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Investir dans une transition numérique

Un processus à entretenir, mais qui peut rapporter gros

Si investir dans le développement numérique d’une entreprise peut s’avérer coûteux dans un premier temps, les retombées économiques ne tardent pas. Voici quelques pistes pour vous permettre d’accroître votre business grâce à la numérisation.

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Dans le monde de la transformation vers le digital, il existe pour les entreprises une multitude d’investissements potentiels qui n’ont pas les mêmes retombées ni les mêmes implications. « Il y a les investissements de faible ampleur, généralement réalisés par de petites et moyennes entreprises, comme la présence sur les réseaux sociaux, le référencement internet, le lancement dans le e-commerce,... qui pourront permettre, en fonction du secteur d’activité, une augmentation significative des ventes ou une meilleure identification de la marque auprès des consommateurs. Et puis il y a aussi des projets de grande ampleur, impliquant des investissements conséquents, comme la transition vers un modèle «data-driven” dont les conséquences s’apprécient sur le long terme. », explique Kévin Carillon, chercheur à l’UCLouvain à la fac ESPO. Avant de déterminer l’importance des investissements à réaliser, l’entreprise doit d’abord évaluer son activité et l’impact d’une telle transition. « Une entreprise active dans le Business to Consumer doit beaucoup plus investir dans sa marque et sa présence en ligne, c’est une évidence. Il lui faut une présence accrue sur les réseaux sociaux, un site web, … Une entreprise davantage orientée Business to Business doit définir une stratégie numérique adaptée à la réalité et à la durée des cycles de vente de son secteur. Il faut bien identifier sa cible, ses objectifs et ne pas y aller la fleur au fusil. », explique André Blavier, directeur du pôle communication et des écosystèmes numériques à l’Agence du Numérique wallonne. Afin de déterminer la maturité d’une entreprise, Digital Wallonia a mis en place un outil de mesure en ligne, le DigiScore. « C’est un test en ligne que les dirigeants peuvent effectuer et qui se base sur quatre axes : les infrastructures technologiques mises à disposition, les ressources humaines, la digitalisation des processus et enfin, la stratégie commerciale. », détaille André Blavier. Si augmenter sa présence sur les réseaux sociaux est une première étape, cela n’est pas suffisant, juge Hubert de Cartier, project manager d’Universem. « C’est une condition nécessaire pour réussir mais pas suffisante. Il faut assurer sa promotion via du marketing sur Google, Facebook, LinkedIn, TikTok, Amazon … Les canaux sont nombreux et la concurrence importante. Un bon produit, bien présenté et au bon prix, est essentiel pour réussir. Cela demandera aussi beaucoup d’efforts de communication et de réassurance dans la durée. », affirme-

Une transition numérique réussie impose t-il. Un constat partagé par Kévin Carillon la mobilisation de nouvelles ressources, de qui explique qu’au-delà de la réussite de la transition numérique, il faut mettre en nouvelles compétences et, bien souvent, place des systèmes afin que les bénéfices réalisés grâce à celle-ci ne s’estompent pas. de nouvelles manières de faire au sein de la « Une transition numérique réussie impose la mobilisation de nouvelles ressources, de structure de l’entreprise. nouvelles compétences et, bien souvent, de nouvelles manières de faire au sein de la structure de l’entreprise. — Kévin Carillon, UCLouvain Par ailleurs, la transition numérique s’autoalimente. Une fois mise en place, elle crée elle-même de nouveaux besoins qui sont souvent sous-évalués par les entreprises, tels que de la maintenance de système, de la cybersécurité, ... et implique des investissements continus de la part de l’entreprise ». À terme, tous estiment que les retombées d’une transition numérique ne peuvent qu’être positives pour les entreprises, tant en termes d’économies que de gain de temps, à condition qu’elle soit bien réalisée. Il est à noter qu’il existe des aides pouvant atteindre 80.000 euros octroyées par le gouvernement wallon afin de soutenir les entreprises désireuses de se faire accompagner dans la croissance de leur maturité numérique. Par François Ladouce

L’offre digitale sur mesure pour les PME : l’efficacité à toute épreuve

Les PME sont en retard en termes de digitalisation. Un problème à résoudre rapidement si elles veulent rester compétitives. Mais encore faut-il choisir les meilleures solutions digitales.

Malgré une pandémie qui a poussé certaines entreprises à investir en urgence dans des solutions numériques, le constat reste assez cinglant. Peu de PME ont franchi le cap de cette digitalisation. « Quand on voit que certains collaborateurs s’échangent encore des informations via des dossiers Excel ou, pire, au format papier, on comprend qu’il y a un problème. », explique Vincent Nuttin, co-créateur et IT Solutions Architect chez Konekto. Que ce soit pour l’optimisation du flux de travail des institutions ou pour leur innovation à long terme, la digitalisation est aujourd’hui devenue une étape incontournable.

Mais encore faut-il se tourner vers les solutions qui cadrent avec les processus spécifiques de son organisation. « Il existe des tas d’offres de logiciels grand public à télécharger et à installer directement. Mais ce n’est pas recommandable ! ». Et la raison est simple selon l’expert : en procédant de la sorte, c’est votre business qui s’adaptera inéluctablement à l’outil et non l’inverse. « Or, il faut à tout prix éviter cet effet chausse-pied. », poursuit Laurent Lamouline, co-créateur et IT Solutions Architect chez Konekto. « Vous achetez de belles chaussures que vous ne pourrez enfiler qu’à l’aide d’un chausse pied. Vous aurez mal quoi qu’il arrive ». Un logiciel générique aurait le même résultat sur votre entreprise et vos collaborateurs, surtout si vous ne disposez pas d’un département informatique en interne.

Mais rassurez-vous, car aujourd’hui de nombreuses sociétés offrent des solutions sur mesure à haute valeur ajoutée. « La plupart de ces entreprises de conseil vous proposeront une analyse complète de votre activité ». La réussite de cette offre sur mesure réside en effet dans la compréhension minutieuse de l’activité de votre entreprise. Tout l’inverse d’une offre générique, donc. « Allez demander au service après-vente d’un logiciel tiers de vous aider dans vos tâches d’infirmière. Ce sera très compliqué, car vous ne parlerez pas la même langue ». De plus, qui dit sur mesure, dit adaptable et évolutif. Chaque nouveau besoin de l’entreprise peut ainsi être intégré dans le logiciel qui a été créé exclusivement pour elle. « Tout se base sur une relation de confiance, à tel point que vous développez un véritable partenariat plutôt qu’une relation client-fournisseur ».

Qu’en est-il du prix ? Ces services ne risquentils pas de creuser le budget des PME ? « C’est un préjugé auquel nous devons régulièrement faire face. », confie Laurent Lamouline. « Si à très court terme, les offres sur mesure sont plus chères, elles vous apportent une efficacité sans commune mesure sur le long terme ». Et ce, peu importe la taille de votre PME. « Parfois, les patrons se disent que se doter de systèmes informatiques efficaces, c’est uniquement pour les grandes entreprises. C’est faux ! », affirme Vincent Nuttin. « Au contraire, celles qui ne passent pas à l’ère numérique resteront inévitablement sur le bord de la route ».

Laurent Lamouline

co-créateur et IT Solutions Architect

Vincent Nuttin

co-créateur et IT Solutions Architect

Konekto est une société dynamique, fondée par des ingénieurs passionnés, qui accompagne les organisations de toutes tailles dans leur digitalisation et propose de réaliser le développement sur mesure de solutions digitales à haute valeur ajoutée. Parce que nous sommes convaincus qu’un projet informatique ne peut être anticipé à 100%, nous réalisons toujours nos développements en suivant des méthodes agiles que nous adaptons au contexte de nos clients.

SII Belgium : un plus pour les clients existants et les nouveaux talents

Avec le rachat d’Anankei BV par le groupe français SII, le monde de l’IT se dote de nouvelles opportunités en Belgique mais également à l’international. Quant aux nouveaux talents, l’entreprise les accueille à bras ouverts.

L’année 2022 commence sur les chapeaux de roues dans le domaine du sourcing de projets IT et l’intégration des nouvelles technologies au sein des entreprises. Le groupe français SII, véritable pierre angulaire dans le domaine de l’informatique, l’ingénierie et l’outsourcing, vient en effet de renforcer sa présence en Belgique avec l’acquisition de l’entreprise Anankei BV. A partir du premier avril 2022, Anankei BV intégrera SII Belgium.

Anankei BV, une entreprise de conseil IT à dimension humaine (une centaine de personnes), va ainsi apporter toute sa connaissance dans le secteur de l’infrastructure et des télécoms. Pesant pas moins de 8 millions d’euros de chiffre d’affaires sur l’année 2021, l’entreprise louvaniste bénéficie notamment d’un portefeuille client d’une quinzaine de grands comptes internationaux. L’entreprise belge spécialisée dans le digital depuis plus de 15 ans va également permettre à SII Belgium de s’implanter un peu plus sur le territoire belge avec des clients comme Engie, BNP Paribas ou encore Orange.

Malgré ce rachat, les deux CEO s’entendent sur un point majeur. “Nous voulons conserver les périmètres et l’essence propre des deux entreprises même si elles sont fort semblables”, insiste Bart De Kerpel, CEO de Anankei BV.

Une bonne nouvelle pour les recrutements futurs

Les deux entreprises espèrent bien développer des synergies internes. “Le groupe SII s’est surtout focalisé sur le développement. Notre spécialité s’axe sur l’offre de profils allant d’ingénieurs supports et réseaux aux chefs de projet.”, explique Bart De Kerpel, CEO de Anankei BV. “Avec ce rachat, les possibilités que nous pouvons offrir à nos clients sont devenues plus larges”. Il faut dire que les deux entreprises ont réalisé un véritable match, tant leur ADN est semblable : une entreprise familiale aux valeurs humaines qui investit dans son potentiel humain et dans un futur digital et durable tout en cherchant la stabilité financière. Tout un programme ! L’humain, c’est certainement le point sur lequel les deux entreprises se distinguent le plus de leurs concurrents. “Nous valorisons énormément l’aspect environnement de travail”, explique Claude Léonard, managing partner chez SII. “Nous ne créons pas ou ne vendons pas de software. Toute notre valeur ajoutée se trouve dans les gens avec qui nous travaillons. C’est pour cette raison que nous y faisons autant attention”. Un appel du pied à tous les jeunes talents techniciens et informaticiens dont la motivation réside surtout dans un plan de carrière taillé sur mesure et aux opportunités diverses. “Nous cherchons toujours à promouvoir le talent et la prise de responsabilité”, poursuit Claude Léonard. Dans cet ordre d’idées, le groupe SII Belgium espère s’agrandir à raison de 350 nouveaux collaborateurs d’ici 3 ans. A bon entendeur…

Formation et développement personnel : le duo gagnant de la transition digitale

Pour accompagner la transformation digitale, mieux vaut offrir un soutien de qualité à ses collaborateurs. Si la formation aux technologies est d’une grande importance, il ne faudrait pas oublier non plus l’investissement dans le développement personnel.

D’après la vision européenne et wallonne, la transition numérique se veut ambitieuse, innovante et inclusive. Dans les années à venir, la Belgique se rêve ainsi comme une grande nation digitale. Un projet global qui engloberait la transition du territoire, de l’économie et de la société toute entière. En point de mire ? Une attractivité rehaussée, une plus grande compétitivité sur la scène européenne et internationale, mais aussi le bienêtre de tous. Cependant, si cette transition numérique devient incontournable, de même que l’influence du secteur informatique, il ne faudrait pas oublier que le passage au digital est avant tout un changement. Or, qui dit changement, dit aussi besoin de soutien dans cette évolution. « Si la technique et le développement sont nécessaires pour rendre le changement accessible à tous, il faut surtout s’assurer que les entreprises et les particuliers soient accompagnés dans ce

processus. », explique Alain Reyntjens, Learning & Personal Development Coach chez GoodHabitz, une entreprise spécialisée dans la formation en ligne et le développement personnel. Et par là, l’expert évoque autant les formations à l’utilisation que le soutien en termes de bien-être. « On ne peut pas se focaliser uniquement sur un aspect au détriment de l’autre. Ils représentent les deux faces d’une même pièce ». Dès lors, comment relever le défi du numérique en conjuguant « compétences digitales » et « bien-être » des utilisateurs ? La solution est complexe, mais certainement pas irréalisable. Selon l’expert, il est tout d’abord essentiel de garder à l’esprit que le secteur de l’IT est en plein boum et qu’il va continuer à se transformer durant les années à venir. « De nouvelles fonctions liées au digital se sont récemment créées et se créent encore à l’heure où je vous parle ». Une étude sur le sujet publiée par Dell et l’Institut pour le Futur en France montrait par exemple que pas moins de 85% des emplois de 2030 n’existaient pas encore. Et sans grande surprise, la grande majorité d’entre eux seront étroitement liés à la sphère digitale. « D’où la nécessité d’encadrer les gens dans cette transition, tant au niveau de leur utilisation des technologies que du changement en tant que tel. », poursuit Alain Reyntjens. «Au sein des organisations, on doit pouvoir leur offrir des formations adaptées aux techniques de demain ».

Il ne faut cependant pas s’arrêter là, selon l’expert. L’entreprise doit également être un tremplin pour ce que l’on nomme les

« soft skills ». « Il est impératif de proposer aux employés de travailler leur développement personnel et pas uniquement leur technique ». En résumé, il faut remettre l’humain au centre de l’évolution de l’entreprise. « Avec les deux années que nous venons de vivre, l’équilibre vie privée/vie professionnelle a été mis à mal et de nombreuses personnes ont perdu leurs repères ». Ainsi, en permettant aux gens de s’investir dans leur développement personnel, les entreprises montreraient qu’elles s’intéressent à leur bien-être. « Cela favoriserait une situation win-win. C’est une évidence ! Un employé qui se sent bien, c’est un employé plus dévoué, plus enthousiaste et plus engagé ». Pour étayer ses propos, Alain Reyntjens évoque d’ailleurs le trend report que sa société, GoodHabitz, a réalisé en 2019 en collaboration avec Markteffect. « Nous avons constaté que le développement personnel contribue à une réduction de 12% de la rotation du personnel ». Les employés resteraient donc en poste plus longtemps, seraient plus heureux, plus efficaces, plus flexibles et également plus ouverts à l’évolution de l’entreprise.

Mais par où commencer ? Pour traduire ces mesures en actions concrètes, Alain Reyntjens recommande avant tout aux chefs d’entreprises de réaliser un audit sur les points d’amélioration (SWOT) à apporter au sein de leur organisation. « On peut mettre en place des plans d’actions clairs et concrets (SMART) permettant au personnel et aux départements de lancer un mouvement d’amélioration continue ». Ce que l’expert constate également dans le domaine de l’IT, c’est le manque de clarté, d’assertivité et de communication envers le business, sans parler du manque de travail interne sur le développement personnel. « Or, l’IT n’échappe pas aux besoins généraux de l’entreprise ». Autant dès lors prendre le train en marche dès aujourd’hui pour ne pas être totalement dépassé dans quelques années.

Si la technique et le développement sont nécessaires pour rendre le changement accessible à tous, il faut surtout s’assurer que les entreprises et les particuliers soient accompagnés dans ce processus.

Alain Reyntjens

Learning & Personal Development Coach chez GoodHabitz

Pour GoodHabitz, la vie est faite d’apprentissages. Nous faisons tout pour rendre le développement personnel fun et accessible à tou(te)s. Nos formations professionnelles sont aussi intéressantes qu’amusantes et sont toutes faites maison. Elles se démarquent par leur contenu humoristique et dynamique, offrant une excellente expérience utilisateur. Nous aidons les entreprises à proposer des formations très qualitatives en laissant leurs employés aux commandes de leur propre développement. Envie d’en savoir plus ? Surfez sur goodhabitz.com et démarrez votre essai gratuit !

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