Diplôme 1/3 : Introduction

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1. CONTEXTE ET ENJEUX

I.1



« La porte casse l’espace, le scinde, interdit l’osmose, impose le cloisonnement : d’un côté il y a moi et mon chez moi, le privé, le domestique, de l’autre côté, il y a les autres, le monde, le public, le politique. On ne peut pas aller de l’un à l’autre en se laissant glisser, on ne passe pas de l’un à l’autre, ni dans un sens, ni dans un autre : il faut un mot de passe, il faut franchir le seuil, il faut montrer patte blanche, il faut communiquer. »1 Georges Perec, 1974

I.3

(1) Georges Perec, Espèces d’espaces, Galilées,1974


I.4


AVANT-PROPOS Si j’ai commencé mon travail de recherche de troisième année par cette même citation de Perec, ce n’est pas le fruit du hasard. Cette redondance est révélatrice d’un intérêt profond pour l’entre-deux, la porosité, la limite, le seuil. Je m’intéressais à cette époque à la fermeture des voies publiques à Marseille et me posais alors la question de la nouvelle nature de ces voies et des enjeux sociaux et spatiaux qu’elle engendrait. Cette recherche m’a permit entre autre de saisir une partie de la complexité qu’il pouvait exister entre le public et le privé. Lors d’un atelier de projet en quatrième année, j’ai eu la chance de travailler sur un territoire se situant à la lisière entre quatre communes, territoire abandonné par ses autorités. Ce travail m’a révélé dès lors la complexité des compétences de nos communes et la nécessité de la mise en place d’un lien entre les institutions. En cinquième année j’ai entamé un travail de recherche sur les villes nouvelles périphériques à Shanghai. Je me demandais alors si ces villes séparées spatialement de Shanghai étaient des villes nouvelles indépendantes ou si ces villes étaient périphériques en accentuant l’identité liée au pastiche de la ville-mère. C’est par ce travail que j’ai véritablement saisi qu’il existait des porosités non-physiques qui tendent à enrichir et à donner du lien entre différentes entités. J’ai ensuite rêvé d’un projet à l’échelle territoriale, en imaginant la réhabilitation des châteaux-forts abandonnés qui jalonnent la frontière entre le Portugal et l’Espagne. Si le lien culturel entre l’Espagne et le Portugal n’était pas évident pour mes connaissances vivant sur place, j’y voyais au contraire beaucoup de points communs, peut-être due à mon statut d’étrangère. J’y voyais une histoire commune et un présent lié. J’y voyais également une culture ibérique enrichie par des pratiques différentes, et j’y lisais de manière trop utopique une possibilité de relancer ces deux pays en crise par une économie non délocalisable. Peut-être en unissant leurs forces dans un territoire autrefois offensif et aujourd’hui désertique? Ce projet abandonné par nécessité réaliste m’a amené à m’interroger sur la notion de Frontière, qui du moins en Europe n’est plus physiquement matérialisable.

I.5

Si le projet de PFE que j’exposerai ici semblera parfois éloigné de l’architecture physique, il est pour moi le lien entre toutes ces recherches passées, et tentera de lier architecture matérielle et immatérielle (social et sociétal).


I.6


Introduction « Physiques, culturelles ou symboliques, les frontières continuent de fragmenter les sociétés. Elles partagent les peuples et les cultures en même temps qu’elles les rassemblent et les préservent ; elles sont source de guerres, mais constituent des espaces d’échanges et de rencontres.»1 «Faut-il abolir les frontières ?» 2 Nous nous sommes longtemps demandé à quand remontait la nécessité de dresser des murs, et si fondamentalement cet acte brutal de repli sur soi était intrinsèque à l’histoire de l’humanité. Pourtant, dresser des murs est aussi l’acte brutal de faire de l’architecture. Alors que l’architecture a pour nous la puissance de créer du vivre-ensemble, ce paradoxe nous paraissait intéressant à traiter. Il existe des murs de séparation à toutes les périodes de notre histoire : des murs plus ou moins épais, plus ou moins poreux, des murs que l’on classe tristement au nombre de kilomètres qu’ils franchissent sur un territoire, ou au nombre de morts qu’ils engendrent chaque année. Nous pensons évidemment à ces plus sombres constructions contemporaines, comme celle de la bande de Gaza ou encore celle entre le Mexique et les États-Unis. Malgré les bilans humanitaires désastreux de ces murs, il se planifie encore ce type de construction, notamment entre l’Inde et le Bengladesh avec ses plus de 3000 km de long.

L’édification de ces murs, barrières et frontières, présentent toujours deux arguments : «se protéger contre» (mur anti-migration, anti-traffic, antiterroriste...) et «se protéger pour» (l’identité, la religion, les langues, l’économie). Le tracé des frontières est le fruit de plusieurs facteurs historiques, politiques, sociaux et géographiques. Le dessin peut se montrer tout à la fois clair (un cours d’eau), complexe mais compréhensif, et parfois totalement incohérent. Elles sont dues à un dessin à grande échelle, réservant parfois des conséquences non planifiées à la plus petite échelle. Quand elles ne sont pas matérialisées physiquement, elles peuvent se montrer complètement insaisissables (entre deux régions du même pays par exemple).

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(1) Citation issue du site internet du Monde diplomatique http://www.monde-diplomatique.fr/mav/128/ (2) Titre tiré du «Le Monde diplomatique, Manière de voir, n°128» Avril-Mai 2013.


Il est intéressant de constater que lors de nos recherches sur les limites, les cartes retranscrivaient cette réalité : à grande échelle, les frontières y sont clairement inscrites, alors que dans les cartes les plus détaillées à petite échelle, celles-ci n’y paraissaient plus. Comme pour nous rappeler que leurs réalités peuvent se montrer controversées et parfois bien éloignées des préoccupations quotidiennes. « [La frontière] implique un questionnement permanent sur ce qui «nous» définit, et qui est l’autre, celui qui se trouve au-delà de la frontière.»3 L’acte d’érection de la frontière matérielle ou immatérielle permet de se définir, de se connaître et de se réunir autour d’une identité commune. En ce sens, elle peut-être déjà perçue comme un vecteur positif de connaissance de soi. « La connaissance de soi est un plaisir qui n’est pas possible sans la présence de quelqu’un d’autre ».4 On pourrait également voir la frontière comme catalyseur d’une certaine mixité. Par la porosité de la frontière, on est amené à rencontrer l’Autre, le Différent, et à former ensemble un nouvel ensemble : « Car la frontière n’est pas seulement un lieu de séparation où s’affirme la différence; elle peut être aussi être un espace d’échange et d’enrichissement, où peuvent se former des identités plurielles. C’est là que l’on fait des rencontres qu’on ne pourrait faire nulle part ailleurs car, bien au chaud au sein de son village ou au cœur de sa tribu, on a toutes les chances de ne croiser que des copies conformes à soi-même, de s’entendre parler dans la bouche des autres et de se conforter dans ses certitudes. »5 En rendant une frontière visible à petite échelle, liée au quotidien des habitants, nous tenterons de développer au travers de ce projet une frontière poreuse capable de préserver et de révéler les identités de chacun. En exacerbant son double rôle de connaissance de soi et de lieu de rencontre, nous tenterons de former un lieu d’échange autour d’une nouvelle identité commune : celle de la Métropole. La méthode que nous emploierons ici sera liée aux jeux d’échelles : de la grande échelle immatérielle du fonctionnement de nos institutions, aux institutions regroupant quelques poignées d’individus. De l’échelle physique territoriale jusqu’à l’échelle la plus petite du logement. (3) Michel Warschawski, Stock, collection «Un ordre d’idées», Paris, 2002. Extrait tiré de Le Monde diplomatique, Manière de voir, n°128 «Faut-il abolir les frontières ?» Avril-Mai 2013. (4) Aristote, La Grande Morale, Livre II, Chap. XV (5) Michel Warschawski, Stock, collection «Un ordre d’idées», Paris, 2002. Extrait tiré de Le Monde diplomatique, Manière de voir, n°128 «Faut-il abolir les frontières ?» Avril-Mai 2013.

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Pour conclure, il est évidet pour nous que ce projet paraît très ambitieux pour un délai raisonnable de PFE. Pour se faire, nous tenterons d’esquisser les lignes principales (les principes) pour envisager une cohérence d’ensemble afin de rendre l’acte de bâtir la frontière une nécessité vers l’élaboration d’une nouvelle Métropole Aix-Marseille-Provence.

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CONSEIL GÉNÉRAL 13

FUTURE MÉTROPOLE AIX-MARSEILLE-PROVENCE

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1

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10 km

Carte du territoire métropolitain envisagé

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METROPOLITAIN

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daptation, même patielle, sous quelque forme et par quelque procédé e pour tous pays, sans autorisation de l’IGN et éventuellement, des és par les copyrights ©

Carte des différentes communes concernées par le projet Métropolitain. I.10


LA MÉTROPOLE AIX-MARSEILLE-PROVENCE Le projet de la Métropole Aix-Marseille-Provence s’inscrit dans «l’acte III de la décentralisation». Ce projet donne lieu à une série de réformes et de lois adoptées à partir de 2013 visant la refonte des collectivités territoriales françaises. L’enjeu vise la clarification des compétences des régions, départements, intercommunalités et communes, pour envisager une plus grande concertation, donnant lieu à davantage d’autonomie vis-à-vis du pouvoir central et une amélioration de la qualité de vie des habitants. Un territoire morcelé

L’aire de nouvelle Métropole est un terrain complexe tant d’un point spatial que d’un point de vue administratif. Cette complexité donne lieu à un terrain de divergences et d’affrontements perpétuels. Complexité spatiale d’abord due à l’étendue d’un territoire presque aussi considérable que le département qui l’englobe. Cette étendue accueille des populations et des cultures différentes, des climats et des végétations diversifiées. Complexité accrue par des limites naturelles très marquées (topographie, hydrographie) se corrélant aux limites construites (infrastructures) scindant le territoire en une multitude d’entités distinctes. À cette complexité spatiale, s’ajoute une complexité administrative de grande ampleur. En effet, le territoire est morcelé en six communautés d’agglomérations et 93 communes distinctes regroupant ensemble près de 1,8 million habitants soit 93% de la population des Bouches du Rhône. Alors que la mobilité des habitants ne cesse de s’accroître, liée à de nouvelles pratiques et la diffusion spatiale de nos villes et villages sur le territoire, la concertation de tous les différents acteurs institutionnels semble une réelle nécessité en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie. Pourtant, la quasitotalité des communes faisant parties de ce territoire, s’opposent à ce projet métropolitain : nous tenterons ici d’en comprendre les enjeux, afin d’envisager une alternative possible.

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Non à la Métropole !

Si elles ne veulent pas former une entité unique autour de la Métropole, les communes s’entendent pour s’unir contre ce projet. Dès lors, nous retrouvons cet argument lié à l’idée symbolique d’une frontière : «se protéger contre». Le champ lexical employé par les élus des différentes communes ne laisse aucun doute : le projet Métropolitain est vu comme une véritable maladie, un virus à combattre ensemble. Pour comprendre cette opposition massive, examinons les enjeux à différentes échelles : À l’échelle de l’architecture de nos institutions se pose la question de la place que doit occuper la future Métropole. À ce jour, la proposition la plus vraisemblable est que l’institution de la Métropole ne doit pas se suppléer mais au contraire, se substituer à l’une des institutions existantes. Le débat porte sur la disparition éventuelle du Conseil Général et sur la disparition par la fusion des Communautés d’Agglomération pour fonder l’institution Métropolitaine. (Notons ici que n’ayant pas les compétences ni la visibilité complète sur ces deux institutions, nous ne jugerons pas de la pertinence de cette proposition. Nous laisserons donc cette question volontairement de côté dans la suite de ce projet tout en envisageant que l’une d’elles puisse disparaisse). Si cette question est depuis quelques mois posée et débattue par nos politiques au niveau national, il est intéressant de constater que la Métropole serait une institution supervisant le pouvoir des Communes. Par la refonte des compétences de chacun, les communes se verraient déposséder de certaines prérogatives locales engendrant selon leurs élus une perte de proximité avec les habitants. S’il nous paraît raisonnable d’observer que le nombre de communes est peut-être trop élevé sur le territoire Français, cela ne doit pas nous empêcher de constater que leur rôle est bel et bien déterminant. Chaque citoyen est amené à fréquenter l’institution communale tout au long de sa vie : assister à un mariage, se pacser, déclarer un enfant, renouveler sa carte d’identité ou encore déposer une demande de permis de construire... La Mairie par son rôle de proximité est le lien, la porte entre l’individu et ses institutions. Un lien vu et perçu comme nécessaire, permettant à chacun de se sentir citoyen.

I.13

À l’échelle exécutive de la Métropole, il est envisagé de représenter l’ensemble des communes au «Conseil de la Métropole». S’ajoute à cela l’ambition de faire varier le nombre de conseillers en fonction du nombre de la population de chaque commune. Ainsi, siégeront 239 conseillers communautaires (élus par


suffrage direct au moment de l’élection municipale) : 83 communes seront représentées par leur seul maire, les autres de 2 à 107 conseillers pour Marseille.6 S’il est vrai que la Métropole garantisse à chaque commune d’être représentée, la représentativité des grandes communes (Marseille et Aix-en-Provence) et leur poids décisionnel fait quant à lui débat. À l’échelle financière, la majorité des communes émet une rétissance à partager une partie de leur impôt local (taxe d’habitation + taxe d’aménagement) avec l’ensemble des communes, et ce en raison d’une grande disparité des richesses. Avec ses 26% de la population vivant avec moins de 960 euros par mois7, Marseille est directement visée par les accusations. « Nous ne paierons pas la dette de Marseille ! » 8 Marseille, la «pauvre» pointée du doigt, fait partie des six villes où l’on paie le plus de taxe d’habitation en France. Marseille perd chaque année un peu plus de sa population «solvable», sa classe moyenne, au profit de communes de l’aire métropolitaine. Si Marseille cristallise en elle beaucoup de services métropolitains servant les villes avoisinantes, elle cristallise aussi tous les maux d’un manque de concertation et de soutien à l’échelle métropolitaine. « Demain, nos villes et nos villages vont devenir de simples quartiers relégués à la périphérie ! » 8 Enfin, à l’échelle symbolique, chaque commune a le sentiment d’être une entité différente. L’idée de se rassembler autour d’une identité « commune » métropolitaine engendre la peur de voir disparaître ses spécificités identitaires locales. On retrouve ici le deuxième argument de la frontière «se protéger pour». S’ajoute à cela, le poids dominant de Marseille par rapport aux communes avoisinantes. Les communes ont peur de se voir englober par la cité phocéenne et reléguées à son statut «périphérique». Cette peur de la périphérie est directement liée selon nous à tout ce que peut représenter la « banlieue ». Par son expansion concentrique et le «laisser-faire» en matière d’étalement urbain, les quartiers périphériques (en ligne de mire les quartiers Nord) donnent l’impression d’un abandon politique et urbain. Ces quartiers concentrent en eux tous les maux d’une grande métropole : problèmes sociaux, manque d’infrastructures et d’équipements, zones de délaissés urbains, déchets... (6) Structure de la métropole envisagée http://fr.wikipedia.org/wiki/Métropole_d’Aix-Marseille-Provence (7) informations relevées sur les site http://argent.boursier.com/immobilier/analyses/impots-locaux-le-palmares-des-villes-les-plus-cheres-807.html et http://www.insee.fr/fr/mobile/etudes/document.asp?reg_ id=0&ref_id=ip1483 (8) récurrence d’arguments relevés sur les sites internet des communes et intercommunalités faisant parti du Projet Métropolitain ou/et affichés sur les façades des mairies (Aubagne, les Pennes-Mirabeau...)

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Pour conclure, Comme nous l’avons vu précédemment, le territoire de la future Métropole concentre débats et lieux d’affrontements. Son élaboration peut sembler nécessaire sous plusieurs aspects que nous avons pu évoquer : mobilité des habitants, clarification des institutions, mutualisation financière... Mais c’est peut-être en changeant encore d’échelle qu’apparaît le plus grand enjeu du projet : au vu de la place géographique et historique qu’occupe Marseille dans le bassin méditerranéen et de sa capabilité de faire le lien entre ce bassin et le reste de l’Europe, la Métropole Aix-Marseille Provence pourrait prétendre à des ambitions économiques, touristiques, culturelles et de politiques d’ampleur. Le Projet Euromed, considéré comme la plus grande opération de Rénovation Urbaine d’Europe illustre ces ambitions internationales.

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