EMPREINTES magazine by Spassion magazine

NUMÉRO 52

Mode Les tendances Créateur Givenchy Bien-être Les Spas Destination La neige

4€

christofle.com

BAGUE, OR BLANC ET DIAMANTS

30, rue de la MÃ©sange - 67000 Strasbourg

ÉDITO

« Tant qu’on a que l’amour… pour tracer un chemin et forcer le destin. »

Jacques Brel

ue le vent qui gémit, le roseau qui soupire, les parfums légers de l’air embaumé et que tout ce que l’on entend, voit ou respire, soit le reflet de l’amour… L’amour est tel au ciel la voie lactée : Un amas brillant formé par des milliers de petites étoiles, dont chacune est souvent une nébuleuse. L'amour est une émanation du ciel… C'est comme une partie de la substance divine, l'amour rend à la vie sa saveur, sa force et sa plénitude. Comme un soleil, il en dissipe les nuages comme un baume, il en adoucit les amertumes. Quand on aime, on a le ciel au-dedans de soi, nos plus lourds fardeaux deviennent légers, nos plus grandes tribulations sont pleines de charme. Mais aimer ce n’est point nous regarder l’un l’autre… C’est regarder tous ensemble dans la même direction pour tracer un chemin afin de forcer le destin !

Patrick Bibert Directeur de la publication

Empreintes /3

Bijoutier Joaillier Sertisseur

12 RUE GUTENBERG 67000 STRABOURG TEL: 03.88.32.18.66 www.bijouterie-kreiter.com

SOMMAIRE

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Mode de vie News boutiques Les Tendances Alessandro Michele Amanda Harlech Michael Kors John Lobb Portfolio Hubert de Givenchy Daisy Fellowes La nouvelle star : le sauna Tourisme Hostellerie des Châteaux La Source des Sens Gran Meliá Palacio de Isora Hôtel Art Cappella Hôtel Theresa Gastronomie Allez-y de notre part Terroir & Co Sofitel Les Recettes de l'Automne Mécanique Le Velar News auto Arts et lettres Expo : Paul Klee L’élégance selon Monsieur Cecil Beaton Entre les Lignes Agenda

Empreintes N° 52 Régie : ALICK, 3 quai Kléber 67000 Strasbourg - Tél. : 06 85 02 14 33 Contact : empreintes.magazine@yahoo.fr Directeur de la publication : Patrick Bibert - E-Mail: patrick.bibert@laposte.net Éditeur : CSB Print - Imprimé en CEE Rédaction : Catherine Blayac, Clémence Pierre, Alexandre Bibert Crédit Photo couverture : Fabrice Keusch N° ISSN: en cours. Dépôt légal: à parution Tous nos remerciements aux annonceurs qui nous ont accordé leur confiance, ainsi qu’à toute l’équipe qui a permis la réalisation de ce magazine. Les pages rédactionnelles sont données à titre d’information sans aucun but puplicitaire. L’envoi des textes et photos implique l’accord des auteurs, la rédaction n’en saurait être responsable. Tous droits de reproduction réservés, la reproduction même partielle est interdite. Les prix indiqués, le sont à titre informatif : ils peuvent être sujets à variation après la période indiquée, de ce fait, ils sont donnés sous toute réserve.

s NEW

NE WS BOUTIQUES

Ultima Homme

Swatch Store

Algorithme La Loggia

Le meilleur de la mode pour l’homme s’impose comme une évidence chez Ultima Homme. Cette signature strasbourgeoise incontournable de la planète fashion de luxe pour la femme et l’homme reflète depuis des décennies le must en matière de mode et le grand savoir-faire de Michele et Philippe Moubarak. Dans ce nouvel écrin taillé sur mesure dans un décor chic et épuré autour d’un code couleur noir et blanc, Ultima donne, une fois de plus, un bel aperçu de sa virtuosité en présentant des collections de prêt-à-porter, chaussures et accessoires à couper le souffle. Pour séduire une clientèle masculine à la recherche d’un style, de belles matières et d’un look craquant autour de marques comme : Prada, Dior, Balenciaga, Givenchy, Valentino, Fendi, Moncler, Jimmy Choo, Giuseppe Zanotti, Tod’s, Hogan, Church’s, pour n’en citer que quelques-unes. Il va sans dire que l’accueil et le conseil professionnel sont à la hauteur et que les collections automnehiver sont fidèles à l’élégance qui caractérise les boutiques Ultima. Messieurs, chez Ultima Homme, vous serez habillés pour l’hiver !

SKIN de Swatch entre dans une nouvelle ère avec sa collection #YOURMOVE de montres ultrafines. Inspirée par le frisson de l’inconnu, la beauté du mouvement et un désir de renouveau, la collection SKIN présente onze modèles au style minimaliste avec deux tailles différentes de boîtier, pour lui et pour elle. Ce nouveau design incarne l’élégance confortable et facile à porter, avec un boîtier bicolore innovant à double injection. De SKINSKIN, le modèle « nude », à SKINNOIR, en noir et blanc, chaque montre affiche une ondulation singulière, ainsi que le nouveau design de couronne à l’esprit « pierre taillée » et un cadran sophistiqué. Cette collection mixte est disponible en deux tailles, regular et big, qui se portent en toute légèreté, procurant à leur propriétaire un sentiment de liberté et l’envie de bouger. Avec SKIN, l’expression de soi est reine – c’est le pouvoir de communiquer avec confiance et de vivre sa vie en suivant ses propres règles. Ce sont ces histoires que Swatch SKIN incarne. Rendez-vous dans la boutique pour capturer chaque détail de la collection SKIN et les découvrir l’une après l’autre.

Pousser la porte du concept store Algorithme La Loggia revient à pénétrer dans un univers à part. La singularité de cette boutique strasbourgeoise s’exprime dès sa décoration : des murs de briques rouges, un parquet bois, des visuels urbans, un éclairage tamisé, un canapé XXL… Un véritable havre de détente au sein duquel les pièces de créateurs sont à portée de regard, et de mains. Votre première envie ? Suspendre le temps pour découvrir les dernières collections des plus grands créateurs et les tendances de mode encore naissantes. Vous y retrouverez les marques de prêt à porter : Paul Smith, Rick Owens, Neil Barrett, Moschino, Isabel Benenato, Les Hommes, Parajumpers, Barbour, Philippe Model, Premiata, et les nombreux accessoires Paul Smith , bijoux, sacs, ceintures et parfums. Algorithme La Loggia a fait le choix de la communication de proximité : sa vitrine de magasin, son site web, sa boutique en ligne, sa page Facebook ou encore son compte Instagram se font le relai des derniers arrivages. Chez Algorithme La Loggia, la mode se vit et se partage !

Ultima Homme 16, rue de la Mésange - Strasbourg Tél. : 03 88 64 88 67 www.ultima-mode.com

Swatch Store

Algorithme La Loggia

12, rue des Hallebardes 67000 Strasbourg Tél. : 03 88 22 22 68

6 rue Gutenberg 67000 STRASBOURG Tél. 00 33 3 88 23 61 61 www.algorithmelaloggia.com

À couper le souffle

/ Empreintes

Les nouvelles SKIN

La mode se partage

SKIN SWATCH STORE - 12, RUE DES HALLEBARDES - STRASBOURG

s Mode

Un hiver cocooning Parmi les tendances automne-hiver 2017, on flashe pour le XXL, les années 1980 et le cocooning chic !

es catwalks des différentes Fashion Weeks nous ont offert un très bel aperçu de ce qui allait fleurir les vitrines durant ces saisons froides. Des tendances qui se veulent toujours plus chic, glamour sans oublier le confort, pour un hiver plus hygge (le cocooning scandinave) que jamais.

Antonioli

L'indispensable… pour votre dressing Back to eighties

/ Empreintes

La mode est un immense carrousel qui aime à revisiter les décennies passées et les trésors qu'elles renferment. Cette saison, la part belle est faite aux années 1980, quand les business women s'affirmaient haut et fort. Tendance des défilés donc, l'office wear. Tailleurs, blazers, trench, le costume du bureau se décline à l'envi. Le tailleur est la pièce maîtresse de cette tendance qui oscille entre style strict et éminemment classy. On renoue avec les jupes taille haute, les chemises cintrées, et les pochettes matelassées. Et on casse les codes en jouant sur notre côté féminin/masculin avec un tailleurpantalon dans les nuances gris argent. Côté motifs, on craque pour l'élégant pied-de-poule ou le chevron. On fond pour le motif pied-de-poule, évidemment, ou le chevron. Envies 2017 obligent, le style office wear a été subtilement twisté grâce à des pièces cocooning, à l'image de manteaux XL destructurés nous enveloppant pendant les froides journées. Féminine de la tête aux pieds, on agrémente ces tenues de stilettos, classiques talons aiguilles, ou, plus rock, de cuissardes. Autre trésor repêché de la décennie 1980, le look total denim. On ressort le jean boyfriend de nos placards, et on l’agrémente de chemises tout en nuances denim.

DIOR PRADA VALENTINO GIVENCHY CÉLINE BALENCIAGA FENDI DOLCE GABBANA STELLA MC CARTNEY ISABEL MARANT SAINT LAURENT PARIS IRO CARVEN VICTORIA BECKHAM RED VALENTINO ZOÉ KARSSEN CHIARA FERRAGNI DSQUARED2 MONCLER BELSTAFF SERGIO ROSSI GIANVITO ROSSI GIUSEPPE ZANOTTI JIMMY CHOO AQUAZZURA STUART WEITZMAN TOD’S HOGAN CHURCH’S ROBERT CLERGERIE ASH STRATEGIA UGG

Ultima 3, 4 et 8 petite rue de l’Église Strasbourg | 03 88 21 91 66 Ultima bis 34, rue Thomann Strasbourg | 03 90 22 19 23

www.ultima-mode.com

Chanel

Dior

Emporio Armani

Prada

Agnès B.

Les couleurs tendance sont naturellement celles du jean, teintes grises, noires ou bleues. On ose donc le pantalon boyfriend, voire on ressort le bon vieux 501, assorti d’un blazer à la coupe sans faille. Autre référence aux années 1980, l’éventail très large des couleurs. Cet hiver, on ose ! Orange, rouge, violet, bordeaux… Il faut apporter de la lumière dans ces mois gris !

Cela a étonné plus d’un observateur, mais, cette année, mode rime avec confort au quotidien. C’est donc en prévision de grandes froidures que la doudoune a fait son retour en force sur les podiums. Et on est loin de la petite doudoune légère. Les modèles, lors des défilés, ont arboré des doudounes XXL, à même de nous permettre de supporter les grands froids. On craque pour les modèles argentées, donnant une aura spatiale et futuriste, aérienne... On la mixe avec des tenues acérées et prêts du corps pour jouer le contraste ou, au contraire, on opte pour un total look street-wear, en jouant avec les superpositions de couleurs et de matières amples et modernes. Pour les looks plus féminins, on penche pour les « fun furs ». Les fourrures (pour beaucoup fausses) ont fait tourner plus d'une tête lors des défilés. Dans des couleurs ravageuses, elles viennent parfaire une silhouette ultra féminine. Dans des couleurs chatoyantes — on a pu admirer des manteaux longs en fourrure bleu électrique, orange, ou rouge et réhaussé d'une couronne de plumes argentée —, elles sont un véritable remède antimorosité. C'est bientôt l'hiver, bientôt l'heure de sortir les mailles des placards. Cette année, elles répondent à la tendance

/ Empreintes

Chloé

Confort XXL

Claire

Campbell

Boutique HIGH • 22 Rue De la Mésange, Strasbourg - T 03 88 23 08 08 high-everydaycouture.com

du moment, le hygge, ce bonheur de vivre à la danoise, qui donne la priorité au bien-être. Amples, on les choisit destructurées, aériennes et agrémentées de franges un peu bohème. Côté couleurs, on préfère les teintes nude, pastel et beige.

Argent roi

Valentino

Victoria Beckham

Fendi

Les Hommes

Prada

Ralph Lauren

Louis Vuitton

L'argent était partout lors des Fashion Weeks. L'argent, et surtout le lamé argent, illumine la grisaille. Réservé longtemps aux soirées, l'argent se porte aujourd'hui pour éclairer nos journées. On le choisit par petites touches, un petit top argenté soigneusement couplé à un jean ou un pantalon en cuir. On peut également opter pour la fameuse jupe plissée à longueur de genou, déjà croisée ces dernières saisons. Plus rock, on choisit un manteau court. Côté matières, l'argent s'accomode de tout. Vinyl, nylon, tulle, lurex... On s'autorise toutes les folies ! Pour les femmes aimant la discrétion, on s'oriente plutôt pour un sac ou on choisit le chic métallique sur des derbies pour un look décontracté. Pour les looks plus bohèmes, la mode a pensé à tout. Cet hiver, les imprimés folks se font la part belle. On est alors dans l'exubérence, la juxtaposition, le mix and match. Mixer, c'est gagné ! Longues robes à empiècements, associations inattendues de couleurs, le folk fait entrer le soleil. Pour un cocktail bohème chic, on ose la robe longue mix and match, ajustée grâce à une ceinture taille haute noire. La liberté est immense, on peut choisir l'hindie, les pois — qui ont fait un retour fracassant chez certains couturiers —, les fleurs, tout est bon pour rayonner ! Les fanfreluches sont aussi appréciées, franges, pompons.... On repense la bohème en vogue ces dernières années. Aux pieds, on chausse des boots, plates ou talons, chic sans trop d'efforts. L'hiver arrive, certes, mais la mode nous gâte cette année en faisant entrer tant de lumière dans nos journées enneigées ! Clémence Pierre

/ Empreintes

ANNETTE GÖRTZ MANILA GRACE PIANURASTUDIO MARC CAIN LUISA CERANO TWIN SET MUCHO GUSTO CAMBIO

Vicino Boutique, 6 rue Frédéric Piton, Strasbourg - 03 88 23 19 39 vicinosarl@gmail.com

s Créateur ©Richard Grassie

Alessandro Michele

En quelques saisons Alessandro Michele a bousculé, voire secoué, la maison Gucci pour son plus grand profit.

/ Empreintes

epuis 2015, la maison affiche une croissance à deux chiffres et un rajeunissement de sa clientèle de 50 %. Petite anecdote : après la présentation de la collection croisière dans le cloître de l’abbaye de Westminster à Londres, la boutique de Bond Street a connu une progression de 300 % ! A l’origine de ce triomphe, Alessandro Michele, un quadragénaire, né à Rome en 1972, à l’allure christique avec ses cheveux longs et sa barbe hirsute. Il a imposé sa vision en 5 jours et quatre nuits après qu’on lui a confié les rênes de la maison une semaine avant la présentation de la collection masculine. En 37 passages, cet inconnu du grand public a infligé à la griffe italienne un virage radical en imposant son baroque décomplexé et son style over over over où tout virevolte, rugit, rutile. Alessandro Michele ose toutes les collisions et le milieu de la mode n’a pas tardé à s’en rendre compte : chez lui « la renaissance, le lurex, les Sex Pistols, Snoopy, des fleurs sur soie, Catherine de Médicis, le Swinging London, des oiseaux de paradis brodés, David Bowie, des brocards électriques, une bohême évanescente, un orientalisme à la Poiret, Bobby Gillespie, les années 80 » s’entrechoquent allègrement, semant un fascinant chaos sur leur passage. Son parcours est pourtant des plus classiques : études à l’Académie du Costume et de la Mode de Rome, petit crochet par la maison Fendi avant d’être répéré par Tom Ford qui l’entraîne à sa suite chez Gucci. D’abord

en charge des accessoires, il seconde durant une dizaine d’années Frida Giannini. L’entente avec cette dernière est assez « molle » mais quand le groupe Kering, propriétaire de la maison, entend la remplacer pour relancer des ventes de plus en plus défaillantes, il songe à faire appel à lui, trublion original certes mais fin connaisseur des archives et de tout ce qui fait l’ADN de la griffe. Il a alors carte blanche et rompt d’emblée avec l’allure sexy et glamour défendue successivement par Tom Ford puis Frida Giannini. Cultivant une certaine idée du passé, obsédé par le présent et dédaignant le futur, il a une vision de la beauté iconoclaste : « Je cherche à montrer la beauté mais elle appartient à une catégorie qui n’est pas vraiment claire. Si on est dans l’entre-deux, quelque chose d’irrésistible apparaît. Vous n’êtes pas tout à fait beau mais pas vraiment laid, pas exactement un homme ou une femme. L’idée, c’est d’exprimer quelque chose qui n’est pas vraiment noir ni blanc, mais gris (…) quant au passé, je suis très inspiré par lui, parce que j’aime l’idée que le souvenir est une nouveauté. Ce n’est pas évident, le souvenir… le souvenir, ce n’est pas vraiment le passé, c’est ce dont on veut se rappeler du passé. C’est ce qu’on souhaite toucher à nouveau, afin de lui donner une nouvelle vie (…) ma première collection a été, pour beaucoup de gens, une copie de vêtements vintage, mais je n’avais pas même une pièce vintage. C’était juste le souvenir, l’allure. » Son premier défilé s’est joué à quitte ou double : ou ça marchait, ou ça échouait lamentablement. Les ventes ont explosé, on a crié au génie et Alessandro Michele a intégré la liste des 100 personnalités les plus influentes du monde établie par le Times. Mais saura-t-il se renouveler avant qu’on ne frise l’overdose ? Le créateur semble garder la tête froide tout en reconnaissant qu’il règne en permanence une certaine anarchie dans son esprit. Il sait mieux que personne, après avoir assisté au débarquement de Frida Giannini, que le siège est éjectable à tout moment. « Excess is success » mais pour combien de temps ?

/ Empreintes

GIORGIO PRINCESSE RIZAL FUEGO ANANKE TOSCA BLU Accessoires KENZO MANTERO OLIVIER STRELLI

By Adèle 21 rue des Tonneliers, 67000 Strasbourg tél. : 06 80 55 23 31 boutique-adele@orange.fr

©A las dai rM cL ella n

s Personnalité

Amanda Harlech

Lady Amanda Harlech est l’éminence grise de Karl Lagerfeld.

©Alasdair McLellan

manda Harlech a toutes les qualités et tous les attributs qu’on prête aux ladys anglaises : belle, altière, sportive, élégante, élancée, racée, spirituelle voire ironique, fantasque voire extravagante. Aussi décontractée en robe du soir et stilettos que distinguée en converses et sweat à capuches, elle joue avec un bonheur non dissimulé toute la gamme des contradictions. Depuis de nombreuses années elle collabore avec Karl Lagerfeld. Mais comment définir son rôle ? Muse ? D’un geste elle balaye ce terme qui ne lui convient pas : « Karl a bien d’autres femme, que moi qui l’inspirent », lance-telle avant de suggérer de manière sibylline : « Je fonctionne comme un matériau constructeur ou un élément déclencheur. » Amanda Jane Grieve est née en 1959. Fille d’un avocat aussi réputé que prospère, elle connaît une enfance heureuse dans le coin de Regent’s Park à Londres entre cours de danse et d’équitation. Passionnée de littérature, elle étudie à Oxford et rédige une thèse sur « la banqueroute morale dans l’œuvre d’Henry James ». En 1986, elle épouse Francis Ormsby-Gore, 6e baron Harlech. Sa belle-famille a tout pour lui plaire, elle est aussi prestigieuse que fantasque : une de ses bellessœurs inspirera aux Rolling Stones un tube, Lady Jane, et une autre, de manière plus tragique, succombera à une overdose après avoir été la petite amie d’Eric Clapton. Parallèlement à sa vie de famille, marquée par la naissance de deux enfants, David Cody et Tallulah Sylvia, Amanda, désormais lady Harlech, poursuit sa

16 rue Gutenberg 67000 STRASBOURG TÃ©l.: 03 88 32 61 49 CANALI U N G A RO C H R I S T I A N L AC RO I X PAU L & S H A R K GRAN SASSO C U I R S G I M O'S RO B E RT F R I E D M A N

/ Empreintes

collaboration avec Harpers & Queen. Elle a intégré le magazine avant son mariage, au bas de l’échelle, en qualité d’assistante d’une assistante et se souvient avec humour de cette époque en reconnaissant avoir repassé un nombre incalculable de robes. Elle gravit progressivement les échelons de la hiérarchie et se fait remarquer sur les shootings par un sens esthétique novateur et des idées nimbées de poésie, de magie voire de folie qui tranchent avec l’esprit aseptisé des campagnes publicitaires alors en cours dans le magazine. Sa rencontre avec John Galliano, alors en fin de cursus à la Central Saint Martins School, constitue pour Amanda un tournant. A l’aise financièrement grâce à son époux, elle peut aider bénévolement le jeune créateur, pour lequel elle a eu un coup de foudre amical, à se lancer. Elle va ainsi accompagner toutes les étapes du processus de création du styliste, du premier dessin aux derniers essayages, stimulant et encourageant Galliano à aller toujours plus loin dans l’exploration de ses idées. Galliano et Harlech poursuivent leur collaboration une fois le styliste nommé à la tête des collections de la maison Givenchy. Mais au moment du passage du créateur chez Dior, Harlech décide de quitter son mari volage et buveur. Son divorce la laisse sans le sou et pour éviter de connaître une banqueroute non seulement morale mais aussi financière, elle doit subvenir à ses besoins et ceux de ses enfants. La proposition de la maison de l’avenue Montaigne n’est guère intéressante pour elle. Au même moment, Karl Lagerfeld, rencontré quelques années plus tôt, souhaite s’attacher sa collaboration et lui fait une proposition bien plus alléchante (avec notamment une suite à l’année au Ritz !). Harlech est face à un dilemme, prise en tenaille entre son amitié pour Galliano et son besoin de s’assurer une sécurité financière. Anna Wintour lui suggère alors de « prendre, pour une fois dans (sa) vie, une décision professionnelle ». Amanda rejoint la rue Cambon et se brouille avec Galliano qui vit cette décision comme une trahison.

Après quelques ajustements, la jeune femme trouve rapidement sa place au sein de l’équipe Chanel. Tout à la fois elfe, papillon et fou du roi, sa collaboration avec Lagerfeld diffère de celle avec Galliano. Elle n’accompagne pas le processus créatif : « Une collection, c’est un marathon qui dure plusieurs mois. Dans l’équipe Chanel, je suis la sprinteuse, celle qui arrive dans le stade au dernier tour pour le finish », explique-t-elle. « Elle vient, elle voit, elle écoute, elle regarde », complète une collaboratrice du studio. Sans prétention, telle une Mitzah Bricard jadis chez Christian Dior qui « allait d’emblée à l’expression la plus aiguë du chic », elle suggère comment assembler des pièces pour créer une harmonie ou au contraire susciter une dissonance qui orientera la collection vers une autre voie. Elle donne de la cohérence, du twist ou au contraire atomise l’ensemble. Celle collaboration est couronnée en 2013 par le Isabella Blow award for Fashion creator qui récompense à Londres une personnalité dont « la créativité a été une source d’inspiration majeure et influente dans la dernière année. Cette mission se prolonge également chez Fendi et le couturier allemand l’associe volontiers à ses diverses collaborations tant il est vrai qu’une étroite collaboration s’est instaurée entre le maître et son éminence grise, nourrie notamment par une passion commune pour la littérature. Mais la vie d’Amanda Harlech ne se résume pas uniquement à la mode et elle n’est pas à une contradiction près comme le prouve son compte Instagram. Pour reprendre son souffle, elle veille à s’échapper régulièrement du microcosme parisien, pour se réfugier dans sa maison du Shropshire. Là-bas, les pieds dans la terre, à mille lieues des tendances, elle peint, écrit, et surtout monte quotidiennement un de ses quatre chevaux.

TWIN-SET MARC CAIN FABIANA FILIPPI GRAN SASSO ZAPA ARMANI JEANS SCHNEIDER'S MAX ET MOI

77, rue du Gal Gouraud, 67210 OBERNAI TÃ©l. 03 88 04 00 53 - Mail : boutique.diva@srf.fr

Personnalité

Michael Kors Designer réputé mondialement, vedette incontournable de la mode, Michael Kors ne cesse d'épater et de se diversifier, tout en demeurant simple et accessible. Portrait d'un créateur au style indémodable.

ersonnalité glamour Au mode de vie jet-set, designer acclamé, vedette américaine, Michael Kors a réussi à s'imposer et à durer, depuis les années 80, grâce à un style classique indémodable et un sens aiguisé du marketing. Son idée de la mode : « Une femme qui sait exactement ce qu’elle veut et ce qui lui va le mieux et qui respire la confiance en elle, que ce soit dans un jean ou une robe de bal, définit bien mon idée de la mode. » Icône du mode de vie, élevé au rang de vedette américaine, MK a su s'imposer en créant une marque de commerce forte, dont il est lui-même l'égérie.

Précurseur d'une esthétique On est en 1964. Michael Kors, 5 ans, accompagne sa mère, qui se remarie, dans une séance d'essayage. La robe de mariée qu'elle enfile est couverte de petites boucles. « Ce n'est pas si joli, dit-il, c'est trop chargé. » Sentant que l'instinct de son fils est le bon, sa mère demande au couturier d'enlever toutes les boucles sur sa robe. Le jeune Kors venait de signer son premier « design ». Cette anecdote illustre bien le flair de MK

/ Empreintes

pour la mode et semble précurseur d'une esthétique qui a toujours cherché à faire plus avec moins. Après une adolescence passée à confectionner luimême des vêtements, il étudie la mode au Fashion Institute of Technology de Manhattan et travaille à la boutique Lothar. Un jour où il assemblait des vêtements qu’il avait créés dans les vitrines de Lothar, Dawn Mello, la directrice du grand magasin Bergdorf Goodman, frappa à la vitre et lui demanda qui avait dessiné ces pièces. « Appelez-moi quand vous faites votre propre collection », lui dit-elle, subjuguée. C’est exactement ce qu’il fit. « Ce n'est pas un designer qui jette de la poudre aux yeux, contrairement à Marc Jacobs, par exemple, constate Denis Desro, rédacteur en chef mode pour ELLE. Kors a toujours été très fidèle à son style, qui a peu changé au fil des années. Et ce n'est pas un défaut : il propose des coupes simples et classiques, fabriquées avec des tissus luxueux. Sa mode vieillit très bien. On ne fait pas de faute de goût en portant du Michael Kors!»

PRADA DIOR BALENCIAGA GIVENCHY VALENTINO FENDI MCQ ALEXANDER MC QUEEN ACNE STUDIOS N°21 ZOÉ KARSSEN DSQUARED2 PLEIN SPORT MONCLER MONCLER GAMME BLEU BELSTAFF STONE ISLAND JIMMY CHOO GIUSEPPE ZANOTTI TOD’S HOGAN CHURCH’S

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Les priorités de Kors Elles sont toujours restées les mêmes: créer des vêtements d'une qualité irréprochable mettant la femme en valeur. « Toutes les femmes qui viennent me voir veulent être élégantes et sexy, et c'est exactement ce que Michael Kors leur offre », illustre Isabelle Gauvin, styliste, qui a déjà habillé plusieurs vedettes comme Mariloup Wolfe et Anne Dorval. « C'est un designer universel, qui parle autant à la fashionista de 20 ans qu'à la dame élégante de 50 ans. C'est une marque haut de gamme prestigieuse, mais qui est plus accessible que Gucci, par exemple. » Plus de trois décennies après la fondation de sa société, le designer semble avoir évité les faux pas et son succès ne se dément pas. Seule ombre au tableau : son entreprise s'est placée sous la protection de la Loi sur la faillite en 1993. Si Kors aurait pu en profiter pour réduire ses coûts mais il a plutôt préféré rester fidèle à son esthétique. Résultat, il n'a jamais cessé de produire et de créer, et sa société s'est vite remise sur pied.

Le sens de la mode « Kors est un phénomène intéressant. Il n'est pas un designer de mode au sens traditionnel, remarque Ying Gao, designer et professeure à l'École supérieure de mode de l'UQAM. Il a un sens très aigu de la mode et il fait un travail formidable concernant le développement de ses produits. Ce n'est pas nécessairement un créateur dont on attend quelque chose de spectaculaire, mais il propose à sa clientèle des classiques et une grande variété, dont des accessoires plus accessibles. Il est déjà le prochain Tommy Hilfiger de la mode américaine. Et il est là pour rester et durer ! » C’est bien ça le phénomène Michael Kors !

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Photo : Paul Smith

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s Mode

John Lobb Maison légendaire, John Lobb demeure fidèle à ses traditions légendaires et son savoir-faire extraordinaire.

/ Empreintes

ohn Lobb, considéré par certains esthètes comme « l’Everest de la botte sur mesure », est aujourd’hui un des fleurons du groupe Hermès. Le sellier français s’est en effet rendu acquéreur du bottier anglais en 1976 après un accord avec la famille du fondateur. Celle-ci reste toutefois propriétaire de l’entreprise sur le territoire britannique et continue d’animer elle-même l’atelier londonien. Ce dernier ne diffère pas de son confrère français. Les mots d’ordre sont les mêmes de part et d'autre de la Manche : rigueur, patience, habileté. « Je pense parfois que si mon arrière-grand-père entrait, il se sentirait comme chez lui », soulignait James Hunter Lobb, descendant du fondateur. Les gestes sont en effet restés les mêmes et se transmettent de génération en génération. Toutefois l’atelier parisien se démarque quelque peu de son alter ego londonien.

Rue Boissy d’Anglas, l’allure est plus audacieuse, sophistiquée, plus parisienne en somme. La maison s’adapte parfaitement aux goûts de sa clientèle. C’est elle, « distinguée, anglophile, fortunée et fidèle », très rive droite, selon Hugo Jacomet, fondateur du blog Parisian Gentleman, qui fait évoluer les modèles. Chez John Lobb, qu’on se le dise, ce n’est pas l’extravagance d’un directeur artistique fantaisiste qui dicte sa loi ! Commander dans cette maison une paire de souliers sur-mesure ressemble à une aventure qui exigera avant tout de la patience. Entre la prise de commande et la livraison, six mois s’écouleront et ce, quel que soit votre statut ou votre fortune. Pour devenir client de la maison, il faut se soumettre à une série de rites initiatiques qui obéissent à une liturgie quasi religieuse. Tout commence dans un cadre

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feutré. Il faut en effet être au calme, bien calé dans un fauteuil club au cuir patiné par le temps, pour définir le modèle le plus adapté à son style et à sa personnalité. Il faudra ensuite accepter de se laisser guider pour choisir le cuir et la couleur : varan nubucké ? Veau barénia ? Autruche ? Crocodile ? Les matières proposées sont d’une noblesse inouïe et soigneusement traitées. Parfois elles sont même tannées durant six mois dans des cuves en écorce de chêne pour leur permettre d’acquérir la souplesse nécessaire et une teinte subtile. Sélectionnée en fonction de la taille et du poids de chaque client, une même peau, levée dans la partie postérieure de l’animal, est consacrée à chaque paire « afin de garantir aux deux pieds un vieillissement identique ». Une fois ces choix délicats opérés, un patronnier coupeur prendra l’empreinte de votre pied pour la tailler, après la prise en compte de toutes les spécificités morphologiques, dans un bloc en bois de charme. Cette forme, retravaillée au fil des essayages pour obtenir le

/ Empreintes

profilage parfait, servira de base pour la fabrication de chaque paire commandée. Elle sera soigneusement conservée dans les archives de la maison et viendra rejoindre celles de clients aussi prestigieux que le prince de Galles, Katharine Hepburn ou Fred Astaire. Durant six mois, piqueurs, apprêteurs, monteurs, cireurs, au total une quinzaine d’artisans aux gestes habiles, précis et mesurés, vont se succéder sur la paire de souliers choisie. « La chaussure est une œuvre collective et chacun est le garant du travail de celui qui l’a précédé. » Au final, le commanditaire trouvera une réalisation d’allure intemporelle auquel le temps conférera une noble patine. La maison, naturellement, demeurera toujours à la disposition de ses clients, n’hésitant pas à leur expédier, même à 8000 kilomètres de distance, des lacets de rechange parfaitement adaptés au modèle. John Lobb ou le raffinement à l’état pur.

Accessoires

Boutique Swatch

Boutique Christofle

Boutique Ultima

Boutique Montblanc

Série réalisée pour Empreintes

Pull-over en laine GUCCI

DÃ©bardeur en soie YVES SAINT LAURENT

Soutien-gorge et string Inspiration SIMONE PEREL Chemise en soie DOLCE & GABBANA

Chemise T en soie ALEXANDER WANG Tanga Mode Pure LISE CHARMEL

Chemise en jean LEVI'S Culotte haute SIMONE PERELE

s Créateur

t r e b u H de y h c n Give «

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Trente ans de génie, trente ans d’amitié, de chaleur et de courage, de douceur et de délicatesse, d’humour et de secours, de bonté et de bienveillance, de fantaisie et de franchise, de vicissitudes et de victoires, de témérité et de tenue. Trente ans d’infinie intégrité. Hubert est comme un arbre, grand, droit et beau, créant et recréant la beauté été comme hiver. Les racines de son amitié toujours profondes et puissantes, les branches solides de son affection abritent ceux qu’il aime. Hubert n’a peut-être pas tout ce qu’il aime mais il aime tout ce qu’il a. Depuis toujours il m’a revêtue de son talent et nourrie de sa tendresse. J’ai le privilège de saluer ainsi Hubert de Givenchy, artiste et ami. » En quelques

chy

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mots, Audrey Hepburn fait chavirer un soir de 1982 la prestigieuse assemblée réunie par le Fashion Institute of Technology de New York à l’occasion de la rétrospective organisée pour les 30 ans de la maison Givenchy. Comme toujours, avec passion et cœur, elle a su résumer la personnalité, l’amitié et le talent d’Hubert de Givenchy. A cette époque, le couturier est à la tête d’un petit empire avec des lignes de haute couture, de prêt-à-porter, pour homme, des parfums, des licences. Il est surtout le fer de lance d’une féminité « à la fois délicate et mutine, romantique et contemporaine, innocente et sophistiquée ». Cette image, Audrey Hepburn l’incarne

mieux que personne depuis leur rencontre en 1953. Ce jour-là, au début de l’été, le couturier, occupé à la préparation de sa collection automne - hiver reçoit un appel de Gladys de Segonzac, ancienne directrice de Schiaparelli et en charge alors de l’image des actrices des grands studios hollywoodiens. Elle veut lui présenter Miss Hepburn. Givenchy s’attend à rencontrer la grande Katharine et c’est une frêle jeune femme, presque une jeune fille, encore totalement inconnue en France qui apparaît. Simplement vêtue d’une pantalon court, d’un tee-shirt qui laisse deviner son nombril, chaussée de ballerines et parée d’un grand chapeau de gondolier sur lequel s’étale Venezia, elle vient de terminer le tournage de Vacances romaines, un film encore inédit en France. Elle s’appelle Audrey et souhaite pour son prochain film être habillée par le jeune créateur le plus en vogue de son temps. A cette époque, Hubert de Givenchy vient à peine de lancer sa propre maison de couture. Après avoir fait ses classes chez Piguet, Jacques Fath, Lucien Lelong et Schiaparelli, il s’est installé rue Alfred-de-Vigny. Bien que très respectueux des convenances, il bouscule d’emblée, avec ses séparables, des petites pièces sportswear pouvant être associées de mille façons les unes aux autres, une garde-robe stricte dictée par un savoirvivre encore des plus empesés. Il dépoussière ainsi les canons classiques de la haute couture, suscitant ainsi des débats dignes d’Hernani, opposant « vieilles barbes et jeunes Turcs, révolutionnaires et classiques ». Habile, Givenchy sait plaire au public et aux rédactrices de mode en distillant de nouvelles idées gorgées de fantaisie. Toute puissante, Carmel Snow, à la tête du

prestigieux Harper’s Bazaar, résume la situation : « Hubert de Givenchy is the new name to know. » Dès lors on comprend pourquoi la jeune comédienne souhaite être habillée par les soins de ce géant de près de deux mètres. Leur collaboration cinématographique sera fructueuse : Sabrina en 1954, Drôle de frimousse en 1957, Breakfast at Tiffany’s en 1961, Charade en 1961, Comment voler un million de dollars en 1963 et quelques téléfilms dans les années 70 et 80 ; quant à leur amitié, elle perdurera jusqu’au décès de la star, un triste matin gris de janvier 1993. Hubert de Givenchy est le dernier lion d’une grande tradition aujourd’hui engloutie, celui d’une haute couture destinée à habiller des femmes d’exception, « un monde d’élégance, de sophistication, de caprices, d’excès où tout est affaire de millimètres pour atteindre la perfection ». Les clientes sont prestigieuses : Jackie Kennedy, Sao Schlumberger, Bunny Mellon, Daisy Fellowes, mais aussi la duchesse de Windsor qu’il habille pour les obsèques du duc ou Rose Kennedy pour laquelle il fait coudre, à l’occasion des funérailles de son fils John assassiné à Dallas en 1963, son collier de perles sur sa robe afin d’éviter que ce dernier ne s’entrechoque sur le bois du cercueil lorsqu’elle embrassera celui-ci. Tout est affaire de détails… Inspiré par Cristobal Balenciaga, qui fera de lui son fils spirituel, Hubert de Givenchy cultivera, jusqu’à son retrait en 1995, un style entre pureté des formes et extase ornementale, s’inspirant des couleurs de Watteau, des velours du Titien, des dentelles de Goya. Patrick Modiano dans le numéro de septembre 1969 du magazine Vogue résumait parfaitement l’esprit du couturier : « Baudelaire a très bien parlé Givenchy : là tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté. »

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Personnalité

Daisy Fellowes Extravagante personnalité de la première moitié du XXe siècle, Daisy Fellowes a fasciné ses contemporains par son esprit acéré et son chic.

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ujourd’hui totalement oubliée, Daisy Fellowes domine pourtant la vie mondaine de l’entre-deux-guerres par son élégance sans faille et surtout son esprit acéré. Comme le résume parfaitement Jean-Noël Liaut dans sa biographie sur Hubert de Givenchy : « Elle fit du chic une vertu et de la cruauté mentale une religion. » Marguerite Decazes de Glucksburg, fille du troisième duc Decazes et d’Isabelle Singer, une des héritières des machines à coudre Singer, est l’incarnation parfaite de « l’argent américain et la séduction fin de race de l’aristocratie française ». Surnommée Daisy par ses intimes, elle est élevée après le suicide de sa mère par sa tante, la flamboyante Winaretta, princesse de Polignac et grande mécène de la vie musicale parisienne. Mariée

d’abord au prince Jean de Broglie, elle épouse, après le décès de ce dernier en 1918 des suites de la grippe espagnole, un cousin de Churchill, le banquier Reginald Fellowes, issu de la lignée des lords Ramsey. Daisy s’impose rapidement sur la scène mondaine. « Elle attire avec arrogance tous les regards », notait à son propos la journaliste américaine Bettina Ballard, et la plupart des mémorialistes de cette époque n’ont eu de cesse d’évoquer son style et son allure inimitable. D’une impeccable silhouette, parfaite pour ces fourreaux moulants si en vogue dans les années 30, obsédée par sa beauté au point de recourir de nombreuses fois à la chirurgie esthétique, ses apparitions sont à couper le souffle et soigneusement étudiées. D’abord cliente de Chanel puis de Schiaparelli, elle a toutes les audaces : c’est d’ailleurs pour elle que la créatrice italienne imagine ses pièces les plus extravagantes, à l’instar de ce chapeau soulier imaginé par Dali. Le temps n’aura pas raison de son audace : âgée, elle commandera à Givenchy un spectaculaire manteau en panthère de Somalie qui « ressemblait à une simple blouse coulissée avec pour ceinture la queue d’un des animaux sacrifiés » se souvient le couturier ; « elle le portait avec des chaussures de cycliste en chevreau doré et un collier de fleurs en topazes ». Considérée comme la femme la mieux habillée du monde et incarnant le summum du luxe, elle exige de se faire habiller gratuitement « même si elle avait les moyens d’acheter la maison de couture toute entière » ; « que la couturière la plus en vue de l’époque l’habille gratuitement pour se faire de la publicité – flattait sa vanité et son ambition de devenir une icône de la mode », soulignait Bettina Ballard. Défiant les conventions, elle refuse de se plier aux usages quels qu'ilssoient, même quand elle est reçue à Buckingham Palace. Le protocole exigeant en effet que les femmes soient vêtues de blanc ou de pastel, « trouver une excuse pour se mettre en deuil ne lui fut pas difficile. Son arbre

généalogique a de nombreuses branches, et une petite excursion botanique lui permit de découvrir parmi elles la mort récente d’un cousin au cinquième degré, ce qui lui permit de paraître dans une robe de jais noir néanmoins dangereusement courte », rapporte à son tour Cecil Beaton. Refusant de suivre les modes, elle aimait mettre les femmes en posture d’extravagance, rapporte Beaton : « Dans une réunion ou chacune était habillée à tout casser, on la voyait paraître dans une petite robe de toile. Ces robes de toile, bien que de coupe simple et de forme identique, elle les commandait par dizaines de couleurs différentes et les complétait de bijoux barbares, boutons de manchettes et cabochons d’émeraude, colliers indiens en pierreries, conques de diamants. Elle mettait même des bijoux sur ses costumes de plage. Aux courses, alors que ses rivales arrivaient portant des capelines de mousseline ou de paille transparentes d’où jaillissaient des feux d’artifices de plumes, Daisy Fellowes apparaissait parfois nu-tête. L’effet recherché était naturellement de donner aux autres femmes l’air d’être surhabillées et de les rendre légèrement ridicules. » Les bijoux sont l’autre passion de Daisy Fellowes. Elle possède un immense écrin et porte ses parures comme de la pacotille, avec négligence et irrévérence. Exigeante et insatiable, elle stimule la créativité des joailliers. Cliente de Cartier, Van Cleef, Boivin, elle commande ses bracelets et ses bagues par paires (« pourquoi

déséquilibrer ses mains et ses bras ? ») et fait ajuster ses décolletés en fonction de ses colliers, soit deux centimètres entre la rivière de diamants et le tissu. Provocatrice, elle fit même une apparition avec des menottes en émeraudes lors d’une soirée. Mais Daisy Fellowes fascine ses contemporains par son allure inimitable mais surtout par son esprit acéré. Philippe Jullian, dans un de ses romans, la décrit « comme capable d’avoir en quelque pays qu’elle se trouve tout ce qu’il y a de plus noble, de plus riche et de plus original à ses pieds, formant une cour qu’elle régente d’une poigne de fer, approuvant d’un sourire ou blâmant d’un durcissement soudain du regard, lançant la mode et ruinant une réputation, tirant qui lui plaît du néant ou bien bannissant de sa présence – et du même coup d’autres salons – celui qui, trop assuré de sa place auprès d’elle, a manqué de tact ou de goût ». « Ayant une guillotine pour langue, elle se montre volontiers méchante, particulièrement à l’égard de ses trois filles : « l’ainée, Emeline, est comme mon premier mari, mais en plus masculine. La seconde, Isabelle, est comme moi mais sans mon chic ; la troisième est le fruit d’une relation sexuelle avec un type horrible appelé Lischmann. » « Pour échapper à l’ennui, elle créait des drames partout où elle allait, réunissant des ennemis jurés, des personnalités explosives. » Opiomane, elle se montre sous l’emprise de la drogue totalement désinhibée et se transforme en prédatrice sexuelle, n’hésitant pas à clamer que le sexe est le premier de ses hobbys. « Les yeux d’acier, le rire glacial », selon Paul Morand, Daisy Fellowes fascine, dérange, exaspère mais surtout donne le ton à ses contemporains. « Qu’on dise du bien ou du mal d’elle la laissait parfaitement indifférente, tant qu’on parlait d’elle. » « Née trop tard pour Proust et trop tôt pour Visconti », son souvenir ne survit guère à son décès en 1962.

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Santé

La nouvelle star de votre habitat,

c’est le sauna !

Symbole de relaxation et de bien-être par excellence, le sauna a plus que jamais sa place au sein de votre domicile.

n art de vivre au chaud venu du froid

Choisissez comme vous aimez

Le sauna est légion en Finlande où il a trouvé ses origines, il y a plus de 2000 ans. Faisant partie intégrante de la vie des Finlandais et de façon générale de celle des habitants des pays scandinaves, le sauna est une tradition séculaire, un état d’esprit. En Finlande, le sauna fait partie intégrante de la salle de bains au même titre que la baignoire et on y compte grosso modo le même nombre de saunas que de voitures ! On raconte même que le Finlandais construit d’abord son sauna puis sa maison autour…

De nos jours, l’installation d’un sauna dans son jardin, dans sa salle de bain ou dans toute autre pièce de la maison, est une pratique plus répandue qu’on ne le croit. Financièrement, les saunas sont devenus progressivement à la portée de la majorité des adeptes du bien-être au même titre qu’un équipement de la maison. Les fabricants en proposent à tous les prix et de toutes les tailles, du plus basique au plus luxueux, dans un large choix de formes, de styles (classique ou contemporain), d’essences de bois ou encore sur-mesure adapté à vos besoins ou carrément customisé. Les plus sophistiqués, comme le « sauna Lounge » ou le « sauna Biorythm Private Edition » – dont la cabine particulièrement originale et innovante a été dessinée par le designer Nik Schweiger, élu meilleur architecte d’intérieur par un célèbre magazine du design, ou encore le modèle en vogue, le sauna « Matteo Thun » – dessiné et conçu par le designer italien de renommée mondiale –, portent la prestigieuse signature de Klafs, le leader mondial du sauna. Ce géant a mis récemment sur le marché un sauna innovant à encombrement réduit, le sauna S1, qui est le premier au monde à se faire tout petit quand on le lui demande. Mesurant à peine 60 cm, il suffit d’appuyer sur un bouton pour que le sauna se déploie en 20 secondes et passe de la taille d’une armoire à un sauna prêt à fonctionner !

L’indispensable allié du bien-être En France et dans tous les pays européens, le sauna est devenu une vraie mode, un équipement indispensable à notre bien-être et notre santé. Et si grâce à la déferlante de l’univers spa et au marché du bien-être qui explose d’année en année, la pratique du sauna s’inscrit d’une manière profonde dans les habitudes sociales, c’est tant mieux ! Aujourd’hui, le bien-être n’est plus un vain mot et nul n’ignore les innombrables bienfaits du sauna. De façon générale, le sauna est idéal pour détendre les muscles, détoxifier l’organisme, tout comme il réduit considérablement les risques de mortalité cardiovasculaire sans compter ses vertus thérapeutiques. Le sauna remporte aussi la palme du meilleur allié de l’hiver puisqu’il permet de soulager le rhume et tous les signes de refroidissement, de dégager les bronches encombrées, en particulier lorsque l’on y diffuse des huiles essentielles. Aussi, avoir un sauna chez soi est un luxe dont il ne faut pas se priver ! D’autant plus, que les fabricants rivalisent d’idées et de technologie pour le rendre plus accessible tant au niveau du prix que des facilités de son installation.

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Comme quoi le sauna n’a pas fini de faire son show et de nous épater avec son sens pointu de l’innovation ! Qu’attendez-vous pour installer un sauna chez vous !

SAUNA ET HAMMAM Dâ&#x20AC;&#x2122;EXCEPTION Distributeur exclusif KLAFS depuis 30 ans Show-room 200 m 2 sur RDV / SOREDI-HENRY - 68370 ORBEY - 03 89 71 71 90

WWW.KLAFS-SAUNA.COM

Innovation

Body Sculptor Remodelez votre corps de la tête aux pieds avec une méthode amincissante qui marche vraiment ! Pour affiner votre silhouette de façon efficace, durable, sans douleur ni efforts, la méthode amincissante Body Sculptor exCell+ n’a pas son pareil !

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ette technologie brevetée, issue des recherches scientifiques de la société Cosmosoft©, associe le champ BioMagnétique basses fréquences aux bienfaits de la pressothérapie, qui induit un drainage corporel par micropression. Le mode d’action du Body Sculptor exCell+, totalement inoffensif pour la peau et l’organisme, permet de réveiller de manière 100 % naturelle le désengorgement des cellules adipeuses grâce à une contraction musculaire insensible qui va induire une consommation d’énergie. En synergie, la Micropression associée vise à rétablir une bonne circulation sanguine et lymphatique pour un effet jambes légères garanti. En plus d’affiner la silhouette en diminuant la masse de graisse corporelle au niveau des zones traitées, cet appareil minceur à l’efficacité renforcée réduit la cellulite et l’aspect « peau d’orange » et améliore la structure de la peau en développant la fermeté cutanée, en même temps qu’il procure bien-être et relaxation globale. Et, « cerise sur le gâteau » : durant une même séance, vous pourrez choisir de remodeler en même temps l’ovale du visage grâce à un masque inducteur placé sur le bas du visage, entraînant un raffermissement cutané et une fonte spécifique de la masse graisseuse qui traite ainsi le double menton. En outre, Body Sculptor exCell+ est le seul appareil minceur qui cible pendant une seule séance toutes les zones corporelles disgracieuses (bras, taille, hanches, fesses, cuisses, genoux, mollets, ovale du visage). Cette technique amincissante s’adresse à toutes les femmes soucieuses de leur ligne et aux hommes désirant se débarrasser durablement d’amas de graisse superflue.

Un protocole sur mesure et des résultats prometteurs BodySculptor propose un protocole minceur unique qui permet à la fois un remodelage de la silhouette et un raffermissement de la peau. Celui-ci s’articule autour d’un appareil de haute technologie et d’un système mains-libres composé de deux bottes, d’une ceinture abdominale, de deux sangles équipées de circuits imprimés souples et d’un masque inducteur pour le visage. Au début d’une cure de 12 séances recommandées, une évaluation initiale est effectuée à partir d’une fiche personnalisée comprenant un bilan esthétique et un examen morphologique, assortis d’un relevé normalisé du poids et des mesures des zones présentant des surcharges localisées. Après 12 séances de 30 à 40 minutes, à raison de 2 à 3 séances par semaine, les résultats tiennent toutes leurs promesses ! Les pertes centimétriques corporelles sont de l’ordre de 3 à 7 centimètres en moyenne, soit deux tailles. Vous n’aurez plus qu’à renouveler votre garde-robe ! En prime : une peau raffermie, souple, lissée et un tonus général assurant l'équilibre du corps et de l’esprit. Aussi, pour faire fuir, à long terme, les graisses qui ne demandent qu’à reprendre leur place au moindre écart, prévoyez l’une ou l’autre séance d’entretien.

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s Joaillerie

Bijouterie Kreiter Bijoutier - Joaillier - Sertisseur

Le métier de bijoutier-joaillier est un métier complet : il faut être créatif, rigoureux, avoir le sens de l’esthétisme, des proportions et surtout le goût de la perfection !

ébastien KREITER possède cette maîtrise du geste, des techniques, d’un savoir-faire acquis de père en fils, aux Arts Décoratifs et à l’École du Louvre. Installé à Strasbourg depuis vingt ans déjà, sa connaissance des pierres précieuses lui permet de créer des pièces uniques et de personnaliser chaque bijou, l’essence même du métier… Au fil du temps, il a affiné et confirmé ses qualités de bijoutier, joaillier, sertisseur spécialisé en gemmologie et sertissage des pierres. C’est dans la bijouterie entièrement repensée de la rue Gutenberg que Sébastien KREITER officie, accessible et disponible ; un esprit qui illustre parfaitement les qualités d’un véritable artisan. Pour lui, savoir écouter et comprendre le client pour lui proposer ce qui lui correspond est une qualité essentielle. Dans son atelier de réparation, fabrication et création, il saura vous répondre et satisfaire vos demandes, que vous souhaitiez faire estimer vos bijoux, les faire réparer ou pour les transformer. Si vous souhaitez une création pure, du dessin à la maquette jusqu’à la réalisation, Sébastien KREITER vous accompagnera dans vos choix. Il travaille également avec des joailliers parisiens de renom qui réalisent des pièces de grande valeur sous leur signature. Il a l’art unique de choisir et de monter les pierres précieuses ou fines pour les transformer en pièces exceptionnelles. Classiques ou actuelles, simples ou sophistiquées, les créations de Sébastien KREITER sont dessinées et réalisées avec maestria et sauront vous séduire pour symboliser les moments importants de votre vie.

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Des montres à la création de bijoux Sportive, classique, précieuse, vous êtes assurés de trouver ici le modèle de montre exprimant le mieux votre personnalité. Le choix d’une montre pour soimême ou pour offrir est un véritable moment de plaisir, alors laissez parler votre caractère et laissez-vous simplement guider. Vous avez envie de donner une seconde vie à d’anciens bijoux ? Ils peuvent renaître par le biais de transformations car le joaillier a ce don de métamorphoser une pièce ancienne en une création plus actuelle. Attiré par la magie d’une création ? Elle débute par un croquis, d’abord au tableau noir sur le mur de l’atelier, puis l’artiste révèle ses choix pour les matières, les pierres et leur assemblage pour obtenir l’esquisse de votre futur bijou. Le dessin au crayon à main levée définit ensuite les contours du projet, de la couleur s’ajoute pour visualiser au mieux la future réalisation… La pièce sera réalisée par Sébastien KREITER luimême, dans son atelier où il traduira son dessin en pièce de joaillerie. Un moule en cire sera réalisé pour transformer la création sur papier, en pièce à manipuler et à tester à la dimension réelle. Puis il fondra le métal, or jaune, blanc, argent, platine et sertira les pierres précieuses et/ou semi-précieuses. Après un travail minutieux d’assemblage, le bijou sera poli pour donner tout son éclat, sur vous…

Bijouterie KREITER Bijoutier - Joaillier - Sertisseur 12 Rue Gutenberg 67000 STRASBOURG Téléphone : 03 88 32 18 66

Ouvert le lundi de 14h à 18h, du mardi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 19h et le samedi de 10h à 18h30 www.bijouterie-kreiter.com

Tissot - Edox - One more - Garel Clozeau - Gigiclozeau Michel Herbelin - Vendôme - Arte Collection - Loupidou

s Tourisme

Hostellerie des Châteaux & Spa **** Au terme de travaux d’envergure et d’un investissement de 6 millions d’euros, cette institution hôtelière d’excellence s’ouvre de nouveaux horizons avec un spa agrandi sur plus de 2 500 m².

n trésor de l’art de vivre alsacien C’est sur les hauts du village viticole d’Ottrott, au pied du Mont Saint-Odile, entre forêts, vignes et doux reliefs, à quelques encablures d’Obernai sur la Route des Vins, et à une trentaine de minutes de la capitale alsacienne, que cette belle maison tenue de mains de maître par la famille Schaetzel au grand complet, rayonne au zénith de l’hôtellerie alsacienne haut de gamme. Depuis plus d’une décennie, ces hôteliers d’exception, Sabine et Ernest Schaetzel et leurs enfants Aurélie et Guillaume avec son épouse Alina, n’ont de cesse d’investir pour offrir à leur clientèle un monde de douceur et de perfection, propice au bien-être.

De nouvelles perspectives enchanteresses Au courant de l’été, cette famille entreprenante, dynamique et chaleureuse vient d’ouvrir un nouveau chapitre de son histoire suite à l’agrandissement de son spa existant, qui fut, il y a plus d’une décennie, l’un des

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premiers de la région. Et comme les bonnes choses n’arrivent jamais seules, la construction d’un bâtiment aux lignes architecturales contemporaines a été entreprise à grand renfort d’idées géniales. Comme celle d’y loger 5 suites luxueuses (de 70 à 140 m²) qui verront le jour en fin d’année en complément des 64 chambres et suites. Ces écrins chics refléteront à merveille l’idée que l’on peut se faire d’un habitat raffiné dans les moindres détails. Ouvertes sur un horizon de verdure, elles dévoileront un décor élégant dans une mise en scène contemporaine soutenue par quelques détails décoratifs alsaciens et un équipement à la pointe du confort (sauna, baignoire balnéo, douche à l’italienne avec chromothérapie, etc.). L’autre nouveauté encore en chantier tournera autour d’un concept de restauration qui misera sur les fondamentaux du Wellness pour régaler les papilles dans une interprétation alliant plaisirs gustatifs, santé et équilibre. Pour ce faire, un nouveau restaurant au visage

contemporain et à l’ambiance cool prendra ses aises au sein du spa face à la piscine en plein air, inaugurée à la fin de l’été en même temps que les installations du spa.

Pleins feux sur le spa Entièrement voués à la détente et au bien-être, les plus de 2 500 m² du spa – également ouvert à la clientèle extérieure – offrent une expérience multi-sensorielle à son apogée. À commencer par celle que l’on cueille au sein de l’espace aquatique qui est l’essence même d’un parcours d’eau sans faute. En point de mire, la superbe piscine Aquatonic, qui hisse le pouvoir relaxant des bulles et des jets massants au sommet de la détente. Baigné d’un jeu de lumière chromatique et équipé de bancs de massage immergés, ce bassin avec son eau délicieusement chauffée à 33° est une bénédiction pour les musculatures endolories ou pour le simple plaisir ! Qui plus est dans un décor qui invite à l’évasion ses sens ! Dans son prolongement, tel un îlot de bienêtre plongé dans un décor minéral, un grand jacuzzi extérieur de forme octogonale offre des plaisirs similaires à l’air libre. Et c’est dans la quiétude du vaste jardin paysager avec vue sur la forêt du Mont SaintOdile que la nouvelle piscine extérieure (31°) avec son bassin en inox de 17 mètres de long fait figure de pièce maîtresse pour s’adonner à la nage, le regard fixé sur le paysage resplendissant. De son côté, l’ancienne piscine pour les familles fait toujours belle figure avec sa cascade, ses jets hydromassants… Pour une divine immersion dans les ambiances humides et sèches, les 10 saunas thématiques (dont 5 nouveaux) et hammams réservent le secret de leurs bienfaits dans des décors flatteurs où bois, pierre, tonalités douces et une foule de détails de charme s’unissent en distillant une atmosphère sereine, idéale pour une détente voluptueuse. Et pour prolonger ces parenthèses ressourçantes, les 4 salles de repos, dont une avec cheminée et agrémentées soit de matelas à eau, de lits de repos ou de méridiennes confortables ou encore de fauteuils chauffants en mosaïques, sont des haltes obligées pour un repos bénéfique bercé par une multitudes de notes de douceur.

L’espace beauté, avec ses 6 cabines en solo ou duo, décline un large panel de soins inspirés de la nature alsacienne ou de la vinothérapie ou misant sur le prestige de la luxueuse marque de cosmétiques Sothys. Ces traitements holistiques et rituels sur mesure, comme le superbe soin signature « Vigne et forêt », s’appuient sur le savoir-faire d’une charmante équipe d’esthéticiennes au service de votre beauté et de votre forme. Et pour vous emmener aux confins du bien-être, dès octobre, une nouveauté exclusive interprétée sous forme d’un parcours sensoriel et émotionnel en cinq étapes se révélera être une expérience à tester sans faute. Comme quoi, l’Hostellerie des Châteaux a toujours plus d’un tour dans son sac pour nous épater ! Sans oublier son fameux registre gastronomique, sous la houlette d’Ernest Schaetzel, chef maître-cuisinier, qui enchante les papilles avec sa cuisine gastronomique subtile et raffinée. N’est-ce pas une raison supplémentaire pour vous laisser gâter comme des princes par la famille Schaetzel et leur équipe, qui pratiquent l’hospitalité comme un art de vivre !

Offre « Pur Plaisir » • • • •

Une nuit dans la chambre sélectionnée 1 Dîner Gastronomique 5 services établi par le Chef Ernest Schaetzel (hors boissons) Les Petits déjeuner buffet gourmands L’Accès à l’Espace Piscine & Spa

Prix par personne : à partir de 160 €

Hostellerie des Châteaux

11, rue des Châteaux 67530 Ottrott Tél. : 03 88 48 14 14 E-mail : info@leschateaux.fr Site Internet : www.hostellerie-chateaux.fr

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s Tourisme

La Source des Sens **** Véritable havre de paix et de ressourcement, cet hôtel étonnant porte la belle alchimie du bien-être à son apogée !

ituée aux portes du parc naturel régional des Vosges du Nord, à 30 minutes de la capitale alsacienne, La Source des Sens, avec son espace de près de 2 000 m2 dédié au spa, peut s’enorgueillir d’être l’un des plus grands spas du Grand Est de la France et l’un des plus beaux d’Alsace !

Hymne au bien-être S’introduire dans le spa de la Source des Sens, c’est comme pénétrer dans un monde merveilleux où tout est voué au bonheur du corps et de l’esprit ! D’entrée de jeu, vous serez bluffé par la conception architecturale qui dévoile d’extravagants volumes ponctués de transparence et une incroyable géométrie, cernée par un haut plafond à l’ossature en bois clair. Lignes contem poraines fluides, éclairage étudié, matériaux naturels de belle facture, ainsi qu’une palette de couleurs douces, forment un très bel ensemble propice à la relaxation. Or, que ce soit à la réception du spa, dans les huit cabines de soins, dans la lumineuse salle de repos agrémentée de lits à eau flottants, dans les nombreux espaces dédiés à la détente, ou encore le long de ce large couloir de desserte où des canapés contemporains font salon devant d’immenses baies vitrées, le décor compose un dialogue vivant entre nature et design.

Évasion sensorielle Le « clou » du spa tourne autour d’un concept exclusif, original et innovant, baptisé la « Parenthèse », pour vous faire vivre une évasion sensorielle à part. Imaginé par Anne et Pierre Weller, ce concept s’articule autour de sept expériences, dont chacune a sa propre particu larité, et se cadence seul ou en duo dans sept salles dif férentes à la mise en scène étudiée. La surprise est de taille…on ne vous en dira pas plus, à vous de l’expéri menter.

/ Empreintes

L’autre pièce maîtresse du spa porte un nom évoca teur : « l’Exclusive ». Ce spa privé avec sauna, ham mam, aire de repos avec lits à eau et jacuzzi à l’air libre, se révèle à son tour une très belle invitation pour un voyage sensoriel intimiste ou entre amis. On s’enchante également en découvrant la belle piscine extérieure, chauffée toute l’année (34°C). Celle située à l’intérieur, terriblement séduisante, distille une ambiance lumi neuse bleutée des plus envoûtantes. De leur côté, le « Jardin zen », la fameuse « Grotte de sel » à la bruine saline, la zone de chaleur sèche et humide avec saunas et hammam, le bassin d’eau saline et une multitude d’espaces exaltants à l’équipement de pointe, laissent présager de grands moments de détente et de ressour cement. L’institut de beauté, griffé Carita, Cinq Mondes et Terraké, décline une carte de soins étoffée qui autorise bien des bonheurs, d’autant qu’ils sont menés par une équipe aux doigts de fée.

Un écrin de douceur Aussi, pour prolonger les instants de volupté cueillis au spa, que diriez-vous de poser votre valise, le temps d’une ou plusieurs nuitées, dans une de ces chambres « Nature », belles comme le jour ? Ces écrins de dou ceur ont fait le pari d’une ambiance contemporaine très tendance, notamment à la faveur d’une grande surface vitrée qui joue le côté dedans-dehors pour être au plus proche de la nature. Et, pour boucler la boucle du bien-être absolu, laissez-vous envoûter par la cuisine créative et raffinée du chef qui n’est autre que Pierre Weller lui-même ! Sa cuisine mérite les éloges… Elle conquiert tous les épicuriens et mériterait de se voir récompensée par le guide Michelin… d’une étoile !

La Source des Sens

19, route de Haguenau F-67360 Morsbronn-Les-Bains Tél. : +33 3 88 09 30 53

www.lasourcedessens.fr

« Forfait Escapade »

Valable du mardi au vendredi excepté du 18 au 31 décembre • 1 nuit en chambre double avec petit-déjeuner • 1 menu de 3 plats (hors boissons) • 1 massage de 30 minutes • Accès au Spa Prix par personne : de 150 € à 180 € (Selon le type de chambre)

Day Spa : 4 heures 45 € « La Parenthèse » :

par personne

rituel d’exception en 7 expériences sensorielles Durée 1h45 – Prix 95 €/pers en duo, 140 € en solo.

Pour les fêtes pensez aux BONS CADEAUX

s Gastronomie

allez-y de notre part ... Bar à vins LARMES DE VIN C’est au cœur de la zone piétonne de la ville de Sélestat que ce nouveau bar à vins a ouvert ses portes mi-août. Véritable repaire gourmand pour les amateurs du registre de Bacchus et les gourmets à la recherche d’une bonne adresse combinant dégustation de vins et créations culinaires, Larmes de Vin est une adresse à découvrir dare-dare. Ce sont les propriétaires, Caroline et Jean-François Bauer de la fameuse épicerie fine, fromagerie et produits du terroir, La Petite Ferme Riedwasen, qui ont créé ce bar à vins épatant dans les mêmes locaux de leur ancienne boutique – courue depuis presque deux décennies par une clientèle d’épicuriens exigeants –. Or, pour laisser place à leur dernierné, celle-ci a été déplacée à quelques pas, au 44 rue des Chevaliers. Ces professionnels du goût, artisans fromagers affineurs et amoureux du terroir et de produits de qualité, se sont entourés de trois personnages de la sommellerie alsacienne et de la gastronomie italienne : Audrey Meyer, sommelière diplômée aux solides compétences qui détient avec une grande passion l’art de partager ses belles découvertes, tout comme Christophe Nicolle, pour qui le vin n’a aucun secret, enfin, Danilo Natale, chef de cuisine doué, d’origine napolitaine. Ces trois complices de la gastronomie ont précédemment officié à l’Abbaye de la Pommeraie du temps des anciens propriétaires. Le ravissant décor du lieu est à lui seul une belle invitation pour une halte gourmande placée sous le signe du vin et de l’art de le déguster. Tonalités chics aux nuances beige et bleu marine, relevées de quelques touches argentées, murs tapissés de planches de bois, mobilier contemporain aux lignes fluides, tableaux poétiques et décalés de Ibride Design et luminaires en fibre de verre du plus effet créant une ambiance tamisée, composent un cadre moderne et racé assurément plaisant à l’œil.

LE BON PLAN Pour une subtile parenthèse gustative aux couleurs et saveurs de l’Italie, la carte fait la part belle à une sélection de plats goûteux qui tombent à pic à l’heure du déjeuner (entre midi et 13 h 30), telle une belle surprise pour les papilles, un bon rapport qualité/prix en prime. Concoctés par le chef, Danilo Natale, à base de produits d’une fraîcheur irréprochable, ils oscillent entre terre et mer et changent tous les quinze jours. Pour vous mettre l’eau à la bouche, nous en avons tiré quelques-uns de la carte comme le délicieux risotto au café, escalope de foie gras de canard poêlée ou les calamars et gambas en fritures, salade mixte en passant par les gnocchi à la Sorrentina, tomate, mozzarella et basilic sans oublier le savoureux Millefeuille de veau, sauce au vin Nero d’Avola, pomme de terre au paprika. Côté sucré, on craque aisément pour le délicieux Cannoli Sicilien, ricotta chocolat et chantilly ou le Tiramisu al caffé…

EN EXERGUE Le soir de 17 h 30 à 23 heures, et le vendredi et samedi jusqu'à 1h du matin, pour accompagner les nobles nectars soigneusement sélectionnés parmi des cépages d’Alsace et d’ailleurs, vous pourrez déguster de savoureuses planchettes joliment garnies de fromages et de charcuteries et des planchettes italiennes. Et pour les fêtes de fin d’année, vous trouverez en suggestion des planchettes d’exception au caviar, saumon ou truffes. Et comme l’accueil et la convivialité sont aussi des valeurs sûres qui ne trompent pas sur la qualité d’un établissement voué aux saveurs réussies, vous pouvez y aller sans vous poser de questions, car ici tout n’est qu’une histoire de bon goût et de belles émotions…les larmes de vin et celles de la gaieté en plus ! Jours de fermeture : mercredi et dimanche. LARMES DE VIN 2, Place d’Armes 67600 Sélestat Tél. : 03 88 82 22 94

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LA PETITE FERME DE RIEDWASEN 44, rue des Chevaliers 67600 Sélestat Tél. : 03 88 58 48 22

À LA VILLA, AU SOLEIL, À L’ITALIE ! Les saveurs d’automne sont là, à la table de la Villa. Retrouvez les petits plats cuisinés avec amour, délice et gourmandise par Antonio et son équipe, toujours selon l’engagement Casella. Des ingrédients rigoureusement sélectionnés, de région et de saison, d’Alsace ou d’Italie ! Rendez-vous sur notre site internet : www.villacasella.fr ou notre page facebook pour plus d’informations.

s Gastronomie

Terroir & Co er 1 Anniversaire Cet établissement « Bistronomique » a ouvert ses portes au sein de l’hôtel Sofitel Grande Île de Strasbourg depuis un an. Cette belle adresse, à l’ambiance chic et chaleureuse, a tout pour plaire aux gastronomes et amateurs de bons produits du terroir alsacien.

oin des lourdeurs de certains restaurants gastronomiques, en termes de service et de cadre, Terroir & Co est désireux de décomplexer la cuisine gastronomique. Vous y retrouverez une cuisine soignée, digne d’une étoile Michelin et ceci à des prix très attractifs.

Lieu de rencontre Il fait bon se retrouver autour d’un « plat canaille » d’anthologie dans une atmosphère décontractée et bienveillante, une véritable aubaine pour gourmets, avec une carte qui s’appuie souvent sur un choix limité de plats inspirés du marché. Le chef Sébastien Schmitt sait mettre en valeur la qualité et la fraîcheur des produits de saison et met en avant le terroir alsacien, ses producteurs et leurs produits. Fort de ses expériences

/ Empreintes

acquises dans le monde entier, il souhaite, à travers un art culinaire local, surprendre les papilles et faire découvrir de nouvelles saveurs, plus étonnantes les unes que les autres. L’Alsace, sa terre de cœur, est pour lui une véritable source d’inspiration permettant d’étoffer et de parfaire ses idées pour des créations toujours plus raffinées.

Une carte aux couleurs régionales La qualité exceptionnelle et la provenance des produits sont les atouts clefs de Terroir & Co. Le menu du jour est amené à évoluer chaque jour et la carte chaque mois afin de mettre à l’honneur les produits du terroir alsacien tout au long de l’année. Foie gras en décembre, sanglier en janvier, créations à base de pissenlits en

mars, asperges en mai, ou encore champignons en octobre… Les recettes respectent la saisonnalité des produits pour offrir une variété infinie de goûts et de saveurs insoupçonnés.

Strasbourg. Pour parfaire ce design harmonieux au style « Bistronomique », les hôtes profitent d’un art de la table typique de la région : la céramique, créée par Mélina Céramique.

Les trésors de Bacchus

Le bon plan

Le Terroir & Co propose une carte de vins exceptionnelle et remarquable à des prix épatants et très sages ! De quoi se faire plaisir… avec modération. C’est la seule carte de vins à offrir une époustouflante sélection de 51 grands crus alsaciens ! Nul doute que les grands crus, provenant tous de vignerons indépendants comme le Brand de chez François Baur, Sommerberg de chez Paul Buecher, Kastelberg de chez Guy Wach, Bruderthal de chez Neumeyer ou encore Hengst de chez Josmeyer, sauront réjouir les palais les plus exigeants…

La formule du déjeuner, avec ses différentes options ou à la carte, vaut le détour… Elle est ultra compétitive avec des assiettes inspirées, bien troussées et surtout goûteuses, tels : Foie gras de canard poêlé, pain perdu et glace au maïs, du suprême de pintade en cuisson lente, purée de panais et girolles de nos forêts, du médaillon de lotte rôti, poivrons en piperade arômatisés au piment rouge fumé ou encore cette délicieuse poêlée de mirabelles et brochette de Dampfnudel. C’est une cuisine qui nous plaît car elle ne triche pas et cultive les valeurs du bon. On y va pour déguster une cuisine inspirée, maîtrisée et créative. Le savoir-faire est là, le service et la gourmandise aussi !

L’élégance du lieu Pour vivre cette expérience culinaire à l’alsacienne, Terroir & Co a voulu plonger les Strasbourgeois dans un décor élégant et lumineux dont le design a été scrupuleusement étudié. Des couleurs claires, accompagnées d’un mobilier moderne aux nuances chatoyantes, ont été consciencieusement sélectionnées par Julie Fuillet, designer de la nouvelle salle des brunchs et de la terrasse d’hiver du Sofitel Grande Île de

Terroir & Co

Sofitel Grande Île de Strasbourg 4, place Saint-Pierre Le Jeune 67000 Strasbourg Tél. : 03 88 15 49 00

La Carte Le midi : Simple, bon & rapide Menu du jour, 1 entrée / 1 plat / 1 dessert ~ Entrée / Plat ou Plat / Dessert à 22 € ~ ou Entrée / Plat / Dessert à 27 € Également à la carte : 5 entrées, 5 plats et 5 desserts Le soir : Se détendre et savourer À la carte : 5 entrées, 5 plats et 5 desserts

Empreintes /55

s GASTRONOMIE

Les

Recettes de l'Automne de Pierre Weller

CRÉMEUX AU CHOCOLAT Ingrédients pour 4 personnes Le biscuit sans farine : 173 g de blanc d’œuf 165 g de sucre 113 g de jaune d’œuf 60 g de cacao Le crémeux au chocolat : 340 g de lait 340 g de crème 100 g de jaune d’œuf 60 g de sucre 6 feuilles de gélatine 240g de chocolat 70% Tuile grué : 125 g de sucre glace 75 g de beurre pommade 94 g de farine 88 g de blanc d’œuf 50 g de grué de cacao Sorbet cacao : 100 g de chocolat 1l d’eau 410 g de sucre 250 g de cacao

Le biscuit sans farine : Monter les blancs en neige. Verser doucement le sucre dans les blancs. Ajouter les jaunes d’œuf et incorporer le cacao à la Maryse. Cuire pendant 12 minutes à 170° Le crémeux au chocolat : Monter à ébullition le lait avec la crème. Faire blanchir les jaunes d’œufs avec le sucre. Réaliser une crème anglaise. Ajouter les feuilles de gélatine. Verser le mélange crème anglaise et gélatine sur le chocolat fondu en utilisant un chinois. Mixer le tout et réserver au frais. Tuile grué : Prendre du beurre pommade, ajouter le sucre glace à la spatule. Ajouter au mélange des œufs tempérés et par la suite la farine. Sur une plaque étaler l’appareil dans un chabelon puis ajouter le grué de cacao. Faire cuire pendant 6 à 8 minutes à 170°. Sorbet cacao : Faire bouillir de l’eau, ajouter le sucre. Verser la préparation sur le chocolat puis ajouter le cacao en poudre. Mettre le mélange dans la turbine. Playette chocolat : Tabler suivant la courbe de température.

Restaurant La Source des Sens 19 route de Haguenau 67360 Morsbronn Les Bains tél. : 03.88.09.30.53 www.lasourcedessens.fr 56

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ESCALOPE DE FOIE GRAS DE CANARD POÊLÉ, CARPACCIO DE POMME VERTE, JUS AUX EPICES ET TUILE AU SÉSAME Ingrédients pour 4 personnes Le foie gras: 1 lobe de foie gras de canard Le jus d’épices : 5 oranges 8 citrons 300 g de sucre semoule 30 cl vinaigre Melfor Tuile au sésame : 50 g de beurre 50 g de sucre 10 g glucose 15 g lait 80 g de sésame Finition et dressage : 2 pommes vertes

Tailler des escalopes de 60 grs environ et réserver au frais. Le jus d’épices : Presser les oranges et les citrons séparément. Démarrer un caramel avec le sucre et le vinaigre (gastrique). Déglacer au jus de citron puis au jus d’orange. Rajouter un baluchon d’épices: cannelle tuyau, gingembre, badiane, poivre, cardamome,. Laisser réduire à feu doux jusqu’à obtention d’un jus sirupeux Tuile au sésame : Faire fondre le beurre et le glucose. Rajouter au mélange le lait, sésame et sucre. Cuisson: disposer des petites boules aplaties sur une plaque anti-adhésive et cuire au four à 200°C jusqu'à obtention d’une belle couleur. Laisser refroidir. Finition et dressage : Tailler les pommes en fines lamelles et les disposer en rosace au centre des assiettes. Poêler les escalopes de foie gras, préalablement salées, à la plancha ou dans une poêle anti-adhésive très chaude. Bien colorer des 2 côtés en évitant une sur-cuisson. Débarrasser sur un papier absorbant. Déposer deux escalopes de foie gras sur le carpaccio de pomme verte, napper de jus d’épices tiède, saler à la fleur de sel et poivrer de deux tours de moulin, puis rajouter une tuile au sésame.

CABILLAUD DU GRAND NORD ROTI SUR UNE RAVIOLE OUVERTE A LA FONDUE D’OIGNONS, BOUILLON INFUSÉ AU CAVIAR DE HARENG Ingrédients pour 4 personnes Le cabillaud : 600 g cœur de filet de cabillaud du grand nord avec peau Fondue d’oignons : 4 oignons blancs 40 g de beurre 10 cl de crème liquide Pâte à raviole : 100 g de farine 1 œuf Le bouillon : 50 cl fond blanc de volaille 1 petite botte de coriandre Finition et dressage: 20g caviar de hareng 10 cl d’huile d’olive 1 fenouil

Le cabillaud : Détailler en 4 pavés d’environ 150 grs pièce. Réserver au frais Fondue d’oignons : Emincer les oignons puis les faire blondir doucement au beurre. Rajouter la crème fraîche et laisser compoter jusqu’à réduction de la crème. Rectifier l’assaisonnement. Pâte à raviole : Fraiser le mélange farine et œuf puis laisser reposer au réfrigérateur 3h. Laminer la pâte jusqu'à ce qu'elle soit transparente et tailler des carrés de 10 sur 10 cm. Le bouillon : Porter le fond blanc de volaille à ébullition puis rajouter au dernier moment la coriandre grossièrement concassée. Rectifier l'assaisonnement. Finition et dressage : Couper le fenouil à la mandoline en très fines tranches et réserver dans l’eau glacée. Saler et cuire à l’unilatéral côté peau les pavés de cabillaud. Veiller à garder une cuisson translucide. Faire cuire les ravioles 30 sec. dans l'eau bouillante. Placer au centre d'assiettes creuses un peu de fondue puis recouvrir d’une raviole. Rajouter le caviar de hareng et verser le bouillon de volaille. Disposer le cabillaud sur cette raviole ouverte, rajouter une chips de fenouil et arroser d’un filet d’huile d’olive.

Empreintes /57

s Tourisme

Gran Meliá Palacio de Isora

*****

Luxury

Élu meilleur complexe hôtelier d’Espagne, le Gran Meliá Palacio de Isora est une pépite de rêve dotée de la plus grande piscine d’eau de mer d’Europe.

île du printemps éternel

Une ode à la douceur de vivre

Tenerife, l’île la plus visitée des Canaries, est une destination balnéaire de premier choix toute l'année grâce à son climat favorable, une température moyenne annuelle de 23° et des paysages tout en contrastes, d’une variété à donner le tournis. Parfait pour une semaine au soleil à seulement 4 heures d'avion !

Ce bel ensemble architectural est plongé dans l’exubérance de 72 000 m² de jardins luxuriants animés par 6 piscines (dont 2 pour les enfants) éblouissantes comme un matin d’été. Celle qui constitue le clou de ce formidable espace aquatique de 7 500 m² n’est autre que la gigantesque piscine d’eau de mer en forme de lagune de 260 mètres de long ! Purement génial ! Les inconditionnels des vagues de l’océan se rendront à la plage privée au sable volcanique noir, ancrée dans une anse rocheuse en bordure du domaine hôtelier.

Un « must » sous toutes ses coutures Considéré comme l'établissement le plus luxueux de l’île, ce fleuron de l’enseigne espagnole Meliá Hotels International est un paradis hôtelier qui a tout à offrir. Rien d’étonnant qu’il ait été élu « meilleur hôtel de vacances d’Espagne » par les agences de voyages et récompensé comme « le meilleur complexe hôtelier d'Espagne » lors de la 6e édition des prestigieux prix Condé Nast Traveler (2014). Plongé dans la beauté naturelle de la côte sud-ouest de l’île, ce complexe de luxe profite d’un emplacement privilégié face à l’Océan Atlantique et l’île de Gomera, avec en toile de fond le majestueux volcan Teide culminant à 3 718 m d’altitude.

/ Empreintes

Un luxueux havre de l’excellence À peine le seuil franchi, on sait que l’on va aller de surprise en surprise. Avec son élégance contemporaine, le hall d’accueil donne le « la » à la personnalité raffinée de l’hôtel, dans un condensé de belles idées à la pointe des tendances à la fois avant-gardistes et intemporelles. L’ensemble des espaces se déploie dans un décor grandiose, vraiment magique ! Les chambres et suites (48 m² à 116 m²) grand confort reflètent un grand souci

du détail dans un esprit d’excellence. L’offre culinaire n’est pas en reste ! Pas moins de 6 restaurants à la carte (dont 2 gastronomiques dignes d’un étoilé Michelin et un super japonais) ainsi qu’un Buffet Show Cooking International feront voyager vos papilles de l’Asie à la Méditerranée en passant par le meilleur de l’Europe sur un mode gastronomique de haut niveau, qui plus est dans des décors thématiques des plus séduisants. Pour vous distraire autour d’un verre selon vos envies d’ambiances, 8 bars et lounges hyper sympas – la plupart avec animation musicale en live – et une salle de spectacle sont à votre disposition. Côté bien-être, le luxueux Spa by Clarins de 2 000 m² (piscine intérieure d’hydrothérapie, espace saunas, douches de chromothérapie, salle de relaxation, 12 cabines de soins indoor et outdoor, zone de méditation zen, centre de beauté pratiquant des soins de haute volée, Health Club avec gymnase) est l’endroit rêvé pour une évasion sensorielle hors du commun. L’hôtel offre un grand choix d’activités et de loisirs pensés pour tous les goûts et tous les âges. Quant à l’offre MiniClub réservée aux enfants, elle est à la hauteur et même bien au-delà. À toutes ces prestations et autres merveilles, il convient d’attribuer une mention spéciale à la qualité de l’accueil et au service hors pair en totale adéquation avec la philosophie de l’hôtel qui hisse l’hospitalité au firmament.

Red Level, le nec plus ultra Intégré au sein du complexe hôtelier, ce boutique hôtel chic conçu pour les adultes de plus de 18 ans offre à une clientèle exigeante le summum du confort haut de gamme ajouté à une palette de services de luxe personnalisés, le tout dans une ambiance exclusive, calme et raffinée. Les chambres (49 à 89 m²) – distribuées dans un bâtiment jouxtant le complexe – bénéficient de tout le confort dont on peut rêver dans un décor élégant aux touches contemporaines. Cet écrin exclusif jouit d’une magnifique piscine au calme avec concierge, d’une réception réservée, d’un lounge tout en nuances raffinées, d’un restaurant, le « Liquid Garden », installé dans la zénitude du jardin face à l’océan et d’un autre gastronomique, « La Terrasse », offrant un cadre chic pour des dîners animés par de splendides couchers de soleil. Quant aux 6 villas Red Level (600 m² avec jardin et piscine privatifs), elles définissent l’idée que l’on peut se faire d’un habitat intime hyper luxe. Les familles avec enfants désirant le même type de prestations exclusives choisiront le Red Level Family situé de l’autre côté du domaine. Au final, quelle que soit l’option d’hébergement que vous aurez choisie, vous coulerez des vacances inoubliables !

Gran Meliá Palacio de Isora

Giua de Isora – Tenerife E-mail : gran.melia.palacio.isora@melia.com www.melia.com/fr/hotels/espagne/tenerife/gran-melia-palacio-de-isora

Empreintes /59

s Tourisme

Destination Neige LES DOLOMITES… Classées au patrimoine mondial de l’Unesco, ces montagnes magiques des Alpes italiennes se rejoignent aisément en moins de 6 heures au départ de la capitale alsacienne et offrent un gigantesque eldorado pour les skieurs, classé dans le « Top Ten » des meilleurs domaines de ski au monde avec 1 220 km de pistes ensoleillées accessibles avec un seul forfait. Site Internet : www.dolomitisuperski.com

Alpina Dolomites Gardena Health Lodge & Spa ***** Ce 5 étoiles d’exception, membre du prestigieux label « The Leading Hotels of the World », symbolise un art de vivre placé sous le signe de l’élégance et du raffinement dans les moindres détails. Une station de ski à 1 860 m d’altitude au cœur des paysages féeriques de l’Alpe di Siusi, le plus bel alpage d’Europe, un cadre contemporain fabuleux aux accents douillets, un panorama époustouflant, des prestations haut de gamme, une table gastronomique au top, un Spa de 2 000 m² réservant une multitude d’instants magiques et un vaste programme d’activités sportives coachées, sont les composants d’un séjour de rêve. Un vrai paradis pour les mordus de glisse ! Site Internet : www.alpinadolomites.it.

Séjour Alpina Relax 4 nuits en demi-pension, plus 3 soins. Du 10.12.17 au 17.12.17 Et du 11.03.18 au 02.04.118 à partir de 917 € Offre « Semaine Grand Ski » du 07.01.18 au 27.01.18 • 7 nuits en demi-pension, services « Spécial Alpina Dolomites » inclus • 6 jours « Skipass Dolomiti Superski » • 6 jours (du dimanche au vendredi) de ski-guiding avec notre moniteur de ski • 6 jours de location gratuite de skis dernier modèle au Pro shop de l’Alpina Dolomites • 1 massage actif • Programme d’activités physiques coachées Prix par personne : à partir de 2 109 € (selon la catégorie de chambre) Consultez d’autres offres hivernales sur le site

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Relais & Châteaux Gardena Grödnerhof ***** Véritable condensé d’excellence, ce prestigieux Relais & Châteaux – maison mère de l’Alpina Dolomites – décline l’hospitalité au superlatif. Situé dans le Val Gardena, élu « Meilleure destination de sports d’hiver d’Italie » l'année dernière, à quelques lattes des remontées mécaniques de même qu’à quelques pas seulement de la zone piétonne d’Ortisei (l’une des stations les plus prisées des Alpes italiennes), l’hôtel Gardena Grödnerhof se révèle une destination de rêve pour les sports d’hiver. Avec ses ambiances élégantes et feutrées, son service d’excellence et ses prestations de haut niveau, les amateurs de grand confort ne seront pas en reste. De son côté, le restaurant gastronomique « Anna Stuben », honoré d’une étoile au Michelin, propose une cuisine raffinée et inventive qui ravira les plus fins gourmets. Son magnifique spa se révèle un havre de paix et de sérénité où tout est fait pour la détente et la remise en forme. Une très belle adresse pour hédonistes exigeants ! Et comme la famille Bernardi, des hôteliers d’exception à l’esprit visionnaire, a toujours une longueur d’avance pour offrir des « must » à leurs hôtes, leur dernier-né, la Résidence Chalets Gardena, présage de fantastiques surprises sous le concept « Feel at home in the Dolomites » ! En effet, ce luxueux refuge montagnard, constitué de trois chalets contemporains, ouvrira ses portes en décembre. Situé à côté de l’hôtel, il accueille des appartements haut de gamme qui réinterprètent le style alpin dans un esprit contemporain et offrent un cadre idéal aux couples ou aux familles en quête d’intimité, dans un univers luxueux et hyper confortable. Site Internet : www.gardena.it et www.gardenachalets.it

Offre « Semaines Ski, Bien-Être et Gastronomie » Du 28.01.18 au 11.02.18 • 7 nuits en demi-pension « Gourmet », services « Spécial Gardena » inclus • 1 menu dégustation de 6 plats au restaurant gastronomique « Anna Stuben » • 4 jours de randonnées à ski avec le moniteur de l’hôtel • 6 jours de Skipass Dolomiti Superski • 6 jours de location gratuite de skis dernier modèle au service de location de l’hôtel • 1 bain bien-être au choix • 1 massage relaxant du corps • Programme quotidien de fitness et de détente Prix par personne : à partir 2 198 €

Empreintes /61

Tourisme

Romantik Hotel Art Cappella **** S

Au cœur des Dolomites, cet écrin des neiges est un paradis skis aux pieds !

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ne situation de rêve

Un joyau des cimes

C’est à Colfosco, à 1 645 m d’altitude, au creux de paysages d’une incroyable beauté et à 2,5 km de Corvara – la plus chic des stations de sports d’hiver de la vallée Alta Badia – que cette perle hôtelière de renom profite d’une situation exceptionnelle aux premières loges d’un des plus beaux domaines de ski des Dolomites, dans les Alpes italiennes. Pas moins de 500 km de pistes sont directement accessibles depuis le ski-room de l’hôtel, dont le circuit « Sellaronda » (26 km), le plus fabuleux d’Europe ! Ce circuit à ski offre des panoramas à couper le souffle, des pistes de grande qualité et des remontées mécaniques modernes et performantes. C’est en l’empruntant que l’on comprend mieux pourquoi les Dolomites sont inscrites au Patrimoine mondial de l’Unesco et que Le Corbusier les a qualifiées de « plus belle architecture au monde » ! De plus, l’hôtel profite d’une vue époustouflante sur les imposants massifs Sella, Sasslonger et ceux du Parc naturel Puez-Geisler.

En glissant ses pas dans ce grand chalet chic, on s’aperçoit vite que l’on est arrivé dans un cocon élégant où charme traditionnel, touches de modernité et esprit cocooning sont au rendez-vous dans une interprétation des plus hospitalières. Le décor racé des pièces à vivre imprime des ambiances raffinées, chaleureuses et feutrées. À la barre de cet hôtel familial, considéré comme l’un des meilleurs de la contrée, Marion et Carlo Pizzinini, des hôteliers d’un professionnalisme et d’une gentillesse remarquables, mettent tout en œuvre pour faire de votre séjour une parenthèse d’exception. Leur équipe est au diapason, sans cesse aux petits soins. Et si l’Art se faufile dans tous les espaces de la maison, c’est pour mettre en valeur les pièces de l'impressionnante collection constituée par la mère de Carlo, Renata Kostner Pizzinini, (fondatrice de l’hôtel, artiste-peintre réputée, photographe et globe-trotteuse invétérée), mais aussi pour charmer l’œil des visiteurs, ébahis par

tant de merveilles. Les 64 chambres et suites répondent aux critères de l’hôtellerie haut de gamme dans un décor classique mêlant nobles boiseries, étoffes soyeuses et nuances raffinées. Chacune d’elles décrit une ambiance différente dans un souci constant de confort. La suite, pour laquelle on craque même les yeux fermés, porte le nom de Suite Cappella. Un vrai bijou de 86 m² mis en scène dans un bel esprit alpin contemporain pour des jours et des nuits de rêve. Une autre belle suite design, dans laquelle on aime poser ses valises, est baptisée Suite Matteo Thun, du nom du célèbre designer et architecte italien qui l’a dessinée.

Un registre gastronomique de haute volée Le talentueux chef mitonne une cuisine créative et raffinée, d’inspiration méridionale ou attachée aux couleurs locales qui enchante les sens. La semaine culinaire est aussi rythmée d’excellents dîners thématiques, comme le dîner de gala, celui de poissons ou encore celui des spécialités régionales sans compter le buffet de desserts qui comblera les gourmands… Le « clou » de la semaine, n’est autre que le légendaire buffet d’apéritif en guise de bienvenue. Grandiose et unique, c’est un régal pour les yeux et les papilles et une raison de plus pour vous rendre au Romantik Hotel Art Cappella !

Un Spa enchanteur Véritable promesse de bien-être, le Spa (inauguré en décembre dernier) met en scène une belle et grande piscine intérieure doublée d’un outdoor infinity pool (chauffé toute l’année) donnant l’impression, en hiver, de flotter au-dessus de la piste de ski en contrebas. C’est un régal de nager dans l’eau chaude tout en observant le spectacle des skieurs ou la neige qui tombe ! Au niveau supérieur, une lumineuse salle aligne ses lits de repos en simili cuir blanc devant d’immenses baies vitrées ouvertes sur le paysage enneigé. Pour les rituels de détente musculaire et de sudation, vous aurez à votre disposition une belle panoplie de saunas (bio, finlandais, aux briques de sel de l’Himalaya, pour les familles) et un hammam d’inspiration antique. L’institut de beauté, inséré avec modernité dans un joli décor de vieux bois, décline pléthore de soins de qualité signés

Pure Altitude by Fermes de Marie. La salle de fitness panoramique, équipée de matériel dernier cri, fera le bonheur des adeptes de cardio et de fitness. Quant aux enfants et ados, ils s’amuseront dans la salle de jeux qui leur est réservée… Pas de doute, le Romantik Hotel Art Cappella est un pied-à-terre de choix pour de formidables vacances d’hiver !

Romantik Hotel Art Cappella Colfosco Str. Pecei, 17 I- 39033 Corvara/Alta Badia Tél. : +39 0471 836183 E-mail : info@hotelcappella.com Site Internet : www.hotelcappella.com

Empreintes /63

s Tourisme

Theresa Wellness & Genießer HÔTEL ****S Avec ses nouveautés de taille, le bien-être est plus que jamais hissé au firmament au cœur de cette perle hôtelière comptant parmi les meilleurs Wellness hôtels du Tyrol !

ne maison pleinement épanouie C’est au cœur de la rayonnante vallée du Zillertal dans le Tyrol autrichien que cet hôtel familial de renom met tout en œuvre pour combler ses hôtes. Preuve en sont les nombreuses distinctions récoltées grâce à l’immense sens de l’hospitalité qu’exprime avec cœur et générosité la famille Egger, ses charmants propriétaires.

Sports d’hiver au superlatif Avec 640 km de pistes à l’enneigement garanti, les domaines skiables de la « Zillertaler Arena » et du glacier « Zillertal-Hintertuxer Gletscher », comptent parmi les meilleurs domaines de ski du pays pour la pratique de la glisse sans limites. Par ailleurs, dans ce paradis blanc, toutes les autres activités hivernales se déclinent dans les meilleures conditions.

Un hôtel au charme tyrolien Depuis cinq décennies, le leitmotiv de cet hôtel de charme demeure l’élégance, le souci du détail et le confort haut de gamme. Au fil des espaces à vivre se succèdent des ambiances tyroliennes romantiques et

/ Empreintes

feutrées qui témoignent d’un vrai cachet attaché aux traditions. Bois massif, matières nobles de belle facture, tonalités douces, verreries de Murano, antiquités, objets de charme et touches contemporaines constituent un décor distingué où chaque détail trouve son sens. L’univers du sommeil compte 72 chambres et suites au confort parfait. Réparties en plusieurs catégories, elles se révèlent toutes de véritables cocons douillets. En particulier, les plus récentes, logées dans le « Landhaus », et qui affichent un style alpin contemporain aussi élégant que chaleureux. Dans le même esprit cocooning, le nouveau lounge avec cheminée, distille de son côté, une ambiance des plus feutrées pour de douces parenthèses au coin du feu.

Une table pleine de tonus Le registre culinaire a du tempérament. Stefan Egger, maître aux fourneaux, sait s’y prendre non seulement pour titiller vos papilles, mais aussi pour préserver votre équilibre alimentaire grâce à des produits frais et bio issus de la production locale. Saine, goûteuse et raffinée, sa cuisine est composée sur le mode « Gourmet »

et s’inspire des influences méditerranéennes et du terroir. Vous vous délecterez de la formule pension «Wellness » qui se décline autour d’un buffet royal au petit-déjeuner, d’un buffet -lunch savoureux, d’un goûter gourmand et d’un dîner de cinq plats au choix. Buffets à thèmes, dîner de gala et dégustation de vins s’inscrivent au programme culinaire de la semaine.

Un Spa d’exception Comme partout dans la maison, le bien-être des hôtes est décliné en majuscules. Le Spa de 3 500 m² ne fait pas exception. Il cadence dans un décor serein un institut de beauté avec 15 cabines et un Spa lounge, une magnifique salle de fitness (160 m²), un espace bains doté d’un hammam turc, d’un laconium, d’un bain à vapeur aux herbes aromatiques, d’un sauna alpin, d’un bio sauna, d’un pavillon de relaxation avec cheminée et d’une salle de repos panoramique. Une équipe performante d’une dizaine d’esthéticiennes et de physiothérapeutes sont à votre service pour vous choyer, corps, âme et esprit, autour d’un large panel de soins. Pléthore d’activités physiques coachées se hissent au niveau de la perfection pour vous permettre de retrouver équilibre et harmonie. On cueille les plaisirs aquatiques dans la piscine intérieure avec jacuzzi ou dans celles situées à l’extérieur (32°, chauffée toute l’année) dont un magnifique bassin de nage de 25 m de long réservé aux adultes qui côtoie celui d'eau saline agrémenté de musique subaquatique et de bancs de relaxation à bulles d’où la beauté du paysage enneigé s’admire à l’infini. Comme quoi, au Theresa, s’activer ou se reposer, se relaxer, se ressourcer, déconnecter, se faire chouchouter ou ne rien faire sont autant de verbes qui résument à merveille l’idée de vraies vacances. Et, pour permettre aux parents de souffler un peu, les « magiciens » du Theresa ont concocté pour les enfants un superbe programme animé par une monitrice. Bref, que du bonheur du matin jusqu’au soir !

Theresa Wellness & Genießer Hôtel A-6280 Zell im Zillertal Tél. 0043 5282 22 86 0 E-mail : info@theresa.at

Site Internet : www.theresa.at

Offre « Ski et Bien-être »

Du 07.01.18 au 08.04.18 7 nuits en chambre double « Landhaus » • ¾ pension Wellness • Randonnée à skis guidées • Randonnées hivernales • Cours de Snowbike, parties de luge, promenade aux flambeaux • Programme de fitness dans la nouvelle salle de 160 m² • Entrée au Spa de 3 500 m² • Garage gratuit • Animations pour les enfants

Prix par personne : à partir de 1 155 € Forfait de ski « Ski Pass Zillertal » 6 jours 249 € par adulte (non compris dans l'offre)

Empreintes /65

Automobile

Velar,le nouveau Range Rover Le SUV sublimé

/ Empreintes

e Velar, qui était autrefois le nom de code des prototypes Land Rover, est le tout nouveau membre de la famille Range. Du haut de ses 4,80 m, il s’intercale entre l’Evoque et le Range Sport auxquels il reprend le meilleur. La marque britannique souhaite « offrir à la clientèle de l’Evoque une solution pour la famille » et surtout surfer sur ce design tant plébiscité ! Le SUV britannique est une réussite totale réalisée par Massimo Frascella. Il innove même, à l’image de ces poignées de porte encastrées qui se déploient au déverrouillage. Un pur gadget, certes, mais assez spectaculaire et très esthétique à regarder. Les habitués de la marque ne seront pas dépaysés par le cockpit mais plutôt par l’implantation subtile de nouvelles technologies. Quant à l’expérience de conduite, elle offre un plaisir et un confort indéniables avec des innovations telles

que le système Adaptative Dynamics et la suspension pneumatique à gestion électronique qui permettent d'absorber les bosses pour améliorer le comportement sur route et la qualité de conduite. Le Range Rover Velar est souple, réactif, affûté et négocie parfaitement les virages. Une gamme de six motorisations est proposée. En essence, on compte le nouveau quatre cylindres 2.0 de 250/300 ch et le V6 380 ch Supercharged. Le Velar diesel sera probablement le roi des ventes en France (83 % des premières commandes) et il peut compter sur le quatre cylindres (D180 ch et D240 ch) et sur le V6 D300 ch. L’univers proposé par Land Rover est en rapport avec les attentes d’élitistes. On dépasse largement l’univers du premium, le Velar est un SUV de luxe.

Land Rover Strasbourg

42 Rue des Tuileries SOUFFELWEYERSHEIM 03 88 18 44 40

Empreintes /67

s NEWS AUTO

Ferrari Portofino Une voiture de rêve Les designers et ingénieurs de Modena ont fait de la Portofino une voiture de rêve… La nouvelle Grand Tourisme décapotable est dotée d’un V8 3,9l bi-turbo avant et de la boîte 7 à double embrayage. Le bloc passe à 600 ch (+ 40 ch) et le châssis voit sa rigidité en torsion augmenter. Les performances de cette nouvelle Ferrari sont naturellement hors norme, avec un 0 à 100 km/h exécuté en 3,5 s et une vitesse maxi supérieure à 320 km/h.

Jaguar E-Pace Un design audacieux Avec son nouveau SUV, Jaguar mise sur un design audacieux… Le capot du E-Pace abrite des quatre cylindres turbocompressés uniquement. Cinq blocs dernier cri Ingenium sont au catalogue : trois diesels et deux essences. L'offre gazole comporte des 150 chevaux, 180 chevaux et 240 chevaux. Du côté des sans-plomb, les mécaniques sont les plus musclées avec 249 chevaux et 300 chevaux.

Mercedes-AMG Project One Une Formule 1 Grâce à une déclinaison du moteur V6 bi-turbo hybride utilisé en Formule 1, ce bolide biplace est le plus fascinant jamais lancé sur la route ! Le concept d'entraînement des essieux avant exclusivement électrique permettra de développer une puissance combinée de plus de 1000 chevaux. Il pourra passer de 0 à 100 km/h en 2,5 s et atteindre une vitesse de pointe supérieure à 350 km/h !

/ Empreintes

NOUVEAU RANGE ROVER VELAR

PARFOIS, LES MOTS SONT INUTILES

Aucun mot n’est assez fort pour décrire le design avant-gardiste du nouveau Range Rover Velar. Venez le découvrir chez votre concessionnaire :

Nouvelle Adresse : 42 Rue des Tuileries 67 SOUFFELWEYERSHEIM ABOVE & BEYOND : Franchir de nouveaux horizons. Range Rover Velar : Consommation mixte Norme CE 1999/94 (L/100km) : de 5,4 à 9,4 - CO2 (g/km) : de 142 à 214

Une Concession

Exposition

Paul Klee

« L’abstraction » Jusqu’au 21 janvier 2018 Cette exposition se consacre à un aspect encore presque inexploré de la création de Paul Klee : l’abstraction.

ans la première moitié du XXe siècle, le renoncement à la figuration et le développement de l’art abstrait deviennent un thème majeur pour de nombreux artistes européens. Paul Klee, artiste suisse, relève lui aussi le défi : son œuvre riche de presque 10 000 travaux offre des exemples tout à fait passionnants – compositions de jeunesse aussi bien qu’œuvres tardives – d’élaboration d’univers iconographiques abstraits et de processus d’abstraction picturale. Les aspects essentiels des œuvres non figuratives de Klee présentent en l’occurrence une importance capitale dans toute sa création :

nature, architecture, musique et signes graphiques. Cette exposition au caractère rétrospectif comprend une centaine d’œuvres de l’artiste issues de toutes les phases de sa création – à partir de 1913 – et rassemble de précieux prêts de nombreux établissements et collections particulières de renom d’Europe et d’ailleurs. Parallèlement aux œuvres maîtresses, on pourra voir des travaux rarement exposés jusqu’à présent qui font découvrir Klee sous un jour aussi nouveau que surprenant.

FONDATION BEYELER

Baselstrasse 77 CH-Riehen/Basel www.fondationbeyeler.ch Contact et infos : +41 61 645 97 00

/ Empreintes

Empreintes /73

Littérature

L’élégance selon Monsieur Les éditions Heredium nous font redécouvrir l’art de vivre au masculin tel qu’il se conjuguait dans les années 20 à travers la revue Monsieur.

/ Empreintes

e premier numéro de Monsieur paraît en 1920, soit treize ans avant la mythique revue américaine Esquire. Fondée par le couturier Paul Poiret et Jacques Hebertot, le directeur du théâtre des Champs-Elysées, elle a pour ambition de faire découvrir à ses lecteurs un art de vivre élégant conjugué au masculin. Si la revue s’égare parfois en matière de littérature (un chroniqueur à la mort de Proust soulignait qu’il sortait beaucoup mais écrivait mal (!)), elle trace en revanche avec beaucoup d’assurance un chemin inégalé sur les voies de l’élégance masculine : « Sous l’apparente futilité de la mode, ne vous y trompez pas, c’est tout un art de vivre qui s’exprime et trouve ici ses expressions les plus élaborées », notait le dandy André de Fouquières en 1925. Le monde en ces années d’immédiate après-guerre est en plein bouleversement : les femmes se coupent les cheveux, conduisent leur voiture et surtout le sport se

répand. On se passionne pour la boxe, le tennis, la plage, le yachting, l'alpinisme. Mais quelle tenue porter pour chacune de ces circonstances ? Monsieur tranche : les vêtements de sport « se prêtent à toutes les audaces ! » mais recommande du blanc pour naviguer, un maillot noir sur lequel seules les insignes de son club sportif sont brodées pour un bain de mer et, pour gravir les cîmes il faut veiller à ce que le genou soit à l’aise. La couleur se répand dans la garde-robe masculine : « très certainement sous l’influence des peintres cubistes », déplore le magazine. Mais l’élégance suprême est « d’assortir la couleur de sa chemise au teint de sa fiancée, à la couleur du ciel et à son état d’âme ». Monsieur veille surtout à répondre à des questions fondamentales : faut-il se parfumer ? « Tout l’art consiste à laisser deviner un parfum, quel qu’il soit, plutôt qu’à le faire sentir, répond-il. Il faut user de tact même avec le nez de nos amis ; rien n’est plus désagréable que le

gentleman qui projette une bouffée d’iris en tirant un mouchoir de sa poche, il convient également d’adopter le même parfum pour les cheveux que pour le linge ; mélanger ses parfums est une faute du même ordre que porter des chaussettes jaunes avec des souliers noirs (…) il convient de parfumer les cheveux par vaporisation, le lobe des oreilles par humectation, le corps par vaporisation et friction, le linge par imprégnation. » Les journalistes s’empressent également de rappeler que le canotier doit se porter « congrument mais jamais en arrière, ce qui dénoterait d’abord un laisser-aller et une négligence qu’il n’est pas possible d’admettre », que pour la saison d’été, « le smoking bleu avec des revers » s’impose ; enfin qu’un « élégant ne doit porter qu’une seule bague, sous peine de se donner l’apparence toujours un peu fâcheuse d’un propriétaire de mines au Mexique ou d’un trafiquant de l’hôtel des ventes » et préférer le saphir au diamant « à laisser aux étrangers opulents ou aux banjoïstes des dancings ».

Si la plupart des propos ont aujourd’hui un charme totalement désuet, il est un article qui n’a pas perdu de sa pertinence en faisant l’éloge de la lenteur : « Marcher avec lenteur est l’essence même de la majesté (…) le principe premier d’une certaine autorité et d’une certaine élégance mais attention ce qui convient c’est une très légère affectation de nonchalance, un regard lent sur les êtres mais qui ne s’arrête pas, un regard qui n’a pas l’air de voir, un flegme qui ne semble pas étudié (…). L’homme lent qui prend son temps, donne plus de valeur à ce qu’il fait, il y consacre davantage de cette monnaie dont il est le maître et qu’il ne pourra jamais plus acquérir quand il l’aura dépensée : son temps. Il est lent, il est riche. Il est oisif, il est généreux de sa vie. Cette lenteur c’est aussi une certitude de sa force. De son regard, de sa démarche grave et noble, de la longue inflexion de ses hanches émanent un raisonnement, une autorité suprêmes. Il n’a pas besoin de se presser, il est sûr de vaincre ». A méditer !

À lire : Monsieur élégance et belles manières par la mythique revue de mode Heredium

Empreintes /75

s LittÉrature

entre

les lignes . . .

Le musée de maquettes Claude-Nicolas Ledoux Dominique Massounie Éditions h’Artpon L’œuvre de l’architecte Claude-Nicolas Ledoux a quelque chose d’utopique. Peutêtre est-ce à cause de cela que beaucoup de ses projets n’ont pas été réalisés. Ledoux n’en a pas pour le moins été visionnaire. Inspiré par le classicisme, il rompt aussi beaucoup de conventions tout en restant soucieux de l’harmonie et de l’équilibre. Hormis l’impressionnante saline royale d’Arc-et-Senans (Doubs), peu de réalisations rendent hommage à son génie. Toutefois, le musée sis en la saline s’est donné à cœur de donner une consistance à l’œuvre de Ledoux grâce à des maquettes. Ce livre abondamment illustré de photographies de ces restitutions et de reproduction de gravures anciennes les présente. Il s’agit d’un ouvrage indispensable pour les férus d’architecture !

Europa notre histoire Etienne François, Thomas Serrier (dir.) Les Arènes Ce volumineux ouvrage est un condensé de culture européenne. Il a été conçu avec le souci de montrer la pluralité des mémoires européennes. Il constitue ainsi ce qui pourrait être vu comme un véritable condensé mémoriel et le socle d’une identité européenne quel que soit le pays d’où l’on vienne. A ce titre, il applique à l’échelle de notre continent la démarche éditoriale des Lieux de Mémoires de Pierre Nora. La pluralité d’origine des coauteurs et le souci des éditeurs de ne pas adopter une vision trop ouest-européenne est une des richesses de l’ouvrage. 76

/ Empreintes

Ils ont refait le monde, 1919-1920 Jacques-Alain de Sédouy Tallandier Les négociations de la conférence de Paris, qui s’ouvre le 18 janvier 1919, ont pour objectif de mettre un terme à la Première Guerre mondiale. Par un récit alerte, l’auteur de cet ouvrage rend intelligible la complexité du travail des diplomates, des chefs d’État et de gouvernement réunis pour refaire le monde selon leurs visions et leurs intérêts. L’ampleur de la tâche après un tel conflit saurait-elle être une excuse acceptable pour les défauts de la paix finalement trouvée ? Jacques-Alain de Sédouy, ancien ambassadeur de France, révèle au grand public les enjeux des échanges tenus entre les négociateurs du traité de Versailles.

Choix d'Alexandre Bibert

La guerre des Russes blancs 1917-1920 Jean-Jacques Marie Tallandier Alors que cette année est marquée par le centenaire des révolutions russes, JeanJacques Marie propose de centrer son regard sur les « Russes blancs », ceux qui ont pris les armes pour lutter contre les bolchéviks, « les Rouges ». Leur mouvement va rassembler, sous la direction de chefs charismatiques, jusqu’à plus de cinq cent mille officiers et soldats au printemps 1919. Dans un exposé circonstancié, l’auteur présente la réalité de la terreur blanche, tout en donnant des éclairages intéressants sur la psychologie et la stratégie des acteurs qui, dans le refus du changement, diffusent la fièvre du chaos à travers le territoire de l’ancienne Russie et pèsent lourdement sur les populations locales.

Les Cygnes de la Cinquième Avenue

Le saut de l’Ange

Melanie Benjamin Albin Michel

Lisa Gardner Albin Michel

La figure de Babe Paley rayonne dans la société new-yorkaise des années 1950, mais les couvertures de Vogue qui lui sont consacrées ne suffisent pas à la sortir d’un sentiment de solitude. En apparence comblée par son train de vie et sa famille, elle trouve dans l’amitié avec l’écrivain Truman Capote ce qui lui manque. Lui accède à la haute société qui le fascine par son agitation. Il y puise son inspiration, mais le lever du voile reposant sur les petits secrets de la « haute » n’est pas sans entraîner un amer déchirement.

Les voix narrant cette histoire sont imbriquées. L’auteur donne la paternité du roman à un professeur d’histoire fictif, mais prolonge le jeu lorsque l’héroïne médiévale raconte sa propre histoire. Tiphanie Marvejols, dite Belle d’amour, est une orpheline qui se résout à répondre à l’appel à la Croisade. Dotée d’une aura particulière, guérisseuse et belle, Tiphanie va se retrouver dans l’entourage du roi Saint Louis. Ce roman d’aventure donne une place importante au phénomène religieux puisque les religions, mais aussi leurs hérésies, s’y côtoient et s’affrontent aux dépens des hommes et des femmes.

DÉCOUVRIR LE RESORT BARRIÈRE RIBEAUVILLÉ

LOISIRS & RELAXATION Découvrir un lieu unique, entre la plaine d’Alsace et le massif des Vosges. Admirer les vignes à perte de vue, à travers les larges baies vitrées. Profiter d’un décor de rêve, auprès d’un feu de cheminée. Vivre une expérience hors du temps, relaxante et chaleureuse.

dans un océan de sérénité, la ligne bleue des Vosges pour seul horizon. Se prélasser dans un grand sauna. Goûter à la chaude humidité du hammam. Soigner sa peau avec des produits certifiés Ecocert Bio et Cosmebio® ; S’abandonner à des modelages experts dans l’une des 5 cabines de soins. Raviver l’éclat de son visage et délier les zones de tension du corps… La carte du Spa diane Barrière offre une grande variété de soins.

La nature s’invite dans les chambres Bois brut, photos de forêt, et mobilier design. Tonalités minérales, satin vert ou orangé, matériaux nobles… la décoration intérieure du Resort met la nature à l’honneur. Spacieuses et très lumineuses, les 56 Chambres et Suites cultivent un style épuré chic ancré dans la beauté de la nature environnante.

Après avoir écumé les bassins, profiter du Belvédère un espace de détente panoramique de 300 m2 avec terrasse. Se restaurer avec des plats équilibrés et préparés maison. Tous les éléments sont réunis pour un bien-être complet.

Cuisine & Ambiance raffinée

Chance & Jackpot

LE CASINO BARRIÈRE Au cœur d’un univers de bien-être, le Casino Barrière Ribeauvillé anime votre séjour. Roulette électronique tactile, machines à sous, tables de jeux… Chacun est invité à tenter sa chance. Entre deux mises, les bars et restaurants de l’Ètablissement accueillent les visiteurs pour des pauses gourmandes et musicales.

LA BRASSERIE

PARADIS AQUATIQUE & SPA DIANE BARRIÈRE Entrer dans une eau exquise, chauffée à 34°. Nager dans les cascades et les rivières à contre-courant. Laisser son regard se promener sur les vignes environnantes. Plonger

Déguster des spaetzles maison ou un filet de bar grillé servi avec une quenelle de risotto et du fenouil confit. Apprécier la délicatesse des mets. Entre l’hôtel et le Casino Barrière Ribeauvillé, La Brasserie cultive, dans un décor contemporain et élégant, une ambiance chaleureuse. Un écrin pour une carte mêlant cuisine classique et plats gastronomiques alsaciens.

Se divertir

LE COSMOS MUSIC LOUNGE Dans un esprit festif et un décor cosy, le Cosmos Music Lounge propose des animations et des concerts live tous les vendredis et samedis soir. Dans une ambiance tamisée et chaleureuse, le lieu invite à se divertir jusqu’à la fermeture du casino.

PUBLI COMMUNIQUÉ 2017

+33 (0)3 89 73 43 44 - www.resort-ribeauville.com

Soins & Bienfaits

s Littérature

Les élégances de Cecil Beaton Les éditions Séguier publient Cinquante ans d’élégance et d’art de vivre de Cecil Beaton. Une délicieuse leçon de chic.

/ Empreintes

u sujet de Cecil Beaton, la journaliste américaine de Vogue Bettina Ballard notait : « Il possède un sens exquis du chic, de la mode, de ce que l’on pourrait appeler la beauté qui passe, et ce don a fait de lui l’un des princes de la société anglaise. » On ne saurait mieux dire. Durant de nombreuses décennies, Cecil Beaton, tout à la fois photographe, dessinateur, écrivain, chroniqueur mondain, costumier, régna sur les milieux artistiques britanniques. Lui seul fut capable de faire le grand écart entre les altesses de Buckingham Palace et les stars d’Hollywood, entre la reine Mary et Greta Garbo. Il publie en 1954, à travers mille portraits de personnalités aujourd’hui tombées dans l’oubli pour le grand public, un traité d’élégance devenu OutreManche un classique du savoir-être chic que les éditions Séguier nous font aujourd’hui découvrir. Né en 1904, son enfance se déroule durant la bienheureuse ère édouardienne dans un cadre des plus raffinés. A cette époque, les femmes, lacées dans des corsets, affichent de « grosses gorges de pigeon, des croupes saillantes et des tailles de guêpes » ; les demimondaines, peintes par Boldini, parées de « mousse pailletée, de tulle brodé en filigrane, d’ondulants boas de plumes et d’inévitables chapeaux en roue de charrette garnis de luzerne et de chèvrefeuille » donnent le ton en promenant leurs lévriers afghans avec une dignité et une classe que leur envient les duchesses. Cette

époque et ces images marqueront durablement l’esprit de l’artiste et se retrouveront notamment dans les costumes qu’il réalisera dans les années 50 pour Gigi, le film de Vincente Minelli ou pour My fair lady avec Audrey Hepburn.

d Traege

elle. Bien que particulière, celle-ci a contribué grandement à donner le ton à toute une époque, introduisant le souliers plats, les chapeaux qui cachent la figure, les tricots de débardeurs et les ceintures de cow-boy. » Pour Beaton, on peut diviser les hiérarchies de l’élégance en trois degrés : « Il y a ceux qui jouent le jeu de la mode et le jouent en moutons, ceux qui le jouent, mais en meneurs du jeu et, enfin, les vrais bergers, qui conduisent de loin le troupeau, en évitant toute participation active, mais qui ne peuvent être autrement qu’élégants et à la mode, à cause de l’autorité avec laquelle s’exprime leur goût. (…). Les véritables interprètes de l’art de vivre sont peut-être ceux dont la mode se réclame et non ceux qui la suivent. Ceux-là se sont rangés à l’avis d’Emerson qui disait : « Affirmez vous, n’imitez jamais. Votre don personnel, vous pouvez en faire preuve à tout moment, avec les forces accumulées d’une vie passée à le cultiver. Mais si vous adoptez le talent d’un autre, vous n’en aurez jamais qu’une possession approximative et qui sentira l’improvisation. » Le propos n’a pas pris une ride et mérite d’être toujours sérieusement médité. Enfin dernière leçon dispensée bien avant l’apparition des réseaux sociaux et de la famille Kardashian : « Sans mystère plus de magie. Même nos élégantes non professionnelles sont aujourd’hui à travers une publicité outrancière banalisées par le journalisme. Si quelque discrète personnalité devient à la mode, qu’elle le veuille ou non, elle appartient au domaine public et sera exploitée comme une célébrité. C’est la distance qui crée l’enchantement, mais il n’y a plus guère de distance dans notre monde actuel. »

Dans cette atmosphère effervescente, entre deux leçons de polka et de scottish, il aiguise son regard et son esprit en observant les gestes, les allures et le moindre détail : rien n’échappe à sa sagacité, ni la manière de tordre un collier, ni le choix d’une cretonne. Le jeune Beaton se passionne tout autant pour la mode que pour la décoration d’intérieur. Bientôt il écrit avec foi et panache sur ces sujets que certains jugent frivoles mais que les élégantes guettent avec avidité. Il observe l’évolution de la mode et connaît intiment, tous ses acteurs. Il trace d’eux des portraits saisissants et aucun n’échappe à son esprit acéré : ni Dior (« un curé de campagne en massepain rose (…) c’est un bourgeois, les pieds solidement plantés dans le sol et il est demeuré aussi modeste qu’une violette »), ni Chanel (« Elle est noire et brûlée par le soleil, elle a les pommettes hautes, des yeux brillants comme des boutons de jais, un nez retroussé avec des narines qu’elle qualifie de tunnels et une bouche comme une entaille. Ses mains sont délicates, avec la peau d’un blanc lustré et cependant si fortes qu’elles pourraient ferrer un cheval »). Et puis il y ces « comètes tapageuses qui réussissent par la simple force d’attraction de leur personnalité à influencer le goût de toute une époque ». La plus emblématique est Greta Garbo : « Bien qu’on ait accrédité qu’elle n’ait pas le sens de la toilette et qu’il soit évident qu’elle ne prête aucune attention aux modes courantes, elle a un flair certain pour porter ce qui lui va le mieux et un goût naturel qui lui permet d’apprécier les belles robes. Si elle refuse de consacrer son temps à devenir une femme bien habillée, elle a réussi néanmoins, par la grande simplicité de sa mise, à se créer une mode à

À lire : Cinquante ans d’élégances et d’art de vivre. Cecil Beaton Séguier

Empreintes /79

Boutique

Mont b lanc " The Mai son o f F in e L if e t ime C o mp a n i o n s " La Maison de luxe Montblanc laisse parler ses valeurs fondamentales et dévoile un nouveau concept de boutique en proposant une nouvelle expérience d'achat qui met l'accent sur le savoir-faire européen d'exception, la tradition du raffinement et sa perpétuelle quête d'innovation.

adame Cathy Muller-Philippe et son équipe se réjouissent de vous faire découvrir le nouveau concept de la boutique Montblanc, dans une atmosphère chaleureuse et décontractée, qui reflète et traduit l'expression d'un luxe véritable. L'univers de la boutique Montblanc a été repensé à travers le regard du designer Noé Duchaufour-Lawrance. Pour le mobilier comme pour la décoration intérieure, il a joué sur la dichotomie entre dureté minérale et lignes ultra-douces des matières organiques. L'espace

de vente dévoile une esthétique pure et dépouillée, mêlant le noir, le blanc, le bois et présente les collections en mettant en valeur les qualités spécifiques de chaque pièce. Cet environnement sophistiqué et contemporain vous invite à découvrir ou redécouvrir le riche héritage de la Maison Montblanc, en toute authenticité et simplicité. Vous pourrez apprécier pleinement la délicatesse, la passion et le talent investis dans l’élaboration de ces produits qui se révèlent telles des œuvres d’art !

Boutique Montblanc 18 rue de la Mésange Strasbourg Tél. : 03 88 22 20 98

www.montblanc-boutique-strasbourg.com

/ Empreintes

Empreintes /81

AGENDA

Concert Liane Foly

Humour Patricia Weller & Denis Germain

Le 14 octobre à 20 h 30 et le 15 à 17 h L’Illiade Liane Foly revient avec la fougue des premiers jours... Une voix de crooneuse pour un album jazz et blues. C’est en piano/voix qu'elle vous livre sur scène en acoustique ses plus grands succès et standards de jazz en hommage à Edith Piaf, Claude Nougaro et Michel Legrand. Rendez-vous choisi avec amour pour une soirée jazz Foly telle que vous l’aimez ! Contact et infos : 03 88 65 31 06

Du 27 au 28 octobre à 20 h 30 Le 29 à 15 h L’Illiade Patricia Weller fait rire l’Alsace depuis plus de 30 ans avec son personnage de Marlyse Riegenstiehl qu’on ne présente plus. Avec son acolyte Denis Germain, ils sillonnent la région avec leurs spectacles d’humour. Ils sont également deux figures emblématiques de la Revue Scoute. L’Illiade propose de redécouvrir deux de leurs spectacles en duo ainsi que le dernier opus de Marlyse lors de ce week-end exceptionnel ! Contact et infos : 03 88 65 31 06

Opéra Le Nozze di Figaro À 20 h les 20, 24, 26, 28 et 31 octobre Le 22 octobre à 15 h Opéra de Strasbourg À la faveur de confusions, équivoques et pièges, Le Nozze di Figaro évoque avec subtilité les visages des sentiments amoureux. Prédateur libertin, adolescent passionné et jeune fiancé se retrouvent finalement à la merci du charme et de la ruse des femmes. Premier des trois opéras que Mozart et Da Ponte conçurent en commun, il mêle légèreté, mélancolie et crépuscule. Ce merveilleux caprice, cet opera buffa, porte en lui les pulsations troublantes d’un sang nouveau. Contact et infos : 03 68 98 51 80

Jazz Maceo Parker Le 24 novembre à 20 h La Laiterie Faut-il l’appeler Maceo ou Mr Parker ? Les états de service de cette légende vivante feraient pencher pour la seconde option. Poumon cuivré de James Brown pendant plus de 20 ans, inventeur du Pfunk en compagnie de George Clinton et enfin responsable d’une incroyable carrière solo, Maceo Parker est respecté de tous ceux qui accordent une quelconque valeur à la notion de groove. Sans se départir de sa bonhomie, Mr Parker reste un artiste exceptionnellement attachant ; voilà pourquoi on se laissera parfois aller à l’appeler Maceo. Contact et infos : 03 88 23 72 37

/ Empreintes

Danse Grands Chorégraphes Européens Du 14 au 18 novembre à 20 h Relâche le 16 et à 15 h le 19 Opéra de Strasbourg Cette première soirée réunit trois d’entre eux : William Forsythe, Jirí Kylián et Uwe Scholz. Bien que chacun ait développé un langage singulier, résolument contemporain, tous les trois considèrent le vocabulaire académique du ballet comme la source de leur expression. L’interprétation de ces œuvres en ouverture de la saison du Ballet de l’Opéra national du Rhin a valeur de manifeste : une grande ambition sans attendre ! Contact et infos : 03 68 98 51 80

de notre époque sur la tolérance, l’intégration, l’idéalisme et l’héritage européen des Lumières. Contact et infos : 03 88 24 88 00

Classique L’hymne à la nature Les 16 et 17 novembre à 20 h PMC S’ouvrant sur une martiale et méconnue Marche militaire de Beethoven, le programme nous fait entendre sa célébrissime Symphonie n°6 « Pastorale », où se mêlent des impressions joyeuses de campagne, une scène champêtre au bord d’un ruisseau, le chant heureux des pâtres ou encore une violente tempête. Avant cette véritable lettre d’amour à Mère Nature sera donné le Concerto pour violoncelle et orchestre à vents (1989) de Friedrich Gulda, pianiste de génie, mais aussi brillant compositeur dont toute l’existence et la création – y compris cette œuvre – furent marquées par une véritable fascination pour Beethoven. Contact et infos : 03 68 98 68 15

Exposition Paul Klee Jusqu’au 28 janvier 2018 Fondation Beyeler Riehen – Bâle

Théâtre Nathan !? Du 8 au 17 novembre à 20 h Relâches les 11 et 12 novembre TNS Le metteur en scène allemand, Nicolas Stemann, confronte le chef-d’œuvre de Lessing, éloge classique de la tolérance religieuse, à des textes d’Elfriede Jelinek sur la violence contemporaine et les réactions européennes suite aux attentats de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher et du Bataclan. Mis côte à côte, entremêlés, le texte de Lessing et ceux de Jelinek s’éclairent et se critiquent les uns les autres, donnant à entendre les paradoxes

Cette exposition, véritable fête de la lumière et de couleurs, éclaire l’évolution artistique de ce grand peintre suisse, depuis sa jeunesse jusqu’à ses célèbres œuvres tardives. Contact et infos : +41 61 645 97 00

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