Empreintes magazine n°53

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NUMÉRO 53

Mode Illuminez les fêtes Créateur Jeremy Scott Destination Skis aux pieds Expo Cézanne

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ÉDITO

« Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée. »

Clément Clarke Moore (1852)

I

l avait des joues roses, des fossettes charmantes, un nez comme une cerise et des yeux pétillants. Une petite bouche qui souriait tout le temps et une très grande barbe d'un blanc vraiment immaculé. Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet étaient un peu salis par la cendre et la suie. Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets, lui donnait l'air d'un bien curieux marchand. De sa pipe allumée, coincée entre ses dents, montaient en tourbillons des volutes de fumée. Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond sautait quand il riait, comme un petit ballon. Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin. Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main. Mais d'un clin d'œil et d'un signe de la tête il me fit comprendre que je ne risquais rien. Puis sans dire un mot, car il était pressé, se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier... Me salua d'un doigt posé sur le bout du nez avant de disparaître dans la cheminée… Le Père Noël cria : « Joyeux Noël à tous ! » Hommage à Clément Clarke Moore Recueil : La fête de Noël (1852) L’équipe d’Empreintes vous souhaite : « Joyeuses fêtes et bonne année 2018 ! »

Empreintes /3


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SOMMAIRE

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Mode de vie News boutiques Illuminez les fêtes ! Margiela les années Hermès Les 70 ans de la maison Dior Jeremy Scott Franca Sozzani Portfolio Jacques de Bascher Worth Lumynaissance Tourisme Hostellerie des Châteaux La Source des Sens Le Bouclier d’Or Skis aux pieds Vallée de Tannheim Gastronomie Allez-y de notre part Les Recettes de l'Hiver Mécanique News auto News moto Arts et lettres Expo : Cézanne Les musées Yves Saint Laurent Entre les Lignes Agenda

Empreintes N° 53 Régie : ALICK, 3 quai Kléber 67000 Strasbourg - Tél. : 06 85 02 14 33 Contact : empreintes.magazine@yahoo.fr Directeur de la publication : Patrick Bibert - E-Mail: patrick.bibert@laposte.net Éditeur : CSB Print - Imprimé en CEE Rédaction : Catherine Blayac, Clémence Pierre, Alexandre Bibert Crédit Photo couverture : Fabrice Keusch N° ISSN: en cours. Dépôt légal: à parution Tous nos remerciements aux annonceurs qui nous ont accordé leur confiance, ainsi qu’à toute l’équipe qui a permis la réalisation de ce magazine. Les pages rédactionnelles sont données à titre d’information sans aucun but puplicitaire. L’envoi des textes et photos implique l’accord des auteurs, la rédaction n’en saurait être responsable. Tous droits de reproduction réservés, la reproduction même partielle est interdite. Les prix indiqués, le sont à titre informatif : ils peuvent être sujets à variation après la période indiquée, de ce fait, ils sont donnés sous toute réserve.


s NEW

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Cette prestigieuse maison, symbole de luxe et d’élégance dans l’art de la table, n’a de cesse d’innover et d’insuffler un nouvel art de vivre. Au fil du temps, elle a révolutionné l’orfèvrerie et les arts décoratifs. Acteur et témoin privilégié de l’évolution du goût, des us et coutumes, Christofle continue de marquer sa différence. La collection de bijoux Idole de Christofle s’enrichit d’une variation sur le même thème, où le bois rare et exotique de palissandre vient réchauffer la pureté de l’argent massif. Dans ce jeu de matières inédit, ces nouvelles pièces affirment une féminité moderne où la sensualité sublime l’audace. Signée Studio Putman pour Christofle, cette ligne Bois et Argent métamorphose l’anneau iconique créé par Andrée Putman ; le brun brillant du palissandre imprime un twist naturel à l’élégance intemporelle de la collection.

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Raffiné et décontracté

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Le glamour italien

Idole bois et argent


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Mode

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Illuminez les fêtes ! En or, en argent ou en noir, les tendances mode des fêtes de fin d'année offrent mille façons de briller de mille feux !

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es fêtes de fin d'année approchent à grand pas et la course aux cadeaux de Noël bat son plein. Mais une autre question taraude les esprits : quoi porter pour les réveillons ? A cette occasion, les marques dégainent leurs plus belles créations, brillant de mille feux pour le solstice d'hiver. La petite robe noire occupe bien sûr le haut du podium mais d'autres alternatives s'offrent pour changer un peu.

Elie Saab

Scintillante petite robe noire

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La petite robe est un monument de la mode. A chaque nouvelle saison, les créateurs révèlent des modèles toujours plus glamour et chic. Rien de bien étonnant que cette tenue reste depuis des décennies la reine du bal. Cette année, comme depuis plusieurs saisons, les podiums ont fait la part belle au sequin pour agrémenter la petite robe noir des grands soirs. Le sequin et son scintillement incessant offre un champ infini de styles et de looks, selon nos envies. Ainsi, on s'est extasié devant cette robe noire en maille rebrodée de sequins argentés, pour un style électrique et branché, ou dans un style plus ton sur ton, une plus classique tenue en jersey surbrodée de sequins noirs métalliques, procurant un effet miroir ultra-féminin. Pour un look plus « animal », on opte pour une robe à fines bretelles rebrodée de sequins lamés et noir, pour un style léopard en toute élégance et de plumes vaporeuses qui font la part belle aux gambettes. Pour un réveillon un peu plus rock, on préférera une robe bicolore, vaporeuse en bas avec sa jupe en crêpe et scintillante en haut avec ses milliers de sequins dorés. Certains créateurs on choisi de la jouer bohème en surpiquant une robe asymétrique de centaines de sequins multicolores, réhaussés de milliers de miroirs, créant un kaléidoscope multicolore dans un style résolument ethnique chic. Et pour un petit côté plus clinquant, on n'hésite pas à privilégier un modèle serti de strass pour un effet miroir garanti !


DIOR PRADA VALENTINO GIVENCHY CÉLINE BALENCIAGA FENDI DOLCE GABBANA STELLA MC CARTNEY ISABEL MARANT SAINT LAURENT PARIS IRO CARVEN VICTORIA BECKHAM RED VALENTINO ZOÉ KARSSEN CHIARA FERRAGNI DSQUARED2 MONCLER BELSTAFF SERGIO ROSSI GIANVITO ROSSI GIUSEPPE ZANOTTI JIMMY CHOO AQUAZZURA STUART WEITZMAN TOD’S HOGAN CHURCH’S ROBERT CLERGERIE ASH STRATEGIA UGG

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Balmain

Mais les sequins ne sont pas les seuls à être de la fête. Dans une ambiance plus décontractée, on se pâme pour des robes pulls en lurex, aux teintes là encore qui rappellent la fête, argent, doré, cuivré... pour un chic métallique. Pour une alliance heureuse avec ces tenues nécessairement flashy et scintillants, on misera sur la sobriété pour les accessoires. Une jolie pochette et des escarpins aux talons hauts à donner le vertige mettront la touche finale idéale à ce look de fête. En recherche de plus de sobriété, certains créateurs ont privilégié le dessin de modèles élégants et vaporeux dans des matières aériennes, offrant une légèreté bienvenue pour affronter les agapes de fin d'année ! On mise sur les modèles en crèpe agrémentés de nombreux voiles ou en tulle, avec des coupes fluides. Dans un style un peu sixties, on la préfère près du corps et à longueur du genou, avec un haut tout en transparence surpiqué de pois qui nous rappellent notre enfance. Côté forme, on ose le dos nu d'une robe à la coupe fluide. Longtemps remisée, la robe longue refait parler d'elle sur les podiums depuis quelques années déjà. La tenue à oser, surtout lors d'une réception un peu plus formelle. On l'aime fluide, vaporeuse, en tulle ou en crèpe, agrémenté d'un voile digne d'une traîne princière. Avec une telle allure royale, on l'accessorise de façon très minimaliste, chaussée de stilettos flamboyantes et d'une simple pochette. Pour un Noël plus rock, on ose la robe en patchwork de cuir, coupé de façon classique et résolument glamour pour des moments résolument festifs.

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97 Grand rue 67000 STRASBOURG Tél. : 03 88 22 41 56


Céline

Michael Kor

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Chloé

La tendance du Mix and Match

Céline

Chloé

Si la robe est bien sûr dans toutes les têtes dans cette période festive, les shorts et combinaisons élégantes ont fait leur apparition ces dernières saisons, notamment dans les collections prêt-porter. On a ainsi pu admirer des shorts à la coupe nette et franche, assortis à des blazers en lurex, de teinte argentée pour offrir l'explosion qu'il faut à ces soirées exceptionnelles. La combinaison, revenue en force récemment, garantit un look « smoking » et éminemment féminin. On associera ces tenues plus décontractées à des escarpins, des stilettos, ou des derbys, compensées, ou des sandales plateformes. Un seul mot d'ordre prévaut : le mélange des genres. Alors, avec une tenue combinaison smoking, on ose les pochettes en matière inattendue, aux coloris métallisés, pour jouer les contrastes, et on les associe à un maquillage glamour rock et une coiffure travaillée et sophistiquée. Ainsi parées de mille feux, il ne reste plus qu'à profiter de ces moments de fêtes au milieu de l'hiver !

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Clémence Pierre


By

Claire

Campbell

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Créateur

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Margiela les années Hermès La rétrospective de la collaboration de Martin Margiela avec la maison Hermès.

Photo : Ralph Mecke

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e 9 mars 1998, un lundi, au rythme des Gymnopédies d’Erik Satie, dans le mythique magasin du 24 rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris et devant un parterre restreint de journalistes, s’élançait la première silhouette, « épurée et tout de camel vêtue », de la première collection de Martin Margiela pour Hermès. Quelque 18 mois plus tôt, l’annonce de cette collaboration avait suscité bien des interrogations et des commentaires. Comment le prince de l’avant-garde du déconstructionnisme belge allait-il malmener la maison parisienne, symbole du raffinement, de l’opulence et de la tradition ? D’emblée les a-priori étaient négatifs. Il est vrai que le choix de ce styliste, opposé à l’idée d’utiliser son image pour incarner sa maison fondée en 1988, chantre du brut, du pauvre, du recyclé, de l’ordinaire, du vintage et dont les défilés se déroulaient dans des lieux aussi improbables qu’un supermarché abandonné ou des friches industrielles, avait de quoi décontenancer le milieu de la mode. Mais à cette époque, marquée par l’arrivée de Galliano chez Dior, de McQueen chez Givenchy, de Stella McCartney chez Chloé, de Marc Jacobs chez Louis Vuitton et où régnait une opulence et une extravagance quelque peu vulgaire personnifiée par un Tom Ford chez Gucci,

Jean-Louis Dumas, à la tête d’Hermès, « cherche à remettre en question la tradition », à rafraîchir la vision de la marque tout en cultivant les valeurs intemporelles de la maison : « C’est le mariage de l’eau et du feu. Oui, Martin est invisible mais il est comme l’oxygène : invisible et pourtant vital. Il est une sève fraîche circulant dans une branche qui se développe depuis un demisiècle déjà. Martin n’est pas un coucou qui s’installe dans le nid d’Hermès. Au contraire, il apporte une vision nouvelle de qui nous sommes », expliquera-t-il dans un entretien. Mais la greffe, aussi atypique semble-t-elle, va prendre. Et durablement. Jusqu’en 2003, en 12 collections, Margiela va renouveler de manière subtile l’esprit de la maison. « Pour Hermès, il va développer une vision où la femme occupe une place centrale, non pas une image idéale d’éternelle jeunesse mais une femme vraie, naturelle et indépendante. À la provocation ambiante agitée par ses confrères stylistes, Margiela va cultiver une allure atemporelle, évoluant lentement, sans esbroufe et susceptible de traverser les décennies. Le créateur va privilégier dans ses collections le confort, le toucher de la matière et une certaine sobriété. Les accessoires superflus sont bannis



tout comme les mythiques carrés, les sacs et les ceintures. Dans une palette monochrome de dégradés bruns, beiges gris, noirs (on parle alors de tonalités plutôt que de couleurs), il imagine des pièces devenues emblématiques. La vareuse tout d’abord : un vêtement à encolure en V plongeant, inspiré de la traditionnelle veste de matelot. Elle apparaît sous différentes formes : blouse en popeline, pull-over en cachemire ultra fin, veste structurée, pull en épais cachemire ou en soie, tunique en cuir. « Ce vêtement simple en apparence souligne l’obsession de Martin Margiela pour la coupe. Réussir techniquement, sans ajouts de pinces piquées, à couper une encolure V profonde, sans qu’elle baille à la hauteur de la poitrine, semblait une gageure », se souvient une de ses collaboratrices. D’autres éléments suivront : le triple set, en lieu et place du twin set : trois fines couches d’une maille cachemire et soie que composent un pull sans manche, une tunique au V profond et un cardigan sans bouton qui vont permettre – susciter même – un subtil jeu de

« porté » ; le trikini qui, avec un bandeau porté au milieu, transforme le bikini en maillot-une pièce. Margiela initie également les transformables, des vêtements traditionnels à l’instar du blouson, duffle-coat ou trench auxquels il enlève cols, capuches, brides, pattes de serrage ; quant à l’étole, elle devient un manteau plaqué de grandes poches. Margiela mène également des expérimentations sur les finitions et les doublures qui se parent alors de matières nobles. Enfin il lance le désormais mythique bracelet double tour pour la montre Cape Cod créée en 1991. S’il est nécessaire dans un premier temps de former les équipes de vente et les clientes à toutes ces créations, les ventes décollent rapidement. Ces vêtements sont l'expression d’une perfection radicale et n’ont pas pris une ride et surtout, comme le souligne Marie-Claude Gallien, bras droit de Margiela et directrice du studio pour les collections de prêt-à-porter féminin, ont su mettre en valeur une femme qui ne souhaite pas se faire remarquer mais juste se laisser distinguer.

À lire : Margiela les années Hermès Actes sud

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s Anniversaire

Les 70 ans de la maison Dior Dior célèbre actuellement en grande pompe son 70e anniversaire avec une magistrale rétrospective au musée des Arts Décoratifs.

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ue de Rivoli à Paris, au musée des Arts Décoratifs, 300 modèles aussi spectaculaires qu’emblématiques racontent le destin de cette maison de couture légendaire. Son histoire s’est naturellement d’abord écrite grâce au génie de Christian Dior puis successivement à travers le talent d’Yves Saint Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferre, John Galliano, Raf Simons et Maria Grazia Chiuri. Tous ont su coller à leur époque pour faire rayonner ce style présenté un matin de février 1947 dans un Paris glacial par un quadragénaire timide à l’allure replète. Ce jour-là, inspiré par la mode du Second Empire, il balaye le style imposé par quatre années de privations et d’Occupation et fait découvrir une femme fleur à la taille menue, aux hanches marquées et aux jupes tourbillonnantes. Ce New Look, il va le décliner, l’affûter durant une dizaine d’années jusqu’à sa disparition subite en 1957. Comme le souligne Alexander Fury, qui publie aux éditions de La Martinière une synthèse de l’intégralité des

défilés de la maison de l’avenue Montaigne, Dior sèmera également, à travers ses lignes en huit, en corolle, en A, en H, en Y qui jalonnent ses dix années de création, « d’autres symboles – indices ou codes esthétiques subtils – qui forgent l’identité de la maison. Touches de lingeries, de déshabillés ; alliance de dentelles délicates et de lainages robustes ; utilisation de tissus masculins – flanelle, tweed, prince-de-galles qui contrastent avec des formes éminemment féminines ; fleurs, en imprimés, épinglées aux encolures ou aux ourlets, ou sublimées sous la forme d’une robe qui semble pousser autour du corps de la femme. Et une palette de couleurs : un rouge géranium ardent, la couleur porte-bonheur du couturier ; le rose des murs extérieurs de sa maison d’enfance à Granville ; et une symphonie de tons gris, la couleur que Dior considérait comme la plus élégante entre toutes pour la haute couture. Des gris qui rappellent le ciel et la mer de la côte normande à Granville, mais que le couturier considérait comme « très


16 rue Gutenberg 67000 STRASBOURG Tél.: 03 88 32 61 49 CANALI U N G A RO C H R I S T I A N L AC RO I X PAU L & S H A R K GRAN SASSO C U I R S G I M O'S RO B E RT F R I E D M A N


Paris ». Une nuance gris perle qui orne encore les murs des salons de l’avenue Montaigne et semble changer avec la lumière de la capitale – une couleur si indissociable de la maison qu’elle a été baptisée Gris Dior ». Ces codes, ces emblèmes, ses successeurs vont s’en inspirer, s’y référer, les décliner voire les malmener. Ils protègent son état d’esprit fait d’allure, de romantisme et de séduction. De ses successeurs, le plus fidèle s’appelle Marc Bohan. Cet ancien employé de banque, en poste de 1960 à 1989, sait accompagner l’air du temps et le développement de lignes parallèles (accessoires, cosmétiques etc…). Il arrive surtout à maintenir la plus grande clientèle de haute couture de Paris et parmi ses inconditionnelles on trouve notamment la princesse Caroline de Monaco. Après son renvoi, le département de haute couture n’a plus pour mission première de proposer un vestiaire à des élégantes richissimes en quête de perfection absolu. Il devient un instrument de marketing dont l’objectif est de proposer des codes et des idées susceptibles d’être déclinés à tous les niveaux. Le premier à mettre en œuvre ce projet sera Gianfranco Ferre. La nomination d’un étranger (italien !), et créateur de prêt-à-porter de surcroît, à la tête d’un fleuron de la couture parisienne, déclenche une véritable bronca dans le milieu feutré de la mode. Pourtant, cet ancien étudiant en architecture ressemble à bien des 20

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égards, par son âge, son physique et son tempérament, au père du New Look. Comme ce dernier, il « bâtit » ses robes et propose une vision opulente, colorée et extrêmement luxueuse de l’esprit de la maison. Dans les successeurs de Dior, certains seront des rebelles à l’instar d’Yves Saint Laurent et John Galliano. Le premier, nommé après le décès du maître, se montre d’abord fidèle à l’esprit de ce dernier. Mais rapidement il s’émancipe et bouscule l’esprit du New Look. Si la presse salue unanimement son talent et ses créations, les clientes, elles, quittent le navire. Son départ pour le service militaire et ses dépressions permettent à la direction de le remplacer par Marc Bohan. John Galliano, nommé en 1997, déconstruit lui aussi les codes de la maison, quitte à choquer, notamment avec sa collection Clochards. Mais contre toute attente, il saura revitaliser la maison et affichera, à la grande satisfaction du groupe LVMH, des résultats financiers spectaculaires. Maria Grazia Chiuri, en poste actuellement, est la première femme à la tête de la maison Dior et également la première à ne pas se référer à « l’absolu féminin » du fondateur. Ses codes, elle les puise plutôt dans l’esprit de ses prédécesseurs, de Saint Laurent à Raf Simons. « Ce qui m’intéresse, ce n’est ni le glamour ni le côté onirique de la mode mais la réalité », comme en témoigne son manifeste « We should all be feminists ».


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s Créateur

Qu’il œuvre pour Moschino ou sa marque éponyme, Jeremy Scott puise son inspiration dans les symboles de la culture pop qu'il s'amuse à détourner et revisiter. De McDonald’s à Barbie en passant par la personnalisation d’objets du quotidien… Retour sur son incroyable succès.

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i « le business est le plus fascinant des arts », comme l'a déclaré le provocateur Andy Warhol, la cote de Jeremy Scott devrait atteindre des sommets. Car, au fil de ses multiples collections -pour son propre label, pour Adidas ou pour Moscino, le créateur né à Kansas City a modelé un univers fun et fabuleux, devenu un véritable succès économique et médiatique. Considéré comme un artiste majeur de la nouvelle scène Pop Art, Jeremy Scott est fréquemment sollicité par de nombreuses stars de la chanson. Il crée les costumes pour les clips et tournées de Björk, Madonna, Kylie Minogue, Robbie Williams et Christina Aguilera. Et aujourd'hui, les filles s'arrachent les produits déjantés… Pourtant, son succès n'est pas venu tout seul. Jeremy Scott a grandi dans une ferme du Missouri, très loin du milieu de la mode. Il obtient son diplôme de stylisme au Pratt Institute de Brooklyn, avant de déménager à Paris, en 1995, à 21 ans. Pendant près d'un an, les temps sont durs, il sera même SDF, jusqu'à ce qu'il réussisse à lancer sa marque et à défiler dans le calendrier parisien. Les critiques ne sont pas unanimes, et l'accusent souvent de créer des vêtements importables et kitsch. Peu importe, il a déjà une cohorte de groupies, fidèles à son esthétique, qui se résume en un mot: fun.

Pouvoir de l'humour « Il se passe trop de choses sérieuses dans le monde... surtout maintenant. J'ai choisi de ne pas être une de ces choses », déclare le créateur, qui porte un bomber (issu de sa collection pour Adidas) brodé de dollars ailés sur les épaules. On le croit sur parole. « On sous-estime le pouvoir de l'humour. Bien sûr, il ne change pas le monde, mais il lui donne un souffle d'air frais. On a besoin de s'évader », dit-il avec l'accent doux du sud des Etats-Unis. Une philosophie qu'il use jusqu'à la corde.

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Mais, s'il conçoit des baskets à tête de nounours pour Adidas et explore l'esthétique des superhéroïnes à travers sa propre marque, c'est dans ses collections pour Moschino que son amour pour la culture pop transparaît le plus. Son premier défilé pour la marque italienne horrifiait ou réjouissait le public avec ses inspirations pop, qui mélangeaient Bob l'Eponge, les chocolats Hershey's (KitKat), le logo de McDonald et les codes de la maison Chanel (quelques décennies plus tôt, la maison française avait fait un procès à Franco Moschino pour sa réinterprétation irrévérencieuse de son célèbre tailleur). C’était, également une autre icône de l'Amérique qui se lançait sur le podium en jogging rose bonbon ou à rollers et en minishort: Barbie « J'avais déjà réalisé une poupée Jeremy Scott pour Colette, en 2008, et, le jour de ma nomination chez Moschino, Mattel m'a contacté pour me proposer de renouveler l'expérience avec ma nouvelle maison. C'est devenu très vite une collection entière. J'adore Barbie: quand j'étais petit, elle me consolait des brimades que me faisaient subir mes camarades d'école », se souvient Jeremy avec un optimisme 100 % américain.

Intuitif Mais cet humour n'est pas totalement gratuit. Car derrière les pulls Bob l'éponge se cache une redoutable machine à cash. Sous la direction artistique de Jeremy, Moschino est passé en moins d'une saison d'une marque sage -loin des provocations de son fondateur qui se moquait du système de la mode, tout en l'exploitant- à un porte-drapeau ultra-désirable de la jeunesse contemporaine. Quand on lui fait remarquer qu'il est aussi bon businessman que créateur, il réagit en riant: « Ce n'est pas vrai, je suis seulement intuitif. Lorsqu'on me demande quelle est ma cible commerciale, je réponds toujours la même chose: mes amis. Je veux toucher le plus grand nombre. Cela ne signifie pas que tout le monde va acheter ou vouloir porter mes vêtements, mais, s'ils réussissent à provoquer une émotion, à faire sourire les gens, alors je serai heureux. La mode devrait être joyeuse. » On lui donne cent fois raison.

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Personnalité

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Franca Sozzani Hommage à la brillante rédactrice en chef de Vogue Italia.

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a fashion week de Milan s’était achevée de manière inhabituelle : ni grands soupers, ni fêtes extravagantes mais une messe. Kate Moss, Naomi Campbell, Carla Bruni Sarkozy, Anna Wintour, les couturiers Giorgio Armani, Valentino Garavani, Donatella Versace, Victoria Beckham et l’ancien Premier ministre Matteo Renzi s’étaient retrouvés dans le majestueux Duomo plein à craquer pour rendre un ultime hommage à Franca Sozzani. Durant près de trois décennies, cette dernière a régné sur l’édition italienne du magazine Vogue. Par ses choix audacieux et tranchés, elle a fait de cette publication du groupe Conde Nast une référence incontournable de l’édition de mode. Il ne fallait pas se laisser abuser par les boucles blondes préraphaélites, le regard bleu lagon et la silhouette gracile de cette femme. Derrière cette douceur apparente et bienveillante se cachait un tempérament d’acier aussi passionné que déterminé qui n’avait rien à envier à celui de sa consœur Anna Wintour. Quand elle prend la direction de Vogue Italia à la veille des années 90, les ventes sont au plus bas : le magazine souffre d’une absence de ligne directrice, de partis pris clairement identifiés et les recettes publicitaires sont bien maigres, les grandes maisons parisiennes ayant déserté le magazine. Tout est à revoir et à reconstruire. À cette époque, Franca Sozzani a déjà une solide expé-

© Bruce Weber

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riences des rédactions de presse. Elle baigne depuis ses 20 ans dans ce milieu. Après des études de lettres, de philosophie et de russe, elle est engagée en qualité de secrétaire à l’Uomo Vogue. Elle navigue par la suite successivement entre différentes publications : Vogue Bambini, Lei etc. et apprend à chaque étape une facette du métier. Angoissée par une vie trop réglée, elle n’hésite pas démissionner régulièrement pour effectuer de grands voyages initiatiques en Inde ou se former aux États-Unis. C’est là qu’elle rencontre des photographes alors débutants. Ils se nomment Bruce Weber, Herb Ritts et surtout Steven Meisel qui façonneront plus tard l’image de Vogue Italia.


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/ Empreintes

© Karl Lagerfeld

Ses deux premières années à la tête de Vogue resteront dans son souvenir comme les pires de son existence. Elle est sur tous les fronts : elle revoit la maquette, redéfinit la typographie, convainc de grandes signatures de rejoindre les colonnes du magazine, impose les grands tops models du moment, encourage Christian Lacroix et Gianni Versace et surtout ne se laisse pas impressionner par les annonceurs. Bientôt Vogue Italia devient une référence incontournable : singulier, original, avec une identité visuelle propre. A chaque numéro les ventes augmentent et les pages dédiées à la publicité gonflent ; au final le magazine prend de plus en plus l’allure d’un bottin. Pourtant rien n’est lisse et les partis pris sont forts, quitte à susciter la controverse avec certains shootings : « La mode ne se réduit pas à un morceau de tissu, déclarait-elle au Telegraph. Si vous pensez à tous les mouvements que la mode a connus à travers les ans, ils

venaient d’une situation sociale, économique et politique. Pourquoi ne devrions-nous pas refléter notre temps ? » En 2008, elle sort Black Issue avec uniquement des mannequins noirs, quelques mois plus tard c’est Makeover Madness dédié à la chirurgie esthétique et ses ravages puis Curvy avec des mannequins plus charnus ; enfin, en 2014, Horror movie, sur les violences domestiques. « Avant la mode j’aime les images », aimait-elle souligner et ce qui prime alors pour elle, « c’est l’allure, le style, l’expression plutôt que le produit ». Elle stimule donc ces photographes rencontrés aux États-Unis et surtout aux tarifs alors bien inférieurs à ceux d’un Richard Avedon alors référence incontournable. « Travailler avec Franca, c’est comme travailler pour un musée (…) elle produit un sentiment de liberté et de motivation extraordinaire. Ce qu’on fait avec elle, c’est du travail sans cadre ni filet et cela on ne le fait pour personne d’autres », se souvient Peter Lindbergh. Franca Sozzani est décédée à 66 ans après avoir lutté durant plus d’un an contre une douloureuse maladie. Aujourd’hui il ne nous reste d’elle qu’un documentaire réalisé par son fils Franco Carrozzini et présenté l’an passé au Festival de Venise. Elle y apparaît plus solaire et déterminée que jamais.


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s Personnalité

© Alex Chatelain

Jacques de Bascher Jacques de Bascher fut le grand amour de Karl Lagerfeld.

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/ Empreintes

orsqu’il rencontre Karl Lagerfeld, un soir, une nuit, au 7, la boîte la plus emblématique des années 70, Jacques de Bascher porte une tenue de tyrolien, en l’occurrence un lederhose, dont la culotte de peau à bretelles lui arrive au-dessus du genou et un camée en bois de cerf fixé à la hauteur de la poitrine. « Bizarrement, constate Marie Ottavi qui consacre une biographie passionnante à ce personnage sulfureux, l’accoutrement lui va à ravir » et le charme opère. Karl Lagerfeld est immédiatement fasciné par ce jeune homme drôle, lettré, polyglotte, capable aussi bien de citer l’Iliade que les grands classiques de la littérature germanique : « Il joint la légèreté des gens de la mode à l’érudition des intellectuels », note Marie Ottavi. « En fait il n’était pas comme tout le monde », résume Karl Lagerfeld. Le styliste allemand prend rapidement sous son aile le jeune aristocrate et joue les pygmalions : il le loge, l’habille sur mesure chez Cifonelli et Caraceni et le dispense de travailler en lui assurant la satisfaction de tous ses besoins et caprices. Leur liaison se place bientôt entre l’amour et la fraternité et jamais, selon Karl Lagerfeld, elle ne sera consommée : « J’aimais infiniment ce garçon mais je n’avais aucun contact physique avec lui. J’ai été certes séduit pas son charme physique.

Il était très beau, d’une beauté abstraite » mais ainsi « on évite toute jalousie, toute compétition, estime-t-il. On est débarrassé de la pesanteur inéluctable que l’on connaît dans une histoire d’amour classique. Ainsi peut-on vivre l’amour absolu, insouciant et léger, puisque le cul n’y joue aucun rôle. J’y crois beaucoup. » Dans ce climat de permissivité totale que sont les années pré-sida, Karl Lagerfeld tranche par son attitude : il ne boit ni ne fume et encore moins se drogue et n’a aucune relation sexuelle ; c’est un bourreau de travail multipliant sans relâche les collections, de Chloé à Fendi, et les collaborations pour différentes griffes de façon parfois cachées. Jacques de Bascher est son parfait opposé : il se saoule au Chivas quotidiennement, s’adonne à de multiples substances illicites et multiplie les liaisons d’un soir : « Dans ses filets, il les lui faut tous : le flic, le prêtre défroqué, le tennisman en vue, l’acteur moustachu, l’écuyer du club équestre et toute la caserne de pompiers. » Il devient rapidement une personnalité incontournable des nuits parisiennes et « aujourd’hui on dirait que c’est un people », analyse son frère. Le jeune homme soigne chacune de ses sorties avec « un sens de l’esthétisme qu’il estime bien éloigné de ce que d’aucuns pensent


être de la superficialité ». Affranchi de toute règle, chacune de ses apparitions sont révolutionnaires et parfois …« à la limite du burlesque. Il a développé une science du looking, avec sa passion pour les chemises, les boutons de manchettes, les manteaux en alpaga, les foulards de soie, les cravates et les nœuds pap’ démesurés ». « Archétype du dandy, presque sa caricature », il fascine et agace tout à la fois mais attire tous les regards. En parallèle de sa liaison avec Karl Lagerfeld, qui est au courant de ses moindres frasques, il entame une liaison sulfureuse avec Yves Saint Laurent qui s’est entiché de lui. Le couturier s’adonne avec de Bascher à des jeux sordides sur fond de drogue et d’alcool qui rendent Pierre Bergé fou. Celui-ci, craignant que cette liaison ne mette en danger sa collaboration avec Saint Laurent, menace le jeune gigolo qui met un terme à l’aventure au grand désespoir du créateur. En 1983, Karl Lagerfeld prend les rênes de la maison Chanel et s’installe peu de temps après à Monte Carlo. Là-bas, Jacques peine à trouver sa place mais il tente, comme avant, de renvoyer à son compagnon l’air du

temps, de l’inspirer tout en lui tenant tête. Mais l’époque change. Bientôt on ne parle plus que de cette maladie qu’on qualifie au début d’hépatite et qui se révèle être le sida. Elle fait des ravages dans le milieu de la nuit. « La fête, la vraie, sans peur du lendemain, soudain s’est arrêtée » et la piste de danse du Palace, la boîte de nuit qui a remplacé le 7, est bientôt de plus en plus clairsemée. Un jour le verdict, implacable, tombe pour Jacques de Bascher. Il est malade. Bien que pris en charge dans les meilleures unités, son état se dégrade assez rapidement et il perd de sa superbe légendaire et son allure magnifique n’est bientôt plus qu’un souvenir. Karl Lagerfeld s’occupe de lui, le veille jusqu’au dernier instant. Il meurt le 3 septembre 1989. « Mon histoire avec Jacques fait partie d’une autre vie, glisse le styliste. Moi qui ai vécu cette époque, j’ai du mal à croire qu’elle ait pu exister. J’ai même l’impression que ce n’est pas moi qui ait vécu ça. » Et pourtant aujourd’hui encore il est capable de le dessiner en 30 secondes « tellement il est présent dans [son] esprit et [son] cœur ».

Empreintes/43


s Mode

WORTH Reconnu comme l'inventeur de la haute couture,

Frederick Worth sut mieux que

d'autres mettre en lumière de fabuleuses robes et gagna rapidement le surnom de : « l'homme couturier. »

E

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/ Empreintes

n 1859, un soir de grand bal au palais des Tuileries, la princesse de Metternich, épouse de l’ambassadeur d’Autriche, apparaît dans une spectaculaire robe de « tulle lamé argent garnie de pâquerettes à cœurs rosés, placées dans des touffes d’herbes folles ». Elle émerveille l’assistance et cette élégance fait oublier ses traits disgracieux, « simiesques » pour certains, « excentriques » pour d’autres. L’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, est, elle aussi, époustouflée et demande le nom du fournisseur de la flamboyante princesse. « Worth », répond cette dernière avec flegme. Celui-ci immédiatement convoqué au palais pour le lendemain matin, 10H. A cette époque, Worth est installé à son propre compte depuis deux ans environ au 7, rue de la paix. Cet anglais a connu en quelques années une ascension fulgurante. Arrivé en France dix ans plutôt, il s’est d’abord fait engager en qualité de commis chez Gagelin, une maison spécialisée dans les accessoires de mode et en particulier dans ces châles en cachemire qui font alors fureur. Excellent vendeur et débordant d’idées, il gravit rapidement les échelons et ne tarde pas à devenir associé. Toutefois se sentant bridé dans ses initiatives, il décide de lancer sa propre affaire. En quelques années, il va révolutionner l’art de vendre les robes et créer le principe de la maison de couture.

À une époque où les élégantes désireuses d’une nouvelle robe venaient chez leur couturière avec leur propre tissu et l’espoir que cette dernière ait quelques idées, il va proposer à sa clientèle des modèles inédits et facilement adaptables. Comme il aime à le souligner lui-même, il « n’exécute pas, il invente ». Et dans ce domaine, il va même sacrément innover! Tout d’abord, il demande à son épouse, rencontrée quand celle-ci était « demoiselle de magasin » chez Gagelin, de donner vie à ses créations et les présenter dans les luxueux salons couverts de miroir et éclairés au gaz, pour restituer l’éclairage des salles de bal, de sa nouvelle maison de couture.


Ensuite il standardise ses créations. Celles-ci s’adaptent à chaque heure du jour ; si la jupe ne change pas, le corsage se modifie : le jour il couvre le cou et le soir il s’échancre pour accueillir parures de bijoux et colifichets. Avec ce système la cliente se contente de choisir le type de tissu, la couleur et l’une ou l’autre garniture. Worth, connaissant parfaitement la filière du vêtement et profitant de la révolution industrielle et des dernières avancées technologiques (machines à coudre, à broder, métiers à dentelles, colorants inédits), peut ainsi répondre rapidement aux commandes d’une clientèle prestigieuse et pressée. L’impératrice Eugénie s’entiche à son tour du créateur. Celui-ci, habile stratège, imagine pour la souveraine des « toilettes politiques » qui mettent en valeur les dentelles et les soieries françaises et en particulier les étoffes de Lyon, ville républicaine dont le régime souhaite s’attirer la sympathie. En 1860, consécration suprême, il décroche un brevet de fournisseur de Sa

Majesté, bientôt suivi par une reconnaissance similaire émanant de la reine de Suède et de Norvège. Son rayonnement est alors international et il conquiert également les cours d’Autriche, d’Italie, d’Espagne, d’Angleterre et une clientèle américaine. Progressivement il se spécialise dans la robe de bal et ses créations sont de plus luxueuses et ostentatoires. Lors d’un bal costumé donné durant le carnaval de 1863, il habille ainsi toute la cour. A leur tour ses prix deviennent de plus en plus exorbitants (une robe simple coûte alors 1600 francs quand un bon ouvrier gagnait en moyenne 3,5 à 4 francs par jour) et il se justifie en prétendant vendre une part de rêve. La guerre de 1870 porte un coup d’arrêt à sa maison. Il ferme durant un an avant de reprendre, malgré le ralentissement de la vie mondaine, en habillant comédiennes et membres de l’aristocratie française. A sa mort en 1895, ses fils poursuivent l’activité de la maison. Cette dernière ferme toutefois définitivement ses portes, un peu oubliée, en 1956.

Empreintes/45


s Santé

Avec la lampe hypnagogique Lucia n°3, vivez une expérience de relaxation innovante comme si vous étiez au septième ciel !

L

a lumière Lucia n°3 est une nouvelle dimension de la relaxation du corps et de l’esprit pour une atteinte rapide d’un niveau de détente avancé qui génère un incroyable sentiment de bien-être, de joie et de lâcherprise avec de multiples bienfaits sur la santé et l’équilibre émotionnel. Créée en 2009 par deux scientifiques autrichiens, le médecin neurologue Dirk Proekl et le psychologue clinicien Engelbert Winkler, cette technologie brevetée est un système de neuro-stimulation par ondes lumineuses pulsées qui stimule la glande pinéale et déclenche des formes d'ondes cérébrales (synchrothérapie), normalement observées après plusieurs années de pratique de méditation.

Sombrez dans une relaxation profonde pour recharger vos « batteries » Lucia n°3 vise à créer un chemin vers des états de conscience supérieurs grâce à la stimulation de la glande pinéale, aussi appelée 3e œil. Lors d’une séance, vous êtes plongé dans un monde de couleurs intenses, d’effets psychédéliques et de formes extraordinaires, un peu comme si vous planiez dans un univers sonore cosmique où une symphonie de formes et de couleurs kaléidoscopiques pénètre subtilement et harmonieusement dans votre conscient et votre subconscient. Cette expérience innovante en matière de relaxation, pratiquée par des milliers de personnes aux Etats-Unis, Canada, Europe, Asie et Australie, conduit à un incroyable calme intérieur et procure une infinie sensation de bien-être à la fois psychologique et physique. Cet outil de développement fonctionnel permet également une immersion unique au plus profond de son être, de même qu’il permet de reprendre contact avec le potentiel de votre vraie nature. Il induit également un rééquilibrage et un apaisement du système nerveux, permet d’améliorer la qualité du sommeil, libère les charges émotionnelles et mentales, et, de façon générale, engendre une dilatation du champ énergétique et une augmentation de la fréquence vibratoire. 46

/ Empreintes

Lucia n°3 en pratique C’est au centre Lumynaissance, un nouvel espace entièrement dédié à l’expérimentation énergétique, au bien-être holistique et à la découverte de soi , qu’une charmante équipe d’énergéticiens confirmés met en pratique l’expérience Lucia mais propose également un savant panel de techniques énergétiques comme le Reiki, des soins sur les méridiens, ou d’autres visant à réduire le stress, à stimuler l’auto-guérison, à rééquilibrer les émotions, à atténuer les douleurs physiques et à vous libérer de vos peurs. La méditation guidée et le bilan énergétique avec le système « Heart Quest » (un logiciel de recherche unique basé sur une nouvelle technologie inspirée du diagnostic du pouls, un des piliers de la médecine chinoise) figurent également au programme du centre Lumynaissance de même que des ateliers autour des voyages vibratoires et de la danse des méridiens. Véritable invitation à se déconnecter des tracas de ce monde, l'expérience Lucia se fait les yeux fermés, confortablement allongé sur un matelas à eau chauffé, casque audio sur les oreilles créant une ouverture sur un monde permettant de dériver vers un bien-être total et des sensations inexplorées, différentes pour chacun de nous. À tester sans faute et sans la moindre réticence ! D’autant plus que l’accueil chaleureux et le savoir-faire de Cynthia, Laëtitia, Gérald et Philippe sont en soi une belle invitation à un voyage inédit à la rencontre de soi. Le cadre plaisant de leur espace de 150 m² empreint de sérénité ajoute au plaisir de la découverte d’un lieu inondé d’ondes positives.

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15, rue Schertz 67100 Strasbourg Tél. : 03 69 32 78 86 Site Internet : www.lumynaissance.com


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s Tourisme

Hostellerie des Châteaux & Spa **** Un trésor de l’art de vivre alsacien… Cette institution hôtelière d’excellence s’ouvre de nouveaux horizons avec un magnifique spa de plus de 2 500 m².

À

une trentaine de minutes de la capitale alsacienne, au pied du Mont Saint-Odile, entre forêts, vignes et doux reliefs, à quelques encablures d’Obernai sur la Route des Vins, cette belle maison tenue de mains de maître par la famille Schaetzel, rayonne au zénith de l’hôtellerie haut de gamme. Ces hôteliers d’exception n’ont de cesse d’offrir à leur clientèle un monde de douceur et de perfection, propice au bien-être.

Pleins feux sur le nouveau spa Avec l’extension du spa sur plus de 2 500 m² – également ouvert à la clientèle extérieure – de nouvelles perspectives enchanteresses entièrement voués à la détente et au bien-être vous sont offertes pour vivre une expérience multi-sensorielle unique. L’espace aquatique est l’essence même d’un parcours d’eau sans faute avec la piscine pour les familles qui fait belle figure avec sa cascade, ses jets hydro-massant… Alors que «l’Aquatonic », au décor élégant, hisse le pouvoir relaxant des bulles et des jets massant au sommet de la détente. De plus, baigné d’un jeu de lumière chromatique et équipé de bancs de massage immergés,

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/ Empreintes

ce beau bassin avec son eau délicieusement chauffée à 33° est une bénédiction pour les musculatures endolories ou pour le simple plaisir. Dans son prolongement, un grand jacuzzi de forme octogonale, tel un îlot de bien-être plongé dans un décor minéral, offre des plaisirs similaires à l’air libre. Et c’est dans la quiétude du paisible jardin paysager avec vue sur la forêt du Mont Saint-Odile que la nouvelle piscine extérieure (31°) au bassin inox de 17 mètres de long fait figure de pièce maîtresse pour s’adonner à la nage, le regard fixé sur un paysage harmonieux.

Des notes de douceurs Pour une divine immersion dans les ambiances humides et sèches, les 10 saunas thématiques (dont 5 nouveaux) et hammams réservent le secret de leurs bienfaits dans des décors flatteurs où bois, pierre, tonalités douces et une foule de détails de charme s’unissent en distillant une atmosphère sereine, idéale pour une détente voluptueuse. Les 4 salles de repos agrémentées soit de matelas à eau, de lits de repos, de méridiennes confortables ou de fauteuils chauffants en mosaïques,


sont des haltes bénéfiques bercées par des notes de douceurs. Et pour vous emmener aux confins du bienêtre, une nouveauté exclusive interprétée sous forme d’un parcours sensoriel et émotionnel en cinq étapes se révélera être une expérience à tester sans faute.

L’espace beauté Vous y trouverez un large panel de soins, prodigué par une charmante équipe d’esthéticiennes au service de votre beauté et de votre forme. Comme ces traitements holistiques et rituels, sur mesure, tel le superbe soin signature « Vigne et forêt » ou ceux issus de la vinothérapie. Avec en point d’orgue les soins de la prestigieuse et luxueuse marque de cosmétique Sothys.

Chambres et suites luxueuses Et comme les bonnes choses n’arrivent jamais seules, la construction d’un bâtiment aux lignes architecturales contemporaines a été entreprise à grand renfort d’idées géniales. Comme celle d’y loger 5 suites luxueuses (de 70 à 140 m²) en complément des 64 chambres et suites. Ces écrins chics reflétent à merveille l’idée que l’on peut se faire d’un habitat raffiné dans les moindres détails. Ouvertes sur un horizon de verdure, elles dévoilent un décor élégant dans une mise en scène contemporaine aux détails particulièrement décoratifs et d’un équipement à la pointe du confort (sauna, baignoire balnéo, douche à l’italienne avec chromothérapie, etc.).

Journée Détente Day Spa •

Accès au Nouveau Spa de 2500 m2 de 10h à 19h30 : 3 Piscines intérieures & extérieure, 2 Jacuzzis et plus de 10 saunas, hammams & salles de repos. • Crédit de 30 € * par personne Prix par personne : à partir de 70 €

Formule Lunch & Spa •

Journée Détente Day Spa + Déjeuner 3 Services : Entrée + Plat + Dessert (hors boissons) Prix par personne : à partir de 95 € *à déduire sur la réservation d’un Rituel Détente ou Évasion Bien-Être

Pensez aux bons cadeaux !

Hostellerie des Châteaux

11, rue des Châteaux 67530 Ottrott Tél. : 03 88 48 14 14 E-mail : info@leschateaux.fr Site Internet : www.hostellerie-chateaux.fr

Coté gastronomie L’autre nouveauté tourne autour d’un concept de restauration qui mise avec malice sur les fondamentaux du Wellness pour régaler les papilles dans une interprétation alliant plaisirs gustatifs, santé et équilibre. Pour ce faire, un nouveau restaurant au visage contemporain mais cosy, a pris ses aises avec vue sur le plaisant jardin et la piscine. L’Hostellerie des Châteaux a toujours plus d’un tour dans son sac pour nous épater ! Avec le fameux registre gastronomique de l’hôtel, réalisé sous la houlette d’Ernest Schaetzel, chef maître-cuisinier, qui enchante les papilles avec une cuisine d’excellence, subtile et raffinée. C'est une raison supplémentaire pour vous laisser gâter comme des princes par la famille Schaetzel et leur équipe, qui pratiquent l’hospitalité comme un art de vivre !

Empreintes /49


s Tourisme

La Source des Sens **** Véritable havre de paix et de ressourcement, cet hôtel étonnant, récompensé par le Award du Meilleur Spa 2017, porte l'alchimie du bien-être à son apogée !

S

ituée aux portes du parc naturel régional des Vosges du Nord, à 30 minutes de la capitale alsacienne, La Source des Sens, avec son espace de près de 2 000 m2 dédié au spa, peut s’enorgueillir d’être l’un des plus grands spas du Grand Est de la France et l’un des plus beaux d’Alsace !

Hymne au bien-être S’introduire dans le spa de la Source des Sens, c’est comme pénétrer dans un monde merveilleux où tout est voué au bonheur du corps et de l’esprit ! D’entrée de jeu, vous serez bluffé par la conception architecturale qui dévoile d’extravagants volumes ponctués de trans­parence et une incroyable géométrie, cernée par un haut plafond à l’ossature en bois clair. Lignes contem­ poraines fluides, éclairage étudié, matériaux naturels de belle facture, ainsi qu’une palette de couleurs douces, forment un très bel ensemble propice à la re­laxation. Or, que ce soit à la réception du spa, dans les huit cabines de soins, dans la lumineuse salle de repos agrémentée de lits à eau flottants, dans les nombreux espaces dédiés à la détente, ou encore le long de ce large couloir de desserte où des canapés contemporains font salon devant d’immenses baies vitrées, le décor compose un dialogue vivant entre nature et design.

Évasion sensorielle Le « clou » du spa tourne autour d’un concept exclusif, original et innovant, baptisé la « Parenthèse », pour vous faire vivre une évasion sensorielle à part. Imaginé par Anne et Pierre Weller, ce concept s’articule autour de sept expériences, dont chacune a sa propre particu­ larité, et se cadence seul ou en duo dans sept salles dif­ férentes à la mise en scène étudiée. La surprise est de taille…on ne vous en dira pas plus, à vous de l’expéri­ menter.

L’autre pièce maîtresse du spa porte un nom évoca­ teur : « l’Exclusive ». Ce spa privé avec sauna, ham­ mam, aire de repos avec lits à eau et jacuzzi à l’air libre, se révèle à son tour une très belle invitation pour un voyage sensoriel intimiste ou entre amis. On s’enchante également en découvrant la belle piscine extérieure, chauffée toute l’année (34°C). Celle située à l’intérieur, terriblement séduisante, distille une ambiance lumi­ neuse bleutée des plus envoûtantes. De leur côté, le « Jardin zen », la fameuse « Grotte de sel » à la bruine saline, la zone de chaleur sèche et humide avec saunas et hammam, le bassin d’eau saline et une multitude d’espaces exaltants à l’équipement de pointe, laissent présager de grands moments de détente et de ressour­ cement. L’institut de beauté, griffé Carita, Cinq Mondes et Terraké, décline une carte de soins étoffée qui autorise bien des bonheurs.

Un écrin de douceur Aussi, pour prolonger les instants de volupté cueillis au spa, que diriez-vous de poser votre valise, le temps d’une ou plusieurs nuitées, dans une de ces chambres « Nature », belles comme le jour ? Ces écrins de dou­ ceur ont fait le pari d’une ambiance contemporaine très tendance, notamment à la faveur d’une grande surface vitrée qui joue le côté dedans-dehors pour être au plus proche de la nature. Et, pour boucler la boucle du bien-être absolu, laissez-vous envoûter par la cuisine créative et raffinée du chef qui n’est autre que Pierre Weller lui-même ! Sa cuisine mérite les éloges… Elle conquiert tous les épicuriens et mériterait de se voir récompensée par le guide Michelin… d’une étoile !

La Source des Sens

19, route de Haguenau F-67360 Morsbronn-Les-Bains Tél. : +33 3 88 09 30 53

www.lasourcedessens.fr 50

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« Forfait Escapade »

Valable du mardi au vendredi excepté du 18 au 31 décembre • 1 nuit en chambre double avec petit-déjeuner • 1 menu de 3 plats (hors boissons) • 1 massage de 30 minutes • Accès au Spa Prix par personne : de 150 € à 180 € (Selon le type de chambre)

Day Spa : 4 heures 45 € « La Parenthèse » :

par personne

rituel d’exception en 7 expériences sensorielles Durée 1h45 – Prix 95 €/pers en duo, 140 € en solo.

Pour les fêtes pensez aux

BONS CADEAUX


s Gastronomie

allez-y de notre part ... Côté Lac Pierre Weller de la Source des Sens et Olivier Kenner ont réussi à faire de ce bel établissement l’une des meilleures tables de Strasbourg… Et de donner l’envie aux strasbourgeois de se retrouver dans un merveilleux cadre où l’ambiance, la convivialité et la gastronomie sont au rendez-vous ! Le restaurant est déjà unique à sa façon avec son nouveau décor et reflète toutes les belles idées du design où mobilier, verre, acier, bois, béton et larges baies vitrées forment un ensemble contemporain lumineux ouvert sur un paysage inattendu, en bordure de lac. La terrasse avec son mobilier et le spectacle naturel au coucher du soleil sera un cadre idyllique pour vos soirées d’été. À table c’est la « folie » dans les assiettes ! Le chef Pierre Irion donne libre cours à son imagination et à sa créativité pour délivrer une cuisine gastronomique du plus bel effet, haute en saveurs et pleine de finesse. On retrouvera des plats « signatures » de ce jeune chef talentueux tels ; le superbe pigeon cuit sur coffre, cuisse confite et croustillant de ses abats, purée de potimarron, gel sudachi, jus parfumé au café, ou le délicieux foie gras de canard « Puntoun », figues de Solliès rôties, réduction de cassis, petite brioche. Et l’on ne se lassera pas des belles inspirations du chef comme la noix de saint Jacques décoquillées, betteraves de couleurs cuites au gros sel en différentes textures, gel framboise… Un régal ! Pierre porte un soin tout particulier au dressage des assiettes et ne manquera jamais de placer avec art et élégance les produits cuisinés. Coté dessert c’est la même chose… C’est épatant ! La cave n’est pas en reste et propose de très belles découvertes à des prix raisonnables… Vous pouvez également consulter la carte des vins et acheter en ligne. Quant au service, il est tout simplement à l’image de son directeur Olivier : souriant et adorable.

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/ Empreintes

LE BON PLAN Indéniablement le menu d’affaires, à midi est une vraie aubaine, qui se décline en formule entrée-plat ou platdessert à 26,00 € ou sagement proposé à 29,50 € avec entrée, plat et dessert. Quant au splendide menu carte, il se compose de trois actes : entrée, plat, dessert. Vous le composerez à votre gré entre les succulents plats proposés à la carte. Le menu 3 plats à 46,50 € et le menu 2 plats à 37,50 €

EN EXERGUE La magnifique infrastructure de cet établissement avec son nouveau décor où restaurant, salon et terrasse peuvent-être totalement ou partiellement privatisable pour vos évènements : réunions, mariages et fêtes de famille. En soirée, le menu Dégustation à 68 € vous fera vivre une expérience gustative peu commune avec ses 6 actes aussi savoureux les uns que les autres. C’est franchement une cuisine qui vaut le détour… Elle est excellente et surprenante !

BON CADEAUX De quoi faire plaisir ou de vous faire plaisir…Coté Lac vous propose une idée cadeau originale, raffinée et 100% gourmande. Celle d’offrir un bon cadeau personnalisé… Toutes les options et tous les tarifs sont possibles CÔTÉ LAC 2, place de Paris Espace Européen Entreprise 67300 SCHILTIGHEIM Tél. : 03 88 83 82 81


À LA FÊTE, À LA VILLA, À L’ITALIE ! Le festival de saveurs est là, à la table de la Villa. Retrouvez nos petits plats cuisinés avec passion, gourmandise et nos ingrédients rigoureusement sélectionnés d’Alsace et d’Italie, par Antonio Casella et son équipe. Venez célebrer le réveillon façon Villa autour d’un repas de fête et d’une soirée dansante. Sur réservation uniquement. Privatisation du caveau possible pour les soirées privées. Plus d’informations sur www.villacasella.fr ou notre page

facebook.

VILLA CASELLA - Restaurant italien - 5 rue du Paon 67000 Strasbourg - du lundi au samedi : 12h00 - 14h30 et 19h00 - 23h30. Réservations au : 03.88.32.50.50 - Retrouvez-nous sur www.villacasella.fr


s Tourisme

Le Bouclier d’Or **** Il existe des endroits, magiques et enchanteurs, qui font rêver ! C’est précisément pour cela que nous vous invitons à découvrir… Le Bouclier d’Or. Au cœur du quartier historique de la Petite France, cet hôtel de charme convie Strasbourgeois et touristes à des moments privilégiés et inoubliables.

A

vec ce nouveau cocon de luxe, Deborah et Denis Jung, hôteliers épatants et passionnés, signent un opus fondé sur la tradition de l’excellence ! Prodiguant un florilège de notes luxueuses et un art du recevoir qui s’appuie sur la philosophie du « bien-être » et de l’hospitalité, cet établissement est assurément une adresse… en or !

Un décor à l’unisson La décoration et les mises en scène des pièces à vivre font preuve de style, d’audace et d’originalité, dénotant un talent unique dans l’art d’associer avec bonheur les tendances contemporaines et les traditions locales ; elles sont encore sublimées par des meubles chinés avec beaucoup d’attention et de goût par les propriétaires. Le bois est partout et sous toutes ses formes : ciselé, peint ou naturel, il répand inlassablement ses notes feutrées dans toute la maison.

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Enchantement pour les yeux et les papilles Enveloppant le rez-de-chaussée de tentures rouge profond et de peintures murales traditionnelles, le Bar Meyerhof est un espace de convivialité qui invite à la confidence grâce à ses suites d'ensemble de fauteuils boudoirs. Il offre la possibilité de déguster tout au long de la journée des vins fins, champagnes, thés et cafés remarquables, accompagnés de pâtisseries fines et canapés salés faits maison. Partages culturels, pauses plaisir entre amis, discussions d’affaires autour d’un apéritif, vous êtes dans un espace privilégié. En plus du bar, la salle Zuber à l’élégance bourgeoise se fait le chantre parfait du généreux buffet du petit-déjeuner, aux tentations alléchantes auxquelles on cède volontier, ou des « Afternoon Tea » si délicieusement cosy.


Réveillez votre palais en douceur... Les brunchs à thèmes variés offrent le dimanche de grands moments de plaisir gourmand. C'est le weekend ! Pour en profiter vraiment, le brunch du Bouclier d'Or est un incontournable ! On fait la grasse matinée et l'on fait d'une pierre deux coups en se régalant de douceurs sucrées et salées. Brunch à volonté ? Bacon, œufs brouillés, viennoiseries ? Et plats délicieux... Il n'y a que du plaisir ! Dès les beaux jours, vous pourrez profiter de la terrasse, belle comme un cœur, nichée dans la superbe cour intérieure de l’hôtel.

Un spa joliment intimiste L’espace Spa « L’Écrin du Bien-être » promet aux Strasbourgeois ainsi qu’à ses hôtes de passage une jolie parenthèse voluptueuse. Les tensions s’évadent comme par enchantement dans ce décor peaufiné, résolument moderne et dépouillé. L’espace voué aux séances de sudation, logé sous de magnifiques voûtes, vous procurera détente et apaisement grâce aux équipements sui-

IDÉES CADEAUX : Spa - Soins - Modelages Brunch Afternoon Tea

vants : hammam, sauna « Klafs avec lift light », escalier et bain d’eau froide, douche avec chromothérapie, douches massantes et de pluie. À quelques pas de là, le bain bouillonnant « Clair Azur en émaux de Briare », avec sa vue panoramique sur la tourelle de l’hôtel, joue son rôle de séduction. Le Spa vous propose également des rituels et des modelages du corps spécifiques « Cinq Mondes » de grande qualité et de Nature Effiscience, une gamme de produits glamour certifiés Bio. Laissez-vous prendre en charge pour un modelage ou un soin du visage ou un « Comfort & Aroma-Luxe Shiatsu », par exemple. L’Hôtel Le Bouclier d’Or, avec ses chambres luxueuses et ses espaces de vie privatisables, tels le Bar Meyerhof, la salle de séminaire « Aubusson » ou le centre de bienêtre, représente un cadre exceptionnel pour vos événementiels, fêtes de famille, séjours d’affaires ou de loisirs.

Le Bouclier d’Or

Spa - Bar - Salon de thé - Brunch - Terrasse 1 rue du Bouclier 67000 Strasbourg Tél. : +33 (0)3 88 13 73 55

www.lebouclierdor.com Empreintes /55


GASTRONOMIE

s

Les

Recettes de l'Hiver

de Cédric Kuster

Ingrédients pour 6 personnes : Pour les pigeonneaux et la sauce Pigeonneaux de nids 6 pièces Huile de tournesol 10cl Céleri branche 0,200 Kg Carottes 0,200 Kg Oignons 2 pièces Vin rouge 0,15 L Concentré de tomate 0,050 Kg Pour le beurre de cajou Beurre doux 0,100 Kg Noix de cajou fraîche 0,075 Kg Chapelure blanche 0,050 Kg Sel PM Piment d’Espelette PM Pour la garniture Céleri rave 0,300 Kg Céleri branche 0,100 Kg Patates douces rouges 0,300 Kg Huile d’olive vierge PM Fleur de sel PM Piment d’Espelette PM Pour l’huile de feuilles de céleri Feuilles de céleri branche 0,150 Kg Huile d’olive 0,10 L Gros sel PM Piment d’Espelette PM

Restaurant La Casserole 24 rue des Juifs 67000 Strasbourg 03 88 36 49 68

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LE PIGEONNEAU D’ALSACE DE LA FERME THÉO KIEFFER

RÔTI SUR COFFRE, SAUCE, PATATE DOUCE AU FOUR ET BEURE DE NOIX DE CAJOU, LES CÉLERIS FONDANTS ET CROQUANTS

Habiller les pigeonneaux Parer les pattes, la tête, le cou et les ailes. Faire lever le coffre des pigeonneaux par votre boucher et réserver les carcasses ainsi que les abattis. Réaliser la sauce Tailler en mirepoix (dés de 1cm) les légumes. Concasser les carcasses de pigeonneaux, les mettre à rôtir, ajouter la garniture aromatique et continuer de rôtir 5 mn. Ajouter le concentré de tomate et déglacer avec le vin rouge. Réduire de moitié et mouiller avec de l’eau à hauteur des os. Laisser cuire à feu doux 2 h puis égoutter le tout et faire réduire la sauce. Pour la garniture Mettre les patates douces et le céleri à cuire au four à 160°C dans leurs peaux, pendant 1 h à 1 h 30 selon la taille des légumes. Laisser refroidir, éplucher puis tailler en palets de 2 cm sur 5. Réserver dans l’eau froide les fines lamelles croquantes du céleri branche.

Pour le beurre de cajou Dans un bol, mélanger le beurre pommade, la chapelure, les noix de cajou concassées, le sel et le piment d’Espelette. Le réserver le au frais au moins deux heures. Pour l’huile de feuilles de céleri Mixer les feuilles de céleri avec le gros sel et le piment d’Espelette. Verser l’huile et mixer le tout bien finement. Finitions et dressage du plat Colorer les pigeonneaux sur les deux faces dans une poêle, les cuire 4-5 mn au four à 180°C. À la sortie du four, laisser reposer au moins 10 mn. Déposer une lamelle de beurre de cajou sur les palets de patates douces, et les passer avec les palets de céleri sous le grill du four. Assaisonner les lamelles de céleri branche avec de l’huile d’olive et la fleur de sel. Disposer harmonieusement le tout avec un cordon de sauce autour et trancher par de l’huile de céleri.


CHAUSSON À LA TRUFFE EN SURPRISE Ingrédients pour 1 personne Sauce au foie gras

25 cl de madère 1 échalote ciselée 15 cl de fond brun 30 g de foie gras d’oie 3 cl de jus de truffe Gros sel, sel fin Poivre, poivre mignonnette Chausson à la truffe

1 truffe noire de 25 g cuite, avec son jus 30 g de fois gras d’oie 1 fine tranche de jambon blanc 250 g de pâte feuilletée 1 jaune d’œuf

Sauce au foie gras Dans une casserole, faites bouillir et réduire le madère avec l’échalote ciselée, quelques grains de poivre mignonnette et du gros sel. Quand le liquide s’est pratiquement évaporé, versez le fond brun, faites chauffer, ajoutez le foie gras d’oie et le jus de truffe. Mixez le tout et rectifiez l’assaisonnement en sel et poivre du moulin. Mettez de côté. Chausson à la truffe Enrobez la truffe avec le foie gras de façon à obtenir une belle boule. Ajoutez la tranche de viande de veau tout autour, en la faisant bien adhérer. Étalez la pâte feuilletée, détaillez-y un cercle cannelé de 8 cm de diamètre et un de 12 cm. Enrobez la truffe de ces deux cercles de pâte afin de l’envelopper complètement. Cuisson et préparation Préchauffez le four à 180 °C (th. 5). Battez le jaune d’œuf dans un bol, puis, à l’aide d’un pinceau, dorez la surface du chausson. Enfournez et comptez 18 minutes de cuisson. Servez bien chaud, avec la sauce au foie gras chaude.

L’OMBLE CHEVALIER DES LACS D’ISÈRE Ingrédients pour 6 personnes Pour l’omble Omble chevalier 600/800 3pièces Sel PM Huile d’olive PM Farine PM Pour les garnitures Chou rave 0,700 Kg Cerfeuil tubéreux 0,600 Kg Fond blanc 0,70 L Beurre 0,050 Kg Sel PM Huile d’olive 0,10 L Fleur de sel PM Piment d’Espelette PM Pour le beurre mousseux au cyprès Beurre 0,125 Kg Cyprès 0,040 Kg Eau 0,040 Kg Jaunes d’œufs 0,020 Kg Œufs 0,030 Sel 0,003 Kg Vinaigre de Xérès 0,003 Kg Finitions Pignons de Pin 0,050 Kg Sel de maldon PM

Pour l’omble Lever les filets des ombles ôter les arrêtes. Tailler les ombles en 6 portions égales. Les fariner côté peau et les saisir dans une poêle exclusivement sur le côté peau environ 2 minutes, afin de garder une chair bien rosée. Pour les garnitures Laver et éplucher les choux raves et les cerfeuils tubéreux. Couper les choux raves en dés en prenant soin de garder une partie de chou rave croquant. Dans une cocotte, faire fondre le beurre et y faire revenir le chou rave avec le sel, ajouter du fond blanc 1cm au-dessus des légumes et laisser cuire, jusqu’à ce que le chou commence à se défaire en purée. Écraser le chou rave et tailler le restant de chou en fine julienne. Assaisonner le tout d’huile d’olive de piment d’Espelette, et de fleur de sel. Couper les cerfeuils tubéreux en quartiers. Les faire légèrement blondir dans une sauteuse avec du beurre et du sel. Déglacer et laisser cuire environ 5 minutes. Pour le beurre mousseux cyprès Faire fondre le beurre et y faire cuire la moitié du cyprès sans coloration. Faire chauffer l’eau et mettre le restant de cyprès à infuser. Mélanger les œufs avec le vinaigre et le sel et passer l’eau et le beurre au chinois sur cette préparation et mélanger le tout. Verser cette préparation dans un siphon, injecter les cartouches de gaz nécessaire et la maintenir à une température de 80°C au bain-marie. Finitions et dressage du plat Dresser le chou rave au centre de l’assiette à l’aide d’un emporte-pièce. Disposer les cerfeuils tubéreux autour ainsi que l’émulsion au siphon. Parsemer le tout de pignons de pin torréfiés. Déposer l’omble sur le dessus et assaisonner d’une pincée de fleur de sel de maldon

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carte r traiteu

CÉDRIC KUSTER Le restaurant est ouvert 7 jours sur 7 du 23 novembre au 23 décembre 2017

PLATS

ENTRÉES FROIDES La St Jacques en carpaccio pomme Granny et condiment passion

18 €

Le Saumon mariné au Marc de Gewurzt en maki, gelée de Gewurzt et endives au jus

17 €

Le Homard bleu en salade à la parisienne

32 €

Le Foie gras de la Ferme Schmitt Chocolat et fruits exotiques

17 €

La traditionnelle Tourte de Noël, truffe et foie gras

26 €

Le Dos de cabillaud piqué au Chorizo, mijoté de coco blanc et sauce au piment d’Espelette

26 €

Le Rib Eye de veau chapelure d’oignon rouge, potimarron en texture et châtaignes râpées, sauce « Albufera »

28 €

Le Filet de bœuf en croûte (min. 2 pers.) royale de foie gras, petits légumes et pomme darphin, sauce Périgueux

29 €

26 € la portion, 210 € la tourte entière (10 pers.)

EAU

DESSERT ENTRÉE CHAUDE Le Chausson à la truffe

/ pers.

47 €

NOUV

La Bûche Création 2017* Comme une torche aux marrons rafraîchie à la bergamote

28 €

*édition limitée à 25 pièces

produites de fêt TRUFFE

FOIE GRAS Le foie gras de canard « La Casserole » de la Ferme Schmitt – à la coupe

16 € les 100g

Truffe Noire « Tuber Melanosporum »

Prix selon cours

SAUMON

CAVIAR 42 € les 30g 59 € les 50g

Le Caviar Baerii

PLATEAU APÉRITIF

Saumon SAUVAGE mariné d’Écosse « La Casserole » « Bio »

10 € les 100g

Mini-Pain « La Casserole » 32 € les 16 pièces

précuits à emporter

2 € les 3 pièces

DATE LIMITE DE COMMANDE : Mardi 20 décembre 2017 et 28 décembre 2017. 24 rue des Juifs 67000 Strasbourg, tél. 03 88 36 49 68 / info@restaurantlacasserole.fr restaurantlacasserole.fr


bons n invitatioir à offr « Menu Déjeuner »

62 € / pers.

Une sélection de 3 plats, boissons comprises de l’apéritif au café, proposée au déjeuner uniquement

« Génération(s) Casserole »

« À la Carte »

140 € / pers.

Un choix à la carte du restaurant (entrée, plat, dessert) boissons comprises de l’apéritif au café, proposé au déjeuner ou au dîner

75 € / pers.

« Découverte »

(réservé au -35 ans et plus de 60 ans) Une sélection de 4 plats, boissons comprises de l’apéritif au café, proposée au déjeuner ou au dîner, excepté le vendredi soir et samedi soir

« Saveurs Iodéee »

150 € / pers.

Une sélection de 6 plats, boissons comprises de l’apéritif au café, proposée au déjeuner ou dîner

125 € / pers.

Une sélection de 5 plats, boissons comprises de l’apéritif au café, proposée au déjeuner ou au dîner

Bon Cadeau Votre bon cadeau par tranche de 50 €

À partir de 39 € (Menu Déjeuner sans les vins) et 62 €, disponibles sur notre boutique en ligne et directement au restaurant. www.restaurantlacasserole.fr Rubrique « boutique »

n sélectios de vinrter à empo

CHAMPAGNES

BLANCS

Champagne blanc Brut 1er cru, Varry Lefèvre (75 cl) 22 € Champagne Rosé Grand Cru, Franck Bonville (75 cl) 32 € Champagne Ruinart (75 cl) 45 € Champagne Grand Siècle, Laurent Perrier (75 cl) 110 € Champagne Cuve 38, Henriot le Magnum (150 cl) 475 €

Riesling Elsbourg, Jean François Otter (75 cl) Gewurztraminer, Vendange Tardive, G. Lorentz (75 cl) Jurançon Sec, Lionel Osmin (75 cl) Chablis, Domaine William Fèvre (75 cl) Pouilly Fuissé, Clos Ressier (75 cl) Château de Rochemorin (75 cl) Corton Charlemagne, domaine Maillard (75 cl)

ROUGES Château de Rochemorin (75 cl) Fixin, Domaine Chapelle (75 cl) Châteauneuf du Pape, Grand Tinel (75 cl) Château Clos des Prince, Saint Émilion (75 cl) Sélection de Vieux Millésimes sur notre carte des vins

18 € 21 € 46 € 35 €

17 € 32 € 14 € 18 € 17 € 18 € 69 €

BIÈRE Bière (37,5 cl)

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ À CONSOMMER AVEC MODÉRATION

Les commandes sont à retirer le 24 décembre de 7h à 13h / le 31 décembre de 9h à 17h. Possibilité de livraison dans un rayon de 10 km (forfait livraison 15 €)

3,50 €


s Tourisme

Skis aux pieds LES DOLOMITES… Classées au patrimoine mondial de l’Unesco, ces montagnes magiques des Alpes italiennes se rejoignent aisément en moins de 6 heures au départ de la capitale alsacienne et offrent un gigantesque eldorado pour les skieurs, classé dans le « Top Ten » des meilleurs domaines de ski au monde avec 1 220 km de pistes ensoleillées accessibles avec un seul forfait. Site Internet : www.dolomitisuperski.com

Alpina Dolomites Gardena Health Lodge & Spa ***** Ce 5 étoiles d’exception, membre du prestigieux label « The Leading Hotels of the World », symbolise un art de vivre placé sous le signe de l’élégance et du raffinement dans les moindres détails. Une station de ski à 1 860 m d’altitude au cœur des paysages féeriques de l’Alpe di Siusi, le plus bel alpage d’Europe, un cadre contemporain fabuleux aux accents douillets, un panorama époustouflant, des prestations haut de gamme, une table gastronomique au top, un Spa de 2 000 m² réservant une multitude d’instants magiques et un vaste programme d’activités sportives coachées, sont les composants d’un séjour de rêve. Un vrai paradis pour les mordus de glisse ! Site Internet : www.alpinadolomites.it.

Séjour Alpina Relax 4 nuits en demi-pension, plus 3 soins. Du 10.12.17 au 17.12.17 Et du 11.03.18 au 02.04.118 à partir de 917 € Offre « Semaine Grand Ski » du 07.01.18 au 27.01.18 • 7 nuits en demi-pension, services « Spécial Alpina Dolomites » inclus • 6 jours « Skipass Dolomiti Superski » • 6 jours (du dimanche au vendredi) de ski-guiding avec notre moniteur de ski • 6 jours de location gratuite de skis dernier modèle au Pro shop de l’Alpina Dolomites • 1 massage actif • Programme d’activités physiques coachées Prix par personne : à partir de 2 109 € (selon la catégorie de chambre) Consultez d’autres offres hivernales sur le site

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Relais & Châteaux Gardena Grödnerhof ***** Véritable condensé d’excellence, ce prestigieux Relais & Châteaux – maison mère de l’Alpina Dolomites – décline l’hospitalité au superlatif. Situé dans le Val Gardena, élu « Meilleure destination de sports d’hiver d’Italie » l'année dernière, à quelques lattes des remontées mécaniques de même qu’à quelques pas seulement de la zone piétonne d’Ortisei (l’une des stations les plus prisées des Alpes italiennes), l’hôtel Gardena Grödnerhof se révèle une destination de rêve pour les sports d’hiver. Avec ses ambiances élégantes et feutrées, son service d’excellence et ses prestations de haut niveau, les amateurs de grand confort ne seront pas en reste. De son côté, le restaurant gastronomique « Anna Stuben », honoré d’une étoile au Michelin, propose une cuisine raffinée et inventive qui ravira les plus fins gourmets. Son magnifique spa se révèle un havre de paix et de sérénité où tout est fait pour la détente et la remise en forme. Une très belle adresse pour hédonistes exigeants ! Et comme la famille Bernardi, des hôteliers d’exception à l’esprit visionnaire, a toujours une longueur d’avance pour offrir des « must » à leurs hôtes, leur dernier-né, la Résidence Chalets Gardena, présage de fantastiques surprises sous le concept « Feel at home in the Dolomites » ! En effet, ce luxueux refuge montagnard, constitué de trois chalets contemporains, ouvrira ses portes en décembre. Situé à côté de l’hôtel, il accueille des appartements haut de gamme qui réinterprètent le style alpin dans un esprit contemporain et offrent un cadre idéal aux couples ou aux familles en quête d’intimité, dans un univers luxueux et hyper confortable. Site Internet : www.gardena.it et www.gardenachalets.it

Offre « Semaines Ski, Bien-Être et Gastronomie » Du 28.01.18 au 11.02.18 • 7 nuits en demi-pension « Gourmet », services « Spécial Gardena » inclus • 1 menu dégustation de 6 plats au restaurant gastronomique « Anna Stuben » • 4 jours de randonnées à ski avec le moniteur de l’hôtel • 6 jours de Skipass Dolomiti Superski • 6 jours de location gratuite de skis dernier modèle au service de location de l’hôtel • 1 bain bien-être au choix • 1 massage relaxant du corps • Programme quotidien de fitness et de détente Prix par personne : à partir 2 198 €

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Tourisme

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Romantik Hotel Art Cappella **** S

Au cœur des Dolomites, cet écrin des neiges est un paradis skis aux pieds !

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ne situation de rêve

Un joyau des cimes

C’est à Colfosco, à 1 645 m d’altitude, au creux de paysages d’une incroyable beauté et à 2,5 km de Corvara – la plus chic des stations de sports d’hiver de la vallée Alta Badia – que cette perle hôtelière de renom profite d’une situation exceptionnelle aux premières loges d’un des plus beaux domaines de ski des Dolomites, dans les Alpes italiennes. Pas moins de 500 km de pistes sont directement accessibles depuis le ski-room de l’hôtel, dont le circuit « Sellaronda » (26 km), le plus fabuleux d’Europe ! Ce circuit à ski offre des panoramas à couper le souffle, des pistes de grande qualité et des remontées mécaniques modernes et performantes. C’est en l’empruntant que l’on comprend mieux pourquoi les Dolomites sont inscrites au Patrimoine mondial de l’Unesco et que Le Corbusier les a qualifiées de « plus belle architecture au monde » ! De plus, l’hôtel profite d’une vue époustouflante sur les imposants massifs Sella, Sasslonger et ceux du Parc naturel Puez-Geisler.

En glissant ses pas dans ce grand chalet chic, on s’aperçoit vite que l’on est arrivé dans un cocon élégant où charme traditionnel, touches de modernité et esprit cocooning sont au rendez-vous dans une interprétation des plus hospitalières. Le décor racé des pièces à vivre imprime des ambiances raffinées, chaleureuses et feutrées. À la barre de cet hôtel familial, considéré comme l’un des meilleurs de la contrée, Marion et Carlo Pizzinini, des hôteliers d’un professionnalisme et d’une gentillesse remarquables, mettent tout en œuvre pour faire de votre séjour une parenthèse d’exception. Leur équipe est au diapason, sans cesse aux petits soins. Et si l’Art se faufile dans tous les espaces de la maison, c’est pour mettre en valeur les pièces de l'impressionnante collection constituée par la mère de Carlo, Renata Kostner Pizzinini, (fondatrice de l’hôtel, artiste-peintre réputée, photographe et globe-trotteuse invétérée), mais aussi pour charmer l’œil des visiteurs, ébahis par


tant de merveilles. Les 64 chambres et suites répondent aux critères de l’hôtellerie haut de gamme dans un décor classique mêlant nobles boiseries, étoffes soyeuses et nuances raffinées. Chacune d’elles décrit une ambiance différente dans un souci constant de confort. La suite, pour laquelle on craque même les yeux fermés, porte le nom de Suite Cappella. Un vrai bijou de 86 m² mis en scène dans un bel esprit alpin contemporain pour des jours et des nuits de rêve. Une autre belle suite design, dans laquelle on aime poser ses valises, est baptisée Suite Matteo Thun, du nom du célèbre designer et architecte italien qui l’a dessinée.

Un registre gastronomique de haute volée Le talentueux chef mitonne une cuisine créative et raffinée, d’inspiration méridionale ou attachée aux couleurs locales qui enchante les sens. La semaine culinaire est aussi rythmée d’excellents dîners thématiques, comme le dîner de gala, celui de poissons ou encore celui des spécialités régionales sans compter le buffet de desserts qui comblera les gourmands… Le « clou » de la semaine, n’est autre que le légendaire buffet d’apéritif en guise de bienvenue. Grandiose et unique, c’est un régal pour les yeux et les papilles et une raison de plus pour vous rendre au Romantik Hotel Art Cappella !

Un Spa enchanteur Véritable promesse de bien-être, le Spa (inauguré en décembre dernier) met en scène une belle et grande piscine intérieure doublée d’un outdoor infinity pool (chauffé toute l’année) donnant l’impression, en hiver, de flotter au-dessus de la piste de ski en contrebas. C’est un régal de nager dans l’eau chaude tout en observant le spectacle des skieurs ou la neige qui tombe ! Au niveau supérieur, une lumineuse salle aligne ses lits de repos en simili cuir blanc devant d’immenses baies vitrées ouvertes sur le paysage enneigé. Pour les rituels de détente musculaire et de sudation, vous aurez à votre disposition une belle panoplie de saunas (bio, finlandais, aux briques de sel de l’Himalaya, pour les familles) et un hammam d’inspiration antique. L’institut de beauté, inséré avec modernité dans un joli décor de vieux bois, décline pléthore de soins de qualité signés

Pure Altitude by Fermes de Marie. La salle de fitness panoramique, équipée de matériel dernier cri, fera le bonheur des adeptes de cardio et de fitness. Quant aux enfants et ados, ils s’amuseront dans la salle de jeux qui leur est réservée… Pas de doute, le Romantik Hotel Art Cappella est un pied-à-terre de choix pour de formidables vacances d’hiver !

Romantik Hotel Art Cappella Colfosco Str. Pecei, 17 I- 39033 Corvara/Alta Badia Tél. : +39 0471 836183 E-mail : info@hotelcappella.com Site Internet : www.hotelcappella.com

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s Tourisme

Vivre l'hiver sous toutes ses facettes La Vallée de Tannheim, offre une combinaison idéale entre détente et activités sportives

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ue ce soit des balades en ski de fond à travers le Parc naturel, des randonnées pédestres dans les paysages enneigés ou des descentes à ski, dans la vallée de Tannheim les joies des sports d'hiver se déclinent au superlatif. Les vacanciers peuvent à la fois entreprendre de nombreuses activités sportives et se détendre en même temps dans une ambiance calme, sereine et romantique.

Nouvelle offre ski et joies de la glisse Si vous souhaitez skier chaque jour, durant votre séjour, sur une autre piste, dans la vallée de Tannheim, cette possibilité vous est offerte grâce à 55 km de pistes desservies par 27 remontées mécaniques. Chaque piste a ses propres propriétés. Que se soit sur de larges pistes dans un domaine tranquille, idéal pour les familles, ou sur des pistes de descentes plus sportives ou encore sur des pistes de carving ou en dévalant sur une piste de la Coupe du Monde de ski, les plaisirs de la glisse sont immenses. S'y ajoutent 140 kilomètres de pistes de ski de fond, pour chaque niveau et pour tous les goûts. Les 81 kilomètres de sentiers pédestres entretenus et des évènements ne laissent aucune place à l’ennui ou à la monotonie.

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Changer de domaine skiable Les skieurs, snowboardeurs, et les skieurs de carving qui ont choisi la vallée de Tannheim disposent de six domaines skiables. Des descentes faciles convenant à toute la famille aux pistes exigeantes accessibles uniquement avec certificat FIS (Fédération internationale de ski), chaque domaine a son propre caractère et ses qualités spécifiques. Les domaines de Tannheim, Grän, Füssener Jöchle, Rohnenspitze, Nesselwängle doté de la plus grande piste naturelle de luge de la région et le domaine de Wannenjoch.

Skiez gratuitement Dans toute la vallée de Tannheim, du 8 janvier au 25 janvier et du 12 au 15 mars 2018, on propose des remontées gratuites transport en bus compris, à partir d'un séjour de 3 Jours, pour les détenteurs de la carte de séjour dans tous les domaines.

Jeux et actions dédiées aux enfants Avec six structures sécurisées, spécialement conçues pour permettre aux enfants de skier, réparties dans toute la vallée : le N‘Ice Bear Kinderland , le Snow Learnland, le ICE AGE Kinderland le Pumucklhang


avec manège à ski à Zöblen, le Erlebnispark (parc de loisirs) à Nesselwängle et la Märchenwiese (espace de conte de fées) avec toboggan à vagues près de Grän sont là pour les accueillir.

Le ski de fond sous toutes ses formes La vallée de Tannheim compte très officiellement au nombre des meilleurs domaines de ski de fond du Tyrol avec les récompenses du « Loipengütesiegel des Landes Tirol » et de l’ADAC Ski Guide, qui a accordé plusieurs distinctions. Quelque 140 kilomètres de pistes de ski de fond sillonnent la vallée : des parcours faciles, romantiques menant à des lacs de montagne isolés aux parcours exigeants du légendaire SKI-TRAIL Tannheimer Tal – Bad Hindelang qui aura lieu du 27 au 28 janvier 2018 c’est l’une des importantes manifestations de ski de fond d'Autriche

Randonnées dans la neige Les excellentes conditions de randonnée et de promenades jouent ici un rôle important. Les sentiers pittoresques serpentant à travers le paysage hivernal, de la promenade facile de village en village à la randonnée en raquettes à neige vers les sommets ou en altitude avec des vues magnifiques.

Dans le ciel, une multitude de couleurs C'est l'évènement le plus haut en couleur et, au plan visuel, le plus impressionnant de l'hiver dans la vallée de Tannheim. Le 23e festival international de mont­ golfières de la vallée de Tannheim, qui aura lieu du 13 au 28 janvier 2018, métamorphose toute la vallée est un autre évènement à ne pas manquer. Le romantisme s’invite au cœur de l'hiver.

Office de tourisme de Tannheim Tél. : +43-5675-6220-0 E-mail : info@tannheimertal.com

© Photos TVB Tannheimer Tal, Achim Meurer, Wolfgang Ehn, Marco Felgenhauer

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s Tourisme

Wellness Hôtel Der Engel ****S Entrer dans l’hôtel Der Engel, c’est comme franchir les portes du paradis ! À trois heures de la capitale alsacienne, cette destination fascinante est une véritable ode au bien-être et au bien-vivre.

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u royaume des anges Niché au creux de la belle vallée de Tannheim au Tyrol, Der Engel réunit tous les ingrédients pour une escapade de rêve. Un cadre radieux, des ambiances chaleureuses, un accueil et un sens de l’hospitalité cultivés avec passion, un confort au sommet, un registre culinaire d’excellence, un spa d’exception, une multitude de prestations haut de gamme ainsi qu’un large panel d’activités sportives coachées contribuent à offrir une expérience unique. Sans oublier le fameux programme d’animation avec Poldi, le sympathique animateur avec qui le rire devient une vraie thérapie ! Cette merveilleuse alchimie est l’œuvre de la famille MattersbergerZimmerman, des hôteliers hors pair qui n’ont de cesse

de chouchouter leurs hôtes. Et la réputation d’excellence de ce fleuron autrichien n’est plus à faire, affichant un taux de remplissage de 99,8 % !

Une porte ouverte sur le 7e ciel Un relooking orchestré l’été dernier a rendu cette perle des Alpes plus attirante que jamais. Ce sont d'abord l’entrée et le hall d’accueil qui ont été remodelés, entre chic contemporain et tradition alpine. Le hall d’accueil s’est métamorphosé en un vrai lieu de vie, délicieusement cosy, où la réception côtoie des espaces intimistes, dont un charmant lounge avec cheminée, de jolies « Stuben » ainsi qu’une boutique au superbe design. Cette entrée en scène annonce un monde où


l’hospitalité et l’élégance sont reines. L'univers du sommeil, composé de 92 chambres et suites, combine design subtil, esprit de montagne, tonalités naturelles, détails raffinés et confort haut de gamme. Chaque chambre réserve sa part d’émerveillement en se présentant tel un cocon doté d’une atmosphère de volupté.

Une table qui mérite tous les éloges Le registre culinaire et œnologique est une promesse de plaisir ! Maître aux fourneaux, le chef Manuel Schillinger, honoré de 2 Toques Gault Millau, concocte une succulente cuisine moderne et raffinée. Déclinés en formule pension-gourmet, les repas se cadencent autour d’un buffet de petit-déjeuner pantagruélique, d’un lunch varié, d’un alléchant choix de pâtisseries au goûter et, au dîner, d’un savoureux menu (6 plats au choix) qui enchantera pupilles et papilles. Au fil de la semaine, le menu de gala, de superbes buffets à thèmes ou encore le dîner musical cadencé dans les cuisines constituent des expériences culinaires tout en saveurs et finesse. Un service d’une efficacité et d’une gentillesse remarquables ajoute à la qualité de la table, tout comme le ravissant décor des différentes salles de restaurant.

Un spa idyllique Le bien-être se décline au superlatif dans le superbe spa de 6 000 m², offrant une évasion sensorielle dans un décor époustouflant. Pas moins de 3 000 m² sont dédiés à une dizaine de saunas et hammams, scindés par d'exquises aires de repos. Avec 1 000 m² de surface

aquatique indoor et outdoor, les plaisirs de l’eau ne sont pas en reste. Un vent de nouveauté a soufflé sur la piscine intérieure, récemment agrandie dans un décor sublimé par un fascinant jeu de lumières. La piscine en plein air, chauffée et intégrant un jacuzzi avec bancs de massage, offre le plaisir de s’adonner à la nage face aux montagnes. À la belle saison, le magnifique biotop, niché au cœur du jardin, se révèle un autre jalon du bienêtre. Quant à l’institut de beauté « Pure Engel » avec ses cabines spacieuses et sa Private Suite, il intègre le concept « Pure Balance » qui s’appuie sur des soins dispensés par une équipe expérimentée et utilisant les prestigieuses lignes de cosmétiques Sensai Kanebo, Ligne St Barth et Balance Alpine 1000+. On ne peut pas rêver mieux, cet hôtel est le paradis des anges !

Der Engel Wellnesshotel A - 6673 Grän 35/Tannheimertal Tél. : +43 5675 6423 E-mail : post@engel-tirol.com Site Internet : www.engel-tirol.com

Offre 2018 « Découverte »

07.01.2018 au 28.01.2018 5 nuits en Pension complète 2 soins à choisir sur la carte Wellness Programme vitalité coaché Entrée libre au Spa de 6000 m2

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s NEWS AUTO

Jaguar XJ Raffinement et puissance Jaguar vient de dévoiler sa XJ millésime 2018. Et outre une version hautes performances "R" forte désormais de 575 ch (XJR575), le constructeur britannique à apporter des nouveautés à sa grande berline qui est désormais dotée des dernières technologies innovantes et des aides à la conduite. Sous le capot, la XJ propose cinq motorisations : V6 3L de 340 ch et V8 5L de 470, 510 et 575 ch) et un V6 diesel 3L. La XJ est berline luxueuse alliant espace, raffinement, puissance et agilité.

Land Rover Le Velar Un SUV de luxe Bien décidé à devenir le leader des SUV premium, Land Rover enrichit sa famille « Range » d’un quatrième membre. Le nouveau Velar s’intercale entre l’Evoque et le Range Sport auxquels il reprend le meilleur. La marque britannique souhaite « offrir à la clientèle de l’Evoque une solution pour la famille » et surtout surfer sur ce design tant plébiscité. L’univers proposé par Land Rover dépasse largement l’univers du premium, le Velar est un SUV de luxe.

Porsche Le Cayenne Plus sportif que jamais ! Le nouveau Porsche Cayenne n’est pas un SUV comme les autres… C’est certainement le premier SUV sportif et ceci grâce au renouvellement des moteurs, tous plus puissants : V6 3.0 turbo de 340 ch pour le Cayenne, V6 2.9 biturbo de 440 ch pour le Cayenne S, et V8 biturbo de 550 ch pour le Cayenne Turbo… Avec le Sport Chrono Package proposé en option, le nouveau Cayenne S réalise le 0 à 100 km/h en 4,9 s. De son côté le Cayenne Turbo 2018 se contentera de 4,1 s !

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/ Empreintes


NOUVEAU RANGE ROVER VELAR

PARFOIS, LES MOTS SONT INUTILES

Aucun mot n’est assez fort pour décrire le design avant-gardiste du nouveau Range Rover Velar. Venez le découvrir chez votre concessionnaire :

Nouvelle Adresse : 42 Rue des Tuileries 67 SOUFFELWEYERSHEIM ABOVE & BEYOND : Franchir de nouveaux horizons. Range Rover Velar : Consommation mixte Norme CE 1999/94 (L/100km) : de 5,4 à 9,4 - CO2 (g/km) : de 142 à 214

Une Concession


s NEWS MoTO

Triumph Bobber Black Plus agressive ! La Bonneville Bobber Black est une moto de fort belle facture, bien dans la lignée de sa jeune devancière. Mais le style se veut encore plus agressif, ramassé, minimaliste. Avec la selle monoplace bien connue, un large guidon plat, des garde-boue courts et des roues à rayons. Propulsée par un moteur Bonneville ultra-coupleux de 1200cm3, leader de sa catégorie, associé à un éventail de technologies dédiées au pilote, on obtient une expérience de conduite unique et dynamique ! Triumph Rue des Menuisiers 67460 Souffelweyersheim Tel. 03 88 18 24 70

Yamaha Niken La révolution à trois roues Avec son design audacieux et futuriste, la NIKEN vous ouvre de nouveaux horizons grâce à sa maniabilité hors pair. Cette nouvelle moto à trois roues ne ressemble à aucune autre et se pilote comme aucune autre. Grâce à ses deux roues avant inclinables assurant une adhérence accrue, la NIKEN aborde tous les virages avec une confiance absolue. Son moteur trois cylindres de 847 cm³ à couple élevé et son châssis hybride léger assurent des performances sportives excitantes et un confort optimal sur de longues distances. Motos Sohn 230, Avenue de Colmar 67100 Strasbourg Tél. 03 88 40 21 40

Ducati Monster 821 Typique et sportif Le Monster 821 hérite de l'essence même du Monster, issu du Monster 900, combinant à la perfection performance et facilité de conduite. Typique et sportif, avec ses performances et sa maniabilité, le nouveau Monster 821 est conçu pour un plaisir de conduire authentique. Les performances de son moteur Testastretta 11° de 109 chevaux sont valorisées par le Ducati Safety Pack (ABS et Ducati Traction Control) et les modes de conduite, qui garantissent un maximum de sécurité quelles que soient les conditions.

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/ Empreintes


Triumph Strasbourg Rue des Menuisiers 67460 Souffelweyersheim Tél. 03 88 18 24 70




Exposition

s

Cézanne « Métamorphoses » Jusqu’au 11 février 2018

© Museu de Arte de São Paulo Assis Chateaubriand | Foto: João Musa

Paul Cézanne

Felsen bei L‘Estaque, um 1879–1882/1885

Cette exposition est le temps fort du programme de l’automne / hiver 2017 – 2018 de la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe.

C

e projet se situe dans le prolongement des nombreuses expositions de la Kunsthalle sur l’art français, de Delacroix à Degas en passant par Corot et Fragonard, expositions qui ont connu un retentissement international. Peintre, dessinateur et aquarelliste, Paul Cézanne (1839 – 1906) a légué une œuvre riche et abondante. Il est considéré comme l’un des plus importants précurseurs de l’art moderne, alors qu’il se donnait lui-même pour objectif le renouvellement de la peinture fondé sur l’art classique. Partant de la nature telle qu’elle s’offre à l’observateur, Cézanne chercha à reconstruire les volumes par la modulation de la couleur et la géométrie Métamorphoses rassemblera 100 chef-d’œuvres avec l’objectif d’éclairer sous un jour nouveau des aspects systématiques et fondateurs de l’œuvre d’un des grands maîtres de la peinture française du 19e siècle. L’idée centrale de cette exposition est d’aborder l’art de Cézanne sous l’angle du processus de création, des transformations et des transitions constantes d’une forme à l’autre, afin de développer un mode d’interprétation globale de son œuvre.

L’exposition met en lumière le processus créatif de Cézanne à travers trois lignes directrices et permet une nouvelle lecture de l’œuvre du peintre. Elle offre une vision globale tout en adoptant une perspective transversale destinée à rendre compte du geste créatif à l’origine de cette œuvre. Elle a pour objectif de montrer le travail réalisé continu par Cézanne sur les motifs qu’il privilégia. Elle met en lumière les liens qui unissent les portraits, les natures mortes et les paysages. Les séries d’œuvres sélectionnées par la Kunsthalle révèlent notamment que la théâtralité des personnages de ses premières créations se retrouve dans la majesté intemporelle de ses dernières compositions. Cette exposition réunira de nombreux prêts provenant de collections internationales et privées, telles que celles du Musée d’Orsay de Paris, du J. Paul Getty Museum de Los Angeles, du Musée Thyssen - Bornemisza de Madrid, du Musée Pouchkine de Moscou ainsi que du Museum of Modern Art et du Metropolitan Museum de New York. À l’intention de son public francophone, la Kunsthalle proposera des visites guidées en langue française.

Staatliche Kunsthalle Karlsruhe

Hans-Thoma-Straße 2– 6 76133 Karlsruhe, Allemagne Tél. : +49 72 19 26 33 59 www.kunsthalle-karlsruhe.de/fr/collections

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/ Empreintes


Paul Cézanne Montagne Sainte Victoire, 1895/1900–1902 © Scottish National Gallery, Edinburgh

Paul Cézanne Die Versuchung des heiligen Antonius, um 1877 © Musée d‘Orsay, Paris | bpk | RMN – Grand Palais | Hervé Lewandowski | Christian Jean

Paul Cézanne L'Estaque, 1879–1883 © 2016 Digital Image | The Museum of Modern Art | Scala, Florence

Paul Cézanne Stillleben mit Teekanne, 1902–1906 © National Museum of Wales

Paul Cézanne Selbstbildnis mit Palette, um 1890 © Stiftung Sammlung E.G. Bührle, Zürich | SIK, Zürich | J.-P. Kuhn

Empreintes /75


Musée

s

Les musées Yves Saint Laurent Pas un mais deux musées ouvrent pour célébrer l’œuvre du couturier Yves Saint Laurent.

A

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u-delà des livres et des films consacrés ces derniers mois aux dérives et aux excès de la vie privée d’Yves Saint Laurent, l’inauguration de deux musées dédiés à son œuvre, à Paris et Marrakech, a permis de remettre au centre de l’actualité le travail de ce créateur génial. L’évocation de ses addictions et dépressions aurait presque pu faire oublier les successives révolutions dont il a été l’instigateur, des robes pop art aux smokings en passant par la collection Libération et les premières blouses transparentes. Le souci de conservation dès les premières années d’existence de la maison a permis de réunir un fonds unique au monde : modèles de haute couture, accessoires, prototypes en tous genres mais aussi croquis, fiches d’atelier, planches de collections, photographies de défilés, patrons, échantillons de textiles et de broderies, programme et articles de presses, publicités,

archives sonores sans oublier les fameuses cartes de vœux LOVE ou les planches de la vilaine Lulu. Ces deux musées, on les doit à Pierre Bergé, l’indispensable, le veilleur, le soutien. La maison Saint Laurent ,c’est une histoire bâtie à deux. L’un ne va pas sans l’autre, le timide et l’entrepreneur, « Pierre Bergé ,c’était le stratège, Yves Saint Laurent, une présence », souligne Hélène de Ludinghausen, une proche collaboratrice. Les deux structures, loin de se faire concurrence, offrent chacune une approche inédite de l’œuvre de ce couturier. Le musée de Marrakech, « bâti tout en cubes et en courbes avec quelque chose de marocain et de contemporain », pour répondre aux attentes de Pierre Bergé, son commanditaire, se veut sur 2500 mètres carrés « un voyage au cœur des inspirations du couturier ». C’est en effet au Maroc, porté par la lumière et


les couleurs de cette terre qui lui rappelait son enfance à Oran, que chaque année, en juin et en décembre, Saint Laurent se retirait pour dessiner chacune de ses collections de haute couture, « cette maîtresse dont il ne peut, ni ne veut se passer ». Le musée parisien, situé au 5, avenue Marceau dans les locaux de la maison de couture, a su, lui, conserver une atmosphère aujourd’hui définitivement révolue. On guette les murmures, les chuchotements, les coups de ciseau des premières d’atelier et le ballet des vendeuses. Cette maison, « fondée sur l’adoration presque mystique pour un enfant roi », avec sa hiérarchie, ses titres, son mode de fonctionnement calé « sur une méthode, une exigence, un savoir-faire cher à Christian Dior », aura été une maison tout en contrastes, comme le souligne Laurence Benaïm, biographe du couturier, « avec une structure très droit fil, à la fois stricte et aussi architecturée qu’une épaule maison, et très floue, du point de vue de la sensibilité, de l’intuition, de ces drapés de vent, avec ces petites mains penchées sur la

mousseline qu’elles redoutent de voir fondre ». Mais c’est au sommet des trente marches du grand escalier, au bout d’un couloir, que se déploie le cœur de la maison, l’antre royal et sacré où aucune cliente n’a jamais eu le droit de pénétrer. Le studio. Dans ce sanctuaire, le grand prêtre officiait, encouragé par ses deux vestales, Anne Marie Munoz, « celle qui guettait et veillait », et Loulou de la Falaise, « l’instinct catalyseur avec sa légèreté de cristal ». Le studio « est le lieu sacré du cérémonial d’accomplissement de ses visions à la gloire des femmes, ses idoles et de tous les rites secrets d’un métier d’artiste-artisan qui est sa seule raison d’être, note Jéromine Savignon. A la fois refuge et prison, ossuaire et matrice, il est le lieu unique où convergent toutes les puissances créatrices du couturier. Entre « poignard et poison », bat le cœur de l’œuvre de Saint Laurent. C’est là qu’il déclinait toutes les subtilités de ce style, de cette grammaire devenue légendaire et immédiatement identifiable.

Empreintes/77


s LittÉrature

entre

les lignes . . .

L’armoire des robes oubliées Riika Pulkkinen Albin Michel /Le livre de poche Ce roman finlandais pourrait être triste, mais il a tant de force qu’il manifeste combien la vie est précieuse. Rédigé dans un style à l’élégance pure, il s’agit d’un ouvrage à la puissance exceptionnelle. À la fois roman d’amour et drame, il retrace des conjonctions amoureuses, heureuses et douloureuses, d’une lignée de femme sur trois générations, d’un homme et d’Eeva. L’auteur, Riikka Pulkkinen, malgré sa relative jeunesse, témoigne d’une compréhension intime du sentiment amoureux croisé au temps et aux époques. Son livre est un hymne à l’amour éternel. Les voix du récit varient, le suspens en est multiplié. À la fois aérienne, profonde et juste, cette œuvre nous a marqué.

L’expressionnisme Itzhak Goldberg Citadelles & Mazenod Une fois sorti de son coffret, ce précieux livre se distingue immédiatement par la force de ses couleurs reprises des tableaux qu'il met en lumière. L’ouvrage, fort en contraste grâce à plus de 300 illustrations, cerne les caractéristiques formelles et thématiques d'un mouvement dont le nom a commencé par qualifier tout ce qui a fait figure d'avant-garde au début du XXe siècle. Les textes d’un historien de l’art reconnu complètent les reproductions d’œuvres et situent les différents groupes et les artistes qui ont formé ce mouvement artistique. Plus encore, ils les ancrent dans un contexte social et politique, mais aussi culturel, dépassant le monde germanique.

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Choix d'Alexandre Bibert

Une histoire du cirque

La maison éternelle

Pascal Jacob Seuil

Yuri Slezkine La découverte

Né au XVIIIe siècle, le cirque a depuis marqué chaque génération. Pascal Jacob fait le récit d’un phénomène culturel et artistique. Des artistes errants à P.T Barnum, qui voulait donner le « plus grand spectacle du monde », il remonte jusqu’aux évolutions contemporaines et ne néglige ni le cirque soviétique ni le théâtre acrobatique chinois. Divertissant, ce beau-livre présente de très nombreuses illustrations et met encore une fois les légendes du cirque sous le projecteur. Mesdames et Messieurs, prêtez attention à Monsieur Loyal : il a tant de choses à vous présenter !

Slezkine signe un ouvrage fascinant et très érudit. Dans une approche qui relève de la microhistoire, il s’intéresse à un ensemble résidentiel de 505 appartements incluant diverses infrastructures (réfectoire, cinéma, etc.) planifié à partir de 1927 et voué à abriter des cadres du pouvoir soviétique. Érigé en plein cœur de Moscou, cet édifice fut conçu avec l’ambition de devenir le support d’une vie modèle. En poussant la porte de la « Maison de gouvernement », l’auteur parvient à proposer des vues très enrichissantes sur le régime et la société russe.

Se débarrasser du capitalisme est une question de survie

Dernier jour à Budapest

Paul Jorion Fayard

Sándor Márai Albin Michel

L’anthropologue au passé de banquier appelle avec verve à penser hors du cadre économique qui nous entoure. Dans ce livre constitué à partir de ses chroniques parues depuis la crise de 2007 dans différents journaux, notamment dans Le Monde, Jorion démystifie le capitalisme. Il considère l’ultralibéralisme, qui prétend relever de la science économique, comme un dogme. Alors que ce dernier s’estime relever du bon sens, le rappel de l’auteur permet, à partir d’une analyse des décisions économiques prises ces dernières années, de repenser les fondements de la société et de reposer une question salvatrice, mais trop peu considérée : dans quel monde voulons-nous vivre ?

Les éditions Albin Michel viennent de publier la traduction française d’un roman paru pour la première fois en Hongrie en 1940. Ce livre plonge le lecteur dans un monde disparu, celui d’avant-guerre, pour lequel de la nostalgie peut être ressentie. Un écrivain désargenté essaye de retrouver le contact des littérateurs. Cela le conduit à aller et venir à travers la typicité de la ville de Budapest, carrefour entre Orient et Occident. Fiction alimentée par la volonté de l’auteur de rendre hommage à un de ses confrères peu connu du grand public, ce livre relève aussi du témoignage.


Tout l’Esprit Barrière sous votre sapin

À PARTIR DE

Bien Être & Délice

Offre de bienvenue Découverte

- 2 h d’accès à l’espace Balnéo* - 1 soin de 50 mn à choisir sur la carte “Les incontournables“ de votre Spa Diane Barrière - 1 repas Bien Être au Restaurant “La Brasserie“ (hors boissons)

- 2 coupes de Champagne - 10 € de jetons valables au Casino Barrière de Ribeauvillé** Valable pour 1 personne :

25 €

Valable pour 1 personne :

Sens & Détente

113 €

Journée en Solo ou en Duo à l’espace Balnéo*

Délices & Frissons

accès à l’espace Balnéo* pour une journée.

- 1 dîner (ou déjeuner) pour deux au restaurant “La Brasserie” (Formule “Brasserie“ 3 plats, hors boissons) - 2 coupes de Champagne en apéritif - 20 € de jetons valables au Casino de Ribeauvillé**

Pour 1 personne :

Pour 2 personnes :

26 €

52 €

Éveil & Douceurs Merveilleux Petits-déjeuners pour deux personnes au Restaurant “Le Belvédère” Valable pour 2 personnes :

46 €

Détente & Soin Accès* 2 h à l’espace Balnéo & Soin - 2 h d’accès à l’espace Balnéo* - 1 soin de 50 mn à choisir sur la carte “Les incontournables” de votre Spa Diane Barrière Valable pour 1 personne :

79 €

Day Spa & Collation - 2 accès à l’espace Balnéo* - 1 pause pour se restaurer au Restaurant “Le Belvédère” (d’une valeur de 42 € pour deux personnes) Valable pour 2 personnes :

90 €

Dîner pour deux au Casino

Valable pour 2 personnes :

116 €

Escale & Sérénité Séjour Hôtel & Balnéo - 1 nuit en chambre double “Supérieure” - 2 petits-déjeuners - 2 accès illimités à l’espace Balnéo* Valable pour 2 personnes :

279 €

Escale & Prestige Élégance & Sensations -

1 nuit en chambre double “Vue Vignoble” 2 petits-déjeuners ½ bouteille de Champagne en chambre 1 dîner pour deux au restaurant “La Brasserie” (Formule “Brasserie“ 3 plats, hors boissons) - 2 coupes de Champagne en apéritif - 2 soins de 35 mn à choisir sur la carte des “Best Of” de votre Spa Diane Barrière - 2 accès illimités à l’espace Balnéo* - 20 € de jetons valables au Casino Barrière de Ribeauvillé** Valable pour 2 personnes :

485 €

Escale & Prestige Séjour de deux nuits - 2 nuits en chambre double “Supérieure” avec les petits-déjeuners - 1 dîner pour deux au restaurant “La Brasserie” (hors boissons) avec 2 coupes de Champagne en apéritif - 2 accès illimités à l’espace Balnéo* Valable pour 2 personnes :

585 €

BONS CADEAUX SPECTACLES

Escale & Prestige Week-end Plaisirs & Découverte - 1 nuit en chambre double “Supérieure” avec petits-déjeuners - 1 dîner pour deux au restaurant “La Brasserie” (Formule “Brasserie“ 3 plats, hors boissons) - 2 coupes de Champagne en apéritif - 2 accès illimités à l’espace Balnéo* - 20 € de jetons valables au Casino Barrière Ribeauvillé** Valable pour 2 personnes :

375 €

- SPÉCIAL FAMILLE -

PETER VALANCE Spectacle de Magie Mardi 26 décembre à 15 h

35 €

Par personne

ORIGINAL ZILLERTALER Repas Dansant Autrichien Samedi 3 février SOIR Dimanche 4 février MIDI

55 €

Par personne

www.ribeauville-barriere.secretbox.fr Prix donnés à titre indicatif, susceptible d’être modifiés à tout moment. * L’accès à l’espace Balnéo est ouvert aux mineurs de plus de 1,50 m accompagnés d’un adulte. L’accès au Hammam et au Sauna est interdit aux mineurs et pour des raisons d’hygiène se fait sans maillot de bain, mais le port de la serviette est obligatoire. Des paravents sont prévus à cet effet dans cet espace. Pensez à vous munir d’une serviette. L’accès à l’espace Balnéo se fait muni d’un maillot de bain (SHORT DE BAIN INTERDIT), d’une serviette ou d’un peignoir, d’une paire de mules en plastique. L’ensemble de ces produits sont en location et/ou en vente auprès de notre accueil. ** Valables uniquement au Casino Barrière Ribeauvillé. Accès aux salles de jeux réservé aux personnes majeures, non interdites de jeux et sur présentation d’une pièce d’identité valide.

JFREBERGRAPHISTE - Crédit Photo : ©Fabrice Rambert - Olivier Tisserand

Tchin & jetons

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Évènement

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S o i r é e Mont b la n c Icône à jamais…

e o r n o M n y l i r Ma

L e n ou vel in s t ru m ent d ’écr iture M ontb lanc M uses Ed ition c é lè bre la vie de l’u n e des plus gr and es icônes d u sty le et d e la cultu re du 20 èm e s iècle. Mon t blan c rend hom m age au char ism e et à la b eauté de M a r ilyn Mon roe.

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/ Empreintes

ymbole par excellence du glamour et de la féminité, Marilyn Monroe est la nouvelle muse à intégrer cette prestigieuse édition. Actrice talentueuse, elle restera à jamais dans les esprits grâce à l'une des scènes les plus marquantes du cinéma, dans Sept ans de réflexion où Marilyn se tient sur une bouche d’aération de métro s’efforçant de retenir sa robe blanche qui se soulève. Mais surtout, Marilyn symbolise la beauté sensuelle, avec une élégance intemporelle doublée d’un style provocant qui, de nos jours, continue de faire de nouveaux admirateurs et émules. Chaque détail de la Montblanc Muses Marilyn Monroe™ Special Edition évoque le style emblématique de cette déesse du cinéma. La forme de l’instrument d’écriture est inspirée des talons de 10 cm que Marilyn Monroe aimait tant, et qui sont devenus l’emblème de son style personnel. La couleur du capuchon et du corps précieux de l’instrument d’écriture évoque le rouge à lèvres rouge créé spécialement pour la star. Le rouge profond de la résine est associé à des attributs dorés à l'or champagne dont l’aspect luxueux rappelle cette femme qui ne manquait jamais d’éblouir par sa présence électrisante. Le sommet incliné du capuchon

est décoré de l’emblème Montblanc doré à l'or couleur champagne. Parmi les quelques accessoires de mode qu’elle portait figurait un collier d’un rang de perles d’Akoya offert par Joe DiMaggio, son époux pendant seulement 274 jours. Une perle unique orne l’agrafe de l’instrument d’écriture en référence à cette romance, aussi brève que passionnée, entre la déesse hollywoodienne et le beau joueur de baseball, l’une des plus célèbres histoires d’amour de l’époque. En référence à la célèbre chanson du film, le cône de l’instrument d’écriture Special Edition est gravé de losanges et de la signature de cette icône du style. La plume dorée à l’or 14 K couleur champagne du stylo plume est ornée du portrait de l’actrice légendaire. Le jour arrondi de la plume est en forme de cœur, une première dans l'histoire de Montblanc, pour souligner la féminité incomparable de Marilyn. De nombreux invités et personnalités ont admiré à l’occasion de cette très belle soirée ces instruments d’écriture fascinants, issus de la collection Montblanc Muses Marilyn Monroe™ Special Edition, tout en appréciant le délicieux Cocktail préparé par Pierre Weller de l’hôtel & Spa La Source des Sens.


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AGENDA

Du 18 au 22 décembre à 20h TNS

© Jean-Louis Fernandez

Musique Concert de la Saint-Sylvestre

Je suis Fassbinder, où la figure du cinéaste allemand est prétexte à interroger l’engagement de l’artiste, sa capacité à s’emparer de l’actualité et des questions brûlantes qui agitent une société. Peut-on tout dire, tout faire, sur une scène de théâtre ? C’est ce que questionne avec colère, acuité et fantaisie le spectacle Je suis Fassbinder, de retour au TNS après une longue tournée. Contact et infos : 03 88 24 88 24

Cabaret La Chouc’routerie Jusqu’au 25 mars Du mercredi au samedi 20h30 en als et 20h45 en fr Le dimanche à 17h en als et17 h45 en fr Cette 24e revue satirique, « En marche pour les uns ! Am Arsch pour les autres ! », se moque de tout et de tout le monde en sketches et en chansons. Les politiques locaux, les Lorrains, le Racing, notre « Chilibébère » de Colmar ainsi que les actualités et les phénomènes de société marquants de l'année n'y échapperont pas. Cette revue se jouera toujours en alsacien dans une salle et en français dans l'autre. Les comédiens continueront de courir de l'une à l'autre pour vous faire rire dans les deux langues. Contact et infos : 03 88 36 07 28

Cirque Piano sur le Fil Les 8, 9 et 10 février Horaires multiples, durée 1h Le Maillon Bachar Mar Khalifé et « le plus petit cirque du monde » invitent à un récital croisant arts du cirque et musique live. Acrobates 82

et danseurs font écho à la sensualité des paroles et à la beauté des mélodies, guidés par un rythme auquel ils donnent corps. Portés acrobatiques, funambulisme et danse mettent en mouvement une musique hypnotique, puissante et aérienne.

/ Empreintes

Le 31 décembre à 20h Concert du Nouvel An Le 1 janvier à 20h PMC Aleksey Igudesman et Hyung-ki Joo sont deux virtuoses, deux musiciens de très haut niveau qui se sont rencontrés à la Yehudi Menuhin School, doublés de deux incroyables comiques. Pour ce show invraisemblable, ils jouent avec l’orchestre et se jouent de lui, déployant un humour qui rappelle bien souvent les Monty Python. A Big Nightmare Music est en effet un spectacle tout à la fois désopilant, distancié, délirant. Voilà un moyen de voir le répertoire d’un orchestre symphonique différemment. Contact et infos : 03 68 98 68 15

Danse Chaplin Les 11, 12, 13 et 15 janvier à 20h Le 14 janvier à 15h Opéra de Strasbourg Directeur du Ballet de Leipzig, le chorégraphe Mario Schröder a tenu à rendre hommage en 2010 à celui qui, enfant, lui donna envie de danser et qui n’est autre que l’un des plus grands artistes du siècle passé : Charlie Chaplin. Des épisodes emblématiques de la vie de cet acteur et créateur de génie sont évoqués et prennent corps grâce aux 32 danseurs du Ballet. Canne à la main et chapeau melon sur la tête, un homme connu de tous fait son entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra national du Rhin. Contact et infos : 03 68 98 51 80

Concert UB40 Le 27 janvier 20h Laiterie, Grande Salle UB40 est devenu l’un des plus grands groupes de reggae de la fin du XXe siècle !

Leur consécration est précipitée par l’album Labour of Love, qui offre de subtiles réinterprétations de titres classiques du reggae devenus aujourd’hui emblématiques du son UB40. Ce groupe est parvenu à se créer un style unique, mélangeant savamment reggae, ska, rock et cuivres. Un cocktail détonnant qui prend tout son sens lors de leurs concerts, devenus incontournables pour tout fan de reggae ! Contact et infos : 03 88 23 72 37

Opéra Werther Les 9, 13, 15 et 17 février à 20h Le 11 février à 15h Opéra de Strasbourg

© FMarco Borggreve

Théâtre Je suis Fassbinder

Avec son adaptation du roman épistolaire Les Souffrances du jeune Werther de Goethe, Jules Massenet a composé l’une des œuvres les plus interprétées aujourd’hui sur toutes les scènes internationales, l’un des rares opéras en français à rivaliser en popularité avec ceux de Puccini, Verdi ou Wagner. La douloureuse solitude du héros romantique s’y exprime dans des airs renversants de beauté et de sincérité. Le rêve y est un abri doux mais provisoire, un printemps idéal qui ne résiste pas face à l’évidence accablante que lui impose la réalité : Werther ne pourra se faire pleinement aimer de Charlotte. Contact et infos : 03 68 98 51 80

Expositions Galerie Christophe Tailleur 11, rue des Juifs Strasbourg La Galerie est à l’image de son propriétaire et créateur : un lieu de vie, d’émotions partagées entre des artistes du monde entier et un public, en quête de sens. Les œuvres contemporaines exposées sont le fruit d’une rencontre entre le galeriste et les artistes. Contact et infos : 03 88 32 62 18


Hugh Jackman et le nouveau TimeWalker Chronograph Le nouveau TimeWalker Chronograph s’inspire de la performance et de l‘esprit des courses automobiles. montblanc.com/timewalker Crafted for New Heights.*

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Les ateliers du luxe :

L’art de la Broderie Perles, piqûres et paillettes… ainsi pourrait se définir la broderie, art ancestral de réaliser à l’aide d’une aiguille ou d’un crochet des motifs ornementaux… Mais la broderie est aussi le geste essentiel d’un langage du sensible et de la lenteur qui semble ne plus exister qu’au sein des prestigieuses maisons de couture.

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n trouve des fragments de broderie dans les tombeaux égyptiens, en Perse, en Palestine, en Syrie et à Babylone où elle était déjà très fine et sophistiquée. Dès le Moyen Âge, en Europe centrale, l’homme fortuné s’entoure de broderies au même titre que de manuscrits enluminés, d’orfèvrerie, de pierres précieuses, de sculpture ou de peinture… Les somptueuses broderies ouvragées sont réservées aux élites mais la broderie plus simple orne aussi les ouvrages du quotidien. A la même époque, de grands monastères, tels celui de Saint-Blaise en Forêt Noire, ont une réputation notoire pour la broderie au point de croix. Dans les petits ateliers familiaux le brodeur crée ses propres dessins. Au XVe siècle, de nouveaux foyers de broderie se développent en Italie et cet artisanat devient si raffiné qu'on l'appelle « la peinture à l'aiguille ». La profession s’organise en guilde ou corporation et se hiérarchise. Or, argent, bronze, cuivre… les motifs brodés deviennent de plus en plus sophistiqués et les détails de plus en plus élaborés. Le nombre de types de broderies augmente et la broderie connaît un franc succès au sein

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de la société occidentale. A la Renaissance, sous le règne de François Ier, la broderie connaît une vive effervescence grâce au développement de tous les métiers d'arts qui gagne la Ville Lumière. Que ce soit au Japon pour rehausser les kimonos, en Chine avec la broderie « double face », en Perse avec des motifs très géométriques, en Russie avec des fils d'or ou en France pour parer les costumes des nobles, la broderie atteint sa maturité au XVIIIe siècle et se généralise sur les vêtements. En 1865, la broderie franchit une étape décisive. Grâce à la maison de broderie Ferry-Bonnechaux qui met au point la technique dite de « Lunéville » : une technique utilisant des paillettes, des jais, des pierres ou des perles sur la soie, le lin très fin ou encore le coton. Cette technique révolutionne le monde de la broderie, et plus généralement de la mode. Au nombre de trois au milieu des années 1920, les ateliers de broderie de la maison Lanvin sont de véritables laboratoires d’innovation. Jeanne Lanvin cherche ses motifs de la Roumanie au Cachemire en passant par les îles du Japon…


Jeanne Lanvin : la robe La Cavallini

Partenaire incontournable de la haute couture, la société Rébé, du nom de son fondateur René Bégué et de son épouse et muse Andrée, orchestre les maisons de haute couture Dior, Paquin, Balenciagga, Givenchy jusque dans les années 1950. La maison Lesage a quant à elle pignon sur rue dès le début des années 1920. François Lesage fournit les studios d'Hollywood et les plus grandes maisons de couture du monde. Décédé en 2011, il laisse la maison Lesage avec 75 000 échantillons, la plus grande collection de broderies de couture au monde. L’atelier de broderie de l’école Lesage, qui a ouvert à Paris en 1992, perpétue la tradition et a réussi une transition vers un modèle économique à l’ère de la mondialisation sans jamais renier son engagement de qualité. Aujourd’hui la broderie se décline sur des produits aussi variés que les sacs, les chaussures, les chapeaux, les robes et sur des supports tout aussi divers : tulle, cachemire, cuir, jean, soie. Ses limites sont constamment repoussées et sont comme une ode à la lenteur et à la patience, un défi au monde moderne. Valérie Bisson

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Guénolée Milleret L’Atelier du Brodeur Eyrolles


Mode

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i d He ane m i l S Saint Laurent La nouvelle est tombée comme un couperet, après 4 années passées à la direction artistique de la maison Saint Laurent, qu’il avait décapitée de son Yves, Hedi Slimane a claqué la porte et s’en est allé vers d’autres horizons…

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rrivé en mars 2012 pour remplacer l'Italien Stefano Pilati, le styliste français de 47 ans a révolutionné la mode masculine en proposant des silhouettes androgynes et ultra-modernes. Chez Saint Laurent, il a imposé son caractère bien trempé et une nouvelle esthétique rock. Rétrospective en 5 actes.

Acte I : gare au logo Dès son arrivée chez Yves Saint Laurent, Hedi Slimane amorce un virage radical en renommant la marque. "Saint Laurent Paris" se doit de revenir à l'essence de la maison et la faire entrer dans une nouvelle ère. Le créateur ne conçoit pas les collections dans les ateliers de Paris mais depuis son studio de Los Angeles, ville dans laquelle il a emménagé en 2010. Pierre Bergé affiche son soutien et Betty Catroux, ancienne muse d'Yves Saint Laurent, cautionne également ce choix. Mais les fans du couturier ne sont pas de cet avis. Après avoir assuré dans un premier temps que le logo mythique imaginé par l'affichiste Cassandre ne changerait pas, Hedi Slimane finit, cinq mois plus tard, par dévoiler une nouvelle signature, en typo Helvetica et, comme annoncé, dépourvue du "Yves" et déclenche immédiatement des réactions courroucées. Karl Lagerfeld approuve: "C'est une très bonne chose". 87

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Acte II-The clash Le 2 octobre 2012, l'impétueux styliste provoque une journaliste de mode américaine sur Twitter. Il se moque de Cathy Horyn, critique de mode du New York Times, dans une lettre ouverte publiée sur son compte. "Cathy Horyn est une terreur des bacs à sable doublée d'une comédienne de stand-up", lâche-t-il avec sarcasme. "En ce qui me concerne, elle n'obtiendra jamais de siège chez Saint Laurent!" Blacklistée des shows, elle dénonce "une rancune vieille de huit ans" causée par un de ses compte-rendus paru en 2004. "En résumé, je disais que sans les costumes slim et les casting sauvages de Raf Simons, il n'y aurait pas eu d'Hedi Slimane", Pour sa part, le président François-Henri Pinault, ajoute: "Je n'ai pas apprécié que certaines personnes essayent de m'utiliser en citant mon nom dans les querelles d'attribution d'invitations ou de sièges au défilé." Hedi Slimane finira par effacer l'ensemble de ses tweets, sans laisser d'explications.

Acte III-Le T-Shirt de la discorde Bonne ambiance oblige, Sarah Andelman, directrice des achats du concept-store parisien Colette, se retrouve dans le viseur d’Hedi. Objet du délit : elle a mis en vente un T-Shirt parodique "Ain't Laurent without


Yves" ("Pas de Laurent sans Yves") créé par la marque américaine Reason. Elle aurait reçu un mail lui demandant de le retirer de la vente. Après l'avoir uniquement enlevé du site de vente en ligne, elle décide d’écouler son stock dans les rayons du magasin, mais c’est sans compter sur Francesca Bellettini, nouvelle PDG de Saint Laurent, qui l'accuse de vendre des produits contrefaits "endommageant sérieusement" leur image. Elle lui aurait indiqué mettre un terme à leurs relations commerciales, annuler une commande et ne plus l'inviter aux défilés... "Nous avons été excommuniés. C'est tellement ridicule", regrette Sarah Andelman.

Acte IV-Des égéries trash Passionné de photographie, Hedi Slimane shoote toutes les campagnes publicitaires de Saint Laurent en noir et blanc. Il continue de bousculer les codes de la maison en choisissant des égéries provocantes comme le chanteur Marilyn Manson, Courtney Love, la veuve de Kurt Cobain ou Kim Gordon, la bassiste du groupe néo punk Sonic Youth. Des ambassadeurs bien loin de l'élégance des anciennes muses Catherine Deneuve ou Jerry Hall. Ses mannequins sont ultra maigres, grunges, fétichistes, groupies ou rock star. Hedi mélange les codes et fait tomber les frontières sociales…

Acte V-Couture En 2016, plutôt que de rejoindre la Haute Couture, une appellation juridiquement protégée que la maison avait perdue après les adieux de son fondateur en 2002, Hedi Slimane lance une ligne privée exclusivement réservée aux acteurs, musiciens et clients triés sur le volet. Sortant de "l'Atelier Couture", chaque pièce brodée d'une étiquette en soie ivoire porte la mention "Yves Saint Laurent", que le designer se réserve le droit d'apposer au cas par cas, qui est numérotée et répertoriée dans un livre d'or, le "Monogramme". L'Hôtel de Sénecterre, un hôtel particulier construit par l'architecte Thomas Gobert en 1685, est rénové à grands frais et accueille les nouveaux quartiers de la maison de couture au 24, rue de l'Université, Saint-Germain-desPrés… Aujourd’hui, le petit monde de la mode est dans l’expectative, on ne sait pas encore qui prendra ses nouvelles fonctions, même si la rumeur évoque Anthony Vaccarello, et Saint Laurent a, depuis le départ de Hedi, supprimé sur son Instagram toutes les photos de l'ère Slimane…

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Valérie Bisson


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a basket de notre enfance allait donc définitivement disparaître et notre vestiaire et la vieille paire blanchie et reblanchie au cirage liquide allait devenir un vrai collector. Peut-être était-il encore temps de se ruer sur la dernière paire en magasin ? La naïveté des consommateurs pouvait se déployer sans compter sur les stratégies marketing du groupe Adidas dignes des Rolling Stones annonçant leur dernier concert d’adieu… À ce moment-là, seuls les Frenchies pouvaient encore acheter la basket blanche et verte, mais plus pour longtemps…. Moins de deux ans plus tard, c’était reparti pour un tour et le peuple ivre de jeux allait se ruer sur cette basket comme sur le pain blanc… Le succès ne tarda pas et s‘est confirmé depuis. Les campagnes publicitaires millimétrées du groupe Adidas ont fonctionné à merveille ; réseaux sociaux en tête : pendant que les fans commençaient à faire leur deuil, la marque annonçait son retour sur Twitter et publiait sur sa page Facebook des photos de la basket au compte-gouttes… En touche finale, Adidas organise une soirée privée à la Gaité Lyrique avec, en vrac, Stan Smith géante, chorégraphie de Benjamin Millepied, vidéos de Stan Smith

et ballons d’hélium blancs et verts… c’est tout ? Aujourd’hui, à peine revenue sur le marché, il est difficile de faire l’impasse sur la basket blanche minimaliste. À l’origine imaginée par le tennisman Robert Haillet en 1964, la Stan Smith est aussi notre petite madeleine de Proust, elle est belle cette basket avec son style épuré, sa forme cocoonesque de voiture des années 90 et son petit logo vert derrière ; c’est une madeleine qu’on portait avec notre premier 501 brut ou nos jupes en Liberty pour faire du vélo, écumer les rues de Venise, Italie 1979, ou marcher jusqu’à la plage de Lacanau… Moi aussi j’en ai voulu, j’en ai eu, j’en voulais, j’en veux, j’en voudrais… même si je n’ai plus 10 ans et que la porter avec des collants noirs opaques ne me parait pas être le comble du chic… La Stan Smith blanche est devenue le signe de branchitude par excellence et presque en même temps le symbole des gens sans imagination, ne valons-nous pas mieux que cela ? Le piège commercial a fonctionné à merveille… et puis d’ailleurs il n’y a plus ma pointure !!! Et puis que vais-je faire avec mes Veja, mes New Balance, mes Gazelles… ?


Certes, la basket demeure la meilleure alliée de la maman citadine qui saute du bus au vélo, du vélo à la voiture tout ça avec un gosse sur chaque bras et sac de course dans chaque main… Mais trop de baskets ne tue-t-elle pas la basket ? Ne faut-il pas maintenant passer à autre chose ? Il en faut du cran pour résister à l’invasion de la culte basket. Et justement je n’ai plus 10 ans, et même si le désir me porte toujours et que le look Stan Smith inonde Pinterest, Instagram, Tumblr… mon désir de ressembler à tout le monde ne me porte plus… Parce que trop c’est parfois trop ! La mode et le style ont ceci de particulier qu’ils se démodent aussitôt porté par tous, ils brûlent leurs ailes aux sirènes du succès. Qui donc aime être comme tout le monde ? Qui donc aime être pris pour un mouton de Panurge ? Et comme dirait ce cher Karl « il n’y a que la mode qui se démode »… Effectivement, mais la Stan Smith a ceci de fortiche, c’est qu’elle vous crée un style à elle toute seul. Et aucun branché ne s’y trompe, en province comme à Paris, il y en a, partout, de toutes les couleurs… Le phénomène est national, voire international… Tout le monde en porte ; les filles, les garçons, les petits pieds, les grands pieds, avec un jeans, un short, un sarouel, une petite robe noire et un costume… Elles envahissent les soirées, remplissent les wagons de métro, se déplacent en bande. C'est une invasion.

© Getty

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Et, je vous livre un scoop, on a même vu cet été, des rames entières de TGV arrivant de Paris déverser une foule de représentants parisiens de la marque, bien chaussés, débarquant dans notre bonne vieille cité rhénane afin de comprendre comment vivaient ces étranges peuplades provinciales voire rurales puisque le siège d’Adidas France, actuellement localisé à Landersheim près de Saverne où réside toujours la famille fondatrice d’Adidas, les Dassler, allait bientôt s’implanter dans le quartier d’affaires du Wacken à Strasbourg. Pour Adidas, c’était ça ou Paris, et franchement les chargés de com’ de la capitale ont été époustouflés par le nombre de Stan Smith blanches croisées entre la gare et le futur quartier d’affaires… Mais attention, une Adidas peut en cacher une autre et on voit déjà la gazelle grise à logo rose pointer son nez sur les tableaux Pinterest les plus en vue… À suivre… Valérie Bisson


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Chanel joaillerie La dernière collection du département joaillerie de la maison Chanel est époustouflante…

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e 1er novembre 1932, au milieu de paravents de laques de Coromandel et de meubles somptueux, Coco Chanel présente dans les salons de son hôtel particulier du 29 rue du Faubourg Saint-Honoré sa première collection de joaillerie. Sur de simples mannequins de cire au visage stylisé et parfaitement maquillé, elle expose des croissants de lune, des comètes, des constellations, des pluies d’étoiles en diamants. Son goût pour les astres, la créatrice l'a transposés de manière spectaculaire dans ses colliers, bracelets, broches et boucles d’oreilles. Comme dans ses créations vestimentaires où elle inverse les données de l’élégance traditionnelle en substituant aux complications ornementales une ligne simple, la couturière innove également en matière de joaillerie. Ainsi le collier Comète se révèle être « une cascade de diamants qui se glisse le long de l’épaule et s’enroule autour du cou tandis qu’une étoile aux branches irrégulières s’incruste naturellement à la limite du cou ». Les bracelets se font franges, et les bagues s’enroulent. Toujours pragmatique, les bijoux se démontent et se transforment au gré des envies et des circonstances : « Une parure n’est plus une chose immuable. La vie la transforme et la soumet à ses nécessités ! » lance Chanel et au final, d’une parure, on ne retient qu’un pendentif et une broche. L’exposition ouverte au public, et payante, est un succès colossal et draine en un mois 30 000 visiteurs. Les droits d’entrées seront reversés à des œuvres caritatives. Chanel qui jusque là exaltait le faux et la pacotille « parce qu’ils sont dépourvus d’arrogance dans une époque de faste trop facile » s’est lancée dans la joaillerie encouragée par la guilde internationale du diamant. Cette dernière souhaite donner un coup de pouce à ses ventes en ces temps de crise financière « où

pour toute chose renaît un désir instinctif d’authenticité qui ramène à sa juste valeur une amusante pacotille », clame la créatrice. Avec l’aide de Paul Iribe, caricaturiste flamboyant et dessinateur fantasque, elle s’abandonne à ce vertige absolu qu’est le diamant (« si j’ai choisi le diamant c’est parce qu’il représente la valeur la plus grande sous le plus petit volume »). Loin de vouloir concurrencer les grands bijoutiers, elle bouscule allègrement les montures et imagine des modèles plus ergonomiques.


Le succès est au rendez-vous. Encouragée, Chanel persévère. Elle veut créer des pièces originales et se tient à distance d’une joaillerie placement ou d’une joaillerie respectabilité (« la fureur d’éblouir m’écœure ! »). La créatrice veut s’amuser. Marcel Haedrich se souvient : « Pour faire ses bijoux, elle s’installait dans son salon. Assise sur le rebord du canapé, elle tripotait une boule de plastique, on aurait dit du chewing-gum. Devant elle, sur la table chinoise, très basse, dans des boîtes ou de petits bols, des pierres de toutes dimensions et de toutes formes qu’elle incrustait à sa fantaisie dans son chewing-gum aplati sur la table. Elle utilisait des pierres vraies ou fausses, en tenant seulement compte de l’effet qu’elles produisaient dans l’ensemble. Elle possédait des émeraudes magnifiques et de très beaux rubis, très rares, mais elle aimait tout autant des rubis roses du Siam, des saphirs clairs de Ceylan, qui ne valent pas très chers, et des topazes. « Il n’y a pas plus joli qu’une topaze, disait elle, cette eau dorée ». Avec l’aide de Fulco di Verdura, un aristocrate de Sicile totalement ruiné et obligé de se colleter avec la vie, elle imagine de nouvelles pièces s’inspirant de ses voyages à Munich, Vienne ou Venise, de la Grèce antique, de l’Italie byzantine, des cultures barbares et surtout des hommes de sa vie. Ces derniers l’ont toujours couverte de bijoux mais, soucieuse de sa liberté, elle a toujours veillé à ne pas s’attacher à ces cailloux, n’hésitant pas à renvoyer à Etienne Balsan son écrin après leur séparation (à l’exception d’une topaze) et et à jeter par dessus bord, lors d'une dispute au cours d'une croisière, offerte par le duc de Westminster. Même avec les bijoux les plus précieux, les plus coûteux, les plus spectaculaires, elle entretient un rapport ludique. Avec un sens du luxe, du style et une modernité inédite, elle les mélange avec du faux et, comme le souligne Patrick Mauriès, « fait du vrai le faux et du faux une valeur ».

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Toutefois ce sont les perles qui demeurent la grande passion de Chanel. Elle les enroule, les accumule comme le montre la photo prise en 1936 de Boris Lipnitzki. Ils seront un élément clé du style de la créatrice et Karl Lagerfeld par la suite n’aura de cesse de les exalter. L’histoire, le tempérament de Chanel continueront d’inspirer, bien après sa disparition en 1971, les créateurs des lignes du département joaillerie de la maison. Celles-ci sont présentées deux fois par an. D’ailleurs la dernière collection, baptisée Flying Cloud, présentée durant la semaine des défilés de haute couture à La Pausa, la villa de vacances de Chanel sur la Riviera, à la hauteur de Roquebrune-Cap-Martin, à la veille de l’été, s’inspirait du nom d’un des yachts du duc de Westminster : des pièces inspirées de la mer et du monde des marins à des tarifs abyssaux pour des clientes en quête de surprises qui cultivent une décontraction sophistiquée, fidèle, ainsi, à l’esprit de Coco.


Mode

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Maquillées pour l'hiver ! Parmi les tendances maquillage

pour cet hiver, on adore le noir sous toutes ses facettes et on craque pour les créations pop ! Biagiotti

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es tendances de l'hiver présentées en début d'année nous en ont mis plein la vue sur les couleurs choisies. Exit les teintes automnales, comme le prune ou le bordeaux, bonjour les déclinaisons de noir, de métal ou, à l'extrême inverse, les nuances pop et flashy comme le rose pétant, le vert pomme ou le bleu électrique.

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Trussardi

Un mot d'ordre : la liberté. Un champ des possibles infini s'est ouvert lors des dernières présentations make-up pour cet automne-hiver. On mise sur les superpositions de noir, poudré, pour donner un côté mystérieux et sombre. On mixe ces poudres obscures avec du gris, et, pout plus de brillance, avec des teintes métallisées et argentées. On joue avec le mot de la saison : le smoky. On range les pinceaux au placard et on travaille les ombres avec ses doigts pour encore plus de profondeur. Mystérieux et glamour, ce look, que l'on pourrait presque qualifier de gothique, sublime en toute élégance les traits du visage. Comme l'hiver aime jouer avec les extrêmes, on retrouve les mêmes contrastes dans les tendances cosmétiques. A côté des looks noirs excessifs, on a vu arriver en grande pompe des modèles arborant des regards intensément flashys. Des eye-liners aux couleurs pop, qui nous replongent en enfance, ont fait leur effet sur les catwalks. Orange, vert pomme, bleu fluo, jaune, violet, c'est tout un arc-en-ciel qui s'invite pour illuminer notre regard... Des traits colorés qui tranchent avec la grisaille de l'hiver ont habillé des regards estivaux. Et pour encore plus d'originalité, on détache un peu le trait du cil et on lui donne des formes géométriques tout droit sorties des années 1960. On travaille le trait, en n'hésitant pas à le grossir ou l'affiner selon son humeur. Notre regard devient une œuvre d'art et nous nous faisons artiste peintre contemporain en jouant avec toute la palette qui s'offre à nous. Hiver rimant aussi avec fêtes, c'est résolument la saison où on peut s'autoriser toutes sortes de paillettes. Argent, or, on fait scintiller les paupières pour encore plus de lumière ! Côté mascaras, c'est le XXL qui prévaut également. On en choisit qui nous allonge les cils à l'envi et offre un regard immense dans lequel se plonger.

Alberta Ferretti

Un regard XXL


De Vincenzo

Les lèvres, tout en profondeur

Giambattista Va

lli

Le noir se décline à l'envi, et aussi sur les rouges à lèvres. Sur les lèvres, on ose le rouge très noir. Des envies plus classiques? On s'orientera alors vers des rouges profonds pour un effet féminin à l'extrême, ou plus moderne, une teinte rouge sang dans un effet lèvres mordues pour une bouche à croquer. Le camaïeu à privilégier pendant cette saison ? Le bordeaux intense, le noir bien sûr ou, plus onirique, le violet. Beaucoup plus original, certains créateurs make-up ont osé le bleu. « Quand je n'ai pas de bleu, je mets du rouge », disait Picasso. C'est ici l'inverse qui s'est tramé. Des teintes bleu profond, bleu électrique, bleu métallisé. Autre tendance très remarquée, la brillance. Fini les rouges à lèvres mats, très prisés ces dernières année. Cet hiver, on veut de la brillance, un côté laqué pour un style femme fatale. Et on travaille précisement le contour pour offrir à nos lèvres un résultat très graphique et perfectionné. Pour le rouge à lèvres, on n'hésite à le travailler au pinceau, pour un résultat plus précis et unifié. On sublime enfin le tout avec un gloss pour rendre nos lèvres encore plus pulpeuses.

Le minimalisme toujours à l'honneur

Talbot R

unhof

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Daks

Each x Other

Toga

Les excentricités ne sont pas votre fort ? Pas de panique, les créateurs nous ont aussi offert de très beaux looks minimalistes à l'extrême, surfant esthétiquement sur la vague du no make-up ou du nude. Le teint est à soigner en priorité pour réussir en toute simplicité un look minimal. Un fond de teint en alliance parfaite avec notre carnation, réhaussé d'une poudre un peu brillante mais pas trop pour donner un peu de lumière à l'heure où les journées sont très courtes. On optera dans ce cas pour des rouges à lèvres plutôt mats et dans des teintes beiges ou roses pâles, selon que vous soyez brune ou plutôt blonde. On peut éventuellement sublimer ce look avec un blush très léger dans des roses profonds bien étalé pour mettre subtilement en valeur l'ovale du visage. Réhaussé grâce à des sourcils parfaitement contourés, ce look mise sur la beauté au naturelle, sans rien retirer au chic et à l'élégance. Quelle que soit la tendance choisie, le mot d'ordre pour ces jours pluvieux : prendre soin de soi, encore et toujours !


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