Immorama n°24

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P A N O R A M A

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L ’ I M M O B I L I E R

PLACE AUX ECOQUARTIERS! Interviews de :

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Pier Pi erre re e Mau a de dett, t, Cam amiil ille e Bie ierens ier ns de Haa aan, n, Serg Se rg ge Da all Bus u co co,, Isa abe elllle Ch he eva valley llley ey, Em mma manu manu nuel uel el Rey ey, Dom ey, omin iniq in ique ue Bak akis is-M Mét étou oud dii, Miich M hèlle Kün ünzl z er e , Car arm melo me lo Ste tend da arrdo do, Ani nita ta Frre ei, i, Pier Pi erre re-A Alai lain la in Ru um mle ley, y, Lau aure rent nt Thé hévo voz. vo z.

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Les écoquartiers dans le monde Suèd Su ède, ède e, Finl inla in land de,, Roy oyau aume ume-U me-U me Un nii, Em mirrat at d’A Ab bu u Dha h bi, Itali ta alie, e, Sui uisssse. e.

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Place aux écoquartiers !

B éditorial orial

ien sûr, r, le mott estt joli,, le conceptt politiquementt correct,, ett le vertt estt « tendance »,, mais que recouvre vraimentt la notion d’écoquartier ? A la lecture de notre dossier, r, vous apprendrez en premierr lieu que ce terme n’estt pas protégé ni réglementé – contrairementt au label MINERGIE® parr exemple – ett que chacun peutt en avoirr son interprétation personnelle ! Cela rend le débatt d’opinions,, la récolte ett l’échange d’expériences d’autantt plus nécessaire,, ett c’estt à cela que nous nous sommes attachés dans le dossierr spécial de cette parution d’IMMORAMA. Les personnalités interrogées exprimentt de nombreux x points de convergence encourageants : de leurr avis majoritaire,, la qualité esthétique a aussi sa place dans un écoquartier, r, la mixité sociale y estt une nécessité reconnue,, de même que la densité pourr éviterr le gaspillage du sol ett le mitage du territoire.. Plus ambiguë ou controversée reste la place de la voiture : certains veulentt la bannir totalementt en ne construisantt pas de parkings du tout,, d’autres sontt pourr les silos à voitures en surface ( bonjourr l’esthétique ! ),, d’autres encore prennentt position pourr des parkings souterrains plus ou moins limités en nombre.. La diversité des opinions à ce propos,, mais aussi leurr caractère souventt très catégorique,, montre sans doute à quel pointt la voiture n’a rien perdu de sa charge émotionnelle ett passionnelle. Revenons à certaines réalités.. Genève a la concentration de véhicules la plus élevée de Suisse par rapportt à sa population,, ett ceux-ci représententt une nuisance majeure… même quand ils sontt à l’arrêt ! Ils encombrentt les rues,, les trottoirs,, des espaces entre immeubles qui pourraientt être affectés à des aires de délassementt pourr les habitants ou à des terrasses… Voilà des décennies que les écolos bon teintt répètentt inlassablementt qu’en ne construisantt pas de parkings,, les voitures vontt disparaître,, ett pourtantt le parc automobile augmente… Il estt temps d’encouragerr la construction de parkings souterrains pourr les résidents,, d’enterrerr résolumentt ett systématiquementt les voitures pourr supprimerr les parkings en surface,, gagnerr de l’espace ett de la qualité de vie.. On objectera à cela que,, lorsque les voitures aurontt disparu,, nous ne saurons que faire de ces sous-sols.. Quoique.... un ménage de quatre ou cinq personnes,, c’estt une voiture mais,, à l’avenirr et dans un monde idéal,, ce serontt quatre ou cinq vélos qu’il faudra bien mettre quelque partt égalementt ( il n’yy a pas davantage de raison de laisserr une forêtt de vélos envahirr ett enlaidirr les alentours des immeubles ! ). Parr ailleurs,, l’on sous-estime le nombre de véhicules qui roulentt chaque jourr seulementt parce que leurs propriétaires doiventt les déplacerr de place en place surr la voie publique.. Mettons-leurr à disposition un parkingg souterrain sans restriction de temps ett leurs véhicules ne bougerontt sans doute plus qu’une fois parr semaine ett en cas d’absolue nécessité,, car, r, alors seulement,, il sera plus facile de prendre les transports publics que son véhicule. Enfin,, parlons d’irréversibilité : si l’on se rend compte,, après avoirr construitt des immeubles,, qu’il auraitt été judicieux,, en définitive,, de construire des parkings en sous-sol,, ce sera trop tard.. Nous ne devons donc pas raterr les quelques occasions qui nous restent.. Vous m’aurez compris.. Je suis résolumentt persuadé que construire des parkings souterrains résidentiels estt le plus sûrr moyen de se débarrasserr progressivementt des voitures ett de se réapproprierr tous ces espaces inutilementt dégradés ett encombrés en surface. Notre dossierr se conclutt parr un voyage dans de nombreuxx pays,, de l’Italie à la Chine en passant notammentt parr la Finlande ett l'Emiratt d'Abu Dhabi,, dontt les expériences ou les projets peuvent être des sources d’inspiration ou,, pourquoi pas,, des destinations pourr les lecteurs motivés parr le sujet.. Bonne lecture !

Thierry Barbier-Mueller Administrateurr délégué de la SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE n° 24 - Printemps 2009 -

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N°24 – PRINTEMPS 2009

impressum

sommaire Editorial parr Thierryy Barbier-Mueller. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Une publication de la

La SPG G partenaire de notre planète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 p partenariat

SOCIÉTÉ PRIVÉE

n news Location. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

DE GÉRANCE

La PPE : à mi-chemin entre l'individuell ett le collectif . . . . . . . . . . . . . . . 13 z zoom

Route de Chêne 36 – 1208 Genève Tél. : 022 849 61 61 Fax:: 022 849 61 00 www. w spg.ch

Service des publications Route de Chêne 36 – 1208 Genève Tél. : 022 849 65 60 Fax:: 022 849 61 80 E-mail:: publications@immorama.ch www. w immorama.ch

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SPG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 n news local: d dossier r L’écoquartierr est-ill l’avenirr de la ville ? parr Thierryy Oppikofer . . . . . . . . . . . . . . . 19 international: d dossier r Les écoquartiers dans le monde parr Christine Esseiva-Sarosi . . . . . . . . . . . . . . . 35 La thermographie pourr traquerr les déperditions énergétiques . . . . 51 é écologie

Editeurr responsable Thierry Barbier-Mueller

Habitatt durable:: les éco-prêts ontt le ventt en poupe! . . . . . . . . . . . . . . . 54 p prêt

Rédactrice en chef

l label Danemark :l'efficacité énergétique des bâtiments . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

Christine Esseiva-Sarosi redaction@immorama.ch

Vaste choix x d’offres immobilières:

Publicité Edouard Carrascosa publicite@immorama.ch

SPG

Marketing lecteurs Sarah Wangeler

Mise en pages et production Johana Couprie,, Romain Jacquet, Martine Musy,, Audrey Neyroud

Distribution Silvia Farinha-Fernandes,, Simon Jöhr, Sheila Novoa

Service abonnements abonnements@immorama.ch

Ont participé à la réalisation de ce numéro : Claude Atallah Philippe Buzzi Martin Dunning Sylvie Ferment Nicole Saint-Jal

Neuchâtel – Veveyy – Genève ett environs – Zurich

Neuchâtel – Vevey : appartements neufs à vendre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

D.. Bakis-Métoudi François Delaite Serge Fama Yvan Fluhmann

Impression,, reliure,, correction Imprimeries Réunies Lausanne SA,, Renens

Couverture Vitamine,, Genève et Rogerr Chappellu Photos : iStockphoto Tirage contrôlé (FRP/REMP): 225 883 exemplaires Tirage de ce numéro: 225 000 exemplaires Paraît deux fois parr an (printemps et automne) Fondé en 1997

Genève ett environs:: villas à vendre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Genève ett environs:: appartements à vendre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 Genève ett environs:: appartements ett villas à vendre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Genève ett environs:: immeubles à vendre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Genève ett environs:: appartements ett villas à louer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 Genève:: appartements neufs à louer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 Genève ett environs:: locauxx commerciauxx à louer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 Genève:: locauxx commerciauxx à louer SPG Intercity . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 RYTZ Vaud Vaud:: propriétés d'exception à vendre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 Vaud:: villa neuve à vendre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 Vaud:: villas à vendre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 Vaud:: appartements à vendre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 IFA

France voisine

France voisine:: appartements à vendre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 France voisine:: villas à vendre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 Cettee publication estt éditéee parr lee Groupee SPG,, composéé de laa SOCIÉTÉ É PRIVÉE DE E GÉRANCE,, Rytzz & Ciee SA A ett IFA. Tous droits réservés. © 2009 9 Sociétéé Privéee dee Gérance,, Genève Prochaine e parution en septembre e 2009

Faites une folie! Châteauxx ett manoirs à vendre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93 … Une autre folie! Ile à vendre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94

n° 24 - Printemps 2009 -

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p partenariat

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La SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE partenaire de notre planète

SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE & MIGROS Genève. Grâce Ă ce partenariat, des ampoules Ă basse consommation d’Ênergie ontt pu ĂŞtre offertes Ă tous les locataires des immeubles gĂŠrĂŠs parr la SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE.

La SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE partenaire de notre planète

L

utterr contre le rĂŠchauffementt climatique reste pourr beaucoup un vain mott tantt la tâche semble immense.. Or,, des actions concrètes – sii modestes soient-elles – peuventt contribuerr Ă la rĂŠduction de la facture ĂŠnergique ett avoirr un impactt bĂŠnĂŠfique surr notre environnement.. Passantt de la parole auxx actes,, la SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE a conclu rĂŠcemmentt un partenariatt avecc MIGROS Genève dans le butt d’offrir,, Ă tous les locataires des immeubles dontt elle a la gĂŠrance, une ampoule ĂŠcologique.. Ett faire preuve de son engagementt au quotidien pourr protĂŠgerr l’environnement.. Explications de Philippe Buzzi, directeurr du DĂŠpartementt GĂŠrance.

p partenariat Parr Claire Vaudremont

 Il incombe à chacun de faire quelque chose pour l’environnement.

– En quoi consiste ce partenariat ? Philippe Buzzi – RĂŠcemment,, nous avons adressĂŠ un bon-cadeau Ă tous les locataires de nos immeubles en gĂŠrance.. En ĂŠchange,, chacun a pu recevoirr auprès des magasins MIGROS Genève une ampoule ĂŠcologique,, le gĂŠant orange proposant,, dans la plupart de ses points de vente,, une gamme large et variĂŠe d’ampoules Ă basse consommation d’Ênergie. – Comment vous est venue cette idĂŠe... lumineuse ? –Laa protection de l’environnementt estt une prĂŠoccupation majeure au sein de la SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE,, depuis de nombreuses annĂŠes d’ailleurs.. C’estt un ĂŠtatt d’esprit,, un engagementt au quotidien.. Dans ce domaine,, ett compte tenu de l’accĂŠlĂŠration du rĂŠchauffementt de laa planète,, l’action estt plus que jamais essentielle. En organisant ce partenariat avec la MIGROS,, nous souhaitions susciterr une rĂŠflexion et une prise de conscience de la part de nos clients.. Grâce Ă cette mesure incitative et concrète,, nous avons imaginĂŠ qu’ensuite des personnes pourraient s’engagerr d’une manière plus personnelle.. Notamment en changeant toutes leurs ampoules Ă filament de leurr logement,, qui,, comme chacun sait,, sont gourmandes en ĂŠnergie.. Carr il incombe Ă chacun de faire quelque chose pour l’environnement.

Philippe Buzzi Directeurr du DÊpartementt GÊrance de la SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE

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p partenariat La SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE partenaire de notre planète

– N’est-ce pas une goutte d’eau si l’on compare cette initiative aux objectifs environnementaux à atteindre ? – On peut le voir de cette manière mais dans ce domaine chaque pas compte. Réduire notre consommation d’énergie, rénover et construire un habitat durable, respectueux de l’environnement, doit se faire par des actions concrètes menées au quotidien.

« Réduire notre consommation d’énergie, rénover et construire un habitat durable, respectueux de l’environnement, doit se faire par des actions concrètes menées au quotidien. »

– Outre ce partenariat avec Migros, quelles autres actions avez-vous menées ? –Au Département Gérance, depuis deux ans maintenant, nous demandons systématiquement à nos fournisseurs, pour les travaux à effectuer chez les locataires, un devis écologique en plus du devis traditionnel. Toutes les entreprises n’ont pas le même niveau d’engagement, ni d’équipement ou de formation dans le domaine du développement durable, mais, de cette manière, nous créons une dynamique et faisons en sorte, dans les limites du possible, de privilégier la variante écologique. Pour identifier notre démarche, nous avons créé une vignette verte que nous apposons systèmatiquement sur toutes nos demandes de devis ainsi que sur nos bons travaux. Récemment, la SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE a également adhéré au Label Vert de la SR, dont les actions visent une meilleure performance énergétique des bâtiments. Dans le cadre de ce programme, la SPG s’est engagée notamment à optimiser l’éclairage des parties communes des immeubles de manière à diminuer la consommation d’électricité d’au moins 10%. – Existe-t-il au sein de l’entreprise une personne chargée du développement durable qui piloterait en quelque sorte toutes ces actions ? – Non. Chaque service est concerné. Et chaque personne doit assumer sa part de responsabilité. Nous favorisons de la sorte les initiatives personnelles. En interne, nous mettons l’accent sur le recyclage des déchets (PET, piles, papier, carton, etc.) mais aussi sur la réduction de notre consommation de papier grâce à la numérisation. L’objectif « zéro papier » n’est pas encore atteint bien sûr mais nous nous y approchons en dématérialisant factures, courriers et plans par exemple. C’est un grand chantier. – Qu’en est-il du parc immobilier de la SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE ? – Notre société, par l’intermédiaire de son service SPG PRORENOVA et en collaboration avec la société SIGNA TERRE, propose à ses propriétaires, et ce avant même qu’une loi fédérale soit votée, un bilan énergétique complet des immeubles dont elle assure la gestion. Concrètement cela veut dire que chaque bâtiment se voit attribuer une « cote » allant de A à G, A pour un bâtiment à faible consommation d’énergie, G pour le plus vorace. La mesure de ce coefficient énergétique avant même l’application d’une loi permet ainsi à nos clients d’envisager au plus vite des travaux qui seront rendus nécessaires voire obligatoires dans quelques mois seulement. – Quels types de travaux recommandez-vous principalement ? – Nous incitons nos clients à investir dans des équipements permettant d’économiser l’eau, l’électricité ou les sources d’énergie comme le gaz ou le mazout. Ainsi nous les encourageons à installer par exemple des chasses d’eau à double flux, à modifier ou à changer leurs batteries de robinets, à nettoyer leurs gaines de ventilation ou encore à poser des doubles-vitrages dans les immeubles anciens, installation qui doit d’ailleurs être faite à très court terme conformément à la législation en vigueur. Un vaste programme comme vous voyez mais nous en sommes convaincus, dans quelques années, l’impact du domaine bâti sur l’environnement aura considérablement diminué ! J

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Je n’avais jamais imaginé qu’un jour je prendrais des responsabilités.

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n news Location Locations

LE CALME AU CŒUR D’UN QUARTIER ANIMÉ

Le futurr PATIO DE FRONTENEX 746 m2 de surfaces commerciales en plein cœurr du quartierr des Eaux-Vives.

Doté du label MINERGIE®, le PATIO DE FRONTENEX X offre un surface commer2 ciale de 746 m louables en un seul lott ou en trois locauxx séparés de 391,, 236 ou 119 m2. Installé en plein cœurr de Genève,, dans le quartierr des Eaux-Vives,, mais protégé de l’animation ambiante,, le site bénéficie de la proximité immédiate de nombreuxx restaurants ett commerces ainsi que du lac ett du parc La Grange.. La deuxième grande gare de Genève,, qui dessertt l’aéroport,, Annecy,, Evian ett Lausanne notamment,, ne se trouve qu’à quelques pas.. Le bâtimentt comprend égalex lofts de hautt standing auxx espaces ett volumes généreuxx de 175 à 345 m2 mentt six ett de 746 m2. Pourr en savoirr plus surr la commercialisation du bâtiment,, contactez francois.delaite@spg.ch ou,, surr la location des lofts,, lepatiodefrontenex@spg.ch

GENÈVE, UN MODÈLE POUR PÉKIN

n news Location

Les représentants de SPG Intercity Geneva,, conseillers en immobilierr d’entreprises,, et le directeurr de l’Office du tourisme de Genève ont accueilli en novembre dernierr une délégation chinoise composée de représentants de la ville de Pékin. L’objectiff de cette tournée était d’avoirr un aperçu des différents modèles de gestion des parcs immobiliers et des projets d’urbanisation de grandes villes européennes en vue du futurr développement de la capitale chinoise.. Martin Dunning,, directeurr de SPG Intercity Geneva,, leurr a présenté la situation genevoise : taux de vacance et de construction faibles,, revenus élevés comparativement à la Chine,, loyers contrôlés,, développement urbain limité du fait notamment de la zone frontalière.. Les visiteurs ont concentré leurs questions surr le fonctionnement des loyers contrôlés : avantages,, inconvénients,, mode de contrôle ainsi que surr la mixité des développements.

LES ENSEIGNES NE CONNAISSENT PAS LA CRISE D’après l’étude annuelle - Main Streett Across The Worldd - du cabinet de conseil international en immobilierr d’entreprises,, Cushman &Wakefield,, les principales artères commerçantes des plus grandes villes du monde résistent à la crise économique mondiale,, avec des valeurs locatives stables ou en hausse dans 94% des cas.. L’étude porte surr les emplacements les plus chers au m2/an situés dans 48 pays.. Parmi les 236 endroits analysés,, la 5e Avenue à New Yorkk conserve son titre d’artère commerçante la plus chère au monde,, suivie parr Causeway Bay à Hong Kong et l’avenue des Champs-Elysées à Paris.. Grafton Street à Dublin entre pour la première fois cette année dans le Top 5,, au détriment de New Bond Street à Londres.. La Suisse,, avec la Bahnhofstrasse à Zurich,, se situe à la 8e position de ce classement prestigieux. Source : Cushman & Wakefield,, étude « Main Streett Across The Worldd »,, 2008

UNE ÂME ET DES LIGNES CONTEMPORAINES Le SAINT-GEORGES CENTER,, qui sera inauguré à la fin de cette année,, est le fruit d’un concours international remporté parr les architectes Sauerbruch et Hutton (Londres,, Berlin),, et auquel ont participé sept architectes suisses,, européens et américains.. Situé en plein cœurr de Genève,, ce nouveau bâtiment à l’allure contemporaine et construit selon les normes MINERGIE®, label écologique de la construction,, comprendra sept étages ainsi qu’un sous-sol,, surr une surface brute parr plateau d’environ 1070 m2, aménageables parr un ou deux preneurs.. Cet espace destiné à des bureaux administratifs pourra être aménagé selon les souhaits du preneur.. Pourr en savoirr plus surr la commercialisation du bâtiment,, contactez spgcom@spg.ch – francois.delaite@spg.ch.. Consultez également le site Internet:: www.st-gc.com J 10

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z zoom

Š iStoc ockk

La PPE : à mi-chemin entre l’individuel et le collectif

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La PPE,, un principe simple ! Chaque PPE estt rĂŠgie parr un règlement d’administration ett d’utilisation (RAU) quii fixe avecc prĂŠcision les droits et les devoirs de chacun ainsii que la ÂŤ marche Ă suivre Âť au fill du temps.

La PPE: à mi-chemin entre l’individuel et le collectif

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ntre le logementt locatiff ett la villa en pĂŠriphĂŠrie,, une troisième voie connaĂŽtt un succès croissant : l’appartementt en PPE.. Dans ce type d’habitat,, chaque propriĂŠtaire estt maĂŽtre de son bien ett en dispose librement,, dans les limites des règles d’usage ett de convivialitĂŠ, toutt en partageantt un certain nombre d’espaces ett de services.. Pour en savoirr plus,, surr ce type de propriĂŠtĂŠ très prisĂŠ actuellement,, nous avons interrogĂŠ Serge Fama,, responsable du Service GĂŠrance PPE Ă la SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE. – Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est la PPE ? Fama – PPE signifie propriĂŠtĂŠ parr ĂŠtages.. Un immeuble en PPE se compose d’appartements appartenant Ă plusieurs propriĂŠtaires.. Il est plus individualisĂŠ qu’une simple ÂŤ copropriĂŠtĂŠ Âť,, un immeuble que des personnes possèderaient en commun.. En PPE,, chacun est chez soi et fait ce qu’il veut de son appartement – certains l’habitent,, d’autres le louent,, le transmettent Ă leurs enfants,, etc.. –,, tout en partageant un certain nombre de services communs – le hall,, l’ascenseur,, la chaufferie,, la buanderie,, les espaces verts extĂŠrieurs,, parr exemple.. NĂŠe il y a quarante ans,, la formule avait d’abord suscitĂŠ des rĂŠticences:: cette manière de concilierr l’individuel et le collectiff semblait dĂŠlicate Ă mettre en pratique et son dĂŠveloppement paraissait improbable.. Or,, en quelques dĂŠcennies,, l’administration de PPE a fait ses preuves et les rĂŠalisations se sont multipliĂŠes,, particulièrement Ă Genève oĂš les loyers sont ĂŠlevĂŠs et les villas individuelles de plus en plus rares. – N’est-ce pas un peu compliquĂŠ Ă organiser ? – Pas du tout ! Chaque PPE est rĂŠgie parr un règlement d’administration et d’utilisation (RAU) qui fixe avec prĂŠcision les droits et les devoirs de chacun ainsi que la ÂŤ marche Ă suivre Âť au fil du temps.. Le principe est simple.. Dans un immeuble en PPE,, l’assemblĂŠe des copropriĂŠtaires est souveraine : c’est elle qui dĂŠcide de la vie de l’immeuble – entretien,, ĂŠquipements,, charges,, amĂŠliorations,, etc.. Elle dĂŠlègue l’exĂŠcution Ă un administrateur,, qui la reprĂŠsente auprès des autoritĂŠs et

z zoom Parr Nadine Villard

ÂŤ En quelques dĂŠcennies, l’administration de PPE a fait ses preuves et les rĂŠalisations se sont multipliĂŠes, particulièrement Ă Genève oĂš les loyers sont ĂŠlevĂŠs et les villas individuelles de plus en plus rares.Âť

Serge Fama Responsable du Service GÊrance PPE à la SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE.

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z zoom La PPE : à mi-chemin entre l’individuel et le collectif

« Une PPE ressemble à un petit village dont le gérant serait le maire : en rendant de petits et de grands services, il finit par être reconnu comme un interlocuteur fiable, contribuant à entretenir un climat de confiance très apprécié.»

gère au mieux les aspects techniques,, juridiques et financiers de la PPE.. Le mandat de la gérance est renouvelé chaque année – pourr autant que les propriétaires soient satisfaits de leurr administrateur,, bien entendu! En pratique,, cela fonctionne très bien,, moyennant un peu de doigté. – Quelles relations entretenez-vous avec les copropriétaires ? – Dans bien des PPE,, outre nos tâches d’administration,, nous fonctionnons comme conseil informel pourr les grands et les petits problèmes de la vie quotidienne.. En principe,, nous n’avons pas à nous occuperr des parties privatives – chaque copropriétaire est maître chez lui.. Mais lorsqu’une personne vous téléphone parce qu’elle a un problème de robinet dans son appartement,, il est facile de lui indiquerr un professionnel compétent.. Si bien qu’au fil des années,, une PPE ressemble à un petit village dont le gérant serait le maire : en rendant de petits et de grands services,, il finit parr être reconnu comme un interlocuteurr fiable, contribuant à entretenirr un climat de confiance très apprécié. – Comment a évolué le métier de gérant de PPE ? – Nous jouons de plus en plus un rôle de médiateur.. Il y a vingt ou trente ans,, les PPE appartenaient à des personnes qui investissaient sur le long terme. Aujourd’hui,, le profil des copropriétaires est varié,, certains cherchent la rentabilité à court terme,, d’autres un placement durable ou un patrimoine familial, d’autres encore un logement confortable avec des ressources limitées.. Il faut concilierr ces divers points de vue : sans prendre parti pourr l’un ou pourr l’autre, bien entendu,, mais en imaginant des solutions avantageuses et convaincantes pourr tous. – Comment s’organise la gestion des PPE, et des autres copropriétés en général, au sein de la SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE ? – Nous connaissons bien le sujet.. Depuis 1960,, la gestion de copropriétés,, quelle que soit leurr forme juridique d’ailleurs,, est au cœurr même de notre métier. Aujourd’hui,, nous administrons près de 160 immeubles en copropriété.. Pour chacun d’eux,, un interlocuteurr unique est désigné qui remplit l'intégralité des fonctions.. Il opère de surcroît en totale indépendance vis-à-vis des acteurs de la construction. Quantt auxx fonds de la clientèle,, ils sontt couverts dans leurr intégralité.. La sécurité financière est déterminante pourr nos clients comme pourr nos partenaires.. Nous nous appuyons parr ailleurs surr les compétences des autres services du Groupe SPG,, notamment celles du Service SPG PRORENOVA,, spécialisé dans la rénovation et pilotant de nombreuses actions dans le domaine de l’habitat durable.. Ce savoir-faire multidisciplinaire est indéniablement un atout supplémentaire,, une valeurr ajoutée,, fortement appréciée de notre clientèle. J

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n° 24 - Printemps 2009 -

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n news SPG

« BUY AND HOLD » OU « SELL AND REGRET » ? Newsletter

Newsletterr n°19 SPG G Transactions Immeubles «L’immobilierr dans le portefeuille des institutions de prévoyance.»

EDI TORI AL Le vrai défi que doit relever tout investisseur, qu’il soit institutionnel ou privé, est de mener une véritable réflexion prospective à long terme sur ses placements, en faisant abstraction de son sentiment présent de satisfaction ou d’insatisfaction quant à la performance actuelle de son portefeuille. En d’autres termes, si la performance actuelle d’un placement est mauvaise, cela n’implique nullement que les perspectives d’avenir soient également négatives ; à l’inverse, un placement aujourd’hui fructueux peut, de par l’action de facteurs prévisibles ou non, connaître une dégradation progressive de sa performance sur 10 ou 20 ans. Or, en ce qui concerne l’immobilier, certains facteurs incitant à la prudence quant aux perspectives à moyen ou à long terme sont aujourd’hui parfaitement connus, même si la quantification de leur impact n’est pas encore possible. Ne citons que deux exemples : tout d’abord, les normes de plus en plus sévères visant à améliorer la performance énergétique des bâtiments. Indéniablement légitimes, ces règles entraîneront d’importants coûts de mise en oeuvre dans les bâtiments existants et pèseront vraisemblablement sur les rendements futurs (voir Newsletter n°1 SPG PRORENOVA, qui traite un aspect de cette question). Second exemple : le vieillissement démographique, avec la déformation de la pyramide des âges (augmentation des rentiers et diminution du nombre d’actifs). Nous allons passer relativement vite, c’est-à-dire en l’espace de 10 à 20 ans, d’une phase d’accumulation de capital à une phase de distribution. Il pourrait en résulter, selon l’analyse présentée dans cette newsletter, une phase de stagnation des prix de l’immobilier dès 2010, suivie d’une baisse plus ou moins prononcée à partir de 2020 ou 2030. Il est toutefois évident que cette évolution génératrice de baisse est à mettre en relation avec d’autres facteurs de nature à exercer une influence inverse équivalente ou supérieure, par exemple l’accroissement de la demande étrangère. Notre propos n’est donc pas ici d’annoncer des lendemains qui déchantent ; nous entendons simplement proposer des pistes de réflexion, réflexion qui se justifie d’autant plus que, par nature, l’investissement immobilier vise le long terme et demeure illiquide. Notons en outre que, pour certaines caisses de pensions, la part de l’investissement immobilier est souvent concentrée en quelques biens seulement. Alors « buy and hold » ou « sell and regret » ? La réponse n’est pas aisée, ni absolue. On peut néanmoins souligner que l’évolution démographique doit rester un élément-clé de toute analyse, réflexion et planification. Thierry Barbier-Mueller Administrateur-Délégué du Groupe SPG

N°19 w w w. s p g . c h

L L’immobilier dans le portefeuille des institutions de prévoyance Par Marian Stepczynski

P

our des raisons essentiellement historiques, par attachement aussi à une source régulière de revenus, la plupart des institutions de prévoyance helvétiques conservent en portefeuille une part non négligeable de placements immobiliers. Selon la statistique des caisses de pensions, cette proportion approchait à fin 2006 les 14% pour les quelque 2560 caisses de droit privé, et dépassait même les 15% pour la centaine de caisses publiques recensées. A titre de comparaison, les placements en actions – répartis à peu près par moitié entre actions suisses et actions étrangères – avoisinaient les 30%, et les placements en titres de créances (obligations, bons de caisse, hypothèques), une proportion de l’ordre de 40 %.

Il s’agit là cependant d’une moyenne, et la part de l’immobilier peut varier fortement d’une caisse à l’autre. Ainsi, parmi les institutions de droit public comprises dans la statistique, on peut trouver à l’intérieur d’un même canton – en l’occurrence celui de Berne – une caisse dont l’allocation stratégique ne réserve pas moins de 35% en immeubles et tend même à augmenter cette proportion, tandis qu’une autre prévoit au contraire de la faire tomber en dessous de 5 %.

DES CHOIX VARIABLES Ces différences de choix ne sont pas non plus fonction de la taille de l’institution de prévoyance. Ainsi, une caisse aussi importante que la CIA, la Caisse de prévoyance du personnel enseignant et des fonctionnaires de l’administration du canton de Genève (plus de 6 milliards de francs d’actifs), maintient encore au-dessus de 32% ses avoirs immobiliers en février 2008, alors que celle de l’ensemble des administrations jurassiennes, la CPJU, dont la

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Le service SPG TRANSACTIONS IMMEUBLES vient de publierr une nouvelle newsletterr portant cette fois surr le portefeuille immobilierr des institutions de prévoyance.. Plus précisément,, cette analyse examine le risque d’illiquidité que courent,, d’ici quelques années,, ces institutions du faitt de la diminution des rendements ett de l’augmentation des coûts provoquées,, toutt d’abord,, parr le vieillissementt de la population et,, ensuite,, parr l’assainissementt des bâtiments,, en vue d’une meilleure performance énergétique.. Pourr obtenirr un exemplaire de cette newsletterr n°19, contactez : transim@spg.ch

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MISE EN RELIEF : LA GESTION DE CENTRES COMMERCIAUX ET ADMINISTRATIFS La SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE est active depuis de nombreuses années déjà dans la gestion de centres commerciaux et administratifs.. Répartis surr l’ensemble du territoire romand,, son portefeuille représente plus de 50 millions d’état locatif.. Ayant acquis dans cette branche expérience et savoir-faire,, la SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE vient de créerr une structure spécialisée,, appelée SPG SHOPPING AND BUSINESS CENTERS.. Détachée de la gérance traditionnelle et composée de sept personnes,, elle est placée sous la responsabilité de Yvan Fluhmann.. Pourr en savoirr plus,, contactez:: sbcenters@spg.ch

LES ECOQUARTIERS, UN NOUVEL ART D’HABITER

Newsletterr n°1 SPG G Assett Development «Les écoquartiers,, un nouvell artt d’habiter.»

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- Printemps 2009 - n° 24

SPG ASSET DEVELOPMENT vient de publierr sa Newsletterr nº1 qui a pour thème les écoquartiers.Outre les 10 commandements de l’habitat durable idéal, critères fixés notamment parr le WWF,, y est retracée l’émergence de cette nouvelle forme d’habitat,, réconciliant les activités humaines et les impératifs de la nature.. Au travers de réalisations très diverses,, en Suisse comme en Europe,, il est rappelé que la construction d’écoquartiers réclame un socle robuste d’expertises très spécifiques et doit être menée grâce aux conseils de professionnels avertis.. Pourr recevoirr cette newsletter,, contactez : assetdevelopment@spg.ch J



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- Printemps 2009 - n° 24


d dossier L’Êcoquartier est-il l’avenir de la ville?

Lecteurs, votre avis nous intÊresse ! Vous souhaitez rÊagirr à l’un de nos articles? Vous avez des questions ? Un espace vous estt rÊservÊ surr notre site Internet : www.immorama.ch, rubrique  Contactez-nous  ou envoyez-nous un e-mail à : redaction@immorama.ch

r e i s s o D

L’Êcoquartier est-il l’avenir de la ville ?

d dossier

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ÂŤ

extension urbaine dĂŠsordonnĂŠe ett brouillonne,, telle que nous Propos recueillis parr Thierryy Oppikofer la connaissons Ă Genève,, n’estt pas viable Ă moyen ett long terme Âť,, dĂŠclaraitt Pierre Maudett ill y a un an.. Le conseiller administratiff de la Ville de Genève rentraitt d’une sorte de tournĂŠe europĂŠenne des ĂŠcoquartiers Ă laquelle s’Êtaitt livrĂŠ l’ExĂŠcutiff municipal in corpore – Ă l’exception de Sandrine Salerno,, chargĂŠe du logement ( ! ).. ÂŤ Nous n’avons pas le choix Âť : telle futt la prosaĂŻque concluOntt rĂŠpondu Ă noss questions: sion des ĂŠdiles genevois,, mĂŞme s’ils avaient constatĂŠ çà et lĂ quelques failles ou imperfections au fronton des ÂŤ quartiers durables Âť exemplaip. 21 Pierre Maudet, Conseillerr administratif dee laa Villee dee Genève res du Danemark,, d’Allemagne et de Suède qu’ils avaient studieusep. 22 Camille Bierens de Haan, PrĂŠsidente dee l’’association EcoAttitude,, Genève ment visitĂŠs. p. 24 Serge Dal Busco, PrĂŠsidentt de Le caractère inĂŠluctable de la reconquĂŞte de la ville parr sa population, l’Associationn dess Communess genevoises, conseillerr administratiff dee Bernex la recherche heureuse d’un meilleurr ĂŠquilibre – environnemental,, cerp. 25 Isabelle Chevalley, PrĂŠsidente tes,, mais aussii sociall ett ĂŠconomique – voilĂ les incontournables rĂŠalitĂŠs d’Ecologiee libĂŠrale p. 26 Emmanuel Rey, AssociĂŠĂŠ duu bureau de ce dĂŠbutt de millĂŠnaire ! Bauartt Architectess ett Urbanistess SA AĂ Berne,Neuchâtel , l ett Zurich Au-delĂ des dĂŠfinitions ett des modèles,, IMMORAMA a cherchĂŠ Ă dresp. 27 Dominique Bakis-MĂŠtoudi, serr un tableau d’opinions ett de dĂŠmonstrations concrètes pourr perDirectricee dee SPG G Assett Development p. 28 Michèle KĂźnzler, DĂŠputĂŠee auu Grand mettre Ă celles ett ceuxx quii s’imaginentt que le conceptt de quartier Conseil,Les l, s Verts p. 29 Carmelo Stendardo, Architecte, durable ou d’Êcoquartierr relève d’une simple mode ou d’une lubie prĂŠsidentt dee laa FĂŠdĂŠrationn dess architectes politiquementt correcte de se faire une idĂŠe plus prĂŠcise. ett ingĂŠnieurs,, Genève p. 30 Anita Frei, Architecte,urbaniste , e et Nous assistons bien Ă une mutation irrĂŠversible des mentalitĂŠs ett des historienne,, association Ecoquartiers-Genève rĂŠalitĂŠs urbaines. p. 32 Pierre-Alain Rumley, Directeur La persistance de ce qu’une de nos interlocutrices appelle joliment sortantt dee l’Officee fĂŠdĂŠrall du dĂŠveloppementt territorial,l, nouvell ĂŠluu Ă ÂŤ les qualitĂŠs immatĂŠrielles Âť de la ville estt Ă ce prix.. Ett sans ce lien l’exĂŠcutiff dee Val-de-Traverss (Neuchâtel) plurisĂŠculaire d’identification des habitants Ă leurr citĂŠ,, Ă leurr quartier, p. 34 LaurentThĂŠvoz, GĂŠographe, chercheurr EPFL Ă leurr lieu de vie,, ill n’yy a pas – ou ill n’yy a plus – de ville.

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- Printemps 2009 - n° 24


d dossier L’Êcoquartier est-il l’avenir de la ville?

1 Le concept de base est simple et participe de l’idĂŠe d’un urbanisme durable ; il s’agit d’amĂŠnagerr un espace urbain en intĂŠgrant trois paramètres essentiels : un environnement social ĂŠquilibrĂŠ (mixitĂŠ),, le respect de normes ĂŠcologiques ĂŠlevĂŠes (labels) et la recherche de la meilleure attractivitĂŠ possible. Ce triple objectiff doit permettre la rĂŠnovation d’anciens quartiers et la rĂŠalisation de nouveaux surr des standards diffĂŠrents.. Il vise une densification intelligente de la ville,, centrĂŠe surr la qualitĂŠ de vie.

2 J’ai eu la chance de visiterr ceux de Vauban (Fri-

Le quartier Vauban.

bourg-en-Brisgau),, Vesterbro (Copenhague) et Augustenborg (MalmÜ). Ces visites m’ont montrÊ que la mise en œuvre de ce concept est Êvidemment plus compliquÊe que son ÊnoncÊ thÊorique.. J’ai notamment relevÊ par endroits un dÊsÊquilibre en faveurr des considÊrations environnementales,, au dÊtriment des aspects Êconomiques et sociaux.

3 A mon sens,, un Êcoquartierr doit favoriserr la mobilitÊ douce,, sans nierr l’intÊrêt

de l’automobile pourr un certain nombre de dĂŠplacements. En clair,, je pense que le fait d’enterrerr toutes les automobiles est une condition indispensable Ă une forme de libĂŠration de l’espace public en surface que permettent les ĂŠcoquartiers;; autant d’espaces utilisables parr des catĂŠgories de population prĂŠtĂŠritĂŠes Ă ce niveau (enfants,, personnes âgĂŠes,, etc.).

4 Si un ĂŠcoquartierr doit,, de mon pointt de vue,, ĂŞtre rĂŠalisĂŠ parr des professionnels

de la branche,, capables parr exemple d’utiliserr des techniques de construction ĂŠconomes,, de choisirr des sources d’Ênergie efficaces ett d’organiserr intelligemment la mobilitĂŠ dans le quartier,, celui-ci devrait ĂŞtre accessible Ă tout un chacun,, sans conditions financières notamment ; il s’agit lĂ de concrĂŠtiserr l’objectiff de la mixitĂŠ sociale.

5 Les collectivitÊs peuvent jouerr un rôle essentiel au dÊmarrage de ce type de projets,, parr exemple en crÊant les droits de superficie nÊcessaires surr des terrains restÊs en friche ; elles doivent cependant veillerr à ne pas se montrerr trop directives et privilÊgierr l’initiative privÊe et la dÊmarche participative,, en lien avec les professionnels de la branche dans la phase de construction.

6  Il n’y a pas de poison,, tout est dans le dosage ,, disait Paracelse.. Il en va Êga-

lement ainsi en matière de densitĂŠ urbaine,, oĂš il s’agit de ne pas chargerr trop certains pĂŠrimètres,, sans pourr autant laisserr la ville s’Êtendre Ă perte de vue avec des zones mitĂŠes qui posent bien des problèmes en termes de mobilitĂŠ ; tout dĂŠpendra donc de l’environnement immĂŠdiat de la parcelle surr laquelle on envisage la construction d’un ĂŠcoquartier. Il est nĂŠanmoins dommage de descendre le niveau de densitĂŠ en ville,, non par une rĂŠflexion aboutie,, mais juste pourr ĂŠviterr les oppositions et les recours.. Cela a trop souvent ĂŠtĂŠ le cas et nous ne pouvons plus nous le permettre.

7 AssurÊment non,, et heureusement ! Si tant est que l’on base l’esthÊtique sur

la diversitÊ architecturale et surr le recours à des matÊriaux de bonne qualitÊ,, les Êcoquartiers peuvent se rÊvÊlerr être de vÊritables modèles,, ainsi que le dÊmontrent plusieurs exemples nordiques. J

Pierre Maudet Conseillerr administratiff de la Ville de Genève

ÂŤ Les ĂŠcoquartiers peuvent ĂŞtre des modèles d’esthĂŠtique.Âť

Questions 1 Quelles sont,, selon vous,, les caractÊristiques incontournables d’un Êcoquartierr digne de ce nom ?

2 En avez-vous dÊjà à rencontrÊ,, en Suisse ou à l’Êtrangerr ? Ett sinon, que manquait-il à ceux x que vous avez visitÊs ?

3 Un parking g souterrain ne devraitil pas faire partie des Êquipements obligatoires d’un Êcoquartier (enterrerr les voitures pourr favoriserr la a vie sociale) ?

4 A qui se destine un ĂŠcoquartier? r A des privilĂŠgiĂŠs,, des bobos,, des ĂŠcologistes ou Ă toutt un chacun ?

5 Quel estt le rôle des collectivitÊs publiques dans l’Êmergence d’Êcoquartiers ?

6 Le gaspillage du sol n’est-il pas l’une des atteintes à l’environnementt que devraientt combattre les Êcoquartiers ? Quelle densitÊ pour un Êcoquartier? r

7 Un Êcoquartierr est-il incompatible avec la a recherche de qualitÊ et d’esthÊtique ?

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d dossier L’Êcoquartier est-il l’avenir de la ville?

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Camille Bierens de Haan PrĂŠsidente de l’’association EcoAttitude,, Genève

 Un Êcoquartier n’est pas un village en ville.

En rĂŠsumĂŠ,, l’Êcoquartierr est un ensemble de dispositifs environnementaux, ĂŠconomiques,, sociaux,, dont l’objectiff est de rĂŠduire l’empreinte ĂŠcologique et de soutenirr la communautĂŠ.. Plus prĂŠcisĂŠment,, vous trouverez les quatorze points du modèle EcoAttitude,, surr le site Internet de l’association,, y figurent notamment:: logements accessibles Ă tous,, mixitĂŠ sociale,, prĂŠsence de nombreuses coopĂŠratives d’habitation,, gestion participative,, engagementt des habitants dès la conception du quartier,, densitĂŠ moyenne et mixitĂŠ fonctionnelle,, prĂŠsence de la nature : vĂŠgĂŠtation importante,, arbres,, agriculture de proximitĂŠ,, gestion durable exemplaire des ressources,, mobilitĂŠ douce et nombre de places de parc limitĂŠ, cadre de vie de haute qualitĂŠ,, y compris pourr les gĂŠnĂŠrations futures.

2 L’Êcoquartierr idÊal reste une utopie.. Dans ceux que nous avons vus,, c’est la

mixitĂŠ sociale et les activitĂŠs ĂŠconomiques qui sont encore insuffisantes.. Chaque quartierr a ses points forts et ses points faibles et se dĂŠveloppe selon le contexte qui lui est propre.. Il ne s’agit pas d’un modèle prĂŞt-Ă -porter.

3 PlutĂ´t que d’enterrerr Ă grands frais un problème (les voitures),, il vaut mieux Questions 1 Quelles sont,, selon vous,, les caractĂŠristiques incontournables d’un ĂŠcoquartierr digne de ce nom ?

2 En avez-vous dÊjà à rencontrÊ,, en Suisse ou à l’Êtrangerr ? Ett sinon, que manquait-il à ceux x que vous avez visitÊs ?

3 Un parking g souterrain ne devraitil pas faire partie des Êquipements obligatoires d’un Êcoquartier (enterrerr les voitures pourr favoriserr la a vie sociale) ?

4 A qui se destine un ĂŠcoquartier? r A des privilĂŠgiĂŠs,, des bobos,, des ĂŠcologistes ou Ă toutt un chacun ?

5 Quel estt le rôle des collectivitÊs publiques dans l’Êmergence d’Êcoquartiers ?

6 Le gaspillage du sol n’est-il pas l’une des atteintes à l’environnementt que devraientt combattre les Êcoquartiers ? Quelle densitÊ pour un Êcoquartier? r

7 Un Êcoquartierr est-il incompatible avec la a recherche de qualitÊ et d’esthÊtique ?

rÊflÊchirr ensemble aux solutions de mobilitÊ durable à mettre en place.. Un silo à voitures en bordure de quartier,, comme à Vauban,, semble être une des bonnes solutions.. Une autre alternative est de rÊserverr les espaces de parking en surface dans le plan de quartierr et de les convertirr en jardins ou en espaces de jeu, de manière à pouvoirr en disposerr le cas ÊchÊant dans le futur.

4 Le ponciff des ÂŤ bobosÂť est un argument ÂŤ ĂŠcran de fumĂŠe Âť,, qui cache la peur

ou la rĂŠsistance au changement de ceux qui l’expriment.. Aujourd’hui,, construire des quartiers durables est une nĂŠcessitĂŠ vitale et urgente.. Les ĂŠcoquartiers doivent ĂŞtre accessibles Ă tous,, charge aux autoritĂŠs politiques de mettre en place les dispositifs et règlements pourr y parvenir.. Les ĂŠcoquartiers sont actuellement encore des expĂŠriences – pilotes,, qui doivent gĂŠnĂŠrerr une ville durable Ă terme, permettre l’instauration d’une justice environnementale pourr tous et pourr les gĂŠnĂŠrations Ă venir.

5 Ce rĂ´le est central.. Ce sont elles qui doivent promouvoirr les ĂŠcoquartiers en

Êmettant des appels à projets,, en rÊdigeant des cahiers des charges contraignants pourr les constructeurs,, en impulsant et soutenant l’effort des entrepreneurs et des citoyens.. Actuellement,, les outils administratifs et lÊgaux manquent encore pourr soutenirr la crÊation d’Êcoquartiers.

6 Oui,, la densitĂŠ de la ville est nĂŠcessaire pourr prĂŠserverr des secteurs de vraie

nature à proximitÊ des zones urbaines.. Un Êcoquartierr n’estt pas un village en ville. Selon sa centralitÊ,, il pourra même comporterr des tours (pourvu qu’il s’agisse d’architectures bio-climatiques !) ou des immeubles bas.. Il n’existe pas de densitÊ magique et universelle.. Il faut à la fois Êconomiserr le sol et resterr cohÊrent avec le reste de la ville,, tout en mÊnageant une place importante auxx espaces verts.

7 Et pourquoi le serait-il ? La beautĂŠ fait partie des besoins humains fondamen-

taux.. Le vocabulaire architectural se dĂŠcline diffĂŠremment selon les latitudes,, les cultures‌ et les moyens mis en Ĺ“uvre.. Mais la conception d’espaces publics Ă l’Êchelle humaine, l’utilisation de matĂŠriaux de construction indigènes et mĂŞme l’intĂŠgration des panneaux photovoltaĂŻques dans les façades ou les toitures sont des ĂŠlĂŠments d’une esthĂŠtique qui va s’approfondirr au furr et Ă mesure que les rĂŠalisations se multiplieront. J

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d dossier L’Êcoquartier est-il l’avenir de la ville?

1 Une haute performance ĂŠnergĂŠtique,, une conception architecturale novatrice

et gÊnÊratrice d’espaces de vie attrayants,, un concept qui privilÊgie les transports publics et la mobilitÊ douce,, un urbanisme à Êchelle humaine qui favorise les contacts sociaux et les liens entre les gÊnÊrations ainsi que des commerces,, des services et des emplois situÊs à l’intÊrieurr même du quartierr ou à proximitÊ immÊdiate.

2 Je n’ai pas eu l’occasion d’en visiterr moi-même,, mais je me suis informÊ parr le Serge Dal Busco PrÊsidentt de l’Association des Communes genevoises,, conseillerr administratiff de Bernex

 L’idÊal serait que le prÊfixe ‚ Êco › devienne superflu.

Questions 1 Quelles sont,, selon vous,, les caractÊristiques incontournables d’un Êcoquartierr digne de ce nom ?

2 En avez-vous dÊjà à rencontrÊ,, en Suisse ou à l’Êtrangerr ? Ett sinon, que manquait-il à ceux x que vous avez visitÊs ?

3 Un parking g souterrain ne devraitil pas faire partie des Êquipements obligatoires d’un Êcoquartier (enterrerr les voitures pourr favoriserr la a vie sociale) ?

4 A qui se destine un ĂŠcoquartier? r A des privilĂŠgiĂŠs,, des bobos,, des ĂŠcologistes ou Ă toutt un chacun ?

5 Quel estt le rôle des collectivitÊs publiques dans l’Êmergence d’Êcoquartiers ?

6 Le gaspillage du sol n’est-il pas l’une des atteintes à l’environnementt que devraientt combattre les Êcoquartiers ? Quelle densitÊ pour un Êcoquartier? r

7 Un Êcoquartierr est-il incompatible avec la a recherche de qualitÊ et d’esthÊtique ?

biais de confĂŠrences ou de publications.. Les exemples qui me sont connus me semblentt possĂŠderr un certain nombre des critères mentionnĂŠes ci-dessus,, mais pas tous.. Un ĂŠcoquartierr doit,, selon moi,, ĂŞtre caractĂŠrisĂŠ parr de la mixitĂŠ,, que ce soit au niveau des activitĂŠs qui s’y dĂŠroulent ou parr sa composition sociale.

3 Ce qui est certain,, c’est que les parkings devraient ĂŞtre regroupĂŠs,, de manière

centralisĂŠe,, en marge du quartierr et non pas au cĹ“urr de celui-ci.. Cela a plusieurs avantages.. Premièrement,, on aura un vĂŠritable choix du mode de transport, puisqu’il faudra se dĂŠplacerr tant pourr se rendre Ă l’arrĂŞt de bus ou de tram que pourr allerr chercherr sa voiture.. Ensuite,, le trafic motorisĂŠ sera rĂŠduit au sein mĂŞme du quartier,, favorisant ainsi,, en effet,, la vie sociale dans la rue.. Quant Ă savoirr si ces parkings doivent ĂŞtre enterrĂŠs ou placĂŠs dans des silos Ă voitures, pourr des questions de coĂťt,, comme on le voit dans certains ĂŠcoquartiers,, je suis très partagĂŠ.. J’ai des doutes quant Ă l’aspect de tels ouvrages.

4 A tout un chacun,, Êvidemment ! On a effectivement l’impression que les exem-

ples connus Ă ce jourr sont rĂŠservĂŠs aux gens que vous mentionnez.. Mais c’est assez logique,, carr certains quartiers sont l’œuvre de pionniers très motivĂŠs,, qui se sont fortement engagĂŠs.. Pourr moi,, l’idĂŠal serait que ce genre de quartierr se rĂŠpande,, que la mixitĂŠ que j’appelle de mes vĹ“ux devienne la règle et que le prĂŠfixe ÂŤ ĂŠco Âť devienne superflu.

5 Il est essentiel dans la mesure oÚ la planification d’un tel quartierr doit se faire

très en amont.. La question de la mobilitÊ Êtant fondamentale,, on imagine mal que les collectivitÊs publiques ne soient pas fortement impliquÊes dès les premières idÊes,, notamment en planifiant une desserte adÊquate en transports publics.

6 Le sol disponible pourr la construction est une denrĂŠe rare et non renouvela-

ble.. Il s’agit donc de l’utiliserr Ă bon escient.. La question de la densitĂŠ ne peut pas ĂŞtre traitĂŠe hors contexte.. Il y a des endroits oĂš une densitĂŠ plus forte se justifie,, parr exemple en milieu urbain et Ă proximitĂŠ d’un pĂ´le de transports publics. Dans d’autres lieux,, parr exemple lorsqu’on dĂŠclasse des terrains agricoles pour de nouvelles constructions,, il faut certes viserr une certaine densitĂŠ,, mais il convient ĂŠgalement de vouerr une attention toute particulière Ă l’intĂŠgration paysagère et aux relations avec la nature environnante.

7 Non,, ce n’est aucunement incompatible,, c’est même tout à fait liÊ! C’est ainsi

qu’une densitĂŠ accrue,, parr exemple,, doit allerr de pairr avec une haute qualitĂŠ architecturale.. Certains doutent que cela soit possible,, et c’est aux professionnels de dĂŠmontrerr le contraire. Il faut inventerr de nouvelles formes et de nouvelles typologies.. En ce sens,, une politique d’amĂŠnagement volontariste allant vers des ĂŠcoquartiers profitera Ă l’ensemble de notre ĂŠconomie,, grâce aux capacitĂŠs d’innovations technologiques et architecturales qui seront mobilisĂŠes. J

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d dossier L’Êcoquartier est-il l’avenir de la ville?

1 Il faut que les bâtiments consomment un minimum d’Ênergie,, qu’il y ait des espaces verts,, que la mobilitĂŠ ait ĂŠtĂŠ optimisĂŠe.. L’aspect social est aussi important,, il s’agit de promouvoirr une mixitĂŠ sociale.

2 Oui,, Ă Neuchâtel.. Certes,, ce quartierr estt moins grand que ceuxx que l’on peutt voir ailleurs en Europe,, mais il a le mĂŠrite d’existerr ett d’être le premierr de Suisse.

3 Il est clairr que les parkings doivent faire place aux espaces de rencontre.. Il est

en effet prÊfÊrable de les enterrerr ou de les limiterr lorsque l’Êcoquartierr est suffisamment desservi parr les transports publics.. Il faut Êgalement penserr à favoriserr la mobilitÊ Êlectrique,, en installant des bornes pourr rechargerr les vÊhicules (voitures et deux-roues).

Isabelle Chevalley d’Ecologie libÊrale

4 Tout

le monde devrait pouvoirr vivre dans un ĂŠcoquartier.. Cela ne doit pas devenirr un ghetto Ă ĂŠcolo !

5 Elles ont la possibilitĂŠ de planifierr l’Êmergence de tels quartiers,, et surtout le pouvoirr de les encourager. r. Les communes sontt la clĂŠ du succès des ĂŠcoquartiers.

ÂŤ Un ĂŠcoquartier ne doit pas devenir un ghetto Ă ĂŠcolos ! Âť

6 C’est pourr cela que je suis favorable Ă augmenterr la hauteurr des bâtiments.. Il

n’y a pas une densitÊ idÊale à imposer,, carr cela dÊpend de l’endroit oÚ l’on est. Faisons des projets intelligents et intÊgrÊs à l’environnement urbain dans lequel ils vont se retrouverr !

7 Bien sÝrr que non,, je dirai même : au contraire.. Lors de l’Êlaboration d’un Êco-

quartier,, on se pose des questions que l’on ne se pose pas lorsque l’on ajoute ou rĂŠnove simplement un bâtiment dans une ville.. On a une approche globale de la conception urbanistique,, y compris sous ses aspect esthĂŠtiques. J

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d dossier L’Êcoquartier est-il l’avenir de la ville?

1

Parr dĂŠfinition,, un ĂŠcoquartierr implique la prise en compte simultanĂŠe de dimensions environnementales,, socioculturelles et ĂŠconomiques.. Plusieurs sont en effet incontournables : densitĂŠ optimale,, mobilitĂŠ douce,, mixitĂŠ des fonctions ett des usagers,, expression architecturale surr mesure ett recherche de qualitĂŠ de vie.

2 Parmi les exemples connus,, je citerai les quartiers de BedZED dans la banlieue de Londres et de Vauban Ă Fribourg-en-Brisgau,, qui regroupent un nombre important de dimensions liĂŠes Ă la durabilitĂŠ.

Emmanuel Rey AssociÊ du bureau Bauartt Architectes et Urbanistes SA à Berne,, Neuchâtell ett Zurich

3

Il s’agit tout d’abord de limiterr le stationnement au strict nÊcessaire et de renoncerr au parking de commoditÊ.. Un parking souterrain – limitÊ et regroupÊ – facilite ensuite la crÊation d’espaces publics de qualitÊ.

4 ÂŤ Les ĂŠcoquartiers doivent faire partie des stratĂŠgies de densification urbaine.Âť

Nouveau morceau de ville,, un Êcoquartierr devrait en principe reflÊterr une diversitÊ d’habitants,, tant au niveau socioculturel que gÊnÊrationnel.

5 Celui-ci peutt être à mon sens très variable,, notammentt en fonction du degrÊ de

maÎtrise foncière des collectivitÊs.. Elles se doiventt cependantt de soutenirr les processus ett les projets susceptibles de menerr à une densification urbaine de qualitÊ.

6 Les ĂŠcoquartiers doivent faire partie,, Ă mon sens,, des stratĂŠgies de densifi-

cation urbaine,, notamment en rÊgÊnÊrant des friches situÊes à proximitÊ des transports publics.. L’objectiff est de viserr une densitÊ pas forcÊment maximale, mais optimale parr rapport au potentiel spÊcifique à chaque site.

7 Au

contraire,, la recherche de qualitÊ esthÊtique fait partie intÊgrante des valeurs que ce dernierr doit intÊgrer.. Il n’y a pas d’incompatibilitÊ entre crÊativitÊ architecturale et recherche de durabilitÊ. J

SEICAL

PIERRES & MARBRES CARRELAGES

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d dossier L’Êcoquartier est-il l’avenir de la ville?

1

Je me rĂŠfĂŠrerai aux ÂŤ Dix commandements de l’Êcoquartierr idĂŠal selon le WWF Âť,, auxquels il faut sans doute ajouterr la mixitĂŠ sociale (PPE et locatifs subventionnĂŠs) et la mixitĂŠ fonctionnelle (habitat et emploi mĂŞlĂŠs),, deux ĂŠlĂŠments-clĂŠs Ă mon sens.. Un ĂŠcoquartierr doit utiliserr rationnellement le sol,, prĂŠserverr la nature et la biodiversitĂŠ,, bien gĂŠrerr les dĂŠchets,, l’eau et les espaces verts.. Il doit intĂŠgrerr des lieux de rencontre et des services de proximitĂŠ.. Surtout,, il faut qu’il ĂŠconomise l’Ênergie.. A Vauban (Fribourg-en-Brisgau),, les nouveaux bâtiments consomment tout au plus 65 kWh/m2 parr an,, alors qu’un bâtiment ÂŤ classique Âť en consomme entre 100 et 400.. Grâce Ă une bonne isolation, une architecture raisonnĂŠe et des capteurs solaires,, certaines maisons produisent mĂŞme de l’Ênergie ! Au total,, 45% de l’Ênergie consommĂŠe dans le quartier est renouvelable,, comparativement aux 7% du centre-ville. LLee qua uart art rtie ierr ie Vauubba Va ban an. an.

2

Je connais bien entendu l’Êcoquartierr de Vauban, mais j’ai eu aussi l’occasion de visiterr l’Ecoparc de Neuchâtel.. Les principales caractĂŠristiques positives de cet ĂŠcoparc sont sa densitĂŠ ĂŠconomique,, sa position Ă proximitĂŠ de la gare et la qualitĂŠ d’isolation thermique de ses constructions.. Cet ĂŠcoparc constitue parr son ampleurr et sa durĂŠe un vĂŠritable laboratoire urbain de la durabilitĂŠ,, Ă mĂŞme de fournirr des expĂŠriences novatrices pour d’autres sites.. Trois points seraient nĂŠanmoins Ă amĂŠliorerr dans son ĂŠvolution : il y a trop de voitures en surface,, trop de bitume et pas assez d’espaces verts.

3 Tout à fait d’accord,, mais sans que les places soient à proximitÊ immÊdiate du logement,, le but Êtant d’encouragerr les mobilitÊs alternatives,, telles que transports publics,, vÊlo et marche à pied.

4 Cela s’adresse à tout un chacun.. Il ne faut pas crÊerr de sÊgrÊgation sociale.. Il

Dominique Bakis-MĂŠtoudi Directrice de SPG G Assett Development

ÂŤ CrĂŠer de vrais quartiers urbains durables.Âť

Questions 1 Quelles sont,, selon vous,, les caractÊristiques incontournables d’un Êcoquartierr digne de ce nom ?

2 En avez-vous dÊjà à rencontrÊ,, en Suisse ou à l’Êtrangerr ? Ett sinon, que manquait-il à ceux x que vous avez visitÊs ?

3

y a d’ailleurs des ĂŠcoquartiers de toutes sortes.. L’objectiff est de crĂŠerr de vrais quartiers urbains durables,, avec une certaine mixitĂŠ sociale et de population (jeunes familles,, ĂŠtudiants,, personnes âgĂŠes,, etc.),, afin que tous puissent s’entraiderr en toute convivialitĂŠ.

Un parking g souterrain ne devraitil pas faire partie des Êquipements obligatoires d’un Êcoquartier (enterrerr les voitures pourr favoriserr la a vie sociale) ?

5 Deux rôles-clÊs : le foncierr (sans lequel rien n’est possible à un coÝt accepta-

A qui se destine un ĂŠcoquartier? r A des privilĂŠgiĂŠs,, des bobos,, des ĂŠcologistes ou Ă toutt un chacun ?

ble) et la volontĂŠ (l’assistance Ă projet et Ă montage d’opĂŠration,, la participation, la coordination avec les projets de trams ou autres transports publics,, le conseil aux constructeurs,, etc.).. Dès que l’on sort du standard,, cela nĂŠcessite une implication,, un portage politique.

6 Oui,, la densitĂŠ est une prioritĂŠ.. Le sol est rare,, il faut l’utiliserr intelligemment, avec des densitĂŠs variables selon les cas (de très forte Ă proximitĂŠ d’une grande gare Ă moyenne surr une ligne de bus).. A mon avis,, il faut obtenirr un facteurr de densitĂŠ minimal de 2.

7

Non ! Voyez Vauban : pas de ÂŤ barres Âť uniformes,, mais de petits immeubles mitoyens construits parr des petits groupes de propriĂŠtaires ou des coopĂŠratives, surr des modèles divers et avec des esthĂŠtiques diffĂŠrentes.. D’autres ĂŠcoquartiers sont plus unitaires.. Un ĂŠcoquartierr n’est pas une garantie de beautĂŠ,, mais pas non plus un obstacle Ă celle-ci. J

4

5 Quel estt le rôle des collectivitÊs publiques dans l’Êmergence d’Êcoquartiers ?

6 Le gaspillage du sol n’est-il pas l’une des atteintes à l’environnementt que devraientt combattre les Êcoquartiers ? Quelle densitÊ pour un Êcoquartier? r

7 Un Êcoquartierr est-il incompatible avec la a recherche de qualitÊ et d’esthÊtique ?

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d dossier L’Êcoquartier est-il l’avenir de la ville?

1 Un Êcoquartierr doit rÊpondre à une rÊflexion globale,, portant certes surr la gestion de l’Ênergie,, mais Êgalement surr celle de l’espace public et surr les modes de participation des habitants.

2 Le plus connu est Êvidemment Vauban,, à Fribourg-en-Brisgau.. C’est un exem-

Michèle Kßnzler DÊputÊe au Grandd Conseil,, Les Verts

 L’esthÊtique est aussi une donnÊe fondamentale.

ple très intĂŠressant et assez rĂŠussi.. Naturellement,, un ĂŠcoquartierr reste liĂŠ Ă la culture de son lieu d’implantation ; ainsi,, la mixitĂŠ sociale observĂŠe en Allemagne du Sud n’est pas aussi aboutie que nous pourrions le souhaiterr Ă Genève,, par exemple. Dans le cas de Vauban,, les collectivitĂŠs publiques avaient vendu la plupart des parcelles,, ce qui a nĂŠcessairement amoindri la mixitĂŠ.. Ce n’est donc pas l’Êcoquartierr qui suscite un quelconque repli surr soi ou une sĂŠgrĂŠgation,, mais,, dans ce cas,, c’est clairement le foncier.

3 Cette idÊe me semble dater.. C’est le type de calcul que l’on avait fait à l’Êpoque de l’Êdification des immeubles dits des  Schtroumpfs ,, dans les annÊes 70-80.. Je prÊconiserais plutôt des parkings à l’extÊrieurr du quartier,, et en ÊlÊvation.. La mobilitÊ douce et l’Êconomie d’Ênergie doivent être des prioritÊs dans un Êcoquartier;; il doit être plus facile d’accÊderr aux transports publics qu’à son vÊhicule privÊ.. Il convient aussi d’encouragerr l’autopartage (carsharing).. J’ajoute qu’en se projetant dans un avenirr conforme au dÊveloppement durable,, avec moins de voitures,, le recyclage d’un silo à vÊhicules serait plus aisÊ que celui d’un parking souterrain.

4 Il est destinÊ à tous les citoyens dÊsireux de vivre de manière plus  durable , en consentantt pourr celaa à remettre en question quelques-unes de leurs habitudes.

5 Les collectivitĂŠs publiques doivent fixerr les règles du jeu,, planifierr la rĂŠalisation d’infrastructures (transports publics,, parr exemple) et stimulerr la concertation,, la participation.

6 On doit Êconomiserr le sol et l’Ênergie.. Un Êcoquartierr  village ,, en dehors de tout,, n’aurait aucun sens.. Avec une densitÊ suffisante (Vauban,, toujours lui, compte aussi des immeubles ÊlevÊs),, les espaces publics doivent être axÊs surr les dÊplacements piÊtonniers.

7 A droite comme Ă gauche,, il faut se souvenirr que l’esthĂŠtique est une donnĂŠe fondamentale.. Chez les constructeurs,, le chĹ“urr des pleureuses doit cĂŠderr sa place Ă de vrais entrepreneurs ; chez les ĂŠcologistes,, on doit tenirr compte de la beautĂŠ et de la culture qu’intègre un bâtiment,, pas seulement de son rendement ĂŠnergĂŠtique. J

Entreprise GĂŠnĂŠrale de Nettoyage

29, rue Voltaire 1201 Genève

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TĂŠl. : 022 345 90 12 Fax : 022 345 90 15 Natel :079 206 67 66


d dossier L’Êcoquartier est-il l’avenir de la ville?

1 Sans tomberr dans la banalitÊ,, je dirai que la caractÊristique fondamentale d’un

ĂŠcoquartier,, c’est la qualitĂŠ de sa gestion : de l’Êcologie,, au sens large du terme (ĂŠnergie,, ĂŠconomie et dĂŠveloppement durable),, tout en attachant une importance particulière aux principes de bonne gouvernance,, Ă la mixitĂŠ socio-ĂŠconomique,, culturelle et gĂŠnĂŠrationnelle.

2 Je n’en ai pas visitÊ moi-même,, mais j’en connais beaucoup à travers les docu-

mentations et descriptifs techniques. La notion d’Êcoquartierr idĂŠal dĂŠpend ĂŠvidemment de toutes sortes de critères ; en se rĂŠfĂŠrant uniquement Ă l’autonomie ĂŠnergĂŠtique,, on peut affirmerr que les pays du Nord de l’Europe offrent bon nombre d’exemples de rĂŠussite.

Carmelo Stendardo Architecte,, prÊsidentt de la FÊdÊration des architectes ett ingÊnieurs,, Genève

3

En toute sincÊritÊ,, cela dÊpend de l’emplacement de l’Êcoquartier.. Si nous prenons l’exemple des anciens terrains SIG,, en pleine ville,, il n’y a pas lieu de prÊvoirr de parking souterrain dans le futurr Êcoquartierr que l’on va y crÊer. Des Êquipements à l’extÊrieurr du quartier,, voire de la ville,, sont prÊfÊrables. L’idÊe d’Êcoquartierr suppose l’absence de voitures.

ÂŤ Sans forte densitĂŠ, un ĂŠcoquartier sortirait de la logique urbaine.Âť

4

La ville de demain sera obligatoirement ĂŠcologique ; ce sera un assemblage d’Êcoquartiers.. Une rĂŠflexion approfondie devra ĂŞtre menĂŠe pourr libĂŠrerr au maximum la citĂŠ de sa dĂŠpendance aux ĂŠnergies non renouvelables.. Dès lors,, un ĂŠcoquartierr s’adresse forcĂŠment,, Ă terme,, Ă toute la population urbaine.

5 On sait qu’à Genève en tout cas,, il est difficile de construire un ĂŠcoquartier

sans l’appui de la Ville ou de l’Etat.. Les collectivitĂŠs publiques doivent encourager les projets,, mettre Ă disposition les terrains avant de passerr le relais aux privĂŠs. Lorsque l’Etat ou une commune construisent euxmĂŞmes,, il est impĂŠratiff que les bâtiments qu’ils proQuestions duisent soient exemplaires surr le plan du dĂŠveloppement durable,, et en premierr lieu de la gestion des 1 ĂŠnergies.

6 Sans forte densitĂŠ,, on sort de la logique urbaine

et de la vocation d’un ĂŠcoquartier. S’il est difficile de fixerr un coefficient de densitĂŠ absolu,, un ĂŠcoquartierr de maisonnettes dispersĂŠes n’aurait aucun sens.. Il faut ĂŞtre cohĂŠrent et bâtirr du tissu urbain.

7 Les qualitĂŠs esthĂŠtiques,, urbanistiques,, techniques

et architecturales ne sont nullement incompatibles ! Dans les annĂŠes 80,, les premiers pas de l’architecture ÂŤ ĂŠcobiologique Âť,, une notion un peu abstraite et centrĂŠe uniquement surr les ĂŠconomies d’Ênergie, n’ont pas donnĂŠ des immeubles particulièrement ĂŠlĂŠgants. Mais ces expĂŠriences ont ĂŠtĂŠ utiles et dĂŠbouchent aujourd’hui surr une architecture conforme au dĂŠveloppement durable,, qui offre de superbes rĂŠalisations, notammentt lorsque des concours sontt organisĂŠs. Des ĂŠcoquartiers de haute qualitĂŠ esthĂŠtique sont possibles et souhaitables. J

Quelles sont,, selon vous,, les caractÊristiques incontournables d’un Êcoquartierr digne de ce nom ?

2 En avez-vous dÊjà à rencontrÊ,, en Suisse ou à l’Êtrangerr ? Ett sinon, que manquait-il à ceux x que vous avez visitÊs ?

3 Un parking g souterrain ne devrait-il pas faire partie des Êquipements obligatoires d’un Êcoquartierr (enterrerr les voitures pour favoriserr la a vie sociale) ?

4 A qui se destine un ĂŠcoquartier? r A des privilĂŠgiĂŠs,, des bobos,, des ĂŠcologistes ou Ă toutt un chacun ?

5 Quel estt le rôle des collectivitÊs publiques dans l’Êmergence d’Êcoquartiers ?

6 Le gaspillage du sol n’est-il pas l’une des atteintes à l’environnementt que devraientt combattre les Êcoquartiers ? Quelle densitÊ pourr un Êcoquartier? r

7 Un Êcoquartierr est-il incompatible avec la a recherche de qualitÊ ett d’esthÊtique ?

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d dossier L’Êcoquartier est-il l’avenir de la ville?

1 Il n’existe pas de vĂŠritable modèle standard d’Êcoquartier,, avec un mode d’em-

ploi.. C’est plutôt une dÊmarche participative,, un objectiff que les gens dÊcident de se fixerr et d’atteindre ensemble.. Minimiserr l’empreinte du quartierr surr l’environnement et retrouverr des valeurs sociÊtales aujourd’hui perdues,, voilà l’essentiel.. Au-delà ,, il s’agit de se donnerr les moyens d’atteindre des objectifs plus ambitieux,, comme la mixitÊ sociale et gÊnÊrationnelle.

2 Je citerai Vauban,, surtout exemplaire pourr son caractère expÊrimental et pour Anita Frei Architecte,, urbaniste ett historienne, association Ecoquartiers-Genève

ÂŤ Remettre en question les certitudes architecturales.Âť

Questions 1 Quelles sont,, selon vous,, les caractÊristiques incontournables d’un Êcoquartierr digne de ce nom ?

2 En avez-vous dÊjà à rencontrÊ,, en Suisse ou à l’Êtrangerr ? Ett sinon, que manquait-il à ceux x que vous avez visitÊs?

3 Un parking g souterrain ne devraitil pas faire partie des Êquipements obligatoires d’un Êcoquartier (enterrerr les voitures pourr favoriserr la a vie sociale) ?

4 A qui se destine un ĂŠcoquartier? r A des privilĂŠgiĂŠs,, des bobos,, des ĂŠcologistes ou Ă toutt un chacun ?

5 Quel estt le rôle des collectivitÊs publiques dans l’Êmergence d’Êcoquartiers ?

6 Le gaspillage du sol n’est-il pas l’une des atteintes à l’environnementt que devraientt combattre les Êcoquartiers ? Quelle densitÊ pour un Êcoquartier? r

7 Un Êcoquartierr est-il incompatible avec la a recherche de qualitÊ et d’esthÊtique ?

la qualitĂŠ,, la sĂŠcuritĂŠ de ses espaces publics.. La recherche de diversitĂŠ architecturale y est ĂŠgalement apprĂŠciable.. La perfection n’est certes pas de ce monde, mais j’ai visitĂŠ de nombreux ĂŠcoquartiers qui ĂŠtaient très rĂŠussis.. Comme je le disais,, l’Êcoquartierr est le contraire d’un modèle,, il rompt avec l’urbanisme fonctionnel.. Dès lors,, chacun d’entre eux est diffĂŠrent.. Un exemple intĂŠressant est Augustenborg,, Ă MalmĂś.. Ce quartierr suĂŠdois des annĂŠes 50 a ĂŠtĂŠ transformĂŠ en ĂŠcoquartier,, avec la participation d’une population modeste.

3 Je suis contre les parkings souterrains,, parce qu’ils coÝtent cherr et qu’on ne

peut Ă terme les transformerr en rien d’autre.. L’Êcoquartierr vise aussi Ă ce que les gens privilĂŠgient les transports publics,, le vĂŠlo,, voire le covoiturage.. Une place de parking,, c’est 25 mètres carrĂŠs qui pourraient servirr Ă logerr des gens plutĂ´t que de la tĂ´le ! S’il faut un parking Ă l’extĂŠrieurr du quartier,, je privilĂŠgierais alors un immeuble en silo,, qui peut avoirr d’autres usages (dĂŠchetterie,, stockage,, etc.).

4 Il ne faut pas jeterr le bobo avec l’Êcoquartierr ! Il est certain qu’à Vauban,, par

exemple,, le niveau de vie des habitants est moyen ou ĂŠlevĂŠ.. Les expĂŠriences nouvelles sont souvent le fait de personnes disposant d’un certain revenu.. Mais e Ă terme,, les ĂŠcoquartiers deviennentt toutt simplementt les quartiers du XXI siècle. Ils retrouvent et retrouveront de plus en plus la mixitĂŠ qui fut celle de nos villes classiques : niveaux sociaux,, âges,, origines,, activitĂŠs,, etc.

5 Ce rôle est capital.Tous . les projets d’Êcoquartiers ont ÊtÊ portÊs parr les collectivitÊs publiques,, en l’occurrence les villes.. Et dans un projet comme celui de La Praille,, l’impulsion pourr un vrai quartierr durable doit venirr des autoritÊs ; c’est une occasion historique.

6

Je suis ĂŠvidemment partisane d’une forte densitĂŠ urbaine.. Mais encore faut-il s’entendre surr l’application concrète d’un facteurr de densitĂŠ.. A Zurich,, oĂš l’on construit très dense,, personne ne vous parle de 1,2 ou de 1,6 ! On cite souvent l’exemple du Vieux-Carouge,, très dense et très agrĂŠable Ă vivre,, avec une vraie identitĂŠ.. C’est cela qui reste difficile Ă obtenirr : ĂŠtablirr les qualitĂŠs immatĂŠrielles d’un quartier,, un sentiment d’appartenance des habitants.. L’un des moyens de susciterr cette convivialitĂŠ urbaine est de consacrerr des ressources suffisantes Ă la crĂŠation de lieux de rencontre,, salles communales,, espaces de loisirs,, etc.

7 Lorsque le bĂŠton armĂŠ est arrivĂŠ surr le marchĂŠ,, cela a obligĂŠ les architectes Ă

remettre en cause toutes leurs certitudes.. Nous vivons une ĂŠpoque comparable : la qualitĂŠ architecturale est parfaitement compatible avec les exigences de l’Êcologie et de la ÂŤ durabilitĂŠ Âť.. Les promoteurs devraientt plus souventt mettre au dĂŠfi les architectes,, au moyen de concours.. Il s’agitt de trouverr les moyens de construire des immeubles,, notammentt de logementt social,, qui soientt confortables,, ĂŠconomes en ĂŠnergie et porteurs de l’esthĂŠtique de notre siècle.. A Vauban,, certains de mes confrères ont critiquĂŠ le ÂŤ manque d’harmonie Âť ; je pense que tout en conservant un plan cohĂŠrent,, il faut se mĂŠfierr d’une trop grande recherche d’harmonie. Cela n’a pas donnĂŠ de très bons rĂŠsultats au siècle dernier‌ J

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d dossier L’Êcoquartier est-il l’avenir de la ville?

1 Un quartierr durable ou Êcoquartierr doitt remplirr un certain nombre de critères.

ProximitĂŠ des transports publics,, absence ou limitation des parkings,, insertion dans le tissu urbain,, mixitĂŠ des fonctions et des appartenances sociales,, ensemble des bâtiments respectant au minimum les conditions du label MINERGIEÂŽ, gestion exemplaire des ĂŠnergies ett des dĂŠchets,, espaces verts offrantt une certaine diversitĂŠ biologique,, promenades et ĂŠquipements pourr les familles,, qualitĂŠ architecturale‌ Il est difficile de dĂŠterminerr des prioritĂŠs absolues,, mais le plus grand nombre possible de ces ĂŠlĂŠments doivent ĂŞtre prĂŠsents.

Pierre-Alain Rumley Directeurr sortantt de l’Office fĂŠdĂŠrall du dĂŠveloppementt territorial,, nouvell ĂŠlu Ă l’ExĂŠcutiff du Val-de-Travers (Neuchâtel)

ÂŤ Les collectivitĂŠs publiques doivent ĂŞtre proactives.Âť

2 Il existe maintenant des quartiers durables reconnus comme tels,, d’autres qui cherchent Ă obtenirr cette appellation,, et d’autres encore qui prĂŠsentent un certain nombre de caractĂŠristiques d’un tel quartier.. La zone de Serono,, Ă Genève, va parr exemple dans cette dernière direction,, celle de Zurich-Oerlikon ĂŠgalement.. Dans les ĂŠcoquartiers ÂŤ labellisĂŠs Âť (bien qu’il n’existe pas de label,, en rĂŠalitĂŠ !),, on cite l’allemand Vauban,, le hollandais Breda et d’autres,, dans plusieurs pays.. A vrai dire,, si l’on soumettait certains ĂŠcoquartiers français Ă un examen objectif,, ils ne rempliraient probablement pas les critères allemands ou suisses. 3 Ma rĂŠponse sera nĂŠgative,, pourr des raisons de coĂťt et de principe.. Normale-

Questions 1 Quelles sont,, selon vous,, les caractÊristiques incontournables d’un Êcoquartierr digne de ce nom ?

2 En avez-vous dÊjà à rencontrÊ,, en Suisse ou à l’Êtrangerr ? Ett sinon, que manquait-il à ceux x que vous avez visitÊs ?

3 Un parking g souterrain ne devraitil pas faire partie des Êquipements obligatoires d’un Êcoquartier (enterrerr les voitures pourr favoriserr la a vie sociale) ?

4 A qui se destine un ĂŠcoquartier? r A des privilĂŠgiĂŠs,, des bobos,, des ĂŠcologistes ou Ă toutt un chacun ?

5 Quel estt le rôle des collectivitÊs publiques dans l’Êmergence d’Êcoquartiers?

6 Le gaspillage du sol n’est-il pas l’une des atteintes à l’environnementt que devraientt combattre les Êcoquartiers ? Quelle densitÊ pour un Êcoquartier? r

7 Un Êcoquartierr est-il incompatible avec la a recherche de qualitÊ et d’esthÊtique ?

ment,, un Êcoquartierr doitt être bien desservi parr les transports publics,, ett la plupart de ses habitants devraientt se passerr de voiture,, en toutt cas en ville.. En Allemagne, les parkings se trouventt à l’extÊrieurr des quartiers durables ; le conceptt estt que l’on abandonne son vÊhicule privÊ pourr pÊnÊtrerr dans le quartier.

4 Un vrai quartierr durable s’adresse à toute la population.. Il comprend aussi des

logements sociaux,, de qualitÊ,, et des commerces de proximitÊ.. Les premières expÊriences ont naturellement attirÊ des gens un peu privilÊgiÊs,, mais cette situation va Êvoluer.

5 Elles doivent,, pourr le moins,, exercerr un rôle facilitateur.. Dans l’idÊal,, les auto-

ritĂŠs se montreront actives,, tĂŠmoigneront leurr intĂŠrĂŞt,, s’impliqueront financièrement en fournissant le foncierr Ă prix contrĂ´lĂŠ,, en accordant des droits de superficie,, en cautionnant des financements.. Les pouvoirs publics,, parr leurr compĂŠtence d’autorisation,, sont aussi responsables de la qualitĂŠ architecturale de ce qui se construit dans un tel quartier.. Il importe aussi que les collectivitĂŠs soient proactives et manifestent une certaine souplesse rĂŠglementaire : il est impensable que l’on applique Ă un ĂŠcoquartierr la loi,, existant dans certains cantons,, imposant deux places de parking parr logement ! Ce sont des conceptions d’un autre âge, alors que les ĂŠcoquartiers reprĂŠsentent l’actualitĂŠ et l’avenir.

6 Une trop faible densitĂŠ est effectivement un gaspillage de ressources prĂŠcieu-

ses,, et cela aboutit au fameux ÂŤ mitage Âť du territoire.. Les indices d’utilisation du sol,, dans un quartierr durable,, ne doivent pas se situerr en dessous d’un seuil qu’il est difficile de dĂŠterminerr de façon absolue pourr tous les projets.. NĂŠanmoins, des immeubles familiaux de trois ou quatre niveaux offrant une densitĂŠ relativement ĂŠlevĂŠe (indice de 0.6 Ă 1) sont aussi des objets faciles Ă gĂŠrerr rationnellement,, notamment surr le plan des ĂŠnergies.

7 Ce ne sont pas du tout des notions incompatibles,, bien au contraire ! La pour-

suite des objectifs de  durabilitÊ ,, le respect de normes de densitÊ urbaine, crÊent une Êmulation,, encouragent l’innovation et l’imagination.. La pratique quasi systÊmatique du concours de projets pourrait y contribuer.. Dans le respect du cadre financierr Êtabli,, il est possible de concevoirr des quartiers de grande qualitÊ architecturale. J

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d dossier L’écoquartier est-il l’avenir de la ville?

1 La réussite d’un écoquartierr se juge à ses résultats,, dans plusieurs domaines-

Laurent Thévoz Adjointt scientifique à la Communauté d’études pourr l’aménagementt du territoire (CEAT) de l’EPFL

«Un écoquartier n’est pas une île.»

clés.. En termes d’empreinte écologique,, parr une performance particulière dans la gestion de l’énergie,, de l’eau et des déchets.. En termes de mobilité,, parr un accent particulierr surr les transports publics et la mobilité douce,, en relation avec le système de transports de l’agglomération : un écoquartierr n’est pas une île.. En termes de traitement des espaces publics,, avec une gradation subtile allant du privatiff aux zones renaturées,, en passant parr les places – on n’en crée plus depuis des décennies dans nos villes ! Enfin,, parr une variété des âges et des classes sociales,, ce qui ne peut se faire sans l’aide des pouvoirs publics.. Lesquels doivent aussi aiderr au développement de relations sociales dans le quartier.

2 L’idéal n’existe pas en la matière.. On en est aux tentatives,, aux expériences: si

les performances en gestion des énergies sont impressionnantes,, le plus difficile sera de réussirr le bon mélange social et générationnel.

3 Nierr la présence de la voiture est illusoire.. Il faut donc des parkings,, en sur-

face ou en sous-sol: finalement peu importe.. Là n’est pas le principal problème. Ce qui est essentiel en revanche,, c’est la définition du nombre de places de parc parr ménage.. C’estt là que toutt se joue ett que l’on traduitt concrètementt la volonté de renoncer,, au moins en partie,, à un mode de transport individuel polluant.

4 Au départ,, les écoquartiers sont et seront surtout occupés parr des classes

relativement aisées,, parce qu’il s’agit d’une innovation majeure,, expérimentale. Après la mise au point des modalités de fonctionnement,, on espère évidemment généraliserr les écoquartiers,, en faire le tissu urbain de demain.. L’important est de voirr quelles perspectives s’offrent en la matière,, et je suis convaincu qu’elles sont bonnes.

Questions 1 Quelles sont,, selon vous,, les caractéristiques incontournables d’un écoquartierr digne de ce nom ?

2 En avez-vous déjà à rencontré,, en Suisse ou à l’étrangerr ? Ett sinon,, que manquait-il à ceux x que vous avez visités ?

3 Un parking g souterrain ne devrait-il pas faire partie des équipements obligatoires d’un écoquartier (enterrerr les voitures pourr favoriserr la a vie sociale) ?

4 A qui se destine un écoquartier? r A des privilégiés, des bobos,, des écologistes ou à toutt un chacun ?

5 Quel estt le rôle des collectivités publiques dans l’émergence d’écoquartiers ?

6 Le gaspillage du sol n’est-il pas l’une des atteintes à l’environnementt que devraientt combattre les écoquartiers? Quelle densité pourr un écoquartier? r

7 Un écoquartierr est-il incompatible avec la a recherche de qualité ett d’esthétique ?

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5 Le premierr rôle des collectivités est de bien gérerr la plus-value

qu’elles créent en mettant à disposition des terrains et en stimulant la création d’écoquartiers.. Cette gestion doit être démocratique – en associant le plus possible les citoyens aux décisions – et « durable » surr les plans social et environnemental.. Les premiers bénéficiaires de la plus-value générée doivent être les locataires et propriétaires individuels qui vont habiterr l’écoquartier.

6 La densification,, dans les limites dictées parr la qualité de vie,

est souhaitable.. Mais ce n’est pas parr hasard que beaucoup de gens,, quand ils le peuvent,, émigrent vers des zones moins denses. S’il n’est pas question de promouvoirr la « petite villa au milieu d’une grande parcelle »,, il faut éviterr qu’une haute densité mal maîtrisée finisse parr devenirr antisociale:: les pauvres restent,, les plus aisés partent.. Cela nécessite des efforts d’imagination… et une limite à la densification.

7 La qualité architecturale,, l’esthétique sont des notions subjec-

tives.. Ce que nous trouvons beau aujourd’hui apparaîtra peutêtre très laid dans quarante ans.. Cela n’empêche pas de chercher à construire le mieux possible,, avec un souci de qualité,, mais le plus important me paraît de susciterr ce lien social qui crée l’attachement de tous à un quartier.. L’une des voies peut en être la planification,, en concertation avec les habitants futurs,, d’espaces et d’équipements publics favorisant la convivialité,, les échanges, l’équilibre social. J


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Les ĂŠcoquartiers dans le monde aptisĂŠs ou non ĂŠcoquartiers,, de nombreuxx projets d’habitatt ĂŠcologique ou durable fleurissentt un peu partoutt dans le monde.. Le phĂŠnomène estt planĂŠtaire.. Dans les pages quii suiventt ett dans notre rubrique immoweb+ surr notre site Internett (www.immorama.ch), nous vous prĂŠsentons quelques-uns des projets ou rĂŠalisations quii nous ontt paru intĂŠressants,, soitt parce qu’ils sontt pilotes (comme le quartier Vauban Ă Fribourg-en-Brisgau),, soitt parce qu’ils sontt vĂŠritablement exemplaires en matière ĂŠnergĂŠtique ett urbanistique (comme le quartier B001 Ă MalmĂś,, en Suède,, ou celuii de BedZED Ă Londres,, ou encore de Neuchâtel),, soit,, enfin,, parce qu’ils suscitentt autantt d’admiration que d’interrogations (comme les projets de ville 100% propre Ă Dongtan,, en Chine,, ou Ă Abu Dhabi). Quelles que soientt leurs particularitĂŠs,, tous les projets sontt ambitieux. Certains traduisentt mĂŞme un excès d’idĂŠalisme.. Sii tous misentt surr la rĂŠduction de la consommation d’Ênergie,, l’utilisation de matĂŠriaux propres,, la rĂŠcupĂŠration des eaux,, une mobilitĂŠ douce ett maĂŽtrisĂŠe,, le bien-ĂŞtre,, la mixitĂŠ sociale,, voire mĂŞme la production d’Ênergies vertes (le solaire notamment),, ill n’en demeure pas moins que ces sites,, bĂŠnĂŠficiantt d’une technologie avancĂŠe,, serventt de terrains fertiles Ă l’invention de nouvelles techniques,, de nouveauxx matĂŠriaux,, ett mĂŞme Ă l’Êmergence de comportements nouveaux.. Multiforme,, l’Êcoquartier n’estt pas encore un type d’habitatt figĂŠ.. Ill en dĂŠcoule un cĂ´tĂŠ expĂŠrimental,, grandeurr nature,, quii rendd l’aventure excitante ett follement sympathique. Comme ailleurs,, l’idĂŠe d’un ĂŠcoquartierr faitt des ĂŠmules Ă Genève.. Et tandis que confĂŠrences ett dĂŠbats se multiplient,, on sentt poindre l’impatience.Tour . r du monde.

B

d dossier Dossierr rĂŠalisĂŠ par Christine Esseiva-Sarosi

w web+ Voirr aussi surr notre site : Fribourg-en-Brisgau (D) Hanovre (D) Dongtan (RPC) www.immorama.ch

t r du tour u monde Sommaire p. 36 p. 39 p. 40 p. 43 p. 44 p. 47

Suède : MalmĂś et Augustenborg Finlande : Eco-Viikki Londres : BedZED Emirat d’Abu Dhabi : El Masdar Italie : Vatican Suisse : Neuchâtel

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MalmĂś (S) :

Un quartier exemplaire en matière ÊnergÊtique et urbanistique.

La ville de MalmĂś se veut Ă la pointe en matière d’habitat de demain. Par Magnus Falkehed Suède

En chiffres Västra hamnen Nombre d’habitations : 2 463 Nombre d’habitants : 3 117 dont: de 0-15 ans : 313 de 65 ans et plus + : 283 Superficie : 175 hectares Dont verdure : 18 hectares Front maritime : 8 km CoĂťt pronostiquĂŠ pour la collectivitĂŠ Ă terme : 0, voire un lĂŠger bĂŠnĂŠfice.

Augustenborg 1 800 appartements Effet de l’implication des citoyens: r Le nombre de votants a augmentÊ r Stabilisation des locataires : +20% Objectif Ênergitique : - 20% d’Ênergie consommÊe Dont : 25 % d’Ênergie produite par biogaz Surface des capteurs solaires : 450 m2 Surface de toits verdoyants : 9 000 m2 (record nordique) Augmentation de la biodiversitÊ: 50%. DÊchets recyclÊs : 70% aujourd’hui (objectif: 90%)

MalmĂś ou l’efficacitĂŠ ĂŠnergĂŠtique Ils sont tous des cobayes ici – des lapins d’expĂŠrimentation dans une projet urbanistique grandeur nature. C’est ici, sur le bord maritime de la Scanie, au sud de la Suède, Suède. Le quartier Västra Hamnen ou projet B001 que les pouvoirs publics ont insa une façade maritime de 8 km de long. tallĂŠ le projet B001. Ces ĂŠoliennes au milieu de lâ€™Ă˜resund, ĂŠtroit passage entre la Suède et le Danemark, font dĂŠsormais partie du paysage. Elles alimentent en ĂŠnergie le quartier Västra Hamnen, façade maritime de 8 km de long. Avec quelque 2 463 appartements, il est conçu pour ĂŞtre complètement autonome en ĂŠnergie renouvelable : ĂŠoliennes, terrestres et solaires. Au milieu du quartier trĂ´ne la tour torsadĂŠe, un des bâtiments d’habitation phare du site. Mais ce qui frappe le flâneur, c’est la diversitĂŠ architecturale. Les styles et les couleurs se mĂŠlangent autour de petits patios. Des ruisseaux filtrent l’eau de pluie et arrosent les plantations. L’absence de grands boulevards protège du vent parfois glacial de la mer. ÂŤ Je vis ici depuis 2002 et j’ai pu remarquer que les styles sont apparus par vagues. Au dĂŠbut, c’Êtait très hĂŠtĂŠrogène ; ensuite, il y a eu une deuxième vague de bâtiments très ĂŠpurĂŠs et un peu stricts, et maintenant l’hĂŠtĂŠrogĂŠnĂŠitĂŠ revient. C’est très inspirant Âť, constate Joakim Lloyd Raboff. Ce photographe a dĂŠveloppĂŠ une vĂŠritable passion pour son quartier, au point de publier un livre de photo Västra Hamnen 2008 (www.westernharbour.com). Avec sa femme, ils incarnent assez bien la nouvelle population de ce quartier : chic, crĂŠative et relativement aisĂŠe. Avec un bĂŠmol ĂŠcologique : parfois, les goĂťts de cette population ne sont pas très durables d’un point de vue environnemental : ÂŤ Les grandes baies vitrĂŠes avec vue sur la mer, combinĂŠes au système de chauffage au sol, ont fait exploser les coĂťts ĂŠnergĂŠtiques. Moduler le chauffage au sol, lorsqu’on part au travail, par exemple, est aussi lent que de manĹ“uvrer un pĂŠtrolier. Le gâchis devient inĂŠvitableÂť, constate Karl G JĂśnsson, journaliste au grand quotidien rĂŠgional Sydsvenskan. Mais c’est aussi lĂ l’intĂŠrĂŞt de ce genre d’expĂŠrience grandeur nature, affirme la commune. Une façon de tirer des leçons pour d’autres chantiers Ă venir. Augustenborg, l’eau maĂŽtrisĂŠe Dans le quartier d’Augustenborg, Ă l’autre bout de MalmĂś, la problĂŠmatique est un peu diffĂŠrente. Ici, il s’agit de rĂŠhabiliter un quartier ouvrier des annĂŠes 40, qui connaĂŽt aujourd’hui un fort taux de population issue de l’immigration. En quelques annĂŠes, les toits ont vu fleurir du gazon qui filtre l’eau du jour – cette eau de pluie qui, auparavant, crĂŠait des inondations dans les caves et saturait les systèmes de purification. Grâce Ă un ingĂŠnieux système de filtres naturels par toits verdoyants, ĂŠtangs de rĂŠtention et ruisseaux, 50% de la masse d’eau pluviale est dĂŠsormais retenue. Le terrain de football cache un système de capteurs solaires. Le mĂŞme terrain laisse la place l’hiver au hockey sur glace, avec une rĂŠcupĂŠration du chauffage pour les habitations alentour. Il y a aussi de petits systèmes d’Êoliennes dans le quartier. Aujourd’hui, la rĂŠflexion porte sur un choix Ă faire entre, d’un cĂ´tĂŠ, de petites centrales d’Ênergie localement implantĂŠes, et de l’autre, de plus grandes structures desservant des secteurs plus larges, mais peut-ĂŞtre plus efficacement : ÂŤ Il s’agit de trouver un savant mixage entre les deux Âť, affirme Trevor Graham, responsable du projet. Pour le mener Ă bien, la Ville a impliquĂŠ les citoyens dans le projet. Ce qui a eu un effet inattendu sur la citoyennetĂŠ dans ce quartier, raconte Trevor Graham : ÂŤ Lors des ĂŠlections nationales en 1998, seulement 53% des habitants du quartier ont votĂŠ. Quatre annĂŠes plus tard, ils ĂŠtaient 79% Ă se rendre aux urnes.Âť J

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Cette zone d’Êcoconstruction expĂŠrimentale est situĂŠe Ă 8 km du centre d’Helsinki, Ă proximitĂŠ d’une vaste zone agricole qui forme une ceinture vitale autour d’une importante rĂŠserve marĂŠcageuse naturelle. Eco-Viikki est le fruit d’un projet ambitieux, d’abord lancĂŠ par la Ville d’Helsinki dans les annĂŠes 90 lors d’un concours sur le concept d’urbanisme dans un quartier urbain dense et ĂŠcologique. Le laurĂŠat, un jeune architecte, Petri Laaksonen, a misĂŠ sur les couloirs verts qui pĂŠnĂŠtreraient l’environnement bâti. L’Êquipe maĂŽtresse du projet a ĂŠtĂŠ formĂŠe : la Ville d’Helsinki, l’Etat finlandais, le Ministère de l’environnement, le Centre de dĂŠveloppement technologique et l’Association des architectes finlandais. La deuxième phase a ĂŠtĂŠ lancĂŠe en 1998, après la rĂŠalisation du plan d’urbanisme du projet laurĂŠat. En tant que propriĂŠtaire unique du terrain, la Ville d’Helsinki pouvait gĂŠrer l’avenir de ce quartier. Les ĂŠquipes partenaires du concours ont ĂŠtĂŠ sĂŠlectionnĂŠes selon des critères ĂŠcologiques. Aujourd’hui, dix ans plus tard, les Finlandais sont fiers de prĂŠsenter cette vitrine nationale, qui unit savoir-faire technologique, design pointu et politique urbaniste et ĂŠcologique. Crèche ĂŠcologique et saunas communs La superficie d’Eco-Viikki est de 40,4 ha pour une zone constructible de 84 100 m2 et une surface habitable de 66 000 m2. On y trouve des immeubles locatifs et des maisons en ligne, ainsi que deux hĂ´pitaux, un centre mĂŠdico-social, un centre de loisirs, une ĂŠcole et un commerce de proximitĂŠ. Au-delĂ de l'habitat durable, on a misĂŠ sur un nouveau type d’habitant ÂŤ ĂŠcoconscient et urbain Âť. Le quartier est en effet devenu très recherchĂŠ par les jeunes mĂŠnages aux revenus moyens. La notion de communautĂŠ y est très appuyĂŠe ; les espaces communs, tels que les jardins collectifs ou les laveries au sein des immeubles, ont un rĂ´le important de socialisation. MĂŞme l’ÊlĂŠment phare de la vie finlandaise, le sauna, est un lieu Ă partager ici: les immeubles sont ĂŠquipĂŠs de saunas communs chauffĂŠs au feu de bois. Les 1700 habitants actuels du quartier disposent d’une crèche ĂŠcologique et d’un collège. Quant Ă l’architecture, l’accent a ĂŠtĂŠ mis sur l’utilisation de l’Ênergie solaire, la ventilation naturelle, la flexibilitĂŠ de la construction et l’utilisation de matĂŠriaux dits ÂŤ sains Âť, tels que le bois, la brique et la paille. L’aspect ÂŤ paysagĂŠ Âť est très important. Toutes les eaux, Ă l’exception des ĂŠgouts, sont redirigĂŠes vers les herbages, entre les bâtiments, et forment ainsi un ruisseau naturel. Les eaux pluviales sont utilisĂŠes dans une logique de biodiversitĂŠ pour l’arrosage, et mĂŞme pour les dĂŠcors aquatiques. Des plans paysagers innovants sont exigĂŠs. RĂŠsultats prometteurs Aujourd’hui, le bilan du projet se rĂŠvèle très positif, mĂŞme si l’expĂŠrience finlandaise a donnĂŠ lieu Ă quelques critiques. Celles-ci visent par exemple le fonctionnement de la ventilation naturelle, qui est gĂŞnĂŠ par les vents trop forts. Parfois, les objectifs d’Êconomie ne sont pas mieux cernĂŠs que dans les constructions de rĂŠfĂŠrence ; cela souligne l’idĂŠalisme de l’initiative du projet, mais aussi la difficultĂŠ de maĂŽtriser les nouveaux outils technologiques et les nouveaux comportements. La grande satisfaction de ce projet rĂŠside dans les rĂŠelles ĂŠconomies d’usage des constructions de Viikki, qui sont parfois de 20 Ă 30% moins consommatrices en chauffage que les bâtiments de rĂŠfĂŠrence d’Helsinki des annĂŠes 90. Cela est possible grâce Ă la rĂŠcupĂŠration de la chaleur, aux processus de ventilation, et Ă l’isolation thermique plus efficace que la norme. La consommation d’eau est infĂŠrieure de 20% aux bâtiments de rĂŠfĂŠrence. Les rĂŠsultats sur l’utilisation de l’Ênergie solaire sont ĂŠgalement très encourageants, surtout vu le faible taux d’ensoleillement de la Finlande. Et, le plus important, selon le sondage rĂŠalisĂŠ en 2004, la plupart des habitants de Viikki se sentent bien dans leur nouveau nid douillet ĂŠcologique. J

Helsinki (Fi) :

Eco-Viikki : le premier quartier entièrement ĂŠcologique de Finlande Ici, la nature fait partie de la ville. Les vaches broutent les prĂŠs et les services urbains sont Ă portĂŠe de main. Les maisons sont conçues selon les principes du dĂŠveloppement durable ; les rayons du soleil sont captĂŠs pour produire l’ÊlectricitĂŠ et chauffer l’eau, et les eaux de pluie rĂŠcupĂŠrĂŠes pour ĂŞtre rĂŠutilisĂŠes. Par Anuliina Savolainen EnvoyĂŠe spĂŠciale en Finlande

Eco-Viikki est le paradis de ceux qui ont la main verte : on encourage les habitants à cultiver les espaces verts, ce qui permet ainsi la microproduction d’aliments tout en embellissant le paysage.

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Londres (UK) :

Un projet financĂŠ par le privĂŠ et soutenu par les habitants

En mars 2002 naissait le plus grand et le plus ancien ĂŠcoquartier de Londres, BedZED. Sept ans plus tard, les promoteurs revendiquent un succès total, mĂŞme s’ils reconnaissent qu’un ĂŠcoquartier ne peut pas tout Ă lui seul. Par LoĂŻc Vennin Londres

Š BioRegional

Bed BedZ Be dZ ZED ED pou ourr ÂŤ Be B dd ddin din i gt gton n Zer ero Ener ner ergy gy De gy evvel elop opme men ntt Âť : 15% % des e matĂŠri ma tĂŠĂŠri riau auux de de const onst on struucccttiioon on so sonntt son rĂŠĂŠcupĂŠ cupĂŠ cu pĂŠrĂŠ ĂŠrĂŠĂŠs ouu isssuuss du rreecy ecyycl cla lag age. e.

ÂŤTout a commencĂŠ un peu comme un accidentÂť, se souvient Jennie Organ, porte-parole de BedZED. L’organisation ĂŠcologique Ă but non lucratif BioRegional cherchait de nouveaux locaux. ÂŤ On a trouvĂŠ un site, mais il ĂŠtait trop grand. On a donc dĂŠcidĂŠ de bâtir toute une communautĂŠ Âť et de dĂŠmontrer qu’on pouvait consommer moins d’Ênergie ÂŤ tout en gardant un haut niveau de vie Âť, explique Mme Organ. L’O.N.G. trouve un site Ă Hackbridge, dans le sud de Londres, et s’allie Ă la Fondation Peabody, qui a pour mission de fournir un toit dĂŠcent aux plus pauvres. L’organisation ĂŠtait avant tout intĂŠressĂŠe par l’aspect ĂŠconomique du projet : les coĂťts de construction sont certes plus ĂŠlevĂŠs, mais les logements ĂŠcologiques, bien isolĂŠs, ont une facture ĂŠnergĂŠtique nettement moindre, ce qui est tout bĂŠnĂŠfice pour les locataires moins fortunĂŠs. Ces derniers reprĂŠsentent un tiers des habitants de BedZED aujourd’hui, pour un tiers de primo-accĂŠdants Ă la propriĂŠtĂŠ et un dernier tiers appartenant aux autres catĂŠgories. Le plus important ĂŠcoquartier de Londres voit ainsi le jour, avec ÂŤ plus de 90% Âť de financement privĂŠ, le Gouvernement ne participant que marginalement. Il est baptisĂŠ BedZED, pour ÂŤ Beddington Zero Energy Development Âť, en rĂŠfĂŠrence au nom du quartier oĂš il s’implante. Et 52% proviennent de sources d’approvisionnement situĂŠes dans un rayon de 35 miles (56 km) afin de limiter le transport, et donc les ĂŠmissions de gaz Ă effet de serre. Pour les châssis de fenĂŞtres, le bois est prĂŠfĂŠrĂŠ au PVC, dont la fabrication produit d’importantes quantitĂŠs de CO2. RĂŠsultat : l’impact ĂŠcologique de la construction est rĂŠduit d’environ un quart. Mais cela a un coĂťt : la facture du chantier a ĂŠtĂŠ d’ environ 50% Âť plus ĂŠlevĂŠe, indique Mme Organ. C’est cependant tout bĂŠnĂŠfice pour les quelque 220 habitants de la centaine de logements que compte le site, plus la centaine d’employĂŠs des bureaux qu’il hĂŠberge. Un appartement BedZED consomme 45% de moins d’ÊlectricitĂŠ que les logements ĂŠquivalents du quartier, 81% de moins de gaz et 50% de moins d’eau. L’isolation est exceptionnelle : les murs sont formĂŠs d’une rangĂŠe de briques Ă l’extĂŠrieur, puis d’un isolant et enfin d’une rangĂŠe de parpaings Ă l’intĂŠrieur. Une grande baie vitrĂŠe exposĂŠe au sud permet d’accroĂŽtre le ÂŤ chauffage naturel Âť. Des filtres recyclent l’eau de pluie et celle des salles de bains afin de pouvoir l’utiliser pour les W.-C. Un système d’aĂŠration actionnĂŠ par le vent permet de capter l’air extĂŠrieur pour l’amener dans les logements. Des panneaux solaires fournissent 11% de l’ÊlectricitĂŠ du site. Les habitants coopèrent Mais BedZED se veut ĂŠgalement pĂŠdagogique. Les habitants sont vivement encouragĂŠs Ă recycler et Ă mettre en place un système de compost (ce que 60% d’entre eux font). Ils sont aussi invitĂŠs Ă installer un potager dans le petit jardin dont disposent presque tous les logements. 39% d’entre eux le font. Le recours aux transports publics est recommandĂŠ, mĂŞme s’il faut environ une heure pour se rendre dans le centre de Londres, pour plus de 100 livres par mois. Un ÂŤcar clubÂť a ĂŠtĂŠ mis en place dès l’inauguration du site. Plus ancien du pays, il permet aux membres de louer Ă prix modique des voitures stationnĂŠes chez BedZED. Chaque automobile ainsi utilisĂŠe signifie cinq vĂŠhicules en moins sur les routes. Globalement, un habitant de BedZED a une empreinte ĂŠcologique de 4,67 ha, ce qui signifie qu’il faudrait l’Êquivalent de 2,6 planètes si tout le monde avait ce niveau de consommation. C’est moins qu’un AmĂŠricain (cinq planètes) ou un Britannique (trois), mais cela ne correspond toujours pas Ă un niveau durable, dĂŠplore BioRegional. C’est que l’organisation n’a aucun pouvoir sur l’action des habitants de BedZED en dehors de l’Êcoquartier : sur leur lieu de travail, Ă l’Êcole, ou sur la nourriture qu’ils achètent pour leur pause-dĂŠjeuner par exemple. ÂŤ C’est un facteur limitatif Âť, reconnaĂŽt BioRegional. J

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Abu Dhabi :

El Masdar, une ville verte ĂŠmerge des sables

DevisÊe à 15 milliards de dollars, une citÊ zÊro carbone jaillit du dÊsert de l’Êmirat d’Abu Dhabi. Entre images high-tech et mÊdiatisation maximale, El Masdar sÊduit les milieux Êconomiques et politiques internationaux, qui y voient une manne phÊnomÊnale pour l’avenir. Par ValÊrie Hoffmeyer

Dans le dÊsert de l’Emirat d’Abu Dhabi, le futur quartier Êcologique El Masdar.

Š Foster + Partners

Un budget pharaonique qui fait saliver toute la planète ĂŠconomique. L’ambition affirmĂŠe de s’Êriger en modèle pour toutes les villes de demain. Une situation hors des contraintes urbaines existantes, qui donne Ă l’opĂŠration une dimension dĂŠmiurgique. Le projet d’El Masdar, qui point des sables près d’Abu Dhabi, n’a pas grand-chose Ă voir avec les ĂŠcoquartiers europĂŠens. LĂ oĂš les villes occidentales font dans la dentelle urbaine, les monarques orientaux brodent une tapisserie gĂŠante de 6 km2 carrĂŠs, jetĂŠe en plein dĂŠsert. Et quand les villes d’ici promeuvent des pièces urbaines durables et citoyennes, le ÂŤPère de la gazelleÂť (traduction d’Abu Dhabi) dessine une ville fortifiĂŠe et autosuffisante, apte Ă accueillir 50000 Emirati, jusqu’ici rĂŠputĂŠs plus fĂŠrus de 4x4 et de clim’ que de vĂŠlos et d’Êoliennes. Quelle mouche a donc piquĂŠ le prince hĂŠritier, le cheikh Khalifa bin Zayid Al Nahyan, pour qu’il injecte 15 milliards de dollars dans cette aventure ? Une mouche verte, c’est certain. Mais une cousine très ĂŠloignĂŠe de celle qui a fait pousser BedZED, près de Londres, ou Vauban, près de Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne. A l’esprit ÂŤ ĂŠcoloalternatif Âť qui a prĂŠsidĂŠ Ă la naissance de ces deux rĂŠfĂŠrences du quartier durable s’est substituĂŠ un tout autre (gros) moteur : la fin programmĂŠe de l’ère du baril, dont ce petit Etat richissime dĂŠtient Ă lui seul 10 % des rĂŠserves mondiales. L’ambition d’El Masdar est Ă la hauteur de la catastrophe annoncĂŠe. Pour crĂŠer cette citĂŠ ÂŤ zĂŠro carbone Âť, qui soit aussi un pĂ´le ĂŠconomiquement attrayant, voire compensatoire, Abu Dhabi a mandatĂŠ le bureau d’architecture Foster + Partners. Ses images de synthèse, montrant une ville Ă la fois futuriste et traditionnelle, inondent le web depuis un an, date de lancement de l’ ÂŤ Initiative El Masdar Âť. Tout comme ce bruit insistant selon lequel seuls 2 % des commandes auraient ĂŠtĂŠ passĂŠes Ă ce jour. Il resterait donc une grosse part du gâteau Ă se partager. Mais comment bâtit-on une vraie ville 100 % propre ? Il manque l’essentiel des rĂŠponses, mais les grandes lignes sont lĂ : 1. En exploitant l’Ênergie solaire : surabondante, elle promet l’autosuffisance, chantier compris. La construction d’une centrale photovoltaĂŻque de 100 MW, qui pourra passer Ă 500 par la suite, a commencĂŠ. Le solaire produira aussi l’air conditionnĂŠ, mais l’Ênergie ĂŠolienne et celle produite par les dĂŠtritus organiques seront aussi exploitĂŠes. La consommation ĂŠnergĂŠtique globale sera, assurent les promoteurs du projet, infĂŠrieure de 75 % Ă celle d’une ville moderne du mĂŞme type. 2. En imposant des transports doux: zĂŠro carbone = zĂŠro voiture, prioritĂŠ Ă la marche et au vĂŠlo, au tramway (avec des arrĂŞts tous les 200 m), ainsi qu’à un système de vĂŠhicules ĂŠlectriques individuels et autonomes, sur rails ou glissant par sustentation ĂŠlectromagnĂŠtique. 3. En utilisant ĂŠcologiquement les eaux : la consommation d’eau de mer dessalĂŠe sera rĂŠduite de 80 % par rapport Ă une ville ÂŤ normale Âť de la rĂŠgion, les eaux usĂŠes rĂŠutilisĂŠes pour l’irrigation des espaces paysagers et des cultures, destinĂŠes aussi bien Ă l’alimentation qu’à la production de biocarburants. 4. En tablant sur un urbanisme compact:: une trame de ruelles ĂŠtroites et ventilĂŠes par forçage de l’air sera insĂŠrĂŠe dans un carrĂŠ murĂŠ, cela pour protĂŠger la ville des vents chauds du dĂŠsert. Les immeubles seront bas et coiffĂŠs de panneaux solaires. Ce programme allĂŠchant et novateur attire des propositions venues du monde entier, y compris de la Suisse. Mi-janvier, une vingtaine d’entreprises et d’institutions helvĂŠtiques ont accompagnĂŠ sur place le ministre de l’Énergie Moritz Leuenberger. OC Oerlikon, Swiss Solar Systems, ABB, Credit Suisse, Holcim, Implenia, Swiss Re, les Écoles Polytechniques FĂŠdĂŠrales de Lausanne et Zurich, et mĂŞme Bertrand Piccard et son projet d’avion solaire ÂŤ Solar Impulse Âť en ĂŠtaient. Tous pleins d’espoir de ramener, si ce n’est des contrats signĂŠs, Ă tout le moins des contacts. Personne ne veut croire qu’El Masdar, ÂŤ la source Âť en arabe, risque le tarissement, mĂŞme si le bilan des Emirats affiche des pertes de 2500 milliards de dollars dans la crise financière. Optimisme naĂŻf ? RĂŠponse en 2015. J

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d dossier Les ĂŠcoquartiers dans le monde

Italie :

Les Êcoquartiers, un projet plus qu’une rÊalitÊ

Encore peu de quartiers totalement ĂŠcologiques, mais une qualitĂŠ moyenne ĂŠcologique de plus en plus grande et diffuse.

Š MCA AA Arcchit h ec hi eecttes

Par Danielle Rouard Italie

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En Italie, un ĂŠcoquartier, ÂŤ c’est une rĂŠalitĂŠ très rare encore Âť, rĂŠpond Massimo Serafini, architecte et membre de la direction de l’association Legambiente, parmi les plus importants groupes de pression en faveur de l’environnement existant dans l’Union europĂŠenne. Et de citer tout de mĂŞme quelques exemples ÂŤ correctement ĂŠcologiques Âť, comme on dit ÂŤ politiquement correct Âť, notamment celui de la CitĂŠ des Sciences, 12 000 m2, ouverte Ă Naples il y a quinze ans sous la fĂŠrule du physicien Vittorio Silvestrini. ÂŤ Cette citĂŠ est pionnière, tant du point de vue de l’environnement que de celui de la vulgarisation des connaissances scientifiques. Elle est situĂŠe dans la friche industrielle de Bagnoli, Ă deux pas des montagnes de dĂŠchets qui ont obstruĂŠ Naples pendant des mois.Âť Aucune ville italienne ne peut se comparer Ă Fribourg-en-Brisgau ou Ă Copenhague, les championnes de l’Êcoquartier. Ici, on compte moins d’une dizaine de rĂŠalisations. A Pesaro, le complexe Eco-casa a ĂŠtĂŠ rĂŠcemment inaugurĂŠ. A Bolzano, le quartier Casanova, avec son premier ĂŠdifice commercial Ă ĂŠmission zĂŠro, est bientĂ´t prĂŞt. Ailleurs, d’autres rĂŠalisations sont en chantier, comme Ă Umbertide, une commune de 15 000 habitants en Ombrie. Francesca Sartogo, Ă la tĂŞte de ce chantier, avait dès 1999 entamĂŠ un autre chantier devenu pilote pour la dĂŠfinition de la rĂŠglementation europĂŠenne en la matière, le chantier des salines d’Ostia Antica. Au voisinage des ruines de la citĂŠ antique, cette architecte a ĂŠtudiĂŠ les voies du soleil et du vent, la circulation de l’eau ÂŤ pour que chaque maison soit au mieux, tout en ĂŠtant intĂŠgrĂŠe dans l’ensemble de la citĂŠ autosuffisante en ĂŠnergie, et oĂš agriculture et tissu urbain se nourrissent mutuellement.Âť Ses plans ajoutent la technique la plus moderne des ĂŠnergies renouvelables Ă l’architecture solaire passive connue des Romains d’il y a 2000 ans. Ce plan est toujours ouvert, attendant un hypothĂŠtique financement. Depuis 1996, Francesca Sartogo prĂŠside l’Eurosolar Italia, la branche italienne d’Eurosolar que la Commission europĂŠenne a fondĂŠe pour stimuler et aider ÂŤ Ă la transformation du modèle existant vers l’autonomie ĂŠnergĂŠtique Âť. Chaque annĂŠe sont attribuĂŠs un prix par nation et un prix international. Cette annĂŠe, c’est le Vatican qui a empochĂŠ les deux rĂŠcompenses. Le Vatican Ă l’honneur Le Vatican est un Etat, dont le pape Joseph Ratzinger est le chef absolu. DĂŠcidĂŠ Ă dĂŠfendre l’environnement et rapide Ă transformer son intention en action, ce dernier a crĂŠĂŠ un organisme Ă cet effet. Première rĂŠalisation, en quelques mois, sur un projet italien et une fabrication allemande: la ÂŤ solarisation Âť complète de la Salle Nervi oĂš se dĂŠroulent les audiences papales qui contient 8000 places ! Cette salle, du nom du fameux architecte qui la construisit il y a quarante ans, Pierluigi Nervi, a ĂŠtĂŠ recouverte d’une double toiture, fonctionnant au nord comme au sud. Le chauffage et la climatisation sont assurĂŠs par cette double toiture faite de 2000 panneaux photovoltaĂŻques qui produisent 300 000 kWh. Le courant non utilisĂŠ par la Salle alimente le reste du rĂŠseau du Vatican. Et celui-ci fait dans le mĂŞme temps une ĂŠnorme ĂŠconomie en ĂŠmanations toxiques de CO2. A l’avenir, cet ĂŠcoquartier gĂŠant va servir de guide pour le pape BenoĂŽt XVI qui envisage de ÂŤ solariser Âť paroisses et monastères de la pĂŠninsule. Qui fait mieux? A dĂŠfaut, on fait autre chose. A Bologne, les architectes du cabinet Mario Cucinella, dĂŠmontrent que bâtir ÂŤ ĂŠcolo Âť peut se faire Ă moindre coĂťt. C’est le succès de leur maison individuelle Ă 100 000 â‚Ź, la Cucinella tout ĂŠcologique. Pour leur part, Legambiente et le quotidien ĂŠco du patronat italien Il Sole 24 Ore publient depuis cinq ans le classement des 103 principales villes italiennes selon leur qualitĂŠ ĂŠcologique, en se basant sur 125 critères. Parmi ces indicateurs, on trouve la qualitĂŠ de l’air, la consommation d’eau par tĂŞte et la rĂŠcupĂŠration des eaux usĂŠes. En tĂŞte arrive Belluno, puis suivent d’autres citĂŠs du Nord proches des frontières saxonnes. Les villes du Sud sont en queue de peloton. J

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d dossier Les ĂŠcoquartiers dans le monde

PrĂŠmices de dĂŠveloppement durable Cet enthousiasme va conduire Ă une prise de dĂŠcision importante, car ÂŤ au dĂŠpart, le cahier des charges ne mentionnait pas d’exigence explicite en matière de dĂŠveloppement durable, prĂŠcise Emmanuel Rey, associĂŠ de Bauart (voir interview page 26). La motivation est nĂŠe en 1998 après l’engouement soulevĂŠ par le bâtiment de l’OFS. Nous avons donc soumis aux diffĂŠrents propriĂŠtaires l’idĂŠe de poursuivre sur cette voie et d’adopter le dĂŠveloppement durable comme thème fĂŠdĂŠrateur pour l’ensemble du quartier. Chacun a acceptĂŠ, en y percevant une valeur ajoutĂŠe pour ses terrains.Âť Cette planification d’ensemble a permis notamment de dĂŠfinir l’urbanisation de la zone situĂŠe Ă l’est du quartier CrĂŞt-Taconnet. Le bureau Bauart est de nouveau mandatĂŠ pour transformer cet espace en une zone mĂŞlant aujourd’hui habitations et ĂŠcoles cantonales. Les valeurs du label MINERGIEÂŽ servent d’Êtalon Ă la construction des bâtiments. Enfin, en 1999, c’est l’Espace de l’Europe qui fait l’objet d’un concours international, remportĂŠ par le bureau Paysagestion Ă Lausanne et par Jean-Claude Deschamps plasticien Ă Genève. L’Êtude de la circulation, l’amĂŠnagement et l’environnement de la rue du CrĂŞt-Taconnet font partie des principaux axes de travail. Parallèlement, l’Association Ecoparc est crĂŠĂŠe dans un premier temps pour ÂŤ promouvoir le dĂŠveloppement durable dans l’environnement construit et la

Neuchâtel (CH) : L’idĂŠe d’un habitat durable de pointe

Il aura fallu près de 20 ans pour que l’Ecoparc de Neuchâtel sorte de terre et plus prĂŠcisĂŠment d’une ancienne friche ferroviaire. Le site n’est pas totalement terminĂŠ, mais il a dĂŠjĂ remportĂŠ plusieurs distinctions. Une belle valeur ajoutĂŠe pour la ville ! Par Nathalie Pasquier

Š Ruedi Walti

Gare de Neuchâtel – La tour de l’Office fĂŠdĂŠral de la statistique (OFS), totem de verre, trĂ´ne sur la place. Derrière, entre les haies de bambou, se profile le second bâtiment administratif. Plus Ă l’est, des immeubles d’habitation aux couleurs rouge et blanche, font face au complexe rĂŠunissant la Haute ĂŠcole de gestion (HEG) et le Conservatoire de musique neuchâtelois (CMN). Quelques bennes dĂŠdiĂŠes au tri et au recyclage des dĂŠchets de chantier tĂŠmoignent de l’activitĂŠ qui règne encore sur le site. Il faudra en effet attendre 2011, et la construction du TransEurope, pour clore dĂŠfinitivement les travaux. Et le constat est lĂ : un ĂŠcoquartier ne se construit pas en un jour. Celui de Neuchâtel aura nĂŠcessitĂŠ une vingtaine d’annĂŠes, durant lesquelles plusieurs planifications se sont succĂŠdĂŠ pour transformer un terrain vague en un vĂŠritable pĂ´le stratĂŠgique ! Car, Ă la fin des annĂŠes 80, on ne donnait pas cher de ces 4,7 ha situĂŠs Ă deux pas de la gare. ColonisĂŠe par les mauvaises herbes et occupĂŠe par quelques vieux hangars et autres entrepĂ´ts Ă l’abandon, cette friche prĂŠsentait l’avantage d’être connectĂŠe au rĂŠseau ferroviaire‌ et disponible. Une opportunitĂŠ que la ConfĂŠdĂŠration va saisir. En pleine politique de dĂŠlocalisation, elle choisit donc Neuchâtel pour installer l’OFS, jusqu’alors basĂŠ Ă Berne. Pour la ville de 32 000 habitants, c’est un projet de grande envergure qui se profile. Elle profite donc de cette dĂŠcision fĂŠdĂŠrale pour redessiner l’ensemble du quartier. ÂŤ Pour conserver une qualitĂŠ architecturale, la Ville et ses partenaires ont choisi de lancer des concours d’idĂŠes et de projets, pour chaque tranche de travaux Âť, prĂŠcise Oliver Neuhaus, architecte urbaniste communal Ă Neuchâtel. Un premier concours s’ouvre en 1990. Les participants, des bureaux d’architectes publics et privĂŠs, ont pour mission de prĂŠsenter un projet pour les bâtiments de l’OFS et de proposer une vision de densification du secteur avoisinant. LaurĂŠat du concours, le bureau d’architectes Bauart dĂŠmarre les travaux dès 1994. Quatre ans plus tard, le bâtiment principal est mis en service et suscite un grand intĂŠrĂŞt : plus de 3 000 personnes visitent le chantier pour dĂŠcouvrir ses principes inĂŠdits : valorisation de la lumière naturelle, rĂŠcupĂŠration et transfert de la chaleur produite par le centre de calcul pour chauffer le bâtiment, recours Ă la ventilation naturelle ou encore Ă l’Ênergie solaire pour chauffer l’eau des sanitaires‌ Les prix Solaire Suisse puis Solaire EuropĂŠen viennent couronner ce projet pilote.

La tour de l’Office fĂŠdĂŠral de la statistique (OFA). Nouveau repère dans la ville neuchâteloise.

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d dossier

Š Yve veess An A drÊ d

Les ĂŠcoquartiers dans le monde

Neuchâtel. Vue depuis la zone Sud (zone des habitations) de l’Êcoquartier sur le bâtiment principal de l’OFS.

gestion d’entreprise Âť. Mais elle va encore organiser des forums, des dĂŠbats ou des ateliers de rĂŠflexion afin d’intĂŠgrer la durabilitĂŠ Ă chaque ĂŠtape du projet. FacilitĂŠes par cette dynamique, des idĂŠes vont trouver un ĂŠcho favorable. Ce fut par exemple le cas du principe de synergie, appliquĂŠ pour la rĂŠalisation du parking. ÂŤAu dĂŠpart, nous avions optĂŠ pour des zones de stationnement distinctes, explique Oliver Neuhaus. Pour le secteur des habitations, on prĂŠvoyait une place par logement mais, pour celui de l’OFS, le nombre de places a ĂŠtĂŠ plus difficile Ă arrĂŞter. La Ville a eu un rĂ´le dĂŠcisionnel. Nous sommes partis de l’idĂŠe de complĂŠmentaritĂŠ : une mĂŞme place pouvait ĂŞtre utilisĂŠe par plusieurs personnes au cours de la journĂŠe ou de la semaine. Ensuite, nous avons appliquĂŠ le règlement cantonal en tenant compte de l’important rĂŠseau de transport environnant le quartier (train, bus, vĂŠlo). Nous avons utilisĂŠ toute la marge de manĹ“uvre possible pour parvenir Ă une place de parking pour quatre salariĂŠs ! Sous l’impulsion du bureau Bauart, les parkings ont ĂŠtĂŠ transformĂŠs en un unique espace de stationnement souterrain comprenant 617 places pour plus de 75 000 m2 de surfaces brutes, soit environ 30% en dessous de la norme.Âť D’autres exemples peuvent ĂŞtre citĂŠs, comme le partage de la cafĂŠtĂŠria ou de la chaudière Ă bois entre la Haute ĂŠcole de gestion et le Conservatoire de musique. Densifier sans accroĂŽtre les nuisances Bon nombre d’Êtudes ont montrĂŠ combien l’expansion des villes en pĂŠriphĂŠrie conduisait Ă se priver de terres fertiles, Ă augmenter le trafic routier et la pollution de l’air, et occasionnait des dĂŠpenses ĂŠnergĂŠtiques dispendieuses. L’exploitation de friches au cĹ“ur de la ville serait au contraire salvatrice en tous points. On comprend pourquoi la politique d’amĂŠnagement du territoire rĂŠvise son occupation des sols et opte pour la valorisation des surfaces inexploitĂŠes Ă l’intĂŠrieur du tissu bâti. ÂŤ Le dĂŠfi a ĂŠtĂŠ de densifier l’ancienne friche sans accroĂŽtre les nuisances, rappelle Oliver Neuhaus. Car la ville devait s’apprĂŞter Ă accueillir pas moins autour de la gare de 1 000 employĂŠs et 500 habitants. C’est ĂŠnorme pour Neuchâtel ! L’occupation des sols a donc ĂŠtĂŠ revue Ă la hausse. Au final, la densitĂŠ humaine y est quatre fois plus ĂŠlevĂŠe que la moyenne de la ville. La densification du quartier s’est faite de pair avec la recherche d’une qualitĂŠ de vie. Des mesures radicales ont donc ĂŠtĂŠ prises dans ce sens comme celles d’imposer une vitesse maximale de 30 km/h, un nombre de places de stationnement limitĂŠ ou encore l’intĂŠgration de verdure dans le quartier.Âť La nature du sol rocheux rend impossible la crĂŠation d’un parc ou la plantation gĂŠnĂŠralisĂŠe d’arbres. Pour pallier cet inconvĂŠnient, les architectes ont vĂŠgĂŠtalisĂŠ les toitures et intĂŠgrĂŠ les plantes dans de grands bacs dispersĂŠs aux alentours des bâtiments. Actuellement, c’est le feuillage vert tendre des bambous qui anime le pourtour de l’OFS. Cette plante robuste a l’avantage de croĂŽtre rapidement. La ÂŤ green touch Âť est donc visible, mĂŞme si le bĂŠton et les autres matĂŠriaux de construction restent pour le moment majoritaires.

w web+ Voir aussi sur notre site : Fribourg-en-Brisgau (D) Hanovre (D) Dongtan (RPC) www.immorama.ch

MobilitĂŠ : l’atout majeur La situation de l’Êcoquartier est indĂŠniablement privilĂŠgiĂŠe. Au cĹ“ur d’un important rĂŠseau de transport, il bĂŠnĂŠficie ĂŠgalement de places de parc pour les vĂŠlos et d’une station pour recharger les scooters ĂŠlectriques. A terme, la Ville espère encore installer un rĂŠseau de location de vĂŠlos Ă la sortie de la gare. Une grande mixitĂŠ fonctionnelle Le quartier accueille des salariĂŠs de l’OFS, des ĂŠtudiants de la HEG, des musiciens du Conservatoire de musique ou encore les habitants des immeubles et des lofts. En 2010 viendront s’ajouter les occupants du bâtiment TransEurope.

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d dossier Les écoquartiers dans le monde

En revanche, la Ville déplore que la mixité sociale ne soit pas représentée. « Les montants des loyers restent ceux du neuf, explique Oliver Neuhaus. Nous n’avons pas réussi à imposer la réalisation de logements sociaux. Du coup, les surfaces sont louées par des familles de classe moyenne à supérieure.» Des matériaux « durables » et des énergies renouvelables adaptées « Pour l’ensemble des constructions, nous avons choisi des matériaux aux écobilans favorables, explique Emmanuel Rey. Il a donc fallu tenir compte de la nature des différents matériaux employés mais aussi de leur provenance, afin de limiter l’énergie grise. Nous avons cherché à utiliser les sources d’énergie les plus adaptées aux différents types de bâtiments.» Ainsi, pour les bâtiments de l’OFS, la toiture a été équipée de 1 200 m2 de panneaux solaires reliés à une cuve enterrée de 2 400 m3. Ce volume se remplit grâce aux récupérateurs d’eau de pluie et profite de l’été pour atteindre une température de 95°C. Il contribue pour environ 35% au chauffage du bâtiment et de la tour durant l’hiver. Et les résultats sont là : après plusieurs années de fonctionnement, l’OFS ne brûle que 100 MJ/m2, ce qui correspond à environ 20% de la consommation moyenne du parc administratif suisse ! De telles installations combinées à une excellente isolation, à un renouvellement d’air contrôlé et à l’utilisation de gains passifs ont permis de réduire les besoins énergétiques. Pour les bâtiments neufs, la consommation équivaut aux valeurs du label MINERGIE®, soit environ 42 kWh/m2/an. Enfin, en collaboration avec l’Office fédéral du logement, les architectes et le maître d’ouvrage Helvetia Assurances, l’Association Ecoparc a conçu un guide pratique, le « USE IT », consultable sur Internet. Son but : sensibiliser les usagers au développement durable, les informer sur leur quartier et sur les moyens dont ils disposent pour utiliser au mieux les bâtiments tout en améliorant leur confort de vie. J

« L’OFS ne brûle que 100 MJ/m2, ce qui correspond à environ 20% de la consommation moyenne du parc administratif suisse ! »

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ĂŠ ĂŠcologie La thermographie pour traquer les dĂŠperditions ĂŠnergĂŠtiques

Surr les images thermiques, plus les teintes sontt vives (orange/rouge), plus les dĂŠperditions de chaleur sontt importantes.

La thermographie pour traquer les dĂŠperditions ĂŠnergĂŠtiques

ĂŠ ĂŠcologie

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es camĂŠras infrarouges pourr traquerr le gaspillage ĂŠnergĂŠtique: Parr Alexanderr Zelenka toujours plus en vogue,, la thermographie s’impose,, tantt auprès des privĂŠs que des collectivitĂŠs,, comme une mĂŠthode particuL’Êtiquette Display pour les bâtiments lièrementt efficace pourr dĂŠtecterr les dĂŠperditions d’Ênergie dues aux dĂŠfauts d’isolation ett d’ÊtanchĂŠitĂŠ des bâtiments.

Pourr mesurerr l’engouement que suscite aujourd’hui la thermographie en Suisse, il suffit de jeterr un coup d’œil dans les Pages Jaunes de l’annuaire.. Pas moins de cinquante entreprises proposent aux particuliers des expertises individuelles pourr mesurerr les dĂŠperditions de chaleurr liĂŠes aux dĂŠfauts dans la construction et l’isolation des bâtiments.. Grâce Ă l’emploi de camĂŠras infrarouges toujours plus performantes,, il est aujourd’hui possible de dĂŠtecterr aussi bien les infiltrations d’air,, le manque d’isolation,, les sources d’humiditĂŠ que l’Êtat sanitaire des façades,, des murs et des cheminĂŠes,, ou encore les risques de moisissures.. Les photos ainsi obtenues remplacent de longues heures de mesures et prĂŠsentent instantanĂŠment un rĂŠsultat sous forme visuelle.. Si on ajoute Ă cela que le coĂťt des expertises individuelles a considĂŠrablement baissĂŠ (un diagnostic thermographique coĂťte en moyenne quelques centaines de francs),, on comprend pourquoi cette mĂŠthode sĂŠduit toujours plus de propriĂŠtaires dĂŠsireux d’entreprendre des travaux de rĂŠnovation. Montrerr ce que l’œil ne voit pas Mais dans la pratique,, comment ça marche? Il convient avant tout de prĂŠciserr que les images thermiques montrent le rendu des tempĂŠratures superficielles.. Pour cela,, le rayonnement thermique des objets – que l’œil humain ne peut percevoir–,, est mesurĂŠ dans la gamme des infrarouges et rendu visible au moyen de camĂŠras thermiques.. La sensibilitĂŠ des images que l’on souhaite obtenirr se règle parr paramĂŠtrage des valeurs minima/maxima surr une ĂŠchelle de couleurs des tempĂŠratures.. On dĂŠfinitt ainsi l’amplitude thermique qu’elles doiventt reprĂŠsenter, avec une prĂŠcision pouvant allerr jusqu’au dixième de degrĂŠ.. Pourr identifierr les points parr lesquels la chaleurr s’Êchappe,, il suffit ensuite d’examinerr attentivement

LancĂŠe en 2003 par Energie-CitĂŠs,, l’association des municipalitĂŠs europĂŠennes pour une politique ĂŠnergĂŠtique locale durable, la campagne Display vise Ă responsabiliser les citoyens sur leur consommation d’Ênergie dans l’objectiff de rĂŠduire les ĂŠmissions de gaz Ă effet de serre et de rĂŠaliser des ĂŠconomies financières.. Elle adapte aux bâtiments le modèle de l’Êtiquette ĂŠnergĂŠtique des appareils ĂŠlectromĂŠnagers et des automobiles.. Visuellement,, l’Êtiquette Display se concrĂŠtise par un poster qui rĂŠsume la performance ĂŠnergĂŠtique d’un bâtiment.. Elle donne un aperçu global des consommations en ĂŠnergie et en eau de l’immeuble, ainsi que des ĂŠmissions de CO2 associĂŠes aux ĂŠnergies utilisĂŠes pour les besoins de chauffage,, d’Êclairage et d’appareillages ĂŠlectriques.. La première phase du projet a rĂŠuni 21 villes-pilotes de 18 pays,, dont Genève, Lausanne et Neuchâtel. www.display-campaign.org

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é écologie La thermographie pour traquer les déperditions énergétiques

les variations de couleurs. L’idée étant que plus leurs teintes sont vives (orange/ rouge), plus les déperditions thermiques sont importantes. Cartographie aérienne pour Neuchâtel Longtemps restée l’apanage des particuliers, la thermographie commence à intéresser les communes et les cantons. Suivant l’exemple de plusieurs agglomérations françaises (Gap, Marseille, Dunkerque), le canton de Neuchâtel a joué les pionniers en procédant début 2008 à un relevé complet de la ville. Nécessitant des conditions atmosphériques optimales, la thermographie aérienne consiste à réaliser des milliers de prises de vues en avion ou en hélicoptère à une altitude moyenne de 500 m pour élaborer des cartes thermiques à l’échelle d’une ville. Cette analyse, commandée par la Section de l’urbanisme dans le cadre des mesures en matière d’énergie, a permis de cartographier tous les bâtiments privés et publics, qui apparaissent (comme les expertises individuelles) en différentes couleurs sur les cartes en fonction de la qualité d’isolation de leur enveloppe. Des mesures prises sur les toits, qui représentent jusqu’à 30% de la déperdition thermique globale d’une maison, permettent d’obtenir un excellent indicateur de la qualité globale d’isolation. Bien sûr - et ce sont les spécialistes eux-mêmes qui le disent -, ces mesures ne sont pas infaillibles. Par exemple, l’absence d’occupants au moment de la mesure fera apparaître de faibles déperditions, si le chauffage a été coupé. Au contraire, l’aménagement de combles fait inévitablement grimper la température du toit. Enfin, des paramètres tels que les matériaux, l’inclinaison de la toiture ou l’éventuelle présence de feuillage peuvent aussi faire varier les déperditions thermiques mesurées.

Où se renseigner ? Pour avoir plus de renseignements sur la thermographie et la rénovation des bâtiments en Romandie: GE Service cantonal de l’énergie, rue du Puits-Saint-Pierre 4, 1204 Genève, tél. 022 327 23 40. www.geneve.ch/scane VD Service de l’environnement et de l’énergie, chemin des Boveresses 155, 1066 Epalinges, tél. 021 316 95 55, www.info-energie.ch FR Service des transports et de l’énergie, rue Joseph-Piller 13, 1701 Fribourg, tél. 026 305 28 41, www.admin.fr.ch/ste NE Service cantonal de l’énergie, rue de Tivoli 16, 2000 Neuchâtel, tél. 032 889 67 20, www.ne.ch/energie JU Service des transports et de l’énergie, rue des Moulins 2, 2800 Delémont, tél. 032 420 53 90, www.jura.ch VS Service de l’énergie, avenue du Midi 7, 1950 Sion, tél. 027 606 31 00, www.vs.ch/energie

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Un outil de communication précieux Si les résultats doivent être examinés avec prudence, la thermographie n’en reste pas moins un excellent moyen pour attirer l’attention de la population, qui peut ainsi visualiser de manière concrète les défauts des habitations et les pertes d’énergie qui en découlent. Comme la plupart des villes françaises qui ont procédé à une cartographie aérienne thermique, la Ville de Neuchâtel a d’ailleurs organisé une exposition pour inviter le public à venir voir les résultats de cette opération inédite. Les propriétaires de logements sont pour leur part invités à s’adresser à la Section de l’urbanisme et à se munir de différentes données telles que la taille de leur bâtiment en mètres carrés ainsi que la surface de plancher chauffée. Contre la somme de cent francs, ils reçoivent alors la précieuse image infrarouge de leur immeuble accompagnée de commentaires, ainsi qu’une note sous la forme d’une étiquette énergétique Display, allant de A à G. Dans le cas où ils se décident à entreprendre des travaux pour améliorer l’isolation de leurs biens, le canton de Neuchâtel leur alloue une subvention. Pour l’instant, les relevés à grande échelle ne sont pratiqués dans les autres cantons romands qu’à titre expérimental, sauf à Genève où une tentative similaire, bien que moins détaillée, a été faite en 2007. Mais les projets-pilotes réalisés en Suisse et en France l’ont montré: la thermographie est un outil de communication extraordinaire pour soutenir des politiques énergétiques ambitieuses. Il y a donc fort à parier que l’exemple neuchâtelois, parfaitement réussi, ne tardera pas à faire des émules en Suisse. Surtout lorsqu’on sait que, selon l’Office fédéral de l’énergie, les bâtiments consomment à eux seuls près de la moitié de l’énergie primaire en Suisse. Convaincu qu’il sera possible au cours des vingt prochaines années de réduire la consommation d’énergie de 30 à 70% dans le secteur du bâtiment, le Conseil fédéral planche en ce moment sur un programme national d’assainissement pour accélérer la modernisation du parc immobilier. J


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p prĂŞt

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Habitat durable: les ĂŠco-prĂŞts ont le vent en poupe!

La plupart des banques actives dans le marchĂŠ hypothĂŠcaire offrentt des prĂŞts spĂŠciauxx liĂŠs Ă la construction de maisons satisfaisantt au labell MINERGIEÂŽ.

p prĂŞt Parr Jean-Louis Emmenegger

La norme MINERGIEÂŽ fĂŞte ses 10 ans ÂŽ

La norme MINERGIE , qui vient de fĂŞterr ses 10 ans d’existence,, regroupe un ensemble de critères techniques qui vont permettre, s’ils sont appliquĂŠs scrupuleusement, de construire une maison ou un bâtiment dont la consommation en ĂŠnergie sera très faible.. Ce label de qualitĂŠ est soutenu par la ConfĂŠdĂŠration et les cantons. Ses principales composantes sont: r planification optimale de l’Ênergie nĂŠcessaire r faible consommation d’Ênergie r utilisation des ĂŠnergies renouvelables (gĂŠothermie et solaire) r aucune ĂŠmission de CO2 r fondation ou cave thermique r aĂŠration confort avec rĂŠcupĂŠration thermique r meilleure qualitĂŠ de vie r aide financière (selon les cantons) Pourr plus d’infos: Agence romande MINERGIEÂŽ TĂŠl.. 026 321 53 25 Fax 026 321 53 38 Internet:: www.minergie.ch Voirr ĂŠgalement IMMORAMA n°18, Automne 2006,, pp.27s.

Habitat durable. Les ĂŠco-prĂŞts ont le vent en poupe !

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n France,, les Êco-prêts bancaires sontt connus de longue date.. Ils existentt aussii en Suisse mais seulementt depuis peu de temps. Certaines banques les offrentt le plus souventt sous la forme d’une rÊduction du tauxx hypothÊcaire.. Enquête.

En France d’abord Le produitt bancaire ÂŤ ĂŠco-prĂŞt Âť (qui estt aussi appelĂŠ ÂŤ prĂŞtt vert Âť ou ÂŤ prĂŞtt ĂŠcologique Âť) estt apparu en France en 1999.A . A cette ĂŠpoque,, l’idĂŠe des autoritĂŠs ĂŠtaitt de pousserr les ĂŠtablissements bancaires français Ă offrirr des ÂŤ prĂŞts hypothĂŠcaires Ă des conditions avantageuses Âť (parr rapportt aux x conditions ÂŤ normales Âť de crĂŠdit hypothĂŠcaire) Ă tous les propriĂŠtaires qui dĂŠsiraientt faire des rĂŠnovations dans leur appartementt ou leurr maison. RĂŠnovations? Oui,, mais attention,, ce n’Êtait pas n’importe lesquelles! Pourr que ce type d’Êco-prĂŞt puisse ĂŞtre accordĂŠ parr la banque,, il fallait que la rĂŠnovation d’un appartement ou d’une maison concerne notamment l’isolation des combles ou de la façade,, le chauffe-eau solaire,, les moyens de chauffage,, etc. Mais c’est au dĂŠbut de l’annĂŠe 2007 que la grande vague des ÂŤ crĂŠdits verts Âť dĂŠferle vraiment en France.. Aujourd’hui,, presque toutes les banques françaises disposent de tels produits (voirr www.ademe.fr,, le site de l’Agence de l’Environnement et de la MaĂŽtrise de l’Energie,, qui permet de comparerr les prĂŞts des diffĂŠrentes banques). Un double but L’objectif,, mĂŞme s’il n’Êtait pas toujours clairement exprimĂŠ,, ĂŠtait donc d’atteindre une meilleure ÂŤ efficacitĂŠ ĂŠnergĂŠtique Âť de la maison ou de la villa,, notamment parr une meilleure isolation des murs,, des portes et fenĂŞtres,, ainsi que du toit et des combles.. Les consĂŠquences concrètes d’une plus grande efficacitĂŠ ĂŠnergĂŠtique ĂŠtaient doubles:: d’une part,, une diminution de la consommation de mazout pourr le chauffage et,, d’autre part,, une diminution de la pollution de l’air parr la production de CO2 notamment. Dans un second temps,, l’Êco-prĂŞt a ĂŠtĂŠ ĂŠtendu aux crĂŠdits hypothĂŠcaires destinĂŠs Ă financerr la construction de nouvelles villas,, individuelles ou mitoyennes.

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p prĂŞt Habitat durable: les ĂŠco-prĂŞts ont le vent en poupe!

Ainsi, aujourd’hui, de nombreuses nouvelles maisons sont financĂŠes au moyen d’Êco-prĂŞts bancaires, prĂŞts qui ne sont attribuĂŠs que si les techniques de construction et d’isolation rĂŠpondent Ă des critères techniques très prĂŠcis. En Suisse aussi Dans notre pays, ce genre d’Êco-prĂŞt existe aussi, mais son ampleur n’a de loin pas atteint celle que l’on trouve aujourd’hui en France. Ainsi, pendant de nombreuses annĂŠes, des conditions spĂŠciales n’ont ĂŠtĂŠ octroyĂŠes qu’aux propriĂŠtaires qui voulaient faire des rĂŠnovations. Mais par ÂŤ rĂŠnovation Âť, on entendait plutĂ´t le remplacement d’un ascenseur, un ravalement et la peinture d’une façade, le changement des amĂŠnagements extĂŠrieurs et les ĂŠclairages. A cette ĂŠpoque, personne ne parlait d’ habitations ĂŠcologiques Âť ni d’Êconomies d’Ênergie et encore moins d’isolation ! C’est depuis environ une dizaine d’annĂŠes seulement que les prĂŠoccupations ĂŠcologiques touchant les habitations sont peu Ă peu venues au centre de l’actualitĂŠ et des dĂŠbats politiques. La demande grandissante pour les ĂŠco-prĂŞts est venue des futurs propriĂŠtaires qui ont voulu intĂŠgrer des critères ĂŠcologiques dans leur maison. Cette forte demande des propriĂŠtaires a poussĂŠ les ĂŠtablissements bancaires Ă proposer de nouvelles prestations et solutions de financement hypothĂŠcaire. La norme MINERGIEÂŽ Il faut dire aussi que la ConfĂŠdĂŠration, par son programme de sensibilisation SuisseEnergie dont l’un des piliers est l’Êconomie d’Ênergie dans tous les bâtiments – qu’ils soient commerciaux, industriels, publics ou privĂŠs –, a poussĂŠ Ă la roue et a favorisĂŠ le lancement de toutes sortes d’initiatives en la matière.

Banques Raiffeisen et les SIG Les Banques Raiffeisen genevoises sont partenaires de l’important programme initiĂŠ par les Services Industriels de Genève (SIG) ÂŤ ĂŠco21 Âť qui vise Ă diminuer la croissance de la consommation d’Ênergie et Ă rĂŠduire les ĂŠmissions de CO2 de 50 000 tonnes. Afin d’atteindre ces objectifs ambitieux, les SIG ont mis Ă disposition un budget de CHF 21 millions. Cette somme peut notamment couvrir des garanties hypothĂŠcaires en vue d’une construction respectant les normes MINERGIEÂŽ. Les Banques Raiffeisen proposent l’Hypothèque MINERGIEÂŽ, très avantageuse pour ceux qui optent pour une habitation respectueuse de l’environnement et qui respecte les normes MINERGIEÂŽ. Dans le cadre d’une convention, les Banques Raiffeisen genevoises ont dĂŠcidĂŠ d’Êtendre le rabais MINERGIEÂŽ Ă des projets rĂŠpondant au concept d’ ĂŠco21 Âť. Infos sur www.raiffeisen.ch/geneve ou www.eco21.ch

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p prêt Habitat durable: les éco-prêts ont le vent en poupe!

Les éco-prêts des banques en Romandie Banque Migros: Bonus MINERGIE® Cette banque offre le Bonus MINERGIE® pour les biens immobiliers (propriété par étages ou maison individuelle) certifiés MINERGIE®. Les coûts de labellisation effectifs MINERGIE® sont pris en charge par la banque jusqu’à concurrence de CHF 2000. Deux conditions à cette offre: la certification ne doit pas remonter à plus de trois ans et les frais occasionnés ne doivent pas avoir été pris en charge par le canton de domicile. Infos sur www.migrosbank.ch Banque Coop: Hypothèque écologique L’Hypothèque écologique vous permet de profiter d’un rabais de taux attrayant si vous rénovez votre maison ou immeuble dans le but de réaliser des économies d’énergie. Vous pouvez conclure l’Hypothèque écologique sous la forme d’une hypothèque à taux variable ou taux fixe d’une durée de cinq ans. Montant maximal : CHF 250 000 (CHF 500.000 pour immeubles locatifs, immeubles d’habitation et commerciaux); durée: cinq ans. L’immeuble doit être financé par la Banque Coop. Infos sur www.bankcoop.ch Banque Alternative Suisse (BAS): Hypothèque BAS L’Hypothèque BAS est un produit spécifique à la petite banque « alternative » de Suisse. Elle s’applique aux constructions neuves durables (ou éventuellement récentes). Mais cette prestation pourrait bientôt être étendue aux bâtiments plus anciens. Infos sur www.abs.ch ou Représentation en Suisse romande (Lausanne et Genève). UBS: Hypothèque « éco » L’Hypothèque « éco » de l’UBS encourage la construction durable et la rénovation des bâtiments selon la norme MINERGIE® ainsi que pour l’énergie solaire. Le principe est d’investir dans une amélioration durable de notre environnement, de diminuer ainsi les frais grâce à une consommation d’énergie réduite et, enfin, de bénéficier d’un bonus d’intérêt attrayant. Cette hypothèque existe dans le module éco « Basse énergie » et dans le module éco « Solaire ». Les conditions sont différentes d’un module à l’autre. Infos sur www.ubs.com/hypo

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A ce titre, il faut rappeler que c’est en 1998 qu’a été lancée la norme MINERGIE® (on parle aussi parfois de « standard »). En fait, c’est réellement à partir de cette année-là que les choses sont devenues plus claires et intéressantes pour les trois partenaires appelés à travailler ensemble: les futurs propriétaires, les acteurs du secteur de l’immobilier et les banques. Cette norme MINERGIE® s’est donc peu à peu imposée comme la condition sine qua non à satisfaire pour obtenir un « prêt vert ». Aujourd’hui, la plupart des banques actives dans le marché hypothécaire, à part quelques rares exceptions, offrent des prêts spéciaux liés à la construction de maisons satisfaisant au label MINERGIE®. Cependant, chacune applique des critères d’analyse qui lui sont propres et chacune a bien évidemment aussi baptisé son produit d’un nom différent (voir encadré). Les petites banques d’abord En Suisse, ce sont les banques que l’on peut qualifier de « non traditionnelles » (mais tout en étant aussi des « banques universelles » dans le sens où elles offrent toutes des prestations bancaires classiques tant dans le domaine des dépôts que de celui des crédits) qui se sont les premières intéressées aux éco-prêts. Parmi elles, on trouve tout naturellement les banques qui ont toujours eu une approche plus éthique des affaires bancaires que les grandes banques commerciales, et au nombre desquelles on peut mentionner la Banque Raiffeisen, la Banque Migros, la Banque Coop, la Banque Alternative de Suisse (BAS) et certaines banques cantonales. De manière simplifiée, on peut dire que toutes ces banques accordent des prêts hypothécaires à taux préférentiel pour le financement de bâtiments MINERGIE® et MINERGIE®-P. D’autres banques sont en train de préparer de nouveaux produits (à l’instar de la Banque Cantonale Vaudoise, dont le porte-parole annonce « qu’un produit novateur sera lancé prochainement »), et d’autres relancent les leurs par des campagnes de marketing (comme l’UBS avec son « Hypothèque éco »). D’autres, enfin, comme le Credit Suisse, ne disposent pas (encore) de prêts hypothécaires verts, mais, complète Jean-Paul Darbellay, porte-parole du CS, « dans nos expertises immobilières ou dans l’évaluation des objets, nous prenons bien sûr en compte les investissements qui ont été consentis pour respecter ou adopter la norme MINERGIE® ». Critères sévères Pour l’obtention d’un éco-prêt d’une des banques susmentionnées, de sévères critères techniques sont appliqués par les conseillers bancaires, qui parfois mandatent des experts pour l’analyse du dossier des normes techniques. Ces critères techniques touchent principalement les domaines suivants: les matériaux de construction, l’isolation des murs, des façades et des fenêtres, l’isolation du toit, la récupération et la circulation de la chaleur, le chauffage au moyen des nouvelles techniques (installations de chauffage aux pellets, pompes à chaleur, énergie solaire photovoltaïque pour la production d’électricité ou thermique pour chauffer l’eau sanitaire, etc.). C’est l’ensemble de l’efficacité énergétique du bâtiment qui est calculé par un indice et intégré dans les conditions de l’octroi du prêt. Fort du succès des éco-prêts en France, il y a fort à parier que le même engouement va se développer en Suisse au cours de ces prochaines années. J


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Les Danois : pionniers en matière d'efficacitÊ ÊnergÊtique des bâtiments

EfficacitÊ ÊnergÊtique des bâtiments: le Danemark k se veut un modèle. La directive europÊenne prise en 2006 en la matière s'inspire de la lÊgislation danoise.

Les Danois: pionniers en matière d'efficacitÊ ÊnergÊtique des bâtiments

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aisons high-tech neutres en ĂŠnergie,, communautĂŠs ÂŤ vertes Âť, Parr Anuliina Savolainen certificats ĂŠnergĂŠtiques obligatoires pour tous les bâtiments‌ Fortt d’une tradition d’Ênergies renouvelables,, le Danemark,, au paysage saupoudrĂŠ d’Êoliennes,, estt depuis plusieurs dĂŠcennies Ă la recherche du ÂŤ bâtimentt ĂŠcologiquementt viable Âť. Dans ce pays nordique aux hivers longs et humides,, environ 40% de la consommation d’Ênergie revient au secteurr du bâtiment.. A l'heure des ĂŠconomies d'ĂŠnergie,, le classement et le contrĂ´le ĂŠnergĂŠtiques des constructions sont au cĹ“urr de la politique du pays.. Et en la matière,, le Danemarkk a pris depuis quelques annĂŠes dĂŠjĂ de nombreuses mesures. C'est ainsi que toute personne souhaitant vendre une maison doit en faire vĂŠrifierr le rendement ĂŠnergĂŠtique et fournirr un rapport aux acheteurs.. Le certificat ĂŠnergĂŠtique est obligatoire pourr les logements rĂŠsidentiels et pourr les lieux publics ou commerciaux.. La rĂŠglementation impose un contrĂ´le ĂŠnergĂŠtique des bâtiments existants non seulement lors de la vente mais aussi tous les cinq ans pourr les ĂŠdifices publics et ceux de plus de 1 500 m2. Ce contrĂ´le comporte un diagnostic ĂŠnergĂŠtique et propose des conseils d’amĂŠlioration de l’efficacitĂŠ ĂŠnergĂŠtique,, ĂŠtablis en fonction du type de bâtiment concernĂŠ.. Cette annĂŠe,, le contrĂ´le sera ĂŠgalement ĂŠtendu Ă la location.

ÂŤ Au Danemark, le certificat ĂŠnergĂŠtique est obligatoire pour les logements rĂŠsidentiels et pour les lieux publics ou commerciaux.Cette annĂŠe, le contrĂ´le sera ĂŠgalement ĂŠtendu Ă la location.Âť

Une prioritĂŠ nationale Les ĂŠconomies d’Ênergie ont ĂŠtĂŠ une prioritĂŠ pourr les Danois dès le choc pĂŠtrolier.. Et depuis les annĂŠes 90,, d’importants efforts ont ĂŠtĂŠ rĂŠalisĂŠs dans ce domaine.. Le pays s’est positionnĂŠ en pionnierr europĂŠen surr de nombreux points.. La lĂŠgislation nationale a mĂŞme prĂŠcĂŠdĂŠ la lĂŠgislation europĂŠenne,, la directive de 2006 ayant ĂŠtĂŠ mise en place sous la prĂŠsidence du Danemark:: contrĂ´le et ĂŠtiquetage ĂŠnergĂŠtiques des bâtiments et appareils,, accords d’Êconomies d’Ênergie avec les entreprises,, sensibilisation du consommateurr Ă travers des campagnes d’information,, etc.. sont les ingrĂŠdients de cette politique environnementale. Les exigences ĂŠnergĂŠtiques du code de la construction danois visent Ă amĂŠliorer de 25 Ă 30% la performance des constructions neuves.. Au total,, 50 000 bâtiments

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l label Les Danois : pionniers en matière d'efficacité énergétique des bâtiments

« Le grand méchant loup de la consommation énergétique des constructions danoises récentes est le besoin en électricité et non, comme on pourrait le penser, en chauffage.»

ont été certifiés en 2007, avec pour résultat une réduction moyenne de leur consommation d’énergie de 20%. Des constructions strictement réglementées Les meilleurs moments pour investir dans l’efficacité énergétique des bâtiments étant durant les périodes de construction et de rénovation, le Danemark a édicté un certain nombre de normes. Les nouvelles constructions ne doivent pas, par exemple, consommer plus de 5,5 litres de fioul/m2/an pour le chauffage. Et seuls les bâtiments économes en énergie (moins de 50% de la consommation requise) pourront être exemptés de l’obligation de connexion au chauffage urbain et de l’interdiction d’utilisation du chauffage électrique. Mettre l'accent sur l'enveloppe du bâtiment Ces normes portent également sur l’« enveloppe du bâtiment » c'est-à-dire l’ensemble des composants de la partie extérieure de l'édifice (par ex. murs, portes, fenêtres) qui ont notamment pour fonction de protéger l’intérieur de l'impact du climat, tout en permettant la pénétration de la lumière naturelle et de l’énergie solaire ainsi que le renouvellement de l’air intérieur. Repris dans le cadre de la directive européenne de 2006, les contrôles évaluent la consommation globale des constructions nouvelles: non seulement le chauffage, mais aussi l’éclairage, l’eau, le refroidissement, la ventilation, etc. Et toute éventuelle autoproduction d’énergies renouvelables, par exemple par panneaux photovoltaïques, peut être intégrer dans le calcul. Des « bâtiments clairs » La politique environnementale danoise ne se limite pas à éditer des normes, elle vise aussi à encourager la recherche. Dans le projet danois primé «Architecture et énergie – stratégies architecturales pour les bâtiments à faible consommation d’énergie du futur », le chercheur Rob Marsh et son équipe élaborent des stratégies de conception fondées sur quatre acteurs: la lumière du jour, la chaleur du soleil, le gros œuvre et la technique. Il nous apprend, par exemple, que, bien qu’ils réduisent les besoins en chauffage, les bâtiments profonds et compacts ne sont pas avantageux dans l’évaluation globale imposée par la nouvelle directive, qui ne se limite pas au chauffage mais tient compte de facteurs tels que la qualité visuelle ou les moyens d’aération naturels. Selon lui, le grand méchant loup de la consommation énergétique des constructions danoises récentes est le besoin en électricité et non, comme on pourrait le penser, en chauffage, d’où l’intérêt d’adopter une stratégie de conception globale sur l’interaction architecture-énergie. Rob Marsh préconise des bâtiments dits « clairs » avec une profondeur limitée, une belle hauteur sous plafond et de vastes surfaces de façade. Ses études examinent de manière détaillée le rapport entre consommation énergétique, surfaces vitrées et leur orientation, dont l’idéal ne serait pas le même pour les habitations et pour les bureaux.

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Des constructions éco-énergétiques Aujourd’hui le Danemark peut se targuer d'être l'un des pays les plus novateurs en termes d'habitat durable. De nombreux exemples en témoignent. Prenons notamment celui de Munksøgård à Roskilde, pas loin de la capitale danoise, qui a été réalisé par le cabinet d’architectes Rubow Arkitekter. Si les maisons en bois peint de Munksøgård s’inscrivent dans une tradition scandinave aussi pure que rétro, elles sont néanmoins équipées de tout le confort moderne, tel que plancher chauffant et fenêtres isolantes, et bénéficient de l’installation d’un poêle à pastilles de bois et de capteurs héliothermiques. J


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5. GRAND-SACONNEX – Ravissante villa mitoyenne, en pignon, située sur une belle parcelle agrémentée d’une grande piscine. Spacieuse et lumineuse, elle comprend 3-4 chambres, 3 salles d’eau. Proche des organisations internationales, elle offre tout le confort nécessaire à une famille. Vente en nom. CHF 2 480 000.– V

6. ANIERES – Ce joli townhouse contemporain comprenant 3-4 chambres, offre une vue sur le lac Léman. D’une finition moderne au design actuel, cette maison mitoyenne d’une surface de 120 m2, conjugue les avantages d’un appartement tout en préservant le confort d’une villa. Vente en nom. CHF 1 990 000.– V

Renseignements : Agence de vente SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE – Route de Chêne 36 – 1208 Genève – Tél. 022 849 61 40 – spgvente@spg.ch – www.spg.ch

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Appartements à vendre

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2. PETIT-SACONNEX – Situé dans un immeuble résidentiel, à proximité immédiate des organisations internationales, superbe appartement de 4 pièces, d’une surface de plus de 120 m2 avec loggia de 11 m2. Vente en nom. CHF 1 350 000.– V

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1. FLORISSANT – Joli appartement de 2 pièces, d’une surface de 62 m2, en très bon état, à quelques pas des commerces et moyens de transports. Son salon spacieux et lumineux est orné d’une cheminée et prolongé par une loggia/véranda de plus de 14 m2. Vente en nom. V nom CHF 850 000.–

3. CHANCY – Très bel appartement situé dans un petit immeuble calme. Confortablement agencé, il comprend une belle cheminée dans le salon, une cuisine équipée ouverte sur le séjour, deux chambres avec possibilité d’en faire une troisième. Vente en nom. V nom CHF 850 000.–

4. PETIT-SACONNEX – Bel appartement traversant de 5 pièces comprenant un sauna/douche, au cœur d’un immeuble de standing disposant d’une grande piscine. Orienté Sud-Est, il bénéficie d’une vue dégagée sur la chaîne alpine et le Mont-Blanc. Surface: 135,5 m2. Balcons: 32 m2. Vente en nom. V om CHF 1 690 000.–

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VENTE

GENÈVE ET ENVIRONS: À VENDRE Appartements

5. FLORISSANT – Ce vaste appartement traversant de 8 pièces, est doté de beaux parquets et de hauts plafonds. Il offre 4 chambres et 2 salles de bains. Surface habitable : 206,40 m2. Loggia/véranda : 39,1 m2. Possibilité d’acquérir un studio. Garage double en location. Vente en nom. CHF 2 900 000.– V

6. VESENAZ – Vue panoramique sur le lac Léman pour ce bel appartement de 5 pièces. Son environnement très apprécié conjugue convivialité et tranquillité. Il est composé d’un salon avec cheminée, de 3 chambres et de 2 salles d’eau. Surface : 198 m2. Balcons : 12 m2. Vente en nom. Prix sur demande. V

Renseignements : Agence de vente SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE – Route de Chêne 36 – 1208 Genève – Tél. 022 849 61 40 – spgvente@spg.ch – www.spg.ch

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Appartements à vendre

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8. PETIT-LANCY – Très joli appartement traversant de 4 pièces, comprenant une grande chambre, situé dans un bel immeuble des années 70. Il est doté de deux grandes terrasses de 18 m2 chacune, offrant une vue sur le Jura et le Salève. Surface : 99 m2. Cave. Box. Vente en nom. V nom CHF 790 000.–

9. PETIT-SACONNEX – Ravissant appartement de 3 pièces, dans un quartier calme, proche des commerces et des transports en commun. D'une surface de 50 m2, il comprend également un balcon de 11 m2. Cave. Parking intérieur. Vente en nom. V om CHF 445 000.–

10. TROINEX – Superbe loft spacieux de 6 pièces, situé au cœur d’un parc privatif. De style contemporain, il bénéficie de hauts plafonds et de larges baies vitrées. Surface : 198 m2. Terrasses : 76 m2. Box, parking intérieur, cave et cave à vins. Vente en nom. V nom Prix sur demande.

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7. CHAMPEL – Au cœur d’un quartier prisé de Genève, bel appartement de 7,5 pièces doté de grandes baies vitrées, comprenant 4 chambres et 3 salles d’eau. Surface : 207,5 m2. Balcon : 9,9 m2. Cave. Box double. Vente en nom. CHF 2 900 000.– V

11. PETIT-SACONNEX – Ravissant attique de 11 pièces, dans une des tours les plus hautes de la ville. Il conjugue élégance et raffinement. Avec une superficie de plus de 350 m2, ce splendide appartement offre de beaux espaces de vie. Vente en nom. CHF 6 500 000.– V

12. FLORISSANT – Deux beaux appartements de 4,5 et 2,5 pièces à relier pour former un grand appartement d’environ 160 m2. Ils se situent à un étage élevé d’un bel immeuble de standing dans un quartier résidentiel. Transport en commun et commerces à proximité. Vente en nom. Prix sur demande. V

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GENÈVE ET ENVIRONS: À VENDRE Appartements


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Appartements et villas à vendre

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GENÈVE ET ENVIRONS : À VENDRE Appartements et villas CES OBJETS CONSTITUENT UNE SÉLECTION DE NOTRE PORTEFEUILLE. CONSULTEZ-NOUS POUR UNE PRÉSENTATION EXHAUSTIVE.

SITUATION

NB PIÈCES

PRIX

AVANTAGES

SURFACE

APPAR P RTEMENTS Plainpalais

2

CHF 350 000.– Joli appartement situé au cœur de Genève dans un joli immeuble du XXe siècle. Ses hauts plafonds et boiseries lui confèrent charme et convivialité.

39 m2

Florissant

3,5

CHF 1100 000.– Appartement traversant Est/Ouest situé dans un quartier très convoité. Il est doté de pièces spacieuses, d’un salon avec cheminée et de deux balcons de 16,70 m2.

92,70 m2

Thônex

5

CHF 1 290 000.– Ravissant 5 pièces offrant une vue sur l’agréable jardin de la copropriété. Appartement traversant Nord/Sud agrémenté de 3 balcons. Il comprend 2 chambres spacieuses et 2 salles d’eau.

138 m2

Chêne-Bourg

7

CHF 1 600 000.– Très beau rez-de-jardin comprenant 3 chambres, 2 salles d’eau et un grand studio d’environ 40 m2 avec accès privatif. Objet de standing traversant Est/Ouest avec jardin de 234 m2.

150 m2

Carouge

9

CHF 2 400 000.– Superbe attique offrant 4 chambres et 3 salles d’eau. Situé dans un petit immeuble résidentiel, il bénéficie d’une grande terrasse sur le toit en jouissance exclusive de 100 m2, à laquelle s’ajoute une seconde terrasse de 55 m2 avec accès aux pièces principales.

201 m2

Thônex

11

CHF 2 030 000.– Maison d’époque entièrement rénovée avec beaucoup de cachet. Elle se situe à quelques minutes de la douane de Fossard bénéficiant d’un environnement calme. Parcelle: 204 m2.

180 m2

Thônex

9

CHF 2 350 000.– Très belle villa exposée Sud implantée sur une parcelle arborée de 1 000 m2. Elle comprend 5 chambres, 2 salles d’eau et offre de beaux espaces lumineux tout en gardant une grande intimité sans aucun vis-à-vis.

180 m2

Thônex

9

CHF 3 950 000.– Superbe villa contemporaine des année 70 construite sur une parcelle de plus de 2 000 m2 agrémentée d’un jardin d’hiver/ orangerie. Elle offre 4 chambres, salon avec cheminée en pierre, un four à pizza et un coin repas avec barbecue.

280 m2

Collonge-Bellerive

9

CHF 4 800 000.– A quelques pas du lac, belle villa contemporaine des années 90 sur une magnifique parcelle engazonnée de 1 081 m2 dotée d’une terrasse et d’un barbecue. La villa offre 5 chambres dont une suite avec salle de bains et dressing attenants.

250 m2

VILLAS

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Immeuble à vendre

VENTE

GENÈVE ET ENVIRONS : À VENDRE Immeubles

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2. PETIT-LANCY – Accès direct depuis Genève Jonction et proche de l’entrée de l’autoroute, lots de bureaux en PPE entièrement loués dans un immeuble de 1991 (468 m2 de bureaux sur 3 niveaux + 12 m2 de dépôts +16 parkings intérieurs). A visiter sans attendre! Rendement brut : 6,4 %. Vente en nom et en PPE CHF 2 650 000.– V

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1. LAUSANNE – Lot de 5 immeubles datant de 1850 ayant bénéficié d’importants travaux de rénovation (surfaces commerciales de 380 m2 et 1043 m2 de logements). Charme et authenticité garantis au cœur de la cité avec vue exceptionnelle sur la cathédrale et la vieille ville. Rendement brut: 5.89%. Vente en nom CHF 8 250 000.– V

3. EAUX-VIVES – Immeuble commercial proche du parc des Eaux-Vives comprenant 3 surfaces brutes de 4 300 m2 (après projet de rénovation surfaces brutes: 5 500 m2 ) + 30 places de parc environ. Situation idéale, à proximité du centre ville. Magnifique vue sur le lac dès le 5e étage et depuis l’attique une vue panoramique (360°C). Idéal pour l’installation d’une société. Vente en SI. Prix sur demande. V

4. RIVE GAUCHE – Quartier résidentiel très prisé, entre Champel et les Bastions. Immeuble de 7 étages sur rez et sous-sol comprenant : 2 dépôts, 8 bureaux (812 m2) et 11 appartements. Vente en nom. CHF 11 000 000.– V

Renseignements : Service Transactions Immeubles SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE – Route de Chêne 36 – 1208 Genève – Tél. 022 849 65 51 – transim@spg.ch – www.spg.ch

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Appartements et villas à louer

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1. COLLEX-BOSSY – Jolie villa mitoyenne de 6,5 pièces d’environ 175 m2, comprenant cuisine équipée ouverte sur séjour/salle à manger avec cheminée, 4 chambres, 2 dressings et 2 salles de bains/douche. Sous-sol aménagé. Jardin d’environ 400 m2. 2 places de parc. Disponible de suite. CHF 5 900.– (forfait de charges compris)

2. THÔNEX – Villa mitoyenne de 7 pièces d’environ 160 m2 offrant une cuisine équipée, une salle à manger/séjour avec cheminée et véranda, 4 chambres dont 2 avec balcon, 2 salles de bains/douche et une salle de jeux au sous-sol. Jardin : 600 m2. Garage double. Disponible de suite. CHF 5500.– + charges individuelles

3. CHENE-BOURG – Bel appartement d’environ 250 m2 avec terrasse et jardin. Il offre 8 pièces sur 4 niveaux, comprenant une cuisine moderne équipée avec coin repas, un séjour/salle à manger avec cheminée, 4 chambres dont une avec balcon, 1 mezzanine/bureau et 2 salles de bains. Disponible de suite. CHF 7000.– 0.– + charges individuelles

4.THÔNEX – Cette charmante villa jumelle de 7 pièces et d’environ 160 m2 offre une cuisine équipée ouverte sur un coin à manger/séjour avec une terrasse et un jardin d’hiver, 3 chambres, 2 salles de bains et une belle pièce mansardée au 2e étage. Jardin : 400 m2. Disponible dès le 1err mars 2009. CHF 4 650.– 0.– + charges individuelles

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LOCATION

GENÈVE ET ENVIRONS: À LOUER Appartements et villas

5. THÔNEX – Ravissante villa individuelle de 11 pièces (environ 300 m2). Elle comprend une cuisine équipée, une salle à manger, un séjour avec cheminée, 4 chambres et 3 salles de bains/douche. Grand sous-sol aménagé, carnotzet aménagé/meublé. Elle est agrémentée d’un jardin d’environ 650 m2 avec terrasse. Garage double. Disponible de suite. CHF 7 000.– + charges individuelles

6. CHAMPEL – Appartement de 3 pièces d’environ 95 m2. Il se situe au 5e étage et comprend une cuisine équipée, un grand séjour d’environ 38 m2 ouvrant sur la loggia, une grande chambre et une salle de bains. Disponible de suite. CHF 4 700.– (forfait de charges et box compris)

Renseignements : Service des Locations Résidentielles SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE – Route de Chêne 36 – 1208 Genève – Tél. 022 849 61 50 – spgresid@spg.ch – www.spg.ch

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Vous avez une villa à louer? – Tél. 022 849 61 50


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Appartements neufs à louer

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En plein cœur de Genève 6 élégants lofts à louer t 4VSGBDFT EF N2 Ë N2 t 0SJFOUBUJPO DÙUÏ DPVS t "SDIJUFDUVSF EJTUJOHVÏF FU GJOJUJPOT EF RVBMJUÏ t -BCFM ÏDPMPHJRVF .JOFSHJF t 2VBSUJFS VOJRVF QSPDIF EF MB SBEF FU EFT QBSDT

Livraison: 1err trimestre 2010 au plus tard Loyers mensuels compris entre CHF 8 200.– et CHF 12 500.– Renseignements : SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE – Route de Chêne 36 – 1208 Genève – Tél. 022 849 61 40 – lepatiodefrontenex@spg.ch

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G E N È V E : A P PA RT E M E N T S N E U F S À L O U E R Le Patio de Frontenex


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Locaux commerciaux à louer

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GENÈVE ET ENVIRONS : À LOUER Rive droite - Centre commercial Planète Charmille CES OBJETS CONSTITUENT UNE SÉLECTION DE NOTRE PORTEFEUILLE. CONSULTEZ-NOUS POUR UNE PRÉSENTATION EXHAUSTIVE.

Situé dans un grand centre commercial très beau magasin de 300 m2, divisibles, bénéficiant de grandes vitrines et d’un fort passage piétonnier t Accès extérieurr possible t Parkingg visiteurs en sous-sol Idéal pour un commerce, une franchise ou une grande marque

Renseignements : Service des Locations Commerciales SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE – Route de Chêne 36 – 1208 Genève – Tél.. 022 849 62 00 – spgcom@spg.ch – www.spg.ch

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Vous disposez d’une arcade à louer? – Tél. 022 849 62 00


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Locaux commerciaux à louer

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SITUATION

SURFACE

PRIX M2/AN

AVANTAGES

P

ARCADES Rue du Tir 1

47 m2

CHF 326.– Jolie petite arcade pouvant servir de bureau

Rue du Tir 1 bis

174 m2

CHF 390.– Arcade divisible avec deux dépôts en sous-sol reliés

Centre commercial: Planète Charmilles

250 m2

Sur demande Beau magasin divisible situé dans le centre commercial de Planète Charmilles

Montchoisy 7

20 m2

Sur demande Située dans une rue très passante au cœur du quartier

Micheli-Du-Crest 4

80 m2

P P P P

CHF 226.– Arcade pouvant servir à des «activités multiples». Proche du du centre. Prix très attractif

P

Sur demande Exceptionnel immeuble écologique «Minergie». Réalisable en 24 mois

P

BUREAUX St Georges Center

8 500 m2

Le Patio de Frontenex

746 m2

Sur demande Magnifiques bureaux de 119 m2 à 746 m2. Haut de gamme, cadre de travail d’exception

P

Pont-de-ville 24

127 m2

CHF 350.– Au rez d’un immeuble, local calme et rénové offrant des espaces très lumineux

P

Vollandes 69

347 m2

CHF 420.– A deux pas du centre-ville, bureau entièrement rénové. Disponible cet été

P

Pécolat 5

250 m2

CHF 500.– Trois étages de 250 m2 à louer à Cornavin

Louis-Dunant 15-17

3 000 m2 2

P

CHF 470.– Immeuble moderne et très lumineux dans le quartier des Nations. Proche de l’aéroport

P

Europe 7

119 m

CHF 395.– Surface entièrement rénovée au-dessus du centre commercial de Planète Charmille

P

Chemin de l’ Emeraude

278 m2

CHF 180.– Prix attractif pour cette surface moderne, aménagées et câblée

P

CHF 350.– Dans la zone Zimeysa, proche de l’aéroport bureaux particulièrement lumineux

P

188 m2

CHF 450.– Bureau proche de Frontenex et d’un centre commercial avec vue donnant sur un parc très calme

P

10 000 m2

CHF 150.– Dépôts dans la zone Zimeysa avec un accès pour les camions

350 m2

moins de Dépôt avec hauteur exceptionnelle de 5 m2 environ. Quai de CHF 120.– déchargement à disposition

Veyrot 31 Route de Genève 94

1 123 m2

DÉPÔTS Chemin de l’ Emeraude Sablière 5 – 7

P P

Renseignements : Service des Locations Commerciales SOCIÉTÉ PRIVÉE DE GÉRANCE – Route de Chêne 36 – 1208 Genève – Tél. 022 849 62 00 – spgcom@spg.ch – www.spg.ch

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GENÈVE ET ENVIRONS : À LOUER Locaux commerciaux


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Locaux commerciaux à louer

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GENÈVE ET ENVIRONS : À LOUER Locaux commerciaux CES OBJETS CONSTITUENT UNE SÉLECTION DE NOTRE PORTEFEUILLE. CONSULTEZ-NOUS POUR UNE PRÉSENTATION EXHAUSTIVE.

1. PLAINPALAIS – A deux pas du centre-ville, jolie arcade d'environ 174 m2 idéale pour artisan ou paramédical. Dépôt en sous-sol à disposition. CHF 326.– m2/an.

2. CHÊNE-BOURG – Très belle surface traversante et lumineuse entièrement rénovée. Idéale pour des bureaux ou société informatique, 4 places de parking disponibles en sous-sol. Prix attractif. CHF 350.– m2/an.

3. EAUX-VIVES – Très proche du centre-ville a un prix compétitif, bureaux de 347 m2 environ divisibles et aménageables au gré du preneur. Disponible : printemps 2009. CHF 420.– m2/an.

4. MONT-BLANC – En plein centre du quartier de la Gare ! 3 plateaux de 250 m2 environ pouvant être loués ensemble ou séparement. CHF 500.– m2/an.

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5. NATION UNIES – Dans un immeuble moderne,, surfaces de bureaux entièrement rénovées de 1 000,, 2 000 ou 3 000 m2. Nombreux parkings en sous-sol,, proche de l'aéroport et se situe à proximité des axes autoroutiers. CHF 469.–– m2/an.

6. CHARMILLES – A quelques minutes de la gare,, au-dessus du Centre Commerciale Planète Charmilles,, bureaux neufs,, entièrement amenagés et décorés.. Parking à disposition. CHF 395.–– m2/an.

VOUS AVEZ DES SURFACES VACANTES? NOUS AVONS LE LOCATAIRE! 7. MEYRIN-SATIGNY – Proche de l'autoroute ett de l'aéroportt dans un bâtimentt moderne ett très lumineux,, bureauxx de 1 123 m2 environ disposant de 25 places de parking. CHF 350.–– m2/an.

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GENÈVE ET ENVIRONS : À LOUER Locaux commerciaux


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Locaux commerciaux à louer

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GENÈVE ET ENVIRONS : À LOUER Locaux commerciaux CES OBJETS CONSTITUENT UNE SÉLECTION DE NOTRE PORTEFEUILLE. CONSULTEZ-NOUS POUR UNE PRÉSENTATION EXHAUSTIVE.

GENEVE-CENTRE : LOCAUX COMMERCIAUX Zenlight Geneva Center

Surfaces de bureaux aménagées dans un style moderne et zen Places de parking Disponibilité : début 2010

RENSEIGNEMENTS : SPG INTERCITY GENEVA – CECILE ALBET 38 BIS AVENUE EUGENE-LANCE – 1212 GRAND-LANCY TEL. +41 22 707 46 70 | Fax. +41 22 707 46 77 www. spgintercity.ch | cecile.albet@spgintercity.ch

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Locaux commerciaux à louer

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LAUSANNE-OUEST : LOCAUX COMMERCIAUX Immeuble neuf minergie

Architecture contemporaine Surfaces globales de 17’000 m2 divisibles Excellente visibilité depuis l’autoroute

RENSEIGNEMENTS : SPG INTERCITY GENEVA – JEROME JUSTIN 38 BIS AVENUE EUGENE-LANCE – 1212 GRAND-LANCY TEL. +41 22 707 46 79 | Fax. +41 22 707 46 77 www. spgintercity.ch | jerome.justin@spgintercity.ch

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LAUSANNE ET ENVIRONS : À LOUER Locaux commerciaux


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Locaux commerciaux à louer

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LAUSANNE ET ENVIRONS : À LOUER Locaux commerciaux CES OBJETS CONSTITUENT UNE SÉLECTION DE NOTRE PORTEFEUILLE. CONSULTEZ-NOUS POUR UNE PRÉSENTATION EXHAUSTIVE.

LAUSANNE: LOCAUX COMMERCIAUX Avenue de Rhodanie - Excellente visibilité

Immeuble de grand standing Surfaces de bureaux de 2’000 m2 Places de parking en sous-sol Disponible en 2009

RENSEIGNEMENTS : SPG INTERCITY GENEVA – JEROME JUSTIN 38 BIS AVENUE EUGENE-LANCE – 1212 GRAND-LANCY TEL. +41 22 707 46 79 | Fax. +41 22 707 46 77 www. spgintercity.ch | jerome.justin@spgintercity.ch

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Toutes les offres immobilière du Groupe SPG sur www.spg.ch


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Locaux commerciaux à louer

CES OBJETS CONSTITUENT UNE SÉLECTION DE NOTRE PORTEFEUILLE. CONSULTEZ-NOUS POUR UNE PRÉSENTATION EXHAUSTIVE.

SITUATION

SURFACE

PRIX M2/AN

AVANTAGES

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ARCADES Vernier (GE) Proche du futurr IKEA Etoy (VD) Fribourg

200 à 900 m2

Surr demande Immeuble neuff avec commerces surr 2 niveauxx offrantt bureaux ett parkings.. Surfaces aménageables au grès du preneur.

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6 000 m2

Surr demande Surface commerciale dans un bâtimentt indépendantt située dans une zone commerçante ett à proximité de grandes enseignes.

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1 900 m2

Surr demande Très belle surface située dans un centre commercial existant ett proche de l' autoroute.

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86 - 200 ou 320 - 515 m2

Surr demande Rare ! Adresse prestigieuse dans ce bel immeuble.. Grande capacité de surfaces de stockage ett de salles de coffre entièrementt équipées au sous-sol.. Places de parkingg disponibles.

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3 000 m2

Surr demande Immeuble intégralementt rénové au cœurr de Genève.. Espace moderne agrémenté de patios avec entrée indépendante.

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CHF 430.– Immeuble administratiff (rez-de-chaussée ett 3e étage) situé dans un complexe immobilierr comprenantt un hôtel,, des logements en PPE ett des prestataires de service tels que banque ett régie immobilière.. Livraison été 2010.

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BUREAUX Genève Quartierr des Banques Genève Centre Lancy (GE) LANCY-SQUARE

Env.. 3 400 m2 Divisibles

Vernier (GE) Proche du futurr IKEA

500 à 10 000 m2

Surr demande Immeuble administratiff de standingg neuff avec 4 niveaux x de bureaux.. Surfaces aménageables au gré du preneur.r. 2 800 m2 parr niveau,, divisible dès 500 m2. Parkingg en sous-sol.

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Aéroport (GE) PATIO PLAZA

5 000 m2

CHF 480.– Immeuble Hi-Tech situé à proximité immédiate de l’aéroport. Surfaces lumineuses ett rationnelles permettantt des aménagements en espaces ouverts et/ou en bureaux x cloisonnés.

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Surr demande Surface de bureaux x située au 4e étage d’un immeuble entièrementt rénové.. Accès sécurisé,, dépôts ett parking.. Proche des transports publics.

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Grand-Lancy (GE)

2877 m2

Crissier (VD) DELTA

17 000 m2

CHF 285.– Immeuble administratif de grand standing visible depuis l'autoroute.. En phase avec le développementt durable ett les économies d’énergie.

Nyon (VD)

8 000 m2

Surr demande Immeuble neuff de grande qualité environnementale « label Minergie» situé à proximité de l’autoroute.. Surfaces divisibles à partirr de 800 m2.

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SITE ARTISANAL ET INDUSTRIEL Praille /Acacias (GE)

Env.. 2 500 m2 (1er, 2e) Env.. 320 m2 (3e)

Surr demande Plateaux x modulables de 200 à 2 000 m2 desservi parr des monte-charges ett un ascenseur.

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Vous CHERCHEZ ou désirez REMETTRE une arcade au centre-ville ? N’hésitez pas à contacter notre service « RETAIL » : Cécile Albett au 022 707 46 70.

Renseignements : SPG Intercity Geneva Avenue Eugène-Lance 38bis – 1212 Grand-Lancyy – Tél.. 022 707 46 00 – Fax.. 022 707 46 77 geneva@spgintercity.ch – www.spgintercity.ch

... Appelez-nous pour les visiter – Tél. 022 707 46 00

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LOCATOIN

G E N È V E , VA U D, F R I B O U G : À L O U E R LOCAUX COMMERCIAUX


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PropriĂŠtĂŠ d'exception Ă vendre

VENTE

M O N T- S U R - R O L L E ( V D ) : À V E N D R E PropriÊtÊ d'exception CES OBJETS CONSTITUENT UNE SÉLECTION DE NOTRE PORTEFEUILLE. CONSULTEZ-NOUS POUR UNE PRÉSENTATION EXHAUSTIVE.

Spacieuse villa de type provençal situĂŠe sur les hauts de Rolle, construite avec des matĂŠriaux importĂŠs de Provence avec ďŹ nitions de qualitĂŠ supĂŠrieure Vue panoramique sur le lac et les Alpes t &MMF DPNQSFOE QJĂ’DFT DVJTJOF t 4VSGBDF IBCJUBCMF EhFOWJSPO N BWFD QBSDFMMF DMĂ™UVSĂ?F FU BSCPSĂ?F EF N . t &OWJSPOOFNFOU USĂ’T DBMNF FO CPSEVSF EF [POF WJUJDPMF t 1JTDJOF N Y N

Prix et renseignements sur demande. Renseignements : Agence de V Vente - Rytz & Cie SA Avenue A.-Cortot 7 – 1260 Nyon – TÊl. 022 36 36 010 – vente@rytz.com – www.rytz.com

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Quel est le meilleur financement pour cette propriÊtÊ ? – TÊl. 022 849 61 32


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Propriété d'exception à vendre

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Magnifique propriété bénéficiant d'une vue dominante sur les vignes et le bassin lémanique depuis pratiquement toutes les pièces Construction des année 60 de style vaudois remis à neuf t 1SPQSJÏUÏ EF QJÒDFT DVJTJOF t 1BSDFMMF BSCPSÏF EhFOWJSPO N t "HFODFNFOU FU NBUÏSJBVY EF ÒSF RVBMJUÏ t 1JTDJOF FU HBSBHF QPVS WPJUVSFT

Prix et renseignements sur demande.

Renseignements : Agence de V Vente - Rytz & Cie SA Avenue A.-Cortot 7 – 1260 Nyon – Tél. 022 36 36 010 – vente@rytz.com – www.rytz.com Vous cherchez une villa à acheter ? – Tél. 022 36 36 010

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VENTE

M O N T- S U R - R O L L E ( V D ) : À V E N D R E Propriété d'exception


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b bilières

Villa neuve à vendre

VENTE

C H AVA N N E S - D E S - B O I S ( V D ) : À V E N D R E Villa neuve CES OBJETS CONSTITUENT UNE SÉLECTION DE NOTRE PORTEFEUILLE. CONSULTEZ-NOUS POUR UNE PRÉSENTATION EXHAUSTIVE.

Spacieuse villa individuelle moderne d’environ 320 m2 habitables + sous-sol + dépendances sur un terrain de 5 500 m2 en zone constructible et agricole protégée t 1PTTJCJMJUÏ E ÏDVSJFT QPVS DIFWBVY t $POTUSVDUJPO FU GJOJUJPOT EF RVBMJUÏ t " LJMPNÒUSFT EF 7FSTPJY t " LJMPNÒUSFT EF MB TPSUJF BVUPSPVUF $PQQFU

Mise à disposition: début 2009 CHF 2 850 000.– Renseignements : Agence de V Vente - Rytz & Cie SA Avenue A.-Cortot 7 – 1260 Nyon – Tél. 022 36 36 010 – vente@rytz.com – www.rytz.com

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b bilières Villas à vendre

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(*73*/4 o 4JUVBUJPO FYDFQUJPOOFMMF BWFD WVF QBOPSBNJRVF TVS MF MBD -ÏNBO FU MFT "MQFT QPVS DFUUF QSPQSJÏUÏ EF QJÒDFT DVJTJOF EF QMBJO QJFE 4VSGBDF IBCJUBCMF EhFOWJSPO N BWFD QPTTJCJMJUÏ EhBHSBOEJTTNFOU #FMMF QBSDFMMF CJFO BSCPSÏF EF N . Vente en nom. CHF 2 790 000.–

130$)& %& 30--& o 7JMMB JOEJWJEVFMMF OFVWF PGGSBOU TBMPO BWFD DIFNJOÏF NPEFSOF TBMMF Ë NBOHFS DVJTJOF ÏRVJQÏF PVWFSUF TVS TÏKPVS DIBNCSFT TBMMFT EhFBV TBMMF EF KFVY DBWF FU HBSBHF QPVS WPJUVSFT 4VSGBDF IBCJUBCMF EF N QPTTJCJMJUÏ EhFYUFOTJPO EF N 1BSDFMMF EF N Vente en nom. CHF 2 900 000.–

(-"/% o .BHOJGJRVF WJMMB JOEJWJEVFMMF EF QJÒDFT DVJTJOF BWFD CFBV KBSEJO DMÙUVSÏ FU CJFO BSCPSÏ 4JUVBUJPO QSJWJMÏHJÏF Ë RVFMRVFT NJOVUFT Ë QJFE EFT DPNNVOJDBUJPOT EFT ÏDPMFT FU EFT DPNNFSDFT Vente en nom. CHF 1 590 000.–

(*/(*/4 o &O CPSEVSF EhVO DIBNQT FOUPVSÏF EhVO NBHOJGJRVF KBSEJO BWFD ÏUBOH FU QJTDJOF DFUUF WJMMB KVNFMMF PGGSF QJÒDFT DVJTJOF 4JUVBUJPO DBMNF FU QSPDIF EFT DPNNPEJUÏT Vente en nom. CHF 1 295 000.–

%6*--*&3 o " QSPYJNJUÏ EV DFOUSF EV WJMMBHF DFUUF CFMMF WJMMB JOEJWJEVFMMF EF QJÒDFT DVJTJOF TF USPVWF EBOT VO RVBSUJFS SÏTJEFOUJFM DBMNF FU CJFO BSCPSÏ $POTUSVDUJPO USBEJUJPOOFMMF TPJHOÏF 4VSGBDF IBCJUBCMF EhFOWJSPO N . Vente en nom. CHF 1 790 000.–

#03&9 o $FUUF QSPQSJÏUÏ FYDFQUJPOOFMMF FO 11& DPNQSFOE NBJTPOT EF WJMMBHF EJTUJODUFT EF FU N IBCJUBCMFT JNQMBOUÏFT TVS VOF NBHOJGJRVF QBSDFMMF EF N CÏOÏGJDJBOU E VOF WVF EÏHBHÏF TVS MB DBNQBHOF FOWJSPOOBOUF FU MFT "MQFT " M BCSJ EF UPVUFT OVJTBODFT Vente en nom. CHF 5 800 000.–

Renseignements : Agence de V Vente - Rytz & Cie SA Avenue A.-Cortot 7 – 1260 Nyon – Tél. 022 36 36 010 – vente@rytz.com – www.rytz.com

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VENTE

VA U D : À V E N D R E Villas


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Appartement à vendre

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vu et e su le r s a le lp lac es

VENTE

N YO N - C A R R A R D ( V D ) : À V E N D R E Appartement

A deux pas du centre-ville, dans un immeuble récent Spacieux et lumineux appartement de 4,5 pièces + cuisine t 4VSGBDF EhFOWJSPO N t CBMDPOT UPUBMJTBOU FOWJSPO N t #PY JOUÏSJFVS QPVS WPJUVSFT

CHF 2 200 000.–

Renseignements : Agence de V Vente - Rytz & Cie SA Avenue A.-Cortot 7 – 1260 Nyon – Tél. 022 36 36 010 – vente@rytz.com – www.rytz.com

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Appartements à vendre

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o (*/(*/4 o #FBVDPVQ EF DIBSNF FU EF DBDIFU QPVS DF EVQMFY FO BU UJRVF EF QJÒDFT QMVT DVJTJOF TJUVÏ BV D VS EV WJMMBHF *M PGGSF VOF DVJTJOF BHFODÏF VO TBMPO TBMMF Ë NBOHFS DIBNCSFT VOF NF[[BOJOF TBMMFT E FBV VO XD WJTJUFVST EFT SÏEVJUT 1MBDFT EF QBSD DPVWFSUF FU FYU Vente en nom. CHF 1 270 000.–

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VOF DVJTJOF VO HBSBHF FU VOF QMBDF EF QBSD FYUÏSJFVSF *M CÏOÏGJDJF E VOF WVF BHSÏBCMF TVS MF MBD -ÏNBO FU MFT "MQFT &OWJSPOOFNFOU DBMNF FU FOTPMFJMMÏ Vente en nom. CHF 1 125 000.–

$)"7"//&4 %&4 #0*4 o 4JUVÏ BV FSS ÏUBHF E VO QFUJU JNNFVCMF WJMMBHFPJT DFU BQQBSUFNFOU EF QJÒDFT DVJTJOF PGGSF EFVY QMBDFT EF QBSD JOUÏSJFVSF FU FYUÏSJFVSF QMVT VO DBSOPU[FU E FOWJSPO N *M FTU BDUVFMMFNFOU MPVÏ Vente en nom. CHF 790 000.– + places de parc

(-"/% o 1SPDIF EF UPVUFT MFT DPNNPEJUÏT FU EF MB HBSF DF TQBDJFVY BQQBSUFNFOU EF QJÒDFT DVJTJOF FTU BV FSS ÏUBHF *M PGGSF VOF DVJTJOF BHFODÏF GFSNÏF VO TBMPO TBMMF Ë NBOHFS BWFD DIFNJOÏF DIBNCSFT TBMMFT E FBV BJOTJ RVF EFT DBWFT VO CPY JOUÏSJFVS FU QBSLJOHT FYU Vente en nom. CHF 715 000.– + box + places de parc ext.

(-"/% o .BHOJGJRVF BQQBSUFNFOU EVQMFY EF QJÒDFT

DVJTJOF BWFD KBSEJO PGGSBOU VOF TVSGBDF IBCJUBCMF EF N FOWJSPO 3FGBJU Ë OFVG FO -PDBM EF CSJDPMBHF CPY GFSNÏ FU QMBDF EF QBSD FYUÏSJFVSF " MhBCSJ EF UPVUF OVJTBODF Vente en nom. CHF 790 000.–

/:0/ o 4PNQUVFVY FU TQBDJFVY EVQMFY EF QJÒDFT DVJTJOF BWFD KBSEJO EhFOWJSPO N 4VSGBDF IBCJUBCMF EhFOWJSPO N

QMBDF EF QBSD JOUÏSJFVSF 1SPDIF EFT DPNNPEJUÏT FU EFT USBOTQPSUT FO CPSEVSF EF GPSÐU Vente en nom. CHF 1 650 000.–

Renseignements : Agence de V Vente - Rytz & Cie SA Avenue A.-Cortot 7 – 1260 Nyon – Tél. 022 36 36 010 – vente@rytz.com – www.rytz.com

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VENTE

VA U D : À V E N D R E Appartements


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Appartements à vendre

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2. GAILLARD – A proximité de la frontière, beau 2 pièces situé au 5e étage avec cuisine équipée de 59 m² habitables et balcon. Cave et garage en sous-sol. € 190 000.–

3. ANNEMASSE – Ce bel appartement situé au 6e étage est en parfait état et comprend 3 pièces, une cuisine équipée ouverte sur le séjour et un balcon avec vue dégagée. Cave. Idéal jeune couple. € 199 000.–

4. GAILLARD – Situé à la frontière de Moillesulaz, à deux pas du tram 12 et des commerces, ce bel appartement au 3e étage comprend 3 pièces, une cuisine équipée et un balcon. € 190 000.–

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1. GAILLARD – Dans un écrin de verdure proche de la frontière, ce beau F1 meublé et situé dans une résidence de standing offre une cuisine équipée, une salle de bains équipée, une cave et une place de parking extérieur. € 149 000.–

ra re

ch ar m e

VENTE

FRANCE VOISINE : À VENDRE Appartements

5. MONNETIER MORNEX – Dans un joli village, vaste appartement de grand standing avec hauts plafonds et parquets. Il jouit d'un grand salon, d'une salle à manger, d'une cuisine équipée, de 3 chambres, d'une salle de bains et d'une salle de douche. Cave + 2 places de parc. Prestations haut de gamme. € 340 000.–

6. ANNECY – Secteur privilégié à deux pas du centre, bel appartement à un étage élevé bénéficiant d’une magnifique vue sur le lac d’Annecy. Il offre un vaste salon-salle à manger, 3 chambres et une cuisine équipée pour une surface habitable de 158 m2. Cave et garage en sous-sol. € 1 470 000.–

Renseignements : IFA 3, place Porte de France (à 50 m de la douane de Moillesulaz) – FR - 74240 Gaillard Tél. +33 (0) 450 87 05 80 – Fax +33 (0) 450 87 08 23 – ifa@wanadoo.fr – www.agence-ifa.fr

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Vous souhaitez vendre votre villa en France voisine? – Tél. +33 (0) 450 87 05 80


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b bilières Villas à vendre

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CES OBJETS CONSTITUENT UNE SÉLECTION DE NOTRE PORTEFEUILLE. CONSULTEZ-NOUS POUR UNE PRÉSENTATION EXHAUSTIVE.

,. %& (&/&7& o 4JUVBUJPO DBNQBHOBSEF QPVS DFUUF GFSNFUUF JOEJWJEVFMMF Ë SÏOPWFS "WFD VOF WVF NBHOJGJRVF FMMF PGGSF VO USÒT CFBV QPUFOUJFM FU VO UFSSBJO EF N¤ € 170 000.–

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("*--"3% o 5SÒT CFMMF TJUVBUJPO QPVS DFUUF QSPQSJÏUÏ DPOUFNQPSBJOF TVS OJWFBVY PGGSBOU VO WBTUF TBMPO TBMMF Ë NBOHFS BWFD DIFNJOÏF VOF DVJTJOF ÏRVJQÏF DIBNCSFT FU TBMMFT EF CBJOT -F UPVU TVS VO UFSSBJO DMPT FU BSCPSÏ EF N¤ BHSÏNFOUÏ EhVOF QJTDJOF € 682 000.–

#0//& o 7VF EÏHBHÏF TVS MFT NPOUBHOFT DFUUF WJMMB FO QBSGBJU ÏUBU PGGSF BQQBSUFNFOUT TVS MFT IBVUFVST EF #POOF TVS .FOPHF Ë LN EF (FOÒWF 4VS VO UFSSBJO EF N¤ FOUJÒSFNFOU DMPT FU BSCPSÏ MB WJMMB DPNQSFOE VO QJÒDFT EF N¤ FU VO QJÒDFT EF N¤ BUFMJFS JOE € 550 000.–

-& 4"11&: o &OWJSPOOFNFOU DBNQBHOBSE QPVS DFUUF WJMMB JOEJWJEVFMMF PGGSBOU VOF DVJTJOF ÏRVJQÏF VO TBMPO TBMMF Ë NBOHFS BWFD DIFNJOÏF DIBNCSFT FU TBMMFT EF CBJOT (SFOJFS Ë BNÏOBHFS PGGSBOU VO WPMVNF EF QJÒDFT 4PVT TPM BWFD HBSBHF #FMMF QBSDFMMF EF N FOUJÒSFNFOU BSCPSÏF FU DMÙUVSÏF € 400 000.–

("*--"3% o 4FDUFVS DBMNF QPVS DFUUF WJMMB JOEJWJEVFMMF TVS OJWFBVY &MMF PGGSF VOF DVJTJOF ÏRVJQÏF VO TBMPO DIFNJOÏF DIBNCSFT TBMMFT EF CBJOT 5FSSBJO DMPT FU BSCPSÏ EF N¤ KPVJTTBOU E VOF CPOOF FYQPTJUJPO FU E VOF TJUVBUJPO DBMNF QSPDIF EFT DPNNFSDFT FU EFT ÏDPMFT (BSBHF QPVS VOF WPJUVSF € 530 000.–

Renseignements : IFA 3, place Porte de France (à 50 m de la douane de Moillesulaz) – FR - 74240 Gaillard Tél. +33 (0) 450 87 05 80 – Fax +33 (0) 450 87 08 23 – ifa@wanadoo.fr – www.agence-ifa.fr

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VENTE

FRANCE VOISINE : À VENDRE Villas


P. ANTONIO DA SILVA La qualité n’a pas de prix, elle a un nom

Intégrale-Rénovation N 079 716 50 00 T 022 700 64 43 F 022 700 02 18

Sàrl

35, rue Maunoir -1207 Genève

www.integrale-renovation.com - info@integrale-renovation.com

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b Faites une folies !

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n° 24 - Printemps 2009 -

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