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« FAIRE UN CARTON PLEIN À MADAGASCAR »
Les récentes performances des handisportifs mauriciens sur le plan international font dire à Jean-Marie Malepa, président du Mauritius Paralympic Committee (MPC), que viser toutes les épreuves aux 11es Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), prévus du 25 août au 3 septembre 2023, ne sont pas une utopie, loin de là. Il va même plus loin en insistant que Maurice peut enfin goûter à un podium aux World ParaAthletics qui auront lieu du 8 au 17 juillet 2023 à Paris.
Dans cette interview, il livre ses impressions et ses espoirs. Il parle également de la visite d’Anna Derechi, qui a été mandatée par l’International Paralympic Committee pour évaluer les projets de développement du MPC.
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Jean-Marie Malepa, l’année commence plutôt bien pour le MPC, puisque vous avez enfin un local où tenir vos réunions… l’International Paralympic Committee. Cette représentante de l’IPC a constaté de visu le projet que nous avons mis en place pour bénéficier de l’allocation que nous reverse cet organisme. Nous pourrons utiliser ces fonds, qui devraient varier entre 6 000 et 7 500 euros, pour des projets de développement.
Oh, oui ! C’est effectivement une bonne chose pour nous car, après deux ans, le ministère des Sports a enfin entendu nos doléances et a mis un local à notre disposition jusqu’à 2026. Je dois dire que le Citadelle Mall n’était pas confortable pour nous, pour des raisons d’accessibilité. Notre siège, qui se trouve au NPF Building, à Rose-Hill, est beaucoup mieux adapté pour nos membres.
En sus de cela, les parathlètes mauriciens continuent de bien se comporter sur la scène internationale. Qu’estce que cela augure pour le court et le long termes ?
En effet, les performances des parathlètes mauriciens nous permettent de nous situer et de mesurer le travail à faire pour aller chercher un podium aux prochains championnats du monde en juillet à Paris et aux prochains Para-Africa Games à Accra, au Ghana. Mais nous visons plus loin, en songeant à une médaille aux Jeux Paralympiques de Paris en 2024.
Nous comptons ainsi organiser des séances de formation pour les entraîneurs, des camps d’entraînement pour les athlètes et aussi utiliser une partie de cet argent pour couvrir nos frais administratifs. Le rapport qu’elle a produit illustre le travail que nous avons fait en amont.
Parlez-nous en, justement. Quels sont les projets de développement ?
Le projet porte sur plusieurs niveaux, soit l’élite, mais aussi l’élite jeune. Nous sommes conscients que la génération actuelle n’est pas éternelle et qu’il faut préparer la relève. Dans cette optique, je dirais que les résultats des handisportifs mauriciens ont joué en notre faveur. Nous avons une population d’à peine plus de 1,2 million d’habitants, mais nous arrivons à produire des athlètes de niveau mondial.
Quel autre aspect du projet a, selon vous, convaincu l’IPC de vous soutenir financièrement ?
L’IPC a aussi été particulièrement séduit par le projet de sport de haut niveau que nous voulons mettre en place. Il faut savoir que le handisport n’est pas beaucoup considéré en Afrique. Il n’existe d’ailleurs, malheureusement, aucune structure spécialisée pour accueillir les handisportifs de haut niveau.
Quelles sont les visées de l’IPC pour les prochains Jeux des îles de l’océan Indien ?
Quels sont les moyens qui seront mis à la disposition des parathlètes pour atteindre ce but ?
D’abord, il y a eu la visite récente d’Anna Derechi, qui s’inscrit dans le cadre de l’allocation que nous obtenons de
Cela pourrait sembler prétentieux de ma part de le dire, mais nous visons la totalité des épreuves, soit 22 médailles d’or. Nos athlètes sont désormais de niveau mondial. Donc, nous les préparons pour des échéances où le niveau sera encore plus élevé. Mais nous gardons toutefois les JIOI en ligne de mire avec, comme je l’ai mentionné, l’idée de faire un carton plein à Madagascar.
VOLLEY-BALL – 27E CHAMPIONNAT DES CLUBS DE LA ZONE 7