[Le frigo] numéro 2

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Numéro 2

Les nouvelles fraîches d’ DUT Services et Réseaux de Communication IUT Belfort-Montbéliard

DEMOSCENE l’origine de la création numérique Cryptographie Les secrets révélés

Patrick Zanoli Couverture : Nytrikz /Cocoon

Interview d’un scénographe 3D

Ancien SRC

Freelance et diplômé !

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Produit le 1er février, à consommer avant le 1er avril

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Editorial

Le Frigo n°2 de février 2006 bimestriel Directeur de publication : Philippe Pracht Comité de rédaction : Jean-Claude Domenget Rédacteur en chef : Briac Guibert (briac.guibert@gmail.com) Rédaction : Briac Guibert, Cyrille Buliard Ont collaboré à ce numéro : Antoine Arnoux, Philémon Baverel, Jean-François Chapon, Cédric Clément, Yohann Conrad, Bernard Daguet, Lisa Demortain, Alexandre Donze, Romain Fumey, Mickael Geljic, Jérémy Guillois, Julien Henriet, Pierre Klein, Alexis Lepanot, Frédéric Mercy, Marina Morel, Bruno Ostertag, Xavier Petiaux, Nicolas Tarrier, Romain Teichner, Romain Trenet, Olivier Vuillemenot Secrétaire de rédaction : Cyrille Buliard (cbuliard@wanadoo.fr) Maquettiste : Clémentine Poivey (clementine.poivey@orange.fr) Photos : Yohann Conrad, Philémon Baverel, CAPM. Impression : Communauté Agglomération du Pays de Montbéliard (CAPM) 8 av Alliés 25200 Montbéliard

ÉDITO C’est un réel plaisir de vous retrouver pour ce numéro 2 du [Frigo]. Tout d’abord merci à vous d’avoir été si nombreux à nous encourager. Ce magazine est fait par et pour les étudiants, et il est parti pour durer. En effet, nos 250 exemplaires distribués sur le pôle universitaire ont été rapidement écoulés, et rien qu’un mois après le lancement, nous dénombrons plus de 700 téléchargements du magazine sur le site que nous avons mis en place ! Pour cette seconde édition, l’actualité majeure que nous souhaitons souligner est le déroulement du festival Numerica Art Party, qui sera l’évènement de l’année. Mais n’oublions pas de parler de la journée des anciens, le 3 février à partir de 9h, qui sera l’occasion pour tous de découvrir à la fois les nouveautés de notre département (présentation de projets étudiants, des évolutions pédagogiques), et de l’organisation d’ateliers thématiques (infographie, développement, communication etc.) autour de l’expérience et des parcours des anciens diplômés du DUT SRC. Bien sûr notre magazine est jeune, et c’est pour cela que nous réitérons l’invitation : venez participer, c’est votre outil, que vous soyez étudiant en DUT Services & Réseaux de Communication ou non, nous serons heureux de publier vos articles ou de présenter vos travaux.

Notons aussi la publication en mars, du nouveau site web du magazine, intégré au site du département SRC, qui sera un nouvel outil plus interactif et plus riche en contenu d’actualité. Ce site répondra, nous l’espérons, à vos attentes, nous le construisons grâce aux remarques que vous nous avez communiquées.

L’équipe de rédaction du frigo s’est récemment enrichie de la collaboration d’étudiants de première année, et nous vous donnons rendez-vous le 1er avril, à l’occasion de la sortie du numéro 3, qui sera l’œuvre d’un travail commun.

D’ici là bonne lecture, et vive le multimedia !

Briac Guibert, rédacteur en chef et Jean-Claude Domenget, tuteur du projet.

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Actualité

Soirée de lancement du Frigo A l’occasion du lancement du premier numéro, nous avons organisé à la Maison de l’Etudiant un pot, qui a réuni près d’une quarantaine de personnes.

Il y avait une bonne proportion d’étudiants, une dizaine d’enseignants du département, nos partenaires de la CAPM et des EPN, ainsi que des membres de l’association A.D.A.N.

ment bien occupée de la logistique. Les étudiants du groupe nous ont servi de délicieux biscuits et boissons, et nous pouvions voir exposés autour de nous, les différents travaux des étudiants. Désormais, les réceptions du département SRC n’auront rien à envier à celles de l’ambassadeur.

La soirée s’est très bien déroulée, et nous remercions l’équipe du groupe de communication qui s’est remarquable-

La soirée a été l’occasion pour JeanClaude Domenget de prononcer un discours présentant la genèse de no-

Cet évènement aura permis de marquer le coup, et par la même occasion, de fédérer les acteurs du projet autour d’un message fort : le magazine est là, et il est parti pour durer. C’est ce genre d’évènement que nous organiserons de nouveau lors de la journée des anciens le 3 février.

professeur d’arts.

Les étudiants et leurs professeurs ont été reçus par le maire, et ils ont ensuite écouté les 17 chansons du CD en compagnie des enfants d’Etupes. Ce disque va être distribué à tous les habitants de la ville pour accompagner les voeux du Maire. Cette réception aura été l’occasion pour nos étudiants de recevoir les félicitations de tous, et ce fut

pour eux une expérience enrichissante.

La pochette a été imprimée aux PaysBas.

tre projet, nos rôles dans ce magazine, l’avenir du projet et remerciant nos divers soutiens.

Soirée de présentation du CD à Etupes Dans le cadre d’un projet, les étudiants de 2ème année ont du concevoir une pochette de disque en début d’année. Ce disque a été réalisé sur 3 ans par la chorale de l’école primaire d’Etupes. Le graphisme de la pochette et de la jaquette du disque a été produit par Romain Fumey et Romain Teichner, le titre « méli-mélodies » a été imaginé par Louise Pequignot et Aurélie Narcon. Ce projet était encadré par Xavier Senente,

Mise en ligne du magazine Suite aux retours que nous avons eu sur le premier numéro, nous avons réfléchi à la mise à disposition du magazine en ligne. Vos commentaires ont été très encourageants, et nous les avons tous pris en compte. Nous réalisons actuellement une version en ligne du magazine qui va au delà du simple fichier, un site complet, intéractif, et riche en contenu multimedia. Pour l’instant, nous vous invitons à télécharger la version imprimable du magazine (en PDF) à

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l’adresse suivante :

http://www.srcmontbeliard.com/mag Dès le mois de mars, le [Frigo] sera mis en ligne sous la forme d’un blog, intégré au nouveau site web du département SRC. Vous pourrez alors commenter les articles, et en rédiger ! De nouvelles rubriques feront leur apparition, garantissant la fraîcheur de l’info et l’intéractivité entre les lecteurs (citons par exemple la rubrique petites an-

nonces qui disparaît du magazine pour se retrouver sur internet.)

Les Etudiants seront mis à l’honneur grâce à la publication de leurs travaux en ligne. Vous pourrez retrouver par exemple les travaux vidéo sous forme de podcast, et, apport important de l’informatique : les liens présents dans le magazine seront donc cliquables. Ca simplifie la vie, non ?

Sommaire

Pôle universitaire - Sup Info Aire Urbaine -

page 19

- Edito -

Page 3

- Actualité graphique -

Page 4

- Conférences de l’Université Ouverte - page 19

- La demoscene expliquée -

page 6

- Etudiants internationaux -

- Numerica Art Party -

page 8

Graphisme

- La chronique de Xavier Senente - page 9 - Actualité graphique -

page 9

- Le 10-neuf -

page 10

Elly Strike, Jean – Claude Bohin

page 20

Interview de Gonzalo Hernandez

- Patrick Zanoli, Scénographe 3D - - Les projets en PSM -

page 21 page 24

La vie en SRC - Les projets en SRC -

page 25

- L’aïkido, un art martial, un art de paix -page 27 Notre Enseignant en réseau, Julien Henriet, nous présente les cours d’Aïkido qu’il dispense.

- Illustration de Philémon Baverel - page 11 - Tutoriel Photoshop -

page 12

détourage rapide

Technologie - Actualité informatique -

page 13

- Bilan 2006 -

page 13

- Les appareils photo numérique -

page 14

- La cryptographie -

page 15

Après SRC

- Interview de Cédric Nirousset -

page 28

Diplômé en 2006, Cédric alias Nyro, a rejoint l’UTBM pour devenir ingénieur. Il est néanmoins depuis 2004, chef de sa propre entreprise.

Un avenir incertain pour la sécurité informatique

Chronique culturelle Loisirs/Détente - Agenda cinéma - - Agenda musique -

page 16

- Vis ma vie en SRC -

page 17

La BD réalisée par Romain Teichner, étudiant en 2ème année.

Rock’n’roll et petits hommes verts

- Jeux vidéo - Test de Zelda Twilight Princess

page 18

- L’œil du photographe

page 29

page 30

Ce mois ci le thème est « paysage hivernal »

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Le dossier du mois

La Demoscene La Demoscene LaLa Demoscene La Demoscene La Demosc Demoscene Jeux vidéo, films d’animation, jingles TV, affiches… dans tous les médias actuels on trouve la trace des créateurs d’avantgarde que sont les demomakers. Il existe une culture underground rassemblant des milliers de talents à travers le monde, s’étendant à beaucoup de domaines créatifs, et en perpétuel renouvellement. Peu connue du grand public, elle n’en reste pas moins présente dans notre culture collective.

Histoire Tout a commencé au début des années 80 par le piratage de jeux sur ordinateur. Les « crackers » pirataient les protections contre la copie des jeux pour s’amuser et se mesurer à d’autres crackers. Plutôt que de diffuser simplement les jeux crackés, ils pensèrent bien vite à signer leurs programmes. Le phénomène prit de l’ampleur et c’était à celui qui aurait la plus belle introduction au lancement du programme piraté. Petit à petit les introductions devinrent de vraies démonstrations visuelles, des applications indépendantes qui se détachèrent de l’illégalité, ce qui permit à la démoscene d’exister et de prendre son envol.

Des « graphs », c’est-à-dire des images 2D, à l’origine créées pixel par pixel, aujourd’hui souvent réalisés à l’aide de tablettes graphiques, ce qui se rapproche du dessin manuel. Et il y a 2 catégories de musique : la musique dite « streamée » c’est-àImage dessinée pixel par pixel utilisant dire lue simplement, un nombre limité de couleurs elle mélange de la 3D, de la 2D, des effets visuels, le tout synchronisé sur de la musique. La démo est au bout du compte un programme exécutable, elle est donc faite de code. Le but de cette présentation visuelle est surtout d’en mettre plein les yeux, les démos sont souvent axées autour d’un thème, et respectent certains standards : les noms de ces créateurs sont inclus durant la présentation et on retrouve aussi des éléments récurrents.

La Démo Une démo est une sorte d’animation. Ce n’est pas une vidéo, le principe clef est le temps réel. La démo est calculée par l’ordinateur en direct, Il y a bien sûr des objets et paysages 3D, calculés en temps réel.

comme on lirait un CD, et la musique « trackée », produite à partir

de logiciels appellés « sound trackers ».

Cette musique est celle qu’on peut entendre dans nos vieux jeux video, qu’on nomme chip tune (littéralement, mélodie de la puce électronique), c’est en fait une partition lue en temps réel par l’ordinateur et interprétée par des sons basiques.

L’avantage est qu’on peut faire tenir une musique longue et riche sur quelques kilo octets.

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La Démoscène

Le dossier du mois

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Les sound trackers ont pris un nouvel essor grâce aux possibilités des machines permettant l’usage de « samples » (échantillon sonore) plus longs et de meilleures qualités, ainsi qu’à l’usage

demomakers, confrontés à ces limitations, en ont fait un challenge : il s’agit de repousser les limites de la machine.

On vit par exemple apparaître l’ASCII Art, qui est une façon de dessiner des images à partir de caractères typographiques.

mos dont la taille du fichier produit ne doit pas dépasser 64ko ; il existe éga-

Extrait de glrez, une intro de 20kb

Renoise est un sound tracker gratuit très utilisé aujourd’hui

d’effets sonores complexes.

Une démo, mise à part l’absence d’interactivité, peut être considérée comme une œuvre multimédia.

Qui sont les sceners ?

Appelés aussi demomakers, ces artistes viennent d’horizons variés. Ils peuvent exercer leur talent dans leur vie professionnelle ou non, ils sont parfois programmeurs, ou bien musiciens, certains sont infographistes. Pas mal de sceners travaillent dans l’informatique ou les jeux vidéo. Cela dit, tout le monde est le bienvenue, qu’on soit postier, étudiant ou ingénieur :

« la demoscene est un milieu underground, mais ouvert.»

Les sceners sont souvent organisés en groupe. Un groupe réunit les compétences nécessaires à la réalisation d’une démo : graphiste, musicien, et surtout programmeur (appelé aussi « coder»), membre pilier du groupe.

Idéologie Les premiers ordinateurs étaient très contraignants : nombre de couleurs et de pixels limité, vitesse de calcul dérisoire, quant aux capacités sonores elles étaient loin d’être celles d’un lecteur CD actuel. Les premiers

exemple d’ASCII Art

La démoscene prend donc racine sur deux idéologies : la culture de la tradition, qui consiste à respecter des règles et contraintes, et la culture du challenge, qui consiste à repousser les règles et les limites. La vocation principale étant toujours la recherche de l’esthétique et de l’innovation. Il faut savoir que les fabricants de carte 3D utilisent actuellement des démos pour tester toutes les possibilités de leur matériel.

Demoparty La demoparty est un grand festival qui rassemble passionnés d’informatique, de multimédia et de nouvelles technologies. C’est avant tout l’occasion pour tous les talents créatifs de se rencontrer, d’échanger, et de participer à une grande compétition. L’outil indispensable du demomaker est bien sur son ordinateur, ce qui fait ressembler une demoparty à une grosse LAN party. Mais attention, il ne s’agit pas de gaming, tout le monde ici participe à une démarche de création !

Une demoparty se déroule en général sur 3 ou 4 jours, certains ne dormiront d’ailleurs que très peu lors de l’événement ! Mais attention, la rencontre est très réglementée, il s’agit d’abord d’une compétition, qui comporte donc des catégories, avec leurs règles inhérentes.

Par exemple les « intros », dé-

image réalisée sur un ordinateur ZX Spectrum

lement des catégories selon la plateforme (windows, amiga, dos…)

Les meilleurs démos sont ensuite projetées à l’ensemble des participants, et leurs créateurs reçoivent des dotations, parfois de l’argent, mais le plus souvent du matériel informatique de la part de sponsors.

-Ressources :

webTV diffusant des demos : http://www.demoscene.ts la demoscene expliquée : http://tomaes.32x.de/text/faq.php

démos à télécharger : http://www.pouet.net

webradio de la demoscene : http://www.scenemusic.net

productions graphiques de la scene : http://www.gfxzone.org

productions graphiques de la scene : http://www.scene.orgx Briac Guibert

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Le dossier du mois La Démoscène

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Numerica

Art Party #01

L’association A.D.A.N organise à Numerica la première édition de la Digital Art Party, un grand festival qui réunira 100 participants venus du monde entier. C’est ce qu’on appelle une demoparty.

Le but ? Réunir tout un tas de talentueux créateurs numériques d’horizons divers (musiciens, graphistes, et surtout programmeurs), afin de concourir dans une ambiance fun et chaleureuse.

Le festival aura lieu au centre Numerica, sur le campus. On y attend un nombre important de visiteurs sur 3 jours : professionnels, créateurs, artistes, associations, et bien sur étudiants!

De jeunes créateurs d’entreprise du réseau Franche Comté Interactive viendront également partager leur expérience et donner quelques repères pour encourager la création d’entreprise dans les métiers du multimédia.

5 000 € de dotations monétaires et de prix seront décernés, par le public et un jury d’experts, aux équipes de productions pour récompenser les meilleures réalisations dans les catégories suivantes : Programmation informatique graphique Contenus pour mobiles Films courts et essais Jeux Images 3D et 2D Animations Musique Effets spéciaux Sites web dynamiques Photographie numérique Evidemment il y a quelques règles à respecter, celles d’une demoparty.

Tout d’abord être présent pour proposer une œuvre, qui doit être originale, et ne jamais avoir été présentée dans un autre concours, et il faut bien sur respecter les délais de la compétition.

Autour de la compétition s’articulent plusieurs événements : des rencontres entre étudiants, amateurs et professionnels, des conférences, des

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Photo prise par ZeroOne pendant l’Assembly 2004

projections de démos, et des concerts.

Il y aura d’ailleurs, durant l’intégralité du festival, un espace dédié à la musique et au VJing, une scène ouverte qui verra défiler des artistes pro, mais qui est également accessible sur demande.

Il y aura donc des instruments mis à disposition : guitare, basse, flûte, percussions, piano, et un ordinateur équipé pour la musique électronique.

La couverture médiatique sera à la hauteur de l’évènement puisque le festival sera retransmis en live sur demoscene.tv et les moments forts seront mis à disposition en téléchargement. Un dispositif qui va d’ailleurs requérir les compétences variées des étudiants du pôle.

Une soirée de projection des œuvres sélectionnées sera d’ailleurs organisée lors de la prochaine biennale Numerica, autre événement d’importance.

«Vous êtes étudiant ? Vous souhaitez participer à l’organisation de cet évènement ? Rendez vous sur le site de l’A.D.A.N»

Plus de précisions ? le site de l’A.D.A.N : http://www.adan.asso.fr le site du festival : http://numerica.demoscene.tv

Graphisme

La chronique de Xavier Senente

Le premier numéro du Frigo a remporté un franc succès auprès des étudiants et enseignants du pôle.

Mais comment expliquer ce succès ?

Un journal en ligne en eut-il rencontré autant ? Pas certain. La matérialisation du projet à travers l’impression de plusieurs centaines d’exemplaires du journal souligne la qualité des articles et le sérieux du contenu. De plus, ce fut pour beaucoup d’entre vous un réel plaisir de tenir en main, de feuilleter et de lire ce journal. Je souhaite que les numéros suivants aient un succès au

Actualité

Graphique

Eduardo Kac

Candykiller

moins équivalent au premier.

Nous sommes actuellement à la moitié de l’année scolaire ; les premières années ont déjà réalisé leur projet individuel, les deuxièmes années peaufinent leur projet collectif et se préparent à partir en stage d’ici quelques mois. Toute cette effervescence se ressent au sein du département SRC ; l’ambiance est studieuse et les étudiants sont plus motivés que jamais.

me année) ainsi qu’un tutoriel sur le détourage rapide confectionné par Xavier Petiaux (étudiant de première année). Vous trouverez également l’affiche des portes ouvertes de l’IUT de Belfort-Montbéliard qui aura lieu cette année le samedi 17 mars 2007. L’affiche qui a été retenue et qui est présentée ici a été réalisée par Géraldine Morel (étudiante d’année spéciale).

Dans ce numéro 2 du Frigo, vous trouverez une illustration réalisée par Philemon Baverel (étudiant de deuxiè-

Bonne lecture à tous ...

Xavier SENENTE

(http://www.ekac.org)

Les biotechnologies font parties intégrantes du travail d’Eduardo Kac, prenant souvent son propre corps pour ses expérimentations.

Cet artiste - théoricien est également connu pour avoir modifié génétiquement un lapin en lui implantant une protéine de méduse, aux capacités phosphorescentes. Un lapin qui brille dans le noir donc, qui fit polémique et qui entraina la commercialisation de poissons à la même propriété. de Killurl.free.fr

(http://www.candykiller.com)

Candykiller est l’un des quelques sites de l’artiste Brian Taylor. Ce portfolio regroupe des illustrations ou sculptures ayant un humour assez noir et possède un style assez rétro. Vous pouvez également voir ses autres projets sur le site xl5design.com, dont rustboy, un court-métrage tout en 3D qui rappelle un certain Tim Burton. Et dire qu’avant, l’ordinateur lui était inconnu...

99rooms

(http://www.99rooms.com) Un site allemand dont le but est simple : trouver le bouton, l’objet ou le déplacement aproprié de l’objet qui déclenchera une intéraction afin d’évoluer dans cet univers post industriel. Simple ? Peut-être, mais cela n’enlève rien à la beauté des décors et de la musique qui retranscrit une certaine inquiétude, une atmosphère assez pesante. Vous êtes bloqué? la barre d’espace ou de tabulation vous permettra d’avancer dans les pièces suivantes. de Sympo.fr n°2 février-mars _2007

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Graphisme

En savoir plus : Le 10-neuf, Centre Régional d’Art Contemporain, 19, avenue des alliés 25200 Montbéliard Du mardi au samedi : 14h-18h, dimanche 15h-18h.

Tél : 03 81 94 43 58 www.le-dix-neuf.asso.fr

Elly Strike, Jean – Claude Bohin du 27 janvier au 18 mars 2007.

Elly Strike

commence sa recherche sur les masques en 2000.

Elle met des masques sur son visage, se photographie et peint ses tableaux à partir de ces clichés. Une certaine angoisse apparaît, un sentiment d’effroi. Un corps de femme, donc. Mais le masque de gorille ? Masculin ou féminin ? Masculin peut – être, féminin sûrement. Lui et le visage fusionnent mais réagissent encore de manière antagoniste, procréative.

Aucune horreur représentée mais plutôt le côté “force totale“ de la femme où les masques masculins s’enlèvent un à un, mais toujours sur un corps de femme visualisant ainsi la dualité homme/femme.

Une expérience à la limite du possible et aux proportions angoissantes.

Jean–Claude Bohin

Les peintures de font penser à des contes, au fabuleux. A première vue, un dessin assez enfantin, mais si l’on s’arrête un instant, ce monde naïf apparaît plus complexe. La première chose qui frappe : le support, simple papier d’emballage que l’on trouve dans des cageots, rendant le tout fragile. Tout le monde se côtoie, il n’existe plus de frontières géographiques, ni sociales : imagerie populaire et merveilleux, héros et gens du commun conversent ensemble, un palais chinois et une plage marseillaise se fondent dans le même décor, ou encore une chimère et un marin se côtoient sans problème.

Un tableau de la vie moderne qui mélangerait les époques et les sens.

“Comme un livre de bord qui n’en serait pas un, un récit qui mélangerait l’origine et la fin“.

Cyrille Buliard

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Graphisme

# 02

# 01 Une fois votre fichier ouvert, copiez-le et cachez l’original pour n’avoir que la copie à l’écran.

Allez dans : image/reglages/seuil et réglez de façon à avoir en blanc toute la forme 3D.

# 03 Supprimez à l’aide de la baguette magique les zones noires qui ne font pas partie de la forme 3D.

Tutoriel Photoshop Comment effectuer des détourages rapidement et proprement.

# 05

# 04 Effectuez une sélection complète du calque de copie et repassez sur le calque d’origine, faites un calque par couper et voilà vous avez votre forme complexe détourée complètement sans passer par le lasso polygonal ou autre.

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Vous pouvez toujours éclaircir certaines zones des images que vous voulez détourer pour qu’elles soient blanchies par le seuil.

Technologie

Actualité informatique ...

Windows Vista bientôt en service.

Le 30 janvier prochain sera lancée aux EtatsUnis la version officielle de Windows Vista. Il faudra cependant attendre encore un peu pour voir la sortie en France de ce tout dernier OS. Vista étant terminé, les concepteurs se lancent déjà dans un nouveau projet qu’ils nommeront BlackBomb et qui devrait complètement couper les ponts avec tout ce qui a été fait.

ITune surpasse le but escompté (bien ou mal ?)

Avec la réussite importante de l’Ipod, cet hiver un nombre massif de clients a afflué sur le site de téléchargement de musique, provocant certains aléas, tels qu’un temps d’attente un peu plus long (20 minutes pour télécharger un seul morceau !!!), ou, plus grave, de gros problèmes de transaction sur le-dit site.

Rien de bien méchant au final, puisque tout est rentré dans l’ordre, mais quelques désagréments pour les nouveaux possesseurs d’Ipod.

Pour commencer cette nouvelle année 2007, faisons la rétrospective de l’année 2006.

L’inévitable Windows Vista s’est fait attendre toute l’année. Avec quelques rapides aperçus et versions Beta, ce nouvel OS, proposé par Windows, devrait donner un coup de fouet aux habitudes et rompre la monotonie. Rappelons que sa sortie officielle se fera le 30 janvier à New York et devrait suivre assez rapidement en Europe.

On peut aussi rappeler l’échec de Microsoft lors de sa tentative de concurrencer le très célèbre Ipod de Macintosh. En effet avec la sortie de Zune, le lecteur mp3 n’a été mis sur le marché qu’à très peu d’exemplaires dans un nombre restreint de boutiques. Sortie en Europe prévue en 2007.

Des petits nouveaux chez les Mac Cette année 2007 verra naître avec elle de nouveaux logiciels pour les Mac : on trouve ainsi Imagneto qui, comme son nom l’indique, permettra d’enregistrer (comme le ferait un magnétoscope) les programmes télévisés que vous avez grâce à la FreeBox. Itaf, un réveil amélioré utilisant les fonctions de Itune, ainsi que MusicMath, un logiciel faisant calculatrice et convertisseur audio.

ImagineCup Une nouvelle session d’un concours nommé ImagineCup s’est lancée avec pour objectif la programmation, le but étant de créer des logiciels.

Le sujet de cette année est «Imagine un monde où les technologies permettent une meilleure éducation pour tous».

Il existe plusieurs niveaux pour ce concours, un niveau débutant ne nécessitant pas forcément de connaissances particulières, un autre nécessitant quelques bases et un plus évolué réservé aux étudiants en informatique.

N’oublions pas la nouveauté 2006 pour tous les possesseurs de Macintosh : l’incorporation de processeurs Intel dans les Macs, qui a permis la mise en place d’OS Microsoft sur les machines. L’opération était déjà possible, mais nécessitait quelques petits détours. Le tout pour des résultats parfois hasardeux. Ces nouveaux processeurs ont suscité une autre question : est- ce que l’inverse ne serait pas possible ? Pourquoi pas Mac OS X dans les PC ? (Pour information, il a été possible d’installer sur un Mac pro, Mac OS X, Linux, XP et Vista le tout sur la même machine ... rien que ça).

Petit plus pour Apple : Près de 40 millions d’Ipods, lecteurs MP3, ont été vendus.

Les deux moteurs de recherche Internet Explorer et Mozilla ont respectivement sorti une nouvelle version Internet Explorer 7 et Firefox.2.0. n°2 février-mars _2007

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Technologie

Les Appareils Photo Numérique Un appareil photo est un compromis, il n’existe pas d’appareil photo idéal pour toutes les circonstances. C’est pourquoi il existe une large gamme d’appareils photo tel que les appareils compact, bridge, reflex, argentique, ou intégré dans des appareils mobiles. Le compromis est donc entre la taille et le contrôle. On va donc choisir son APN (appareil photo numérique) suivant l’utilisation que l’on veut en faire, c’est pourquoi aujourd’hui on va voir ensemble les gammes d’appareils photo et leurs principales utilisations.

Le bridge est un bon compromis par rapport à un compact, quand on veut prendre des photos de sport ou de macros par exemple. Il va offrir alors une mise au point plus rapide, souvent accompagnée de stabilisateurs optiques et d’objectifs plus étoffés, qui permettent d’étendre le panel photographique. Ce type d’appareil, malgré leur taille un peu plus imposante que le compact, permet de prendre de meilleurs photos sans rajout de matériels annexes, tel que pourrait Il existe dans la gamme des appareils en avoir un apphotos numériques, les appareils dits compacts.

Pourquoi compacts??

Tout simplement parce que ce sont des appareils petits, faciles à utiliser pour la plupart, donc en somme des appareils simples. Bien qu’il existe des petites merveilles dans cette gamme, les compacts restent à mon goût des appareils qui sont moins typés que des appareils d’autres gammes comme le reflex. Ce sont des appareils petits, que l’on amène partout, qui sont faciles à utiliser donc qu’on utilise plus souvent et avec lequel on va prendre beaucoup de plaisir. Mais pareil photo numérique de type reflex. Le les compacts n’ont pas que des bons co- bridge est donc plus polyvalent, et va mieux tés comme par exemple, une profondeur se comporter lorsque vous voudrez prendre de champ beaucoup plus réduite, l’absen- des photos de nuits, ou des photos en mouce de contrôle des différents paramètres vement qu’un appareil photo numérique photographiques, etc. de type compact. Donc ce type d’appareil conviendra mieux aux personnes qui veulent prendre de meilleures photos, au delà des photos d’une soirée entre amis ou de la fête à la saucisse.

Le troisième grand type d’appareil photo numérique concerne les reflex. Ce sont des appareils photos numériques souvent chers, voire très chers, mais qui offrent la possibilité de construire son appareil photo numérique, en rajoutant des objectifs par exemple, des flash, ou des compléments optiques, qui permettent donc de créer le meilleur appareil photo numérique pour chaque

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utilisation que l’on peut en faire. Ce sont tout de même des appareils qui sont de véritables investissements sur le long terme, pas comme un compact ou un bridge qui eux ne changeront pas durant toute leur vie. Un reflex, lui, demande suivant les utilisations, des outils coûteux. Ils conviennent aux personnes qui souhaitent réellement faire de LA photographie. Peux pratiques à transporter ou pour les sorties entre copains.

Le choix d’un appareil photo numérique est cruciale. Ne vous focalisez pas sur le nombre théorique de pixel d’un appareil photo numérique, ou de la résolution marketing qu’on veut bien vous faire voir, mais sur la flexibilité de l’appareil. Un appareil de 10 millions de pixels peut très bien mal réagir à un manque de lumière ou de mouvement trop brusque.

Un bridge bon marché peut très bien moins bien réagir qu’un compact plus cher. Tout est question de caractéristiques et de réglages. Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix de type d’appareil photo numérique, mais il faut choisir suivant l’utilité qu’on en aura. Par exemple bon nombre de photographes travaillant en reflex, gardent un appareil compact, afin de ne pas s’encombrer lors de voyages d’affaires ou de sorties entre amis.

Yohann Conrad

Technologie

La

Cryptographie

Rappelez vous, c’était le 18 Novembre 2006, le célèbre quotidien français « Le Monde » annonçait :

« Les puces ne garantissent pas la sécurité des échanges en ligne ».

Après plusieurs semaines où l’encre a beaucoup coulé, voici à présent un petit retour sur cette actualité qui finalement n’a actuellement rien changé dans vos habitudes de consommation sur Internet.

Tout d’abord, voici un bref résumé de l’actualité : le cryptologue allemand Jean-Pierre Seifert (universités d’Haïfa et d’Innsbruck) et son équipe ont annoncé qu’ils étaient capables de casser et donc récupérer une clé RSA de chiffrement (cryptage) de 512 bits en quelques millisecondes. Pour information, il fallait auparavant plus de trois mois et 80 ordinateurs pour réaliser ce même travail (640 bits).

Avant de voir comment a été réalisée cette opération, voici un rappel sur le cryptage RSA dit asymétrique (contrairement aux cryptages symétriques) ce qui veut dire que le destinateur et le destinataire n’ont pas besoin d’échanger une clé commune pour lire les données. Cet algorithme est très largement utilisé, par exemple dans les navigateurs pour les sites sécurisés et pour chiffrer les e-mails. Il est dans le domaine public et c’est pour cela que cette nouvelle aurait dû toucher grandement le monde de l’informatique. Un message peut être crypté avec la clé publique du destinataire afin que seul celui-ci puisse le lire (avec sa clé privée). Ces différentes clés sont basées sur des nombres premiers extrêmement grands ce qui assure la sécurité.

Comment ont-ils fait pour décrypter une telle clé si rapidement ?

Le système est assez simple : dans le processeur, la clé de chiffrement est composée de 0 et de 1 (comme toute donnée, elle est en binaire). D’après l’algorithme RSA, il y a une opération sur les modulos à faire avec

cette clé. Si c’est un 0, il n’y a pas de calcul à faire, mais si c’est un 1, il y a un calcul et donc un temps de traitement.

On peut donc « aisément » savoir si c’est un 0, si le temps de traitement est quasi nul ou un 1, si le temps de traitement est un peu plus long. Attention, ceci est une version très schématique du principe de fonctionnement. Cela est extrêmement simplifié bien évidemment.

Pour effectuer cette manipulation il faut bien entendu pouvoir « écouter » le processeur grâce à un logiciel espion sur la machine de l’utilisateur, et pas n’importe quel processeur. Il faut qu’il soit équipé de la technologie de prédiction de branchement (la prédiction de branchement constitue pour un processeur à « repérer » une instruction de branchement puis à « anticiper » si la condition de branchement sera vraie

savoir si Vista sera si fort que ça d’un point de vue sécurité.

Pour finir, voici deux points qui peuvent amener à réfléchir un peu. Le premier, plutôt optimiste, est qu’il faut absolument un logiciel espion sur votre ordinateur, donc si vous êtes bien protégé (firewall, antivirus, …), vous ne courrez que peu de risques. C’est d’ailleurs bien sur ce point que cette découverte n’est pas si intéressante : ce n’est pas la fin des transactions cryptées dans le sens où il faut tout de même pénétrer la machine. Le second, beaucoup moins joyeux, est que cette équipe de chercheur va au cours de la conférence RSA début 2007, publier l’ensemble de leurs travaux. Certes, ils ne vont pas fournir le logiciel pour effectuer le piratage mais combien de temps faudra t’il pour qu’ils apparaissent sur Internet étant donné que les plans de montages seront disponibles ?

Ressources utilisées :

ou fausse sans attendre le résultat de l’instruction dont elle dépend et donc • Article « Le Monde » du 18 Novembre 2006 sur http://www.lemonde.fr gagner du temps).

• Article « Clubic » et les commentaires A noter que Intel se défend d’avoir du 20 Novembre 2006 sur http://www. déjà mis à jour la librairie publique 0.9.7 clubic.com utilisée par les chercheurs en version • Article de « Clubic » du 20 Novembre 0.9.9 pour corriger ce détournement 2006 sur http://www.lesnouvelles.net des fonctions. Cela évite donc de désactiver purement et simplement la • Cours sur le cryptage sur http://sebprédiction de branchement pour être sauvage.net et http://javarome.free.fr/ en sécurité. Du coté d’AMD et VIA, pas • Définitions sur http://www.technode communiqué à l’heure actuelle. De science.net plus, Windows Vista empêcherait justement l’accès au noyau du système et • Illustration de l’Article « Le Monde » il serait « théoriquement » impossible du 18 Novembre 2006 d’accéder à de telles informations sur les processeurs. Maintenant, il reste à Pierre Klein n°2 février-mars _2007

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Chronique culturelle

L’agenda cinéma

Arthur et les Minimoys de Luc Besson (Le Grand Bleu, Leon, Nikita, ..)

Casino Royal

de Martin Campbell (Goldeneye, le Masque de Zorro,...)

Résumé : James Bond joue une partie dangereuse au poker face au ‘Chiffre’, banquier privé du grand banditisme. Accompagné de la superbe Vesper Lynd, Bond aura fort-àfaire pour s’en sortir.

Avis : Exit le charismatique Pierce Brosnan, James Bond reprend du service sous les traits de Daniel Craig (Les sentiers de la perdition, Munich...). Bon début pour ce nouveau venu, en effet sa crédibilité dans le rôle du célèbre agent secret est tout-à-fait légitime et le film est un des plus réussi de la série. Moins d’effets spéciaux, beaucoup moins de gadgets, ce nouveau Bond se veut plus ‘réaliste’. Action, romance et bataille psychologique (la partie de poker) sont les lignes directrices de cet opus. Troisième James Bond girl française de l’histoire après Carole Bouquet (Rien que pour vos Yeux) et Sophie Marceau (Le Monde ne suffit pas), Eva Green (Innocents-the dreamers, Kingdom of Heaven,...) respire le charme et la sensualité. En définitive, un très bon Bond, qui rattrape les dérives pyrotechniques du dernier épisode.

A voir Genre : Thriller

Le Serpent Résumé : Vincent Mandel (Yvan Attal, Munich), photographe en instance de divorce, se retrouve pris dans le tourbillon du serpent (Clovis Cornillac, Les brigades du Tigre), un ancien camarade de collège, assoiffé de vengeance.

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Pas besoin de le présenter, Arthur et les Minimoys de Luc Besson n’est pas passé inaperçu et cela avant même sa sortie en salle. Il en va de même pour Luc Besson, même un ermite du fin fond du Larzac pourrait nous citer un de ses films qui sont pour la plupart devenus cultes (oublions les navets comme Taxi ou Yamakasi sur lesquels il était scénariste et producteur)

Résumé : Arthur et les Minimoys est l’adaptation du livre du même nom de Luc Besson. Arthur, un enfant de 10 ans, passionné par les aventures de son grand-père, décide de suivre les indices laissés par ce dernier disparu depuis quatre ans, pour rejoindre le monde des Minimoys.

Avis : Arthur et les Minimoys est avant tout un film pour enfant, ce public est d’ailleurs très bien visé par la réalisation, les dialogues et le charisme des personnages. Cela dit, il permettra aux adultes qui sont prêts à suivre ce voyage, de retomber en enfance.

Pour les plus réticents, l’aspect technique du film ne pourra que les impressionner, plus de 200 personnes ont travaillé à ce projet (uniquement pour la réalisation 3D) qui permet de mêler images réelles et virtuelles avec une efficacité bluffante. La qualité des acteurs pour le doublage des personnages est également d’un excellent niveau, on notera ceux de Mylène Farmer, Bashung, Marc Lavoine, Cartman (de la bande à Cauet) et plein d’autres.

Les adaptations des suites sont prévues pour 2009 et 2010. Ses 5,5 millions d’entrées à l’heure actuelle sont méritées et si vous n’étiez pas encore compris dans ce nombre, dépêchez-vous d’aller dans le cinéma le plus proche de chez vous ! Un excellent moment vous

Avis : Le Serpent a bénéficié d’une campagne promo digne d’une grosse production la semaine avant sa sortie, difficile de passer à coté dans les médias. Les avis étaient tous élogieux, tous à l’unisson. Grosse hypocrisie des médias pour doper les scores du cinéma français ? Arrangement avec les producteurs ? Il fallait vérifier.

Et bien non ! Le Serpent est véritablement une réussite, un très bon thriller à la française.

Yvan Attal est égal à lui-même avec un très bon jeu et Clovis Cornillac se détache littéralement. Son interprétation est sans

Genre : Drame, Fantastique

Genre : Action, Espionnage

Genre : Animation, Fantastique

d’Alexandre Donzé et Bruno Ostertag

The Fountain

de Daren Aronofsky (Pi, Requiem for a Dream)

Résumé : Recherche de la vie éternelle sur trois époques : - Passé, un conquistador recherche l’arbre de vie pour sauver l’Espagne et sa reine du joug d’un inquisiteur tyranique.

- Présent, un scientifique espère trouver un remède au cancer de sa femme à l’agonie.

- Futur, ce même scientifique parcourt l’espace-temps pour ressuciter sa belle.

Avis : - Réalisateur au style et à l’univers personnel Daren Aranofsky confirme tout le bien que l’on pensait de lui après « R e q u i e m for a dream».

- Hugh Jackman (trilogie X-men, Scoop,...) dans son meilleur rôle et Rachel Weisz (La Momie, le retour de la momie,...), compagne d’Aronofsky depuis cinq ans, sont totalement investis dans leurs rôles.

- Le scénario est captivant, l’histoire d’amour est émouvante sans être larmoyante, l’univers graphique est très réussi.

- Mon coup de coeur de ces derniers mois, sans aucun doute un des meilleurs films de l’année.

A ne pas manquer. défaut, sans faille, impressionnante même.

On le croiserait à la sortie du film qu’on en prendrait presque peur !

La réalisation, quant à elle, crée une atmosphère assez sombre, jouant magnifiquement bien avec le noir, les teintes de gris et les regards. C’est une des caractéristiques du film. Le réalisateur (Eric Barbier), plonge les yeux de Joseph Plender (le Serpent) dans le noir pendant une partie du film. De quoi entretenir le doute et la peur, augmentant ainsi le charisme de son personnage.

En parallèle de cette réussite, on peut remarquer quelques incohérences dans le scénario, mais quel film n’en possède pas !

On est donc face à un thriller n’ayant pas à rougir des thrillers d’outre-atlantique, il ne serait même pas étonnant d’en voir une adaptation.

Chronique culturelle

MUSIQUES

Way, la structure bien ficelée mettant en valeur la qualité de composition du groupe, et procurant pourtant une oeuvre réellement abordable. On est à la limite d’un rock théâtral ou d’opéra, souffle qui se re- j’ai nommé Queen, The Doors ou encore trouve notamment dans Mama, Famous Smashing Pumpkins - et apporté quel- Last Words et dans la piste cachée. ques expérimentations plus sombres, l’essence qui a fait le succès du cru 2004 Abordable donc, mais par 2 côtés, car a toujours sa place ici. si certains resteront sceptiques face à cette inspiration «parade», certain(e)s seront Cette galette nous livre donc une en- plus sensibles aux quelques pistes clairetrée en matière de deux minutes teintées ment slow-pop qui ponctuent cet album des influences précitées pour mettre (I don’t love you, Cancer, ou encore Disenl’oreille au parfum : une instrumentation chanted). Ajoutons encore quelques évahypertrophiée par rapport au précédent sions dans des styles punkn’roll, moderne volet et un style baroque qui permet au heavy, ou à l’inverse bien vintage, et vous groupe «d’exploser» et d’exposer l’expé- devriez avoir un bel aperçu de l’étendue du rimentation qui les a mené à cet album. travail réalisé tout au long de ces 13 pistes.

Suivent trois pistes qui s’inscrivent dans la lignée émopunk chère au combo, à On aime ou on n’aime pas, reste tout la limite du déjà vu (The sharpest lives), de même une belle production polyvalente des refrains simples sur un tempo juste signée Rob Cavallo (Green Day, Goo goo entraînant. Puis vient l’oeuvre n°1, tête dolls) qui offre avec cette Black Parade une de liste et premier single de l’album Wel- certaine notoriété à ces cinq squelettes. come to the black parade. C’est là qu’on prend réellement conscience du chemin www.mychemicalromance.com parcouru depuis Three cheers for sweet www.myspace.com/mychemicalromance revenge, le travail sur l’instrumentation, les émotions qui transitent à travers le Michael Geljic timbre de la voix du frontman Gerard

My Chemical Romance - The Black Parade 10/2006

Après un premier cru emocore respirant l’efficace innocence de la jeunesse (I brought you my bullets... 2002) puis ayant balayé les sentiers d’un émo-punk recherché et doué d’un certain charisme qui les aura révélé au grand public (Three cheers for sweet revenge, 2004), My Chemical Romance nous gratifie d’un troisième effort qui ratisse plutôt large !

En effet, accompagnés d’un changement de style physique (costumes noirs de squelettes et renouveau capillaire à la clé), le combo du New Jersey présente The Black Parade sous le signe du changement, tout du moins en partie mais pas totalement. Car si le groupe a effectivement retravaillé ses influences classiques

Paysage musical : le monde extra-terrestre Richard Devine - Alea Mapper

Alva Noto - Transform

Xingu Hill & Panacea - This Anxious Space

Un album d’electro très très minimale qui retranscrit pourtant une ambiance terrifiante, grâce aux rythmes chirurgicaux générés par des signaux sonores purs. Ecoute au casque vivement conseillée.

Deux orfèvres de l’électro se sont associés sur cet album qui crée une atmosphère de plus en plus sci-fi au fil des pistes.

Un travail résolument expérimental où la mélodie est très peu présente pour mettre en avant la fine précision des structures.

Piste «paysage» sélectionnée: m05

Piste «paysage» sélectionnée: In the Midst

Richard Devine est un musicien du label Warp maintenant très connu pour ses albums carrément «aliens». Il le dit lui-même : il veut que sa musique ne ressemble à rien de connu. Son premier album, bien que moins labyrinthique que les suivants est, selon moi, le plus adapté au paysage choisi. Des sonorités de l’au-delà qui s’entremêlent parfois avec des rythmes titanesques: une expérience auditive unique.

Piste «paysage» sélectionnée: Float 82

Frédéric Mercy n°2 février-mars _2007

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Chronique culturelle

The Legend of Zelda : Twilight Princess

Maintes fois repoussé sur GameCube, c’est finalement sur Nintendo Wii que The Legend of Zelda : Twilight Princess a ouvert les hostilités. Proclamé jeu de l’année avant même sa sortie, ce nouvel opus de la série mythique de Nintendo était attendu au tournant et constituait le fer de lance de la nouvelle console du constructeur nippon.

Les fans de la saga étaient à la recherche d’un volet capable de leur faire oublier Ocarina of Time, jusqu’alors considéré comme le Zelda de référence. Il semblerait que leur patience ait été récompensée. Twilight Princess en reprend tous les mécanismes de jeu et pousse le vice jusque dans les lieux visités : village Cocorrico, lac Hylia, Citadelle d’Hyrule. Tous les lieux phares de Ocarina of Time constituent autant de moments cultes de cette première épopée sur Wii. Emmenée par Shigeru Miyamoto (créateur de Zelda et Mario), l’équipe de développement a fourni un véritable travail d’orfèvre dans bien des domaines. A commencer par le gameplay, parfaitement étudié pour la nouvelle manette. Le jeu nécessite la Wiimote et le nunchuck, cela se comprend dans la mesure où chaque touche est utilisée au final. On utilisera donc le stick analogique pour se déplacer, alors qu’agiter la Wiimote dans tous les sens permettra de donner des coups d’épées. Grisant. La visée au lance-pierre, au boomerang ou à l’arc s’effectue également en pointant la manette vers l’écran. La quête principale, un peu plus sombre et mature qu’à l’accoutumée, est aussi plus longue puisqu’une cinquantaine d’heures de jeu vous attendent.

On saluera une nouvelle fois le génie des donjons, passionnant du début à la fin et regorgeant de trouvailles de gameplay comme ces aimants permettant de marcher sur les murs et le plafond, une fois les bottes de fer équipées.

A part la caméra ayant du mal à suivre et offrant trop souvent des angles de vue mal venus, on ne trouvera donc rien à dire de négatif sur ce Twilight Princess, véritable ode au jeu d’aventure et à la prédominance du gameplay. Bref il s’agit bien d’un titre indispensable dont vous ne ressortirez pas indemne.

Nicolas Tarrier

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Si l’aspect purement technique du jeu n’a rien d’extraordinaire (portage GameCube oblige), l’esthétique est pour sa part une véritable merveille. Notamment lors des phases en loup où la parfaite utilisation des contrastes et des nuances de teintes nous fait découvrir Hyrule différemment. Mention très bien pour les animations faciales transcrivant parfaitement les émotions des personnages. Musicalement parlant, les fans retrouveront avec joie les célèbres bruitages comme le célèbre crie de Link lors des coups d’épée tournoyant (ici réalisables en secouant le nunchuk).

Les musiques remplissent pleinement leur rôle, allant de quelques notes paisibles à d’épiques mélodies au rythme entrainant.

Le pôle universitaire

Sup’Info Aire Urbaine

Montbéliard et à Sevenans, dont le but dans la région est de créer un échange entre les étudiants, les formateurs et les lycéens qui Il est fortement conseillé, pour que cette une fois le BAC en poche rejoindront les visite soit utile, de préparer cette journée Le 25 Janvier dernier s’est déroulée la bancs de l’université. grâce aux documents fournis.

Journée d’information Sup’Info Aire Urbaine sur le pôle universitaire des portes Cette journée s’organise plus de 4 mois Cette journée n’est qu’une étape interdu Jura. en amont, afin de regrouper sur un même médiaire, pour un premier contact avec lieu, l’ensemble des formations propoMais cette Journée d’information qu’est sées à l’université de Belfort Montbéliard, ce que c’est au juste ? mais également d’autres formations proposées dans la région.

C’est une journée dédiée aux élèves de terminale des 11 lycées de l’aire urbaine, Afin de bien préparer cette journée, Belfort, Montbéliard, Héricourt. chaque lycéen se voit remettre par son Le 25 Janvier ce n’est pas moins de 2428 professeur principal une pochette contelycéens encadrés par leurs professeurs nant: qui sont venus de toute l’aire urbaine par - le plan des locaux, bus sur le pôle pour découvrir plus de 200 - la liste des formations formations réparties sur 170 stands dans - un document de l’Onisep sur les quesles bâtiments de l’UFR STGI et de l’IUT. tions à se poser avant et pendant la

les formations, le point d’orgue étant les Journées Portes Ouvertes (JPO) le 17 mars 2007 où chaque élève peut se rendre dans les bâtiments de la formation qui l’intéresse et y rencontrer enseignants, élèves mais aussi matériel et locaux. La Journées Portes Ouvertes sera l’occasion pour le département SRC de présenter les travaux de nos étudiants et la formation qui est dispensée dans nos locaux.

Je remercie tout particulièrement Mme Rebourcet Directrice du CIO de Montbéjournée d’information Depuis plus de 15 ans les Proviseurs ad- - une brochure Onisep « locale » « Apres liard pour avoir répondu à mes questions. joints, en association avec les CIO de Belle BAC en Franche Comté » regroupant fort et de Montbéliard organisent cette l’ensemble des formations disponibles Jean-François Chapon journée, qui se déroule en alternance à

Conférences de l’Université Ouverte Université Ouverte. Plaisir d’apprendre, de se cultiver, de découvrir, de faire de nouvelles rencontres : l’Université Ouverte du Pays de Montbéliard est un vent frais et tonique, un espace de convivialité, un remède contre la morosité. Pour profiter de tous ces bienfaits, inutile d’appartenir à un club fermé ou à une association élitiste au droit d’entrée élevé ou à la cotisation dissuasive : pour les étudiants, c’est gratuit !

- Le 01/02/2007 à 18:00 : Le français de Franche-Comté et le français de France Jean-Paul COLIN Grand Amphithéatre du Pôle Universitaire du Pays de Montbéliard - Le 05/02/2007 à 18:00 : Etudes des impacts industriels sur la santé et sur l’épidémiologie Représentant du Ministère et de l’INRS Grand Amphithéatre du Pôle Universitaire du Pays de Montbéliard - Le 06/02/2007 à 18:00 : La Hongrie, des guerres turques à la République (XVI e & 1918) François VION-DELPHIN à Audincourt - Le 12/02/2007 à 18:00 : La Nouvelle France de Jacques Cartier au traité de Paris (1534-1763) François VION-DELPHIN Grand Amphithéatre du Pôle Universitaire du Pays de Montbéliard - Le 15/02/2007 à 18:00 : La nouvelle vague Jacques MATERNE Grand Amphithéatre du Pôle Universitaire du Pays de Montbéliard

- Le 19/02/2007 à 18:00 : Le Québec de la domination anglaise à l’Etat fédéral canadien François VION-DELPHIN Grand Amphithéatre du Pôle Universitaire du Pays de Montbéliard - Le 21/02/2007 à 18:00 : Einstein, vie d’un scientifique dans un monde en bouleversement Didier KLEIN à Sochaux - Le 22/02/2007 à 18:00 : Les instruments de l’astronomie Philippe DUTARTE Grand Amphithéatre du Pôle Universitaire du Pays de Montbéliard - Le 12/03/2007 à 18:00 : Le Québec : un pays et des hommes Marie-Hélène DE SEDE-MARCEAU Grand Amphithéatre du Pôle Universitaire du Pays de Montbéliard - Le 13/03/2007 à 18:00 : Georges Cuvier Thierry MALVESY à Audincourt

- Le 19/03/2007 à 18:00 : La politique environnementale du Québec Marie-Hélène DE SEDE-MARCEAU Grand Amphithéatre du Pôle Universitaire du Pays de Montbéliard - Le 22/03/2007 à 18:00 : La Résistance sans de Gaulle Robert BELOT Grand Amphithéatre du Pôle Universitaire du Pays de Montbéliard - Le 26/03/2007 à 18:00 : Les populations autochtones du Québec Marie-Hélène DE SEDE-MARCEAU Grand Amphithéatre du Pôle Universitaire du Pays de Montbéliard - Le 29/03/2007 à 18:00 : Le Sida : Histoire et évolution du virus Bruno HOEN Grand Amphithéatre du Pôle Universitaire du Pays de Montbéliard - Le 02/04/2007 à 18:00 : Histoire de la terre : synthèse géologique régionale : Vosges, Jura, Alsace au Précambrien, Primaire, Secondaire, Tertiaire, Quaternaire Yves CLERGET Grand Amphithéatre du Pôle Universitaire du Pays de Montbéliard - Le 03/04/2007 à 18:00 : Anthropologie, mémoire, patrimoine Noël BARBE à Valentigney n°2 février-mars _2007

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Le pôle universitaire

Etudiants internationaux : Gonzalo Hernandez Briac : Bonjour Gonzalo, peux tu te présenter ?

Gonzalo : Salut, je m’appelle Gonzalo Hernandez, j’ai 27 ans

et je viens de San Luis Potosi, au Mexique. Je suis arrivé en France en septembre.

Briac : Que faisais tu avant de venir en France ?

Gonzalo : J’ai travaillé pendant quatre ans après un bac+5

en informatique. Je suis venu en France pour poursuivre ma formation en Master Langue et Lettre, spécialité commerce électronique.

Briac :

Pourquoi la France, et pourquoi spécialement Montbé-

liard ?

Gonzalo : Tout d’abord je souhaitais approfondir mes

connaissances de la langue et de la culture française, et puis j’étais motivé par cette poursuite d’étude. Je n’ai trouvé aucune formation équivalente, c’est ce cursus unique qui m’a encouragé à venir.

Briac : Que fais tu dans ce Master ?

Gonzalo : Nous travaillons à la fois sur le contenu et la tech-

nique. Nous apprenons à concevoir des sites, notamment des sites de e-commerce, mais nous rédigeons également le contenu. Nous devons par exemple faire un site de ecommerce trilingue. Cette formation est beaucoup axée sur les projets, et nous avons deux stages de 3 et 6 mois.

Briac : Comment se passe ton intégration en France ?

Gonzalo : Au début un peu difficile, je suis arrivé sans connaître personne, du moins sur Montbéliard. J’ai du faire beaucoup de démarches administratives, j’ai eu un problème de logement mais qui a été vite résolu grâce au soutien de l’université. Mais finalement je me suis bien intégré, je me suis fait des amis et je connais bien la ville désormais.

Briac : As-tu déjà des projets pour l’avenir ?

Gonzalo : Après les 2 ans du Master, je compte retourner

au Mexique. Les services informatiques là-bas sont peu développés, surtout comparés à nos voisins les Etats-Unis.

Il y a donc de nouveaux marchés à conquérir, c’est pourquoi mon ambition est de créer mon entreprise, ou bien de travailler comme consultant, grâce à l’expérience que j’aurais accumulée.

Briac : quelles sont tes passions ?

Gonzalo : J’aime beaucoup la musique, la lecture, bien sûr l’informatique, la photo et la philatélie.

Je fais d’ailleurs parti de l’association philatélique de Montbéliard, qui porte le nom de Georges Cuvier.

J’ai un site sur lequel je mets mes photos :

http://homepage.mac.com/freech/ Situation géographique de San Luis Potosi au Mexique

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Briac : Merci Gonzalo, à bientôt !

Gonzalo : merci, salut !

Le pôle universitaire

Interview Patrick Zanoli Interview de monsieur Patrick Zanoli, Scénographe 3D, qui travaille au développement du projet « Ars Numérica ». Cette interview a été réalisée par Romain Trenet et Lisa Demortain, étudiants en première année de DUT SRC, dans le cadre d’un travail de réflexion sur leur avenir et les métiers du multimédia.

Pouvez-vous nous expliquer comment vous En quoi consiste exactement votre poste ? avez inventé cette fonction de Scénographe 3D ?

P. Zanoli : Mon poste consistait et consiste Patrick Zanoli : Cela fait déjà plusieurs an- encore aujourd’hui à travailler sur des nées que je travaille et que j’accompagne un certain nombre d’artistes, que ce soit des artistes vidéo ou des artistes venant du « spectacle vivant ». Je me suis rendu compte avec les outils que je maîtrisais, la vidéo et l’image de synthèse, que le travail que j’effectuais avec ces artistes était proche de celui que l’on peut retrouver dans le théâtre avec un Scénographe.

J’ai donc imaginé que je pouvais être un Scénographe mais pour tout ce qui est espace virtuel et images de synthèse. […]

Je suis un autodidacte, à 100 % ! J’ai commencé il y a plus de 30 ans par le théâtre, d’abord comme technicien de plateau et ensuite comme régisseur de scène, j’ai été « formé sur le tas » et j’ai effectué quelques stages. Après le théâtre, je me suis lancé dans l’action culturelle avec la vidéo, toujours « formé sur le tas ». Aujourd’hui, je travaille dans l’image de synthèse et le « compositing » vidéo.

Vous vous êtes donc dirigé vers ce qui vous intéressait, mais en quelle année avez-vous débouché sur le métier que vous faites aujourd’hui ?

P. Zanoli : Le tout début était en 1975, lors-

que j’ai intégré le centre d’action culturel de Montbéliard, qui était une sorte de maison de la culture à l’époque et qui s’occupait de diffusions de spectacles, d’actions culturelles, d’animations de quartiers, etc.

projets artistiques, donc accompagner on tient beaucoup à ce terme d’accompagnement - des artistes en leur proposant mes compétences sur différents projets.

Pour l’instant je suis apte à faire des propositions aux artistes par rapport à des idées qu’ils auraient ; des propositions de construction d’espaces virtuels, que ce soit des espaces pré calculés à l’image de synthèse ou que ce soit des espaces virtuels « temps réel ». Je suis apte à m’occuper des décors qui occupent un espace virtuel, de l’emplacement des lumières, de la scénographie générale de ces espaces.

Je maîtrise donc un certain nombre de logiciels, principalement un logiciel de synthèse qui s’appelle « Maya », et également différents logiciels de graphisme comme « Photoshop » ou de compositing vidéo comme « After effect ». J’utilise aussi des outils de systèmes de montages virtuels comme « Invit » que je maîtrise également, ainsi que toute la chaîne de post production classique numérique.

En fonction des projets, on puise dans tous ces éléments, pour faire les meilleures propositions aux artistes et les aider à avancer.

On peut donc considérer les artistes comme en quelque sorte vos clients, puisque vous travaillez pour eux, vous essayez de répondre au maximum à leurs attentes ; le flux de votre travail pour eux est-il diversifié ou non ? Y a-t-il des mois par exemple où vous allez avoir beaucoup

de travail et des contraintes de délais et d’autres mois avec peu d’activité ?

P. Zanoli : En ce moment nous sommes

dans une période de transition entre une ancienne structure culturelle et une nouvelle qui va se créer à Montbéliard à côté du bâtiment Numérica [[Ars] Numérica, ndlr], mais en général, les projets s’enchaînent donc il n’y a pas vraiment de répit même si on essaye de prendre du recul lorsque l’on a travaillé sur un projet de longue halène comme le projet « Seule avec loup » de Corsino. En effet, c’est un projet qui nous a pris pratiquement un an de travail, donc avec des montées en puissance, suivant des périodes différentes bien sûr, des moments où les choses demandaient plus de recherche, de réflexion par rapport à ce qu’on voulait faire et puis des périodes où l’on avait à produire des choses de façons intensives pour le plus vite possible voir le résultat de ce qu’on avait imaginé.

Donc en général les projets s’enchaînent les uns derrière les autres et en fonction des travaux il y a plus ou moins d’énergie à fournir. Quelques fois on ne dépasse pas les horaires, quelques fois on les dépasse, cela dépend des projets.

Vous parliez de notion de clients, en fait ils ne sont pas vraiment des clients, ils sont des artistes en résidence, qui proposent en général des projets qui sont acceptés par la structure qui les accueille et

Interview Patrick Zanoli n°2 février-mars _2007

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Le pôle universitaire Interview Patrick Zanoli

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Vous nous avez dit que vous travaillez en association avec d’autres professionnels ; pensezvous qu’au jour d’aujourd’hui, votre travail a un intérêt à lui seul ?

P. Zanoli : Cela dépend des projets. Il m’est déjà arrivé de travailler sur certains projets d’artistes où j’étais seul à travailler avec eux car ces projets ne nécessitaient pas le travail de plusieurs personnes.

Mais on sait maintenant, vu le développement des technologies numériques de l’image, du son, du « temps réel », que l’on a, pour la plupart des projets, besoin de travailler avec des compétences extérieures, c’est-à-dire qu’il est impossible qu’une seule personne puisse maîtriser toutes les compétences. Même si à une époque, on pouvait imaginer maîtriser toutes les chose et s’en sortir, maintenant c’est quasi-impossible.

Il y a certains logiciels qui demandent énormément de développement et il faut vraiment former les gens au dévelop-

vre un cursus spécialisé ?

P. Zanoli : Je pense qu’aujourd’hui, oui, on

est un peu obligé de suivre des cursus et des formations. Moi j’ai eu la chance de pouvoir travailler dans des structures culturelles qui n’avaient pas les mêmes exigences que des boîtes privées par exemple, donc des structures culturelles qui donnent l’occasion de pouvoir s’auto former et de travailler sur des projets artistiques comme j’ai pu le faire, mais il y en a très peu en France, donc il y a très peu d’élus qui peuvent entrer en contact et se former au sein de ses structures.

Il est vrai que maintenant il existe énormément de filières de formation alors qu’à une certaine époque il en existait beaucoup moins. Il fallait donc se débrouiller un peu tout seul pour avancer, en tous cas je n’en serrais pas où j’en suis là, c’est évident. […]

Mais je sais qu’aujourd’hui, les choses ne sont pas simples avec le marché, qu’il n’est pas bouché mais qu’il a des hauts et des bas. La plupart des étudiants qui sortent des grandes écoles de formation que

ce qui est essentiel, ou doit-on savoir parler un maximum de langues étrangères ?

P. Zanoli : Un maximum, oui, mais ça n’est

pas toujours permis, surtout en France.

Enfin, c’est permis, mais ce n’est pas toujours le cas ! Oui, l’anglais principalement.

Avec l’anglais vous passez partout, c’est essentiel ! Je crois que pour les personnes qui vont se former dans ces nouveaux métiers des nouvelles technologies, il faut que l’anglais soit pratiquement la première langue. Pas sa langue natale, mais presque, car de plus en plus les gens vont se déplacer et notamment en Europe, pas seulement en France. […] Il faut au moins un niveau pour tenir une conversation courante. Il faut maîtriser l’anglais technique, c’est le plus important. Il ne faut pas hésiter à travailler sur des logiciels en version anglaise. Souvent, on n’a pas le choix, mais quand on l’a, la facilité est de prendre le logiciel français. C’est vrai qu’on peut apprendre plus vite, trouver les solutions plus rapidement mais je sais que je ne travaille qu’avec des logiciels en version anglaise et ça m’a beaucoup aidé par la suite à échanger avec des techniciens ou des créatifs étrangers.

Mis à part l’anglais, si l’on devait avoir trois compétences indispensables pour effectuer votre métier, quelles seraient-elles d’après vous ? pement pour qu’ils soient performants, ce soit en image de synthèse, en vidéo donc on est obligé de faire appel à des ou cinéma trouvent en général du travail, pas toujours des postes fixes, mais en compétences extérieures bien sûr. tous cas en free-lance.

Vous nous avez expliqué que vous êtes arrivé Cela dépend vraiment des moments et de à faire ce métier sans vraiment suivre d’étu- la production qu’elle soit télévisuelle ou cinématographique.

des, que vous étiez autodidacte. Pensez-vous qu’aujourd’hui, on peut aboutir à un métier qui nous plaît en faisant comme vous, c’est-à-dire Vous avez réalisé de nombreux projets et une sans vraiment suivre les études adaptées ou grande partie à l’étranger. Pensez-vous qu’il est est-on actuellement, selon vous, obligé de sui- nécessaire de connaître uniquement l’anglais,

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P. Zanoli : Compétences… Par rapport à ce

que je fais, il faut savoir être à l’écoute des autres, ça me paraît primordial. L’écoute est très importante ; cela permet par la suite de bien comprendre ce qu’on vous demande.

Ensuite, il faut avoir une très grande ouverture d’esprit, c’est aussi primordial.

Interview Patrick Zanoli

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Interview Patrick Zanoli

Le pôle universitaire

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C’est-à-dire, lorsque l’on a une grande ouverture d’esprit, on ne juge pas tout de suite les choses, on attend qu’elles se mettent en place et soient réalisées avant d’avoir un jugement. Cela permet, quand on a une ouverture d’esprit, de pouvoir travailler, en tous cas en ce qui me concerne, avec n’importe quels artistes que se soient un plasticien, un chorégraphe, de théâtre, un musicien etc. J’arrive assez facilement à avoir un dialogue avec ces gens là sans que ça me pose trop de problème.

Donc l’écoute et l’ouverture d’esprit.

Et puis bien sûr il faut des compétences techniques avérées pour qu’on ne fasse pas perdre trop de temps aux gens avec qui ont travaille ! En sachant qu’il y a certains logiciels maintenant de plus en plus difficiles de maîtriser à 100%, des logiciels d’images de synthèse comme « 3DS max » qui sont ce qu’on appelle dans notre jargon des « usines à gaz » ; on maîtrise une certaine partie du logiciel […]. Donc l’écoute, l’ouverture d’esprit, l’humilité, c’est très important. Et des connaissances techniques bien sûr.

Vous arrive-t-il parfois d’avoir à gérer plusieurs projets en même temps ?

P. Zanoli : Rarement. […] Lorsque l’on est

investi dans un projet et que cet investissement nécessite une grosse part de créativité et de création, ça me paraît difficile de maîtriser plusieurs projets à la fois, ou quasi-impossible, d’ailleurs, car on se met dans un état d’esprit, dans une certaine « posture intellectuelle » quand les gens avec qui on travaille sont des

artistes voire des auteurs, on peut difficilement dans les 5 minutes qui suivent changer de projet, travailler avec un autre artiste et se remettre dans une autre « posture intellectuelle ».

Pour ma part, j’aurais une dernière question à vous poser. Je m’éloigne un peu ce monde de plaisir et de créativité pour passer à un côté plus de nécessité ; vous avez dit toute à l’heure que c’est la CAPM qui vous rémunère, pouvez-vous nous révéler le montant approximatif de votre salaire ?

P. Zanoli : Je suis en contrat […]. Mon salaire actuel doit être de 2400 euros, je crois. Ce n’est pas un secret. En France c’est toujours un secret.

Enfin si on appartient à une structure privée, si on a un travail fixe avec un contrat à durée indéterminée, on a des niveaux de salaires qui sont de l’ordre de ce que je viens de donner, mais si on est free-lance, on a des connaissances pointues dans certains domaines, les salaires peuvent être beaucoup plus élevés. C’est alors à la journée, et suivant ce que l’on fait, les productions sur lesquelles on travaille, on a des barèmes qui sont différents.

On peut très bien imaginer que l’on paye quelqu’un en free-lance sur une production, mettons, sur des effets spéciaux, du compositing vidéo, sur certains logiciels comme ceux de « Discrit logic » qui sont très utilisés en effets spéciaux de cinéma, on peut très bien imaginer un niveau de rémunération qui tourne de l’ordre de, je ne veut pas dire de bêtises, 300 – 400 euros la journée.

On va se quitter sur cette dernière question.

Merci beaucoup Monsieur Zanoli de nous avoir consacré du temps et d’avoir répondu à toutes nos questions.

L’interview est disponible dans son intégralité en version texte et sonore à l’adresse suivante : http://src.pu-pm.univ-fcomte. fr/public/src2006/trenet/interview_ html/index.html

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Le pôle universitaire

Les projets du département PSM Produits et Services Mutimedias PSM ?... Il s’agit du département Produits et Services Multimédia de l’université de Franche-Comté. J’y suis inscrite dans le cadre de la Licence 3. De profil plutôt généraliste, nous avons tout de même l’opportunité de nous essayer à des réalisations concrètes !

L’année universitaire va nous permettre d’élaborer un objet pédagogique. Ioan Roxin, entre autres, nous a sensibilisé aux enjeux et avantages du E-Learning. Il semblerait que ce dernier devienne un segment porteur pour le multimédia. L’objectif n’est pas seulement de former des développeurs d’application. En terme d’objet pédagogique, il est essentiel que les concepteurs possèdent des notions en pédagogie. En effet, les méthodes pédagogiques employées supplantent de loin l’application. On doit se concentrer sur le contenu et non pas sur le contenant. C’est un peu le cheval de guerre de notre projet : pédagogie et ergonomie ! Pour l’heure, l’ensemble de la promotion va entamer la phase de réalisation de ce projet, qui pour des raisons d’interactivités et d’utilisations en ligne et hors ligne, sera largement développé sous Flash ; aboutissement prévu pour la fin du second semestre.

Le reste de l’année est ponctué par des mini-projets pour nous maintenir en haleine et aiguiser notre capacité à gérer plusieurs choses de front. Il y a récemment eu un projet de « Management ». Chacun devait réaliser des choses utiles pour la vie du département : affiches JPO, journal, wiki, etc. Pour ma part, j’ai travaillé en binôme avec Isabelle. Notre mission, établir la papeterie de PSM : cartes de visites, enveloppes, papier en-tête, etc. Objectifs pour nous de savoir où chercher l’information, fédérer les compétences, plannifier la réalisation, gérer le travail inter-groupe et communiquer avec l’équipe pédagogique.

Le cadre de tout projet n’est pas fermé, on nous laisse une grande part d’autonomie. La prise d’initiative est toujours la bienvenue. Ces projets ont également vocation de favoriser notre créativité et notre capacité à travailler au sein d’un groupe.

Loin des projets emblématiques ou phares que PSM a vu naître, voici juste un moment de vie du département : un arrêt sur image.

Aline Lusieux

Modélisation EPN Ce projet a été réalisé lors de mon stage de fin d’études en licence Produits et Services Multimédias à Montbéliard. L’Espace Public Numerica a été modélisé avec le logiciel libre Blender. Le but du projet devait permettre de mieux visualiser le placement des différents meubles et de définir les couleurs de ceux-ci et des murs. Le travail des artisans a été facilité car ils ne disposaient que d’un plan en vue du dessus. Le projet a été bien accueilli par les divers responsables de la CAPM. Cédric Clément http://schille.free.fr

Didoa Didoa est une application multimédia à destination du grand public pour un apprentissage de la dactylographie sous une forme ludique. Elle a été développée par l’équipe d’animation du réseau des Espaces Publics Numériques du Pays de Montbéliard, à partir d’un projet puis de stages d’étudiants. Il s’agit d’une application qui offre un large choix d’interfaces permettant à l’utilisateur d’évoluer dans un univers lui correspondant. Les différents jeux inclus permettent de travailler les différentes facettes de la dactylographie (rapidité et précision).

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La vie en SRC

Projets SRC SRC Games Le site, SRC Games a été créé lors d’un projet collectif de première année. L’équipe était composée de quatre personnes. Au graphisme, Pierre-Antoine Gervais, au développement, Cédric Nirousset et Matthieu Collé. Moi même en tant que chef de projet. Ce site communautaire a pour but de fédérer, autour de jeux réalisés par des étudiants de SRC, une communauté de joueurs grâce au forum, ainsi qu’à la partie tutoriel qui permettent d’échanger des informations mais aussi le classement des joueurs.

Le projet a été réalisé en trois mois et a permis de mettre en ligne 22 jeux, un nombre appelé à augmenter avec les années.

Vous pouvez rejoindre la communauté en allant sur http://www.srcmontbeliard.com/games .

Jean-François Chapon

New York Underground

Le manoir aux énigmes Le manoir aux énigmes est un jeu de «point’n’click» qui se déroule dans une étrange demeure aux salles particulières : salle en bois, jardin intérieur, couloir déformé ...

Le jeu se joue en cliquant sur les éléments cliquables du décor, repérés par un changement d’état du curseur, afin de se frayer un chemin vers la bibliothèque secrète du manoir.

New York City : ville éblouissante aux yeux du monde. Mais, derrière le voile doré, se cache un autre visage… Passez du côté obscur et pénétrez dans les rues sombres et inquiétantes du New York Underground… Les grands quartiers new-yorkais: Le Bronx, Harlem, Brooklyn, le Queens et Staten Island, vus sous un angle différent.

En déambulant à travers les rues de New York, vous découvrirez la vie à l’intérieur de ces quartiers considérés comme le berceau du Hip Hop. Au cours de votre ballade, vous ferez connaissance avec les nombreux acteurs de ce mouvement. Ce sont eux qui vous guideront et vous feront découvrir leur culture et leurs différentes disciplines : de la danse au rap, en passant par le Djaying et le graffiti, vous retracerez ainsi la fantastique histoire du Hip Hop. Votre visite sera rythmée par les morceaux des mythiques rappeurs new-yorkais. Vous naviguerez aisément à travers les quartiers grâce aux taxis mis à votre disposition, et vous retrouverez facilement votre chemin en suivant les indications des panneaux de signalisation.

Il faut bien observer le décor : des indices peuvent se révèler et certains objets peuvent être ramassés pour être utilisés ailleurs. En progressant, le joueur a accès à d’autres salles renfermant d’autres mystères. Parmis elles, la bibliothèque qui contient des croquis de la conception du projet en guise de récompense.

Oliver Vuillemenot

Cette ballade, au cœur du New York Underground, ravira les fans de Hip Hop et charmera les curieux…

Romain Fumey n°2 février-mars _2007

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La vie en SRC

Vie extra universitaire

L’aïkido

un art martial, un art de paix !

L’aïkido

est un art martial japonais issu de différents styles de jujitsu traditionnels. Le but de la pratique est de trouver une issue pacifique à un conflit.

Il n’y a donc ni compétition, ni vaincu. Le mot « aïkido » signifie littéralement la voie (« do ») de l’union (« aï ») des énergies (« ki »). Morihei Ueshiba, son fondateur, est parvenu à créer un art de l’harmonie et de paix en se basant sur les arts martiaux qu’il maîtrisait.

tion, des clefs sur des articulations suivies de projections ou d’immobilisations. Elles sont de formidables outils pédagogiques pour apprendre à connaître son corps, à gérer son équilibre, à gérer une distance, à appréhender l’espace, à focaliser son attention et à trouver des points de déséquilibre dans des mouvements.

L’essentiel de la pratique se fait à

mains nues suite à des saisies et des frappes, mais l’aïkido fait aussi appel au maniement de plusieurs armes traditionnelles : le bokken (sabre d’entraînement en bois), le jo (bâton) et le tanto (couteau en bois). Le but du travail aux armes est essentiellement pédagogique car cellesci apportent des contraintes supplémentaires au travail à mains nues.

La philosophie de l’aïkido est nonviolente et l’esprit dans lequel les pratiquants travaillent est basé sur l’entraide et la convivialité. Les techniques que l’on apprend en club ne sont là que pour apporter une solution dans la pire des situations : l’agression. En situation de conflit, l’aïkido nous propose d’instaurer un dialogue verbal, dans un premier temps, puis corporel si le conflit tourne à l’agression.

Les techniques reposent essentiellement sur l’esquive par des jeux de rota-

Etudiants pratiquant l’aïkido sur le pôle universitaire de Montbéliard

L’aïkido à l’IUT Depuis le 23 novembre, un cours d’aïkido est ouvert aux étudiants de l’IUT de Belfort-Montbéliard dans le cadre des activités physiques de l’IUT. De ce fait, à partir du 2ème semestre, cette pratique pourra permettre aux étudiants désireux d’acquérir un « bonus-sport », de passer un contrat-sport. Une vingtaine d’élèves de SRC, débutants pour la plupart, ont ainsi débuté l’activité et sont présents tous les jeudi sur le tatami. Il y a aussi plusieurs élèves de GACO, ainsi que plusieurs membres du personnel.

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Le cours est animé par Julien Henriet, un enseignant du département SRC, titulaire d’un Brevet d’Etat d’Educateur Sportif en aïkido, sous la tutelle de Bernard Daguet, professeur d’EPS de l’IUT, responsable des activités sportives sur le site de Montbéliard. Une pratique régulière devrait permettre aux étudiants d’acquérir les principes de base de cet art martial dans une première étape : appréhender la philosophie de l’aïkido à travers ses principes fondamentaux, apprendre à chuter sur un tatami sans se blesser et

savoir esquiver et se déplacer sur des attaques simples. Quand ces premières notions seront assimilées, l’étape suivante sera un travail sur l’équilibre et le déséquilibre essentiellement : apprendre à se centrer, conserver son propre équilibre, sentir les impulsions d’un partenaire, apprendre à déséquilibrer une personne en mouvement, jouer avec ses impulsions et son équilibre, et bien évidemment, en aparté, inviter les pratiquants à réfléchir aux messages transmis par ces techniques (dans une conversation par exemple).

Tout ça dans une atmosphère conviviale : personne n’est jugé, chacun progresse à son rythme et aide à faire progresser ses

L’Aïkido, un art martial, un art de paix !

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L’Aïkido, un art martial, un art de paix !

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Vie extra universitaire

La vie en SRC

partenaires du mieux possible. Il n’est en sur le site de Montbéliard, dans le gymeffet aucunement question de se mesu- nase (salle de danse au premier étage). rer les uns aux autres.

L’entrée se fait par la grille côté parking.

La pratique est gratuite et ouverte à tous Sport, détente, self-défense, recher- les étudiants des différents départements che spirituelle ou culturelle sont autant de l’IUT de Belfort-Montbéliard, aptes à de raisons de pratiquer cette discipline. pratiquer une activité sportive.

L’aïkido ne nécessite pas de prédisposition physique particulière, ni de souplesse innée, mais c’est une discipline rigoureuse qui nécessite un engagement constant.

Il y a en effet de nombreux mouvements contenant des chutes, des clefs de bras et des déplacements exécutés à genoux pouvant être douloureux s’ils sont mal exécutés.

Comme en judo ou en karate, la pratique se fait en kimono. Les cours sont donnés tous les jeudi de 12h30 à 14h15

Les pratiques sportives à l’IUT Cette section aïkido fait partie intégrante des pratiques sportives à l’IUT qui se portent bien pour ce millésime 2006/2007, puisque c’est environ 200 étudiants qui ont pris le chemin des installations sportives pour pas moins de 11 activités sportives accessibles gratuitement (badminton, musculation, hand-ball, foot en salle, volley-ball, natation, aïkido, tennis de table, fitness / LIA, tennis et basket-ball.). Les plannings sont affichés dans chaque hall de chaque département modifier les termes (changement d’actide l’IUT. C’est aussi 166 contrats-sport vité par exemple). Enfin, c’est l’opportunité pour les étudiants n’ayant pas pris passés pour le semestre 1-3 ! part aux Activités Physiques & Sportives A ce propos, il n’est peut-être pas inu- du semestre 1 ou 3, de s’inscrire dans ce tile de redonner quelques points de repè- projet pour le semestre 2-4 afin de béres aux étudiants. Les contrats-sport sont néficier d’un éventuel bonus pour cette semestriels. Cela signifie qu’ils prennent 2ème moitié d’année universitaire. fin à l’issue de chaque semestre. Donc au début du semestre suivant, il est impéra- Bien sûr, le contrat-sport n’est pas la tif que l’étudiant lui-même renouvelle de condition sine qua non pour pratiquer les manière explicite son ou ses contrats. Il A.P.S. proposées par l’ IUT. peut profiter de cette période pour en

La pratique sportive est aussi la gymnastique de l’esprit et...se sentir bien dans sa peau, c’est être efficace au boulot ! Alors, à vos baskets !

Bernard Daguet,Julien Henriet n°2 février-mars _2007

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Après SRC

UTBM - génie informatique Cédric Nirousset

Cédric Nirousset, titulaire d’un DUT SRC depuis 2006, est à la tête de sa propre entreprise depuis 2004. Programmeur acharné et passionné, il a accepté de répondre à quelques questions.

Peux-tu te présenter en quelques mots : cursus scolaire, universitaire, professionnel...

Cédric Nirousset : J’ai eu un BAC S SVT op-

tions Maths en 2004, avec Mention Assez Bien. A cette même période, j’ai crée ma micro-entreprise pour travailler pour Amenothès Conception, c’était trois mois avant mes 18 ans... Ensuite, je suis allé en IUT SRC (Services et Réseaux de Communication à Montbéliard) où j’ai fini major de promo 2006, bien malgré moi. Dans le même temps, mon activité professionnelle a continué, et n’a fait que progresser.

Actuellement, je continue à l’UTBM (Université de Technologie de Belfort Montbéliard) à Sevenan, en génie informatique.

avoir du mal à concilier cours et travail à l’UTBM. Je n’ai jamais rencontré ce problème en SRC, sans doute car, étant plus passionné, je travaillais plus vite en SRC. Car évidement, la passion est un vrai moteur de travail.

Qu’aurais-tu aimé apprendre davantage du- Cédric Nirousset : Je ne fais pas de webdesign. Du moins, je le fais quand j’y suis rant ton parcours ?

Cédric Nirousset : Dans le web, il y a tellement de choses à apprendre, que ce n’est pas en 2 ans de SRC qu’on peut tout voir.

L’apprentissage des technologies Microsoft aurait été un plus, notamment pen-

Dans ton parcours, peux-tu nous dire ce qui t’a été bénéfique? Ce qui t’a désavantagé?

Cédric Nirousset : L’immense avan-

tage que j’avais en SRC par rapport aux autres est que je voyais directement l’application pratique de ce qu’on nous enseignait en cours. L’exemple le plus flagrant était à propos des MCD (Modèle Conceptuel de Données). Tout le monde se demandait à quoi cela pouvait bien servir, alors que moi, j’en voyais déjà les significations, sans en voir l’utilité tout de suite.

Pour trouver mon stage, le fait que j’avais déjà mon entreprise a « impressionné » mon maître de stage, alors que ce n’était que la suite normale des choses pour moi... [Cédric l’a réalisé chez Mégalo[s] à Annecy]. Par contre, mon activité se développe encore, et je commence à

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Tu touches un peu à tout ; du web design à l’animation en passant par le développement… Quel est ton domaine de prédilection et pourquoi ?

contraint, et ce n’est pas du tout ma tasse de thé. Je préfère la programmation, et, de plus en plus, la conception de sites internet. Je trouve ça très intéressant, se casser la tête pour penser à toutes les possibilités imaginables qu’on donnera à l’utilisateur.

Mon domaine de prédilection est la programmation comme dit plus haut. Je suis tombé dedans en 4ème (nostalgie), avec mon premier site en HTML, dans lequel j’ai voulu rajouté un moteur de recherche en PHP, dont j’avais récupérer les sources sur le Net. C’est depuis cette période que je sais que je veux travailler dans le web. C’est d’ailleurs un avantage conséquent que j’avais en lycée par rapport aux autres, je savais ce que je voulais faire, ma voix était tracée...

Aujourd’hui tu es en freelance. Peuxtu nous dire quels sont les avantadant mon stage où je n’ai travaillé qu’en ASP .Net. Je sais aussi que cette année les ges et inconvénients de ce statut ? premières années SRC font du Ruby, cela m’aurait bien intéressé. Mais dans l’ensemble, je suis très content de ce que l’on m’a enseigné. Bien sûr, il y a des choses que j’ai déjà oubliées car ça ne me servira pas (du moins, c’est ce que je pense), mais c’est dans un coin de la tête, et ça pourra m’être utile un jour, peut-être....

Cédric Nirousset : L’avantage primaire est

qu’en étant étudiant, ça permet de voir la vie différemment, au niveau budgétaire.

Bien sûr, il y a des fois où on sort moins que d’autres, mais ça ne m’a jamais vraiment posé problème.

Interview Cédric Nirousset

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Après SRC Interview Cédric Nirousset

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Un autre avantage aussi, c’est qu’on peut travailler quand on veut (la nuit est mon moment préféré, quand les lumières s’éteignent doucement).

Pour les inconvénients, il faut s’auto-motiver. Suivant les projets et les clients, c’est totalement différent. On n’aura tout de suite moins envie de travailler si le client est trop pressant. Il y a aussi des projets qui ont plus de valeur ajoutée que d’autres et donc motivent plus que d’autres. Il faut donc s’avoir s’automotiver, et ça, c’est dur dès fois. Un autre inconvénient, c’est les coups de fils des clients qui n’y comprennent rien, ou à qui il faut expliquer longtemps. Il m’arrive de plus en plus de passer des demi-heures ou des heures au téléphone pour discuter d’éléments sur un projet.

Quels logiciels utilises-tu? As-tu les licences?

Cédric Nirousset : L’avantage d’être dé-

veloppeur, c’est qu’on n’a pas besoin de beaucoup de choses. Un simple éditeur Texte suffit. Pour ma part, c’est Notepad++ qui va très bien. Ensuite, FileZilla pour le transfert ftp, FireFox pour tester.

Je travaille sous Windows, avec la licence que j’ai eue en achetant l’ordinateur. EasyPhp est lancé aussi de temps en temps, quand je suis obligé de bosser en local (ce qui est rare).

D’après toi quelles compétences et quelles caractéristiques ton travail demande-t-il?

Cédric Nirousset : Autonome, cela va sans

dire. Il faut aussi avoir un esprit de recherche, et se tenir au courant de ce qui se fait (Ajax par exemple). Il faut aussi savoir reconnaître ses erreurs, et les corriger rapidement. La rapidité de compréhension est aussi très importante pour savoir ce que veut le client. Le fait de bien s’exprimer et d’expliquer clairement aide énormément. C’est une compétence que j’ai acquise à force de passer des heures au téléphone. Deux cas m’arrivent souvent.

Le premier, le client m’appelle pour me demander une nouvelle fonctionnalité sur son site, en pensant souvent que c’est super simple et que ça prendra 2 minutes.

Quand il m’explique son problème, je vois directement comment techniquement je

peux résoudre son problème. Une fois son explication terminée, je lui expose comment moi je vois les choses, ce que je peux lui proposer et dans la plupart des cas, il accepte. Parfois, il faut savoir convaincre le client qu’une telle fonctionnalité aussi poussée ne lui servira pas, et que ce que je lui propose lui conviendra bien mieux : ceci pour gagner du temps. Le second cas est lorsque je suis en concurrence avec d’autres, pour un projet. Ca m’est arrivé cette semaine, je suis resté presque 2h au téléphone, à discuter du projet avec le futur client, pour que je lui pose des questions, et inversement. On était 3 sur ce projet, j’étais le plus cher. Les autres étaient des grosses boîtes, une a déjà travaillé avec France Telecom. Au final, c’est moi qu’il a choisi car je lui ai donné la sensation de mieux maîtriser le sujet que mes concurrents.

Cette faculté de convaincre les clients, de se faire comprendre est très difficile à assimiler, et je pense qu’elle ne s’acquiert qu’avec l’expérience.

drier à tenir.

Quels sont tes projets d’avenir? Poursuivras-tu tes études ou entreras-tu de plein pied dans le marché du travail?

Cédric Nirousset : Pour l’instant, garder

mon activité de freelance, tout en continuant les études à l’UTBM, comme je le fais depuis 3 ans déjà. Après l’UTBM, je compte transformer ma structure en SARL, si les avantages fiscaux sont mieux.

Dans tous les cas, me lancer à temps plein dans cette activité, pour pouvoir m’éclater à fond.

Aurais-tu aimé répondre à d’autres questions ? Si oui, laquelle (lesquelles) ?

Cédric Nirousset : J’ai toujours du mal à

répondre à ce genre de questions. J’ai trouvé ton interview super sympa et intéressante.

Pourrais-tu nous parler de quelques projets et réalisations dans lesquels tu t’es investi?

Cédric Nirousset : Je commencerai

par mon projet collectif de l’an dernier en SRC. Un gros projet pour gérer les enseignements, absences, et élèves du département. J’étais chef de projet, et cela m’a beaucoup apporté, justement dans la faculté à m’exprimer et me faire comprendre, par des gens qui ont les mêmes connaissances techniques ou pas.

Un autre projet : Client roi. Le site reçoit tous les jours l’ensemble des données en rapport avec les cartes de fidélité. La première étape a été de voir avec l’entreprise qui gère ces données, comment le transfert pouvait se faire, et le mettre en place.

Ensuite, il a fallu rajouter pas mal d’informations, gérées sur le site, mais qui ne sont pas contenues dans la base de données qu’on m’envoie chaque jour. Un problème aussi a été la mise à jour automatique des données. Ce n’est pas anodin quand on a plus d’un million de données à mettre à jour... Et puis j’ai du faire de l’URL Rewriting pour optimiser le référencement. Sur ce projet, je me suis beaucoup investi et engagé, c’était le premier où il y avait un véritable calen-

Plus d’informations : NyroDev : http://www.nyrodev.com/ Blog : http://www.nyrodev.info/ email : cedric@nyrodev.com Interview réalisée par : Antoine ARNOUX

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Loisirs / détente

L’oeil du photographe : paysage hivernal Pour ce numéro 2, le thème choisi a été, vous l’avez sûrement deviné, le paysage hivernal. Le principe est simple: quatre photographes amateurs prennent en photos la thèmatique de l’hiver en libre appréciation.

Philémon Baverel

Jérémy Guillois

Jean-François Chapon Briac Guibert

Alexis Lepanot n°2 février-mars _2007

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