[le frigo] numéro 5

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Numéro 5

Les nouvelles fraîches d’ DUT Services et Réseaux de Communication IUT Belfort-Montbéliard

Calligraphie

Manny Ling nous dit tout !

Traffic Manager Interview de Vincent Vitre

TV Haute-définition Les formats et connectiques

L’Université Ouverte, l’Allan, le Granit...

Couverture : Manny Ling

Toutes les dates à retenir !

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Produit le 1er octobre 2007, à consommer avant le 1er décembre 2007 !

Télécharger le magazine : srcmontbeliard.com/mag

Editorial

Le Frigo n°5 octobre 2007 bimestriel Directeur de publication : Philippe Pracht Comité de rédaction : Jean-Claude Domenget Rédacteur en chef : Nicolas Tarier (gamersfrance@hotmail.com) Ont collaboré à ce numéro : Mickael Bloch, Nicolas Come, Christophe Chaudey, Maxime Febvet, Jessica Fiat, David Froidevaux, Pascale Gil, Jeremy Guillois, Stéphanie Jean-Mougin, Damien Jordan, Frédéric Lassabe, Céline Laurent, Benoit Letondor, Manny Ling, Bruno Ostertag, Xavier Petiaux, Paul-Emile Raymond, Pascal Richon, Ioan Roxin, Marion Saul, Xavier Senente, Nicolas Tarier.

Maquettistes : Sandra Leboeuf (ask_maxwell@hotmail.com) Jessica Fiat, Mickael Jombart, Céline Laurent, Jérémie Schmitt, Nicolas Tarier Photos : Jean-Francois Chapon, Xavier Petiaux, Pascal Richon Impression : Communauté d’Agglomération du Pays de Montbéliard (CAPM) 8 av Alliés 25200 Montbéliard

éDITO C’est la rentrée ! Et comme tous les ans qui dit rentrée dit nouvelles têtes. En SRC la surprise fut de taille puisque ce ne sont pas moins de 104 étudiants qui constituent la promotion de 1ère année contre 70 l’année dernière. Du coup même l’amphithéâtre du département est entièrement submergé ! Une situation drôle qui constitue le scénario de notre BD (voir page 31).

Dans le reste du Pôle Universitaire de nouveaux étudiants des quatre coins du monde sont arrivés (Chine, Pakistan, Congo, etc) et un nouveau département de l’UTBM à ouvert à Numerica (Ergonomie, Design et Ingénierie Informatique).

A ce titre, signalons que le magazine changera de formule à partir de décembre puisqu’il mettra davantage en avant le Pôle Universitaire. Mais d’autres nouveautés sont également au programme !

Enfin, cette année comme chaque année, l’association Com’Et organise de nombreuses soirées pour les étudiants et nous vous la présentons en détails page 22. Pour ceux qui voudraient sortir encore et encore, vous trouverez les agendas particulièrement garnis du Granit, de l’Allan et de l’Ecole Nationale de Musique !

Et si avec tout ça votre portefeuille ne désemplit pas, nous vous proposons comme d’habitude des articles sur les produits culturels et technologiques phares du moment.

Nicolas Tarier Rédacteur en chef

Agenda Duo François Couturier (piano), Jacques Di Donato (clarinette) Vendredi 19 octobre à 20h Centre Régional d’Art Contemporain - Montbéliard Quatuor pour la fin du temps Dimanche 21 octobre à 14h Temple Saint-Martin - Montbéliard Le Quatuor pour la fin du temps est un monument de la musique du XXème siècle, cette œuvre invite à une réflexion très profonde sur la foi, l’amour, la nature, le temps, le rythme, la couleur et « le vivre ensemble ».

Beau soir Vendredi 16 novembre à 20h30 Studio des 3 oranges - Audincourt L’itinéraire musical de Claude Debussy à travers ses mélodies

Des univers lointains…

Vendredi 23 novembre à 20h30 Temple - Sainte-Suzanne Traditions et modernités. Pour flûte, alto, harpe et électronique.

Couleurs du son Vendredi 30 novembre à 20h30 Musée du Château - Montbéliard Pour voix, piano et intervention plastique. Ce concert se situe au croisement de la musique et des arts plastiques.

Récital de piano Mardi 4 décembre à 20h30 Centre culturel de la Stauberie - Seloncourt Voici un concert du pianiste Daniel Rassinier, nouvellement arrivé à l’ENM. Ce programme audacieux croisera les écritures de Beethoven, Debussy et Stockhausen et mettra en évidence des correspondances entre ces trois compositeurs, notamment sur la question du traitement du temps.

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Agenda de l’Allan Le programme d’octobre et novembre de l’Allan. Tarifs et autres infos pratiques disponibles sur le site officiel : www.lallan.fr Le long voyage de Léna Road Movie Sonore et visuel 12/10/2007 (20:30) Lieu : Théâtre, Genre : BD – Concert Alain Rellay est musicien co-fondateur de l’Arfi. Le fameux collectif lyonnais, en quête d’un folklore imaginaire, n’a jamais cessé se susciter de multiples rencontres interdisciplinaires.

Initiateur en 2003 du concept inédit de « BD-concert » sur une œuvre d’Enki Bilal et Pierre Christin La ville qui n’existait pas (qui a ouvert le festival d’Audincourt l’an passé), il réunit autour de ce nouveau projet trois fortes personnalités de la scène jazz française : Jean-François Baëz, Didier Levallet et Jean-Charles Richard. Sur scène, alternant compositions et improvisations, le quartette accompagne la projection de la bande dessinée sur grand écran et plonge le spectateur au cœur de l’intrigue imaginée par Christin et Juillard.

Léna, jeune femme mystérieuse et solitaire poursuit une étrange mission qui l’emmène aux quatre coins du monde à la rencontre d’obscurs personnages. Au fil du récit, on devine le drame qui a frappé l’héroïne mais le suspens est maintenu jusqu’à la fin quant aux enjeux et à l’issue de son voyage.

Brice Martin Quartet Le Peintre à l’orange, un occitan au basson dansant 16/10/2007 (20:30) Lieu : Palot, Genre : Jazz “Le Peintre à l’Orange est mon premier projet en tant que bassoniste, saxophoniste, improvisateur et compositeur. J’y révèle mes racines, celles de l’Occitanie, à travers une musique générative issue de ce patrimoine natal et pluriel.

Comment saisir l’essence des « musiques à danser », « à chanter », le sens du rythme, de la mélodie, de la transe, d’une poésie de passages… bref, de l’humain” - Brice Martin Jouer du basson autrement, confronter cet instrument «grandpère» à notre époque, celle du visuel avec la vidéo et celle du métissage et du monde pluriel du jazz, de la musique contemporaine, des musiques traditionnelles et «musiques du monde», le mélanger à des instruments qu’il ne côtoie jamais, le faire chanter avec un accordéon, danser avec une contrebasse, tchatcher avec une batterie, chercher avec ces instruments les unissons et les discordances : voici en substance le vaste programme du Peintre à l’Orange.

Ce concert a connu une avant-première la saison passée au Palot et nous sommes aujourd’hui ravis de pouvoir partager avec vous l’émotion et l’énergie de ces cinq jeunes artistes de talent.

Jérôme Thomas invite Jean-François Baëz Une autre façon de jongler en musique...

23/10/2007 (20:30) Lieu : Théâtre, Genre : Cirque Il danse, il mime et il jongle à la fois, improvisant avec toutes sortes d’objets un théâtre du geste qui n’appartient qu’à lui. Sa silhouette gracile épouse, prolonge, anticipe le mouvement de ses balles tour à tour notes de musiques, personnages ou émotions. Jérôme Thomas est LE maître de la jonglerie contemporaine : il a su dépoussiérer cette pratique quatre fois millénaire en lui inventant des filiations avec le geste et un alphabet de passes unique. Formé au cirque et au cabaret avec Annie Fratellini, il s’oriente très tôt vers le jazz et collabore avec de nombreux musiciens : Bernard Lubat, Carlo Rizzo, Marc Perronne, Jacques Higelin, l’ARFI et bien d’autres.

Il invite aujourd’hui Jean-François Baëz, accordéoniste virtuose, improvisateur et compositeur, autour d’un « concert jonglé ».

De cette performance émerge une étonnante complicité entre musique et jonglerie, entre le son et le geste.

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Bernard Lubat soli solo saga Vive l’Amusique 26/10/2007 (20:30) Lieu : Théâtre, Genre : Musique entchatchée Partenaire considérable de Kenny Clarke, Luciano Berio, Stan Getz, Eddy Louiss ou Michel Portal, multi-prix jamais pris de conservatoire, synthèse parfaite de Lacan et Coluche, Bernard Lubat est un formidable batteur, moissonneur, pianiste, accordéoniste, bruitiste, « improète », prophète sans pays, agitateur depuis avant, corps et âme de la Compagnie Lubat de Gasconha.

L’accordéon d’hier à aujourd’hui 14/11/2007 au 15/12/200 Lieu : Hôtel de Sponeck Véhicule de multiples genres (du classique à la création, en passant par le traditionnel, le rock, la chanson, le newmusette), l’accordéon demeure cependant un instrument énigmatique au parcours historique exceptionnel.

Les très belles collections d’instruments anciens de Pascal Contet côtoient des photographies et des documents exceptionnels de la collection de Marcel Azzola, retraçant en 14 panneaux et 65 instruments, l’ascension, le développement et la renaissance contemporaine de cet instrument qui, sans avoir déserté la rue, vient apporter sa note piquante aux meilleurs orchestres de chambre et symphoniques.

Cette exposition retrace l’histoire de son développement (de 1829 à nos jours) jusqu’à son ascension dans le courant artistique contemporain. Une exposition destinée à tous les amoureux de l’instrument, tous publics, musiciens ou non.

Le Vent des anches Quatuor d’Est en Ouest - Pascal Contet 20/11/2007 (20:30) Lieu : Théâtre, Genre : Musique contemporaine Pascal Contet a toujours été fasciné par les origines de l’évolution de la facture instrumentale et du parcours méandreux de l’accordéon. D’une sonorité très proche, il voit dans le sheng l’ancêtre du piano à bretelles (3 000 ans av. J-C.). « Confronter le sheng aux anches battantes des clarinettes, aux anches libres de l’accordéon, c’est partir vers un voyage de l’intérieur et imaginer un chemin musical en traversant divers pays du globe d’est en ouest ».

Le quatuor du même nom, composé de musiciens de Chine, Etats-Unis et Europe, propose un voyage « improvisatoire » fait de paysages sonores aux couleurs inédites et vibrantes. Un parcours musical à la jonction des routes de la soie, de l’Orient et du Moyen-Orient (Chine, Asie mineure, Europe, Egypte, Perse) ponctué d’escales écrites (Satie, Praetorius), de commandes spécifiques (miniatures électroacoustiques) mais aussi de visuels et de lumières mouvantes.

Une exploration qui sera aussi celle du temps, en se projetant dans le futur et la contemporanéité sans trahir les enseignements du passé.

Agenda du Granit

Agenda de l’Allan Bonzom En duo avec Pierrick Hardy 23/11/2007 (20:30) Lieu : Palot, Genre : Chanson

Julien Roux D’ordinaires

Christophe Bonzom se promène en dehors des sentiers battus de la chanson française. Il se tient dans une marge où les textes poétiques, drôles et intelligents ne sont pas forcément susurrés ou parlés nonchalamment par-dessus la musique. Bonzom chante et chante bien. Crooner à la distinction et au phrasé précis, il est aussi acteur de ses textes, ce qui donne à ses chansons une chair et une intensité qui dépasse le simple bon mot, la jolie figure de style. Ses histoires, il les vit, il les raconte avec gourmandise.

Et parce que Christophe Bonzom est un poète, il transforme la vie. Il la tord, la malmène, la chatouille. Rend différent et décalé ce qu’on croit connaître.

Entre humour noir, tragédie et comédie humaine, ce « grand tout sec », accompagné du guitariste Pierrick Hardy, entraîne son public du rire à l’émotion et vice-versa.

Deux amis : Martin Schulse, un Allemand, et Max Eisenstein, un Juif autrichien. Voilà des années qu’ils ont décidé de traverser l’Atlantique pour s’associer à San Francisco dans une affaire prospère de commerce de tableaux, «La galerie Schulse-Eisenstein», quand Martin, au début des années 30, décide de retourner dans son pays. La correspondance entre les deux amis commence le 12 novembre 1932 et s’achèvera le 3 mars 1934. Moins de vingt lettres qui nous racontent à leur manière comment l’Histoire peut s’introduire dans les destins particuliers et les emporter. L’amitié indéfectible qui unit les deux hommes va basculer avec la montée de l’antisémitisme en Allemagne et l’avènement du nazisme.

Que vous ayez lu ou non ce chef-d’œuvre de la littérature américaine, la mise en scène offerte par Xavier Béja sait magnifiquement vous en restituer toute l’intensité. Un dispositif scénique sobre, deux comédiens saisissants de justesse et de subtilité d’interprétation et au centre, sur un haut tabouret, un violoniste accompagne les émotions de ce tragique face à face.

Le blog citoyen fait peau neuve L’A.D.A.N. (Association pour le Développement de l’Art Numérique) vient de mettre en ligne une nouvelle version plus gaie et plus colorée du blog citoyen du Pays de Montbéliard : pierreapoissons.net. Organisé par thématique et offrant de nombreuses informations sur les activités de l’Aire Urbaine, ce blog est un espace très convivial où les citoyens sont invités à prendre la parole et à débattre sur des sujets divers.

Théâtre / Création Festival d’Avignon 2007

Richard III Texte de Peter Verhelst / Mise en scène de Ludovic Lagarde Durée: 1h30 Mercredi 21 à 20h30, jeudi 22 à 19h30 et vendredi 23 novembre à 20h30 – au Granit Musique

Abd Al Malik

Inconnu à cette adresse 1932 : San Francisco... Munich 27/11/2007 (20:30) Lieu : Théâtre, Genre : Théatre

Actualité

Dessins - vidéo 29 septembre – 13 novembre 2007 vernissage vendredi 28 septembre à 18 heures en présence de l’artiste

Première partie : Trio Shaolin En partenariat avec le BIJ de Belfort, la Maison pour Tous de Beaucourt et Europe 2 Avec l’aide du Conseil Régional de Franche-Comté Jeudi 11 octobre à 20h30 – à la Maison Du Peuple

Lecture / rencontre

Comment les riches détruisent la planète ?

Auteur Hervé Kempf / Mise en voix par Benoît Lambert Lundi 26 novembre à 19h30 – Au Granit En partenariat avec le Centre Régional du Livre Avec la participation de IDEE entrée libre

L’EDIM voit le jour !

La rentrée 2007 voit la création d’un nouveau département de l’UTBM : l’EDIM (Ergonomie, Design et Ingénierie Mécanique). Basée à Numerica, cette nouvelle formation part d’un constat simple : « Toutes les écoles en France forment des ingénieurs d’un haut niveau technique et scientifique, explique Jean-Claude Sagot, chef du département Edim. Actuellement, les techniciens conçoivent des outils de plus en plus complexes mais qui, à mon sens, ne correspondent plus au mode de fonctionnement et aux véritables besoins de l’utilisateur moyen. Aujourd’hui, les outils se doivent d’être beaux mais aussi plus fonctionnels et efficients.» Le but d’Edim est donc de former des ingénieurs à même de concevoir des produits tout en se glissant dans la peau des consommateurs qui les utiliseront. Cette année ce sont 79 étudiants de niveau minimum Bac +2 qui ont été admis mais ce nombre devrait quadrupler d’ici 2010. Les étudiants bénéficieront d’une remise à niveau en ingénierie mécanique avant un stage de six mois en entreprise à la suite duquel ils pourront sans doute avoir des opportunités d’emploi aussi bien en France que dans le reste du monde.

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Pôle universitaire 21

Conférences de l’Université Ouverte

Agenda de l’Allan

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Com’et : présentation

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Actualité, agenda de l’Allan et du Granit

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Etudiants internationaux

07

Manny Ling

Calligraphe

03

Edito

04

Graphisme 10

La chronique de Xavier Senente

11

Illustration

12

Tutoriel Photoshop

Interview de Jingjing Yang Hugy

24

Zoom sur la formation PSM

La vie en SRC 25

Les projets en SRC

26

Stage étudiant

Vieillir une photo

Technologie 13

Actualité technologique

14

Dossier format HD

16

Tutoriel PHP

Après SRC 27

Interview de Vincent Vitre

Traffic Manager

Chronique culturelle Loisirs/Détente 17

18

Critiques cinéma

19

Jeux vidéo

6

Eurockéennes : résumé photos

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Guitar Hero, BioShock ...

n°5 octobre-novembre _2007

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Les 104 SRC1

BD

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L’œil du photographe

Centre ville de Montbéliard

Le dossier du mois

Manny Ling

calligraphe

Artiste et enseignant à l’université de Sunderland, Manny Ling nous fait découvrir la calligraphie, art de l’écriture et plus encore mode de vie, art des lignes et performance. Chaque année, il vient faire partager sa passion aux étudiants en multimédia, grâce au soutien de la CAPM.

Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter ?

Je suis Manny Ling et j’habite en Angleterre depuis presque 30 ans. Je suis Maître de Conférences d’art à l’Université de Sunderland mais également calligraphe, typographe, designer et artiste.

Depuis quand êtes-vous passionné de calligraphie ?

Depuis que j’ai 16 ans (cela fait 25 ans !).

L’art est un domaine très vaste, pourquoi aimez-vous tout particulièrement la calligraphie ?

Dès mon plus jeune âge j’ai toujours essayé d’avoir une écriture propre, soignée. Cet intérêt pour l’écriture m’a poussé à suivre des études de calligraphie à l’université (où mon professeur de calligraphie avait la plus laide écriture qu’il soit). A mes débuts je considérais que faire de la calligraphie était avant tout rechercher la plus belle écriture possible. Mais au fil des années de pratique, il est clair que la calligraphie est beaucoup plus que ça.

Pour moi, c’est un mode de vie. C’est un domaine et une approche de la vie qui sont intrinsèquement liés. Dans la pratique de la calligraphie j’obtiens la satisfaction. J’ai aussi découvert le plaisir du mouvement, de la patience et j’ai bâti une véritable relation avec mon matériel et mes outils.

La calligraphie est aussi l’art des lignes,

ce qui implique une méditation et une concentration intenses. L’instant le plus magique se produit quand le stylo touche la surface du papier et qu’une marque est créée, une série de ces marques formera ensuite des lettres, ces lettres deviendront alors quelque chose d’important, elles prendront vie et dévoileront une beauté unique.

La calligraphie est également une performance. La gestuelle du corps est très importante dans la calligraphie. Parfois il est plus intéressant d’observer un calligraphe travailler que son travail en luimême.

La calligraphie m’offre une grande sensation de liberté immédiate et de satisfaction en même temps.

Pouvez-vous nous parler de la formation donnée à Sunderland et certains étudiants sont des anciens SRC de Montbéliard ?

Nous avons sept cursus d’études de graphisme à Sunderland : Design 3D, Animation et Design, Publicité et Design, Graphisme, Communication Graphique : Multimédia et Graphisme et enfin Illustration et Design. Je suis responsable du département « Design : Multimédia et Graphisme » aussi bien pour les étudiants pré-licence que post-licence. Ce cursus couvre aussi bien le print (NDLR : graphisme destiné à l’impression) que le design pour l’écran. Cela inclut donc la typographie, le design éditorial, la communication visuelle, le multimédia, le design interactif, le design informatique

et le design web.

Jusqu’à maintenant, des étudiants de SRC arrivaient en 2ème année de l’équivalent de la Licence. Depuis peu, certains de ces étudiants se lancent dans les études post-licence en vue d’obtenir un Master.

Ils ont obtenu d’excellents résultats tout au long de leurs études.

Peut-on vivre aujourd’hui en étant uniquement calligraphe ou y a-t-il de moins en moins de postes dans ce métier ?

Il y a de nombreux calligraphes dans le monde qui gagnent très bien leur vie uniquement grâce à cet art, mais il faut être vraiment très bon pour y parvenir.

La calligraphie est une compétence très particulière, donc il y a toujours de la demande.

Dans le contexte commercial du domaine du design, le travail est surtout proposé par les maisons d’éditions, les agences de publicité, les bureaux d’architectes, les compagnies de marketing et de promotion, les conseils municipaux et les compagnies de design au sens large.

Il y a également le côté « artistique » de la calligraphie où chacun peut exposer et vendre ses travaux.

J’ai la chance de pouvoir faire les deux.

Vous avez réalisé une petite vidéo en hommage à votre grand- père, que vous avez peu connu.

L’art est-il à vos yeux le meilleur moyen d’exprimer ses sentiments et humeurs ?

Absolument ! Un calligraphe peut imprén°5 octobre-novembre _2007

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Le dossier du mois

Origine calligraphie de la

Calligraphie (nom féminin) : du grec κάλλος kállos (« beauté ») et γράφειν gráphein (« écrire »). Art de former d’une façon élégante et ornée les caractères de l’écriture.

L’écriture, symbole du passage de la préhistoire à l’histoire, constitue la représentation visuelle du langage parlé. On entend des sons, on dessine des formes, qu’on appellera « lettres ». Si cette étape représente déjà une grande avancée dans l’histoire de l’humanité, écrire est devenu aujourd’hui un acte banal que tout le monde pratique. C’est là que se distingue le calligraphe. Transformer chaque lettre en objet esthétique, personnaliser chacun de ses mots de façon à exprimer sa sensibilité, tel est l’objectif de l’homme au pinceau. Mais la calligraphie, comme tout art, est quelque chose qui se travaille. Il s’agit d’un exercice à la fois spirituel et physique où les doigts et le poignet sont mis à rude épreuve.

Quatre éléments sont indispensables à la technique de calligraphie chinoise, les « quatre trésors du lettré », considérés avec le plus grand respect : le pinceau, le papier de riz, le bâtonnet d’encre et la pierre à broyer l’encre.

C’est bien plus tard que s’est développée en Occident la calligraphie latine, souvent associée à la copie de manuscrits par les moines chrétiens au Moyen Age et sous l’empire Romain. Selon le support utilisé (pierre, cire, papyrus, parchemin et feuille), elle se pratique avec un ciseau, un style, un calame (roseau taillé en pointe) ou une plume (plume d’oiseau, puis plume métallique). C’est à cette époque que l’on voit apparaître les premières variantes d’écritures romaines, insulaires, gothiques et italiques. La calligraphie latine a beaucoup souffert de l’apparition de l’imprimerie et de la presse de Gutenberg et a progressivement été assassinée par le stylo à bille Ainsi, la calligraphie s’est répandue de puis le traitement de texte, pour être par le monde au cours des siècles. remplacée par la typographie ; cependant, elle reste une grande source d’inspiration pour cette dernière et beaucoup C’est d’abord en Chine que naît l’art de la de polices de caractères en sont tirées. calligraphie.

La calligraphie chinoise s’appuie sur les Marion Saul idéogrammes de la langue et leur beauté visuelle.

Tous les mots sont monosyllabiques, chaque signe représente une idée, ce qui permet un répertoire graphique quasi illimité.

«Dans l’écriture d’un caractère ce n’est pas seulement la composition qui importe, c’est aussi la force du coup de pinceau. Faites que votre trait danse comme le nuage dans le ciel, parfois lourd, parfois léger. C’est seulement alors que vous imprègnerez votre esprit de ce que vous faites et que vous arriverez à la vérité.» Li Sseu, 210 avant JC.

Manny Ling

...

gner son écriture de tant de sensations et d’émotions : c’est impressionnant !

Hormis la calligraphie, quel autre type d’art aimez-vous pratiquer ?

Je suis designer pour l’impression et typographe. J’adore travailler avec le caractère et la forme des lettres. Je conçois également des expositions et des livres pour d’autres artistes. En outre, je suis designer et rédacteur d’une revue sur la calligraphie « EDGE ».

Quelles sont vos passions en dehors du domaine artistique ?

J’adore la nourriture et j’aime faire la cuisine ! J’aime découvrir de nouveaux endroits et rencontrer de nouvelles personnes. C’est une expérience vraiment enrichissante que d’apprendre et expérimenter une nouvelle culture. Je lis tout et toujours : des romans, des magazines, des brochures, des tickets de bus, les génériques dans les films, les graffitis, les signes dans la rue.

J’aime regarder des films ,la TV et ne rien faire. J’aime le shopping, conduire des voitures de course (si seulement), jouer de la guitare et écouter de la musique.

Mais malheureusement, je n’ai pas assez de temps libre actuellement pour faire tout ça !

Chaque année, vous venez deux semaines à Montbéliard pour donner des cours aux étudiants de SRC. Comment trouvez-vous la ville et sa population ?

Etant un visiteur régulier, j’ai une vue romancée de Montbéliard. Les gens sont toujours très accueillants et sociables.

En de nombreuses occasions, j’ai été invité chez des personnes et cela m’a donné un meilleur aperçu du mode de vie français qui est merveilleux !

Avez-vous un message à faire passer à tous les étudiants et à tous les caligraphes en herbes ?

Oui ! Pour être bon dans ce que vous faites, vous devez avoir la passion ! Aimez ce que vous faites et faites le mieux que vous pouvez !

Propos recueillis par Nicolas Tarier Traduction : Nicolas Tarier, Pascale Gil

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Manny Ling

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Manny Ling

Le dossier du mois

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Une soirée éclairée par la lune. Je fume mon cigarillo sous le porche,et je repense aux nombreux séjours que j’ai faits à Montbéliard. La lune est la même, l’air a la même odeur, mais les gens et la culture sont différents. Ces différences m’intriguent. En tant que calligraphe, j’ai dirigé de nombreux ateliers avec les étudiants à l’Université. Cela m’intéresse de voir comment des étudiants en Multimédia ou en GACO vont réagir face à un art aussi traditionnel. Pour leur montrer en si peu de temps ce que la calligraphie peut être, je leur apprends à créer des lettres en faisant des marques. Ainsi, les étudiants comprennent le plaisir de la calligraphie et la richesse du processus des marques.

Je suis venu à Montbéliard pour la première fois en 2000 à l’invitation de la CAPM et de l’Université. Depuis, je reviens chaque année pour enseigner aux étudiants de différents départements. Chaque année m’apporte de nouveaux défis et de nouvelles idées.

En tant qu’éducateur, je trouve toujours

une source d’inspiration dans le travail des étudiants. Les étudiants français ont une sensibilité différente de celle des anglais. C’est un plaisir de venir leur faire cours.

En 2001, j’ai fait ma première exposition en solo ‘Contrastes et Contradictions’ dans le Hall de la CAPM. L’exposition explorait les idées des ‘anciennes et nouvelles technologies’, ‘l’Est et l’Ouest’. J’ai partagé certaines de ces idées avec le public lors d’une conférence à l’Université Ouverte.

http//psm-serv.pu-pm.univ-fcomte.fr/ index.php ?topic=portfolio

En 2003, ma deuxième exposition en solo ‘ L’Esprit de la Calligraphie’ s’est aussi tenue à la CAPM. Cette fois, il s’agissait d’explorer les contextes spirituels et personnels de la calligraphie occidentale. J’ai été enchanté par les réactions à l’exposition. Je me souviens très bien comment le public a bravé une tempête de neige un soir pour assister à ma conférence.

L’auditorium était plein , cette expérience a été une leçon d’humilité pour moi.

J’ai aussi conduit une série d’ateliers de calligraphie le soir pour le public.

http://newton.sunderland.ac.uk/ ~ as0mli/mannyling/ En 2006 et 2007, nous avons écrit des mots directement sur les trottoirs du campus avec les étudiants. Je les ai encouragés à écrire des mots personnels qui reflètent le climat politique actuel.

Ces mots étaient écrits à la craie, donc éphémères, et effacés par la pluie et la neige.

La même année, j’ai monté un projet avec Xavier Senente et ses étudiants.

‘ A Sense of Place’ explorait les perceptions que les étudiants ont d’un endroit qu’ils connaissent bien. Les résultats sont étonnants et transmettent bien les pensées de ces jeunes graphistes.

En 2005, un groupe d’étudiants a conçu mon site web pour montrer mes travaux.

J’ai été impressionné par les compétences aussi bien graphiques que techniques des étudiants.

Cela a toujours été une joie pour moi de travailler avec les professeurs et les étudiants à Montbéliard. En conséquence, de nombreux étudiants viennent à Sunderland continuer leurs études. Beau-

coup sont maintenant des graphistes talentueux et se sont installés dans la région.

Ecrit par Manny Ling Traduit par Pascale Gil n°5 octobre-novembre _2007

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Graphisme

Graphisme La chronique de Xavier Senente

C’est reparti pour une année ! De nouveaux étudiants arrivent (et ils sont nombreux cette année) et découvrent, avec ce premier numéro de l’année du Frigo, la vie du pôle universitaire de Montbéliard.

C’est l’occasion pour eux de se tenir informés des nouvelles (fraîches) du pôle mais aussi d’éveiller leur curiosité. Ce mois ci, nous partons à la rencontre d’un personnage singulier : Manny Ling.

son domaine de prédilection, Manny est partagé entre son pays d’adoption, l’Angleterre, et ses origines chinoises.

Tandis que son geste se réfère aux idéogrammes chinois, c’est en Anglais, avec un système alphabétique occidental, qu’il choisit de s’exprimer.

est partout» : le rôle de l’artiste est de le percevoir et de le sublimer.

Comme d’habitude, vous trouverez également dans cette rubrique consacrée au graphisme quelques exercices pratiques.

Sélection De sites

Tous les ans, Manny fait irruption dans Bonne lecture et bonne rentrée à le paysage montbéliardais ; il intervient tous. dans plusieurs départements du pôle universitaire afin de sensibiliser les Anglais d’origine chinoise, il enseigne étudiants au sens du visuel. C’est un perXavier SENENTE le graphisme à l’Université de Sunderland sonnage étonnant, charismatique, avec un Enseignant graphiste en Angleterre. Dans l’étude de la calligraphie, regard toujours en éveil. Selon lui, «l’art

RevolutionArt

(http://revolutionart.publicistas.org) Parmi les nombreux magazines au format PDF en téléchargement sur internet on trouve RevolutionArt. Ici, les artistes du monde entier sont invités à envoyer leurs réalisations et les plus intéressantes sont publiées. Du coup ce magazine est à la fois un immense melting-pot des cultures et styles artistiques internationaux et une véritable source d’inspiration.

De plus le succès du magazine repose entièrement sur sa communauté, bien loin de toutes considérations marketing.

Krystalic - Portfolio de Mathieu Claudel

(http://www.krystalic.com)

Dans le précédent numéro du Frigo, nous vous montrions l’une des nombreuses réalisations de Mathieu Claudel. Aujourd’hui nous vous présentons son portfolio graphique personnel. Sur Krystalic.com (et non pas Krystalis comme indiqué dans le numéro 4) vous trouverez les logos, webdesign, affiches et autres travaux numériques de cet ancien SRC. Et c’est un vrai régal pour les yeux !

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n°5 octobre-novembre _2007

Jessica Fiat SRC 2ème Année

Graphisme

Tutoriel Photoshop #01 : Rendu nuages Nous allons commencer en créant un nouveau calque et en le remplissant de blanc.

Prenez donc le pot de peinture et créez un calque entièrement blanc.

Ajoutez ensuite un masque de fusion sur ce calque (Calque > Masque de Fusion > Tout faire apparaître) Changez votre couleur principale et prenez comme première couleur #9f9f9f. La couleur secondaire sera le noir.

Nous allons maintenant appliquer le filtre Nuage. Pour cela allez dans Filtre > Rendu > Nuage.

Nous allons ensuite ajouter du bruit : allez dans le menu Filtre > Bruit > Ajout de bruit, et paramétrez la boite de dialogue qui s’ouvre comme ci-contre.

#02 : Remplissage Allez dans le menu : Calque > Nouveau Calque de Remplissage > Couleur Unie puis sélectionnez le mode « couleur » :

Voici un tutorial qui va vous permettre de vieillir une photo.

Ce tutoriel vous prendra 15 à 25 min. La photo que j’ai utilisée est la photo ci-contre :

#05 : Rendu fibres Photoshop aura par lui-même sélectionné le masque de fusion du calque de réglage des Niveaux.

Appuyez maintenant sur la touche « d » pour réinitialiser les couleurs, et appliquer un rendu nuage : allez dans le menu, puis Filtre > Rendu > Nuage.

Nous allons maintenant appliquer un filtre de fibres : Filtre > Rendu > Fibres Effectuez les réglages comme ci-dessus.

#06 : Réglage du seuil Nous allons maintenant régler le seuil, pour cela allez dans le menu : Image > Réglages > Seuil et mettez la valeur à 6.

#07 : Derniers effets #03 : Retouche des couleurs Une boîte de dialogue va alors s’ouvrir.

Vous devez sélectionner une couleur. Ici nous prendrons comme couleur : #9f9f89.

Ce qui va mettre notre image en Noir et Blanc avec une légère touche de jaune.

A ce stade votre image doit ressembler à ceci :

Reprenez votre calque blanc. Double-cliquez sur le calque et appliquez 2 effets : satin et incrustation en dégradé. Effectuez vos réglages comme ceci ( cela dépend bien évidemment de l’image ) :

#04 : Réglage des niveaux Allez dans le menu : Calque > Nouveau Calque de Réglages > Niveaux, faites « ok », et appliquez ensuite les réglages suivant (Le réglage peut varier suivant votre image) :

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CE TUTORIEL EST TERMINE ! Si vous voulez appliquer ce même effet à une autre photo il suffit de remplacer le calque contenant la photo puisque vous n’avez pas à y toucher tout au long de la manipulation.

Pascal Richon

Technologie

Actualité technologique ...

Par Benoit Letondor et Nicolas Tarier

La guerre des pixels A chaque fois qu’on la croit en stand-by, la guerre des pixels reprend. Plusieurs constructeurs d’appareils photos numériques viennent de lancer, ou vont prochainement lancer, leur compact embarquant 12 millions de pixels ! Sony s’était lancé en premier dans la danse avec le DSC W-200 (340€) proposant une sortie Full HD et une technologie de reconnaissance de visages intéressante.

Mais ce dernier fonctionne toujours avec les cartes Memory Stick uniquement (plus cher que les SD) et son mode Vidéo se contente d’un classique 640x480 (30 img/s). Toujours champion des prix, Casio a emboité le pas avec le EX Z-1200 (290€) offrant un grand écran de 2,8 pouces et un mode vidéo 16/9 (848x480) à 20 img/s. Comme d’habitude le rapport qualité / prix est imbattable. Dans la foulée c’est Panasonic qui a sorti le grand jeu avec le DMC-FX100 (370€). En plus du traditionnel stabilisateur optique qui a fait le succès de la firme, il offre un vrai grand angle et à la particularité d’être le premier compact à offrir un mode vidéo en haute-définition (1280x720 à 15 img/s). Pour plus de fluidité un mode 16/9 (848x480) à 30 img/s est également disponible. Olympus a réagi à son tour avec le FE-300 (300€) aussi classique que performant mais utilisant les fameuses cartes xD (espèce rare et cher). Fuji vient de se lancer avec le FinePix F50fd (300€) qui embarque la technologie de reconnaissance des visages mais qui demeure fort conventionnel autrement.

Prochainement, c’est Canon qui prendra le train en route avec un 12 megapixels capable de filmer en 1024x768 à 15 img/s et dans des résolutions inférieures à 30 img/s. Il faudra aussi compter sur un zoom optique 3.7x stabilisé et sur un mode macro à la qualité inégalable. Malheureusement la qualité à un prix et le Ixus 960 IS sortira à 500€. Un prix qui semble véritablement élevé, surtout comparé au Panasonic DMC-FX100 plus performant en vidéo, proposant un grand angle, et pourtant 160€ moins cher. Quoiqu’il en soit, si la guerre des pixels continue, cela ne règle pas le problème du bruit dans les sensibilités élevées. De même, il ne faut pas s’attendre à réaliser des photos dignes d’un réflex numérique avec ces appareils qui tiennent dans la poche.

A gauche le Panasonic DMC FX-100, à droite le Canon Ixus 960 IS : deux 12 megapixels de haut niveau

iPhone, le téléphone portable selon Apple Difficile de passer à coté du phénomène iPhone ! En effet, le téléphone multifonctions d’Apple ne cesse de faire parler de lui et suscite un engouement important chez tous les amateurs de technologie.

L’iPhone, qu’est ce que c’est ?

Non content de sortir un simple téléphone portable, Apple a décidé de faire de l’iPhone un véritable produit multimédia. Il dispose d’un écran tactile ultra sophistiqué de 3,5 pouces, soit une résolution de 320 par 480 à 160 pixels par pouce qui lui sert à la fois d’écran et de clavier. En effet, la navigation de l’iPhone fonctionne uniquement avec l’écran tactile et n’utilise aucun bouton classique. Il intègre une version allégée du système d’Apple : Mac OS X, une connexion wifi et Bluetooth, un appareil photo numérique de 2 méga pixels et une mémoire flash de 8 Go. Un iPhone, oui mais pourquoi ?

Vous l’aurez compris, l’iPhone est donc un produit multi-usages.

C’est tout d’abord un téléphone portable avec gestion de carnet d’adresses, de mails et une interface SMS. C’est aussi un assistant personnel puisqu’il peut, grâce à sa connexion wifi, se connecter à internet et naviguer par le biais du navigateur Safari. Il intègre également la gestion de Widgets Apple, de Google Map et d’un calendrier. Enfin, c’est aussi un baladeur numérique puisqu’il intègre toutes les fonctions de l’iPod à savoir lecture des fichiers MP3, des vidéos et des photos.

Pour quand et à quel prix ?

L’iPhone est disponible aux Etats-Unis depuis le 29 Juin au prix de 399$ et la commercialisation en France est prévue pour la fin d’année. En ce qui concerne le prix pour la France, rien n’est encore officiel et il ne faut pas s’attendre à le voir arriver à moins de 400€. Selon certaines rumeurs, l’iPhone sera commercialisé seulement chez l’opérateur Orange mais rien n’a encore été officiellement confirmé.

L’iPhone est donc un vrai produit multimédia qui ravira les fans de technologie et d’Apple. Cependant, certains critiquent le fait qu’il soit proposé à un prix si élevé pour le peu de fonctionnalités innovantes qu’il apporte. A vous de faire votre choix. n°5 octobre-novembre _2007

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Technologie

Haute-définition

Formats et connectiques

Dans le dernier numéro nous vous proposions de mieux comprendre ce qu’est la télévision haute-définition à l’heure où les traditionnels écrans cathodiques font leur adieu. Toutefois avoir un téléviseur HD Ready ou Full HD ne permet pas, à lui-seul, d’afficher des images haute-définition. Voici donc un gros plan sur les nouveaux supports Blu-Ray et HD-DVD ainsi que sur les connectiques capables de véhiculer de l’image en 720p ou plus.

Blu-Ray et HD-DVD Si le DVD a remplacé la VHS sans contestation possible et sans concurrence valable, la succession du DVD n’est pas aussi simple. En effet deux formats cohabitent actuellement : le HD-DVD et le Blu-Ray. Si un DVD traditionnel diffuse des images en 720x480 (NTSC) ou 720x576 (PAL), les résolutions standards HD sont bien supérieures (1280x720 et 1920x1080). Et ainsi, une même vidéo a un poids beaucoup plus conséquent en HD qu’en SD (définition standard). Le DVD et ses 4,7 à 8,5 Go de stockage se retrouvent ainsi dépassés.

Le HD-DVD et le Blu-Ray ont des points communs mais aussi de grandes différences. Les deux utilisent les mêmes codecs : le MPEG-2 (déjà utilisé par les DVD), le codec H.264/MPEG-4 AVC, et le codec VC-1 se basant sur le codec Microsoft Windows Media 9. La diffusion de programme en HD par les chaînes de télévision se fait elle aussi en MPEG-2. Il autorise un taux de transfert d’environ 25 Mbit/s, c’est plus que le H.264 ou VC-1 qui se contentent de 15 Mbits/s.

Autre point commun, les deux technologies utilisent en standard des disques de 12 cm de diamètre (identique au CD et DVD). Toutefois il existe également des BD (Blu-Ray Disc) de 8 cm de diamètre qui commencent à devenir un support de stockage populaire dans le domaine des caméscopes numériques haute-définition. Niveau sonore, ces deux techno-

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logies gèrent les derniers formats apparues : Dolby Digital, Dolby Digital+, DTS, DTS-HD, etc. Enfin si vous avez une grande collection de DVD et que vous souhaitez passer à la HD, pas de problème. En effet les lecteurs HDDVD et Blu-Ray sont tous deux capables de lire ce format.

Passons maintenant aux différences entre les deux supports. Tout d’abord chacun d’eux est soutenu par plusieurs firmes d’envergure internationale. Toshiba, Microsoft, Nec et Intel soutiennent le HD-DVD alors que Sony, TDK, Philips, Pioneer, Samsung et quelques autres soutiennent le Blu-Ray. La technologie Blu-Ray utilise, comme son nom l’indique, un laser bleu de longueur d’onde 405 nm la où le DVD utilisent un laser orange de 650/635 nm. Cette longueur d’onde fortement réduite permet la hausse des capacités de stockage. On peut mettre 25 go sur une couche et donc 50 go sur les Blu-Ray double couche. C’est cinq fois plus que sur un DVD classique ! Et il y a d’autres raisons à cette hausse exponentielle : un nouveau système à double lentille avec une meilleure ouverture numérique, des disques plus fins afin d’éviter certains effets d’optique (la couche de protection est de 0.1 mm contre 0.6 mm sur un DVD ou HD-DVD) et un laser qui peut être focalisé beaucoup plus précisément sur la surface du disque.

De son côté la technologie HD-DVD utilise elle aussi un laser bleu de 405 nm mais son ouverture numérique est de 0.65 (0.85 pour le Blu-Ray) et la couche de protection reste à 0.6 mm. Du coup elle offre des capacités de stockage plus restreintes : 15 Go sur une couche, 30 go sur deux couches. Qu’à cela ne tienne, c’est déjà largement assez pour stocker un film en haute définition et de nombreux bonus. Sur 30 Go c’est presque quatre heures de vidéo en haute définition qui peuvent être inscrites.

L’autre différence entre ses deux technologies est le prix des lecteurs. Les lecteurs HD-DVD supportant le 1080p débutent à 400 euros alors qu’il faudra débourser 100 à 150 euros de plus un lecteur Blu-Ray. De plus pour les person-

nes équipées en téléviseur HD-Ready uniquement (donc supportant au maximum le 1080i), Toshiba a lancé un modèle à 299€ seulement. De quoi largement tenter le grand public à Noël. Pour les films, les prix oscillent entre 20€ et 35€ pour le moment. Toutefois certains grands studios cinématographiques réservent leurs films à un seul support : ainsi Sony Pictures Entertainment a logiquement choisi le Blu-Ray tandis qu’Universal Studios supporte uniquement le HD-DVD. Pour ne rater aucun film, vous pouvez toujours opter pour les lecteurs hybrides capables de lire aussi bien les BD que les HD-DVD. Hélas ces combinés de luxe vous seront facturés 1300€ pièce. A l’heure actuelle, il faut savoir que le Blu-Ray domine assez nettement le marché en s’octroyant 67% des parts, ne laissant que 33% au HD-DVD. Dernier facteur important pour mieux comprendre la rivalité entre les deux supports : les consoles de jeu. Elles favorisent l’implémentation rapide des formats dans les foyers. Microsoft propose un lecteur HD-DVD externe pour sa Xbox 360 pour seulement 179€ tandis que Sony a intégré un lecteur Blu-Ray de base dans sa PlayStation 3. A 600€ la console qui lit les Blu-Ray, l’offre est intéressante.

Connectique : diffuser en HD Vous avez une télévision HD-Ready ou Full-HD et un lecteur Blu-Ray ou HDDVD mais, sans la connectique adéquate, impossible de voir vos films en hautedéfinition ! Il en existe deux majeures : HDMI et composante YUV. Le HDMI est la prise péritel du 21ème siècle. A peine plus gros qu’un câble USB et bien plus petits que nos bonnes vieilles péritels, les câbles HDMI représentent le top du top en matière de aaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

Technologie

transfert de données audio-visuel en numérique. De base il peut transmettre 165 megapixels par seconde, ce qui est bien suffisant pour diffuser des vidéos 1080p à 60 htz. Dans sa version 1.3 apparue fin 2006, le taux de transmission a été considérablement amélioré et peut atteindre 340 megapixels par seconde. Equipant tous les téléviseurs HD du marché, la connectique HDMI a l’avantage de faire transiter à la fois l’image et le son de manière non-compressée. Concrètement le signal sonore transite par 8 canaux à 192 KHz avec 24 bits par échantillon. De quoi avoir un son cinéma à la maison !

Si tous les constructeurs ont opté pour le HDMI tout naturellement, la protection du contenu fait débat. La norme HDCP (High-bandwidth Digital Content Protection) est très stricte. Concrètement si l’un de vos appareils ne prend pas en compte cette norme (aussi bien un lecteur que votre téléviseur ou votre carte graphique) vous risquez de tomber de haut : soit vous ne pourrez pas lire le contenu soit il sera lu mais l’image sera « downscalée » au niveau d’un DVD classique (idem avec le son qui sera moins précis). Heureusement depuis deux ans, il est très rare de trouver des appareils ne prenant pas en compte cette norme de protection officiellement reconnue.

Le HDMI a aussi l’avantage d’être une technologie accessible. Un câble de trois mètres coûtent généralement une trentaine d’euros, autrement dit une broutille une fois acheté le téléviseur HD et le lecteur HD qui va avec. Enfin la technologie HDMI se montre particulièrement performante en « upscale » et c’est pourquoi de plus en plus de lecteurs de DVD l’intègrent.

L’upscale consiste à agrandir une vidéo pour la diffuser sur toute la largeur ou hauteur de l’écran.

En effet les DVD ont une résolution de 720x576 et, diffusé tel quel sur un téléviseur HD (au minimum 1280x720), il s’afficherait sur une partie au centre de l’écran. Un bon upscale va permettre de profiter au maximum de ses DVD et d’avoir une qualité d’image au moins aussi bonne que sur une TV cathodique et au mieux plus belle grâce à la luminosité et au contraste des TV HD.

consoles de salon, une connectique Composante YUV est disponible auquel a été greffée directement les deux câbles sonores rouge et blanc (RCA).

Voilà vous connaissez désormais les spécificités des formats Blu-Ray et HDDVD et les deux connectiques majeures pour transmettre de la vidéo en haute-définition. A vous de voir désormais si votre compte en banque survivra à l’achat de tous ces équipements HD. Ecrit par Nicolas, documents sources fournis par Ioan Roxin

L’autre connectique présente sur tous les lecteurs HD-DVD et Blu-Ray et sur tous les téléviseurs HD est la connectique Composante YUV. Elle transmet de la vidéo en 720p ou 1080i et offre en rendu excellent, bien que légèrement inférieur au HDMI (la différence est surtout visible sur des écrans de grande taille).

Constituée de trois câbles vidéos rouge, vert, bleu contenant toutes les informations sur la chrominance, la luminance et la saturation, cette connectique est proposée au même prix que la connectique HDMI (voir plus cher) et ne transmet pas le son. Il faut donc prévoir l’achat d’un câble pour transmettre le son. A noter que sur toutes les

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Technologie

Tutoriel

interface PHP et base de données MySQL

Un peu de théorie Lorsqu’un client requiert une page PHP sur un serveur web, la réponse du serveur se déroule en plusieurs étapes. Côté serveur, celui-ci reçoit une URL avec des paramètres. Il parcourt le script PHP de la page et exécute les instructions rencontrées, ce qui lui permet de générer un contenu HTML que le navigateur du client pourra afficher.

Le PHP s’exécute sur le serveur et fait souvent appel au contenu de bases de données, soit sur le même serveur, soit sur un autre serveur.

Ensuite, le serveur envoie la page au client, qui interprétera de son côté le HTML et le javascript.

Passons à la pratique Pour interfacer PHP et MySQL, il est nécessaire d’avoir un serveur qui supporte le langage PHP et un serveur MySQL. Sous Windows, il est possible d’utiliser EasyPHP. Sous Linux, l’installation d’Apache et MySQL se fait simplement à l’aide d’un gestionnaire de packages. Une fois que ces éléments sont disponibles, nous pouvons commencer à écrire notre code. L’exemple que nous utiliserons sera un répertoire qui contient les nom, prénom et numéro de téléphone des personnes. Notre objectif est de saisir ces informations dans un formulaire et de les envoyer au serveur pour les insérer dans la base MySQL. Le code du formulaire est le suivant, à intégrer dans une page HTML :

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<FORM NAME=’my_form’ ACTION=’insert.php’ METHOD=’post’> Nom :&nbsp;<INPUT TYPE=’text’ NAME=’nom’><BR> Pr&eacute;nom :&nbsp;<INPUT TYPE=’text’ NAME=’prenom’><BR> Num&eacute;ro :&nbsp;<INPUT TYPE=’text’ NAME=’numero’><BR> <INPUT TYPE=’submit’ VALUE=’Ajouter’> Plusieurs remarques sont à faire sur ce formulaire. La méthode POST masque les paramètres en les transmettant de manière transparente, contrairement à la méthode GET qui place les paramètres dans l’adresse, après le ‘?’ qui indique les paramètres de la page. Les INPUT de type text sont les cases dans lesquelles l’utilisateur va saisir les données. Le type submit est le bouton qui permet d’envoyer le contenu du formulaire à la page insert.php, spécifiée par l’attribut ACTION du formulaire. Quand le serveur reçoit les informations, le script PHP doit les insérer dans la base MySQL. Nous prenons comme exemple un serveur nommé myserver, l’utilisateur de la base de données nommée dbtoto s’appelle toto et a pour mot de passe mysqlrocks : <?php $db = mysql_connect(‘myserver’, ‘toto’, ‘mysqlrocks’); mysql_select_db(‘dbtoto’, $db); if(isset($_POST[‘’nom’’]) && isset($_POST[‘’prenom’’]) && isset($_POST[‘’numero’’])) {

$name = $_POST[‘’nom’’]; $surname = $_POST[‘’prenom’’]; $num = $_POST[‘’numero’’]; $query = ‘’INSERT INTO repertoire (nom, prenom, numero) VALUES (‘$name’, ‘$surname’, ‘$num’);’’; mysql_query($query, $db); } mysql_close($db); ?> Dans ce code, <?php et ?> délimitent le PHP. Les deux premières lignes associent une connexion au serveur mysql à la variable $db, et font pointer cette connexion sur la base souhaitée, en l’occurrence dbtoto. La condition vérifie que les trois variables nécessaires (nom, prenom et numero) ont bien été postées, sans quoi le script ne pourra pas les insérer. Si les données sont présentes, on les affecte à des variables plus commodes à écrire ($name, $surname, $num) et on construit le texte SQL de la requête d’insertion. Le texte est stocké dans la chaîne de caractères $query. Puis, le texte de la requête est transmis à la base de données pour être exécuté grâce à la commande mysql_query, prenant en paramètre le SQL et l’identifiant de connexion MySQL. Enfin, chose à ne jamais oublier, quand tout est fini, la connexion $db est refermée par l’appel à la fonction mysql_close.

Frédéric Lassabe

Chronique culturelle

Retour sur les

Eurockéennes

2007

Le premier week-end de juillet (du vendredi au dimanche) constitue trois jours à ne surtout pas rater. Depuis 19 ans, la presqu’île du lac de Malsaucy, à 10 Km de Belfort, accueille l’un des plus grands festivals de musique rock de France qui rassemble près de 70 artistes dont des têtes d’affiche pop/rock internationales, des nouveaux talents ou des indémodables de la scène française sur plusieurs scènes (la Grande Scène, le Chapiteau, la Loggia, la Plage et le Sound System) durant trois jours. Une des particularités des Eurockéennes vient de ses « tremplins » organisés pour promouvoir de jeunes groupes et, pourquoi pas, lancer leur carrière. Ces tremplins sont organisés en Alsace, en Bourgogne, en Franche-Comté, en Lorraine, et même en Allemagne et en Suisse. Les Français Cocoon ont été sélectionnés pour participer à l’édition de cette année.

Côté programmation, on a été ébahi par la présence du gothique et controversé Marilyn Manson, des rockeurs suédois de The Hives, de l’ex-leader de NTM Joey Starr ou encore de la clique multi instrumentiste des canadiens de Arcade Fire ou de The Good The Bad & The Queen (nouveau side project de Damon Albarn, ancien chanteur du groupe de pop rock britannique Blur). Côté français on a eu droit à du reggae avec Tryo (sans doute le concert ayant attiré le plus de monde à la grande scène), à la révélation Justice ou encore à la magnifique Olivia Ruiz qui a enragé la foule du chapiteau avec « la femme chocolat ».

Un camping, situé à trois kilomètres du site et proche du parking, hébergeait également gratuitement 12 000 campeurs porteurs du billet d’entrée.

Pour la première fois cette année, le Territoire de Musique (association organisatrice des Eurockéennes) a ouvert le festival au bénévolat en partenariat avec la fédération Com’Et. Ce sont près de 120 bénévoles intégrés dans l’équipe du « Confort Crew » (mis en place depuis quatre ans) qui avaient la charge d’accueillir les différents groupes d’artistes, VIP, presse … et qui ont eu une expérience inoubliable. Cette équipe a suppléé les Tour Managers en se faisant le lien entre les artistes et le personnel des Eurockéennes. Ils ont proposé aux stars de décompresser avant leur concert avec des tours en bateau sur lac du Malsaucy ou encore un barbecue convivial sur la plage.

Cette édition 2007 a donc été une franche réussite et il y a fort à parier que la programmation et le public soient au rendez-vous l’année prochaine, pour le vingtième anniversaire du festival.

Mickael Bloch

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Chronique culturelle

L’agenda cinéma

de Christophe Chaudey et Bruno Ostertag

28 Semaines plus tard De : Juan Carlos Fresnadillo Avec : Robert Carlyle (The Full Monty, Le Monde ne suffit pas), Rose Byrne (Troie, Sunshine) Genre : Science fiction, Thriller, Epouvante-horreur

Avis :

La Vengeance dans la Peau De : Paul Greengrass Avec : Matt Damon (Will Hunting, Ocean’s 13), Julia Stiles (10 bonnes raisons de te larguer, Save the Last Dance).

Genre : Action, Aventure, Thriller, Espionnage

Avis :

28 semaines plus tard fait partie de la saga « 28 jours plus tard ». Il est en effet la suite du film de Danny Boyle sorti en 2003.

On y retrouve une atmosphère flippante et apocalyptique, du gore (sans abus) et des scènes de huit clos tournées caméra à l’épaule dignes du Projet Blair Witch. On y perd tous nos repères tellement Juan Carlos Fresnadillo nous montre l’avenir avec autant de pessimisme. Ici, pas de super Bruce Willis pour sauver le monde ni de devise des quatre mousquetaires qui s’appliquent, c’est chacun pour soi.

Petit (même gros) clin d’oeil au phénomène à la mode en ce moment, démontrer l’inefficacité de l’armée américaine qui,malgré un apparent contrôle de la situation, se retrouve débordée au moindre problème.

En résumé, un bon film de zombie, une atmosphère et des situations qui collent au sujet; le scénario est certes un peu simpliste, mais bon on ne recherche pas forcément plus quand on va voir un film de ce genre !

La dernière scène est assez intéressante et enfonce le clou...

La Vengeance dans la Peau (The Bourne Ultimatum) termine la série des aventures de l’agent Jason Bourne (The Bourne Identity, The Bourne Supremacy).

L’accroche aurait pu être « Attention maintenant il est énervé », le film passe à une vitesse folle, on traverse l’Europe pour finir aux Etat-Unis en 1h50. Même pas de retard à l’embarquement !

C’est le principal changement par rapport au 2ème opus de la saga (qui était également de Paul Greengrass).

Beaucoup plus d’action, beaucoup plus de fluidité.

Le scénario reste dans la lignée des autres et enfin l’exagent aura les explications qu’il cherche depuis si longtemps.

En résumé, de l’action pure, un Jason Bourne contre plein de méchants comme dans les autres films, mais c’est efficace, très efficace.

Ratatouille Genre: Humour, animation Voix: Remy : Guillaume Lebon Linguini : Thierry Ragueneau Colette : Camille Auguste Gusteau : Jean-Pierre Marielle Emile : Pierre François Martin-Laval Django : Michel Dodane Skinner : Julien Kramer Ego : Bernard Tiphaine Autres : Guy Savoy - Cyril Lignac

Synopsis : Linguini, plongeur dans un restaurant, se retrouve malgré lui confronté à un grand défi : satisfaire Ego, le critique culinaire le plus connu du pays. Seul problème, il ne connait rien en cuisine. Il va rencontrer Rémy, un rat d’égout de passage qui est très doué dans ce domaine…

Avis : C’est avec un rat plutôt particulier que Pixar nous propose de découvrir la cuisine d’une autre façon. Humour, excellents graphismes, originalité du scénario, rythme, suspense… tout y est ! L’humour commence par les rats eux-mêmes ; plusieurs d’entre eux sont complètement déjantés !

De plus, ce film est une véritable révolution : Les graphismes sont vraiment très bons, le scénario ne ressemble à aucun autre, les doublages français sont quasi parfaits (pour une fois) et l’ambiance sonore colle bien.

Cependant, on note pas mal de détails assez kitch… Par exemple, le rat utilise des mèches de cheveux du personnage principal comme des manettes pour le contrôler et cuisiner à sa place… Ca casse un peu le style…

Quoi qu’il en soit, ce film est à voir absolument.

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Chronique culturelle

Le phénomène Guitar Hero

Lors de la sortie du premier opus le 1er Novembre 2005 aux Etats-Unis, on était loin de se douter que Guitar Hero allait devenir un véritable phénomène de mode et un best-seller intemporel.

Le titre développé par Harmonix a largement contribué à la croissance d’Activision, désormais numéro 1 mondial de l’édition.

Le concept Le succès de la série repose sur un principe simple : faire de vous un rocker hors-norme.

Une guitare simplifiée entre les mains, vous allez devoir jouer les notes de couleurs qui apparaissent à l’écran. Dans chaque volet,

on retrouve de très nombreux morceaux de groupes aussi célèbres que Metallica, In Flames ou encore The Rolling Stones. Des ronds de couleurs descendent du haut de l’écran vers le bas et il faut appuyer au bon moment sur les cases de couleurs correspondantes sur votre guitare. Mieux vous jouez, plus votre groupe virtuel à l’écran met le feu. De plus le jeu propose différents modes de difficulté et même certains guitaristes professionnels avouent galérer dans le mode le plus corsé.

Pour vous glisser dans la peau d’un guitariste, il vous faudra au préalable débourser 80 euros, prix des packs contenant un jeu et une guitare. Néanmoins votre guitare est compatible avec toutes les versions du jeu. Sur PlayStation 2 vous pouvez donc l’utiliser avec le premier opus, avec le second, avec le récent Rocks the 80s et avec le futur Guitar Hero III : Legends of Rock.

Rock Band

L’avenir Le succès de Guitar Hero depuis deux ans a donné des ailes à son éditeur Activision mais également à son développeur Harmonix qui a décidé de rejoindre Electronic Arts (exnuméro 1 mondial, rival attitré d’Activision) pour développer un titre musical encore plus ambitieux (voir encadré). De son côté Activision a donc confié le développement du troisième opus de Guitar Hero à Neversoft, déjà bien connu pour sa série Tony Hawk’s.

Si le titre est prévu sur PlayStation 2, DS et Wii, c’est surtout sur Xbox 360 et PlayStation 3 qu’il devrait prendre une ampleur nouvelle.

Grâce au Xbox Live de Microsoft ou au PlayStation Network de Sony, vous pourrez cette fois télécharger des musiques en ligne afin de créer une playlist concordant parfaitement à vos goûts. Autre nouveauté, il sera possible de jouer en ligne soit en coopération, soit en mode battle. Dans ce dernier vous pourrez affronter des joueurs des quatre coins du monde pour voir si oui ou non vous êtes le meilleur guitariste virtuel du globe. De plus cette nouvelle édition proposera sur Xbox 360, Wii et PlayStation 3 de jouer avec une guitare sans-fil, ce qui vous permettra de sauter partout dans la maison en jouant sans risque, si ce n’est celui de casser un vase. Suivant le support sur lequel vous jouerez, vous pourrez aussi choisir le look de la guitare (Kramer, Les Paul, etc). Guitar Hero III : Legends of Rock est prévu pour le 23 novembre.

Rock Band est le nouveau projet des créateurs de Guitar Hero.

Développé pour le compte d’Electronic Arts, il est l’un des titres le plus attendu et le plus ambitieux à venir. Il a été élu meilleur jeu de l’E3 2007 (le plus grand salon de jeux vidéo au monde). Il reprend le principe de Guitar Hero en l’élargissant à la basse, à la batterie et au chant. Plagiant l’interface de Guitar Hero, Rock Band offrira surtout un mode multijoueurs exceptionnel. En effet il sera possible de jouer en ligne jusqu’à quatre, chaque membre du groupe assurant un élément. Vous pourrez ainsi créer un véritable groupe international (un guitariste français, un chanteur américain, un bassiste japonais, un batteur brésilien par exemple). Cerise sur le gâteau, Electronic Arts s’est associé à MTV pour offrir une playlist phénoménale et bien évidemment la possibilité de télécharger d’autres morceaux en ligne par la suite (dont tout l’album Nevermind de Nirvana). La sortie du jeu est prévue en début d’année prochaine.

Nicolas Tarier

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Chronique culturelle

BioShock Testé sur Xbox 360, également disponible sur PC. Dévoilé début 2006 en toute discrétion, BioShock n’a cessé d’impressionner au fil des mois au point que certains (moi le premier) le voyaient bien être l’une des grosses surprises de l’année 2007. Jeu le mieux noté de l’histoire dans la presse américaine, le nouveau rejeton des talentueux développeurs d’Irrational Games (System Shock 2, S.W.A.T 4, etc) tient en effet toutes ses promesses et va même au-delà.

Planning Octobre-Novembre Noël approchant, voici une avalanche de hits à venir dans les prochaines semaines !

12/10 Skate Simulation de skate (PS3) 09/10 Half-Life 2 : Orange Box FPS (Xbox 360, PC) 12/10 Project Gotham Racing 4 Course (Xbox 360) 19/10 Eternal Sonata RPG (Xbox 360) 19/10 The Legend of Zelda : Phantom Hourglass Action/RPG (DS) 21/10 Stranglehold

BioShock, c’est un FPS à l’ambiance et à l’environnement uniques. Jugez plutôt. Andrew Ryan est un visionnaire un peu fou qui décide après la Seconde Guerre Mondiale de créer une cité sous-marine au beau milieu de l’Atlantique afin d’y abriter les plus grand cerveaux de la planète mais également des centaines de familles triées sur le volet. Au milieu des années 60 votre avion s’écrase en plein océan et, ayant survécu par miracle au crash, vous vous dirigez vers un phare obscure érigé au milieu de nulle part.

A l’intérieur, une batisphère (métro sous-marin) vous attend. L’introduction du jeu en met alors plein la rétine et plein les oreilles, vous plongeant littéralement dans un film. Vous allez voir de vos propres yeux une cité de gratte-ciel plusieurs centaines de mètres sous

Action (PS3)

26/10 Pro Evolution Soccer 2008 Simulation de foot (Xbox 360, PS3, PC) 26/10 Metroid Prime 3 Corruption FPS (Wii)

de toute beauté et par sa cohérence. Vous trouverez en effet au fil de vos avancées des K7 audio vous en apprenant plus sur la ville, son fonctionnement, ses personnalités. Vous comprendrez comment Rapture est devenu un véritable échec, comment le système mis en place se meurt petit à petit de l’intérieur. Guidé par un mystérieux informateur par le biais d’une radio, vous allez tant bien que mal tenter de survivre dans ce qui ressemble de plus en plus à un enfer.

On pourrait définir BioShock comme un FPS (jeu de tir à la première personne) mélangé à un survivalhorror. A l’aide de vos pouvoirs acquis grâce au plasmids et des nombreuses armes trouvées en chemin (revolver, mitrailleuse, fusil, lance-roquette, arbalètes, etc), vous devrez venir à bout des chrosomes (habitants ayant muté) et des protecteurs. Ces derniers sont l’emblème du jeu. Il s’agit en fait d’habitants ayant revêtu une armure en forme de scaphandre et à la force ainsi terrifiante. Ces protecteurs sont accompagnés d’une petite fille transformée en monstre dont le but est de collecter l’Adam des cadavres avant que d’autres chrosomes ne s’en emparent.

05/11 Call of Duty 4 : Modern Warfare FPS (Xbox 360, PS3, PC) 07/11 Ratchet & Clank Future Action/Plates-Formes (PS3) 07/11 Silent Hill Origins Survival-Horror (PSP) 09/11 Assassin’s Creed Action/Aventure (Xbox 360, PS3, PC) 09/11 Unreal Tournament 3 FPS (PS3, PC) 16/11 Crysis FPS (PC) 16/11 Super Mario Galaxy Action/Plates-Formes (Wii) 16/11 Rayman contre les Lapins ENCORE plus Crétins Party-Game (Wii) 23/11 Mass Effect Action/RPG (Xbox 360) 23/11 Guitar Hero III

l’eau ! Mais arrivé dans celle-ci, vous découvrirez rapidement que tout n’est pas si rose. Les habitants de Rapture semblent être devenus fous. Ils ont abusé des plasmids, substances qui, une fois injectées, vous donnent des pouvoirs surhumains (congélation, incinération, électrocution, télékinésie…) ainsi que des capacités techniques intéressantes (facilité à pirater des systèmes informatiques, force renforcée au corps à corps). Pour survivre, tout le monde à maintenant besoin d’Adam, une substance récupérée bien souvent sur les cadavres qui trainent dans les différentes zones de la ville (Pavillon Médical, grands jardins, théâtres, cache de contrebandiers, etc).

Musique/Guitare (Xbox 360, PS3, Wii) 30/11 Resident Evil : The Umbrella Chronicles Tir (Wii)

BioShock tire avant tout sa force de son univers hors du commun qui nous change des banals FPS dans des bases militaires. La richesse des lieux est incroyable. Chaque niveau enchante par son esthétique

Graphiquement sublime, avec des effets d’eau extraordinaires et une esthétique globale incroyable, le titre épate également côté sonore avec une magistrale bande-son de films hollywoodiens et une VF de grande qualité, fait rarissime dans un jeu vidéo.

De plus le titre est très facile à prendre en main, et pourtant d’une richesse inouïe en terme de gameplay. Cerise sur le gâteau, la durée de vie avoisine la quinzaine d’heures, ce qui est plus qu’honnête pour un FPS. Loin d’être un FPS classique, BioShock sublime tous les aspects des jeux vidéo actuels pour offrir un véritable chef-d’œuvre à l’ambiance unique et immersive. S’il est à coup sûr le meilleur FPS de cette année tous supports confondus, il s’impose surtout comme l’un des jeux les plus marquants de la décennie. Le genre de jeu qui marquera toute une génération de joueurs ! Culte, tout simplement.

9/10

Nicolas Tarier

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Conférences de

l’Université Ouverte L’Université Ouverte fait également sa rentrée et cela se traduit par une avalanche de conférences sur des thèmes très variés : la Chine, les primitifs Flamands, l’histoire de l’art, l’histoire industrielle, la géographie, l’économie, la musique, les sciences, le sport, etc. Rappelons que l’accès à ces conférences est totalement gratuit pour les étudiants. Toutes les conférences se déroulent le jour indiqué de 18h à 20h au Grand Amphithéâtre, exception faites des conférences sportives se déroulant de 20h à 22h au petit amphi STGI B.

Novembre Octobre Jeudi 4 Des dictons à la prévision numérique (de B. Vermot-Desroches)

Lundi 15 Fondements et principes de la médecine chinoise (E. Rochat de la Valée)

Vendredi 5 (20h-22h au petit amphi STGI B) Bases physiologiques et mécaniques de la course à pied (de D. Georges)

Jeudi 18 Gustave Eiffel : un pionnier et un visionnaire (P. Lamard)

Lundi 8 Penser, ressentir, réagir…à la chinoise (A. Caporossi)

Vendredi 19 (20h-22h au petit amphi STGI B) La gestion des efforts en « endurance » après 40 ans (D. Georges)

Jeudi 11 L’année 1917 (J.-N. Grandhomme)

Lundi 22 Visite Yin et Yang de la Cité Interdite (C. Javary)

Vendredi 12 (20h-22h au petit amphi STGI B) Comment gérer sa saison et sa « carrière » sportive (D. Georges)

Lundi 29 Les primitifs Flamands : l’« Ars Nova » - Septentrional 1 (M-D Joubert)

Lundi 12 Les primitifs Flamands : l’« Ars Nova » - Septentrional 2 (M-D Joubert) Jeudi 15 La Neuvième Symphonie de Beethoven (F. Fleurot) Lundi 19 Les primitifs Flamands : l’« Ars Nova » - Septentrional 3 (M-D Joubert) Jeudi 22 Les réseaux de communication en Franche-Comté (A. Moine) Lundi 26 Des rayons X à la fission nucléaire (R. Huynh) Jeudi 29 Paul Klee (G. Padberg) Une sortie est prévue au « Zentrum Paul Klee » à Bern

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COM’ET

Gros plan sur la fédération étudiante

Son histoire Com’et est la fédération des associations étudiantes des 3 villes « universitaires » que représente l’Aire urbaine (Belfort, Montbéliard et Héricourt), soit une vingtaine d’associations. Com’et est née du FIMU, le festival de Musique universitaire, il y a 17 ans , et oui, elle commence à prendre de l’âge ! Elle a vu le jour grâce une bande de copains, motivés, qui avaient envie de faire bouger les étudiants, de faire des rencontres, bref de faire vivre les villes universitaires.

Au départ, elle réunissait les bénévoles moteurs de l’organisation du FIMU. En grandissant, elle aida à monter des projets avec les associations étudiantes et ce pour les 7200 étudiants. Alors tous ensemble ils ont créé des program-

mes d’intégration dignes de ce nom, des soirées, des tournois sportifs, des forums, … Plus tard, elle prit en charge les Maisons Des Etudiants de Belfort et Montbéliard pour aider encore plus les associations, répondre à leurs besoins, dynamiser la région.

L’association Com’et a vraiment mis tout en œuvre pour que la rentrée ne soit pas un mot tabou et se passe dans

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des conditions optimales ! Mais vous allez me dire, comment est-ce possible ? Et bien grâce à une flopée de soirée telles que la nuit de la cabine, la nuit blanche, etc.

En plus de ça, Com’et est depuis cette année partenaire des Eurockéennes, ce célèbre festival se déroulant pendant trois jours, le premier week-end de juillet. Ainsi, cela a permis à quelques 120 étudiants bénévoles de participer à ce grand rassemblement en formant le « Comfort Crew ». Ils ont accueilli les artistes, le public, la presse, les VIP, et ont bien sûr pu profiter des nombreux concerts ! Ainsi, en plus de faire copain copain avec des stars de la musique, ils ont même pu regarder les concerts gratuitement ! Quels chanceux !

En plus d’être une fédération active, c’est une fédération responsable qui met tout en œuvre pour éviter les drames en fin de soirée. C’est ainsi que bon nombres de dispositions sont mises en place par leur soin pour la prévention routière.

On peut par exemple parler des navettes autobus mises à notre disposition tout au long des soirées étudiantes, ou encore du transport à la demande à 1 euro pour les personnes habitants dans des zones non desservies par ces lignes d’autobus. Le Covoiturage est aussi un bon moyen d’éviter les (gros) problèmes ; les conducteurs peuvent d’ailleurs s’inscrire sur www.comet.asso.fr.

Actuellement, le bureau est composé d’étudiants de diverses formations permettant un équilibre entre tous les sites universitaires.

Pour que tout le monde soit au courant des derniers évènements Com’et, la fédération a crée son site.

Dans celui-ci vous trouverez toutes les informations utiles à la vie étudiante : - Comment se loger, les aides existantes pour y parvenir à moindre coût - Les offres Com’et, telles que le Pass Integr’ - Toutes les informations sur le transport (bus, train, vélo, trottinette, etc)

Ils présentent un bureau assez équilibré représentant une grande partie des formations de l’Aire urbaine ce qui est un avantage certain pour cibler tous les étudiants dans leurs actions et leur communication.

- Et encore plein d’autres choses utiles que vous découvrirez en visitant www. comet.asso.fr !

Fidèle au poste, Com’et espère vivre aussi longtemps que possible et pour ça elle a besoin de vous. Alors n’hésitez pas, rejoignez là !

Le bureau

- Président : Christophe CHEVILLARD (UTBMESTA) - Vice-président : Michaël BLOCH (IUT / SRC) - Vice-président : Oumar CAMARA SAMPIL (UFR STGI / AES) - Trésorier : Cyril CORBERY (UFR STGI / Sciences de la Vie) - Secrétaire : Vanessa BAVEREL (UFR STGI / Droit) - Chargée de communication : Julie MARINELLO (UFR STGI / Droit) - Chargé de communication : Jean-Baptiste DESMOULIERE (UTBM) - Responsable Relations Internationales : Ines COQUILLOT (Lycée Courbet / Prépa HEC) - Directrice : Catherine MOUGIN Avec le soutien de : - Guillaume PAQUIT (Lycée Follereau / BTS) - Lucie MAUFFREY (UFR STGI / LEA) - Bruna COELHO (UFR STGI / Sciences) - Jérôme IDELON (ESTA) et sans oublier les administrateurs : les bureaux des associations étudiantes, qui sont la force de Com’Et.

Maxime Febvet

Le pôle universitaire

Etudiants internationaux Jingjing Yang Hugy Ce mois ci, l’étudiant international est une fille ! En effet, laissez-moi vous présenter Jingjing Yang Hugy, arrivée en France en Avril 2006, cette jeune Chinoise de 24 ans arrive tout droit de la province d’AN HUI, dans la ville de XUAN CHENG. Proche de Shangaï, cette ville est un peu plus grande que Nancy, imaginez alors son point de vue sur Montbéliard ! De ce fait, vous vous demandez sûrement que peut-elle bien faire dans notre si grande ville !?

Alors ici débute son histoire, Jingjing est arrivée en France pour suivre son mari. En effet, alors qu’il était en déplacement en Chine à Peugeot WU HAN, Jingjing suivait des cours de journalisme (elle a d’ailleurs un BAC+4) dans cette même ville. C’est alors qu’ils se sont rencontrés et se sont mariés en Chine.

Après que le projet de son mari se termine, Jingjing s’installe chez son mari, en France et décide alors d’améliorer son français en suivant les cours du CLA (Centre de Linguistique appliquée) à Besançon.

Au fil de son séjour, elle rencontre des personnes dont une en particulier qui lui parle de la formation GACO à Montbéliard.

Tout de suite intéressée par la gestion de commerce, Jingjing décide de suivre ses cours et c’est avec succès qu’elle valide sa première année. Elle est donc en deuxième année et a déjà trouver un travail grâce au stage qu’elle effectue. En effet, elle est au service relationnel européen de la CAPM. Cependant, c’est par le commerce international qu’elle est intéressée, elle aimerait d’ailleurs travailler dans l’import export avec la Chine afin de mettre ses compétences linguistiques au service des autres.

Néanmoins, Jingjing ne sait pas si elle va rester en France bien qu’elle trouve la

ville de Montbéliard très sympathique. Elle a découvert la ville à Noël 2006: La musique dans la rue, le marché, le fait que la ville soit très fleurie sont des choses qu’elle n’avait pas eu l’occasion de voir en Chine, cependant, elle considère que le dimanche à Montbéliard est très calme comparé à sa ville natale (je pense que tout le monde sera d’accord avec elle !).

Elle trouve aussi que le système social est bien mieux organisé qu’en Chine, et que le contact avec les étudiants s’est fait très facilement. De ce fait, elle connaissait déjà des amis chinois, mais elle a préféré s’éloigner un peu d’eux afin de s’approcher de plus en plus des français.

Comme il lui était difficile de prendre des notes en cours, ce fut un moyen pour sympathiser avec les autres, Jingjing a été très touchée par leur patience, la sympathie des professeurs qui n’hésitaient pas à faire des cours supplémentaires pour les étudiants étrangers. D’ailleurs, les cours qu’elle étudie sont selon elle beaucoup plus utiles que ceux qu’elle a étudiés en Chine, en effet, en Chine, on étudie beaucoup la politique et ce sont des cours qui ne sont pas utiles pour la suite, dans le travail.

et les ‘bagnoles ‘ qu’elle trouve maintenant assez ‘rigolotes’ Pendant ses temps libres, Jingjing aime voyager avec son mari, elle a déjà visité beaucoup de pays en Europe, elle va au cinéma, fait du sport tel que le vélo, le badminton, la natation, elle adore cuisiner et d’ailleurs, elle commence à cuisiner à la française car les ingrédients pour la cuisine chinoise ne sont pas évidents à trouver ici !

C’est ainsi que Jingjing commence à sortir avec la plupart des étudiants et leur fait profiter de la cuisine chinoise par la même occasion !

Notre étudiante internationale fait preuve de courage et d’ambition, elle se dit confiante pour le futur et on la comprend. C’est une référence pour les personnes voulant partir en stage à l’étranger !

On pourra alors constater que Jingjing n’a pas eu de problème particulier d’intégration, à part peut-être quelques expressions utilisées qu’elle n’arrivait pas à comprendre telles que les ‘gosses’

Stephanie Jean-Mougin

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PSM Zoom sur la formation Nous avons jusqu’à aujourd’hui présenté de nombreux projets réalisés dans le département PSM (Produits et Services Multimédia) mais qu’en est-il vraiment de cette formation ?

Le site de Montbéliard propose la troisième année de Licence Science du Langage, de l’Information et de la Communication. L’année prochaine, des changements vont s’opérer au niveau de l’enseignement. Cette Licence proposera toujours deux années de tronc commun à Besançon, puis une troisième année constituée de différents parcours possibles. Trois parcours à forte orientation “lettres” existeront à Besançon et le parcours actuellement présent à Montbéliard sera modifié pour devenir “Communication Multimédia”.

Affiche réalisée sur le thème du tabac

Cette Licence peut accepter des étudiants fraichement diplômés du département SRC car il propose des enseignements sur le multimédia et les différentes techniques de communication. Mais il est également ouvert à des étudiants en Lettres, en graphisme ou en sciences. D’ailleurs, la communication est bien plus développée en PSM car la finalité du Master est d’une manière générale orientée dans la direction de projet. De plus, n’étant pas une Licence Professionnelle mais générale, elle nécessite une poursuite d’études, par exemple, le Master PSM dont le but

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est de préparer les étudiants à occuper une place de chef de projet Multimédia.

Les enseignements sont très variés, que ce soit en Licence ou en Master. Les principaux thèmes instruits sont la communication, la mercatique, les langues étrangères, les langages informatiques, l’intégration multimédia, la gestion de projet.

Ce dernier prend une place très importante dans le déroulement des études en PSM. Les projets développés sont, pour la plupart, des sites, des DVD, des films et même des jeux vidéos ! En Master, les matières comme la mercatique, langue et communication professionnelle, méthodologie de conception des produits et services multimédia sont regroupés dans un tronc commun dit « général ». Au second semestre, un choix entre deux spécialisations est à faire. La première est les arts numériques qui consiste à créer ce que l’on voit, par exemple créer les personnages d’un jeu vidéo. Les cours dispensés sont principalement orientés scénarisation et graphisme. La seconde est l’intégration multimédia qui est orientée programmation/développement dont le but est de créer, plus qu’un programme, une application fiable et maintenable, évolutive pour suivre les nouvelles tendances (usages, matériels, techniques). Par exemple, toujours dans le cadre d’un jeu, il s’agit d’en réaliser le programme, en lui conférant une identité et en assurant la communication et le marketing.

La formation se termine par un stage de 5 mois en entreprise qui apporte une expérience professionnelle reconnue de qualité. L’an passé, 13 étudiants diplômés sur 15 ont obtenu un CDI à l’issue

Affiche réalisée sur le thème du tabac

de leur stage, pour un salaire net moyen négocié de 1800 euros par mois. La Licence comporte également un stage de 2 mois en fin de troisième année dont les responsabilités au sein de l’entreprise se veulent plus importante que dans un DUT. Je conseille également la visite de leur site dont la navigation est plaisante.

Les informations y sont faciles à trouver.

Et surtout, y sont présentés les projets réalisés par les étudiants. Voici deux affiches sur le thème du tabac (non non, il n’y pas de message subliminal !) qui sont vraiment pertinentes dans leurs messages. De plus, la qualité artistique est au rendez-vous, on croirait voir des affiches de professionnels ! Donc n’hésitez pas à visiter et regarder les autres projets à l’adresse suivante http://psmserv.pu-pm.univ-fcomte.fr/.

En conclusion, les mots d’ordres pour candidater en PSM sont motivation et ambition !

Jessica Fiat

La vie en SRC

Projets SRC

Projets Collectifs Promotion 2006-2007

Comprendre les MMORPG Notre projet commun de première année consistait à réaliser un site web en utilisant un CMS (Système de gestion de contenu). Pour notre part nous avons choisi de réaliser le site « Comprendre les MMORPG ». Comme son nom l’indique, il a pour but d’expliquer au grand public ce que sont les jeux de rôle massivement multijoueurs en ligne. Pour ce faire nous avons créé plusieurs rubriques détaillant les principaux univers et types de joueurs rencontrés, le système de jeu traditionnel, les jeux du genre les plus populaires à l’heure actuelle, etc. Nous avons également réalisé un design s’inspirant des titres de l’ambiance heroïc-fantasy prédominante dans les MMORPG. Enfin il est possible à tous les visiteurs de commenter les articles pour demander plus de précisions, toujours dans un souci de renseigner le lecteur.

Nicolas Tarier

Welcome to the NHK !!

Le sujet de ce projet collectif est né d’une passion commune pour le Japon. Xavier Faudot, Luca Felici, Jessica Fiat et Rémy Darbois ont travaillé sur un site consacré à la série animée nommée «Welcome to the NHK !!», produite par les studios Gonzô. Ce site évoque aussi les déviances de la société japonaise actuelle traitées à travers cette série animée.

Pourquoi cette série ? Elle sort du lot des séries animées japonaises actuellement diffusées parce qu’elle pointe du doigt les problèmes sociaux dont la gravité et la politique de l’autruche japonaise méritaient d’être traitées !

Le point fort de ce projet est la navigation, dont la particularité du menu déroulant est son emplacement dans l’entête. Sa position est originale parce qu’il permet au menu déroulant de ne pas cacher le contenu une fois ouvert et surtout, il sort de l’habituel menu situé sur la gauche ou la droite comme dans la plupart des sites du genre. Tous les contenus sont rédigés par les auteurs de ce projet. De plus, il est également possible de regarder les épisodes en streaming et de télécharger quelques créations sur la série. Sans oublier la petite radio qui permet l’écoute de la bande originale, elle aussi également disponible sur le site.

Venez rendre une petite visite sur Welcome to the NHK (http://nhk.fan.free.fr/) pour en apprécier non seulement le contenu mais aussi le graphisme très original !!

Jessica Fiat

Atelier des Môles Notre équipe de projet co devait réaliser un site pour la salle de concert de Montbéliard « l’atelier des Môles ». Seulement, cette salle possédait déjà un site, notre tâche était donc de construire un site parallèle à celui déjà existant en ayant pour axe principal la communication entre la salle et le public.

Le site déjà existant ne servait qu’à donner des news sur la salle, tandis que le nôtre devait établir un lien quasi intime entre le public et la salle. Pour répondre à cette problématique nous avons créé un back office capable de générer des comptes utilisateurs. Les utilisateurs du site ont plusieurs possibilités d’actions sur le site : poster des photos, réagir via un système de commentaires, ou encore créer une galerie de photos personnelles…

Nous avons créé un lien entre les usagers et la salle en occultant tout le caractère professionnel de la chose, là ce sont les utilisateurs qui font vivre le site en réagissant à des événements, en postant des photos, tout en gardant un esprit rock, révolutionnaire et revendicateur : l’essence même de la salle.

Nicolas Come

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La vie en SRC

Vie extra universitaire

Stages étudiant Etudiant Stage Quelque part dans le brouillard du grand nord de la France se cache une ville magique et mystérieuse : Lille! J’ai choisi cette destination de rêve pour y faire mon stage de fin d’étude. C’est après 8h30 de trajet dans une petite Twingo que j’ai finalement atterri chez OPO (Œil pour Œil).

OPO est un des piliers dans le domaine du web design. Elle accompagne de grandes marques telles que Segafredo, Macanthy, Meetic, MSN, Roche, X-Box, Disney Channel, Décathlon et bien d’autres. Cette entreprise à visage humain sévit dans la région de Lille depuis 1996. En somme, OPO est une entreprise jeune, dynamique et expérimentée, c’est tout ce qu’il fallait au petit étudiant que j’étais. Mon premier jour en entreprise s’est merveilleusement bien passé. J’ai immédiatement été pris en charge par mon maitre de stage : Jonathan GOETZ, ancien élève de SRC Montbéliard (hé oui ! le monde est petit), qui m’a confié la tâche de développer la totalité du site web latisaniere.com (célèbre marque de tisane française). Au programme beaucoup de développement html qui m’ont « rabibocher » avec les balises « div », un peu de développement php et quelques retouches Photoshop selon les désirs du directeur artistique. A coté de cela j’ai pu travailler avec Xbox360 pour la réalisation d’une publicité contenant une vidéo streaming présentant le jeu Forza 2, mais aussi avec Wengo, Sylphide, Théâtre du Nordet et bien d’autres.

Ce qui m’a beaucoup plu dans cette entreprise, c’est l’autonomie et les responsabilités qu’elle m’a conféré et qui m’ont permis de renforcer mes compétences. Pour ma part, cela reste une formidable première expérience dans le monde du travail qui s’est soldée par une proposition de CDI (Heay FLEX !!).

Damien JORDAN

Je terminerais en faisant un point sur le niveau de compétences à la sortie de SRC. J’ai pu comparer mon expérience à celle d’autres SRC qui travaillaient avec moi sur certains projets. Et j’en conclu qu’il n’y a pas vraiment de quoi rougir en voyant le niveau des autres SRC. Donc futurs stagiaires, ne vous faites pas de bile, à Montbéliard, on assure.

Après 2 ans passés à Montbéliard, je n’avais qu’une envie: aller dans une ville qui bougeait. J’ai donc décidé de chercher un stage dans la capitale dans une boite à taille humaine (souvent beaucoup plus sympa que les grosses entreprises worldwide). Après plusieurs entretiens dans différentes agences, j’ai décidé d’aller dans l’une d’elles, nommée Culture Buzz, agence de communication spécialisée dans le marketing viral, basé sur le principe du bouche à oreille. Culture Buzz fait partie d’un groupe nommé Vanksen qui se divise en trois : Legitiname, qui est une boite de référencement et de visibilité sur le web; Culture Buzz, la plus grosse partie du groupe, qui gère les projets en eux- mêmes et Buzz Paradise qui est la partie rp de la boîte (contact de blogueurs, magazine, ...). La plupart du temps, l’acquisition des contrats se joue sur une compétition, ce qui signifie qu’on peut travailler 2 semaines sur un projet en sachant que celui-ci a des chances de ne jamais voir le jour (enfin c’est quand même assez rare). Une fois le contrat acquis, le buzz se fait souvent en deux temps. Une première phase appelée phase teasing qui consiste à susciter l’intérêt des gens sans leur révéler le produit. Pour ce faire, nous faisons généralement du street marketing ou guérilla marketing (projection interactive, pose de stickers, et autres opérations directes) ainsi qu’un site web et l’envoi d’objets à des bloggeurs «influents» afin de commencer le bouche à oreille (online & offline). La seconde phase est appelée révélation et, comme l’indique son nom, il s’agit de révéler le produit au public, des événements sont souvent organisés pour l’occasion (visite inédite, concert, soirée,...), le site internet change de forme et diverses campagnes online sont mises en place.

Pour parler un peu plus de mon stage, celui-ci a été très bénéfique dans le sens où mon travail a été vraiment très diversifié (du print sur tee shirt aux projections réalisées sous after effect en passant par la création de sites internet full flash). J’ai pu y apprendre à mieux maitriser l’action script (celui-ci s’imposant de plus en plus comme le langage multimédia incontournable avec l’arrivée des applications air, et autre papervision,...) mais j’ai pu aussi y apprendre à manier after effects, logiciel incontournable en montage vidéo, post production & motion graphic. J’y ai également appris les ficelles du marketing viral ainsi que de nombreuses choses sur le travail en agence. Ce stage m’aura permis de travailler pour des «gros clients» (Sony, Chanel, Quicksilver, ...) et de participer à des opérations dans leur intégralité. Bien sûr, le travail n’est pas toujours facile et nécessite parfois un fort investissement personnel, mais celui-ci est toujours récompensé.

Au niveau de la vie, Paris est vraiment une très bonne ville dans le sens où elle est très animée, et il y a toujours un endroit où aller, entre les multiples expositions, les séminaires web ou autres soirées bloggeurs, les relations dans le milieu se font vraiment très rapidement et on rencontre vite des personnes très intéressantes. Pour les concerts et «vraies» soirées, on n’a que l’embarras du choix, peu importe ce qu’on aime, le seul problème est que la vie devient vite très coûteuse.

Pour conclure, j’ai vraiment passé un très bon stage dans une ville très animée.

J’ai donc décidé de m’y installer et je vous souhaite d’avoir la chance de faire de même.

Paul-Emile RAYMOND

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Après SRC

Interview

Vincent Vitre Traffic Manager

Peux-tu nous expliquer ta fonction ?

Je suis traffic manager au sein de la société Business Interactif, c’est-à-dire que je gère la production graphique au sein de l’entreprise : je dispatche le travail aux gens selon leurs capacités, connaissances et savoir-faire.

Donc tu encadres une équipe…

J’encadre une équipe sur son planning, pas sur la qualité de son travail. La qualité du travail, c’est le directeur de création Olivier DELAS qui gère le rendu ainsi que les directeurs artistiques.

Tu étais en SRC. Depuis combien de temps as-tu obtenu ton DUT ?

Je suis entré en SRC il y a 7 ans et j’ai fini le DUT il y a 4 ans. J’ai un peu tardé : je sortais d’un Bac Professionnel donc j’ai redoublé ma première année. Dès que j’ai eu mon DUT, je suis parti à Paris chercher du travail.

Apparemment tu as eu un parcours assez difficile où tu as dû t’accrocher, donc une fois à Paris, comment ça s’est passé, ton adaptation et ta recherche de travail ? C’était assez dur ou bien est-ce que les stages t’ont aidé ?

Non, le stage ne m’a pas trop aidé car j’ai fait mon stage chez France Loisirs au service Intranet. Ils m’ont promis un poste qu’ils ne m’ont pas donné et j’ai dû rechercher du travail. Je suis donc reparti dans mon premier « métier » qui était dans l’informatique pure côté hardware, j’ai arrêté car ça ne me plaisait

pas, j’ai fait vendeur sur les ChampsElysées dans un magasin de lunettes de luxe. J’ai postulé un peu partout et un jour Business Interactif m’a donné ma chance en tant qu’intégrateur HTML pour un CDD de 3 mois qui a été renouvelé.

Durant mon deuxième CDD de 3 mois, je faisais de l’intégration mais aussi un peu de graphisme. En insistant un peu auprès du directeur de création, j’ai demandé à faire un peu plus de graphisme. Je n’avais pas de book, juste mon book de SRC. Il m’a laissé ma chance, donc j’ai fais de l’intégration et du graphisme et un jour on m’a dit « il faut que tu choisisses ». J’ai choisi le graphisme. J’ai donc été graphiste pendant 6 mois, on m’a même donné ma chance sur des appels d’offre, sur des grosses compétitions, ainsi qu’en tant que « directeur artistique », c’est-à-dire que je n’avais personne au-dessus de moi.

J’étais donc considéré comme directeur artistique tout en étant graphiste et un jour mon directeur de création m’a dit « t’es pas D.A, tu n’y seras pas, moi je te propose autre chose. » C’est quelqu’un qui est très net, très clair, très précis, qui ne passe pas par quatre chemins, et il m’a proposé le poste que j’ai aujourd’hui, celui de traffic manager. Il y a deux termes sur ce poste de traffic manager : il y a la gestion de trafic sur Internet et la gestion de production. Moi c’est le deuxième terme.

Donc durant ton parcours, tu as pu saisir des occasions qui ont finalement porté leurs fruits. Aujourd’hui, tu as quel type de contrat ?

Je suis cadre, après deux CDD, j’ai eu un CDI. En fait on m’a changé de contrat à chaque fois que j’ai changé de poste.

Il s’agit là d’une interview qui vise les étudiants en particulier, donc peux-tu concrètement nous expliquer ce que tu fais, quelles sont tes tâches, une journée type, les techniques que tu emploies et leurs objectifs… ?

Déjà, je n’ai aucune formation dans le management. On m’a demandé de gérer un studio créa, je ne savais pas faire et j’ai tout fait au feeling.

Une journée type : déjà je commence tard, à 10h. Je suis un lève tard et je n’ai pas d’horaire fixe. Je n’impose pas non plus mes horaires au studio. Ensuite une journée type c’est de vérifier que tout le monde a du travail à faire dans la journée, après c’est vérifier les plannings, qu’il n’y a pas de problème sur les autres projets qui sont en cours, se renseigner et s’informer de tout ce qu’il se passe. C’està-dire s’il va y avoir un gros projet à venir, il faut prévoir les graphistes, trouver quelqu’un, un freelance ou un stagiaire ou embaucher. Il faut toujours trouver des solutions. Donc oui, mon boulot se résume à trouver des solutions aux problématiques du studio. Par exemple, un directeur artistique qui décide de faire une présentation sur un tronc d’arbre pour Center Parc, et bien il faut lui trouver un tronc d’arbre, ce qui n’est pas évident, surtout quand il me demande ça à 19h et que la présentation a lieu le lendemain à 9h. Donc moi, mon travail, c’est aussi de trouver des solutions à ça.

Donc chaque jour tu rencontres des contraintes, des difficultés que tu essaies de surmonter, notamment les contraintes de délais, des choses qui ne sont pas forcément possibles à faire. Tu m’as dit que tu avais un petit peu appris ce métier au feeling, donc est-ce qu’on n°5 octobre-novembre _2007

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Après SRC

peut parler « d’autodidacte » ?

Sur ce métier oui, de toute manière tu n’as pas trop le choix. L’avantage que j’ai, c’est que j’ai été intégrateur, j’ai été graphiste et graphiste sénior, donc je connais le métier. Je sais combien de temps il faut pour faire ça, je sais que telle personne va mettre tant de temps pour faire ça, je sais que telle personne va plus faire de l’illustration que de l’animation ou que de la créa pure que du corporating ou du divertissement. Donc c’est comme ça que j’arrive à trouver et à organiser les choses. Il n’y a jamais « pas de solution », il faut toujours qu’il y en ait. Le pas de solution n’existe pas.

importantes. En cours, on en a aussi mais finalement, si on ne rend pas un devoir, on a zéro et puis voila, on pourra se rattraper. Là c’est complètement différent…

Exactement. Tandis que là si tu ne rends pas ta page, ce n’est pas un zéro que tu vas avoir, c’est un blâme. Et au bout de deux ou trois blâmes tu es licencié. Bon, on n’est pas si catégorique : si quelqu’un a du retard sur une page, je me débrouille pour rallonger les délais, et donc trouver une solution pour ne pas qu’il mette le projet en l’air. C’est sur que là ce ne sont pas des notes : ce sont des gros budgets, des gros clients, dont beaucoup du CAC 40, donc ce n’est pas petit et la plupart S’adapter à toutes les difficultés que du temps la production c’est la fin de la l’on rencontre est une des qualités chaine. Il faut que tout soit bien calé et que l’on doit avoir. Si tu devais définir organisé.

études : j’ai eu la chance que mes parents me laissent faire exactement ce que je voulais faire. Le BEP c’est moi qui l’avais décidé, le BAC Pro c’est moi qui l’avais décidé, et SRC c’est moi qui l’ai décidé.

Donc je referais exactement les mêmes études. SRC c’est une très bonne école, surtout celle de Montbéliard parce que je prends des stagiaires du SRC de Versailles, du 93 et un peu partout où il y en a, mais les stagiaires de Montbéliard sont très compétents, et c’est pour ça d’ailleurs que j’en recrute. Pour moi, SRC Montbéliard c’est le top, sinon je ne me serais pas embêté à redoubler ma première année.

Faut savoir que j’ai quitté un boulot que j’avais, où je gagnais très bien ma vie, pour venir faire SRC. Donc au final c’était bien réfléchi.

trois qualités pour ton poste, quelles Et l’adaptation à la vie parisienne ? seraient-elles ?

D’après toi, est-ce qu’en sortant d’SRC Moi je suis quelqu’un de la région, j’aime La gestion du stress, ne pas avoir peur de tout faire parce que je peux aussi bien faire des bannières, de la découpe d’images que du recrutement, donc ne pas avoir peur de tout faire, et être motivé : avoir le sourire est très important. Quand tu as 50 chefs de projet qui te demandent des ressources, faut pas avoir mauvaise mine parce que sinon ça va compliquer le travail, donc toujours avoir le sourire.

on a assez de compétences pour faire le métier que tu as aujourd’hui ?

Mon métier non. Le métier de graphiste ou d’intégrateur, oui parce qu’on a les bases, de très bonnes bases en SRC, mais il ne faut pas se croire directeur artistique, car c’est avec l’expérience que l’on arrive à acquérir quelque chose.

Et ton métier, il te convient ou tu as envie de t’orienter peut-être dans le même domaine, mais faire quelque chose de Et des conseils que tu pourrais donner différent ? aux étudiants qui sont là aujourd’hui, En fait j’ai 27 ans, je me donne encore cinq peut-être par rapport au stage ans dans cette boîte, j’ai eu beaucoup de notamment ? mal ces derniers temps et j’ai voulu partir Il ne faut pas avoir peur de bosser, mais vraiment beaucoup bosser, et faut pas se croire les rois du pétrole parce qu’on tombe très vite de haut. Je me croyais graphiste, et non. Je ne suis pas du tout graphiste. On croit savoir coder en HTML, on arrive dans une société telle que Business Interactif, on sait coder, on a les bases, mais on n’est pas un crack.

C’est très dur de se dire « ah ouai, c’est chaud là ! ». Donc ne pas avoir peur de bosser, faut bosser.

parce que ce n’était pas évident, mais je me donne cinq ans et on verra après. Peutêtre monter ma propre entreprise ou être carrément directeur de production dans la société mais bon, je ne sais même pas ce que je vais faire demain donc mon avenir… Il faut quand même savoir que j’ai commencé par un BEP CAP, que maintenant je suis traffic manager, que mon avenir s’est toujours fait au feeling, j’ai toujours fait ce que j’aimais, j’aime travailler, mais le seul travail que je ne veux plus faire c’est travailler à l’usine, le D’où l’importance d’aller vraiment sur reste je ne sais pas.

le terrain, de se faire son expérience dans le milieu professionnel, pour se rendre compte que finalement on n’est pas si fort que ça, et que c’est différent que d’être en cours, de faire trois pages Internet et puis voila. Là, on a des contraintes de délais beaucoup plus

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Si tu devais revenir en arrière, pendant tes études, tu aurais refait SRC ? Est-ce que c’est une bonne filière pour le métier que tu fais aujourd’hui ou est-ce qu’il y a mieux ?

Oui, je referais exactement les mêmes

ma région, j’ai envie de rentrer dans ma région. Paris c’est beau, c’est bien, mais au bout d’un moment, tu en as marre.

C’est super, mais tu en as vite marre car quand tu te rapproches de la trentaine, tu te dis que tu as un peu envie de rentrer au calme.

Pour info, l’évolution de ce métier… c’est plutôt quoi : vaste ou bien ciblé ?

Le métier du multimédia grâce à SRC est vaste. Il faut savoir que dans l’entreprise où je travaille il y a des SRC qui sont chef de projet, directeur de projet, directeur de compte, directeur technique, chef de projet technique, directeur artistique, intégrateur, responsable de production, traffic manager, ergonome, concepteur créateur, et je crois que c’est à peu près tout. Donc grâce à SRC, on peut tout faire dans le web. Maintenant il faut se donner les moyens.

Tu as quelque chose à dire aux étudiants aujourd’hui en SRC, quelque chose qui te tient à cœur, que tu as envie de faire partager, qui t’a marqué ?

Continuez à faire la fête et à vous amuser parce qu’après… c’est chaud. Faites bien la bringue, écoutez ce que vous dit Monsieur ROXIN, parce que lui c’est un dieu vivant, et Monsieur VIEZZI c’est pareil. Madame GIL, ses cours d’anglais on croit que c’est lourd mais en fait c’est génial. Je regrette d’ailleurs de ne pas avoir plus bossé ses cours d’anglais car sinon j’aurais eu moins de mal quand je suis parti en Angleterre

Après SRC pour Airbus ou alors on m’aurait enfin envoyé au bureau de New-York. Donc tous les cours sont importants, sauf le réseau et les maths qui ne servent à rien.

J’ai eu 2 de moyenne en maths et je ne vois pas en quoi peuvent servir les maths en SRC ou dans le web. Le réseau, c’est bien, mais dans une entreprise on n’y touche pas, ce sont les administrateurs qui s’en occupent. Comprendre le réseau c’est bien, mais ça ne sert à rien.

Mais peut-être que dans des voies bouchées, si on se présente et qu’on dit que l’on sait faire du réseau, ça peut nous détacher des autres, nous donner un plus. C’est utile de ce point de vue là ?

SRC c’est fait pour faire du web. On est là pour faire du web, pas pour bricoler.

Si une boîte a besoin de quelqu’un qui touche en réseau, elle appellera des gens qui sortent de RT (Réseaux et Télécommunication, anciennement GTR), pas de SRC. Ils ne prendront pas des SRC pour maintenir leurs réseaux, ce n’est pas possible. Il vaudrait mieux que les SRC continuent à faire ce qu’ils savent faire, c’est-à-dire du web, du multimédia, et pas s’éparpiller ailleurs.

C’est clair que pour continuer les études ça peut être utile, mais faut profiter de la vague. Le web repart, donc il ne faut pas perdre du temps dans des études où on n’apprendra pas beaucoup plus pour utiliser les logiciels, car on apprend plus sur le terrain. J’ai plus appris en deux mois qu’en 3ans à l’école. SRC est une école géniale pour utiliser les logiciels et apprendre les bases. Les cours d’économie sont aussi importants ! Au début je me demandais à quoi ça servait, mais quelqu’un qui veut se lancer en freelance, et bien il faut savoir gérer des projets, il faut savoir. SRC t’ouvre toutes les portes du web. Après c’est à toi de choisir quelle porte tu veux, soit tu continues, soit tu vas faire ta propre expérience dans une agence ou dans une boîte, mais le reste ça ne sert à rien.

D’après toi, quelqu’un qui vient en SRC et qui n’est pas totalement convaincu que c’est dans ce domaine qu’il va se diriger, réussira t- il sans motivation ?

Non. Désolé mais non, parce qu’il faut être passionné dans notre métier. Si tu n’es pas passionné, tu ne peux pas faire 15 heures par jour, tu ne peux pas

passer tes jours et week-end en SRC juste pour les projets collectifs ou les projets personnels, et après le monde du travail si tu n’es pas motivé… oublie. Donc si tu n’es pas motivé pour faire ça, ça ne sert à rien.

Le conseil dans ce cas là, c’est « si tu n’es pas sûr, va trouver autre chose » en fait.

Oui parce que si les gens ne se motivent pas un peu pour bosser dans la vraie vie, là ils vont commencer à travailler, ils vont se prendre une grosse claque et ils vont se dire qu’ils ont passé trois ans de leurs vie dans des études qui au final, ne leur correspondent pas.

Et à ton avis, lors d’une recherche d’emploi ou de stage, qu’est-ce qui a le plus de poids ? Le bénévolat, la motivation, les compétences … ?

Le book. C’est ce qui marche le mieux. Le book et mettre en avant SRC. Le book fait, car si tu arrives sans book et avec un CV tapé juste sur Word, en graphisme ou en intégration, déjà t’es grillé. Donc le book et un beau CV, mais vraiment un beau CV avec une touche graphique.

Ok. Une petite question pour finir, tu utilises quoi comme logiciel dans la vie de tous les jours ?

La base : Photoshop. Tout ce qui est site et maquettage se fait avec Photoshop.

Ensuite, Illustrator, pour tout ce qui est dessin, vectoriel, illustration. Flash, pour l’animation, mais aussi beaucoup pour le code. L’équipe Flash dans la société où je travaille ne travaille pas avec Flash. Elle travaille avec un outil, et Flash est juste là pour compiler l’Action Script. Donc l’équipe pense en code. Ensuite 3Ds ne sert à rien. Enfin si, savoir faire un peu de 3D ça peut être super quand il s’agit de faire des tasses où des trucs comme ça, mais de la 3D pure et dure, on prendra un Sup’ Info Com, pas un SRC. Ensuite After Effect, ça c’est génial parce que tu fais de la vidéo, tu l’intègres dans ton Flash, tu prends ta maquette que tu as faite avec Photoshop, et à la fin tu arrives à faire un truc super. L’avenir du web c’est la vidéo donc si tu combines tout ça, Photoshop, Flash, Illustrator, After Effect plus les petits logiciels de complément, tu peux devenir quelqu’un de très bon.

qui les demandent ?

En fait, les clients ne demandent rien, c’est à nous de leur proposer. On fait un métier où on est force de propositions.

La plupart du temps, dans les grosses entreprises, les clients sont des gens qui ne savent même pas faire Ctrl+Alt+Suppr.

Donc il faut leur dire « regardez ce qu’on peut faire, ce qui existe ». Etre force de propositions, montrer ce que l’on peut faire. Maintenant qui connaît ça et qui utilise ça, ce sont les grosses agences parce qu’elles ont le temps et les moyens de facturer ça aux clients.

Comme Universal Mobile ou Lancôme, ou des assurances…

Voila. En fait eux ont une vraie équipe web au sein de leur agence. Donc on a affaire à des gens expérimentés, qui connaissent le métier, qui connaissent les termes, qui savent ce qu’on peut faire et c’est pour ça qu’ils travaillent avec nous.

Vous êtes assez réputés alors ?

On est dans les trois ou quatre plus grosses agences de France avec Publicis, EuroSCG, (…) et ensuite il y a toutes les autres agences mais qui n’ont pas notre panel. Nous, on fait un site complet : du développement, de la créa, de l’intégration, du marketing, on pousse tout et on sait tout faire dans notre branche. C’est pour ça qu’on est quand même 250. Donc ce n’est pas une petite boîte, mais une des plus grosses agences de la place.

Et bien merci beaucoup Vincent. Quelque chose à rajouter ?

Oui, vive la bière ! (rires)

Interview réalisée par Lisa Demortain le 3 février 2007 et transcrite par Celine Laurent

Mais toutes ces compétences, ce sont quels types de clients et d’entreprises

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Loisirs / détente

L’oeil du photographe : Le centre-ville de Montbéliard Le thème retenu pour ce cinquième numéro du Frigo était le centre-ville de Montbéliard. Vous avez été peu nombreux à m’envoyer vos photos mais celles reçues sont de toute beauté. On remarquera que le château est vraiment le coeur de la ville aux yeux de tous, été comme hiver !

Xavier PETIAUX

Jean-François CHAPON

Pascal RICHON

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