[Le frigo] numéro 8

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Numéro 8

Magazine du multimédia & du pôle universitaire de Montbéliard

Les fondamentaux les astuces du multimédia

Etudier à HETIC

l’expérience de deux élèves

Porteurs de projet des idées plein la tête

Quand la musique est bonne...

Découvrez tout le programme

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Couverture : LA MALS

du festival du blues

Produit le 1er avril 2008, à consommer avant le 1er juin 2008 !

Télécharger le magazine : srcmontbeliard.com/mag

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EDITORIAL Le Frigo n°8 avril 2008 Bimestriel

Édito

Directeur de publication : Philippe Pracht

«Un seul printemps dans l’année...

Et dans la vie une seule jeunesse.»

Simone de Beauvoir

Comité de rédaction : Jean-Claude Domenget Rédacteur en chef : Jenna Vurpillot (vurpillot.jenna@gmail.com)

Nicolas Davi (adjoint) Ont collaboré à ce numéro : Delphine Binet, Coline Bosa, Jérémie Buissard, Christophe Chaudey, Nicolas Davi, Sandrine Décembre, Jean-Claude Domenget, Romain Dorget, Mathieu Doubey, Anthony Faivre, Florian Dupré, Arnaud Duredon, Pascale Gil, Stéphanie Jachimiak, Emmanuelle Lebrun, Steeve Lecomte, Léonard Martin, Marine Ménétrier, Daniel Mercier, Barthélémy Monnier, Gaétan Selle, Anh-Huy Tran, Judicaëlle Trican, Jenna Vurpillot, Anthony Wittmann, Tom Zaoui Maquettistes : Aurélie Delcroix (aurelie.delcroix@free.fr)

Clément Mulson, Florent Pagnot, Anthony Wittmann Impression : Communauté d’Agglomération du Pays de Montbéliard (CAPM) 8 av Alliés 25200 Montbéliard

La jeunesse nous permet de profiter, de nous amuser mais ce n’est pas tout ! La jeunesse est également une période difficile où chacun doit prendre conscience qu’il façonne sa vie future. Il est désormais temps de faire des choix. Assumons-les et profitons… Chaque moment de bonheur est bon à prendre, sachons les accepter.

Le printemps est de retour. Que demander de mieux pour remotiver les troupes ? Il nous redonne le sourire, réveille la nature. Donnons de la place à la « positive attitude » !

Prenons plaisir à voir que les formations scolaires apportent joie, plaisir… et gains voire cadeaux?!

Le numéro 8 du Frigo met en avant l’IUT SRC. Elèves et professeurs nous ont fait part de leurs expériences, c’est pourquoi un bon nombre d’articles leur seront consacrés.

En effet, un dossier vous propose de survoler et de découvrir de nombreuses informations sur le livre Multimédia : les fondamentaux.

De nombreux gagnants de tous univers confondus nous témoigneront de leur expérience tant au niveau relationnel que professionnel.

Cependant, n’oublions pas les autres formations ! Un retour vous est proposé sur des idées porteuses de projet. De nombreux étudiants ont créé des projets novateurs, prenons-en de la graine. En effet, il n’est pas inintéressant de s’informer sur ce que réalisent concrètement les élèves de chaque école. Evoluons tous ensemble en apportant chacun notre grain de sel !

Enfin, un dossier complet sur le festival du blues de la Mals de Sochaux vous est également proposé, afin de vous emporter dans un autre univers. Vous y découvrirez le programme et bien plus encore...

Jenna Vurpillot Rédactrice en chef

LIP DUB SRC 2008 Eh oui, encore une expression anglaise pour désigner un OVNI qui fait un véritable buzz sur Internet. Un “lip dub” est une vidéo, mettant en scène les employés d’une entreprise – généralement issue du secteur de la publicité et de la communication – chantant en play-back.

Connected Ventures – une agence de marketing new-yorkaise – a lancé le mouvement afin de recruter de nouveaux collaborateurs. En France, plusieurs vidéos ont été réalisées, dont une excellente de la part des employés d’AOL France. A chaque fois, ces vidéos traduisent le talent et la bonne humeur de ces employés, avec qui on aimerait bien travailler. Talent et bonne humeur, nous connaissons en SRC. Tourner une vidéo et mimer des situations de communication non verbale – à travers une expression du visage, une gestuelle ou une posture – nos étudiants savent le faire. Ni une ni deux, voici le premier concours LIP DUB SRC 2008.

Visualisez, commentez, élisez la meilleure vidéo sur www.srcmontbeliard.com/blog Jean Claude Domenget

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actualités et critiques

Le C.R.A.C. : Une drogue pas commes les autres Le dix-neuf « Centre Régional d’Art Contemporain », trop formel me diriezvous, trop vieux jeu peut-être ? Ne vous en faîtes pas, laissez de côté les a priori du musée poussiéreux et rébarbatif. Ici, place à l’art contemporain.

Sculpture, peinture, vidéo, photo… tout y passe, laissezvous emporter par le biais des expositions renouvelées en permanence, pour le plus grand bonheur des amateurs de l’art nouveau. Gratuit pour tous, il offre une perception et une approche de l’art ouvertes à toutes et tous. Le 19 a également pour objectif la sensibilisation du public, avec une attention toute particulière accordée aux jeunes visiteurs. Il est un moyen de répondre aux questions que suscite l’art contemporain. Pas d’incompréhensions, des professionnels sont à votre service et vous expliqueront avec joie la démarche créative de ces nouveaux artistes d’aujourd’hui. Entrez, découvrez et appréciez.

Pour plus d’informations sur le C.R.A.C., rendez-vous sur http://www.le-dix-neuf.asso.fr Vous y trouverez l’agenda des expositions et la présentation des artistes exposants.

Théâtre Granit Parlons aussi de la scène belfortaine Le Granit, là aussi nous avons de quoi dire. Le théâtre regroupe quatre salles (la grande salle, le fumoir, la galerie et la salle de danse). Tout comme l’Allan, nous retrouvons un vaste programme, réparti tout au long de l’année, se basant sur une grande diversité des représentations. Nous apprécierons notamment la présence d’une galerie qui enrichit la diversité au sein de cet établissement qui, tout comme l’Allan, se classe dans les Scènes Nationales.

Vous pouvez consulter la programmation et découvrir davantage les lieux sur le site http://www.theatregranit.com

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L’Allan Pour les personnes dont l’art n’est pas un centre d’intérêt, et encore moins une vocation, pas d’inquiétude. Vous pourrez retrouver une activité hélas délaissée par la jeunesse, je veux parler du théâtre. Laissezmoi vous présenter le Granit de Belfort et l’Allan de Montbéliard, deux scènes bien chargées.

L’Allan, créé en 1991 par le Ministère de la Culture sous le label « scène nationale », a pour but de répondre à plusieurs attentes. Tout d’abord, la diffusion de spectacles privilégiant la création contemporaine. La participation au développement culturel local est aussi un aspect primordial, qui favorise de nouveaux comportements à l’égard de la création artistique et une meilleure insertion sociale de celle-ci. Mais pas seulement l’Allan s’affirme comme un lieu de production artistique de référence nationale ! Eh oui, tout cela sur Montbéliard. Mais le théâtre ne se limite pas seulement à une grande salle avec une scène centrale.

L’Allan organise aussi des spectacles de rue appréciés du public venant de toute la France, « Le Réveillon de la Saint Sylvestre », une scène sur les pavés spécialement conçue pour l’événement, l’art et la fête s’unissant le temps d’une nuit pas comme les autres (danse, machine, expérience hypnotique...).

Retrouvez toute l’actualité et les événements de l’Allan sur http://www.lallan.fr

Opération MIPE

Cette opération est relancée: à partir du mois de juillet 2008.

Pour l’achat d’un ordinateur portable équipé de wifi, la CAPM rembourse 100euros.

Quelques conditions : avoir entre 18 et 26 ans, être inscrit sur le pôle universitaire de Montbéliard ou à l’école de police ou à l’école d’infirmière.

LE DOSSIER DU MOIS MULTIMéDIA

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Editorial et Lip Dub SRC 2008

04

Actualités et critiques

06

Quand la musique est bonne...

Découvrez tout le programme du festival du blues

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Les fondamentaux

12

Sélection de sites (aide aux cours)

13

Illustration étudiante

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Oeil du photographe

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Tutoriel : Une note graphique

LA VIE DU Pôle

Post pôle

chronique culturelle

sommaire

Les astuces du multimédia

Prenez plaisir à réaliser des effets sur vos photos

16

Actualité technologique

17

Service du système d’hologramme

18

Billet d’humeur : La parité

19

GACO : en plein essor

21

Retour sur le défi 48h

22

La musculation au DUT

23

Retour d’un élève

24

Interview Aurélie moine

25

Révélation sur les stages à l’étranger

26

Cinéma

27

Musique

28

Jeux vidéo

29

Etudier à HETIC

Quand Quand la la musique musique est bonne est bonne...(6) (8)

Retour sur le défi des 48h (21)

L’expérience de deux élèves

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Porteur de projet

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Gros plan sur Julien Breiner

33

Mr. Fino: 10 ans en SRC

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Retour sur la journée e-marketing à Paris

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Etudier à HETIC (28)

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DOSSIER

4è BLUES FESTIVAL: la Mals, Théâtre de Sochaux En mai 2008, pour sa quatrième édition du Blues Festival, la Mals de Sochaux se démarque par ses conférences sur un sujet aussi riche que le Blues ainsi que ses Master classes avec des artistes internationaux, élargies aux amateurs des départements limitrophes.

Forme musicale développée par les Noirs américains, le Blues est né dans les terres sudistes des Etats-Unis vers la fin du XIXè siècle, dans le Delta du Mississippi. Aujourd’hui, le Blues a plus de 100 ans et a bien changé depuis le début du siècle dernier. Avec l’évolution des instruments, les musiciens ont amplifié leur musique et ont multiplié les styles, mais l’esprit du Blues est toujours là !

Mercredi 14 mai 18h sur la scène de la Mals : Entrée libre - Tout public - à partir de 8 ans.

« DES AILES NOIRES, contes afro-américains » Il y a longtemps… Des bateaux chargés de « bois d’ébène » ont quitté le continent africain. Leurs voiles auraient pu être noires… Chants, danses, contes, ont constitué le seul bagage que tout un peuple a emmené avant d’être déporté en Amérique, aux Antilles…

Devenus esclaves, raconter, chanter, danser à nouveau permettait d’oublier, de rire du malheur, de trouver la force de vivre.

Ces histoires relatent des actions extravagantes, cherchent un sens à la dureté du destin… Elles permettent également d’intégrer d’autres cultures, d’autres mœurs ; certains motifs contés ici sont proches de contes indo-européens, d’autres de contes africains, mais tous transformés par cette nouvelle réalité.

Conteuse : Mapie (Marie-Pierre) Caburet Percussions, contrebasse : Thierry Derrien

20h30 sur la scène de la Mals : Entrée libre Conférence de Sébastian Danchin

«

Du Blues à la Nouvelle Soul : La fabuleuse odyssée de la musique populaire noire d’aprèsguerre » La musique populaire noire serait-elle l’un des premiers fruits de la mondialisation, au même titre que le sucre et le coton ? De ses origines plurielles, le blues aura conservé des affinités fortes avec les grandes cultures du monde, au point de s’imposer comme le ferment de la grande majorité des musiques populaires actuelles.

Riche d’un parcours initiatique de près d’un demi-siècle, la musique première de l’Amérique noire va susciter l’émergence du rythm & blues au lendemain de la guerre avant de donner naissance au rock’n’roll. Mais tandis qu’Elvis popularise les couleurs du blues, Ray Charles, Sam Cooke, Aretha Franklin et Otis Redding développent un style aux fortes connotations gospel, la soul.

Par la suite, disco et hip-hop vont prendre le relais, assurant la suprématie de la musique afroaméricaine à travers le monde, jusqu’à ce que l’arrivée du XXIe siècle coïncide avec le grand retour d’une nouvelle soul décomplexée dont Alicia Keyes et Mary J. Blige sont les égéries.

C’est ce parcours erratique que nous raconte, en mots et en musiques, l’un des meilleurs spécialistes du genre

Jeudi 15 mai 20h30 : Eric Bibb et Pura Fé

Eric Bibb

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Chaque concert d’Eric Bibb est une expérience inédite, d’une grande richesse musicale et spirituelle. Il est l’artisan d’un folkblues aux fortes inflexions soul et gospel. Après plusieurs albums remarquables, il nous revient ce printemps avec “Spirit I Am”, recueil de la consécration.

Comme le résumait fort bien un critique : « La voix d’Eric et son jeu de guitare composent une musique nouvelle, entre blues et world. »

dossier Pura Fé Personnification du melting pot des cultures dans le Vieux Sud américain, cette chanteuse et guitariste aux origines plurielles s’attache à défendre les traditions du peuple Tuscarora de Caroline du Nord : « Les Indiens ont travaillé dans les plantations aux côtés des esclaves africains, expliquet-elle. De cette rencontre sont nées des danses inédites, des pratiques religieuses et culinaires nouvelles. » Lors de ses concerts, Pura Fé apporte la preuve que ce métissage a également joué un rôle de première importance dans l’émergence du blues, un genre qui occupe une place centrale dans sa musique.

Vendredi 16 mai 20h30 : John Ellison Quintet

John Ellison Quintet Le parcours du fondateur et leader des Soul Brothers Six est à la mesure du rêve américain. Fils d’un simple mineur de la région des Appalaches à l’époque de la ségrégation, ce garçon coiffeur rêve de gloire lorsqu’il donne naissance à son groupe en 1965. Dès le deuxième single, (She’s) Some Kind of Wonderful, la voix tendue d’Ellison, aiguisée par des années passées dans la chorale de l’église sanctifiée que fréquentaient ses parents, attire l’attention d’un animateur d’une radio noire de Philadelphie qui négocie un accord avec Atlantic Records. La chanson va devenir un immense standard, classé dans les meilleures ventes en 1974.

Depuis, tout en dirigeant l’entreprise de restauration qu’il a pu financer avec ses droits d’auteur, ce showman époustouflant donne des concerts électrisants sur les scènes des grands festivals.

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DOSSIER Mardi 20 mai Samedi 17 mai Après-midi : Scènes Ouvertes de 14h à 17h, gratuit

Au Musée de l’Aventure Peugeot pendant leur exposition sur les 2 roues Groupes prévus : MOJO HAND (Suisse) JAZZY CITY (Paris) et des surprises

20h30 : Jean-Jacques Milteau / « Soul Conversation » Michaël Robinson / Ron Smyth

Jean-Jacques Milteau Le premier des harmonicistes français ne se contente par d’être un virtuose éblouissant. Ce créateur boulimique et voyageur, infatigable curieux de la diversité humaine, multiplie les projets, les rencontres et les expériences avec un imaginaire toujours renouvelé. Les habitués du festival de Blues de Sochaux, qui ont pu le voir à la tête de sa propre formation, ou bien donnant la réplique au bluesman Little Pink Anderson, peuvent en témoigner.

Pour la quatrième édition de cette manifestation qui lui tient particulièrement à cœur, Milteau nous revient avec un concept inédit : avec la complicité de son guitariste fétiche Manu Galvin, soutenu par la basse électro-acoustique de Gilles Michel et la batterie d’Eric Lafont, il laisse les voix des chanteurs afro-américains Michael Robinson et Ron Smyth nous parler de solidarité, de générosité et de fraternité, au cœur d’un décor sonore où blues et soul exposent leurs racines noires communes.

20h15, le cinéma Colisée de Montbéliard présentera un film dans le cadre du 4è festival de Blues de Sochaux.

Tarif réduit : 4€ sur présentation d’un billet pour le Festival de Blues

SHINE A LIGHT Un documentaire de Martin Scorsese avec les Rolling Stones De la préparation à la performance, entrecoupé d’images backstage et d’archives, seize caméras et les plus grands chefs-opérateurs hollywoodiens captent l’énergie légendaire de Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts et Ron Wood lors de leur concert au Beacon Theater à New York.

Les images de Shine a Light ont été prises sur deux concerts au légendaire Beacon Theater de New York. Les Rolling Stones y ont fait un arrêt à l’automne 2006, durant leur tournée A Bigger Bang qui les a vu triompher dans les stades du monde entier. Le mythique groupe de Mick Jagger révolutionne le rock depuis...

1962 !

Martin Scorsese est un mélomane confirmé, et ce n’est pas la première fois que le groupe de Mick Jagger fait intrusion dans son univers. Il avait, entre autres, utilisé le titre «Let it loose» pour une fabuleuse scène des Infiltrés. Le cinéaste a également dédié un documentaire à Bob Dylan, No Direction Home : Bob Dylan, et toute une série de DVD à sa grande passion, le blues. + MASTERS CLASSES avec Manu Galvin (guitare), et Jean-Jacques Milteau (harmonica) Vendredi 16 mai et samedi 17 mai 10-12h 14h30-16h30

Jenna Vurpillot et la Mals

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Elle vient de là, elle vient du Blues Monique Scol dirige la Mals depuis 2007. Elle s’occupe de l’organisation du quatrième festival de Blues créé par son prédécesseur. Son objectif est de pérenniser le festival.

A quel public vous adressez-vous ?

Comment faites-vous circuler votre information ?

M.S : Il n’y a pas particulièrement de public visé.

Néanmoins, nous savons que dans notre région, nous avons un public très intéressé par ce genre de festival.

Nous répondons déjà à leurs attentes. Ensuite, nous cherchons à toucher la population des autres villes.

Comme pour la plupart des concerts, nous faisons connaître nos activités par le biais d’affiches, de flyers, de plaquettes. Le programme sera également largement diffusé. Nous sommes également présents sur le web.

Jenna Vurpillot et Sandrine Décembre

Quelles sont les actions conduites autour du festival ?

L’harmoniciste Jean-Jacques Milteau rencontrera des personnes hospitalisées à Montbéliard. Il proposera des exercices respiratoires autour de l’utilisation de l’harmonica. Il partira également à la rencontre des élèves de primaire. Il apprécie les jeunes enfants car ils sont plus éclectiques que les adolescents qui s’affirment dans des univers plus « tendances ».

Les enfants des écoles primaires sont attentifs et sans a priori.

Un intervenant va également se déplacer dans les bâtiments de l’IUT SRC afin de répondre à toutes les questions que les étudiants se posent sur l’histoire du Blues, la gestion du son... Il est important de faire découvrir toutes les facettes d’un univers, d’une histoire et d’une pratique musicale.

Nous rappelons que le blues est une forme musicale vocale et instrumentale, dérivée des chants de travail et des gospels des populations afro-américaines.

Ces chants expriment la tristesse et les coups durs mais aussi l’envie de vivre. Par le biais d’une conterie qu’elle a écrite, Marie Pierre Caburet va nous raconter leur histoire. C’est une façon d’intéresser le plus de monde possible tout en restant dans l’art.

Contact La Mals Hôtel de Ville BP 51031 25601 Sochaux Cedex Tél : 03 81 94 78 30 Fax : 03 81 94 78 72 www.la-mals.fr

Partenariat

Tarifs

Musée de l’aventure Peugeot à Sochaux Bibliothèque – Médiathèque de Montbéliard Maison de la négritude et des droits de l’homme à Champagney Le cinéma le Colisée à Montbéliard Etablissements scolaires

BLUES FESTIVAL ENTREE GRATUITE A L’UN DES CONCERTS EN ECHANGE DU CHEQUE CARTE AVANTAGE JEUNE TARIF : 8.80€ sur présentation de la carte Avantage Jeune Plein tarif : 20.40€ par soir : 15-16-17 mai Tarif réduit : 18,40€ pour les abonnés à La Mals saison 07/08 et pour les détenteurs d’une Carte Fnac.

Pass les 3 concerts : 51.50€ Master classes pour musiciens confirmés : 15€ les 2 jours Pass complet : les 3 concerts + master classes : 59.50€ Le

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Multimédia : les fondamentaux, plus qu’un livre Un livre qui nous livre les secrets du multimédia, ou comment apprendre les bases de ce domaine quelque peu hybride. Voici comment résumer le livre Multimédia : les fondamentaux, écrit par Ioan Roxin et Daniel Mercier, deux enseignants du pôle universitaire de Montbéliard.

Ioan Roxin Ioan Roxin professeur des universités à l’UFR STGI, Université de Franche-Comté, est directeur du département Multimédia (depuis sa création, juin 2002). Matières enseignées : Fondements du multimédia, Langages auteur, Ergonomie d’Interface Homme-Machine, Intégration multimédia, Applications Internet Riches. Il est également responsable scientifique de l’antenne du laboratoire LASELDI à Montbéliard.

Daniel Mercier Daniel Mercier est professeur des universités.

Après une thèse de philosophie et un doctorat ès lettres, il publie L’épreuve de la représentation, ouvrage centré sur la problématique du langage et des langues, laquelle le conduit à une réflexion sur la représentation numérique. Il crée en 1997 le département Services et Réseaux de Communication de l’IUT de Belfort-Montbéliard, où il enseigne la médiologie, la scénarisation et l’écriture multimédia.

Quatrième de couverture La réalisation d’un produit multimédia (site Internet, cédérom, DVD) ne se réduit pas à une simple intégration sur un même support de divers médias numériques tels que des textes, des images fixes ou animées, des sons. En effet, avant leur intégration au sein d’un produit interactif, les objets multimédias doivent être optimisés afin d’assurer leur portabilité, leur évolutivité et un bon niveau de synchronisation.

Cette nécessaire optimisation requiert une connaissance précise des caractéristiques fondamentales des médias numériques : échantillonnage, quantification, codage, algorithmes de compression, formats, normes. Après un examen critique du concept de multimédia et une présentation des principes généraux de la numérisation et de la compression, on analyse les principaux médias numériques : texte, image, son, vidéo. Pour chacun de ces médias, les problématiques du codage, de la compression et des formats spécifiques sont ensuite abordées.

Ce livre propose ainsi de réunir en une présentation raisonnée et argumentée un ensemble d’informations essentielles jusqu’à présent dispersées. Le cédérom qui accompagne l’ouvrage illustre par de nombreux schémas, animations et exemples concrets toutes les notions, analyses et descriptions proposées dans les différents chapitres.

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dossier

De la genèse au bilan Aux origines de ce livre, la volonté de Ioan Roxin d’écrire un livre sur le multimédia, sujet qui manquait cruellement d’un livre « digne de ce nom ». Spécialisé dans le domaine depuis des années, il embarque sur le bateau à ses côtés Daniel Mercier. Leur collaboration va durer deux ans, non sans effort, au bout desquels le livre est marqué d’un point final. « Ce livre se cantonne aux fondamentaux du multimédia, aux bases inamovibles », nous atteste Daniel Mercier. « Il n’était pas question de faire un livre sur les aspects changeant », car – est-il utile de le rappeler ? – le multimédia est un domaine où l’évolutivité est de mise, où le dynamisme prime.

Quels sont donc les thèmes abordés par ce livre ? La numérisation et la compression, avant tout, autour de trois supports récurrents : l’image, le son, la vidéo.

Pour chacun de ces trois axes sont présentés les techniques de numérisation, les différents formats et les algorithmes de compression de chacun de ces supports. À cela s’ajoutent les outils mathématiques nécessaires pour appréhender ces thèmes, l’étude du binaire notamment, et l’étude de la couleur, d’un point de vue plastique et informatique. L’ensemble est accompagné d’un cédérom dont l’application constitue l’outil idéal comme complément d’apprentissage. En bref, un panel de notions qui vous permettront de mieux comprendre ce qui numérise vos photos, compresse vos MP3 ou encode vos DivX...

Et c’est ce qui ressort de ce livre, à la fois descriptif et analytique, textuel et visuel, qui conviendra à tout type de lecteur. Outre son application directe en informatique et dans les nouvelles technologies, le contenu du livre est truffé d’exemples concrets et d’informations générales, qui revêtent davantage de la culture générale. À lire donc, pour apprentissage ou par simple curiosité.

Nicolas Davi

À l’heure du bilan, l’expérience est enrichissante pour les deux auteurs. Si Daniel Mercier a ainsi complété ses connaissances sur la représentation numérique, Ioan Roxin a, quant à lui, affiné sa maîtrise de la langue de Molière (ndlr Ioan Roxin est d’origine roumaine). « Mais le plus grand apprentissage », souligne Daniel Mercier, « c’est d’avoir appris que les valeurs littéraires et valeurs scientifiques ne se repoussent pas, bien au contraire.

Le poids d’une définition en quelques lignes est égal au poids d’une égalité mathématique, tout dépend de l’importance qu’on leur accorde. »

Où le trouver ?

Outre les grandes librairies, vous pouvez acheter le livre sur Amazon : http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2711748162/ (33,25€ ; aucun frais de port) Multimédia, les fondamentaux : Introduction à la représentation numérique de Ioan Roxin et Daniel Mercier (préface par Jean-Michel Jolion) ISBN-10 : 2711748162 Editeur Vuibert

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MULTIMEdia

Sélection de sites Pour ce numéro, la sélection de sites porte sur l’apprentissage. Les quatre sites proposés ici abordent les thèmes suivants : Informatique et Multimédia, Droit et Finances, Médecine et Santé.

www. mediabox.fr www.mediabox .fr Il s’agit du centre de formation officiel de la société Adobe. Chaque produit y trouve sa place, et vous pouvez poser vos questions gratuitement sur le forum correspondant.

Par exemple, si vous voulez savoir pourquoi votre script AS3 ne fonctionne pas, il vous suffit de poster votre code sur le forum Flash. Les réponses sont généralement très rapides.

Plus concrètement, Adobe a développé toute une communauté autour de ses produits. Qu’ils soient très connus (Flash, Illustrator, InDesign...), ou moins (Flex, Director, Apollo...), ces derniers peuvent être maîtrisés par n’importe qui, grâce à ce site.

Et pour couronner le tout, Mediabox offre gratuitement toutes les ressources pour apprendre Flash (AS1, AS2 et AS3) : tutoriaux, exemples, exercices... tout y est !

www. .com www.tutorial-index tutorial-index .com

www.developpez .com www.developpez .com

La référence absolue en matière de tutoriels. La plupart des logiciels y sont.

Que ce soit des logiciels de graphisme 2D ou 3D (The GIMP, Photoshop, Corel Draw, Image Ready, 3Dsmax, Blender, et bien d’autres...), de traitement audio/ vidéo (Fruity Loops, Audition, After Effect...), de développement web (Dreamweaver, GoLive, Swich Max...), ou autres (Excel, Access, AutoCad, Xpress...), vous trouverez nécessairement votre bonheur. On peut même y découvrir des tutoriels de programmation (PHP, CGI, Perl, Visual Basic, C++, etc...).

Seul inconvénient, la plupart sont en anglais.

Concrètement, comment fonctionne le site ? En fait, il s’agit d’un portail, ou plutôt une sorte de moteur de recherche spécialisé dans le tutoriel.

En chiffres : 18.772 tutoriels, pour 81 logiciels. La communauté n’est cependant pas énorme, environ 700 membres sont inscrits sur le forum.

Ce site est LA référence pour les programmeurs. Sources, dictionnaires, tests, et surtout tutoriels, sont à disposition gratuitement. Le site traite pratiquement de tous les langages de programmation existants. De PHP à Java, en passant par Python, Oracle, ou Delphi, tout le monde est là.

Outre le nombre inimaginable de scripts, tutoriels, lexiques et autres qui sont présents sur le site, vous pouvez aussi remarquer qu’ils sont d’une très bonne qualité. La majeure partie d’entre eux sont rédigés par des professionnels.

De plus, la communauté est très développée. Plus de 200 000 membres inscrits sur le forum, pour un peu plus de 2 millions de messages. Vous aurez donc une réponse quasi-instantanée à toutes vos interrogations.

www. commentcamarche.net www.commentcamarche .net Pour ceux qui ne le connaissent pas, voici le site francophone le plus complet que ce soit sur l’informatique, le droit, la finance, ou la médecine. De l’utilisation de votre souris aux circuits imprimés de votre carte mère, vous pourrez tout comprendre.

Consacré depuis de nombreuses années à l’informatique, le site développe , depuis environ un an, une communauté sur les thèmes du droit, de la finance, de la santé, et de la médecine. Outre des cours sur leur fonctionnement, vous pouvez aussi télécharger tout un tas de logiciels libres, ainsi que les drivers adaptés à votre machine.

Là encore, le forum est très fréquenté, et vos questions trouveront forcément des réponses.

En bref, un site à ne pas rater.

Christophe Chaudey

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Illustration réalisée par Florian Dupré

Florian Dupré (élève de 1ère année en SRC)

MULTIMEdia

L’oeil du photographe Les petits bonheurs de la vie quotidienne !

Fanny Plaissance

Jérémy Buisset

Jenna Vurpillot

Jérémy Buisset Fanny Plaissance

Fanny Plaissance

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Jenna Vurpillot

MULTIMEdia

Tutoriel : Une note graphique Emmanuelle Lebrun a fait des études de musicologie à Lyon. Complétant ses talents de musicienne, elle découvre l’art numérique et fait partager ses connaissances avec ce tutoriel. Prenez plaisir à réaliser des effets sur vos photos qui rendront vos souvenirs encore plus majestueux.

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une nouvelle fois la base et plaçons 02 Dupliquons le nouveau calque au-dessus de tous les autres.

Dupliquons une première fois la base et plaçons ce nouveau calque en ‘superposition’ avec une opacité de 10%.

un nouveau calque bleu foncé #061f2c.

03 Créons Plaçons-le en ‘exclusion’ à 100% d’opacité.

Superposons-le en ‘lumière tamisée’ avec une opacité de 50%.

encore un calque bleu moyen #28a1e0.

04 Créons Plaçons-le en ‘lumière tamisée’ à 50%.

un dernier calque beige #eaca67 que l’on 05 Créons place en ‘produit’ à 100%.

un calque de correction sélective avec les 07 Créons valeurs suivantes : une nouvelle fois la base que l’on 06 Dupliquons place au-dessus de tous les calques et mettons ce nouveau calque en ‘lumière tamisée’ avec une opacité de 30%.

un nouveau calque où l’on va faire un simple 08 Créons rouge pour qu’il ressemble approximativement à celui-ci.

Plaçons ce calque en ‘superposition’ à 100%.

Dupliquons-le en ‘saturation’ à 20%.

Vert : 15, 0, 0, 0 Cyan : -10, 16, 0, 29 Gris : 3, 9, 4, 10 Noir : 0, 0, 0, 10

le mot « travel » avec un dessin d’oiseau 09 Ajoutons juste au-dessus. Tout a été fait en noir (mode ‘incrustation’ et opacité 100%).

Emmanuelle Lebrun, http://thor-i-lover.livejournal.com

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Actualité technologique Microsoft veut embrasser Yahoo! et écraser Google Quand les titans se battent pour la première place sur le web : finance et renommée au coeur des discussions.

C’est du moins ce dont on parle dans l’actualité technologique et financière car le leader des systèmes d’exploitation (Microsoft) est en pleine discussion avec le numéro 2 mondial du web (Yahoo!) quant à l’absorption de ce dernier qui souhaite préserver son entité et sa liberté d’agir mais il s’agit bien d’un problème financier qui se trouve au coeur de tous les débats.

Yahoo!, à qui Microsoft propose pour son rachat, la « modique » somme de 44,6 milliards de dollars (supérieure à la valeur du cours de l’action) juge que la société de Bill Gates sous-estime ses actions. Cependant, Yahoo! n’exclut pas la possibilité de rachat, car cette alliance permettrait en effet au géant Microsoft de contrer Google ou du moins de le concurrencer dans certains domaines, comme le secteur de la recherche en ligne et de la publicité sponsorisée où Microsoft éprouve de grandes difficultés à rattraper son retard.

Google, avec des 558 millions de visiteurs en décembre 2007, serait ainsi devancé par l’union des deux groupes qui en totaliserait 665 millions.

L’alliance Microsoft-Yahoo! permettrait enfin de défier Google, dont l’hégémonie web est très critiquée. Pour Microsoft, ce rachat serait l’avènement d’une nouvelle concurrence.

Le poids de Google qui soutient Yahoo! dans ses négociations n’est pas négligeable. En effet, même si une alliance entre Google-Yahoo! serait contraire aux lois antitrusts des Etats-Unis (lois évitant tout monopole sur un marché spécifique), le soutien du numéro 1 du web pour Yahoo! est un atout pour augmenter le prix de rachat et sa notoriété.

La partie de poker entre les trois grands est loin d’être finie, et risque de coûter très cher à Microsoft, qui pour certains se fait manipuler par Yahoo!. Mais il se pourrait bien que la firme de Redmond atteigne enfin son objectif de concurrencer Google sur le web. Cela n’effaçant en rien la surpuissance de Google qui ne cesse de grandir au fil des années.»

...et Sony a déjà écrasé Toshiba Cela faisait 4 ans que Toshiba et Sony se livraient bataille dans le rayon du DVD pour ces deux formats : HD DVD & Blu-Ray. Il était temps que cela cesse et depuis l’annonce officielle du retrait de Toshiba dans la course, on connait désormais le format futur pour le DVD. Mais le Blu-Ray reste très critiqué du fait de son coût élevé malgré qu’il offre une qualité incroyable.

Le président de Sony Electronics, qui prévoit avec la mort du HDDVD une adoption en masse du format de Sony, aurait annoncé : « Je ne pense pas que le pallier des 200$ sera franchi cette année.

L’année prochaine certainement. » Des lecteurs Blu-Ray chez nous pour 2009 ? Affaire à suivre...

Barthélémy Monier

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MULTIMEdia

Dossier technologique

Service du système d’hologramme

Il semblerait que l’holographie, procédé de photographie 3D, ne soit plus un simple mythe, mais bel et bien une innovation tout ce qu’il y a de plus réel. Cette technique, qui a pour but de retranscrire l’image d’un objet en 2D ou 3D - apparaît aujourd’hui comme une véritable révolution dans le secteur des nouvelles technologies.

D

epuis quelques années, les sociétés s’intéressent à l’holographie 2D, alternative plus que sérieuse dans le domaine de l’informatique portable et ultra-portable.

humain, offrant ainsi une meilleure précision lors d’interventions chirurgicales. Mais l’incroyable capacité de ce procédé ne s’arrête pas là ! Cette technologie apparaîtrait également sur des marchés plus ouverts, destinés aux consommateurs de base. On pense aux jeux vidéo, dans lesquels l’utilisateur pourrait interagir

« une explosion de cette technologie Les éléments nécessaires pour réaliser de tels sur le marché dans les années à venir » hologrammes sont déjà très performants, et leur taille permet d’envisager une intégration directe sur un PDA ou un téléphone mobile. directement avec l’environnement projeté en 3D. Cependant, quelques obstacles ont ralenti la diffusion D’autre part, des écrans holographiques inscrivant en masse de ces systèmes de projection. Parmi ces une image en plein air seraient déjà commercialisés. obstacles, citons le coût très élevé des lasers, la qualité C’est d’ailleurs ce que propose la société IO2 d’image encore douteuse ou la complexité des calculs à Technology sur son site http://www.io2technology. effectuer pour afficher ne serait-ce qu’une seule image... com/salesinquiry.htm. Le responsable marketing en détaille même certaines particularités. Il explique que l’image est projetée sur un nuage de particules Comme le fait remarquer le site PCInpact (http:// microscopiques, constitué de vapeur d’eau. www.pcinpact.com/actu/news/Pas_decran_Alors_ passons_a_lhologramme_.htm) : « La technologie LCOS (=Liquid Crystal Over Silicon) a permis de remédier à la Les commerciaux promettent une explosion de cette plupart de ces problèmes. L’invention paraît tellement technologie sur le marché dans les années à venir. au point que de grandes marques commenceraient déjà Léonard Martin à s’y intéresser, grâce aux chercheurs du Photonics and Sensors Group de l’Université de Cambridge. L’image, d’une grande qualité, serait calculée très rapidement par une puce dédiée, déjà conçue par l’équipe anglaise. » Cette puce, équipée d’un minuscule écran LCOS, réfléchit un laser par diffraction, et diffuse une image plate sur tout type de surface. Contrairement aux vidéo-projecteurs, relativement imposants, cette technologie permet d’obtenir une image de très bonne qualité, très détaillée, et une mise au point toujours nette. Le développement de l’holographie assurerait également une parfaite compatibilité avec une puce classique, ce qui ouvre la voie vers une production commerciale de masse à un coût relativement bas.

Cette nouvelle technologie semble présenter un intérêt

« des écrans holographiques inscrivant une image «en plein air» seraient déjà commercialisés. »

certain dans de nombreux domaines. En effet, on parle déjà des possibilités d’utilisation pour la micro-chirurgie.

L’holographie permettrait une meilleure vision du corps

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Billet d’humeur

La parité, un avantage pour nous les hommes !

Q

uelle grande idée qu’est la parité entre les hommes et les femmes ! Non, vraiment, cela peut paraître déroutant de prime abord de n’être que l’égal de cet être étrange, mais réfléchissons-y un instant... L’égalité des sexes nous préserve de beaucoup de pratiques désastreuses comme la galanterie !

C’est vrai, maintenant, nous les hommes avons une excuse imparable pour qu’enfin, ce soit la fille qui invite au restaurant et nous paie nos habits. Être gentleman et attentionné à l’égard du «beau sexe», n’est en fait qu’une infâme discrimination, il faut que ça cesse ! Désormais, les rendez-vous romantiques ne seront plus devant un coucher de soleil mais devant une console de jeu (celle de son choix quand même, restons bon prince). Mais gare à la dérive.

Si nous continuons sur cette lancée, dans quelques années, nous verrons des femmes moustachues en jogging qui regardent le foot, et nous, dans l’histoire, serons enceint(e)s...

Plus sérieusement, il est vrai que la parité homme/femme est, la plupart du temps, un progrès considérable de fait dans les esprits. Que ce soit dans le monde du travail ou le droit de vote... En revanche, peut-on vraiment parler de progrès quand on voit que maintenant les femmes peuvent, au même titre que les hommes, devenir soldat, partir à la guerre, être dictateur... Il faudrait faire attention à ce que la femme ne devienne pas aussi bête que l’homme à bien des égards...

Tom Zaoui

L

a parité homme/femme... en quelles occasions est-elle vraiment nécessaire ?

Certes, ses bons côtés ne sont pas des moindres, mais je pense qu’il devrait y avoir une certaine limite à cette égalité.

Je m’explique.

Dans le monde du travail, ou en politique entre autres, il est évident que les hommes et les femmes, à poste égal, aient le même salaire et les même droits, etc.

Néanmoins, de mon point de vue subjectif et féminin, je tends à penser que, en ce qui concerne les relations entre les deux genres, la parité n’est plus à l’ordre du jour. En effet, quelle femme voudrait d’un homme qui ne paie plus la note du resto ou du ciné ?! (rires) Ou bien d’un homme qui, au nom de la parité, exigerait que les rôles s’inversent, et qui ne connaîtrait donc plus le sens de la galanterie ?! En effet, la plupart des hommes prendraient cette égalité au pied de la lettre, alors poussée à l’extrême.

Où seront donc passés les gentlemen ? Déjà en voie de disparition, ne les poussons pas à s’éteindre définitivement !

Pire encore : parler d’égalité des sexes reviendrait-il à affirmer que les femmes devraient régresser au niveau intellectuel masculin ? Loin de moi l’idée de vexer certaines âmes sensibles.. Mais il faut avouer la maturité de l’esprit féminin...

Plus sérieusement, la parité n’est absolument pas à bannir, car elle est l’essence même du respect de chacun, cependant il faut savoir faire la part des choses . Alors continuez tous à vous lancer des blagues vaseuses dignes de machos ou de féministes endurcies ; tant que cela reste de l’humour et qu’en pratique tout le monde se respecte... Et que les hommes demeurent dignes de ce nom ; merci.

Stéphanie Jachimiak

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Concours Gaco: L’union fait la force Février 2008, le département GACO a été chargé d’une mission...urbaine!! En effet, il lui a fallu partir à la recherche de personnes volontaires pour être l’objet d’un panel. Celui-ci serait sollicité pour ses visions, ses opinions par rapport à notre Aire Urbaine. L’enjeu de ce projet résidait également dans la communication (car sans communication, comment faire connaître aux gens cet évènement ?! ): un défi fut donc lancé aux étudiants de PSM et SRC pour réaliser LA campagne communication de ce projet. Les 2 gagnants du concours, Bastien Allard et Nicolas Tarier nous en ont révélé un peu plus...

Comment avez vous eu connaissance de ce concours ?

Nicolas Tarier : L’équipe organisatrice du concours (cinq filles de deuxième année de GACO) est venue nous en parler au début d’un cours en amphithéâtre. Comme j’étais intéressé je suis allé sur le site officiel pour obtenir plus de détails.

Bastien Allard : Au départ, j’avais vu un message sur le forum SRC comme quoi le DUT GACO lançait un concours pour réaliser la communication autour d’un de leurs projets.

40x60 cm reflétant l’opération lancée par GACO. A savoir le développement d’un panel de 1000 personnes sur l’ensemble de l’aire urbaine qui pourrait être consulté à tout moment de l’année...

Niveau de difficulté ?

N.T. : Il n’y avait pas vraiment de difficulté à proprement parler, le but était juste de faire de son mieux pour remporter le concours. Étant moins doué en print qu’en web, j’ai laissé le travail de l’affiche et du flyer à Bastien, et je me suis occupé du reste.

« Nous n’avons pas été privilégiés puisque le concours était ouvert aux étudiants de SRC et PSM. Sur le papier on était donc même plutôt défavorisés (....) » Mais à ce moment-là, je n’avais pas vraiment le temps de travailler dessus, et je ne pensais pas non plus gagner le concours si j’y participais, alors j’ai laissé tout ça de coté. Ce n’est que quelques jours avant la fin du concours que Nicolas TARIER m’a fait signe pour que l’on participe à ce concours tous les deux.

En quoi consistait-il ?

N.T. : Le but était de réaliser un site web, une affiche et un flyer pour le Panel de l’Aire Urbaine (qui vient d’être lancé). Concrètement il fallait quelque chose qui attire l’œil pour l’affiche; un aspect clair pour le flyer puisqu’il contient des informations et un formulaire pour s’inscrire, et enfin une certaine sobriété et fonctionnalité pour le site web (il y a eu tout un travail de gestion des inscriptions à l’aide d’une base de données à l’arrière plan..).

B.A. : Voilà. Pour ma part, je devais réaliser une affiche au format

B.A. : Il est vrai que le niveau de difficulté n’était pas énorme. Il n’y avait pas beaucoup de participants à ma connaissance, je pense donc que ça doit venir de là... en tout cas, ce fut tant mieux pour nous !

Est-ce que vous vous êtes trouvés, à un moment ou à un autre comme « privilégiés » par rapport aux autres participants (grâce a notre chère formation SRC) ? Ou au contraire, un peu « largués » ?

N.T. : Non nous n’avons pas été privilégiés puisque le concours était ouvert aux étudiants de SRC et PSM. Sur le papier on était donc même plutôt défavorisés puisque les étudiants de PSM ont plus d’années d’études dans le multimédia que nous.

utilisé pour réaliser l’affiche. Certes la formation que l’on suit ici touche au domaine du graphisme, mais le fait d’être autodidacte m’a bien aidé, et ce en tous points.

Fallait-il avoir des compétences particulières ? Dans quels domaines ?

N.T. : Oui quand même ! Des notions en PHP / MySQL, des qualités artistiques et une maîtrise de Photoshop étaient nécessaires.

B.A. : Et bien oui, surtout en graphisme pour l’affiche; de plus, avoir une petite expérience du print m’a été favorable quant à sa réalisation.

Pour ce qui est du site web, je dois avouer que, sans Nicolas je n’aurais pas pu faire le site web dans les temps voire pas du tout. Ses compétences dans le code/php ont été très sollicitées.

Qu’avez vous gagné à l’issue de ce concours ?

B.A. : Ah ! Un bon d’achat de 1000€ à se partager pour Nicolas et moi, je ne sais pas vraiment ce que je vais m’offrir. J’attends un peu avant de me décider.

Fiers de votre réussite ?

B.A. : Bien sûr, 500 affiches vont être distribuées dans 199 communes de l’aire urbaine ainsi que 5000 flyers ! Quant au site, il est référencé sur Google donc oui, très fiers.

N.T. : Comme il n’y a eu que cinq participants on ne peut pas vraiment dire que l’on a réalisé un exploit… mais ça fait toujours plaisir de gagner 500 euros !

Propos recueuillis par Stéphanie Jachimiak

B.A. : Je ne peux pas dire que ce soit SRC qui m’ait appris ce que j’ai

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DUT Mesures Physiques : l’H2O prend la fuite Les travaux d’étanchéité de la toiture du département Mesures Physiques se terminent après 5 ans de fuites.

Le premier bâtiment de l’IUT des Portes du Jura, datant de 1992, montrait des signes de faiblesse depuis 2002.

Une rénovation a donc été prévue. Seulement, elle n’a pas été de tout repos. En effet, c’est la Communauté d’Agglomérations du Pays de Montbéliard (CAPM) qui a construit à l’époque ce bâtiment. Sa gestion avait alors été confiée à l’Etat.

Ce dernier n’avait pas les moyens de financer les travaux et la CAPM voulait bien les réaliser mais n’en avait pas le droit. « Nous étions en situation de blocage » confie Didier Hosatte, chef du département.

« Les dotations financières de l’Etat pour entretenir les universités servent principalement à remettre en état le patrimoine bisontin ».

Louis Souvet (ndlr actuel maire de Montbéliard) a donc mis en place une convention entre l’Etat et la CAPM qui implique que ces bâtiments appartiennent à l’Etat mais que la CAPM devient maître d’œuvre pour six mois.

Les travaux, qui ont été retardés à cause du temps très humide l’été dernier, ont commencé en août. En plus de l’étanchéité de la toiture, la façade a été rénovée, noirci par les moisissures.

De plus, d’autres fuites ont été découvertes dans l’aile Ouest de l’IUT, comme dans le département Réseaux et Télécommunication.

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Des étudiants au sec Aujourd’hui, les travaux sont presque terminés. Ces réparations permettent aux étudiants de travailler dans de bonnes conditions. En effet, pas moins de 10 laboratoires se trouvent dans ce département ainsi que 2 cursus, le DUT Mesures physiques et la licence pro DORA. Alors rendez-vous le 8 mars pour les Journées Portes Ouvertes dans des bâtiments qui sentent bon le neuf !

Delphine Binet

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Retour sur le Défi 48h Défi 48h

par Anthony Faivre C’est dans le coltar que la journée commence pour nous. Antoine et Kevin ont du travail plus important à faire ; Arnaud, Florian et moi avons envie de dormir. La motivation n’est pas au rendez-vous et cela se ressent chez tous les élèves que nous croisons.

Mais arrive l’instant où les règles du jeu nous sont annoncées. Hormis quelques principes qui sont plus des prétextes que des contraintes, rien ne nous est imposé. Le sourire apparaît sur nos visages et quelques idées fusent déjà pendant la pause cigarette. Le site Internet doit porter un nom comportant les initiales SRC. Avec de la retenue, nous aurions probablement appelé notre site « Sans Ran Cune » ou quelque chose dans le même ordre d’idée. Mais nous avions carte blanche alors allait-on faire nos timides ? Non. On a très vite pensé à « Société de Ramonage de Cheminée ». Et comme personne du groupe n’était expert en cheminée, on a décidé de rendre le site complètement salace. Immature, certes, mais très fun. Il est vrai qu’on n’a pas tous les jours l’occasion d’incorporer un godemiché hurlant le nom d’Armageddon, ou encore un Père Noël yougoslave se faisant ramoner par une ventouse, dans un projet scolaire.

Deux jours qui s’annonçaient ennuyeux à mourir, qui se sont finalement révelé être deux jours de fous rire, de propos dégueu et de révélations sexuelles compromettantes.

Deux jours qui prouvent aisément que trash et école sont des domaines parfaitement compatibles. Deux jours qui finissent donc par révéler à nos chers professeurs ce qui se cache derwww.srcmontbeliard.com/blog

rière des êtres aussi sages que nous !

Le défi 48h est, selon moi, un évènement qui devrait être reconduit chaque année, car la rencontre entre les petits et les grands, est une façon pour les première année de se confronter et de collaborer avec ceux qui ont acquis l’expérience, et pour les deuxième année une façon de transmettre un savoir… en bref, une belle connerie qui permet de laisser de côté le boulot pour se marrer un bon coup avec des potes, le tout dans un cadre scolaire.

Régis, un garçon pas comme les autres par Marine Ménétrier

Le jury a tranché et a élu meilleur défi, le projet faisant l’apologie de Régis Durin, beauf de profession.

Soyons réalistes, qui dit SRC dit boissons alcoolisées. Le choix du thème a donc rapidement fait l’unanimité au sein du groupe qui a opté pour Survet’ Ricard & Cacahouètes.

48h étaient à la disposition de notre équipe durant lesquelles nous avons suivi notre mascotte, Régis Durin, interprété à la perfection par Maxime, l’un des collaborateurs du groupe. On avait notre héros : Régis, la trentaine, ingénieur en surface plane, pour qui le look vestimentaire n’était qu’un élément futile. Pour lui, la vie se résume à Johnny, qu’il considère comme son guide spirituel. Son occupation favorite ? Picoler à perte avec ses deux acolytes, Bernard et Mouloud, tout aussi atypiques.

Un projet réussi donc, grâce à un travail de reconstitution des costumes et des décors qui nous ont coûté quelques regards médisants lors de l’achat d’un magazine pornographique par Charlotte et moi-même, élément indispensable, vous l’aurez compris, pour une reproduction minucieuse.

Une bonne cohésion au sein d’une équipe aux idées farfelues, qui nous aura valu la consécration du premier prix et surtout un magnum de crémant !

Hoy !

48h Chrono par Tom Zaoui

Le défi 48h a été une vraie torture. Il a fallu revenir de vacances exprès pour le faire, de là on nous a annoncé que nous allions être enfermés dans des salles sordides et obscures pendant deux jours, sans eau ni nourriture, qu’il faudrait travailler d’arrache-pied... On nous a mis dans des groupes à la manière forte et on nous à dit «Maintenant soyez drôles ! Le plus drôle sera récompensé»...

Tout est parti de là. Nous devions clairement nous battre pour retrouver nos droits, la tension était palpable. Alors, les membres du groupe et moi-même nous nous sommes concertés... Les conditions exactes de l’épreuve étaient les suivantes : «SRC, sans être SRC» et intégrer «indien», «rock’n’roll», «quand c’est trop c’est Tropico» et «Hoy !».

Après analyse fine du sujet , il nous a paru logique de nous déguiser en Indiens à moitié nus avec des guitares électriques sur fond de musique roumaine. L’idée comique était là. On se voyait déjà en haut de l’affiche ! Cependant le jury était manifestement truqué, vendu ! Ils ont érigé devant nous Régis le beauf et la Société de Ramonage de Cheminée ! Quelle honte !

Résultat des courses, un amphithéâtre rempli nous a vus quasiment à poil et on n’a même pas gagné...

La vie en SRC, ce n’est pas facile tous les jours ! www.srcmontbeliard.com/blog

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Devoir souffrir pour être beau : une idée dépassée Notre merveilleux pôle universitaire propose, comme vous le savez, de nombreuses activités sportives... parmi lesquelles se trouve la musculation : lumière sur un sport trop souvent catalogué à tort !

Première idée reçue qu’il faut abolir : «La musculation c’est pour les gros bûcherons bêtes et méchants !» Je crie à l’infamie ! La première chose à savoir est que la musculation est ouverte à tout niveau et aux deux sexes.

Il n’y a nul besoin d’avoir la force d’un boxeur pour s’y inscrire, la preuve, même la rédactrice en chef du Frigo en fait partie...

En effet la musculation comble plusieurs attentes, de l’homme viril voulant se sculpter un corps de dieu Grec, à la demoiselle désirant à nouveau rentrer dans ce Jean taille 36 qu’elle aimait tant. Il y en a pour tous les goûts.

«Par quel miracle ?!» Vous entends-je déjà crier.

«Y’a-t-il un programme propre à chacun ?!»

A vrai dire, presque. A la base, trois programmes sont possibles. Je vais les dégrossir ici rapidement :

Force : Charge lourde, peu de répétitions.

Volume : Charge moyenne, assez de répétitions.

Tonicité : Charge faible, beaucoup de répétitions.

Le choix de l’un de ces programmes oriente déjà vos attentes, puis vous ajustez la charge qu’il vous faut, le but ici n’étant pas de faire de l’haltérophilie ou de jouer au héros, mais bien d’arriver aux objectifs que vous vous êtes fixés, bien entendu à votre rythme.

Quant au matériel mis à notre disposition, il est complet, récent et fiable. Faisons un rapide tour de salle : elle dispose de barres de développé, couché et assis, d’un atelier biceps, d’une presse à cuisses, une machine pour les triceps, le dos et les pectoraux, de plusieurs exercices abdominaux... En bref, de quoi faire du travail sérieux !

La deuxième idée reçue à mettre à mort ici et maintenant est «La musculation c’est dangereux ! On chope une tendinite, et on finit écrasé par une barre !» Non. Tout le travail réalisé en salle de musculation est encadré par un professeur. A notre première séance, on nous explique le fonctionnement des machines. Tous les travaux sous les barres se font avec une parade. De plus, chaque cours de musculation commence par un échauffement de rigueur !

Voilà, je pense que j’ai à peu près tout dit, si ce n’est que la musculation a lieu dans le gymnase en face de l’IUT les lundi de 19h45 à 21h30 et jeudi de 18h à 20h.

Tom Zaoui

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Au pays des caribous Pour leur stage de deuxième année, deux élèves de SRC, Aurélie Moine et Olivier d’Hueppe, ont choisi la destination privilégiée du Québec. Ils nous dressent le bilan de ce séjour qui a laissé sur eux une trace indélébile.

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à choisir cette destination ?

A.M. : Je voulais partir à l’étranger pour pouvoir découvrir une autre culture et surtout une autre façon de travailler. Montréal m’a paru tout indiqué puisqu’on y parle tant le français que l’anglais, et que côté multimedia, ils sont plus avancés qu’en France.

O.H. : Une place était disponible pour les stages à l’étranger. J’ai saisi cette occasion en or. Je ne parle pas un mot d ‘espagnol, et mon angais est très pauvre. Le Québec était donc la destination idéale.

Quel stage avez-vous suivi ?

A.M. : C’était un stage de développement et d’optimisation du contenu pour le web chez Turbulent, comme assistante de production.

O.H. : J’occupais un poste de développeur Flash. Seulement l’entreprise Toxa était en cours de réalisation d’un site Internet entièrement développé en ActionScript3, le niveau de programmation du site a été jugé trop élevé pour un stagiaire.

Correspondait-il à vos attentes ?

A.M. : Oui, je me suis ameliorée en programmation. J’ai découvert le travail d’équipe. Chez Turbulent, j’étais un peu touche-à-tout sur des projets variés, dont certains assez conséquents.

O.H. : Pas du tout pour ma part. Mettez-vous à la place d’ une personne voulant faire du développement, à qui l’on donne des travaux de base en graphisme...

Avez-vous eu besoin d’un bon niveau d’anglais pour partir là-bas ?

A.M. : Non, lorsque je me baladais du côté anglophone de Montréal, mon anglais rudimentaire suffisait à me faire comprendre (rires).

O.H. : Le Québec est une province francophone. Toutefois, l’anglais y est primordial, d’autant que les Etats-Unis sont proches...

A-t-il été difficile de vous adapter aux habitudes du pays ?

A.M. : Pas du tout. C’est d’ailleurs ce qui m’a le plus étonné. Mon intégration s’est faite rapidement. C’est une autre mentalité, moins formaliste qu’en France.

O.H. : En revanche, il est peut être plus difficile de comprendre leur accent ! Quand on l’entend en vrai, ça porte à sourire.

Qu’avez-vous tiré de cette expérience ?

A.M. : Le travail d’équipe, les échanges entre salariés. Je suis revenue plus mature, plus ouverte quant à ma vision des choses.

O.H. : La découverte d’un pays, d’une culture, d’une mentalité, sont des enrichissements ! Vivre trois mois à plus de 6000km de son domicile renforce l’autonomie.

La vie canadienne est-elle différente de la nôtre ?

A.M. : La vie canadienne est très americanisée que ce soit dans l’alimentaire ou les habitudes.

O.H. : Il ne faut pas oublier qu’on est sur le sol américain, au pays des fast foods. Ce n’est pas une légende ! L’architecture des villes est carrée, selon le style américain.Mais le rythme de vie est similaire. Métro, boulot, dodo... à la différence près que tous les québécois semblent plus fêtards...

Comment était l’ambiance là-bas ?

A.M. : Il y avait énormément de communication. La hiérarchie est beaucoup moins marquée qu’en France, les « grades » ne se ressentaient pas. La ville est très dynamique, on ne s’ennuie jamais. J’ai rencontré des gens fascinants.

O.H. : Montréal est une ville où les gens aiment sortir, et j’ai eu pas mal d’occasions pour découvrir la ville... et faire un peu de tourisme aux Etats-Unis.

Ce séjour vous a-t-il donné envie de vivre à l’étranger ?

O.H. : En rentrant, je ne pensais qu’à repartir... J’ ai vraiment apprécié le style de vie québécois, qui est aux antipodes du nôtre... et je pense sincèrement y repartir dès que j’aurai fini mes études.

A.M. : Je vis dans l’espoir de trouver du travail là-bas.

Propos recueuillis par Marine Ménétrier

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Etudier à l’Etranger : Aurélie Moine a testé Une élève de SRC rêvait dès son premier pas en SRC d’explorer le monde afin de s’améliorer en Anglais. Elle nous fait un retour sur son voyage de deuxième année au Canada.

Quelles sont les motivations qui vous ont poussées à choisir cette destination ?

Avant même de penser au Canada, je voulais partir à l’étranger pour pouvoir découvrir une autre culture et surtout une autre façon de travailler qu’en France. Montréal m’a paru tout indiqué puisqu’on y parle tant le français que l’anglais et que côté multimédia, ils sont plus avancés qu’en France.

« les Français, c’est de la bonne main d’œuvre ». Sur le ton de la rigolade certes, mais ils voulaient dire par là que par rapport aux Québécois, nous avions beaucoup plus de connaissances.

Avez-vous eu besoin d’un bon niveau d’anglais pour partir là-bas ?

Non, Turbulent est une entreprise française. Et lorsque je me baladais

« D’un point de vue personnel, je suis revenue plus mature parce que cette différence de culture m’a donné l’occasion de m’ouvrir dans ma vision sur la vie. » Quel stage avez-vous suivi ?

C’était un stage de 10 semaines de développement et d’optimisation du contenu pour le web chez Turbulent. J’étais assistante de production.

Correspondait-il à vos attentes ?

Oui, je me suis améliorée en programmation et j’ai découvert le travail d’équipe. Une autre façon de travailler dans la bonne humeur.

C’est l’idéal je pense !

Vous a-t-il aidé dans votre projet professionnel ?

Pas vraiment puisque par la suite, je me suis tournée vers une formation 3D qui n’a rien à voir avec le développement. Mais ce ne sont pas des compétences perdues puisqu’elles m’ont permis de trouver mon stage en licence.

La formation SRC vous a-t-elle enseigné les compétences nécessaires ?

Oui. Et pour tout vous dire, on m’a souvent répété là-bas :

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du côté anglophone de Montréal, mon anglais rudimentaire suffisait à me faire comprendre. L’anglais québécois est plus compréhensible que l’anglais américain ou britannique.

A-t-il été difficile de vous adapter aux habitudes du pays ?

Pas du tout. C’est d’ailleurs ce qui m’a le plus étonnée. Mon intégration s’est faite rapidement et naturellement. Je me sentais chez moi.

C’est une autre mentalité, moins formaliste qu’en France. Et c’est tellement agréable !

Qu’avez-vous tiré de cette expérience ?

En ce qui concerne les méthodes de travail, ce que je préfère est le travail d’équipe dans une grande entreprise plutôt que les petites structures parce qu’il y a de nombreux échanges.

Et d’un point de vue personnel, je suis revenue plus mature parce que cette différence de culture m’a donné l’occasion de m’ouvrir dans ma vision sur la vie.

Comment était l’ambiance là-bas ?

La hiérarchie est beaucoup moins marquée qu’en France. On était une famille. Les barrières de « grade » ne se ressentaient pas du tout. Il y avait beaucoup de communication entre nous.

En ce qui concerne la ville de Montréal, l’ambiance est très décontractée et « libre » : c’est une ville très dynamique. On ne s’ennuie jamais.

J’ai rencontré beaucoup de monde sans vraiment le chercher.

La vie canadienne est-elle différente de la nôtre ?

La vie canadienne est très américanisée que ce soit dans l’alimentaire ou les habitudes. Les produits laitiers sont assez chers par rapport à la France. On essayait avec mes colocataires de manger à peu près comme en France mais comme ce n’est pas du tout les mêmes produits : c’était impossible !

Avez-vous fait des rencontres ?

Oui. A propos de rencontre, Il y a une espèce de tradition appelée les partes. Ce sont des soirées dans un appartement où le propriétaire invite des gens pour boire un coup ou faire un barbecue. Ces personnes invitées vont à leur tour inviter d’autres gens, et ainsi de suite. Du coup, on rencontre des personnes de tous les horizons. En ce qui me concerne, j’ai fait des rencontres filles, garçons avec qui je garde contact..

Propos recueillis par Marine Menetrier, Nicolas Davi et Jenna Vurpillot

la vie du pôle

Stages internationaux : les infos Mme Gil, professeur d’anglais à l’IUT SRC, nous explique le déroulement des stages à l’étranger.

ment. C’est pour cela qu’il faut être réellement motivé. Cette année par exemple, il semblerait que les étudiants préfèrent les grandes villes (Paris, Lyon, Annecy) à l’étranger.

Et puis il est difficile de trouver de nouvelles entreprises : le cas s’est présenté pour deux étudiants cette année. C’est vraiment dommage, mais nous sommes en compétition avec l’Europe entière, et c’est parfois difficile de convaincre sur un coup de fil !

Tout d’abord, pouvez-vous me dire quels étudiants sont concernés par les stages à l’étranger ?

Tous les étudiants de deuxième année qui souhaitent faire leur stage à l’étranger. Il faut être très motivé.

En ce moment par exemple, les étudiants doivent mener de front leur projet collectif, remplir leur dossier de demande de bourse, préparer leur départ, leur arrivée dans le pays étranger… et il y a encore quelques cours !

Un bon niveau de langue est-il nécessaire ?

C’est préférable, mais je dirais que c’est l’ensemble qui compte. Il faut avant tout que leurs compétences correspondent au profil demandé. Pour cela, je discute avec les enseignants concernés. Ensuite, on mise sur la faculté de l’étudiant à s’adapter au pays, à sa culture et à l’entreprise bien sûr.

En deux ans, on apprend à bien connaître les étudiants, leur ouverture d’esprit, leur adaptabilité, donc, oui, le niveau de langue joue, mais il y a tant d’autres facteurs ! Il est plus aussi facile de partir à deux que seul…

Avec quel(s) pays entretenez-vous des relations pour des échanges ?

Disons que nous avons des liens privilégiés avec certaines entreprises : Designation à Reading, Capture en Irlande, Turbulent, Griffintown et Toxa à Montréal. Toxa est une pépinière d’anciens SRC ! Bluesponge aussi.

Quelles relations entretenezvous avec les entreprises étrangères ?

Excellentes ! Elles me font confiance pour le choix des stagiaires de manière générale.

Par contre, une fois que le stage est enclenché, les entreprises sont convaincues par la formation et redemandent un stagiaire. En revanche, j’ai des stages qui n’ont pas trouvé de preneurs.

Pourquoi conseilleriez-vous un stage à l’étranger ?

C’est pour moi un émerveillement chaque année que de voir revenir les étudiants de leurs trois mois de stage. Une réelle métamorphose.

Le stage en lui-même d’abord, et puis tout le reste !

Et quand, en plus, je peux aller les voir sur leur lieu de stage…

Beaucoup d’élèves sontils intéressés pour partir à l’étranger ?

Propos recueuillis par Jenna Vurpillot

En début d’année, beaucoup d’étudiants souhaitent partir, et peu à peu, leur nombre diminue, pour différentes raisons. Le coût d’un stage à l’étranger intervient, même s’il y a des aides, cela reste un investisse-

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chronique culturelle

Cinéma

Paris

Cloverfield

Sorti le 20 février 2008 Réalisé par Cédric Klapisch Avec Romain Duris, Juliette Binoche, Fabrice Luchini…

Film français Genre : comédie dramatique Durée : 2h 10min

Sorti le 6 février 2008 Réalisé par Matt Reeves Avec Micheal Stahl-David, Jessica Lucas, Lizzy Caplan…

Film américain Genre : science-fiction Durée : 1h 30min

Pierre est gravement malade. Il se demande s’il va mourir. Cette « peut-être » mort prématurée lui donne une vision totalement différente sur le monde et les personnes qui l’entourent. Des destins incomparables vont se croiser et se réunir. Des problèmes a priori sans importance vont ainsi se confronter.

L’histoire se déroule à New York. Rob organise une petite soirée pour honorer son départ au Japon. La fête se voit rapidement perturbée par un tremblement et une ombre gigantesque qui couvre le ciel. La ville se fait attaquer, mais par qui ? Par quoi ? Hub, un des convives, suit l’horrible évènement avec sa caméra.

Klapisch a l’art et la manière de raconter les histoires simples, simplement. Il raconte simplement mais avec une profondeur toujours aussi intense. Paris, le dixième long métrage du réalisateur, est une merveille. Le casting est parfait dans sa totalité, avec un Romain Duris touchant au possible qui nous emmène dans le nouvel univers de son personnage, que ce dernier découvre en même temps que nous. Entre poésie, humour et tragédie, ce film nous pousse forcément à se demander au moins une fois « et si c’était moi ». Extraordinaire.

A la Blair Witch, Matt Reeves nous embarque en caméra amateur au cœur de Manhattan qui tombe en ruine. L’histoire peut sembler plutôt banale, mais c’est dans son concept que le film est une réussite. La caméra amateur donne évidemment un aspect réaliste à donner des frissons, ce qui est renforcé par le fait que l’histoire est plongée dans l’ombre et la panique d’une ville affolée par un destructeur que l’on ne voit pas.

Certains plans nous rappellent d’ailleurs les évènements du 11 septembre…

En bref, on ne met pas beaucoup de temps avant de s’intégrer parmi les new-yorkais, surtout au milieu d’acteurs que personne ne connaît. Un film qui fait peur. Un film original.

Un film à voir.

Retour sur

Jay et Silent Bob contre-attaquent

(Jay and Silent Bob strike back)

Sorti le 6 novembre 2002 Réalisé par Kevin Smith Avec Jason Mewes, Kevin Smith Film américain Genre : comédie de type « pipi caca » Durée : 1h 44min

Deux toxicomanes, Jay, un abruti en manque de sexe, et Silent Bob, un gros muet. Ils passent leur temps à vendre de la came aux gamins devant une épicerie lorsqu’ils apprennent qu’un film inspiré d’une bande dessinée qui se base sur leur vie va être tourné. Le problème : ils n’ont pas été informés et ne toucheront pas un dollar dessus. Les deux potes partent à Hollywood, à la recherche de celui qui va se faire du fric sur leur dos.

Le nom de Kevin Smith ne vous parle pas forcément. Pourtant, il est le réalisateur de films comme Dogma (un point de vue dérangeant sur le christianisme) ou Clerks (l’histoire de deux épiciers qui se remettent en question). A la manière de Hitchcock ou Tarantino, qui font toujours une apparition dans leurs films, la personnalité cinématographique de Smith se trouve dans un grand nombre d’éléments récurrents de ses œuvres, comme le monde des Comics (Kevin Smith est un geek de base) ou des personnages, souvent présents.

Humour crade et Comics sont donc les réels grands centres d’intérêt de Jay et Silent Bob contre-attaquent, malgré un fond pas inintéressant. Une aventure absurde vient perturber la vie des deux personnages les plus idiots de Kevin Smith. Jay va peut-être rencontrer l’amour avec une fille pour laquelle il éprouve de vrais sentiments, pour Silent Bob c’est surtout une rencontre avec luimême. Il s’agit aussi d’une histoire d’amitié qui a toujours été présente et qui durera toujours. Kevin Smith offre ainsi sa vision des Etats-Unis, de Hollywood et de ses films surfaits aux réalisateurs corrompus. Ajoutons à cela des apparitions surprenantes (Gus Van Sant, Matt Damon, Ben Affleck) et des clins d’œil à des films qu’on ne présente plus tels que Will Hunting ou Star Wars (on peut voir la princesse Leïa version bonne sœur et Luke Skywalker en méchant).

Ce long métrage n’est pas un chef d’œuvre mais il s’agit tout de même d’une réussite. Cela reste un film cul(te), même étant passé un peu inaperçu en France, pays qui ne possède peut-être pas le public le plus ouvert à ce genre d’humour particulièrement déplacé. Un film à voir et à revoir, surtout avec ses potes !

Anthony Faivre

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chronique culturelle

Musique En attendant l’été En attendant l’été et ses festivals, un rapide tour des sorties CD de ce début d’année s’impose.

Comme chaque année, le printemps apporte son lot de surprises ! On attend avec impatience le nouvel album de Coldplay, programmé pour mai. Konk de The Kooks et Accelarate de R.E.M. sont, eux, prévus pour courant avril.

Egalement en projet cette année, le nouvel album d’Oasis, les frères Gallagher sont actuellement en studio entre Hollywood et Londres… De même, le premier opus solo du leader des Babyshambles, Pete Doherty, devrait sortir vers la fin de l’été. Amy Winehouse a, quant à elle, entamé un retour aux sources, à ses origines juives, avec un album de chants traditionnels. La date de sortie reste encore inconnue.

Autre bonne nouvelle de ce début d’année, l’annonce de la reformation du groupe The Verve. Elle sera suivie d’un album prévu pour cet automne et de nombreuses dates de concert tout au long de l’été.

Au niveau des sorties de ce mois de février, il est à noter les albums de L’espoir de Cali et Lucky de Nada Surf.

Vivement l’été pour voir tout ce petit – et beau – monde sur les scènes françaises !

Radiohead In Rainbows

Le tant attendu In Rainbows de la formation anglaise a malheureusement quelque peu déçu…

Le disque, disponible à sa sortie uniquement en téléchargement, est maintenant en vente en version CD. Outre l’impact médiatique occasionné par ce mode de vente « original », Thom Yorke et sa bande nous entraîne, avec brio, dans une ambiance pop/rock très spécifique.

Radiohead fait du Radiohead.

Les compositions de cet album sont de bonne qualité, en particulier des morceaux comme Jigsaw Falling into Place, Bodysnatchers, Faust Arp ou encore 15 Step. Mais on ne peut s’empêcher de ressentir une petite déception, quand on compare cet album aux précédents, voire à la référence du groupe, OK Computer, sorti il y a dix ans de cela. En attendant la tournée française...

Danko Jones Never Too Loud

Le nouvel opus du trio Danko Jones se tourne cette fois vers des sonorités plus stoner que le hard rock qu’on leur connaissait auparavant.

On y trouve également des influences pop sur quelques titres. Outre sa réputation de groupe de scène, le trio nous prouve, avec cet album, qu’ils sont capables de composer onze titres d’une variété et d’une originalité déconcertantes. À écouter.

Romain Dorget

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chronique culturelle

Rock Band Fan invétéré de Guitar Hero, Donkey Kong et de karaoké ? Rock Band est le jeu qui met tout ça dans le même panier pour offrir aux joueurs une expérience de groupe musical virtuel ! En complément de la célèbre guitare en plastique de Guitar Hero, viennent se greffer une batterie et un microphone de la même facture. Le but est simple monter un groupe de rock avec vos amis et se faire connaître. Pour cela, il faut simuler l’action d’un véritable groupe en jouant les notes qui défilent à l’écran parmi les 58 chansons proposées ! Parmi les plus connues, nous pouvons citer «Should I stay or should I go» de The Clash, «Enter Sandman» de Metallica ou encore «Blitzkrieg Bop» des Ramonès.

Les versions PS3 et Xbox 360 ( peut-être même Wii ?) auront droit à un mode online avec des contenus bonus et une liste de chansons téléchargeables qui s’étoffera au fil du temps.

Un excellent jeu en perspective donc, ceci dit, n’oubliez pas de prévoir des amis parce qu’un groupe de rock tout seul, ce n’est pas gai ! Le jeu sortira sur PS2, PS3, Xbox360 et Wii et sera disponible en Europe dans le courant du second trimestre 2008 !

The Witcher

Super Smash Bros Brawl Qui n’a jamais rêvé d’écraser l’agaçante princesse Peach à coup de marteau gigantesque ? Ou encore de prouver à la face du monde que Yoshi n’est pas une simple monture mais un combattant hors-pair ? Personne ! Eh oui, c’est en effet le grand retour de la saga Smash Bros sur Wii avec ce nouvel opus intitulé «Brawl».

Après le succès de ses prédécesseurs sur Nintendo 64 et Gamecube, les fans sont en mesure d’attendre du lourd, du très lourd. Et c’est ce qui risque de se passer... Grâce à une douzaine de nouveaux venus, dont Solid Snake et Sonic, ce ne sont pas moins de trente personnages qui seront jouables dans la version finale. De quoi occuper pas mal d’après-midis à se bastonner avec nos héros préférés ! Outre les personnages, il y aura les éternels trophées et arènes de combats à débloquer. Côté nouveautés, on notera l’apparition du «Final smash», sorte de coup superpuissant débloqué lorsque l’un des joueurs s’empare de la balle Smash. Ce dernier donnera lieu à des spectacles pyrotechniques impressionnants, souvent fatals. En bref, on peut s’attendre à une durée de vie gigantesque, des combats toujours plus fun, le tout dans un univers graphique amusant mais travaillé. Ce Super Smash Bros Brawl s’annonce comme un véritable must. Sa sortie en Europe est annoncée pour le second trimestre 2008 également !

Les RPG qui valent le coup d’oeil se font de plus en plus rares sur PC. Cependant, The Witcher est le genre de jeu de rôle conçu pour ceux qui en ont marre de dépenser 60 euros pour jouer 8 heures. Vous incarnez Géralt de Riv, un Sorceleur, et votre est but est plutôt simple : tuer des monstres. C’est le métier de notre héros, ainsi vous allez de village en village, de personne en personne pour trouver du travail. Et du travail, il n’en manque pas ! C’est en partie la raison pour laquelle il y a un nombre de quêtes secondaires hors du commun. Un autre point appréciable est la diversité des missions proposées, ici pas de «Aller tuer 15 bêtes du marais» suivi de «Aller tuer 15 grosses bêtes du marais». Dans The Witcher, on parle plutôt d’aller séduire une demoiselle ou de gagner un tournoi au poker de dés. Il est utile de préciser que le jeu est clairement destiné aux adultes, ainsi quand je vous parle de «séduire une demoiselle», comprenez bien que ça va jusqu’au bout, et quand les protagonistes s’insultent, ils n’y vont pas de main morte. Outre la durée de vie titanesque, on remarque une chose assez vite : The Witcher est beau, mieux vaut prévoir une configuration musclée pour le faire tourner au maximum. On pourrait énumérer un bon nombre d’autres qualités comme un scénario plutôt bien ficelé. Au milieu de cet amas de bons points on peut quand même faire le difficile et critiquer le nombre exacerbant de chargements et le fait que l’on croise trop souvent les mêmes PNJs. Mais bon ! The Witcher reste un très bon RPG qui plaira aux amateurs du genre.

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Tom Zaoui

Après le pôle

SRC= Sécurité de la Réussite Scolaire Yohann CONRAD et Damien JORDAN sont tous deux âgés de 22 ans. Ces deux anciens élèves de SRC sont actuellement à HETIC, grande école non loin de Paris. Ils nous décrivent leur formation.

Yohann CONRAD Pouvez-vous nous présenter cette école ?

Damien : HETIC signifie Haute Ecole des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. C’est une école de grande renommée dans le domaine du multimédia/internet.

Elle forme des personnes capables de s’intégrer rapidement en entreprise dans des postes à haute responsabilité. L’école possède un réseau de près de 230 entreprises, et certaines d’entre elles ne recrutent plus que des gens venant de la formation HETIC. Yohann : HETIC forme en 3 ans des étudiants de Bac+2 aux métiers du web. Comme en SRC, la polyvalence est le maître mot. Nous travaillons pour des professionnels par le biais de projets, toujours en équipe et à des postes différents. 2 ans de projet avec quelques semaines de stage, et la dernière année en alternance dans l’entreprise de notre choix.

HETIC en elle-même est une école plutôt bien perçue, l’enseignement y est de très bonne qualité avec des intervenants professionnels dans les tranches de métiers concernées. Les projets sont très intéressants, et le rythme nous permet de nous améliorer de jour en jour.

Les notes de projet ou autres nous donnent un classement qui nous pousse à être en haut du tableau. C’est une opportunité qui nous pousse à nous surpasser à chaque projet. Cependant, l’ambiance n’est pas du tout compétitive. Pour réussir à «monter en grade», il faut être le meilleur et le prouver aux yeux des autres, mais le travail compte beaucoup.

Où se situe-t-elle?

Damien : HETIC se situe à Montreuil, dans le 93. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus attirant, mais la capitale est à seulement quelques minutes en métro.

L’ambiance de travail est-elle agréable ?

Damien : Très, c’est un réel plaisir de se lever le matin et de travailler avec les étudiants qui s’y trouvent. Un esprit très familial et des personnes toutes plus sympathiques les unes que les autres.

Pouvez-vous

présenter

les

projets ?

Damien : HETIC est très actif dans ce domaine. Nous avons pour l’instant eu des projets pédagogiques (flash, PHP/ HTML, graphsime) en groupe et les projets réels (demandes d’entreprises). De plus, l’école possède une Junior Entreprise que l’on peut intégrer dès la première année. Grâce à elle, les étudiants peuvent acquérir, en plus de l’expérience, un réel plus sur le CV car la JE est considérée comme l’une des

meilleures en France (meilleur espoir 2006).

Yohann : Je travaille actuellement sur un projet pro pour une toute jeune entreprise Damien JORDAN de marketing alternatif (M-Zone). Nous devons réalisé le site Internet et l’application que l’entreprise veut développer pour une nouvelle forme de marketing. Mon travail dans ce projet est de réaliser graphiquement le site internet promotionnel de M-Zone, ainsi que la réalisation graphique de l’administration d’un boîtier qui envoie de la pub par SMS au potentiel client. Le travail en équipe avec mes camarades est particulièrement agréable. Nous n’avons pas le droit à l’erreur car c’est un projet pour un professionnel et chaque maladresse peut coûter énormément à l’entreprise.

Quelle est la méthode de travail de cette école ?

Damien : La méthode de travail fonctionne par module. À la fin des modules est prévue une semaine de partiels ; puis s’ensuivent deux semaines de mise en application au travers de projets.

La trouvez-vous bonne ?

Damien : Oui excellente. Selon moi, c’est la meilleure façon d’apprendre.

Pour ce qui est des cours théoriques, nos intervenants sont des personnes reconnues dans le domaine du web pour leurs compétences et leur expérience.

Nous avons donc un enseignement de qualité et une approche très actuelle du monde de l’Internet. Pour ce qui est de la pratique, HETIC fait tout pour que nous puissions travailler sur des projets novateurs, concrets et professionnels.

Pensez-vous que vos acquis de SRC ont été les compétences nécessaires pour entrer dans une école telle que HETIC ?

Yohann : Ma polyvalence m’a permis de bien réussir dans les matières principales (programmation, développement, graphisme...), mais pour arriver à ce niveau, j’ai beaucoup

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Après le pôle Quelle est votre vision sur votre métier dans le multimédia ?

travaillé pendant mon DUT. Avez-vous déjà eu de mauvaises surprises en réalisant un projet ?

Yohann : Oui. Après plusieurs jours de boulot pour M-Zone, le fichier Photoshop contenant mon interface a planté et m’a laissé un vulgaire fichier corrompu...

Avez-vous déjà essuyé des échecs ?

Damien : Pas pour l’instant, mais quoi qu’il advienne, les étudiants et enseignants sont toujours présents pour nous épauler du mieux possible au cours des projets.

Que pensez-vous deuxième année ?

du

stage

Damien : Je m’aperçois que travailler dans ce domaine est très enrichissant. C’est un monde en constante évolution. Ce sont des métiers passionnants, les demandes des clients sont toujours nouvelles et évoluent avec le monde de l’Internet.

Néanmoins, ces métiers demandent du temps et une réelle passion. Travailler dans le monde du multimédia n’est pas compatible avec les 35h, du moins c’est ce que j’en pense.

Avez-vous toujours le temps nécessaire pour finir les projets en temps et en heure ?

de

Yohann : Il faut bien cibler son entreprise et viser le meilleur, même si l’on doit mettre la main au porte-monnaie. C’est une expérience où l’on apprend beaucoup. Il faut en apprendre un maximum, demander des conseils, aller de l’avant sur chaque projet et donner le meilleur sans cesse.

Damien : Ce stage m’a permis de me rendre compte de mes compétences. Cette approche du monde professionnel a aussi confirmé mon ambition qui est d’avoir un poste de chef de projet multimédia.

Damien : Tout est une question de gestion. HETIC nous apprend à gérer au mieux nos projets pour avoir un minimum de complications. Jusqu’à présent tous mes projets se sont parfaitement bien déroulés.

Envisagez-vous un jour de créer votre propre entreprise?

Yohann : J’envisage cette possibilité d’ici quelques années, et j’attends beaucoup de l’enseignement d’HETIC là-dessus.

Nous allons aborder la gestion d’entreprise et comment la rendre pérenne.

Est-ce que votre travail est prenant ?

Est-ce une école payante ? Y a-t-il une sélection ?

Damien : Oui c’est une école payante, mais vu le niveau d’enseignement qu’on y trouve la somme est rapidement amortie. Il y a tout d’abord une première sélection avec dossier et lettre de motivation. Par la suite, les candidats sélectionnés passent un petit test de routine (culture générale et français) puis un entretien. Rien de bien méchant, le but est simplement de voir si les candidats sont motivés.

Yohann : C’est une école privée, mais qui vaut son investissement. De plus, des aides financières facilitent l’accessibilité à HETIC. Par exemple, je paie entièrement les frais de scolarité et mon logement grâce à un prêt étudiant, qui ne sera pas trop difficile à rembourser par la suite.

Pensez-vous que les métiers du web sont attendus sur le marché du travail ?

Damien : Tout à fait, c’est un monde en pleine expansion, les nouvelles technologies défilent et se multiplient à une vitesse déconcertante.

Yohann : Les entreprises se rendent compte de la nécessité pour eux d’apparaître sur le web aujourd’hui.

Damien : Pour information, 90% des Heticiens signent un CDI avant même la fin de leur cursus, cela ne fait que confirmer le fait que le marché du travail est ouvert et qu’HETIC forme des profils très recherchés par les entreprises du métier.

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Yohann : C’est un métier prenant, vivant, qui permet d’apprendre les relations entre les personnes d’une équipe mais aussi avec les clients ou les prospects. J’adore ce métier, même si la charge de travail est imposante. Les horaires sont assez volatils. Le côté artistique de la chose rajoute un peu plus de «piquant» car chaque création est nouvelle, et on apprend tous les jours en créant.

Pour conclure, avez-vous des conseils à donner à de jeunes SRC ?

Yohann : Il faut apprendre un maximum en SRC, ne pas se restreindre à l’enseignement de base. Pour réussir et bien gagner sa vie, il faut être le meilleur. Votre travail doit sortir du lot ! C’est un enseignement de longue haleine, qui prend beaucoup de temps. N’ayez pas peur de travailler toujours un peu plus, même si c’est épuisant, cela vous sera bénéfique.

Ceux qui ont réussi en SRC sont ceux qui ont travaillé le plus de manière personnelle. J’ai appris une chose dans mes différentes formations, ce n’est pas le haut du classement qui donne les meilleurs, qui font le meilleur boulot et qui réussiront dans leur vie. N’hésitez pas à faire de la veille, gardez un œil attentif au travail de pro que vous aimez. C’est aussi un travail personnel intense, qui prend du temps, mais qui souvent donne de l’inspiration et des astuces. Se tenir au courant de tout, des nouveautés, c’est avoir une longueur d’avance sur ceux qui ne le font pas.

Damien : Rester très ouvert, attentif et surtout curieux de ce qui se passe dans ce domaine, et bien sûr autour.

Propos reccueillis par Jenna Vurpillot projet hetic | preprod.hetic.net/ecoclic Stage SRC à colorz | Emailing pour colorz Stage SRC à colorz | Conception graphique de l’administration de Ladydiet.fr Projet Hetic | Conception graphique du site M-zone.fr (en cours) hetic projet | Réalisation d’un mini site évènementiel pour Nokia

Après le pôle

Projet PSM : Le Bandit Manchot Un groupe d’étudiants en PSM, Cédric Clément, Olivier Roch, Aurélien Seguin, Franck Smaili et Xavier Thevenot, sont Los Gringos. C’est dans le cadre du projet Rizhome basé cette année sur le thème « Empruntes du mouvement » que cette association tourne le Western le plus à l’ouest du moment. Entre 3D et réalisme, le bandit manchot ne reste pas les bras croisés.

Un vieillard arrive dans une ville tranquille du far-west et entre dans un saloon où deux cowboys jouent aux cartes. Une machine à sous hors du commun est posée sur le comptoir. Le vieux est tenté par cette machine au jackpot magique. Une pièce insérée et il devient le maître du jeu.

Une réflexion philosophique pas inintéressante – certes un chouïa complexe – à l’appui, nos cowboys nous offrent un projet à la hauteur des études qu’ils suivent. L’histoire est simple mais qu’importe, c’est drôle, et le film est techniquement impressionnant pour des jeunes d’une vingtaine d’années. En effet, prenez quelques acteurs à chapeau et intégrez-les dans un univers totalement modélisé en trois dimensions.

Un univers que les jeunes étudiants ont créé euxmêmes. Sortis tout droit de leur tête, les maisons, le saloon, la terre sèche du sol et quelques cactus sont recréés en 3D et parfaitement incrustés à l’écran. Un travail monstre.

C’est le thème imposé, « empruntes et mouvement », qui inspire à ces étudiants le subtil mélange du monde virtuel et du monde bien réel. Il s’agit donc de « réfléchir sur la perception du mouvement sous toutes ses formes. ».

Et c’est en cela que le projet Bandit Manchot représente plus qu’un court métrage. Il offre une réflexion sur le mélange information et création, sur la mise en œuvre des acquis théoriques et techniques, sur la maîtrise des compétences et le souci de la qualité. Au cours de leur troisième année en PSM, les étudiants se pencheront donc sur d’autres aspects du mouvement, en mettant en œuvre un film d’animation en Flash, ainsi qu’un film d’animation traditionnel (image par image).

Le projet sera donc porté sur DVD, appliquant de cette manière une interaction avec le spectateur, qui pourra voir un récit sous différentes formes et aléatoirement afin d’étendre son intérêt pour le sujet sur une durée plus étendue.

Los Gringos nous proposent donc un projet très élaboré, comportant une grande réflexion, tant sur le fond que la forme. Outre cela, le Bandit Manchot est réalisé avec humour et intéressera une large majorité de personnes, qui ne regarde pas un film pour son fond, mais plutôt pour sa forme. Aucune déception au final pour ce projet qui ne mérite rien d’autre que du respect et des applaudissements. Bravo Bandit Manchot !

Le Bandit Manchot, à visionner absolument sur http://blog.lebanditmanchot-lefilm.info/ Anthony Faivre

UTBM : Créateurs de talents 3 étudiants de l’UTBM ont remporté le concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes dans la catégorie « émergence ». Ce concours, organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a réuni, pour sa 8e édition, près de 1150 participants.

Les lauréats, Thomas Bigand, Boris Hermann et David Reverchon ont créé « Trinaps », une entreprise innovante d’ingénierie en solutions réseaux, spécialisée dans les réseaux informatiques sans-fil Wi-Fi et la mise en place d’applications spécifiques Machine-to-Machine et TIC (Technologies de l’Information et de la Communication).

Ce projet consiste à diagnostiquer et modifier les postes de travail dans le but de les adapter aux caractéristiques physiologiques et psychologiques de la personne.

TRINAPS éprouve la sécurité et la fiabilité des réseaux Wi-Fi grâce à un outil logiciel innovant développé conjointement avec le laboratoire Systèmes et Transports (SeT) de l’UTBM. Il permet de simuler le comportement des ondes radio, d’optimiser la couverture et les débits Wi-Fi et ainsi de maîtriser le système d’information des entreprises. Outre ce partenariat fort dans le domaine des solutions mobiles innovantes, la société se différencie grâce à la complémentarité informatique/processus industriels de son équipe.

On souhaite bonne chance à cette jeune entreprise qui s’est installée au coeur de l’Aire Urbaine, dans le parc urbain Techn’Hom de Belfort.

Delphine Binet

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Après le pôle

De la Terre à la Lune S’il a pour inspiration la Lune, il garde les pieds et la tête loin des étoiles. Lauréat du concours Numerica, Julien Breiner, 23 ans, est en phase de concrétiser son rêve de société dans le domaine du multimedia. Il nous présente son projet, baptisé tout simplement iMoon.

Tout d’abord, pouvez-vous nous présenter votre projet iMoon ? iMoon propose une solution, fondée sur le jeu vidéo, permettant à toute entité, commerciale ou non, de diffuser un message, de façon triviale, sur différents supports, notamment Internet et le mobile. Basé sur les principes des réseaux sociaux, iMoon ouvre un nouveau canal de diffusion de grande envergure, exploitant l’effet viral de tous les supports engagés.

Prieur et Blandine Tatin notamment.

Pourquoi avoir choisi d’installer votre entreprise à Montbéliard ?

Il y a deux raisons principales à cela. D’une part, Montbéliard bénéficie d’un écosystème assez riche dans le domaine du multimedia, avec le pôle universitaire orienté dans cette direction, les formations présentes, Numerica, et bientôt la SEM (Société d’Economie Mixte), un groupement d’entreprises qui va offrir un rayonnement nouveau à la ville. D’autre part, l’une des clauses du concours Numerica était de s’installer dans le Pays de Montbéliard pour trois ans au minimum.

Pourquoi cette confidentialité ?

Comment conciliez-vous ce projet et vos études ? À cause de la concurrence avant tout. Aucun brevet n’a été déposé, et le projet novateur que je suis en train de monter serait réalisable par de grands groupes, en un temps plus réduit.

Pour revenir aux sources, comment êtes-vous arrivé dans le monde du multimedia ?

Un peu par hasard somme toute. Je sors d’un baccalauréat scientifique. La programmation et tout ce qui touche l’informatique m’intéressait, on m’a conseillé la formation SRC. La suite, vous la connaissez.

Quelles formations avez-vous suivi jusqu’à présent ?

J’ai effectué les deux années du DUT SRC de Montbéliard. Puis j’ai suivi la Licence et le Master PSM (ndlr Produits et Services Multimedia). C’était la suite logique. Je suis actuellement en dernière année de Master.

Comment en êtes-vous venus à vouloir créer votre propre entreprise ?

J’envisageais de fonder ma propre boîte depuis la première année de Master. Puis j’ai eu vent du concours Numerica, et sous les conseils de Philippe Canalda, l’un de nos enseignants de PSM, je me suis décidé à y participer.

Participer au concours vous a permis d’intégrer l’Incubateur de Numerica. Quels avantages possèdent cette structure ?

Grâce au concours, j’ai bénéficié d’une aide financière conséquente qui me permet de préparer une base solide pour le projet. Pendant 12 à 18 mois, nous mûrissons le projet du point de vue de la gestion, du business plan, de l’infrastructure. Les suivis de projet sont très rapprochés, semaine après semaine, par des personnes qualifiées. Nous pouvons citer Delphine

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Je suis actuellement en stage de 6 mois dans le cadre du Master 2. J’effectue donc ce stage à l’Incubateur.

Concilier les deux me semble difficile.

D’où vous est venu le nom iMoon ?

De ma « grande amie » la Lune. C’est un astre qui me fascine et qui est toujours présent dans les moments où j’aime travailler, à savoir la nuit.

Malheureusement, Apple a récemment lancé une application du même nom, dont le but est de connaître les phases de la lune sur iPhone. Je n’ai donc plus le droit de l’utiliser. La question du nom reste en suspens, en attendant, je conserve ce nom de code.

Quand est prévu l’aboutissement de ce projet ?

Dans un an, en mars 2009.

En cas d’échec, quel est, dirons-nous, votre « parachute » ?

Dans l’état actuel, ma motivation me pousserait à me lancer dans une nouvelle création d’entreprise.

Quel conseil donneriez-vous à une personne qui souhaite créer sa propre société ?

De se lancer à fond. Dans tous les sens du terme.

Que ce soit du point de vue de la motivation ou du travail à fournir, qui est conséquent. Dès que l’on entame un tel projet, il devient notre priorité numéro 1.

Dans quel état d’esprit êtes-vous actuellement ?

Je suis positif et enthousiaste. J’aime ce que je fais et je n’ai absolument aucun regret. C’est une expérience unique, que je vis à 100%.

Pour en savoir plus, allez sur : http://i-moon.breinz.fr/ Propos recueillis par Nicolas Davi

Après le pôle

10 ans de SRC en une interview Rappelons-le, Jean-Marie Fino était là quand SRC a vu le jour. En tant que l’un des fondateurs de ce département, il mérite un peu plus d’attention. Une interview s’impose.

Depuis quand exercez-vous un métier dans le monde du multimédia ?

Depuis 27 ans dans l’informatique, et 15 dans le multimédia.

Quelles études suivies ?

avez-vous

Tout d’abord, j’ai suivi une licence de physique option astronomie. J’ai arrêté pour des problèmes d’argent, j’ai donc travaillé et pris des cours du soir Arts et Métiers, en informatique donc, ce que je ne souhaite à personne. C’est très difficile, pour donner une idée nous étions 64 en première année, et 7 en deuxième.

On travaille huit heures la journée, puis trois heures le soir, en plus des devoirs le dimanche...

Que trouvez-vous d’attrayant dans le domaine de l’informatique et du multimédia ?

C’est un domaine en perpétuel mouvement, il y a beaucoup de dynamisme au niveau des métiers. On ne s’enferme pas dans la routine, c’est très évolutif. L’informatique et le multimédia sont à la croisée d’autres métiers, on rencontre un tas de gens, on en apprend beaucoup sur les métiers des autres.

Comment SRC a-t-il évolué ?

Je pense toujours que ça a un grand intérêt. SRC est à la jonction de trois domaines : la communication, le design et la technique. On a fait très attention avec Dany (Daniel Mercier) et Ioan (Ioan Roxin) à ne pas en privilégier un. Les métiers de la communication et du design sont plus extravertis, ceux de la technique plus introvertis, le multimédia permet de faire la jonction entre ces métiers.

On recherche des gens qui ont ces trois compétences, très peu rassemblent les trois, c’est très intéressant.

Aujourd’hui, SRC offre de très nombreux débouchés.

Une anecdote de l’ouverture de SRC ?

Un enseignant, qui s’occupait de la partie design, et moi, de la partie technique, avions cours dans la même salle. Mes élèves avaient théorie pendant que les siens étaient en TP. A l’époque il n’y avait pas assez de salles, le matériel était simple, on n’avait aucun outil, Javascript apparaissait à peine, on faisait tout à la main.

Quel est votre pire souvenir, et votre meilleur souvenir ?

Oh, des pires souvenirs je n’en ai pas avec les étudiants. J’ai plein de bons souvenirs avec SRC. Ce qui me fait énormément plaisir, c’est la Journée des Anciens. Voir ceux qui réussissent dans leur vie privée et professionnelle. Cela fait toujours plaisir de voir les gens qui n’étaient pas forcément les meilleurs en cours réussir aujourd’hui. La Journée des Anciens est un événement qu’il faut absolument garder, le multimédia est l’un des rare métiers où l’on voit les gens prendre des directions complètement opposées.

Que vous a apporté SRC ?

J’ai toujours voulu garder un contact avec les gens de votre génération. Je pars du principe que vous êtes l’avenir. Je suis attentif à votre vision des choses, cela permet de se remettre en cause. Les choses évoluent et pas forcément dans le mauvais sens. Ma génération et la vôtre ont des bases culturelles différentes, nous avions un enseignement plus strict, le vôtre est plus large, il permet d’avoir une ouverture d’esprit et le retour est important pour pouvoir s’adapter.

Quelle est votre profession actuelle ?

Je suis chef d’entreprise et consultant sur des disciplines différentes, je suis consultant en T.I.C. (Technologie de l’Information et de la Communi-

cation), mon rôle consiste à accompagner les entreprises dans leur stratégie informatique à venir, au regard de l’évolution et de l’orientation de ces dernières. Je travaille avec les différentes directions des systèmes d’informations, et mène pour eux des séminaires, des formations et des études. Mes dernières missions, à titre d’exemples, ont été : L’étude d’un générateur de sites multilingues pour la société Vétoquinol (leader mondial en pharmacie animale, basée à Vesoul).

La conception et la réalisation d’une application de dématérialisation de la transmission des rapports aux assemblées pour la Communauté d’Agglomération Belfortaine.

La conception et la réalisation de l’Intranet de gestion des emplois du temps pour l’école de musique de Montbéliard.

L’étude du portail de la Maison de l’Emploi de Montbéliard.

Un petit mot pour la fin, un message pour nous étudiants ?

Ce que je dis souvent : il faut écouter les autres, surtout vos professeurs.

Il ne faut pas avoir d’idées préconçues. Il faut aussi croire en vous, tout le monde a des compétences et des qualités, il faut savoir les aiguiser pour faire ce dont on a envie , et même si on se ramasse, il faut oser.

Propos reccueillis par Coline Bosa Le

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Après le pôle

E-marketing et référencement : de nouvelles tendances Vous rêvez de devenir responsable d’études en e-marketing, analyste en marketing relationnel, webplanner ou encore chargé de référencement, le forum annuel e-marketing est un rendez-vous incontournable. Salon professionnel, il permet d’être informé des dernières tendances et de participer à des conférences très instructives. Retour sur l’une d’elles portant la revanche du contenu et le phénomène de la « longue traîne ».

Référencement : la revanche du contenu C’est la fin de l’après-midi, l’assemblée marque des signes évidents de fatigue voire de lassitude, après une présentation beaucoup trop commerciale d’un produit multimédia sans grand intérêt, quand Cédric Doucet, directeur de projet éditorial dans l’agence Dixxit, prend la parole. Son sujet d’intervention : « référencement naturel et longue traîne : misez sur le contenu ! ».

L’approche éditoriale du référencement dénote a priori.

Elle complète en fait très bien les solutions préconisées plus largement, comme celles du travail sur les mots-clés, de l’optimisation des sites ou de la veille concurrentielle.

Arguments.

Dans le secteur du référencement, 2007 a été marquée par « la revanche du contenu » pour reprendre le titre d’un livre blanc édité par cette agence (www.dixxit.fr). L’efficacité des techniques de référencement, basées sur des « rustines », s’amoindrit et leur coût ne cesse d’augmenter. « La solution ? Mettre en œuvre une approche éditoriale globale, visant à exploiter un univers sémantique riche et régulièrement actualisé », en s’intéressant au phénomène de la longue traîne. Ce

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concept de longue traîne, proposé par Chris Anderson, rédacteur en chef du magazine Wired, à partir d’une analyse du chiffre d’affaire de librairie en ligne, peut être transposé dans le domaine de la recherche d’informations sur le web.

Le constat est simple : la très grande majorité du trafic sur un site, issu des moteurs de recherche (80 à 85% des visiteurs), provient d’une immense variété de requêtes, dont la plupart sont extrêmement rares (1 à 4 fois par mois).

Dans une stratégie de référencement, il ne faut donc pas seulement vous intéresser à la conquête des mots-clés qui caractérisent votre société et son cœur d’activité, mais envisager tout l’univers sémantique balayé par les internautes venant consulter vos pages.

Outre l’aisance oratoire de Cédric Doucet, la salle a été conquise

« Envisager tout l’univers sémantique balayé par les internautes » par cette approche dont la mise en pratique reste aujourd’hui, encore artisanale. Et même si cette approche n’est pas une révolution, dans le sens où la qualité du contenu éditorial a toujours été prise en compte dans l’algorithme de calcul des principaux moteurs de recherche ; outre les techniques d’optimisation de sites, dont les principes sont très clairement présentés désormais, le travail de production du contenu autour d’un univers sémantique riche et régulièrement actualisé est une approche complémentai-

re, indispensable pour réussir à « séduire » autant les moteurs que vos lecteurs. Face à l’explosion de la vidéo et à la multiplication des animations, le contenu éditorial ne doit surtout pas être négligé.

Un salon professionnel sur l’e-marketing Le deuxième forum e-marketing s’est tenu les 29 et 30 janvier 2008 au Palais des Congrès de Paris. Rendez-vous annuel entre professionnels du multimédia et du marketing, ce salon permet de se tenir informé des dernières tendances dans la vingtaine de domaines traités (allant des désormais « classiques » référencement, ergonomie et accessibilité, e-mailing et liens sponsorisés… aux plus récents, mobile marketing, video marketing, rich media et 3D, marketing prédictif…).

Plus d’informations sur notre site: www.srcmontbeliard.com/blog Jean-Claude Domenget

BD

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www.regisdurin.free.fr