OCTOBRE / 2022 InsidE ARlA Un coup d’œil en coulisses PAGE 2 Big5 : Poursuivre nos efforts pour accroître la robustesse des animaux PAGE 20 Arla® Pro : Forte croissance de l’unité Foodservice PAGE 14 Arla Unika : Nous exigeons ce qu’il y a de meilleur PAGE 6 LE MAGAZINE POUR LES AGRICULTEURS D’ARLA
À table !
des facteurs de croissance de l’activité dans le domaine du foodservice d’Arla.
6 De nouvelles perspectives pour la production de fromage Plongée dans l’atelier avec le créateur de fromage d’Arla Unika. Big5 : Atteindre une teneur optimale en protéines Comment une teneur optimale en protéines peut réduire les charges et l’empreinte carbone. 10
Analyse
14 « Nos associés-coopérateurs sont les mieux placés pour parler de leur travail » Sophie Gregory utilise les réseaux sociaux pour faire découvrir aux consommateurs les coulisses de l’élevage laitier. 2
ChERs AssOCiés-COOpéRATEuRs,
L’ensemble de notre industrie reste dominée par l’inflation et un climat d’incer titude, avec une augmentation des charges dans les exploitations ainsi qu’au niveau opérationnel.
Les résultats semestriels, caractérisés par un chiffre d’affaires record et un ralen tissement de la croissance des marques, en sont le reflet. Cette tendance s’est accélérée au cours des derniers mois.
La hausse des prix nous a permis de mieux rémunérer nos associés-coopéra teurs et de vous aider à faire face à l’augmentation de vos charges. Comme vous le savez, nous avons pu verser un complément de prix semestriel au mois de septembre pour la première fois dans l’histoire d’Arla.
Cependant, tout en relevant les défis actuels, gardons à l’esprit que les moteurs de croissance à long terme de l’industrie laitière restent solides. Cette tendance favorable se manifeste notamment au sein de notre unité Foodservice. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet dans ce nouveau numéro d’Inside Arla.
La durabilité reste également une priorité dans notre société, ainsi que pour les clients et consommateurs. Le marché des produits et services durables poursuit sa croissance et présente des opportunités commerciales pour les pionniers.
Notre approche axée sur les données visant à optimiser les opérations au sein de l’entreprise et des exploitations de nos agriculteurs est reconnue au niveau politique et par nos clients. Nous pouvons ainsi orienter nos initiatives dans les domaines où leur impact est maximal. Les facteurs climatiques Big5, présentés dans ce numéro, en sont un excellent exemple.
La mise en place d’une incitation financière liée à la durabilité, récompensant les mesures passées et encourageant les améliorations futures, nous permettra de franchir une nouvelle étape importante. Elle renforcera notre position de leader et jouera un rôle central dans la réalisation de nos objectifs pour créer l’avenir de l’industrie laitière.
Je vous souhaite une bonne lecture.
PEDER TUBORGH CEO
Big5 : La robustesse des animaux, un facteur clé pour l’impact sur le climat 19 exploitations participent à la première série de projets pilotes. 20 édiTORiAl
u n CO up d’œil
E n CO uliss E s
lE R é CIT d E s A ss OCIés -COO pé RATE u R s d’AR lA
Sur les réseaux sociaux comme à l’occasion des journées portes ouvertes organisées aux quatre coins de l’Europe, les associés-coopérateurs d’Arla partagent leurs expériences avec les consommateurs et leur expliquent en quoi consiste leur travail.
Sophie Gregory gère une exploitation laitière biologique Arla dans le Dorset, au Royaume-Uni. Elle partage régu lièrement des instantanés de son quotidien professionnel sur Instagram et a récemment publié une série de vidéos et photos sur le compte LinkedIn de la chaîne d’Arla.
« J’utilise Instagram depuis 2017, » explique Sophie. «J’airéaliséquecelamepermettaitdeprésenternotre travaild’éleveurslaitiersaussibienauxagriculteursqu’aux professionnels des autres secteurs. Je publie des photos etdesvidéosdemesvachesainsiquedenotrequotidien àl’exploitation.Enmoyenne,jepublieenviron10images oucourtesvidéossurmastoryInstagram.Jenelaisse toutefoispascetteactivitémedistrairedemontravail–sijesuisoccupée,jepostesimplementuneoudeux photos au moment de la traite. »
«Jediraisqu’environ50%demesabonnésnesontpas desagriculteurs;jerédigeaussicespublicationsdansle butdefairedécouvrirlemétierd’éleveurlaitieraugrand public.Noussommestrèsfiersdenotreactivitéetdela coopérativedontnousfaisonspartie;j’essaiedefaireen sorte que mes publications communiquent cet enthou siasme. Les gens suspectent souvent notre secteur de leur cacher des choses. En documentant ainsi notre vie quotidienne,j’espèrequenouscontribuonsàaméliorer sa transparence. »
«Lesréseauxsociauxrendentpossiblel’ouverturede cedialogue:jetâchederépondreauxcommentaireset auxquestionsdumieuxquejepeuxtoutendéfendantle travaild’Arlachaquefoisquel’occasionseprésente.J’ap
précietoutparticulièrementd’évoquermonexpérienceau seinduréseaupilotesurl’agriculturerégénératrice.»
« Selon moi, le public est principalement soucieux de savoir si nous prenons soin de nos vaches. Nos animaux sont au cœur de la plupart de mes publications. C’est im portant pour moi de montrer l’affection que nous avons àleurégard!Lesgensaimentlesvoirenphotoeten vidéo;lesréseauxsociauxsontunexcellentmoyende montrer notre attachement à leur santé et à leur bienêtre–sic’estleseulmessagequej’arriveàtransmettre, j’enseraidéjàravie.»
L’arrivée de Sophie sur les réseaux sociaux lui a également réservé quelques autres bonnes surprises :
• « Pendant le confinement, les réseaux sociaux m’ont donnél’opportunitédecommuniqueraveclerestedu monde,etnotammentaveclesautresassociés-coopé rateurs Arla. Beaucoup d’agriculteurs sont actifs sur InstagrametTwitteràlafoispourpromouvoirleur secteur et partager leur parcours agricole. »
• «Instagramfaitégalementofficedejournaldebord photo, dans lequel nous documentons et datons les tâchesquenousavonseffectuées.J’yconsultesouvent mespublicationspasséespourmeremettrecertaines choses en mémoire ! »
• « Avecletemps,mesréseauxsociauxsesontétoffés et j’ai pu les utiliser pour recruter du personnel : deux denosplusrécentsemployésnousonttrouvésparle biaisdepublicationspartagéesparmesabonnéssur les réseaux sociaux ; l’un à l’échelle locale et l’autre en dehorsdelarégion.»
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À LA CONQUÊTE DE LINKEDIN
Cet été, dans le cadre d’un projet de l’équipe de com munication internationale d’Arla, Sophie Gregory a pris le temps d’une semaine le contrôle de la chaîne LinkedIn d’Arla - un réseau social qui s’adresse aussi bien aux consommateurs et aux clients qu’aux acteurs politiques et aux collègues d’Arla. Sophie a rédigé 10 publications illus trées qui évoquaient toutes un aspect spécifique de son exploitation. Au total, cette série d’articles réalisée sans budget marketing a reçu près de 500 000 vues et plus de 100 000 engagements (réactions, clics et commentaires). En une semaine, ce projet a généré plus de 50 % de la portée et de l’engagement normalement obtenus en un mois sur ce canal par Arla.
« C’était formidable de s’adresser à un public issu de l’ensemble des secteurs de la chaîne d’approvisionne ment », explique Sophie. « Je pense que les utilisateurs de LinkedIn ont apprécié cette opportunité de dialoguer avec un associé-coopérateur d’Arla. C’était par ailleurs une excellente manière de montrer de manière concrète la nature coopérative de notre entreprise. »
Signe Høstgaard Møller, responsable de la communica tion, explique : « Bien que LinkedIn soit généralement considéré comme un réseau social institutionnel, nous avons choisi de l’utiliser pour dévoiler les coulisses d’Arla. Notre objectif est de tisser un récit humain composé de personnes et d’images authentiques. Lorsque Sophie a pris le contrôle de notre compte LinkedIn, nous avons décidé qu’elle répondrait aux questions depuis le sien afin de personnaliser autant que possible cette démarche. Tout a fonctionné à merveille et l’enthousiasme de Sophie pour notre secteur ainsi que les produits laitiers ne sont pas passés inaperçus. »
Nous serions ravis de rentrer en contact avec d’autres agriculteurs d’Arla désireux de participer à un tel projet à l’avenir ; si tel est votre cas, veuillez contacter Signe Høstgaard Møller à sihoe@arlafoods.com.
Pour découvrir de formidables histoires en lien avec la chaîne d’approvisionnement d’Arla – de la vache à la table –, suivez Arla sur LinkedIn : www.linkedin.com/ company/arla-foods/
LES ASSOCIÉS-COOPÉRATEURS SONT LES MEILLEURS NARRATEURS DE LEUR RÉCIT
Responsable pour la division Agriculture, Sustainability and Communications, Hanne Søndergaard
« L’identité de la marque Arla® repose en partie sur l’appartenance de l’entreprise aux agriculteurs. Il est important que nous ouvrions les portes de nos exploitations, à la fois virtuellement et physiquement, afin de montrer le quotidien de l’élevage laitier et de renforcer la transparence de notre secteur. Entrer en contact avec les consommateurs nous permet non seulement de corriger les informations incorrectes, mais aussi de consolider la marque Arla® et de mettre en évidence l’incroyable travail entrepris par la coopérative pour créer des produits nutritifs tout en maintenant son statut de leader dans des domaines tels que la durabilité et les normes de bien-être animal. Ce récit, personne ne le raconte aussi bien et de manière aussi authentique que vous, les associés-coopérateurs. »
« LES CONSOMMATEURS S’INTÉRESSENT À NOTRE TRAVAIL »
Très présente dans les médias - aussi bien en interview que dans les publicités - et sur les réseaux sociaux, l’associécoopératrice Kajsa Petersson, du comté de Dalécarlie, en Suède, est aujourd’hui l’un des visages familiers de l’élevage laitier et d’Arla dans sa région :
« Bien que les consommateurs s’intéressent à notre travail, ils ne savent pas toujours en quoi consiste notre quotidien à l’exploitation », explique Kajsa.
« Je pense qu’il est important de se rappeler que la majorité de la population perçoit positivement notre activité. J’espère qu’en présentant une image authentique du secteur de l’élevage laitier au public et en lui expliquant son fonctionnement d’une manière claire et simple, nous parviendrons à lui en donner un aperçu réaliste. Nous devons prendre les devants et ne pas laisser les autres définir ce que nous sommes. »
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Invi TER lE puBliC à nOus déCOuvRiR
Les journées portes ouvertes permettent aux consommateurs de découvrir l’élevage laitier de plus près et de poser leurs questions. Ce printemps et cet été, les associés-coopérateurs d’Arla de toute l’Europe ont participé à de nombreux événements dans le but de faire la publicité de leur activité.
En Suède, 37 exploitations Arla ont participé à l’événement « Arla kosläpp 2022 » (vaches en pâture) en avril et mai. Au total, 112 000 visiteurs s’y sont rendus et 100 000 portions de lait et de petits pains à la cannelle ont été distribuées. En outre, un événement a été diffusé en direct depuis l’exploitation d’Elin Gunnarsson en compagnie des célébrités Anders Bagge et Johanna Lind-Bagge. Environ 20 000 personnes l’ont suivi en direct et 411 000 autres ont visionné son résumé de 15 minutes sur YouTube.
Au Danemark, 24 associés-coopérateurs Arla ont accueilli 100 000 visiteurs au sein de leurs exploitations le 10 avril pour célébrer Øko-dag, la journée de l’agriculture biologique.
Au Royaume-Uni, 17 exploitations Arla ont participé à l’événement « Open Farm Sunday » en juin. Elles ont ac cueilli 18 000 visiteurs et distribué plus de 7 500 livrets d’activités pédagogiques Arla pour enfants. En août, dans le cadre de l’initiative #farm24, des mil liers d’associés-coopérateurs à travers le Royaume-Uni se sont emparés des réseaux sociaux pour montrer au grand public à quoi ressemble une journée typique d’agriculture.
nOs MARQuEs EMBléMATIQuEs CRéATEuR dE fROMAgEs Grâce à une réflexion innovante et des laiteries aux compétences d’exception, les fromages d’Arla Unika comptent parmi les meilleurs du monde 6
Créateur de fromages : Mads Østergaard ne partage pas cet intitulé de poste avec tout le monde.
À la tête de la division en charge du développement des nouveaux produits d’Arla Unika, il découvre de nouveaux goûts et de nouvelles textures afin de créer une expérience fromagère unique et gourmande pour certains des clients les plus exigeants du monde.
Par exemple, en trempant du fromage dans du whisky pour un meilleur affinage, en mélangeant des types de moisissures de manière inédite, ou en intégrant du café de spécialité dans le fromage.
«Plutôtquedemarcherdanslespasdesautres,nous essayons d’emprunter notre propre chemin et de partirdezéropourcréerdesproduitsoriginauxàla personnalitédistincte», explique Mads Østergaard sur son travail dans le laboratoire d’Arla Unika et au centre d’innovation d’Aarhus, ainsi que sur son étroite collaboration avec différentes laiteries Arla.
REChERChE dE divERsiTé
L’aventure Arla Unika a commencé en 2002, lorsque des chefs ont approché Arla en lui réclamant plus de diversité, de caractère et de finesse dans sa gamme de produits.
Officiant chez Arla depuis 25 ans, Mads Østergaard sait que le développement de produits tend à se concentrer sur l’optimisation des méthodes de production, des charges ou des éléments qui ont déjà trouvé leur public parmi les consommateurs.
«Ledéveloppementdenouveauxfromagesexige d’adopterunétatd’espritdifférentetdesedétacher dumodedepenséetraditionnel.Danstouslescas, l’objectif ultime reste de satisfaire les demandes des clients,dedévelopperunproduitsainquiséduitles acheteurs–mêmes’ilestpluscherquelamoyenne – et de proposer une offre qui n’existe nulle part ailleurs. »
Par conséquent, il est toujours en quête de nouvelles inspirations sur les ingrédients, les méthodes de production et les combinaisons de saveurs. Cette dé marche implique de travailler en étroite collaboration avec des chefs, des brasseurs, des baristas et d’autres professionnels.
COllABORATiOn AvEC lEs lAiTERiEs d’ARlA Surtout, Mads Østergaard et le reste de l’équipe tirent parti de l’expérience des collègues des laiteries et du centre d’innovation d’Arla pour développer de nou velles textures, apparences et saveurs, une collabora tion qui profite aux deux parties.
Mads Østergaard est le créateur de fromages d’Arla Unika : « Nouscapitalisons sur l’expertise fromagère de nos collègues dans les laiteries. »
« Chez Arla Unika, nous capitalisons sur l’expertise denoscollèguesdansleslaiteriesconcernantde nombreuxtypesdefromages.C’estunecaractéris tiqueparticulièred’Arlaquedepouvoirs’appuyersur uneexpérienceaussidiversifiée.Enretour,j’aimeà penserquenousstimulonségalementnoscollègues enévoquantdenouvellesidéesetdesapproches différentes », explique Mads Østergaard.
«L’idéed’origineconsistaitàrassemblerdenouvelles
Le rôle d’Arla Unika
les
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de
fromageaffinéestaussigustatifetsavoureux («
d’autantplusintéressantequedeplusenplusde consommateurssetournentverslevégétal.Nous devonsnousattacheràlibérerlepotentieldes produits laitiers de nouvelles façons. »
EMBléMATIQuEs
nOs MARQuEs
connaissancesapplicablesàl’ensembled’Arla,en faisantdestestsàpluspetiteéchelle.»
consiste également à comprendre
tendances
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la gastronomie suscep
large public. «Prenonslerôledufromagedanslacuisine.Un
umami»)quelaviande.Cettecaractéristiqueest
LA RECETTE DU SUCCÈS
Les produits d’Arla Unika ont remporté plusieurs distinctions au fil des années. La dernière en date remonte au mois d’août de cette année, Arla ayant été primée dans deux catégories sur quatre à l’occasion des Danish Dairy Gourmet Awards grâce à ses fromages « Gammel Knas » dans la catégorie des fromages à pâte dure, et « Hallands Himmel » dans la catégorie des fromages à pâte molle (vous trouverez les descriptions des produits dans l’info à droite). Deux autres produits, le beurre et la crème d’Arla Unika, étaient également en lice.
TROIS DES FROMAGES UNIQUES D’ARLA UNIKA
La gamme Arla Unika se compose d’environ 40 produits. La marque possède trois magasins à Copenhague et Aarhus au Danemark et à Stockholm en Suède. Ses clients comprennent entre autres des restaurants haut de gamme et de qualité supérieure, des grossistes ainsi que des magasins spécialisés.
Au Danemark et en Suède, les produits peuvent également être commandés en ligne à l’adresse arlaunika.dk ou arlaunika.se.
Hallands Himmel
Produit au sein de la laiterie Kvibille en Suède, Hallands Himmel est un fromage bleu à moisissures déshydraté. Il est affiné pendant 5 mois dans un environnement très humide et à haute température, permettant à la culture de développer une intense saveur « umami ».
Gammel Knas
Une réinterprétation d’un Havarti classique. À travers une nouvelle technique par laquelle le fromage est affiné dans un environnement sans oxygène pendant au moins 24 mois, celui-ci développe un délicat équilibre entre la douceur, la richesse, l’acidité et les cristaux de protéine croustillants. Il est produit au sein de la laiterie Nr. Vium au Danemark.
Drunken Dog
Ce fromage est un mélange de fromage rouge, de fromage bleu et de fromage blanc à moisissures, produit au sein de la laiterie Troldhede au Danemark. Pendant le stockage, il perd 20 % environ de sa teneur en eau et développe sa texture ferme caractéristique. Le fromage est lavé dans une solution rouge qui contribue à son affinage et lui confère une teinte rougeâtre. Enfin, il est emballé sous vide dans du whisky danois, Stauning Rye.
OuR iCOniC BRAnds
un nOuvEl élAn p OuR
lA g AsTROnOMiE
Depuis sa création il y a 20 ans, Arla Unika s’est développée et s’est attiré les faveurs de nom breux grands restaurants, chefs et consomma teurs qui ne veulent que ce qu’il y a de meilleur.
Et bien qu’Arla Unika ne représente qu’une petite partie de notre marché en termes de chiffre d’af faires, l’impact des fromages et autres produits laitiers multiprimés qui composent la marque est considérable, leur permettant de remporter des prix gastronomiques et de figurer au menu de nombreux grands restaurants d’Europe. De quoi étoffer davantage l’histoire d’Arla.
« Ce succès souligne le savoir-faire et le niveau de qualité que nous sommes capables de fournir, depuis les exploitations de nos associés-coopérateurs jusqu’au produit fini. Et cela profite à Arla dans son ensemble », explique Alex Racoveanu, responsable de la marque Arla Unika.
Des études montrent que les consommateurs qui ont testé un produit Arla Unika ont une opinion d’Arla plus positive en tant qu’entreprise que ceux qui n’en ont pas eu l’occasion. Et cette reconnais sance de la part de certains des plus grands chefs d’Europe constitue une marque d’approbation qui a un impact plus large sur la coopérative.
« Nos clients sont des créateurs de tendances et des influenceurs dont les idées, les recettes et les modes d’utilisation des produits laitiers inspire ront les autres, se répandront dans d’autres sec teurs du foodservice et parmi les consommateurs en général », explique Alex Racoveanu.
REvERs dE lA pAndéMiE
Aux côtés du reste de l’équipe d’Arla Unika, Alex Racoveanu a vu la marque croître régulièrement au cours des dernières années, jusqu’à ce qu’elle soit frappée de plein fouet par la pandémie de COVID-19 en 2019.
« Nous traitons principalement avec la gastrono mie. De ce fait, le confinement a considérablement porté atteinte aux ventes d’Arla Unika. De plus, nous venions d’ouvrir notre magasin à Stockholm, le tout premier en Suède, au moment où la pandémie s’est déclarée », explique Alex Racoveanu. Mais l’intérêt pour la marque Arla Unika n’a pas failli pour autant, et les récompenses ont continué de pleuvoir.
« Depuis la fin de la pandémie, nos ventes n’ont eu de cesse d’augmenter, y compris en ligne, et nous retrou vons aujourd’hui des chiffres positifs. Notre objectif consiste désormais à nous assurer que nous continuons sur cette lancée et à développer une activité saine au Danemark et en Suède. »
son rythme après la pandémie
La marque de fromages haut de gamme d’Arla retrouve
nOs MARQuEs EMBléMATIQuEs 9
La teneur optimale en protéines fait partie des « Big5 », les climatiques pour améliorer le bilan climatique des exploitations Arla. En amont des réunions sur ce sujet qui commencent cet automne, le vétérinaire de la sociéte de conseil Map of Ag, James Husband, chargé de superviser le projet sur les protéines dans les exploitations pilotes britanniques, livre ses conseils aux agriculteurs sur l’optimisation de la teneur en protéines.
1. AnAlysER vOs fOuRRAgEs pROduiT suR plACE Calculez la teneur en protéines de vos fourrages et adaptez le régime alimentaire de vos vaches en conséquence. Les fourrages que vous produisez sur place sont la source de protéines la plus durable et la plus rentable de votre exploi tation. Utilisez-les avant toute chose afin de réduire la part de fourrage que vous achetez.
Dans le cadre du pilote britannique sur la teneur optimale en protéines, nous avons constaté que l’alimentation des vaches de beaucoup de nos exploitations pilotes était trop riche en protéines, quel que soit le système d’élevage. Les taux de protéines fourragères, et donc l’équilibre alimen taire de la ration, n’étaient pas respectés et le reste de la ration n’était pas adapté.
Des analyses de la teneur en énergie et en protéines de l’herbe des systèmes de pâturage intensif devraient être conduites régulièrement afin d’équilibrer avec précision ces rations alimentaires. Si vous n’en effectuez pas, faites appel à des informations disponibles localement pour connaître les taux de protéines de l’herbe de votre région. C’est parti culièrement important en période de fortes concentrations de protéines brutes dans l’herbe, c’est-à-dire au début du printemps ou plus tard à l’automne, selon les conditions météorologiques.
2. OBTEniR lEs BOns nivEAux dE pROTéinEs
Consommés de pair avec un pâturage printanier de haute qualité, la plupart des aliments concentrés contiennent trop de protéines. Adressez-vous à votre conseiller et à votre fournisseur d’aliments pour connaître la quantité d’aliments protéinés dont vous avez besoin.
Si vous nourrissez vos vaches à l’herbe, veillez à rééquilibrer régulièrement la teneur en énergie et en protéines de vos rations afin d’en optimiser l’efficacité. Les teneurs en pro téines et en énergie peuvent être ajustées en abaissant le niveau de protéines dans les concentrés et/ou en utilisant des fourrages à teneur plus faible en protéines par ensilage de maïs ou de plantes entières.
Les ensilages de maïs ou de plantes entières réduisent la teneur en protéines et délivrent l’énergie disponible dans la panse de la vache, ce qui peut s’avérer très efficace lorsque la teneur en protéines de l’herbe est particulièrement élevée.
Le projet britannique a montré que les rations de protéines brutes des troupeaux logés devraient être constamment inférieures (dans l’idéal, de 16 %) et que leur alimentation devrait être équilibrée en accord avec un nutritionniste pour veiller à satisfaire leurs besoins en énergie et en nutriments ainsi que pour optimiser la production de la panse.
Les formulations d’aliments concentrés ne doivent être utilisées que pour compléter la teneur en protéines de l’en silage et de l’herbe, et doivent tenir compte des variations saisonnières. Pour connaître le type de nourriture à faible teneur en protéines dont vous avez besoin, adressez-vous à votre fournisseur d’aliments.
3. AMéliORER lA QuAliTé dE vOs fOuRRAgEs
Pour optimiser la teneur en protéines de vos aliments, améliorez la qualité de votre ensilage. Vous augmenterez ainsi votre rendement en protéines et réduisez également le besoin en protéines achetées.
Réduire votre utilisation de concentrés entraînera une baisse significative de vos émissions de gaz à l’effet de serre et optimisera votre teneur en protéines. Si les fourrages sont suffisamment bons, les rendements laitiers seront maintenus, même avec des taux de concentrés inférieurs.
Bien que la concentration d’urée dans le lait ne constitue pas le meilleur indicateur de l’état protéique, elle est néan moins utile. Lorsqu’elle est élevée, c’est que les protéines de la panse disponibles s’y trouvent en surabondance par rapport à l’énergie requise. Dans les troupeaux mis en pâtu rage intensif au printemps, cela pourrait indiquer un apport énergétique insuffisant.
Le juste niveau d’urée ainsi que son seuil minimum au sein des troupeaux à haut rendement laitier a fait l’objet de longues discussions entre les agriculteurs du projet pilote. Ce dernier a néanmoins révélé qu’il n’existait au cun lien entre la concentration d’urée dans le lait et son rendement ; l’exploitation ayant obtenu le plus fort ren dement laitier avait enregistré l’une des concentrations moyennes d’urée dans le lait les plus faibles au cours des 12 derniers mois (0,022 %).
4. suRvEillER lEs COnCEnTRATiOns d’uRéE dAns lE lAiT
BIg5 gAins d’EffiCACi Té ET MEillEuR BilAn éCOlOgIQuE gRâCE à unE TEnEuR Op T iMAlE En pROTéinEs
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BIg5 11
QU’EST-CE QUE LA TENEUR OPTIMALE EN PROTÉINES ET COMMENT LA MESURE-T-ON ?
« Les vaches laitières consomment des composés azotés protéinés et non protéinés. Les microbes de la panse utilisent l’énergie des hydrates de carbone de l’alimentation, comme l’amidon ou la fibre brute, pour produire des protéines de haute qualité pour la production laitière et les fonctions corporelles de la vache. Trouver le juste équilibre alimentaire dans le but d’obtenir les meilleurs rendements laitiers tout en n’excédant pas les quantités idéales d’aliments requises n’est pas aisé. Lorsque ces quantités sont dépassées, l’azote excédentaire doit être éliminé avec les fèces et l’urine. Ce processus consomme de l’énergie et a un impact négatif sur l’environnement et la rentabilité. Dans le cadre du Check Climat, nous calculons les protéines utilisées pour la croissance, la viande et le lait en pourcentage de l’apport total en protéines. En général, plus le pourcentage de teneur optimale en protéines d’une exploitation est élevé, mieux c’est. »
IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DE L’EXCÈS DE PROTÉINES
Lessivage de l’azote des épandages de lisier dans les réservoirs d’eau, où elle provoque un phénomène d’eutrophisation (une accumulation excessive des nutriments) qui épuise l’oxygène.
L’ammoniac (NH3) est converti en dioxyde d’azote (NO2) et en protoxyde d’azote (N2O). Ce dernier est un puissant gaz à effet de serre.
EFFETS D’UNE ALIMENTATION EXCESSIVE EN PROTÉINES SUR LA PRODUCTION ET LA RENTABILITÉ
La conversion de l’excès de protéines dégradables de la panse en urée dans le foie requiert de l’énergie
Étant donné que l’énergie potentiellement disponible pour la production de lait sert à excréter l’excès de protéines, le rendement laitier diminue
En plus d’augmenter les dépenses alimentaires, l’excès de protéines exploite inutilement le métabolisme des animaux
EN QUOI CONSISTENT LES BIG5 ?
Les données que nous avons collectées dans le cadre du Check Climat nous ont permis d’identifier les Big5 comme principaux facteurs pour améliorer le bilan climatique des exploitations. Ils comptent pour 78 % des écarts dans le score pour l’empreinte carbone entre les exploitations Arla.
Maike Brask – Farm Sustainability Specialist chez Arla
BIg5
EFFICACITÉ DE L’ALIMENTATION PLUS DE LAIT PAR UNITÉ FOURRAGÈRE TENEUR OPTIMALE EN PROTÉINES RÉDUIRE L’EXCÉDENT DE PROTÉINES DANS LA RATION ROBUSTESSE DES ANIMAUX DES VACHES EN BONNE SANTÉ UTILISATION D’ENGRAIS RÉDUIRE L’EXCÉDENT D’AZOTE ISSU DE LA PRODUCTION DES ALIMENTS UTILISATION DES TERRES ACCROÎTRE LE RENDEMENT DES CULTURES 12
T iMisER lA TEnEuR En pROTéinEs
pRésEnTE dEs AvAnTAgEs p OuR
l’ExplOi TAT iOn
Stuart Perry élève un troupeau de vêlage à l’année – un mélange de 195 vaches de race pure holstein friesian et jersey produisant 8 000 litres par vache par an (à 3,4 % de matières grasses et 4,3 % de protéines) sur 107 hectares.
« Les aliments représentent une part conséquente de nos charges d’exploi tation. Je souhaite donc nourrir mes vaches efficacement et ne pas gaspiller les protéines que nous achetons », ex plique Stuart Perry. « Notre élevage est herbager ; bien que nous produisions nous-mêmes une majeure partie de nos protéines, je voulais en savoir plus sur la composition des produits que nous nous procurons afin de rendre l’entreprise plus rentable et d’améliorer notre impact environnemental. »
Juste avant le début du projet, Stuart Perry s’est équipé d’un système multi coupes pour constituer son ensilage, le quel réalise des coupes plus fréquentes, plus courtes, mais de meilleure qualité.
Principalement prévue pour améliorer la rentabilité de l’exploitation, cette uti lisation s’est avérée avantageuse à de nombreux égards au cours de l’année suivante.
« Après cela, j’ai pris conscience qu’il était essentiel, en tant qu’entreprise laitière, d’assurer la qualité des four rages et des protéines d’origine lo cale, » poursuit-il. « Non seulement nous avons produit plus d’herbe, mais nous avons également réduit la quantité d’aliments achetés. Partici per à ce projet m’a confirmé que j’ai pris les bonnes décisions pour notre exploitation. »
En répartissant les vaches en groupes à haut et à faible rendement laitier, Stuart Perry a optimisé l’utilisation de l’herbe pâturée et de l’ensilage. Les vaches à haut rendement laitier ne sont plus contraintes à paître dans le système en rotation. Elles se rendent dans les champs après la traite du soir, et la majeure partie du fourrage est constituée à parts égales d’herbe et d’ensilage de maïs avec un mélange. Les vaches à faible rendement laitier passent plus de temps en pâture et reçoivent un complément alimentaire en fonction de la repousse de l’herbe. Toutes les vaches sont nourries avec un complément protéiné à une te neur de 16 % afin d’optimiser le
rendement laitier lorsqu’elles passent dans la salle de traite.
« Je n’ai pas d’herbomètre ; certains partisans du pâturage intensif me re garderont de travers, mais je travaille seul à l’exploitation, alors je me fie à la hauteur de l’herbe. Les vaches laitières paissent dans les champs lorsque l’herbe est au stade des trois feuilles, puis les vaches taries y sont amenées pour terminer la pâture au besoin.
»
Bien que Stuart Perry n’ait pas les yeux rivés sur les données d’analyse de l’herbe, il a effectué des évaluations complètes des coûts des aliments et fondé sa réflexion alimentaire sur des données au cours du projet. « Participer au projet pilote sur la teneur optimale en protéines et analyser notre mé lange, nos aliments complémentaires et toutes les autres choses m’a permis de mieux comprendre ce que j’ache tais et pourquoi. J’ai pris conscience que je n’avais pas nécessairement besoin d’une alimentation avec une teneur en protéines de 18 % ou 21 %, qu’il existait des alternatives. »
Stuart Perry, associé-coopérateur d’Arla, cherche constamment à améliorer l’efficacité de son exploitation de Nower Dairy, dans le Devon, au Royaume-Uni. Découvrez les changements qu’il a mis en œuvre à l’issue de sa participation au projet pilote d’Arla sur la teneur optimale en protéines.
Op
13
fOOd sERviCE
fOOdsERviCE
Mis ER su R n O s p Oin T s f ORT s p O u R R éussiR
De la restauration rapide aux cafés en passant par les nuits d’hôtel : les dépenses de restauration des consommateurs sont en constante augmentation. Grâce à sa stratégie ciblée, l’unité Foodservice d’Arla s’apprête à conquérir une part plus importante de ce marché mondial en pleine croissance.
Ces dernières années ont été mouvementées pour le secteur de l’hôtellerie et de la restauration. La pandé mie de COVID-19 a causé la fermeture soudaine de restaurants, d’hôtels, de fast-foods et de cantines dans le monde entier. Et les perturbations économiques actuelles, liées notamment aux forts niveaux d’inflation et à la récession latente, risquent en outre de perdurer.
Cependant, comme en témoignent les indices de croissance, la popularité dont jouit ce marché mondial ne faiblit pas, explique Cecilia Kocken, responsable de la division Global Foodservice chez Arla.
« Au cours des dix dernières années, la consommation d’alimentsendehorsdudomicileaaugmentédeplus de30%.Lesproduitslaitiersprésententdoncuntrès fortpotentieldanscedomained’activité,oùlerende mentestgénéralementbon.Aujourd’hui,lemarchédu foodservicepourlesproduitslaitiersenEuroperepré sente à lui seul environ 25 milliards d’euros », dit-elle.
Afin d’augmenter la part relativement modeste d’Arla sur ce marché, aujourd’hui de 4 %, une stratégie ciblée et une équipe dédiée ont été mises en place. La straté gie Future26 a pour but de faire en sorte que la division Foodservice soit responsable de 30 % de la croissance en Europe d’ici 2026.
TROis pRiORiTés
Réussir sur un marché vaste et complexe nécessite d’établir des priorités.
«Nousnoustrouvonsdansunepositionoùlemarché etlacroissanceattenduecorrespondentàcertainesde nospointsforts.Nousconcentronsdoncnoseffortslà oùnoschancesderéussirsontlesplusfortes», déclare Cecilia Kocken.
Il convient donc de cibler trois secteurs d’activité : la mozzarella, les ingrédients de la catégorie des produits de boulangerie ainsi que les produits relatifs au marché (en pleine croissance) du flexitarisme – ce qui inclut les produits laitiers et non laitiers, deux directions diffé rentes à suivre.
« Avec des produits vendus dans plus de 100 pays etd’importantspartenariatsscellésaveccertaines desplusgrandeschaînesdepizzeriasaumonde,la mozzarellaoccupedéjàuneplacemajeureauseinde notreentreprise.Continueràdéveloppernotreactivi té dans ce domaine tient donc du bon sens, » explique Cecilia Kocken.
nOTRE CApACiTé à êTRE plus Qu’un siMplE fOuRnissEuR COnsTiTuE un ATOuT Clé QuE nOus dEvOns COnTinuER dE dévElOppER
La catégorie des produits de boulangerie devrait éga lement continuer à croître de pair avec le nombre de cafés-restaurants ainsi que les ventes de boissons et de gâteaux à consommer sur le pouce. Dans ce domaine, Arla acquiert de l’expérience dans la conception de pro duits de haute qualité dont les propriétés, la texture et le goût permettent aux clients boulangers de générer de la valeur ajoutée.
«Noustravaillonsavecnospâtissiersdanslebutd’op timisernosproduitsafinquelesleursrépondentparla suite aux attentes des cuisines professionnelles, » dit Cecilia Kocken.
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Enfin, la catégorie des produits pour flexitariens et à base de plantes vient répondre aux attentes des clients au regard de la demande croissante de menus sans viande – un domaine pour lequel Arla investit dans le développement de nouveaux produits.
« Pouvoir soutenir nos clients en fonction de leurs besoins–ycomprisàmesurequ’ilsélargissent leursactivités–estessentielpourétablirdes partenariatssolidesetaidernosclientsàcroître», déclare Cecilia Kocken.
dEux CAnAux
Cette hiérarchisation de priorités se reflète dans les segments de clients susceptibles de générer la majeure partie de la croissance dans les années à venir.
À l’échelle mondiale, les restaurants dits « à service complet » et « à service rapide » présentent une crois sance en hausse. Les restaurants à service rapide ont notamment connu une croissance constante et ont été moins touchés que les autres types d’établissements de restauration pendant la pandémie.
« Ils se sont avérés très résilients au cours des dernières années : les consommateurs sont revenus vers les marques dont ils sont familiers. Nous nous attendonsàcequelesprincipauxacteursmondiaux continuentdesedévelopperàl’international;entant que partenaires de confiance, nous nous efforce rons de les accompagner dans cette voie », explique Cecilia Kocken.
QU’EST-CE QUE L’UNITÉ FOODSERVICE ?
L’unité
clients du secteur de l’hôtellerie et de la restauration, y compris les
de plats à emporter et les cafés-restaurants.
RÉSILIENCE
Au cours du premier semestre 2022, l’activité dans le domaine du foodservice d’Arla a poursuivi sa relance économique après la pandémie sur les marchés européens et internationaux. La croissance du chiffre d’affaires liée aux volumes des marques, principalement générée par les marchés danois et britannique ainsi que par les marques Arla® Pro et Lurpak®, s’est élevée à 19 %.
liée aux
de la marque
attendue du foodservice dans la croissance d’Arla en Europe
cours de la période de
stratégie Future26
Foodservice d’Arla couvre les ventes aux
restaurants, les cantines, les hôtels, les chaînes
Croissance
volumes des marques d’Arla au sein du foodservice au premier semestre 202219% Croissance
Arla® Pro au premier semestre 202230% Part
au
la
30% fOOdsERviCE
UNE MARQUE FORTE : ARLA® PRO
Forte de la stratégie mondiale de l’unité Foodser vice et des améliorations mises en œuvre dans le but d’améliorer la collaboration dans tous les pays et toutes les régions, la division est prête à se développer à l’échelle mondiale.
« Les besoins de nos clients sont relativement identiques dans de nombreux marchés, c’est pour quoi nous travaillons à la création d’un assortiment de produits capable de répondre aux besoins de l’ensemble des marchés sous la marque Arla® Pro », explique Cecilia Kocken.
En définitive, quels sont les points forts d’Arla dans le secteur du foodservice ?
«Notrecapacitéàêtreplusqu’unsimplefournisseur constitue un atout clé que nous devons continuer de développer. Nous voulons nous associer à nos clients et les aider à relever leurs défis. Nous avons pour habitude de co-concevoir nos produits avec euxdesortequ’ilsrépondentàleursattentes.Notre capacité à comprendre ces attentes nous a permis de gagner la confiance de certaines des plus grandes chaînes du monde », explique Cecilia Kocken.
À titre d’exemple, elle mentionne la configuration des fours à pizza d’Arla, qui reproduisent avec précision les conditions des cuisines des chaînes
de pizzerias afin que la mozzarella fonde et s’étire exactement comme les clients le souhaitent. En raison de l’augmentation de la cadence des livrai sons, la mozzarella est également testée de sorte à s’adapter à ces situations.
« La performance du produit en cuisine constitue un point crucial pour nos clients. Nous passons donc beaucoup de temps à les écouter ainsi qu’à nous familiariser avec le fonctionnement de leur entreprise afin de fournir aux chefs des produits faciles à traiter et, en définitive, de simplifier leurs opérations lors des heures de pointe ou de les aider à réduire leurs déchets. »
Arla® Pro se démarque également au sein de la concurrence par son approche en matière de durabilité.
« Nos clients du secteur de la restauration sont très attachés à nos activités en matière de durabilité. Qu’il s’agisse de la réduction des déchets alimentaires ou des émissions de CO2, leurs consommateurs attendent qu’ils prennent ces en gagements. Ils souhaitent donc être associés à des partenaires qui adoptent des normes très élevées en la matière et qui peuvent ainsi favoriser leur développement. »
fOOdsERviCE
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ACTuAli Tés
LES ESSAIS DE BOVAER® SONT EN COURS
Les premiers associés-coopérateurs Arla qui testent l’additif alimentaire Bovaer® ont commencé à l’utiliser dans leurs exploi tations. Au total, 23 exploitations en Allemagne, au Danemark et en Suède, choisies parmi les associés-coopérateurs volontaires, participent à la première série d’essais effectuée sur environ 7 000 vaches.
Les agriculteurs participants reçoivent l’additif déjà mélangé dans l’aliment minéral lorsqu’il est livré dans les exploitations par le fournisseur de minéraux, prêt à être inclus dans la ration totale mélangée. Bovaer® est le seul additif alimentaire approuvé par l’UE afin de réduire la production de méthane entérique par les vaches laitières. Il a été démontré qu’il permettait de réduire les rejets de méthane d’environ 30 %. Les essais se dérouleront jusqu’au troisième trimestre de 2023.
SANTÉ DES SOLS : PARTAGE DES CONNAISSANCES SUR L’AGRICULTURE RÉGÉNÉRATIVE
La réunion des membres d’Europe centrale du réseau d’agriculture régénérative d’Arla, qui s’est tenue au mois d’août dans l’exploitation de l’associé-coopérateur Heinz Raffelsieper à Wipperfürth (Allemagne), avait pour thème principal la santé des sols. La discussion était princi palement axée sur la santé des sols et l’interaction avec les cultures. Les agriculteurs ont également réfléchi à l’application de lisier traité et de micronutriments reposant sur l’analyse des plantes.
Six associés-coopérateurs issus de chaque marché participent au programme pilote d’agriculture régénérative. Ils collaboreront avec des experts pendant une durée minimale de quatre ans afin d’étudier le fonctionnement du concept d’agriculture régénérative dans les exploita tions laitières et de définir une méthode de mesure des progrès afin de permettre à Arla d’adopter une approche axée sur les données.
ACTuAliTés
L’ÉQUIPE COMMERCIALE À LA DÉCOUVERTE DES PRATIQUES AGRICOLES INNOVANTES
Au mois d’août, 70 collègues de l’organisation commerciale suédoise ont pu se familiariser avec le travail effectué au sein d’une exploitation innovante Arla.
L’associé-coopérateur Jörgen Eriksson a organisé une visite dans son exploitation près de Stockholm. Celle-ci figure au nombre des exploitations innovantes d’Arla, dans laquelle de nouvelles méthodes et technologies agricoles sont testées et présentées. Les visiteurs de l’équipe commerciale ont ainsi pu se familiariser avec les nombreuses initiatives mises en place par les associéscoopérateurs afin de poursuivre le développement de l’élevage laitier. Ces mesures se concentrent notamment sur l’efficacité de l’alimentation, la teneur optimale en protéines, la biodiversité et la manutention du lisier.
« Voilà qui suscite un véritable sentiment de fierté. Nous avons vu aujourd’hui que la production laitière dépend de nombreux facteurs, tels que la gestion du pâturage, l’efficacité de
l’alimentation, le bien-être animal et la manutention du lisier. Si l’équipe commerciale dispose d’une meilleure compréhension du sujet, elle sera davantage en mesure de l’aborder de manière proactive avec ses clients et de répondre à leurs questions. La semaine prochaine, lorsque les 60 membres de mon équipe commerciale iront à la rencontre des clients, ils présenteront le travail accompli ici, dans l’exploitation innovante », explique Micael Pettersson, responsable commercial de la région Est de la Suède.
Lisa Sööder, de l’équipe commerciale de région Kumla, confirme : « C’était une excellente journée. Même si j’ai grandi dans une exploitation laitière, j’ai acquis de nouvelles connaissances sur des sujets tels que la biodiversité et le bien-être animal. Nous avons vraiment pu nous rapprocher des associés-coopérateurs et de leur exploitation, et nous comprenons mieux comment leur monde est lié au nôtre. »
ACTuAliTés
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TRAVAILLER ENSEMBLE POUR PROGRESSER
Ole Leonhardt, au Danemark, fait partie des 19 associéscoopérateurs qui participent aux projet pilote sur la robustesse des animaux :
« Nous sommes ravis de prendre part à ce projet. C’est un indicateur clé auquel nous prêtons attention depuis longtemps et ce projet pilote va nous permettre de nous concentrer encore davantage sur ce domaine important. Tous nos employés, ainsi que notre vétérinaire, sont désireux de contribuer au processus. Nous avons déjà parlé de certains domaines que nous pensons pouvoir améliorer, comme l’identification précoce des animaux malades, et réfléchissons à embaucher un autre collaborateur à temps partiel pour nous y aider. Nous attendons avec impatience notre première visite du vétérinaire externe cette semaine. »
EN QUOI CONSISTENT LES BIG5 ?
Les données que nous avons collectées dans le cadre du Check Climat nous ont permis d’identifier les Big5 comme principaux facteurs pour améliorer le bilan climatique des exploitations. Ils comptent pour 78 % des écarts dans le score pour l’empreinte carbone entre les exploitations Arla. Il s’agit de l’efficacité de l’alimentation, de la teneur optimale en protéines, de la robustesse des animaux, de l’utilisation d’engrais et de l’utilisation des terres.
OÙ TROUVER VOTRE SCORE
Le score de robustesse de vos animaux se trouve dans votre tableau de bord Check Climat, dans Arlagården® Rendez-vous dans « Check Climat », dans le menu supérieur, et cliquez sur « Big5 : Potentiel de réduction ».
Vous pouvez également consulter les performances d’exploitations similaires à la vôtre afin de comparer vos résultats.
19 EXPLOITATIONS 6 MOIS 4 en Allemagne 5 au Royaume-Uni 5 au Danemark 5 en Suède
l A ROB us TE ss E d E s
A niMA ux, un fACTE u R C lé p O u R l’iM p ACT su R lE C liMAT
Le facteur climatique Big5 « la robustesse des animaux » est au cœur de notre dernière série d’activités menées auprès d’exploitations pilotes. Nous avons rencontré Peter Stamp Enemark, Senior Manager Animal Welfare d’Arla, et Mats Scharin, vétérinaire d’Arla, pour en savoir plus.
COMMEnT EsT MEsuRéE lA ROBusTEssE dEs AniMAux ?
Lors des Checks Climat, nous mesurons la robustesse des animaux par le taux de mortalité des vaches. Il s’agit du pourcentage annuel de bétail mort ou euthanasié sur une exploitation. La vente de vaches stériles à l’abattoir ne rentre pas dans cette catégorie, car cet in dicateur clé de performance comptabilise uniquement les animaux dont le décès n’était pas prévu.
pOuRQuOi lA ROBusTEssE dEs AniMAux AffECTE-T-EllE l’EMpREinTE CARBOnE ?
Lorsqu’elles vivent sainement et longtemps, les vaches produisent davantage de lait au cours de leur vie. L’em preinte carbone de l’élevage de l’animal est également répartie sur une plus longue période et un plus grand volume de lait. Au terme de sa vie, une vache laitière en bonne santé sera également utilisée pour la production de viande, ce qui répartira l’impact climatique à la fois sur la viande et les produits laitiers. Lorsqu’une vache est malade, son efficacité de l’alimentation diminue. Autrement dit, une vache en bonne santé est plus efficace.
Dans tous les cas, mieux vaut prévenir que guérir. Gérer convenablement tous les domaines de votre exploi tation et les routines basées sur la science reste le meilleur moyen de garder vos animaux en bonne santé. L’idéal est d’adopter une approche systématique, et de collaborer avec votre vétérinaire et d’autres conseillers.
QuE sE pAssE T-il dAns lE CAdRE du pROjET pilOTE ? Nous venons de lancer un programme de six mois avec 19 exploitations, afin d’identifier les principales causes de mortalité sur les exploitations et les méthodes de prévention. Ces exploitations ayant des taux de morta lité plus élevés que la moyenne, elles travailleront avec un vétérinaire-conseil, ainsi qu’avec leur vétérinaire habituel, afin d’identifier les domaines d’intervention et de préparer un plan d’action pour améliorer. Ensemble, ils chercheront à définir les causes de mortalité et à dé terminer s’il s’agit de causes immédiates, intermédiaires ou sous-jacentes. Ce travail nécessite des données de qualité et de la patience. Les exploitations sont de toutes tailles et ont des systèmes très divers. En outre, nous apprécions l’enthousiasme des associés-coopéra teurs impliqués.
Nous ne mesurons que la mortalité, qui est considérée comme le point final. Cependant, tous les aspects de la santé animale sont pris en compte dans l’évaluation, car ils contribuent au résultat final. Il est extrêmement important de garder une vue d’ensemble des aspects cruciaux de la santé du troupeau, tels que la boiterie et la mammite. La boiterie peut être un facteur sousjacent ou contributif à de nombreux cas ultérieurs de mortalité sur les exploitations. Les animaux malades produisent également moins de lait et ont parfois be soin de traitements antibiotiques, diminuant la quantité de lait recueillie dans l’exploitation.
Notre but est d’identifier les changements de gestion qui ont pour effet de réduire le taux de mortalité des vaches, et de partager ces résultats avec tous les associéscoopérateurs d’Arla. La robustesse des animaux a des répercussions sur de nombreux autres facteurs, que ce soit la santé et le bien-être des animaux, la perfor mance économique et le bilan climatique des exploi tations, ou enfin la fierté des associés-coopérateurs vis-à-vis de leurs troupeaux.
COMMEnT puis-jE AMéliORER MA pERfORMAnCE pAR RAppORT à CET indiCATEuR ?
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Inside Arla est le magazine pour les associés-coopérateurs d’Arla. Ce magazine est publié en six langues.
Il est imprimé sur du papier certifié FSC et est également disponible en ligne.
Éditeur : Arla Foods amba, Sønderhøj 14, 8260 Viby, DK. Impression : Stibo Complete.
Si vous ne souhaitez pas recevoir de version imprimée, faites-le nous savoir à insidearla@arlafoods.com.
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