eXpertsmagazin 2.18 (FR)

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swiss-experts.com

2.18

magazine

ENTRE DÉSERT ET MER

« MOMENTS THAT LAST »

ZURICH–BANGKOK–ZURICH

Eilat, ville branchée en Israël

Les souvenirs de voyage, des moments marquants

Immersion dans la vie d’un agent de bord de SWISS



CHÈRES LECTRICES, CHERS LECTEURS, Eilat, la ville la plus méridionale d’Israël, connaît un regain d’activité. Les raisons en sont multiples : les températures clémentes en hiver, la diversité de l’offre gastronomique, les récifs de la mer Rouge qui invitent au snorkeling ou le désert du Néguev, propice à l’aventure. Edelweiss desservira la destination branchée cet hiver et complètera ainsi idéalement la liaison vers Tel Aviv assurée par SWISS. Les voyageurs peuvent ainsi aisément découvrir les deux villes et explorer le pays niché entre la Méditerranée et la mer Rouge. Israël promet en effet des souve­nirs et expériences inoubliables. En parlant de mémorable : saviez-vous que les souvenirs de voyage nous accompagnent souvent toute une vie? SWISS traite le sujet dans l’actuelle campagne « Moments that last » – avec des résultats étonnants issus de la recherche sur la mémoire. Par ailleurs, nous vous proposons de jeter un regard intéressant dans les coulisses des cuisines de bord. eXperts Switzerland a suivi un agent de bord de SWISS lors de sa rotation à Bangkok. Il est impressionnant de découvrir la collaboration efficace et enthousiaste de l’équipage qui travaille dans un espace restreint, tout en accordant une grande importance aux détails. Ce sont ces petites différences qui rendent le vol inoubliable pour les passagers. Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir et d’inspiration au gré de votre lecture. Avec nos cordiales salutations,

Impressum SWISS International Air Lines,

Jürg Christen Head of Sales Switzerland Lufthansa Group

P.O. Box, CH-4002 Bâle Rédaction : ZRHHX-DC, Sales Promotion Suisse et Apalis, Männedorf / Concept et mise en page : Futureworks AG, Zurich Photos : SWISS, Edelweiss et Keystone / Impression : ­Horn­berger Druck GmbH, Maulburg Contact eXperts : salespromotion@swiss.com/ swiss-experts.com

Editorial 3


‘The most rewarding journey’ by Tim Bengel, artist. Himalayan rocks, gold leaf and sand. Original image credit: Tenzing Norgay photo library, © Royal Geographical Society.

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Behind the scenes : les agents de bord doivent être résilients, flexibles, dotés d’un esprit d’équipe et être très orientés vers le service. Selon Katja Grevsmühl, agent de bord chez SWISS, toute personne possédant ces qualités aura du plaisir à faire ce travail de rêve. eXperts

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Switzerland l’a accompagnée durant son activité quotidienne.

18 Who is who : pour la Suisse en Suisse. Le Servicing Team du L ­ ufthansa Group est basé à Zurich, Genève et Lugano et travaille à merveille grâce au système de téléphonie moderne et à l’excellent esprit d’équipe.

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­Quiconque le souhaite peut même travailler régulièrement à domicile.

Stories 6 Place to be Sous l’étoile d’Abraham 12 Crew tips 13 News flash 14 Spotlight La force des souvenirs de voyage 18 Behind the scenes Décollage professionnel 24 Who is who La ligne branchée du Lufthansa Group 28 What’s up Les pérégrinations du Bärli-Biberli 33 Your turn 34 You travel

33 Jeu concours

Content 5


6 Place to be


SOUS L’ÉTOILE D’ABRAHAM À la découverte d’Eilat Eilat, la ville la plus méridionale d’Israël au bord de la mer Rouge, est la porte d’entrée du désert du Néguev et une plaque tournante pour les amateurs de plein air et d’aventure. Depuis Tel Aviv, les voyageurs accèdent à la pointe sud du pays en avion, en bus ou en voiture – et cet hiver, Edelweiss opérera aussi un vol direct hebdomadaire entre Zurich et Eilat.

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« Êtes-vous prêts pour le désert ? » Dikla Gidoni accueille les voyageurs avec un enthousiasme débordant. « Nous laissons à présent la civilisation derrière nous ! Plus de centres commerciaux, de bancomats, de climatisation. Place aux chameaux et au sable. » Les convives ne sont pas encore tout à fait réveillés, ce qui n’entache nullement la motivation de la guide touristique israélienne : « Vous allez adorer le Néguev ! » De nos jours, le désert reculé au sud d’Israël, comme l’a annoncé Dikla, n’est en réalité plus aussi isolé. Ces ­dernières années, Eilat est devenue une métropole touristique et commerçante au bord de la mer Rouge, présentant tous les atouts requis : auberges de jeunesse pour routards et hôtels de luxe, restaurants chics, bars de plage décontractés, centres commerciaux animés et une foison d’activités pour les passionnés de sports nautiques et de plein air. Avec ses quelque 360 jours de so­leil par an, elle attire aussi de nombreux voyageurs européens venus échapper à la grisaille hivernale. La plupart des touristes en Israël visitent cependant Tel Aviv, Jérusalem, les sites bibliques de Galilée et se rendent à la mer Morte. Ils délaissent les paysages uniques du sud,

heureux mariage entre montagnes escarpées du désert et récifs coralliens éblouissants de la mer Rouge. Le désert à perte de vue En fin d’après-midi, le groupe fait une randonnée dans les environs de Makhtesh Ramon, le plus grand des cinq cirques d’érosion du désert du Néguev. Des citernes cachées, des points d’eau cachés au milieu des broussailles, forment des îlots de ­verdure entre les rochers gris jaune scintillants. Aux temps bibliques, les ­Israélites trouvaient ici de l’eau pour leurs troupeaux. Selon la tradition, cet endroit situé à quelques kilomètres de la frontière égyptienne n’était autre que le lieu où les fils de Jacob avaient retenu prisonnier leur frère Joseph, le rêveur, dans une citerne asséchée. Ils l’avaient ensuite vendu comme esclave à une caravane se rendant en Egypte. Tous les pylônes électriques, panneaux de signalisation et bandes d’asphalte ont depuis longtemps dis­ paru du p ­ aysage. Les bruits du trafic se sont tus. À perte de vue et d’ouïe, le désert règne en maître. Un voyage dans le temps, sur les traces d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, dont le regard s’est posé sur cette terre.

Lorsque le soleil descend lentement à l’horizon, les montagnes du désert virent au rouge ocre et les visiteurs ­projettent des ombres sur les é ­ boulis. Un vent frais agréable caresse les ­visages en sueur, rougis par le soleil. Même en plein été, les températures peuvent chuter la nuit à proximité ­ de la montagne Ramon, qui culmine à environ 1 000 mètres au-dessus de ­ la mer. Dormir dans le désert sur des matelas en plein air, un must. Au-dessus du feu de camp se dresse un ciel par­ semé d’étoiles scintillantes. Un jeune homme tient son iPhone en l’air. Une application identifie les noms de toutes les constellations : voici la Petite et la Grande Ourse, là-bas celles du Scorpion et de la Vierge. Le voile argenté de la Voie Lactée est si proche qu’il semble possible de l’attraper. Il s’agit du même ciel nocturne du temps où Dieu de­ manda à Abraham de compter ses descendants. Poissons de corail fluo et dauphins Après quelques jours seulement, les ­visiteurs sont submergés par les ­impressions du sud d’Israël. À bord d’une navette, la discussion porte sur le cratère du Makhtesh Ramon, plus précisément sur la culture de légumes biologiques et le recyclage pratiqués par l’éco-kibboutz Lotan. Un passager s’émerveille de son excursion de snor­ keling à Eilat, à la découverte de poissons de corail fluo.

Avec un peu de chance, les plongeurs peuvent observer des dauphins et tortues de mer au-dessus des récifs au large des côtes. Eilat a été fondée sous sa forme moderne au milieu du XXe siècle, mais, en raison de son emplacement, elle r­ evêtait déjà bien avant une importance ­stratégique en tant que ville commerciale et portuaire. Aujourd’hui, elle compte près de 50 000 habitants et ­séduit par sa vie nocturne animée.


Aujourd’hui, le désert reculé au sud d’Israël n’est plus aussi isolé.

«

Un Bédouin sait interpréter chaque trace dans le sable. Vous pouvez les lire comme un livre. » Ibrahim Abu Kaf

Bars, boutiques branchées et hôtels se succèdent non loin de la promenade maritime. Si vous appréciez la diversité culinaire, vous trouverez ici votre bon­ heur parmi les échoppes typiques de ­houmous et de falafel, les restaurants ­ de fruits de mer raffinés, les adresses italiennes et thaïlandaises, les bars à sushis et même une churrascaria brésilienne. Et lorsqu’un rafraichissement s’impose en raison de la chaleur du désert, il vous suffit de commander un shake à la mangue ou un double ex­ presso « on ice » dans l’un des nombreux ­cafés ou de vous réfugier dans le fabuleux Ice Mall, où vous pouvez patiner même en plein été. Les voyageurs préférant l’aventure à la gastronomie, au shopping et aux soirées festives peuvent s’immerger dans la nature désertique

sauvage du Wadi Rum, par-delà la frontière jordanienne, avec ses formida­ bles formations rocheuses. La ville ­magique des ruines de Petra se situe à ­proxi­mité d’Eilat. Ses tombeaux célèbres comptent parmi les merveilles ­architecturales de l’Antiquité. Les montagnes du désert scintillent au loin. Des palmiers dattiers isolés et petites oliveraies forment des taches vert pâle dans le paysage rocheux. Au bord de la route, des panneaux de signali­ sation signalent la présence de chameaux aux conducteurs. Dans la vallée aride de Kanaim, dans le désert de ­Judée, une oasis dominée par des palmiers dattiers abrite un camp de bédouin. Ibrahim Abu Kaf sert du thé sucré et du café âpre et épicé dans une tente nomade. Le Bédouin porte la

traditionnelle robe blanche et un keffieh. Il évoque le respect de son peuple pour les étrangers, les messages secrets du rituel du café et le pouvoir de guérison miraculeux du lait de chameau. « Le désert n’est pas seulement jaunâtre et sec. Un Bédouin sait interpréter chaque trace dans le sable. Vous p ­ ouvez les lire comme un livre. » Les visiteurs écoutent avec dévotion, soudain projetés à l’époque d’Abraham. Ne d ­ ansiezvous pas récemment dans une soirée techno à Eilat ? Entre l’exubérance des temps modernes et les traditions millénaires de l’Orient, il suffit parfois d’une courte balade à dos de chameau dans le sud d’Israël ou, pour les fans d’émotions fortes, d’une sortie en quad dans le désert pour faire le plein ­d’adrénaline.

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BON À

SAVOIR Nature

Situation et climat Eilat est la ville la plus méridionale d’Israël et la seule du pays au bord de la mer Rouge. Très appréciée des touristes, elle se situe entre le désert du Néguev et le golfe d’Aqaba et compte environ 50 000 habitants. Elle le doit aussi à son climat : l’air est chaud, mais sec en été. En hiver, Eilat est une destination ensoleillée idéale pour les Européens. En février, la température moyenne de l’eau s’élève à 20 degrés. La mer Rouge Pour les plongeurs et amateurs de snorkeling, la mer Rouge est réputée et appréciée notamment pour ses eaux limpides, ses récifs coralliens et ses nombreuses créatures marines. ­Eilat séduit aussi par ses belles plages. Avec un peu de chance, les fans de plongée et de snorkeling rencontreront des dauphins en pleine nature ; au « Dolphin Reef », un groupe vit en captivité dans un enclos en pleine mer. Eilat possède de nombreuses bases de plongée et de snorkeling où louer du matériel, ainsi que réserver des cours et plongées. Réserve naturelle de Coral Beach Le récif corallien au sud d’Eilat est un lieu très prisé des ­plongeurs et amateurs de snorkeling. Derrière le récif de près de quatre mètres de profondeur, connu pour ses formations multicolores aux allures de jardins, se cache un banc de sable, puis un mur de corail abrupt plonge jusqu’à 35 mètres de profondeur. Plus de 270 espèces de coraux et une quantité innombrable de poissons et d’animaux marins y auraient élu domicile.


Désert du Néguev Le désert du Néguev, qui borde au sud la ville d’Eilat, s’étend sur 12 000 km2 et couvre ainsi plus de la moitié de la superficie d’Israël. Une excursion est vivement recom­ mandée. Outre la randonnée, le sandboard sur les dunes ou les balades à vélo sont très populaires. La Neguev Wine Route est surprenante et la visite du kibboutz Revivim illustre le s­ avoir-faire de la population locale, qui a réussi à transformer le désert en une terre verdoyante.

Culture

Israman et Shvil Israël Les triathlètes se rendent en Israël en hiver pour lancer la saison de compétition. L’Israman est un triathlon longue distance (3,8 km de natation, 180 km de vélo et 42,2 km de course à pied) et un semi-marathon qui se déroule toujours en janvier. Eilat est par ailleurs le point de départ ou d’arrivée du Shvil Israël, l’Israël National Trail. Le sentier longue distance s’étend sur environ 1 000 kilomètres et relie Eilat au kibboutz Dan. Festivals et événements Le premier festival international de jazz a eu lieu à Eilat en 1987. Il s’appelle aujourd’hui Red Sea Jazz Festival, une institution qui se déroule chaque année la dernière ­semaine d’août dans cette ville portuaire. Le Festival de ­Midburn dans le désert du Néguev est une version un peu plus sauvage, la version israélienne, du Burning Man. « Eilat Red Sea » attire les photographes sous-marins amateurs et professionnels du monde entier.

haves MUST-

POUR EILAT 1

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1. Les recettes d’Ottolenghi La cuisine israélienne est très prisée par les fins gourmets. Yotam Ottolenghi a participé à cette tendance : né d’une mère allemande et d’un père italien, il a grandi à Jérusalem et vit aujourd’hui à Londres. Il a écrit plusieurs livres de cuisine, l’un des plus célèbres étant « Jérusalem ». L’Israélien exploite plusieurs épiceries fines et restau-

Vols pour Tel Aviv et Eilat Du 28 octobre à fin mars, Edelweiss assure une liaison hebdomadaire entre Zurich et Eilat. Lufthansa a également intégré la destination d’Eilat dans son ­horaire d’hiver, avec un vol direct entre Francfort et Munich. La ville portuaire est aisément accessible ­depuis Tel Aviv : en avion, en bus, en navette ou en v­ oiture. Le Lufthansa Group propose des vols ­quotidiens vers Tel Aviv au départ de Vienne, Zurich, Francfort et Bruxelles.

rants à Londres, notamment le NOPI, une adresse culte de la capitale britannique. ottolenghi.co.uk 2. Une caméra sous-marine Pour les vacances à ­Eilat, les smartphones ne suffisent pas. Pour la simple et bonne raison que vous trouverez les sujets les plus colorés sous l’eau dans la mer Rouge. Il est recommandé de s’équiper d’une caméra sous-marine pour la plongée et le snorkeling. La Rollei Sportsline 85 à moins de 80 francs est un modèle avantageux pour les amateurs de snorkeling (étanche jusqu’à 3 mètres). Le modèle Panasonic Lumix FT7, très bien noté lors de tests, est étanche jusqu’à une profondeur maximale de 13 mètres. rollei.de, panasonic.com 3. Chaussures idéales Eilat est une destination pour les personnes actives. Qu’elles optent pour un jogging le matin au bord de la mer, une balade à vélo dans le désert ou une visite de sites historiques : pour parcourir les kilomètres, de bonnes chaussures s’imposent. Les chaussures de course de la marque On, fondée en 2010 par trois amis suisses, sont très en vogue. La nouvelle Cloud X est le modèle de course le plus léger du monde. on-running.com

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CREW TALKS & TIPS PETIT-DÉJEUNER AVEC VUE SUR LA MER « Chaque fois que je me rends à Tel Aviv, je séjourne à l’Hôtel Gilgal. Il offre un bon rapport qualité-prix, des chambres propres et un excellent petit-déjeuner sur la terrasse en attique avec vue sur la mer. Pour faire du shopping, je recommande le Carmel Market. Je suggère aussi aux amis de faire une excursion à Césarée, à environ 45 minutes de Tel Aviv. L’ancienne ville portuaire romaine, qui fut jadis une forteresse des croisés, possède des ruines intéressantes. » Philipp, Supervisor Online Marketing hotelgilgal.com

MOUSSE AU CHOCOLAT AU SEL DE MER ET À L’HUILE D’OLIVE « Pour moi, Tel Aviv est une ville du plaisir absolu. J’adore la cuisine locale et les innombrables restaurants. J’aime particulièrement l’établissement Onza dans la vieille ville. Idéalement, il faut commander plusieurs petits plats, de la ciabatta fraîche aux fruits de mer en passant par la mousse au chocolat au sel de mer, avec un filet d’huile d’olive. En plus, il y a de délicieux cocktails et le choix ne se limite pas aux classiques. La boulangerie Abulafia dans Old Jaffa est un autre must. Elle existe depuis 1879. » Stefanie, Business Analyst & Project Leader Mobile Apps and Usability onza.co.il

COUCHER DU SOLEIL AU PORT DE JAFFA « Nous débutons toujours notre journée à Tel Aviv au Café XoHo, non loin de la Ben Yehuda Street. Nous nous promenons ensuite jusqu’à Frishman Beach. Pour un rafraîchissement, il suffit de s’arrêter dans un des petits « Juice shops » le long des rues principales avant de se rendre à Nanuchka pour le déjeuner. Ici, la cuisine géorgienne est végétalienne. Nous passons en général l’après-midi dans les boutiques et au marché aux puces à la périphérie de Jaffa. Chez Zielinski & Rozen, vous pouvez même créer votre propre parfum! Et l’endroit le plus ­ro­mantique pour voir le coucher du soleil : le port de Jaffa. » Judith et Michael, agents de bord cafexoho.com; nanuchka.co.il; zrp.co.il

12 Crew Unterwegs tips in Los Angeles


NEWS FLASH AUSTRIAN AIRLINES ÉTEND SON RÉSEAU EUROPÉEN ET DESSERT DÉSORMAIS LE CAP

STAR ALLIANCE OUVRE UN NOUVEAU LOUNGE À ROME Star Alliance a élargi son portefeuille de lounges : le dernier membre en date se situe à l’aéroport de Rome Fiumicino, dans la zone Intra-Schengen du t­ erminal 3. Surplombant l’aérodrome, le lounge au d ­ esign moderne italien peut accueillir jusqu’à 130 personnes. Vous pouvez déguster des mets ­italiens, simplement vous détendre ou travailler : de nombreuses prises USB et électriques ainsi qu’une connexion wi-fi haut débit gratuite sont ­disponibles dans tout le lounge.

Pour l’horaire d’hiver 2018/19, Austrian Airlines a fortement étendu son réseau européen. Depuis ­octobre, il compte plus de 40 vols hebdomadaires supplémentaires vers 14 destinations. Ceux-ci ­incluent Berlin, Dusseldorf et Hambourg ainsi que Copenhague, Kiev, Athènes et Cracovie. Sur le réseau long-courrier, Austrian Airlines augmente le nombre de liaisons vers l’Amérique du Nord et Tel Aviv et ­dessert désormais le Cap. Les vols complètent l’offre existante de Lufthansa pour le Cap (au départ de Francfort et de Munich) et d’Edelweiss. austrian.com

LUFTHANSA PROPOSE SIX NOUVELLES DESTINATIONS AU DÉPART DE FRANCFORT ET MUNICH Lufthansa propose de nouvelles destinations au ­départ de Francfort et Munich. Pour la première fois, la compagnie aérienne opère cet hiver quatre vols hebdomadaires vers Eilat, dans le sud d’Israël. Les villes d’Agadir, de Trieste, de Thessalonique, d’Édimbourg et de Tromsø seront également desservies.

staralliance.com

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lufthansa.com

News flash 13


LA FORCE

DES SOUVENIRS DE VOYAGE

Aujourd’hui, nous avons déjà oublié ce que nous avons mangé il y a trois jours. Mais le souvenir du soleil qui sombrait dans la mer pendant les vacances, nous le visualisons encore après dix ans. Les souvenirs de voyage sont profondément gravés dans notre mémoire et peuvent même influencer notre personnalité.

14 Spotlight


Moments that last Avec « Moments that last », SWISS vous invite à parcourir le monde les yeux grands ouverts – et à cumuler des souvenirs d’expériences extra­or­ dinaires qui perdureront toute une vie. Plus d’informations sur : swiss.com/ moments

Parfois, la vie ressemble à un grand combat contre l’oubli. Nous nous efforçons d’intégrer les apprentissages, de nous rappeler des noms des partenaires commerciaux et d’éplucher chaque point de notre liste de tâches. Chaque jour, nous sommes assaillis par une ­multitude d’informations, une foison d’impressions et de stimuli auxquels nos cellules grises doivent faire face. D’autres impressions se gravent en ­revanche aisément dans nos mémoires. Des années après les vacances, nous nous rappelons des noms compliqués de petites villes qui auraient été impossibles à retenir dans les livres d’école : nous nous souvenons du ­sourire amical de la serveuse ou de la chanson jouée au bar de la plage, à l’heure du coucher du soleil. Même si nous oublions de nombreux éléments du quotidien, nous nous rappelons souvent des moindres détails de nos vacances tout au long de notre vie. Swiss International Air Lines consacre sa nouvelle campagne « Moments that last » à ce sujet. Sur son site internet, via les réseaux sociaux et les médias classiques, la compagnie aérienne traite en détail la thématique des souvenirs

de voyage et nous invite, en plusieurs étapes et phases, à parcourir le monde les yeux grands ouverts pour ainsi créer des souvenirs d’expériences hors du commun qui durent toute une vie. Une place privilégiée dans notre mémoire Les bases scientifiques ont été établies par le célèbre neuropsychologue Prof. Dr. med. Lutz Jäncke. Il est titulaire d’une chaire de neuropsychologie à l’Université de Zurich et étudie notamment la mémoire à long terme. Dans une interview, il explique que les souvenirs de voyage occupent une place ­privilégiée dans notre mémoire : « Dans la vie de tous les jours, nous ignorons une multitude d’informations qui nous entourent. En voyage, notre esprit est cependant libéré du fardeau des soucis quotidiens et nous intégrons la nouveauté et l’imprévu avec tous leurs ­menus détails. » Que nous ne percevions pas consciemment de nombreux éléments du quotidien n’est pas un inconvénient, mais une protection. Nous ­limitons notre perception, maîtrisons automatiquement les aléas du quotidien et libérons notre esprit des informations gênantes. Alors que nous nous habi-

tuons aux stimuli quotidiens, tout ce qui n’est pas familier retient instinctivement notre attention. Pendant les vacances, nous respirons consciemment le parfum des pins ou profitons en toute sérénité de la magnifique vue sur la baie. Les ­détails supposés sans importance ­deviennent des événements centraux de notre perception, car ils constituent les clés de voûte de notre mémoire. Ces instants de bonheur vécus durant les vacances sont stockés dans notre mémoire autobiographique, responsable des souvenirs spéciaux de nos vies tels que la scolarité, un examen final ou notre propre mariage. Elle interconnecte les informations d’une histoire constituée de nombreuses impressions sensorielles différentes. Nous nous s­ ouvenons extrêmement bien de tels épisodes ou de certaines mosaïques d’informations autobiographiques. Les expéri­ences des vacances suscitent souvent une excitation émotionnelle, ce qui contribue à un ancrage particulière­­ment stable dans notre m ­ émoire. «­  Les émotions sont le ciment de nos souvenirs », précise le neuro­psychologue.

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Quiconque a vécu des temps émotionnellement forts pendant les vacances, tout en étant de bonne humeur, n’a pas à s’inquiéter de les oublier un jour.

Plus l’excitation émotionnelle est ­intense, plus le souvenir est marquant. Quiconque a vécu des temps émo­ tionnellement forts pendant les vacances, tout en étant de bonne humeur, n’a pas à s’inquiéter de les oublier un jour. Ils se gravent littéralement dans sa mémoire. Même si les émotions sont plutôt calmes et dénuées de toute ­effusion de sentiments, les belles ambiances peuvent profondément s’ancrer dans notre mémoire à long terme. En effet, nous percevons de nombreux stimuli inhabituels et ressentons le contraste avec la vie quotidienne. Des photos contre l’oubli Une étude commandée par SWISS à la Gesellschaft für Konsumforschung (GfK) confirme que la plupart des personnes interrogées n’associent pas les attractions touristiques à leurs plus beaux souvenirs de voyage, mais au contraire les moments en pleine nature, en famille ou entre amis. Par souci d’oublier ces instants privilégiés, plus de la moitié des personnes interrogées prennent des

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photos. Pendant les vacances, le smartphone est le compagnon idéal puisque son appareil photo intégré permet de capturer les beaux moments. 54,6% des personnes interrogées déclarent avoir pris des photos au cas où les images s’effaceraient de leur tête, et environ 48% ne supprimeraient pour rien au monde leurs souvenirs de voyage numériques – même pas pour un million de francs. Les recherches montrent toutefois que notre crainte d’oublier les beaux moments est infondée. Néanmoins, la tentative de créer un pont visuel avec le passé est compréhensible : la plupart des personnes se souviennent surtout – et même après des années – des belles images, du moins à un niveau ­inconscient.

Inconsciemment, un autre organe peut nous ramener instantanément en vacances : le nez.

Pour les souvenirs, les odeurs constituent les stimuli déclencheurs les plus fréquents, ce qui explique pourquoi ­certaines personnes se projettent immédiatement dans leur petite échoppe préférée à Bangkok à l’odeur de la ­coriandre fraîche, ou se retrouvent en Oman au contact de l’encens. De tels flashes de mémoire, qui s’imposent et s’immiscent parfois entre d’autres pensées, jouent un rôle important dans la vie quotidienne. Ils offrent des moments motivants et relaxants.

Ils génèrent des aspirations, objectifs et désirs qui libèrent en nous des forces pour nous aider à surmonter des situations difficiles. Plus de la moitié des personnes pensent au moins une fois par semaine à des souvenirs de vacances, même après des mois. Cependant, les hommes et les femmes le font dans des situations différentes : tandis que les femmes ­retournent mentalement en vacances ­plutôt le matin au réveil ou le soir avant


de se coucher, les hommes repensent à la meilleure période de l’année lors de situations déplaisantes. Les voyages et vacances constituent donc à la fois un bon investissement pour se détendre et récupérer et nous aident même longtemps après le retour à la maison. Ils peuvent en outre influencer notre personnalité. La majorité des Suisses, soit 52,4%, déclarent qu’un voyage les a transformés. Près d’un homme sur dix a décidé de changer d’emploi après un voyage et environ 17,6% ont noué une nouvelle relation après un voyage – au Tessin, cela s’applique même à un quart des personnes interrogées. « Nous sommes la mémoire » Parce que les souvenirs de voyage sont riches en émotions et en détails, ils ­possèdent une clarté et une acuité particulières. Ils font partie de notre moi, ils sont des éléments constitutifs de la personnalité. Une phrase du célèbre psychologue de la mémoire, Daniel Schacter, le résume : « Nous sommes la mémoire ». Vus sous cet angle, les souvenirs, et donc aussi ceux de voyage, ne sont pas uniquement les clés de voûte de notre personnalité, mais sans eux, nous serions dénués de quelques facettes attrayantes.

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PRATIQUES

POUR DES SOUVENIRS DE VOYAGE INOUBLIABLES

Pendant le voyage 1. Pendant le voyage, prenez chaque jour cinq à dix minutes pour vous rappeler consciemment d’une ­situation ou d’un moment. 2. Imaginez des histoires vécues ­durant vos vacances se déroulant dans votre environnement actuel. 3. Rédigez un journal de voyage. 4. Envoyez-vous une carte postale.

Après le voyage 5. Lisez un livre avec des histoires sur la destination de vacances. 6. Achetez une carte du monde et marquez les endroits que vous avez visités. 7. Fabriquez une boîte de voyage avec vos photos préférées, ­brochures, billets, etc. 8. Échangez sur votre dernier voyage avec vos accompagnants

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DÉCOLLAGE

PROFESSIONNEL

Les agents de bord dorment presque aussi souvent à l’étranger qu’à la maison, travaillent avec d’autres collègues dans des espaces très restreints et doivent être flexibles dans toutes sortes de situations. C’est pourquoi Katja Grevsmühl adore son travail. Elle est agent de bord chez SWISS depuis cinq ans. eXperts Switzerland l’a accompagnée lors d’une rotation à Bangkok.

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Encore quelques secondes avant que les premiers passagers entrent dans la cabine du Boeing 777-300ER de SWISS à Zurich. Les agents de bord se dirigent tous à leur poste, lissent une dernière fois leur uniforme, contrôlent la coiffure. Ils disposent chacun d’environ 3 ­ 0 minutes pour préparer la cabine avant le décollage. Ils vérifient les sièges, les équipent de casques, disposent les magazines et préparent les verres d’accueil destinés aux clients Business et First Class dans la cuisine de bord. Avec des mouvements agiles, ils terminent les tâches nécessaires à l’heure. Les voyageurs se présentent en file, chargés de sacs à dos, sacs, animaux en peluche et coussins de nuque. 340 personnes qui cherchent toutes leur place. En un rien de temps, la cabine est pleine, ­l’atmosphère est joyeuse.

Les agents de bord saluent les passagers en souriant, les aident avec leurs bagages, prennent sur d ­ emande des photos avec les caméras mobiles et s’occupent d’un bébé endormi le temps que la mère s’installe. « Nous vivons un moment relative­ment intense jusqu’à ce que tous les pas­sa­gers soient assis », déclare Katja Grevsmühl. Ce soir, le vol LX180 Zurich–­Bangkok est complet jusqu’au dernier siège. Les agents de bord le savent depuis un certain temps. Depuis plus de six mois, ils sont équipés d’un iPad et peuvent déjà consulter la liste des passagers à la maison, voir le nombre d’enfants enregistrés et de repas spéciaux commandés. Les appareils permettent également de consulter et de répéter les étapes nécessaires en cas d’urgence médicale ou de manœuvres extraordinaires. « Je trouve l’iPad génial, il nous rend plus indépendants. Auparavant,

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seul le maître de cabine disposait de telles informations », explique Katja à l’Operations Center de l’aéroport de Zurich. 90 minutes avant le décollage, elle apparaît en uniforme, parfaitement coiffée, au briefing de l’équipage. 13 agents de bord prennent place autour du maître de cabine, se saluent et se présentent. SWISS emploie environ 4 500 agents de bord et 1 300 pilotes. La composition des équipes varie sans cesse et les membres d’équipage ne se connaissent donc souvent pas. Trois collègues thaïlandaises sont aussi assises à la table. « Sur les vols à destination de la Thaïlande, du Japon, de l’Inde et de la Chine, notre équipe compte des dénommés ‘foreign flight attendants’. Si nécessaire, ils peuvent s’entretenir avec nos passagers étrangers dans la langue du pays », explique Katja.

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Elle travaillera sur ce vol en Business Class. L’attribution des tâches et des classes se déroule rapidement et facilement. Les pilotes se joignent au groupe et présentent les détails du vol. Décollage : prévu à 17 h 55. Itinéraire : par-dessus la mer Noire en direction de l’Afghanistan, de l’Iran et du nord de l’Inde jusqu’à Bangkok. Temps de vol : environ 10 heures et 15 minutes, avec d’éventuelles légères turbulences au-dessus du golfe du Bengale. Une des questions de sécurité obligatoires, toujours posées lors de tels briefings, trouve une réponse rapide. Les agents de bord savent exactement quoi faire en cas de chute brutale de la pression dans la cabine, et plus encore : « L’oxygène dans un Boeing 777 suffit pendant environ 22 minutes », déclare un jeune membre d’équipage.

Entrée en scène Katja Grevsmühl n’a jamais vécu de chute de pression dans la cabine. « Cela n’arrive pratiquement jamais. » Elle a commencé à travailler pour SWISS il y a cinq ans en tant qu’agent de bord. « J’avais 32 ans, ce qui est relativement tard », confie-t-elle en riant. Après un apprentissage dans une agence de voyage, elle a travaillé dans diverses entreprises du secteur touristique, notamment à la réception d’un hôtel à Davos et en tant que chef de produit USA pour un voyagiste. Voler manquait encore dans son CV. « Mon activité variée me procure beaucoup de plaisir. Je travaille toujours avec d’autres personnes et voyage dans le monde entier, de ­Lon­dres à New York et de Hong Kong à São Paulo. »


La formation de base des agents de bord dure trois mois. Les six semaines de théorie sont suivies d’une partie ­pratique – d’abord sur un type d’avion court-courrier. Puis une formation ­théorique et pratique est prévue à bord d’un appareil long-courrier. Après environ un an, la formation en Business Class et Economy Class sur les vols court- et long-courriers est terminée. Katja apprécie le mix entre vols court­­ et long-courriers, ainsi que les deux classes. Sur ce vol à destination de Bangkok, elle sert les repas en Business Class. « C’est ce que je préfère. J’aime le contact direct avec les passagers et je préfère le couloir à la cuisine de bord. » Dès que l’altitude de vol est atteinte, l’apéritif est servi. Chacun des cinq agents de bord connaît ses tâches. Ils cohabitent habilement dans l’espace restreint. Sur les chariots à boissons, ils ouvrent les bouteilles de vin et préparent les bières, réchauffent les plats dans les fours, disposent habilement des piles de serviettes en papier. Le pragmatisme est de mise pour travailler efficacement, tout en accordant beaucoup d’attention aux détails. Lorsque le chariot est prêt, le rideau s’écarte et ils pénètrent dans le couloir, le sourire aux lèvres. « Parfois, on a l’impression de monter sur scène », s’amuse Katja. « Cela ne doit pas nous gêner d’être dévisagées. Après tout, les passagers sont curieux de découvrir ce que nous leur servons et ont amplement le temps de nous observer. » Après le repas, la cabine est plus calme. Il fait déjà nuit et la plupart des passagers de la Business Class transforment, par simple pression sur un bouton, leurs sièges en un lit horizontal. Pour Katja, c’est aussi l’heure de se coucher. Lors d’un vol d’une durée de dix heures, elle dispose d’environ deux heures de pause. Elle fait partie du premier tournus. Après avoir mangé un menu Business Class restant, elle rend visite à ses collègues à l’arrière de l’avion. L’ambiance est familiale. Les membres s’interrogent sur le vol, s’offrent des biscuits et échangent. Ils s’amusent d’une tasse de thé amenée à bord, une collègue remplit une bouilloire. Dans le

Boeing 777, le crewbunk, le dortoir pour les membres d’équipage, est situé dans la partie supérieure arrière de l’avion. Un escalier raide mène au couloir étroit avec des niches de couchage disposées à gauche et à droite.

C’est assez étroit et ­rappelle un peu le wagon couchette d’un train. Pas vraiment un lit de ­princesse. « Quand je suis fatiguée, je dors tou­ jours bien », explique Katja. Après deux heures, elle estime qu’il serait difficile d’émerger d’un sommeil profond pour se retrouver, dix minutes plus tard, dans la cabine avec les passagers.

«

Cela ne doit pas nous gêner d’être dévisagées. Après tout, les passagers sont curieux de découvrir ce que nous leur servons et ont amplement le temps de nous observer. » Katja Grevsmühl, Agent de bord chez SWISS

La légèreté de l’être Arrivés à Bangkok, ces moments sont vite oubliés. « C’est ce qui rend notre profession formidable », déclare Katja. « Quand je descends de l’avion, mon travail est terminé jusqu’au prochain vol. Je n’ai aucune tâche en suspens. Lorsque je travaillais dans un bureau, j’étais souvent stressée le soir et j’avais le sentiment de n’avoir encore tant de choses à régler. » Un bus conduit ­l’équipage à l’hôtel au centre-ville. ­Tandis que certaines personnes se couchent quelques heures, Katja et une collègue se rendent directement à la pédicure. « Le programme typique de Bangkok », dit-elle en riant. Selon Katja, la plupart des agents de bord et pilotes ont leurs activités préférées dans chaque destination. À New York, par exemple, tout le monde s’éparpille dans des directions différentes pour faire des achats ou rencontrer des amis. Finalement, les loisirs se ressemblent dans chaque ville. À Bangkok, en plus des soins de beauté, les massages et visites chez le dentiste sont très prisées, même tard dans la nuit avant d’aller se coucher. Lors des rotations inhérentes aux vols de plus de dix heures, l’équipage reste en général deux nuits sur place. Étant donné que les intérêts de

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l’équipe se ressemblent à Bangkok, nous nous retrouvons plus souvent. « Le premier soir, nous mangeons tous ensemble », explique Katja avant de se rendre dans un restaurant réservé par Thierry, le co-pilote. Plus tard, la soirée se terminera dans un bar rooftop branché de la ville.

L’air est encore très chaud, un DJ passe des rythmes latinos et quelques Thaïlan­ dais dansent la salsa. Un peu comme en vacances.

Devenir agent de bord et faire carrière chez SWISS SWISS organise régulièrement des castings auxquels les personnes intéressées peuvent se présenter sans inscription et participer à un test pour devenir agent de bord. Il est ­important d’apporter son passeport et un CV. Les candidatures peuvent ­aussi être soumises à tout moment en ligne. La formation de base des agents de bord dure trois mois. Après un an, les membres de l’équipage peuvent travailler sur des vols court­­ et long-courriers en Economy et ­Business Class. Une formation complémentaire est nécessaire pour la First Class. Après deux ans, il est ­possible de passer l’examen professionnel fédéral de Cabin Crew Member. Parmi les autres options figurent l’introduction de nouveaux collègues à bord, d’autres types de tâches à terre chez SWISS ou la formation continue de Maître de cabine. swiss.com/corporate/fr/carriere

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« Je vis de nombreux beaux moments durant mes déplacements. Que je lise quelques pages dans mon café préféré à Shanghai ou que je me réchauffe au soleil quelque part en hiver », explique Katja. Ce sont ces moments qui confèrent une certaine légèreté à la vie d’agent de bord. Le lendemain, une grande partie du groupe part à vélo pour explorer Bangkok. Un guide les emmène à travers les ruelles étroites de China Town, à la découverte de marchés et de temples. Nouvelles impressions d’une ville déjà connue de tous. Katja rencontre aussi des agents de bord durant son temps libre à Zurich. « Pendant la semaine, nous avons souvent congé lorsque les autres travaillent. » Elle est convaincue que les équipages nouent des relations relativement étroites plus vite qu’ailleurs : « Nous ne nous connaissons pas, mais après le décollage, nous devons immédiatement fonctionner comme une équipe et travailler ensemble dans un espace très restreint. Après le travail, nous nous arrêtons quelques heures dans une ville inconnue, ce qui nous lie. Vous vous connaissez mieux que certains collègues de bureau après des années. » Pour créer une telle atmosphère de travail, un caractère ouvert et aimable et une attitude positive sont de mise. « Sinon, ce serait épuisant », rigole l’agent de bord. Pour cette activité, il faut être très orienté vers le service, flexible et pas compliqué. « Pour le mois à venir, nous recevons nos horaires de

vol au plus tôt le 20 du mois courant. Il arrive parfois qu’une intervention tombe sur la fête d’anniversaire d’un ami. » Si cela ne convient vraiment pas, il est possible d’échanger les créneaux de service. À cela s’ajoutent régulièrement des services de piquet, requérant dans l’heure la présence d’un membre de l’équipage à l’aéroport. « Récemment, j’ai effectué un tel vol à destination de Moscou », explique Katja. Malgré ou justement en raison de ces irrégularités, elle aime son travail. « Je ne peux pas imaginer me rendre dans un bureau tous les jours pour rester assise devant un ordinateur pendant des heures. »

Le vol aller-retour de Bangkok à Zurich est un vol de jour. Il faut divertir les passagers pendant onze heures. Katja et ses collègues préparent les plats, servent de la glace Mövenpick, préparent un petit « kiosque ». La ­Business Class dispose de 62 sièges. Le passager du siège 5D demande des crackers peu de temps après le repas, le numéro 16A souhaite un double expresso, le 12A désire manger plus tard. Katja sort les containers au-dessus de sa tête, soulève et remet en place les caisses pesantes. « Il y a de bonnes raisons pour lesquelles un agent de bord doit mesurer au moins 1,58 mètres, j’ai juste passé le test », s’amuse-t-elle. Service d’assiettes en First Class À l’avant de l’avion, sa collègue Jacqueline Govers prépare le dessert. En First Class, les mets sont servis sur assiette. Une image apposée au mur illustre la mise en scène de la composition sucrée. Pour travailler comme agent de bord en First Class, une formation supplémentaire est nécessaire. Jacqueline est expérimentée. Elle travaille dans la profession depuis près de trente ans. « À mes débuts, voler était encore un privilège, un luxe. » Elle apprécie la diversité et le contact avec les personnes des quatre coins du monde. « En raison


des bons modèles de temps partiel proposés par SWISS, c’était un travail idéal lorsque mon fils était petit. »

Que ce soit en First Class, en Business Class ou en Economy Class : tout ce qui revient dans les cuisines de bord et n’est plus utilisé doit être immédiatement rangé. Une bonne préparation est importante en vue d’une restauration rapide à terre. Dans le secteur aéronautique, la place et le temps sont toujours limités. « Nous travaillons rapidement, mais sentons que le temps et l’espace se resserrent, notamment pour les passagers. Ils sont nombreux à monter dans l’avion stressés. » La priorité est donc de rester ­aimables et compréhensifs. Après ce vol vers Bangkok, la semaine de travail se termine pour Katja et ses collègues à leur arrivée à Zurich. Les agents de bord ont trois jours de congé avant de s’élever à nouveau dans les airs, avec une nouvelle équipe, vers une nouvelle destination.

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LA LIGNE BRANCHÉE DU LUFTHANSA GROUP

Depuis 2017, le Servicing Team s’occupe de toutes les compagnies aériennes du Lufthansa Group en Suisse. La fusion constituait un défi pour les collaborateurs, mais s’est bien déroulée grâce à un excellent travail d’équipe et à de longues années d’expertise.

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«

Lorsque le téléphone sonne au sein ­ du Servicing Team du Lufthansa Group, personne ne décroche le combiné. Les collaborateurs sont tous assis devant un ordinateur portable et répondent aux appels via un headphone, sur simple ­ clic de souris. Les jours ordinaires, chaque membre de l’équipe traite 50 à 60 appels. Lorsque l’activité augmente, ce sont une centaine. « Vous devez aimer communiquer et ­aider », déclare Claudia Wendel en riant. Elle dirige les Servicing Teams de Zurich et de Genève en collaboration avec T ­ anja Sägesser. SWISS assure un service en Suisse pour la Suisse. Ce n’est nullement une évidence à une époque où les entreprises aiment externaliser diverses prestations à l’étranger. Le service ­emploie 17 personnes : deux employés sont basés à Lugano, cinq à Genève et dix à Zurich. « Nous travaillons en étroite collaboration », explique Tanja Sägesser. « Lorsque nous avons un soi-disant overflow call, à savoir que toutes nos lignes à Zurich sont occupées, l’appel est immédiatement transféré à Genève ou Lugano. » Grâce à ce système, l’équipe affiche un bon taux d’accessibilité : pour 94% des appels, le temps d ­ e réponse comportait trente secondes l’année dernière, en lieu et place des 80% imposés.

J’ai débuté chez ­Swissair en 1985 et la raison pour laquelle j’aime mon travail était et reste l’équipe et le bon esprit d’équipe. En plus, il est intéressant de côtoyer une grande variété de personnes au téléphone. Chaque contact est différent et exige de l’empathie. C’est un pur plaisir lorsque les deux parties sont en fin de compte satisfaites. »

« Denise Reber, Senior Travel Consultant LHG Agency Support CH Destination préférée : Yukon au nord-ouest du Canada

Je travaille depuis 2001 chez Lufthansa Group et ai vécu de nombreux temps forts durant cette période. L’entretien téléphonique avec un DJ star, que je n’ai reconnu qu’après l’appel grâce à l’aide de Google en raison de son nom civil, reste toutefois inoubliable. »

Walter Helfenstein, Supervisor LHG Agency Support CH Destinations préférées : Norvège, Malte, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande

Who is who 25


Succès du travail à domicile La plupart des questions et requêtes sont traitées directement par téléphone, la conversation dure en moyenne 3,25 minutes. Si un membre a un cas exceptionnel qui requiert plus de temps, les autres prennent immédiatement la relève. « Nous avons un système ultramoderne et nous sommes bien rodés. Chaque membre peut compter sur les autres », déclare Claudia Wendel. L’introduction du système de téléphonie informatique est l’une des nombreuses innovations que le Servicing Team a connues au cours des trois dernières années. Il a remplacé les téléphones traditionnels en 2015. Le système informatique offre plusieurs avantages : il offre de la transparence et garantit une très bonne interconnexion au sein de l’équipe, facilite les processus de communication et rend également plus mobile.

Les employés ne travaillent pas uniquement dans les bureaux de Zurich, Lugano et Genève, mais aussi chez eux. « Nous ­proposons de travailler à domicile, une possibilité bien exploitée », déclare Tanja Sägesser. Les expériences ont toutes été positives. « L’efficacité a augmenté et contribue fortement à la qualité de vie des membres de l’équipe. Par exemple, tous ceux qui ont un long trajet professionnel peuvent ainsi travailler de temps à autre à la maison. Nous sommes heureux de pouvoir offrir cette opportunité à notre équipe. »

Initiation à l’univers du Lufthansa Group En 2016, SWISS a mis en place un ­nouveau système de réservation. En 2017, le Servicing Team a été regroupé au sein du Lufthansa Group. En Suisse, l’équipe a été réorganisée et complétée par des collègues de Lufthansa et ­Austrian Airlines. Depuis avril 2017, tous les collaborateurs sont les interlocuteurs pour les cinq compagnies aériennes Lufthansa, SWISS, Austrian ­Airlines, Brussels Airlines et Eurowings. Ils doivent connaître les réglementations tarifaires et surtout les différents systèmes de chaque compagnie aérienne. De nombreuses informations qui ne cessent de changer. La fusion était un grand défi, racontent les deux responsables. « Mais elle s’est très bien ­déroulée. Nous sommes très heureux et apprécions le fait que notre équipe ait si bien géré tous les changements. L’ambiance au sein de l’équipe est excellente et Tanja et moi sommes fières du fort d ­ éveloppement de notre département qui est aujourd’hui ultraopérationnel », se réjouit Claudia Wendel. Plusieurs employés travaillent depuis plus de vingt ans dans le département, ils connaissent parfaitement le secteur aéronautique et les collègues plus jeunes ont d’ores et déjà acquis une bonne expérience dans l’industrie du voyage. « Les personnes en reconversion professionnelle doivent présenter d’excellentes connaissances des compagnies aériennes », déclare Tanja ­Sägesser. Elle apprécie le mélange au sein de l’équipe; des collaborateurs de longue date côtoient les nouveaux ­arrivants qui ne souhaitent pas forcément rester à vie. Tanja Sägesser et Claudia Wendel sont convaincues que « ce travail constitue un tremplin idéal pour s’initier au monde de SWISS et du Lufthansa Group ».

«

Il est parfois délicat de trouver une solution satisfaisante pour toutes les parties, à savoir les passagers, les agents de voyage et les compagnies ­aériennes. Même si nous nous montrons courtois, il existe des cas où nous avons les mains liées. Mais j’aime mon travail e ­t ­apprécie de représenter une compagnie aérienne qui a des valeurs a­ ux­quelles je peux pleinement m’identifier. »

Joana Frei, Junior Travel Consultant LHG Agency Support CH Destinations préférées : Vancouver, Maldives, Bali

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«

Malgré mes nombreuses années d’expérience, j’apprends chaque jour de nouvelles choses dans un large éventail de domaines grâce aux souhaits, aux attentes et aux mésaventures de nos passagers. Si je parviens à rendre le voyage plus agréable pour un p ­ assager, mon travail devient un ­plaisir. Même s’il est parfois difficile de convaincre les clients que l’industrie ­aéronautique devient de plus en plus complexe et les voyages plus faciles. »

«

Notre travail exige de la flexibilité, la capacité de penser en réseau et en fonction de situations variées ainsi que l’élaboration autonome et efficace de solutions orientées clients. J’apprécie le fait que nos compagnies aériennes appartiennent au même groupe, mais que chacune ait préservé sa propre culture. »

«

Je me suis particuli­ èrement réjouie de l’appel d’un agent portant sur un long voyage au Canada avec un chien, un enfant et un nourrisson. Il s’est avéré qu’il s’agissait de mon neveu et de mon petit-­ neveu. »

Ralph Schweizer, Senior Support Specialist LHG Agency Support CH Destinations préférées : Bordeaux, Montréal, Singapour

Cornelia Simeon, Supervisor LHG Agency Support CH Destinations préférées : Laponie, Japon, Afrique du Sud, Toscane

Irene Küng, Travel Consultant LHG Agency Support CH Destinations préférées : Engadine, mer du Nord, Scandinavie

Who is who 27


LES PÉRÉGRINATIONS

DU BÄRLIBIBERLI

Le Biberli servi à bord des vols d’Edelweiss est une véritable tradition. Depuis plus de vingt ans, il voyage autour du monde avec la compagnie aérienne. Entretemps, il a changé d’apparence, mais sa saveur reste la même. L’entreprise familiale Bischofberger à Appenzell Rhodes-Intérieures y veille au grain.

28 What’s up


Les Biberli frais sortent du four, face à un magnifique ­panorama sur l’Alpstein. Petites friandises rondes et dorées, marquées de la fleur la plus célèbre de Suisse. La collection Edelweiss. De grands pinceaux fixés sur une machine les poussent doucement sur le tapis roulant suivant. Vient ensuite le circuit de refroidissement traversant la halle de production de la société Bischofberger à Weissbad, Appenzell Rhodes-­ Intérieures. Les Biber d’Appenzell sont produits ici depuis une éternité, et déjà 55 ans sous l’appellation protégée de Bärli-­ Biber.

Ils sont connus grâce aux kiosques, ­corbeilles de snacks des restaurants et à la cabine d’Edelweiss : depuis 1998, les Bärli-­Biberli s’envolent aux quatre coins du monde, munis du logo de la compagnie aérienne. Le Biberli fait partie d’Edelweiss comme l’Ovomaltine de la Suisse. Une relation intime. « Nous avons assisté de près à la croissance d’Edelweiss », dit Urs Bischofberger. « Au début, nous avons été autorisés à confectionner environ un dixième de la quantité actuelle. » La commande exacte est passée le jeudi. Les Biberli servis dans l’avion sont toujours préparés sur commande et ont une durée de conservation minimale de 13 semaines. À Weissbad, il est difficile d’imaginer une telle longévité.

What’s up 29


Le hall de production fleure bon le miel, les amandes et les produits de boulangerie frais. La pâte et la farce sont pré­ parées sur place à partir d’ingrédients soigneusement sélectionnés. « Le miel est l’élément clé, c’est tout ce que je peux révéler », précise Reto Bischofberger.

La recette exacte du Bärli-Biber, que le père d’Urs et Reto a perfectionné durant des années, est un secret de famille bien gardé. Le miel est mélangé à 14 épices dans une grande casserole. « Mixé, pas malaxé », souligne Urs Bischofberger. Deux énormes fourchettes plongent sans cesse dans la masse collante. « Il existe des machines beaucoup plus rapides, mais nous avons gardé celle-ci délibérément », explique l’ingénieur agroalimentaire. Le temps est un facteur important dans la production de produits de boulangerie. Chez Bischofberger, la pâte peut reposer pendant la nuit, ce qui lui permet de ­développer ses composants aromatiques.

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La brillance grâce à la gomme arabique Le lendemain matin, tout va très vite. En passant à travers une tête de rouleau, la pâte arrive à la bonne épaisseur sur un tapis roulant. Un bras électrique la couvre de farce, puis elle est recouverte d’une deuxième bande de pâte. Les machines font beaucoup de bruit, produit par les aspirateurs de farine : bien que la farine soit utilisée pour le traitement de la pâte collante, elle ne doit pas être incorporée. Un procédé qui permet aux Bärli-Biber de conserver leur humidité typique. Avec un fort sifflement, une autre ma­chine s’attaque à la pâte. Dans un p ­ remier temps, elle marque puis découpe les B ­ iberli.

Chaque estampage est d’abord f­ ab­riqué sous forme de modèle en bois par le m ­ ême artiste du village. La fleur d’Edelweiss a également été sculptée ainsi.


Les petites pochettes de pâte passent ensuite dans un four de 35 mètres de long. Plusieurs petites fenêtres permettent aux spécialistes de v­ érifier le processus de cuisson. Les Biberli d’Edelweiss restent exactement 10 minutes et 45 secondes au chaud. Ils obtiennent leur joli éclat déjà au four. « Sur le dessus, nous pulvérisons une fine couche de gomme arabique, une sève n ­ aturelle pure provenant des arbres d’acacias », ­explique Urs Bischofberger. Une collation pour les plus exigeants Non seulement la brillance est naturelle et saine, mais le ­Bärli-Biber peut aisément flirter avec les barres énergétiques courantes. « Grâce aux amandes, ils contiennent beaucoup de protéines, le miel contient des sucres simples qui fournissent une énergie immédiate. Quant au miel, il s’agit d’un exhausteur de goût, mieux toléré que le sucre industriel », explique Andrea Bischofberger, l’épouse d’Urs. Elle est responsable du marketing dans l’entreprise familiale.

Grâce à ses valeurs intrinsèques, les sportifs ont définitivement introduit le Biber comme collation dans leur plan de nutrition. Pour les passagers, les Biberli présentent un autre avantage : ils sont comestibles à moins 20 degrés et à plus de 30 d ­ egrés, ce qui en fait des snacks idéaux pour toutes les destinations Edelweiss. Ils sont en outre bien emballés : frais et refroidis, les Biberli­ a­ pparaissent sur le tapis roulant au premier étage, où ils sont parés de leur robe rouge Edelweiss. Chaque carton destiné à la compagnie aérienne contient 60 pièces. Les boîtes ont aussi­ été adaptées aux besoins de la compagnie aérienne, elles rentrent parfaitement dans les chariots. Toutefois, les palettes doivent encore être spécialement scellées pour l’aéroport. Mais cela ne pose aucun problème à Bischofberger. La so­ ciété est parfaitement rodée pour répondre aux exigences de son partenaire Edelweiss. Et si une autre compagnie aérienne souhaitait soudain commander des Biberli pour sa cabine ? Reto Bischofberger sourit et secoue la tête. « Nous traitons nos partenaires commerciaux comme nos recettes – nous les soignons. »

faits

6

À PROPOS DU BÄRLI-BIBERLI 1. Les Biber (fr : castor), pâtisseries au miel fourrées aux noix, sont consommés en Suisse orientale depuis le XVIe siècle. Ils trouvent probablement leur origine dans les monastères. 2. Le nom « Biber » est probablement ­ dérivé du mot latin « pigmentum », qui signifie épice. 3. Le nom « Bärli » (fr : petit ours) fait ­référence à l’ours du canton d’Appenzell Rhodes-Intérieures. Un terme idéal puisque les ours adorent le miel – un constituant essentiel du Biber. 4. Les Biberli sont fabriqués sur commande. Lorsqu’il y a beaucoup de vols, par ex­ emple pendant la période des vacances, une commande supplémentaire de B ­ iberli est passée. Bischofberger réagit avec flexibilité à de telles fluctuations. 5. Bischofberger emploie environ 20 ­personnes dans la production. Les grands Bärli-Biber sont toujours confectionnés à la main. 6. Jusqu’à il y a cinq ans, le conditionnement en cartons était effectué à la main par une collaboratrice. Elle a travaillé ­pendant 50 ans au sein de l’entreprise. Depuis sa retraite, une machine a pris la relève.

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