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Neues Kleinwasserkraftwerk «Moosbrunnen 3»
Observation de la roue des Bovairons sous lumière ultraviolette Mhylab
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produit indicateur. A noter que la granulométrie de ces poudres est un facteur essentiel pour la sensibilité de la détection.
INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS
L’observation des images magnétiques est réalisée à l’œil nu ou sous faible grossissement. Si les indicateurs utilisés sont fluorescents, l’observation se fera dans une salle obscurcie sous un rayonnement ultra-violet.
Pour l’interprétation des images magnétiques, on sera attentif, par exemple, pour les discontinuités linéaires, à la dimension des indications ou encore à la distance entre ces indications. Même grille d’observation pour les porosités. On notera également les inclusions et également les retassures superficielles, ces cavités dues à la contraction du métal lors de sa solidification.
Mais, attention aux aberrations ! Car certaines accumulations d’indicateur peuvent être dues à une rugosité trop importante, à des changements de section, etc.
CONTRÔLE PAR RESSUAGE OU PAR MAGNÉTOSCOPIE ?
Pour autant que le matériau constituant la roue le permette, la détection des défauts de surface par magnétoscopie sera privilégiée sur le ressuage. En effet, contrairement au ressuage, la magnétoscopie permet de révéler les fissures sous-jacentes de faible profondeur ou renfermant des corps (tels que peinture, dépôts de carbone, produits de lubrification, …) susceptibles d’interdire l’entrée du pénétrant. Si les deux méthodes emploient des produits chimiques, la magnétoscopie n’en utilise qu’un seul, ce qui a l’avantage, d’être plus rapide et de réduire les opérations de nettoyage de la roue. Enfin, la magnétoscopie a une meilleure sensibilité, mais se révèle un peu plus onéreuse en raison du coût du matériel de magnétisation. Dernier détail : ces deux méthodes ne permettent pas de détecter des défauts internes. Pour cela, des méthodes plus coûteuses sont à mettre en œuvre, comme la radiographie ou les ultrasons.
APPLICATION
Dans cet article, seule la photo d’une pièce de test, sans lien avec la mini-centrale des Bovairons, illustre la mise en évidence des discontinuités. En effet, la roue des Bovairons a passé et réussi l’examen de la magnétoscopie. C’était en décembre 2019. Dimensionnée pour 105l/s et une chute nette de 115m, cette roue équipe aujourd’hui la turbine Pelton à 1 seul injecteur sur l’eau potable de la commune de Vouvry (VS). Une production électrique de 680000kWh/an, rendue plus sereine après le passage avec succès à travers plusieurs contrôles non destructifs en atelier.
Aline Choulot Juin 2021
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