Espoir 10/2016 - Se comporter en héros

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Mensuel de l’Armée du Salut - 126e année - N° 10 - 2016

Olympisme

Se comporter en héros

Sébastien Goetschmann

Des Jeux Olympiques pour les enfants ont eu lieu un peu partout en Suisse romande, du 7 au 12 août 2016. Au-delà de la compétition, ce sont les valeurs de respect et de fairplay qui ont été mises à l’honneur, telles qu'elles ont parfois été vécues lors des vrais Jeux Olympiques à Rio.

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ertainement avez-vous quelque peu suivi les Jeux Olympiques qui se sont déroulés à Rio cet été. Une image m’a particulièrement marquée. Sur les courses de qualification du 5000m, la Néo-Zélandaise Nikki Hamblin trébuche et emporte l’Américaine Abbey d’Agostino dans sa chute. Tout d’abord, d’Agostino se relève et aide Hamblin à en faire de même. Les deux coureuses repartent, mais l’Américaine fait quelques pas, puis retombe au sol, blessée au genou droit. Hamblin s'arrête et abandonne ses ambitions de qualification pour venir à la rescousse de son adversaire. Finalement, d’Agostino passe la ligne d’arrivée avec deux minutes de retard sur la première, attendue par Nikki Hamblin qui la prend dans ses bras. Une mentalité olympique Cette séquence forte reflète l’esprit olympique, tel qu’il est défini dans la Charte olympique : « L’Olympisme est

Un guide de confiance   page 3

Devant leurs familles, les enfants ont été heureux de montrer les sports qu'ils ont pratiqué durant la semaine (ici le kin-ball)

une philosophie de vie […]. Alliant le sport à la culture et à l’éducation, l’Olympisme se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort,

la valeur éducative du bon exemple et le respect des principes éthiques fondamentaux universels. » (1er Principe fondamental de l’Olympisme).   page 2

Pratiquer une agriculture responsable   pages 4-5


olympisme

évangile

Transmettre des valeurs Ce sont ces valeurs qui ont été transmises dans 16 régions de Suisse romande, durant les Kids Games 2016, auxquels près de

2’200 enfants entre 7 et 14 ans ont participé. Le thème de la semaine : «  Sois un vrai héros  !  » devait permettre à chacun de réaliser qu’il n’y a pas besoin de super-pouvoirs

pour devenir un héros du quotidien. Adopter un comportement comme celui de ces deux athlètes est une preuve d’héroïsme. Durant les matinées, l’accent était mis sur l’esprit d’équipe et sur des principes comme l’importance du rôle de chacun, la nécessité d’avoir un bon modèle, l’amour de ses coéquipiers et de ses adversaires, la volonté et la persévérance. Des jeux et des histoires tirées de la Bible illustraient les différentes thématiques. Les après-midi, les enfants passaient à la mise en pratique, à travers les tournois sportifs : kin-ball, tchoukball, course d’estafette et concours d’agilité. Le plus grand trophée a été remis à l’équipe qui a récolté le plus de points fair-play durant la semaine.

A l'issue de la semaine, les vainqueurs des divers tournois ont remporté une coupe. Mais la plus grande était la coupe du fair-play

Plus d'infos : kidsgames.ch

Point de vue Gédéon ce héros C’est l’histoire d’un mec  … oh pardon, non, c’est l’histoire d’un homme ordinaire, au courage moyen, à la langue bien pendue, qui est mis à l’épreuve, appelé à faire des choix, et devient un héros. Une histoire qui aurait pu arriver à n’importe qui en somme. Une situation géopolitique instable, un contexte de précarité et de menaces, une culture remplie de craintes superstitieuses. Un ange qui

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Annelise Bergmann

arrive, mais qui ne ressemble pas tant que cela à un ange, puisque Gédéon se permet de déballer sans complexes ses doutes et ses frustrations. Un Dieu qui se manifeste, et qui du coup doit ramasser notre ami à la petite cuillère, et abondamment le rassurer. Des paroles simples, des rêves évocateurs, des objets usuels, des gens qui ont la trouille, et l’éclatante intervention de Dieu qui défend sa cause dans leur quotidien.

Selon l’auteur et philosophe brésilien Paulo Coelho  : «  Le courage est la peur qui fait ses prières.  » Il est tellement rassurant de savoir que c’est avec notre pâte humaine que Dieu veut façonner des héros, c’est avec les fils de notre vie qu’il veut tisser l’histoire de son Eglise, c’est sur notre faiblesse qu’il veut bâtir sa gloire. «  Gédéon lui dit  : ‹  Ah  ! mon seigneur, si l’Eternel est avec nous, pourquoi toutes ces choses nous sont-elles arrivées  ? Et où sont tous ces

prodiges que nos pères nous racontent, quand ils disent  : L’Eternel ne nous a-t-il pas fait monter hors d’Egypte   ? Maintenant l’Eternel nous abandonne, et il nous livre entre les mains de Madian  !  › L’Eternel se tourna vers lui, et dit  : ‹  Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main de Madian  ; n’est-ce pas moi qui t’envoie ?  ›  »*

* La Bible, livre des Juges, chapitre 6, versets 13 et 14

Un guide de confiance   Priscille Tschanz

Dans la Bible «   Lorsque le Pharaon laissa partir les Israélites, Dieu ne leur fit pas prendre le chemin du pays des Philistins, bien que ce soit le plus direct. Il craignait en effet que le peuple, effrayé par les combats à livrer, ne change d’avis

et revienne en Egypte. C’est pourquoi il les mena par le chemin détourné à travers le désert. Le Seigneur les précédait, de jour dans une colonne de fumée pour les guider le long du chemin, et de nuit dans une colonne de feu pour

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face aux difficultés. Des combats à livrer, on en a tous et ce, tout au long de notre parcours ici-bas.

e texte, je l’ai lu plusieurs fois, il me parle parce que dans ma vie, par moments, j’aimerais bien être guidée par une colonne de fumée dans mes journées, et une colonne de feu dans mes nuits. Non pour fuir mes responsabilités, mais juste pour pouvoir suivre ma route en toute sérénité.

A chaque fois que j’ai lu ce passage auparavant, la vérité suivante m’avait échappée. Et c’est elle qui m’a touchée en le relisant cette fois. Ce n’est pas pour rien que l’on dit de la Parole de Dieu qu’elle est vivante. Elle nous révèle au fur et à mesure ce dont nous avons besoin. Une vérité qui a toute sa signification pour moi  : «  Dieu craignait en effet que le peuple, effrayé par les combats à livrer, ne change d’avis et revienne en Egypte. C’est pourquoi il les mena par le chemin détourné à travers le désert.  » Nous découvrons ici toute la tendresse du Père envers ses enfants. En même temps, il les connaît et sait de quoi ils seraient capables

les éclairer. Ils pouvaient ainsi marcher jour et nuit. La colonne de fumée et la colonne de feu ne cessèrent jamais de les précéder.  » La Bible, livre de l'Exode, chapitre 13, versets 17 à 22 (extraits)

Quelquefois on ne comprend pas pourquoi notre chemin prend une direction opposée à celle qui serait logique et plus facile. Dieu veille sur nous et lui sait, «  pour quoi  » il nous fait faire des détours même s’ils passent par le désert … C’est pour nous protéger du pire et il sait ce qu’il fait. Invitation à lui faire une confiance aveugle Pour nous aujourd’hui, à défaut de «  f umée et de feu  » Jésus nous rappelle «  qu’il est l’étoile brillante du matin  ».* Si elle brille le matin, elle est d’autant plus lumineuse la nuit et dans nos nuits. Gustave Thibon, philosophe, a écrit ceci  : «  L’étoile divine est intérieure et invisible ; elle éclaire l’âme du voyageur et non le chemin où il marche. Elle nous donne assez de foi pour aller au-delà de tout, mais elle ne dispense de rien.  » Eh oui  ! Autant il est vrai qu’elle ne dispense de rien, autant c’est

Même lorsqu'il nous fait traverser des déserts, Dieu sait ce qui est bon pour nous et il désire être notre guide

une certitude absolue qu’elle nous permet d’aller au-delà de tout, si nous plaçons notre foi en celui qui nous aime et nous conduit. Chère lectrice, cher lecteur, je nous souhaite de nous laisser guider par «  l’Etoile du matin  », avec qui même les ténèbres deviennent lumière.

* La Bible, livre de l'Apocalypse, chapitre 22, verset 16

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agriculture

agriculture

Pratiquer une agriculture responsable Bertrand Wüthrich est ingénieur agronome à Courtételle (Domaine Sur-Chaux) et conseiller agricole à la Fondation rurale interjurassienne. Lorsqu'il reprend, avec son frère, la ferme de son père en 2007, la culture du bio devient rapidement une évidence.

Sébastien Goetschmann

«  Cultiver bio nous permet d’être indépendants vis-à-vis du système de traitement chimique contrôlé par les grosses entreprises pharmaceutiques. Mais c’est aussi une manière responsable de gérer la terre que Dieu met entre nos mains. J’aurais aujourd’hui de la peine à prier pour les champs et les récoltes, tout en sachant que je les empoisonne avec des pesticides et fertilisants chimiques. Ce rôle de gérant de ce qui nous est confié me paraît vraiment important. On entend souvent les paysans dire, mon champ, mes vaches, ... Mais en fait, tout appartient à Dieu, nous ne sommes que des outils entre ses mains et nous avons le devoir de prendre soin de cette terre.  »* Bertrand Wüthrich souhaite que les aliments qu’il produit rendent les gens en meilleure santé

Après une étude de rentabilité, Bertrand et son frère se rendent compte que cultiver du bio sera plus avantageux financièrement et permettra à leur père de continuer à travailler pour percevoir un salaire. C’est par la suite que les aspects écologiques et idéologiques ont pris de plus en plus d’importance aux yeux de l’agriculteur chrétien de 44 ans.

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Le bio n’est pas archaïque Le bio n’est plus idéaliste comme c’était un peu le cas à ses débuts. Au Domaine Sur-Chaux, l’agriculture bio est moderne et orientée vers le marché. Et si Bertrand fait confiance à Dieu pour que les récoltes lui permettent de vivre, cela ne le dispense pas de rechercher les meilleures techniques de culture  : «   Ici, la terre a un faible rendement (sols calcaires), alors nous avons étudié ce qui pousse

bien. La nature est tellement diversifiée, il suffit de l’écouter et de l’observer. La création est un équilibre voulu par Dieu. Nous essayons de suivre cet équilibre. Cela demande souvent de faire des pas de foi, car sans produits chimiques, nous avons peu de moyens d’influencer les récoltes une fois que c’est planté.  » Un défi de taille C’est un véritable défi pour cet agriculteur de Courtételle. Il faut anticiper les problèmes, car il lui est interdit d’utiliser un traitement chimique une fois une maladie ou un problème survenu. Une des solutions utilisée est de mélanger les cultures. En utilisant la technique des cultures associées, il cultive simultanément deux espèces ou plus sur la même surface. Ce sont souvent des légumineuses avec des graminées, qui peuvent ainsi se protéger l’une l’autre contre les ravageurs, se servir de tuteur, ... tout en garantissant une sécurité de rendement satisfaisante, sans engrais chimiques ni pesticides. Dans le fond, cette technique n’est pas nouvelle du tout  : «  Nos grands-parents l’utilisaient à l’époque, confirme Bertrand Wüthrich. Mais l’avènement de la

lutte chimique et l’apparition de désherbants, ciblant soit les graminées soit les autres plantes, ont incité les agriculteurs à cultiver séparément les céréales et les protéagineux. Malgré toutes les précautions qu’on prend, on est toujours tributaire d’éléments non maîtrisables comme la météo.  » Peut-être plus qu’ailleurs, le métier de paysan demande de faire des pas de foi. En effet, lorsque l’agriculteur sème, il a la foi que cela va pousser, qu’il y aura une récolte. Mais dans le fond, rien n’est garanti. «   C’est vraiment magnifique, poursuit Bertrand Wüthrich. On est quotidiennement confronté au miracle de la vie, à la multiplication des fruits. Je prends cela comme un privilège, car je peux voir Dieu à l’œuvre de façon très concrète. Et cela m’oblige aussi à lui faire totalement confiance pour mes cultures. C’est quelque chose que j’ai vraiment redécouvert ces 10 dernières années. Et ça fonctionne, même si c’est parfois difficile. En 2013 par exemple, l’année a été compliquée et la récolte de colza assez maigre. J’en étais déçu. Mais l’huile que nous avons pressée de cette maigre récolte a reçu le Prix coup de cœur Relais & Châteaux lors du Concours suisse des produits du terroir.  » Une production responsable En plus d’être respectueuse de la terre et des animaux, l’agriculture bio est également plus saine pour le consommateur. «  On n’a jamais produit autant de nour-

Il arrive souvent à Bertrand Wüthrich de prier pour ses vaches et pour ses champs

riture qu’aujourd’hui, et on n’a jamais été aussi malade à cause de la nourriture qu’aujourd’hui, se préoccupe Bertrand. J’estime qu’il est de ma responsabilité de produire des aliments sains, car ce que nous cultivons sert à nourrir les autres enfants du Royaume de Dieu. Je désire faire partie d’un plan de bénédiction en cultivant des produits qui ne rendent pas les gens malades, mais qui les fortifient.  » Un champ missionnaire L’agriculteur de Courtételle essaye de partager un peu du Royaume de Dieu, en cultivant des aliments qui font du bien aux gens, mais également dans les contacts qu’il peut entretenir avec ses clients. «  J’aime comparer les talents aux fermes. Certains ont un sol riche, d’autres pauvre, certains ont de grands terrains, d’autres de plus petits. Mis tous ensemble, il y a une complémentarité, dans laquelle chacun fait fructifier ses terres. Comme le pasteur qui donne de la nourriture spirituelle, je souhaite que mes produits fassent du bien aux gens qui les consomment.

Nous avons aussi un petit magasin de vente directe. J’espère pouvoir utiliser ce moyen pour établir un contact avec les consommateurs. C’est aussi un manière d’évangéliser.  »

* L’Eternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder. (La Bible, Genèse, chapitre 2, verset 15).

Plus d’infos  : sur-chaux.ch Le vrai prix du bio A l’achat, on paye un produit bio parfois jusqu’à 2 fois plus cher. Mais ce que le consommateur ne voit pas forcément, c’est le prix caché, qu’il paye aussi indirectement pour un produit plus polluant. Il y a des taxes et des impôts, par exemple sur la dépollution des nappes phréatiques et des bassins versants pour éliminer les pesticides, les nitrates et les agents pathogènes d’origine agricole, des subventions pour la sauvegarde des abeilles, ...) au final, le prix est pratiquement le même.

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à bien y penser ...

infos

Amour et soutien en Italie Sans tambour ni trompette

L’Armée du Salut en Italie planifie l’aide qu’elle peut apporter suite au tremblement de terre du 24 août 2016. Le séisme a frappé les villes d’Amatrice, d’Accumoli et de Pescara del Tronto, à 150 kilomètres au nord-est de Rome. Plus de 260 personnes y ont perdu la vie.

Les différences entre la religion et l'Evangile La religion est l’œuvre de l’homme ; l’Evangile est un don de Dieu. La religion, c’est ce que l’homme fait pour Dieu ; l’Evangile, c’est ce que Dieu fait pour l’homme.

La religion, c’est l’homme qui est à la recherche de Dieu ; l’Evangile, c’est Dieu qui cherche l’homme. Les religions n’apportent que conflits et guerres, alors que la relation intime avec Dieu apporte la paix. La religion réforme l’extérieur  ; l’Evangile transforme l’intérieur. La religion laisse l’homme tel qu’il est même après tous ses gros efforts ; l’Evangile prend l’homme tel qu’il est et en fait ce qu’il doit être par la présence du SaintEsprit. La religion est bonne volonté  ; l’Evangile est Bonne Nouvelle. (Extraits du texte «  Les religions et l'Evangile  » sur enseignemoi.com)

Pasteur Jean Ruland Le dessinateur Alain Auderset nous invite à la réflexion. Chaque mois vous trouverez une nouvelle BD à cet endroit.

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Directement après ces événements tragiques, les lieutenantscolonels Massimo et Anne-Florence Tursi, responsables de l’Armée du Salut en Italie, ont pu se rendre dans la zone sinistrée et discuter avec le responsable de la cuisine de campagne, dans le village détruit d’Illica. Le lieutenantcolonel Massimo Tursi explique qu’en Italie, l’Organisation ne peut pas intervenir avec des équipes de secours, comme c’est le cas dans d'autres pays. C’est la Protection civile gouvernementale qui intervient en cas de catastrophe. La protection civile italienne a été très efficace et avait déjà organisé des tentes et des cuisines de campagne, lorsque les lieutenantscolonels sont arrivés sur place. Environ 2  000 personnes étaient placées dans les divers centres d’aide. La population italienne a été très solidaire. Comme l’Armée du Salut en Italie n’est pas perçue comme « une organisation d’aide », et qu’aucun Poste (paroisse salutiste), ni aucune église évangélique ne sont présents

Oui, je m’abonne pour une année au mensuel «  Espoir  » pour la somme de CHF 48.– (CHF 67.– étranger)

Nom  : Prénom  : Adresse  :

Localité  : Date  : Signature  :

A Illica, le village a été presque totalement détruit

dans la région, il est difficile d’aller à la rencontre de la population. Mais l’Armée du Salut s’est alliée avec l’Alliance évangélique et la Fédération des églises évangéliques, pour servir son prochain au travers de divers projets. Le focus a donc été mis sur la «  deuxième phase  » d’aide et un appel pour du matériel scolaire et des jeux pour les enfants, ainsi que pour des couvertures et de la nourriture a été lancé. Une action de Noël pourrait également se

A envoyer à  : Armée du Salut, Service des abonnements, Case postale, 3001 Berne redaction@armeedusalut.ch

mettre en place, explique la lieutenante-colonelle Anne-Florence Tursi  : «  Nous allons essayer d’organiser quelque chose de spécial, pour que durant ces jours de fêtes, quand personne ne pensera plus à Accumoli et à Amatrice, les gens qui ont tout perdu puissent ressentir quelque chose de l’amour de Dieu et de la compassion humaine. » La Rédaction

Mensuel de l’Armée du Salut | Laupenstrasse 5 | Case postale | CH-3001 Berne | Tél. 031 388 05 91 - Fax  : 031 382 05 91 | Courriel  : redaction@armeedusalut.ch | Internet  : armeedusalut.ch | CP: 30-3117-4| Abonnement 1 an  : CHF 48.-, CHF 67.(étranger), CHF 72.- (par avion) | Fondateur  : William Booth | Général  : André Cox | Chef de territoire  : Commissaire Massimo Paone | Rédaction Berne: Florina German (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction  : Pierre-André Combremont, Yverdon-les-Bains / Marianne Hefhaf, Lausanne / Annelise Bergmann, Suchy / Major Jacques Tschanz, La Tourde-Peilz  | Concept graphique  : Didier Chassagnot | Mise en page  : Sébastien Goetschmann | Imprimerie  : Rub Media, Wabern | Tirage  : CH  :  3000 ex. BE  :  2000 ex. | Crédit photo  : P 1 & 2  : DiariVeu - laveupv_flickr.com, Sébastien Goetschmann ; P 3  : Sémaphorismes_flickr.com ; P  4  &  5   : Sébastien Goetschmann ; P  7   : MAD ; P  8   :  Anders V_flickr.com  | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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détente «  Les qualités pour gagner sont plus importantes que les parties gagnées.  » John Kessel

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Conceptis Puzzles

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Règle du jeu En partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière à ce que  : • chaque ligne • chaque colonne • chaque carré de 3x3 contiennent une seule fois les chiffres de 1 à 9. Pas besoin d’être fort en maths  !

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Sudoku


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