DIALOGUE 04/2020: Soyez les bienvenus!

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Bimestriel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

Image de base : pexels.com/Element5 Digital

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Soyez les bienvenus ! Nos nouveaux responsables se présentent Nouvel organigramme Gros plan sur les futurs officiers de l’Armée du Salut

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ÉDITORIAL

EN CE QUI NOUS CONCERNE

Goodbye – arrivederci – hej!

Changement au sein de la Rédaction

Livia Hofer

Florina German

Au début de l’été, des changements importants ont eu lieu au sein de la direction du Territoire, de la Direction et de l’École d’officiers de l’Armée du Salut Suisse, Autriche & Hongrie. Malheureusement, en raison de la situation exceptionnelle, ni les départs ni les arrivées n’ont pu être évoqués en public. Les Commissaires Massimo et Jane Paone sont partis à la retraite à la fin de juin. C’est à leur demande que les Chefs de territoire n’ont pas été honorés par des contributions dans cette édition du Dialogue. Ils adressent bien des mots d’adieux aux membres et aux amis de notre Territoire : La Rédaction n’a pas manqué de questionner les Commissaires, dans une grande interview, sur leurs années de service et leurs projets d’avenir. Vous trouverez la contribution sur info.armeedusalut.ch en tapant les mots-clés « Adieu Commissaires Paone ». Dans la présente édition, nous souhaitons la cordiale bienvenue à tous les « nouveaux » : aux Chefs de territoire, les commissaires danois Henrik et Lisbeth Andersen (anciennement Secrétaires en chef du Territoire des Pays-Bas, de Tchéquie et de Slovaquie) ; aux majors Jean-Marc et Nathalie Flückiger (successeurs des majors Jacques et Claude-Evelyne Donzé) à la tête de l’Œuvre pastorale ; et au Chef du Département de l’œuvre sociale, Laurent Imhoff (successeur de Daniel Röthlisberger). Lisez leurs interviews aux pp. 4 à 6. Et découvrez, aux pp. 8 et 9, qui sont les « Messagers de la réconciliation » ayant succédé aux « Messagers du royaume » à l’École d’officiers de Bienne.

Sébastien Goetschmann, notre rédacteur francophone, nous a quittés après presque dix ans à l'Armée du Salut pour relever un nouveau défi. Son successeur, Gabriel Hauser, a débuté en juin. L’occasion de dire « au revoir » et « bienvenue ».

Photo : MAD

Photo : L. Geissler

Ce fut l’adieu le plus triste jamais vécu à la Rédaction. Ni poignée de main, ni apéritif, seule la promesse de se retrouver encore une fois pour de vrais adieux. Pour que nous puissions dire « merci ». Merci, Sébastien ! Pour ton engagement à l’Armée du Salut, pour ta disponibilité et ta fidélité. Nous avons passé de belles années ensemble ! Nous te souhaitons la bénédiction de Dieu pour ton avenir professionnel (Sébastien Goetschmann travaille pour le Journal du Jura depuis juin). Nous nous réjouissons de tout cœur avec toi ! Avec l’arrivée de Gabriel Hauser, nous avons de nouveau pu recruter un collaborateur motivé et talentueux. Comme les besoins de l’Armée du Salut ont changé, Gabriel produira davantage des vidéos, en particulier pour nos médias sociaux. Nous profitons de ses vastes connaissances et de son expérience dans ce domaine, tout comme de son bilinguisme. Ses débuts à l’Armée du Salut ont été intensifs. Cela n’entame nullement son courage et sa bonne humeur, perceptibles chaque matin lorsqu’il rejoint l’équipe. Que Dieu lui donne la force et la joie nécessaires pour accomplir ses nouvelles tâches. Bienvenue à l’Armée du Salut, Gabriel !

Au revoir Sébastien Goetschmann !

Bienvenue Gabriel Hauser !

ANNONCE

Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est motivé par l’amour de Dieu. Sa mission consiste à annoncer l’Évangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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DIALOGUE · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2020

Septembre 2020–juin 2021 à Genève Consacre 8 dimanches après-midi pour que la Parole de Dieu atteigne sa cible dans ta vie formationadultes.armeedusalut.ch

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L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Église chrétienne universelle.

Cours d’introduction aux livres bibliques

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Charte internationale de l’Armée du Salut


PARTAGE

L’année 2020 amène beaucoup de changements de personnel pour l’Armée du Salut suisse. Cela exige une phase d’introduction, afin de se rapprocher professionnellement et personnellement et de bâtir la confiance. À long terme, il vaut la peine d’y consacrer du temps et de l’énergie ! L’année 2020 est marquée par de grands changements de personnel au sein de l’Armée du Salut suisse. De nombreux domaines de responsabilité passent en de nouvelles mains (cf. l’éditorial à la p. 2). Nous nous réjouissons que de nouvelles personnes enrichissent notre organisation et amènent un vent nouveau. En même temps, chaque changement déclenche aussi un processus de rapprochement. Si une ou plusieurs personnes changent dans une organisation, alors l’ensemble du système sera touché par le changement.

La même foi, les mêmes valeurs Faire la connaissance les uns des autres, sonder comment l’on doit se comporter les uns avec les autres, sentir comment je suis perçu par les autres comme participant. Tout ceci fait partie de la phase d’introduction qu’il est impossible d’éviter ou de

raccourcir. Ce faisant, l’Armée du Salut dispose d’un grand privilège : nous partageons la même foi et les valeurs bibliques sont notre référence indiscutable. Nous nous engageons à respecter une Déclaration de mission internationale. Cela relie et aide à trouver une base de travail commune. Bien sûr que nos caractéristiques personnelles nous marquent également. Les attentes que nous avons envers nousmêmes, notre fonction, notre entourage sont différentes et ne correspondent pas toujours aux attentes des autres participants. Cela nous met à l’épreuve.

Une confiance durable Un dialogue ouvert est indispensable pour construire et stabiliser la confiance réciproque. J’encourage tous ceux qui sont touchés par un changement à se soumettre à ce processus de familiarisation, de rap-

Phot

Lieutenante-colonelle Mariane Meyner, Secrétaire en chef

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Prenons le temps de faire connaissance les uns des autres !

prochement et de clarification. Il vaut la peine de consacrer du temps à instaurer la confiance, afin de pouvoir jeter les bases solides d’une collaboration constructive et durable à tous les niveaux.

Jésus au centre « En route avec mon prochain pour plus d’humanité » : c’est notre devise pour l’actuelle période stratégique. Cela correspond depuis toujours à la mission de l’Armée du Salut : avec Jésus au centre, motivé par lui ; accompagner, soutenir et encourager des personnes dans leur développement, afin qu’elles puissent trouver une vie remplie de sens. Au nom de la Direction, je souhaite la cordiale bienvenue à tous ceux qui ont rejoint notre Territoire pour être en route avec nous, pour et avec leur prochain. Que Dieu vous bénisse richement.

DE NOUS À VOUS

Dieu nous invite à vivre et à grandir dans sa « normalité » Commissaires Henrik et Lisbeth Andersen, Chefs du territoire

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Bonjour ! Quelle joie de pouvoir vous saluer au nom de notre Seigneur Jésus-Christ! C'est un grand privilège de pouvoir rejoindre des salutistes, employés et amis de l’Armée dans sa mission de répandre la lumière de Jésus en Suisse, en Autriche et en Hongrie. Nous nous réjouissons beaucoup de pouvoir faire votre connaissance. Nous vivons des temps étranges. Ce qui était normal il y a quelques mois seulement n’est plus acceptable et on nous dit d’être prêts pour la « nouvelle normalité ». Cette « nouvelle normalité » ne semble pas vraiment être une « meilleure normalité » : garder ses distances, éviter le contact physique, rester à distance des foules, et même limiter le chant ou éviter de chanter. Ce serait naturel si nous comme les Israélites commençons à rêver de retourner à « l’ancienne nor-

t o : C o ri n n e G y g a x

malité » : celle que nous connaissions et avec laquelle nous nous sentions à l’aise, même si elle n’était pas si bien que cela. La bonne nouvelle est que Jésus ne nous a jamais appelés à vivre une vie « normale », ni à rester dans notre zone de confort. Il est venu pour nous donner non seulement la vie, mais encore la vie en abondance (Jean 10:,10). Nous sommes invités à vivre dans la « normalité divine », la vie dans la dimension de l’Esprit Saint, dans ce que Jésus a appelé le Royaume de Dieu. Dans son royaume, nous pouvons vivre « la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit » (Romains 14:17) et plus que tout, la présence du Roi. Cependant, nous sommes non seulement invités à profiter du royaume ; nous sommes appelés à inviter des personnes dans le royaume par la foi en Jésus et à prier « Que ton règne vienne » afin que sa paix et sa justice se manifestent sur terre comme au ciel. L’« ancienne normalité » n’est plus. Ne nous contentons pas de la « nouvelle normalité », mais acceptons l’invitation de Dieu à vivre et à grandir dans sa « normalité ». DIALOGUE · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2020

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LES NOUVEAUX CHEFS DE TERRITOIRE

Être témoins de la manière dont la volonté de Dieu se réalise Interview  : Livia Hofer

Photo : Corinne Gygax

Leurs cœurs brûlent de voir une Armée du Salut centrée sur Christ et qui change la vie des gens. Nos nouveaux responsables territoriaux, les commissaires danois Henrik et Lisbeth Andersen, se présentent. Commissaires Andersen, où êtes-vous nés et où avez-vous grandi  ? Commissaire Lisbeth Andersen : Je suis née à Aalborg, au nord du Danemark, et j’y ai passé toute mon enfance. Commissaire Henrik Andersen : Je suis aussi né à Aalborg, mais j’ai déménagé à Copenhague à l’âge de 5 semaines déjà. Mes parents étaient officiers de l’Armée du Salut. Plus tard, nous avons vécu à Londres et Oslo avant de retourner à Copenhague lorsque j’étais adolescent. Comment avez-vous découvert l’Armée du Salut ? Lisbeth et Henrik : Nous sommes tous deux «  nés  » à l’Armée du Salut. Nos familles sont salutistes depuis des générations. Où vous êtes-vous rencontrés  ? Quand vous êtes-vous mariés  ? Henrik : Même si nous avons grandi à une certaine distance géographique, nous nous connaissions grâce à notre participation à de nombreux camps et projets musicaux. Cela fait un peu cliché, mais nous avons commencé à fréquenter pendant un camp de musique territorial et sommes restés ensemble depuis lors. Le 1er juillet, cela a fait 39 ans. Lisbeth : Nous avons entretenu une relation à distance au cours des premières années, avec des factures de téléphone très élevées  ! Loin des yeux, loin du cœur  ? Nous avons prouvé le contraire en nous mariant au bout de trois ans. Lisbeth et Henrik : Même si nous sortons d’un contexte semblable, nous avons rapidement remarqué que nous avons des personnalités différentes à presque tous les niveaux  : nous avons des dons différents, des styles de direction différents et des

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DIALOGUE · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2020

Les commissaires Andersen dirigent notre Territoire depuis le 1er juillet 2020.

tempéraments différents. Nous essayons de stimuler nos manières de penser et de nous perfectionner mutuellement. Nous nous faisons grandir  ! Au cours de nos 36 ans de mariage, nous avons dû nous adapter l’un à l’autre, mais nous avons remarqué que nos différences sont plus bénéfiques que problématiques. Nous trouvons que nous nous complétons bien et pouvons affirmer que nous nous sommes plus rapprochés qu’éloignés l’un de l’autre. Comment avez-vous perçu votre appel à servir à plein temps  ? Lisbeth : J’ai reçu mon appel adolescente, alors que je participais à un Congrès où une officière missionnaire donnait son témoignage. Dieu m’a parlé pendant que j’écou-

tais. Quand l’occasion a été donnée, je me suis avancée vers le banc des pénitents, et j’ai répondu « oui » au Seigneur. Pour moi, répondre à Dieu en tant que son disciple, c’était être disponible pour la tâche qu’il me confierait à l’endroit où il m’enverrait. Henrik : En grandissant, j’ai toujours su que s’il y avait une chose que je ne deviendrais pas, c’était bien officier  ! Cela venait sûrement du fait que tout le monde pensait que je devrais le devenir. Pendant une année de jeunesse à Copenhague, j’ai senti Dieu et son Esprit d’une manière nouvelle et vibrante, et je me suis rendu compte que Dieu m’appelait à passer ma vie à proclamer l’Évangile  ! J’ai tout à coup trouvé naturel de répondre à cet appel en tant qu’officier et c’est ce que j’ai fait.


Quelles ont été les étapes de votre carrière au sein de l'Armée du Salut  ? Henrik : Vous touchez un point sensible. Vous savez, je n’aime pas trop le terme de carrière, du moins dans le contexte du service comme officier. Je pense que «  carrière  » et «  officier de l’Armée du Salut  » se contredisent. En tant qu’officiers, nous ne faisons pas carrière mais suivons une vocation. Nous répondons à l’appel reçu et vivons comme Dieu (et l’Armée) nous le demande. J’ai vraiment de la peine lorsque je sens une ambition personnelle chez un officier de l’Armée du Salut. Jésus et sa mission doivent être notre seule ambition. Lisbeth : Pour en revenir à votre question, notre parcours est le suivant  : nous avons intégré l'École d’officiers à Londres en 1984, dans la Session des « Messagers de l’Évangile ». Nous avons commencé comme officiers de Poste au Danemark et continué comme Chefs de la Région de la Lettonie, puis Chefs divisionnaires à Manchester, Royaume-Uni, et dans plusieurs Départements du Quartier Général au Danemark. Avant de venir en Suisse, nous avons servi presque six ans aux Pays-Bas. Dernièrement, j’y étais Secrétaire territoriale des Ministères Féminins et Secrétaire pour le Développement de la vie spirituelle. Henrik était Secrétaire en chef. Bien sûr, cette liste ne vous apprend rien sur nos personnes et ne raconte pas comment nous avons vu Dieu à l’œuvre dans les endroits où nous avons eu le privilège de le servir. Nous l’avons expérimenté de manières variées, dans la vie en général, ainsi qu’au niveau culturel et spirituel. Nous avons vraiment fait l’expérience, dans chacune de nos fonctions, que Dieu nous a formés, façonnés et qu’il continue de le faire, afin que nous puissions devenir les personnes qu’il aimerait que nous soyons. Henrik : Surtout, nous croyons être appelés à être disposés à servir les fins de Dieu, dans la puissance de son Esprit, quel que soit l’endroit où nous nous trouvons. Le rang ou la position ne revêtent pas grande importance. Nous sommes serviteurs de Jésus et Messagers de l’Évangile. Nous nous efforçons de vivre d’une manière qui honore Dieu et qui attire des personnes à lui. Nous croyons que tous les chrétiens sont appelés et que, pour y répondre, nous devons tous suivre Jésus et nous mettre à

sa disposition, indépendamment de ce que cela signifie pour nous personnellement. Lisbeth et Henrik : Le plus important, c’est que nous avons été bénis et que nous avons expérimenté la puissance transformatrice de l’Évangile. Nous avons vu des personnes accueillir Jésus dans leur vie. Nous les avons vues être libérées de leurs addictions, surmonter leurs problèmes en tant que sansabri et sortir du désespoir. Cela s’est passé dans des Postes, dans des Institutions et dans la rue. Nous croyons fermement en une Armée du Salut entière, qui répond à son appel en entier et forme véritablement Une Armée, de sorte que «  c’est de lui que le corps tout entier, bien coordonné et solidement uni grâce aux articulations dont il est muni, tire sa croissance en fonction de l’activité qui convient à chacune de ses parties et s’édifie lui-même dans l’amour.  » (Éphésiens 4:16, traduction Segond 21). Parlez-nous un peu de votre famille. Lisbeth : Nous avons trois enfants adultes, qui vivent tous à Copenhague. Andreas a 33 ans et étudie en vue d’acquérir un Master of Arts in Cognition and Communication. Maria a 31 ans, dispose d’un master en développement international et travaille actuellement pour l’Armée du Salut du Danemark. Lukas a 24 ans et travaille dans un programme contre le blanchiment d’argent au sein d’une banque tout en menant des études de droit (niveau bachelor). Nous ne pouvons pas nous réunir autant que nous l’aimerions et sommes donc reconnaissants pour l’existence d’outils tels que Skype et FaceTime. Nos enfants fêtent en principe Noël avec nous, et nous savons qu’ils se réjouissent de nous rendre visite en Suisse.

Henrik : En plus du danois, je parle anglais et le «  scandinave  » (mélange de danois, de norvégien et de suédois) quand c’est nécessaire. Je comprends et parle un peu le néerlandais, et je comprenais un peu de letton. Lisbeth : Je parle plusieurs langues. En tant qu’extravertie, je trouve important de communiquer avec les personnes qui m’entourent. Cela implique que j’apprenne en principe la langue du pays dans lequel nous vivons, mais je dois avouer que cela sera un défi pour notre prochaine nomination  ! Cependant, j’espère pouvoir rafraîchir rapidement mes connaissances scolaires d’allemand et y ajouter un peu de français. Quels sont vos buts et vos visions pour votre travail sur notre Territoire  ? Lisbeth et Henrik : Nous nous sentons très privilégiés par l’opportunité de participer à ce que Dieu accomplit au sein de ce territoire. Nous voulons commencer par investir du temps pour rencontrer les personnes, les écouter et chercher à les comprendre. Henrik  : Nous ne débarquons pas avec des initiatives toutes faites. Nous avons l’intention de nous joindre aux salutistes, employés et amis de l’Armée du Salut pour discerner, d’une part, la volonté de Dieu pour cette nouvelle saison du Territoire et découvrir, d’autre part, comment participer ensemble à ses projets afin que ceux-ci deviennent réalité. Où que nous aillions, notre vision prioritaire est de voir une Armée centrée sur Christ et remplie de son Esprit, une Armée qui proclame et démontre l’Évangile, de manière que des vies soient perpétuellement transformées et que les personnes puissent entrer en relation vivante avec Jésus.

Comment avez-vous vécu votre départ Que faites-vous pendant votre temps des Pays-Bas et votre arrivée en libre ? Suisse ? Lisbeth : Je me détends dans la nature, et je Lisbeth et Henrik : Dès le moment où me réjouis de pouvoir faire de la randonnée nous avons reçu cette nouvelle affectation en Suisse, dans cet environnement magni- – qui nous a d’ailleurs fortement surpris – fique. J’apprécie aussi énormément les arts nous avons essayé d’en savoir plus sur ces créatifs comme la peinture et la musique. trois pays et l’œuvre de l’Armée dans ce Henrik : Je suis un peu fou de foot. J’aime territoire. Même si nous n’avions jamais beaucoup la lecture et je collectionne les imaginé vivre en Suisse, nous n’aimerions livres. En outre, j’essaie de courir réguliè- nous trouver nulle part ailleurs à présent ! rement et j’aime jouer au golf avec Lisbeth Nous voulons investir nos personnalités . ainsi que les dons que Dieu nous a donnés Combien de langues parlez-vous et pour assumer pleinement les tâches qui lesquelles  ? nous sont confiées. DIALOGUE · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2020

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LES NOUVEAUX MEMBRES DE LA DIRECTION

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Quelles expériences retirez-vous de votre service au Centre de formation  ? Nathalie : J’ai eu la joie de côtoyer de jeunes gens appelés au ministère à plein temps pour le Seigneur. Cela a été une grande richesse de voir les différents moyens que Dieu utilise pour appeler les gens à son service. J’ai vécu comme un privilège de cheminer avec eux, de partager leur enthousiasme, leurs visions et de les voir grandir dans leurs compétences. Quelle est la raison du changement de nom de l’Œuvre d’ évangélisation (OE) en Œuvre pastorale (OPa)  ? Jean-Marc  : Ce changement de nom me plaît beaucoup, surtout dans sa version

« Les valeurs de l'Armée du Salut m’ont séduit » Interview  : Sébastien Goetschmann

crue, et au fil des années et de mes postes, je me suis spécialisé dans le domaine managérial. Comme cadre de proximité, cadre dirigeant, et directeur d'institutions.

Laurent Imhoff, où avez-vous grandi ? Laurent Imhoff: Je suis né dans une famille chrétienne m du nord-est de la an n France, à la frontière allemande du Sarreland. Mes parents ont exercé leur carrière dans le secteur hospitalier psychiatrique.

Comment êtes-vous arrivé à l’Armée du Salut ? Je suis arrivé en janvier 2016, comme directeur adjoint à l’établissement médico-social de l’Armée du Salut (AdS) le Foyer à Neuchâtel, et ai été nommé directeur en mai de la même année. La dimension chrétienne, les valeurs et la mission de l’AdS m’ont séduit et j’y ai trouvé une cohérence avec mon parcours professionnel et avec ce qui m’anime en tant qu’être humain.

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À 43 ans, Laurent Imhoff est devenu le nouveau Chef de l’Œuvre sociale (OS) de l’Armée du Salut (AdS), le 1eravril dernier. Présentation  :

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Quel est votre parcours professionnel  ? J’ai intégré le secteur socio-sanitaire il y a bientôt 25 ans, par des études d’infirmier. J’ai travaillé dans différents services psychiatriques à visée sanitaire et sociale, ainsi que dans le domaine gériatrique. Ma passion pour les relations humaines s’est ac-

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Quel est votre rêve pour l’AdS  ? Les personnes que j’ai rencontrées ou avec qui j’ai eu la chance de travailler ces quatre dernières années possèdent un rare degré d’engagement, de compétence et d’humilité. Il est important de ne pas

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Les majors Jean-Marc et Nathalie Flückiger sont respectivement les nouveaux Chef et Associée au Chef de l’Œuvre pastorale de l’Armée du Salut, à plein temps depuis le 1er avril 2020. Mais ils sont déjà impliqués dans leur fonction depuis février 2020.

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Interview: Sébastien Goetschmann

Majors Flückiger, vous êtes-vous bien intégrés au QG? Majors Jean-Marc et Nathalie Flückiger : Avant même que la pandémie n‘éclate, nous nous attendions à un printemps compliqué. S’adapter au nouveau travail au Quartier Général, tout en gardant certaines responsabilités au Centre de formation, s’annonçait comme un défi. L’agenda s’est rapidement rempli. La crise liée au virus n’a toutefois pas été une charge supplémentaire, mais elle a complètement rebattu les cartes  : certaines activités ont été annulées, d’autres sont nées. Dans l’ensemble, nous sommes très reconnaissants  : tout le monde est très patient avec nous.

allemande, qui parle d’église. Ce n’est toutefois pas un changement de signification, mais un élargissement. L’Œuvre pastorale continue à faire de l’évangélisation, mais elle fait plus que cela. Le terme évangélisation ne contenait pas tout ce qui a lieu dans les postes de l’Armée du Salut. Que regroupe précisément votre travail  ? Jean-Marc  : Le département rassemble les trois divisions du territoire, donc tout le travail accompli dans les Postes. À cela s’ajoutent le travail de jeunesse, le ministère Société & Famille (maintenant «  Community Work  »), celui de «  Music and Creative Arts  », ainsi que l’offre «  J’ai besoin d’aide  » qui permet de rassembler de nombreux sujets de prières sur Internet. Le travail avec les candidats au ministère d’officier y est aussi intégré et notre Département a également organisé les cultes en ligne pendant la pandémie.

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Un Département qui s’adapte à la situation

considérer cette profondeur d’âme des personnes engagées dans tous les sites de l’AdS comme un ac­quis ou une normalité, mais de la valoriser, comme un élément de culture à part entière. J’ai à cœur de rassembler toute la belle diversité des collaborateurs du Département de l’OS autour de la singularité de l’AdS. De nombreux exemples démontrent l’excellence et la valeur ajoutée du travail réalisé au quotidien. Nous avons plusieurs départements, mais nous ne formons qu’un, et constituons un tout cohérent. Mon idéal serait que toute personne ressente une fierté de mettre ses compétences au profit d’une organisation chrétienne, et qu’elle puisse le revendiquer, dans le respect le plus total de ses convictions personnelles. L’AdS possède dans son ADN certaines particularités qui répondent aujourd’hui à un besoin de trouver davantage d’agilité dans nos processus de travail. Elle cherche à soutenir l’Autre dans sa détresse et sa fragilité, en déployant des ressources parfois de façon très rapide. Je souhaite accompagner cette évolution nécessaire, en stimulant les capacités et la créativité de chacune des forces vives du département.


DIALOGUE · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2020

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Porte-parole

• Migration & Integration

• Community Work (TSS&F)

• Music & Creative Arts

• Candidats

• Jeunesse

• Institution sociale (Régions Ost, Mitte et Romandie)

Œuvre sociale

Conseil de fondation

Social Justice (TPS&F)

• Centre de compétence justice sociale et traite des êtres humains

• Accompagnement spirituel & Service des prisons

• IT • Brocki

• Immobilier • Bénévolat

• Finances & Controlling OP

• Finances & Controlling OS

• Finances & Controlling QGT

• Formation d’adultes

• Apprentissages QG

• Centre de formation

• Service des salaires

• Service du personnel

• Partenaires RH

Gestion & Finances

Aide aux réfugiés

Internal Audit Gestion des risques

Ressources humaines

(Directrice opérationnelle)

Direction Secrétaire en chef

Chef de territoire (président) et 8 membres

• Développement international

Développement de l’organisation

Public Affairs / Lobbying

• Postes et Divisions (Ost, Mitte et Romandie)

Œuvre pastorale

• Commission de la formation

• Commission pastorale

• Commission de sélection

• Commission d’investissement

• Audit Committee

• Commission d’éthique

Commissions

LE NOUVEAU ORGANIGRAMME

• Fundraising

• Marketing

• Communication

Marketing & Communication

Hongrie

Autriche


LES NOUVEAUX CADETS

Leurs rêves, leur appel et leurs objectifs  : les Cadets de la Session Phot

Melody Walzer : L’Armée du Salut a été mon foyer spirituel depuis ma naissance. Pour mon appel, j’imaginais quelque chose de grand et d’extraordinaire. J’aurais aimé que la voix de Dieu s’élève et m’annonce  : «  Melody, va à l’École d’officiers  !  » Cela ne s’est pas passé ainsi, mais j’ai vécu un moment spécial, en réalisant que mon appel était simplement de me mettre en route et regarder dans quelle direction Dieu me conduirait. C’est intéressant que cela soit devenu ma devise, moi qui aime planifier. Je veux savoir ce que je dois faire, comment et quand je dois le faire. «  Me mettre en route et regarder ce qui se passe  », est une contradiction, mais qui fonctionne étonnamment bien. Je n’ai jamais reçu de formulation claire, mais j’ai toujours dû faire un pas avant d’être dirigée par Dieu. C’est aussi vrai pour mon appel à servir comme officière. Pendant la formation, j’aimerais apprendre de nouvelles choses, grandir spirituellement et me faire surprendre. Où est-ce que je me retrouverai comme officière  ? Aucune idée  ! J’aimerais bien sûr le savoir, mais Dieu a tout entre ses mains, et c’est en ordre ainsi.

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P h ot o

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Clarissa Meylan : J’ai connu l’Armée du Salut en 2005 à travers un cours d’informatique de l’Armée du Salut dans le quartier où j’habitais au Brésil. Je me suis rendue aux cultes et j’ai reçu un appel de Dieu à marcher avec lui. J’ai commencé le cours de Soldat de l’Armée du Salut, où j’ai rencontré Thierry, mon futur mari. Après la naissance de notre fille, j’ai eu des complications nécessitant de la chirurgie. Je me suis sentie très mal, découragée et effrayée, mais le Seigneur a continué à prendre soin de nous, il m’a donné plusieurs paroles réconfortantes et invitée à lui faire entièrement confiance. Thierry m’a ensuite parlé de son appel à devenir officier de l’Armée du Salut et j’ai senti que le Seigneur me disait  : «  C’est ce que je veux de vous  !  » Je peux résumer mon appel en un seul mot  : PAIX  ! Dieu m’a donné la paix de quitter mon pays, ma famille, mes amis, l’église, pour partir vers un pays avec une culture complètement différente et dont je ne savais pas trop la langue. Dans la formation d’officier, je m’attends à découvrir et apprendre beaucoup de choses sur Dieu, sur l’Armée du Salut en tant qu’Église et Œuvre sociale. J’espère être un exemple de leader et de chrétienne. Que les gens voient Dieu à travers ma vie.

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Thierry Meylan : J’ai grandi dans un orphelinat de l’Armée du Salut au Brésil. Sauf que mes parents officiers en Avait la charge. L’Armée du Salut est l’endroit où j’ai connu Jésus et où il m’a fait grandir. J’ai toujours eu envie de devenir officier mais je le gardais plutôt pour moi. J’ai pensé quitter mon travail d’enseignant et mes études à l’Université pour servir l’Église à plein temps. Le Seigneur m’a clairement dit non. C’est seulement en 2018 que Dieu m’a donné le feu vert avec ce verset  : «  Heureux ceux qui trouvent leur force en toi  : ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés.  » (Psaume 84:5). Le mois suivant, ils ont annoncé la fermeture de l’école où je travaillais. Dans la formation, je veux découvrir encore plus comment bien coopérer avec ma femme dans le ministère. Je désire m’investir entièrement à être un berger et un enseignant. Travailler pour que nos cultes soient accessibles aux non-chrétiens, que ceux qui veulent juste explorer ce qu’est la foi chrétienne se sentent à l’aise dans notre Poste. Voir les membres grandir spirituellement et l’Église croître par des conversions.

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Christine Guarisco : J’ai découvert l’Armée du Salut par l’intermédiaire d’une amie de longue date. Mon mari Francesco et moi regrettions de ne pouvoir participer à aucune activité de notre communauté durant la semaine, en raison de l’éloignement de notre domicile. Elle nous parla alors du Poste de Reinach (AG) et nous invita dans son petit groupe. J’ai pour la première fois entendu mon appel à l’automne 2016, au cours de vacances en Toscane avec le Poste. À ce moment-là, je ne pouvais que rire de l’humour de Dieu et me demandais comment il pouvait avoir telle idée, car je venais de commencer un nouvel emploi. Et pourtant s’ensuivirent des réponses claires et des portes qui se sont ouvertes de manière inattendue. Il est important pour moi de pouvoir approfondir ma foi personnelle et d’y réfléchir d’un point de vue théologique. Je suis convaincue qu’à travers la diversité de la formation, je pourrai apprendre à utiliser mes dons et gagner en assurance. Comme officière, je voudrais contribuer à ce que l’Armée du Salut reste un mouvement de sanctification, qui donne accès à l’Évangile aux personnes de toutes les classes sociales et de tous les âges, qui cultive une vie communautaire inspirée et qui comble activement les lacunes sociales.

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Francesco Guarisco  : Je n’ai retrouvé le chemin vers la foi qu’il y a huit ans environ. Mon épouse et moi avons repris contact, par hasard, avec une connaissance qui participait activement au Poste de Reinach (AG). Nous avons participé au cours pour soldats «  To Serve  » à l’automne 2018. Nous voulions nous engager de manière encore plus concrète en faveur de Jésus et de sa mission. Durant ce cours, Dieu nous a montré que le chemin qu’il trace pour nous va encore plus loin  : comme officiers de l’Armée du Salut. Je me réjouis de pouvoir acquérir des connaissances importantes et intéressantes pour mon service d’officier dans ce monde au nom de Jésus-Christ. Je veux aussi utiliser ce temps de manière intensive pour renforcer ma relation avec Dieu et continuer à grandir dans la foi. Dans mon ministère avec mon épouse, je veux contribuer à ce que l’Armée du Salut puisse continuer à être utile à la société et à donner de l’espoir aux personnes dans le besoin, indépendamment de la personne.

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La célébration pour accueillir les nouveaux Cadets aura 9h30 dans la grande salle du Poste de Berne. Elle se dér DIALOGUE · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2020


n 2020-2022, les «  Messagers de la Réconciliation  », se présentent P hoto M A D :

Antonin Haab : J’ai connu l’Armée du Salut à travers l’accueil de nuit la Marmotte, à Lausanne, où j’apportais des restes de nourriture. Puis, par celle que j’allais épouser, j’ai appris à connaître l’Armée du Salut de manière plus approfondie. Adolescent déjà, l’idée de servir Dieu comme ministre consacré résonnait particulièrement en moi. Mais pas dans les églises que je connaissais. Lorsque j’ai découvert le ministère d’officier, cela m’a semblé me correspondre parfaitement. Dieu m’a encore donné une confirmation en me parlant au bord d’un lac, à travers le paysage. Au terme de la formation, j’espère mieux me connaître, car en tant qu’officier, je serai mon propre outil de travail. J’espère aussi mieux connaître ce ministère et être équipé pour pouvoir servir avec efficacité. Je me réjouis aussi d’approfondir mes connaissances théologiques et de me rapprocher encore plus de Dieu. Mon souhait est de servir Dieu avec ma vie tout entière. J’imagine un monde dans lequel les gens auraient tous une relation personnelle avec Jésus-Christ. Un monde transformé. Et je sais que je peux être un ouvrier de cette moisson-là.

P h ot o

Nils Friedl : J’ai grandi en Allemagne du Sud, où mes parents étaient officiers de l’Armée du Salut. De nombreux membres du Poste partageaient le repas de midi avec nous. Notre porte était toujours ouverte et nous avions souvent de la visite. J’ai donc été très tôt initié au travail social de mes parents. J’ai appris à connaître l’Armée du Salut comme une grande famille, dans laquelle la nationalité et le statut social jouent un rôle secondaire. Lors de notre premier rendez-vous, mon épouse m’a demandé si je pouvais imaginer devenir officier. Je lui ai répondu  : «  Si Dieu le veut, il en sera ainsi.  » Le soir même, je me suis agenouillé devant Dieu et je lui ai dit  : «  Si tu veux que je devienne officier, alors donne-moi l’enthousiasme pour embrasser ce ministère  !  » «  Demandez et l’on vous donnera  » (Matthieu 7:7). J’attends de la formation, en premier lieu, qu’elle me laisse beaucoup de temps pour étudier la Bible. Je voudrais encore mieux connaître Dieu. Je voudrais apprendre à partager plus efficacement mon enthousiasme pour lui, de sorte qu’il se transmette aux personnes de mon quartier et de mon entourage. Nous sommes une armée du salut sociale et spirituelle. Je voudrais contribuer à vivre cette mission.

: MAD

P h ot o

: MAD

Michelle Friedl : Ayant grandi dans une famille salutiste, j’ai appris depuis ma naissance à connaître l’Armée du Salut grâce aux expériences de mes parents officiers de l’Armée du Salut, à leur travail dans les Postes, ainsi qu’à ma propre implication et mes activités bénévoles. Ma vocation était déjà claire pour moi à l’âge de 15 ans. Je n’ai pas entendu une voix venant d’en haut, mais une profonde certitude que c’est la volonté de Dieu pour ma vie. Cela a été confirmé par le fait que je ne ressentais aucune autre passion que mon engagement dans la communauté et l’enseignement de sa Parole. Je me réjouis de la formation. J’attends d’elle qu’elle me donne les outils nécessaires pour être équipée pour ce travail si varié. Je peux très bien imaginer travailler dans des Postes multiculturels, faire route avec des personnes d’horizons différents et faire l’expérience du Royaume de Dieu. Mon but est de servir Dieu et de lui obéir. Je veux aussi rester fidèle à la mission qu’il a confiée à l’Armée du Salut, la transmettre et trouver des moyens innovants de partager son Évangile avec la société.

Phot

Márcio Dias : Je participais à la première année d’un cours de théologie lorsque j’ai rencontré Tim Widmer. Il a attiré mon attention parce qu’il était si gentil et respectueux. Son témoignage quotidien dans sa façon d’être a été ma première motivation à connaître l’Armée du Salut. J’ai été fasciné par l’histoire de cette organisation et j’ai pu m’identifier à ses valeurs et à sa théologie. Plus tard, Markus Muntwiler a joué un rôle clé dans mon adhésion à l’Armée du Salut. C’est avec une grande joie que j’ai reçu l’appel pour devenir officier. Le «  champ de bataille  » de l’Armée du Salut se trouve dans le monde entier, car toute la terre appartient à Dieu. Je suis prêt à le servir comme il veut, quand il veut et où il veut. Je suis très heureux d’enfin commencer la formation d’officier avec ma femme. Je sais que je n’obtiens pas toujours une réponse à toutes mes questions, mais j’apprends à en poser de nouvelles. J’espère que la formation d’officier nous aidera dans cette voie et nous préparera à servir Dieu avec plus d’outils que ceux dont nous disposons déjà. Mon rêve est que toutes les nations connaissent la miséricorde et la grâce de Dieu, qui est révélée en Jésus-Christ.

o : MAD

P hoto M A D :

Márilia Dias : Avant de connaître l’Armée du Salut, je faisais partie de la direction d’une Église que nous avions aidé à construire. J’ai décidé d’accompagner Márcio lorsqu’il s’est engagé à l’Armée du Salut, dont les convictions sur la foi sont très similaires aux miennes. Depuis que j’ai accepté Jésus comme mon Sauveur, je me suis mise à sa disposition. J’ai compris plus tard que mon adhésion à l’Armée du Salut était dans l’intention de Dieu. Qu’il voulait m’utiliser comme un instrument pour aider les gens qui, comme moi, savent combien la vie peut être parfois difficile. Je préfère plutôt anticiper la fin de la formation d’officier. Je pense que cela me posera quelques difficultés de retourner sur les bancs d’école et surtout dans une langue étrangère. Mais j’ai pleine confiance dans le Seigneur. Mon profond désir est d’atteindre les femmes qui ont été amenées à croire qu’elles ne sont pas libres. Des femmes qui ont été trompées et volées, abusées, exploitées et vendues. Le prix payé pour chacune d’entre elles, pour chacun d’entre nous, était très élevé. Ce prix a été payé par Jésus sur la croix.

a lieu le Dimanche de la vocation, le 6 septembre 2020 à roulera dans le cadre du What If Day (programme p. 10). DIALOGUE · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2020

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NOTABENE

DATES À RÉSERVER

AGENDA DES CHEFS Les commissaires Henrik et Lisbeth Andersen, Chefs de territoire 6 septembre : What if Day | 10 septembre : Conseil de fondation QG Berne | 11−13 septembre : Visite Armée du Salut Autriche

Lte-colonelle Marianne Meyner, Secrétaire en chef 6 septembre : What if Day | 10 septembre : Conseil de fondation QG Berne

NOUVELLES DES POSTES Sur décision du Management Œuvre pastorale seules ces informations sont publiées ; noms des postes en langue originale.

Enrôlement de Soldats Divisions Mitte et Ost : Bern Bates | Burgdorf : Benjamin Wädenswil : Monika Brand, Gimeno, Susanne Gimeno, Simon Sonja Katalin Stocker

: Robin Flück | Arnold Stocker,

Enrôlement de Soldats juniors Division Romande : Arc Lémanique : Elina Berner, Megumi Okhomina Hongrie : Dorka Pozsonyi, Réka Pozsonyi, Jázmin Varga, Levente Ádám Németh, Martin Nagy

Nominations commes membres adhérents Division Romande : Saint-Aubin : Alain Flotiront, Claire Haldemann, Anne-Sylvie Wydler, Serge Wydler Divisions Mitte et Ost : Aarau : Barbara Rederer | Affoltern : Rahel Aeschlimann-Mori, David Baum, Laurraine Baum, David Beynon, Rahel Beynon, Mirjam Städeli, Reto Städeli | Dagmersellen : Jeanette Colin, Martin Emch, Regula Emch, Rosmarie Huwiler | Davos : Claudia Christen-Kühnis, Priska Fenk,

Michael Greif, Sandra Greif, Cordula Kindschi, Jann Kühnis, Hanna Soldner | Huttwil : Andreas Bührer, Jasmin Hirschi, Martino Hirschi, Nathanaël Näf, David Plüss, Salome Plüss, Simon Zaugg | Solothurn : Elisabeth Götz | Wädenswil : Silas Kocher

Promotions à la gloire Division Romande : Arc Lémanique : Magali Montavon, Paul Dupuis | La Broye : Mary-Lise Danalet | Saint-Aubin : Georges Donzé | Vevey : André Vurlod Divisions Mitte et Ost : Aarau : Hansruedi Bobst | Aargau Süd : Helena Bolliger, Hans Dätwyler, Leopoldine Ruzsca, Lotti Schaad | Amriswil : Anna Jenzer, Linda Werner, Gertrud Stäheli | Bern : Max Schmid, Maria Zimmermann | Biel : Louis Bacher | Birsfelden : Arnold Benoît, Heidi Nyffenegger, Theo Urben-Röthlisberger, Marlies Philipp | Burgdorf : Lotti Hevesi | Münsingen : Alfred Schneider | Solothurn : Claudine Schneider | St.Gallen : Mina Widmer | Thun : Margrit Rupp | Wädenswil : Bernhard Haggenmüller | Winterthur : Martha Schoch, Anneliese Dubach | Zürich Oberland : Bethli Dobmeier, Kurt Muffler | Zürich Unterland : Annemarie Neukom | Zürich Zentral : Erich Müller

DÉCÈS Le fils des capitaines Ernst et Christa Benz, Michael Benz, a perdu sa vie dans un accident le 7 mai 2020 | Le père du Major Ernest Bourquin, Major Heinrich Bourquin et Monsieur Hans-Ulrich Bourquin, Heinrich Bourquin-Reuteler, est décédé lundi 25 mai, à l'âge de 92 ans | La mère du Sergent

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DIALOGUE · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2020

Ueli Schopfer (responsable du Poste de Saanenland), Trudi Schopfer-Kohli, est décédée mardi 23 juin, à l'âge de 90 ans. Nous présentons nos sincères condoléances aux familles en deuil et voulons soutenir dans la prière tous ceux et celles qui sont touchés par ces départs.

Bienvenue des nouveaux Chefs de territoire: dans la salle du Poste de Berne dimanche 30 août, dés 17 h 00 What if Day dimanche 6 septembre de 9h30 à 15h30 au Poste de Berne: Tu es cordialement invité à la fête pour célébrer le début de la formation des Messagers de la Réconciliation. Sois curieux de ce que Dieu veut te dire personnellement pendant cette journée | 9h30 : Et si Dieu appelait encore aujourd'hui? La session Messagers de la Réconciliation prend son envol | 11h30 : Et si Dieu appelait des personnes totalement différentes? Le Messagers de la Réconciliation se présentent | 12h15 : Pause de midi (pique-nique) | 13h15 : Et si tu savais ce qu'un officier pense vraiment ? Débat avec des officiers | 14h15 : Café et buffet de gâteaux | 15h00 : Et si Dieu t'appelait, toi personnellement? Conclusion avec temps de bénédiction. whatif.armeedusalut.ch Concert de Brass of Praise En raison des événements dus à la situation sanitaire actuelle, le concert prévu le 26 septembre 2020 à Coffrane n'aura pas lieu.

FÉLICITATIONS 90 ans : 1er août :la major Geneviève Dorier, c/o Madeleine Dorier, Rue du Moulinet 29, 1188 Gimel | 4 septembre : la major Helena Fischer, Seftigenstrasse 101/238, Wohnheim Belp, 3123 Belp 85 ans: 18 juin : la major Priska Stoll, Wichelackerstrasse 21, 3144 Gasel | 10 juillet : Lt-colonel Ernest Hofer, Jupiterstrasse 7 Whg 1457, 3015 Bern | 28 juillet : la major Ruth Volet, Avenue de la Paix 11, Case postale 444, 1814 La Tour-de-Peilz | 4 septembre : le major Peter Allenbach, Effingerstrasse 5, 8002 Zürich | 17 septembre : la major Susanna Schranz, Altersheim Adelboden, Ausserschwandstrasse 1a, 3715 Adelboden | 22 septembre : la major Melanie Javet, Müller-Friedbergstrasse 5, 9630 Wattwil 70 ans: 19 juin : la major Heidi Vogel, Chasselas 21, 2006 Neuchâtel 6 | 25 août : la major Josianne Bugnon, rue de Chamblon 15, 1400 Yverdon-les-Bains


NOTABENE

DÉPART À LA RETRAITE

PARCOURS DE VIE

PARCOURS DE VIE

Major Roland Dougoud

Commissaire Kurt Burger

Major Gertrud Stäheli

La Rédaction

Fred Burger

La Rédaction

Né le 17 juillet 1957 à Bâle, Roland Dougoud a découvert l’Armée du Salut sur le tard. Après un P h ot parcours extrêmement o : MAD varié  –  il a été transporteur, agent immobilier, expert en assurances, détective privé, propriétaire d’une entreprise et étudiant en médecine  –  il perd son travail lorsque son entreprise fait faillite en 1990. Au lieu de se précipiter une fois encore dans une nouvelle activité, il demande à Dieu s’il a un plan pour sa vie. Dieu lui répond, mais pas comme Roland l’aurait imaginé. En effet, il découvre l’Armée du Salut juste après, et celle-ci s’avère être une constante pour la suite de sa vie. Il commence à travailler en 1991 comme secrétaire d’un Poste de Bâle mais tombe gravement malade en 1997. Les douleurs le rendent presque fou. Dans sa détresse, il crie à Dieu et lui fait toutes sortes de promesses en échange de sa guérison, mais rien ne semble l’aider. Après quelques heures et au bout de ses forces, Roland sacrifie ce qui lui est le plus difficile  : «  Si tu me remets sur pieds, je m’annonce pour l’École d’officiers.  » Voici les stations de son service à plein temps  : sept ans au Poste de Zurich Nord, trois ans au Quartier Général international à Londres, cinq ans comme assistant du Chef du Département de l’évangélisation au Quartier Général territorial en Suisse, trois ans au Musée & Archives, ainsi que deux ans en service de visites et de cultes. Roland dit avoir des projets pour l’avenir, mais «  la crise sanitaire liée au coronavirus m’a montré que ‹  l’homme médite sa voie mais c’est l’Eternel qui dirige ses pas  ›. J’accepte donc avec reconnaissance chaque nouveau jour comme un cadeau offert par la main de Dieu.  » La Direction remercie le major Roland Dougoud pour ses précieuses années de service et lui souhaite la riche bénédiction de Dieu, ainsi que la réalisation de ses projets pour la retraite.

Kurt Burger a vu le jour à Schaffhouse le 26 août 1946, dix minutes avant son frère jumeau. Les deux P h ot frères ont grandi proo : MAD tégés et aimés dans une famille salutiste. Après sa scolarité et un apprentissage d’employé de commerce, Kurt Burger a quitté la Suisse à l’âge de 21 ans et a émigré aux États-Unis, où il a d’abord obtenu une licence en psychologie et en économie d’entreprise à l’université Pepperdine de Malibu, puis une maîtrise en économie d’entreprise à l’université Golden Gate de San Francisco. Après avoir déjà reçu l’appel pour devenir officier de l’Armée du Salut en Suisse, Kurt a rejoint l’école d’officiers de San Francisco, où il a été consacré en 1973. Sa carrière l’a conduit dans différents Postes, puis à nouveau à l’école d’officiers comme enseignant, ensuite comme secrétaire divisionnaire des finances dans la division « Golden State », puis dans la division « Hawaï et îles du Pacifique ». En 1997, alors officier divisionnaire, il prit la responsabilité de la division « Cascade » à Portland. En 2000, il fut nommé au Quartier Général du Territoire de l’Ouest à Los Angeles, où il fut responsable de toutes les questions économiques et financières. En 2007, il devint Chef de territoire pour la Suisse, l’Autriche et la Hongrie. En 2011, il est retourné aux États-Unis avec sa femme, la commissaire Alicia Burger, où ils se sont installés à Seattle. Bien que retraité, il a travaillé à plein temps au Quartier Général divisionnaire en tant que « Chef de projets », un poste qu’il a occupé jusqu’à sa mort soudaine le 23 juin 2020, suite à une hémorragie cérébrale. Beaucoup garderont de Kurt le souvenir d’une personne réfléchie et stratégique, avec un sens de l’humour pince-sans-rire. Il était un excellent prédicateur. Kurt laisse derrière lui sa femme Alicia, trois enfants adultes et cinq petits-enfants.

Gertrud Weber est née le 30 janvier 1927. Ses parents, Ernst et Marie Weber, avaient déjà une fille et trois P h ot fils et ont encore eu o : MAD deux filles. Une amie de Trudi l’a invitée à l’Armée du Salut au cours de son enfance. Cette église a tellement plu à Trudi qu’elle a, plus tard, choisi de devenir officière de l’Armée du Salut. C’est en cours de formation qu’elle a rencontré Paul Stäheli, qu’elle a épousé le 21 juin 1952. Leur fils Peter est né une année plus tard. Les années suivantes ont été marquées par de nombreux déménagements  : Kreuzlingen, Saint-Gall, Thusis, Rheineck, Rüti, Herisau, Arbon et Langenthal. Ils ont encore eu trois enfants  : Roland, Markus et Ruth. La famille était souvent envoyée dans une petite base et occupée à chanter dans les cafés, faire la collecte, introduire des cultes, travailler parmi les femmes, etc. À Rüti, ils ont constaté que Roland et Markus souffraient de la dystrophie musculaire de Duchenne, une maladie incurable. Ils sont décédés à l’âge de 14 et 18 ans. Trudi a puisé sa force dans son amour pour Jésus afin de supporter ces temps difficiles. Pendant leurs dernières années de service actif, les Majors étaient responsables du Foyer pour hommes à Zurich. Le couple a commencé sa retraite bien méritée dans une petite maison à Güttigen, où Trudi a pris du temps pour la lecture et beaucoup de couture. En 2018, après la mort de son mari, elle s’est installée dans un logement au centre pour seniors à Bottighofen et était très fière de pouvoir tenir son ménage seule. Elle a fait preuve d’une profonde satisfaction et d’une grande gentillesse jusqu’à la fin, portée par sa foi inébranlable en son Sauveur. Après un déménagement en section médico-sociale en 2019, son cœur a cessé de battre le 2 avril 2020. Elle réside maintenant là où elle désirait se rendre depuis longtemps  : auprès de son Seigneur et Sauveur. DIALOGUE · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2020

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MAINTENIR LE DIALOGUE

«  Partage et prière  »  : merci pour votre solidarité ! André Chatelain

AZB

3001 Bern

En raison de la crise du Corona virus, il n'a pas encore été possible d'effectuer des collectes dans tous les postes. Néanmoins, nous vous remercions de tout cœur, aussi au nom des Territoires bénéficiaires, pour cette action de solidarité. L’argent ira à des Territoires de l’Armée du Salut, dans le monde entier, qui pourront ainsi couvrir leurs besoins urgents dans le cadre des activités socio-pastorales des postes.

Photo : André Chatelain

L’action « Partage et prière » s’est déroulée du 26 février au 9 avril. Durant cette période, les salutistes et les amis de l’Armée du Salut étaient appelés à renoncer à quelque chose et à donner le montant épargné pour le travail international des postes de l’Armée du Salut.

Merci pour votre généreux don à « Partage et prière ».

Nous recherchons des tricoteurs et tricoteuses Renate Grossenbacher, Service des prisons de l’Armée du Salut

IMPRESSUM

Les paquets de Noël sont très demandés par ceux qui sont emprisonnés. C’est souvent le seul cadeau qu’un détenu reçoit à Noël.

Critères pour les chaussettes : • Chaussettes pour hommes, taille 40 à 50 • Des chaussettes pas trop hautes en couleur. Les chaussettes peuvent être transmises au QGT ou envoyées directement à l’Armée du 12

DIALOGUE · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2020

Photo : pexels.com/Lum3n

Des paires de chaussettes tricotées à la main font partie de ces paquets. Ces chaussettes évoquent des souvenirs de leur grand-mère chez certaines personnes. Pour d’autres, c’est un encouragement de savoir que quelqu’un s’est donné de la peine pour moi, a pris du temps et a pensé à moi pendant le tricot. Malheureusement, il y a toujours des années où les chaussettes ne sont pas suffisantes pour tout le monde et où il faut en acheter. Les réactions des destinataires des cadeaux montrent qu’ils le regrettent et qu’ils préfèrent les chaussettes tricotées que celles achetées. Nous aimerions donc lancer un appel ici et espérons gagner l’un-e ou l’autre tricoteur-euse.

Bimestriel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. Édition et rédaction  : Quartier Général | Armée du Salut Suisse, Autriche & Hongrie | Laupenstrasse 5, CP | CH–3001 Berne | Téléphone 031 388 05 02 | redaction@armeedusalut.ch Les changements d’adresse doivent nous être directement communiqués. Équipe de rédaction  : Sergent Philipp Steiner (Responsable Marketing & Communication), Florina German (Responsable Rédaction) ; Livia Hofer; traduction  : Loriane Morrison, Crystel Müller, Yves Ramel et Pierre de Herdt | Layout  : L. Geissler | Impression  : rubmedia AG, Wabern/ Berne Fondateur  : William Booth | Général  : Brian Peddle | Chef de territoire  : Commissaire Henrik Andersen

Salut Hasenberg, 9205 Waldkirch, jusqu’au début du mois d’octobre. Les chaussettes déposées ultérieurement seront stockées à Waldkirch pour l’année suivante. Le Service des prisons de l‘Armée du Salut profite de l’occasion pour adresser un énorme MERCI à tous-tes les fidèles tricoteurs-euses qui nous aident chaque année à apporter une grande joie aux prisonniers. Un grand merci à Dieu  ! N’hésitez pas à nous poser vos questions  : gefaengnisdienst@heilsarmee.ch

Abonnement annuel  : DIALOGUE CHF 23.00 (Suisse), CHF 32.50 (Étranger)

«  À toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la gloire, car tout ce qui est au ciel et sur la terre t’appartient . »

1 Chroniques 29:11


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