No. 2 / juin 2013
de l̓arm Ée du salut
ÇA ME FAIT DU BIEN D’ENTENDRE « TU EN ES CAPABLE ! » Page 4
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FOYER POUR ENFANTSEveline Eveline SONNHALDE ENFANTS Frei Frei Un regard derrière Sur le long chemin SONNHALDE les coulisses Un regard derrière les coulisses
Sur le long du chemin renouveau du renouveau
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Marlise Marlise Pfander Pfander La directrice de prison La directrice à l’interview de prison à l’interview
sommaire Page 14
Une maison et ses habitants
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Le bidule
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L’Armée du Salut apporte son soutien
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Nous quatre
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Au pied de la lettre
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Pour se réjouir
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La musique est …
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Du concret
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Pour ceux que la chance a abandonnés
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Entre autres
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Que de questions !
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A suivre
Impressum Magazine des donateurs de l’Armée du Salut Parution deux fois par an Editeur : Armée du Salut, Service des donateurs, Laupenstrasse 5, Case Postale 6575, CH-3001 Berne. Téléphone : 031 388 05 35 Courriel : dons@armeedusalut.ch. Dons : PC 30-444222-5 Rédaction : Christoph Bitter (Responsable du Fundraising), Florina German Concept et graphisme : Spinas Civil Voices, Zurich, spinas-cv.ch Imprimeur : Swissprinters, Schlieren Fondateur de l’Armée du Salut : William Booth Générale : Linda Bond Chef de Territoire : Commissaire Franz Boschung
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Page 8 Cindy Bertschi partage la joie et la tristesse de ses clients.
Éditorial Page 16 Grâce à son emploi à la Brocante, Eveline Frei a retrouvé de la stabilité et le sourire.
Page 4 Foyer pour enfants Sonnhalde : un endroit chaleureux pour les petits résidents.
Chères donatrices, chers donateurs, « Elle fait de bonnes choses » : voilà une réponse que nous entendons souvent lorsque nous demandons à des gens ce qu’ils pensent de l’Armée du Salut. Je pense que cela vient du fait que lorsque les employés de l’Armée du Salut se disent « il faut faire quelque chose de cette misère », ils le font. Dans cette édition, nous vous présentons par exemple l’assistante sociale Cindy Bertschi (« L’Armée du Salut apporte son soutien »). Chaque jour, des personnes viennent frapper à la porte de son bureau, car elles ont besoin d’aide. Elle explique comment elle s’occupe de ses clients jusqu’à ce qu’ils se sortent de leur misère. Elle nous dit également qu’une simple écoute aide parfois déjà beaucoup. L’homme est un être relationnel. Dans la vie, les rencontres sont source de réconfort. C’est ce que montre l’article sur Eveline Frei. Souffrant de dépression, elle ne se croyait plus capable de travailler. Elle a trouvé une place de travail dans une brocante grâce à un programme de l’Armée du Salut. Le travail en équipe lui a permis de reprendre le dessus. Nous ne réussissons cependant pas toujours à trouver une solution pour chacune des personnes qui nous demandent de l’aide. C’est pourquoi, par exemple, l’Accueil de nuit à Genève prévoit de construire un nouveau bâtiment plus grand afin que personne ne doive être renvoyé. Nous sommes heureux de pouvoir aider, encourager et conseiller les personnes dans le besoin. Réjouissez-vous avec nous de cette aide qui n’est possible que grâce à vos dons ! Page 20 C’est avec beaucoup d’humanité que Marlise Pfander dirige la prison régionale de Berne.
Merci du fond du cœur. Martin Künzi Membre de la Direction
armeedusalut.ch 3
Une maison et ses habitants
« Pas à la maison, mais comme à la maison » Encadrement et chaleur : dans son Foyer pour enfants Sonnhalde, l’Armée du Salut accueille jusqu’à 29 enfants provenant de familles à problèmes.
La vue splendide sur les Alpes bernoises est à couper le souffle. Le Foyer pour enfants Sonnhalde, situé sur les hauteurs de Münsingen et entouré de champs et de forêts, se trouve dans un endroit idyllique. L’Armée du Salut l’a construit en 1967. Au premier coup d’œil, il ne se distingue pas des autres maisons du quartier. Mais un petit tour du propriétaire permet au visiteur de se rendre compte de la grandeur de la résidence et du terrain. A l’extérieur se trouvent, entre autre, deux piscines, un trampoline, un terrain de foot et une grande pelouse. Cela fait sept ans que l’institution est sous la direction d’un salutiste de longue date : Martin Gygax, un Bernois de 52 ans, enseignant primaire et assistant social est membre de l’Armée du Salut depuis 1979. Avant que les enfants n’acceptent son entrée en fonction, ils lui ont demandé de leur faire une promesse : « Martin, tu peux rester si nous pouvons continuer d’aller une fois par année à Europa-Park », lui ont-ils 4
Comme à la maison : ici, les enfants doivent pouvoir vivre une vie normale.
dit. La tradition voulait en effet que les enfants soient invités à se rendre une fois par année à Rust. Une tradition qu’il respecte avec plaisir. « Les enfants ne se lèvent jamais aussi tôt et d’aussi bonne humeur que ce jour-là », dit-il. Faire quelque chose de bien de leur vie Martin Gygax, un fonceur qui ne se considère en aucun cas comme le « papa » de la maison, insiste sur le fait que le Foyer doit être perçu comme une entreprise professionnelle : « Nous n’avons pas un devoir missionnaire, mais un mandat professionnel. » La foi chrétienne n’est donc pas une condition préalable pour travailler dans le Foyer. « Toutefois, les collaborateurs doivent soutenir nos valeurs chrétiennes », explique cet homme marié, père de trois enfants adultes. « Les valeurs chrétiennes appliquées ici et la manière d’interagir entre nous sont des éléments très appréciables », nous dit Deborah Rentsch (29 ans).
Cette pédagogue-thérapeute est directrice adjointe du groupe « Cristal » composé d’enfants de 2 à 14 ans : « Nous accompagnons et soutenons les enfants autant que cela est nécessaire. Nous encourageons leur indépendance. Malgré leurs parcours difficiles, nous les aidons à faire quelque chose de bien de leur vie. » Le Foyer Sonnhalde, dont les murs colorés transmettent la joie de vivre, peut accueillir jusqu’à 29 enfants âgés de 0 à 18 ans. Les enfants sont répartis dans quatre groupes différents et sont pris en charge par 28 personnes : la plupart sont des éducateurs sociaux et des éducateurs de la petite enfance. Le Foyer est aussi un centre de formation : trois futurs éducateurs sociaux font partie du personnel. Quand ça ne va plus à la maison Les enfants qui vivent ici proviennent tous de familles à problèmes, marquées par la drogue, des problèmes d’alcool, des maladies psychiques ou par des violences 5
La cheffe de groupe Deborah Rentsch (à gauche) prend du temps pour chaque enfant.
domestiques. Dans la plupart des cas, les autorités ont retiré aux parents la garde de leurs enfants et mis en place une assistance. Le but est cependant que les enfants puissent retourner un jour dans leur famille. Oli a 14 ans et vit depuis l’âge de onze ans au Foyer Sonnhalde : « Ça me plaît bien », dit-il. « Ici je peux faire beaucoup de sport, jouer au foot, sauter sur le trampoline et me baigner. Le meilleur moment de toute l’année, c’est quand on va à Europa-Park ! ». Il ajoute cependant : « Mais, j’aimerais encore mieux vivre avec mon papa. » Alena (15 ans) est aussi au Foyer depuis l’âge de onze ans. La plupart du temps, elle s’y sent bien. « Ça me plaît toujours ici, mais ça me plaisait encore plus quand j’étais plus jeune. J’ai l’impression que je suis maintenant un peu grande pour vivre au Foyer. J’aurais parfois besoin de pouvoir me retirer. » Elle souhaiterait également qu’il y ait plus de jeunes de son âge dans son groupe : « Ils ont tous moins de dix ans. » « Nous sommes conscients que les enfants ne viennent pas ici de leur propre gré », dit Martin Gygax. « Il ne sont pas non plus à la maison, mais ils devraient toutefois se sentir comme à la maison ». Le Foyer propose donc des structures familiales. « Les enfants », explique-t-il, « ont chez nous des journées normales : ils rendent visite à des amis et les invitent à leur tour, ils font leurs devoirs, doivent participer aux tâches ménagères et respecter des règles de cohabitation. » Ils vont tous à l’école publique à Münsingen. Dans 6
Martin Gygax (à gauche) dirige la maison, mais il voyage aussi volontiers avec les enfants.
son studio d’apprentissage, le Foyer propose des cours de soutien et de rattrapage. De précieux trésors Pour montrer aux enfants qu’ils ont de l’importance au sein du Foyer, chaque groupe porte le nom d’une pierre précieuse : saphir, cristal, diamant et rubis. « Chaque enfant est une perle. Nous voulons renforcer les ressources de chacun d’entre eux afin que ces perles puissent à nouveau briller », explique Martin Gygax. Le groupe rubis est un aspect particulier du Foyer : cinq jeunes, qui n’ont pas pu retourner vivre avec leurs parents, sont restés au Foyer durant leur apprentissage. Ils ont tous désormais plus de 18 ans et devront s’en aller au terme de leur formation. Monsieur Gygax aimerait bien poursuivre ce projet avec d’autres jeunes : « Nous négocions actuellement avec le canton. » Des offres comme celle du groupe rubis sont typiques du Foyer. Car le but principal de l’équipe de la Sonnhalde est « d’apprendre aux jeunes à se débrouiller dans la vie ». kinderheim-sonnhalde.ch Texte : Daniel Sägesser Photos : MAD
Le bidule
Qui a bien pu promener ces poupées ? Qui a passé des heures à leur brosser les cheveux et à leur confectionner les plus beaux habits ? Savez-vous quels noms la « maman » de ces poupées leur a donné ? Si vous connaissez leur histoire, écrivez-nous à redaction@armeedusalut.ch. Vous trouverez les poupées, la poussette et bien plus encore à la Brocante de Bienne ou dans l’une de nos 19 autres filiales. fr.brocki.ch 7
L’ArmÊe du Salut apporte son soutien
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« J’aide à affronter les soucis » Cindy Bertschi, assistante sociale, propose une aide pratique. Elle partage la misère mais aussi les joies des personnes dont elle s’occupe. Anna* venait souvent demander de l’argent au Bureau social de l’Armée du Salut d’Argovie sud. Et, bizarrement, lorsqu’elle recevait sa paie, elle rendait à chaque fois cet argent. Le responsable de paroisse (officier de Poste) s’est penché de plus près sur sa situation et a découvert de nombreux problèmes : des primes d’assurances non payées, un mari violent et un enfant dont la garde était sur le point d’être retirée. Le Bureau social est intervenu. Anna a pu avoir un entretien-conseil sur la manière d’établir un budget, elle a reçu des conseils en matière d’éducation et une assistance administrative. Elle pouvait également exprimer ce qu’elle avait sur le cœur et a ainsi pu être aidée et accompagnée à tous les niveaux.
Cindy Bertschi (à droite) tend l’oreille aux personnes en difficulté et les conseille volontiers. Sa plus grande joie, c’est que des solutions souvent simples conduisent à de grands succès.
Cindy Bertschi est assistante sociale à l’Armée du Salut d’Argovie sud : « Ce qui m’importe, c’est d’aider des personnes à consolider leurs propres ressources. » Elle s’occupe souvent de personnes comme Anna sur une longue période. Cindy Bertschi est confrontée à de nombreuses situations lourdes et difficiles. Il est donc important de ne pas s’approprier cette détresse. Elle écoute, compatit et se fâche souvent face aux injustices : « Je ne prends pas sur moi le poids d’une situation difficile. Par contre, j’aide des personnes à reprendre le contrôle de la situation. » De nombreuses personnes craignent de charger leurs amis ou leur famille avec leurs problèmes et sont donc contentes de pouvoir en parler avec elle. « Il existe toujours d’innombrables possibilités d’envisager son avenir. 9
Celui qui n’arrive plus à payer l’essentiel peut recevoir de la nourriture à l’Armée du Salut d’Argovie sud.
C’est en ce sens que j’aide les personnes dont je m’occupe. Et elles me remercient parfois d’avoir partagé leur misère. » Cindy Bertschi est fascinée par les solutions, simples mais durables, proposées par le Bureau social : « Si une personne rencontre des difficultés financières, elle peut avoir recours à une aide temporaire. Certains de mes clients ne savent pas qu’ils ont droit à l’aide sociale ou à des prestations de l’assurance. Je peux donc leur montrer comment faire pour pouvoir en bénéficier. » On lui pose aussi parfois des questions sur les différentes aides proposées : thérapies possibles, soutien au travers d’autres offices spécialisés ou organisations d’aide. « Mes tâches sont très variées et passionnantes et je me réjouis de chaque nouveau succès. » Anna continue de se rendre de temps en temps au Bureau de l’Armée du Salut d’Argovie sud. Ses primes d’assurance maladie sont payées, son mari violent n’habite plus avec elle et, jusqu’à nouvel avis, son enfant peut vivre avec elle. Anna nous dit, radieuse : « L’Armée du Salut est tout simplement géniale. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans cet accompagnement. Les personnes qui y travaillent font preuve de beaucoup d’empathie et m’acceptent telle que je suis. L’Armée du Salut est un peu devenue ma famille. » Anna mène une nouvelle vie, d’une bien meilleure qualité. Et ceci notamment parce qu’elle puise désormais aussi ses forces dans sa foi en Dieu. heilsarmee-aargausued.ch Rédigé par Elsbeth Cachelin Photos : Patrick Lüthy / Peter Siegrist (Aargauer Zeitung) Photo appartement : MAD
* nom connu de la Rédaction 10
Bureau social d’Argovie sud / Reinach (Chiffres en 2012) • 321 entretiens-conseils • En moyenne deux personnes bénéficiant d’un suivi dans le cadre des logements accompagnés. • 295 nuitées dans les logements provisoires • Distribution de nourriture à 3346 personnes • Heures de bénévolat dans le cadre de la distribution de nourriture : 639 • Heures de bénévolat dans le cadre de l’aide sociale : 489 • Heures de bénévolat dans le cadre du service de visite : 653
Nous quatre
Diamantine Leiber
Olivier Boschung
Esther Aeschlimann
Giovanni Catalanotto
Cuisinière bénévole dans les camps de l’Armée du Salut
Secrétariat Territorial de Jeunesse – Personne de contact pour le sport à l’Armée du Salut
Animatrice bénévole au programme pour enfants « Ribimatte », à Huttwil
Major, Officier de Poste à Sierre
J’adore cuisiner. Aujourd’hui, j’utilise régulièrement mes compétences dans le domaine de la cuisine lors de camps de l’Armée du Salut. Cette année, cela fera d’ailleurs quatre ans que je cuisine au camp de musique. Ce que je préfère faire comme plat, c’est le hachis Parmentier. Même si c’est parfois stressant de devoir sortir 140 assiettes par repas, j’apprécie cette ambiance. Ce qui m’importe le plus, c’est de toujours avoir un petit coin de table libre pour être à l’écoute : on dit que la cuisine, c’est le cœur d’un camp.
J’aime le lac et la mer. J’aime entendre le souffle du vent. La puissance de ces éléments m’impressionne et l’adrénaline monte. Souvent, en préparant ma planche à voile, j’entre en méditation. Je me confronte à la nature, à Dieu et à mes limites. La nature m’incite au respect et à l’humilité. Elle m’incite à être vrai. C’est le genre de valeur que j’aime transmettre aux gens qui participent à nos stages de planche à voile, organisés dans le cadre de l’Armée du Salut.
Les enfants et les parents de mon lieu de domicile me tiennent à cœur. C’est pourquoi j’organise, avec une équipe, un programme à leur intention, un samedi sur deux. Nous écoutons des histoires avec les enfants ; ensemble, nous prenons le goûter et nous faisons des jeux et du bricolage. Durant le programme, nous proposons café et gâteaux aux parents. Je consacre une autre partie de mon temps à l’équitation. En me promenant dans la nature, je parviens à laisser les soucis quotidiens de côté et à faire le vide. Ainsi s’applique la devise : « Le paradis de la terre se trouve sur le dos d’un cheval. »
Innovation et changement, voici deux termes qui me passionnent. J’aime les gens. Je suis particulièrement motivé quand j’arrive à me dépasser pour faire face à un besoin de mon entourage. Par exemple, j’ai rencontré une dame en difficulté. Il lui fallait une occupation pour relever son moral et pour alimenter ses revenus. Comme elle était d’origine anglophone, j’ai pensé qu’elle pourrait transformer sa langue en atout ! Ce fut le départ de la première école de langue salutiste en Suisse romande. Elle allait rencontrer un beau succès.
Au pied de la lettre
Chère Armée du Salut, Je vous remercie infiniment pour les partitions des chants de Noël sur lesquels, je l’espère, l’oubli n’aura pas prise. Lorsque je vois votre emblème, je pense inlassablement à mon ancienne collègue, qui œuvrait également sans relâche pour l’Armée du Salut. Chapeau ! Je vous souhaite tout le meilleur et vous envoie mes cordiales salutations, Hans G. 11
Pour se réjouir
« Libéré de la drogue » Open Heart, Zurich Il mendiait pour pouvoir s’acheter ses doses. Puis, après qu’un travailleur social lui ait lu quelques passages de la Bible, il s’est rendu à Open Heart, à Zurich. Il y rencontra d’anciens copains qui s’étaient sortis de la drogue. « Je veux leur foi » se dit-il, alors qu’il ne voyait aucune autre solution pour s’en sortir. Il a dû beaucoup lutter et travailler sur son passé. Aujourd’hui, il est clean et a obtenu un emploi à temps partiel à Open Heart. Son rêve : aider des jeunes gens à se sortir du bourbier, car il est lui-même passé par là. heilsarmee-openheart.ch
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« Être seul, c’est le pire » Cet animateur enthousiasmait son public dans des hôtels ou lors de croisières. Jusqu’à ce que son couple fasse naufrage. A 60 ans, il a atterri à l’Armée du Salut. « Je n’aurais jamais pensé qu’une chose pareille puisse m’arriver. » Et pourtant : « J’ai de la chance que l’Armée du Salut existe », dit-il aujourd’hui d’un air reconnaissant. Car il n’est désormais plus seul. Pour lui, c’était le pire. Il a trouvé des amis et se sent bien.
« L’Armée du Salut, c’est ma famille » Poste Gundeli de l’Armée du Salut à Bâle Elle est arrivée en 2000 dans un foyer pour femmes de l’Armée du Salut. Elle venait de se séparer de son mari. En réponse à une invitation, elle a participé à un culte de l’Armée du Salut. Elle s’y est tout de suite sentie comme à la maison et a rapidement noué des contacts. Elle a rejoint le cercle d’amis de l’Armée du Salut et s’est engagée dans différentes tâches. Durant de nombreuses années, elle a apporté son aide dans le cadre de la distribution des repas de midi. Elle dit aujourd’hui : L’Armée du Salut, c’est ma famille. Lorsque je ne vais pas bien, ces personnes sont là. » heilsarmee-gundeli.ch 13
La musique est rassurante
Le Fils de Dieu vint sur la terre
Quand la musique est d’un grand secours Mon Jésus ne me quitte jamais – surtout pas dans les difficultés. La musique de l’Armée du Salut me le rappelle constamment. J’aspire sans cesse aux sons harmonieux de la musique Brass. Celle-ci m’a marqué depuis mon enfance et elle continue de fasciner, pas seulement moi, toujours tout à nouveau : des compositeurs mondialement connus, également hors de l’Armée du Salut, harmonisent, instrumentalisent et adaptent des mélodies de la plus haute qualité. Hansjörg Stalder, Chef d’orchestre du Poste de Winterthour
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Du concret
Bâle
Renens
Rheineck
Repas à domicile
Le Bureau social déménage
Le Service de repas à domicile « Essen Daheim » livre quotidiennement un repas équilibré à des personnes âgées qui doivent se débrouiller avec un revenu modeste. Le personnel et les bénévoles entretiennent régulièrement des contacts avec la clientèle. Pour certains livreurs, le service constitue justement un bénéfice : apporter un repas à des personnes malades ou âgées constitue une thérapie occupationnelle adéquate pour des personnes ayant besoin d’une structure journalière. « Essen Daheim » a également un ancrage auprès de l’Office du travail et de l’Office des affaires sociales de la ville. Ainsi, la moitié des 44 employés sont envoyés par des instances externes. essen-daheim.ch
Les locaux du Bureau social de Lausanne ne suffisent plus depuis longtemps. Et les demandes ne cessent de croître ! Pour un bâtiment adéquat plus spacieux, les loyers sont trop élevés à Lausanne. L’Armée du Salut a donc décidé de déménager le Bureau social à Renens. L’ancien bâtiment du Poste s’y prête parfaitement. Afin de proposer une offre complète, il faudra encore procéder à différentes transformations. A l’avenir, outre des cours et des consultations, on y servira des repas pour 30 personnes et on y organisera des activités pour les enfants. Par ailleurs, trois chambres seront louées à des étudiants qui ne trouvent pas de logements à des prix abordables à Lausanne. bureau-social.ch
L’Armée du Salut offre une prise en charge mobile
Nous livrons des repas à 80 bénéficiaires.
Les personnes souffrant de problèmes psychiques sont souvent confrontées à l’incompréhension de leur entourage. Grâce à l’offre « Heilsarmee mobil », l’Armée du Salut s’occupe de personnes le mieux possible, en complément du suivi médical. Deux collaborateurs professionnels, accompagnés de bénévoles, apportent un soutien socio-pédagogique. Concrètement : ils prêtent assistance aux personnes concernées, ils offrent une consultation et une aide immédiate pour le quotidien. Ils peuvent aussi orienter les personnes vers une aide professionnelle extérieure, l’objectif étant que les personnes suivies restent indépendantes le plus longtemps possible. heilsarmee-rheineck.ch
Chaque année, nous délivrons près de 17 500 repas chauds et 600 repas froids.
Nous servirons 30 repas par jour.
Personnes suivies : 16
22 collaborateurs nous sont envoyés par l’Office du travail et l’Office des affaires sociales.
3 appartements d’étudiant
2 employés et 2 bénévoles
Le projet est financé par des dons à hauteur de CHF 75 000.– par an.
Coût des transformations : CHF 350 000.–
Coût du projet : CHF 50 000.–
863 351 repas, offert un hébergement à 402 250 personnes et conduit 21 003 entretiens de conseil en 2011.
En tout, l’Armée du Salut a distribué
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Pour ceux que la chance a abandonnés
« La Brocante est un lieu où je me sens bien. » Eveline Frei (45 ans) est passée par des hauts et des bas jusqu’à ce qu’elle intègre le programme REHA de l’Armée du Salut. Elle veut rester ici et espère décrocher un contrat fixe. Ses grands yeux bruns pétillent. Elle se glisse agilement entre les rayons de la Brocante de Bienne et nous montre son département « verre », parfaitement rangé. Eveline n’a pas toujours été aussi pleine de vie. Depuis 1994 l’infirmière en psychiatrie a connu des hauts et des bas. Cela a commencé par des crises de panique. Eveline Frei passait sans cesse par des périodes d’angoisse qui aboutirent à un état dépressif et d’épuisement total. Elle était souvent malade et devait suivre des thérapies ambulatoires. Elle ne parlait presque plus et dormait beaucoup. Rétrospectivement, elle raconte : « J’étais totalement détruite. Parfois, je restais assise, immobile, du matin jusqu’au soir dans un fauteuil. J’étais complètement absente. » 16
Avec des animaux ou dans une brocante Il y a de cela six ans, elle a reçu une rente partielle de l’assurance invalidité. Puis son conseiller AI lui a proposé un programme de travail. Eveline pouvait choisir dans quel domaine elle se verrait bien travailler. « Pour moi c’était clair : soit un travail avec des animaux, soit un travail dans une brocante. » Peu de temps après, elle commençait à 40% dans une brocante de l’Armée du Salut, dans le cadre d’un entraînement professionnel. Elle a appris à vaincre ses peurs et a gagné en stabilité et en confiance. Eveline Frei se souvient bien de l’accueil que lui a réservé la Responsable de la Brocante : « Nous avons besoin de vous ici. » C’était comme un baume pour l’âme. Dans la Brocante, Eveline a été
Aujourd’hui, Eveline Frei ose à nouveau travailler.
encouragée de la bonne manière : « J’ai réappris à me lever et à dire lorsque j’avais atteint mes limites. Mais j’ai aussi été encouragée. On m’a souvent dit : ‹ Tu en es capable ›, et cela m’a beaucoup aidée. » Aucune pression Dans la Brocante, Eveline a appris que tout ne devait pas être parfait. Au lieu de lui mettre la pression, la direction a accepté qu’elle puisse avoir parfois un mauvais jour. On lui a accordé le temps nécessaire pour apprendre à gérer la caisse, vendre et arranger la marchandise. Elle pouvait, en outre, à tout moment appeler son responsable de l’Armée du Salut lorsqu’elle avait des questions ou des soucis. La Brocante est devenue pour elle un lieu où elle se sent bien. Elle dirige la section « verre » de la filiale de Bienne. C’est ce qu’elle voulait, car elle aime tous les objets en verre. « Dans ce rayon, je suis hyper méticuleuse », ajoute-t-elle en riant, oubliant ses soucis. Elle a parfois encore le sentiment que ses angoisses accaparent son énergie. Mais elle parvient désormais à composer avec cela. « Lorsque je sens que je commence à être trop fatiguée, je supprime une activité de mon programme en dehors de la Brocante. Mais je me rends malgré tout au travail. Je ne peux pas rester à la maison, cela ne m’aide pas. » Eveline Frei espère
obtenir cette année un contrat fixe dans le cadre du programme de réinsertion professionnelle. Texte : Elsbeth Cachelin / Florina German Photos : Tina Steinauer
Plus de places de travail grâce à travailPLUS En janvier 2013, le programme REHA travailPLUS de l’Armée du Salut a été lancé. Les brocantes représentent un partenaire important. La nouvelle unité travailPLUS devrait proposer à l’avenir davantage d’offres de formation professionnelle et de postes de travail à long terme. TravailPLUS s’adresse aux personnes qui rencontrent des difficultés à réintégrer le marché du travail ou à y rester. Les offres d’emploi doivent répondre aux besoins individuels. Outre le travail dans les brocantes, il y a aussi la possibilité de travailler dans le domaine du recyclage ou de l’administration, par exemple au secrétariat d’un Poste de l’Armée du Salut. Nous espérons aussi trouver des possibilités de placement auprès d’entreprises extérieures. 17
Entre autres Réaction d’une lectrice : « Le bidule », Magazine 1/2012 Diana Sears a reconnu « le bidule » de la dernière édition : « Je pense que ce petit cheval de bois n'est pas un jouet pour enfants. Celui ou celle qui a trouvé ce petit cheval a beaucoup de chance, car il doit être d’origine chinoise ou mongole, et doit être très ancien, même du temps des dynasties chinoises lointaines. Il faut un expert pour le dater correctement pour voir si il est « faux » ou un vrai de vrai. Dans ce cas il vaut bien un prix conséquent. Il ne faut pas le peindre, mais le laisser comme il est. » fr.brocki.ch
Shopping très classe à Aarau Depuis décembre, la Brocante vous réinvite à faire vos achats à des prix avantageux. Le nouveau bâtiment propose 2000m² de surface de vente. Les clients retrouvent un assortiment aussi vaste qu’auparavant. « Les produits sont simplement présentés de manière plus élégante, vraiment classe », nous explique la directrice des ventes, Gabrielle Fuhrer. La Brocante d’Aarau Wöschnau sert de projet pilote : à partir de juin 2013, les marchandises reçues seront entreposées dans un propre centre de tri. L’ancien bâtiment avait été entièrement détruit en 2011 suite à un incendie. brocki.ch/aarau
Recherche de logements à Berne Pour son offre de « logements accompagnés », l’Armée du Salut est à la recherche de logements à Berne et environs. Plus particulièrement des chambres et des petits appartements. L’Armée du Salut peut ainsi, en tant que locataire ou propriétaire, accueillir des personnes dans le besoin et les aider à surmonter une période difficile. Une location intérimaire est idéale, par exemple lorsque des bâtiments restent vides durant un certain temps avant d’être rénovés ou reconstruits. Le major Bernhard Wittwer recueillera toutes vos propositions : heilsarmee-dhq-mitte.ch 18
Journée d’information sur le thème de l’héritage En novembre 2012, les personnes qui le souhaitaient ont pu participer à une journée d’information sur le thème de la planification successorale. La journée a eu lieu dans le Foyer de l’Armée du Salut pour hommes et pour femmes à Zurich, ainsi qu’au Poste de Birsfelden. Outre une présentation donnée par un conseiller en planification successorale indépendant, les participants ont également eu un aperçu du travail de l’Armée du Salut et ont pu visiter des locaux d’institutions de l’Armée du Salut comme les Postes. Une cinquantaine de personnes ont participé à cet événement. Ce que disent les participants :
« La bonne manière de se faire connaitre sans insister pour autant. » Susan, 71 ans
« La combinaison entre la présentation et la visite m’a plu. Nous n’avons habituellement pas l’occasion de visiter l’intérieur d’une institution. » Marianne, 62 ans
« Malgré le sérieux du sujet, il y avait de bons exemples, pleins d’humour. »
Evénements de l’Armée du Salut sur le thème de l’héritage en 2013 Cette année, l’Armée du Salut vous invite cordialement à participer à une des séances d’information ci-après, relatives à la planification successorale : Centre-Espoir, Foyer et Ateliers à Genève : Vendredi 15 novembre 2013 Brocante de l’Armée du Salut et Foyer Geroldstrasse à Zurich : Mercredi 30 octobre 2013 Brocante de l’Armée du Salut Bâle 1 et Brockino : Mardi 5 novembre 2013 Informations/Inscriptions : Ursula Hänni, Tél. 031 388 06 39, testament@armeedusalut.ch armeedusalut.ch/testament
Daniel, 56 ans affiche
Être là pour les Autres. Commandez notre brochure explicative concernant le testament ou demandez un entretien avec notre conseiller en planification successorale indépendant. Fondation Armée du Salut Suisse, Ursula Hänni, téléphone 031 388 06 39, testament@armeedusalut.ch
Que de questions !
Marlise Pfander
« Une parole réconfortante vaut bien mieux que des comprimés » Le succès, c’est quand sa journée se passe sans qu’il y ait d’agressions. Avec respect et considération, Marlise Pfander dirige la prison régionale de Berne : 54 collaborateurs, près de 130 détenus, 12 000 entrées et sorties par an. 20
Qu’est-ce qui est primordial pour vous dans le contact avec les détenus ? Marlise Pfander : Je les considère non pas comme des criminels, mais comme des êtres humains. Ce qui est important, c’est que mes collaborateurs et moimême ne les jugions pas. Ce n’est pas notre tâche. Nous ne devons pas pénaliser davantage les gens. Une partie de ces gens a fait des choses abominables. Comment parvenez-vous à voir l’être humain dans le criminel ? M.P. : Pour moi, il est essentiel d’être honnête. L’un des détenus était incarcéré pour un viol. Je lui ai dit : « En tant que mère, j’ai horreur de ce que vous avez fait. Mais, dans ce cadre-ci, je vous protège. »
Votre institution a déjà été qualifiée de « prison dorée » … M.P. : On ne peut pas parler de « prison dorée » lorsque les prisonniers sont enfermés 23 heures par jour dans leur cellule et ne peuvent sortir qu’une heure dans une petite cour. Qu’est-ce qui différencie votre style de direction ? M.P. : Je suis moi-même, simplement, d’un style maternel. Ici, à l’intérieur, je tente d’éviter les agressions. Cela renforce la sécurité interne. Nous nous situons en plein centre de la ville de Berne, sans murs de protection. Voyez-vous, nous n’avons aucune influence sur la sécurité à l’extérieur. Par contre, sur la sécurité à l’intérieur, oui. Comment évitez-vous les agressions ? M.P. : Les conflits entre les détenus surgissent souvent entre des gens de cultures différentes. Lorsque, par exemple, je constate que des gens de cultures differentes ne s’entendent pas sur un même étage, je ne suis pas obligée de les mettre ensemble dans une cellule. Vous discutez beaucoup avec les détenus … M.P. : J’ai beaucoup de contact et je connais également leurs noms. C’est très efficace. L’un des détenus m’a confié un jour : « Je n’avais plus d’espoir. Pourtant, ici, j’ai repris espoir. » Je lui ai dit: « Ecrivez-moi cela. » Il m’a fait un dessin représentant des souches d’arbres qui refleurissent.
Quelle expérience avez-vous faite avec l’Armée du Salut ? M.P. : Une fois par semaine, l’Armée du Salut vient visiter les détenus qui le souhaitent. C’est une tradition qui se perpétue. Lorsque j’ai débuté ici, j’ai notamment dit : à Noël, je voudrais chanter « Douce nuit » avec l’Armée du Salut à chaque étage. Je trouve cela si beau. Désormais, chaque 25 décembre, nous chantons ce chant du cinquième étage jusque dans les cuisines, au sous-sol. A quel point les visites sont-elles importantes pour les détenus ? M.P. : Très importantes. Purger une peine signifie être privé de famille, de relations. Cela marque. Il y avait un père, dont le fils avait peur. Je savais que ce dernier devait fêter son anniversaire. J’ai alors acheté un livre d’enfant, de telle sorte que son père puisse le lui remettre lors de sa prochaine visite, afin qu’une relation s’établisse à nouveau. Car le pire, c’est quand les relations meurent. Les personnes perdent alors leurs repères. Vous arrêtez cette année. Quel message souhaitez-vous transmettre à votre successeur ? M.P. : Qu’il prenne le temps de montrer sa considération pour les détenus. Questions : Florina German Photos : Tina Steinauer
Une image forte … M.P. : Beaucoup de nos « habitués » sont aussi comme des souches d’arbre. Sans espoir. Certains sont fortement dépendants de la drogue. Quelques-uns n’ont aucune perspective. Ça fait tout de même mal au cœur de les voir arriver, se faire requinquer, puis être libérés et retomber dans la même ornière. Comment peut-on prévenir cela ? M.P. : Je leur demande de s’engager : « Vous me promettez de ne plus revenir, n’est-ce pas ? » Ils me le promettent et reviennent tout de même souvent peu après. Où puisez-vous l’énergie nécessaire ? M.P. : Dans le plaisir d’accomplir mon travail. Même après huit ans. On peut faire tellement de bien avec si peu. Par exemple, lorsque je parle avec quelqu’un, que je mets la main sur son bras et lui dit : « Cela va s’arranger ». Cela vaut bien mieux qu’une boîte de comprimés.
Sa force, Marlise Pfander la puise dans la joie de faire son travail. 21
a suivre
Grandes rénovations de l’accueil d’urgence à Genève Un premier « Asile de Nuit » de l’Armée du Salut a été ouvert en 1898 à Rive, Genève. La situation des sansabri n’a pas beaucoup évolué depuis le 19ème siècle et nous accueillons toujours les plus démunis. Tous les soirs, nous accueillons entre 30 et 40 personnes et leur offrons de la soupe avec une collation, une douche chaude, un lit propre et un petit-déjeuner copieux avant qu’ils ne retournent, pour la plupart, dans la rue. En 2012, ce ne sont pas moins de 1100 personnes qui ont été refusées par manque de place. Actuellement, nous n’arrivons plus à répondre à la demande de lits disponibles. Les 15 collaborateurs se partagent un bureau de 9m² et les usagers 30 places assises dans notre petit réfectoire. Pendant toute la période d’hiver, nous offrons, tous les jours à midi, 100 à 120 repas gratuits. Les bénéficiaires entrent
par groupes de 30 et n’ont pas le temps de s’attarder, puisque les suivants attendent derrière la porte. Notre projet est donc de reconstruire un bâtiment avec une capacité de 60 à 80 lits, comprenant des dortoirs modulables pour les familles ainsi que des chambres à deux lits, un réfectoire pour 80 personnes, un nouvel espace de travail pour les collaborateurs, ainsi qu’un bureau pour recevoir les usagers, répondre à leurs demandes particulières et les orienter. « Aider les pauvres parmi les pauvres », telle a été et continue d’être notre mission, en partenariat avec les acteurs sociaux et donateurs de Genève. Texte et Photos : Agnès Wahli, Directrice Accueil de Nuit, Armée du Salut, Genève
Avec sa chanson « You and me », le groupe de l’Armée du Salut « Takasa » a représenté la Suisse au Concours Eurovision de la chanson en mai, à Malmö. Tenir ferme ensemble, même dans les périodes de trouble ! C’est avec ce message que les six musiciens de 21 à 95 ans avaient gagné le cœur des Suisses.
L’album européen de l’Armée du Salut « Together we’re one » est disponible ici : shop.armeedusalut.ch 22
Être là pour les autres C’est au travers de la musique que j’ai fait la connaissance de l’Armée du Salut. Lorsqu’un de mes amis est décédé, j’ai commencé à réfléchir à ce qu’il adviendrait après mon départ. Etant donné que je n’ai pas de descendant, j’ai rédigé un testament dans lequel j’ai inclus l’Armée du Salut, parce que j’apprécie beaucoup cette organisation qui s’investit tout par-
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ticulièrement pour les personnes dans le besoin, également dans ma région. La solidarité envers des personnes qui se retrouvent malgré elles dans des situations difficiles me tient à cœur. En outre, l’Armée du Salut a peu de frais de gestion. Je sais ainsi que mon héritage profite réellement aux personnes dans le besoin.
Ernst Gerber: «Je veux aider les personnes qui en ont vraiment besoin »
J’ai grandi à Adliswil avec mes deux sœurs. J’y ai toujours habité, excepté durant quelques courts séjours linguistiques en Suisse romande, en France et en Angleterre. Durant ma jeunesse, j’étais un membre actif au sein d’un ensemble de trombones. J’aimais déjà la fanfare à l’époque, et cela n’a pas changé.
Offres au sujet de l’héritage : Veuillez nous indiquer la manière dont nous pouvons vous aider à régler votre succession : Je commande la brochure explicative gratuite sur le testament. Je souhaite parler de ma situation personnelle avec un conseiller en planification successorale indépendant. Je souhaite recevoir la visite d’un officier de l’Armée du Salut, pour discuter de questions liées à la foi, à la vie et à la mort. J’aimerais faire un don à une brocante de l’Armée du Salut. Veuillez prendre contact avec moi.
Nom, Prénom : Rue et n° : NPA / localité : Téléphone (moment approprié pour appeler) : Courriel : Prière de retourner le coupon dûment rempli à : Fondation Armée du Salut Suisse, Ursula Hänni, Laupenstrasse 5, case postale 6575, 3001 Berne Tél. 031 388 06 39 (05 91), testament@armeedusalut.ch, armeedusalut.ch/testament 23
L’Armée du Salut aide en proposant : Des oreilles… Tout commence par une personne sensible et prête à écouter une autre personne ayant besoin d’aide. Nos 8 bureaux sociaux et nos 55 paroisses accueillent les personnes en détresse pour les écouter et les aider. … des lits… Perdre pied fait souvent perdre le toit également. Nos 7 foyers d’habitation, 5 centres de passage, 4 établissements médico-sociaux et 2 foyers d’accueil temporaire hébergent chaque nuit plus de 1 200 personnes. En outre, nous disposons également d’un foyer pour jeunes et de 6 foyers pour enfants. … des tables… Le problème d’une personne en détresse est souvent simplement la faim de nourriture ou de compagnie. Nous invitons volontiers des personnes à partager le repas (repas de midi pour enfants, déjeuners contact pour dames). … et du réconfort. Notre action est marquée par notre relation avec Dieu que nous aimerions faire connaitre à notre entourage. Par exemple lors des cultes organisés chaque dimanche dans nos 55 paroisses salutistes. Notre Service de soins psychiatriques à domicile et notre Service des prisons sont des offres précieuses pour les personnes en détresse.
Charte de l’Armée du Salut L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager les détresses humaines en Son nom, sans distinction aucune.
Fondation Armée du Salut Suisse | Laupenstrasse 5 | Case postale 6575 | 3001 Berne | Téléphone 031 388 05 35 Fax 031 382 05 91 | dons@armeedusalut.ch | armeedusalut.ch | CP Dons 30-444222-5