d ialogue
Photo : Martin Heimann
Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut
9 / 2 0 1 2
Accueillez-vous les uns les autres Vivre l'hospitalité au quotidien Camp des teens : une aventure sportive et humaine Nouvelles salutistes
4-7 9 8 - 13
Dialogue
Photo : © denlitya - Fotolia.com
Annonces
Soyez les bienvenus Quand je pense à l’hospitalité, une image forte me vient à l’esprit. Cette image, c’est celle d’une famille chrétienne toujours prête à accueillir, conseiller et écouter les personnes qui venaient sonner à leur porte.
Soyez des diffuseurs d’Espoir ! Espoir est le journal de l’Armée du Salut destiné à répandre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ en Suisse, en France et en Belgique. Aideznous, abonnez-vous et distribuez notre journal !
Oui, je m’abonne pour une année au mensuel « Espoir » pour la somme de CHF 48.–
Nom: Prénom: Adresse:
Ce couple habite le petit village où j’ai grandi. Ce sont mes anciens voisins. Pour moi, ils représentent une véritable famille d’accueil. C’est simple, ils personnifient l’hospitalité. Toujours là pour vous aider, passer du temps avec vous, vous remonter le moral parfois. A l’heure où j’écris ces lignes, la femme de ce couple est gravement malade et vit peut-être ses derniers instants ici-bas. Malgré cette situation, le passage ne désemplit pas dans leur maison. Ils ont toujours des visites et ils continuent d’accueillir quiconque viendrait à s’arrêter chez eux. Ils continuent de manifester l’amour de Dieu à leurs hôtes. Quand je pense à l’hospitalité, c’est à celle de cette famille que je souhaite qu’elle ressemble.
Soyez des diffuseurs d’Espoir Répandez la bonne Nouvelle !
Sébastien Goetschmann
Localité: Date: Signature: A envoyer à: Armée du Salut, Service des abonnements, Case postale 6575, 3001 Berne redaction@swi.salvationarmy.org
2
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012
Charte internationale de l’Armée du Salut L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est motivé par l’amour de Dieu. Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.
Info AdS
Notre intention est de faire le bien Durant les années écoulées, l’Armée du Salut a souvent été sous le feu des projecteurs médiatiques, pas seulement pour être encensée mais aussi pour être critiquée. Cela s’explique de différentes manières. Au cours des dernières semaines, les journaux et les portails d’information ont publié des articles remplis de faits ne reflétant que partiellement un sujet ou ne correspondant pas à la vérité. L’orientation chrétienne de l’Organisation a été prétexte à polarisation et des informations essentielles pour la compréhension des faits ont été passées sous silence.
Photo : Florina German
C’est une course contre la montre pour savoir qui publiera le plus rapidement les dernières nouveautés. La recherche devenue superficielle qui en résulte cherche ce qui est spectaculaire afin d’appâter le lecteur. Il a rarement plus de 20 minutes à consacrer à la lecture de tout ce qui est important. En même temps, en tant qu’Armée du Salut, nous nous exposons lorsque nous prenons position. Ceci nous rend plus attaquable.
L’image de l’Armée du Salut a de la sorte été fortement écornée. Les correctifs, quand il y en a eu, apparaissaient en marge. A l’image des comptes rendus sur la collaboration entre le canton de Berne et l’Aide aux réfugiés de l’Armée du Salut, on peut facilement comprendre que les faits rapportés aient pu déclencher, outre l’insécurité dans l’opinion publique, de la frustration parmi les membres et les collaborateurs. En vertu du principe simple « fais le bien et parles-en », nous sommes mis au défi de mettre en exergue les éléments positifs, de nous encourager mutuellement et finalement de gagner la confiance de l’opinion publique. Faites-nous part des expériences positives que vous avez faites avec l’Armée du Salut (Armée du Salut, Rédaction, Laupenstrasse 5, 3001 Berne ou redaction@ armeedusalut.ch) ou postez-les directement sur notre page Facebook : facebook.com/heilsarmee.armeedusalut Notre intention est de faire le bien. C’est ce que nous faisons ! Martin Künzi, Chef du Département marketing & communication martin_kuenzi@armeedusalut.ch
L'Armée du Salut fait preuve de transparence lors d'une conférence de presse en juillet.
De vous à moi
Photos : Werner Tschan
Hospitalité « Soyez les bienvenus ! Comment a l l e z-vo u s aujourd’hui ? ». Ces paroles, nous les avons souvent entendues ces dernières semaines sur notre place de camping, au Canada. Même s’il s’agit probablement plutôt d’une salutation de routine, nous nous sommes tout de même sentis accueillis. Lorsque j’entends le mot « hospitalité », je ne peux que penser au temps que nous avons passé au Congo. Combien de fois avons-nous été profondément touchés par l’hospitalité de nos amis congolais, officiers et soldats, qui ont tout fait pour que nous nous sentions accueillis. Ils ne reculaient devant aucune dépense pour nous faire ressentir que nous étions les bienvenus. Ils nous offraient par exemple
une cuvette avec de l’eau propre, du savon et une serviette avant le repas pour que nous puissions nous laver les mains. Cette eau était précieuse et ils devaient souvent aller la chercher loin. Au début de la chrétienté, le terme d’hospitalité était déjà utilisé. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul nous exhorte à exercer l’hospitalité : « Venez en aide à vos frères dans le besoin et pratiquez sans cesse l’hospitalité » (Romains 12 : 13). Aux Hébreux l’auteur écrit : « N e négligez pas de pratiquer l’hospitalité. Car plusieurs, en l’exerçant, on accueilli des anges sans le savoir » (Hébreux 13 : 2). Il est intéressant de noter qu’en allemand, le terme hospitalité se traduit par Gastfreundschaft. Ainsi, le terme allemand comprend deux notions : Gast (invité) et Freundschaft (amitié). L’invité se sent bien et se réjouit d’être attendu et estimé. L’hôte en retire de la joie et de la satisfaction. Et si, lorsque l’on passe du
temps ensemble, l’on n’ouvre pas seulement la porte de notre maison, mais aussi celle de notre cœur, des amitiés durables et profondes peuvent naître. Nous nous réjouissons de l’hospitalité dans nos Postes et nos institutions et croyons que de nombreuses personnes qui prennent contact avec l’Armée du Salut peuvent faire l’expérience de cet état d’esprit convivial. La gentillesse et la bonté sont des dons de l’esprit. Cela nous rend capables d’exercer l’hospitalité également envers des personnes en marge de la société. Que notre hôte céleste soit pour nous un exemple ! Commissaires Franz et Hanny Boschung, Chefs de territoire franz_boschung@armeedusalut.ch hanny_boschung@armeedusalut.ch
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012
3
Dossier – Accueillez-vous les uns les autres
L’hospitalité commence par des portes ouvertes
En début d’après-midi, c’est le calme plat qui règne : un hôte regarde la télévision, l’autre écoute de la musique dans la salle de séjour. Dans le jardin, deux femmes papotent. Les dortoirs n’ouvrent leurs portes que vers 17 heures. D’ici ce soir, ils seront complets. Chaque nuit, le Foyer de passage affiche complet, été comme hiver. « N ous pourrions aisément remplir une deuxième maison de cette capacité » nous confie le Directeur de l’établissement, Franz Dillier, pendant qu’il nous montre les locaux. Le foyer dispose de chambres à deux, trois et quatre lits. Les lits sont parés. Tout est prêt pour la nuit. Certains disent « mon lit » Franz Dillier explique : « N ous avons par exemple des hôtes qui, suite à une séparation, doivent quitter le domicile commun. Mais nous accueillons aussi des personnes qui n’auraient aucune chance de retrouver un logement. » Certains hôtes ont juste besoin d’une douche ou d’un lit pour se reposer. Pour d’autres, les chambres peuvent devenir leur chez-soi pour des mois, voire parfois des années. Ils disent « m on lit », placent des photos sur la table de nuit et s’installent. Accueil sans bureaucratie Pour Franz Dillier, l’hospitalité commence toujours par des portes ouvertes : Celui qui, le soir, affamé, frappe à la porte du Foyer de passage, n’ira certainement pas se coucher le ventre vide. Si quelqu’un demande à être hébergé, bien qu’il n’y ait plus de lits qui soient libres, se verra aménager une couche sur le sofa. Le Directeur du Foyer de passage accueille volontiers ses hôtes. Il regrette parfois de ne pas disposer de suffisamment de personnel afin de discuter davantage avec les hôtes. Pour lui, il est primordial que chaque personne accueillie ici trouve soulagement et tranquillité.
certaines personnes traînent avec elles. Il peut juste leur offrir de déposer l’espace d’un instant leur « sac à dos ». « Notre objectif est que les personnes qui échouent ici ne dégringolent pas davantage », dit le Directeur de l'établissement. Ce qu’il souhaite, pour l’avenir, c’est de disposer de plus de « s olutions simples, valables et bon marché » afin de faire face à la demande croissante de places d’hébergement temporaire. L’utilisation judicieuse de toutes les ressources participe de cet objectif. La bureaucratie se limite à un système rudimentaire de fiche servant à enregistrer les hôtes hébergés. L’offre de place d’hébergement est volontairement à seuil bas. Les hôtes viennent de leur propre gré et sans engagement. Les frais d’hébergement sont partiellement pris en charge par le Canton avec lequel le Foyer a conclu un mandat de prestation. Franz Dillier et son équipe sont à proprement parler des hôtes sur mandat. « N ous ne sélectionnons pas nos hôtes, mais les accueillons tous » dit Franz Dillier, en ajoutant que « l e Foyer de passage est conçu comme un gîte provisoire. » Remplis de reconnaissance Un jour, une fille d’environ 18 ans frappe à la porte du Foyer de passage de Berne. La jeune roumaine entreprend un voyage afin de faire un travail de mémoire. Le Foyer de passage constitue l’une des étapes de son enfance. « Ç a sent encore exactement comme à l’époque ! » s’étonne-t-elle lorsqu’elle déambule dans le bâtiment. La jeune femme avait logé avec ses parents dans la chambre familiale du bâtiment de style art nouveau. L’Ecole d’officiers de l’Armée du Salut était installée dans ce bâtiment jusqu’en 1986. La famille avait même reçu la clé de la cuisine, afin de pouvoir chauffer du lait. L’hôte fait justement parfois de telles exceptions.
Le maître des lieux sait très bien qu’il ne peut pas résoudre les problèmes que
4
Photo : Florina German
Personne ne doit être obligé de dormir dans la rue. Pour dépanner, il peut arriver qu'on installe un lit ou un sofa. En visite chez Franz Dillier, le Directeur du Foyer de passage de l’Armée du Salut de Berne.
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012
Florina German
Franz Dilliier : des portes ouvertes au Foyer de passage qu'il dirige depuis 22 ans.
Photo : MAD
« Ici, nous nous sentons très bien » Après cinq ans en Suisse, la famille d’Abdalhamid Mustafa a été admise à titre provisoire. Cette famille kurde de Syrie a reçu un immense soutien de la part de l’Aide aux réfugiés de l’Armée du Salut. Vous parlez très bien l’allemand. Comment cela se fait-il ? Abdalhamid Mustafa : Mon épouse et moi-même avons suivi un cours de langue dès notre arrivée en Suisse. Après deux cours dispensés par l’Armée du Salut, j’ai pris un cours de perfectionnement. Mon épouse a fait un cours d’alphabétisation. Nous serions heureux de pouvoir continuer d’étudier. Depuis quand vivez-vous en Suisse ? A. M. : Nous sommes arrivés à Bâle en 2007. Au début, nous sommes restés onze mois au Centre d’accueil temporaire de l’Armée du Salut à Aarwangen. Nous avons ensuite reçu un appartement à Ostermundigen. Quelle est votre expérience de l’hospitalité à l’Armée du Salut ? A. M. : Au Centre d’accueil temporaire, on nous a par exemple aidés pour les formalités. De plus, l’Armée du Salut nous offrait un soutien quotidien : mes fils participaient
au groupe de jeux et suivaient des cours de natation. Nous avons aussi Abdalhamid Mustafa, sa femme Aytan Youssef et ses fils jureçu de l’aide pour faire meaux Hoshyar et Rojyar qui viennent de commencer l'école. les démarches pour un jardin auprès de la commune. Une fois, alors que nous avons Est-ce que vous vous sentez ici à la eu un malentendu avec les voisins, nous maison ? avons demandé conseil à Dan Anton de A. M. : Ici, nous nous sentons très bien. l’Aide aux réfugiés. Il s’est toujours occupé Mieux qu’en Russie, où nous avons égade nous. lement déjà habité. Nous n’avons ici rien à craindre. C’est surtout le meilleur endroit Vous avez d’abord reçu des décisions pour nos enfants. Ils ont grandi ici et ils s’y négatives … sentent bien. A. M. : ... c’était terrible. Mais Dan Anton nous a aussi encouragés à retenter notre Avez-vous le mal du pays ? chance. Il y a un mois, cela a marché. A. M. : Oui. Nous sommes très loin de Nous avons reçu un livret F. chez nous, de nos familles. Nous nous sentons bien en Suisse, mais notre patrie, Qui s’occupe de vous aujourd’hui ? c’est la Syrie. A. M. : Depuis la décision, la Croix-Rouge Questions : Florina German suisse a repris notre dossier. Nous aurions aussi bien aimé continuer avec Dan Anton.
Lern•Punkt – Apprendre l’allemand à l’Armée du Salut L’apprentissage de la langue est un élément clé de l’intégration, estime Isabelle Blank, responsable du secteur intégration et occupation de l’Aide aux réfugiés. Faire les commissions, prendre le tram, vivre : les cours d’allemand sont par-dessus tout proches du quotidien. Ils sont adaptés au rythme d’apprentissage et tiennent compte des connaissances préalables des participantes et des participants. Cette école de langue de l’Aide aux réfugiés certifiée eduQua dispense des cours d’allemand, en commençant par des cours d’alphabétisation jusqu’au niveau A2. « Avec ce niveau, on a des connaissances fondamentales et un bon vocabulaire de base », explique Isabelle Blank. Les diplômés peuvent par exemple emprunter les transports publics, demander leur chemin ou tenir une conversation simple. Ceux qui savent déjà lire et écrire et qui participent régulièrement aux cours peuvent, après une année déjà, parvenir au niveau A2.
Le nombre de participants par classe est volontairement peu élevé : idéalement une douzaine de participants, explique Isabelle Blank. Les cours ont lieu deux à quatre fois par semaine. Actuellement, il y a environ 30 classes en parallèle. L’Aide aux réfugiés emploie 20 professeures de langue formées spécialement pour l’enseignement de l’allemand comme langue étrangère.
toyage et apprennent ce que le propriétaire et les voisins attendent d’eux. En collaboration avec la Croix-Rouge suisse, l’Aide aux réfugiés de l’Armée du Salut propose également un cours sur le système suisse de santé et fait un exposé des institutions du système de santé publique ou donne des tuyaux en matière d’alimentation et d’exercice physique.
Cours « Vivre en Suisse » Outre l’enseignement des langues, l’Aide aux réfugiés de l’Armée du Salut propose également des cours pour les requérants d’asile et les réfugiés qui vivent dans des logements individuels. Le cours « vivre en Suisse » propose aux participants des réponses et des renseignements sur des thèmes comme le tri des déchets, les horaires pour la lessive ou les règles de net-
L’intérêt pour ces cours est immense. Beaucoup de participants aimeraient continuer de suivre des cours après le niveau A2. « Nous n’offrons malheureusement pas encore cela », explique Isabelle Blank. Il suffirait d’un niveau de plus, le B1, pour que les diplômés puissent entreprendre un apprentissage en Suisse. La Rédaction
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012
5
Dossier – Accueillez-vous les uns les autres
Un cadeau pour les visiteurs
Photos : MAD
L’hospitalité est une valeur importante en Zambie. La plupart des Zambiens sont ouverts et joyeux, et les bonnes relations sont importantes. Philip et Beatrice Bates, qui y servent comme salutistes depuis deux ans avec leurs quatre enfants, témoignent.
La famille Bates se sent bien accueillie en Zambie et apprécie l’hospitalité qu’on lui apporte. Surtout, leurs enfants ont vite trouvé des amis.
En Zambie, on demande comment va toute la famille déjà au moment de se saluer ! Ce qui frappe, dans les salons africains, ce sont les nombreux canapés permettant d’offrir une place confortable à chaque visiteur. A notre arrivée à Lusaka, nous avons été invités en famille chez nos voisins, indigènes. Nous avons accepté l’invitation avec joie et nervosité. A peine avions-nous passé la porte que notre hôtesse nous tendait des sets de table cousus main. Tous ses enfants, de jeunes adultes, ont été appelés dans la pièce de séjour pour nous saluer. A genoux, ils nous ont tendu la main droite en tenant le coude droit de la main gauche et s’inclinant un peu, avant de ressortir. Les filles avaient préparé le souper mais ont mangé plus tard, dans la cuisine. Après la prière d’action de grâces, chacun s’est lavé les mains avec de l’eau chaude et du savon et les a séchées avec un linge propre. De nombreux plats couvraient la table, et chacun pouvait prendre ce qu’il
6
voulait : trois sortes de viande, cinq plats d’accompagnement et le Nshima bien sûr, plat local à base de maïs. Nous avons mangé sur le canapé, en toute simplicité mais en ressentant fortement toute la peine que nos voisins s’étaient donnée pour préparer le repas. Nous, leurs visiteurs, ne devions manquer de rien. Quand, à notre tour, nous avons invité cette famille chez nous, nos chaises suisses n’ont pas supporté le poids de l’épouse, qui a rudement atterri par terre. Son mari a trouvé cela très drôle, affirmant que sa femme était tout simplement trop grosse. Notez que c’est un compliment : en Zambie, une silhouette corpulente et des courbes généreuses sont signes de santé et de prospérité ! Des cadeaux vivants Chaque visite de projet commence par un repas. Les visiteurs doivent se sentir à l’aise. Un cadeau remercie souvent la personne qui rend visite. A la campagne, il s’agit en principe d’une poule vivante. Phi-
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012
lip a même reçu une chèvre. Par chance, celle-ci a pu être dégustée lors d’un repas de fête pour l’inauguration d’un nouveau puits. Mal du pays Même à l’étranger, nous continuons de nous sentir Suisses. Pour nous sentir à la maison, rien de tel que la communion avec nos amis suisses et, à l’occasion, une bonne fondue à partager. Pour les enfants aussi, la vie dans cet autre monde est parfois inhabituelle, mais ils prêtent leurs jouets (par exemple matériel à dessin, balles de foot et trampoline) aux enfants de nos voisins. Notre cadette a encore le moins d’inhibition : Joanna (presque trois ans) disparaît souvent dans la maison de nos voisins et est toute contente de partager leur Nshima. Philip et Beatrice Bates fambates.com
« N’oubliez pas l’hospitalité … … car en l’exerçant, certains ont sans le savoir logé des anges » (Hébreux 13 : 2 ). La Bible parle clairement des relations et de l’accueil réservés aux étrangers. Cet exemple d’amour pour le prochain est aussi expression de l’hospitalité. Le samaritain a payé pour une personne étrangère, qui ne le lui rendrait peut-être jamais. Jésus a dit : « Lorsque tu organises un festin, invite au contraire des pauvres, des estro-
Lorsque la Bible nous demande d’exercer l’hospitalité, elle ne se contente pas de nous promettre une bénédiction mais nous met au défi : accueillir, sans condition, quelle que soit la personne qui croise notre chemin. Il n’y a pas d’options. Nous sommes appelés à exercer l’hospitalité. Florina German Photo : Gabrielle Keller
Il importe de comprendre que c’est Dieu qui nous confie biens et richesses sur terre. Nous en sommes les gérants, pas les propriétaires. Bonne nouvelle : tout nous est confié pour être partagé, nous permettant de bénir d’autres personnes. « Partage ton pain avec celui qui a faim et fais entrer chez toi les pauvres sans foyer ! Quand tu vois un homme nu, couvre-le ! Ne cherche pas à éviter celui qui est fait de la même chair que toi ! » (Esaïe 58 : 7)
piés, des boîteux, des aveugles, et tu seras heureux, car ils ne peuvent pas te rendre la pareille. En effet, cela te sera rendu à la résurrection des justes. » (Luc 14 : 13-14)
Nous avons donc le privilège et le devoir de reconnaître ce dont notre prochain a besoin. Cela peut nous amener à faire entrer une personne dans notre zone de confort et à la traiter en amie même sans la connaître ni même la cerner vraiment. « Car l’Eternel votre Dieu […] témoigne son amour à l’étranger en lui assurant le pain et le vêtement. Vous aussi, vous aimerez l’étranger parmi vous, car vous avez été étrangers en Egypte. » (Deutéronome 10 : 17-19) Accueillir, c’est aider Imaginez ce qui serait arrivé si le bon samaritain n’avait pas accueilli sur son âne le blessé qui gisait au bord de la route. Cet homme n’aurait pas survécu sans l’auberge et les soins de son bienfaiteur.
Mes nerfs … Exercer l’hospitalité devrait se faire sans rien attendre en retour. Surtout envers les pauvres. Cela sonne bien, mais c’est souvent un grand défi dans la réalité. Les pauvres n’ont pas tous quitté un pays du Tiers-Monde après y avoir été persécutés. Beaucoup sont eux-mêmes responsables de leur détresse et de leur solitude et ne se donnent pas même la peine d’un minimum de décence et d’affabilité. Notre hospitalité ne doit pas seulement viser les personnes qui touchent nos cœurs mais celles qui ont besoin de nous.
Le major Adam Macher invite souvent des marginaux de Debrecen en Hongrie à venir à table.
Cela peut être la voisine qui occupe systématiquement la machine notre jour de lessive. Ou l’ivrogne au langage sordide. Ou l’éternel donneur de leçons qui aurait 1000 fois mieux préparé le repas que nous lui servons. Ou encore le marginal qui renverse la soupe sur notre si beau tapis. Accueillir sans retenir L’hospitalité, c’est donner sans compter. Comme Jésus a fait preuve de bonté envers tous ceux qu’il rencontrait. Avoir un cœur ouvert, c’est aussi ouvrir ses portes et son réfrigérateur. L'Armée du Salut entend le mettre en pratique, et de nombreux officiers et soldats réservent une chambre ou au moins un lit pour accueillir une personne qui en aurait besoin. Même si de tels visiteurs ne res-
pectent pas notre horaire ni notre conception de l’hygiène ! La Bible nous enseigne d’exercer l’hospitalité non seulement envers les pauvres mais aussi envers les frères et sœurs dans la foi. C’est connu, le « personnel terrestre » de Dieu ne se comporte de loin pas toujours comme ce que nous considérons comme juste ! Les différences entre chrétiens peuvent bien plus éprouver nos nerfs que chez les non croyants, à qui nous pouvons plus facilement pardonner. Mais la Parole est claire. Et la mettre en pratique apporte la bénédiction de Dieu. Qui voudrait y renoncer ? Gabrielle Keller
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012
7
Echos
Photo : Sébastien Goetschmann
Du statut de monitrice à celui de directrice
C’est une opportunité incroyable que l’Armée du Salut m’a offerte d’être formée auprès de directeurs expérimentés qui m’ont fait confiance pour une telle responsabilité. J’ai trouvé, dans le rôle que j’ai endossé, de nouveaux défis et une implication différente. Avec l’équipe de direction, nous nous retrouvons vers janvier-février pour discuter des premiers points du camp d’été. Du coup,
le travail est moins ponctuel et c’est ce que j’aime particulièrement : commencer à préparer le camp et se réjouir de le vivre six mois à l’avance. C’est extraordinaire ! De plus, j’ai pris part aux décisions concernant les lignes spirituelles pour les camps et je suis beaucoup plus impliquée au niveau des petits cultes du matin que l’on vit avec les enfants. J’avais un peu peur de ne pas avoir autant de contacts avec les enfants du fait de ne pas être assignée à une chambre ou à une activité particulière. Mais grâce à mes années précédentes en tant que monitrice, avec les liens déjà tissés et en étant trois à la direction, nous avons pu aussi nous impliquer dans les activités et vraiment vivre le camp avec tout le monde. Cette année, la formule était inédite puisque les enfants ont choisi un module spécifique (cuisine, faune & flore, trappeur, sport, bricolage ou survie) dans lequel ils ont vécu une partie du camp. Les moniteurs ont or-
Les enfants inscrits au module survie ont notamment appris à se camouffler, à construire un abri et à faire un feu.
ganisé les programmes de modules avec brio et nous avons géré l’aspect logistique de l’ensemble. Notre travail est surtout antérieur au camp pour la préparation et ensuite, c’est du soutien aux moniteurs, de la logistique et de l’encadrement avec les enfants. Je suis très heureuse d’avoir rejoint Céline et Sylvain dans ces aventures ! Et je remercie l’excellente équipe des moniteurs et des cuisinières de cette année. Joëlle Huguenin
alive-teens : un camp unique Lors du concert final à Berne, les alive-teens ont à nouveau tout donné. La Münsterplatz a vibré pendant plus d’une heure aux rythmes rock et pop de plus de 60 jeunes. « C’était juste un super camp. » Sarina (15) rayonne, quelque peu hors d’haleine après le concert. « On avait un tel esprit de groupe, c’était très émouvant. » Sarina participait pour la deuxième fois à l’aventure aliveteens. Cette fois, elle a décroché un solo lors de l’audition. Avec assurance, elle prend le micro à pleine main et chante devant un public bernois enthousiaste. La Münsterplatz était remplie et ce, malgré la pluie. Pour le plus grand bonheur des participants, le programme du camp était haut en couleurs : Sarina rit en racontant la soirée Hawaï, qui avait été organisée pour le spectacle des talents. Le plus beau moment de ces deux semaines ? « A Sion, nous avons pu aller nous baigner avant et après le concert ! ». Florian (17) s’émerveille également : « alive-
8
teens c’est un camp unique, formidable et il y avait une super ambiance », ajoutant fière- Malgré deux semaines intenses, les alive-teens ont tout donné à Berne. ment : « Ensemble, nous avons créé un si grand projet. » David Schmid, salutiste de Thoune, était pour la deuxième fois moniteur au camp. Florian, qui participe aussi à sa deuxième Cette année il y avait de nombreux nouveaux expérience avec les alive-teens, a repris inscrits. « Mais tous se sont vite intégrés et conscience durant ces deux dernières se- sentis bien », raconte-t-il avec satisfaction. maines, de ce que signifie suivre Jésus. « Cela a apporté une bouffée d’air frais au Le camp a poursuivi quatre points : « Dieu camp. » David Schmid est également imm’aime », « J’ai péché », « Jésus est mort pressionné par la prestation des adolespour moi » et « Je dois décider de vivre pour cents : « Durant deux semaines, ils ont vécu Dieu ». ensemble et travaillé sans interruption pour atteindre un but. » « Ce bon esprit commuLe seul point négatif relevé par Florian est nautaire a aussi été perçu par le public. » que : « L’an prochain je serai trop âgé pour Florina German participer à nouveau. »
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012
Photo : Florina German
Cet été, pendant le camp d’enfants du 9 au 20 juillet aux Rasses, j’avais pour la deuxième fois la responsabilité de codirectrice avec Céline et Sylvain Riard. Je suis passée du statut de monitrice à celui de co-directrice de manière très simple : les Riard se sont approchés de moi et m’ont proposé de m’impliquer de manière un peu différente dans le camp d’enfants.
Photo : Nicolas Sengstag
Joëlle Huguenin participe au camp d’enfants de l’Armée du Salut depuis 2008 comme monitrice. L’an dernier, on lui a proposé de rejoindre l’équipe de direction. Elle nous décrit comment elle a vécu cette transition et ce deuxième camp en tant que co-directrice.
L’unité vécue au quotidien Du 9 au 20 juillet, 29 adolescents ont passé deux semaines intenses, à Saint-Aubin, puis à la Vallée de Joux. Le camp des teens comporte beaucoup d’activités sportives, mais c’est avant tout une très belle aventure humaine. randonnée en vélo il y avait une grande montée où plusieurs sont descendus du vélo et Nico a fait des allers-retours pour venir chercher nos vélos. »
Le pardon mis en action Les jeunes ont également pu exercer et développer leurs compétences spirituelles. Ils ont même été chargés de préparer une ani-spi (animation spirituelle). « On a prié ensemble pour en choisir le thème et plusieurs personnes ont reçu l’idée du pardon, raconte Audrey Sengstag. On a ensuite réparti les tâches. » Messages, louange, prières et partages autour de la notion de pardon ont donc été apportés par les adolescents, qui ont aussi pu mettre concrètement le terme en pratique. En effet, deux jeunes étaient venus les embêter quelques jours plus tôt, lançant même des cailloux sur les installations Les jeunes préparent l’apéritif qui marque leur dernière soirée au camp. du camp. Pour leur
Sensations fortes. Certains ont dépassé leurs limites durant ces deux semaines.
montrer qu’ils leur pardonnaient, les campeurs les ont invités d’un commun accord à partager un apéro préparé par leurs soins, ainsi que le souper de la dernière soirée. Belle preuve que les chrétiens savent encore joindre l’acte à la parole. Sébastien Goetschmann
Médailles et courbatures
tôt moyen. Pourtant le plaisir de jouer et la bonne ambiance dans l’équipe, mais aussi parmi tous les participants a prédominé.
Lors de la Rencontre famille et sport des 16 et 17 juin, environ 800 sportifs, 150 aides et 500 spectateurs ont investi le complexe sportif de Lyss. Un participant, Noé Sterckx, nous parle de ce grand événement sportif de l’Armée du Salut en Suisse. Cette année, comme chaque année, je me réjouis de participer à cette journée sportive avec ma famille. Sur place, divers amis et connaissances me saluent chaleureusement et me souhaitent la bienvenue. Durant les deux jours, il est vrai que le niveau footballistique était plu-
Photo : Bernhard Hottiger
Photos : Sébastien Goetschmann
Vélo, surf, planche à voile, natation, initiation au parapente, spéléologie et saut pendulaire au-dessus de l’Orbe, le camp des teens est sportif et confronte parfois les jeunes à leurs limites : « Pendant le camp, on est amené à se surpasser, à dépasser nos limites physiques, mais aussi mentales et à affronter nos peurs », explique William Lauber, un des participants. « Et dans les difficultés, on a pu vivre le thème du camp, l’unité, en s’entraidant et en s’encourageant, renchérit Tiffany Roth, également campeuse. Par exemple, durant la
J’ai d’excellents souvenirs du concert de la « Brass of Praise » samedi soir. Et des douleurs le dimanche matin. Je trouve cela positif, car cela veut dire que mes courses après le ballon n’ont pas été vaines. Le week-end a comme toujours été une super expérience, marquée notamment par la prédication sur les chercheurs d’or. Contrairement aux années précédentes, je ne suis pas reparti le cœur lourd de retrouver mon quotidien, mais le sourire aux lèvres, et avec un beau coup de soleil. Noé Sterckx
Des buts et du soleil pour la RFST 2012. «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012
9
Echos
A l'assaut des défis brésiliens
Photos : Armée du Salut
Cela fait 18 ans que la major Lucia Erni, une Suissesse, travaille au Brésil. En juillet, au Poste de Langnau, elle a parlé de son travail.
d’intégration de l’Armée du Salut brésilienne. Environ 45 enfants et jeunes provenant de familles défavorisées se rendent chaque jour dans la ferme située aux abords du quartier isolé de Prudente de Morais. La major Lucia Erni et son équipe s’occupent des petits enfants, aident les plus grands à faire leurs devoirs, donnent des cours d’informatique, de travaux manuels ainsi que des cours de danse. Mais l’officière a trop de travail et trop peu de personnel. Un jour, alors qu’elle ne savait plus que faire, elle a prié : Jésus, tu vois cette misère et tout ce travail. Que dois-je faire ? Peu de temps plus tard, une voiture s’arrête devant le Centre. Un groupe de jeunes gens en sortent. « Nous aimerions faire quelque chose d’utile, comment pouvons-nous vous aider ? », demandent-ils. Depuis lors, ces bénévoles dirigent régulièrement les cours de danse, de gymnastique et de travaux manuels. Avec leur voiture, ils apportent de la nourriture et des habits à distribuer aux populations pauvres.
La major Lucia Erni (à droite) dirige le centre d'intégration Arco Verde à Prudente de Morais.
Depuis cinq ans, la major Lucia Erni dirige le Centre d’intégration Arco Verde dans l’arrière-pays, au Brésil. Accompagnement des parents, de couples brisés, de femmes battues, entretiens avec le Bureau d’aide sociale ou visite chez le maire font partie de son quotidien. Durant la saison sèche, des feux peuvent se déclarer autour de la ferme de l’Armée du Salut. Une nuit, il y a eu un incendie particulièrement grave : avec des renforts,
Lucia Erni tentait de maîtriser le feu. Le vent soufflait et propageait la braise. Tout à coup, elle s’est retrouvée encerclée par les flammes. Elle n’avait plus qu’une solution : traverser les flammes, même si elle ne voyait rien. Un saut et … ça y est ! Elle pouvait à nouveau respirer. Et les gens autour d’elle aussi.
Lieutenant Christoph Lässig
Résultat de « partage et prière »
Cette Thurgovienne d’origine doit venir chaque jour à bout des défis qu’elle rencontre en tant que responsable du Centre
Les Postes, les institutions et les membres de l’Armée du Salut ont recueilli, cette année, la jolie somme de 137 183 CHF pour l’action de solidarité « partage et prière » (130 533 CHF en 2011). Le résultat est une expression de grande solidarité avec les salutistes de nos Territoires partenaires du Nigéria, de l’Inde Est & Népal, du Congo Brazzaville, de l’Espagne ainsi que de Singapour, Malaisie & Myanmar. L’Armée du Salut tient à remercier tous ceux qui ont participé à l’action « partage et prière ». Thomas Martin, Mission & Développement Le centre accueille jusqu'à 50 enfants par jour.
10
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012
Les Messagers de Paix se retrouvent après 25 années de service
Photo : Sibylle Kissuth
La première session à avoir accompli la formation d’officier de l’Armée du Salut dans ce qui fut jadis la nouvelle Ecole d’officiers, s’est retrouvée le week-end du 30 juin 2012 au Centre de formation. C’était sa première rencontre de session. Ils sont venus, presque tous, les anciens, accompagnés de leur conjoint : de Belgique, de France, d’Allemagne, d’Italie et de Suisse. Trois des dix anciens officiers de l’Ecole était également présents.
Le chant de la session, qu’ils ont spontanément entonné, résonnait agréablement. Enfin, une photo de groupe dans le Kannenfeldpark a conclu le samedi après-midi.
Les membres de la Session des Messagers de Paix sont officiers depuis 1987. Pour la première fois depuis leur sortie du Centre de formation, ils se sont retrouvés, avec leurs conjoints.
Les témoignages, les chants et un moment de louange ont rythmé le culte de dimanche matin. Le commissaire Georges Mailler, alors Directeur de l’Ecole d’officiers, a apporté la prédication dont le thème était le « oui » de Dieu sur nous.
Apprendre les uns des autres Près de 90 cadres supérieurs ont pris part à la journée de l’Œuvre sociale de l’Armée du Salut le 14 juin au Poste de Berne. Cette journée remplace les traditionnelles Journées sociales sur trois jours. Les responsables de site de la Brocante de l’Armée du Salut Suisse ainsi que de l’Aide aux réfugiés y ont participé pour la première fois. Lors de la Conférence Open Space, les participants ont eux-mêmes décidé des thèmes à discuter. Certains membres de la Direction ont également participé aux ateliers. Seul le sujet principal était donné : « Œuvre sociale : communiquer, grandir et cheminer ensemble ». « A pprenons les uns des autres », lança Roger Berger, Directeur des Foyers de l’Armée du Salut à Zurich, dans son introduction. Dans les 22 ateliers au total, en partie bilingues, les participants ont beaucoup échangé. Ils avaient des questions telles que « Que peut faire l’Œuvre sociale pour les réfugiés désireux de travailler ? », ou encore : « Dans quelle mesure la pré-
sence de l’Armée du Salut est-elle souhaitée dans le quotidien d’un foyer ? ». Le désir d’une plus grande prise de responsabilité « de la base » a également été exprimé. Les thèmes choisis comprenaient la migration, la communication, la solidarité, le bénévolat, l’évangélisation, l’utilisation de synergies et bien plus encore.
Le bon repas et la bonne compagnie ont contribué à une rencontre richement bénie. Major Sibylle Kissuth
tions en lien avec notre orientation chrétienne ont marqué les discussions. Les nombreux feedbacks positifs m’encouragent à poursuivre ce processus commun avec les participants ». Cette rencontre Open Space représente un pas important dans le développement de l’organisation. Lors de la prochaine rencontre, les responsables de sites se réuniront en groupes pour travailler sur les thèmes qu’ils considèrent importants. Marianne Lanz, Responsable de l’administration de l’Oeuvre sociale Photo : Florina German
La rencontre a débuté par la levée du drapeau. Un film retraçant les différentes manifestations de l’époque a beaucoup fait rire l’assemblée. Les Messagers de Paix ont attentivement écouté leurs récits d’expérience qui ont provoqué maintes émotions. Le service s’est déroulé avec des hauts mais aussi avec beaucoup de bas. Pourtant, chacun a pu, dans l’ensemble, vivre le soutien merveilleux de Dieu et sa fidélité. Ils n’ont pu que s’étonner de tout ce que le Seigneur avait fait.
Un feedback positif Daniel Röthlisberger, Chef du département de l’Œuvre sociale, résume cette journée comme suit : « J’ai pris conscience en particulier de l’immense potentiel lié à l’expérience et aux connaissances. Les valeurs ou les ques- Des ateliers ont permis aux participants de discuter ensemble. «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012
11
Echos
Une Armée, une Mission, un Message 127 délégués du monde entier se sont retrouvés à Toronto pour la Conférence internationale 2012 des Chefs de l’Armée du Salut. Les commissaires Franz et Hanny Boschung sont revenus remplis de courage de la Conférence. « Le partage a été très précieux » confie la commissaire Hanny Boschung. Au cours d’exposés quotidiens, des participants ont montré comment les salutistes pouvaient se présenter universellement comme membres d’une même Armée. Dans le cadre de petits groupes, composés de participants des cinq continents, les Chefs de l’Armée du Salut ont ensuite discuté de comment ils vivaient cette vision au quotidien et de ce qu’ils entreprenaient pour la favoriser. « Nous sommes sur le bon chemin dans notre Territoire » affirme le commissaire Franz Boschung. « Je constate cependant que nous pourrions encore davantage motiver à l’évangélisation et soigner les relations. » Les participants ont échangé en plenum les résultats de leurs discussions. Ce faisant, ils ont eu l’occasion de soumettre leurs propositions d’action pour chacun des Territoires, de même que pour la Cheffe de l’Armée du Salut internationale, la Générale Linda Bond. Celle-ci a encouragé les Chefs « Soyez une Armée bâtie par Dieu et une Armée tout feu tout flamme pour le Seigneur. »
Lors d’une soirée, les commissaires suisses ont eu l’occasion de partager le repas avec les représentants des Territoires partenaires. Les responsables de l’Espagne, du Congo Brazzaville, de l’Inde de l’Est et du Népal, de Malaisie et du Myanmar, de Singapour et du Nigéria ont fait part de leurs joies et de leurs difficultés. Tous ont prié les uns pour les autres, dans l’esprit de l’unité. Mettre en œuvre la vision ensemble Ce qui importe pour les commissaires Franz et Hanny Boschung, c’est que la vision de l’unité dans le Territoire SuisseAutriche-Hongrie soit portée par les salutistes. A la fin de la Conférence, tous les Chefs ont adhéré à une Déclaration commune (voir infobox). La Rédaction
Prière des salutistes lors du culte public.
Déclaration Le cœur rempli de reconnaissance pour la présence et la direction de Dieu et du SaintEsprit durant toute la conférence, et dans un esprit d’unité, je prends l’engagement de passer régulièrement en revue les promesses d’action que j’ai faites et de m’assurer, par la Grâce de Dieu, de les tenir. Afin de promouvoir la vision internationale « Une Armée, une Mission, un Message, je prends à cœur le rôle que j’ai à jouer et m’y emploierai au travers de mon exemple, de mon influence et de mon encouragement envers ceux qui me sont confiés spirituellement. Je prie cela dans le nom puissant et plein de grâce de mon Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, à qui je dois tout.
Photos : Salvation Army IHQ
A côté des moments de conférences et d’ateliers, les participants à la Conférence
ont également eu l’occasion de se retrouver pour des temps de prière.
Une Armée unie : pendant une semaine, les participants de l'ICL ont discuté des moyens de collaboration de l'Armée du Salut internationale.
12
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012
Préserver la tradition signifie être innovateur !
A l’occasion du Brass Event en avril dernier, environ 50 musiciens ont discuté, lors d’un atelier, l’avenir de la fanfare de l’Armée du Salut (voir dialogue 5/2012). Rien de nouveau sous le soleil, explique Micael Dikantsa, Responsable de Music & Gospel Arts. Les participants ont plutôt discuté, par exemple, de leur désir de favoriser une plus grande collaboration entre les formations musicales de l’Armée du Salut. Expérimenter ensemble « Par le passé, certaines fanfares avaient déjà essayé d'adapter leur répertoire ou de travailler avec des invités. Malheureusement l'expérience acquise reste au niveau local », poursuit Micael Dikantsa. Il souhaite que les Responsables des formations musicales partagent davantage leurs idées. En outre, il travaille à la réalisation d’un réseau national de musique brass.
L’idée d’ « ambassadeurs de la musique brass », auprès desquels les formations musicales intéressées pourraient demander conseil lui plaît également.
contrent en revanche plus d’intérêt. Mikael Dikantsa est clair : « Nous avons un peu perdu le sens de l’innovation ». Pour les musiciens de brass de l’Armée du Salut, cela signifie : « Nous ne devons pas renoncer à l’idée d’attirer et de motiver les jeunes à faire de la musique. Les musiciens de l’Armée du Salut devraient être ouverts à l’innovation et prêts à servir. C’est pour cela que nous sommes là ».
« Les brass bands sont uniques car des Florina German personnes de tous âges peuvent y jouer. Préservons cette tradition », relève le Responsable de Music & Gospel Arts. Pourtant, les jeunes musiciens ne peuvent ou ne veulent souvent pas s’engager. Des séries de concerts ponctuelles, des camps de musique ou des fêtes de musique brass ren- Imaginer le brass band de demain : l'atelier « avenir » lors du Brass Event.
40 musiciens amènent la musique de fanfare à Budapest Les participants au camp de musique en Hongrie ont étudié à un rythme accéléré un programme d’une heure et demie. Quatre jours plus tard ils ont donné leur premier concert. Le groupe était constitué de jeunes issus des Postes de l’Armée du Salut hongroise, accompagnés de leur officiers de Poste ainsi que de professeurs de musique intéressés et d’une équipe de mission de six Américains. Ces derniers ont contribué à créer une ambiance particulièrement motivante au sein de la communauté.
Photo : Micael Dikantsa
Lors du lancement du camp de musique de cette année, nous étions très curieux de voir ce qui pouvait se former comme formation de fanfare au Poste de Lemberg à Budapest. Plus de 40 musiciens se sont retrouvés. Nombre d’entre eux se connaissaient des « Music Camps » qui avaient précédé cet événement.
Les musiciens ont joué plus d'une heure de musique brass à Budapest.
La dernière fois que j’ai rencontré des musiciens hongrois, c’était il y a onze ans à Adelboden. Il s’agissait peut-être des six premiers joueurs hongrois d’instruments à vent. Je me réjouissais de les retrouver et j’étais impressionné de l’évolution du groupe.
De neuf heures du matin jusqu’à 16 heures, par une chaleur extrême, nous avons répété et joué intensément, mangé et pris du temps pour étudier les interprétations bibliques du couple de cadets hongrois. Cet énorme engagement, sous la direction de Micael Dikantsa, Responsable de Music & Gospel Arts, nous a permis d’organiser en quatre jours un concert de 90 minutes sur la place centrale du district. Nous nous demandions comment nous, musiciens, et les spectateurs allaient tenir sous le soleil de plomb. Mais, juste à ce moment-là, un orage s‘apprêtait à éclater. Nous avons cependant été épargnés par la pluie et nous avons pu donner le concert en plein air par une température agréable. La clôture du camp s’est déroulée dans le cadre de la cérémonie du jubilé à l’occasion du 20ème anniversaire du Poste de Lemberg. Philipp Stettler
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012
13
Photo : Florina German
Plus de projets ensemble, moins d’engagements : nombre de musiciens de l’Armée du Salut voient l’avenir de la fanfare dans des rencontres ponctuelles et des expériences musicales.
Nota bene
Les commissaires Franz et Hanny Boschung, responsables territoriaux : 16 septembre : Culte au Poste de Tramelan 19 septembre : Rencontre nationale des responsables de site OE et OS au Poste de Berne 10–12 octobre : « Forward ! » Conférence à Prague 13–14 octobre : Congrès à Prague Le lt-colonel Massimo Tursi, Secrétaire en chef et la lte-colonelle AnneFlorence Tursi Secrétaire territoriale Société & Famille : 16 septembre : Matin : Culte, Poste d’Amriswil ; Soir : Culte, Foyer pour hommes « Hasenberg » 19 septembre : Rencontre nationale des responsables de site OE et OS au Poste de Berne 20 septembre : Rencontre des Officiers à la retraite de la Division de l’est 8–12 octobre : « Forward ! » Conférence à Prague 13–14 octobre : Congrès à Prague FORWARD ! Avec la Générale Linda Bond et également The Salvation Army European Choir. Si vous êtes intéressé, contactez le capitaine Roland Dougoud : roland_dougoud@armeedusalut.ch Mutations nationales
Les capitaines Stefan et Karin Mahlstein, Poste de Münsingen, sont indisponibles du 1er juillet au 31 décembre 2012. Le capitaine Samuel Wahli, Centre Espoir, Direction ad intérim des unités pluridisciplinaires à temps partiel et Résidence Amitié / Aumônerie Œuvre sociale romande à temps partiel, a repris la Direction des unités pluridisciplinaires du Centre Espoir au 1er juillet 2012. Le major Daniel Nüesch, Bureau social de Lausanne, collabore à temps partiel au QGT, UO Immobiliers depuis le 1er août 2012. Les majors Markus et Eva Brunner, en congé d’une année aux Etats-Unis, reprendront la direction du Poste de Lucerne, dès le 1er juillet 2013.
14
Félicitations
85 ans 21 septembre : Le major Samuel Widmer, Schaffhauserrheinweg 75, 4058 Bâle. 75 ans 23 septembre : La lte.-col. Edith Thöni-Geissmann, Rue de la Dîme 82, 2000 Neuchâtel. 70 ans 21 septembre : Le major Dieter RinggerPochon, Häberlinstrasse 53, 8500 Frauenfeld.
Mutations internationales
Au 1er octobre 2012 Le major On Dieu-Quang, officier du Command Hong Kong et Macau, actuellement Sercrétaire pour le personnel dans ce Command, y deviendra Secrétaire général. La major Ip Kan Ming-Chun, officière du Command Hong Kong et Macau, actuellement Secrétaire des candidats de ce Command, y deviendra Secrétaire des Ministères Féminins (MF). Au 1er janvier 2013 Les lts-colonels Jiro et Keiko Katsuchi, officiers du Territoire du Japon, actuellement Secrétaire en chef, respectivement Secrétaire territoriale des MF de ce Territoire, y deviendront responsables territoriaux. Le lt-colonel Jiro Katsuchi comme Commandant territorial et la ltecolonelle Keiko Katsuchi comme Présidente territoriale des MF, avec promotion au grade de commissaire. La lte-colonelle Keiko Katsuchi le 1er janvier 2013 et le ltcolonel Jiro Katsuchi le 2 janvier 2013. Ils succéderont aux commissaires Makoto et Kaoru Yoshida, qui se retireront du service actif. Les majors Kenji et Kiaki Fujii, officiers du Territoire du Japon, actuellement Commandant divisionnaire, respectivement Secrétaire divisionnaire des MF dans la Division Tokyo-Tokaido de ce Territoire, deviendront Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF du Territoire du Japon, avec promotion au grade de lt-colonel.
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012
Retraite
Le major Samuel Winkler Photo : MAD
Agenda des Chefs
Fin août, le major Samuel Winkler a suivi son épouse dans une retraite bien méritée après 41 ans de service.
Samuel Winkler est né le 12 août 1947 à la Chaux-de-Fonds, dans une famille salutiste. Sa première sortie avec la fanfare de l’Armée du Salut a été dans une prison pour hommes à Witzwil. Cette expérience a profondément marqué Samuel. Il se sentait appelé à venir en aide à ces hommes. En août 1969, il épouse Christianne Bhend. En août 1970, le couple participe ensemble à la Session « Les Porteurs de Lumière » à l’Ecole d’officiers à Berne. Après la Consécration, ils commencent leur service au Poste de Payerne. Plus tard, ils prennent la direction du Poste de Tramelan avant que leur chemin ne les mène, en 1978, au Quartier Général en Belgique, où Samuel est Secrétaire de jeunesse. Le couple a trois enfants : Joël (1972), Pascal (1974) et Sébastien (1980). En juin 1983, la jeune famille revient en Suisse pour travailler successivement aux Postes de Neuchâtel (1983), de Genève 1 (1990), et de St-Aubin (1995). En 2002, Samuel et Christianne Winkler relèvent un nouveau défi, alors qu’ils sont affectés à l’Ecole d’officiers à Bâle. Plus tard, Samuel se voit confier, parallèlement à son travail à l’Ecole d’officiers, la Direction de l’aumônerie des prisons, qu’il reprend à 100% en 2004. L’amour du prochain a marqué son ministère d’officier. Samuel a effectué son travail avec beaucoup de zèle et a été une source de bénédiction pour beaucoup ! La Direction de l’Armée du Salut remercie le major Samuel Winkler de tout cœur pour son engagement précieux et sans relâche. Nous souhaitons à Samuel et à Christianne Winkler beaucoup de moments de bonheur durant la retraite et les confions à l’amour et à la grâce de Dieu. Lieutenant-Colonel Massimo Tursi, Secrétaire en chef
Détente
Lu pour vous
L’Armée du Salut vous accueille Vous prévoyez déjà vos prochaines vacances, un congrès ou un voyage en groupe ? Soyez les bienvenus dans une des auberges de l’Armée du Salut.
Le bed and breakfast Alegria propose ses chambres d’hôtes et studios au cœur de Bâle. Il offre également un refuge pour les élèves de l’Ecole d’officiers de l’Armée du Salut située juste à côté. Dans les salles de séminaire, il y a place pour vos réunions. Contact : « Alegria » bed and breakfast Habsburgerstrasse 15, 4055 Bâle Téléphone 061 387 91 10 alegria@heilsarmee.ch
Aux portes de la vieille ville de Genève, près du lac, se trouve l’hôtel Bel’Espérance. Chaque chambre est aménagée individuellement. Profitez d’un riche buffet au petit-déjeuner (inclus dans le prix) et ne manquez pas la vue depuis la terrasse sur les toits de Genève, la cathédrale et le célèbre jet d’eau.
L’hôtel Ringgenberg, sur la rive droite du lac de Brienz, accueille familles, groupes et hôtes individuels. En plus des 16 chambres il y a une grande salle. L’hôtel est un point de départ idéal pour les randonnées et excursions vers la Jungfrau et la région du Grimsel avoisinants. Photo : Axel Crettenand
Contact : Rue de la Vallée 1, 1204 Genève Téléphone 022 818 37 37 contact@hotel-bel-esperance.ch
Contact : Hôtel de l’Armée du Salut Hauptstrasse 125, 3852 Ringgenberg Téléphone 033 822 70 25 gaestehaus@heilsarmee.ch La Rédaction
La salle à manger de l’hôtel Bel’Espérance.
Sudoku
Règles du jeu
Il faut placer dans la grille, par ligne horizontale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans exception.
Ils peuvent être mis dans n’importe quel ordre. Vous devez retrouver la totalité des chiffres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer !
Solution
Fuir la Corée du Nord Par Paul Estabrooks De la survie à la Vie Editions LLB (Ligue pour la Lecture de la Bible) ISBN : 978-2-85031-599-2 Pil Soo Kim a pris sa décision. Malgré le danger de traverser l’eau glaciale du fleuve de Tumen, de se faire arrêter par les gardes-frontière, d’être torturé, voire même abattu, sa décision était prise. Tiraillé par la faim, il se trouve obligé de fuir la Corée du Nord pour chercher de la nourriture en Chine voisine. S’il ne le fait pas, c’est toute sa famille qui risque de mourir de faim. Ce livre raconte l’histoire vrai d’un père de famille qui va affronter tous les dangers pour rapporter de la nourriture à sa famille. Il va se mettre en chemin pour survivre, fuyant une Corée du Nord où même les coupons de rationnement n’étaient pas distibués en quantité suffisante dans les camps de travail. Mais en se mettant en chemin pour sa survie, il découvrira bien plus que de la nourriture en Chine. Grâce à Frère Cha et Esther, il y rencontrera Dieu et apprendra à connaître son fils Jésus-Christ, mort sur la croix, non pour que nous survivions, mais pour que nous vivions. Sébastien Goetschmann
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012
15
Maintenir le dialogue
Discerner ce qui est essentiel La compréhension et l’expérience sont bien plus importantes que l’apprentissage par cœur de longs passages bibliques. Depuis fort longtemps, savoir ne signifie pas que l’on a compris et assimilé.
Ces paroles m’ont rassurée et j’ai pu appréhender la situation sans crainte : Dieu allait me donner la compréhension et la faculté de jugement nécessaires afin que je puisse discerner ce qui est essentiel ! La bible nous aide à discerner les choses.
Major Ruth Tschopp
Dans le prochain « dialogue »
« Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints » (Ephésiens 6 : 18). Parmi les armes de Dieu, Paul nous indique la plus efficace : la prière ! La préparation au combat spirituel doit être faite dans la prière. Si nous examinons le texte, nous nous apercevons que la qualité de la vie de prière constitue l’enjeu du combat spirituel. La prière de supplication n’est pas une formule qui, par le simple fait de la prononcer, peut avoir de l’effet. Elle devrait être à tout moment une prière « en esprit ». C’est une prière qui fonctionne au travers de l’action du Saint-Esprit. Elle doit accompagner le combat spirituel. S’agissant de la prière sous l’action du Saint-Esprit, nous devrions rester éveillés à notre poste, prêts au combat spirituel.
Où est ton trésor ?
Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch
Equipe de rédaction Sergent Martin Künzi (Chef Marketing et communication), Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur), Major Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann (Orbe) et Capitaine Pascal Donzé (Tramelan). Layout Rolf Messerli Impression rubmedia, Wabern/Berne Fondateur William Booth Générale Linda Bond Chef de territoire Commissaire Franz Boschung
Quand nos garde-mangers sont remplis, nous ne craignons pas la faim. Il en est de même pour les réserves spirituelles.
« L a prière n’est pas la préparation au combat, la prière c’est déjà la combat »
Si nous accumulons des connaissances et des expériences avec Dieu, nous sommes préparés pour des temps de sécheresse spirituelle.
Major Heidi Knecht
La Rédaction
16
Impressum
Edition et rédaction Quartier Général Suisse-Autriche-Hongrie Laupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 Berne Téléphone 031 388 05 02 redaction@armeedusalut.ch Les changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.
e/by-studio
Appel à la prière
Photo : fotolia.d
Dialoguer avec Dieu
JAB
L’an passé je me faisais du souci par rapport à une situation particulière et, avec mon aumônier, nous avons prié pour cela. Le lendemain matin j’ai lu ce texte en Philippiens 1 : 9-10 : « Et voici ce que je demande dans mes prières : c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence, pour que vous puissiez discerner ce qui est essentiel. Ainsi vous serez purs et irréprochables pour le jour de Christ ».
3001 Berne
Photo : flickr.com/lebenszentrum_adelshofen
Récemment, j’ai rendu visite à une dame âgée qui participe à ma cellule de maison. « Je ne saurais citer aucun verset biblique par cœur », me dit-elle finalement. Je l’ai encouragée et lui ai rappelé qu’elle comprenait très bien le contenu de la Bible et qu’elle le mettait en pratique, ce qui était bien plus important. Lorsque nous nous sommes quittées, elle se sentait soulagée.
«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · septembre 2012
Abonnement annuel dialogue Espoir * Etranger
CHF 46.– | 65.–* CHF 48.– | 67.–*
« Persévérez dans l’amour fraternel. N’oubliez pas l’hospitalité ; car, en l’exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir. » Hébreux 13 : 1-2