Espoir 10/2014 (BE) - J’ai un python à la maison

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Bureau de dépôt : 1000 Bruxelles 1 — P401061 — 0.70 Octobre 2014

Mensuel de l’Armée du Salut - 124e année - N° 10 - 2014

Société

J’ai un python à la maison  Sébastien Goetschmann

Le chien est le meilleur ami de l’homme, l’expression est consacrée. Pourtant, chats et chiens font de moins en moins partie de nos foyers, au profit des nouveaux animaux de compagnie.

L’

expression «  noupas besoin de permis pour veaux animaux de ces serpents, parce qu’ils compagnie  » a été ne sont pas venimeux. Leur créée en 1984, entretien est assez simple, par un vétérinaire lyonaprès l’investissement nais, Michel Bellangeon. pour un terrarium, un rat Il avait été surpris de voir par serpent toutes les 2le nombre de consultations 3 semaines suffit pour les consacrées à ces «  N.A.C.  », nourrir.  » Myriam Lienhard animaux de compagnie abonde en ce sens  : «  Oui, autres que chiens et chats, la plupart des reptiles sont reflet de l’engouement du facile d’entretien, mais il public pour cette nouvelle faut bien s’informer avant population animale. un achat, cela vaut pour Le terme regroupe donc tous les animaux. La pluun large éventail (rongeurs, part des animaux sauvacarnivores, reptiles, pois- Armand Perrenoud et son amie sont devenus fan des serpents ges font aussi l’objet d’une sons, oiseaux, insectes, …) autorisation de détention, Myriam Lienhard, responsable de l’aniArmand Perrenoud et Laure Jenni ont qui doit être délivrée par l’office vétérimalerie «  Au Bonheur des Animaux  » adopté des serpents  : «  C’est un de mes naire cantonale.  » confirme  : «  L’expression est mouvante, fils qui s’y est intéressé. Au départ, on Cédric Volet élève des fourmis depuis ces dernières années on pensait plus n’en voulait pas, explique Laure Jenni. 10 ans. «  J’ai eu différentes colonies aux reptiles, et à l’heure actuelle, ce Puis, en visitant des expositions et en et espèces de fourmis avec malheusont les rongeurs qui sont en vogue. Le s’informant dans des animaleries, on y a reusement beaucoup de désastres dûs terme N.A.C. varie donc dans l’esprit des pris goût. On a deux pythons tapis aus- à des erreurs d’apprentissage, expligens selon la mode.  » traliens et deux pythons royaux. Il n’y a que Cédric. Une sécheresse involon page 2

Voici comment prier   page 3

La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille …  pages 4-5


société

 taire a failli éradiquer toutes mes colonies, lorsque je suis parti en vacances l’an dernier. En ce moment j’ai cinq colonies de fourmis, dont une qui compte environ un millier d’individus. Il y a toujours de l’action  ! Les fourmis chassent, s’occupent des larves,

déplacent des matériaux, ... C’est incroyable de les voir s’organiser. Les élever ne demande pas beaucoup d’entretien, mais il faut être attentif aux problèmes potentiels, comme le manque d’eau, ...  » Pour se procurer des fourmis, il existe plusieurs possibilités  : « Il y a

trois façons  : la meilleure, la douteuse et la triste, enchaîne Cédric. La meilleure est de repérer quand un essaimage a lieu. Après s’être littéralement envoyé en l’air, les mâles meurent et les femelles perdent leurs ailles, puis cherchent un coin pour fonder leur colonie. C’est à ce moment que l’on peut en récolter une ou deux et les mettre dans une éprouvette spécialement préparée. La douteuse c’est d’en acheter sur internet, car on ne sait souvent pas comment les fourmis ont été récoltées. La triste c’est de ‹  piller  › la nature, éventrer la terre pour y prélever une colonie. La seule exception c’est si la colonie est destinée à être détruite, dans ce cas on peut tenter de la sauver  ». Les nouveaux animaux de compagnie demandent souvent moins d’entretien qu’un chien ou un chat et il est possible de s’en procurer de diverses manières. «  Pour être certain que l’animal correspond bien à ce que l’on désire, il vaut mieux rechercher les informations directement auprès de professionnels  », conclut Myriam Lienhard. 

Les Crematogaster scutellaris sont de magnifiques fourmis rouge et noir, aussi appelées fourmis scorpion ou acrobate parce qu’elles ont un aiguillon qu’elles brandissent par dessus leur tête

Point de vue

 Annelise Bergmann

Eloge de la fidélité Vous en conviendrez, il est de bon ton de s’adapter  : tout va si vite  ! Nouvelles technologies, nouveaux médias, nouveaux concepts, nouvelles pédagogies …. à moins d’être, comme moi à mes heures, nostalgique d’un petit coin de terre à faire pousser les légumes bio, cultiver les herbes médicinales et façonner les fromages de chèvre, vous n’y échapperez pas. Et c’est passionnant  ! C’est réel-

lement utile  ! Mais tant de progrès, tant de changements peuvent vous laisser un petit pincement d’insécurité au fond du cœur  ; et il n’y aura pas grand monde pour prendre le temps de vous rassurer. Il faudra juste de temps en temps faire un petit retour aux grandes valeurs, et cultiver intensément une vertu jugée peu glamour, pas franchement à la mode, mais tellement vraie et bonne, la fidélité. La nôtre,

certes, mais surtout celle que nous mettrons toute notre vie à sonder, celle de Dieu. Un vrai défi, un mystère, mais une promesse plus fiable encore que le soleil dans le ciel. «  Seigneur, je veux te dire merci parmi les peuples, je veux chanter pour toi parmi ceux qui ne te connaissent pas. Ton amour va jusqu’au ciel, ta fidélité monte jusqu’aux nuages.  » (La Bible, Psaume 57, versets 10 et 11).


évangile

Voici comment prier

 Marianne Hefhaf

Dans la Bible «  Notre Père qui es aux cieux  ! Que ton nom soit sanctifié  ; que ton règne vienne  ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien  ; pardonne-nous nos

M

éditer le «  Notre Père  » est une belle aventure qui ouvre sur des perspectives aux possibilités infinies  ! Une vie entière ne suffirait pas à en faire le tour car chaque mot de cette prière est un diamant aux mille facettes. Me permettez-vous, très modestement, de vous lancer sur quelques pistes de réflexion à propos des cinq mots de la première phrase de ce «  Notre Père  »  ? Le texte est si riche que nous n’aurons guère l’opportunité d’aller plus loin dans cet article  ! «  Notre Père qui es aux cieux  ». Pourquoi notre et non pas «  mon  » Père, qui rendrait la prière plus personnelle  ? Ce détail a son importance car le «  notre  » nous propulse dans un collectif, dans l’ensemble des enfants de Dieu  ; non, je ne suis pas seul(e) à prier ces paroles, j’appartiens à une communauté de croyants, et Dieu me veut membre du corps de Christ, son Eglise … «  Père  ». De quel droit puis-je appeler Dieu «  Père  »  ? Comment oser une familiarité aussi déplacée face à sa sainteté  ? Les humains, chassés du Jardin d’Eden pour faute inexcusable, oublieraient-ils quelle est leur place  ? Non. C’est Christ lui-même, qui, en toute sim-

offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés  ; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le rè-

gne, la puissance et la gloire. Amen  !  »

plicité et avec une humilité parfaite, nous enjoint d’oser l’audace de ce formidable cri du cœur  : Père  ! Ne nous y trompons pas, ce ne sont pas nos qualités qui nous permettent de nous approcher du «  trône de la grâce  »  ! Mais c’est bien le sacrifice de Jésus-Christ à la croix qui, prenant sur Lui tous nos péchés, nous purifie, nous réconcilie avec Dieu et nous donne droit au titre glorieux d’ «  enfants de Dieu  ». Ce seul mot «  Père  » nous conduit sur des chemins de méditation qui n’ont pas de fin, car il nous renvoie à la source même de notre salut  : Jésus. Encore à propos du mot «  Père  », je ne sais pas comment était le vôtre, mais, croyez-moi, le mien peut nourrir mes pensées pendant un bout de temps  ! Je le dis sans acrimonie, il avait ses qualités et ses défauts comme chacun. Mais quand il s’agit de méditer sur la perfection et sur l’amour de notre Père céleste, voilà qui est délicieux et sans fin … «  Aux cieux  », lieu de résidence du Très-Haut. Avez-vous déjà songé aux cieux, cet endroit «  tout autre  », à la fois aussi lointain qu’une galaxie et parfois si proche, quand on se laisse subjuguer par l’extraordinaire beauté de la création terrestre  ? Et puis, pourquoi «  les cieux  » plutôt

que «  le ciel  »  ? Voilà qui donne encore à réfléchir car il n’y a pas de place pour le hasard dans le «  Notre Père  ». Il y a encore ce  : «  qui es  » aux cieux plutôt que «  qui est  » aux cieux. Tout petit détail d’orthographe qui, à une lettre près, nous donne un accès direct au Père et qui nous met en communication

(La Bible, Evangile de Matthieu au chapitre 6, versets 9-13)

avec Lui. La ligne est ouverte. Quelle merveille que cette prière  ! Et si c’était vous qui vous penchiez sur la suite  ? 

Partout sur la planète, des milliers de personnes prient le «  Notre Père  »


chronique familiale

La vie n’est pas toujours un  Propos recueillis par Jacques Tschanz

Georgette Künzi habite en Suisse, dans les hauts de Vevey. Veuve, elle entretient enc taille ses rosiers et est encore alerte pour ses 93 printemps, et autant d’hivers  ! Une une enfance tumultueuse. Georgette Künzi me reçoit dans son salon. Une pièce où le poêle en faïence donne une chaleur qui vient s’ajouter au beau sourire de sa propriétaire. De la fenêtre, un magnifique coup d’œil sur le lac Léman. On devine, derrière sa coiffure impeccable, une vie bien ordonnée, couronnée par une jolie famille avec six petitsenfants et autant d’arrière-petitsenfants dont les photographies égaient le lieu. Pourtant, derrière cet «  Happy end  » se dissimule le départ douloureux de son enfance. Au mur, un grand tableau montrant Justin, son père, penché sur une boîte à musique. Industrie typique de l’Auberson, le village où elle est née fin décembre 1921. De cette époque, hélas, les souvenirs d’enfance se résument à un déracinement en Suisse alémanique chez des tantes très âgées et célibataires où elle passera ses quatre premières années dans l’austérité. Sa mère a organisé ce départ pour la protéger de l’alcoolisme de son père qui tenait le café du village, et Georgette de préciser  : «  Je regrette tellement de n’avoir aucun beau souvenir de celle qui m’a mise au monde  !  ». Cinq ans plus tard, à l’occasion d’un déménagement à Ste-Croix le père réunit à nouveau la famille et Georgette revint à la maison, ne parlant pas un mot de français, pour découvrir sa maman gravement malade qui décèdera rapidement. Dans les mois qui suivent, elle fait mieux connaissance de ses frères Marcel et Lucien, l’aîné. Puis vint le jour où Justin,

«  Une paix merveilleuse descendit dans mon cœur et je fis pour la première fois l’expérience de la présence divine.  »

Le sourire de Georgette Künzi fait du bien à celui qui la croise

fréquentant une réunion salutiste fait l’expérience d’une merveilleuse conversion, reçut le pardon et la grâce de Dieu … «  Je le vois encore allongé sur le canapé, ses souliers dépassant l’accoudoir  : il chantait de tout son cœur  : Vers la mort et l’enfer, je ne marcherai plus, je veux suivre plutôt le chemin des élus, je veux le ciel, je veux JÉSUS …  ». Puis Georgette est placée quelques mois chez un couple. Ceci restera une mauvaise expérience jusqu’au moment où l’oncle Ami, malgré ses six enfants accepte de l’accueillir. Famille simple, mais chaleureuse qui lui laisse de nombreux et beaux souvenirs. L’un d’eux concerne une journée particulière lors de laquelle, seule dans sa chambre, elle se révolte contre Dieu qui «  lui a pris sa maman  ». La suite, elle la décrit en ces mots  :

Nouveau départ Justin se marie avec Caroline Bornand. Le couple va vivre près de Clarens (VD), où Georgette va pouvoir enfin prononcer ce nom qui lui a tant manqué pendant ces treize années  : Maman  ! Les parents s’occupent d’un parc avicole et naturellement, Georgette donne un coup de main après l’école. C’est à cette époque qu’elle adresse à Dieu une prière angoissée pour retrouver un porte-monnaie perdu  : «  Je savais que Dieu nous aimait, qu’Il était tout puissant et en sanglotant, je priais  : Seigneur, aide-moi à me souvenir où je peux l’avoir perdu  ! Sur le petit escalier, je retrouve

Georgette est placée chez des tantes pendant ses cinq premières années


chronique familiale

long fleuve tranquille…

core partiellement son jardin, vie pourtant marquée par

l’argent abandonné là. Ce fut mon premier exaucement de prière pour une chose bien précise.  » Puis c’est le retour à l’Auberson pour reprendre «  Chez Paul  », le magasin dans la grande maison de la famille Bornand. Georgette entre à l’école ménagère de Ste-Croix, puis se rend en Suisse alémanique en attendant d’avoir vingt ans et de pouvoir faire l’école de nurse «  L’Abri  », à Lausanne. Durant ce temps outre Sarine, elle travaille pour différentes familles ainsi qu’une année dans un home salutiste pour enfants. C’est aussi à cette période qu’elle devient salutiste à Zürich-Seebach et fait le vœu de servir Dieu. Fraîchement diplômée, la voici nurse dans diverses familles, et même en Angleterre avant de venir au sanatorium de Leysin, où elle milite avec les salutistes du village. Après avoir suivi la formation d’officière de l’Armée du Salut, en 1955, elle unit sa vie à Hans Künzi. Les années qui suivent furent riches en expériences et en actes de foi pour le couple d’officiers et leurs deux enfants. C’est à Château-d’Oex que le couple Künzi fera connaissance avec la Mission Evangélique Braille (MEB). Quand la main de Dieu conduit Quelques temps plus tard, la maison «  Chez Paul  » est à vendre. D’une manière très claire, le couple voit la main de Dieu qui les dirige vers un nouveau ministère auprès des malvoyants. Ils quittent le service d’officiers, la maison est

achetée, la MEB y prend ses quartiers  : «  L a main de Dieu nous conduisait et le verset reçu lors de ma confirmation s’est avéré une fois de plus une réalité  : Je te montrerai la voie que tu dois suivre, j’aurai mon regard sur toi. Non seulement sur moi, mais sur mes bien-aimés. Ses plans sont merveilleux et s’accomplissent souvent à notre insu.  » Pendant seize années, la MEB se développe, accueillant toujours plus d’hôtes pour de plus ou moins longs séjours. Et lorsqu’il faut trouver un nouveau bâtiment suite à un incendie, là encore Dieu exaucera miraculeusement leurs prières par le don d’une maison à Vevey.

Au Poste d’évangélisation de Château-d’Oex

Le 22 octobre 1995, son cher Hans s’endort dans la paix du Seigneur et c’est le début d’un nouvel apprentissage  : vivre seule. Là encore sa En famille, vive la luge au Pays-d’Enhaut foi va lui porter secours. Le soutien de sa famille, des voisins avec qui elle entretient d’étroits contacts, ses toujours (Psaume 136, verset 22).  » amis, la communauté salutiste de Cette vie de foi est un exemple de Vevey où elle devient membre, sont ce que Dieu peut faire lorsqu’on lui si précieux pour elle. Epanouie, laisse prendre en charge notre vie. aujourd’hui Georgette affirme avec Et c’est à la portée de chacun. conviction  : «  Je loue l’Eternel car  il est bon et sa miséricorde dure à


à bien y penser ...

Sans tambour ni trompette Merci Depuis plus d’une heure, le vieil homme est assis dans son fauteuil, le regard vague. Aujourd’hui, le temps est maussade et son moral est mauvais. Devant lui, un grand miroir reflète l’image de son visage qu’il trouve laid  : des rides profondes sillonnent son front, ses paupières ont tendance à tomber, ses cheveux se font rares, la peau de ses joues est toute fripée. Et, de plus, ses forces diminuent et sa santé va mal. Soudain, un rayon de soleil pénètre par la fenêtre, le ciel se dégage et se remplit d’une lumière bienfaisante. L’air se réchauffe, les oiseaux chantent dans le jardin, la vie semble renaître autour de lui. Cela le fait réfléchir. Il pense à tout ce qu’il a reçu dans sa vie, heureuse, à l’abri du besoin, une épouse aimante, de bons enfants et des amis fidèles. Alors, il se lève, rejoint son bureau, prend une feuille de papier et la remplit d’un seul mot, immense, d’un bord à l’autre de la page  : MERCI.

 Pierre-André Combremont Le dessinateur Alain Auderset nous invite à la réflexion. Chaque mois vous trouverez une nouvelle BD à cet endroit.


infos Dévoués l’un à l’autre, à Dieu, au service Entretien avec le major Mike Stannett, officier régional de l’Armée du Salut en Belgique.

Pourriez-vous vous présenter, ainsi que votre famille  ? Mike Stannett  : Avec ma femme, Ruth, nous avons des jumelles et un fils, tous mariés et un petit-enfant, bientôt deux  ! L‘une de nos filles vit au Canada et attend un bébé. La deuxième entre à l‘école militaire en septembre pour devenir officière. Notre fils vit et travaille à Londres parmi les plus défavorisés. Pourquoi avoir choisi l’Armée du Salut (ADS) comme Eglise  ? M. S.  : Ruth et moi sommes convertis. Ruth est issue d’une famille juive et je suis d’origine catholique. Tous deux, nous avons apprécié l’esprit chaleureux de l’ADS, ainsi que l’expression pratique et militante de la foi chrétienne véhiculée par le salutisme. En d’autres termes  : «  Montre-moi ta foi sans les œuvres, je te montrerai ma foi par mes œuvres.  » La Bible, Jacques 2 verset 18 Comment faites-vous le lien entre le ministère de l’officier en 2014 et l’héritage de l’ADS  ? M. S.  : L’héritage peut être une bonne chose, mais il peut également nous limiter. Notre ministère a toujours été une aventure pour nous  : nous avons suivi la volonté de Dieu pour nos vies, mettant en pratique les dons spirituels pour construire son royaume et aider ceux qui en ont besoin. L’esprit de l’ADS des premiers jours a disparu dans de nombreux endroits, spécialement en Europe de l’Ouest, mais depuis la

Je m’abonne pour une année au mensuel «  Espoir  » en versant la somme de 7.5 ( étranger 13.5) sur le compte 000-0051322-09 avec la mention «  abonnement Espoir  »

Nom  : Prénom  : Adresse  :

Localité  :

Heureux au service de Dieu et des humains

Date  : Signature  : A renvoyer à  :

chute du communisme en Europe, de nouvelles opportunités ont permis de bâtir une armée nouvelle. Ma femme et moi avons servi 18 ans, en République Tchèque et en Europe de l’est.

Comment voyez-vous votre mission et votre ministère en Belgique  ? M. S.  : Il est un peu tôt pour avoir une vision concrète, mais nous espérons (et nous prions pour cela) y communiquer une part de foi en la promesse de la résurrection et de la vie nouvelle. Nous aimerions voir grandir la partie flamande de l’ADS et souhaiterions contribuer au renouveau de la Wallonie. Selon vous, quel est le lien entre mondialisation et dimension sociale de l’Evangile  ? M. S.  : Nous avons reçu deux affecta-

Armée du Salut, tions  : diriger l’ADS en Service des abonnements, Belgique, mais égale34, Pl. du Nouveau Marché-aux-Grains, ment mettre en place et 1000 Bruxelles diriger le siège salutiste Mike_Stannett@bel.salvationarmy.org des Affaires de l’Union Européenne à Bruxelles. L’ADS rend de encourageant de larges multiples services institutionnellement, réseaux européens, mais aussi dans toute la communauté notamment pour le européenne. De ce fait, notre avis traitement des dosdevrait être pris en compte en Europe. siers qui dépassent les Nous devrions être écoutés par les frontières nationales et institutions pour influer sur la politique, concernent la totalité s’assurer que l’éthique et les principes de l’Europe. L’Evangile chrétiens ne soient pas oubliés, vérifier porte sur la justice de qu’une reconnaissance accrue des Dieu, sur sa Parole. services basés sur la foi existe au sein Ses valeurs n’ont pas de l‘Union Européenne. Et aussi pour de frontières. aider à dissiper le mythe de l’Union Européenne et apprendre à l’utiliser au Questions  : bénéfice des personnes et au service Barbara Le Mignot de Dieu. Ces dernières années, l’ADS s’est montrée plus ouverte et globale,

Mensuel de l’Armée du Salut | Editeur responsable  : Major Mike Stannett, Pl. du Nouveau Marché-aux-Grains 34  | BE-1000 Bruxelles | Tél. 02 513 39 04 - Fax: 02 513 81 49 | Courriel  : Mike_Stannett@bel.salvationarmy.org | Internet  : www.armeedusalut.be , www.legerdesheils.be | Abonnement 1 an  : 7.5  (13,5   étranger) | Fondateur  : William Booth  | Général  : André Cox | Chef pour la Belgique  : Major Mike Stannett | Rédaction Berne: Major Jacques Tschanz (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction  :  Pierre-André Combremont / Marianne Hefhaf / Annelise Bergmann  | Concept graphique  : Didier Chassagnot | Mise en page  : Rolf Messerli | Imprimerie  : Rub Media, Wabern | Tirage  : CH:  3 000 ex. BE :  2 000 ex. | Crédit photo  : P 1 : Au Bonheur des Animaux, Sébastien Goetschmann  ; P 2 : Sarah Gregg  ; P 3  : jeff habourdin_flickr.com  ; P 4  &  5   : Jacques Tschanz / MAD  ; P  7  : MAD  ; P  8   : SNAKY34_flickr.com  | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’anMembre de l’Union noncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines. des Editeurs de la Presse Périodique


détente

«  Si seulement les hommes pouvaient s’aimer comme les chiens, le monde serait un paradis.  »  James Douglas

PP

Solution du Sudoku

3001 Berne

Règle du jeu En partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière à ce que  : - chaque ligne - chaque colonne - chaque carré de 3x3 contiennent une seule fois les chiffres de 1 à 9. Pas besoin d’être fort en maths!

Annoncer les rectifications d’adresses

Sudoku


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