Mensuel de l’Armée du Salut - 126e année - N° 9 - 2016
Société
Une journée sans voiture ?
Jérôme G.
C’est au début du XXe siècle qu’Henri Ford révolutionna l’industrie automobile, en créant le système de production à la chaîne qui, quelques années plus tard, permettra à General Motors de faire ngaître la notion d’obsolescence programmée, faisant de la voiture un symbole de notre société de consommation.
A
fin de générer plus de profit que Ford, qui offrait une voiture unique, le concurrencer et ainsi assurer la pérennité financière de l’entreprise, General Motors conçut de son côté une voiture, avec châssis et moteur unique, mais créa trois modèles de carrosseries par an, inventant ainsi l’obsolescence programmée par le design. Cela poussa les conducteurs-consommateurs à acheter, transformant la voiture alors présentée par Ford comme bien unique, en bien de consommation et en bien d’image sociale. Le principe est le même aujourd’hui pour les smartphones, rendus caduques par la sortie d’un nouveau modèle un an plus tard, poussant le consommateur à dépenser de l’argent pour se mettre à jour, et ainsi donner de l’huile au rouage d’un système basé sur le profit. En plus d’être un symbole de notre société de consommation, la voiture
Sortie en 1908, la Ford T a fait entrer l'automobile dans l'ère de la grande série
représente aussi le manque de conscience de l’être humain. Au nom de son ego, de la rentabilité financière et/ou de l’aspect ultra-facilitateur de l’automobile, il est prêt à utiliser sans réfléchir un outil polluant, nocif et potentiellement dangereux. En effet,
ces aspects n’empêchent pourtant pas le marché de l’automobile de rester fructueux, puisqu'en 2015, ce ne sont pas moins de 350 000 voitures de tourismes qui ont été mises en circulation en Suisse.* page 2
Aimer son prochain page 3
Le long chemin pour revenir dans la vie active pages 4-5
société
Aujourd’hui, il est devenu inconcevable de ne pas posséder de voiture. Dès notre plus jeune âge, nous sommes mis devant le fait accompli : si l’on veut « survire », trouver un travail et nous accomplir en tant qu’être humain, nous
devons posséder une voiture. Nous sommes donc très vite rendus, par imitation et par manque de recul, dépendants de cet outil, et plus globalement de ce système, de cette consommation et de ce manque de conscience. Happés
par la vie occidentale chargée, stressante, et par le manque de temps qu’elle engendre, il devient alors extrêmement difficile de s’en défaire pour se construire une vie sans voiture. Et même, cette vie sans voiture jouerait alors le rôle d’une image sociale plutôt péjorative, puisqu’il n’est pas rare que les quelques personnes non motorisées soient plus considérés comme des ermites ou des « gauchos extrémistes », que comme des figures de résistance.
* Source : Office fédéral de la statistique OFS Les liens consultés (13 juillet 2016) : • www.bfs.admin.ch >> Thèmes >> 11. Mobilité et transports • www.obsolescence-programmee.fr >> Exemples Dans cette société de surconsommation, il faut tout changer, télévision, ordinateur, téléphone et même la voiture, dès que le modèle devient désuet
Point de vue
Jérôme G.
aberrant, le conduisant ainsi à devoir aller jusqu’au bout de ses convictions.
Pire, je pense que nous donner du bon sentiment et bonne conscience, un jour par an, renforce notre propension à surconsommer sans réfléchir le reste du temps.
A mes yeux, des journées comme celle du 22 septembre, sans voiture, démontrent que l’homme ne se responsabilise pas quant à l’utilisation de la voiture. Proposer de ne pas utiliser de voiture pendant 24 heures, c’est le signe que nous consommons de manière abusive le reste de l’année.
S’extirper de ce système et repenser notre mobilité, et de manière plus large * Traduction : Il était bon pour notre consommation globale, Jésus de vivre loin de l’ignorance. devient donc pour moi hau- Tiré du morceau de Gaza tement spirituel, puisque c’est « The Truth Weighs Nothing » suivre l’exemple de Jésus : (YouTube) vivre en conscience, se responsabiliser et aller jusqu’au bout des convictions que
Ma responsabilité « It sure was nice of Jesus to take time away from ignoring. »* On l’oublie, mais Jésus mort sur la croix est une image forte de résistance aux pouvoirs politiques et religieux alors en place. Sa résistance tenait dans la conscience et la responsabilisation qui en découlaient. Et cette responsabilisation se matérialisait pratiquement par une prise de position radicale face à ce qu’il considérait comme
2
cela crée en moi, tout en me respectant et en respectant l’autre dans son intégrité physique et morale.
évangile
Aimer son prochain
Pierre-André Combremont
Dans la Bible … Alors, un professeur de la loi arrive. Il veut tendre un piège à Jésus et lui demande : « Maître, qu’est-ce que je dois faire pour recevoir la vie avec Dieu pour toujours ? » Jésus lui dit : « Qu’est-ce qui est écrit dans la loi ? Comment est-ce que tu le comprends ? » L’homme répond : « Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta force et de toute ton intelligence. Et tu dois aimer ton prochain comme toi-même. » […] « Et qui est mon prochain ? » Jésus répond : « Un homme
C
e théologien a cru « poser une colle » à Jésus pour l’embarrasser, mais celui-ci répond par une parabole qui pourrait très bien être une situation vécue à l’époque. Et même aujourd’hui, par les temps troublés que nous vivons. En effet, les multiples attentats qui secouent le monde proche ou lointain, tous plus injustes les uns que les autres, font un nombre incroyable de victimes innocentes, comme l’était le voyageur de la parabole. Ces drames provoquent toutes sortes de réactions. De nombreuses organisations officielles ou non tentent, à l’instar du Samaritain, de venir au secours des blessés comme des proches de ceux que la mort a frappés. Toute la violence que nous découvrons à travers les médias
descend de Jérusalem à Jéricho. Des bandits l’attaquent. Ils lui prennent ses vêtements, ils le frappent et ils s’en vont en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descend aussi sur cette route. Quand il voit l’homme, il passe de l’autre côté de la route et continue son chemin. Un lévite fait la même chose […] Mais un Samaritain en voyage arrive près de l’homme, il le voit et son cœur est plein de pitié pour lui. Il s’approche, il verse de l’huile et du vin sur ses blessures et lui met des bandes de tissu. peut aussi susciter des sentiments de colère, de haine, à l’encontre de tous ces criminels qui manipulent, pour des motifs politiques ou religieux, ceux qui tombent dans leurs discours extrémistes. Pourtant, « tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Mais qui est-il vraiment, mon prochain ? Celui qui est tout proche, mon voisin, celui qui me gêne tant il est bruyant comme celui qui est si sympathique ? Celui qui est si lointain, à des centaines de kilomètres, celui qui fait la guerre comme celui qui la subit ? « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », c’est un commandement de Dieu. L’un des deux plus grand, selon Jésus.* Un commandement que ce Dieu donne. Et Dieu donne ce qu’il ordonne. Ce Dieu d’amour qui est allé jusqu’à nous donner son Fils
Ensuite, il le fait monter sur sa bête, il l’emmène dans une maison pour les voyageurs et il s’occupe de lui. […] Et Jésus demande : « A ton avis, lequel des trois voyageurs a été le prochain de l’homme attaqué par les bandits ? » Le maître de la loi répond : « C’est celui qui a été bon pour lui. » Alors, Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais la même chose ! » La Bible : Evangile de Luc, chapitre 10, extraits des versets 25 à 37
Le bon Samaritain au jardin des Tuileries, à Paris
unique, mort sur la croix pour notre salut et qui est ressuscité pour nous donner la vie éternelle.
* La Bible : Evangile de Matthieu, chapitre 22, versets 37 à 39
3
témoignage
Le long chemin pour revenir d Philipp* sait ce que cela signifie d'être un cas social. Avec l'aide de travailPLUS et de l'AI, il espère pouvoir revenir dans le marché du travail. Il compte aussi sur l'aide de Dieu. Elsbeth Cachelin
La joie de vivre « Le travail auprès des personnes âgées me plaît, je bavarde volontiers avec elles ou je donne de petits coups de main. » L’équipe du Lorrainehof l’inclut et lui donne sa place. De 30 pourcents, il est passé à un taux d’activité de 90 pourcents. Cette joie de vivre retrouvée a motivé ce jeune de 27 ans à surmonter les obstacles administratifs et à planifier la suite de son chemin avec l’assurance invalidité.
A l'EMS Lorrainehof, Philipp a pu pratiquer ses compétences de jardinier-paysagiste
Avis de non-imposition, troubles psychiques, problèmes physiques, « tout est un désastre », dit Philipp à propos de sa situation en 2015. Mais Philipp est un battant. Lorsqu’il entend parler du programme d’intégration au travail « travailPlus » (voir l’encadré page 5), il s’annonce immédiatement à l’Armée du Salut. Grâce à certaines clarifications et aux mesures prises par travailPLUS, il
4
a pu, après une longue période de chômage, recommencer à travailler au Lorrainehof de l’Armée du Salut à Berne, en septembre 2015. Dans cet EMS, Philipp retrouve espoir en son avenir. Il aide à la buanderie et à la cuisine, est à l’écoute des résidents. Il assume aussi certaines tâches dans le jardin de l’EMS, ce qui renforce la confiance en soi de ce jardinier-paysagiste qualifié.
Rouge - jaune - vert L’idée de travailler dans le domaine social, au contact des gens, est venue du Centre d’orientation professionnelle de Bienne, où Philipp se fait conseiller. Il se souvient : « Je me suis vu comme face à un feu de circulation : le conseiller de l’orientation professionnelle me faisait des propositions de métiers ; certaines m’apparaissaient rouges, pas question d’avancer. D’autres semblaient dignes de considération et quelques-unes clignotaient en vert. C’était le cas du travail avec des personnes âgées. » Philipp demande alors à Dieu de l’aider à prendre la bonne décision. Ici aussi, il fait une comparaison avec le trafic routier : « D’après le principe, s’arrêter, regarder, écouter, traverser, j’ai examiné les perspectives de carrière et
témoignage
dans la vie active j’ai essayé d’entendre ce que Dieu avait à en dire. C’est seulement après que je me suis engagé dans cette voie. » Composer avec ses propres limites Un coup d’œil en arrière montre que, déjà enfant, Philipp n’a jamais eu la vie facile. Dès la 3e année scolaire, il a dû suivre une école spécialisée en thérapie logopédique. Ses deux dernières années d’école, il les a passées dans une petite classe spéciale. Très vite, il a dû apprendre à gérer ses limites ; toutes les possibilités ne lui étaient pas ouvertes. De 2005 à 2007, Philipp a fait une attestation fédérale professionnelle comme jardinier-paysagiste. Là, ce jeune homme grand et fort a pu faire usage de ses capacités, mais les places sont rares et le travail n’est pas une sinécure. Mise à l’écart Alors qu’il travaillait sur un terrain de golf, un accident a nécessité plusieurs opérations du genou. Philipp perd sa place, trouve de l’emploi dans le service et comme veilleur de nuit. Puis, plus rien. En contrepartie, une dépression se fait de plus en plus ressentir. « Je ne trouvais plus le calme, je devais me faire soigner et je me suis égaré de plus en plus. » Mais où est Dieu ? Philipp a été élevé dans une famille chrétienne et a passé beaucoup de temps à l’Armée du Salut. Sa foi en Dieu lui a donné, et lui donne toujours, force et espérance. « Même lorsque je
sombrais et que le doute m’assaillait sur ce que Dieu pensait faire de bien avec moi, je me suis accroché à ma foi. Heureusement, parce que la foi m’a porté », dit Philipp. Pour toutes ses préoccupations, il peut compter sur l’aide de Dieu. C’est un précieux secours. Entre-temps, le temps alloué par travailPLUS au Lorrainehof s’est écoulé. Maintenant, l’AI recherche une solution de transition avec Philipp. De tout cœur, Philipp souhaiterait continuer de travailler au contact des gens : « Là, je peux utiliser mon expérience des limitations pour le bien-être d’autres personnes. »
* Le nom complet est connu de la Rédaction travailplus.ch (uniquement en allemand) C'est sa foi en Dieu qui a permis à Philipp de se relever après les difficultés qu'il a traversées
travailPLUS
travailPLUS fait partie de l’Œuvre sociale de l’Armée du Salut et soutient des personnes qui peinent à entrer dans le marché du travail. Le programme crée un lien entre les salariés et les employeurs, et développe des solutions durables. Par une intégration dans le marché de travail primaire, secondaire ou protégé, travailPLUS entend empêcher une exclusion sociale ou économique. Ainsi, l’équipe de travailPLUS crée des places de travail adéquates ou à bas seuil et développe des modèles de travail innovateurs, par exemple en collaboration avec les brocantes de l’Armée du Salut.
5
à bien y penser ...
Sans tambour ni trompette Que s'est-il passé ? Lorsque vous flânez en touristes dans les rues d'une ville au passé historique intéressant, il vous arrive certainement de vous arrêter devant les plaques commémoratives apposées sur certaines façades. La plus originale, je l’ai trouvée chez un graveur de panonceaux en Provence : « Ici, le 17 septembre 1682, il ne s’est rien passé. » Très drôle ! Je l’aurais bien achetée pour la coller sur le mur de l’enceinte de notre jardin, juste pour voir la mine des curieux lecteurs qui s’y arrêteraient ! Mais dans notre jardin, comme dans notre vie, il se passe tous les jours quelque chose d’extraordinaire, ne serait-ce que l’apparition d’une petite fleur, une personne qui vient frapper à notre porte, le chant des oiseaux ou les cris joyeux de nos petits-enfants. Que nous soyons dans la peine ou dans la joie, nous pouvons tous rencontrer quelqu’un avec qui nous pouvons tout partager. Il est plus qu’historique, plus même que préhistorique. Il est Celui qui est (Apocalypse 1 : 8). Forts de cette découverte, plusieurs d’entre nous pourraient graver une plaque sur leur habitation : « Ici, plus de 2000 ans avant que cette bâtisse ne fut construite, un homme a donné sa vie pour nous, il est mort sur la croix pour que nous ayons part à sa résurrection. »
Le dessinateur Alain Auderset nous invite à la réflexion. Chaque mois vous trouverez une nouvelle BD à cet endroit.
6
Monique Bürki
infos Un camp qui rafraîchit la foi Du 18 au 30 juillet, 50 adolescents âgés de 12 à 17 ans se sont retrouvés pour chanter. La semaine de répétition terminée, les « alive-teens » sont partis en tournée à travers la Suisse. Avant le concert du mardi 26 juillet, à Berne, Robin Bates (R. B.) et Jasmin Graber (J. G.) ont pris le temps de répondre à nos questions. Robin Bates, de Niederscherli (BE), est Jeune Soldat de l’Armée du Salut et pense à s’engager comme salutiste. Jasmin Graber vit à Bâle et fréquente le Poste de Bâle 1. Les deux jeunes de 17 ans sont resplendissants de joie de participer à ce camp. Comment avez-vous rejoint les « alive-teens » ? J. G. : Par ma meilleure amie. Elle m’a emmenée à l’Armée du Salut et je me rends au Poste de Bâle 1 depuis deux ans. Puis, j’ai eu l’occasion de participer au camp des « alive-teens ». C’est génial ! J’attends cela chaque année avec impatience. R. B. : C’est déjà la 5e fois que je participe. Je retrouve les mêmes personnes d’année en année. Des amitiés se sont créées et on grandit ensemble. Nous sommes comme une grande famille, comme des frères et sœurs. Comment le camp agit-il sur votre vie de foi ? R. B. : Le camp rafraîchit ma foi. Au quotidien, ce n’est pas toujours facile, mais ici, presque tous sont croyants, cela fait une énorme différence. Par exemple, ici on ne se moque pas de vous, mais on
Oui, je m’abonne pour une année au mensuel « Espoir » pour la somme de CHF 48.– (CHF 67.– étranger)
s’écoute mutuellement et on se prend au sérieux. Nom : J. G. : C’est Prénom : vrai, c’est plus Adresse : facile ici qu’au quotidien. C’est génial d’être Localité : ensemble, cela renforce ma foi Date : et me redonne Signature : du courage. Rien n’est imposé, il y a toujours des non- Jasmin Graber et Robin Bates, heureux de faire A envoyer à : Armée du Salut, croyants qui sont partie des « alive-teens » Service des abonnements, les bienvenus. Case postale, 3001 Berne R. B. : L’an dernier, un collègue Je ressentais, déjà redaction@armeedusalut.ch a rencontré Dieu durant le camp. enfant, que Jésus Avant, il avait eu des problèmes vivait vraiment en de dépendances. Depuis, il a tota- moi. Auparavant, je lement décroché et a beaucoup n’aurais jamais osé inviter mes changé. Il est là pour la deuxième collègues pour un concert des fois cette année. Ce genre d’expé- « alive-teens ». Mais cette année, j’ai envoyé un courriel avec la date rience est vraiment cool ! du concert à Berne et le lien vers Comment avez-vous trouvé la foi ? la page Web à chacun. Lorsque J. G. : Lors de mon premier camp j’ai fait le tour pour souhaiter de « alive-teens ». Deux responsables bonnes vacances, plusieurs m’ont ont prié avec moi et j’ai invité dit qu’ils avaient consulté le site Jésus dans ma vie. C’était il y a et noté la date dans leur agenda ! trois ans, et c’est tout simplement génial, même si ce n’est pas La Rédaction toujours facile. R. B. : Je suis, comme on dit, né entre deux pages de la Bible.
Mensuel de l’Armée du Salut | Laupenstrasse 5 | Case postale | CH-3001 Berne | Tél. 031 388 05 91 - Fax : 031 382 05 91 | Courriel : redaction@armeedusalut.ch | Internet : http://www.armeedusalut.ch | CP: 30-3117-4| Abonnement 1 an : CHF 48.-, CHF 67.- (étranger), CHF 72.- (par avion) | Fondateur : William Booth | Général : André Cox | Chef de territoire : Commissaire Massimo Paone | Rédaction Berne: Florina German (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction : PierreAndré Combremont, Yverdon-les-Bains / Marianne Hefhaf, Lausanne / Annelise Bergmann, Suchy / Major Jacques Tschanz, La Tour-de-Peilz | Concept graphique : Didier Chassagnot | Mise en page : Sébastien Goetschmann | Imprimerie : Rub Media, Wabern | Tirage : CH : 3000 ex. BE : 2000 ex. | Crédit photo : P 1 & 2 : tautaudu02_flickr.com, Scorpions and Centaurs_flickr. com ; P 3 : fredpanassac_flickr.com ; P 4 & 5 : Rita Balmer ; P 7 : Livia Hofer ; P 8 : Gwenaël Piaser_flickr.com | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.
7
détente
« Un piéton est un monsieur qui va chercher sa voiture. » Frédéric Dard
8 3 7 2 8 9
9
1
7
9 7 5 7 4 9
3 7 2
8 2
2
1 6 2 3 4 5
Conceptis Puzzles
06010010509
Solution du Sudoku
8 2 3 5 1 4 7 6 9
6 1 7 2 9 3 8 5 4
4 9 5 6 8 7 1 3 2
5 4 1 3 2 8 9 7 6
2 6 8 7 4 9 5 1 3
3 7 9 1 6 5 2 4 8
9 5 4 8 3 1 6 2 7
7 8 6 4 5 2 3 9 1
1 3 2 9 7 6 4 8 5
8
Règle du jeu En partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière à ce que : • chaque ligne • chaque colonne • chaque carré de 3x3 contiennent une seule fois les chiffres de 1 à 9. Pas besoin d’être fort en maths !
Annoncer les rectifications d’adresses
Sudoku