Espoir 08/2018 (BE) - La spiritualité a changé

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Bureau de dépôt : 1000 Bruxelles 1 — P401061 — 0.70€ Août 2018

Mensuel de l’Armée du Salut - 128e année - N° 8 - 2018

Société

La spiritualité a changé 

Jérôme G.

L’évolution du paysage religieux, la modification du rapport à la spiritualité, la laïcisation de la société, sont autant de facteurs à prendre en compte pour qui veut offrir un accompagnement spirituel complet et de qualité.

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n 1970, la quasi-totalité du paysage religieux Suisse était composée de personnes de confessions catholique romaine et protestante. Aujourd’hui, la pluralité religieuse a pris de l’ampleur, et le nombre de sans confession a littéralement explosé, représentant 24 % de la population. 1 Une évolution que l’accompagnement spirituel doit prendre en compte dans son développement, tant par les aumôniers chrétiens que dans son avenir laïc. La religion et la spiritualité sont en effet deux notions que l’on comprend aujourd’hui différemment, avec chacune ses spécificités. La première, à ne pas comprendre péjorativement, peut se résumer simplement à un ensemble de rituels et de croyances, commun à un groupe d’individus et qui le structure. La spiritualité, quant à elle, est un besoin commun à tous les hommes. Ce besoin peut certes s’exprimer à travers une religion, mais il peut aussi s’exprimer de manière

Aujourd’hui, la spiritualité n’est plus nécessairement liée à une religion ; contempler et se ressourcer à travers la nature est aussi une forme de spiritualité

tout à fait laïque, par les arts, la contemplation sous toutes ses formes, le travail, la réflexion, le grand amour, etc. Elle a donc trait à tout ce qui fonde la personne en tant qu’être humain et sa relation au monde, à lui-même et aux autres. Spiritualité et

Un meurtrier gracié  !   page 3

religion ne sont pas antagonistes, mais dissociables. Dans les années 60, les visites de l’aumônier à l’hôpital avaient une visée religieuse et spirituelle confondues. 2 L’évolution du paysage religieux d’une part, mais également l’évolution des connaissances   page 2

Pas de pain sans moulin   pages 4-5


société

médicales, psychologiques et psychiatriques notamment, doivent nous pousser à penser autrement l’accompagnement et à dissocier le religieux du spirituel, lorsque ceux-ci sont à différencier. La laïcité est quant à elle trop souvent mal comprise. Certains la perçoivent à tort comme un rejet pur et simple de la religion. Or la nuance est subtile   : on renvoie la religion à la sphère privée de chaque personne tout en laissant une liberté d’expression de foi à

chacun, dans la mesure où celle-ci respecte les libertés d’autrui. L’État laïc défendant chaque citoyen de manière impartiale dans ses droits inaliénables, défend par la même occasion la diversité de croyance et la pluralité au sein de la société. Ainsi comprise, la laïcité est une ode au bien vivre ensemble. La modification du paysage religieux, des croyances et des positions personnelles de chacun face à la religion doivent aider à penser l’accompagnement différemment. Ainsi l’accompagnement spirituel

laïc ne veut pas abolir l’aumônerie chrétienne, mais enrichir une offre d’accompagnement aujourd’hui incomplète. Une large voie à explorer, ouvrant la porte au développement de l’accompagnement spirituel laïc à plus grande échelle. Si certains affirment qu’il s’agit d’un compromis de trop dans l’abandon de la foi dans une société se laïcisant, je pense au contraire que mettre de côté sa spiritualité dans le cadre d’un accompagnement est une preuve concrète d’amour pour le prochain  : l’abandon de soi pour donner la place complète à l’expression des émotions et des besoins de l’autre, comme aide à son rétablissement.   www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/ statistiques/population/languesreligions/religions.html

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2  rts.ch/archives/tv/divers/presenceprotestante/3449883-paroisse-a-lhopital.html

Accompagner, c’est faire un petit bout de chemin ensemble, dans le respect et l’écoute des besoins de son vis-à-vis

Point de vue Des personnes brillantes Qu’elle soit LED dernier cri avec télécommande pour changer de couleur et d’intensité, ou simple bougie, la caractéristique de toute source de lumière est d’éclairer. Bon, ce n’est pas une grande révélation, même si un texte ancien de près de 2000 ans affirme déjà  : «  Quand on allume une lampe, ce n’est pas pour la mettre sous un seau  ! Au contraire, on la met bien en haut, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.  »* Jésus utilise cette métaphore pour rappeler, d’une part, que tous ceux qui ont en eux des ténèbres spirituelles (ces zones

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Jacques Tschanz obscures qui créent le mal de vivre, parfois morbides…) sont invités à recevoir une lumière pour les éclairer. D’autre part, il est aussi rappelé que cette lumière passe par ceux qui sont au bénéfice d’avoir reçu cette lumière. Les «  éclairés  », deviennent «  éclaireurs  »  ! La tâche des accompagnants spirituels consiste donc à apporter cette lumière au travers de leur amour, de leur comportement, avec tact, délicatesse et sagesse. Il est demandé d’éclairer et non pas d’éblouir … «  Vous êtes la lumière du Monde  !  »* quel privilège  !

* La Bible, Évangile selon Matthieu, chapitre 5, versets 14 et 15


évangile

Un meurtrier gracié  !   Marianne Hefhaf

Dans la Bible «  À chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule. Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas. Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit  : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu’on appelle Christ  ?  » La Bible, Évangile de Matthieu chapitre 27, versets 15 à 17

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e gouverneur, Pilate, convaincu de l’innocence de Jésus, veut arracher le Christ à la mort. Il pense être fin stratège en proposant au peuple deux noms   : Jésus ou Barabbas, celui qui est en prison pour sédition et pour meurtre. La stratégie du gouverneur échoue lamentablement  : la foule, noyautée par les prêtres, scande le nom de Barabbas, Barabbas, c’est lui qui doit être libéré  ! On emmène Jésus sur le lieu du supplice mortel …

Barabbas  ? En araméen, Bar veut dire «  f ils de  » et Abba veut dire «  père  ». Barabbas, c’est le fils du père. Comme Jésus, le Christ, est le Fils du Père. Étrange coïncidence … Finalement, dans l’histoire de Barabbas, ce qui est intéressant n’est pas forcémment ce qu’on sait, mais plutôt «  ce qu’on ne sait pas  ». Pilate a tenu parole, Barabbas vient d’être relâché. Il n’en revient pas  ! Lui qui était persuadé que les Romains le cloueraient sur une croix  ! Fou de joie, il sort de sa cellule, retrouve le soleil avec un plaisir sans pareil, fait ses premiers pas d’homme libre et …

se précipite à la maison. Des compagnons sont déjà sur place pour fêter ça. Tout le monde parle en même temps, on lui raconte les péripéties de cette incroyable journée. Jésus  ? Qui est ce Jésus  ? Qu’estce qu’il a fait pour se mettre tout le monde à dos  ? Quels sont ses crimes  ? Comment … il n’en a pas commis  ? Ce n’est pas possible ça, c’est le «  ciel à l’envers  »  ! Depuis, Barabbas a eu le temps de réfléchir. Il réalise qu’il a eu une chance folle. Qu’il a échappé miraculeusement à la mort. Que la foule de Jérusalem a fait du meurtrier qu’il est un héros, et qu’un innocent a été condamné. Ce Jésus est mort à sa place. Il lui doit la vie. C’est ce crucifié qui lui offre … une seconde chance. À la place de la mort, il a devant lui un chemin tout neuf. Dieu, de manière prodigieuse, lui a fait grâce. Quelle orientation, Barabbas, le criminel, va-t-il donner à sa nouvelle vie  ? Voilà qui serait intéressant à savoir.

chance. Peut-être que tu en connais aussi. Peut-être es-tu l’un d’eux  ? Pour certains, je suis un peu surprise du peu de cas qu’ils font du «  coup de semonce  » que le destin leur a asséné. Ils continuent leur petit bonhomme de chemin «  comme si de rien n’était  », sans, me semble-t-il, se poser la moindre question existentielle.

Par la condamnation de Jésus, tous les criminels, entendez par-là pécheurs, ont la possibilité d’être graciés

«   Si l’on me demandait de dire quelle est la plus grande menace du vingtième siècle, là encore, je ne trouverais rien d’autre à dire que  : l’homme a oublié Dieu.  » (Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne).

Je connais des gens autour de moi qui, eux aussi, ont miraculeusement bénéficié d’une seconde

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histoire

Pas de pain sans moulin «  Meunier, tu dors, ton moulin, ton moulin va trop vite. Meunier tu dors, ton moulin, ton moulin va trop fort …  » Ainsi commençait une chanson que les enfants ont longtemps chantée en canon, à l’école, en famille ou en groupes. Les moulins ont tenu une place importante dans les campagnes, à l’époque où chaque village ou presque avait son moulin, qui traitait le blé que lui livraient les paysans.   Pierre-André Combremont Depuis la nuit des temps, le pain a été la base de la nourriture des humains. Longtemps, ils ont cherché un moyen mécanique de traiter les céréales, dont la principale, le blé, pour en faciliter la mouture qui se faisait manuellement, avec peine, depuis le néolithique déjà. À l’époque de l’Antiquité romaine, on utilisait encore des petites meules à main, tandis que d’autres civilisations avaient découvert le moyen de faire tourner une meule ronde en pierre autour d’un axe sur une base circulaire également en pierre. Elle était mue par la force physique animale ou humaine, sous forme de manège avec un cheval ou un autre animal quand ce n’étaient pas des esclaves.

Les moulins ont depuis longtemps joué un rôle primordial, les céréales étant un élément de base de l’alimentation des êtres humains

Dans l’imagerie populaire, le moulin évoque ces bâtiments généralement en forme de tour au toit conique, où l’on pouvait voir, sur le côté, une très grande hélice de quatre pales en forme d’échelles en bois et en toile, qui tournaient au gré du vent. Les plus perfectionnées pouvaient

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pivoter pour mieux s’adapter à la direction d’où soufflait ce vent qui en était la force motrice. Au XXIe siècle, ce type de moulins n’existe plus que sous forme de musées, entretenus avec soin afin de produire encore un peu de farine lors de journées de démonstrations historiques.

L’apport des énergies naturelles L’eau et le vent furent les premières sources d’énergie exploitées par l’homme. Environ 700 ans avant notre ère, les Perses, astucieusement inspirés par l’utilisation de la force du vent sur les voiles dans la navigation, ont imaginé faire tourner des sortes de voiles sur un axe et obtenir ainsi une force rotative pour entraîner le mouvement des meules en pierre des moulins, de manière bien moins pénible que par la force musculaire des hommes. Ainsi sont apparus


histoire

les premiers moulins à vent, dans des régions du globe aux grandes étendues bien exposées au souffle des vents. À la même époque, les hommes ont remarqué que l’eau des rivières et des torrents pouvait, par la force de leurs différents courants, entraîner ou mouvoir des objets le long de leurs rives. En observant leurs mouvements, ils ont fixé des planches de bois autour d’un axe capable de tourner sur lui-même entre les bords d’un cours d’eau, pour entraîner une meule de moulin à l’une de ses extrémités. Ainsi était né le moulin à eau qui, avec le moulin à vent, sont les plus anciennes activités mécaniques au service de l’humanité. Bien sûr, la technique ne s’est pas arrêtée à la simple rotation d’une meule en pierre pour moudre le blé. Les simples moulins au bord de l’eau ou sur les vastes plaines ont été perfectionnés. Bon nombre de moulins ruraux sont devenus, à la faveur du génie d’inventeurs, de véritables installations industrielles  : les minoteries modernes qui traitent quotidiennement des tonnes de céréales. Leur production se diversifie en fonction de la demande de leur clientèle. Depuis les silos où il est emmagasiné, le blé est dirigé, soit par gravité dans une tuyauterie complexe, soit par des conduites mécanisées, vers des meules de différentes tailles qui, après un certain nombre de passages, donnent à la farine ses différents aspects, plus ou moins fins ou grossiers, plus ou moins complets en son, pour répondre aux usages qu’en feront boulangers et pâtissiers. Adaptation des techniques Les petits moulins disparaissent les uns après les autres. Mais leur

principe demeure, sous diverses formes adaptées à l’époque actuelle. Les roues à aubes des moulins à eau ont été adaptées de nombreuses années à l’industrie de fer pour faire fonctionner des forges. Pour les rendre indépendantes du courant de la rivière et de ses niveaux variables, l’eau leur parvenait par un canal de dérivation. Leur énergie était transmise aux diverses machines, presses ou marteaux pilons par des réseaux de poulies et courroies. Le principe des roues à aubes se retrouve, depuis bientôt cent ans, dans les énormes turbines des usines électriques, à l’arrivée sous haute pression de conduites forcées depuis les barrages de montagne. En plaine, les mêmes turbines travaillent dans les usines au fil de l’eau sur des rivières et des fleuves, tels le Rhône en Valais et en aval du Lac Léman ou sur le Rhin peu après Bâle, à Kembs. La poésie des moulins à vent d’autrefois est remplacée par les grandes ailes des éoliennes qui tournent à un rythme qui paraît bien lent, au sommet de mâts de plusieurs dizaines de mètres de hauteur, pour transmettre leur force directement à leurs génératrices. Depuis une époque relativement récente, ces machines contribuent à produire cette électricité devenue si nécessaire au fonctionnement de notre génération avide de technologies diverses.

Les moulins à vent ne sont désormais plus en fonction, mais certains sont entrenus pour la beauté de leur architecture ou pour donner des démonstrations de la mouture des céréales

que Dieu nous donne. Jésus dit  : «  C’est moi qui suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui qui vient à moi n’aura jamais soif.  » *

Si l’humanité est devenue de plus en plus dépendante de cette énergie hydraulique ou éolienne, elle ne saurait se passer de ce pain qui la nourrit depuis des millénaires grâce aux moulins, modernes comme anciens. Ce pain * La Bible, Évangile de Jean, quotidien, pain de chaque jour chapitre 6, verset 35

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à bien y penser ...

Sans tambour ni trompette Jours fériés 1er août, fête nationale suisse   : grand feu sur les montagnes et dans les campagnes, discours, chants patriotiques, cortèges et fanfares. 14 juillet, en France, défilé des armées sur les Champs Elysée, feux d’artifices, discours, ... 21 juillet, en Belgique, défilé militaire et civil au cœur de Bruxelles, diverses activités sur les places de la ville, feux d’artifices, ... En Suisse, entre 8 et 14 jours fériés, selon les cantons, seuls le 1er janvier, le 1er août et Noël sont fériés dans tout le pays. En France, 11 jours fériés définis par le Code du travail, d’autres sont fixés en accord avec les Conventions collectives dans les entreprises. En Belgique, la loi reconnait officiellement 10 jours fériés. Partout, il y a les fêtes civiles et les fêtes religieuses et les travailleurs y tiennent fermement, d’autant plus que souvent, elles peuvent se prolonger en jours de «pont» si elles se trouvent juste avant ou après un dimanche. Mais chose étonnante, même les gens les plus acharnés à exiger la «  laïcité  » tiennent absolument aux jours de congé (payés) les jours de fête chrétienne ! Même sans savoir à quoi correspond le 15 août ou la Pentecôte. Cherchez l’erreur.

Pierre-André Combremont Le dessinateur Alain Auderset nous invite à la réflexion. Chaque mois vous trouverez une nouvelle BD à cet endroit.

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infos

L’Armée du Salut en Russie lutte contre la traite des êtres humains Dans le cadre d’un programme lié à la Coupe du monde 2018 de la FIFA, qui a eu lieu en Russie, un camp de l’Armée du Salut a rassemblé plus de 50 hommes de tout le pays. Basé à Moscou, ce camp pour hommes a suivi la thématique «  Mission possible  » et donné l’occasion d’en apprendre plus et de discuter sur le fait d’être des hommes chrétiens au XXIe siècle. L’accent était mis principalement sur les attitudes envers les femmes. En jouant sur le titre du film Mission impossible, la question a été posée  : «  Est-il possible d’amener les hommes et les garçons à changer leur comportement envers les femmes  ?  » Les sujets abordés allaient des hommes qui paient pour du sexe, à la pornographie, la violence conjugale et le viol. Il a été discuté de la façon dont, même dans les foyers chrétiens, les hommes peuvent se comporter de façon stéréotypée et sexiste. D’autres questions ont été soulevées, comme l’implication que cela a d’être un homme ou d’être une femme. Ou encore comment les hommes peuvent-ils faire une différence en respectant les femmes et en se levant pour leurs droits  ? Ce que Dieu dit des femmes Le week-end a débuté par une étude biblique dans laquelle le major Vadim Khurin a aidé les participants à explorer ce que la Parole de Dieu dit sur l’égalité des hommes et des femmes. En tant que conférencier invité, le major Mike Stannett (officier du Bureau des affaires de l’UE et Chef régional pour la Belgique) a mené les discussions et a apporté à travers le «  salon de coiffure  », une boîte à outils qui propose du matériel didactique destiné à encourager les hommes et les garçons à examiner leurs attitudes, dans le cadre d’une stratégie visant à réduire les abus commis sur les femmes et les filles. L’approche

En Russie, en marge de la Coupe du monde de football, des hommes se lèvent pour faire respecter les droits des femmes

est liée à la campagne des Nations Unies pour les femmes «  HeForShe  », qui encourage les hommes à être proactifs dans le soutien des droits des femmes. Le camp des hommes faisait partie d’une campagne de lutte contre la traite des êtres humains de l’Armée du Salut russe, au cours de la Coupe du monde. Major Mike Stannett

Mensuel de l’Armée du Salut | Editeur responsable  : Major Mike Stannett, Pl. du Nouveau Marché-aux-Grains 34  | BE-1000 Bruxelles | Tél. 02 513 39 04 - Fax: 02 513 81 49 | Courriel  : Mike_Stannett@bel.salvationarmy.org | Internet  : armeedusalut.be , legerdesheils.be | Abonnement 1 an  : 7.5 (13,5   étranger) | Fondateur  : William Booth  | Général  : Brian Peddle | Chef pour la Belgique  : Major Mike Stannett | Rédaction Berne: Florina German (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction  :  Pierre-André Combremont / Marianne Hefhaf / Annelise Bergmann / Major Jacques Tschanz  | Concept graphique  : Didier Chassagnot | Mise en page  : Sébastien Goetschmann | Imprimerie  : Rub Media, Wabern | Tirage  : CH:  3 000 ex. BE :  2 000 ex. | Crédit photo  : P 1 & 2  : SouthwesternAU_flickr.com, pixabay.com, pexels.com ; P 3  : ANTONIO CISERI_flickr. com ; P  4  &  5   : Florina German, hawkmysters_pixabay.com ; P  7   : Salvation Army IHQ ; P  8   :  pixabay.com  | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est Membre de l’Union inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans distinction des Editeurs de la aucune, les détresses humaines. Presse Périodique

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détente

«  Accompagner quelqu’un, c’est se placer ni devant, ni derrière, ni à la place. C’est être à côté. » Joseph Templier

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Conceptis Puzzles

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Règle du jeu En partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière à ce que  : • chaque ligne • chaque colonne • chaque carré de 3x3 contiennent une seule fois les chiffres de 1 à 9. Pas besoin d’être fort en maths  !

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Sudoku


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