Sylvain Primout Portfolio 2014 HQ

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SYLVAIN PRIMOUT

PORTFOLIO 2014 Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville


PARCOURS SCOLAIRE 2014 PFE La Tour Hôpital avec Laurent Salomon 2013 M3_Studio Le très grand batîment avec Laurent Salomon 2012 M2_Studio La ligne comme ordonnateur de l’espace urbain avec Laurent Salomon 2012 M1_Studio La pièce urbaine avec Laurent Salomon 2010-11 Année de mobilité à l’Unam, Mexico Studio Barragan Concours ABN, 400 Logements Studio TECA, Atelier Experimental de Conception Architectonique avec Carlos Mijares Bracho 2010 L6_Studio Les 4 Maisons avec Edith Girard 2009 L5_Studio Le 30x30 avec Alain Dervieux 2009 L4_Studio L’image avec Lorenzo Piqueras 2008 L3_Studio Le Logis avec Lorenzo Piqueras 2007 L2, L1

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Première année à l’ENSAPB avec J.P. Feugas et D. Bigelman


ARCHITECTURE Le Logis, 2ème année p.4 L’image, 2ème année p.8 Le 30x30, 3ème année p.12 Les 4 maisons, 3ème année p.18 Concours ABN, Mobilité Mexico p.22 La ligne comme ordonnateur, 4ème année p.26 Le très grand batîment, 5ème année p.34 La tour hôpital, projet de fin d’études p.40

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Studio : Le Logis

Professeur : Lorenzo Piqueras L’objectif de l’enseignement est de travailler avec l’étudiant dans deux perspectives : _Relativiser les questions de goût; mettre à distance les attendus quant à l’espace et «l’habiter» _Elaborer des outils de compréhension et de conception. Le logis est un exercice qui permet d’experimenter un processus d’élaboration qui va des parties au tout (ou des singularités au général). En complémentarité avec l’Image, ces deux exercices ont pour objectif l’expérimentation, la manipulation et l’articulation de la géométrie, de l’espace, de la forme, de la lumière et de l’usage. A l’aide d’une codification simple issue du carré en plan, s’initie un processus où chaque figure spatiale est nommée et représentée simultanément. L’exercice se dérouleavec une demande graduelle mais intense envers l’étudiant par déplacements successifs sous forme de questionnement permanent. Une hypothèse à fonction poétique identifiant la production étudiante arbitre tous ses choix de codifitations a priori, pour chaque groupe fonctionnel, régit son organigramme topologique et lui permet de se fixer des contraintes fortes qu’il aura à respecter sans condamner l’habitabilité du logis.

L’imagination est plus importante que la connaissance. A. Einstein 4


AA

Lors de la conception de mon projet je me suis surtout intéressé aux différentes formes que pouvait prendre l’imagination dans la vie. Je me suis surtout penché sur la perception du monde qui nous entoure par nos sens et l’imagination peut être amenée à biaiser. L’imagination est trompeuse. Le premier axe qui gère le coeur de mon logis, aussi bien idéologiquement que physiquement, est inclus dans la fonction «Se Laver». L’imagination peut faire croire des choses que l’on sait fausses. J’interprète cette idée par un jeu de miroirs qui par la disposition des meubles, crée toujours le doute quant à l’état des portes : ouvertes ou fermées. De plus, une des consignes de l’exercice était de garder la lisibilité de l’essence des différents espaces : Le Carré. Grâce à ce stratagème de miroirs, j’ai pu me libérer de cette contrainte en créant des rectangles qui, à travers leurs propres reflets, devenaient des carrés pour un homme se trouvant à l’interieur.v

BB

CC

DD

2ème Année - Semestre 1

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Cet exercice m’a personnellement fait voir l’architecture comme une expérimentation étroitement liée à l’Homme et à son ressenti face au monde qui l’entoure. J’ai, selon moi, pris conscience de ce que je créais de façon incomparable avec ce que j’avais pu faire auparavant dans quelque domaine que ce soit et dans le même temps, j’ai découvert une naïveté du regard devant l’architecture que je pensais avoir perdue. Ma deuxième idée me vient quant à elle du Japon et de la cérémonie du thé. C’est la seule partir praticable de mon carré «hypothèse». Les gens assis à la table ne voient pas ceux qui cuisinent. Ils peuvent imaginer grâce aux odeurs. C’est le seul endroit de l’hypothèse qui cherche réellement a respecter tous les critères d’espace fixés de lumière, de vue et de qualité d’espace. Dans mon parcours, j’ai choisi cette méthode d’apprentissage car elle se présente en tant qu’exercice et non en tant que projet. Un architecte aura toute sa vie des doutes sur sa manière de concevoir l’architecture, il les remettra en cause et sera rarement totalement satisfait. En tant qu’étudiant, l’expérimentation sous forme d’exercices, l’apprentissage d’outils spécifiques à un métier est primordiale durant les études car l’expérience viendra des erreurs commises à ces moments là. Cette architecture est une science autant qu’un art, cependant, pas n’importe quelle science : celle de contenir et de régler les activités de l’Homme.

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2ème Année - Semestre 1

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Studio : L’Image

Professeur : Lorenzo Piqueras Ce deuxième exercice, à la suite du Logis, représente l’autre extrême de la projection : découvrir le monde de la forme en passant de la bidimensionnalité d’un plan (image choisie a priori) à la tridimensionnalité de l’espace (architecture avec un programme). On aborde ici la 2ème famille projectuelle, où la progression s’effectue du tout aux parties : à partir d’un résultat connu, on détermine des formes génératives. On s’aperçoit qu’une forme singulière peut contenir dudit ensemble. Le mode opératoire de l’architecte se situe entre l’exercice de l’Image et celui du Logis, qui lui relève davantage de «l’agglomération programmatique». Ce travail pédagogique procède toujours par déplacements successifs. A partir d’une photo noir et blanc d’auteur, l’étudiant après un travail analytique en profondeur -par le dessin à la main, au trait, en positif négatif, en nuances, en polychromie- élaborera un document graphique résultant de l’image. Celui-ci sera la matrice de son futur batiment, un centre d’art contemporain.

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2ème Année - Semestre 2

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Jeu riche et complexe induit par ces règles et innovant pour chacun, travaillant l’imaginaire et autorisant la complexité de formes, l’exercice de l’image montre l’importance du domaine pictural au sein d’un enseignement de l’architecture. S’éloignant volontairement de la signification directe de l’image, son développement progressif en présente la richesse formelle et, par là, constitue un autre regard sur l’image. Sans être une recette d’élaboration d’un projet d’architecture, la mise en volume et sa concrétisation en maquette, par jeu de déplacements succesifs, révèlent une grande variété d’espaces, hors des registres habituels. Le travail consiste à la base à obtenir un projet à partir d’une photographie. J’ai donc pris comme fil conducteur cette idée. La photographie est la technique qui permet de créer des images grâce à la lumière. Ces images sont des instants éphémères que l’on capture. Elles auraient été différentes à quelques mètres et à quelques secondes près. J’utilise donc cette idée qui crée des formes radicalement différentes selon l’heure et l’endroit où l’on se trouve. Des rayons de lumières visibles seulement quelques minutes et à des endroits précis. De plus, la coupe transversale est parfaite pour développer cette idée, il ne reste plus qu’à faire évoluer les formes autour pour retrouver la photographie.

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Studio : L’espace 30x30 - Une Bibliothèque Professeur : Alain Dervieux

Etude du plan libre et de ses éléments (poteaux, parois) comme réceptacle de la fluidité spatiale, de l’extension horizontale, de la dilatation (oblique) et des superpositions programmatiques. Manipulation consciente de la lumière naturelle. La structure est constituée d’une trame régulière de poteaux, les parois verticales qui ne sont pas porteuses, la relation poteaux/parois pour créer l’espace et donner l’accent ou la nuance à cet espace. L’étudiant avance dans ses recherches en se reposant sur une hypothèse sous la forme d’un mot. C’est tout naturellement que j’ai opté pour ce choix de studio au vu de là où je m’étais arreté l’année précédente, car la notion de regard, d’instant et de cadrage est omniprésente ici. Une volonté d’avancer par points de vue perspectifs se succédant en créant le parcours du visiteur. C’est une conception de l’architecture «absolue» qui idéalement devrait mettre tout le monde d’accord dans sa théorie mais grâce à cet exercice je me suis rendu compte que c’était beaucoup plus complexe que cela. L’architecte n’est pas toujours à la mesure de ce qu’il projette. Il contribue au sens qu’il veut donner à son oeuvre mais ne peut pas gérer les infinités de points de vue et c’est en cela que l’aléatoire de l’architecture est magnifique. J’essaye souvent de regarder à travers la photographie ce que l’architecte aurait put ne pas concevoir consciemment.

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A H M Ad

E P

A : Secteur Adulte E : Secteur Enfant M : Multimédia H : Hall Ad: Administration P : Salle Polyvalente

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CADRE La conception se fait par une succession de perspectives censées représenter l’hypothèse. J’ai personnellement tenté de représenter le «cadre» par ses diagonales et même essayé de le mettre en abîme. D’abord le principe est de mettre en relation un poteau, une paroi et le PH1 (Plancher 1) avec le soleil à un moment donné. Le vocabulaire spécifique est destiné à créer une compréhension siimple au sein du groupe afin de faciliter les explications. Ensuite est traitée la question de comment guider inconsciemment les visiteurs vers une direction ou une autre grâce à la lumière et les diriger vers differentes parties de la bibliothèque. Le programme complet ne nous est délivré que tardivement et comprendra un travail sur les façades ainsi qu’une ouverture du PH2 afin de gérer l’apport en lumière correctement en tout point du 30x30. Pour coller avec mon hypothèse, j’ai cadré les vues des espaces qui le nécessitaient et dans un sens moins littéral, j’ai cherché à diriger les visiteurs en privilégiant des espaces à simple hauteur pour les salles de lecture et en une limite imaginaire rendant l’acte de passer dans la double hauteur conscient. Le visiteur a besoin de ces cadrages sinon il se perd. L’espace ne doit pas être qualifié par sa taille sinon par sa qualité, la solution étant apportée par le meuble. Au niveau des rayonnages, la disposition des bibliothèques crée une dynamique vers laquelle le visiteur est aspiré pour mieux se retrouver au niveau de la salle de lecture. Les rayonnages servent aussi de cadre laissant apparaitres vues et percées sur l’exterieur.

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Studio : Les 4 Maisons Professeur : Edith Girard

Quatre maisons qui, ensemble, conforment un espace intérieur commun. La règle du jeu permet la mutualisation du sol extérieur, y compris sous les maisons, mais chacune devant être maître de son rapport au ciel, les superpositions ne sont pas autorisées. Le terrain choisi est tel que la stricte répétition d’une même maison est impossible. Le projet porte sur la déclinaison d’une même idée spatiale dans des conditions différentes et sur la fabrication d’un même site, chaque maison conformant le site des autres. Un travail sur les quatre entrées du projet : site, usage, espace, gravité, avec en plus la question de l’unicité et de la répétition dans des conditions contextuelles nécessairement différentes. Ce projet est l’opportunité d’expérimenter toutes les échelles de l’ «habiter» : les lieux de l’individu, de la famille, des voisins, l’intimité et les espaces partagés, les lieux des choses. La méthode se base sur la contradiction fertile afin qu’aucun des quatre niveaux cités au dessus ne mettent les autres en dépendances. Ils peuvent entrer en conflit mais le moment de leur mise en cohérence est retardé pour donner à chaque niveau d’exigence du projet sa chance de résolution. Ce mode opératoire, qui permet au projet de se bâtir comme une problématique complexe, implique la simultanéité des échelles d’étude. Le dessin à la main d’un espace qui n’existe pas encore, comme expression de l’idée spatiale et origine du plan, est un moyen privilégié pour entrer dans son projet, en y positionnant son propre corps. 18

Perspectives de la maison idéale sans contexte. Intérieur et Exterieur.


Le travail s’effectue ensuite en trois étapes : Tout d’abord, trouver une maison dite «mémorielle», issue de souvenir d’enfance qui nous a marqué d’une manière ou d’une autre par son architecture. En tirer les idées spatiales principales et les dessiner. Ensuite, recréer à partir de ce modèle une maison de ville sans contexte précis. Finalement, décliner le modèle obtenu en quatre maisons différentes sur un même site.

Plan d’implantation sur le terrain des maisons idéales déclinées.

R+2

Ma maison mémorielle était un châlet de montagne comprenant plusieurs idées fortes. Le cadrage des vues ne laissait pas apparaître le sol et les salles de séjour étaient composées d’un grand volume en double hauteur. Ma maison idéale s’est ainsi tournée sur elle-même pour effacer l’exterieur et la double hauteur s’est vue apparaître sur une grande paroi en lumière. R+1

RDC N

Ech. 1/400e

3ème Année - Semestre 2

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J’ai essayé de décliner les idées selon deux typologies différentes, redivisées elles-mêmes pour résoudre les question d’entrées, d’arriver de lumière et d’intimité. La typologie que je choisis de présenter ici est la plus particulière car j’ai rajouté le travail de la courbe dans mon programme. Le parcours gagne ainsi en fluidité tout en conservant les qualités présentes dans toutes les maisons. Le déroulement est toujours le même, la maison est tournée sur elle-même et se regarde. Plusieurs points de vue font leurs apparitions et jalonnent l’avancée de l’habitant dans sa maison en lui permettant de percevoir l’intégralité du volume en tout point de la maison. La lumière du sud, entrant par une ouverture zénithale, vient illuminer la paroi de la double hauteur faisant face à la courbe. Les façades, elles, restent peu ouvertes sur la rue pour privilégier les vues sur le jardin privatif commun aux quatre maisons.

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Maison n°2 : La Courbe

Coupe transversale

R+2

R+1

RDC

Ech. 1/200e

3ème Année - Semestre 2

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Concours ABN 11’ Studio «Barragan»

Travail en groupe de quatre sur un concours étudiant proposant la construction de 410 logements sociaux dans le District Fédéral de Mexico. Chaque membre du groupe dessinant une typologie propre pour les assembler ensemble sur le terrain, avec comme points communs à nos travaux la qualité d’espace offrant une double hauteur ainsi qu’une double exposition à toutes les habitations.

Le projet développe par ailleurs d’autres espaces : _Des aires sportives publiques et privées _Des aires vertes et des zones de vie communes _Un espace public largement ouvert sur la ville _Un centre communautaire donnant sur cet espace _Deux avenues vertes qui se croisent au milieu du terrain _Un ensemble de locaux pour des magasins sur la Calle Jardin _Une voie publique suivant la zone non aedificandi en relation avec les anciennes voies de train et articulant ces dernières avec le reste du terrain. 22


MobilitĂŠ Mexico

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A l’échelle de l’habitation :

Une typologie simple qui se développe autour d’une circulation centrale ouverte, s’enroulant autour d’une colonne de logement de telle manière que chaque appartement soit visible comme entité mais que jamais l’on ait besoin de passer devant les fenêtres d’un voisin. Chaque appartement possède une double hauteur ainsi qu’une double exposition Est/Ouest permettant une ventilation croisée naturelle et un ensoleillement toute la journée en évitant le soleil du sud. Le traitement des coursives privatives en tant que brise soleil régule l’arrivée du soleil de l’ouest. Chaque unité contient neuf appartements de trois types différents, chacun se déclinant selon l’exposition, l’entrée et la superficie.

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MobilitĂŠ Mexico

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Studio : La Pièce Urbaine Professeur : Laurent Salomon Ce travail est consacré au projet didactique par excellence qu’est la Ligne. Le projet va simultanément exiger la rationnalité optimale d’un processus de répétition, et la mise en valeur de tout ce qui peut rentre cette rationnalité adéquate au contexte : l’unité logement et tertiaire (dont l’addition constitue le projet) va être explorée et vouée à une idée. Ici, le liant de la répétition est un ensemble de salles de travail pour les étudiants de l’université, surélevé d’une ligne de logement complexes conçus pour les étudiants ainsi que les chercheurs du Coeur Concorcet (développé au semestre suivant). L’hypothèse du logement est : le poids soulevé. Ce poids se transforme naturellement en ligne soulevée lorsque l’on passe à l’échelle du batîment. La question de logement idéal se pose nécessairement lorsque l’on projette un édifice linéaire. Ainsi, tous les logements sont traversant en duplex et triplex et comportent une façade sur le campus de l’université et une façade sur rue. Le coté rue se préoccupe du contexte urbain et l’autre nous laisse libre de tout décider. Un des objets de ce travail est de travailler la réversibilité volumétrique : un volume plein suspendu dans un espace et qui se révele être un creux de l’autre coté du même volume. Ce poids soulevé vient créer un espace de vie en ouvrant le passage pour l’homme et la lumière. Ce n’est pas seulement un volume qui devient perceptible, c’est un espace qui devient lieu de vie. 26

Logements collectifs :


La ligne comme ordonnateur de l’espace urbain

Façade Sud Entrée Sous-sol

Coté Campus

Schéma d’assemblage de 10 typologies

Coté Rue

4ème Année - Semestre 2

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Coupe sur circulations

Elevation Est sur campus

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Elevation Sud


Façades au 1/200e

Elevation Ouest sur rue

4ème Année - Semestre 2

Coupe sur salles de travail et pièces à vivre

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En façade sur le campus, la trame régulière de murs vient rythmer la ligne tous les dix mètres, venant ainsi séparer à chaque fois deux logements. Sur la promenade, en surplomb par rapport au niveau du parc, se trouvent les accès privés abrités au rythme des murs ainsi que le linéaire de salles de travail un demi niveau sous les promeneurs. Ceci leur permet une perméabilité du regard et appuie l’idée que l’acte de soulever les logements transforme l’ensemble en un volume traversant en tout point. Les murs sont, coté rue, placés en retrait par rapport à la paroi filante le long du trottoir qui elle même est soulevée par rapport au sol. Coté campus, la structure dessine la façade largement vitrée et les murs porteurs se transforment dans leur partie visible tour à tour en banc public ou en escalier, accès à la promenade. La complexité de la typologie qui à première vue pourrait alourdir visuelement l’édifice, vient paradoxalement défier la gravité grâce à un jeu de pleins et de vides réguliers traversant le volume supérieur sur une bonne partie de sa hauteur.

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4ème Année - Semestre 2

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R+1

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R+2


R+3

Assemblage de 4 appartements au 1/100e Coupe Appartement 2

Coupe Appartement 1

4ème AnnÊe - Semestre 2

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Studio : La Pièce Urbaine Professeur : Laurent Salomon

L’espace public intérieur

Dans la continuité de l’exercice précédent, la pièce urbaine rassemble les programmes de : -L’espace public intérieur -La bibliothèque universitaire -Le centre de conférence -Des alcôves de travail -Des bureaux de chercheurs -Des espaces de travail communs -Des salles des actes -La restauration -Un espace d’exposition -Des administrations -Des espaces micro-entreprise -Des espaces d’accueil, d’attente et de repos. Le projet se recentre sur un développement radioconcentrique graduant conjointement la relation public/privé et la quantité «d’extérieur» amenée dans le batîment au fur et à mesure que l’on s’éloigne du centre et que l’on monte dans les étages. L’entrée principale peut se faire de deux manières différentes depuis l’extérieur. Par le pan incliné qui descend lentement sous la paroi pleine de la façade sud. Au milieu de la façade sur rue à l’étage au dessus ou par le métro dont la sortie amène dans le hall. Au centre, la coupole inclinée vers le sud enveloppant le centre de conférence joue le rôle de reflecteur d’une lumière qui vient baigner l’ensemble de la sous-face de l’espace intérieur, mais aussi récupérer l’eau de pluie et agir comme un cadran solaire géant. A l’entrée du rez-de-chaussée nous attend un second pan incliné qui monte vers l’entrée du centre de conférence et son espace d’accueil puis se retourne pour monter à la bibliothèque et plus loin encore pour 34

Vue des espaces communs chercheurs


desservir les bureaux de chercheurs. Cette longue double pente est éclairée en lumière zénithale par la galerie séparant les deux corps du batîment. Cette même galerie vient éclairer en lumière indirecte la moitié de la bibliothèque où se trouvent les alcôves de recherche personnelle destinées aux étudiants. De l’autre coté de la galerie, derrière une paroi pleine, se trouve la réserve de la bibliothèque accessible par des passerelles. Les espaces de consultations informatiques se retrouvent naturellement également pourvus d’une lumière plus tamisée pour laisser l’abondance de lumière aux espaces de lecture. Au nord, viennent prendre place les salles de cours et de travail communes pour les étudiants doctorants. L’édifice fonctionne en strates qui séparent les différents éléments publics et privés mais permettant des jeux de vues et des échanges de regards. Sur la place intérieure vient se greffer la salle d’exposition, au rez-de-chaussée. Celle-ci reçoit nécessairement une lumière controllée par le biais du filtre de l’espace de restauration au dessus prenant lui-même sa lumière grâce à son toit-terrasse. Les espaces plus privés s’enroulent autour de l’espace public central, créant un parcours périphérique inspiré de l’Assembly hall de Chandigarh. Cette base carrée est surplombée et enclose sur son coté Ouest par un second corps du batiment de 150 mètres de long permettant à la fois de créer l’entrée et de structurée le parvis au sud avec une jambe contenant les administrations de l’ensemble du campus dont les logements de l’exercice précédent et l’université (qui n’est pas présente dans ce portfolio) font partie intégrante au sein d’un même projet urbain.

5ème Année - Semestre 1

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Il s’agit là d’un projet de grande ampleur qui vient mettre fin à un parcours d’apprentissage amenant au projet de fin d’études censé condenser au mieux les connaissances emmagasinées tout au long de ma formation. L’objectif principal de cet enseignement fût de développer une méthodologie de projet, un processus critique et réfléchi sur une façon de concevoir des espaces habités par l’Homme. Un travail par le dessin à la main, une recherche par le croquis et une ligne projectuelle à respecter de manière à suivre une idée tout au long de la conception sans la travestir ni la dénaturer. Ce travail nous rend maître des outils essentiels à l’architecte et constitue une base à laquelle vont venir se greffer par la suite tout le reste du panel nécessaire à un architecte complet.

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Vue depuis la première rampe


5ème Année - Semestre 1

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Elévation Est

Elévation Ouest

Plan RDC bas

Elévation Sud

Elévation Nord

Plan RDC haut

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B

A

Coupe AA

C

C

Coupe BB

Plan R+1 B

A

Coupe CC

Plan R+2

5ème Année - Semestre 1

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La tour hôpital : Professeur : Laurent Salomon Le sujet de ce PFE encadré par Laurent Salomon est imposé. Il s’agit d’un hôpital vertical dans la commune d’Ivrysur-Seine. La tour comprend plus de 70000 m² de programme complexe à répartir sur 200 mètres de hauteur. Les pistes de recherches pour s’attaquer à un projet tel que celui-ci sont nombreuses. La complexité programmatique de l’hôpital d’une part et la question de la ville verticale d’autre part sont le lieu d’une rencontre extrêmement riche d’un point de vue projectuel. Le thème seul de l’hôpital ouvrant sur une richesse considérable, les différents points qui m’ont semblé être indispensables à développer furent, premièrement, le rapport au sol de la tour, deuxièmement, la perception du bâtiment par les différents acteurs qui le pratiquent et troisièmement la création d’espaces en cohérence permanente avec leur statut, leur affluence et leur qualité nécessaire. Traiter le pied d’une tour demande de se poser la question de comment entre-t-on dans un bâtiment de 200 mètres de hauteur ? La réponse que j’y apporte redonne une échelle au contexte urbain alentour et permet au parc des Cormailles de se projeter à l’intérieur tout en répondant aux questions programmatiques qui demandent que tous les différents accès d’un hôpital soient gérés minutieusement. Ainsi, je viens creuser le terrain séparant la tour du parc pour y aménager mes entrées d’urgences et de logistiques les faisant disparaître de cette manière de l’horizon du parc et me permettant de placer l’accès au hall principal en surplomb par rapport à ce dernier. 40

L’espace urbain intérieur

Accès urgences par le nord


Vue depuis le parc des Cormailles

Projet de fin d’Êtudes

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Elévation Ouest Accès principal par le parc

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Elévation Sud Accès ambulances


Elévation Est

Projet de fin d’études

Elévation Nord Accès logistique

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Les accès ambulances se font quant à eux par l’arrière du bâtiment, du coté de la voie ferrée et la voirie pénètre à l’intérieur du socle de la tour, au plus près de l’axe rouge, qui innerve l’ensemble des secteurs lourds de l’hôpital.

Accès imagerie par le sud

B

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Plan de l’imagerie - Niveau RDC

A

B

A

Projet de fin d’études

Plan des urgences - Niveau RDC bas

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Le but de cette recherche était de fabriquer un projet qui reflète d’une approche en trois dimensions de l’espace. C’est cette versatilité de l’espace qui permet à tout moment de savoir exactement où l’on se trouve au sein du bâtiment. Naturellement, l’être humain n’est pas capable de se repérer dans un espace dont il ne connait pas les limites. Cela crée en lui une frustration, un mal être. Dans un hôpital, cette sensation qui hantait mes souvenirs était bien au contraire à écarter de ce type de programme pour y amener une clarté nécessaire. En général, on ne peut se rendre compte si l’on est précisément trente mètres sous un bloc opératoire ou cinq mètres au dessus du métro. L’intérêt de pouvoir le faire dans une tour était pour moi aussi important que de pouvoir le faire dans un hôpital. Pouvoir se repérer dès sa sortie d’un ascenseur, par exemple, pour recréer une image mentale en relation avec celle que l’on à pu se faire depuis le parc en entrant dans la tour.

Entrée du centre de conférence

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Coupe perspective AA


Reconnaître une hauteur, une orientation, une vue ou une transparence devient grâce à l’architecture, didactique et permet au visiteur de voir schématiquement la manière dont fonctionne l’hôpital, non pas structurellement mais en tant qu’institution et en tant qu’organigramme à échelle monumentale.

Centre de conférence - Hélipad Altitude 10m

Projet de fin d’études

Coupe perspective BB

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Entrée de bloc opératoire

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Blocs opératoires - Stérilisation Altitude 35m

Hospitalisation 1 - Pharmacie Altitude 57m

Hospitalisation 2 - Consultations Altitude 129m


Toit jardin - Salles de cours - Restaurant Altitude 200m

Toit jardin

Hall de l’université - Bureaux Altitude 183m

Hospitalisation 3 - Cafetéria Altitude 151m

Hall de l’université

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Amphithéâtre - Gymnase Altitude 190m

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Projet de fin d’études

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