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Sommaire 2

Édito R.Gallier….…………………….……………..….... 3

Dossier

Actualité Peur contre peur S.Pinhal …………………………... 13

Dites à mes amis que je m’en vais S.Paquet ………………...…………………………………….…. 4

Le voyage de la drogue M.Jadin ………………… 5 Le voyage dans les jeux vidéos E.Panel …..… 5 Partir un jour sans retour E.Panel ………….… 6 Le voyage dans le temps L.Bontems …….…….. 7

Nouvelles Pour une guerre E.Panel ………………………..…... 14 Originaire d’ailleurs Sarhix …………...…………. 16

Société Survivre à la maladie L.Bontems …………...…. 17 Chronotaxidi L.Bontems …………………….………. 18

Le JOIDES résolution C.Duplessier …...…… 7

Lycée Les migrations animales L.Bontems ………….. 8 La correspondance R.Gallier …...………….……… 9 Playlist du P’tit Charles R.Gallier ………….….. 9

Projets du P’tit Charles E.Panel, M.Jadin …. 19 Indispensables du voyage J.Nouatin …………. 20 Exposition Sarhix ………………………….…………….. 20

Zoom Rencontre aves Anaïs Ledent-Thierry

Critiques

E.Panel …………………………………...…………………… 10

Narnia, Elser, Rose sous les bombes …....... 21

Ecosia S.Lavallee …………….…………………….....… 11

Ce qui nous sépare Sarhix ……………..…………. 22

Tu as rendez-vous avec … toi ! Ne sois pas en retard ! S.Pinhal ……………....... 12

Brèves ……………………………………………..…………. 23

P’tit Charles, l’équipe :

Correction: A.MEYER; C.SELLIER

Responsable de la Publication: R.GALLIER

Ont collaboré à ce numéro: L.BONTEMS; C.DUPLESSIER; R.GALLIER; M.GIACUZZO M.JADIN; S.LAVALLEE; L.MOUDDEN; J.NOUATIN; E.PANEL; S.PAQUET; S.PINHAL; SAHRIX

Rédacteur en Chef: S.LAVALLEE Edito: R.GALLIER Maquette: S.LAVALLEE; E.PANEL; C.SELLIER Couverture photographie: E.PANEL

Illustrations: L.BONTEMS; R.GALLIER; I.LAVALLEE; E.PANEL; SAHRIX

Photographies: M.GUYON; M.JADIN; C.MEGRET; E.PANEL; S.PAQUET; SAHRIX; Ecosia; Internet Édition CDI C. De Gaulle Rue Jacques Daguerre 60200 Compiègne Tirage 300 exemplaires Imprimé par nos soins Compiègne – Mars 2017

P’tit Charles N° 26 - Mars 2017


Edito 3 «Rester, c’est exister. Voyager, c’est vivre» Gustave Nadaud

Qui n'a jamais désiré de prendre un train, un vol ou un bus à la dernière minute? Emprunter pour une fois un chemin différent et dire au revoir à tout ce qui le retient vraiment ? Le voyage est perçu comme un rêve inaccessible pour certains et pour d'autres un style de vie à portée de main. Alors, qu'est-ce que le voyage? Faut- il le résumer seulement au choix d'une destination dans un catalogue ou au road trip entre amis? Le P'tit Charles espère pouvoir répondre à vos questionnements et vous montrer le voyage sous différentes coutures... Car même si dans notre société, le voyage est indissociable de la plage, l'été ou les vacances, on oublie parfois la richesse de ce mot. Ne peut-on pas voyager de chez soi? Nous vous invitons à vous détacher au moins partiellement du sens commercial de ce mot et voir plus large. Essayons tant bien que mal de sortir des stéréotypes (car la ballade à Paris plage dans le bac à sable avec son sceau Hello Kitty c'est mignon mais bon!). Alors maintenant, pourquoi ne pas voyager jusqu'a la dernière page?

Bonne Lecture R.GALLIER et la rédac'

Semaine de la presse 20/25 mars

Pour aller plus loin :

Thème 2017 : D’où vient l’info?

www.ptit-charles.fr

Kiosque et stand du P’tit Charles au CDI P’tit Charles N° 26 - Mars 2017


Dossier 4

~ Dites à mes amis que je m'en vais… ~

Hé oui, une fois le bac en poche, il est temps de quitter le lycée et de s'envoler vers de nouveaux horizons! Et puisque ce nouvel horizon est pour moi à 500 kilomètres de Compiègne, pourquoi ne pas vous en faire profiter? Alors c'est parti pour un peu de tourisme! (Je ne vanterais pas les mérites de la prépa dans cet article, si tu es là pour ça saute la page ! )

Et c'est là que vivre à Strasbourg devient intéressant pour toi, jeune futur étudiant en mal de fêtes! Tu y trouveras toujours un bar qui te permettra de t'alcooliser suffisamment pour te faire oublier que tu picoles au lieu de réviser ton concours, et suffisamment peu pour que tu puisses aller en cours le lendemain sans avoir un marteau piqueur dans la tête (ça, et aussi parce que tu rentres en vélo). On a même un Starbucks sur la place Kléber. C'est pas la classe? Je pourrais t'en dire beaucoup plus, mais si je révèle tout d'un coup, tu n'aurais plus rien à découvrir. Et c'est aussi çà, le voyage: découvrir des endroits magnifiques qu'on avait jamais visité avant, ignorer les guides touristiques pour se perdre dans les rues et retrouver par hasard le centre-ville, décider de laisser sa voiture au garage pour faire une virée à vélo ou à pied, et je divague non?

Ah, Strasbourg... Sa cathédrale, ses rues anciennes, son marché de Noël, son froid polaire. La BNU, le TNS (pardon, c'est l'étudiante en lettres qui s'emballe). En été, il fait beau, en hiver il neige, les pistes cyclables sont partout, il y a de bons restos, et avec tous les touristes place du château, on pourrait encore se croire en vacances en septembre! Comment ça, l'article ressemble à une brochure de l'office du tourisme? Cependant!

Je ne fais qu'exposer les faits, je n'y peux rien si la ville est suJe ne vais pas te laisser complètement sur ta faim: et pour perbe. combler temporairement ta soif d'aventures, voici une vue de Je sais que je n'ai pas encore parlé de la vie étudiante à Strasbourg. Peut-être que ça te donnera envie de découvrir ma ville Strasbourg. Un peu de patience, j'y viens. Parce que après les d'adoption, en grandeur nature? cours, que fait-on? On va réviser pour le prochain DST (et ouais, A bientôt en Alsace! rien qu'en lettres on passe à SIX HEURES d'épreuve, bien loin des deux heures de littérature en terminale. On m'avait pas prévenue, moi!). Mais le week-end? On bosse aussi, cette question. Mais si Samantha PAQUET on s'organise bien, on a peut-être le temps, entre deux fiches brisAncienne rédactrice en chef du P'tit Charles tol, de sortir le nez de sa grotte?

Jargon employé: TNS: Théâtre National de Strasbourg

© S. Paquet

BNU: Bibliothèque Nationale Universitaire

La Bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg P’tit Charles N° 26 - Mars 2017


Dossier 5

~ Le voyage de la drogue ~ Cher journal, Jeudi 15 Juillet Je suis arrivée à bon port Lundi : la ville est superbe, les gens sont sympas la vue est merveilleuse. La mer est très belle, il fait chaud et je suis bien installée. Mercredi : un monsieur est venu m’aider car j’avais une migraine. L’homme au manteau suspect, je n’y faisais pas attention je pensais qu’il avait froid malgré la chaleur étouffante. Il m’a offert des médicaments. Alors voilà, j’ai sauté sur l’occasion. Sur ce, je te laisse je te parlerai de mon expérience. Sacha, heureuse de son affaire. Cher journal, Vendredi 23 Juillet Mon médicament j’en suis fan je l’adore. Hier, je suis juste allée à l’hôpital pour un examen mais rien à voir avec le médicament. Je n’ai plus de migraine grâce à lui mais je continue à le prendre, on ne sait jamais !... Au cas où ma migraine pourrait ©internet revenir sinon je pense que je pourrais en faire commerce un jour peut-être. Pour l’instant j’en prends régulièrement. Je reviendrai vers toi dans quelques jours. Bisous. Sacha. Cher journal, Dimanche 14 Août ÇA Y EST ! Enfin, je peux donner aux personnes que je croise un médicament contre leur migraine. Je suis tellement fière de moi. Mais je ne comprends pas pourquoi la police est venue me voir. C’est sûr, je n’avais pas l’autorisation à la vente de ce produit. La police devrait aller voir quelqu’un d’autre. Je n’ai rien fait d’illégal juste alléger le travail des pharmacies ! Je ne suis pas contente. Adieu Sacha en prison. Marie JADIN

~ Le voyage dans les jeux vidéos ~

Enfermé dans le lycée pour les cours, parfois chez soi à cause du mauvais temps ou de la fatigue ; le voyage semble si loin de nous. Et pourtant, il ya un moyen simple de rester au chaud à la maison tout en voyageant aux quatre coins du monde et même plus loin : les jeux vidéo. Hé oui, les jeux vidéo ont bien évolués depuis la création de Pong, ils nous offrent maintenant la possibilité de partir où l’on veut pour vivre une aventure en plus de ça! Les jeux vidéo permettent ainsi un voyage géographique, autour du monde sans oublier les fonds marins et les galaxies lointaines: un voyage temporel qui nous permet de faire un bond dans le passé ou dans le futur. Ils peuvent aussi être à l’origine d’un voyage psychologique en nous poussant à réfléchir grâce à une histoire travaillée, prenante et des per-

sonnages complexes (contre lesquels nous devons nous confronter) ! L’engouement qui est né pour les jeux vidéo a permis à l’industrie de se développer jusqu’à atteindre une grande ressemblance avec la réalité et une puissante immersion. De plus, avec l’arrivée de la VR (réalité virtuelle) dans nos salons, les jeux vidéo nous prouvent qu’ils ne sont pas prêts de cesser leur avancée en nous proposant toujours plus de découvertes. Enfin, il faut quand même savoir que les voyages, qu’ils soient réels ou virtuels, ne font pas toujours du bien au porte-monnaie. Alors, entre vous déplacer à un « endroit » et partir n’importe où grâce à un casque, il faut faire un choix !

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Emma PANEL


Dossier 6

~ Partir un jour sans retour ~

Dans la vie, certains voyages sont sans retour, physique ou psychologique. Que ces voyages s’effectuent dans des lieux étranges ou qu’ils soient naturels et incontournables, voici quelques voyages dont on ne revient pas.

Le Triangle des Bermudes et le Triangle du Nevada Si le Triangle des Bermudes est bien connu, on entend moins souvent parler du Triangle du Nevada qui est pourtant tout aussi étrange pour les mêmes raisons. Tous les deux sont célèbres pour des phénomènes sinistres tel que des disparitions de bateaux et d’avions qu’on n’a plus revus ou de soudaines réapparitions qui, après des dizaines d’années, ressurgissent de nulle part comme si le temps avait cessé de s’écouler. Il faut donc être passionné ou tout simplement fou pour tenter l’aventure du non retour. Certains scientifiques pensent malgré tout être en mesure de percer les causes de ces évènements étranges et ainsi d’expliquer les mystères de ces deux zones. Cependant les disparitions continues et le Triangle des Bermudes et le Triangle du Nevada sont loin de nous avoir tout dévoilé.

Le temps et la vie La vie est notre voyage à tous et est régulé par le temps qui s’écoule sans nous demander notre avis. Avec l’avancée de la science, nous avons appris à allonger la vie, mais nous sommes encore loin du voyage dans le temps et l’immortalité est encore loin de nous, malgré les espoirs que certains placent en la cryogénisation. On ne revient pas en arrière et quand on arrive au bout, il est temps de faire un dernier adieu à nos proches et à l’existence. La vie est le plus grand des voyages sans retour, alors il est important de le cultiver et de le chérir. Pour finir Cet article évoque trois voyages ... il en existe des tonnes d’autres que je vous laisse prendre le plaisir de découvrir. Un dernier conseil : les voyages extraordinaires attirent énormément... Cependant un simple voyage dans le sud pour profiter du soleil et revenir avec des bons souvenirs, c’est parfois aussi agréable et surtout beaucoup moins dangereux !

La malédiction des Pyramides On connaît tous cette fameuse histoire des archéologues ayant mené l’expédition qui aura permis de retrouver le sarcophage de Toutankhamon. Les fiers explorateurs, après être sortis triomphant de cette glorieuse aventure, ont malheureusement perdu la vie. Les rumeurs de malédictions autour des pyramides et du pharaon ont alors explosées, créant un véritable mythe autour de cette tragédie. Mais celle-ci serait simplement la cause des virus qui se seraient développé durant les années où la pyramide était close. Vous avez envie de tenter l’expérience? Apportez des médicaments, des désinfectants et des masques à gaz et priez pour ne pas subir le même sort si vous prévoyez de partager votre expérience.

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Emma PANEL


Dossier 7

~ Le Voyage dans le temps ~

Imaginez-vous une montre à la main avec le pouvoir de voyager dans le temps. De retourner à l'époque des dinosaures et peut-être même avant la vie sur Terre, avant la création de la Terre et du système solaire, avant la création de l'univers pour ensuite revenir vers notre époque et repartir vers le futur et voir de quoi il est fait. ET SI C'ETAIT POSSIBLE ! Pour certains scientifiques, ce n'est peutêtre pas si absurde que ça en a l'air! Une expérience simple peut le témoigner. Prenez 2 jumeaux que je vais appeler Pierre et Paul (merci l'originalité). Pierre reste sur Terre et on envoie Paul une montre à la main, partir pour un voyage à la vitesse de la lumière. Paul revient sur Terre une fois que sa montre lui indique que cela fait 2 ans qu'il voyage. Quand il reviendra sur Terre, il retrouvera Pierre vieilli de 30 ans. C'est ce que l'on nomme le paradoxe des jumeaux. Vous pensez que c'est impossible à vérifier ! Pourtant, même sans aller à la vitesse de la lumière, on a déjà pu vérifier en mesurant le temps, à l'aide d'horloges embarquées à bord d'avions, que la différence de vitesse a effectivement un effet sur le passage du temps. Bon, évidemment on est encore très loin du voyage dans le temps. Mais à vrai dire, si on estime que l'on peut voyager dans le temps, cela

signifie aussi que notre avenir est déjà tout tracé et écrit. Ne trouvez vous pas ça un peu dommage de se dire que quoi que l'on fasse notre avenir est déjà écrit? Moi, je pense que l'on se sentirait moins libre mais bon on s'éloigne de notre sujet. Et oui, en effet, si un voyageur du temps souhaite rencontrer sa grand-mère quand celle-ci était encore jeune. Cela signifie que la grand-mère a déjà un avenir tout tracé avec à la clef un petit fils. Et puis, imaginez que pendant son voyage le petit fils tue sa grand-mère. Quelles en seraient les conséquences ? Plus de grand-mère, plus de mère ou de père, plus de petit fils. Comment ferait-il pour se tenir devant sa grand-mère puisqu'en théorie il n'a jamais pu naître? Mais il y a un autre problème, un problème de conscience. Nous nous trouvons à un point précis et unique de notre vie, un point que l'on nomme « le présent ». On peut voyager dans le passé jusqu'à un certain point, grâce à nos souvenirs mais il nous est impossible de voyager dans notre futur. Y aurait-il une limite à ce voyage ? Alors oui, ce voyage reste pour l'instant encore très utopique. Peut-être qu'un jour, qui sait ? Un tel voyage sera possible. En attendant, si vous voulez voyager dans le temps sans bouger de votre canapé, vous n'avez qu'à regarder des documentaires intelligents plutôt que de vous ramollir le cerveau avec je ne sais quelle télé réalité ! Lysiane BONTEMS

~ Le JOIDES résolution ~ Le mercredi 14 septembre, nous avons assisté à une visio- Durant le forage, le bateau ne doit pas tanguer. Douze moteurs conférence sur l’expédition du JOIDES résolution. (chacun possédant la puissance d’un moteur de train !) permettent de corriger systématiquement la position du bateau. Pour récupérer les sédiments, on utilise longs tuyaux (Pipes) et on e JOIDES fait partie d’un programme de recherche laisse tomber un carottier (gros tube) dans lequel on récupère les mondiale qui s’appelle IODP (International Ocean Discovery Pro- sédiments. gram). L’expédition a commencé le 6 août 2016 et s’est terminée le Pour extraire la carotte, il est nécessaire de disposer de l’aide de 6 octobre 2016. tous les passagers celle-ci faisait 10m de long et pesant lourd. Les Le bateau est positionné au niveau de la plaque indo- paléontologues et géochimistes récupèrent les sédiments avant australienne afin de d’expliquer la propagation des ondes sismiques leurs transformations. Elle est ensuite coupée en laboratoire, nudans les sédiments composant un »prisme d’accrétion (couche de mérotée, identifiée puis conservée à température ambiante. Une sédiments légers qui forment un énorme amas) car jusqu’à aujour- partie de celle-ci est échantillonnée afin de commencer les med’hui, on pensait qu’il était impossible que des ondes sismiques sures. puissent s’y propager .mais, maintenant on sait que les séismes Les scientifiques analysent les propriétés physiques. Les sédimenpeuvent se propager dans un prisme d’accrétion. tologues, les tectoniciens, les géochimistes et les paléontologues Un des buts de cette expédition est de comprendre pourquoi analysent les propriétés des sédiments, la vitesse de propagation les séismes peuvent se propager dans le prisme d’accrétion. des ondes et mesurent également le rayonnement et la radioactivité Les scientifiques ont pour but de forer les sédiments afin de les émise par les sédiments (la radioactivité est très faible). On peut analyser comment un tel phénomène est possible. aussi mesurer le champ magnétique qui a été enregistré par la roche pour pouvoir avoir une idée de son âge.

L

Pour aller plus loin :

www.expedition362joides.wordpress.com

Chloé DUPLESSIER, Retravaillé par Lysiane BONTEMS et Emma PANEL

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Dossier 8

~ Mes migrations animales ~

oui, il n'y a pas que l'homme qui voyage, vous n’imaginez pas de quoi sont capables certains animaux. En effet, nombreux sont les animaux qui voyagent ou devrais-je dire qui migrent. Simple exemple: les oiseaux. Beaucoup d'oiseaux migrent. Ce qui est amusant, c'est que la plupart d'entre eux font ce voyage pour les mêmes raisons que nous les hommes. Si les oiseaux partent pour l’hiver, c’est tout simplement parce que comme nous, ils n'apprécient pas le froid et préfèrent aller dans le sud pour profiter de la chaleur et du soleil. Ils réussissent à rejoindre le soleil à moindre coût et en plus c'est écologique. On ne peut pas en dire autant pour nous… ! On sait qu’environ 80% sont migrateurs. Certains effectuent de "petits " trajets .Le record de distance est détenu par la sterne arctique qui réalise une migration de plus de 80 000 Km pour sa migration annuelle. Et tout ça à la simple force de ses petites ailes! Bien sûr, il existe d'autres oiseaux migrateurs plus proches de chez nous comme les hirondelles qui, elles, préfèrent migrer vers l'Afrique .Il y a aussi les cigognes. Ce qu’il y a de plus extraordinaire encore, c'est que ces petites bêtes n'utilisent aucune carte pour se repérer….Mais alors comment font elles me direz vous? Elles sont capables de se repérer grâce au champ magnétique terrestre, au soleil et parfois à des repères visuels. Pas mal non ?

Ilona

Les oiseaux ne sont pas les seuls à migrer. On estime à plus de 300 le nombre d'espèces animales migratrices. Parmi elles, un papillon dont vous avez certainement déjà entendu parler, il s’agit du fameux monarque. Savez vous que la période de migration, je veux dire par là le moment de son rassemblement, est considéré comme l'une des merveilles du monde ! Il quitte le Canada et les États-Unis pour passer l'hiver au Mexique. On assiste donc une fois par an, à une réunion de famille composée de millions de papillons orange et noir. Le monarque hiverne alors en formant de grosses grappes de millions d’individus accrochés aux branches de conifères puis à son réveil, entame son périple durant lequel ils se reproduisent sur plusieurs générations. Au printemps, ce sont leurs descendants qui reprennent la route du nord. Ce phénomène est unique de par son ampleur. Mais aussi car les monarques américains sont les seuls à migrer.

Ne trouvez vous pas ça magnifique ? Parmi les migrations animales, il y a aussi des migrations terrestres. Les éléphants ou plus généralement la plupart des bovidés de la savane Africaine. Existe aussi la migration des plusieurs animaux aquatiques, seulement cette fois, il peut s'agir de migration liée à la reproduction. C’est bien beau le soleil, mais il n'y a pas que ça dans la vie! Du coup parmi les animaux qui migrent dans le but de mettre au monde une descendance ou une progéniture, on trouve la tortue de mer, les baleines ou encore plus simplement le saumon. Tous ces animaux font ce voyage pour donner la vie. Et ça c'est noble, surtout que la plupart d'entre eux, comme les saumons risquent leur vie pour pouvoir aller pondre leurs œufs. Ce qu'il y a de prodigieux, c'est que certains sont capables de retrouver l'endroit où ils sont nés comme les tortues qui retournent sur la plage où elles sont nées afin d'y pondre leurs œufs à leur tour .Tout ça sans aucun GPS ! Seulement grâce aux courants marins et très certainement à d'autres repères géologiques! C'est pour cela qu’il est important de respecter notre jolie planète. On a constaté que le réchauffement climatique modifie et perturbe ces courants marins si importants pour les espèces migratrices. N’êtesvous pas d'accord avec moi ? Alors la prochaine fois que vous voulez voyager, pensez à une solution écologique pour permettre aux animaux de continuer à se reproduire et de sillonner cette belle planète qui est la nôtre. Lysiane BONTEMS

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Communication 9

~ Envie de partager ? ~

N

ous n'avons pas tous la chance de pouvoir voyager, et pourtant, on rêve de partager des cultures, de faire de nouvelles connaissances ou de nouvelles découvertes. Pourquoi ne pas avoir un correspondant? Quand on écoute l'opinion publique, la correspondance est exclusivement réservée au scolaire. Tout cela est bien compliqué car il faut être en relation avec une école étrangère ! Désolé...mais ce n'est pas tout à fait vrai. Hé oui, les français ne sont pas les seuls à vouloir correspondre dans le monde entier. A défaut de voyager, Internet peut devenir votre allié. Il existe aujourd'hui de nombreux sites qui proposent de vous mettre en contact avec des personnes de différents continents. Certaines plateformes sont d'ailleurs spécialisées pour les étudiants. Etudiants du monde est une association qui propose un service gratuit de correspondance sur Internet et qui aide ceux qui le désirent à entretenir une correspondance plus traditionnelle. C'est à dire la correspondance par voie postale. ( Qui peut être un vrai calvaire à organiser !) Mais cela va m'apporter quoi au final? Le plus évident est que la correspondance peut aider à perfectionner une langue, pourquoi ne pas en apprendre une autre? Certaines personnes s'inscrivent même pour vous aider! Cependant on peut tout simplement aussi correspondre avec des français, créer des liens et faire des rencontres. Alors qu'attendez-vous? Rémi GALLIER

~ La playlist de P'tit Charles ~

5 Chansons 3 pays

Pour ce numéro spécial, P'tit Charles a interrogé 3 lycéens venant d' un peu partout dans le monde. Entre autres, Bastián (Espagnol), Wang (Taïwanais) et Aaron (Américain) à propos de ce qu'ils écoutent dans leur pays. Nous leur avons aussi demandé s'ils connaissaient des chanteurs Français, et devinez quoi? C'est le cas surtout au Brésil et en Espagne où notre langue est, selon eux, réputée pour transmettre des émotions. Leur sélection:

1/Dvicio- Paraíso (Espagne) 2/Malú - A Prueba de Ti (Espagne) 3/Coldplay- Adventure of a life time (USA) 4/Jay chou- All the way north (Taïwan) 5/Norah jones- Carry on (USA) Rémi GALLIER P’tit Charles N° 26 - Mars 2017


Zoom 10

~ Rencontre avec Anaïs Ledent-Thierry ~

Anaïs

Ledent-Thierry, ancienne élève du Lycée

Charles de Gaulle et Directrice de publication du P’tit Charles est venue à notre rencontre le mercredi 12 octobre 2016 pour nous parler de ses merveilleuses aventures. Toutes ces pages de vie nous ont permis d’être transportés à ses côtés jusqu’au Mexique et à Cuba. Pour voyager à votre tour et soutenir ceux qui rêvent de découvrir le monde librement, sans attaches, à leu manière…

Motivation : Le voyage, avec ses richesses et tout ce qu’il nous offre permet de créer une motivation dans la réalisation de projets comme savoir si on veut s’installer et quel choix de vie nous convient Peur : Si le voyage apporte beaucoup de belles choses, il est également à l’origine de sentiments plus désagréables comme la peur. Il peut être effrayant de partir loin de chez soi pendant plusieurs mois , d’avoir le courage de rester si la première semaine se passe mal, il faut avoir la force d’attendre pour comprendre et rencontrer des gens pour partager notre histoire. Toutes ces épreuves peuvent susciter de la peur malgré tout supportable face aux merveilles que l’on peut découvrir, durant le périple.

Les expériences personnelles d’Anaïs

© E.Panel

Les différents modes de vie : Un point ressort tout particulièrement de cet entretien avec Anaïs: c’est la découverte des différentes cultures et modes de vie. Le voyage lui a permis d’être au contact des autres, de leurs vies, de leurs histoires. Les voyages sont l’opportunité de voir chaque fois plus loin.

Anaïs Ledent-Thierry expliquant son périple

Les apports du voyage Le plaisir : Le voyage se déclinant en un réel plaisir de part l’apport de nouveauté, de rencontres, coutumes et découverte de nouveaux paysages sur les côtes comme dans les terres. La liberté : Le voyage est également une véritable source de liberté de mouvement. On devient seul maître de nos pas, de nos choix car nous avons choisi la destination, la manière dont se déroule le voyage, le lieu où l’on passe la nuit, et absolument tout ce qui composera cette aventure L’échange : Le voyage permet surtout de rencontrer des gens, d’échanger avec eux, de partager les expériences personnelles de chacun et d’en créer de nouvelles à partir des coutumes locales. La découverte : Il y a une grande partie constituée de découvertes au niveau des paysages, des modes de vie, des coutumes ou encore des mentalités. Voyager, c’est aussi se cultiver.

Shamanisme : Durant l’un de ses périples, Anaïs a goûté à l’expérience du shamanisme permettant de laver l’esprit et le corps. Avant de vivre cette aventure, il est important de venir sans avoir mangé, consommé de l’alcool ni avoir eu de relations sexuelles. Une plante est alors consommée et un Shaman accompagne ce voyage qui éveille les sens dans le but d’extraire les énergies négatives. Anaïs nous a confié s’être sentie très mal, le corps rejetant les toxines contenues dans la plante. La nuit fût très longue. Le shamanisme donnant une impression d’expérimenter la mort et nous confrontant à nous même. Il faut donc être préparé et être certain de pouvoir supporter ce type de sensations avant de la vivre. Cuba : Anaïs a fait un voyage à Cuba qui n’aura pas été à la hauteur de ses attentes. Avec l’embargo que le pays a subi, l’accueil réservé aux étrangers n’est pas des plus chaleureux lorsqu’on sort comme Anaïs des sentiers battus du tourisme. Ainsi, elle se sera fait voler toutes ses affaires lors de son sommeil, se retrouvant avec très peu de choses à son réveil. Obligée de marcher avec des cartons et des ficelles en guise de chaussures, ces différentes difficultés rencontrées auront permis à la communauté locale de l’accepter rendant le reste du voyage plus vivable.

P’tit Charles N° 26 - Mars 2017


Zoom 11 Se déplacer : Il existe différents moyens de se déplacer une fois sur place. L’un des plus apprécié étant le stop qui permet Trouver du travail : Trouver du travail n’est pas le plus com- de parler avec des personnes locales pendant plusieurs pliqué avec le tourisme ou dans les campagnes. Pas toujours heures. Briser la glace en se cultivant davantage. bien payé, il faut surtout aviser suivant vos besoins et parfois Voyager est très enrichissant. Il faut savoir en profijongler entre plusieurs travaux. ter et s’en servir dans le but d’évoluer au fil de nos pas. Il Voyager seul ou en groupe : Voyager seul permet avant tout permet la découverte, le plaisir et la grande liberté. Nous d’aller où on veut, quand on veut. Si on voyage à plusieurs il espérons que vous trouverez ce que vous cherchez ou parest important de bien s’entendre. Un voyage ne se fait jamais viendrez à un bel épanouissement lors des périples que vous entreprendrez durant votre vie. seul puisqu’on rencontre toujours des gens sur place.

Les conseils

Choisir la destination : Il est plus simple de choisir un pays dont on parle la langue. Cela facilite la communication et rend l’expérience plus profitable et enrichissante.

~

Emma PANEL

Ecosia ~

E

© Sylvan

cosia, une entreprise à vocation sociale a développé un moteur de recherche tout comme Bing et Google. Leur but n’est pas d’accumuler de l’argent mais de planter des arbres avec plus de 80% de leurs revenus. Une simple recherche sur internet contribue au bienfait de la planète. Pourquoi des arbres ?

© Ecosia

La nature nous offre avec les arbres un remède maison puissant. Ecosia replante les forêts du littoral et permet de reverdir le désert, les arbres sont essentiels au maintien de la côte, leurs racines maintiennent la terre du littoral permettant de limiter l’érosion dûe à l’action de l’océan. Quant aux déserts, les arbres permettent de maintenir l’eau en surface et de bloquer le sable rendant des terrains arides cultivables. Les arbres sont une solution peu coûteuse pour protéger les littoraux et reprendre du territoire sur les déserts tout en emmagasinant une partie des 32 100 000 000 000 kg CO2 que nous produisons chaque année aidant ainsi à ralentir le réOù les arbres sont-ils plantés ? chauffement climatique et peut-être même un jour le stopper ? Vous pouvez contribuer à cet immense effort sans bouPour le moment, Ecosia finance trois projets de planger de votre PC (ou Mac pour les idiots) il suffit juste d’ef- tation d’arbres. Un au Burkina Faso afin de bloquer l’avanfectuer vos recherches sur Ecosia au lieu d’utiliser d’autres cée du Sahara et de redonner de la terre fertile à ses habimoteurs de recherche tels que Bing ou Google. tants, un au Pérou qui a connu une déforestation massive dans les années 80 en raison de la production de coca et finalement un à Madagascar qui est un haut lieu de la biodiversité mondiale et a malheureusement perdu 90% de ses forêts. Ce n’est qu’un début et d’autres projets de plantation d’arbres sont prévus à travers le globe dans les années à venir. Ecosia permet à tout le monde d’aider des villages et la biodiversité tout en participant au ralentissement du réchauffement climatique sans faire d’effort particulier. Ecosia n’est pas encore tout à fait aussi développé que Google. Ils continuent à travailler dessus et de nouvelles fonctionPour aller plus loin : nalités et amélioration www.ecosia.fr sortent tous les mois.

Lilengo 3 ans après : planter des arbres peut aider tout un village, la terre devenue cultivable permet aux habitants de mieux vivre.

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Sylvan LAVALLEE


Relaxation 12

~ Tu as rendez-vous avec … Toi ! Ne sois pas en retard ! ~

Aujourd’hui, nous allons voyager à travers toi ! As-tu déjà essayé de prendre ton temps, te poser tranquillement et rentrer dans les abysses de ton imagination ? Cela s’appelle « La Sophrologie », et ça consiste à voyager dans un état de relaxation bien particulier. Afin de commencer ce voyage fantastique à travers ton être, je t’invite à faire quelques exercices d’imagination et de relaxation !

La respiration du calme : Il est important de canaliser ta respiration avant de commencer… La respiration 3/6 : 1_Inspire par le nez en gonflant le ventre en comptant 3 temps 2_ Expire par la bouche en rentrant le ventre en comptant 6 temps Porte bien ton attention sur ton expiration car en cas de stress tu oublies rapidement cette étape ! Cela peut paraître simpliste mais la gestion de la respiration est particulièrement importante au quotidien : pour se calmer, se dynamiser, oxygéner son corps …

Voyage au cœur de votre conscience :

Première étape : Décrocher du réel La première étape est assez simple pour les rêveurs et artistes ! C’est une technique pas très complexe au final ! Il suffit de suivre tes pensées. Il faut faire en sorte de ne pas s’arrêter sur une pensée particulière afin de suivre le cheminement inconscient de ces dernières.

Deuxième étape : Provoquer le voyage Après avoir décroché et quand tu ressens une sensation particulière (relaxation profonde), je t’invite à te reconcentrer sur ton corps ! Imagine une goutte d’eau tombée sur ton front coulant doucement sur toutes les parties de ton corps. Essaie d’imaginer la sensation que cela peut procurer, peut-être que cela peut légèrement chatouiller, faire une sensation de fraîcheur …

Troisième étape : Voyager dans les paysages et dans les histoires de ton imagination Une fois relaxé, tu peux enfin entrer dans un monde de bien-être par le biais encore une fois de ton imagination ! Après avoir traversé tout le corps imagine que la goutte vient de se poser sur ton nombril et qu’un jardin magnifique commence à apparaître. Dans ce jardin, tu y retrouverais une petite bête posée sur une fleur ou une feuille, suis l’insecte de près et essaye donc de voir ou ce dernier va !

Samuel PINHAL

P’tit Charles N° 26 - Mars 2017


Actualité 13

~ Peur contre peur ~

L’immigration est un sujet tabou... Comment faire un journal sur le voyage sans parler des migrants ? Aujourd’hui les politiques jouent sur notre peur afin d’acquérir le pouvoir, ils manipulent à merveille les chiffres afin de biaiser notre conception même de la réalité. Cédric Herrou a risqué 5 ans de prison pour avoir hébergé plus de 200 migrants chez lui. Le procès a eu lieu le 4 Janvier 2017, le juge a délibéré 8 mois de prison avec sursis... Voici ce que je souhaite partager avec vous: Ceci est une lettre de Cédric Herrou de la vallée de la Roya au procureur de Nice suite à la dernière descente de 30 gendarmes mobiles armés et casqués dans sa ferme qui se sont emparés de 3 migrants mineurs isolés… Actuellement beaucoup de personnes pensent de plus en plus que nos principaux problèmes viennent de nos immigrés …

Monsieur le procureur, Vous avez fait pleurer ma mère, mon père. Vous avez arrêté mon frère, mon amie. Vous nous avez mis sous les verrous, traités comme des chiens, des malfrats. Vous avez ordonné à une trentaine de gardes mobiles, armes aux poings, d’entrer sur mes terres, prendre ces trois enfants sans parents, qui attendent chez moi, depuis plus d’un mois d’être pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance. Ces enfants ont connu la guerre, la torture, l’esclavagisme. Ces enfants que je protège Ces enfants qui m’ont donné leur confiance. Vous avez au nom de votre France, violé les droits de l’Enfant! Ils attendaient sécurité de la part de notre pays! Vous me savez sensible aux personnes que j’aide, aux personnes que j’aime. Vous savez que ma liberté ne s’arrêtera pas aux barreaux de vos prisons et vous tapez là où ça fait mal !!! Sachez Monsieur le Procureur que je resterai fidèle à mes convictions, que ma France, que notre France, continuera à défendre les droits des hommes, des femmes, des enfants présents sur le sol français au nom de nos valeurs qui fondent la République Française. Ne pensez pas que je suis seul, nous sommes des milliers, des millions!

Les migrants sont souvent considérés comme étant des envahisseurs mais la vérité est tout autre … Combattons ensemble les deux préjugés les plus courants : 1 : La France accueille trop de migrants ! La France accueille actuellement approximativement 200 000 migrants, sachant que 110 000 d’entre eux partent dans un autre pays ou meurent, il nous reste approximativement 90.000 immigrés supplémentaires, ce n’est- vraiment pas énorme, en vérité nous sommes de véritables radins en ce qui concerne les immigrés… 2 : Ils sont trop chers à prendre en charge et nous n’avons pas assez d’argent L’état donne approximativement 47.9 milliards d’euro aux migrants chaque année. ENORME, INACCEPTABLE ! Me direz-vous. Et bien justement, parlons en… Déjà les migrants qui reçoivent les 47.9 Milliard doivent payer par le biais de leurs impôts 60.3 Milliard, ils nous rapportent donc 12.4 milliard d’euro par an. C’est donc un atout économique.

Chacun son métier, le mien c’est agriculteur, le vôtre c’est de faire respecter la Loi. Loi qui protège et fait que le vivre ensemble soit la règle primordiale de notre démocratie.

Beaucoup de rumeurs et de préjugés planent sur Internet … Beaucoup prennent quelques cas pour en faire des généralités…

Vive notre France

Sources: Le Monde/ Médiapart

et …..celle que tu représentes

A lire: Colombani; Rousseau: Bienvenue à Calais

Samuel PINHAL P’tit Charles N° 26 - Mars 2017


Nouvelle 14

~ Pour une guerre ~ A PARIS le 15 septembre 1919

Ma très chère Mère ; Acceptez mes sincères excuses. J’ai été incapable de vous écrire durant ces cinq dernières années, et me voilà maintenant incapable de vous rendre visite. Cette guerre que nous venons de vivre, ces horreurs que nous avons endurées, supportées durant trop d’années, ils disent que c’est fini. Fini pour un ou deux d’entre nous, mais la guerre continue, dans nos cœurs, dans les hôpitaux, partout. Nous avons toutes deux perdues un mari, et nous sommes loin d’être les seules. Ils nous donnent un nom, les ‘‘veuves de guerre’’, nous portons le nom de notre malheur, il nous suivra, aujourd’hui, demain, et jusqu'à notre mort. Ils disent que c’est fini. Mère, si seulement vous pouviez voir ce que j’ai vu, ce que je vois et ce que je vais continuer de voir. Ici la guerre n’a pas de fin, les corps arrivent quotidiennement, et je ne puis vous dire combien ils sont. Pour être honnête, je préfère ne jamais le savoir. Ma très chère Mère, vous n’avez pas vécu ce que j’ai vécu, et je ne prétends pas avoir traversé pires épreuves que vous. Mais laissez-moi vous dresser une ébauche des années de malheur que vous, votre famille et la France, ont traversé, à travers mon histoire. Comme vous le savez déjà, Philipe mon mari était fier de faire partie des premiers soldats mobilisés pour la guerre. Après tout, nous pensions encore qu’elle ne durerait que quelques mois. Six semaines plus tard, j’étais appelée à devenir infirmière dans un hôpital de fortune dans une campagne au nord est de Paris grâce, ou plutôt à cause de mes compétences en médecine. Avant mon arrivée, je pensais devenir une sauveuse, une héroïne qui allait sauver des milliers de personnes. Mais j’ai rapidement compris ce qu’était la guerre, une fois arrivée. On ne soigne pas des blessés comme on soigne le rhume d’un enfant, et ces blessés étaient de toute manière « insoignables ». Aucun médecin, aucun remède, aucune pratique n’auraient été assez puissants pour guérir ces malheureux. Dès mes premières heures à l’hôpital, j’ai vu affluer un nombre incalculable de cadavres et de blessés. J’étais tout bonnement horrifiée et les autres médecins présents depuis plus longtemps que moi me disaient que je m’habituerai à ce spectacle quand ils ne me répétaient pas que j’étais une incapable. Je ne voulais pas m’y habituer, je ne voulais pas croire en cette réalité, mais j’y ai été contrainte. La mort, le sang, les cris, la souffrance, tout devint d’une banalité terrible alors que les corps continuaient d’affluer au fils des jours, des semaines, des mois et des années.

© Emma

Les morts étaient directement renvoyés après qu’on ait réussi ou non à les identifier. Ils allaient êtes enterrés, le mal était déjà loin d’euxmêmes s’il hantait leurs familles. Le plus horrible en temps de guerre, est sûrement de faire partie des blessés. Tu sais que ta mort arrive à grand pas, mais tu subis longtemps la douleur et regrette de ne pas avoir été tué sur le coup. Enfin, qu’est ce que j’en sais ? Ces personnes-là ne sont Immeuble du VIIIème arrondissement de Paris pour la plupart inconscients de ce qui leur arrive à cause des souffrances intenables qui les possèdent. Une grande partie des blessés et des morts arrivaient mutilés, déformés, méconnaissables. On confondait leur crâne avec leurs pieds ou avec leurs estomacs quand ceux-ci avaient quitté le corps de leur propriétaire par ce qui pouvait être un dos. Mais étaient ils encore propriétaires de quoi que ce soit ? Ils étaient fous pour la plupart, impossible pour eux de contrôler leurs esprits et encore moins leurs corps. Ils criaient des choses incompréhensibles, des mots qui semblaient venir d’un autre monde. Ils se réveillaient souvent au beau milieu de la nuit quand ils avaient réussi à s’endormir et regardaient alors partout avec un visage terrifié autour d’eux sans pouvoir exprimer ce qui leur arrivait.

P’tit Charles N° 26 - Mars 2017


Nouvelle 15

~ Pour une guerre (suite) ~

© Emma

Leurs mouvements étaient saccadés, convulsifs et semblaient naturellement impossibles à imiter. Ceux-là étaient perdus et les médecins avaient vite renoncé à tout espoir de guérison. Il se pouvait que des employés de l’hôpital voient arriver des gens de leur famille. Ce fût le cas d’Amalia, une infirmière dont j’étais proche durant ces années de malheur. Théo, son fils de seize ans arrivât un jour, mutilé, privé de ses jambes et de son oreille droite, et avec vingt kilos en moins qu’à son départ si j’en crois les descriptions de sa mère. Amalia n’avait pas reconnu ce fils sur le point de mourir devant elle avant que l’officier ne lui ait communiqué son nom. Le jeune homme ne l’avait d’ailleurs pas reconnue non plus, et il ne la reconnaîtra jamais, personne n’ayant pu le sauver. La guerre dure maintenant depuis trois ans et l’hôpital n’a plus aucune place pour les blessés qui continuent d’affluer en masse. Nous étions contraints de les allonger sur le sol, avec des couvertures quand ils étaient mal en point, dans un lit quand ils étaient très gravement blessés, et on faisait en sorte de s’en débarrasser quand il n’y avait réellement plus d’espoir. Amalia avait déclaré qu’on aurait plus vite fait de les pendre, car après tout, un homme prend moins de place debout qu’allongé ! Elle était affreusement pessimiste depuis la mort de son fils, mais comment de pas le devenir dans de telles circonstances ? Elle voulait voir chacun de nous se balancer au bout d’une corde mais elle fut la seule à finir ainsi après s’être rongée de culpabilité durant trois nuits. La quatrième année de la guerre commençait et depuis déjà un moment, les médecins et infirmiers avaient rejoint l’effectif des patients par épuisement ou par folie. J’avais peur. Peur d’être la prochaine allongée sur le sol, peur de finir folle à mon tour, peur de céder à la tentation d’en finir maintenant moi aussi. Je n’avais qu’à sauter par la fenêtre, attacher une corde autour de mon cou, prendre une grande quantité des médicaments à ma disposition…tellement de façons de quitter cet enfer s’offraient à moi. Mais j’étais devenue trop faible pour oser le faire et malgré tout trop faible pour affronter ce monde. Ma cinquième année dans cet hôpital fut la dernière. La guerre était finie et je retournais à Paris. Je pensais être sauvée mais j’étais plus seule que jamais, confrontée à une vie que j’avais quittée durant trop longtemps, qui était trop superficielle, trop fausse pour que je Immeuble du XVIIème arrondissement de Paris puisse l’accepter. J’avais appris la mort de mon père et de Philipe sur le chemin du retour. Aucun mot ne pouvait exprimer ce que je ressentais. Je me retrouvais, assise dos au mur froid de mon appartement parisien, la fenêtre ouverte sur la rue déserte et le bâtiment d’en face, observant les volets de plusieurs voisins qu’ils n’ouvriront plus jamais de leurs mains. Ma seule satisfaction était de ne pas avoir vu les corps de père et de Philipe arrivés dans l’hôpital où je me trouvais, je ne l’aurais pas supporté et ma vie se serait achevée comme celle d’Amalia. Cependant, malgré la chance que j’ai d’être en vie, je ne sais pas si je veux continuer d’exister ici. Je n’arrive plus à me raccrocher aux valeurs importantes qui pouvaient me rendre heureuse auparavant. Je ne crois plus en la joie, en l’amusement, en l’amour, en la vie et pas même en vous. Peu importe l’heure, la date ou le lieu, ce que j’ai vu, ce dont je suis témoin, je ne l’oublierai jamais. Comme je vous l’ai dit, aucun médecin, aucun remède, aucune pratique ne pouvaient les guérir, et aujourd’hui, je ne peux plus être sauvée non plus. Je ne suis plus que l’ombre de mon propre passé. Je ne sais plus où je vais, ce que je fais et pourquoi. J’ai vu l’oncle Roland il y a deux jours, il m’a dit que vous vouliez vous rendre sur Paris pour me voir. Je ne sais pas ce que vous verrez de moi, je ne sais pas où et je ne sais pas non plus quand. Alors en prévoyance de ma folie prochaine, je vous ai écrit cette lettre pour que vous connaissiez qui aura été votre fille dans ces derniers instants. Au revoir mère, et je prie pour que, lors de nos retrouvailles, vous me voyez différente de la façon dont je me vois. Je vous embrasse. Lesly Kinslay

P’tit Charles N° 26 - Mars 2017

Emma PANEL


Nouvelle 16

~ Originaire d'ailleurs ~

Je ne sais pas où je suis. Je ne connais pas l'endroit, je n'avais jamais rien vu de similaire auparavant. Alors où suis-je ? Je vois de grandes étendues d'eau. D'immenses flaques d'eau salées. Mais c'est impossible, parce que sur notre planète, l'eau est devenue une denrée rare et précieuse, et le Gouvernement la rationne beaucoup... Alors quel est cet étrange lieu? Je regarde mon reflet dans l'eau. Mais c'est impossible ! Je suis d'une couleur indéfinissable, entre le blanc, le jaune, le beige. Mais qu'est-ce qui m'arrive ?? Je me réveille en sursaut. Quel étrange rêve... En même temps, rêver de quelque chose qui n'existe pas, ça me ressemble bien. J'appuie sur un bouton à ma droite. La vitre au-dessus de moi se soulève. Je jette un coup d’œil à main. Rouge. Je soupire de soulagement. Si elle était d'une autre couleur, je serais en danger. Le soleil, maintenant si proche de nous, me brûlerait en un rien de temps. Je m'approche de la porte de ma chambre et regarde derrière moi, en ayant l'impression d'oublier quelque chose d'important. La capsule dans laquelle je dors reste ouverte, afin qu'elle s'aère durant la journée. C'est le seul endroit où nous pouvons dormir correctement et qui optimise notre sommeil. Depuis une dizaine d'années déjà, à cause du rapprochement entre notre planète et le Soleil, l'air se raréfie de plus en plus, et l'eau également. Peu à peu, la nourriture finira elle aussi par disparaître... Alors, nous devons porter des combinaisons spéciales, contenant suffisamment d'oxygène pour que nous n'en manquions pas. Je continue de fouiller ma chambre du regard, et me décide à vérifier le niveau d'oxygène qu'il me reste. Il est bien bas, il faut que j'aille en chercher. Je sors rapidement et parcours les couloirs de l'établissement. Mais j'ai la tête dans les nuages, et je bouscule un des sages, les personnes les plus vieilles. Je m'excuse, sans réellement faire attention à ce que je dis. Je ne comprends pas pourquoi mon rêve me perturbe autant. Le vieux sage me retient par le bras alors que je m'apprêtais à passer mon chemin. Aussi énigmatique que d'habitude, il m'invite à le suivre. Il m'emmène dans le grand salon commun. « Qu'est-ce qui te préoccupes autant, ma fille ? -Rien, juste un rêve sans importance.... -Dis-moi tout. -J'ai rêvé d'eau. D'immenses étendues d'eau. Et ma peau n'avait pas cette couleur, elle était pâle... Et je ne voyais pas le soleil... Vous voyez, c'est impossible... -Bien. Connais-tu nos ancêtres ? -Vous voulez parler de ceux de ma famille ? -Non, les tout premiers, communs à tous. -Non. »

Le sage ne dit rien, et se lève. Je le suis. On repasse dans des dizaines de couloirs, que je n'emprunte d'habitude, jamais. Et on arrive devant une immense porte blanche. Il me fait signe d'entrer la première. La pièce est très lumineuse, et on a une vue à couper le souffle. Au centre, il y a une capsule. Avec quelqu'un dedans. Je ne distingue pas les détails, alors je me rapproche. Sa peau est pâle, presque blanche. Comme celle que j'avais dans mon rêve. Je jette un coup d’œil interrogatif au sage. « Il s'agit du dernier homme de son espèce. De notre tout premier ancêtre. -Mais comment sa peau.... ?* -A l'origine, nous ne sommes pas nés sur cette planète. Mars n'est qu'une terre d'adoption. Tu vois la planète, là-bas ? Celle qui est vide ? Nous venions de là. Mais les hommes se faisaient la guerre sans cesse. Ils ont créé des armes surpuissantes, que même eux ne pouvaient contrôler. Ils ont détruit leur planète. Ils ont cherché un nouveau refuge. Leur technologie leur a permis de les faire venir ici, et de pouvoir s'y établir définitivement. Seuls le peu de survivants sains et saufs ont pu faire le voyage. Pour réussir à vivre dans une atmosphère qui n'était pas la leur, ils ont dû muter. Leur peau est devenue rouge, et ils ont appris à avoir besoin de moins d'eau pour survivre. En quelques centaines d'années, l'homme a évolué pour devenir ce qu'il est aujourd'hui. Une communauté assez restreinte, possédant une technologie avancée, le tout dirigé par chacun d'entre nous, dans une entente cordiale. Bien sûr, il y a eu, et il y aura certainement des disputes, mais nous ne pouvons pas nous permettre de refaire une autre guerre. Nous ne devons surtout pas perdre notre planète. Elle devient notre dernier espoir. Mercure est bien trop proche du Soleil, et les autres planètes sont beaucoup trop éloignées. Nous mettrions des années et des années avant d'y parvenir. -Mais comment se fait-il que cet homme soit dans une capsule, qu'il ne soit pas mort et n'ait pas muté, alors que cela fait des centaines d'années que nous sommes ici ? -Cette capsule est spéciale. Elle est congelée, et bien que nous soyons proches du soleil, notre système est capable de refroidir encore plus. -Mais pourquoi est-il là ? -Pour nous rappeler quelles sont nos origines. Quelle fin nous attend, si nous continuons de créer, sans cesse des armes toutes plus destructrices les unes que les autres. Quelles sont les conditions de notre survie. »

P’tit Charles N° 26 - Mars 2017

Sarhix


Société 17

~ Les ravages de la maladie, un voyage auquel j’ai survécu ~

Aujourd'hui je vous embarque pour un voyage dont on ne sort jamais indemne, il s’agit d’un long périple semé d'embûches dont certains ne reviennent jamais. Un voyage à travers les longs couloirs des hôpitaux. J'ai fait ce voyage étant petite et je sais que tout au fond de moi, j'en porte encore les cicatrices. Je constate malheureusement que peu de personnes autour de moi connaissent ce voyage, et ne comprendront peut-être jamais les difficultés d'un tel périple tant qu'elles n'auront pas eu de près ou de loin un quelconque contact avec la maladie. C'est pourquoi je tiens à partager ce voyage avec vous. Cependant, ne vous attendez pas à vivre un voyage au cœur d'un conte de fée vous risqueriez d'être déçu.

tir l'espace d'un court instant. On se souvient des films que l'on regardait en boucle toute la journée pour faire passer le temps, on se souvient des odeurs notamment celle du savon alcoolisé que les médecins utilisaient à chaque fois qu'ils venaient te voir, t'ausculter, te faire une prise de sang ou d’autres sortes de soins. On se souvient de la chambre d'hôpital, de la peur et de douleur, on se souvient des regards angoissés de ses propres parents. Car même si ce type de maladie n’est pas contagieuse, petite, on ne comprend pas forcément ce qui nous arrive, mais l’angoisse que l’on lit dans les regards de nos proches et des médecins, est la chose la plus contagieuse qui puisse être. On en oublie presque les moments de joie qui se sont noyés dans tout ce malheur. Je ne suis pas à plaindre, je sais que d'autres vivront toujours des expériences bien plus traumatisantes que la mienne. On survit grâce aux soins et à la médecine, grâce au personnel médical que je remercie. Mais on oublie souvent que si on fait encore partie de ce monde c'est parce que on a eu de la chance.

Tout d'abord, sachez simplement que la première chose qui vous gagne c'est la fatigue et l'épuisement dû à la maladie et aux traitements lourds. Et puis vient la peur. La peur que l'on lit dans les yeux de ses propres parents et celle qui te gagne à chaque fois qu'un membre du personnel médical pénètre dans ta chambre, peur de ce que l'on va encore t'infliger, de ce que tu vas encore devoir subir. Tu en perds la joie et ton sourire. Un sourire que j'ai mis du temps à retrouver. J'ai même perdu la parole. Je ne disais plus rien à personne même plus à mes propres parents. J'ai appris par hasard, un peu comme Oscar dans Oscar et la dame rose que je risquais de mourir. Imaginez-vous l'espace d'un instant la vision de votre mère affirmant que vous allez très certainement mourir. Car oui la mort est partout. Je ne vous dis pas ça pour vous faire peur, mais sachez que c'est une réalité. J'ai rencontré d'autres enfants malades pendant mon voyage et certains d'entre eux n'appartiennent plus à ce monde.

Cette expérience a fait de moi ce que je suis aujourd'hui, car même si c'est la première chose que l'on souhaite, on apprend vite qu'oublier est impossible. Les cicatrices et la prise quotidienne de médicaments seront toujours là pour rappeler le passé. Et puis de toute façon, tu es suivi à vie et au moins une fois par an, pendant au moins 10 ans, on sera invité à retourner à l'hôpital. On est surveillé de près, régulièrement on doit encore faire des bilans complets pour vérifier que tout va bien et puis petit à petit, tu comprends que même si ta malade est finie, maintenant ce sont les conséquences des traitements lourds qu'il faut combattre. Commence alors un long chemin vers l’acceptation. Un chemin sur lequel je continue encore et toujours de marcher, lentement mais surement .Mais Dieu sait que ce n'est pas toujours facile. J'espère sincèrement ne pas vous avoir gâché votre journée. Je sais que ce voyage m'a construite et m'a forcée à grandir, peut-être un peu trop vite... Un voyage certes formateur mais que je ne souhaite à personne. Lysiane BONTEMS

On ne se souvient pas de tout mais il nous reste toujours des images. On se souvient des moments les plus durs, mais on retient rarement les bons moments, malheureusement trop souvent absents. On se souvient de la générosité des gens, des associations de clowns qui passaient te diver-

P’tit Charles N° 26 - Mars 2017


Société 18

~ Chronotaxidi ~

Vous vous trouvez à bord du chronotaxidi, à destination du futur. Pour votre sécurité veuillez attacher votre ceinture, redresser vos tablettes et éteindre vos appareils électroniques. Attention à la fermeture des portes. Je vous souhaite un excellent voyage. Nous nous trouvons actuellement à la naissance de l’univers il y a 13.8 milliards d’années. Attention aux turbulences créé par le big bang. Après cet évènement, la matière éjectée s’agglomère et forme les planètes de système solaire et des différentes galaxies. Si on avance encore un peu, vous pouvez constater sur votre droite la planète Théia (ou Orphée pour les intimes) fonçant droit sur la terre. Attention aux nouvelles turbulences dues à la collision. Apres cette collision, la planète Terre telle que nous la connaissons aujourd’hui se forme accompagnée de sa meilleure amie la Lune. Maintenant, si vous le voulez bien, nous allons nous rapprocher un peu. Comme vous pouvez le constater, les paysages sont bien différents de ce que l’on connaît aujourd’hui. Alors oui c’est plutôt hostile. Volcans, pluies acides et je vous passe les détails. Mais il y a environ 3,85 milliards d’années, apparaissent les premières formes de vie. D’abord dans l’eau sous forme de bactéries unicellulaires, puis un peu plus sophistiquée avec des organismes pluricellulaires , des algues qui sont les premières à produire de l’oxygène , un oxygène qui compose la couche d’ozone permettant de protéger la terre des UV , et ainsi la vie sur terre. Enfin des êtres vivants plus grands apparaîtront et avec le temps, ils sortiront de l’eau pour coloniser la terre. Ils donneront naissance aux dinosaures que nous connaissons, comme celui que vous pouvez admirer sur votre gauche.

Je vous demande de bien faire attention aux nouvelles turbulences causées par l’impact de la météorite. Comme vous pouvez le constater, après cet évènement, les petits mammifères se développent car en effet, leur développement était bloqué par les dinosaures .On a alors l’apparition des premiers hominidés il y a 7 milliards d’années. Qui comme tous les êtres vivant vont évoluer. Ils vont entre -autre se faire la guerre, s’entre-tuer pour des points de vues religieux différents. Mais ils vont aussi faire des découvertes scientifiques qui leur permettront d’améliorer leur niveau de vie et de comprendre qui ils sont et d’où ils viennent. Ils coloniseront toute la planète et apprendront à se déplacer sur la terre, les mères et les océans, dans les airs et même dans l’espace. Ils réussiront même grâce à l’évolution de la médecine, à augmenter leur espérance de vie et j’en passe… Nous voici maintenant dans le futur avec tous les nouveaux appareils que vous pouvez admirer tout autour de vous : voitures anti gravité et entre autre télé porteur. Nous traversons actuellement un nuage de pollution, je vous demande de bien vouloir mettre votre masque à oxygène et faire attention aux turbulences dues à l’explosion du Soleil. Comme vous le voyez, c’est cette explosion qui a anéanti l’humanité qui de toute façon se serait anéantie toute seule puisque l’homme n’a pas su faire d’efforts pour protéger son environnement. Le soleil aura permis la vie sur terre et lui aura repris. Rassurez-vous nous avons encore un peu de temps avant que cela n’arrive, disons environ 500 millions d’années. Nous sommes arrivés à destination je vous prie de bien vouloir descendre de l’appareil et de faire attention à ne rien oublier. Merci d’avoir voyagé en notre compagnie. Lysiane BONTEMS

*Chronotaxidi : Chrono=temps / Taxidi=voyageur : voyageur du temps P’tit Charles N° 26 - Mars 2017

( néologisme)


Lycée 19

~ France Télévision : Le Débat ~

L’équipe du p’tit Charles et des élèves de TL2 devant les locaux de France télévision

© Guyon

L

e lundi 7 novembre plusieurs classes de lycéens ont été invitées à France Télévision pour participer à un débat sur les théories du complot et la liberté d’expression. C’est ainsi que la classe de Terminale L du lycée Charles de Gaulle et le P’tit Charles ont pu assister à cet événement. Pour permettre aux jeunes un accès simple et sûr à l’information, le débat à été organisé de façon interactive entre les différents invités et les élèves, représenté par un porte parole. L’alternance entre dialogues et séquences vidéos aura été pour chacun la source d’un véritable enrichissement et, dans le meilleurs des cas, aura permis de jeter un regard nouveau sur l’information et les médias. Déroulé de la journée et entretien avec Rémi Gallier, représentant du lycée Charles de Gaulle lors du débat. Les théories du complot Avec tous les événement terroristes et flous auxquels le monde fait face, les théories du complot se déchaînent sur internet. Les fausses informations ne manquent pas, et il est donc impératif de vérifier les sources des articles qu’on peut lire et des rumeurs qu’on peut entendre. Durant le débat, nous avons appris à ignorer les ‘‘on dit’’, à privilégier le fait de comparer plusieurs sources et également à utiliser des sites comme Hoaxbuster qui permettent de les vérifier. La liberté d’expression Faute de temps, nous n’avons que très peu abordé le thème de la liberté d’expression. En ressort, malgré tout, la notion de limite à la liberté d’expression qui peut être assez floue et parfois mal interprétée. Les limites de la liberté d’expression sont fixées par la loi qui explique que la presse est libre à partir du moment où les propos ne prônent pas la haine. Au final, cette limite peut être facilement mal interprétée comme le montrent les cas de Charlie Hebdo ou de Dieudonné.

Le ressenti de Rémi : Rémi Gallier, Directeur de publication du P’tit Charles, élève de Terminale L a été le porte parole du lycée. Son impression : le débat aura été ‘‘intéressant’’, les ‘‘réponses aux questions ont été claires’’ et ce n’était ‘‘pas ennuyeux’’. Toutefois, le fait d’être ‘‘à côté des présentateurs de France Télévision est assez impressionnant’’. Dans l’ensemble, nous pouvons conclure que le débat aura été pour tous, un véritable apport au niveau de notre relation à l’information et aux médias. Une expérience unique qui aura sûrement aidé la plupart à avoir un point de vue averti sur les thèmes abordés. Emma PANEL

~ Se la jouer solidaire ~ d'enthousiasme et de bonne humeur. Bien sûr, lors de ce goûter aucun problème, tous les enfants pour les enfants a eu lieu à l'Epicerie Sociale, et à cette oc- et parents étaient concentrés. Les organisatrices de la collecte casion, j'y suis allée en envoyée spéciale. ont été très satisfaites du résultat. La colPendant cet événement, il y avait plusieurs lecte de jouets a rassemblé beaucoup de percentaines de jouets, 160 enfants avec leurs sonnes qui ont déposé des cartons dans les parents. Chaque famille était conquise, à écoles ou les magasins. Un grand merci aux un moment une d'entre elle m'a dit : « Je organisatrices qui n'ont pas raté le rendezsuis contente pour mes enfants, ils ont eu vous et qui ont pu faire face aux difficultés droit à leurs cadeaux ». Certains enfants personnelles pour certains. Lorsque j'ai deont dit : « Ce sont de très beaux cadeaux». mandé à une des organisatrices « ComptezOn pouvait apercevoir la larme à vous refaire la collecte de jouets ?» elle m'a La remise des jouets l’œil de certains d'entre eux, devant tout dit avec enthousiasme « OUI ». ceci, épanouis et heureux, devant tant Marie JADIN © M.Jadin

Comme chaque année, la distribution des cadeaux

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Lycée 20

~ Les indispensables du voyage ~

L

ors d’un voyage, on a tendance à oublier certains objets, qui sont pourtant primordiaux au cours d’un séjour ! Ne vous inquiétez pas, nous avons pensé à vous et nous vous avons concocté une liste bien précise des indispensables !

      

Une multiprise pour l’avion, de nos jours la batterie ne tient plus ! Un GPS surtout si vous êtes une femme. Un coussin gonflable, les troncs d’arbre ce n’est pas confortable. Votre pèse personne, les kilos en trop des valises ce n’est pas top ! Un sac à viande…Plutôt pratique et très confortable pour dormir. Pensez à accompagner cela de votre moustiquaire, ça tient chaud. Lampe frontale, sympathique pour retrouver sa route lors de grandes fiestas. Une paire de boules quiès. Je m’explique, parfois, ne sait-on-jamais, les accidents d’avion arrivent, alors si vous vous retrouvez sur une île déserte, vous pourrez néanmoins dormir sur vos deux oreilles en évitant d’entendre le ronronnement des animaux sauvages. Sympathique ! La fameuse banane ! Très sexy et cela vous permet de garder près de vous vos objets les plus importants. Associer cela aux chaussettes dans les tongs. Et pas d’inquiétudes, des modèles de chaussettes coupées, existent simplement pour cela.

Ainsi, vous serez prêts pour vos vacances, et l’équipe du P’tit Charles vous souhaite un bon séjour. Jade NOUATIN

~ Hommage à « 48 hommes qui ont changé le monde » ... ~

Annick Gaillard, artiste-peintre a été professeur au Lycée Charles de Gaulle, de Londres. Suite au décès de son père en 1994, elle se découvre une passion : la peinture. Bien que déjà présente depuis son enfance, elle va décider d'en faire son métier. Elle expose beaucoup de fois, depuis 1997, parfois seule, parfois en compagnie d'autres artistes. Elle va aussi faire les couvertures de certains livres, notamment, de nouvelles traductions, telle que Dante's inferno, traduit par Hesperus Press en 2005.

« 48 hommes qui ont aidé notre monde à devenir meilleur », exposés à Chantilly, puis offert à notre lycée.

Ces grands hommes sont issus de beaucoup de milieux différents, passant de la musique au cinéma, ou encore à la littérature et aux mathématiques. On pourrait juger certains de « classiques », comme Socrate, Michel-Ange, ou encore Beethoven, mais des hommes qui sont plus « de notre génération » sont aussi représentés, comme Chaplin, Kubrick ou encore Steve Jobs. L'artiste s'est inspirée d'une autre série de portraits de 48 grands hommes, réalisée par Gerhard RichAinsi, l'année dernière, elle a peint une série de 48 portraits, ter, datant de 1972.

© Sarhix

Outre le fait qu'on reconnaisse bien les personnages, le style bien particulier d'Annick Gaillard surprend, de par les couleurs utilisées, parfois étranges, comme le portrait de Shakespeare, où prédomine le vert, ou bien Egon Schiele, un peintre, dessinateur et poète autrichien.

« 48 hommes qui ont changé le monde » dans le hall du lycée

Un « reproche » que nous pourrions faire à ce choix, c'est qu'il n'y a aucune femme. Il y a peut-être plus d'hommes qui ont changé le monde, et ce depuis sûrement plus longtemps. Cependant, cette absence se fait ressentir chez le spectateur. Sarhix

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Critiques 21

~ Narnia Viens Marty nous allons en 1979 ~

Le livre Narnia est littéralement un best-seller, le film en 2011 faisait partie du

© Youtube Pour aller plus loin : youtube.com/watch?v=gUUYwaGG5Fs

top 3 des films les plus piratés ! De nos jours quasiment tout le monde connaît le livre et le film ! Ce dernier fait son apparition au cinéma en 2005, mais ce que vous ne savez pas c’est que le film a déjà été devancé ! En 1979 un dessin animé racontant l’histoire de « Narnia : Le lion, La sorcière blanche et l’armoire magique » fait son apparition en nous offrant un film tout mignon ! Notre génération ne connaît probablement pas ce dessin animé mais vos parents vont peut-être vivre un moment de nostalgie en revoyant le film disponible gratuitement sur Youtube ! Samuel PINHAL

~ Elser, un héros ordinaire ~

Elser, un héros ordinaire », film dramatique allemand d’Olivier HIRSCHBIEGEL

sorti en septembre 2015. Un long métrage qui retrace l’histoire de George Elser, un simple menuisier qui, seul, commet un attentat contre Hitler le 8 novembre 1939 à Munich. Le film plonge directement le spectateur dans l’intrigue, en commençant par la scène de l’attentat. Il repose sur un parallèle entre l’interrogatoire du personnage éponyme, des scènes violentes et sombres, et sa vie, initialement lumineuse et insouciante. Ce système d’analepses permet de réfléchir. Comment Elser, citoyen apolitique, en est-il arrivé là ? Comment le nazisme s’est-il diffusé, petit à petit, dans la société ? Ce film permet de comprendre le pouvoir d’Hitler et la soumission du peuple. Même si le sort du héros ne fait aucun doute, le spectateur ne s’ennuie jamais, grâce notamment au réalisme. Méline GIACUZZO, Lyna MOUDDEN

Internet

«

Elser un héros ordinaire

~ ROSE SOUS LES BOMBES ~

Résumé et image trouvés sur Internet

On a déjà tous lu des livres inspirés de faits historiques. (Si! Ceux qui sont intéressants,

Rose sous les bombes

mais que l'on n'a pas le courage de lire jusqu'à la fin). Celui-ci se distingue clairement des autres ! Avant tout, un livre pour les jeunes, Rose sous les bombes est un véritable voyage dans le temps qui réunit tous les critères que l'on attend d'un bon roman. l'Américaine Elizabeth Wein dépoussière le thème de la guerre. C'est à travers les yeux de Rose, qu'elle nous invite à voir l'Histoire sous un autre angle. Celui d'une jeune femme-pilote, tenace qui se bat pour survivre. Il est parfois difficile de nous dire que derrière la fiction se trouve une part de réalité, tant ce que l'héroïne vit paraît impensable. Au fil des pages, on s'aperçoit que Rose est surtout une jeune femme moderne pas si loin de nous. Un véritable coup de cœur qui n'est pas réservé uniquement à notre prof d'histoire! “Rose Justice est une jeune pilote de liaison américaine. Pendant l’été 1944, sa mission tourne mal : Rose est prise en chasse par des avions ennemis... Désormais prisonnière, la voilà plongée dans l’enfer des camps de concentration. Parmi ses compagnes d’infortune se trouvent une romancière française, une jeune Polonaise sur qui les nazis ont commis d’horribles expérimentations et une pilote d’avion de l’armée soviétique. Ensemble, elles luttent pour survivre. “ Rémi GALLIER P’tit Charles N° 26 - Mars 2017


Culture 22

~ Ce qui nous sépare ~ Rencontre avec l’auteur Anne Collongues le 29 novembre 2016

© google images

Née en 1985, Anne Collongues a fait des études aux Beaux-Arts, à Paris. Pen-

Anne COLLONGUES

dant près d’un an, elle a dû faire des croquis, des dizaines de croquis, dans les cafés, le métro, pour ses études. D’où peut-être son goût pour les extraordinaires descriptions qu’elle a fait dans son premier roman, décrivant des personnages dont le destin va se jouer en une heure, pendant le trajet du RER. Devenue photographe, Anne Collongues a un peu abandonné le dessin, au profit de l’écriture et des photos. Elle a également passé trois années à Tel-Aviv (Israël). Ce premier roman « virtuose », sorti en 2016, a beaucoup plu, il a été sélectionné pour participer au Prix littéraire des lycées de Compiègne (des élèves doivent choisir le meilleur livre de 2016, parmi quatre livres*) *plus d’informations dans les brèves Sarhix

Dans un RER quittant Paris pour la banlieue, Anne Collongues nous dévoile la vie et les pensées de sept personnages, dont la vie va prendre un tournant inattendu. « Marie s’est jetée dans le train comme on fuit le chagrin ; Alain, qui vient de s’installer à Paris, va retrouver quelqu’un qui lui est cher ; Cigarette est revenue aider ses parents à la caisse du bar-PMU de son enfance ; Chérif rentre dans sa cité après sa journée de travail ; Laura se dirige comme tous les mardis vers une clinique ; Liad arrive d’Israël ; Frank rejoint son pavillon de banlieue. » Ces personnages vont s’observer, s’imaginer leurs vies, dans la justesse d’une écriture fragmentaire. 76% des personnes interrogées ont trouvé le livre excellent, autant par l’écriture juste, qui décrit la beauté banale des personnes que l’on peut croiser tous les jours, que par l’histoire de ces personnages touchants et émouvants. La majorité de ces personnes ont été touchées le plus, par Cigarette, et les choix auxquels elle a dû faire face, hier et aujourd’hui. 23% ont apprécié la subtilité de l’écriture, bien que cette écriture fragmentée en ait déconcerté certains. L’histoire est jugée très bonne, bien que l’on se perde entre les changements de personnages.

© Marie JADIN

© google images

1% n’a pas accroché au livre. Ils l’ont trouvé très difficile à décoder, et bien que les phrases soient bien tournées, utilisant l’art presque comme une arme pour décrire la banalité de cet instant unique, leur longueur en ont découragé beaucoup, qui attendaient davantage de fluidité. Tous s’accordent cependant à dire que l’histoire est très bonne, bien que pour d’autres encore, il aurait fallu pouvoir replacer l’histoire ailleurs que dans un RER, ne pas la situer dans la rame uniquement. Beaucoup sont également déçus du fait qu’il n’y aura pas de suite. Sondage réalisé auprès de 53 personnes ayant lu le livre. Sarhix P’tit Charles N° 26 - Mars 2017

Ce qui nous sépare


Brèves

© NOUATIN Jade

Le mardi 17 janvier, une classe de seconde du lycée, et des volontaires participant au Prix Littéraire, ont rencontré l’auteur du second livre du prix : Les guérir, par Olivier Charneux. C’est l’histoire vraie du médecin danois Carl Vaernet, repéré et financé par le Second du Reich Himmler, qui a fait des expériences sur des homosexuels du camp de Buchenwald. Il a décrit, dans une écriture pleine d’ironie, les pensées de ce médecin fou, qui pensait pouvoir guérir ces hommes de leur « maladie ». Beaucoup de questions, une séance de dédicaces, des félicitations pour son écriture exceptionnellement juste et objective, face à un acte aussi horrible. Prix Littéraire 2017. La sélection :

Le Mercredi 22 Mars, les classes d'Arts plastiques de Mme Megret ont eu la chance de débuter un projet artistique avec l'artiste Primat, qui se déroulera en trois étapes. Ils vont pouvoir offrir une nouvelle peau aux kiosques de la cour. La fin des travaux est d'ailleurs annoncée pour début mai 2017. L’option Arts plastiques et Primat en plein travail sur la fresque

© C.Megret © Primat

23

Le 31 janvier 2017 s’est déroulé au Lycée Charles de Gaulle la 27ème édition du Trophée Jeunes Cuisiniers de Picardie. Le jury est composé de professionnels de la restauration, d’enseignants et tous les ans un chef reconnu est désigné président. Huit candidats en lice pendant 3h30 dans les cuisines du Lycée De Gaulle... Tous ont été récompensés par de nombreux lots (tenue de cuisine, robot kitchen aid, machine à café, etc…).

 COLLONGUES, Anne Ce qui nous sépare  CHARNEUX, Olivier Les guérir  BOURDEAUT, Olivier En attendant Bojangles

Bravo à Lorène Carton du Lycée Charles de Gaulle qui termine 3éme! Bravo aussi à tous les jeunes futurs chefs qui ont su manifester leur goût de l’effort et leur créativité lors de cette manifestation ! Bravo aussi aux enseignants et formateurs !

 COLIN, Fabrice La poupée de Kafka

Bal du lycée 2ème édition Comme l’année dernière un bal sera organisé pour les élèves en dernière année (Terminales, 2ème année de BTS et 2ème année de CAP) par le CVL avec l’aide de la MDL. Il se tiendra le 19 mai et aura pour thème le festival de Cannes.

Rendez-vous à l’année prochaine…

© Sylvan

Une sculpture de Marion CHOQUEUX, élève de TS2, est exposée dans le hall du lycée. Sculpture réalisée avec du film plastique et du scotch, à même le corps, pour symboliser l’enveloppe extérieure de l’Homme. Cette œuvre est offerte au public de façon à ce qu’il puisse intervenir dessus. L’objectif : illustrer la destruction de l’Homme par l’Homme. Il est clairement visible que depuis son installation, de nombreuses modifications ont été ajoutées... Œuvre de M. CHOQUEUX

Facebook du concours

Sylvan LAVALLEE

Les jeunes cuisiniers en plein travail lors du concours

L’ancienne rédac’ chef de l’équipe du P’tit Charles, Samantha Paquet a été mutée dans le Grand Est… Au lycée Fustel de Coulanges à Strasbourg, un journal des lycéens vient de se lancer. La Gazette Fusteloise pour les intimes, et l’ancienne rédac’ chef y prend ses responsabilités de rédactrice en chef et de directrice de publication très à cœur !

P’tit Charles N° 26 - Mars 2017


J’en ai marre de travailler par ce beau temps !

Une petite ville sur le bord de l’eau, à trois heures de Paris, ça me changera d’air !

Heureux d’avoir enfin quitté la ville et toute cette pollution.

STOP

déchets


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