Nation Gospel Magazine #2

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L’ E S S E N T I E L D U G O S P E L I N T E R N AT I O N A L : U R B A N - T R A D I T I O N N A L - P O P - R O C K

n°2 - Sept/Oct. 2007 - 3,00 euros

Artistes

Marcel Boungou Ed’n7 Joniece Jamison Georges Ellyott Maggie Blanchard

Nouveautés

Marvin Sapp J-Moss Trin-i-Tee 5:7 The Clark Sisters...

Beyoncé

Joby Smith Rodstar... Golden Gate Quartet

se lance dans l’humanitaire avec son ancien pasteur

Cece Winans

Les révélations sur la création de son album Purified, ses difficultés personnelles et un nouvel album ! AC T U A L I T E S - I N T E R V I E W S - N O U V E A U T E S A L B U M S - A R T & C U LT U R E - G O S P E L H I S TO RY - AG E N DA


L’ E S S E N T I E L D U G O S P E L I N T E R N AT I O N A L : U R B A N - T R A D I T I O N N A L - P O P - R O C K

n°2 - Sept/Oct. 2007 - 3,00 euros

Artistes

Marcel Boungou Ed’n7 Joniece Jamison Georges Ellyott Maggie Blanchard

Nouveautés

Marvin Sapp J-Moss Trin-i-Tee 5:7 The Clark Sisters...

Beyoncé

Joby Smith Rodstar... Golden Gate Quartet

se lance dans l’humanitaire avec son ancien pasteur

Cece Winans

Les révélations sur la création de son album Purified, ses difficultés personnelles et un nouvel album ! AC T U A L I T E S - I N T E R V I E W S - N O U V E A U T E S A L B U M S - A R T & C U LT U R E - G O S P E L H I S TO RY - AG E N DA


edito Honneur aux dames !

hortancetrade@yahoo.com

Tout d’abord toute l’équipe tient à vous remercier tous chers lecteurs, de votre fidélité, et de vos très nombreuses réactions positives qu’a suscité la sortie de Nation Gospel Magazine le 29 juin dernier. Nous avons reçu un grand nombre de messages, de courriels, d’appels, pour simplement nous témoigner votre enthousiasme, votre soutien et vos encouragements, qui sont pour nous, autant de bénédictions. Et pour cela, nous tenons à vous exprimer toute notre gratitude. Et ce deuxième numéro a été construit avec cette énergie positive que vous nous avez transmis. Pour ce deuxième numéro, nous avons mis l’accent sur une actualité très féminine, en mettant à l’honneur des artistes, des personnalités qui marquent notre époque, tant sur le plan artistique que politique, avec un portrait de la secrétaire d’état des Etats-Unis, la très controversée Condoleezza Rice. Côté artiste vous serez gâtés car nous avons concocté pour vous, une palette de talents venues de tous les horizons : USA avec une découverte de l’artiste Jessica Greene ou Darlene McCoy, du Canada avec Maggie Blanchard, des Antilles avec Georges Ellyott et Rodstar, de France avec Ed’n7 en interview et le portrait de Joby Smith, de l’Afrique francophone avec Marcel Boungou, Constance Aman, Nana Lukezo... Vous trouverez également un dossier sur le thème “Le Gospel a-t-il une couleur de peau - part 1” et tous les détails sur la prochaine comédie musicale “Gospel sur la Colline” qui fera sa première au Casino de Paris le 11 décembre prochain.

N° ISSN : 1776-0917

Bonne lecture.

Commission paritaire en cours

Jacques E. Camara

NATION GOSPEL MAGAZINE Dream Team Caraïbes 2/4 Rue du Suffrage Universel 77185 Lognes Marne-la-Vallée TEL : 01 64 68 66 44 FAX : 01 64 68 66 45 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Jacques E. Camara jacques.e.camara@nationgospel.com

REDACTION Angel Ma Perle Willem Germany Pepino Bitu redaction@nationgospel.com

Patrick C. Carthery [USA] p.claude@yahoo.com

SECRETAIRE DE REDACTION Jessica Angeon jessica.angeon@nationgospel.com

DIRECTION ARTISTIQUE / PAO JAK shaka1zulu@gmail.com

PUBLICITE Dream Team Caraïbes 01 64 68 66 44 publicite@nationgospel.com

DISTRIBUTION NMPP (Isabelle Brighel) à l’export (Monique Lalire) DIFFUSION CANADA Johanne Bélisle 450-676-2463 EDITOR IN CHIEF U.S.A. Gina Hortance 786-285-1891 18751 West Dixie Hway #106 Aventura, Miami, FL.

Dépôt Légal : Septembre 2007 Tirage : 25 000 exemplaires www.myspace.com/nationgospel

sommaire 4 L’actualité Jennifer Hudson prend son envol après American Idol et Dreamgirls, elle est pressentie pour incarner Aretha Franklin...

6 Puissantes... et noires. Elles sont issues de familles qui ont du lutter contre le racisme dans les états du sud des Etats-Unis et aujourd’hui elles sont les femmes les plus puissantes du monde... Condoleezza Rice, < Oprah Winfrey..

32 Cece Winans - interview Elle nous raconte son parcours discographique en détail, ses épreuves personnelles avec une sagesse insoupçonnée..

38 Maggie Blanchard - interview Une interview vérité de celle qui a changé la face du Gospel francophone depuis 2001...

42 Chroniques Albums Le premier album de Gospel de Gladys Knight. Et retrouvez toutes les sorties bien fraîches de cet automne !

48 Chroniques Albums Le premier album de Gospel de Gladys Knight. Et retrouvez toutes les sorties bien fraîches de cet automne !

56 Gospel History Dans Gospel History nous vous proposons de suivre en deux étapes le parcours légendaire du Golden Gate Quartet

NationGospel Magazine - n°1 - Juin-Juillet 2007

3


musique

l’actualité Jennifer Hudson en Aretha Franklin John P. Kee et son programme de lutte contre l'alphabétisation Le Pasteur John P. Kee a ouvert un laboratoire d'ordinateur de Quartiers déshérités nommé Ethel G. Shannon, pour le programme d'alphabétisation dédié aux adultes et aux jeunes. Ce lieu est localisé dans le coeur des quartiers déshérités de Charlotte. John P. Kee est entré en contact avec beaucoup d'hommes d'affaires et de sociétés pour obtenir des sponsors financiers. "Souvent la population des quartiers déshérités est oubliée quand les dirigeants des villes budgétisent des programmes d'alphabétisation. J'ai voulu créer une avenue pour cette même population où tous les groupes ethniques et où tous les niveaux d'apprentissages pourront être capable entrer pour apprendre des langues étrangères, comment lire et écrire, avoir des compétences informatiques de base."

Piero Battery Il va commencer le tournage d'un court métrage en 35mm sur son histoire, dont la sortie est prévue pour son concert à La Cigale le 3 Novembre.

20

Ô Après avoir décroché un Oscar pour sa prestation dans “Dreamgirls”, Jennifer Hudson pourrait bientôt prêter ses traits à Aretha Franklin au grand écran. Une comédie musicale basée sur la vie de la chanteuse de soul, est en projet depuis l’année dernière et les auditions ont commencé en mai dernier à Détroit. Aretha Franklin a ainsi confié que Jennifer Hudson fait partie des actrices pressenties pour le rôle. “Rien n’est encore sûr, mais les producteurs voulaient savoir ce que je pensais du fait qu’elle pourrait jouer mon personnage. Je voudrais trois personnes différentes pour tenir mon rôle” Explique Aretha Franklin. “Il y a une jeune femme qui m’a été présentée par l’intermédiaire de l’UNCF (United Negro College Fund) et qui est très talentueuse, et j’ai aussi entendu une petite fille qui est excellente. Sûrement que quelqu’une jouera mon personnage de 25 à 40 ans et qu’une d’autre me représentera au delà de mes 40 ans” a-t-elle ajouté. Jennifer Hudson, qui projette de se concentrer sur sa carrière musicale avant de se tourner vers le cinéma, a récemment collaboré avec le chanteur/compositeur Ne-Yo pour le second opus de celui-ci. _

Kirk Franklin, Donnie McClurkin et Mary Mary en concert à Londres !

Ô Le label RCA Records (label

us) vient d’annoncer son 3e évènement international britannique. Gospel Gathering UK aura lieu du vendredi 16 au dimanche 18 novembre 2007 au parc d’attraction Butlins Holiday de Minehead avec la participation de plusieurs artistes US ! La tête d’affiche est celui qu’on peut surnommer le ”King” du gospel avec ses multi-ventes de platines: Kirk Franklin, Les sœurs Atkins non moins connues Mary Mary qui ont fait un tube planétaire “Shackles” et l’adorateur et pasteur Donnie McClurkin. Les artistes anglais seront également présents : Les pionniers du gospel urbain britannique

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Raymond & Co, le quartet Jazzy/ R&B Four Kornez. Roger Samuels, Muyiwa & Riversongz et Mark Beswick assureront la partie plus contemporaine Praise & Worship. Bishop John Francis qui sort son album cette année officiera un service spécial le dimanche pour clôturer l’évènement. Le parc Bultins Resorts a longtemps été associé avec la grande fuite, mais les visiteurs du Gospel Gathering UK de Minehead expérimenteront plusieurs équipements : Le top des équipements de loisirs et des complexes sportifs, cinéma, boutiques et pour les plus courageux, des activités telles que “l’aerial trekking”.

En plus des concerts live, Gospel Gathering UK propose des divertissements pour toute la famille: Ateliers de musique, concours de talent (le gagnant fera la première partie de Kirk Franklin), karting, salons de coiffure, pédicure, boutiques allant des livres aux bijoux. Un vaste panel de dîners seront proposés : fast food, repas classiques, cuisine africaine et caribéenne. _ www.tribe-ugospel.com

Comment y aller ? Vous trouverez tous les renseignements pour vous rendre a ce grand événement, ainsi que les différentes formules sur le site : www.tribe-ugospel.com

Beyoncé tend la main au Pasteur ! Ô Beyoncé a annoncé dernière-

ment qu’elle apporterait son soutien au Pasteur Rudy et aux organisations “America’s Second Harvest” et “the Survivor Foundation” en sponsorisant la donation alimentaire, dans le cadre des concerts “Beyoncé Tour”. Les 1000 premiers fans qui viendront prendre des denrées alimentaires, auront une photo dédicacée par l’artiste Beyoncé. Aussi les fans qui feront des dons, recevront un ticket de tombola et une place d’honneur au concert. Cette

action a pour objectif de collecter un maximum de dons pour les personnes qui sont dans le besoin dans les villes de Houston, Atlanta, Washington D.C., Chicago, et Los Angeles. “La faim affecte toutes les communautés des Etats-Unis. C’est pour cela que j’utilise ma fondation (Survivor) pour attirer l’attention des américains. C’est la raison pour laquelle, je joins mes forces avec celle du Pasteur Rudy et l’America’s Second Harvest (Seconde moisson Américaine) – The Nation’s Food Bank Network

It’s time to laugh... Ô Et oui, désormais une nouvelle tendance qui existait dans le séculier prend réellement sa place dans l’univers chrétien : la comédie. On connaissait les plateaux enflammés des grands comiques noirs-américains et diffusés tard le soir sur BET, désormais cela se passe sur la chaîne internet “Faith Streaming” avec les shows du comédien chrétien “Akintunde”. On dit effectivement comédien chrétien, car tous les comiques de ces shows en public, font tournés bien évidemment leurs sketches autour de la foi, des travers des pasteurs, et attitudes des fidèles, de la vie en famille... _

(le réseau national de la banque alimentaire), pour lutter contre la faim” dit Beyoncé. L’artiste internationale de R’n’B qui est au sommet de la musique séculière dans le monde, a grandit dans l’église “St-John” avec le Pasteur Rudy où elle a appris à venir en aide aux plus démunis. C’est d’ailleurs de là qu’est née sa fondation “Survivor”. Les statistiques montrent qu’aux Etats-Unis, un grand nombre de familles luttent pour joindre les deux bouts. _ www.gospel-magazine.com

BET à la recherche de la nouvelle star gospel ! Pour la première fois, BET networks produira un nouveau spectacle dont le but est de dénicher les meilleurs chanteurs de Gospel à travers les Etats-Unis pour le lancement de “Sunday Best” ou à la recherche de la prochaine star du Gospel ! Ce spectacle aura une aura très étendue grâce au réseau BET Networks. Ce ne sera pas uniquement un showcase traditionnel de musique Gospel, mais ouvert aux nouvelles formes de musiques chrétiennes comme le contemporain, le rock, le rap, l’urbain et la louange. La première de Sunday Best sera programmée en octobre 2007 et les premiers castings et auditions ont débuté en août dans les villes de Los Angeles, Atlanta et Chicago.

Le Meetic chrétien ! FaithMate est le premier club de rencontre virtuel sur internet aux Etats-Unis. Il assure aux célibataires chrétiens, des relations saines basées sur la foi tout en assurant une éthique et des valeurs spirituelles sensées rassurer les futurs inscrits. Comme quoi, même les chrétiens ne sont pas épargnés par le célibat et la recherche de l’âme sœur. Une idée originale qui a le mérite d’offrir une sélection de membres, hommes et femmes ayant un profil - entre guillemets - sain.

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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musique

l’actualité Jennifer Hudson en Aretha Franklin John P. Kee et son programme de lutte contre l'alphabétisation Le Pasteur John P. Kee a ouvert un laboratoire d'ordinateur de Quartiers déshérités nommé Ethel G. Shannon, pour le programme d'alphabétisation dédié aux adultes et aux jeunes. Ce lieu est localisé dans le coeur des quartiers déshérités de Charlotte. John P. Kee est entré en contact avec beaucoup d'hommes d'affaires et de sociétés pour obtenir des sponsors financiers. "Souvent la population des quartiers déshérités est oubliée quand les dirigeants des villes budgétisent des programmes d'alphabétisation. J'ai voulu créer une avenue pour cette même population où tous les groupes ethniques et où tous les niveaux d'apprentissages pourront être capable entrer pour apprendre des langues étrangères, comment lire et écrire, avoir des compétences informatiques de base."

Piero Battery Il va commencer le tournage d'un court métrage en 35mm sur son histoire, dont la sortie est prévue pour son concert à La Cigale le 3 Novembre.

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Ô Après avoir décroché un Oscar pour sa prestation dans “Dreamgirls”, Jennifer Hudson pourrait bientôt prêter ses traits à Aretha Franklin au grand écran. Une comédie musicale basée sur la vie de la chanteuse de soul, est en projet depuis l’année dernière et les auditions ont commencé en mai dernier à Détroit. Aretha Franklin a ainsi confié que Jennifer Hudson fait partie des actrices pressenties pour le rôle. “Rien n’est encore sûr, mais les producteurs voulaient savoir ce que je pensais du fait qu’elle pourrait jouer mon personnage. Je voudrais trois personnes différentes pour tenir mon rôle” Explique Aretha Franklin. “Il y a une jeune femme qui m’a été présentée par l’intermédiaire de l’UNCF (United Negro College Fund) et qui est très talentueuse, et j’ai aussi entendu une petite fille qui est excellente. Sûrement que quelqu’une jouera mon personnage de 25 à 40 ans et qu’une d’autre me représentera au delà de mes 40 ans” a-t-elle ajouté. Jennifer Hudson, qui projette de se concentrer sur sa carrière musicale avant de se tourner vers le cinéma, a récemment collaboré avec le chanteur/compositeur Ne-Yo pour le second opus de celui-ci. _

Kirk Franklin, Donnie McClurkin et Mary Mary en concert à Londres !

Ô Le label RCA Records (label

us) vient d’annoncer son 3e évènement international britannique. Gospel Gathering UK aura lieu du vendredi 16 au dimanche 18 novembre 2007 au parc d’attraction Butlins Holiday de Minehead avec la participation de plusieurs artistes US ! La tête d’affiche est celui qu’on peut surnommer le ”King” du gospel avec ses multi-ventes de platines: Kirk Franklin, Les sœurs Atkins non moins connues Mary Mary qui ont fait un tube planétaire “Shackles” et l’adorateur et pasteur Donnie McClurkin. Les artistes anglais seront également présents : Les pionniers du gospel urbain britannique

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Raymond & Co, le quartet Jazzy/ R&B Four Kornez. Roger Samuels, Muyiwa & Riversongz et Mark Beswick assureront la partie plus contemporaine Praise & Worship. Bishop John Francis qui sort son album cette année officiera un service spécial le dimanche pour clôturer l’évènement. Le parc Bultins Resorts a longtemps été associé avec la grande fuite, mais les visiteurs du Gospel Gathering UK de Minehead expérimenteront plusieurs équipements : Le top des équipements de loisirs et des complexes sportifs, cinéma, boutiques et pour les plus courageux, des activités telles que “l’aerial trekking”.

En plus des concerts live, Gospel Gathering UK propose des divertissements pour toute la famille: Ateliers de musique, concours de talent (le gagnant fera la première partie de Kirk Franklin), karting, salons de coiffure, pédicure, boutiques allant des livres aux bijoux. Un vaste panel de dîners seront proposés : fast food, repas classiques, cuisine africaine et caribéenne. _ www.tribe-ugospel.com

Comment y aller ? Vous trouverez tous les renseignements pour vous rendre a ce grand événement, ainsi que les différentes formules sur le site : www.tribe-ugospel.com

Beyoncé tend la main au Pasteur ! Ô Beyoncé a annoncé dernière-

ment qu’elle apporterait son soutien au Pasteur Rudy et aux organisations “America’s Second Harvest” et “the Survivor Foundation” en sponsorisant la donation alimentaire, dans le cadre des concerts “Beyoncé Tour”. Les 1000 premiers fans qui viendront prendre des denrées alimentaires, auront une photo dédicacée par l’artiste Beyoncé. Aussi les fans qui feront des dons, recevront un ticket de tombola et une place d’honneur au concert. Cette

action a pour objectif de collecter un maximum de dons pour les personnes qui sont dans le besoin dans les villes de Houston, Atlanta, Washington D.C., Chicago, et Los Angeles. “La faim affecte toutes les communautés des Etats-Unis. C’est pour cela que j’utilise ma fondation (Survivor) pour attirer l’attention des américains. C’est la raison pour laquelle, je joins mes forces avec celle du Pasteur Rudy et l’America’s Second Harvest (Seconde moisson Américaine) – The Nation’s Food Bank Network

It’s time to laugh... Ô Et oui, désormais une nouvelle tendance qui existait dans le séculier prend réellement sa place dans l’univers chrétien : la comédie. On connaissait les plateaux enflammés des grands comiques noirs-américains et diffusés tard le soir sur BET, désormais cela se passe sur la chaîne internet “Faith Streaming” avec les shows du comédien chrétien “Akintunde”. On dit effectivement comédien chrétien, car tous les comiques de ces shows en public, font tournés bien évidemment leurs sketches autour de la foi, des travers des pasteurs, et attitudes des fidèles, de la vie en famille... _

(le réseau national de la banque alimentaire), pour lutter contre la faim” dit Beyoncé. L’artiste internationale de R’n’B qui est au sommet de la musique séculière dans le monde, a grandit dans l’église “St-John” avec le Pasteur Rudy où elle a appris à venir en aide aux plus démunis. C’est d’ailleurs de là qu’est née sa fondation “Survivor”. Les statistiques montrent qu’aux Etats-Unis, un grand nombre de familles luttent pour joindre les deux bouts. _ www.gospel-magazine.com

BET à la recherche de la nouvelle star gospel ! Pour la première fois, BET networks produira un nouveau spectacle dont le but est de dénicher les meilleurs chanteurs de Gospel à travers les Etats-Unis pour le lancement de “Sunday Best” ou à la recherche de la prochaine star du Gospel ! Ce spectacle aura une aura très étendue grâce au réseau BET Networks. Ce ne sera pas uniquement un showcase traditionnel de musique Gospel, mais ouvert aux nouvelles formes de musiques chrétiennes comme le contemporain, le rock, le rap, l’urbain et la louange. La première de Sunday Best sera programmée en octobre 2007 et les premiers castings et auditions ont débuté en août dans les villes de Los Angeles, Atlanta et Chicago.

Le Meetic chrétien ! FaithMate est le premier club de rencontre virtuel sur internet aux Etats-Unis. Il assure aux célibataires chrétiens, des relations saines basées sur la foi tout en assurant une éthique et des valeurs spirituelles sensées rassurer les futurs inscrits. Comme quoi, même les chrétiens ne sont pas épargnés par le célibat et la recherche de l’âme sœur. Une idée originale qui a le mérite d’offrir une sélection de membres, hommes et femmes ayant un profil - entre guillemets - sain.

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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les femmes prennent le pouvoir... Elles sont issues des minorités, elles ont été élevées dans la foi chrétienne, et elles sont devenues les plus puissantes de notre monde actuel...

sources : voltairenet.org / divers

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PHOTO : AP

Condoleezza Rice est l’actuelle secrétaire d'état des États-Unis. Elle est la première femme noire à accéder à cette fonction. Personnalité cultivée et brillante, elle a mené carrière à l’université, dans le secteur pétrolier et politique. Sœur adoptive de Madeleine Albright, elle s’est toujours opposée aux revendications des minorités malgré son passé entaché par le racisme dans un état du sud... Une personnalité faite de contradiction, mais qui estelle vraiment ?

PHOTO : US NAVY BY PAUL FARLEY

Condoleezza Rice

Ô Condoleezza Rice est née aux États-Unis, dans un pays où près de 10 % de la population noire est placée sous tutelle pénale (en détention, en liberté surveillée ou en liberté conditionnelle), elle est parvenue à se hisser au sommet de l’appareil d'état, devenant en 2001 la première représentante de la communauté noire, à présider le National Security Council, à l’âge de 46 ans. Elle est depuis devenue la première femme noire à accéder au poste de secrétaire d'état. Une ascension qui en rappelle une autre, celle de son prédécesseur, le général Colin Powell. Les carrières politiques de ces deux personnalités issues de la de la communauté afro-américaine ne sont cepen-

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

dant pas à mettre sur le même plan.

Une enfance “sudiste” Condoleezza Rice est née le 1er novembre 1954 à Birmingham, Alabama, une petite ville sudiste des États-Unis. Le père de

Condoleezza était conseiller d’orientation pédagogique et pasteur dans l’église presbytérienne : le révérend John Rice. Sa mère enseignait la musique et était une excellente pianiste, et donna à sa fille cet étrange prénom qui est en faite, une expression ita-

Condoleezza avec sa mère Angelina Rice dans les années 50 en Alabama.

lienne "con dolcezza", utilisée dans l’écriture musicale pour indiquer un passage à jouer "avec douceur... En 1963, l’église du quartier, principalement fréquentée par des pratiquants noirs, est la cible d’une attaque raciste conduite par des membres du Ku Klux Klan local. La bombe qu’ils ont placée dans la crypte, tue quatre fillettes dont une amie de Condoleezza Rice, Denise McNair. Cet épisode restera célèbre dans l’Histoire de l’émancipation de la minorité noire sous le nom de “Birmingham Sunday”. De cette expérience, l’ancienne conseillère à la sécurité nationale de Georges W. Bush dit avoir tiré quelques leçons. Notamment sur la manière d’aborder le terrorisme : “Si vous avez connu le terrorisme domestique,

1. En discussion avec le Général Carl Jensen du corps des Marine basé en Chypre et le Lt Colonel Tom Mooney attaché à la défense de l'ambassade américaine en Chypre. 2. Condoleezza Rice invitée par Koffi Annan l’ancien secrétaire général des Nations Unies pour s’entretenir des problèmes au sujet du Liban. 3. La connaissance parfaite et l’usage de la langue russe, font de Condoleezza - ici avec Vladimir Poutine - le porte parle idéal du gouvernement Bush. Ses nombreuses fonctions au sein des plus hautes responsabilités internationales, font de Condoleezza Rice la femme la plus puissante du monde actuellement. Ce qu’on ne sait pas, c’est comment, et avec quelles valeurs morales et spirituelles, Ms Rice conduit ses affaires...

vous savez qu’il n’y a aucune cause que cela peut servir... Parce que la seule chose que cela vise, c’est de mettre un terme à la conversation” Refusant implicitement les acquis de la “discrimination positive”, elle a également pris conscience à cette époque, de la nécessité d’être “deux fois plus brillante” que ceux n’appartenant pas à une minorité, même si en 1980 elle démontrera sa position quant à sa non-adhésion au communautarisme noir américain. Condoleezza grandit vite ; pianiste de haut niveau avant l’école secondaire, puis “starlette” du patinage artistique au collège. À l’âge de 15 ans, elle rejoint l’université de Denver pour y poursuivre sa formation musicale, dans l’espoir de devenir pianiste professionnelle. Elle obtint sa licence

universitaire à 19 ans et le doctorat quelques années plus tard. A 25 ans, elle était déjà professeure de sciences politiques. A 28, elle changea de parti, passant des Démocrates aux Républicains. A 35, elle conseilla le président Bush père sur les questions soviétiques et est-européennes (c’était l’époque de la "perestroïka" gorbatchévienne et de la chute du Mur de Berlin). A 39, elle devint la plus jeune doyenne de Stanford, une des meilleures universités des Etats-Unis. Elle parle le russe, le français. Aujourd’hui elle occupe le poste de Secrétaire d'état (66e) et est bien évidemment la première conseillère de l’actuel Président G.W. Bush, et l’oblige à être au devant de conflits et de crises internationales. _ JEC

La future présidente des Etats-Unis ?! En effet des débats se répandent dans les blogs américains. On spécule beaucoup sur le fait que Condoleezza Rice sera tôt ou tard la première personne afro-américaine, et aussi la première femme, à occuper le bureau ovale. Interrogée sur d'éventuelles ambitions présidentielles, elle répond qu'elle attend avec impatience de pouvoir reprendre sa place pour superviser les études doctorales sur le campus de l'université de Stanford dont elle a été la doyenne. A tel point qu'au parti démocrate, quelques uns, principalement les supporters d'Hilary Clinton pour 2008, s'inquiètent de ce que Condoleezza Rice pourrait être la femme à battre en 2008.

Une personnalité controversée... “Condi” ne fait pas l’unanimité auprès de la population “bien-pensante” aux USA, où on lui reproche ses positions ambiguës sur son appartenance à la communauté noireaméricaine, et à ses plans pas toujours compris pour résoudre des problèmes diplomatiques comme actuellement avec Israël et la Palestine. Mais la grande majorité admire son parcours et sa réussite.

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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les femmes prennent le pouvoir... Elles sont issues des minorités, elles ont été élevées dans la foi chrétienne, et elles sont devenues les plus puissantes de notre monde actuel...

sources : voltairenet.org / divers

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PHOTO : AP

Condoleezza Rice est l’actuelle secrétaire d'état des États-Unis. Elle est la première femme noire à accéder à cette fonction. Personnalité cultivée et brillante, elle a mené carrière à l’université, dans le secteur pétrolier et politique. Sœur adoptive de Madeleine Albright, elle s’est toujours opposée aux revendications des minorités malgré son passé entaché par le racisme dans un état du sud... Une personnalité faite de contradiction, mais qui estelle vraiment ?

PHOTO : US NAVY BY PAUL FARLEY

Condoleezza Rice

Ô Condoleezza Rice est née aux États-Unis, dans un pays où près de 10 % de la population noire est placée sous tutelle pénale (en détention, en liberté surveillée ou en liberté conditionnelle), elle est parvenue à se hisser au sommet de l’appareil d'état, devenant en 2001 la première représentante de la communauté noire, à présider le National Security Council, à l’âge de 46 ans. Elle est depuis devenue la première femme noire à accéder au poste de secrétaire d'état. Une ascension qui en rappelle une autre, celle de son prédécesseur, le général Colin Powell. Les carrières politiques de ces deux personnalités issues de la de la communauté afro-américaine ne sont cepen-

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

dant pas à mettre sur le même plan.

Une enfance “sudiste” Condoleezza Rice est née le 1er novembre 1954 à Birmingham, Alabama, une petite ville sudiste des États-Unis. Le père de

Condoleezza était conseiller d’orientation pédagogique et pasteur dans l’église presbytérienne : le révérend John Rice. Sa mère enseignait la musique et était une excellente pianiste, et donna à sa fille cet étrange prénom qui est en faite, une expression ita-

Condoleezza avec sa mère Angelina Rice dans les années 50 en Alabama.

lienne "con dolcezza", utilisée dans l’écriture musicale pour indiquer un passage à jouer "avec douceur... En 1963, l’église du quartier, principalement fréquentée par des pratiquants noirs, est la cible d’une attaque raciste conduite par des membres du Ku Klux Klan local. La bombe qu’ils ont placée dans la crypte, tue quatre fillettes dont une amie de Condoleezza Rice, Denise McNair. Cet épisode restera célèbre dans l’Histoire de l’émancipation de la minorité noire sous le nom de “Birmingham Sunday”. De cette expérience, l’ancienne conseillère à la sécurité nationale de Georges W. Bush dit avoir tiré quelques leçons. Notamment sur la manière d’aborder le terrorisme : “Si vous avez connu le terrorisme domestique,

1. En discussion avec le Général Carl Jensen du corps des Marine basé en Chypre et le Lt Colonel Tom Mooney attaché à la défense de l'ambassade américaine en Chypre. 2. Condoleezza Rice invitée par Koffi Annan l’ancien secrétaire général des Nations Unies pour s’entretenir des problèmes au sujet du Liban. 3. La connaissance parfaite et l’usage de la langue russe, font de Condoleezza - ici avec Vladimir Poutine - le porte parle idéal du gouvernement Bush. Ses nombreuses fonctions au sein des plus hautes responsabilités internationales, font de Condoleezza Rice la femme la plus puissante du monde actuellement. Ce qu’on ne sait pas, c’est comment, et avec quelles valeurs morales et spirituelles, Ms Rice conduit ses affaires...

vous savez qu’il n’y a aucune cause que cela peut servir... Parce que la seule chose que cela vise, c’est de mettre un terme à la conversation” Refusant implicitement les acquis de la “discrimination positive”, elle a également pris conscience à cette époque, de la nécessité d’être “deux fois plus brillante” que ceux n’appartenant pas à une minorité, même si en 1980 elle démontrera sa position quant à sa non-adhésion au communautarisme noir américain. Condoleezza grandit vite ; pianiste de haut niveau avant l’école secondaire, puis “starlette” du patinage artistique au collège. À l’âge de 15 ans, elle rejoint l’université de Denver pour y poursuivre sa formation musicale, dans l’espoir de devenir pianiste professionnelle. Elle obtint sa licence

universitaire à 19 ans et le doctorat quelques années plus tard. A 25 ans, elle était déjà professeure de sciences politiques. A 28, elle changea de parti, passant des Démocrates aux Républicains. A 35, elle conseilla le président Bush père sur les questions soviétiques et est-européennes (c’était l’époque de la "perestroïka" gorbatchévienne et de la chute du Mur de Berlin). A 39, elle devint la plus jeune doyenne de Stanford, une des meilleures universités des Etats-Unis. Elle parle le russe, le français. Aujourd’hui elle occupe le poste de Secrétaire d'état (66e) et est bien évidemment la première conseillère de l’actuel Président G.W. Bush, et l’oblige à être au devant de conflits et de crises internationales. _ JEC

La future présidente des Etats-Unis ?! En effet des débats se répandent dans les blogs américains. On spécule beaucoup sur le fait que Condoleezza Rice sera tôt ou tard la première personne afro-américaine, et aussi la première femme, à occuper le bureau ovale. Interrogée sur d'éventuelles ambitions présidentielles, elle répond qu'elle attend avec impatience de pouvoir reprendre sa place pour superviser les études doctorales sur le campus de l'université de Stanford dont elle a été la doyenne. A tel point qu'au parti démocrate, quelques uns, principalement les supporters d'Hilary Clinton pour 2008, s'inquiètent de ce que Condoleezza Rice pourrait être la femme à battre en 2008.

Une personnalité controversée... “Condi” ne fait pas l’unanimité auprès de la population “bien-pensante” aux USA, où on lui reproche ses positions ambiguës sur son appartenance à la communauté noireaméricaine, et à ses plans pas toujours compris pour résoudre des problèmes diplomatiques comme actuellement avec Israël et la Palestine. Mais la grande majorité admire son parcours et sa réussite.

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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les femmes prennent le pouvoir... Elles sont issues des minorités, elles ont été élevées dans la foi chrétienne, et elles sont devenues les plus puissantes de notre monde actuel...

Oprah Winfrey Ô Oprah Gail Winfrey est née le

29 janvier 1954 à Kosciusko dans le Mississipi. Elle est d’abord élevée par sa grand-mère dans une ferme: née d’une mère célibataire, Oprah est,

comme la plupart des enfants noirs nés à l’époque, confiée à sa grand-mère ce qui d’après elle se révèlera une chance car cette dernière lui apprendra à lire très jeune ce qu’elle n’aurait pas pu

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faire si jeune avec sa mère qui déménageait en permanence. "Les livres ont été mon passeport pour la liberté. J’ai appris à lire à trois ans et j’ai rapidement découvert qu’il y avait un monde à conquérir bien au délà de notre ferme au Mississipi". Dès l’âge de trois ans la petite Oprah récitait déjà des discours à l’église. Elle prend donc très tôt l’habitude de participer à des événements publics et de s'exprimer devant de nombreuses personnes, ce qui se révèlera d’une grande importance pour sa carrière. De 6 ans à 13 ans, elle vit dans à Milwaukee en compagnie de sa mère. Victime d’abus sexuels et de maltraitance de la part de certains proches de la famille, elle fait une fugue, puis envoyée en maison de correction, mais n’ira pas car il n’y avait plus de place pour elle. A 14 ans, elle donne naissance à un bébé prématuré qui meurt peu de temps après. Elle est finalement envoyée chez son père à Nashville. Elle y vit sous une discipline stricte (son père lui demande par exemple de lire un livre et de lui en faire un compte-rendu toutes les semaines). “Il voulait le meilleur pour moi et n’acceptait pas que je sois en dessous de mes possibilités”.

Qui ne se souvient pas de Miss Sofia, l'extravagante, l'amoureuse, la rebelle… dans le film de Steven Spielberg "la Couleur Pourpre". Ce rôle lui a ouvert toutes les portes de la fortune. Aujourd'hui elle est une actrice, productrice et animatrice de télévision américaine. En 2007, elle est classée comme la célébrité noire la plus puissante au monde par le magazine Forbes. Toujours par ce même magazine, elle est classée 1ère femme la plus riche du monde du showbizz avec 1,5 milliards de dollars. On peut la caractériser par la personnalité d'une extrêmement influence dans son pays, elle est aussi l'une des premières femmes noires à être devenue milliardaire, grâce notamment à ses activités de productrice. Faisons connaissance avec l'une des femmes noires la plus puissante de la planète.

Oprah commence sa carrière dans les médias à 17 ans quand elle est embauchée par une radio de Nashville, et deux ans plus tard, par une chaîne de télé locale comme reporter ; Elle suit parallèlement des cours à la “Tennessee State University” où elle se spécialise en communication. En 1976, elle déménage pour Baltimore où elle travaille comme co-présentatrice du journal télévisé pour une chaîne locale et découvre son talent d’animatrice de Talk Show lorsqu’elle présente une émission intitulée “People are talking” tout en continuant de présenter le journal et d’être reporter. En janvier 1984, elle va vivre à Chicago où elle reprend un show télévisé moribond intitulé “AM Chicago”. En moins d’un an, elle fait de ce show, l’émission dont on parle le plus dans toute la ville. La

durée de l’émission passe alors à une heure et elle est renommée “The Oprah Winfrey Show”. Le 8 septembre 1986, “The Oprah Winfrey Show” est diffusé pour la première fois sur tout le territoire américain et en moins d’un an devient le Talkshow le plus regardé de tous les Etats-Unis ; Son animatrice reçoit dans la foulée de multiples récompenses (plusieurs Emmy Awards). Peu avant que l’Amérique ne tombe sous le charme de “The Oprah Winfrey Show”, celle qui n’était encore qu’une jeune journaliste a tourné dans l'adaptation cinématographique du roman d’Alice Walker “La Couleur

Pourpre”. Dans ce film mis en scène par Steven Spielberg et sorti en 1985, elle interprète de façon poignante le rôle de Sophia, ce qui lui vaut une nomination aux Oscars dans la catégorie “meilleur second rôle”. "Si vous faites un travail que vous aimez et que le travail vous correspond, alors le reste viendra". Désireuse d’avoir un contrôle sur ses projets, Oprah Winfrey crée en 1986 la société “Harpo Productions Inc” en référence à son mari dans ce grand film, dont le siège est basé à Chicago. En 1988, elle prend via l’entreprise qu’elle a créée, la propriété et la responsabilité de la production de “The Oprah Winfrey Show” auparavant assumés par Capitol Cities / ABC. Elle devient la première femme dans l’histoire de la télévision américaine à posséder et produire son propre Talk Show. Lequel est numéro un aux EtatsUnis depuis plus de 20 ans, est diffusé aujourd’hui dans 122 pays et attire 49 millions de téléspectateurs chaque semaine ! Par la suite, Oprah produira plusieurs mini-séries pour la télévision de même que plusieurs téléfilms. En 1998, elle jouera dans “Beloved” avec notamment Danny Glover, une adaptation du célèbre roman de la romancière noire américaine Toni Morrison (prix Nobel de littérature).

Filmographie 1985 : La Couleur Pourpre (The Color Purple) de Steven Spielberg 1986 : Native Son (Native Son) de Jerrold Freedman 1987 : Balance maman hors du train (Throw Momma from the train) de Danny DeVito 1998 : Beloved (Beloved) de Jonathan Demme 2005 : "Desperate Housewives" Hors saison episode spécial de Marc Cherry : Karen Stuffer 2006 : Scary Movie 4 de David Zucker : Oprah Winfrey 2006 : Le Petit Monde de Charlotte (Charlotte's Web) de Gary Winick En tant que productrice 1998 : Beloved (Beloved) de Jonathan Demme

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les femmes prennent le pouvoir... Elles sont issues des minorités, elles ont été élevées dans la foi chrétienne, et elles sont devenues les plus puissantes de notre monde actuel...

Oprah Winfrey Ô Oprah Gail Winfrey est née le

29 janvier 1954 à Kosciusko dans le Mississipi. Elle est d’abord élevée par sa grand-mère dans une ferme: née d’une mère célibataire, Oprah est,

comme la plupart des enfants noirs nés à l’époque, confiée à sa grand-mère ce qui d’après elle se révèlera une chance car cette dernière lui apprendra à lire très jeune ce qu’elle n’aurait pas pu

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faire si jeune avec sa mère qui déménageait en permanence. "Les livres ont été mon passeport pour la liberté. J’ai appris à lire à trois ans et j’ai rapidement découvert qu’il y avait un monde à conquérir bien au délà de notre ferme au Mississipi". Dès l’âge de trois ans la petite Oprah récitait déjà des discours à l’église. Elle prend donc très tôt l’habitude de participer à des événements publics et de s'exprimer devant de nombreuses personnes, ce qui se révèlera d’une grande importance pour sa carrière. De 6 ans à 13 ans, elle vit dans à Milwaukee en compagnie de sa mère. Victime d’abus sexuels et de maltraitance de la part de certains proches de la famille, elle fait une fugue, puis envoyée en maison de correction, mais n’ira pas car il n’y avait plus de place pour elle. A 14 ans, elle donne naissance à un bébé prématuré qui meurt peu de temps après. Elle est finalement envoyée chez son père à Nashville. Elle y vit sous une discipline stricte (son père lui demande par exemple de lire un livre et de lui en faire un compte-rendu toutes les semaines). “Il voulait le meilleur pour moi et n’acceptait pas que je sois en dessous de mes possibilités”.

Qui ne se souvient pas de Miss Sofia, l'extravagante, l'amoureuse, la rebelle… dans le film de Steven Spielberg "la Couleur Pourpre". Ce rôle lui a ouvert toutes les portes de la fortune. Aujourd'hui elle est une actrice, productrice et animatrice de télévision américaine. En 2007, elle est classée comme la célébrité noire la plus puissante au monde par le magazine Forbes. Toujours par ce même magazine, elle est classée 1ère femme la plus riche du monde du showbizz avec 1,5 milliards de dollars. On peut la caractériser par la personnalité d'une extrêmement influence dans son pays, elle est aussi l'une des premières femmes noires à être devenue milliardaire, grâce notamment à ses activités de productrice. Faisons connaissance avec l'une des femmes noires la plus puissante de la planète.

Oprah commence sa carrière dans les médias à 17 ans quand elle est embauchée par une radio de Nashville, et deux ans plus tard, par une chaîne de télé locale comme reporter ; Elle suit parallèlement des cours à la “Tennessee State University” où elle se spécialise en communication. En 1976, elle déménage pour Baltimore où elle travaille comme co-présentatrice du journal télévisé pour une chaîne locale et découvre son talent d’animatrice de Talk Show lorsqu’elle présente une émission intitulée “People are talking” tout en continuant de présenter le journal et d’être reporter. En janvier 1984, elle va vivre à Chicago où elle reprend un show télévisé moribond intitulé “AM Chicago”. En moins d’un an, elle fait de ce show, l’émission dont on parle le plus dans toute la ville. La

durée de l’émission passe alors à une heure et elle est renommée “The Oprah Winfrey Show”. Le 8 septembre 1986, “The Oprah Winfrey Show” est diffusé pour la première fois sur tout le territoire américain et en moins d’un an devient le Talkshow le plus regardé de tous les Etats-Unis ; Son animatrice reçoit dans la foulée de multiples récompenses (plusieurs Emmy Awards). Peu avant que l’Amérique ne tombe sous le charme de “The Oprah Winfrey Show”, celle qui n’était encore qu’une jeune journaliste a tourné dans l'adaptation cinématographique du roman d’Alice Walker “La Couleur

Pourpre”. Dans ce film mis en scène par Steven Spielberg et sorti en 1985, elle interprète de façon poignante le rôle de Sophia, ce qui lui vaut une nomination aux Oscars dans la catégorie “meilleur second rôle”. "Si vous faites un travail que vous aimez et que le travail vous correspond, alors le reste viendra". Désireuse d’avoir un contrôle sur ses projets, Oprah Winfrey crée en 1986 la société “Harpo Productions Inc” en référence à son mari dans ce grand film, dont le siège est basé à Chicago. En 1988, elle prend via l’entreprise qu’elle a créée, la propriété et la responsabilité de la production de “The Oprah Winfrey Show” auparavant assumés par Capitol Cities / ABC. Elle devient la première femme dans l’histoire de la télévision américaine à posséder et produire son propre Talk Show. Lequel est numéro un aux EtatsUnis depuis plus de 20 ans, est diffusé aujourd’hui dans 122 pays et attire 49 millions de téléspectateurs chaque semaine ! Par la suite, Oprah produira plusieurs mini-séries pour la télévision de même que plusieurs téléfilms. En 1998, elle jouera dans “Beloved” avec notamment Danny Glover, une adaptation du célèbre roman de la romancière noire américaine Toni Morrison (prix Nobel de littérature).

Filmographie 1985 : La Couleur Pourpre (The Color Purple) de Steven Spielberg 1986 : Native Son (Native Son) de Jerrold Freedman 1987 : Balance maman hors du train (Throw Momma from the train) de Danny DeVito 1998 : Beloved (Beloved) de Jonathan Demme 2005 : "Desperate Housewives" Hors saison episode spécial de Marc Cherry : Karen Stuffer 2006 : Scary Movie 4 de David Zucker : Oprah Winfrey 2006 : Le Petit Monde de Charlotte (Charlotte's Web) de Gary Winick En tant que productrice 1998 : Beloved (Beloved) de Jonathan Demme

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La Couleur Pourpre à Broadway Broadway. Mais, après un voyage à New York pour voir quelques expositions, elle a commencé à voir comment son roman classique serait facilement réadaptable pour la scène. Armé avec la bénédiction d’Alice Walker, Scott Sanders s’est rapproché de Warner Bros et a entamé des négociations sur les droits du roman pour une période de deux ans.

Après qu’elle ait écouté certaines des chansons écrites jusqu’ici et ait exprimé son enthousiasme et ses idées, il était clair qu’elle partageait une vision semblable avec le reste des créateurs et elle rejoignit l’équipe en tant que nouvel auteur. La prochaine étape était de trouver une actrice qui pourrait chanter et maîtriser tout ce qui était nécessaire pour jouer le rôle prin-

Et c’est Oprah Winfrey qui produira “La Couleur Pourpre” à Broadway. Elle a investit plus d’un million de dollars dans la comédie musicale. C’est la raison pour laquelle Oprah espère que sa participation apportera un cachet à la comédie musicale à Broadway et que ceux qui n’ont jamais eu l’occasion de s’y rendre, le feraient sans hésiter. _ Angel

Fantasia

Après avoir gagnée sa place dans la comédie dans le rôle de Miss Célie - le rôle principal - la chanteuse de Gospel voit son contrat prolongé. En effet le succès du spectacle à engendré depuis son début en décembre 2005, 1 million de spectateurs au 30 mai dernier !

Après avoir jouée dans le magnifique film de Steven Spielberg, où elle interprétait Sophia, Oprah Winfrey devient la productrice de la version Broadway dans une comédie musicale qui réunie de nombreux artistes du Gospel comme Fantasia, Michelle Williams...

Présenté par Oprah Winfrey, ce roman émouvant et adoré est né au Théâtre de Broadway. La Couleur Pourpre est l’inoubliable histoire d’une femme qui, grâce à l’amour, trouve la force de vaincre l’adversité, et la séparation de deux sœurs séparées dans leur enfance... Ô Vers la fin des années 90, Scott

Sanders s’est mis à tourner le roman tant apprécié d’Alice Walker "La Couleur Pourpre" dans l’univers de Broadway. Il jugeait que ce roman était une histoire où la musique résonnait dans l’âme, de plus, le voyage de Celie était un conte universel de triomphe et d’espoir, donc il fallait préparer une autre interprétation. Fort heureusement pour lui, une occasion s’est présentée. Scott Sanders, et le président de

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la télévision de Mandalay, ont travaillés aux côtés de Peter Guber, le fondateur et le Président de Mandalay, et de l’un des producteurs nominé au Steven Spielberg's Academy Award pour le film "La Couleur Pourpre". C’est par leurs intermédiaires que Scott Sanders et Alice Walker ont été présentés. Alice Walker a exprimé une réticence à l’idée de revisiter l’histoire sur la scène de

Warner était d’accord si Steven Spielberg donnait également son approbation. La prochaine étape pour Scott Sanders était de trouver des compositeurs et des auteurs lyriques pour écrire et arranger un scénario et des titres musicaux qui toucheraient les grands genres musicaux noirs qui étaient répandus en Amérique du sud il y a de 40 ans (1909-1949). Pendant presque deux années il a recherché avant de trouver Brenda Russell, Stephen Bray et Allee Willis. Un mois après leur première réunion, Russell, Bray et Willis se sont présentés à Sanders avec deux chansons, “Shug Avery's Comin’ To Town” et une ballade pour l’actrice principale Celie. Sanders a trouvé le son qu’il recherchait et l’équipe a commença à écrire. En 2003, Sanders a rencontré Gary Griffin basé à Chicago pour le poste de directeur. Sanders et son producteur Todd Johnson ont alors rencontré Marsha Normand la gagnante du Pulitzer de l’écriture.

cipal de Celie. Durant les auditions, les producteurs ont trouvé leur femme : LaChanze, qui avait tenu le premier rôle dans de nombreuses comédies à Broadway. En février 2004, une lecture du livre a été mise en scène à New York et l’équipe a commencé ses premiers changements. Ils ont alors monté des plans pour une production régionale afin d’obtenir une audience favorable, une étape importante pour connaître la viabilité du projet. Le résultat fut admirable à une adaptation musicale de “La Couleur Pourpre”. Ils ont choisi de continuer à améliorer la comédie musicale avant de se diriger vers Broadway. En 2005, le responsable du théâtre et l’investisseur Roy Furman sont venus rejoindre le staff de la comédie musicale en tant que producteur. Le légendaire Quincy Jones de même que Oprah Winfrey les ont rejoint. Le 1er novembre 2005 fut la première représentation au théâtre de Broadway à New York City. NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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La Couleur Pourpre à Broadway Broadway. Mais, après un voyage à New York pour voir quelques expositions, elle a commencé à voir comment son roman classique serait facilement réadaptable pour la scène. Armé avec la bénédiction d’Alice Walker, Scott Sanders s’est rapproché de Warner Bros et a entamé des négociations sur les droits du roman pour une période de deux ans.

Après qu’elle ait écouté certaines des chansons écrites jusqu’ici et ait exprimé son enthousiasme et ses idées, il était clair qu’elle partageait une vision semblable avec le reste des créateurs et elle rejoignit l’équipe en tant que nouvel auteur. La prochaine étape était de trouver une actrice qui pourrait chanter et maîtriser tout ce qui était nécessaire pour jouer le rôle prin-

Et c’est Oprah Winfrey qui produira “La Couleur Pourpre” à Broadway. Elle a investit plus d’un million de dollars dans la comédie musicale. C’est la raison pour laquelle Oprah espère que sa participation apportera un cachet à la comédie musicale à Broadway et que ceux qui n’ont jamais eu l’occasion de s’y rendre, le feraient sans hésiter. _ Angel

Fantasia

Après avoir gagnée sa place dans la comédie dans le rôle de Miss Célie - le rôle principal - la chanteuse de Gospel voit son contrat prolongé. En effet le succès du spectacle à engendré depuis son début en décembre 2005, 1 million de spectateurs au 30 mai dernier !

Après avoir jouée dans le magnifique film de Steven Spielberg, où elle interprétait Sophia, Oprah Winfrey devient la productrice de la version Broadway dans une comédie musicale qui réunie de nombreux artistes du Gospel comme Fantasia, Michelle Williams...

Présenté par Oprah Winfrey, ce roman émouvant et adoré est né au Théâtre de Broadway. La Couleur Pourpre est l’inoubliable histoire d’une femme qui, grâce à l’amour, trouve la force de vaincre l’adversité, et la séparation de deux sœurs séparées dans leur enfance... Ô Vers la fin des années 90, Scott

Sanders s’est mis à tourner le roman tant apprécié d’Alice Walker "La Couleur Pourpre" dans l’univers de Broadway. Il jugeait que ce roman était une histoire où la musique résonnait dans l’âme, de plus, le voyage de Celie était un conte universel de triomphe et d’espoir, donc il fallait préparer une autre interprétation. Fort heureusement pour lui, une occasion s’est présentée. Scott Sanders, et le président de

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la télévision de Mandalay, ont travaillés aux côtés de Peter Guber, le fondateur et le Président de Mandalay, et de l’un des producteurs nominé au Steven Spielberg's Academy Award pour le film "La Couleur Pourpre". C’est par leurs intermédiaires que Scott Sanders et Alice Walker ont été présentés. Alice Walker a exprimé une réticence à l’idée de revisiter l’histoire sur la scène de

Warner était d’accord si Steven Spielberg donnait également son approbation. La prochaine étape pour Scott Sanders était de trouver des compositeurs et des auteurs lyriques pour écrire et arranger un scénario et des titres musicaux qui toucheraient les grands genres musicaux noirs qui étaient répandus en Amérique du sud il y a de 40 ans (1909-1949). Pendant presque deux années il a recherché avant de trouver Brenda Russell, Stephen Bray et Allee Willis. Un mois après leur première réunion, Russell, Bray et Willis se sont présentés à Sanders avec deux chansons, “Shug Avery's Comin’ To Town” et une ballade pour l’actrice principale Celie. Sanders a trouvé le son qu’il recherchait et l’équipe a commença à écrire. En 2003, Sanders a rencontré Gary Griffin basé à Chicago pour le poste de directeur. Sanders et son producteur Todd Johnson ont alors rencontré Marsha Normand la gagnante du Pulitzer de l’écriture.

cipal de Celie. Durant les auditions, les producteurs ont trouvé leur femme : LaChanze, qui avait tenu le premier rôle dans de nombreuses comédies à Broadway. En février 2004, une lecture du livre a été mise en scène à New York et l’équipe a commencé ses premiers changements. Ils ont alors monté des plans pour une production régionale afin d’obtenir une audience favorable, une étape importante pour connaître la viabilité du projet. Le résultat fut admirable à une adaptation musicale de “La Couleur Pourpre”. Ils ont choisi de continuer à améliorer la comédie musicale avant de se diriger vers Broadway. En 2005, le responsable du théâtre et l’investisseur Roy Furman sont venus rejoindre le staff de la comédie musicale en tant que producteur. Le légendaire Quincy Jones de même que Oprah Winfrey les ont rejoint. Le 1er novembre 2005 fut la première représentation au théâtre de Broadway à New York City. NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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Ô

INTERVIEW

AFRIQUE

par Jacques E. Camara / Angel

MARCEL BOUNGOU

Ô

LOUANGES

Marcel Boungou Né à Dolisie (CongoBrazzaville), Emb'Bee, de son vrai nom Marcel Boungou, a grandi dans un milieu pieux, bercé par les cantiques religieux. A 13 ans, Marcel intègre la chorale protestante de Dolisie, jusque-là l'objet de toute son admiration et de ses rêves d'enfant. Il apporte ainsi la ferveur de sa voix juvénile à l'œuvre de cette chorale. La musique, désormais, prend corps en lui et ne le quittera plus jamais.

Style Gospel/Louanges Lieu Congo - Afrique Label Nama NTemo Prod. Distribution Sephora Music Dernier album Kingdom is Coming nouvelle édition

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Ô A Pointe-Noire où il va travailler

comme libraire, sa sensibilité précoce aux mélodies religieuses va faire de lui un grand mélomane. Il est attentif à tous les courants de musique dès son adolescence. De Tabu Ley à Otis Redding, en passant par Percy Sledge et Ray Charles, Marcel se passionne pour toutes les belles musiques. Il arrive dans la capitale Brazzaville, à l’âge de 21 ans. L’occasion de s’épanouir au sein de la chorale protestante de Makélékélé qu’il dirige pendant neuf ans, il rencontre alors Alexandre Nkouka, directeur de la Chorale Protestante de Bacongo qui sera son premier mentor musical. Il voue une profonde admira-

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Il y a plus de plaisir à do nner qu’à recevoir. tion à ce meneur d’hommes qui est l’un des plus grands chefs de chœur du Congo-Brazzaville. L’estime est réciproque car Alexandre décèle en Marcel les qualités d’un futur grand ténor. Il lui enseigne alors la musique. ••• Bonjour Marcel, c’est un réel plaisir pour moi que de vous recevoir dans les locaux de Nation Gospel Magazine. Vous êtes sans conteste l’une des figures importantes du Gospel francophone. Lorsque l’on

demande à une personne qui sont pour elle les dignes représentants du Gospel en France, Maggie Blanchard et Marcel Boungou… reviennent systématiquement. Quel est votre sentiment à ce sujet ? Je ne peux que me réjouir de ce que vivent et pensent les gens à mon égard. On se rend bien compte que c’est un témoignage qui nous prouve que ce que l’on fait et que ce que l’on dit, sont vrais. Les gens reçoivent cette vérité qui

est en nous par le chant. En fait nous tentons d’être le vaisseau par lequel Dieu parle. En effet ! J’ai su par l’intermédiaire de votre attachée de presse que vous aviez un projet commun avec Maggie Blanchard, pourriez-vous nous en dire plus? (Sourire) Il est vrai que ce projet est né autour d’une table, en Martinique lors de notre série de concert de louange, et on en a parlé, on se

disait qu’il serait fort intéressant de pouvoir partager la scène une nouvelle fois ensemble, faire aussi des actions de solidarités… et Maggie qui a même ajouté qu’il serait judicieux que je vienne au Québec pour une même série de concert. Nous en avons parlé longueNATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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INTERVIEW

AFRIQUE

par Jacques E. Camara / Angel

MARCEL BOUNGOU

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LOUANGES

Marcel Boungou Né à Dolisie (CongoBrazzaville), Emb'Bee, de son vrai nom Marcel Boungou, a grandi dans un milieu pieux, bercé par les cantiques religieux. A 13 ans, Marcel intègre la chorale protestante de Dolisie, jusque-là l'objet de toute son admiration et de ses rêves d'enfant. Il apporte ainsi la ferveur de sa voix juvénile à l'œuvre de cette chorale. La musique, désormais, prend corps en lui et ne le quittera plus jamais.

Style Gospel/Louanges Lieu Congo - Afrique Label Nama NTemo Prod. Distribution Sephora Music Dernier album Kingdom is Coming nouvelle édition

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Ô A Pointe-Noire où il va travailler

comme libraire, sa sensibilité précoce aux mélodies religieuses va faire de lui un grand mélomane. Il est attentif à tous les courants de musique dès son adolescence. De Tabu Ley à Otis Redding, en passant par Percy Sledge et Ray Charles, Marcel se passionne pour toutes les belles musiques. Il arrive dans la capitale Brazzaville, à l’âge de 21 ans. L’occasion de s’épanouir au sein de la chorale protestante de Makélékélé qu’il dirige pendant neuf ans, il rencontre alors Alexandre Nkouka, directeur de la Chorale Protestante de Bacongo qui sera son premier mentor musical. Il voue une profonde admira-

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Il y a plus de plaisir à do nner qu’à recevoir. tion à ce meneur d’hommes qui est l’un des plus grands chefs de chœur du Congo-Brazzaville. L’estime est réciproque car Alexandre décèle en Marcel les qualités d’un futur grand ténor. Il lui enseigne alors la musique. ••• Bonjour Marcel, c’est un réel plaisir pour moi que de vous recevoir dans les locaux de Nation Gospel Magazine. Vous êtes sans conteste l’une des figures importantes du Gospel francophone. Lorsque l’on

demande à une personne qui sont pour elle les dignes représentants du Gospel en France, Maggie Blanchard et Marcel Boungou… reviennent systématiquement. Quel est votre sentiment à ce sujet ? Je ne peux que me réjouir de ce que vivent et pensent les gens à mon égard. On se rend bien compte que c’est un témoignage qui nous prouve que ce que l’on fait et que ce que l’on dit, sont vrais. Les gens reçoivent cette vérité qui

est en nous par le chant. En fait nous tentons d’être le vaisseau par lequel Dieu parle. En effet ! J’ai su par l’intermédiaire de votre attachée de presse que vous aviez un projet commun avec Maggie Blanchard, pourriez-vous nous en dire plus? (Sourire) Il est vrai que ce projet est né autour d’une table, en Martinique lors de notre série de concert de louange, et on en a parlé, on se

disait qu’il serait fort intéressant de pouvoir partager la scène une nouvelle fois ensemble, faire aussi des actions de solidarités… et Maggie qui a même ajouté qu’il serait judicieux que je vienne au Québec pour une même série de concert. Nous en avons parlé longueNATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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par Jacques E. Camara / Angel

MARCEL BOUNGOU

Ô

LOUANGES

Marcel Boungou

e e B ' b m E

“On a toujours besoin de quelque chose qui nous propulsera vers les sommets...” Style Pop-Rock/Folk Lieu Québec - Canada Label CIME Music Distribution CIME Music Dernier album Searching

ment. A la suite de cette discussion, j’en ai parlé à mon manager en lui disant simplement que j’aimerai faire quelque chose avec Maggie en France ou ailleurs. Lui n’a pas été contre cette idée, il fallait tout simplement vérifier mes disponibilités pour savoir si le projet était faisable de mon côté. De fil en aiguille, les contacts entre le manager de Maggie et le mien se sont fait de plus en plus fréquents. En fait, ce projet s’est monté très vite, comme ça ! Donc on espère que cela va marcher !! Et je l’espère pour vous ! A priori, cela sera une réussite vue la combinaison que vous êtes en phase de réaliser. Entre

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chantre de la louange, il n’y a pas de raison pour que ce projet soit un échec. A ce propos, connaissez-vous Constance Aman ? C’est l’une de vos compatriotes originaire de la Côte d’Ivoire... Oui je crois savoir de qui vous parler… En fait nous l’avons découverte il y a de cela quelques semaines et ce qui est fort dommage, c’est le fait qu’il y ait un grand nombre d’artistes africains de qualité qui ne sont pas connu du public français. Et nous nous avançons à dire que Constance Aman est à l’Afrique de l’ouest ce qu’est Maggie Blanchard en

Europe. Marcel, êtes-vous plus populaire en Europe ou en Afrique ? Quelle est votre position en tant qu’artiste de Gospel ? En Europe je suis connu, je le reconnais, mais j’ai remarqué que malgré le fait que je n’ai pas beaucoup tourné en Afrique, que je suis très connu au travers de mes albums. Et quand j’arrive la population africaine me reconnaît comme étant l’un des chanteurs du groupe Palata. On a toujours besoin de quelque chose qui nous propulse vers les sommets, et en ce qui me concerne, Palata a toute ma reconnaissance. Il faut dire que ce groupe a été un tremplin, un très grand tremplin. Palata m’a fait

connaître aux yeux du monde. Je suis aussi connu par mon propre nom. J’ai une anecdote à ce sujet: je dois partir ce mois-ci en Côte d’Ivoire. Il se trouve que dès que mon arrivée a été annoncé, j’ai reçu des appels de là-bas me disant qu’ils étaient contents de savoir que je venais. Je rends grâce à Dieu car de moi-même rien de tout cela n’aurait été possible. C’est fou, ça a créer une espèce de... Effervescence? Oui une effervescence en Côte d’Ivoire. Je loue Dieu pour le don qu’il m’a donné.

C’est vraiment magnifique de s’apercevoir que l’on est apprécié du public et surtout quand celui-ci vous le rend bien. Sur scène vous avez l’air très à

l’aise, avez-vous pris des cours de chant ? Ou est-ce un don ? Je me suis toujours posé ces questions car je sais que vous donnez des cours de chant, que vous animez des master class, que vous dirigiez une chorale… Il faut que vous sachiez que je suis tout d’abord autodidacte. Depuis mon enfance, je chantais car mes parents faisaient parti du groupe de réveil de mon église. Plus tard je me suis intéressé à la musique. En fait je voulais mettre des mots sur ma façon de chanter, savoir à quoi correspondait tel terme, comprendre la musique… J’ai aussi pris des cours de chant pour m’aider à développer mon potentiel. Celui qui m’a vraiment aider à me propulser sur le chant, et mon parrain “Clyde Wright” (Golden Gate Quartet), m’a donné quelques cours qui m’ont permis de me libé-

rer complètement. Sinon au départ je suis totalement autodidacte. Je reconnais que le talent c’est quelque chose qui est en toi. Soit il meurt, soit tu travailles d’arrache-pied pour le faire fructifié. Dieu m’a permis d’alimenter cela avec des cours particuliers. Après avoir chanté aux côtés de grandes personnalités, il y en at-il d’autres avec qui vous souhaitez collaborer ? Il est vrai que j’ai eu la grâce de pouvoir collaborer avec de nombreux artistes chrétiens ou non chrétiens tels que Golden Gate Quartet, Ray Charles, Kirk Franklin et bien d’autres… mais je rêve tout de même de collaborer avec des personnalités qui appartiennent à la nouvelle génération comme ceux de l’ancienne. Des artistes comme Richard

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par Jacques E. Camara / Angel

MARCEL BOUNGOU

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Marcel Boungou

e e B ' b m E

“On a toujours besoin de quelque chose qui nous propulsera vers les sommets...” Style Pop-Rock/Folk Lieu Québec - Canada Label CIME Music Distribution CIME Music Dernier album Searching

ment. A la suite de cette discussion, j’en ai parlé à mon manager en lui disant simplement que j’aimerai faire quelque chose avec Maggie en France ou ailleurs. Lui n’a pas été contre cette idée, il fallait tout simplement vérifier mes disponibilités pour savoir si le projet était faisable de mon côté. De fil en aiguille, les contacts entre le manager de Maggie et le mien se sont fait de plus en plus fréquents. En fait, ce projet s’est monté très vite, comme ça ! Donc on espère que cela va marcher !! Et je l’espère pour vous ! A priori, cela sera une réussite vue la combinaison que vous êtes en phase de réaliser. Entre

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chantre de la louange, il n’y a pas de raison pour que ce projet soit un échec. A ce propos, connaissez-vous Constance Aman ? C’est l’une de vos compatriotes originaire de la Côte d’Ivoire... Oui je crois savoir de qui vous parler… En fait nous l’avons découverte il y a de cela quelques semaines et ce qui est fort dommage, c’est le fait qu’il y ait un grand nombre d’artistes africains de qualité qui ne sont pas connu du public français. Et nous nous avançons à dire que Constance Aman est à l’Afrique de l’ouest ce qu’est Maggie Blanchard en

Europe. Marcel, êtes-vous plus populaire en Europe ou en Afrique ? Quelle est votre position en tant qu’artiste de Gospel ? En Europe je suis connu, je le reconnais, mais j’ai remarqué que malgré le fait que je n’ai pas beaucoup tourné en Afrique, que je suis très connu au travers de mes albums. Et quand j’arrive la population africaine me reconnaît comme étant l’un des chanteurs du groupe Palata. On a toujours besoin de quelque chose qui nous propulse vers les sommets, et en ce qui me concerne, Palata a toute ma reconnaissance. Il faut dire que ce groupe a été un tremplin, un très grand tremplin. Palata m’a fait

connaître aux yeux du monde. Je suis aussi connu par mon propre nom. J’ai une anecdote à ce sujet: je dois partir ce mois-ci en Côte d’Ivoire. Il se trouve que dès que mon arrivée a été annoncé, j’ai reçu des appels de là-bas me disant qu’ils étaient contents de savoir que je venais. Je rends grâce à Dieu car de moi-même rien de tout cela n’aurait été possible. C’est fou, ça a créer une espèce de... Effervescence? Oui une effervescence en Côte d’Ivoire. Je loue Dieu pour le don qu’il m’a donné.

C’est vraiment magnifique de s’apercevoir que l’on est apprécié du public et surtout quand celui-ci vous le rend bien. Sur scène vous avez l’air très à

l’aise, avez-vous pris des cours de chant ? Ou est-ce un don ? Je me suis toujours posé ces questions car je sais que vous donnez des cours de chant, que vous animez des master class, que vous dirigiez une chorale… Il faut que vous sachiez que je suis tout d’abord autodidacte. Depuis mon enfance, je chantais car mes parents faisaient parti du groupe de réveil de mon église. Plus tard je me suis intéressé à la musique. En fait je voulais mettre des mots sur ma façon de chanter, savoir à quoi correspondait tel terme, comprendre la musique… J’ai aussi pris des cours de chant pour m’aider à développer mon potentiel. Celui qui m’a vraiment aider à me propulser sur le chant, et mon parrain “Clyde Wright” (Golden Gate Quartet), m’a donné quelques cours qui m’ont permis de me libé-

rer complètement. Sinon au départ je suis totalement autodidacte. Je reconnais que le talent c’est quelque chose qui est en toi. Soit il meurt, soit tu travailles d’arrache-pied pour le faire fructifié. Dieu m’a permis d’alimenter cela avec des cours particuliers. Après avoir chanté aux côtés de grandes personnalités, il y en at-il d’autres avec qui vous souhaitez collaborer ? Il est vrai que j’ai eu la grâce de pouvoir collaborer avec de nombreux artistes chrétiens ou non chrétiens tels que Golden Gate Quartet, Ray Charles, Kirk Franklin et bien d’autres… mais je rêve tout de même de collaborer avec des personnalités qui appartiennent à la nouvelle génération comme ceux de l’ancienne. Des artistes comme Richard

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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INTERVIEW

AFRIQUE

par Jacques E. Camara / Angel

MARCEL BOUNGOU

de personnes qui me racontent leurs histoires que par l’intermédiaire d’un chant, elle se sont raccrochées à leur seule espérance. D’autres étaient malades et aujourd’hui connaissent la guérison. En fait les mélodies et les paroles touchent l’auditoire et agissent directement sur leur conscience et leur style de vie.

Marcel Boungou

Selon vous, faudrait-il que la musique Gospel en France et sur les territoires francophones, soit mieux reconnue des médias ? Je pense, en effet, qu’il y a de grandes chances qu’elle le soit. A vrai dire c’est l’un de mes combats quotidien.

Smallwood, Donnie Mc Clurkin, Alvin Slaughter, ce sont des personnalités que j’apprécie beaucoup.

appelle chez nous, des groupes de réveil, et je dois avouer que chanter est une histoire de famille, une sorte d’héritage. En fait j’ai voulu chanter dans la chorale mais j’étais

déjà toute tracée. C’est à ce moment que j’ai dit à ma mère qu’il fallait que je chante. C’était tellement évident pour moi. Mais la chorale n’était pas de mon âge. 4

Le français est minoritaire dans vos albums, comment expliquez-vous cela ? Il est vrai que je chante souvent en anglais, mais mon prochain album sera à 95% francophone car la langue française est belle en sonorité et à chanter. Il ne faudra pas oublier le public qui doit, à mon avis, comprendre ce que l’on peut raconter sur des mélodies. Les artistes français peuvent apporter quelque chose qui marque de part la richesse de notre langue et le message que nous pouvons en faire.

Et comment percevez-vous les différentes nouvelles branches du Gospel aujourd'hui ? Je pense que la musique reste une logique, quelque soit la forme et quelque soit la culture, il y a une culture musicale qu’il faut prendre en compte et comprendre. La diversité et les rythmes de chacune des cultures (Africaine, Européenne, Antillaise…) tout ces éléments me paraissent importants et doivent être traités en tant que tel. Les jeunes, les personnes âgées, les enfants, les adultes sont touchés de près comme de loin par la Musique. Le Gospel reste comme son nom l’indique la parole de Dieu. Maintenant toute forme musicale que l’un peut apporter au message premier n’est pas gênant dans le sens où cette forme de musique touchera une catégorie d’individu bien précise. Par exemple le rock peut s’adresser à des jeunes qui sont sensibles à ce type de musique, mais l’important c’est que le message passe quelque’ soit le canal par lequel il passe. Y a-t-il une dégradation ou une amélioration du message ? Le danger est de plus faire valoir les rythmes que le message. La parole de Dieu apportera la sanctification et le rythme lui appuiera la parole. Si on est vraiment inspiré dans un domaine précis qui permet à ce que cette parole soit entendue par une catégorie de gens appartenant à une culture quelconque, vous serez inspiré d’une telle sorte que le Seigneur sanctifie ce rythme. Un jour j’ai lu un ouvrage qui m’a choqué ! L’auteur attestait que la musique que Dieu agréé est occidentale et que les autres musiques et cultures étaient sataniques. J’ai été choqué ! La question que je me suis posé à la suite de cette lecture était la suivante : “qu’est-ce que Dieu fera des autres cultures qui ont leurs traditions, leurs coutumes ? Ils ne peuvent pas louer Dieu ?” J’ai été en Guyane où j’ai rencontré des autochtones qui sont chrétiens. Ils ont gardé leur coutume, leur culture et leur forme d’expression. Les danses qu’ils utilisaient pour

leurs incantations sont les mêmes qu’ils utilisent aujourd’hui lors de leurs combats spirituels. Cela veut dire que quelque soit la culture et le rythme utilisé, Dieu agrée du moment où la démarche est sincère. Au ciel, il n’y aura pas de problème, mais pour le moment nous sommes sur Terre. Il nous a doté de dons et de talents, il nous a donné de l’intelligence et nous a mis à son service pour le royaume. Dieu nous a offert la force de la créativité... Là-haut, il n’y aura pas de soucis sur le type de musique sur lesquelles nous devrons chanté. Aujourd'hui, comment mettezvous votre expérience au service des autres ? En essayant de donner aux autres ce que Dieu a mis en moi. En disant aux autres comment je suis arrivé jusque là, et en partageant mon expérience de la scène et de chanteur avec ceux qui le désirent. Votre conseil à ceux qui vous regardent: Quand on a un talent, on se retrouve face à beaucoup d’opportunités, surtout dans la musique. On perd rapidement le but tracé et les objectifs que l’on s’était Marcel Boungou a participé à la fixé. Ça a été réalisation de plus d'une vingmon cas, et à un taine d'albums avec les " Palata moment il a falSingers ", Manu Dibango, la canlut que je m’artatrice américaine Jo Ann rête pour savoir Pickens, Gospel pour 100 voix , le ce que je désirais groupe New Gospel Family, vraiment. Le The Continental Singers, John danger pour le Feartherstone et bien d'autres artistes en France. Il a par ailchanteur est de leurs partagé la scène avec BeBe se retrouver à Winans, Rhoda Scott, Liz vouloir faire trop McComb,Dee Dee Bridgewater, de chose à la fois. Ron Kenoly, Kirk Franklin, The Ne restez pas Golden Gate Quartet, The coincé dans le Platters. mouvement du L'un des événements les plus Gospel, fixez mémorables de sa carrière reste d’abord et garl'invitation par Ray dez bien en tête Charles pour assurer la première vos objectifs, partie de ses concerts, lors de sa dernière tournée en France priez et avancez (Olympia de Paris, Zénith de Lille, selon le chemin Strasbourg, Metz et Orléans…), pour tracé en 2000. vous._

e e B ' b m E J’espère que le Seigneur entend votre prière car ce serait une grande joie et une grande satisfaction de voir des personnalités anglophones et francophones sur une même scène. Quand j’étais jeune, j’écoutais souvent la musique en me voyant sur la scène avec ces artistes. En fait je me projetais dans un univers... Je me disais allez tu peux toujours rêver. A aucun moment je ne pensais que j’aurais pu vivre mon rêve! Et quand j’ai eu la chance de rencontrer Ray Charles, être sur un plateau télévisé avec lui, je n’en revenais pas, je n’aurais jamais imaginé pouvoir rencontrer cet artiste face à face. Et comment le petit Marcel a-t-il fait ses débuts dans la musique ? Palata a été pour moi une porte ouverte sur tout mon parcours. Depuis mon enfance, cette envie de chanter est apparue vers l’âge de 9 ans car mes parents chantaient dans des groupes, que l’on

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LOUANGES

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

“J’ai eu la chance de rencontrer Ray Charles et de me retrouver sur un plateau télé avec lui, face à face...” trop jeune. Un jour, j’ai eu une vision, j’ai entendu une mélodie envahissante. Je me suis retourné pour voir d’où elle venait, mais je ne voyais personne. Poussé par la curiosité, je suis rentré dans l’église, levé les yeux vers le clocher et vu des ombres à travers une nuée. Tout le monde dit que les anges ont des ailes, mais ce que j’ai vu était des ombres qui n’avaient pas d’ailes. Mais ils chantaient une mélodie très belle, j’ai écrit une chanson à ce sujet. Aussitôt j’ai couru vers ma mère qui était une femme pieuse et inspirée par Dieu, qui me disait avec tendresse : "cette mélodie vient du ciel. C’est ainsi que les anges louent et adorent Dieu". Je ne raconte pas souvent cette vision que ma mère et moi avons vu, mais c’est à ce moment que ma mère compris que ma destiné était

ans plus tard, j’ai pu enfin y entrer.

Quand même ! Et oui j’avais tout juste 13 ans, c’est à partir de là que j’ai pu exploiter mon talent, je composais, j’écrivais, je chantais. Je suis devenu chef de pupitre pour devenir quelques années plus tard le chef de chœur. J’avais déjà le désir de faire des enregistrements et quand je me suis rendu à la capitale, c’est là que j’ai connu les membres du groupe Palata… en bref j’ai toujours été un leader. Nous savons que vous êtes principalement dans la louange, avez-vous un témoignage de l’impact que vous avez pu avoir sur une personne ? Une anecdote ? Oui, je reçois beaucoup de témoignages (par écrit et par téléphone)

Je remarque que vous attachez une importance capitale aux messages que vous mettez en chanson. Comment vous vient votre inspiration lors de l’écriture de vos chansons ? Et cette inspiration intervient en voyage, dans des moments de tranquillité ? Mon inspiration vient à n’importe quel moment, cela dépend aussi de là où je me trouve et de l’environnement dans lequel je me trouve. Je peux être dans le train ou dans l’avion, dans un autre pays, ou être en train d’apprécier un moment de tranquillité. Quand elle arrive, elle s’impose. Certaines conditions de vie ou situations aussi m’inspirent et je me dis que je dois dénoncer un certain nombre de comportements ou de façons de penser.

Un parcours brillant

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INTERVIEW

AFRIQUE

par Jacques E. Camara / Angel

MARCEL BOUNGOU

de personnes qui me racontent leurs histoires que par l’intermédiaire d’un chant, elle se sont raccrochées à leur seule espérance. D’autres étaient malades et aujourd’hui connaissent la guérison. En fait les mélodies et les paroles touchent l’auditoire et agissent directement sur leur conscience et leur style de vie.

Marcel Boungou

Selon vous, faudrait-il que la musique Gospel en France et sur les territoires francophones, soit mieux reconnue des médias ? Je pense, en effet, qu’il y a de grandes chances qu’elle le soit. A vrai dire c’est l’un de mes combats quotidien.

Smallwood, Donnie Mc Clurkin, Alvin Slaughter, ce sont des personnalités que j’apprécie beaucoup.

appelle chez nous, des groupes de réveil, et je dois avouer que chanter est une histoire de famille, une sorte d’héritage. En fait j’ai voulu chanter dans la chorale mais j’étais

déjà toute tracée. C’est à ce moment que j’ai dit à ma mère qu’il fallait que je chante. C’était tellement évident pour moi. Mais la chorale n’était pas de mon âge. 4

Le français est minoritaire dans vos albums, comment expliquez-vous cela ? Il est vrai que je chante souvent en anglais, mais mon prochain album sera à 95% francophone car la langue française est belle en sonorité et à chanter. Il ne faudra pas oublier le public qui doit, à mon avis, comprendre ce que l’on peut raconter sur des mélodies. Les artistes français peuvent apporter quelque chose qui marque de part la richesse de notre langue et le message que nous pouvons en faire.

Et comment percevez-vous les différentes nouvelles branches du Gospel aujourd'hui ? Je pense que la musique reste une logique, quelque soit la forme et quelque soit la culture, il y a une culture musicale qu’il faut prendre en compte et comprendre. La diversité et les rythmes de chacune des cultures (Africaine, Européenne, Antillaise…) tout ces éléments me paraissent importants et doivent être traités en tant que tel. Les jeunes, les personnes âgées, les enfants, les adultes sont touchés de près comme de loin par la Musique. Le Gospel reste comme son nom l’indique la parole de Dieu. Maintenant toute forme musicale que l’un peut apporter au message premier n’est pas gênant dans le sens où cette forme de musique touchera une catégorie d’individu bien précise. Par exemple le rock peut s’adresser à des jeunes qui sont sensibles à ce type de musique, mais l’important c’est que le message passe quelque’ soit le canal par lequel il passe. Y a-t-il une dégradation ou une amélioration du message ? Le danger est de plus faire valoir les rythmes que le message. La parole de Dieu apportera la sanctification et le rythme lui appuiera la parole. Si on est vraiment inspiré dans un domaine précis qui permet à ce que cette parole soit entendue par une catégorie de gens appartenant à une culture quelconque, vous serez inspiré d’une telle sorte que le Seigneur sanctifie ce rythme. Un jour j’ai lu un ouvrage qui m’a choqué ! L’auteur attestait que la musique que Dieu agréé est occidentale et que les autres musiques et cultures étaient sataniques. J’ai été choqué ! La question que je me suis posé à la suite de cette lecture était la suivante : “qu’est-ce que Dieu fera des autres cultures qui ont leurs traditions, leurs coutumes ? Ils ne peuvent pas louer Dieu ?” J’ai été en Guyane où j’ai rencontré des autochtones qui sont chrétiens. Ils ont gardé leur coutume, leur culture et leur forme d’expression. Les danses qu’ils utilisaient pour

leurs incantations sont les mêmes qu’ils utilisent aujourd’hui lors de leurs combats spirituels. Cela veut dire que quelque soit la culture et le rythme utilisé, Dieu agrée du moment où la démarche est sincère. Au ciel, il n’y aura pas de problème, mais pour le moment nous sommes sur Terre. Il nous a doté de dons et de talents, il nous a donné de l’intelligence et nous a mis à son service pour le royaume. Dieu nous a offert la force de la créativité... Là-haut, il n’y aura pas de soucis sur le type de musique sur lesquelles nous devrons chanté. Aujourd'hui, comment mettezvous votre expérience au service des autres ? En essayant de donner aux autres ce que Dieu a mis en moi. En disant aux autres comment je suis arrivé jusque là, et en partageant mon expérience de la scène et de chanteur avec ceux qui le désirent. Votre conseil à ceux qui vous regardent: Quand on a un talent, on se retrouve face à beaucoup d’opportunités, surtout dans la musique. On perd rapidement le but tracé et les objectifs que l’on s’était Marcel Boungou a participé à la fixé. Ça a été réalisation de plus d'une vingmon cas, et à un taine d'albums avec les " Palata moment il a falSingers ", Manu Dibango, la canlut que je m’artatrice américaine Jo Ann rête pour savoir Pickens, Gospel pour 100 voix , le ce que je désirais groupe New Gospel Family, vraiment. Le The Continental Singers, John danger pour le Feartherstone et bien d'autres artistes en France. Il a par ailchanteur est de leurs partagé la scène avec BeBe se retrouver à Winans, Rhoda Scott, Liz vouloir faire trop McComb,Dee Dee Bridgewater, de chose à la fois. Ron Kenoly, Kirk Franklin, The Ne restez pas Golden Gate Quartet, The coincé dans le Platters. mouvement du L'un des événements les plus Gospel, fixez mémorables de sa carrière reste d’abord et garl'invitation par Ray dez bien en tête Charles pour assurer la première vos objectifs, partie de ses concerts, lors de sa dernière tournée en France priez et avancez (Olympia de Paris, Zénith de Lille, selon le chemin Strasbourg, Metz et Orléans…), pour tracé en 2000. vous._

e e B ' b m E J’espère que le Seigneur entend votre prière car ce serait une grande joie et une grande satisfaction de voir des personnalités anglophones et francophones sur une même scène. Quand j’étais jeune, j’écoutais souvent la musique en me voyant sur la scène avec ces artistes. En fait je me projetais dans un univers... Je me disais allez tu peux toujours rêver. A aucun moment je ne pensais que j’aurais pu vivre mon rêve! Et quand j’ai eu la chance de rencontrer Ray Charles, être sur un plateau télévisé avec lui, je n’en revenais pas, je n’aurais jamais imaginé pouvoir rencontrer cet artiste face à face. Et comment le petit Marcel a-t-il fait ses débuts dans la musique ? Palata a été pour moi une porte ouverte sur tout mon parcours. Depuis mon enfance, cette envie de chanter est apparue vers l’âge de 9 ans car mes parents chantaient dans des groupes, que l’on

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LOUANGES

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“J’ai eu la chance de rencontrer Ray Charles et de me retrouver sur un plateau télé avec lui, face à face...” trop jeune. Un jour, j’ai eu une vision, j’ai entendu une mélodie envahissante. Je me suis retourné pour voir d’où elle venait, mais je ne voyais personne. Poussé par la curiosité, je suis rentré dans l’église, levé les yeux vers le clocher et vu des ombres à travers une nuée. Tout le monde dit que les anges ont des ailes, mais ce que j’ai vu était des ombres qui n’avaient pas d’ailes. Mais ils chantaient une mélodie très belle, j’ai écrit une chanson à ce sujet. Aussitôt j’ai couru vers ma mère qui était une femme pieuse et inspirée par Dieu, qui me disait avec tendresse : "cette mélodie vient du ciel. C’est ainsi que les anges louent et adorent Dieu". Je ne raconte pas souvent cette vision que ma mère et moi avons vu, mais c’est à ce moment que ma mère compris que ma destiné était

ans plus tard, j’ai pu enfin y entrer.

Quand même ! Et oui j’avais tout juste 13 ans, c’est à partir de là que j’ai pu exploiter mon talent, je composais, j’écrivais, je chantais. Je suis devenu chef de pupitre pour devenir quelques années plus tard le chef de chœur. J’avais déjà le désir de faire des enregistrements et quand je me suis rendu à la capitale, c’est là que j’ai connu les membres du groupe Palata… en bref j’ai toujours été un leader. Nous savons que vous êtes principalement dans la louange, avez-vous un témoignage de l’impact que vous avez pu avoir sur une personne ? Une anecdote ? Oui, je reçois beaucoup de témoignages (par écrit et par téléphone)

Je remarque que vous attachez une importance capitale aux messages que vous mettez en chanson. Comment vous vient votre inspiration lors de l’écriture de vos chansons ? Et cette inspiration intervient en voyage, dans des moments de tranquillité ? Mon inspiration vient à n’importe quel moment, cela dépend aussi de là où je me trouve et de l’environnement dans lequel je me trouve. Je peux être dans le train ou dans l’avion, dans un autre pays, ou être en train d’apprécier un moment de tranquillité. Quand elle arrive, elle s’impose. Certaines conditions de vie ou situations aussi m’inspirent et je me dis que je dois dénoncer un certain nombre de comportements ou de façons de penser.

Un parcours brillant

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INTERVIEW

FRANCE

par Angel

Ed’n7

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URBAN GOSPEL

Ed’n7 Des boyz qu’on n’aime... Raymond Mathias, Esaïe Castor, Jean Dérestal, et Jean Ronald Mathias forment le groupe Ed'n7. Ils sont issus de la région parisienne et ils témoignent de leur foi et leur engagement quatre voix, trois titres, deux styles : Soul et R'nB, un seul message et zéro complexe.

Esaïe

Depuis quand existez-vous ? Et qu’est ce que le concept Ed’n7 ? Qui en est le fondateur ? Ed’n7 existe depuis un peu plus de 6 ans, comme l’indique le dernier morceau de notre single “edn’sflow”, nous voulons apporter un message d’amour, un message de paix et d’espoir basé sur notre foi en Dieu, c’est ça notre concept, Gilbert Plaisir est le fondateur de cette formation Gospel, Soul, R’n’B. Vous ayant vu sur scène, je sais que vous avez tous des références dans le monde du Gospel (Marvin Sapp, Fred Hammond, Commissionned par exemple), néanmoins j'ai entendu quelques titres qui ne m'étaient pas familiers donc j'en conclu qu'il s’agissait de compositions. Travaillez-vous avec plusieurs compositeurs ? Ou est-ce vous qui prenez la plume pour écrire vos textes ? L’intégralité des compositions viennent du groupe, nous sommes nombreux a écrire : Jean, Jean Ronald, Esaïe et certaines compositions demande l’implication de

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NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Jean-Ronald

Jean

tout le groupe c’était le cas du chant Edn’s Flows. Y a-t-il des thèmes que vous préférez aborder plus que d'autres? Non pas spécialement, en revanche nous aimerions rester dans la lignée de ce que Dieu veut pour nous, c’est à dire continuer à parler de lui, et à témoigner de sa grandeur. Nous aimons parler de paix parce que c’est important dans le monde ou nous vivons Etes-vous autodidactes ? Pratiquez-vous un instrument ? Nous ne jouons pas spécialement d’instruments, mais nous avons des bases musicales. Le chant pour chacun d’entre nous, est venu dans l’église tout petit et nous avons progressé de chorale en chorale et ainsi de suite. Etes-vous entourés d'une équipe qui vous aide à développer au mieux vos talents ? Si oui, comment se déroule cette collaboration ? Nous n’avons pas d’équipe pour l’instant, nous travaillons avec l’association “Simplemen” crée par Gilbert il en est le président et

Raymond

c’est également lui qui gère un peu les plannings de concerts, les rendez-vous, le côté administratifs également. Quel message souhaitez-vous faire passer lors de vos passages sur scène ? Comme nous l’avions dit plus haut nous voulons dire aux désemparés et aux désespérés qu’il y a encore de l’espoir, qu’il y a encore une possibilité de s’en sortir, qu’il y a une possibilité d’aller de l’avant en retournant vers la croix, en fixant les yeux sur le Roi des rois : JésusChrist. Jusqu'à aujourd'hui, quel a été le fait le plus marquant que vous avez vécu musicalement ? Musicalement c’est la réalisation de notre maxi 3 titres. Selon vous, le Gospel contemporain effacerait-il le Gospel traditionnel ? Non ce sont deux choses différentes, avec deux publics bien distincts. Quels sont vos projets à venir? Dans l’immédiat nous travaillons sur notre projet d’album pour 2008. _ NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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INTERVIEW

FRANCE

par Angel

Ed’n7

Ô

URBAN GOSPEL

Ed’n7 Des boyz qu’on n’aime... Raymond Mathias, Esaïe Castor, Jean Dérestal, et Jean Ronald Mathias forment le groupe Ed'n7. Ils sont issus de la région parisienne et ils témoignent de leur foi et leur engagement quatre voix, trois titres, deux styles : Soul et R'nB, un seul message et zéro complexe.

Esaïe

Depuis quand existez-vous ? Et qu’est ce que le concept Ed’n7 ? Qui en est le fondateur ? Ed’n7 existe depuis un peu plus de 6 ans, comme l’indique le dernier morceau de notre single “edn’sflow”, nous voulons apporter un message d’amour, un message de paix et d’espoir basé sur notre foi en Dieu, c’est ça notre concept, Gilbert Plaisir est le fondateur de cette formation Gospel, Soul, R’n’B. Vous ayant vu sur scène, je sais que vous avez tous des références dans le monde du Gospel (Marvin Sapp, Fred Hammond, Commissionned par exemple), néanmoins j'ai entendu quelques titres qui ne m'étaient pas familiers donc j'en conclu qu'il s’agissait de compositions. Travaillez-vous avec plusieurs compositeurs ? Ou est-ce vous qui prenez la plume pour écrire vos textes ? L’intégralité des compositions viennent du groupe, nous sommes nombreux a écrire : Jean, Jean Ronald, Esaïe et certaines compositions demande l’implication de

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Jean-Ronald

Jean

tout le groupe c’était le cas du chant Edn’s Flows. Y a-t-il des thèmes que vous préférez aborder plus que d'autres? Non pas spécialement, en revanche nous aimerions rester dans la lignée de ce que Dieu veut pour nous, c’est à dire continuer à parler de lui, et à témoigner de sa grandeur. Nous aimons parler de paix parce que c’est important dans le monde ou nous vivons Etes-vous autodidactes ? Pratiquez-vous un instrument ? Nous ne jouons pas spécialement d’instruments, mais nous avons des bases musicales. Le chant pour chacun d’entre nous, est venu dans l’église tout petit et nous avons progressé de chorale en chorale et ainsi de suite. Etes-vous entourés d'une équipe qui vous aide à développer au mieux vos talents ? Si oui, comment se déroule cette collaboration ? Nous n’avons pas d’équipe pour l’instant, nous travaillons avec l’association “Simplemen” crée par Gilbert il en est le président et

Raymond

c’est également lui qui gère un peu les plannings de concerts, les rendez-vous, le côté administratifs également. Quel message souhaitez-vous faire passer lors de vos passages sur scène ? Comme nous l’avions dit plus haut nous voulons dire aux désemparés et aux désespérés qu’il y a encore de l’espoir, qu’il y a encore une possibilité de s’en sortir, qu’il y a une possibilité d’aller de l’avant en retournant vers la croix, en fixant les yeux sur le Roi des rois : JésusChrist. Jusqu'à aujourd'hui, quel a été le fait le plus marquant que vous avez vécu musicalement ? Musicalement c’est la réalisation de notre maxi 3 titres. Selon vous, le Gospel contemporain effacerait-il le Gospel traditionnel ? Non ce sont deux choses différentes, avec deux publics bien distincts. Quels sont vos projets à venir? Dans l’immédiat nous travaillons sur notre projet d’album pour 2008. _ NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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INTERVIEW

USA

by Jacques E. Camara

JESSICA GREENE

Nous avons découvert une nouvelle artiste de Baltimore, retenez bien son nom ! Nous avons été séduit par sa voix, par ses interprétations, et elle n’a rien à envier aux grands artistes du genre. Son premier album est en fait la première production d’un tout nouveau label de Universal Group: Habakkuk Music. Musical style Contemporary Gospel / R’n’B Country Baltimore - USA Label Habakkuk Music Distribution Universal Music Group Current album 4 the World

Bonjour Jessica ! Nous sommes très heureux de t’accueillir. Nous t’avons découverte en fouinant sur le net, et nous avons entendu tes sons sur le site de Habakkuk. Concerant ce nouveau label, pourquoi avoir choisi de travailler avec eux ? Merci d’avoir prit un moment pour écouter ma musique et j’espère qu’elle vous a vraiment tou-

dustrie de la musique l’a précède, de part la qualité de son travail qui est respecté, et nous tous savons qu’elle a beaucoup donné pour tenter de faire avancer notre musique. En outre, c’était une formidable opportunité pour moi d’être le premier artiste de ce label. Vous êtes une nouvel artiste avec un premier album, mais que faisait Jessica avant tout cela ?

culière à cela ? Yes ! "4 The World" était le nom choisi pour l’album parce qu’il parle de questions auxquelles chaque être humain peut se sentir concerner d’une manière ou d’une autre. C’était mon souhait d’écrire ces chansons où les gens pourrait voir Dieu comme la solution aux questions cruciales que l’on se posent dans notre société. Par exemple, au sujet de l’homosexua-

Jessica Greene “Mon projet n’a pas vocation de rester entre quatre murs” Gagner de l'expérience ! J’ai grandi dans une famille remplie de musiciens où chacun avait un “nitch” qui définissait leur capacité musicale. En grandissant je me suis rendu compte que je chantais et écrivais ce que je vivais, provoqué par certaines situations dont j’ai du triompher. Mais aujourd’hui je peux aider des personnes autour de moi qui vivent les mêmes scénarios car je les ai vaincus.

ché. Pour répondre à votre question, j’ai choisi Habakkuk Music pour plusieurs raisons. En premier, l’approbation de Dieu a fait la différence. En second, la réputation d’April Washington dans l’in-

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GOSPEL

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Quels sont les producteurs et les compositeurs avec qui vous avez travaillés sur cet album ? J’ai eu la chance de pouvoir travailler avec des personnes talentueuses, et je suis fière de dire qu’elle son native de ma ville, Baltimore, Pour en nommer certains, j’ai collaboré avec les producteurs Kevin "KP" Pridgen Jr. and Johnnie Miller de Fontez Camp Productions, Amos Saint Jean et Corey Baker. J’ai écris et co-écris sur ce projet, et les autres auteurs sont Anthony Brown, et Fontez Camp Productions. Le nom de l’album est “4 the world”, y a-t-il une raison parti-

lité, de l’hypocrisie, et de la violence sous toutes ses formes. En posant ces questions, il est important que j’offre des solutions, et la résolutions de certains problèmes à travers Jésus Christ ...et quel est le style musical que vous avez choisi de défendre sur cet album ? J’aime à l’appeller... "Real Music". C’est une classification de cœur et personnel, mais il est d’influences Rythms and Blues. A propos de ta foi, es-tu prête à vivre le succès qui t’attend ? Certains nouveaux artistes perdent leur valeurs religieuses face à ce succès et plongent dans l’orgueil... La Bible dit : "Jesus a prié pour que ma foi ne se brise pas" et je crois qu’il a prié car il savait que ces personnes seraient tentées puis jugées dans leur foi. Je sais aussi que je suis passée par beaucoup d’épreuves et de tribulations pour atteindre enfin une vraie relation sûre avec Dieu et ma musique. En conséquence, je ne peux me compromettre. Je me corrige sans cesse en restant au plus près de

l’Evangile. A chaque fois que je pense être arrivée à quelque avec mes certitudes, il fait en sorte de m’humilier, vous comprenez?.. Depuis combien de temps faites-vous du Gospel ? Parleznous de votre parcours... Je chante depuis l’âge de 10 ans. Je chantais dans la chorale de mon église et j’ai décidé de poursuivre en solo quand j’ai eu 16 ans. C’est à cet âge que j’ai chanté avec Milton Johnson and Admiration et pour les chœurs de “Gospel Greats” tout comme Kim Burrell and Bruce Parham. Puis j’ai travaillé sur une démo à ma première année d’université à Morgan State University. Tout en y travaillant je chantais avec la célèbre chorale de cette université dirigée par le Dr Nathan Carter. C’était amusant certaine fois avec lui, parce qu’il voulait toujours que je sorte du chœur pour chanter en solo...Jessica par-ci, Jessica part là ! Je ne l’ai pas compris toute de suite, mais aujourd’hui je comprend qu’il avait vu en moi un potentiel. En musique je ne voulais pas faire n’importe quoi et j’ai entrepris de rechercher un producteur qui voudrait bien travailler avec moi sur un projet d’album. Et j’ai fait la rencontre de Kevin “KP” Pridgen de Fontez Camp Productions avec qui nous avons commencés à discuter de la direction artistique dans laquelle je voulais aller. Nous avons commencé à travailler les chansons, et je dois dire qu’il a fait un travaille extraordinaire. Avez-vous un message spécial à adresser à nos lecteurs francophones ? Je veux que tous les lecteurs sachent qu’ils ont un but, une promesse dans leur vie. Dieu est un dieu d’intégrité, que sa parole est grande et digne de louanges. Iles parfait et tout ce qui nous laisse est bon. Vous ne le voyez pas, des fois vous ne comprenez pas ses décisions, mais avec lui et en lui le salut est assuré. Vous devez lui faire confiance et parfois le prendre aux mots. Je peux vous l’affirmer pour l’avoir moi-même vécu. _

Habakkuk Music Habakkuk Music est un label de Universal Music Christian Group qui distribue du Gospel. Ce nouveau label lance sur le marché leur premier artiste “Jessica Greene” avec son premier album “4 the World” qui sort le 25 septembre 2007. Habakkuk Music a été fondé par April Washington, qui est la présidente de ThreeFold Music Group qui font de manière indépendante, de la promotion,

du marketing et de l’événementiel spécialisé dans l’industrie du Gospel. Ce label a un accord de distribution avec Universal Music Christian Group qui inclut les Etats-Unis, le Canada, et le reste du monde sur support numérique uniquement géré par Fontana Distribution. Ce premier album de Jessica est en totale adéquation avec la mission d’Habakkuk Music.

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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INTERVIEW

USA

by Jacques E. Camara

JESSICA GREENE

Nous avons découvert une nouvelle artiste de Baltimore, retenez bien son nom ! Nous avons été séduit par sa voix, par ses interprétations, et elle n’a rien à envier aux grands artistes du genre. Son premier album est en fait la première production d’un tout nouveau label de Universal Group: Habakkuk Music. Musical style Contemporary Gospel / R’n’B Country Baltimore - USA Label Habakkuk Music Distribution Universal Music Group Current album 4 the World

Bonjour Jessica ! Nous sommes très heureux de t’accueillir. Nous t’avons découverte en fouinant sur le net, et nous avons entendu tes sons sur le site de Habakkuk. Concerant ce nouveau label, pourquoi avoir choisi de travailler avec eux ? Merci d’avoir prit un moment pour écouter ma musique et j’espère qu’elle vous a vraiment tou-

dustrie de la musique l’a précède, de part la qualité de son travail qui est respecté, et nous tous savons qu’elle a beaucoup donné pour tenter de faire avancer notre musique. En outre, c’était une formidable opportunité pour moi d’être le premier artiste de ce label. Vous êtes une nouvel artiste avec un premier album, mais que faisait Jessica avant tout cela ?

culière à cela ? Yes ! "4 The World" était le nom choisi pour l’album parce qu’il parle de questions auxquelles chaque être humain peut se sentir concerner d’une manière ou d’une autre. C’était mon souhait d’écrire ces chansons où les gens pourrait voir Dieu comme la solution aux questions cruciales que l’on se posent dans notre société. Par exemple, au sujet de l’homosexua-

Jessica Greene “Mon projet n’a pas vocation de rester entre quatre murs” Gagner de l'expérience ! J’ai grandi dans une famille remplie de musiciens où chacun avait un “nitch” qui définissait leur capacité musicale. En grandissant je me suis rendu compte que je chantais et écrivais ce que je vivais, provoqué par certaines situations dont j’ai du triompher. Mais aujourd’hui je peux aider des personnes autour de moi qui vivent les mêmes scénarios car je les ai vaincus.

ché. Pour répondre à votre question, j’ai choisi Habakkuk Music pour plusieurs raisons. En premier, l’approbation de Dieu a fait la différence. En second, la réputation d’April Washington dans l’in-

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GOSPEL

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Quels sont les producteurs et les compositeurs avec qui vous avez travaillés sur cet album ? J’ai eu la chance de pouvoir travailler avec des personnes talentueuses, et je suis fière de dire qu’elle son native de ma ville, Baltimore, Pour en nommer certains, j’ai collaboré avec les producteurs Kevin "KP" Pridgen Jr. and Johnnie Miller de Fontez Camp Productions, Amos Saint Jean et Corey Baker. J’ai écris et co-écris sur ce projet, et les autres auteurs sont Anthony Brown, et Fontez Camp Productions. Le nom de l’album est “4 the world”, y a-t-il une raison parti-

lité, de l’hypocrisie, et de la violence sous toutes ses formes. En posant ces questions, il est important que j’offre des solutions, et la résolutions de certains problèmes à travers Jésus Christ ...et quel est le style musical que vous avez choisi de défendre sur cet album ? J’aime à l’appeller... "Real Music". C’est une classification de cœur et personnel, mais il est d’influences Rythms and Blues. A propos de ta foi, es-tu prête à vivre le succès qui t’attend ? Certains nouveaux artistes perdent leur valeurs religieuses face à ce succès et plongent dans l’orgueil... La Bible dit : "Jesus a prié pour que ma foi ne se brise pas" et je crois qu’il a prié car il savait que ces personnes seraient tentées puis jugées dans leur foi. Je sais aussi que je suis passée par beaucoup d’épreuves et de tribulations pour atteindre enfin une vraie relation sûre avec Dieu et ma musique. En conséquence, je ne peux me compromettre. Je me corrige sans cesse en restant au plus près de

l’Evangile. A chaque fois que je pense être arrivée à quelque avec mes certitudes, il fait en sorte de m’humilier, vous comprenez?.. Depuis combien de temps faites-vous du Gospel ? Parleznous de votre parcours... Je chante depuis l’âge de 10 ans. Je chantais dans la chorale de mon église et j’ai décidé de poursuivre en solo quand j’ai eu 16 ans. C’est à cet âge que j’ai chanté avec Milton Johnson and Admiration et pour les chœurs de “Gospel Greats” tout comme Kim Burrell and Bruce Parham. Puis j’ai travaillé sur une démo à ma première année d’université à Morgan State University. Tout en y travaillant je chantais avec la célèbre chorale de cette université dirigée par le Dr Nathan Carter. C’était amusant certaine fois avec lui, parce qu’il voulait toujours que je sorte du chœur pour chanter en solo...Jessica par-ci, Jessica part là ! Je ne l’ai pas compris toute de suite, mais aujourd’hui je comprend qu’il avait vu en moi un potentiel. En musique je ne voulais pas faire n’importe quoi et j’ai entrepris de rechercher un producteur qui voudrait bien travailler avec moi sur un projet d’album. Et j’ai fait la rencontre de Kevin “KP” Pridgen de Fontez Camp Productions avec qui nous avons commencés à discuter de la direction artistique dans laquelle je voulais aller. Nous avons commencé à travailler les chansons, et je dois dire qu’il a fait un travaille extraordinaire. Avez-vous un message spécial à adresser à nos lecteurs francophones ? Je veux que tous les lecteurs sachent qu’ils ont un but, une promesse dans leur vie. Dieu est un dieu d’intégrité, que sa parole est grande et digne de louanges. Iles parfait et tout ce qui nous laisse est bon. Vous ne le voyez pas, des fois vous ne comprenez pas ses décisions, mais avec lui et en lui le salut est assuré. Vous devez lui faire confiance et parfois le prendre aux mots. Je peux vous l’affirmer pour l’avoir moi-même vécu. _

Habakkuk Music Habakkuk Music est un label de Universal Music Christian Group qui distribue du Gospel. Ce nouveau label lance sur le marché leur premier artiste “Jessica Greene” avec son premier album “4 the World” qui sort le 25 septembre 2007. Habakkuk Music a été fondé par April Washington, qui est la présidente de ThreeFold Music Group qui font de manière indépendante, de la promotion,

du marketing et de l’événementiel spécialisé dans l’industrie du Gospel. Ce label a un accord de distribution avec Universal Music Christian Group qui inclut les Etats-Unis, le Canada, et le reste du monde sur support numérique uniquement géré par Fontana Distribution. Ce premier album de Jessica est en totale adéquation avec la mission d’Habakkuk Music.

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PORTRAIT

FRANCE

par Willem Germany

JOBY SMITH

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SOUL/GOSPEL

Nation Gospel Magazine toujours sur le Terrain a depuis quelques mois entendu parler d'une femme dans le milieu Soul et Gospel... après enquête, une réponse revenait souvent lorsque nous posions cette question : "Connaissez-vous Joby Smith?" et la réponse était unanime "Oui elle a un truc". Ô C’est précisément sur ce “truc”

qui est

Joby Smith 20

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

que j’ai donc interrogé Joby Smith. Elle est à la fois amie, grande sœur, chanteuse, présentatrice du Sankofa Soul Contest Saison 1 (1er Tremplin Musical au Canal Opus qui couronna Florence François meilleure Artiste Soul 2007), Joby Smith milite pour l'avancement, le développement, la création et une meilleure représentation de toute musique touchant à l'âme, mais elle est également engagée dans les combats des grandes œuvres associatives pour l'enfance ainsi que pour les femmes noires. Rencontre en toute confidence entre Nation Gospel et Elle. Mardi 17 Juillet 16h30 me voilà devant celle dont j’étais décidé à percer le secret après un premier contact téléphonique et un grand "oui avec plaisir" elle me fixe rendez-vous deux jours après dans un petit café parisien au cadre doux et chaleureux. Après les salutations et cinq bonnes minutes de fou rire me voilà touché par une énergie positive qui venait simplement de mon interlocutrice voilà déjà le premier effet Joby Smith. Cette jeune martiniquaise d’origine, m’explique que la musique c’est juste une histoire de famille comme beaucoup. Elle grandit avec la musique traditionnelle de Malavoi à Ti-Emil, par le Jazz d’Oscar Peterson mais aussi le Negro Spiritual. Son père guitariste et poète par passion, lui confia que sa mère rêvait d'être chanteuse. Elle rentre alors au conservatoire en section piano de l'âge de 7 ans à 18 ans. Puis vient le chant avec ses deux s?urs dans la pure tradition des trios féminins de la Motown avec le désir de faire vivre le rêve leur mère. La musique était en elle, et fit très vite un pas vers elle. Caribbean Gospel, Gospel pour 100 voix dont elle deviendra la chef de pupitre des soprani, mais également la création de sa propre chorale “Kolorz”, elle est ensuite

rapidement sollicitée comme choriste pour Yannick Noah, Cerrone, Sky, Chimène Badi et beaucoup d'autre, et nourrie un projet secret... En 2003 elle commence à faire ses premiers pas en solo en tant qu’auteur, compositeur, et nous propose un univers musical qui lui ouvre les portes de toutes les salles intimistes incontournables de la capitale (Le Réservoir, La Scène Bastille, Le Tryptique etc..) Puis c’est la rencontre avec un des artistes pionnier de la nu-soul aux Etats-Unis, ex-directeur musical d'Erikah Badu. Entre eux né la complicité et une envie de collaborer sur un projet d'album. Mais dis moi c’est comme un conte fée tout ce qui t'arrive ? Oui c’est trop beau, il faut croire en ces rêves. La musique c’est un partage, et en chacun il y a cette spiritualité et cette recherche de paix et de bien être, la musique a ce pouvoir comme la religion elle apaise, elle donne la joie, des larmes aussi, elle touche chacun et chacune selon son histoire et selon ce que l’on attend d’elle. Comment fais-tu, et où trouvestu la force entre tes ateliers de Gospel, ton album en préparation le Sankofa Soul Contest saison 2 ? La volonté et le désir de faire les choses avancer, si nous le faisons pas pour nous, il le faut pour les générations qui viennent. Je ne suis pas une personne négative, mais je pense qu’il nous faut prendre notre destin en main même si nous confions notre vie, nos projets à Dieu il nous faut aussi agir et être acteur de notre vie. La volonté, la solidarité et la foi reste un bon moteur ici-bas. Le Gospel a une place importante dans ma vie il reste un moyen d’expression proche de la Soul dans mes ateliers et Genevillier de Paris, Franconville. Nous prenons plaisir

à faire du Gospel, c’est comme des amis que tu invites à dîner, c’est un partage. Le Sankofa Soul Contest me tenait à cœur - projet de David Smith et de la structure “Action Creation” - nous voulions prouver qu’il y avait un manque dans la représentation de certaine musique en France : il y a une place pour le R’n’B, la Pop, le Rock, le Jazz, la chanson française, même les internationaux, mais pas de place et de visibilité pour la Soul comme pour le Gospel. Pourtant il y a des concerts chaque semaine dans ces deux styles musicaux, avec beaucoup d’artistes et de groupes de talent, mais pas de communication via les médias, peu de rayons dans les points de vente habituels. Donc le Sankofa fut un challenge difficile au début, puis mois après mois des candidats sont venu de toute la France et même de l’étranger, la presse puis la télévision, mais c’est encore trop peu, il faut agir, avancer encore. La victoire de Florence, Isa et Sofy qui si je ne me trompe pas, viennent du Gospel aussi, Nous pousse à faire mieux parce que les talents sont là. L’aventure redémarre avec un concert le 21 septembre prochain, puis en octobre ce sera le Sankofa saison 2 qui reprendra sa mission d'offrir un lieu d'expression tout comme le propose Thierry Battery pour le concept "Les Voix du Gospel" tout cela au Canal Opus à Paris. _

Au moment de l’interview elle devait donner quelques jours après un concert pour le Festival de Nice le 22 Juillet 2007 accompagnée par les musiciens du "Camp Wisdom".

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par Willem Germany

JOBY SMITH

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SOUL/GOSPEL

Nation Gospel Magazine toujours sur le Terrain a depuis quelques mois entendu parler d'une femme dans le milieu Soul et Gospel... après enquête, une réponse revenait souvent lorsque nous posions cette question : "Connaissez-vous Joby Smith?" et la réponse était unanime "Oui elle a un truc". Ô C’est précisément sur ce “truc”

qui est

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que j’ai donc interrogé Joby Smith. Elle est à la fois amie, grande sœur, chanteuse, présentatrice du Sankofa Soul Contest Saison 1 (1er Tremplin Musical au Canal Opus qui couronna Florence François meilleure Artiste Soul 2007), Joby Smith milite pour l'avancement, le développement, la création et une meilleure représentation de toute musique touchant à l'âme, mais elle est également engagée dans les combats des grandes œuvres associatives pour l'enfance ainsi que pour les femmes noires. Rencontre en toute confidence entre Nation Gospel et Elle. Mardi 17 Juillet 16h30 me voilà devant celle dont j’étais décidé à percer le secret après un premier contact téléphonique et un grand "oui avec plaisir" elle me fixe rendez-vous deux jours après dans un petit café parisien au cadre doux et chaleureux. Après les salutations et cinq bonnes minutes de fou rire me voilà touché par une énergie positive qui venait simplement de mon interlocutrice voilà déjà le premier effet Joby Smith. Cette jeune martiniquaise d’origine, m’explique que la musique c’est juste une histoire de famille comme beaucoup. Elle grandit avec la musique traditionnelle de Malavoi à Ti-Emil, par le Jazz d’Oscar Peterson mais aussi le Negro Spiritual. Son père guitariste et poète par passion, lui confia que sa mère rêvait d'être chanteuse. Elle rentre alors au conservatoire en section piano de l'âge de 7 ans à 18 ans. Puis vient le chant avec ses deux s?urs dans la pure tradition des trios féminins de la Motown avec le désir de faire vivre le rêve leur mère. La musique était en elle, et fit très vite un pas vers elle. Caribbean Gospel, Gospel pour 100 voix dont elle deviendra la chef de pupitre des soprani, mais également la création de sa propre chorale “Kolorz”, elle est ensuite

rapidement sollicitée comme choriste pour Yannick Noah, Cerrone, Sky, Chimène Badi et beaucoup d'autre, et nourrie un projet secret... En 2003 elle commence à faire ses premiers pas en solo en tant qu’auteur, compositeur, et nous propose un univers musical qui lui ouvre les portes de toutes les salles intimistes incontournables de la capitale (Le Réservoir, La Scène Bastille, Le Tryptique etc..) Puis c’est la rencontre avec un des artistes pionnier de la nu-soul aux Etats-Unis, ex-directeur musical d'Erikah Badu. Entre eux né la complicité et une envie de collaborer sur un projet d'album. Mais dis moi c’est comme un conte fée tout ce qui t'arrive ? Oui c’est trop beau, il faut croire en ces rêves. La musique c’est un partage, et en chacun il y a cette spiritualité et cette recherche de paix et de bien être, la musique a ce pouvoir comme la religion elle apaise, elle donne la joie, des larmes aussi, elle touche chacun et chacune selon son histoire et selon ce que l’on attend d’elle. Comment fais-tu, et où trouvestu la force entre tes ateliers de Gospel, ton album en préparation le Sankofa Soul Contest saison 2 ? La volonté et le désir de faire les choses avancer, si nous le faisons pas pour nous, il le faut pour les générations qui viennent. Je ne suis pas une personne négative, mais je pense qu’il nous faut prendre notre destin en main même si nous confions notre vie, nos projets à Dieu il nous faut aussi agir et être acteur de notre vie. La volonté, la solidarité et la foi reste un bon moteur ici-bas. Le Gospel a une place importante dans ma vie il reste un moyen d’expression proche de la Soul dans mes ateliers et Genevillier de Paris, Franconville. Nous prenons plaisir

à faire du Gospel, c’est comme des amis que tu invites à dîner, c’est un partage. Le Sankofa Soul Contest me tenait à cœur - projet de David Smith et de la structure “Action Creation” - nous voulions prouver qu’il y avait un manque dans la représentation de certaine musique en France : il y a une place pour le R’n’B, la Pop, le Rock, le Jazz, la chanson française, même les internationaux, mais pas de place et de visibilité pour la Soul comme pour le Gospel. Pourtant il y a des concerts chaque semaine dans ces deux styles musicaux, avec beaucoup d’artistes et de groupes de talent, mais pas de communication via les médias, peu de rayons dans les points de vente habituels. Donc le Sankofa fut un challenge difficile au début, puis mois après mois des candidats sont venu de toute la France et même de l’étranger, la presse puis la télévision, mais c’est encore trop peu, il faut agir, avancer encore. La victoire de Florence, Isa et Sofy qui si je ne me trompe pas, viennent du Gospel aussi, Nous pousse à faire mieux parce que les talents sont là. L’aventure redémarre avec un concert le 21 septembre prochain, puis en octobre ce sera le Sankofa saison 2 qui reprendra sa mission d'offrir un lieu d'expression tout comme le propose Thierry Battery pour le concept "Les Voix du Gospel" tout cela au Canal Opus à Paris. _

Au moment de l’interview elle devait donner quelques jours après un concert pour le Festival de Nice le 22 Juillet 2007 accompagnée par les musiciens du "Camp Wisdom".

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INTERVIEW

ANTILLES

par Jacques E. Camara

GEORGES ELLYOTT

Georges Ellyott Quand la sincérité rencontre le talent...

Georges, tu es un homme de nature discrète, mais ta popularité nous ferait croire le contraire ! Comment peux-tu expliquer ces deux aspects contradictoires pour un artiste? Je ne trouve pas cela contradictoire pour un artiste chrétien au contraire, il nous faut tou-jours chercher à mettre Dieu et notre ministère en avant, c’est lui qui écrase l’ennemi et qui en tire toute gloire . La musique c’est ta vie depuis ton adolescence. Y a-t-il eu une personne en particulier qui

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LOUANGES

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

t’aurait donné cette envie et cette énergie d’entreprendre dans ce domaine ? Oui mes parents, car bien qu’au début ils étaient contre, ils m’ont toujours laissé faire et n’ont cessé de m’encourager par leurs prières. Puis il y a eu cette rencontre avec Daniel Forestal qui m’a mis sur les planches du Centre des Arts de Pointe à Pitre à l’âge de 10 ans, devant une foule de plus de 1200 personnes. Je pense que tout est parti de là. Quels sont les artistes que tu as peut côtoyer ou avec qui tu as

travailler, que se soit dans le Gospel ou dans d’autres courants musicaux ? Il y en a beaucoup et en faire la liste serait trop longue, mais quelques uns sont devenus des amis, comme : Suzan Lopes, Olivier Cheuwa, Thabita Lemaire, Rija, Thierry Ostriny, Pascal Gibrien, Tanya St-Val, Dominique Zorobabel, Les frères d’Huy, Kate Foster Jackson, Valimar Jensen, Thierry Noël. Le groupe Rhéma de Belgique et particulièrement Savério et Salvatore Chiaza. Et c’est sûr, j’en oublie, mais avec tous les artistes avec lesquels j’ai pu travail-

ler, il a toujours été question d’amitié. Pour moi c’est quelque chose d’important plus que la performance elle-même. Il y en un en particulier qui m’a marqué plus que les autres et pourtant notre rencontre fut très brève c’est Ron Kenoly, sa discrétion, sa foi et sa modestie m’inspire encore aujourd’hui. Y a-t-il des aspects de ton travail dans la musique ou en rapport avec ta foi, dont tu n’as pas encore eu le temps de concrétiser, et que tu souhaiterais réaliser ?

Il y a tellement de choses que je voudrais faire, sur le plan musical et je prie Dieu de m’accorder le temps et la force nécessaire de les faire selon sa volonté. Il y a une comédie musicale que j’ai commencé à écrire et que je voudrais finir pour enfin la voir ce monter, si Dieu le veut. Depuis 2002 avec ton album “Les couleurs de ton cœur”, tu n’as pas encore sortis de nouvel album. Une raison à cela ? Pourtant ce n’est pas le manque d’inspiration qu’il te manque je crois !...

L’une des personnalités majeure du Gospel antillais prend la parole et nous en dit un peu plus sur sa carrière, sa philosophie, et surtout sur ses nouveaux projets discographiques !

Georges Ellyott en bonne compagnie avec le trio américain “Out Of Eden” dont il faisait la première partie au CIJEM 2005. En haut, Georges Ellyott en duo avec la chanteuse Suzan Lopes. En bas, en duo avec Valimar Jensen.

Oui, je veux produire quelque chose de spécial, je ne souhaite pas faire les choses dans un unique but commercial ; si ça avait été le cas j’aurai pu déjà sortir une dizaine d’albums depuis le premier, car ce ne sont pas les compos qui manque ; Avec ce que j’ai dans mes tiroirs, je pourrais il est vrai sortir une dizaine d’albums. J’aime prendre mon temps et me faire plaisir, en revanche quand la machine est lancée tout va très vite. Je pense que cela ne devrait plus tarder… Peux-tu nous raconter un peu NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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INTERVIEW

ANTILLES

par Jacques E. Camara

GEORGES ELLYOTT

Georges Ellyott Quand la sincérité rencontre le talent...

Georges, tu es un homme de nature discrète, mais ta popularité nous ferait croire le contraire ! Comment peux-tu expliquer ces deux aspects contradictoires pour un artiste? Je ne trouve pas cela contradictoire pour un artiste chrétien au contraire, il nous faut tou-jours chercher à mettre Dieu et notre ministère en avant, c’est lui qui écrase l’ennemi et qui en tire toute gloire . La musique c’est ta vie depuis ton adolescence. Y a-t-il eu une personne en particulier qui

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t’aurait donné cette envie et cette énergie d’entreprendre dans ce domaine ? Oui mes parents, car bien qu’au début ils étaient contre, ils m’ont toujours laissé faire et n’ont cessé de m’encourager par leurs prières. Puis il y a eu cette rencontre avec Daniel Forestal qui m’a mis sur les planches du Centre des Arts de Pointe à Pitre à l’âge de 10 ans, devant une foule de plus de 1200 personnes. Je pense que tout est parti de là. Quels sont les artistes que tu as peut côtoyer ou avec qui tu as

travailler, que se soit dans le Gospel ou dans d’autres courants musicaux ? Il y en a beaucoup et en faire la liste serait trop longue, mais quelques uns sont devenus des amis, comme : Suzan Lopes, Olivier Cheuwa, Thabita Lemaire, Rija, Thierry Ostriny, Pascal Gibrien, Tanya St-Val, Dominique Zorobabel, Les frères d’Huy, Kate Foster Jackson, Valimar Jensen, Thierry Noël. Le groupe Rhéma de Belgique et particulièrement Savério et Salvatore Chiaza. Et c’est sûr, j’en oublie, mais avec tous les artistes avec lesquels j’ai pu travail-

ler, il a toujours été question d’amitié. Pour moi c’est quelque chose d’important plus que la performance elle-même. Il y en un en particulier qui m’a marqué plus que les autres et pourtant notre rencontre fut très brève c’est Ron Kenoly, sa discrétion, sa foi et sa modestie m’inspire encore aujourd’hui. Y a-t-il des aspects de ton travail dans la musique ou en rapport avec ta foi, dont tu n’as pas encore eu le temps de concrétiser, et que tu souhaiterais réaliser ?

Il y a tellement de choses que je voudrais faire, sur le plan musical et je prie Dieu de m’accorder le temps et la force nécessaire de les faire selon sa volonté. Il y a une comédie musicale que j’ai commencé à écrire et que je voudrais finir pour enfin la voir ce monter, si Dieu le veut. Depuis 2002 avec ton album “Les couleurs de ton cœur”, tu n’as pas encore sortis de nouvel album. Une raison à cela ? Pourtant ce n’est pas le manque d’inspiration qu’il te manque je crois !...

L’une des personnalités majeure du Gospel antillais prend la parole et nous en dit un peu plus sur sa carrière, sa philosophie, et surtout sur ses nouveaux projets discographiques !

Georges Ellyott en bonne compagnie avec le trio américain “Out Of Eden” dont il faisait la première partie au CIJEM 2005. En haut, Georges Ellyott en duo avec la chanteuse Suzan Lopes. En bas, en duo avec Valimar Jensen.

Oui, je veux produire quelque chose de spécial, je ne souhaite pas faire les choses dans un unique but commercial ; si ça avait été le cas j’aurai pu déjà sortir une dizaine d’albums depuis le premier, car ce ne sont pas les compos qui manque ; Avec ce que j’ai dans mes tiroirs, je pourrais il est vrai sortir une dizaine d’albums. J’aime prendre mon temps et me faire plaisir, en revanche quand la machine est lancée tout va très vite. Je pense que cela ne devrait plus tarder… Peux-tu nous raconter un peu NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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GEORGES ELLYOTT

ANTILLES

par Jacques E. Camara

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Style Louanges / Gospel Lieu Guadeloupe France Distribution Sephora Music Dernier album Les couleurs de ton cœur

comment s’est passé ta participation au Festival International “Gli Artisti” en Italie, où de nombreux artistes étaient présents comme Vallimar Jensen, Suzan Lopes...? En fait ma collaboration avec l’Italie et plus exactement avec Omnibus Italia date de 2002, lors du JubilMusic Festival de San Remo où j’ai fais la rencontre de Marco Brusati le directeur. Une amitié très forte entre nous est née, depuis nous avons fait plusieurs concerts ensemble ces dernières années. Et c’est vrai pour moi tout tourne autour de l’amitié c’est une des clefs de la vie. Avec le CIJEM, tu as fais la première partie de “Out of Eden” ! Y a-t-il eu quelques échanges entre vous durant ces quelques jours ? Oui nous avons eu un très bon contact dès l’arrivée dans les loges et je leur ai d’ailleurs promis de les inviter en Guadeloupe. Ce sont des chanteuses pleines de talents et de professionnalisme et j’aime ça. En plus de ta carrière, tu es professeur de chant en

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Guadeloupe, mais quel a été ton cursus dans la musique et le chant ? J’ai fait le conservatoire international de Paris et l’American School of Modern Music. Mais le gros de ce que je sais, ce sont mes rencontres avec les autres, la scène et la pas-sion qui me les ont appris. Tes fonctions t’amènent à être au plus près de jeunes, intéressés ou passionnés par la musique... L’accès à l’apprentissage de cet art est-il selon toi, toujours réservé à une population socialement plus aisée ? Oui c’est vrai, les formations musicales sont toujours très et trop coûteuses, et souvent ceux qui ont réel talent n’y ont pas accès. J’ai lancé en Guadeloupe cette année le VWA Gospel Challenge, une sorte de tremplin où tous peuvent s’inscrire et faire connaître leur talent. Avec cette structure, nous les accompagnons et mettons à leurs dispositions des moyens humains et techniques pour les aider à voir plus loin… Tu diriges notamment pour tes concerts, une petite chorale qui te suit sur scène, nous avons

entendu dire que tu projetais quelque chose de concret pour elle... Peux-tu nous en dire plus? Les Messiah Singers, oui c’est un groupe que j’ai fondé et formé en 1993, depuis il n’a cessé d’évoluer en technique et en qualité ; En septembre nous allons entreprendre des séances de travail sur leur répertoire et envisager très sérieusement la production du premier album. La couleur sera un mélange de Gospel et de louange sous des rythmes caribéens avec 80% de nouvelles compositions. En ce qui concerne tes projets personnels, où en es-tu ? Sommes-nous en droit d’attendre un nouvel opus prochainement ? Oui accrochez-vous le nouveau Georges Ellyott arrive et ça va faire du bien !! As-tu un message à adresser aux lecteurs de NGM ? Un jour bientôt, proche ou lointain, nous serons au ciel pour chanter les louanges de notre Seigneur, alors faite comme moi, prenez un peu d’avance en chantant constamment ses louanges ici


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GEORGES ELLYOTT

ANTILLES

par Jacques E. Camara

LOUANGES

Style Louanges / Gospel Lieu Guadeloupe France Distribution Sephora Music Dernier album Les couleurs de ton cœur

comment s’est passé ta participation au Festival International “Gli Artisti” en Italie, où de nombreux artistes étaient présents comme Vallimar Jensen, Suzan Lopes...? En fait ma collaboration avec l’Italie et plus exactement avec Omnibus Italia date de 2002, lors du JubilMusic Festival de San Remo où j’ai fais la rencontre de Marco Brusati le directeur. Une amitié très forte entre nous est née, depuis nous avons fait plusieurs concerts ensemble ces dernières années. Et c’est vrai pour moi tout tourne autour de l’amitié c’est une des clefs de la vie. Avec le CIJEM, tu as fais la première partie de “Out of Eden” ! Y a-t-il eu quelques échanges entre vous durant ces quelques jours ? Oui nous avons eu un très bon contact dès l’arrivée dans les loges et je leur ai d’ailleurs promis de les inviter en Guadeloupe. Ce sont des chanteuses pleines de talents et de professionnalisme et j’aime ça. En plus de ta carrière, tu es professeur de chant en

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NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Guadeloupe, mais quel a été ton cursus dans la musique et le chant ? J’ai fait le conservatoire international de Paris et l’American School of Modern Music. Mais le gros de ce que je sais, ce sont mes rencontres avec les autres, la scène et la pas-sion qui me les ont appris. Tes fonctions t’amènent à être au plus près de jeunes, intéressés ou passionnés par la musique... L’accès à l’apprentissage de cet art est-il selon toi, toujours réservé à une population socialement plus aisée ? Oui c’est vrai, les formations musicales sont toujours très et trop coûteuses, et souvent ceux qui ont réel talent n’y ont pas accès. J’ai lancé en Guadeloupe cette année le VWA Gospel Challenge, une sorte de tremplin où tous peuvent s’inscrire et faire connaître leur talent. Avec cette structure, nous les accompagnons et mettons à leurs dispositions des moyens humains et techniques pour les aider à voir plus loin… Tu diriges notamment pour tes concerts, une petite chorale qui te suit sur scène, nous avons

entendu dire que tu projetais quelque chose de concret pour elle... Peux-tu nous en dire plus? Les Messiah Singers, oui c’est un groupe que j’ai fondé et formé en 1993, depuis il n’a cessé d’évoluer en technique et en qualité ; En septembre nous allons entreprendre des séances de travail sur leur répertoire et envisager très sérieusement la production du premier album. La couleur sera un mélange de Gospel et de louange sous des rythmes caribéens avec 80% de nouvelles compositions. En ce qui concerne tes projets personnels, où en es-tu ? Sommes-nous en droit d’attendre un nouvel opus prochainement ? Oui accrochez-vous le nouveau Georges Ellyott arrive et ça va faire du bien !! As-tu un message à adresser aux lecteurs de NGM ? Un jour bientôt, proche ou lointain, nous serons au ciel pour chanter les louanges de notre Seigneur, alors faite comme moi, prenez un peu d’avance en chantant constamment ses louanges ici


dossier Fidèles de Nation Gospel Magazine, après avoir mené des réflexions lors de notre réunion de rédaction hebdomadaire, une question nous semblait encore sans réponse : à l'heure où nous parlons d'intégration, de minorités visibles, nous voulions savoir si aujourd’hui le Gospel en France avait une couleur de peau ? Est-il destiné et dédié exclusi-

CHORALE : TRUEPRAISE GOSPEL (USA)

vement à une minorité ? C'est avec le plus grand plaisir que je vous présente le premier artiste qui tentera de répondre à cœur ouvert à notre enquête et bien sûr, à nous parler de son expérience, et c’est l'une des nouvelles voix du Gospel, j’ai nommé Leeroy.

Leeroy avec celui que l’on ne présente plus lors de sa venue à Paris en octobre 2006 où Leeroy s’était brillamment illustré sur scène avec le king...

Le Gospel a-t-il une couleur de peau ? Bonjour Leeroy merci de nous accorder cette interview ainsi et de nous faire partager ta vision du Gospel. Peux-tu nous parler un peu de toi ? Bonjour Willem et merci à Nation Gospel de l'invitation et de l'intérêt qu'il me porte. Je m'appelle donc Leeroy, j'ai 27 ans, j'ai grandi dans une église évangélique en région parisienne dont le style de louange était influencée par le gospel contemporain. Donc naturellement, j'ai appris à adorer Dieu. C'était également un moyen privilégié de partage. Faire partie de la chorale d'église m’a beaucoup appris, j'ai dû très tôt m'impliquer dans la louange, mais aussi et surtout dans les arrangements vocaux, l'enseignement des harmonies et des techniques vocales. Après cette expérience, le Gospel n'était plus un choix mais une évidence. Pour évoluer dans le Gospel en Ile-de-France, et penses-tu qu'il faut avoir une certaine couleur de peau dans ce milieu ? Il est vrai que le Gospel tire ses racines des populations afro-américaines, du negro-spiritual, du blues et de la soul. C'est dans les églises noires que le Gospel est apparut comme moyen d'expression, son message exprimait l'espoir en un monde libre et meilleur.

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NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Aujourd'hui, ici à Paris, ce style musical me semble plus universel, même si une population spécifique peut s’y reconnaître plus facilement. Mais il y a des gens aussi différents les uns des autres qui peuvent apprécier le Gospel et se l'approprier entièrement parce qu’il est l'évangile, mais aussi une forme de témoignage. C'est donc faire honneur au Gospel et à son message, que de parler de ce que Dieu a fait, et fait dans notre vie. Que toutes les couleurs et que toutes les nationalités peuvent chanter du Gospel (avec une voix grave et un grand sourire).

PART1

Chœurs d’adolescents de la Maîtrise de l’Opéra de Lyon sous la direction de Sabine Kouli qui présentaient ici un répertoire de Gospel contemporain.

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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dossier Fidèles de Nation Gospel Magazine, après avoir mené des réflexions lors de notre réunion de rédaction hebdomadaire, une question nous semblait encore sans réponse : à l'heure où nous parlons d'intégration, de minorités visibles, nous voulions savoir si aujourd’hui le Gospel en France avait une couleur de peau ? Est-il destiné et dédié exclusi-

CHORALE : TRUEPRAISE GOSPEL (USA)

vement à une minorité ? C'est avec le plus grand plaisir que je vous présente le premier artiste qui tentera de répondre à cœur ouvert à notre enquête et bien sûr, à nous parler de son expérience, et c’est l'une des nouvelles voix du Gospel, j’ai nommé Leeroy.

Leeroy avec celui que l’on ne présente plus lors de sa venue à Paris en octobre 2006 où Leeroy s’était brillamment illustré sur scène avec le king...

Le Gospel a-t-il une couleur de peau ? Bonjour Leeroy merci de nous accorder cette interview ainsi et de nous faire partager ta vision du Gospel. Peux-tu nous parler un peu de toi ? Bonjour Willem et merci à Nation Gospel de l'invitation et de l'intérêt qu'il me porte. Je m'appelle donc Leeroy, j'ai 27 ans, j'ai grandi dans une église évangélique en région parisienne dont le style de louange était influencée par le gospel contemporain. Donc naturellement, j'ai appris à adorer Dieu. C'était également un moyen privilégié de partage. Faire partie de la chorale d'église m’a beaucoup appris, j'ai dû très tôt m'impliquer dans la louange, mais aussi et surtout dans les arrangements vocaux, l'enseignement des harmonies et des techniques vocales. Après cette expérience, le Gospel n'était plus un choix mais une évidence. Pour évoluer dans le Gospel en Ile-de-France, et penses-tu qu'il faut avoir une certaine couleur de peau dans ce milieu ? Il est vrai que le Gospel tire ses racines des populations afro-américaines, du negro-spiritual, du blues et de la soul. C'est dans les églises noires que le Gospel est apparut comme moyen d'expression, son message exprimait l'espoir en un monde libre et meilleur.

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Aujourd'hui, ici à Paris, ce style musical me semble plus universel, même si une population spécifique peut s’y reconnaître plus facilement. Mais il y a des gens aussi différents les uns des autres qui peuvent apprécier le Gospel et se l'approprier entièrement parce qu’il est l'évangile, mais aussi une forme de témoignage. C'est donc faire honneur au Gospel et à son message, que de parler de ce que Dieu a fait, et fait dans notre vie. Que toutes les couleurs et que toutes les nationalités peuvent chanter du Gospel (avec une voix grave et un grand sourire).

PART1

Chœurs d’adolescents de la Maîtrise de l’Opéra de Lyon sous la direction de Sabine Kouli qui présentaient ici un répertoire de Gospel contemporain.

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par Jacques E. Camara

PORTRAIT USA

Le Gospel a-t-il une couleur de peau ? Dans le Gospel il y a certes l’aspect musical et vocal où les harmonies et les vibes utilisées sont pratiquement innées chez une personne d’origine afro-américaine ou afro-européenne et qui certifie d’une certaine authenticité artistique... Il y a le côté visuel qui atteste de ses origines ethniques, et toute cette alchimie sont les ingrédients de base pour assurer une tradition presque centenaire. Mais au final le plus important n’est-ce pas la valeur du message véhiculé ? La ferveur avec laquelle nos louanges sont chantées. Alors qu’elle importance peut-on donner à la couleur de peau quand l’essentiel est réalisé : apporter la bonne nouvelle !

talent phénoménal qui n'ont rien à envier à la plupart des artistes Gospel des USA. C'est donc à cette occasion que j'ai commencé à m'intéresser et à m'intégrer dans le monde du Gospel parisien. Là j'ai découvert, et je découvre toujours de jeunes chanteurs, chanteuses et des groupes incroyables. Je suis très fier de faire partie du Gospel francophone, et mon rêve c'est d'emmener nos meilleurs talents aux USA pour faire de la musique ensemble (ou à l'inverse ramener mes amis des Etats-Unis à Paris pour partager une scène).

Tu nous viens des Etats-Unis, je sais que tu as évolué dans des grandes formations là-bas. Les artistes et musiciens “Made In France”, tu en penses quoi ? En effet, j'ai eu l'occasion de partager la scène avec des artistes majeurs de l'industrie du Gospel tels que Kim Burrel et Hezekiah Walker grâce à mon groupe "Praise". Je dois dire qu’à mon retour à Paris, j’étais pleins d'a priori sur le Gospel, car je n'avais que ma chorale d'église comme référence. Mais c'est lorsque j’ai intégré la chorale “Total Praise” dans le cadre du concert avec Kirk Franklin en Octobre 2006, que j’ai découvert la réalité du Gospel en France. Là j’ai découvert des chefs de chœurs, des musiciens et des jeunes artistes avec un

Oui justement lors de la venue de Kirk Franklin le 26 octobre 2006, j'ai cru comprendre que tu as pu chanté avec lui ?! Raconte-nous... (Eclat de Rire) Baaaah c'est simple et tout à fait incroyable ! Comme mentionné précédemment, j'ai fais partie des leads lors du concert organisé par Total Praise avec lui l'année dernière. Donc comme prévu, lors du concert, je chantais sur la scène avec les ténors puis à la fin de "Now behold the lamb", comme il l'avait fait quelques minutes plus tôt avec Jean-Marc Reyno, il s'est tourné vers nous, il m'a pointé du doigt et il m'a demandé de m'approcher, il m'a donné son micro et m'a demandé de chanter en français. A ce moment, j'étais sous l'effet de la surprise, Kirk Franklin était à 50 cm de moi (sourire) dans la salle ma famille, mes amis d'enfance c'était dingue !... Je ne pouvais plus reculer, je me suis lancé et j'ai chanté ce qui me venait... Ce fut un moment inoubliable et un grand privilège. Rien que d'y penser, j'en ai encore des frissons !!... Depuis cette aventure tu dois avoir pas mal de projets et de sollicitations ? Il est vrai que depuis ce concert, j'ai pu faire les choriste pour des artistes majeurs de la scène de notre capitale, comme Jean-Marc Reyno, Piero Battery, Léah Bicep et beaucoup d'autres sur Paris et en Province. J'en ai profité pour me faire de nombreux amis. Ma première scène en tant qu'artiste à part entière, sera lors du Salon du Gospel en septembre au Caroussel du Louvre. Je vais faire des reprises en anglais seul et avec mon nouveau groupe. A plus long terme, je cherche encore mon univers artistique et je réfléchi à des compositions. En attendant, je compte continuer mes collaborations. Un dernier mot pour les lecteurs de Nation Gospel ? Je suis très heureux de voir l'apparition d'un magazine professionnel destiné au gospel francophone dans le monde. Je sais que c'est un grand et beau challenge, je souhaite à l'équipe de Nation Gospel, une grande réussite et souhaite également remercier tous les lecteurs pour leur soutien à ce magazine. Longue vie a Nation Gospel Magazine ! _

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Ô

GOSPEL/R’N’B

Darlene McCoy Une nouvelle fraîcheur dans la louange urbaine. Ô Pendant des années Darlene a

eu l’occasion de s’épanouir dans son ministère avec certains des plus grands pasteurs et ministres de culte tels que le pasteur Gary Oliver, M Darwin Hobbs et Elder William Murphy. Elle a servi son église avec les leaders de l’Eglise Missionnaire Baptiste de Bishop Eddie Long. Sa vie change lorsqu’elle intègre et sert le “New Birth Inner Ministry” pendant deux années, qui est un ministère de musique et de louanges. Forte de ses expériences, Darlene saisie l’opportunité de voir enfin le monde tel qu’il est, à l’extérieur de ses murs d’églises qu’elle côtoyait depuis quatre ans, quand elle a accepté la confirmation de son but... Et c’est le producteur Dallas Austin qui a décidé de prêter main forte à Darlene McCoy croyant à son talent. Et la chanteuse devient vite un modèle aux yeux des jeunes femmes américaines qu’elle rencontre au fil de ses show, car elle représente la jeune mère de 33 ans, et une épouse mariée depuis douze ans avec Robert McCoy. Darlene McCoy est une artiste naviguant entre louange et urban Gospel. Elle est un nouveau talent très prometteur dans l’industrie musicale actuelle. Son premier album éponyme est assez diversifié et on pourrait parlé de Gospel FM tant ses chants et arrangements sont propres et bien affûtés. Darlene fait partie de l’écurie en plein essor EMI Gospel grâce à l’apport de nouveaux artistes comme Myron Butler et l’expérience des anciens comme Vanessa Bell-Armstrong ou The Clark Sisters. C’est au sein de cette major que la chanteuse voit propulser son premier opus depuis le 8 mai dernier où divers producteurs ont participer à son élaboration comme Dallas Austin, Tommy Sims, Fred Jerkins, J-Moss et

Antonio Neal. Miss McCoy dit de la musique qu’elle est sa langue et son langage d’expression et son album parle clairement et avec puissance, de ses louanges à Dieu, et cela va au-delà puisqu’elle nous dit que son “worship” (culte), c’est son style de vie... “Je suis une personne cosmopolite, avec des sensibilités urbaines. Quand j’écris ou que je chante, je sais qu’Il est avec moi, et cet album est mon offrande à Dieu.” “Concernant mes chansons, je souhaite qu’elles trouvent leur chemin, aillent à la rencontre des gens pour leur apporter mes louanges, et mon

témoignage. Je veux montrer aux personnes qui écoutent cet album - amis, étrangers, le personnalités du marché - ce que je sais de Dieu”. Son premier single “If there were no you” a été écrit et produit par le talentueux et faiseur de tubes, J-Moss. “Ils m’ont fait écouter plusieurs chansons.” expliquet-elle. “Mais celle-ci m’a apporté tout de suite de bonnes vibrations, et j’ai commencé à écrire dessus. Mais J-Moss m’a dit que cette chanson avait déjà été écrite et finie, alors je lui ai fait écouter ce que j’avais déjà fait, et finalement il a accepté ma version.” _

Style Pop/R’n’B Lieu USA Label EMI Gospel Album en cours Darlene McCoy

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par Jacques E. Camara

PORTRAIT USA

Le Gospel a-t-il une couleur de peau ? Dans le Gospel il y a certes l’aspect musical et vocal où les harmonies et les vibes utilisées sont pratiquement innées chez une personne d’origine afro-américaine ou afro-européenne et qui certifie d’une certaine authenticité artistique... Il y a le côté visuel qui atteste de ses origines ethniques, et toute cette alchimie sont les ingrédients de base pour assurer une tradition presque centenaire. Mais au final le plus important n’est-ce pas la valeur du message véhiculé ? La ferveur avec laquelle nos louanges sont chantées. Alors qu’elle importance peut-on donner à la couleur de peau quand l’essentiel est réalisé : apporter la bonne nouvelle !

talent phénoménal qui n'ont rien à envier à la plupart des artistes Gospel des USA. C'est donc à cette occasion que j'ai commencé à m'intéresser et à m'intégrer dans le monde du Gospel parisien. Là j'ai découvert, et je découvre toujours de jeunes chanteurs, chanteuses et des groupes incroyables. Je suis très fier de faire partie du Gospel francophone, et mon rêve c'est d'emmener nos meilleurs talents aux USA pour faire de la musique ensemble (ou à l'inverse ramener mes amis des Etats-Unis à Paris pour partager une scène).

Tu nous viens des Etats-Unis, je sais que tu as évolué dans des grandes formations là-bas. Les artistes et musiciens “Made In France”, tu en penses quoi ? En effet, j'ai eu l'occasion de partager la scène avec des artistes majeurs de l'industrie du Gospel tels que Kim Burrel et Hezekiah Walker grâce à mon groupe "Praise". Je dois dire qu’à mon retour à Paris, j’étais pleins d'a priori sur le Gospel, car je n'avais que ma chorale d'église comme référence. Mais c'est lorsque j’ai intégré la chorale “Total Praise” dans le cadre du concert avec Kirk Franklin en Octobre 2006, que j’ai découvert la réalité du Gospel en France. Là j’ai découvert des chefs de chœurs, des musiciens et des jeunes artistes avec un

Oui justement lors de la venue de Kirk Franklin le 26 octobre 2006, j'ai cru comprendre que tu as pu chanté avec lui ?! Raconte-nous... (Eclat de Rire) Baaaah c'est simple et tout à fait incroyable ! Comme mentionné précédemment, j'ai fais partie des leads lors du concert organisé par Total Praise avec lui l'année dernière. Donc comme prévu, lors du concert, je chantais sur la scène avec les ténors puis à la fin de "Now behold the lamb", comme il l'avait fait quelques minutes plus tôt avec Jean-Marc Reyno, il s'est tourné vers nous, il m'a pointé du doigt et il m'a demandé de m'approcher, il m'a donné son micro et m'a demandé de chanter en français. A ce moment, j'étais sous l'effet de la surprise, Kirk Franklin était à 50 cm de moi (sourire) dans la salle ma famille, mes amis d'enfance c'était dingue !... Je ne pouvais plus reculer, je me suis lancé et j'ai chanté ce qui me venait... Ce fut un moment inoubliable et un grand privilège. Rien que d'y penser, j'en ai encore des frissons !!... Depuis cette aventure tu dois avoir pas mal de projets et de sollicitations ? Il est vrai que depuis ce concert, j'ai pu faire les choriste pour des artistes majeurs de la scène de notre capitale, comme Jean-Marc Reyno, Piero Battery, Léah Bicep et beaucoup d'autres sur Paris et en Province. J'en ai profité pour me faire de nombreux amis. Ma première scène en tant qu'artiste à part entière, sera lors du Salon du Gospel en septembre au Caroussel du Louvre. Je vais faire des reprises en anglais seul et avec mon nouveau groupe. A plus long terme, je cherche encore mon univers artistique et je réfléchi à des compositions. En attendant, je compte continuer mes collaborations. Un dernier mot pour les lecteurs de Nation Gospel ? Je suis très heureux de voir l'apparition d'un magazine professionnel destiné au gospel francophone dans le monde. Je sais que c'est un grand et beau challenge, je souhaite à l'équipe de Nation Gospel, une grande réussite et souhaite également remercier tous les lecteurs pour leur soutien à ce magazine. Longue vie a Nation Gospel Magazine ! _

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GOSPEL/R’N’B

Darlene McCoy Une nouvelle fraîcheur dans la louange urbaine. Ô Pendant des années Darlene a

eu l’occasion de s’épanouir dans son ministère avec certains des plus grands pasteurs et ministres de culte tels que le pasteur Gary Oliver, M Darwin Hobbs et Elder William Murphy. Elle a servi son église avec les leaders de l’Eglise Missionnaire Baptiste de Bishop Eddie Long. Sa vie change lorsqu’elle intègre et sert le “New Birth Inner Ministry” pendant deux années, qui est un ministère de musique et de louanges. Forte de ses expériences, Darlene saisie l’opportunité de voir enfin le monde tel qu’il est, à l’extérieur de ses murs d’églises qu’elle côtoyait depuis quatre ans, quand elle a accepté la confirmation de son but... Et c’est le producteur Dallas Austin qui a décidé de prêter main forte à Darlene McCoy croyant à son talent. Et la chanteuse devient vite un modèle aux yeux des jeunes femmes américaines qu’elle rencontre au fil de ses show, car elle représente la jeune mère de 33 ans, et une épouse mariée depuis douze ans avec Robert McCoy. Darlene McCoy est une artiste naviguant entre louange et urban Gospel. Elle est un nouveau talent très prometteur dans l’industrie musicale actuelle. Son premier album éponyme est assez diversifié et on pourrait parlé de Gospel FM tant ses chants et arrangements sont propres et bien affûtés. Darlene fait partie de l’écurie en plein essor EMI Gospel grâce à l’apport de nouveaux artistes comme Myron Butler et l’expérience des anciens comme Vanessa Bell-Armstrong ou The Clark Sisters. C’est au sein de cette major que la chanteuse voit propulser son premier opus depuis le 8 mai dernier où divers producteurs ont participer à son élaboration comme Dallas Austin, Tommy Sims, Fred Jerkins, J-Moss et

Antonio Neal. Miss McCoy dit de la musique qu’elle est sa langue et son langage d’expression et son album parle clairement et avec puissance, de ses louanges à Dieu, et cela va au-delà puisqu’elle nous dit que son “worship” (culte), c’est son style de vie... “Je suis une personne cosmopolite, avec des sensibilités urbaines. Quand j’écris ou que je chante, je sais qu’Il est avec moi, et cet album est mon offrande à Dieu.” “Concernant mes chansons, je souhaite qu’elles trouvent leur chemin, aillent à la rencontre des gens pour leur apporter mes louanges, et mon

témoignage. Je veux montrer aux personnes qui écoutent cet album - amis, étrangers, le personnalités du marché - ce que je sais de Dieu”. Son premier single “If there were no you” a été écrit et produit par le talentueux et faiseur de tubes, J-Moss. “Ils m’ont fait écouter plusieurs chansons.” expliquet-elle. “Mais celle-ci m’a apporté tout de suite de bonnes vibrations, et j’ai commencé à écrire dessus. Mais J-Moss m’a dit que cette chanson avait déjà été écrite et finie, alors je lui ai fait écouter ce que j’avais déjà fait, et finalement il a accepté ma version.” _

Style Pop/R’n’B Lieu USA Label EMI Gospel Album en cours Darlene McCoy

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EN COUV.

par Angel

CECE WINANS USA

Ô

CONTEMPORAIN

Cece Winans Après la sortie de son dernier album “Purifed”, retraçons avec cette immense artiste le bilan depuis son premier album jusqu’à nos jours, et découvrir, outre ses réussites artistiques, sa vie de l’intérieur avec ses approches pleines de sagesse sur la vie, même quand ça va très mal... Ô

Née à Detroit, dans le Michigan, Cece Winans est la huitième d’une famille de dix enfants. Elle forme un duo “The PTL Singers”, avec son frère Bebe. Duo qui deviendra "Bebe & Cece Winans" en 1987. Son premier album solo, “Alone in His Presence” est disque de platine et a reçu un Grammy pour le "le meilleur album de musique Contemporaine Soul" en 1995. En 1998, son deuxième album, “Everlasting Love” est numéro un des albums Gospel. Il en est de même pour l’album “Alabaster Box” en 1999 et “Throne Room” en 2004, tous deux disques d’or. Cece Winans a obtenu six Grammy, dix Dove Awards, cinq Stella Awards, plusieurs disques d’or et de platine.

passe les barrières musicales, sociales et celle de l’âge avec une facilité déconcertante, et une musique toujours aussi fraîche. La personnalité de CeCe, sa chaleur et l’amour véritable qu’elle a pour Dieu, dépasse sa musique. Son expérience et sa sincérité lui ont permis de conquérir plusieurs millions de personnes, qui sont devenus des fans loyaux dans le monde entier. Ses multiples collaborations, presque trop nombreuses à énumérer (five Grammy Awards, 18 Gospel Music Association Dove Awards and several gold and platinum-selling ), les albums de CeCe sont classés au top Ten des radios R'n'B. Son duo avec Whitney

Une réussite incontestable Il est pratiquement impossible de parler de CeCe Winans sans reconnaître son influence artistique sur ce genre musical, et les apports révolutionnaires qu’elle a insufflée pendant les deux décennies passées. Reconnue par l'industrie musicale, CeCe croise et

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NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Whitney n’a plus sorti sortie d’album depuis 2002 ! Prions pour elle...

Houston (Count on Me) sa meilleure amie, et pour sa participation sur la bande sonore de “Waiting to Exhale” a générer deux millions de CD vendus. Sa carrière musicale est couronnée de succès, ses apparitions en télévision sur "Oprah", “The Tonight Show,” “The Rosie O’Donnell Show”; “Live with Regis & Kathie Lee”, "the White House" et bien d'autres, font de Cece Winans une artiste incontournable dans le monde du Gospel. Après sa nomination aux Grammy-winning et son disque d’or en 2001, CeCe a démarchée les plus grandes industries du pays pour obtenir l’aide et le soutien nécessaire à l’élaboration de ces différents projets, suivi plus tard par Donnie McClurkin, CeCe consacre la majorité de son temps à élargir les frontières de son art. "C’est toujours avec beaucoup de joie que j'expérimente différents styles musicaux" admet CeCe. "Ils ont été une grande expérience et m’ont donné l’occasion de rencontrer quelques personnes incroyables. Il est toujours surpre-

Style Louanges / Contemporain Lieu Michigan - USA Label PureSpringGospel Distribution Epic/Sony Dernier album Purified

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EN COUV.

par Angel

CECE WINANS USA

Ô

CONTEMPORAIN

Cece Winans Après la sortie de son dernier album “Purifed”, retraçons avec cette immense artiste le bilan depuis son premier album jusqu’à nos jours, et découvrir, outre ses réussites artistiques, sa vie de l’intérieur avec ses approches pleines de sagesse sur la vie, même quand ça va très mal... Ô

Née à Detroit, dans le Michigan, Cece Winans est la huitième d’une famille de dix enfants. Elle forme un duo “The PTL Singers”, avec son frère Bebe. Duo qui deviendra "Bebe & Cece Winans" en 1987. Son premier album solo, “Alone in His Presence” est disque de platine et a reçu un Grammy pour le "le meilleur album de musique Contemporaine Soul" en 1995. En 1998, son deuxième album, “Everlasting Love” est numéro un des albums Gospel. Il en est de même pour l’album “Alabaster Box” en 1999 et “Throne Room” en 2004, tous deux disques d’or. Cece Winans a obtenu six Grammy, dix Dove Awards, cinq Stella Awards, plusieurs disques d’or et de platine.

passe les barrières musicales, sociales et celle de l’âge avec une facilité déconcertante, et une musique toujours aussi fraîche. La personnalité de CeCe, sa chaleur et l’amour véritable qu’elle a pour Dieu, dépasse sa musique. Son expérience et sa sincérité lui ont permis de conquérir plusieurs millions de personnes, qui sont devenus des fans loyaux dans le monde entier. Ses multiples collaborations, presque trop nombreuses à énumérer (five Grammy Awards, 18 Gospel Music Association Dove Awards and several gold and platinum-selling ), les albums de CeCe sont classés au top Ten des radios R'n'B. Son duo avec Whitney

Une réussite incontestable Il est pratiquement impossible de parler de CeCe Winans sans reconnaître son influence artistique sur ce genre musical, et les apports révolutionnaires qu’elle a insufflée pendant les deux décennies passées. Reconnue par l'industrie musicale, CeCe croise et

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Whitney n’a plus sorti sortie d’album depuis 2002 ! Prions pour elle...

Houston (Count on Me) sa meilleure amie, et pour sa participation sur la bande sonore de “Waiting to Exhale” a générer deux millions de CD vendus. Sa carrière musicale est couronnée de succès, ses apparitions en télévision sur "Oprah", “The Tonight Show,” “The Rosie O’Donnell Show”; “Live with Regis & Kathie Lee”, "the White House" et bien d'autres, font de Cece Winans une artiste incontournable dans le monde du Gospel. Après sa nomination aux Grammy-winning et son disque d’or en 2001, CeCe a démarchée les plus grandes industries du pays pour obtenir l’aide et le soutien nécessaire à l’élaboration de ces différents projets, suivi plus tard par Donnie McClurkin, CeCe consacre la majorité de son temps à élargir les frontières de son art. "C’est toujours avec beaucoup de joie que j'expérimente différents styles musicaux" admet CeCe. "Ils ont été une grande expérience et m’ont donné l’occasion de rencontrer quelques personnes incroyables. Il est toujours surpre-

Style Louanges / Contemporain Lieu Michigan - USA Label PureSpringGospel Distribution Epic/Sony Dernier album Purified

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EN COUV.

CANADA

POP-ROCK

CECE WINANS

“J’ai été hospitalisée d’urgence, mon frère Ronald est décédé, mais Dieu savait ce qu’il faisait et il a été mon réconfort et celui de la famille Winans.” nant de voir comment les portes s’ouvrent et vous permettent d’atteindre un auditoire encore plus large qu'auparavant." Et ces occasions évoluent encore avec la sortie du CD de CeCe “Throne Room”, elle fait ses premiers pas avec un nouvel contrat chez INO Records et le label de Gospel de CeCe, avec Epic Records, une division de Sony Music. “Throne Room” est un projet décidément personnel englobant un ensemble de titres d’adoration. "L’adoration est probablement ma musique préférée" explique CeCe. "Je ressens vraiment le besoin de ressembler à Dieu. Il me parle à travers des individus, des animaux, des situations qui paraissent anodines. Et j’ai eu à cœur

d’enregistrer un projet très spécial qui encouragerait les personnes à l’adorer. Comme j’achevais le projet R’n’B, je leur ai dit: “Je dois faire un album d’adoration avant que je ne puisse faire autre chose”. Je ne pouvais pas envisager l’enregistrement d’un album de louange à un autre moment de ma carrière. Je savais que le temps que j’allais y consacrer n’était pas le mien, mais celui de Dieu. C’est toujours quand il veut, et lui ne m’a insuffler l’inspiration qu’à ce moment précis. Si tu es un adorateur, ce projet est celui qu’il te faut, il ne pourra que te faire du bien, sois-en certain. Il te donnera la paix". Produit par Victor et Cedric Caldwell (Whitney Houston), “Throne Room” offre aux auditeurs

un CD empreint de musique spirituellement enrichissantes. De simples mélodies chantées avec piano et cordes somptueuses, le tout enveloppé par le chœur de son église. En même temps, les mots simples, intenses peignent une image puissante et communiquent un message primordial. J’ai changé à cause de cela, et je veux juste donner à mes auditeurs, ce que je connais. Le temps pendant lequel nous vivons est dure, et pour pallier à cela, nous devons apprendre comment adorer, parce que ce sera là notre refuge. Si nous apprendrons à adorer, nous nous sentirons bien mieux. L’adoration n’est pas de nous - ce n’est pas de nos circonstances ou de ce que nous avons nous besoin dont il s’agit. Quand nous apprendrons comment le faire, alors nous créerons cette atmosphère dans laquelle Dieu peut travailler dans nos vies." Tandis que CeCe écrivait ou coécrivait presque chaque chanson sur le projet, Throne Room l’a réconciliée avec son ami proche, le légendaire Andraé Crouch. "Dieu lui a donné le don de la composition et de l’écriture ! Cela coule comme de l’eau de source" dit CeCe. "Quand j’ai été assise avec lui au piano et qu’il a commencé à jouer la musique de “Throne Room”, j’ai commencé à pleurer. Je savais que c’était une chanson spéciale sur laquelle il a exprimé avec une précision déconcertante ce que j’ai voulu dire sur cet album et cette chanson en est devenu le titre phare. "CeCe a de nouveau exposé un projet qui démontre la maturité spirituelle et la croissance d’une artiste qui a successivement triomphée comme auteur-compositeur et interprète. Elle est une ambassadrice, aux yeux de ceux qui sont touchés par sa musique, en per-

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NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

mettant à sa foi de rester au premier rang de tout. "Je dois être qui je suis," déclare CeCe. "Je ne peux pas changer qui je suis. Je ne peux pas adorer différemment. Je dois rester vraie pour moi. J’ai un vrai amour pour Dieu c’est pourquoi je continue à faire ce que je fais. Si cela ne concerne que la musique, j’aurais renoncé il y a longtemps. Je remercie Dieu pour ma voix, mais je reconnais que je ne peux rien faire sans lui. Sans lui, je serais juste une voix chantante, une autre chanson. Je Lui suis reconnaissante car il est capable de m’utiliser."

Parlons de la chanson Purified. Keith Thomas m’a offert ce titre incroyable, il est fabuleux, c’est quelque chose de vraiment différent, mais avec un message fort: Nous devons être purifié devant le Père. Il y a beaucoup d’autres messages qui abordent le sujet de l’amour sous des angles différents. Mais Dieu dit, qu’il veut que nous soyons purifié, et il se tient là prêt à faire cela, si nous le permettons.

Ainsi ce CD traite de l’amour pur, des intentions pures, de se tenir pur devant le Père. “Purified” est un concentré de Gospel contemporain principalement, mais également de R’n’B pour agrémenter le tout. Un album qui met en avant à merveille le talent et la voix extraordinaire de Cece.

Des entraves à ses projets Les dernières années ont été faites de haut et de bas pour CeCe Winans. Tandis que son album, Throne Room, devenait disque d’or, CeCe faisait face à un sérieux problème de santé qui l’a mise à l’écart du monde musical pendant quelques mois. Et plus tôt dans dans cette même année, la communauté évangélique a été accablée par la mort de son frère plus âgé, Ron, un membre du célèbre groupe The Winans. Malgré la douleur, CeCe a choisi de la porter en adorant Dieu dans les moments difficiles. Dans une interview sincère, CeCe parle de son septième album solo, Purified, chantant une dernière chanson pour Ron. NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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EN COUV.

CANADA

POP-ROCK

CECE WINANS

“J’ai été hospitalisée d’urgence, mon frère Ronald est décédé, mais Dieu savait ce qu’il faisait et il a été mon réconfort et celui de la famille Winans.” nant de voir comment les portes s’ouvrent et vous permettent d’atteindre un auditoire encore plus large qu'auparavant." Et ces occasions évoluent encore avec la sortie du CD de CeCe “Throne Room”, elle fait ses premiers pas avec un nouvel contrat chez INO Records et le label de Gospel de CeCe, avec Epic Records, une division de Sony Music. “Throne Room” est un projet décidément personnel englobant un ensemble de titres d’adoration. "L’adoration est probablement ma musique préférée" explique CeCe. "Je ressens vraiment le besoin de ressembler à Dieu. Il me parle à travers des individus, des animaux, des situations qui paraissent anodines. Et j’ai eu à cœur

d’enregistrer un projet très spécial qui encouragerait les personnes à l’adorer. Comme j’achevais le projet R’n’B, je leur ai dit: “Je dois faire un album d’adoration avant que je ne puisse faire autre chose”. Je ne pouvais pas envisager l’enregistrement d’un album de louange à un autre moment de ma carrière. Je savais que le temps que j’allais y consacrer n’était pas le mien, mais celui de Dieu. C’est toujours quand il veut, et lui ne m’a insuffler l’inspiration qu’à ce moment précis. Si tu es un adorateur, ce projet est celui qu’il te faut, il ne pourra que te faire du bien, sois-en certain. Il te donnera la paix". Produit par Victor et Cedric Caldwell (Whitney Houston), “Throne Room” offre aux auditeurs

un CD empreint de musique spirituellement enrichissantes. De simples mélodies chantées avec piano et cordes somptueuses, le tout enveloppé par le chœur de son église. En même temps, les mots simples, intenses peignent une image puissante et communiquent un message primordial. J’ai changé à cause de cela, et je veux juste donner à mes auditeurs, ce que je connais. Le temps pendant lequel nous vivons est dure, et pour pallier à cela, nous devons apprendre comment adorer, parce que ce sera là notre refuge. Si nous apprendrons à adorer, nous nous sentirons bien mieux. L’adoration n’est pas de nous - ce n’est pas de nos circonstances ou de ce que nous avons nous besoin dont il s’agit. Quand nous apprendrons comment le faire, alors nous créerons cette atmosphère dans laquelle Dieu peut travailler dans nos vies." Tandis que CeCe écrivait ou coécrivait presque chaque chanson sur le projet, Throne Room l’a réconciliée avec son ami proche, le légendaire Andraé Crouch. "Dieu lui a donné le don de la composition et de l’écriture ! Cela coule comme de l’eau de source" dit CeCe. "Quand j’ai été assise avec lui au piano et qu’il a commencé à jouer la musique de “Throne Room”, j’ai commencé à pleurer. Je savais que c’était une chanson spéciale sur laquelle il a exprimé avec une précision déconcertante ce que j’ai voulu dire sur cet album et cette chanson en est devenu le titre phare. "CeCe a de nouveau exposé un projet qui démontre la maturité spirituelle et la croissance d’une artiste qui a successivement triomphée comme auteur-compositeur et interprète. Elle est une ambassadrice, aux yeux de ceux qui sont touchés par sa musique, en per-

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mettant à sa foi de rester au premier rang de tout. "Je dois être qui je suis," déclare CeCe. "Je ne peux pas changer qui je suis. Je ne peux pas adorer différemment. Je dois rester vraie pour moi. J’ai un vrai amour pour Dieu c’est pourquoi je continue à faire ce que je fais. Si cela ne concerne que la musique, j’aurais renoncé il y a longtemps. Je remercie Dieu pour ma voix, mais je reconnais que je ne peux rien faire sans lui. Sans lui, je serais juste une voix chantante, une autre chanson. Je Lui suis reconnaissante car il est capable de m’utiliser."

Parlons de la chanson Purified. Keith Thomas m’a offert ce titre incroyable, il est fabuleux, c’est quelque chose de vraiment différent, mais avec un message fort: Nous devons être purifié devant le Père. Il y a beaucoup d’autres messages qui abordent le sujet de l’amour sous des angles différents. Mais Dieu dit, qu’il veut que nous soyons purifié, et il se tient là prêt à faire cela, si nous le permettons.

Ainsi ce CD traite de l’amour pur, des intentions pures, de se tenir pur devant le Père. “Purified” est un concentré de Gospel contemporain principalement, mais également de R’n’B pour agrémenter le tout. Un album qui met en avant à merveille le talent et la voix extraordinaire de Cece.

Des entraves à ses projets Les dernières années ont été faites de haut et de bas pour CeCe Winans. Tandis que son album, Throne Room, devenait disque d’or, CeCe faisait face à un sérieux problème de santé qui l’a mise à l’écart du monde musical pendant quelques mois. Et plus tôt dans dans cette même année, la communauté évangélique a été accablée par la mort de son frère plus âgé, Ron, un membre du célèbre groupe The Winans. Malgré la douleur, CeCe a choisi de la porter en adorant Dieu dans les moments difficiles. Dans une interview sincère, CeCe parle de son septième album solo, Purified, chantant une dernière chanson pour Ron. NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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EN COUV.

CECE WINANS USA

Un nouvel album !

CeCe Winans nous fait découvrir son 8ème projet solo "Hymns at Heart" (Hymnes du cœur). Trouvant son inspiration au travers de ses lectures de la bible, entre la bonté de Dieu, le sacré et le séculaire, CeCe Winans présente des interprétations et des chœurs cristallins, des mélodies célestes. Cet album sera disponible dès le 23 octobre 2007 !...

Au cours de l’année dernière, vous avez eu recourt à la chirurgie... Que s’est-il passé, et comment vous portez-vous aujourd’hui ? Je suis allé chez le docteur, pensant avoir attrapée un virus comme la grippe. J’ai pensé qu’il me donnerait des médicaments et que je retournerais à la maison. Mais quand mes examens sont revenus, les médecins m’ont annoncé: “vous avez une infection à l’estomac, et nous allons devoir vous hospitaliser dans la minute”. Ainsi, ils ont dû m’opérer en urgence. Ils m’ont aussi dit que je devrais rester en convalescence sur une période plus ou moins longue (de sept jours à sept semaines) selon l’évolution de mon état de santé. J’ai été assez étonnée et déçue, parce que j’étais censée finir le premier chapitre de l’album pour entamer le second... Mais Dieu est simplement étonnant; j’ai pu finaliser cet album depuis l’hôpital en très peu de temps, j’ai donc profiter de cette occasion pour passer du temps à la maison tout au long des vacances, qui ont vraiment été une bénédiction. Je remercie toutes les personnes qui ont pensé à moi dans leurs prières. Je me sens vraiment mieux et plus forte, toutes mes forces me sont revenues. Parfois le

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NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Seigneur sait nous ralentir pour notre bien. Je ne veux pas qu’il me ralentisse encore plus (rires), mais j’ai juste pris le temps de m'imprégner vraiment de sa présence et de réfléchir sur ses qualités et à sa bonté. C’est bon à entendre, nous prenons note. Parlons de votre nouvel album "Purified". Il a un son très différent de Throne Room, et semble par certains côtés plus “accessible” par rapport à vos autres compositions. Oui, il est totalement différent de Throne Room, qui était très verticale, “Purified” est plus horizontal... Throne Room était un CD pour encourager des personnes à adorer le Père, pour les aider à se recentrer sur Lui et seulement Lui. Purified est certainement plus qu’un album destiné à toucher toute une population, il va toucher des personnes de n’importe où et n’importe quand, pour leur permettre de se rappeler l’amour de Dieu pour elles. Et là, cet opus contient un grand nombre de titres qui traitent de ce sujet. Beaucoup? Beaucoup. Par exemple, “I Promise” pourrait être une chanson de mariage ; elle nous rappelle ce que sont les vrais vœux.

J’interprète aussi une chanson avec mes sœurs, Angie et Debbie. Nous avons écrit une chanson ensemble pour parler de ce lien, ce rapport, comme il est important d’être de vraies sœurs et de protéger ce lien dans la prière. Nous avons voulu dire qu’il est bon aussi d’être en désaccord, mais nous devons apprendre à nous aimer avec l’amour du Christ en premier lieu. Tommy Sims a écrit la chanson “You Will” après le 11 septembre 2001. Cette chanson est un rappel de guérison. Nous verserons une larme de moins chaque matin, parce nous avons un espoir que les choses s’amélioreront. Dieu est là. Nous parlons beaucoup de l’amour, mais plusieurs des thèmes dont nous traitons en général, sont le vrai amour pur et puissant, sans aucun motif caché. Quand nous donnons de l’amour, il nous est rendu en retour, il change la vie des autres, et enrichit la nôtre. Il y a un sens fort de réminiscence sur cet album... Je me le remémore en pensant aux chansons comme “Mamma's Kitchen” et “Always Sisters” et “A Place Like This” où la programmation et le lyrique du tambour sont tirés de “Heaven”. Collaborez-vous encore avec le producteur Keith Thomas ?

Bien sûr, il est si passionnant de travailler de nouveau avec Keith Thomas. Et nous attendons avec intérêt de travailler avec lui pour le prochain “BeBe & CeCe”... Vraiment ? Vous et BeBe pourraient enregistrer de nouveau ensemble ? Oh oui. Nous attendons cela avec impatience ! Cet album parlera beaucoup de la famille et de ses valeurs. Au sujet de votre frère Ronald, comment l’avez-vous vécu en plein travail sur votre album ? Quand j’ai enregistré ce CD, je n’imaginais pas une seule seconde que je perdrais mon frère Ronald cette année. Avant que l’album ait été fini, j’avais envoyé les chansons “You Will” et “He's Concerned About You” à quelques amis qui avaient perdu des êtres aimés, sachant que ces chansons les soulageraient, et les porteraient à travers leur deuil. Mais Dieu est un abri sûr. Les prières de nos proches nous réconfortent et rendent notre famille plus forte, parce que nous savons que nous allons revoir Ron. Nous sommes tristes parce que nous nous ennuyons de lui, mais nous avons cette joie au milieu de notre douleur. En outre, quand j’ai choisi les

chansons pour Purified, je ne savais pas que notre pays ferait face à cette grande douleur... Cet album ne peut être qu’une bénédiction pour un bon nombre de gens. À l’enterrement de Ronald, le chef de chœur vous a appelé pour y chanter, mais ne projetiez-vous pas de le faire ? Pas du tout ! Vous pensiez qu’il n’était pas sérieux de faire cela pour cette cérémonie ? Exactement ! J’ai pensé, ils ne vont pas me faire ça ! Le chef de chœur de mon église m’a appelé et m’a demandé de chanter une chanson que j’ai interprété sur mon album chant que je n’avais plus chanté depuis longtemps - et j’ai pensé que je ne me souviendrais pas des paroles, que je ne voulais pas ternir l’enterrement de Ronald. Je ne savais pas comment j’allais réagir. Puis je me suis dit : “Hé, c’est une célébration que le Seigneur a vraiment bénie ! En fait, j’ai eu besoin de cette chanson, puisqu’après que nous ayons tous chanté, nous avons dansé, et nous nous sommes réjouis. La joie du Seigneur était notre force. Quand nous élevons le Seigneur par nos chants, nous sommes nous même élevés.

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CONTEMPORAIN

Quelle chanson avez-vous interprétés? Nous avons chanté une chanson appelée “Trust Jesus”. Une partie du texte dit: “Si vous mettez votre confiance en Jésus, tout ira bien. Il rendra votre charge facile et vos fardeaux seront lumière”. C’est juste une chanson d’encouragement, une chanson qui nous rappelle de faire confiance au Seigneur, de regarder en lui, même lorsque nous ne comprenons pas. Dieu sait. Il voit et il s’inquiète pour nous. Tandis que nous parlions de votre famille, parlez-nous de votre travail avec votre neveu Mario sur le Single “Pray”. Ben, d’abord c’était la première fois que je me faisais appeler par un producteur “tantine” (rires). J’ai pensé, “oh, le temps me court après”. Mais sinon s’était très agréable de travailler avec Mario. Il a toujours été si doué. Il a était très professionnel, et m’a d’ailleurs produit une chanson merveilleuse. Comment vous est venu l’idée de cette collaboration ? Vous at-il contacté ? En fait, c’était l’idée de la maison de disques, parce que Mario y est très apprécié, et avait fait des chansons “séculières” qui l’ont rendu très populaire jusqu’à présent. Chansons contre lesquelles nous étions contre dans famille Winans (riant) ! Ah bon !? Ses choix ne font pas l’unanimité au sein du clan Winans ? Pour que cela soit plus clair, quand les chansons de Mario commençaient à être populaires, un interviewer m’a demandé ce que je pensais du succès de Mario. J’ai dit, j’aime Mario, mais nous ne sommes pas fiers de ce qu’il fait maintenant... Vous savez, la vérité est juste la vérité... Je l’aime, et je l’aimerais toujours. Mais je l’ai toujours connu à militer pour le nom de Jésus. Le succès ne vit qu’un temps, mais toute une vie par le Christ. Mais Mario reviendra, il le fera et Dieu l’a déjà rappelé. _ NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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CECE WINANS USA

Un nouvel album !

CeCe Winans nous fait découvrir son 8ème projet solo "Hymns at Heart" (Hymnes du cœur). Trouvant son inspiration au travers de ses lectures de la bible, entre la bonté de Dieu, le sacré et le séculaire, CeCe Winans présente des interprétations et des chœurs cristallins, des mélodies célestes. Cet album sera disponible dès le 23 octobre 2007 !...

Au cours de l’année dernière, vous avez eu recourt à la chirurgie... Que s’est-il passé, et comment vous portez-vous aujourd’hui ? Je suis allé chez le docteur, pensant avoir attrapée un virus comme la grippe. J’ai pensé qu’il me donnerait des médicaments et que je retournerais à la maison. Mais quand mes examens sont revenus, les médecins m’ont annoncé: “vous avez une infection à l’estomac, et nous allons devoir vous hospitaliser dans la minute”. Ainsi, ils ont dû m’opérer en urgence. Ils m’ont aussi dit que je devrais rester en convalescence sur une période plus ou moins longue (de sept jours à sept semaines) selon l’évolution de mon état de santé. J’ai été assez étonnée et déçue, parce que j’étais censée finir le premier chapitre de l’album pour entamer le second... Mais Dieu est simplement étonnant; j’ai pu finaliser cet album depuis l’hôpital en très peu de temps, j’ai donc profiter de cette occasion pour passer du temps à la maison tout au long des vacances, qui ont vraiment été une bénédiction. Je remercie toutes les personnes qui ont pensé à moi dans leurs prières. Je me sens vraiment mieux et plus forte, toutes mes forces me sont revenues. Parfois le

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NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Seigneur sait nous ralentir pour notre bien. Je ne veux pas qu’il me ralentisse encore plus (rires), mais j’ai juste pris le temps de m'imprégner vraiment de sa présence et de réfléchir sur ses qualités et à sa bonté. C’est bon à entendre, nous prenons note. Parlons de votre nouvel album "Purified". Il a un son très différent de Throne Room, et semble par certains côtés plus “accessible” par rapport à vos autres compositions. Oui, il est totalement différent de Throne Room, qui était très verticale, “Purified” est plus horizontal... Throne Room était un CD pour encourager des personnes à adorer le Père, pour les aider à se recentrer sur Lui et seulement Lui. Purified est certainement plus qu’un album destiné à toucher toute une population, il va toucher des personnes de n’importe où et n’importe quand, pour leur permettre de se rappeler l’amour de Dieu pour elles. Et là, cet opus contient un grand nombre de titres qui traitent de ce sujet. Beaucoup? Beaucoup. Par exemple, “I Promise” pourrait être une chanson de mariage ; elle nous rappelle ce que sont les vrais vœux.

J’interprète aussi une chanson avec mes sœurs, Angie et Debbie. Nous avons écrit une chanson ensemble pour parler de ce lien, ce rapport, comme il est important d’être de vraies sœurs et de protéger ce lien dans la prière. Nous avons voulu dire qu’il est bon aussi d’être en désaccord, mais nous devons apprendre à nous aimer avec l’amour du Christ en premier lieu. Tommy Sims a écrit la chanson “You Will” après le 11 septembre 2001. Cette chanson est un rappel de guérison. Nous verserons une larme de moins chaque matin, parce nous avons un espoir que les choses s’amélioreront. Dieu est là. Nous parlons beaucoup de l’amour, mais plusieurs des thèmes dont nous traitons en général, sont le vrai amour pur et puissant, sans aucun motif caché. Quand nous donnons de l’amour, il nous est rendu en retour, il change la vie des autres, et enrichit la nôtre. Il y a un sens fort de réminiscence sur cet album... Je me le remémore en pensant aux chansons comme “Mamma's Kitchen” et “Always Sisters” et “A Place Like This” où la programmation et le lyrique du tambour sont tirés de “Heaven”. Collaborez-vous encore avec le producteur Keith Thomas ?

Bien sûr, il est si passionnant de travailler de nouveau avec Keith Thomas. Et nous attendons avec intérêt de travailler avec lui pour le prochain “BeBe & CeCe”... Vraiment ? Vous et BeBe pourraient enregistrer de nouveau ensemble ? Oh oui. Nous attendons cela avec impatience ! Cet album parlera beaucoup de la famille et de ses valeurs. Au sujet de votre frère Ronald, comment l’avez-vous vécu en plein travail sur votre album ? Quand j’ai enregistré ce CD, je n’imaginais pas une seule seconde que je perdrais mon frère Ronald cette année. Avant que l’album ait été fini, j’avais envoyé les chansons “You Will” et “He's Concerned About You” à quelques amis qui avaient perdu des êtres aimés, sachant que ces chansons les soulageraient, et les porteraient à travers leur deuil. Mais Dieu est un abri sûr. Les prières de nos proches nous réconfortent et rendent notre famille plus forte, parce que nous savons que nous allons revoir Ron. Nous sommes tristes parce que nous nous ennuyons de lui, mais nous avons cette joie au milieu de notre douleur. En outre, quand j’ai choisi les

chansons pour Purified, je ne savais pas que notre pays ferait face à cette grande douleur... Cet album ne peut être qu’une bénédiction pour un bon nombre de gens. À l’enterrement de Ronald, le chef de chœur vous a appelé pour y chanter, mais ne projetiez-vous pas de le faire ? Pas du tout ! Vous pensiez qu’il n’était pas sérieux de faire cela pour cette cérémonie ? Exactement ! J’ai pensé, ils ne vont pas me faire ça ! Le chef de chœur de mon église m’a appelé et m’a demandé de chanter une chanson que j’ai interprété sur mon album chant que je n’avais plus chanté depuis longtemps - et j’ai pensé que je ne me souviendrais pas des paroles, que je ne voulais pas ternir l’enterrement de Ronald. Je ne savais pas comment j’allais réagir. Puis je me suis dit : “Hé, c’est une célébration que le Seigneur a vraiment bénie ! En fait, j’ai eu besoin de cette chanson, puisqu’après que nous ayons tous chanté, nous avons dansé, et nous nous sommes réjouis. La joie du Seigneur était notre force. Quand nous élevons le Seigneur par nos chants, nous sommes nous même élevés.

Ô

CONTEMPORAIN

Quelle chanson avez-vous interprétés? Nous avons chanté une chanson appelée “Trust Jesus”. Une partie du texte dit: “Si vous mettez votre confiance en Jésus, tout ira bien. Il rendra votre charge facile et vos fardeaux seront lumière”. C’est juste une chanson d’encouragement, une chanson qui nous rappelle de faire confiance au Seigneur, de regarder en lui, même lorsque nous ne comprenons pas. Dieu sait. Il voit et il s’inquiète pour nous. Tandis que nous parlions de votre famille, parlez-nous de votre travail avec votre neveu Mario sur le Single “Pray”. Ben, d’abord c’était la première fois que je me faisais appeler par un producteur “tantine” (rires). J’ai pensé, “oh, le temps me court après”. Mais sinon s’était très agréable de travailler avec Mario. Il a toujours été si doué. Il a était très professionnel, et m’a d’ailleurs produit une chanson merveilleuse. Comment vous est venu l’idée de cette collaboration ? Vous at-il contacté ? En fait, c’était l’idée de la maison de disques, parce que Mario y est très apprécié, et avait fait des chansons “séculières” qui l’ont rendu très populaire jusqu’à présent. Chansons contre lesquelles nous étions contre dans famille Winans (riant) ! Ah bon !? Ses choix ne font pas l’unanimité au sein du clan Winans ? Pour que cela soit plus clair, quand les chansons de Mario commençaient à être populaires, un interviewer m’a demandé ce que je pensais du succès de Mario. J’ai dit, j’aime Mario, mais nous ne sommes pas fiers de ce qu’il fait maintenant... Vous savez, la vérité est juste la vérité... Je l’aime, et je l’aimerais toujours. Mais je l’ai toujours connu à militer pour le nom de Jésus. Le succès ne vit qu’un temps, mais toute une vie par le Christ. Mais Mario reviendra, il le fera et Dieu l’a déjà rappelé. _ NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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INTERVIEW

CANADA

par Jacques E. Camara

MAGGIE BLANCHARD

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LOUANGES

“Prudence et humilité doivent précéder la gloire de Dieu !” Comment présenter cette grande artiste lorsque l’on connaît son parcours musical, la réussite de ses deux albums qui ont changé la face du Gospel francophone ? Une voix qui respire la sincérité et clarifie parfaitement ses messages. Aujourd’hui Maggie continue de répondre positivement aux sollicitations en se déplaçant depuis le Québec, à différents concerts afin d’apporter aux assemblées de pure moments de louanges. Ma participation avec l’équipe de CIME Musique a débuté en 1998, après un premier entretien avec Mr. Jean-Réal Desmarais où nous avons décidé de travailler ensemble après un temps de prière à part, nous avions reconnu la volonté de Dieu pour un projet d’avenir, Mr Desmarais à donc formé un petit comité pour débuter la toute première production d’album de CIME Musique intitulé “Libéré”.

Maggie Blanchard Bonjour Maggie, nous sommes très heureux de pouvoir réaliser cette interview de toi. Tu as marqué définitivement le Gospel francophone de ton empreinte et de ta ferveur avec tout le succès que l’on te connaît... Est-ce une chose à laquelle tu t’étais préparée ? Bonjour à toute l’équipe de NGM, Dieu m’a préparé en m’exerçant par une mise à part avec une louange personnelle et avec une parole de foi qu’Il a déposé dans mon cœur mais pas au succès qui y suivrait. Je crois que cela fait aussi parti de l’exercice de ma foi.

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NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Comment perçois-tu cet amour que les gens te témoignent en achetant tes albums et en assistant nombreux à tes concerts ? Comme une faveur que Dieu Fait, puisque je n’ai rien mérité. Peux-tu nous décrire les circonstances de ton changement de direction que tu as opéré en 1989 dans ta vie ?... J’avais déjà entamé une recherche intensive avec Dieu deux ans auparavant, je crois que dans sa sagesse et sa grande bonté Il s’est laissé trouvé, afin que je Lui abandonne tout. Je parle de mes aspira-

tions, ma musique, mes connaissances et ma volonté. ...et les causes de ta venue au Québec ? J’étais trop jeune pour comprendre les vraies raisons mais je suppose comme tout les immigrants, mon père avait un “rêve américain” pour le bien-être de sa famille, il a choisit le Canada plutôt que les État-Unis d’Amérique, je considère que c’était un excellent choix. Comment as-tu connu l’équipe de CIME Music ?

Racontes-nous un peu ta collaboration sur tes albums avec Sebastian. Comment avez-vous travaillés sur tes chansons ? Pour le deuxième album on a presque tout fait ensemble. J’ai choisi mes chants d’une part, ensuite j’ai rencontré Sebastien pour les maquettes et pré-arrangements, selon les styles des chants, on a distribué aux arrangeurs et musiciens choisis, pour arriver au résultat que vous connaissez. Tes albums ne comportent qu’un seul duo et c’est avec Olivier Cheuwa présent sur ton second album. Dans le futur, souhaiterais-tu collaborer avec plus d’artistes ? Si oui, auxquels penses-tu ? J’essaie de laisser Dieu être maître des circonstances lorsque j’entame un projet comme celui-ci, ce n’est pas le choix qui manque, il y a tellement de talents dans la francophonie je convoite plutôt quelques chorales d’expériences pour le prochain al-bum.

Si on s’en tient à la fréquence de sortie de tes albums (2000, 2004), peut-on espérer la sortie du 3e album en 2008 ? Dieu voulant, c’est exactement ce que nous visons. Peux-tu nous faire quelques confidences ? Juste qu’en ce moment je rassemble toutes mes idées de chansons et l’équipe pour réaliser le tout. Concernant Vision Mondiale, qu’elle a été le bilan de ton action vis-à-vis de cette organisation humanitaire ? 5 à 7 enfants sont soutenus par année, selon les ventes. Y a t-il eu un moment durant ces dernières années de succès incontestables, où ta foi a été mise à rude épreuve ? C’est un événement plutôt intime, le décès récent de mon cher père cette année a été une étape difficile à tout point de vue.

Style Gospel/Louanges Lieu Québec - Canada Label CIME Music Distribution CIME Music Dernier album Pour tout ce que tu es

Qu’aurais-tu à transmettre comme message aux personnes qui connaissent, ou qui vont rencontrer le succès ? Sur les éventuels dangers que cela peut engendrer dans les cœurs. Deux mots viennent sur mon cœur: “prudence”. Connaître les vrais motifs de notre cœur, et l’”humilité” parce que celle-ci précède la gloire... de Dieu. On connaît assez bien le parcours professionnel dans le NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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INTERVIEW

CANADA

par Jacques E. Camara

MAGGIE BLANCHARD

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LOUANGES

“Prudence et humilité doivent précéder la gloire de Dieu !” Comment présenter cette grande artiste lorsque l’on connaît son parcours musical, la réussite de ses deux albums qui ont changé la face du Gospel francophone ? Une voix qui respire la sincérité et clarifie parfaitement ses messages. Aujourd’hui Maggie continue de répondre positivement aux sollicitations en se déplaçant depuis le Québec, à différents concerts afin d’apporter aux assemblées de pure moments de louanges. Ma participation avec l’équipe de CIME Musique a débuté en 1998, après un premier entretien avec Mr. Jean-Réal Desmarais où nous avons décidé de travailler ensemble après un temps de prière à part, nous avions reconnu la volonté de Dieu pour un projet d’avenir, Mr Desmarais à donc formé un petit comité pour débuter la toute première production d’album de CIME Musique intitulé “Libéré”.

Maggie Blanchard Bonjour Maggie, nous sommes très heureux de pouvoir réaliser cette interview de toi. Tu as marqué définitivement le Gospel francophone de ton empreinte et de ta ferveur avec tout le succès que l’on te connaît... Est-ce une chose à laquelle tu t’étais préparée ? Bonjour à toute l’équipe de NGM, Dieu m’a préparé en m’exerçant par une mise à part avec une louange personnelle et avec une parole de foi qu’Il a déposé dans mon cœur mais pas au succès qui y suivrait. Je crois que cela fait aussi parti de l’exercice de ma foi.

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NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Comment perçois-tu cet amour que les gens te témoignent en achetant tes albums et en assistant nombreux à tes concerts ? Comme une faveur que Dieu Fait, puisque je n’ai rien mérité. Peux-tu nous décrire les circonstances de ton changement de direction que tu as opéré en 1989 dans ta vie ?... J’avais déjà entamé une recherche intensive avec Dieu deux ans auparavant, je crois que dans sa sagesse et sa grande bonté Il s’est laissé trouvé, afin que je Lui abandonne tout. Je parle de mes aspira-

tions, ma musique, mes connaissances et ma volonté. ...et les causes de ta venue au Québec ? J’étais trop jeune pour comprendre les vraies raisons mais je suppose comme tout les immigrants, mon père avait un “rêve américain” pour le bien-être de sa famille, il a choisit le Canada plutôt que les État-Unis d’Amérique, je considère que c’était un excellent choix. Comment as-tu connu l’équipe de CIME Music ?

Racontes-nous un peu ta collaboration sur tes albums avec Sebastian. Comment avez-vous travaillés sur tes chansons ? Pour le deuxième album on a presque tout fait ensemble. J’ai choisi mes chants d’une part, ensuite j’ai rencontré Sebastien pour les maquettes et pré-arrangements, selon les styles des chants, on a distribué aux arrangeurs et musiciens choisis, pour arriver au résultat que vous connaissez. Tes albums ne comportent qu’un seul duo et c’est avec Olivier Cheuwa présent sur ton second album. Dans le futur, souhaiterais-tu collaborer avec plus d’artistes ? Si oui, auxquels penses-tu ? J’essaie de laisser Dieu être maître des circonstances lorsque j’entame un projet comme celui-ci, ce n’est pas le choix qui manque, il y a tellement de talents dans la francophonie je convoite plutôt quelques chorales d’expériences pour le prochain al-bum.

Si on s’en tient à la fréquence de sortie de tes albums (2000, 2004), peut-on espérer la sortie du 3e album en 2008 ? Dieu voulant, c’est exactement ce que nous visons. Peux-tu nous faire quelques confidences ? Juste qu’en ce moment je rassemble toutes mes idées de chansons et l’équipe pour réaliser le tout. Concernant Vision Mondiale, qu’elle a été le bilan de ton action vis-à-vis de cette organisation humanitaire ? 5 à 7 enfants sont soutenus par année, selon les ventes. Y a t-il eu un moment durant ces dernières années de succès incontestables, où ta foi a été mise à rude épreuve ? C’est un événement plutôt intime, le décès récent de mon cher père cette année a été une étape difficile à tout point de vue.

Style Gospel/Louanges Lieu Québec - Canada Label CIME Music Distribution CIME Music Dernier album Pour tout ce que tu es

Qu’aurais-tu à transmettre comme message aux personnes qui connaissent, ou qui vont rencontrer le succès ? Sur les éventuels dangers que cela peut engendrer dans les cœurs. Deux mots viennent sur mon cœur: “prudence”. Connaître les vrais motifs de notre cœur, et l’”humilité” parce que celle-ci précède la gloire... de Dieu. On connaît assez bien le parcours professionnel dans le NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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INTERVIEW

CANADA

par Jacques E. Camara

LOUANGES

Maggie

Blanchard

Gospel de Maggie Blanchard, mais on connaît assez mal voire pas du tout ce qui fait l’autre partie de la vie de Maggie en dehors de la musique... Peux-tu nous en dire un peu plus ? Je prends soin des miens, (ma Maman âgée) c’est ma première préoccupation je donne aussi du temps et de l’assistance autour de moi. Je suis friande des rassemblements de louanges et de prières intenses en petit groupe. Selon toi, la diffusion de l’évangile par le chant, est-elle bien comprise des nouvelles générations d’artistes ? Pour ce qui est des artistes francophones, j’ai constaté qu’au début il y avait une crainte qui précédait leurs premiers pas. Ensuite, je ne suis pas sûre des motifs qui habitent certains, sous toute réserve. Je vois beaucoup de jeunes emprun-

20

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

ter un chemin de compromis où il y un mélange de textes neutres et passe-partout associés au message chrétien de la bonne nouvelle, question d’augmenter la visibilité de l’album, exemple : parfois, un album se veut d’abord pour un plus grand marché, soit le séculier, avec des textes agencés en conséquences, pour finalement trouver sa place sur le marché chrétien seulement, voire les différents milieux religieux.. Où est la mission et la conviction, je me questionne ? Je comprends que nous avons tous à faire nos expériences… mais l’ambition personnelle est parfois plus grande, démesurée, comparativement à notre mission réelle, celle d’être disponible et sensible à l’ambition et au rêve que Dieu chérit pour chacun d’entre nous. Quelle est ta volonté profonde

dans l’exercice de ton art ? Lorsque tu choisis ou créés une chanson, quels souhaits exprimes-tu ? Que l’âme et le cœur qui soupire en écoutant l’expression du chant, soit entendu et se sente rencontré, compris et reconnue par Dieu Luimême. Quels sont les artistes que tu écoutes en ce moment ? Tout ce qui bénit et qui apporte un soulagement à mon âme. Des compilations de louanges comme Juanita Bynum, Israel Hougthon, Judith McAllister. Je suis attirée par les albums “live” ces jours-ci : Chris Rice... As-tu un message particulier à transmettre aux lecteurs de NGM ? De racheter le temps car les jours sont mauvais. _


Ô

INTERVIEW

CANADA

par Jacques E. Camara

LOUANGES

Maggie

Blanchard

Gospel de Maggie Blanchard, mais on connaît assez mal voire pas du tout ce qui fait l’autre partie de la vie de Maggie en dehors de la musique... Peux-tu nous en dire un peu plus ? Je prends soin des miens, (ma Maman âgée) c’est ma première préoccupation je donne aussi du temps et de l’assistance autour de moi. Je suis friande des rassemblements de louanges et de prières intenses en petit groupe. Selon toi, la diffusion de l’évangile par le chant, est-elle bien comprise des nouvelles générations d’artistes ? Pour ce qui est des artistes francophones, j’ai constaté qu’au début il y avait une crainte qui précédait leurs premiers pas. Ensuite, je ne suis pas sûre des motifs qui habitent certains, sous toute réserve. Je vois beaucoup de jeunes emprun-

20

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

ter un chemin de compromis où il y un mélange de textes neutres et passe-partout associés au message chrétien de la bonne nouvelle, question d’augmenter la visibilité de l’album, exemple : parfois, un album se veut d’abord pour un plus grand marché, soit le séculier, avec des textes agencés en conséquences, pour finalement trouver sa place sur le marché chrétien seulement, voire les différents milieux religieux.. Où est la mission et la conviction, je me questionne ? Je comprends que nous avons tous à faire nos expériences… mais l’ambition personnelle est parfois plus grande, démesurée, comparativement à notre mission réelle, celle d’être disponible et sensible à l’ambition et au rêve que Dieu chérit pour chacun d’entre nous. Quelle est ta volonté profonde

dans l’exercice de ton art ? Lorsque tu choisis ou créés une chanson, quels souhaits exprimes-tu ? Que l’âme et le cœur qui soupire en écoutant l’expression du chant, soit entendu et se sente rencontré, compris et reconnue par Dieu Luimême. Quels sont les artistes que tu écoutes en ce moment ? Tout ce qui bénit et qui apporte un soulagement à mon âme. Des compilations de louanges comme Juanita Bynum, Israel Hougthon, Judith McAllister. Je suis attirée par les albums “live” ces jours-ci : Chris Rice... As-tu un message particulier à transmettre aux lecteurs de NGM ? De racheter le temps car les jours sont mauvais. _


Ô

ALBUMS

ALBUMS

Ô

Gladys Knight | One Voice

The McClurkin Project | We Praise You

Ô Que de chemin parcouru pour la famille McClurkin depuis le premier "McClurkin Project"

datant de 2000 ! 7 ans plus tard, la petite famille (4 sœurs et 1 frère, épaulée ici par une amie proche : Carol Carter) s’est réunie à nouveau pour nous proposer un somptueux album, enregistré en live à New-York ! Beaucoup de groove, et une fine touche de R&B dans cet album de gospel, où les harmonies vocales et les envolées mélodiques réjouiront les aficionados du genre ! A découvrir sans plus attendre ! "We praise you" est un album composé par le pasteur Donnie McClurkin et de ses sœurs Olivia, Cheri, Tanya McClurkin, et Andrea McClurkin-Mellini. Le titre phare de l’album a été choisi pour son accroche et sa mélodie entraînante. Un aperçu d'une dure réalité, “In The News Today” comporte une projection musicale des événements relatés dans la presse. Olivia McClurkin chante avec énergie “You Are An Awesome God” co-écrit avec sa fille, Crystal Fythe. Elle interprète aussi, avec brio, la ballade “Touch Me”. Influences de cet album: reggae, rythmes latins, R&B et de Jazz. ★★★

Myron Butler & Levi Marvin Sapp Stronger Thirsty

Compilation des meilleurs duos de BeBe et de CeCe Winans. 2 CD riches en émotion. La famille Winans est légendaire dans la musique Gospel et BeBe et CeCe sont les deux plus populaires des Winans.

Ô Myron Butler & Levi marquent leur retour par un second album qui se faisait vraiment attendre. Cette attente, pour nous fans, valait le coup. Nous retrouvons des voix familières, des musiciens hors-pairs et des auteurs aux textes puissants. Une combinaison qui leur a apporté la reconnaissance de l’industrie du Gospel Music. Des influences Pop-Rock voient le jour dans cet opus et créer une autre dimension au son de Levi. Le groupe fait également le remake du titre “Give Us This Day” d’Edwin Hawkins qui enchantera sûrement beaucoup de gens d’église, étant donné que celui-ci était une chanson populaire pour des chœurs (et des mariages). Myron Butler & Levi bâtissent leur succès en attirant un intérêt plus vif dans une assistance encore plus large. Je vote 4 étoiles. ★★★★

Ô Un des grandes voix du Gospel est de retour avec un nouvel album “Thirsty”, son septième opus solo. Marvin Sapp, le “prédicateur qui ne fait que chanter” est de retour avec 13 nouvelles compositions. On peut noter la présence de Myron Butler and Levi sur ce nouvel opus. Vous ne serez pas déçu. Marvin Sapp reste fidèle à lui-même, pasteur et leader vocal accomplis, il semble de plus en plus à l’aise face lors de ses enregistrements en studio, qu’il ne l’était lors de ses albums précédents. L’élève du Groupe Commissioned n’a aucun problème avec les improvisations, comme le démontrent les titres Magnify”, “Power”, et notre favoris “Shout Unto God”. Cependant, il est bien sûr un fervent pasteur et nous emmène loin dans la louange avec notamment “Worshipper In Me”, “Never Would’ve Made It”, et “Shout Unto God”. La teneur et la douceur, de sa voix fait de “Thirsty” un vrai moment de réconfort pour ceux qui en aurait besoin. ★★★★

20

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Israel & New Breed A Deeper Level (live) Ô Israel and New Breed nous

avez surpris avec leur dernier album live en Afrique du Sud. Etes-vous prêt à écouter leur nouvel opus ? Cet enregistrement a été effectué durant trois nuits consécutives lors d’un culte à une conférence nommée “A Deeper Level” à Houston. En vue de celleci, Israel et le groupe New Breed ont jeûné pendant 40 jours avant, en suppliant le Seigneur de donner à chacun qui entendra ce projet, un cœur à aller plus loin dans l’adoration et que cela les mène aux actes de la compassion et de la justice. Et oui tout un programme mais “A Deeper Level” est pourvut de belles mélodies entraînantes comme la “Say So” ou “We Have Overcome”, ainsi que des ballades profondes en émotions telles que “If Not For Your Grace” et “Deeper”.

★★★★

Ô Gladys Knight, la reine de la soul/pop sort son premier album gospel “One Voice” avec la chorale Saints Unified Voices, constituée de 100 choristes et dirigée par Gladys elle-même. Bebe Winans invité de l’album apparaît en bonus track sur le morceau "Make Time to Love", disponible en téléchargement sur achat de l’album. Rappelons que la carrière de Gladys Knight qui commença par sa première prestation à l’âge de 4 ans et a toujours été soldée de succès. Elle a très souvent été en tête des charts Pop, R’n’B, mais à également présente dans des films, téléfilms et lors de ses performances lives. En 2002, son album “At Last” a été couronné de succès, elle a reçu un Grammy Award pour le meilleur album traditionnel de R’n’B. Elle a également été nomi-

née récemment pour son duo avec le défunt Ray Charles sur "Heaven Helps Us All". Gladys tourne actuellement à Broadway dans la comédie musicale "Smokey Joe's Café", et fait partie du jury de l’émission "American Idol". Pour terminer avec l’actualité plus que chargée de la diva, elle apparaît dans les films "Hollywood Homicide" aux côtés de Harrison Ford et "Unbeatable Harold" avec Dylan McDermott. Ce nouvel album de Gladys est non seulement un témoignage mais aussi une invitation à rester dans la foi. C’est le premier enregistrement de Gladys Knight avec une chorale, un choeur de Gospel avec plus de 100 membres issus de plusieurs milieux culturels. La mission du CD est d’installer la foi tout en brisant les barrières culturelles.

Et elle fait juste cela. “Quand j’ai entendu parler la première fois de ce CD, je dois admettre que j’étais curieuse au sujet des possibilités qu’il pourrait présenter en termes d’“outil de missionnaire”. L'album est un témoignage, et une invitation qui brise mes propres barrières culturelles. Il élargit des notions préconçues de ce qu”est le Gospel . Cet album m’invite à penser que toutes ces barrières tomberont”. Bien qu'il y ait beaucoup de voix sur la plupart des chansons, celle de Gladys si particulière, vient tailler comme un diamant cet ensemble. ★★★★

Marvin Winans | Alone but not alone

Ô Marvin Winans « Alone But Not Alone» dans tous les bacs dès le 25 septembre 2007. Pendant les 26 dernières années, la famille de Winans, menée par Marvin Winans a apporté une révolution musicale dans le monde du Gospel contemporain, du R&B. Les leads et ch?urs incomparables, le lyrique positif, les mélodies inoubliables, et la production impeccable ont ouvert une fenêtre musicale qui a permis aux artistes tels que Kirk Franklin, Commissionned, BeBe et CeCe Winans, Fred Hammond et biens d'autres, de pouvoir nous régaler de leurs dons. ★★★

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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ALBUMS

ALBUMS

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Gladys Knight | One Voice

The McClurkin Project | We Praise You

Ô Que de chemin parcouru pour la famille McClurkin depuis le premier "McClurkin Project"

datant de 2000 ! 7 ans plus tard, la petite famille (4 sœurs et 1 frère, épaulée ici par une amie proche : Carol Carter) s’est réunie à nouveau pour nous proposer un somptueux album, enregistré en live à New-York ! Beaucoup de groove, et une fine touche de R&B dans cet album de gospel, où les harmonies vocales et les envolées mélodiques réjouiront les aficionados du genre ! A découvrir sans plus attendre ! "We praise you" est un album composé par le pasteur Donnie McClurkin et de ses sœurs Olivia, Cheri, Tanya McClurkin, et Andrea McClurkin-Mellini. Le titre phare de l’album a été choisi pour son accroche et sa mélodie entraînante. Un aperçu d'une dure réalité, “In The News Today” comporte une projection musicale des événements relatés dans la presse. Olivia McClurkin chante avec énergie “You Are An Awesome God” co-écrit avec sa fille, Crystal Fythe. Elle interprète aussi, avec brio, la ballade “Touch Me”. Influences de cet album: reggae, rythmes latins, R&B et de Jazz. ★★★

Myron Butler & Levi Marvin Sapp Stronger Thirsty

Compilation des meilleurs duos de BeBe et de CeCe Winans. 2 CD riches en émotion. La famille Winans est légendaire dans la musique Gospel et BeBe et CeCe sont les deux plus populaires des Winans.

Ô Myron Butler & Levi marquent leur retour par un second album qui se faisait vraiment attendre. Cette attente, pour nous fans, valait le coup. Nous retrouvons des voix familières, des musiciens hors-pairs et des auteurs aux textes puissants. Une combinaison qui leur a apporté la reconnaissance de l’industrie du Gospel Music. Des influences Pop-Rock voient le jour dans cet opus et créer une autre dimension au son de Levi. Le groupe fait également le remake du titre “Give Us This Day” d’Edwin Hawkins qui enchantera sûrement beaucoup de gens d’église, étant donné que celui-ci était une chanson populaire pour des chœurs (et des mariages). Myron Butler & Levi bâtissent leur succès en attirant un intérêt plus vif dans une assistance encore plus large. Je vote 4 étoiles. ★★★★

Ô Un des grandes voix du Gospel est de retour avec un nouvel album “Thirsty”, son septième opus solo. Marvin Sapp, le “prédicateur qui ne fait que chanter” est de retour avec 13 nouvelles compositions. On peut noter la présence de Myron Butler and Levi sur ce nouvel opus. Vous ne serez pas déçu. Marvin Sapp reste fidèle à lui-même, pasteur et leader vocal accomplis, il semble de plus en plus à l’aise face lors de ses enregistrements en studio, qu’il ne l’était lors de ses albums précédents. L’élève du Groupe Commissioned n’a aucun problème avec les improvisations, comme le démontrent les titres Magnify”, “Power”, et notre favoris “Shout Unto God”. Cependant, il est bien sûr un fervent pasteur et nous emmène loin dans la louange avec notamment “Worshipper In Me”, “Never Would’ve Made It”, et “Shout Unto God”. La teneur et la douceur, de sa voix fait de “Thirsty” un vrai moment de réconfort pour ceux qui en aurait besoin. ★★★★

20

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Israel & New Breed A Deeper Level (live) Ô Israel and New Breed nous

avez surpris avec leur dernier album live en Afrique du Sud. Etes-vous prêt à écouter leur nouvel opus ? Cet enregistrement a été effectué durant trois nuits consécutives lors d’un culte à une conférence nommée “A Deeper Level” à Houston. En vue de celleci, Israel et le groupe New Breed ont jeûné pendant 40 jours avant, en suppliant le Seigneur de donner à chacun qui entendra ce projet, un cœur à aller plus loin dans l’adoration et que cela les mène aux actes de la compassion et de la justice. Et oui tout un programme mais “A Deeper Level” est pourvut de belles mélodies entraînantes comme la “Say So” ou “We Have Overcome”, ainsi que des ballades profondes en émotions telles que “If Not For Your Grace” et “Deeper”.

★★★★

Ô Gladys Knight, la reine de la soul/pop sort son premier album gospel “One Voice” avec la chorale Saints Unified Voices, constituée de 100 choristes et dirigée par Gladys elle-même. Bebe Winans invité de l’album apparaît en bonus track sur le morceau "Make Time to Love", disponible en téléchargement sur achat de l’album. Rappelons que la carrière de Gladys Knight qui commença par sa première prestation à l’âge de 4 ans et a toujours été soldée de succès. Elle a très souvent été en tête des charts Pop, R’n’B, mais à également présente dans des films, téléfilms et lors de ses performances lives. En 2002, son album “At Last” a été couronné de succès, elle a reçu un Grammy Award pour le meilleur album traditionnel de R’n’B. Elle a également été nomi-

née récemment pour son duo avec le défunt Ray Charles sur "Heaven Helps Us All". Gladys tourne actuellement à Broadway dans la comédie musicale "Smokey Joe's Café", et fait partie du jury de l’émission "American Idol". Pour terminer avec l’actualité plus que chargée de la diva, elle apparaît dans les films "Hollywood Homicide" aux côtés de Harrison Ford et "Unbeatable Harold" avec Dylan McDermott. Ce nouvel album de Gladys est non seulement un témoignage mais aussi une invitation à rester dans la foi. C’est le premier enregistrement de Gladys Knight avec une chorale, un choeur de Gospel avec plus de 100 membres issus de plusieurs milieux culturels. La mission du CD est d’installer la foi tout en brisant les barrières culturelles.

Et elle fait juste cela. “Quand j’ai entendu parler la première fois de ce CD, je dois admettre que j’étais curieuse au sujet des possibilités qu’il pourrait présenter en termes d’“outil de missionnaire”. L'album est un témoignage, et une invitation qui brise mes propres barrières culturelles. Il élargit des notions préconçues de ce qu”est le Gospel . Cet album m’invite à penser que toutes ces barrières tomberont”. Bien qu'il y ait beaucoup de voix sur la plupart des chansons, celle de Gladys si particulière, vient tailler comme un diamant cet ensemble. ★★★★

Marvin Winans | Alone but not alone

Ô Marvin Winans « Alone But Not Alone» dans tous les bacs dès le 25 septembre 2007. Pendant les 26 dernières années, la famille de Winans, menée par Marvin Winans a apporté une révolution musicale dans le monde du Gospel contemporain, du R&B. Les leads et ch?urs incomparables, le lyrique positif, les mélodies inoubliables, et la production impeccable ont ouvert une fenêtre musicale qui a permis aux artistes tels que Kirk Franklin, Commissionned, BeBe et CeCe Winans, Fred Hammond et biens d'autres, de pouvoir nous régaler de leurs dons. ★★★

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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Ô

ALBUMS

ALBUMS

Nana Lukezo | Le Chant de mon Cœur Ô “Le Chant de mon cœur” est un mélange de couleurs musi-

cales, variées et teintées d’une originalité et de chaleur tropicale dont Nana Lukezo a le secret. Nana Lukezo est souvent la première à innover dans le domaine de la musique chrétienne congolaise d’aujourd’hui, elle nous gratifie encore une fois d’un ensemble de mélodies, de rythme et styles de musiques très variés. Après “Jésus ma Référence”, “Jésus ma Haute Retraite” et “Nungi lufua” (Il a vaincu la mort) réalisé avec les Ambassadeurs du Christ, voici le nouvel opus “Le Chant de mon cœur” une expression de louanges et d’adorations qui renferme l’expression d’un cœur reconnaissant au Seigneur pour tous ces biens faits dans nos vies. Ici Nana Lukezo nous transporte dans cet amour qu’elle porte à Dieu... Elle chante du Gospel avec un timbre de voix particulier qui vous berce sur ses mélodies divinement inspirées, un charisme qui séduit le public.

★★

New Gospel Family | Tournée live 2004

Ô Impossible de ne pas se souvenir d’un concert de la New Gospel Family auquel on aurait assisté, pas simplement parce que chanteurs et musiciens sont une centaine sur scène, mais aussi parce que le groupe parvient à dégager une chaleur incroyable grâce à son répertoire de chants, où se croisent Gospel traditionnel et Gospel moderne. Ce opus live de 2004 est joliment réalisé. Des titres plus ou moins connus sont à réécouter. Ambiance concert, Ambiance grande chorale. Rien que ça. Allez bonne écoute, avant le prochain grand live au Zénith de Paris le 14 décembre ! ★★★

Tramaine Hawkins | I never lost my praise

Ô Une des grandes voix du Gospel nous revient après 6 ans d’absence scé-

La découverte du mois : The Anointed Pace Sisters. Elles sont de retour, puissantes et charismatiques avec toute la sincérité qu’on leur connaît. Vous retrouverez dans cet album de Gospel pur. Ces femmes sont les sœurs du célèbre pasteur Joe Pace. Notons la participation presque évidente de LaShun Pace.

20

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

nique. Rappelons que Tramaine Hawkins est celle qui a fait connaître Richard Smallwood (qui a été son pianiste pendant fort longtemps) et est l’épouse du célèbre auteur de "Oh Happy Day". Pour ce nouvel opus, elle a collaboré avec Kurt Carr et son fils Jamie Hawkins. Le résultat probant: 11 titres pour des célébrations et des moments de louanges. Tramaine est une interprète hors du commun. “Worship You”, “Praise The Name of Jesus”, et “There Is None Like You” sont des morceaux excellents. De sa couleur chaude et à la fois légère, cette soprano ne nous laisse pas indiffèrent.

Vickie Winans | Women to women

Ô "Woman to Woman : Songs of Life" est une collection de chants qui nous parlent de situations difficiles, de combats et d’expériences des femmes au quotidien. Le mélange de styles et les nombreuses collaborations, nous donnent deux galettes de Gospel contemporain. Vous y trouverez les chants "Alive Alive", "Promise to Praise", "Angel of Mine" et plus encore... Vickie nous charme encore avec sa voix grave et chaude. ★★★★

7 Sons of Soul Witness

Ô Nous aimons le son contempo-

rain et urbain de “7 Sons Of Soul”, même si parfois il sonne très rétro. Mené par Cliff Jones, ils sont l’un de groupes majeurs dans les formations vocales de Gospel, avec un album réussi et de nombreuses récompenses a leur actif. Et si vous vous demandez pourquoi le groupe s’appelle les “7 Sons Of Soul”, ce nom représente Dieu. Dave Lindsey, qui écrit la majeure partie des compositions du groupe, explique, “le nom du groupe représente vraiment le nombre de l’accomplissement. Le 7 est nombre parfait de Dieu selon I Jean 3:2, et les fils de l’âme parce que nous sommes guidés par lui, le père, nous sommes tous ses fils”. Leur deuxième album Witness (témoin), de ce que nous avons entendu, est un petit bijou pour les fans de pure ambiance Gospel. Witness est un savant mélange entre la musique contemporaine urbaine et le son traditionnel des quartets du Gospel . Nos titres favoris sont "I’ll Be Praying 4 You", "Clap Your Hands", "Can’t Nobody" et "He Can Change Your Day".

Joann Rosario Joyous Salvation

Ô

Ô Avec son éventail d’influences éclectiques, Joann Rosario est de retour avec son troisième projet, Joyous Salvation. Sortant tout juste d’une saison chargée et de nouvelles épreuves, telle que la perte provisoire de sa voix, Rosario se joint aux producteurs Aaron Lindsey, Fred Jerkins et au Chris Rodriguez pour nous fournir une dizaine de chansons sur son témoignage et sa foi. Le son urbain est accentué, et des ballades aux influences latines colorent l’ensemble. Le titre "Joyous Salvation", est un festival de louanges, avec de belles orchestrations soulignés par l’appel et la réponse entre Rosario et ses choristes. “Traces” est un commentaire de ces périodes troublantes où nous nous réjouissons lorsque soudain nous ressentons l’évidence de la présence de Dieu. “More Than Anything” est une ballade urbaine douce de louanges et de prières. “Come On Everybody (Vamos Todos Juntos)” est le titre qui nous touche le plus. Le “Joyous Salvation” de Joann Rosario est une expression glorieuse de louanges, chacun y trouverait son bonheur. ★★★★

J-Moss V2

Ô Considéré par beaucoup comme une fusion holy hiphop, J-Moss avec son deuxième projet “V2” reste néanmoins très traditionnel. L’ensemble de l’album repose sur des arrangements familiers et met en valeur la voix ténor du talentueux chanteur, et le chœur puissant de la chorale qui l’accompagne installe bien cet album dans la catégorie Gospel. J-Moss a sorti son deuxième album V2, un projet pour GospoCentric. Les titres phares de cet opus sont "Dance", "We Love You", "Know Him". En bonus tracks vous découvrirez “Florida", "73 Degress", et “Everybody Ain”t Got a Word". Une mention spéciale pour la participation de Karen Clark-Sheard, Kirk Franklin, Marvin Winans & Byron Cage. Voici du Gospel comme vous ne l’avez jamais entendu. ★★★★

Kidz Faith 2 | The Takeover

Ô Ces gamins sont la génération gospel R’n’B qui monte en puissance, leur musicalité et leur style urbain est semblable à celles des plus grands comme Beyoncé, Usher, Rihanna... c’est à dire bien dans l’air du temps. Je vous avoue que la nouvelle génération de chanteurs sera excellente. Découvrez ces jeunes qui ne demandent qu’une chose: “Ayez la foi tous comme nous, car le royaume des cieux est pour ceux qui me ressemble”.

★★★★

★★★★

Wow Gospel 2007 | 2CD

Ô Après 10 années de bons et loyaux services, on peut souhaiter un joyeux anniversaire à WOW GOSPEL. Et oui… déjà 10 ans que cette "saga" nous fait découvrir ou redécouvrir le meilleur du Gospel. Avec un double CD de 32 pistes, vous retrouverez quelques uns des artistes prestigieux tels que Donald Lawrence et the Tri-City, avec le titre "Blessing of Abraham", Mary, Mary avec le titre "The Real Party", Israel and New Breed avec le titre "Turn It Around", Vanessa Bell Armstrong, Donnie McClurkin, Hezekiah Walker et LFC, Fred Hammond, Yolanda Adams, The Mighty Clouds of Joy, Myron Butler & Levi, Darrel Petties and SIP, V3, Dewayne Woods avec le titre "Let Go", Dave Hollister, Kelly Price, Smokie Norful, Nicole C. Mullen, J-Moss, Tye Tribbett (featuring Kim Burrell), Dottie Peoples, Byron Cage et un géant du Jazz Ramsey Lewis. Sacré anniversaire, un superbe cadeau que ce double CD... ★★★★★

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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ALBUMS

ALBUMS

Nana Lukezo | Le Chant de mon Cœur Ô “Le Chant de mon cœur” est un mélange de couleurs musi-

cales, variées et teintées d’une originalité et de chaleur tropicale dont Nana Lukezo a le secret. Nana Lukezo est souvent la première à innover dans le domaine de la musique chrétienne congolaise d’aujourd’hui, elle nous gratifie encore une fois d’un ensemble de mélodies, de rythme et styles de musiques très variés. Après “Jésus ma Référence”, “Jésus ma Haute Retraite” et “Nungi lufua” (Il a vaincu la mort) réalisé avec les Ambassadeurs du Christ, voici le nouvel opus “Le Chant de mon cœur” une expression de louanges et d’adorations qui renferme l’expression d’un cœur reconnaissant au Seigneur pour tous ces biens faits dans nos vies. Ici Nana Lukezo nous transporte dans cet amour qu’elle porte à Dieu... Elle chante du Gospel avec un timbre de voix particulier qui vous berce sur ses mélodies divinement inspirées, un charisme qui séduit le public.

★★

New Gospel Family | Tournée live 2004

Ô Impossible de ne pas se souvenir d’un concert de la New Gospel Family auquel on aurait assisté, pas simplement parce que chanteurs et musiciens sont une centaine sur scène, mais aussi parce que le groupe parvient à dégager une chaleur incroyable grâce à son répertoire de chants, où se croisent Gospel traditionnel et Gospel moderne. Ce opus live de 2004 est joliment réalisé. Des titres plus ou moins connus sont à réécouter. Ambiance concert, Ambiance grande chorale. Rien que ça. Allez bonne écoute, avant le prochain grand live au Zénith de Paris le 14 décembre ! ★★★

Tramaine Hawkins | I never lost my praise

Ô Une des grandes voix du Gospel nous revient après 6 ans d’absence scé-

La découverte du mois : The Anointed Pace Sisters. Elles sont de retour, puissantes et charismatiques avec toute la sincérité qu’on leur connaît. Vous retrouverez dans cet album de Gospel pur. Ces femmes sont les sœurs du célèbre pasteur Joe Pace. Notons la participation presque évidente de LaShun Pace.

20

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

nique. Rappelons que Tramaine Hawkins est celle qui a fait connaître Richard Smallwood (qui a été son pianiste pendant fort longtemps) et est l’épouse du célèbre auteur de "Oh Happy Day". Pour ce nouvel opus, elle a collaboré avec Kurt Carr et son fils Jamie Hawkins. Le résultat probant: 11 titres pour des célébrations et des moments de louanges. Tramaine est une interprète hors du commun. “Worship You”, “Praise The Name of Jesus”, et “There Is None Like You” sont des morceaux excellents. De sa couleur chaude et à la fois légère, cette soprano ne nous laisse pas indiffèrent.

Vickie Winans | Women to women

Ô "Woman to Woman : Songs of Life" est une collection de chants qui nous parlent de situations difficiles, de combats et d’expériences des femmes au quotidien. Le mélange de styles et les nombreuses collaborations, nous donnent deux galettes de Gospel contemporain. Vous y trouverez les chants "Alive Alive", "Promise to Praise", "Angel of Mine" et plus encore... Vickie nous charme encore avec sa voix grave et chaude. ★★★★

7 Sons of Soul Witness

Ô Nous aimons le son contempo-

rain et urbain de “7 Sons Of Soul”, même si parfois il sonne très rétro. Mené par Cliff Jones, ils sont l’un de groupes majeurs dans les formations vocales de Gospel, avec un album réussi et de nombreuses récompenses a leur actif. Et si vous vous demandez pourquoi le groupe s’appelle les “7 Sons Of Soul”, ce nom représente Dieu. Dave Lindsey, qui écrit la majeure partie des compositions du groupe, explique, “le nom du groupe représente vraiment le nombre de l’accomplissement. Le 7 est nombre parfait de Dieu selon I Jean 3:2, et les fils de l’âme parce que nous sommes guidés par lui, le père, nous sommes tous ses fils”. Leur deuxième album Witness (témoin), de ce que nous avons entendu, est un petit bijou pour les fans de pure ambiance Gospel. Witness est un savant mélange entre la musique contemporaine urbaine et le son traditionnel des quartets du Gospel . Nos titres favoris sont "I’ll Be Praying 4 You", "Clap Your Hands", "Can’t Nobody" et "He Can Change Your Day".

Joann Rosario Joyous Salvation

Ô

Ô Avec son éventail d’influences éclectiques, Joann Rosario est de retour avec son troisième projet, Joyous Salvation. Sortant tout juste d’une saison chargée et de nouvelles épreuves, telle que la perte provisoire de sa voix, Rosario se joint aux producteurs Aaron Lindsey, Fred Jerkins et au Chris Rodriguez pour nous fournir une dizaine de chansons sur son témoignage et sa foi. Le son urbain est accentué, et des ballades aux influences latines colorent l’ensemble. Le titre "Joyous Salvation", est un festival de louanges, avec de belles orchestrations soulignés par l’appel et la réponse entre Rosario et ses choristes. “Traces” est un commentaire de ces périodes troublantes où nous nous réjouissons lorsque soudain nous ressentons l’évidence de la présence de Dieu. “More Than Anything” est une ballade urbaine douce de louanges et de prières. “Come On Everybody (Vamos Todos Juntos)” est le titre qui nous touche le plus. Le “Joyous Salvation” de Joann Rosario est une expression glorieuse de louanges, chacun y trouverait son bonheur. ★★★★

J-Moss V2

Ô Considéré par beaucoup comme une fusion holy hiphop, J-Moss avec son deuxième projet “V2” reste néanmoins très traditionnel. L’ensemble de l’album repose sur des arrangements familiers et met en valeur la voix ténor du talentueux chanteur, et le chœur puissant de la chorale qui l’accompagne installe bien cet album dans la catégorie Gospel. J-Moss a sorti son deuxième album V2, un projet pour GospoCentric. Les titres phares de cet opus sont "Dance", "We Love You", "Know Him". En bonus tracks vous découvrirez “Florida", "73 Degress", et “Everybody Ain”t Got a Word". Une mention spéciale pour la participation de Karen Clark-Sheard, Kirk Franklin, Marvin Winans & Byron Cage. Voici du Gospel comme vous ne l’avez jamais entendu. ★★★★

Kidz Faith 2 | The Takeover

Ô Ces gamins sont la génération gospel R’n’B qui monte en puissance, leur musicalité et leur style urbain est semblable à celles des plus grands comme Beyoncé, Usher, Rihanna... c’est à dire bien dans l’air du temps. Je vous avoue que la nouvelle génération de chanteurs sera excellente. Découvrez ces jeunes qui ne demandent qu’une chose: “Ayez la foi tous comme nous, car le royaume des cieux est pour ceux qui me ressemble”.

★★★★

★★★★

Wow Gospel 2007 | 2CD

Ô Après 10 années de bons et loyaux services, on peut souhaiter un joyeux anniversaire à WOW GOSPEL. Et oui… déjà 10 ans que cette "saga" nous fait découvrir ou redécouvrir le meilleur du Gospel. Avec un double CD de 32 pistes, vous retrouverez quelques uns des artistes prestigieux tels que Donald Lawrence et the Tri-City, avec le titre "Blessing of Abraham", Mary, Mary avec le titre "The Real Party", Israel and New Breed avec le titre "Turn It Around", Vanessa Bell Armstrong, Donnie McClurkin, Hezekiah Walker et LFC, Fred Hammond, Yolanda Adams, The Mighty Clouds of Joy, Myron Butler & Levi, Darrel Petties and SIP, V3, Dewayne Woods avec le titre "Let Go", Dave Hollister, Kelly Price, Smokie Norful, Nicole C. Mullen, J-Moss, Tye Tribbett (featuring Kim Burrell), Dottie Peoples, Byron Cage et un géant du Jazz Ramsey Lewis. Sacré anniversaire, un superbe cadeau que ce double CD... ★★★★★

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ON ADORE

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Y a rien à faire, on adore !... Fred Hammond Free To Worship

The Clark Sisters John P. Kee One Last Time - live Nothing but Worship

extra-terrestre du Gospel, voilà un album sur lequel, il faut se pencher. Changement total de l’équipe, des musiciens aux chanteurs. Je vous rassure que c’est de la bombe. Préférez le DVD au CD. Ecouter du Fred ne se fait plus mais le regarder oui, je ne vous en dis pas plus… Free To Worship, est composé de 14 titres. Ce CD a été enregistré dans la célèbre église “The Potter’s House” (TD Jakes). Caltomeesh "Candy" West, Bobby Sparks et Kirk Franklin ont contribué à ce projet sur les titres suivants :"Keep On Praisin’” et "Every Time I Think". Une énergie sans pareille se dégage de ce petit bijou. L’influence de cet album : les années 70 avec le titre "L.O.U.D. L.O.U.D." et "This Is The Day", Fred Hammond entraîne l’assemblée dans une louange totale. A vous d’en juger maintenant.

plus, mais belle récompense pour les fans inconditionnels. Cette belle et dernière réunion des sœurs Clark marque et souligne que durant des années, depuis 1979 pour être exacte, Karen, Twinkie, Jackie et Dorinda ont tenues le haut de la marche des charts. Souvenez-vous du titre "You Brought The Sunshine" repris par Kelly Price qui les avait sollicité pour les chœurs de cette chanson, ou "Jesus is a love song", belle interprétation de Karen qui nous transporte au plus profond de leur amour pour Dieu. Ce dernier album regroupe les plus grands succès de ces sœurs de sang, sœurs de cœur et sœurs de chant.

Ô Pour les inconditionnels de cet

Ô On les attendait, on y croyait

Ô Il est enfin arrivé : Nothing But

Worship disponible dès le 4 septembre 2007. John P. Kee annonce rapidement la couleur de cet album choc. Des voix explosives, des musiciens de grande qualité (qui je tiens à le préciser ont respectivement de 18 à 24ans) et la collaboration de notre Fred Hammond et de Nikki Ross. Couleur Gospel-Jazz. Un conseil, ne vous privez pas de ce petit joyaux vous savez autant que moi combien Mister Kee aime nous faire languir et le résultat est toujours excellent.

Ô Smallwood est un innovateur

★★★★★

20

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Niyoki, on adore ses ambiances... Niyoki signifie “sérieux et responsable”. Ce jolie nom lui a été donné par sa mère alors professeur, qui tenait à donner à ses enfants des noms originaux. Cette artiste a sorti son premier album gospel après avoir travaillée avec ses sœurs avec Boys II Men et Prince. Nous avons tout de suite été séduit par le titre “He’s Here/ Be Ready” que vous pouvez visionner sur notre myspace. Beaucoup d’originalité dans les compositions avec une réelle recher che

musicale et acoustique qui font que chaque titre ne se ressemble pas et gagne en identité, celle de Niyoki, et qui créent une ambiance sonore différente à chaque fois. La voix de la chanteuse n’est pas un exemple de puissance mais tire bien son épingle du jeu, en étant réaliste sur ses possibilités vocales et s’oriente davantage vers les vibes urbaines plus que classic-gospel... Deux clips sont à visionner également sur son myspace et nous vous invitons à la découvrir. _

Joy Enriquez, on adore le son !

★★★★

Richard Smallwood Journey : Live à NY

Ô Beaucoup de talent et de facettes dans sa musique. Son approche personnelle du Gospel fait de lui une valeur sûre montante. Originaire de Los Angeles, il a en fait vécu à Baton Rouge ne Louisane. Il est le huitième enfant de Richard Stampley un charpentier et artisan ébéniste et également un pasteur, et Delmarie Stampley une mère dévouée. Très vite Micah Stampley est considéré comme un phénomène musical... Il se prédestine à être un artiste. Micah a apprit à jouer du piano et le clavier afin d'améliorer la qualité musicale du ministère de son père. Avec le soutien de sa famille, il suit dans la foi son chemin vers la réussite artistique, et en est aujourd'hui à son deuxième album solo où ses interprétations et compositions sont enfin remarquées. _

★★★★

★★★★★

dans l’industrie de la musique Gospel, et ce durant les 25 dernières années, Journey : Live à New York, est un double-cd, qui présente une biographie musicale “virtuelle” de son travail, célébrant ce voyage à New-York en rassemblant autour de lui, sa chorale ainsi que des invités prestigieux tels que Chaka Khan, Janice Chandler-Eteme, Bishop Walter Hawkins, Lady Tramaine Hawkins, Edwin Hawkins, Lynette Hawkins-Stephens, Kelly Price et Kim Burrell. Journey est le onzième album de cet artiste incontournable.

Micah Stampley, on adore sa voix...

Trin-i-Tee 5:7 T57

Ô On ne les présente plus, elles

sont des artistes incontournable du Gospel Moderne. Cet album rassemble des influences dancehall, pop, rock et il a tout pour plaire. Des ballades aux musiques plus rythmées, Trin-i-tee nous enlace dans son lange et nous emmène vers une réflexion personnelle. "Listen", "I lift Him", "Grandma" sont des titres poignants. J’achète et vous ?

★★★★

La chanceuse ! Elle est l’heureuse épouse d’un des plus grands réalisateur et producteur d’albums Soul/R’n’B/Gospel, et c’est sa talentueuse femme qui en profite aujourd’hui... Après avoir imposée à la maison de disques qui voulait la produire, que Babyface soit son réalisateur et producteur, elle et soignée par Rodney “Darkchild” Jerkins son mari pour la réalisation de son nouvel album sorti en mars dernier et entièrement Gospel cette fois-ci. Ce qui nous donne un son très en vogue et très tendance qui sert à merveille ses textes... _

on adore leur groove récurant... Certainement inconnus par la plupart d’entre-vous, le Quatuor Fortitude s’avère être une véritable jouissance pour les oreilles avec des voix superbes qui portent en elles toutes la quintessence de la Soul music, et des vibes nouvelle génération du Rythm’n’Blues. Leurs musiques sont également à l’image de ces styles, avec pas mal de styles rétro revisités de manière très modernes et toujours ce groove “Fortitude”. _ NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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Ô

ALBUMS

ON ADORE

Ô

Y a rien à faire, on adore !... Fred Hammond Free To Worship

The Clark Sisters John P. Kee One Last Time - live Nothing but Worship

extra-terrestre du Gospel, voilà un album sur lequel, il faut se pencher. Changement total de l’équipe, des musiciens aux chanteurs. Je vous rassure que c’est de la bombe. Préférez le DVD au CD. Ecouter du Fred ne se fait plus mais le regarder oui, je ne vous en dis pas plus… Free To Worship, est composé de 14 titres. Ce CD a été enregistré dans la célèbre église “The Potter’s House” (TD Jakes). Caltomeesh "Candy" West, Bobby Sparks et Kirk Franklin ont contribué à ce projet sur les titres suivants :"Keep On Praisin’” et "Every Time I Think". Une énergie sans pareille se dégage de ce petit bijou. L’influence de cet album : les années 70 avec le titre "L.O.U.D. L.O.U.D." et "This Is The Day", Fred Hammond entraîne l’assemblée dans une louange totale. A vous d’en juger maintenant.

plus, mais belle récompense pour les fans inconditionnels. Cette belle et dernière réunion des sœurs Clark marque et souligne que durant des années, depuis 1979 pour être exacte, Karen, Twinkie, Jackie et Dorinda ont tenues le haut de la marche des charts. Souvenez-vous du titre "You Brought The Sunshine" repris par Kelly Price qui les avait sollicité pour les chœurs de cette chanson, ou "Jesus is a love song", belle interprétation de Karen qui nous transporte au plus profond de leur amour pour Dieu. Ce dernier album regroupe les plus grands succès de ces sœurs de sang, sœurs de cœur et sœurs de chant.

Ô Pour les inconditionnels de cet

Ô On les attendait, on y croyait

Ô Il est enfin arrivé : Nothing But

Worship disponible dès le 4 septembre 2007. John P. Kee annonce rapidement la couleur de cet album choc. Des voix explosives, des musiciens de grande qualité (qui je tiens à le préciser ont respectivement de 18 à 24ans) et la collaboration de notre Fred Hammond et de Nikki Ross. Couleur Gospel-Jazz. Un conseil, ne vous privez pas de ce petit joyaux vous savez autant que moi combien Mister Kee aime nous faire languir et le résultat est toujours excellent.

Ô Smallwood est un innovateur

★★★★★

20

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Niyoki, on adore ses ambiances... Niyoki signifie “sérieux et responsable”. Ce jolie nom lui a été donné par sa mère alors professeur, qui tenait à donner à ses enfants des noms originaux. Cette artiste a sorti son premier album gospel après avoir travaillée avec ses sœurs avec Boys II Men et Prince. Nous avons tout de suite été séduit par le titre “He’s Here/ Be Ready” que vous pouvez visionner sur notre myspace. Beaucoup d’originalité dans les compositions avec une réelle recher che

musicale et acoustique qui font que chaque titre ne se ressemble pas et gagne en identité, celle de Niyoki, et qui créent une ambiance sonore différente à chaque fois. La voix de la chanteuse n’est pas un exemple de puissance mais tire bien son épingle du jeu, en étant réaliste sur ses possibilités vocales et s’oriente davantage vers les vibes urbaines plus que classic-gospel... Deux clips sont à visionner également sur son myspace et nous vous invitons à la découvrir. _

Joy Enriquez, on adore le son !

★★★★

Richard Smallwood Journey : Live à NY

Ô Beaucoup de talent et de facettes dans sa musique. Son approche personnelle du Gospel fait de lui une valeur sûre montante. Originaire de Los Angeles, il a en fait vécu à Baton Rouge ne Louisane. Il est le huitième enfant de Richard Stampley un charpentier et artisan ébéniste et également un pasteur, et Delmarie Stampley une mère dévouée. Très vite Micah Stampley est considéré comme un phénomène musical... Il se prédestine à être un artiste. Micah a apprit à jouer du piano et le clavier afin d'améliorer la qualité musicale du ministère de son père. Avec le soutien de sa famille, il suit dans la foi son chemin vers la réussite artistique, et en est aujourd'hui à son deuxième album solo où ses interprétations et compositions sont enfin remarquées. _

★★★★

★★★★★

dans l’industrie de la musique Gospel, et ce durant les 25 dernières années, Journey : Live à New York, est un double-cd, qui présente une biographie musicale “virtuelle” de son travail, célébrant ce voyage à New-York en rassemblant autour de lui, sa chorale ainsi que des invités prestigieux tels que Chaka Khan, Janice Chandler-Eteme, Bishop Walter Hawkins, Lady Tramaine Hawkins, Edwin Hawkins, Lynette Hawkins-Stephens, Kelly Price et Kim Burrell. Journey est le onzième album de cet artiste incontournable.

Micah Stampley, on adore sa voix...

Trin-i-Tee 5:7 T57

Ô On ne les présente plus, elles

sont des artistes incontournable du Gospel Moderne. Cet album rassemble des influences dancehall, pop, rock et il a tout pour plaire. Des ballades aux musiques plus rythmées, Trin-i-tee nous enlace dans son lange et nous emmène vers une réflexion personnelle. "Listen", "I lift Him", "Grandma" sont des titres poignants. J’achète et vous ?

★★★★

La chanceuse ! Elle est l’heureuse épouse d’un des plus grands réalisateur et producteur d’albums Soul/R’n’B/Gospel, et c’est sa talentueuse femme qui en profite aujourd’hui... Après avoir imposée à la maison de disques qui voulait la produire, que Babyface soit son réalisateur et producteur, elle et soignée par Rodney “Darkchild” Jerkins son mari pour la réalisation de son nouvel album sorti en mars dernier et entièrement Gospel cette fois-ci. Ce qui nous donne un son très en vogue et très tendance qui sert à merveille ses textes... _

on adore leur groove récurant... Certainement inconnus par la plupart d’entre-vous, le Quatuor Fortitude s’avère être une véritable jouissance pour les oreilles avec des voix superbes qui portent en elles toutes la quintessence de la Soul music, et des vibes nouvelle génération du Rythm’n’Blues. Leurs musiques sont également à l’image de ces styles, avec pas mal de styles rétro revisités de manière très modernes et toujours ce groove “Fortitude”. _ NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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Ô

par MaPerle

Joniece Jamison INTERVIEW

USA/FRANCE

C’est grâce à des chanteuses comme elle - américaine et expérimentée - que le paysage musical français s’est teinté de Soul de Rythm’n’Blues, de Jazz et de Gospel. Dans sa paisible maison en région parisienne Joniece nous confie ses sentiments à propos d’une époque passée, presente et ses inquiétudes quant au futur.

20

JONIECE JAMISON

Ô

POP/GOSPEL

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Joniece Jamison est-ce un nom d’artiste ? Non c’est mon vrai nom, je suis Joniece Jamison née à Baltimore aux Etats-Unis et j’ai grandi à Washington. Comment es-tu venue à la musique ? A l’époque les filles noires américaines ne pouvaient faire de musique qu’au sein d’une église, alors à 4 ans mes parents m’ont inscrit à la chorale. Quand j’étais jeune j’écoutais les “Suprêmes” les “Temptations” et tous les artistes de la Motown en général, j’étais attirée par les chœurs qu’il y avait dans leurs chansons. Je n’ai jamais voulu me mettre en avant. C’est Sylvie Vartan qui m’a amené en France en tant que choriste. Par la suite j’ai travaillé avec Johnny Hallyday, Gilbert Becaud, Eddie Mitchell, Catherine Lara, France Gall, Eurythmics, Elton John... Avec Carol Fredericks et Ivan Jones nous étions un trio de choriste, notre collaboration a duré pendant des années sur de nombreux projets de musique de pub de films notamment, et nous étions très sollicités. Quel conseil donnerais-tu à un débutant ? On m’a demandé de donner des cours de chant mais... Je dirais à un débutant dans son choix de carrière, de prendre des cours de chants avec quelqu’un de vraiment qualifié pour cela, mais surtout qui possède une connaissance théorique et anatomique de la voix humaine. Quelle est ton actualité ? En ce moment je chante du Gospel en concert un peu partout, je chante sur des musiques de films (Brice de Nice par exemple). Cela m’est égal de ne pas être médiatisée, car je continue à faire de la musique et à m’occuper des miens. As-tu des astuces pour garder une telle forme ? J’ai du matériel de sport effectivement, je suis

accroc au téléshopping (rires) mais ils prennent la poussière ! Je reporte toujours à plus tard mes régimes… Mais tu soignes ton look pourtant… Je n’aime pas me coiffer donc je préfère le côté afro rasta avec des turbans mais au fond c’est de la paresse, et j’aime les vêtements fluides et amples je m’y sens à l’aise. Comment es-tu avant, et pendant un concert ? Je choisi mes chansons avec Tori Robinson une très bonne amie she is gospel !! On chante ensemble la plupart du temps. Je sélectionne mes titres avec le pianiste Michael Marnet. Juste avant un concert, je suis relax, je n’aime pas le bruit, je reste dans mon coin, je fais des vocalises, vraiment je reste calme car j’ai toujours le trac. Et puis sur scène je l’oublie, j’ai l’impression d’être hors de mon corps, je tache de faire passer le message du gospel et si une seule personne est t o u -

chée, alors c’est que j’ai bien travaillé ! Que penses-tu de notre jeunesse ? (soupir) Je suis très contente de ne pas avoir vécu mon adolescence en 2007 ! Je fais de mon mieux pour élever mes deux garçons. Il y a beaucoup de tentations (alcool, drogue, tabac...) sans compter le manque de respect les uns envers les autres. J’ai très peur pour la jeunesse. Mais toute l’éducation commence à la maison avec les parents. …de sa musique ? (rires) les temps ont vraiment changé par rapport à ce que j’écoutais avant. Il y a certaines chansons de rap que j’aime et que j’écoute avec mes fils mais... d’autres chansons n’ont pas de limites, on chante tout, à toute heure, et sur toutes les chaînes !!! On ne peut pas éviter l’obscène, c’est irrespectueux envers les femmes, ça fait peur, je ne veux pas que mes garçons traitent les femmes comme dans certains clips video. Quelle est la cause que tu défends dans ta musique ? Je ne peux pas dire que je suis “a gospel singer”. Mais j’ai besoin de chanter le gospel c’est comme un vitamine pour moi. Mais pour vivre je chante d’autres choses. En 2004 j’ai sorti un album “Nuances Gospel” (Sony/NRJ) sur lequel je chantais des chansons d’artistes que j’ai beaucoup aimé en grandissant comme Ray Charles ou les Beatles. La maison de disque voulait que je chante façon Gospel… je ne sais pas chanter autrement, I’m black ! L’album n’a pas eu beaucoup de succès. Je voudrais faire un album avec des chansons à message d’amour en général. Des chansons pour que les femmes aient du respect pour elles afin de préserver leurs vertus. Que penses-tu de la Motown France ? On ne peut pas recréer la Motown... C’était toute une culture et surtout un son qui à influencé tellement d’artistes, je pense à Mick Jagger. Une maison de disque oui, mais

Son parcours 1980 - Tournée avec Sylvie Vartan 1982 / 1983 Tournées avec Johnny Halliday 1984 - Tournée avec Charles Aznavour 1985 - Album et Tournée avec Daniel Balavoine 1986 - Album avec Bernard Lavilliers 1986 à 1990 Albums et Tournées avec Eurythmics 1987 / 1995 - Albums et Tournées avec Catherine Lara 1988 - Album et Tournée avec JeanJacques Goldman 1989 - Album et Tournée avec Phil Barney 1990 - Duo avec François Feldman “Joue Pas”(Classé meilleur album au top 50) 1991 - Tournée avec Duran-Duran 1992 - Album et Tournée avec Herbert Léonard 1992 /1993 - Album avec Florent Pagny - Tournée avec Catherine Lara dans la comédie musicale "Les Romantiques" 1993 - Album et Tournée avec Elton John et Michel Sardou 1994/1995 - Album et Tournée avec Sylvie Vartan 1994 - Sortie de son propre album "Dream in color" - Album avec Bill Deraime - Invitée à l’émission "Taratata" par Luc Plamandon pour "Starmania", avec la chanson "Enough Enough" 1995 - Invitée à l’émission "Taratata" de Mike & The Mechanics, avec Mike Rutherford et Paul Young pour chanter "How Long"...

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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par MaPerle

Joniece Jamison INTERVIEW

USA/FRANCE

C’est grâce à des chanteuses comme elle - américaine et expérimentée - que le paysage musical français s’est teinté de Soul de Rythm’n’Blues, de Jazz et de Gospel. Dans sa paisible maison en région parisienne Joniece nous confie ses sentiments à propos d’une époque passée, presente et ses inquiétudes quant au futur.

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JONIECE JAMISON

Ô

POP/GOSPEL

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Joniece Jamison est-ce un nom d’artiste ? Non c’est mon vrai nom, je suis Joniece Jamison née à Baltimore aux Etats-Unis et j’ai grandi à Washington. Comment es-tu venue à la musique ? A l’époque les filles noires américaines ne pouvaient faire de musique qu’au sein d’une église, alors à 4 ans mes parents m’ont inscrit à la chorale. Quand j’étais jeune j’écoutais les “Suprêmes” les “Temptations” et tous les artistes de la Motown en général, j’étais attirée par les chœurs qu’il y avait dans leurs chansons. Je n’ai jamais voulu me mettre en avant. C’est Sylvie Vartan qui m’a amené en France en tant que choriste. Par la suite j’ai travaillé avec Johnny Hallyday, Gilbert Becaud, Eddie Mitchell, Catherine Lara, France Gall, Eurythmics, Elton John... Avec Carol Fredericks et Ivan Jones nous étions un trio de choriste, notre collaboration a duré pendant des années sur de nombreux projets de musique de pub de films notamment, et nous étions très sollicités. Quel conseil donnerais-tu à un débutant ? On m’a demandé de donner des cours de chant mais... Je dirais à un débutant dans son choix de carrière, de prendre des cours de chants avec quelqu’un de vraiment qualifié pour cela, mais surtout qui possède une connaissance théorique et anatomique de la voix humaine. Quelle est ton actualité ? En ce moment je chante du Gospel en concert un peu partout, je chante sur des musiques de films (Brice de Nice par exemple). Cela m’est égal de ne pas être médiatisée, car je continue à faire de la musique et à m’occuper des miens. As-tu des astuces pour garder une telle forme ? J’ai du matériel de sport effectivement, je suis

accroc au téléshopping (rires) mais ils prennent la poussière ! Je reporte toujours à plus tard mes régimes… Mais tu soignes ton look pourtant… Je n’aime pas me coiffer donc je préfère le côté afro rasta avec des turbans mais au fond c’est de la paresse, et j’aime les vêtements fluides et amples je m’y sens à l’aise. Comment es-tu avant, et pendant un concert ? Je choisi mes chansons avec Tori Robinson une très bonne amie she is gospel !! On chante ensemble la plupart du temps. Je sélectionne mes titres avec le pianiste Michael Marnet. Juste avant un concert, je suis relax, je n’aime pas le bruit, je reste dans mon coin, je fais des vocalises, vraiment je reste calme car j’ai toujours le trac. Et puis sur scène je l’oublie, j’ai l’impression d’être hors de mon corps, je tache de faire passer le message du gospel et si une seule personne est t o u -

chée, alors c’est que j’ai bien travaillé ! Que penses-tu de notre jeunesse ? (soupir) Je suis très contente de ne pas avoir vécu mon adolescence en 2007 ! Je fais de mon mieux pour élever mes deux garçons. Il y a beaucoup de tentations (alcool, drogue, tabac...) sans compter le manque de respect les uns envers les autres. J’ai très peur pour la jeunesse. Mais toute l’éducation commence à la maison avec les parents. …de sa musique ? (rires) les temps ont vraiment changé par rapport à ce que j’écoutais avant. Il y a certaines chansons de rap que j’aime et que j’écoute avec mes fils mais... d’autres chansons n’ont pas de limites, on chante tout, à toute heure, et sur toutes les chaînes !!! On ne peut pas éviter l’obscène, c’est irrespectueux envers les femmes, ça fait peur, je ne veux pas que mes garçons traitent les femmes comme dans certains clips video. Quelle est la cause que tu défends dans ta musique ? Je ne peux pas dire que je suis “a gospel singer”. Mais j’ai besoin de chanter le gospel c’est comme un vitamine pour moi. Mais pour vivre je chante d’autres choses. En 2004 j’ai sorti un album “Nuances Gospel” (Sony/NRJ) sur lequel je chantais des chansons d’artistes que j’ai beaucoup aimé en grandissant comme Ray Charles ou les Beatles. La maison de disque voulait que je chante façon Gospel… je ne sais pas chanter autrement, I’m black ! L’album n’a pas eu beaucoup de succès. Je voudrais faire un album avec des chansons à message d’amour en général. Des chansons pour que les femmes aient du respect pour elles afin de préserver leurs vertus. Que penses-tu de la Motown France ? On ne peut pas recréer la Motown... C’était toute une culture et surtout un son qui à influencé tellement d’artistes, je pense à Mick Jagger. Une maison de disque oui, mais

Son parcours 1980 - Tournée avec Sylvie Vartan 1982 / 1983 Tournées avec Johnny Halliday 1984 - Tournée avec Charles Aznavour 1985 - Album et Tournée avec Daniel Balavoine 1986 - Album avec Bernard Lavilliers 1986 à 1990 Albums et Tournées avec Eurythmics 1987 / 1995 - Albums et Tournées avec Catherine Lara 1988 - Album et Tournée avec JeanJacques Goldman 1989 - Album et Tournée avec Phil Barney 1990 - Duo avec François Feldman “Joue Pas”(Classé meilleur album au top 50) 1991 - Tournée avec Duran-Duran 1992 - Album et Tournée avec Herbert Léonard 1992 /1993 - Album avec Florent Pagny - Tournée avec Catherine Lara dans la comédie musicale "Les Romantiques" 1993 - Album et Tournée avec Elton John et Michel Sardou 1994/1995 - Album et Tournée avec Sylvie Vartan 1994 - Sortie de son propre album "Dream in color" - Album avec Bill Deraime - Invitée à l’émission "Taratata" par Luc Plamandon pour "Starmania", avec la chanson "Enough Enough" 1995 - Invitée à l’émission "Taratata" de Mike & The Mechanics, avec Mike Rutherford et Paul Young pour chanter "How Long"...

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Ô

par Angel

PORTRAIT

USA

GOSPEL/R’N’B

V3

Ô

“laisser notre lumière partout où nous allons”

Ô Ce sont trois sœurs : LaToya, Sacha et Shelley Vinson qui nous offrent un mes-

sage de délivrance où l’inspiration et l’adoration se rencontrent dans une parfaite harmonie : c’est la fusion naturelle du Gospel et du R’n’B contemporain. Elevées à Atlanta, les sœurs Vinson ont grandi en chantant sous la tutelle bienveillante de leur mère chanteuse professionnelle - artiste compositeur et producteur - et guidées par les enseignements spirituels, et l’exemple donné par leur père pasteur. Les influences musicales de V3 reposent principalement sur les artistes Gospel de leur jeunesse : commissionned, The Clark Sisters, BeBe & CeCe Winans, et Andrae Crouch, pour ne citer qu’eux. "I Need You" est le premier single de l’album. Shelley nous explique: "Dans cette chanson, une personne est dans une situation où elle veut vraiment ouvrir son cœur et révéler tout ce qu'il y a au fond d’elle, à Dieu. Mais elle a peur qu’Il ne l’aime plus une fois toutes ces choses dites. C’est un message puissant pour moi, parce que quelque fois la chose la plus difficile à faire est juste d’être honnête avec Dieu à propos de ce que l’on est dans la vie. Et même si il le sait déjà, ce qu’Il veut vraiment pour toi c’est que tu t’ouvres à lui et que tu lui dises, en reconnaissant que tu as besoin de lui. Je suis passée par là et je sais que de nombreuses personnes aussi." Le groupe expose clairement sa volonté de témoigner autour de lui par ses chants. "Nous voulons édifier les gens, et leur montrer qu’il n’y a pas de contradiction entre s’amuser et vivre une vie chrétienne. Nous sommes juste des gens comme tout le monde, nous ne sommes pas parfaites du tout, mais on n’a pas à être parfait pour recevoir l’amour de Dieu. Notre plus grand objectif est simplement d’aimer les gens autant que possible, et essayer de vivre le genre de vie, où les autres peuvent vraiment voir son Amour à travers nous. C’est pourquoi nous sommes là. Nous voulons laisser briller www.gospel-magazine.com notre lumière où que nous allions". _

PORTRAIT

USA

POP/ROCK

Barlow Girl

Discographie

Ô Ces trois jeunes femmes ont

commencé avec un premier album qui est vite devenu - avec l’aide des radios qui se sont emparées de lui - meilleur vente d’albums dans la catégorie jeunes artistes en 2004 aux USA. Elles sont propulsées sur la cinquième marche du hit avec le titre “Mirror” qui est devenu “chanson de l’année” en 2004. Elle reviennent sur la scène avec ce nouvel opus “How Can We Be Silent” sortie le 24 juillet 2007, sous le Label “Fervent Record”. Les trois sœurs qui composent le groupe BarlowGirl, ont quitté la maison de disque “Word Entertainment” pour revenir dans

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NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

l’écurie de leur première collaboration. Alyssa Barlow - qui est le leader vocal du groupe - manie la basse et les touches blanches et noires du piano avec une aisance naturelle. Les rythmes de jazz de Broadway lui ont permis d’affiner ses partitions. Quant à Rebecca Barlow, elle fait glisser les notes sur la manche de sa guitare sans complexe. Lauren Barlow, la benjamine, chante à coup de baguettes sur sa batterie. Phénoménal ! Ces trois drôles de dames marquent notre époque. A la question, quelles sont les personnages qui vous inspirent ? “Bien..., il y a beaucoup de personnes différentes dans ma

vie, ou par les histoires bibliques comme Joseph, Esther, qui m’ont inspiré. Ou encore Jeanne d’Arc, et ma maman”. …Et si vous deviez inviter une personne à dîner (contemporaine ou pas) ? “Le Roi David, Jeanne d’Arc, Le président Bush, La reine Esther, ainsi nous pourrions tous communiquer”. Décidément, leur réponse et leur prestance scénique, ne laissent pas indifférent. Le groupe BarlowGirl maintient une totale admiration grandissante, envers leur créateur par des textes purs et profonds, nettement présents sur leurs albums. _ www.gospel-magazine.com

Pourquoi ce pseudonyme : Tease ? C’est en référence au fameux groupe de Funk : "Tease", dont je suis fan !! Comment t’es venu cette passion pour la musique ? Depuis mon enfance je baigne dans le milieu artistique par l’intermédiaire de ma famille. Depuis combien d’année la pratiques-tu ? Depuis toujours !! Mais depuis 20 ans de façon professionnelle. Peux-tu citer quelques noms d’artistes avec qui tu as déjà travaillé ? IAM, Doc Gyneco, Stomy Bugsy, Teri Moïse, MC Solaar, Saïan Supa Crew, Clémentine Célarié, Mellowman, Reciprok, Francky Vincent, Jalane, J-mi Sissoko, LS, Boss... Tu es un musicien professionnel ? Semi professionnel ? ou amateur ? Professionnel. Permets-moi de revenir à l’aspect “professionnel” de ton métier. Quelle est la différence entre le professionnel et le semi professionnel ? Ben l’un en vit, l’autre pas !! Quel a été ton parcours ? J’ai commencé ma carrière en accompagnant l’artiste Kova Rea, qui m’a permis d’être de plein pied dans la profession, puis par la collaboration avec l’excellent et ami bassiste / compositeur / réalisateur & producteur Gary Gangsterbeat, puis j’ai étudié l’harmonie & la composition à l’American School of Modern Music de Paris, et au grès du temps j’ai multiplié mes rencontres au contact des “artistes maison”, avec lesquels je travaillais, que ce soit en studio où sur scène... Tes préférences artistiques convergent vers quels styles ? Jazz, Funk, Soul, R&B, Rap, Rock, NuSoul, Gospel, Zouk, Caribéenne, Classique, Musique Africaine, et Pop, bref un peu de tout ! Quel artiste gospel préfères-tu ? Tonex & Kim Burrell. Tease, ton curriculum vitae est impressionnant. Je remarque avec stupéfaction, que tu as col-

MUSICIEN

Ô

Tease

Un guitariste hors-pair au service des artistes Gil Escriva, alias Tease, guitariste, compositeur et arrangeur, est l’un des musiciens que je souhaite mettre à l’honneur. laboré avec différents labels, artistes et producteurs de longsmétrages. Juste la bagatelle de soixante dix-huit albums ! Explique-nous comment tu t’y es pris pour avoir un book aussi “chargé”. Pas grand chose, mis à part la reconnaissance de mon travaille... Quelle est ta vision ou devraisje dire, ta position vis-à-vis de la musique aujourd’hui, par rapport à l’évolution des genres et le va et vient des artistes ? Et quelle est ta position sur le Gospel et ses artistes ? Une franche approbation pour cette culture et un profond respect de l’investissement spirituel de chaque artistes pour cette discipline...

Est-ce facile de vivre dans l’ombre des chanteurs ? Assurément !! Tout dépend de qu’elle manière l’on s'investit, auprès d’un artiste, mais pour moi, l’important, est de l’accompagner au mieux, lors de sa performance... T’arrive-il d’avoir des doutes sur tes capacités musicales ? Pour ma part, le doute est toujours un moteur qui me permet de me dépasser..! Ton conseil pour ceux qui caressent l’espoir de devenir guitariste professionnel ? En quelques mots, je dirais, l’apprentissage de l’harmonie et surtout la pratique perpétuelle de son instrument avec amour, rigueur, et partage. _ NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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GOSPEL/R’N’B

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“laisser notre lumière partout où nous allons”

Ô Ce sont trois sœurs : LaToya, Sacha et Shelley Vinson qui nous offrent un mes-

sage de délivrance où l’inspiration et l’adoration se rencontrent dans une parfaite harmonie : c’est la fusion naturelle du Gospel et du R’n’B contemporain. Elevées à Atlanta, les sœurs Vinson ont grandi en chantant sous la tutelle bienveillante de leur mère chanteuse professionnelle - artiste compositeur et producteur - et guidées par les enseignements spirituels, et l’exemple donné par leur père pasteur. Les influences musicales de V3 reposent principalement sur les artistes Gospel de leur jeunesse : commissionned, The Clark Sisters, BeBe & CeCe Winans, et Andrae Crouch, pour ne citer qu’eux. "I Need You" est le premier single de l’album. Shelley nous explique: "Dans cette chanson, une personne est dans une situation où elle veut vraiment ouvrir son cœur et révéler tout ce qu'il y a au fond d’elle, à Dieu. Mais elle a peur qu’Il ne l’aime plus une fois toutes ces choses dites. C’est un message puissant pour moi, parce que quelque fois la chose la plus difficile à faire est juste d’être honnête avec Dieu à propos de ce que l’on est dans la vie. Et même si il le sait déjà, ce qu’Il veut vraiment pour toi c’est que tu t’ouvres à lui et que tu lui dises, en reconnaissant que tu as besoin de lui. Je suis passée par là et je sais que de nombreuses personnes aussi." Le groupe expose clairement sa volonté de témoigner autour de lui par ses chants. "Nous voulons édifier les gens, et leur montrer qu’il n’y a pas de contradiction entre s’amuser et vivre une vie chrétienne. Nous sommes juste des gens comme tout le monde, nous ne sommes pas parfaites du tout, mais on n’a pas à être parfait pour recevoir l’amour de Dieu. Notre plus grand objectif est simplement d’aimer les gens autant que possible, et essayer de vivre le genre de vie, où les autres peuvent vraiment voir son Amour à travers nous. C’est pourquoi nous sommes là. Nous voulons laisser briller www.gospel-magazine.com notre lumière où que nous allions". _

PORTRAIT

USA

POP/ROCK

Barlow Girl

Discographie

Ô Ces trois jeunes femmes ont

commencé avec un premier album qui est vite devenu - avec l’aide des radios qui se sont emparées de lui - meilleur vente d’albums dans la catégorie jeunes artistes en 2004 aux USA. Elles sont propulsées sur la cinquième marche du hit avec le titre “Mirror” qui est devenu “chanson de l’année” en 2004. Elle reviennent sur la scène avec ce nouvel opus “How Can We Be Silent” sortie le 24 juillet 2007, sous le Label “Fervent Record”. Les trois sœurs qui composent le groupe BarlowGirl, ont quitté la maison de disque “Word Entertainment” pour revenir dans

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NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

l’écurie de leur première collaboration. Alyssa Barlow - qui est le leader vocal du groupe - manie la basse et les touches blanches et noires du piano avec une aisance naturelle. Les rythmes de jazz de Broadway lui ont permis d’affiner ses partitions. Quant à Rebecca Barlow, elle fait glisser les notes sur la manche de sa guitare sans complexe. Lauren Barlow, la benjamine, chante à coup de baguettes sur sa batterie. Phénoménal ! Ces trois drôles de dames marquent notre époque. A la question, quelles sont les personnages qui vous inspirent ? “Bien..., il y a beaucoup de personnes différentes dans ma

vie, ou par les histoires bibliques comme Joseph, Esther, qui m’ont inspiré. Ou encore Jeanne d’Arc, et ma maman”. …Et si vous deviez inviter une personne à dîner (contemporaine ou pas) ? “Le Roi David, Jeanne d’Arc, Le président Bush, La reine Esther, ainsi nous pourrions tous communiquer”. Décidément, leur réponse et leur prestance scénique, ne laissent pas indifférent. Le groupe BarlowGirl maintient une totale admiration grandissante, envers leur créateur par des textes purs et profonds, nettement présents sur leurs albums. _ www.gospel-magazine.com

Pourquoi ce pseudonyme : Tease ? C’est en référence au fameux groupe de Funk : "Tease", dont je suis fan !! Comment t’es venu cette passion pour la musique ? Depuis mon enfance je baigne dans le milieu artistique par l’intermédiaire de ma famille. Depuis combien d’année la pratiques-tu ? Depuis toujours !! Mais depuis 20 ans de façon professionnelle. Peux-tu citer quelques noms d’artistes avec qui tu as déjà travaillé ? IAM, Doc Gyneco, Stomy Bugsy, Teri Moïse, MC Solaar, Saïan Supa Crew, Clémentine Célarié, Mellowman, Reciprok, Francky Vincent, Jalane, J-mi Sissoko, LS, Boss... Tu es un musicien professionnel ? Semi professionnel ? ou amateur ? Professionnel. Permets-moi de revenir à l’aspect “professionnel” de ton métier. Quelle est la différence entre le professionnel et le semi professionnel ? Ben l’un en vit, l’autre pas !! Quel a été ton parcours ? J’ai commencé ma carrière en accompagnant l’artiste Kova Rea, qui m’a permis d’être de plein pied dans la profession, puis par la collaboration avec l’excellent et ami bassiste / compositeur / réalisateur & producteur Gary Gangsterbeat, puis j’ai étudié l’harmonie & la composition à l’American School of Modern Music de Paris, et au grès du temps j’ai multiplié mes rencontres au contact des “artistes maison”, avec lesquels je travaillais, que ce soit en studio où sur scène... Tes préférences artistiques convergent vers quels styles ? Jazz, Funk, Soul, R&B, Rap, Rock, NuSoul, Gospel, Zouk, Caribéenne, Classique, Musique Africaine, et Pop, bref un peu de tout ! Quel artiste gospel préfères-tu ? Tonex & Kim Burrell. Tease, ton curriculum vitae est impressionnant. Je remarque avec stupéfaction, que tu as col-

MUSICIEN

Ô

Tease

Un guitariste hors-pair au service des artistes Gil Escriva, alias Tease, guitariste, compositeur et arrangeur, est l’un des musiciens que je souhaite mettre à l’honneur. laboré avec différents labels, artistes et producteurs de longsmétrages. Juste la bagatelle de soixante dix-huit albums ! Explique-nous comment tu t’y es pris pour avoir un book aussi “chargé”. Pas grand chose, mis à part la reconnaissance de mon travaille... Quelle est ta vision ou devraisje dire, ta position vis-à-vis de la musique aujourd’hui, par rapport à l’évolution des genres et le va et vient des artistes ? Et quelle est ta position sur le Gospel et ses artistes ? Une franche approbation pour cette culture et un profond respect de l’investissement spirituel de chaque artistes pour cette discipline...

Est-ce facile de vivre dans l’ombre des chanteurs ? Assurément !! Tout dépend de qu’elle manière l’on s'investit, auprès d’un artiste, mais pour moi, l’important, est de l’accompagner au mieux, lors de sa performance... T’arrive-il d’avoir des doutes sur tes capacités musicales ? Pour ma part, le doute est toujours un moteur qui me permet de me dépasser..! Ton conseil pour ceux qui caressent l’espoir de devenir guitariste professionnel ? En quelques mots, je dirais, l’apprentissage de l’harmonie et surtout la pratique perpétuelle de son instrument avec amour, rigueur, et partage. _ NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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INTERVIEW

AFRIQUE

par Angel

CONSTANCE AMAN

Constance Aman La Côte d’Ivoire a sa voix ! Au détour d’un site, puis d’un autre, nous avons fait la très agréable découverte d’une voix simple et sincère, sans apparats ni paillettes, servie par des textes clairs et sans sous entendus. Cette perle venue du continent africain et plus précisément de Côte d’Ivoire, captivera les âmes sensibles conquerra les cœurs les plus durs...

Ô Issue d’une famille chrétienne

évangélique, Constance a très jeune, reçue le Seigneur et commencé à le servir par le chant. D’abord dans les camps de jeunesse de la Ligue pour la Lecture de la Bible et ensuite dans le groupe musical de son Eglise locale de Cocody à Abidjan. Son talent est tout de suite détecté par un jeune manager, Kouassi Koffi Ambroise. En 1989, Il l’aide à enregistrer son premier album en duo avec un grand artiste chrétien ivoirien, Mathieu Bédé. En 1990, elle

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Ô

LOUANGE

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Quel est votre style musical ? Je fais de la variété pour ne pas limiter mon public. Pourriez-vous nous dire combien d’albums avez-vous enregistré et comment se sont déroulés vos différentes collaborations avec les artistes cités précédemment ? J’ai sept albums et chaque fois que j’ai participé sur l’album d’un autre artiste (tous faisant du Gospel), ça été des moments très enrichissants, de véritables partages ou je pouvais apporter librement ce que je ressentais, et percevais nettement ce qu’ils espéraient de moi pour aboutir au résultat final souhaité. Avez-vous voyagé hors du continent africain pour la promotion de vos albums ? J’ai été en Europe (France) en 1996 pour deux concerts. Vous avez remporté plusieurs prix, pouvez vous nous en parler ? En 1992, j’ai reçu le prix de l’artiste de l’année avec mon premier album en solo “louez l’Eternel”. Je crois que cet album a changé le visage du paysage musical chrétien en Côte d’Ivoire. A partir de là, j’ai effectivement occupé la scène et les cœurs des gens jusqu’en 2000. En 1998, j’ai obtenu le 2e prix, et de nouveau reconnue pour mon originalité.

Votre dernier album

prend son envol avec son premier album solo “Louez l’Eternel”. C’est le premier grand succès d’un album chrétien en Côte d’Ivoire. Sa notoriété atteint toute l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. Constance est une des pionnières de la musique chrétienne en Côte d’Ivoire. Sa vie chrétienne et ses textes très engagés la singularisent, dans le flot de musique chrétienne qui envahit actuellement la Côte d’Ivoire.Bonjour Constance, nous vous avons découvert un peu par hasard, mais nous pouvons

vous affirmer que nous avons été touché par votre simplicité et la sincérité de vos mots. Pouvez-vous vous présenter? Bonjour dans le beau nom du Seigneur Jésus. Je suis Constance. Chantre du Dieu vivant. Je fais du Gospel pour exprimer ma foi en Dieu par son fils Jésus. Vous êtes une artiste engagée depuis combien de temps ? J’ai commencé à chanter pour le salut des âmes depuis fin 80. J’ai plus de 17 ans d’expérience.

En quoi "Je puis tout" est différent de vos précédents opus ? Il est différent car avant de le sortir, j’avais décidé de me retirer de la scène. Cela explique aussi pourquoi c’est maintenant, que l’on semble me découvrir. J’avais compris que je devais davantage connaître le Dieu que je chante afin que je puisse expliquer à ceux qui voudrais un jour savoir ce qui me motive qui il est, et pourquoi je le chante. Il n’est pas une utopie, ni une fable mais c’est le Dieu au dessus de tout, et il donne à celui dont le cœur lui appartient d’être stable et équilibré avec une paix réelle. Quand tout a été plus clair pour moi, j’ai décidé : je rentre en studio. Cette fois-ci c’est pour de bon. Je suis prête et le message central

de cette œuvre sera de placer sa confiance en Dieu et d’avoir foi en son fils Jésus pour recevoir une vie abondante en lui. Etes vous l’auteur des textes ? Je ne suis pas l’auteur de “il est vivant” mais je suis co-auteur sur “Je puis tout”. Quel (s) thème (s) avez-vous choisi de développer dans cet album ? Placer sa confiance en Dieu et lui donner toute sa vie. Le reconnaître au-dessus de tout et comme le Seigneur. Peut-on dire que c’est une représentation de votre acte de foi ? Oui! Le titre "Je lève les yeux" m’a vraiment touchée, pouvez-vous nous conter l’histoire de cette chanson ? J’étais en studio, j’avais presque bouclé l’album mais je ressentais comme des blocages que je ne comprenais pas, alors j’ai décidé de passer d’intenses moments de prière. Je lis toujours la Bible à ces occasions là. J’ai été attirée par le psaumes 121, et en lisant et relisant les paroles et les méditant, j’ai reçu la mélodie de Dieu, je crois. Où peut-on trouver vos albums? D’ici la fin du mois de août chez Sephora Music. Avez-vous le projet d’une tournée en France? Je compte me rendre en France pour le mois de Septembre pour saluer toutes les églises, où je serai accueillie, et prendre aussi des contacts pour d’éventuels concerts.

Votre regard sur le Gospel Quel est votre point de vue sur le Gospel actuel ? Et comment se porte cette musique en Côte d’Ivoire ? Je parlerai de Gospel sur un point de vue engagé. Je crois qu’il se porte bien : Dieu se forme une armée de personnes de valeurs dont la vie l’honore, et qu’il qualifie pour annoncer l’évangile avec force et conviction pour un impact sur les vies. Quand le besoin s’en fait sentir, il augmente leur nombre. Pouvez-vous nous dire quelle

importance vous attachez à cette musique et quelle place tient t-elle dans votre pays ? Je crois que c’est la musique de la vie. C’est la parole de Dieu prêchée et le cœur de celui qui reçoit les mélodies inspirées par le Seigneur est arrosé, rafraîchi et béni. Et ici en Cote d’ivoire, elle est en train d’occuper de plus en plus de place. Même plusieurs profanes essayent de chanter l’amour de Dieu. D’ailleurs vous trouverez toujours un titre faisant un clin d’œil au Gospel dans les œuvres qui sortent ces derniers temps. Est-il facile de vivre de la musique en Côte d’Ivoire ? Non. Quels sont les artistes Gospel, francophones ou anglophones, les plus populaires chez vous ? Je crois que il y a Exo en premier ensuite Maggie Blanchard, Don Moen , Ron Kenoly. Cela crée-t-il des difficultés aux artistes locaux ? Non. Quel message pourriez-vous adresser à ceux et celles qui souhaiteraient suivre votre exemple ? Je sais Dieu fidèle et très sérieux comme partenaire. Je les encourage à s’engager dans le service de Dieu et demeurer fermes dans leurs engagements. Que Dieu bénisse chacun. _

Style Louange Lieu Côte d’Ivoire Label Christ Production Distribution Sephora Music Album en cours Père je t’adore

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INTERVIEW

AFRIQUE

par Angel

CONSTANCE AMAN

Constance Aman La Côte d’Ivoire a sa voix ! Au détour d’un site, puis d’un autre, nous avons fait la très agréable découverte d’une voix simple et sincère, sans apparats ni paillettes, servie par des textes clairs et sans sous entendus. Cette perle venue du continent africain et plus précisément de Côte d’Ivoire, captivera les âmes sensibles conquerra les cœurs les plus durs...

Ô Issue d’une famille chrétienne

évangélique, Constance a très jeune, reçue le Seigneur et commencé à le servir par le chant. D’abord dans les camps de jeunesse de la Ligue pour la Lecture de la Bible et ensuite dans le groupe musical de son Eglise locale de Cocody à Abidjan. Son talent est tout de suite détecté par un jeune manager, Kouassi Koffi Ambroise. En 1989, Il l’aide à enregistrer son premier album en duo avec un grand artiste chrétien ivoirien, Mathieu Bédé. En 1990, elle

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LOUANGE

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Quel est votre style musical ? Je fais de la variété pour ne pas limiter mon public. Pourriez-vous nous dire combien d’albums avez-vous enregistré et comment se sont déroulés vos différentes collaborations avec les artistes cités précédemment ? J’ai sept albums et chaque fois que j’ai participé sur l’album d’un autre artiste (tous faisant du Gospel), ça été des moments très enrichissants, de véritables partages ou je pouvais apporter librement ce que je ressentais, et percevais nettement ce qu’ils espéraient de moi pour aboutir au résultat final souhaité. Avez-vous voyagé hors du continent africain pour la promotion de vos albums ? J’ai été en Europe (France) en 1996 pour deux concerts. Vous avez remporté plusieurs prix, pouvez vous nous en parler ? En 1992, j’ai reçu le prix de l’artiste de l’année avec mon premier album en solo “louez l’Eternel”. Je crois que cet album a changé le visage du paysage musical chrétien en Côte d’Ivoire. A partir de là, j’ai effectivement occupé la scène et les cœurs des gens jusqu’en 2000. En 1998, j’ai obtenu le 2e prix, et de nouveau reconnue pour mon originalité.

Votre dernier album

prend son envol avec son premier album solo “Louez l’Eternel”. C’est le premier grand succès d’un album chrétien en Côte d’Ivoire. Sa notoriété atteint toute l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. Constance est une des pionnières de la musique chrétienne en Côte d’Ivoire. Sa vie chrétienne et ses textes très engagés la singularisent, dans le flot de musique chrétienne qui envahit actuellement la Côte d’Ivoire.Bonjour Constance, nous vous avons découvert un peu par hasard, mais nous pouvons

vous affirmer que nous avons été touché par votre simplicité et la sincérité de vos mots. Pouvez-vous vous présenter? Bonjour dans le beau nom du Seigneur Jésus. Je suis Constance. Chantre du Dieu vivant. Je fais du Gospel pour exprimer ma foi en Dieu par son fils Jésus. Vous êtes une artiste engagée depuis combien de temps ? J’ai commencé à chanter pour le salut des âmes depuis fin 80. J’ai plus de 17 ans d’expérience.

En quoi "Je puis tout" est différent de vos précédents opus ? Il est différent car avant de le sortir, j’avais décidé de me retirer de la scène. Cela explique aussi pourquoi c’est maintenant, que l’on semble me découvrir. J’avais compris que je devais davantage connaître le Dieu que je chante afin que je puisse expliquer à ceux qui voudrais un jour savoir ce qui me motive qui il est, et pourquoi je le chante. Il n’est pas une utopie, ni une fable mais c’est le Dieu au dessus de tout, et il donne à celui dont le cœur lui appartient d’être stable et équilibré avec une paix réelle. Quand tout a été plus clair pour moi, j’ai décidé : je rentre en studio. Cette fois-ci c’est pour de bon. Je suis prête et le message central

de cette œuvre sera de placer sa confiance en Dieu et d’avoir foi en son fils Jésus pour recevoir une vie abondante en lui. Etes vous l’auteur des textes ? Je ne suis pas l’auteur de “il est vivant” mais je suis co-auteur sur “Je puis tout”. Quel (s) thème (s) avez-vous choisi de développer dans cet album ? Placer sa confiance en Dieu et lui donner toute sa vie. Le reconnaître au-dessus de tout et comme le Seigneur. Peut-on dire que c’est une représentation de votre acte de foi ? Oui! Le titre "Je lève les yeux" m’a vraiment touchée, pouvez-vous nous conter l’histoire de cette chanson ? J’étais en studio, j’avais presque bouclé l’album mais je ressentais comme des blocages que je ne comprenais pas, alors j’ai décidé de passer d’intenses moments de prière. Je lis toujours la Bible à ces occasions là. J’ai été attirée par le psaumes 121, et en lisant et relisant les paroles et les méditant, j’ai reçu la mélodie de Dieu, je crois. Où peut-on trouver vos albums? D’ici la fin du mois de août chez Sephora Music. Avez-vous le projet d’une tournée en France? Je compte me rendre en France pour le mois de Septembre pour saluer toutes les églises, où je serai accueillie, et prendre aussi des contacts pour d’éventuels concerts.

Votre regard sur le Gospel Quel est votre point de vue sur le Gospel actuel ? Et comment se porte cette musique en Côte d’Ivoire ? Je parlerai de Gospel sur un point de vue engagé. Je crois qu’il se porte bien : Dieu se forme une armée de personnes de valeurs dont la vie l’honore, et qu’il qualifie pour annoncer l’évangile avec force et conviction pour un impact sur les vies. Quand le besoin s’en fait sentir, il augmente leur nombre. Pouvez-vous nous dire quelle

importance vous attachez à cette musique et quelle place tient t-elle dans votre pays ? Je crois que c’est la musique de la vie. C’est la parole de Dieu prêchée et le cœur de celui qui reçoit les mélodies inspirées par le Seigneur est arrosé, rafraîchi et béni. Et ici en Cote d’ivoire, elle est en train d’occuper de plus en plus de place. Même plusieurs profanes essayent de chanter l’amour de Dieu. D’ailleurs vous trouverez toujours un titre faisant un clin d’œil au Gospel dans les œuvres qui sortent ces derniers temps. Est-il facile de vivre de la musique en Côte d’Ivoire ? Non. Quels sont les artistes Gospel, francophones ou anglophones, les plus populaires chez vous ? Je crois que il y a Exo en premier ensuite Maggie Blanchard, Don Moen , Ron Kenoly. Cela crée-t-il des difficultés aux artistes locaux ? Non. Quel message pourriez-vous adresser à ceux et celles qui souhaiteraient suivre votre exemple ? Je sais Dieu fidèle et très sérieux comme partenaire. Je les encourage à s’engager dans le service de Dieu et demeurer fermes dans leurs engagements. Que Dieu bénisse chacun. _

Style Louange Lieu Côte d’Ivoire Label Christ Production Distribution Sephora Music Album en cours Père je t’adore

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INTERVIEW

ANTILLES

propos recueillis par Gospel-Magazine.com

RODSTAR

vie d’un ado, si jeune et déjà responsable. Tu peux nous en dire plus ? Oui ! La vie réserve bien des surprises, et parfois de très mauvaises! Je l’ai vite appris, et ce, dès l’âge de 11 ans ! Cet ado décrit dans l’album, c’est moi, pour ceux qui veulent en savoir plus, je les invite tout simplement à acheter l’album et à écouter le titre : “Témoignage”.

Après la sortie de son premier opus “Communion Fraternelle” dans un style Ragga-Jump-Up, Rodstar répond à nos questions avec autant de vivacité que son expression scénique. Dans ton premier album tu étais plutôt direct et sans complexe pour présenter Jésus. C’est à cause de l’urgence messianique, ou d’un débordement d’amour pour Christ ? Le monde dans lequel nous vivons semble vouloir évoluer dans un sens particulier... L’apprentissage et l’éducation sont abordés de manière plus “directe” voire plus “brutale”, qu’ils ne l’étaient autrefois ! En effet, il n’y a qu’à voir les messages de prévention télévisés, contre la drogue, ou l’alcool au volant !... Les dessins animés que regardent nos enfants, n’ont rien à voir avec les petits contes de fées aux fins utopiques de jadis ! Et je passe d’autres exemples... Ainsi, la jeunesse d’aujourd’hui est beaucoup plus interpellée et sensibilisée, lorsque les choses leurs sont dites clairement, et sans sousentendu ! On comprend donc que l’Evangélisation doit aussi adopter ce procédé ! Nombreuses sont les chansons, et nombreux les artistes chrétiens qui évitent de “nommer” Jésus ! On remarque alors que leurs œuvres peuvent être destinées autant à Jésus, qu’à un être cher ! J’estime que c’est une erreur ! Car il a dit : n’ayez point honte de l’Evangile ! Ces personnes se mettent dans la même position que Pierre, reniant Jésus devant les païens, bien que son amour pour le maître soit sincère ! Je n’ai point honte de l’Evangile ! Je veux que celui qui écoute comprenne tout de suite que celui que j’aime, celui que j’adore, celui qui change les vies, c’est Jésus-Christ de Nazareth ! J’utilise donc ce style urban et dance-hall, afin que ce message soit plus percutant et touche particulièrement la jeunesse ! Il faut que des âmes soient sauvées! Il faut que Jésus soit élevé ! L’évangile trace une clairière

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Ô

DANCE-HALL

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

aux Caraïbes. Penses-tu que l’évangile est mieux accueilli aux Antilles en musique que par des discours ? Je pense que chacun de ces ministères ont un impact extraordinaire! Je dirais même qu’ils sont complémentaires, et autant la musique que les discours constituent des vecteurs équitables d’évangélisation aux Antilles !

Parle-nous de ta rencontre avec Martyn’ Carrière et quelles sont vos relations ? En Guadeloupe, il existe une association “La Caravane de l’Espoir” qui, pendant les vacances d’été, fait le tour de l’île, en installant dans chaque ville, des podiums d’animation. Il y a donc de nombreux artistes chrétiens qui se succèdent pour un même but commun, démontrer que seul Jésus peut sauver et libérer ceux qui sont encore captifs de quelque addiction ! Bénévole de cette association, j’ai été nommé directeur artistique pendant une saison. Martyn’ Carrière s’était proposé pour participer aux manifestations ! Nous nous sommes ainsi rencontrés, elle a par la suite apprécié mon travail, et particulièrement mon expression scénique ! C’est ainsi qu’a commencé notre collaboration, elle est aujourd’hui mon manager, et nous souhaitons porter le “Gospel aux couleurs caribéennes” à des horizons que Dieu nous a montrés !

Tes textes sont intenses, et quand tu parles de l’impudicité de “Marie-Louise”, tu es direct et intransigeant ? Ah oui ! Il faut parler franchement! Tout ce qui choque a pour effet d’éveiller les consciences (en bien ou en mal) ! Evidemment les prénoms cités sont là juste pour la prose ! Cependant, les faits cités sont réels ! Trop de jeunes se laissent tenter et tombent dans le piège de ces personnes, dont le Proverbe 7 nous met en garde ! Trop de personnes sont des chrétiens du dimanche, et la semaine… Mon but est ainsi de mettre au grand jour l’hypocrisie de certains ! Tu milites contre les ravages de la drogue. C’est un fardeau lourd à porter ? La drogue est un fardeau évident pour ceux qui en sont les victimes, et les familles ! Militer contre la drogue est un engagement que je prends à cœur, car de plus en plus de jeunes ce laissent séduire ! La violence ne fait que croître alors il faut agir ! Ainsi des associations, telles que la “Caravane de l’Espoir” et d’autres, se développent, afin de combattre pour la survie de notre jeunesse ! Y adhérer semble donc être tout à fait naturel et surtout nécessaire tant sur le plan social que spirituel ! Il y a un témoignage poignant dans ton album qui retrace une

r a t s Rod . s e c n a s i a l p m o c Des tex tes sans

Style Pop-Rock/Folk Lieu Québec - Canada Label CIME Music Distribution CIME Music Dernier album Searching

Si tu ne devais prendre que trois CDs lors d’un long voyage. Quels seront ces albums ? Ce serait trois albums uniques en leur genre ! J’aime la Dance-hall comme beaucoup de jeunes, je prendrais donc Sherwin Gardner “Elévation” Dance-hall-gospel en Anglais et 2 de RodstaR “Communion Fraternelle” Dancehall gospel en Français et Créole. J’en prendrais deux de Rodstar dans le souci de faire découvrir la dance-hall-gospel française en offrant un à un (e) ami (e). Merci d’avoir répondu à nos questions. C’est moi qui vous remercie ! _ NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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INTERVIEW

ANTILLES

propos recueillis par Gospel-Magazine.com

RODSTAR

vie d’un ado, si jeune et déjà responsable. Tu peux nous en dire plus ? Oui ! La vie réserve bien des surprises, et parfois de très mauvaises! Je l’ai vite appris, et ce, dès l’âge de 11 ans ! Cet ado décrit dans l’album, c’est moi, pour ceux qui veulent en savoir plus, je les invite tout simplement à acheter l’album et à écouter le titre : “Témoignage”.

Après la sortie de son premier opus “Communion Fraternelle” dans un style Ragga-Jump-Up, Rodstar répond à nos questions avec autant de vivacité que son expression scénique. Dans ton premier album tu étais plutôt direct et sans complexe pour présenter Jésus. C’est à cause de l’urgence messianique, ou d’un débordement d’amour pour Christ ? Le monde dans lequel nous vivons semble vouloir évoluer dans un sens particulier... L’apprentissage et l’éducation sont abordés de manière plus “directe” voire plus “brutale”, qu’ils ne l’étaient autrefois ! En effet, il n’y a qu’à voir les messages de prévention télévisés, contre la drogue, ou l’alcool au volant !... Les dessins animés que regardent nos enfants, n’ont rien à voir avec les petits contes de fées aux fins utopiques de jadis ! Et je passe d’autres exemples... Ainsi, la jeunesse d’aujourd’hui est beaucoup plus interpellée et sensibilisée, lorsque les choses leurs sont dites clairement, et sans sousentendu ! On comprend donc que l’Evangélisation doit aussi adopter ce procédé ! Nombreuses sont les chansons, et nombreux les artistes chrétiens qui évitent de “nommer” Jésus ! On remarque alors que leurs œuvres peuvent être destinées autant à Jésus, qu’à un être cher ! J’estime que c’est une erreur ! Car il a dit : n’ayez point honte de l’Evangile ! Ces personnes se mettent dans la même position que Pierre, reniant Jésus devant les païens, bien que son amour pour le maître soit sincère ! Je n’ai point honte de l’Evangile ! Je veux que celui qui écoute comprenne tout de suite que celui que j’aime, celui que j’adore, celui qui change les vies, c’est Jésus-Christ de Nazareth ! J’utilise donc ce style urban et dance-hall, afin que ce message soit plus percutant et touche particulièrement la jeunesse ! Il faut que des âmes soient sauvées! Il faut que Jésus soit élevé ! L’évangile trace une clairière

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DANCE-HALL

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aux Caraïbes. Penses-tu que l’évangile est mieux accueilli aux Antilles en musique que par des discours ? Je pense que chacun de ces ministères ont un impact extraordinaire! Je dirais même qu’ils sont complémentaires, et autant la musique que les discours constituent des vecteurs équitables d’évangélisation aux Antilles !

Parle-nous de ta rencontre avec Martyn’ Carrière et quelles sont vos relations ? En Guadeloupe, il existe une association “La Caravane de l’Espoir” qui, pendant les vacances d’été, fait le tour de l’île, en installant dans chaque ville, des podiums d’animation. Il y a donc de nombreux artistes chrétiens qui se succèdent pour un même but commun, démontrer que seul Jésus peut sauver et libérer ceux qui sont encore captifs de quelque addiction ! Bénévole de cette association, j’ai été nommé directeur artistique pendant une saison. Martyn’ Carrière s’était proposé pour participer aux manifestations ! Nous nous sommes ainsi rencontrés, elle a par la suite apprécié mon travail, et particulièrement mon expression scénique ! C’est ainsi qu’a commencé notre collaboration, elle est aujourd’hui mon manager, et nous souhaitons porter le “Gospel aux couleurs caribéennes” à des horizons que Dieu nous a montrés !

Tes textes sont intenses, et quand tu parles de l’impudicité de “Marie-Louise”, tu es direct et intransigeant ? Ah oui ! Il faut parler franchement! Tout ce qui choque a pour effet d’éveiller les consciences (en bien ou en mal) ! Evidemment les prénoms cités sont là juste pour la prose ! Cependant, les faits cités sont réels ! Trop de jeunes se laissent tenter et tombent dans le piège de ces personnes, dont le Proverbe 7 nous met en garde ! Trop de personnes sont des chrétiens du dimanche, et la semaine… Mon but est ainsi de mettre au grand jour l’hypocrisie de certains ! Tu milites contre les ravages de la drogue. C’est un fardeau lourd à porter ? La drogue est un fardeau évident pour ceux qui en sont les victimes, et les familles ! Militer contre la drogue est un engagement que je prends à cœur, car de plus en plus de jeunes ce laissent séduire ! La violence ne fait que croître alors il faut agir ! Ainsi des associations, telles que la “Caravane de l’Espoir” et d’autres, se développent, afin de combattre pour la survie de notre jeunesse ! Y adhérer semble donc être tout à fait naturel et surtout nécessaire tant sur le plan social que spirituel ! Il y a un témoignage poignant dans ton album qui retrace une

r a t s Rod . s e c n a s i a l p m o c Des tex tes sans

Style Pop-Rock/Folk Lieu Québec - Canada Label CIME Music Distribution CIME Music Dernier album Searching

Si tu ne devais prendre que trois CDs lors d’un long voyage. Quels seront ces albums ? Ce serait trois albums uniques en leur genre ! J’aime la Dance-hall comme beaucoup de jeunes, je prendrais donc Sherwin Gardner “Elévation” Dance-hall-gospel en Anglais et 2 de RodstaR “Communion Fraternelle” Dancehall gospel en Français et Créole. J’en prendrais deux de Rodstar dans le souci de faire découvrir la dance-hall-gospel française en offrant un à un (e) ami (e). Merci d’avoir répondu à nos questions. C’est moi qui vous remercie ! _ NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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Ô

GOSPEL HISTORY

USA

GOLDEN GATE QUARTET

Ô

GOSPEL

Soixante-treize ans nous séparent de la date de création du quartet le plus célèbre du monde, de la mort ! Le Golden Gate Quartet poursuit sa route, fier des grandes dates qui ont marqué son exceptionnelle longévité. Ici nous retraçons leur parcours du commencement à la fin de la deuxième guerre mondiale.

Golden Gate Quartet La Côte d’Ivoire a sa voix !

les années 1934 à 1939 1934 | Quatre étudiants du collège Booker T. Washington (Virginie), Willie Johnson (baryton), William Langford (ténor), Henry Owens (deuxième ténor) et Orlandus Wilson (basse), unis par la même passion de la musique, créent un

quartet, le Golden Gate Jubilee Singers… Issus de familles très pieuses, les quatre jeunes gens participent depuis leur enfance au “chœur junior” de leur église, puis aux “clubs de l’allégresse”… un style

musical qu’ils adaptent et codifient, harmonisant au goût du jour les phrases éparses de vieux chants traditionnels. Le “Gate’s style” est ainsi né de l’interprétation de textes restituant l’atmosphère de drames vécus par le peuple noir. 1935 | Dès sa constitution, le groupe se produit dans les églises, chante sur les chaînes de radios locales, adoptant certaines des prouesses vocales des Mills Brothers telles que l’imitation par la voix des instruments de musique. Sans nier l’influence des Mills Brothers sur le Golden Gate Jubilee Singers, certains titres tel le stupéfiant “Massa’s in the cold, cold ground”, démontrent que, nourris du style de leurs aînés, ils l’ont déjà amélioré en ajoutant leur propre originalité : la mise en musique et en chanson d’une histoire vécue. 1936 | Période déterminante dans la carrière du groupe, qu’Orlandus Wilson n’a pas oubliée : “dès notre arrivée à Columbia, capitale de la Caroline du Sud, nous avons proposé au res-

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NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

ponsable de la radio locale de chanter en direct sur les ondes. Etonné par la proposition de chanteurs inconnus, il nous a cependant fait confiance. Dès la fin des informations en cours, il nous a donné dix minutes pour chanter trois ou quatre titres. La réaction des auditeurs fut immédiate. On appelait en nombre pour connaître le nom du groupe. Tout aussi enthousiaste, le responsable de la radio nous propose alors d’animer dès la semaine suivante, une tranche horaire quotidienne, 5 jours par semaine”. Ce tremplin offert par WIS radio, Caroline du Sud, développe rapidement la notoriété du Golden Gate Jubilee Singers. Les propositions de concerts dans les églises se multiplient accroissant par la même occasion l’opposition de certains pasteurs à ce style d’interprétation jugé trop excentrique, trop rythmé, malgré son caractère religieux et sa richesse de sonorités. 1937 | La maison de disques Victor, pour son label Bluebird, recherche de nouveaux talents et le 14 août, le groupe enregistre quatorze titres en moins de deux heures… NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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Ô

GOSPEL HISTORY

USA

GOLDEN GATE QUARTET

Ô

GOSPEL

Soixante-treize ans nous séparent de la date de création du quartet le plus célèbre du monde, de la mort ! Le Golden Gate Quartet poursuit sa route, fier des grandes dates qui ont marqué son exceptionnelle longévité. Ici nous retraçons leur parcours du commencement à la fin de la deuxième guerre mondiale.

Golden Gate Quartet La Côte d’Ivoire a sa voix !

les années 1934 à 1939 1934 | Quatre étudiants du collège Booker T. Washington (Virginie), Willie Johnson (baryton), William Langford (ténor), Henry Owens (deuxième ténor) et Orlandus Wilson (basse), unis par la même passion de la musique, créent un

quartet, le Golden Gate Jubilee Singers… Issus de familles très pieuses, les quatre jeunes gens participent depuis leur enfance au “chœur junior” de leur église, puis aux “clubs de l’allégresse”… un style

musical qu’ils adaptent et codifient, harmonisant au goût du jour les phrases éparses de vieux chants traditionnels. Le “Gate’s style” est ainsi né de l’interprétation de textes restituant l’atmosphère de drames vécus par le peuple noir. 1935 | Dès sa constitution, le groupe se produit dans les églises, chante sur les chaînes de radios locales, adoptant certaines des prouesses vocales des Mills Brothers telles que l’imitation par la voix des instruments de musique. Sans nier l’influence des Mills Brothers sur le Golden Gate Jubilee Singers, certains titres tel le stupéfiant “Massa’s in the cold, cold ground”, démontrent que, nourris du style de leurs aînés, ils l’ont déjà amélioré en ajoutant leur propre originalité : la mise en musique et en chanson d’une histoire vécue. 1936 | Période déterminante dans la carrière du groupe, qu’Orlandus Wilson n’a pas oubliée : “dès notre arrivée à Columbia, capitale de la Caroline du Sud, nous avons proposé au res-

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ponsable de la radio locale de chanter en direct sur les ondes. Etonné par la proposition de chanteurs inconnus, il nous a cependant fait confiance. Dès la fin des informations en cours, il nous a donné dix minutes pour chanter trois ou quatre titres. La réaction des auditeurs fut immédiate. On appelait en nombre pour connaître le nom du groupe. Tout aussi enthousiaste, le responsable de la radio nous propose alors d’animer dès la semaine suivante, une tranche horaire quotidienne, 5 jours par semaine”. Ce tremplin offert par WIS radio, Caroline du Sud, développe rapidement la notoriété du Golden Gate Jubilee Singers. Les propositions de concerts dans les églises se multiplient accroissant par la même occasion l’opposition de certains pasteurs à ce style d’interprétation jugé trop excentrique, trop rythmé, malgré son caractère religieux et sa richesse de sonorités. 1937 | La maison de disques Victor, pour son label Bluebird, recherche de nouveaux talents et le 14 août, le groupe enregistre quatorze titres en moins de deux heures… NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

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GOSPEL HISTORY

USA

GOLDEN GATE QUARTET

Ô

GOSPEL

Golden Gate Quartet 1938 | Ce disque et les suivants remportent un tel succès que l’originalité et le talent du groupe attirent rapidement l’attention du célèbre critique de jazz John Hammond également producteur d’une série de concerts “Spirituals to swing”. Séduit par le naturel avec lequel la musique du Golden Gate Jubilee Singers a bâti un pont entre les concerts traditionnels en églises et le swing, il invite le groupe à se produire le 23 décembre 1938 au Carnegie Hall. Benny Goodman, Lionel Hampton, Joe Turner, Sydney Bechet, etc…

Le Théâtre Carnegie Hall de l’époque.

Booker Taliafero Washington (1856-1915)

Ils sont tous là pour écouter le Golden Gate Jubilee Singers interpréter entre autres “Golden Gate gospel train” et “I am on my way”. Ce succès fait boule de neige et le très mondain Barney Josephson, directeur du “Café Society” les programme, sur la recommandation de John Hammond. Avec la première apparition du Golden Gate Jubilee Singers sur cette scène new-yorkaise, le 27 décembre 1938 c’est le negro-spiritual qui fait son entrée au cabaret… une entrée remarquée, qui provoque l’enthousiasme de ce public “branché” et suscite immédiatement une proposition d’engagement d’un directeur de CBS, pour sa firme Columbia Broadcasting. 1939 | Témoignant de l’humour particulier et de la folie de l’époque, RCA demande au groupe de participer sous le nom de “The

four chocolate bars” (quatre barres de chocolats !) à une séance d’enregistrement “pop”. Dieu merci, le bon goût reprendra le dessus avant l’impression des pochettes de disques qui sortiront avec la mention Golden Gate Jubilee Singers. Cette même année, Clyde Riddick

intègre le groupe à 26 ans en qualité de ténor, et en remplacement de William Langford qui devait disparaître en 1970. Le quartet provoque un véritable enthousiasme du public américain, sensible à ce style de negro-spiritual différent du gospel par ses arrangements

Conférencier, Défenseur des Droits Civils, Educateur, Professeur, Auteur, Poète Ici, le Booker T. Washington College où quatre étudiants décidèrent de former ce qui deviendra le quatuor noir-américain le plus célèbre du monde...

Booker T. Washington est né esclave à Hale's Ford en Virginie, le 5 avril 1856. Son père était un blanc inconnu et sa mère était esclave chez James Burroughs un petit fermier en Virginie. Plus tard sa mère “Jane” se maria avec un esclave, Washington Ferguson. Quand Booker entra à l'école il prit le nom de son beau-père et devint connu sous le nom de Booker T. Washington. Après l'émancipation, sa famille frappée par la pauvreté, obligea

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le jeune Booker à travailler dans des fours de sel et des mines de charbon dès l'âge de 10 ans. Il était un enfant intelligent et curieux, mais fut frustré de ne pas pouvoir recevoir une bonne instruction localement. Quand il eut 16 ans ses parents l'autorisèrent à quitter son travail pour aller à l'école. Ils n'avaient pas d'argent pour l'aider, aussi il marcha 200 miles pour se rendre à Hampton Agricultural Institute en Virginie et paya son

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

instruction et sa pension en travaillant comme portier. Persuadé lui-même que l'idée d'éducation élèverait les personnes comme lui à l'égalité dans le pays, Washington est devenu professeur. Il a enseigné pour la première fois dans sa ville natale, puis à Hampton Institute, puis en 1881 il fonda le "Tuskegee Normal and Industrial Institute" à Tuskegee en Alabama. A la tête de l'Institut, il voyagea dans tout le pays afin d'obtenir des fonds de

noirs ou de blancs; il est ainsi devenu un orateur très connu. En 1895, Washington fut invité à parler lors de l'ouverture de la "Cotton States Exposition", honneur sans précédent pour un Afro-Américain. Son discours de compromis d'Atlanta exprimait sa thèse principale, que les Noirs ne pourraient obtenir leurs droits constitutionnels qu'à travers leur propre avancement économique et moral plutôt que par des changements politiques légaux.

rythmés bibliques, chaque titre reproduisant le même schéma : l’un des membres du groupe effectue en soliste la narration du thème, accompagné sur une base rythmique par les trois autres voix harmonisées. Contrairement au gospel qui laisse chaque voix libre d’improviser et de se détacher à son gré de l’ensemble, les negrospirituals respectent des arrangements structurés… un style auquel le groupe aime ajouter parfois l’interprétation de folksongs et des musiques populaires. 1940-1941 | La maison de disques CBS suggère aux chanteurs de modifier le nom du groupe qui devient alors le Golden Gate Quartet et enregistre un 78 tours sur lequel figure “Joshua fit the battle of Jericho”, un titre qui reste encore à ce jour l’un des points d’orgue de leur répertoire. Ce premier grand succès, aujourd’hui mythique, en précède bien d’autres devenus tout aussi célèbres : “Swing down Chariot”, “Nobody knows the trouble I’ve seen”, “Sometimes I feel like a motherlesschild”. Le groupe prête son concours aux cérémonies d’investiture du président Franklin Delano Roosevelt. L’événement était d’importance, car pour la première fois un groupe noir était “autorisé” à chanter au “Constitution Hall”, en plein bastion sudiste du racisme. Ce précédent heureux sera suivi par plusieurs du prestations Gate Golden Quartet à la Maison Blanche au même

programme que Douglas Fairbanks Jr, Mickey Rooney et Charlie Chaplin. C’est en 1941 que le Golden Gate Quartet enregistre son premier disque chez Columbia, et effectue sa 1ère tournée hors des USA, en qualité d’invité personnel du gouverneur de Mexico. Il Tourne à Hollywood son premier film pour la Paramount “Star-Spangled Rhythm”. 1942-1943 | La carrière cinématographique du Golden Gate Quartet se poursuit avec le tournage de trois films dans lesquels le groupe joue son propre rôle dans : “Hit Parade”, pour Republic Studio, “Hollywood Canteen” et “Bring on the girls”. 1944-1946 | Malgré la guerre mondiale, les radiodiffusions et les prestations sur scène se succèdent. Deux membres du

groupe, le baryton Willie Johnson en 1943 et Orlandus Wilson en 1944 sont mobilisés jusqu’en 1946 dans les forces armées de la marine. Clyde Riddick devient alors leader d’un quartet qui doit s’adapter aux circonstances : Willie Johnson est remplacé pendant quelques temps par la baryton Joe Johnson qui crée à son tour son propre groupe “The Trumpeteers”. Alton Bardley le remplace jusqu’à la fin de la guerre. Clifford Givens qui chantait dans le groupe “Southern songs” créé par l’ex-membre de Golden Gate, William Langford remplace Orlandus Wilson. Avec le retour de Willie Johnson et d’Orlandus Wilson, le groupe retrouve sa composition d’avantguerre. _ A suivre...

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GOLDEN GATE QUARTET

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Golden Gate Quartet 1938 | Ce disque et les suivants remportent un tel succès que l’originalité et le talent du groupe attirent rapidement l’attention du célèbre critique de jazz John Hammond également producteur d’une série de concerts “Spirituals to swing”. Séduit par le naturel avec lequel la musique du Golden Gate Jubilee Singers a bâti un pont entre les concerts traditionnels en églises et le swing, il invite le groupe à se produire le 23 décembre 1938 au Carnegie Hall. Benny Goodman, Lionel Hampton, Joe Turner, Sydney Bechet, etc…

Le Théâtre Carnegie Hall de l’époque.

Booker Taliafero Washington (1856-1915)

Ils sont tous là pour écouter le Golden Gate Jubilee Singers interpréter entre autres “Golden Gate gospel train” et “I am on my way”. Ce succès fait boule de neige et le très mondain Barney Josephson, directeur du “Café Society” les programme, sur la recommandation de John Hammond. Avec la première apparition du Golden Gate Jubilee Singers sur cette scène new-yorkaise, le 27 décembre 1938 c’est le negro-spiritual qui fait son entrée au cabaret… une entrée remarquée, qui provoque l’enthousiasme de ce public “branché” et suscite immédiatement une proposition d’engagement d’un directeur de CBS, pour sa firme Columbia Broadcasting. 1939 | Témoignant de l’humour particulier et de la folie de l’époque, RCA demande au groupe de participer sous le nom de “The

four chocolate bars” (quatre barres de chocolats !) à une séance d’enregistrement “pop”. Dieu merci, le bon goût reprendra le dessus avant l’impression des pochettes de disques qui sortiront avec la mention Golden Gate Jubilee Singers. Cette même année, Clyde Riddick

intègre le groupe à 26 ans en qualité de ténor, et en remplacement de William Langford qui devait disparaître en 1970. Le quartet provoque un véritable enthousiasme du public américain, sensible à ce style de negro-spiritual différent du gospel par ses arrangements

Conférencier, Défenseur des Droits Civils, Educateur, Professeur, Auteur, Poète Ici, le Booker T. Washington College où quatre étudiants décidèrent de former ce qui deviendra le quatuor noir-américain le plus célèbre du monde...

Booker T. Washington est né esclave à Hale's Ford en Virginie, le 5 avril 1856. Son père était un blanc inconnu et sa mère était esclave chez James Burroughs un petit fermier en Virginie. Plus tard sa mère “Jane” se maria avec un esclave, Washington Ferguson. Quand Booker entra à l'école il prit le nom de son beau-père et devint connu sous le nom de Booker T. Washington. Après l'émancipation, sa famille frappée par la pauvreté, obligea

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le jeune Booker à travailler dans des fours de sel et des mines de charbon dès l'âge de 10 ans. Il était un enfant intelligent et curieux, mais fut frustré de ne pas pouvoir recevoir une bonne instruction localement. Quand il eut 16 ans ses parents l'autorisèrent à quitter son travail pour aller à l'école. Ils n'avaient pas d'argent pour l'aider, aussi il marcha 200 miles pour se rendre à Hampton Agricultural Institute en Virginie et paya son

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instruction et sa pension en travaillant comme portier. Persuadé lui-même que l'idée d'éducation élèverait les personnes comme lui à l'égalité dans le pays, Washington est devenu professeur. Il a enseigné pour la première fois dans sa ville natale, puis à Hampton Institute, puis en 1881 il fonda le "Tuskegee Normal and Industrial Institute" à Tuskegee en Alabama. A la tête de l'Institut, il voyagea dans tout le pays afin d'obtenir des fonds de

noirs ou de blancs; il est ainsi devenu un orateur très connu. En 1895, Washington fut invité à parler lors de l'ouverture de la "Cotton States Exposition", honneur sans précédent pour un Afro-Américain. Son discours de compromis d'Atlanta exprimait sa thèse principale, que les Noirs ne pourraient obtenir leurs droits constitutionnels qu'à travers leur propre avancement économique et moral plutôt que par des changements politiques légaux.

rythmés bibliques, chaque titre reproduisant le même schéma : l’un des membres du groupe effectue en soliste la narration du thème, accompagné sur une base rythmique par les trois autres voix harmonisées. Contrairement au gospel qui laisse chaque voix libre d’improviser et de se détacher à son gré de l’ensemble, les negrospirituals respectent des arrangements structurés… un style auquel le groupe aime ajouter parfois l’interprétation de folksongs et des musiques populaires. 1940-1941 | La maison de disques CBS suggère aux chanteurs de modifier le nom du groupe qui devient alors le Golden Gate Quartet et enregistre un 78 tours sur lequel figure “Joshua fit the battle of Jericho”, un titre qui reste encore à ce jour l’un des points d’orgue de leur répertoire. Ce premier grand succès, aujourd’hui mythique, en précède bien d’autres devenus tout aussi célèbres : “Swing down Chariot”, “Nobody knows the trouble I’ve seen”, “Sometimes I feel like a motherlesschild”. Le groupe prête son concours aux cérémonies d’investiture du président Franklin Delano Roosevelt. L’événement était d’importance, car pour la première fois un groupe noir était “autorisé” à chanter au “Constitution Hall”, en plein bastion sudiste du racisme. Ce précédent heureux sera suivi par plusieurs du prestations Gate Golden Quartet à la Maison Blanche au même

programme que Douglas Fairbanks Jr, Mickey Rooney et Charlie Chaplin. C’est en 1941 que le Golden Gate Quartet enregistre son premier disque chez Columbia, et effectue sa 1ère tournée hors des USA, en qualité d’invité personnel du gouverneur de Mexico. Il Tourne à Hollywood son premier film pour la Paramount “Star-Spangled Rhythm”. 1942-1943 | La carrière cinématographique du Golden Gate Quartet se poursuit avec le tournage de trois films dans lesquels le groupe joue son propre rôle dans : “Hit Parade”, pour Republic Studio, “Hollywood Canteen” et “Bring on the girls”. 1944-1946 | Malgré la guerre mondiale, les radiodiffusions et les prestations sur scène se succèdent. Deux membres du

groupe, le baryton Willie Johnson en 1943 et Orlandus Wilson en 1944 sont mobilisés jusqu’en 1946 dans les forces armées de la marine. Clyde Riddick devient alors leader d’un quartet qui doit s’adapter aux circonstances : Willie Johnson est remplacé pendant quelques temps par la baryton Joe Johnson qui crée à son tour son propre groupe “The Trumpeteers”. Alton Bardley le remplace jusqu’à la fin de la guerre. Clifford Givens qui chantait dans le groupe “Southern songs” créé par l’ex-membre de Golden Gate, William Langford remplace Orlandus Wilson. Avec le retour de Willie Johnson et d’Orlandus Wilson, le groupe retrouve sa composition d’avantguerre. _ A suivre...

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RENCONTRE

CANADA

Rencont re avec Terry François par Gospel-Magazine.com

POP-ROCK

Golden Gate Quartet Terry François Il a mis son cœur et sa voix au service du légendaire groupe de Gospel “Golden Gate Quartet”. Rencontre avec un talent du Gospel traditionnel, une pure voix de basse à vous donner envie de vous taire et d’écouter.

Très tôt il a commencé à diriger une chorale et à partager sa passion. Dès 14 ans, grâce à une radio, “Voice of Life Radio” diffusant depuis l’île de la Dominique dans les Caraïbes, il s’est tenu debout face à son premier public. Puis Terry François a rejoint le Golden Gate Quartet, et s’y est installé pendant 7 ans, lorsque le groupe était à son apogée. “Le Golden Gate Quartet est une légende, un mythe, l’un des piliers du Gospel”. A la question “Lequel de vous, a courtisé l’autre pour que vous vous embarquiez dans cette belle aventure ?” Terry François répond : “Tout d’abord le GGQ (Golden Gate Quartet) n’est pas vraiment un groupe 100% Gospel. Il est classé comme tel en France et en Europe parce que les gens ne font toujours pas la différence entre le

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NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

Gospel et le Negro Spiritual. Je suppose que ce classement a été déterminé par les textes des chansons qui sont tirés du Gospel, de l’Evangile, car les chanteurs sont tous issus de l’église. Le GGQ est un groupe qui chante un style religieux qu’on appelle “Jubilé”. Le quatuor chante des spirituals dans le style Jazz, avec le Swing du Jazz. Il a évolué dans un style “barber shop quartet” et a très vite rencontré un vif succès. Je n’en dirai pas plus car les meilleurs personnes à parler du GGQ sont à mon avis Mr Clyde Wright doyen du groupe, et Mr Paul Brembly parent d’Orlandus Wilson basse et leader du groupe pendant de nombreuses années”. Aujourd’hui, il a la responsabilité

de chef de chœur et de coach vocal de la formation musicale “TF Gospel Singers” basé à Paris depuis près de 5 ans. Son expérience dans le GGQ a grandement contribué dans la gestion et le management d’un tel centre de formation. Sa mission et ses ambitions personnelles ne sont pas en phase. “Je voulais être, et j’aimerais toujours être chanteur d’opéra mais...” dit-il, avec soupirs. Le Golden Gate Jubilee Quartet révolutionne l’univers du Gospel avec son a cappella mais aussi la société de l’époque. En 1939, ils sont engagés pour se produire au Café Society, à New York, “le premier club de jazz à pratiquer l'intégration raciale”. La flamme du Golden Gate ne s’éteint pas et se transmet inexorablement en dépit des changements des chanteurs qui évoluent dans le groupe. Clyde Riddick, Orlandus Wilson, Clyde Wright et Paul Brembly sont les membres avec lesquels vous serez peut-être les plus familiers. Aujourd'hui, Clyde Wright (Second Ténor, membre depuis 1954!), Paul neveu (Baryton, Brembly d'Orlandus Wilson), Richard Phillips (Basse) et Frank Davis (Premier Ténor) forment le Golden Gate Quartet. Clyde, qui a le plus d'ancienneté, transmet aux nouveaux la tradition et le son musical du G.G.Q. Paul Brembly qui rejoint le groupe en 1971 fait la narration des textes dans le style original du groupe. _


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RENCONTRE

CANADA

Rencont re avec Terry François par Gospel-Magazine.com

POP-ROCK

Golden Gate Quartet Terry François Il a mis son cœur et sa voix au service du légendaire groupe de Gospel “Golden Gate Quartet”. Rencontre avec un talent du Gospel traditionnel, une pure voix de basse à vous donner envie de vous taire et d’écouter.

Très tôt il a commencé à diriger une chorale et à partager sa passion. Dès 14 ans, grâce à une radio, “Voice of Life Radio” diffusant depuis l’île de la Dominique dans les Caraïbes, il s’est tenu debout face à son premier public. Puis Terry François a rejoint le Golden Gate Quartet, et s’y est installé pendant 7 ans, lorsque le groupe était à son apogée. “Le Golden Gate Quartet est une légende, un mythe, l’un des piliers du Gospel”. A la question “Lequel de vous, a courtisé l’autre pour que vous vous embarquiez dans cette belle aventure ?” Terry François répond : “Tout d’abord le GGQ (Golden Gate Quartet) n’est pas vraiment un groupe 100% Gospel. Il est classé comme tel en France et en Europe parce que les gens ne font toujours pas la différence entre le

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Gospel et le Negro Spiritual. Je suppose que ce classement a été déterminé par les textes des chansons qui sont tirés du Gospel, de l’Evangile, car les chanteurs sont tous issus de l’église. Le GGQ est un groupe qui chante un style religieux qu’on appelle “Jubilé”. Le quatuor chante des spirituals dans le style Jazz, avec le Swing du Jazz. Il a évolué dans un style “barber shop quartet” et a très vite rencontré un vif succès. Je n’en dirai pas plus car les meilleurs personnes à parler du GGQ sont à mon avis Mr Clyde Wright doyen du groupe, et Mr Paul Brembly parent d’Orlandus Wilson basse et leader du groupe pendant de nombreuses années”. Aujourd’hui, il a la responsabilité

de chef de chœur et de coach vocal de la formation musicale “TF Gospel Singers” basé à Paris depuis près de 5 ans. Son expérience dans le GGQ a grandement contribué dans la gestion et le management d’un tel centre de formation. Sa mission et ses ambitions personnelles ne sont pas en phase. “Je voulais être, et j’aimerais toujours être chanteur d’opéra mais...” dit-il, avec soupirs. Le Golden Gate Jubilee Quartet révolutionne l’univers du Gospel avec son a cappella mais aussi la société de l’époque. En 1939, ils sont engagés pour se produire au Café Society, à New York, “le premier club de jazz à pratiquer l'intégration raciale”. La flamme du Golden Gate ne s’éteint pas et se transmet inexorablement en dépit des changements des chanteurs qui évoluent dans le groupe. Clyde Riddick, Orlandus Wilson, Clyde Wright et Paul Brembly sont les membres avec lesquels vous serez peut-être les plus familiers. Aujourd'hui, Clyde Wright (Second Ténor, membre depuis 1954!), Paul neveu (Baryton, Brembly d'Orlandus Wilson), Richard Phillips (Basse) et Frank Davis (Premier Ténor) forment le Golden Gate Quartet. Clyde, qui a le plus d'ancienneté, transmet aux nouveaux la tradition et le son musical du G.G.Q. Paul Brembly qui rejoint le groupe en 1971 fait la narration des textes dans le style original du groupe. _


événement

spectacle

g d ses et tragiques, dont les messages et sermons du révérend résonnent toujours aujourd’hui...

L’histoire

Gospel sur la Colline nous plonge dans la vie d’une petite église et de sa communauté, dans les années 40 en Louisiane dans le comté de “St-John The Baptist” dans la paisible ville de “Laplace”, située entre Bâton Rouge et la Nouvelle Orléans. Le pasteur de l’Eglise, le révérend Gédéon, décide de déplacer ce lieu de culte, de l’extraire du centre ville avec ses bars, ses boîtes de

nuit et autres lieux de “débauche” qui nuisent au bon déroulement de l’office. Il décide ainsi de la reconstruire en haut d’une colline “bâtie sur le roc”, disait-il en référence au Christ qui lui-même, montait sur le mont des oliviers, pour y prêcher la bonne parole et pour y être au plus prêt de Dieu… Mais cette décision unilatérale n’est pas au goût de toute la communauté. La distance et la rudesse de la pente font que certains fidèles commencent à faire germer un vent de rebellion. Le révérend Gédéon organise alors une grande messe Gospel afin de réconcilier

Le 11 décembre prochain se tiendra à Paris la première d’une toute nouvelle comédie musicale unique en son genre en France : Gospel sur la Colline qui réunira sur la scène du Casino de Paris de grands artistes tels que Dominique Magloire, Joël O’Cangha, Sonia Rolland, Jerryka Jacques...

Benjamin Faleyras est le créateur et l’auteur de cette comédie musicale. Il est reconnu comme étant un auteur-compositeur très talentueux avec plusieurs albums réalisés, et signe d’ailleurs les 18 compositions que compte “Gospel sur la Colline”. Des compositions qui respectent le plus fidèlement, le style de l’époque choisie : les années 40, au balbutiement de la musique Gospel dont Thomas A. Dorsey avait défini les bases (voir NGM-#1).

20

Ô Benjamin Faleyras a marqué le paysage de la jeunesse française chrétienne grâce à son premier album en français d’inspiration Urban Gospel. Cependant, le Gospel s’implante profondément en France à en juger par le nombre grandissant de structures et de spectacles vivants, vitrines médiatiques et surtout par le des auditeurs et spectateurs de plus en plus demandeurs de cette musique. Aujourd’hui il existe un réel marché du Gospel francophone qui depuis de nombreuses années peine à se faire une place dans le cœur des noninitiés comme cela est le cas aux Etats-Unis. Nos artistes de Gospel francophones reconnaissent que le “Gospel à la française” mérite d’être appuyé par

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

des Majors comme le font déjà certaines d’entre-elles aux USA tel que EMI Gospel, Columbia, Virgin Records ou Atlantic Records qui ont su saisir la balle au bond lorsque le Gospel a commencé à générer des ventes records pour une musique longtemps relayée au rang de musique marginale. Grâce à la révélation de jeunes talents francophones comme Maggie Blanchard, Olivier Cheuwa, Piero Battery... et par l’impulsion apportée par la venue de stars de niveau international incarnées par Kirk Franklin ou Bebe Winans, la vision “vieillotte” et si traditionnelle du Gospel est en train de muer, peu à peu, en une image jeune et dynamique, en phase avec son temps.

Gospel sur la Colline repose ainsi les bases et les fondements du Gospel Afro-américain, un parcours historique dans ces églises si typiques de l’entre-deux guerres, chargées des souffrances et des joies de ses fidèles, où le réalisateur vous fait découvrir la vie d’une communauté noire avec ses petites histoires cocas-

ses fidèles, et leur démontrer que ses choix n’étaient pas si anodins... Et deux de ses paroissiens, un musicien et une chanteuse, “brebis égarées” qui quittèrent l’Eglise pour répondre aux sirènes du show-business, ressentent la nostalgie de leur enfance passée dans cette communauté si chaleureuse. Une belle histoire avec en toile de

fond les rivalités de deux clans familiaux dont les enfants souhaitent se marier, les problèmes d'intégration et raciaux dans une comté du sud des Etats-Unis où le Ku Klux Klan fait régner la terreur......

La première de Gospel sur la Colline aura lieu le 11 décembre 2007 à 20h au Casino de Paris (www.casinodeparis.fr). Vos places sont découpées en trois catégories : Cat.3 à 25 euros, Cat.2 à 35 euros, Cat.1 à 45 euros. Vous pouvez réserver dès à présent vos places sur le site du Casino de Paris, ou sur place. Différent site web pour permette également d’acheter vos places comme FranceBillet, la Fnac, etc...

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g d ses et tragiques, dont les messages et sermons du révérend résonnent toujours aujourd’hui...

L’histoire

Gospel sur la Colline nous plonge dans la vie d’une petite église et de sa communauté, dans les années 40 en Louisiane dans le comté de “St-John The Baptist” dans la paisible ville de “Laplace”, située entre Bâton Rouge et la Nouvelle Orléans. Le pasteur de l’Eglise, le révérend Gédéon, décide de déplacer ce lieu de culte, de l’extraire du centre ville avec ses bars, ses boîtes de

nuit et autres lieux de “débauche” qui nuisent au bon déroulement de l’office. Il décide ainsi de la reconstruire en haut d’une colline “bâtie sur le roc”, disait-il en référence au Christ qui lui-même, montait sur le mont des oliviers, pour y prêcher la bonne parole et pour y être au plus prêt de Dieu… Mais cette décision unilatérale n’est pas au goût de toute la communauté. La distance et la rudesse de la pente font que certains fidèles commencent à faire germer un vent de rebellion. Le révérend Gédéon organise alors une grande messe Gospel afin de réconcilier

Le 11 décembre prochain se tiendra à Paris la première d’une toute nouvelle comédie musicale unique en son genre en France : Gospel sur la Colline qui réunira sur la scène du Casino de Paris de grands artistes tels que Dominique Magloire, Joël O’Cangha, Sonia Rolland, Jerryka Jacques...

Benjamin Faleyras est le créateur et l’auteur de cette comédie musicale. Il est reconnu comme étant un auteur-compositeur très talentueux avec plusieurs albums réalisés, et signe d’ailleurs les 18 compositions que compte “Gospel sur la Colline”. Des compositions qui respectent le plus fidèlement, le style de l’époque choisie : les années 40, au balbutiement de la musique Gospel dont Thomas A. Dorsey avait défini les bases (voir NGM-#1).

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Ô Benjamin Faleyras a marqué le paysage de la jeunesse française chrétienne grâce à son premier album en français d’inspiration Urban Gospel. Cependant, le Gospel s’implante profondément en France à en juger par le nombre grandissant de structures et de spectacles vivants, vitrines médiatiques et surtout par le des auditeurs et spectateurs de plus en plus demandeurs de cette musique. Aujourd’hui il existe un réel marché du Gospel francophone qui depuis de nombreuses années peine à se faire une place dans le cœur des noninitiés comme cela est le cas aux Etats-Unis. Nos artistes de Gospel francophones reconnaissent que le “Gospel à la française” mérite d’être appuyé par

NATION GOSPEL MAGAZINE - N°2 - SEPT/OCT 2007

des Majors comme le font déjà certaines d’entre-elles aux USA tel que EMI Gospel, Columbia, Virgin Records ou Atlantic Records qui ont su saisir la balle au bond lorsque le Gospel a commencé à générer des ventes records pour une musique longtemps relayée au rang de musique marginale. Grâce à la révélation de jeunes talents francophones comme Maggie Blanchard, Olivier Cheuwa, Piero Battery... et par l’impulsion apportée par la venue de stars de niveau international incarnées par Kirk Franklin ou Bebe Winans, la vision “vieillotte” et si traditionnelle du Gospel est en train de muer, peu à peu, en une image jeune et dynamique, en phase avec son temps.

Gospel sur la Colline repose ainsi les bases et les fondements du Gospel Afro-américain, un parcours historique dans ces églises si typiques de l’entre-deux guerres, chargées des souffrances et des joies de ses fidèles, où le réalisateur vous fait découvrir la vie d’une communauté noire avec ses petites histoires cocas-

ses fidèles, et leur démontrer que ses choix n’étaient pas si anodins... Et deux de ses paroissiens, un musicien et une chanteuse, “brebis égarées” qui quittèrent l’Eglise pour répondre aux sirènes du show-business, ressentent la nostalgie de leur enfance passée dans cette communauté si chaleureuse. Une belle histoire avec en toile de

fond les rivalités de deux clans familiaux dont les enfants souhaitent se marier, les problèmes d'intégration et raciaux dans une comté du sud des Etats-Unis où le Ku Klux Klan fait régner la terreur......

La première de Gospel sur la Colline aura lieu le 11 décembre 2007 à 20h au Casino de Paris (www.casinodeparis.fr). Vos places sont découpées en trois catégories : Cat.3 à 25 euros, Cat.2 à 35 euros, Cat.1 à 45 euros. Vous pouvez réserver dès à présent vos places sur le site du Casino de Paris, ou sur place. Différent site web pour permette également d’acheter vos places comme FranceBillet, la Fnac, etc...

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Gospel sur la Colline

casting Joël O’Cangha De Michael Jackson à Bob Marley en passant par Queen ou Kassav’, ses influences musicales sont métissées. L’évolution de ce jeune artiste est ainsi marquée par ce mélange de rythmes divers. Il découvre sa passion pour le chant au sein du groupe Kaïmit, qui acquiert une certaine renommée dans son île. Joël O’Cangha obtient un diplôme de commerce mais sa passion le pousse à devenir chanteur. Il décide alors de tout quitter pour apprendre le chant et la musique. Il poursuit son apprentissage artistique à l’ISA conservatoire réputé de la Havane. Du chant lyrique au piano, il explore toutes les techniques de la création musicale pendant 3 ans. Un premier rôle dans "Porgy and Bess", le célèbre Opéra de Gershwin lui permet de Parcourir le l’Europe. Lorsque le tournée fait escale en Autriche Joël est contacté pour participer au Roi Lion, la comédie musicale. Le chanteur interprète entre autre le rôle titre de Simba, le fils du roi Mufasa pendant un an. Hambourg devient son nouveau port d’attache mais la France lui manque. Remarqué par le compositeur Gérard Presgurvic (créateur de la comédie musicale "Roméo et Juliette), Joël est choisi pour pour jouer le rôle du "Chef des Esclaves" dans sa nouvelle comédie musicale "Autant en Emporte le Vent", adapté du célèbre roman de Margaret Mitchell, il y incarne le symbole d’émancipation des esclaves noirs. Son nouveau rôle lui tient particulièrement à cœur et lui permet d’exprimer toute sa sensibilité.

Dominique Magloire Voilà bien une artiste difficile à cataloguer tant ses expériences artistiques sont diverses et ses talents abondants. Elle commence par interpréter du gospel, mais prise par la passion du chant, elle décide d'explorer d'autres formes d’art vocal. Après des études de chant lyrique au conservatoire où elle apprend à maîtriser une voix de soprano Lyrico spinto, et où elle obtient un 1er prix de chant et un 1er prix de musique de chambre, elle aborde le milieu du théâtre. Persuadée que toutes ces formes d’art sont complémentaires, Dominique enchaîne les comédies musicales ("Paul et Virginie" de Jean-Jacques Debout, "Les Années Twist" de Roger Louret, Molière 1995 du meilleur spectacle musical), Mama dans “Autant en emporte le vent” la comédie musicale à succès de l’année 2004, les concerts gospel ("Gospel symphonique", "Gospel pour 100 voix") en France et en Europe, les concerts classiques ("La Traviata" de Verdi, "Le Requiem" de Mozart, "Porgy and Bess" de Gershwin...), et au mois de Mai 2005, le rôle de Didon dans “Didon Enée”, de Purcell. Et les pièces de théâtre avec, entre autres, “Le Songe d’une nuit d’été” de Shakespeare, “Il faut tuer Sammy”, “L’os” d’Ahmed Madani. Assoiffée de challenges, ne cessant de sillonner le monde artistique...

Sonia Rolland De son vrai nom, Sonia Uwitonze, d’un père rwandais et d’une mère française, elle est baignée entre deux cultures depuis ses plus tendres années, elle passe son enfance en Afrique. A l’âge de huit ans, sa famille quitte le Rwanda pour le Burundi et évite ainsi la guerre civile. En 1994, l’exil est définitif et quitte avec ses parents le continent africain pour la France. Passionnée de mode, elle représente la Bourgogne au concours de Miss France 2000 et devient la première métisse française d’origine africaine à obtenir le titre tant convoité. A la suite d’une visite au Rwanda en avril 2001, elle découvre la souffrance et les conditions de vie dramatiques des orphelins rwandais. A son retour, elle crée l’association "Sonia Rolland et les enfants" pour leur venir en aide. Parallèlement, elle fait quelques défilés de mode et se lance dans une carrière de comédienne. En 2002, son premier téléfilm, “Les pygmées de Carlo”, est diffusé sur Arte. Elle poursuit l’aventure en devenant l’héroïne de la série “Léa Parker” sur M6. Elle est choisie pour interpréter Joséphine Baker, dans un téléfilm en deux parties. De son enfance en Afrique à la naissance de sa fille, Sonia Rolland retrace son parcours en 2007 dans son autobiographie Les gazelles n’ont pas peur du noir.

Jio Moussio De son vrai nom, Sonia Uwitonze, d’un père rwandais et d’une mère française, elle est 2, son premier téléfilm, “Les pygmées de Carlo”, est diffusé sur téléfilm en deux parties. De son s gazelles n’ont pas peur du noir.

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Jessica Angeon

Edouard Lavanne

Jerryka Jacques

Florence François

Dans le rôle de sœur Rebecca, Jessica est une chanteuse de 25 ans, chef de chorale et artiste, elle est choriste de la chanteuse américaine Joann Pickens, fondatrice du groupe Shared Voice

De son vrai nom, Sonia Uwitonze, d’un père rwandais et d’une mère française, elle est 2, son premier téléfilm, “Les pygmées de Carlo”, est diffusé sur téléfilm en deux parties. De son s gazelles n’ont pas peur du noir.

De son vrai nom, Sonia Uwitonze, d’un père rwandais et d’une mère française, elle est 2, son premier téléfilm, “Les pygmées de Carlo”, est diffusé sur téléfilm en deux parties. De son s gazelles n’ont pas peur du noir.

De son vrai nom, Sonia Uwitonze, d’un père rwandais et d’une mère française, elle est 2, son premier téléfilm, “Les pygmées de Carlo”, est diffusé sur téléfilm en deux parties. De son s gazelles n’ont pas peur du noir.

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