French Fresh Cow Alpha Manual

Solutions et exigences nutritionnelles pour la vache fraîche.

Gestion nutritionnelle visant à optimiser la santé et le rendement des vaches fraîches au cours de la transition.

2

Introduction Depuis 1983, TechMix ne cesse d’innover dans la fabrication et la commercialisation de produits de nutrition conçus pour aider à améliorer la santé et le rendement des animaux, et pour maximiser les profits à travers le monde. Notre portefeuille de plus de 70 produits naturels a été mis au point spécifiquement pour répondre aux besoins nutritionnels critiques des animaux lorsqu’ils subissent des périodes de stress lié au cycle de vie, à des changements de régime ou à d’autres situations stressantes.

Chacun des produits est validé à la suite de recherches pour assurer qu’il fournisse la bonne nutrition au bon moment. Ce concept est connu sous le nom de programme de nutrition programmée. Le programme fournit aux animaux des substances nutritives essentielles pendant ces périodes et ainsi facilite et accélère leur rétablissement.

Pour la vache fraîche, l’ensemble de la période de transition se résume à un enchaînement d’événements qui posent des conditions de stress.

Depuis la diminution de l’ingestion de matière sèche chez la vache en préparation de vêlage jusqu’aux épreuves relatives à la réhydratation et au rétablissement de la prise alimentaire après le vêlage, le producteur laitier requiert des solutions qui permettront un rétablissement sain et un rendement de lactation optimal. Bon nombre des épreuves relatives à la vache fraîche peuvent être atténuées par une bonne nutrition donnée juste au bon moment.

TIMED EVENT NUTRITION

Le présent manuel décrit les épreuves les plus courantes relatives au vêlage et présente des solutions nutritionnelles pouvant être mises en œuvre en temps opportun en vue d’aider la vache fraîche à se rétablir rapidement, tout en mettant en évidence les avantages économiques fiables pour le producteur laitier.

3

Principales épreuves se rapportant à la vache fraîche, selon la phase Phase 1: Avant le vêlage Plus faible ingestion de matière sèche Lorsque les vaches sont au vêlage, leur prise alimentaire diminue jusqu’à 25 % au cours des premières 24 à 48 heures après la mise bas. Toutefois, les recherches indiquent que la prise alimentaire diminue considérablement chez les vaches en préparation de vêlage (Fig. 1). Cette diminution de la prise alimentaire désavantage grandement la vache fraîche sur le plan nutritionnel au moment où elle s’apprête à la lactation et lorsque ses exigences nutritionnelles sont élevées.

Une faible ingestion de matière sèche peut nuire à la microflore intestinale et déclencher une série de problèmes de santé et de rendement au cours de la période de lactation. En fait, les scientifiques estiment que tout événement qui réduit la production laitière de 0,5 kg au plus fort de la lactation diminue la production laitière de 225 à 450 kg tout au long de la lactation. Tout événement qui réduit la production laitière de 1 à 2,25 kg au plus haut niveau de la lactation entraîne une baisse proportionnelle plus importante de la production laitière pendant la période de lactation entière. Peu importe l’événement, un appétit insuffisant donne lieu à une baisse de production, à une accentuation de la perte de poids et à de mauvais rendements reproductifs. Par conséquent, la capacité de reconnaître et d’atténuer les épreuves à tous les stades du vêlage peut aider à améliorer les résultats en matière de santé et de rendement.

quantités de calcium importantes que la vache doit pouvoir produire. La production de colostrum à elle seule exige de 20 à 30 grammes de calcium le premier jour. Les exigences physiques de suppléments de calcium sont bien évidentes.

Le calcium sanguin est nécessaire pour le maintien des fonctions musculaires et nerveuses, surtout en ce qui a trait à la force et à la motilité gastro-intestinale. Les vaches qui disposent de quantités insuffisantes de calcium peuvent facilement être atteintes d’hypocalcémie. Selon les recherches, de 10 à 20 % des vaches multipares sont cliniquement hypocalcémiques au vêlage, tandis qu’un autre 50 % des vaches peuvent être considérées comme sub-cliniques* et il ne faut pas pour autant qu’elles soient couchées pour le démontrer. Le tableau ci-dessous présente une série de situations négatives découlant de l’hypocalcémie.

Hypocalcémie

(clinique ou subclinique)

Efficacité des muscles squelettiques Blessure

Efficacité des muscles lisses

Motilité du rumen

Ingestion de matière sèche

Motilité de la caillette

Déplacement de la caillette

Acétonémie

Ingestion de matière sèche, % du poids vif

Fig. 1

Production laitière

2 1.8

Garrett Oetzel, DVM, MS and Brian Miller, DVM. Progressive Dairyman Oct. 7, 2011

1.6 1.4

Taure (gestation = 1) Vache (gestation 2)

1.2 1 -25

Éléments à prendre en considération au sujet de l’hypocalcémie : • Les vaches en deuxième lactation et plus présentent une hypocalcémie transitoire.

-20

-15

-10

-5

0

Jour relatif au vêlage Ric R. Grummer and Armagan Hayirli

Le degré élevé de stress physique et nutritionnel auquel est soumise la vache fraîche peut déclencher plusieurs épreuves physiques et métaboliques. Les épreuves les plus courantes peuvent inclure les suivantes : hypocalcémie, déshydratation, acétonémie, rétention placentaire, fièvre de lait et déplacements de la caillette.

Phase 2: Au vêlage Hypocalcémie (faible taux de calcium sanguin)

Chaque nouvelle lactation met à l’épreuve la capacité de la vache à maintenir des concentrations adéquates de calcium sanguin.

Une vache en bonne santé présente de 10 à 12 grammes de calcium sanguin; par ailleurs, la production de lait demande des 4

• Il est reconnu que, pour la ferme laitière, les coûts associés à l’hypocalcémie sub-clinique sont plus élevés que ceux qui se rapportent à la fièvre de lait clinique.

• Les troupeaux qui font l’objet de programmes efficaces d’usage de sels anioniques peuvent bénéficier de suppléments de calcium par voie orale.

• Les suppléments administrés par voie orale sont la méthode privilégiée pour appuyer les vaches qui présentent des signes de fièvre de lait (se tenant debout).

Carence en magnésium

Le magnésium est essentiel à la capacité de la vache à métaboliser le calcium et, par conséquent, essentiel pour aider à prévenir l’hypocalcémie. Puisque le niveau sanguin en magnésium de la vache ne dépend que de l’alimentation, une carence peut facilement se produire lorsqu’il y a une baisse naturelle de l’ingestion de matière sèche, comme par exemple quand la vache est en préparation de vêlage ou en période

post-vêlage. En outre, une carence en magnésium peut se produire lorsque le pH du rumen augmente, ce qui accorde une importance constante à l’amélioration de l’ingestion de matière sèche.

Les vaches fraîches requièrent un appui considérable sur le plan nutritionnel. La plupart de ces substances nutritives fonctionnent en synergie pour aider au rétablissement. Il faut toutefois prendre en considération l’efficacité du transfert ainsi que la teneur de chacune des substances nutritives. Le niveau de magnésium dont se nourrissent les vaches doit être jusqu’à quatre fois plus élevé que les niveaux normaux de magnésium sanguin pour assurer une absorption efficace. Un rapport insuffisant entre calcium et phosphore ou un déséquilibre entre cations et anions alimentaires contribue à la tétanie d’herbage. Éléments à prendre en considération au sujet du magnésium : • Les vaches atteintes de tétanie d’herbage peuvent, dans les cas graves, présenter des signes de nervosité, de démarche raide, de démarche chancelante ou de convulsions.

• Il aide à prévenir la tétanie en augmentant l’apport alimentaire de magnésium et en assurant qu’il soit sous une forme disponible.

• Une carence donne lieu à des contractions musculaires affaiblies.

Carence en potassium

Puisque les vaches ne possèdent pas de mécanisme endocrinien qui leur permettrait de gérer leurs niveaux de potassium sanguin, elles doivent, pour se réguler, s’appuyer sur l’apport alimentaire et sur le volume d’urine et de selles. Une fois les vaches au vêlage, les demandes associées au rétablissement de la mise bas et de la lactation épuisent rapidement leurs réserves de potassium, ce qui peut provoquer des troubles métaboliques tels que l’acétonémie. Presque toutes les vaches fraîches connaissent une carence en potassium en raison de la pratique courante de fournir une alimentation en sels anioniques ou des régimes à faible teneur en potassium aux vaches taries avant le vêlage.

Le potassium est l’électrolyte principalement responsable de la mobilisation et de l’utilisation intracellulaires d’énergie. Comme il doit assurer un équilibre liquide adéquat au sein des cellules, le potassium est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. En fait, l’absence de quantités suffisantes de potassium affecte la contraction des muscles lisses, ce qui peut donner lieu à des problèmes liés à la rétention placentaire. La combinaison de faible prise alimentaire et de déshydratation après le vêlage provoque une carence chez la

vache; par conséquent, un approvisionnement de suppléments s’impose pour assurer le rétablissement ainsi qu’un soutien adéquat à l’activité cellulaire. Éléments à prendre en considération au sujet du potassium : • L’approvisionnement en suppléments de potassium immédiatement après le vêlage contribue à rétablir l’équilibration électrolytique normale.

• L’approvisionnement en suppléments augmente et tamponne le pH sanguin de la vache; elle se sent ainsi beaucoup mieux et, par conséquent, elle mange plus.

• Il est essentiel au métabolisme énergétique.

• Il permet de réaliser un tonus des muscles lisses.

Déplacement de la caillette

Parmi les nombreux facteurs qui contribuent au déplacement de la caillette, l’un des plus importants est l’appétit diminué et le déséquilibre des substances nutritives qui en résulte. En cas de prise alimentaire faible, comme par exemple quand l’appétit est diminué après le vêlage, la vache peut essayer de fournir des ressources énergétiques par le biais de la mobilisation adipeuse.

Toutefois, s’il y a mobilisation d’une quantité trop élevée de graisses, elles peuvent se déposer dans le foie et donner lieu à une stéatose hépatique et à une dysfonction hépatique. À ce stade, l’appétit diminue encore davantage, aggravant le problème et augmentant les risques de troubles métaboliques, lesquels peuvent en retour constituer des facteurs contributifs au déplacement de la caillette.

D’une façon générale, le déplacement de la caillette se produit au cours des deux premières semaines après le vêlage. Après le vêlage, la caillette peut se « déplacer » plus facilement en raison de la place libérée par l’absence du veau. Cet « espace supplémentaire » est un autre élément important qui contribue au déplacement de la caillette. Le fait de favoriser la prise immédiate d’eau contribue à « ancrer » le rumen en place et à réduire ce risque de déplacement.

Les déplacements de la caillette peuvent se rapporter à des facteurs qui influent sur le tonus musculaire lisse et à tout ce qui peut amener l’animal à développer une hypocalcémie. Il est question ici d’excès de potassium et d’un bilan calcique incorrect.

Dans cet état, les muscles ne se contractent pas correctement et le rumen perd sa motilité, permettant ainsi à la caillette de se déplacer.

Réduction de la probabilité du déplacement de la caillette Le meilleur moyen d’éviter les déplacements de la caillette est de favoriser une prise alimentaire forte en fourrages de bonne qualité au cours de la transition d’un régime typique à haute teneur en fibres pour les vaches taries à un régime de lactation 5

plus riche en énergie. Comme les facteurs nutritionnels relatifs au déplacement de la caillette sont très étroitement liés, il est essentiel de bien les équilibrer. Un apport adéquat en calcium et en magnésium est indispensable pour la motilité de la caillette, permettant ainsi de réduire ou de prévenir encore davantage les risques de déplacement.

Éléments à prendre en considération au sujet du bilan énergétique négatif: • À l’aide d’une nutrition saine, le rétablissement peut se faire rapidement; par contre, le rétablissement peut être préjudiciable à la vie de la vache en l’absence d’un soutien approprié en substances nutritives.

Points to consider regarding displaced abomasums: • Watch for depressed appetite and encourage normal feed intakes as much as possible pre-freshening

• Il est donc essentiel de favoriser la prise alimentaire immédiatement après le vêlage.

• Make proper nutrients available immediately post-freshening and encourage water and feed intake to help occupy space

Phase 3: Après le vêlage Bilan énergétique négatif

Lorsque l’apport énergétique est inférieur à l’énergie destinée à la production laitière et à l’entretien ordinaire de la vache, celle-ci peut sombrer dans un état d’énergie négative. Les changements hormonaux liés au vêlage, les exigences du fœtus en croissance et une faible ingestion de matière sèche constituent autant de facteurs contributifs. La graisse corporelle est mobilisée afin d’équilibrer les niveaux d’énergie; toutefois, en excès des besoins, cela peut provoquer la stéatose hépatique, la défaillance de l’état corporel, l’acétonémie ainsi que d’autres troubles métaboliques, de même qu’une fonction immunitaire affaiblie.

Les niveaux d’énergie négative les plus saillants se produisent pendant la première et la deuxième semaine de la période d’après vêlage. La Fig. 2 ci-dessous indique la chute du bilan énergétique lorsque l’apport énergétique ne répond pas aux exigences. Toutefois, les recherches ont démontré que la plupart des vaches peuvent retrouver assez rapidement leur bilan énergétique positif lorsqu’il est possible de satisfaire aux exigences en substances nutritives.

Fig. 2 50 40 30

Apport ENL Exigences ENL Bilan ENL

20

Les épreuves liées à la réduction de prise alimentaire avant et après le vêlage sont bien documentées. Bon nombre de producteurs ont tendance à négliger la prise d’eau de la vache fraîche ainsi que les effets défavorables de la déshydratation sur la vache à la suite du vêlage.

Les recherches indiquent que la prise d’eau contribue à améliorer la prise alimentaire. Toutefois, avant le vêlage, la prise d’aliments et la prise d’eau diminuent toutes les deux, de sorte que la vache se trouve un peu déshydratée avant même le vêlage. Dans cet état, les liquides extracellulaires sont également perdus… soit jusqu’à 53 litres, selon les études. Si l’on y ajoute le fait que la perte de fluides et de tissus au cours du vêlage peut équivaloir au poids du veau et elle a maintenant l’obligation immédiate de produire du lait. La Fig. 3 indique la variation de la production laitière chez la vache en situations de déshydratation et de réhydratation.

Fig. 3 Effets de la déshydratation sur la production laitière 14 13

Restriction de 25 % Restriction de 50 %

12 11 10 0

Niveau de référence Restriction en eau Réhydratation 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 Heure (j) Source: Am J Physiol Regul Integr Comp Physiol 280:R418-R427, 2001.

10 0 -10 -20 -56 -51 -46 -41 -36 -31 -26 -21 -16 -11 -6 -1 6 11 16 21

Jour relatif au vêlage Apport énergétique, besoins et vaches mises sur un régime à faible énergie (1,50 Mcal ENL/kg) pendant les quatre premières semaines de la période de tarissement, sur un régime de transition à énergie moyenne (1,69 Mcal/kg MS) pendant les quatre dernières semaines avant le vêlage et sur un régime de lactation riche en énergie après le vêlage (1,75 Mcal/kg MS). - Présentation de Ric R. Grummer au World Buiatrics Congress en 2006

6

Déshydratation

Production laitière (kg/jour)

• Manage the amount of concentrates in a pre-freshening diet

L’eau représente environ 65 % du poids vif de la vache laitière.

De ces liquides organiques, 66 % font partie des cellules tandis que le dernier tiers se trouve dans les tissus mous des organes ainsi que dans les systèmes digestifs et vasculaires. Ensemble, ces systèmes et appareils de l’organisme et ces cellules transportent et distribuent des substances nutritives ainsi que des cellules et les composés de lutte contre les maladies afin de maintenir l’équilibre et de fournir des fluides au fœtus.

Le rumen sert de réservoir qui libère par pression osmotique

l’eau ingérée dans les bassins de retenue des liquides organiques.

Au fur et à mesure que les cellules réclament des fluides pour le métabolisme, des électrolytes et d’autres substances nutritives exercent une pression osmotique afin d’alimenter en continu les cellules de fluides pour assurer les fonctions normales. Si l’organisme ne dispose pas d’un volume suffisant de liquides, la quantité de substances nutritives transférée aux cellules (pour le métabolisme, entre autres) se verra considérablement réduite. Par conséquent, il est important de gérer la teneur en eau du rumen afin de préserver à la fois le volume normal des liquides du rumen et les autres réserves de liquides organiques.

Sachez que les situations de déshydratation chez les bovins ne sont pas toutes faciles à reconnaître. Le rumen joue le rôle de bassin de retenue des fluides, lequel permet de maintenir les liquides organiques en équilibre pendant une courte période.

Lorsque ce volume n’est pas maintenu, il en résulte une réduction du poids vif normal de l’animal, donnant lieu à la déshydratation clinique tel qu’indiqué ci-dessous.

Identification des niveaux de déshydratation Les bovins gravement touchés peuvent connaître des pertes par déshydratation de plus de 10 % de leur poids vif. Un tel degré de déshydratation représente potentiellement un danger pour la vie; les signes cliniques comprennent les suivants :

• Les yeux sont enfoncés au fond des orbites.

• La peau reste lâche pendant une période indéterminée.

• Les membranes muqueuses sont asséchées.

• Une attitude dépressive est évidente.

Les bovins atteints de déshydratation de 5 à 10 % de leur poids vif font preuve des signes suivants :

• Les yeux sont partiellement enfoncés dans les orbites.

• La peau se plisse vers le haut pendant des périodes allant

de quatre à huit secondes.

• Les membranes muqueuses sont collantes.

• L’ingestion de matière sèche diminue.

• La productivité diminue.

• Selles (30 à 35 % de la prise d’eau totale) • Urine (15 à 21 % de la prise d’eau totale) • Perte de vapeur depuis les poumons • Digestion • Maladie, diarrhée, malabsorption

Réhydratation La réhydratation et le maintien de l’hydratation chez les vaches laitières peuvent être réalisés des trois façons suivantes :

1. Par voie parentérale, soit administration par voie

intraveineuse ou sous-cutanée

2. Par arrosage ou pompage du rumen à l’aide de grands

volumes administrés par voie orale

3. Par une combinaison de voies parentérale et orale d’un

volume de liquides ou de suppléments d’électrolytes Grâce au rôle qu’ils jouent en faveur du flux et de l’équilibre des substances nutritives, les électrolytes peuvent être ajoutés à la ration au fur et à mesure des besoins pour améliorer l’efficacité fluide.

Lors du calcul de liquides de remplacement, il est important de tenir compte des exigences en matière d’entretien, des besoins de production et des pertes de liquides attribuables au vêlage, au stress thermique, à la sueur, à la maladie et à d’autres épreuves.

Pour assurer une fonction cellulaire normale, une vache de 454 kg requiert 45 litres (43 kg) d’eau par jour. Une partie de cette eau (10 à 30 %) provient de sa ration fourragère et le reste de sa prise d’eau quotidienne (généralement de 8 à 9 % du poids vif total de la vache). Par ailleurs, une vache en lactation a besoin d’un gallon d’eau supplémentaire par rapport aux besoins d’entretien pour chaque 4,5 kg de lait produit.

Il convient de noter que selon certaines études universitaires, les bovins qui présentent des niveaux de déshydratation de 7 à 8 % font preuve d’une altération de la réponse immunitaire.

La réhydratation est de première nécessité lorsqu’il s’agit de recouvrer la santé de la vache fraîche et de favoriser son retour à une situation de lactation optimale

Les bovins atteints de niveaux de déshydratation de 2 à 4 % ou moins présentent un minimum de signes cliniques visibles, mais l’efficacité physiologique et du rendement peut être réduite. Il suffit habituellement d’observer l’état corporel de la vache pour connaître la perte en eau lors d’un stress thermique. Même durant les périodes où le stress thermique n’entre pas en ligne de compte, il importe de maintenir une bonne hydratation étant donné que les vaches perdent continuellement de l’eau par les moyens suivants:

• Production laitière (25 à 35 % de la prise d’eau totale)

• Vêlage (perte de liquides équivalant au poids du veau)

Éléments à prendre en considération au sujet de la déshydratation:

• La prise alimentaire plus faible correspond à la déshydratation.

• L’activité intracellulaire diminue.

• La production laitière diminue.

• Il y a défaillance de l’état corporel.

• Le rétablissement après le vêlage est compromis.

7

Avant le vêlage

Physiologie des épreuves relatives à la vache fraîche

Après le vêlage

Au vêlage

Ca

8

Mg K

Résultats négatifs

Après le vêlage

Au vêlage

Avant le vêlage

Épreuves relatives à la vache fraîche • Faible ingestion de matière sèche -D iminution de la prise alimentaire chez la vache en préparation au vêlage – Diminution de la prise d’eau chez la vache en préparation au vêlage

• Rétablissement plus lent et possibilité de troubles métaboliques • Baisse de production • Perte de poids • Mauvais rendement reproductif • Déshydratation • Plus grand risque de déplacement de la caillette • Hypokaliémie – Faible concentration de potassium

• Hypocalcémie - Concentrations insuffisantes de calcium

• Les concentrations de calcium ne répondent pas aux besoins de la production laitière.

• Altération des fonctions des muscles lisses et du système nerveux • Risque d’acétonémie • Diminution de la production laitière

• Tétanie d’herbage - Concentrations insuffisantes de magnésium

• Nécessaire à la métabolisation du calcium • Altération des contractions musculaires

• Hypokaliémie - Concentrations insuffisantes de potassium

• Fonctions cellulaires et équilibration électrolytique irrégulières • Bilan énergétique négatif • Risque de rétention placentaire

• Bilan énergétique négatif - Faibles apports en énergie - Approvisionnement insuffisant en électrolytes

• Léthargie contribuant à une faible prise alimentaire • Risques de stéatose hépatique, d’acétonémie ou d’autres troubles métaboliques

• Déshydratation - Faibles apports en fluides/eau

• Réduction du poids et défaillance de l’état corporel • Altération des fonctions circulatoires • Pertes de production laitière

Retombées économiques des problèmes relatifs à la vache fraîche La production laitière est la pierre angulaire du secteur laitier. Pour un producteur laitier, la période de transition devrait donc représenter l’apogée des travaux car toute erreur de calcul à ce stade peut entraîner des pertes de milliers de dollars relativement aux questions de santé ou aux pertes de production à long terme.

En fait, de 70 à 80 % des frais vétérinaires sont engagés au cours des trois premières semaines après le vêlage. Souvent, ces coûts peuvent être évités. Armé d’une bonne compréhension du rapport entre la physiologie de la vache fraîche et une bonne nutrition, le producteur laitier peut beaucoup économiser sur les interventions de traitement, la réforme ou les pertes de production. Le tableau suivant met en évidence les principaux problèmes de l’après-vêlage et les coûts de traitement associés. Si le producteur laitier pouvait éviter de soumettre

quelques vaches seulement aux traitements, il pourrait facilement calculer à quelle vitesse ses épargnes augmenteraient. Une calculatrice pratique se trouve sur le site www.techmixglobal.com/freshcow.

Maladie métabolique

Coût ($)

Mortalités (%)

Mises à la réforme (%)

Pertes de lait (kg)

Plus grand nombre de jours sans gestation

Fièvre de Lait

275

4

5

130

13

Rétention placentaire

315

1,5

6

250

15

Acétonémie

232

0,5

5

230

10

Déplacement de la caillette

494

2

8

380

12

Mammite clinique

224

1,1

7

55

3

*Chuck Guard DVM, PhD Cornell University Veterinary School

9

Données de confirmation relatives aux essais sur la technologie Fresh Cow Alpha (FCA) La technologie nutritionnelle comprise dans le supplément Fresh Cow Alpha représente probablement le mélange nutritif pour vaches fraîches ayant fait l’objet du plus grand nombre de recherches sur le marché. Nous travaillons en étroite collaboration avec des départements de recherche universitaires,

des chercheurs indépendants et des vétérinaires pour assurer que chaque produit dispose d’une documentation relative à l’efficacité. La section suivante résume les données issues d’essais récents.

Essai de 2011 de Victory Farms

Victory Farms - Protéine et pourcentage de

237 vaches fraîches (Jersey et Holstein), réparties au hasard et suivies pendant un mois

6

Les vaches du groupe FCA* ont reçu un traitement unique de la technologie FCA immédiatement après le vêlage.

4 3 2 1

Résultats: • Les deux groupes ont privilégié la technologie FCA, la production laitière des vaches Jersey ayant démontré une valeur maximale beaucoup plus élevée.

• Les gains en matière grasse et en protéine enregistrés par les vaches ayant bénéficié de la technologie FCA étaient similaires chez les bovins Jersey et Holstein.

0

37 Kg

46 Kg

Groupe témoin

25 Kg

46 Kg

Technologie FCA* au Dakota du Sud Troubles métaboliques 20

Pourcentage

Groupe technologie FCA*

15 Groupe témoin

10 5 0

Rétention placentaire

Métrite

Déplacement de la caillette

Technologie FCA* au Dakota du Sud -

ME 305 – kg lait (x 1 000)

13

Mises à la réforme/ mortalités

Production laitière ME 305

Groupe technologie FCA*

12.5

Groupe témoin

12 11.5 11 10.5 10

10

Protéine

Groupe technologie FCA*

Résultats: • Réduction de 25 % des rétentions placentaires et de 35 % des mises à la réforme/mortalités

*FCAT - Fresh Cow Alpha Technology

Matière grasse

Vaches Holstein

Les troubles métaboliques et la production laitière totale ont été mesurés

• Augmentation annuelle de la production laitière de 180 kg dans ce troupeau à haut rendement

Protéine

Vaches Jersey

Ferme laitière de 3 600 têtes – 373 vaches fraîches choisies aux fins de l’étude

Les vaches du groupe FCA* ont reçu un traitement de la technologie FCA avec de l’eau immédiatement après le vêlage.

Matière grasse

Production laitière maximale – Vaches participantes en deuxième lactation et plus

Essai de 2009 au Dakota du Sud Essai géré par le vétérinaire de la région

Technologie FCA – Lactation actuelle

5

Percent

L’ensemble de la production laitière et des composants du lait a été mesurée.

matière grasse

Lactation 1

Lactation 2

Lactation 3 +

Moyenne (pondérée)

Essai de 2003 au Colorado

Technologie FCA* au Colorado - Production laitière

80 vaches au vêlage au cours d’une période de deux semaines Chaque deuxième vache (40 par groupe) a reçu un traitement de la technologie FCA* au vêlage; les vaches du groupe témoin n’ont reçu aucun traitement.

Les vaches taries du troupeau ont fait preuve d’une excellente nutrition et les troubles métaboliques associés aux vaches fraîches étaient inférieurs à la moyenne. Production moyenne du troupeau >10 800 litres Résultats: • Les vaches ayant bénéficié de la technologie FCA* ont atteint leur production maximale plus tôt et à des niveaux plus élevés.

Rendement laitier moyen – kg

44

Groupe technologie FCA*

42

Groupe témoin

40 38 36 34 32 30

• Dans le cadre de cette étude, on a réalisé des avantages moyens de 2,9 kg!

57

63

70

77

84

92

98

105

115

Essai de 2000 au Texas 38 vaches ont été suivies pendant quatre mois pour analyser l’impact sur la production laitière maximale.

Les vaches du groupe technologie FCA* ont reçu une quantité de la technologie FCA immédiatement après le vêlage.

La production laitière a été mesurée tous les mois selon le processus d’analyse d’amélioration des troupeaux laitiers (DHIA).

Production laitière: • Les vaches ayant reçu un traitement de la technologie FCA ont démontré une amélioration moyenne de 3,6 kg au pic de lactation.

Production laitière moyenne par jour – kg

Moyenne de jours de traite

Technologie FCA* au Texas - Production laitière moyenne 40 30 20 10 0

1

2

3

4*

Mois/numéro d’essai DHIA Vaches ayant bénéficié de la technologie FCA

*(P<.003)

Vaches du groupe témoin

Résumé de 1999 pour 12 troupeaux dans le Mid-West Rapport d’essai sur le terrain réalisé à partir d’un composite de 12 troupeaux laitiers Holstein dans le Mid-West des États-Unis. La production laitière (cinq premières semaines) et les troubles métaboliques au sein du groupe témoin et du groupe technologie FCA* ont été mesurés.

Troubles métaboliques: L’observation réalisée auprès de presque 800 vaches a exposé une réduction importante de tous les troubles métaboliques au sein des groupes technologie FCA. Production laitière: Vaches (12 troupeaux x 5 semaines) et taures (11 troupeaux x 4 semaines) mesurés séparément

Incidence en pourcentage

Les vaches ont reçu un traitement de la technologie FCA* immédiatement après le vêlage.

Incidence de maladie métabolique 6 5

3 2 1 0

Moyenne pondérée – Production laitière quotidienne en kg

Moyenne pondérée – Production laitière quotidienne en kg

Technologie FCA – 345 vaches Groupe témoin – 285 vaches

Semaine 3

Semaine 4

Fièvre de Lait

Acétonémie

Déplacement de la caillette

Génisses (composite de 11 troupeaux)

Vaches (composite de 12 troupeaux)

Semaine 2

Rétention placentaire

Résumé des valeurs de pesée du lait -

Résumé des valeurs de pesée du lait -

Semaine 1

Groupe témoin – 404 vaches

4

Réaction cohérente et importante des vaches ayant bénéficié de la technologie FCA

50 45 40 35 30 25 20 20 15 10 5 0

Technologie FCA – 386 vaches

Semaine 5

35 30 25

Technologie FCA – 218 génisses Groupe témoin – 267 génisses

20 15 10 5 0

Semaine 1

Semaine 2

Semaine 3

Semaine 4

11

Fresh Cow Alpha – conçu pour les vaches fraîches Le supplément Fresh Cow Alpha est devenu la pierre angulaire en matière de nutrition pour les groupes de vaches fraîches du monde entier. Conçu pour répondre spécifiquement aux besoins nutritionnels à des moments bien précis de la transition, Fresh Cow Alpha est recommandé pour toutes les vaches fraîches.

Le supplément Fresh Cow Alpha est un produit GLOBAL qui renferme les substances nutritives essentielles dont les vaches fraîches ont besoin immédiatement après le vêlage.

Levure: La levure vivante permet d’équilibrer le pH du rumen en stimulant des bactéries bénéfiques qui s’affairent à contrôler l’acide lactique; il peut en résulter une amélioration de la santé et du rendement. Le supplément Fresh Cow Alpha comprend un taux élevé de levures vivantes en plus de divers extraits de fermentation visant à stimuler l’activité dans le rumen après le vêlage.

Magnésium: Le magnésium joue le rôle de tampon dans le rumen de la vache au cours de la transition de la ration vache tarie à la ration de lactation. Le magnésium améliore également la métabolisation du calcium.

Calcium: Chaque traitement du supplément Fresh Cow Alpha contient 54 grammes de calcium élémentaire ainsi que quatre sources de calcium, notamment le calcium provenant du lait. Cette combinaison permet une absorption rapide et à long terme. Fresh Cow Alpha ne contient pas de chlorure de calcium; ainsi, le pH neutre améliore l’appétibilité et réduit la possibilité d’une irritation de la gorge et du tractus intestinal.

Potassium: Presque toutes les vaches fraîches sont atteintes d’une carence en potassium en raison de la diminution de leur prise alimentaire.

Un traitement au potassium administré à la vache au vêlage permet de rétablir l’équilibration électrolytique normale et d’augmenter et tamponner le pH sanguin. Ainsi, la vache se sent beaucoup mieux et, par conséquent, elle mange plus. Le potassium est essentiel au métabolisme énergétique et permet de réaliser un tonus musculaire lisse.

Vitamine E: Une baisse du taux de vitamine E dans le sang est attribuable à des fuites excessives de la vache vers le colostrum. La vitamine E est essentielle au bon fonctionnement du système immunitaire et un seul traitement de Fresh Cow Alpha renferme 500 UI de vitamine E soluble.

Niacine: Un bilan énergétique négatif peut entraîner une défaillance majeure de l’état corporel, l’acétonémie et d’autres troubles métaboliques, de même qu’une fonction immunitaire affaiblie. La niacine aide à stimuler la libération d’énergie à partir du foie et chaque traitement du supplément Fresh Cow Alpha contient trois grammes de niacine.

Bétaïne: La déshydratation pose un problème dans la mesure où la perte de liquides associée au vêlage peut équivaloir au poids du veau; par ailleurs, la plupart des vaches ne boivent pas bien dans les heures précédant le vêlage. La bétaïne est un osmolyte, soit un composé affectant l’osmose et qui est soluble au sein d’une cellule ou dans le fluide environnant. Les osmolytes aident à maintenir le volume cellulaire et l’équilibre liquide, améliorant ainsi le bilan énergétique des cellules (en aidant au transport des électrolytes). En plus d’aider les cellules à conserver la synthèse protéique ainsi que la division cellulaire, les osmolytes aident à maintenir l’intégrité intestinale.

Vous ne trouverez pas une valeur nutritionnelle de cette même qualité dans les produits concurrents. Faites vous-même la comparaison. Tout ce dont vos vaches fraîches ont besoin, le supplément Fresh Cow Alpha est en mesure de le leur fournir.

Pro-Ag Products Ltd. 1051 Marion Street Winnipeg, MB R2J 0LI

Probiotech International 6225, rue Choquette Saint-Hyacinthe, Quebec J2S 8L2

Email: info@pro-ag.com 1-800-806-2737 www.pro-ag.com

Email: info@probiotech.com 1-800-267-7252 www.probiotech.com

TechMix, LLC • 740 Bowman St • PO Box 221 • Stewart, MN 55385 • 877.466.6455 • techmixglobal.com 12

0902302013