5775 Vayikra

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Horaire des Offices 2014 - 5775

Chahrit

Minha suivie d’Arvit

Chabbat Samedi 21 Mars

8:15 7:00, 8:00 6:00, 7:00, 8:00

18:15 18:45

6:00, 7:00, 8:00

18:45

Dimanche 22 Mars Lundi 23 au Jeudi 26 Mars Vendredi 27 Mars

CHABBAT SHALOM Vol.1 No.49

18:45

3 Nissan 5 Nissan 6 Nissan 7 Nissan

Remerciements Au nom du président, Rabbin Ronen Abitbol, et le C.A nous tenons á remercier sincèrement: David Ohayon de ExcelToner qui nous fournis regulièrement les cartouches d'encre pour la publication hebdomadaire de notre bulletin Chabbat Shalom

Kollel Hekhal Shalom

dédié à la mémoire de Éliran Elbaz Z”L et à la mémoire de Yaacov Saltiel Z”L On vous Invite au cours de Béréchit (La Kabala) Le Lundi à 20h00 avec M. Charles Abikhzer Venez vous chauffer avec une bonne étude de Torah au Kollel chaque soir de 20h15 – 21h30.

Séouda Chélichite Est offerte par: Mr Nessim Bouzaglo pour la nahala de son père Isaac Bouzaglo Z"L et par Mr Michel Rebibo pour la nahala de sa femme Bella Tobie bat Devorah Z"L

LE GUIDE SÉPHARADE COMPLET DE PESSA’H SE TROUVE SUR NOTRE NOUVEAU SITE WEB. VISITEZ WWW.HEKHALSHALOM.COM Ainsi que le cours Video

"La Fête des pains Azimes" Information: Communauté Sépharade Hékhal Shalom, Synagogue - Kollel - Mikvé - Salle des fêtes 825 Gratton, Ville Saint- Laurent, H4M 2G4, Tél: 514 747-4530 - Fax: 514 747-5283 - Mikvé: 514 747-7707 www.hekhalshalom.com

Conception et Réalisation: Roland Harari (514) 591-2761

SAMEDI 21 Mars 2015 1 Nissan 5775

Paracha: Vayikra

Le Rabbin Ronen A. Abitbol peut être rejoint au (514) 831-4530 Nahalot - Ce shabbat nous élevons la mémoire de: Isaac Bouzaglo Z"L Esther Bitton Z"L Bella Tobie bat Devorah Z"L Rahel Mechaly Z"L

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Roche Chodesh Nissan - 3 ième Livre de la Torah

Allumage des bougies du Chabbat: 18:49 Sortie du Chabbat: 19:53

LE BULLETIN HÉBDOMADAIRE DE NOTRE COMMUNAUTÉ

Vayikra ( Sacrifice expiatoire de la communauté )

humaines a l'égard de D-ieu et à l'égard d'autrui.

Les holocaustes étaient offerts dans les cas de pêchés commis soit seulement en Le livre de Chemot s'est terminé sur pensée, soit involontairement soit par l'édification du Mishkan (Tabernacle). Dés mégarde; ou lorsque l'accomplissement lors que l'équipement est prêt, il nous faut d'une Mitsva avait simplement été omis, et enfin dans certains savoir quoi en faire, cas limites, tels comment l'utiliser c'est la que celui d'un raison pour laquelle doute sur un pêché n ot re n ou vea u l i v re commis ou non. Vaykra commence par les « Korbanot » (sacrifices) Certains sacrifices c'est le mode d'emploi, constituent nous apprenons l ' o ff r a n d e comment et dans quel présentée à but utiliser le Mishkan. Il l’Eternel à nous faut bien l'o c c a s i o n d ' u n comprendre la véritable vœu formulé en nature de ces sacrifices, son honneur ou on se tromperait à d'une expression penser que ce sont des de gratitude a pratiques réservées à des l'o c c a s i o n d ' u n gens de peu et des bienfait personnel, pêcheurs qui effaceraient ou de la ainsi leurs pêchés. célébration d'une fête de pèlerinage. Un examen attentif des raisons qui sont à Cette énumération suffit à nous faire l'origine de ces sacrifices, montre qu'ils apprécier la haute valeur morale et s'adressent a un peuple qui à atteint un très religieuse des juifs qui pratiquaient ces haut niveau moral et qui aspire à un degré sacrifices. encore plus élevé. Ils constituent l'expression de sentiments de gratitude Nulle part il n'est question de pouvoir éprouvés par des individus de la nation à obtenir le pardon pour un pêché en allant l'égard de la Providence, ils supposent un offrir une bête de sacrifice au Temple de Dsens très aigu des responsabilités ieu, si le méfait a été commis sciemment ou


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COMMUNAUTÉ SÉPHARADE Hékhal Shalom / 3

Rabbin Ronen A.

Les sacrifices reposent sur trois éléments fondamentaux: la substitution, le r a p p r o c h e m e n t e t l 'o ff r a n d e . L a substitution éveille la « Techouva » (repentance) qui elle doit affecter l'homme dans sa triple dimension: la pensée la parole et l'action; c'est pourquoi la Thora à ordonne d'appuyer les mains sur la tête du sacrifice ce qui correspond à l'acte (symboliquement le transfert de la faute). Elle à exige le « Vidoiy » (confession) des pêchés, ce qui correspond au facteur de la parole, puis la combustion des parties internes symbolisant la pensée et les instincts.

fait allusion au rapprochement des sphères supérieures et inferieures. Le sacrifice suscite le rapprochement et la conjonction des éléments terrestres et des éléments célestes. Ce rapprochement a pour but final de réaliser l'Unité des sphères supérieures et des sphères inferieures. L'animal n'est qu'un simple véhicule par lequel le processus de rapprochement est effectué.

s'agit plus de s'interroger sur la qualité de mes actes, mais la n a t u re d e m e s pensées : où se situent-elles vraiment? La fonction de cette Téchouva consiste fondamentalement à ramener nos pensées à ce qu'elles devraient être; en effet ce qui compte, c'est ce qui importe pour la pensée. La question se pose dans les termes suivants: à quoi l'homme attribue-t-il véritablement de la valeur?

La notion d'offrande implique la renonciation par le fidele à quelque chose qui lui appartient, qu'il offre au Créateur. De nos jours ces offrandes sont remplacées par l'acte de « Tsédaka » (charité) comme l'affirme le Talmud: « Rabbi Yéhochouâ, considérait le Temple détruit, s'écria: Malheur à nous! le lieu ou Israël obtenait l'expiation de ses péchés est en ruines! -Rabbi Yonna lui dit: - Mon fils, ne te désole pas. Il nous reste une expiation également efficace, c'est la « Tsédaka ».

"D-ieu appela Adam et lui dit: Où es-tu? - Il répondit: - J'ai entendu ta voix ... et je me suis caché" (Gen.3:9) Ceux qui font des sacrifices au Temple sont des hommes qui ne se cachent plus qui répondent a l'appelle de D-ieu "Où es-tu?"

Ainsi en offrant son sacrifice, l'homme se Quiconque entend la question, ou rendra compte qu'il méritait lui-même la simplement l'écho de cette voix qui mort et que l'animal la substitue. retentissait dans le jardin et qui résonne toujours dans le monde, n'entend pas la Le Talmud nous avertit: "Ni une offrande question, il entend la voix de celui qui la pour le pêché, ni un sacrifice expiatoire, ni pose. Cette question soulève en nous la la mort, ni Yom Kippour, ne peut réaliser question: Où suis-je?, Où vais-je?, Que l'expiation s'il elle n'est pas accompagnée fais-je? Autrement dit à la question Où de la « Téchouva » (Tos. Yoma 5:9). Il est suis-je ? il peut sembler que ce soit des lors clair que la "Téchouva" fait partie l'homme qui se la pose; mais au fond c'est intégrale du sacrifice. la voix de D-ieu qui s'adresse à l'homme égaré, à l'homme qui quelque part se Le véritable problème de l'homme, ce n'est cache. pas de comptabiliser ses fautes: c'est de connaitre le lieu où il se trouve dans la La Tora lorsqu'elle nous entretient de trame de son histoire. l'offrande des sacrifices emploie toujours C 'e s t l a f o r m e s u p é r i e u r e d e l a et exclusivement le Tétragramme. La « Téchouva », celle qui concerne ma racine du mot "Korban" (Sacrifice) est personnalité, mon moi profond. La il ne "Karov" qui signifie rapprochement, cela

CE BULLETIN A ÉTÉ COMMANDITÉ PAR:

Mr Nessim Bouzaglo pour la nahala de son père Isaac Bouzaglo Z"L Veuillez contacter Anna Ruimy au (514) 747-4530 pour la commandite de ce bulletin

Attention SVP: Ce bulletin ne peut pas être transporté dans le domaine public pendant le Chabbat

avec préméditation, ou pour des pêchés courants commis par indifférence, par esprit d'apostasie ou d'infidélité à la parole divine.

Abitbol

L a Ts é d a k a a c c o m p a g n é e d e l a " Té c h o u v a " re m p l a ce to u te s ce s dimensions des sacrifices. Pratiquement la Tsédaka ne consiste pas qu’à donner des piécettes à des mendiants dans la rue. Tout juif est tenu de donner entre dix à vingt pour cent de son salaire (net) à la « Tsédaka ». 10% correspondant au « Ma'asser » et en donnant 20% on accomplit la Mitsva : « Tu aimeras l'Eternel de tous tes moyens ». (Deut.6:5) Dans la marge de ces 10 et 20% se situe cette forme de Tsédaka qui remplace les sacrifices. La Tsedaka n'est pas réservée aux riches, même un mendiant est tenu de donner 10% de ses revenus à un plus nécessiteux que lui. L'un peut donner beaucoup et l'autre moins, tant que le cœur se dirige vers le ciel. Puisque ce n'est pas la qualité

du sacrifice qui compte mais l'effort accompli par celui qui l'offre, la maigre offrande du pauvre peut avoir plus grande valeur que le somptueux sacrifice apporté par le riche. Au niveau des priorités, l'idéal est d'aider quelqu'un qui pourvoyait à ses propres besoins à conserver ses moyens d'existences et de ne pas faire faillite, afin de continuer à pouvoir vivre en toute indépendance. On devrait s'efforcer de faire la Tsedaka là où cela fait le plus de bien et là où l'impact sera le plus fort, généralement les institutions sont plus à même de soutenir un grand nombre de causes et de personnes nécessiteuses; ceci bien évidemment si l'on est certain que les sommes sont distribuées selon les règles. L'avantage des institutions c'est que ni le receveur ni le donneur ne se connaissent. En effet la Tsédaka la plus effective est un don anonyme à un destinataire inconnu; car si la personne qui reçoit éprouve de la honte ou un gène quelconque, on a fait plus de mal que de bien. Ces institutions peuvent être des communautés juives qui collectent un fond destiné à subvenir aux besoins des pauvres et des nécessiteux. La Tsédaka doit être faite dans la joie et l'amour et pas à contre cœur, il y a en effet une grande différence entre un acte que l'homme fait par obligation et celui qu'il accomplit par amour. (Rav Meïr Teichtel : Basé sur La voix de la Tora de Elie Munk).


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