#25 TendanceNomad

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#25 2017

Novembre

AMÉRIQUE LATINE

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VALE DO LOBO . ALGARVE . PORTUGAL

RENCONTRE

ENTRETIEN

MARCHÉ

DESTINATIONS

Le MICE peut-il échapper à la saturation des destinations ?

Sébastien Guyot, directeur des ventes entreprises et agences d’Air France

Traiteurs : toujours plus de simplicité et de produits locaux

Hauts-de-France République dominicaine Amérique latine



ÉDITO

#25 2017

Novembre

DISTRIBUTION

AMÉRIQUE LATINE RENCONTRE

ENTRETIEN

MARCHÉ

DESTINATIONS

Le MICE peut-il échapper à la saturation des destinations ?

Sébastien Guyot, directeur des ventes Entreprises et Agences d’Air France

Traiteurs : toujours plus de simplicité et de produits locaux

Hauts-de-France République Dominicaine Amérique Latine

ANNÉE ZÉRO

Une publication TendanceNomad Publishing www.tnmedianetwork.com Président et Directeur de la Publication Olivier Chauvaud ochauvaud@tnmedianetwork.com + 33 (0) 6 24 73 76 22 Conseiller Marketing & Communication Christine Bravo cbravo@tnmedianetwork.com + 33 (0) 6 43 32 04 72

Publicité Directrice de Publicité Faiza Terrero fterrero@tnmedianetwork.com + 33 (0)6 16 90 08 39 Digital and Partnership Manager Michel Nahon mnahon@tnmedianetwork.com + 33 (0)6 09 89 10 81

Rédaction LEPRINCE & POURRIAS PRESSE (LPP) Rédacteur en Chef LPP Dominique Pourrias pourrias.dom@orange.fr Conseiller Éditorial : François-Xavier Izenic - fxizenic@orange.fr Rédacteurs : Blandine Fleury, Francis Ginès, Martine Léonard, Vincent de Monicault

Print & Digital Directeur Artistique Philippe Lewit - philippe.lewit@appara.fr Photos : Shutterstock, DR, Offices de Tourisme Couverture : Jonathan Ont collaboré à ce numéro : Out of the Box, Hold-Up project Abonnement contact@tnmedianetwork.com TendanceNomad Publishing SAS au capital de 7 000 euros RCS Paris : 798 949 012 Siège social : 366 ter rue de Vaugirard 75015 Paris Achevé d’imprimer en novembre 2017 sur les presses de l’Imprimerie Le Réveil de la Marne - 4 rue Henry Dunant - BP120 51204 Épernay Cedex ISSN : 2272-5148 - Dépôt légal à parution Malgré le soin apporté à la réalisation de cet ouvrage, l’éditeur décline toute responsabilité quant aux erreurs éventuelles qui s’y seraient glissées. Les noms des marques qui figurent dans les pages rédactionnelles sont donnés à titre informatif sans aucun but publicitaire. Pour les pages publicitaires, les informations sont publiées sous la seule responsabilité des annonceurs. La reproduction même partielle des pages est interdite sans l’autorisation de l’éditeur.

A

près Lufthansa et le groupe IAG, 2/ Demander l’aide des GDS pour mettre en c’est au tour d’Air France de mettre place la norme NDC : ce sera l’effet ciseau. fin à un « insoutenable suspense » en Elles vont non seulement perdre une partie des incentives que leur reverconfirmant la mise en place saient les Amadeus et consorts d’une surcharge de 11 euros l’aller du fait de la baisse mécasimple pour toute réservation efnique des réservations sur fectuée via un GDS. La question les GDS mais ces derniers n’était pas de savoir en effet vont leur faire payer si la compagnie allait le faire l’accès au NDC car l’inmais quand elle allait le vestissement ne sera faire. Alexandre de Juniac, pas neutre. l’ex-président d’Air France, 3/ Élaborer elles-mêmes ne s’en était pas caché en juin une plateforme de réserva2015, quelques jours après que tion intégrant le GDS, le NDC Lufthansa avait jeté un pavé dans et autres sources de contela mare : « C'est une question nus. Cela représente de absolument clé pour nous. Nous François - Xavier l’argent, du temps et des évaluons cette option », avait-il IZENIC équipes de développeurs. déclaré à des journalistes en Conseiller éditorial Et il faut aller vite car le marge d’une réunion de IATA. temps presse. Qui peut et Le compte à rebours était enclenché et nul doute que la décision d’IAG va le faire ? La question reste entière quand d’emboîter le pas de Lufthansa a dû précipi- on sait les difficultés des gros distributeurs à ter les choses chez les décideurs d’Air France. embrasser l’innovation. Ce faisant, les compagnies aériennes veulent C’est évidemment la troisième option qui peut reprendre la main sur leur distribution. Car ce permettre aux agences de survivre à cette noun’est pas tant le coût de la distribution que sa velle mutation. C’est non seulement un boulemaîtrise qui est en jeu. Ne supportant plus la versement technologique mais aussi des menneutralité des GDS qui ne mettent en avant talités. Il s’agirait de faire vraiment du négoce, qu’un prix, les compagnies veulent aussi se de mettre en avant telle ou telle compagnie, battre désormais sur le qualitatif, valoriser tel ou tel produit, telle ou telle promotion leurs lourds investissements et leurs services et d’en attendre un retour sonnant et trébuen vol comme au sol. C’est l’objectif de la fa- chant du transporteur. Comme fait la grande meuse norme NDC. Pour la distribution, c’est distribution avec les producteurs qu’elle met un changement plus important encore que la en tête de gondole. Pour les compagnies suppression des commissions en 2005. Pour aériennes, cela change également tout : les agences de voyages, le début d’une nou- elles paieraient un coût de distribution proportionnel au service rendu. Une vraie révolution velle ère. Quelles sont leurs options ? 1/ Ne rien changer et continuer avec les GDS : je vous dis ! elles vont donc devoir payer cette surcharge et se retrouver hors marché par rapport à François-Xavier Izenic_Conseiller éditorial certains concurrents.

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TRIBUNE LIBRE Êtes-vous créateur ou assembleur ? Par Michel Bensadoun, Agence Hold-Up Project

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REPÈRES

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TESTÉ POUR VOUS

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DMC

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ENTRETIEN

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Think Incentive SB MICE Consulting

Sébastien Guyot, directeur des ventes entreprises et egences d’Air France

RENCONTRE Le MICE peut-il échapper à la saturation des destinations ?

Aérien & hôtellerie : nouveautés et tendances

MARCHÉ

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Des chiffres et des faits

Suisse : Villars et Les Diablerets

STRATÉGIE

Traiteurs : une offre qui tend vers la simplicité et les produits locaux

FOCUS

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Les Hauts-de-France : de solides atouts sur le MICE

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COLLECTION

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HORIZONS

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SLOW MOOD

• Bruxelles • République dominicaine Amérique latine : une fabuleuse diversité

Tout bien considéré… Par Patrice Mathieu, co-fondateur de l’agence Out of the Box

Contents

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TendanceNomad COLLECTION #Bruxelles

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#République Dominicaine

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TRIBUNE LIBRE

© DR

ÊTES-VOUS CRÉATEUR OU ASSEMBLEUR ?

Michel BENSADOUN Agence Hold-Up Project www.holdup-project.com

Il paraît plus valorisant de prétendre faire de la création que de l’assemblage ! On pourrait répondre que l’assemblage peut permettre la création, comme en cuisine ; un savant dosage des ingrédients de base peut aussi créer l’alchimie et être particulièrement créatif… Ce n’est pas forcément vrai pour l’événementiel ! Un « ingrédient » prend, dans notre secteur, la forme d’une attraction, d’un numéro, d’une performance, d’un nouveau lieu, d’un conférencier… l’agence se lance alors dans une recherche de la nouveauté, de l’inédit pour être un des premiers à le proposer, le dénicher ! Il reste pour les plus frileux, les classiques sans risque, et qui fonctionnent bien. Dans cette économie de l’assemblage, un bon nombre de prestataires proposent de vous aider à trouver la nouveauté et mettent à votre disposition leur catalogue. Dans le voyage, les réceptifs (DMC) font de même avec des propositions le plus souvent standardisées. Il serait injuste de pointer comme responsables les prestataires et réceptifs, car c’est toute la chaîne qui est en cause, à commencer par le client qui n’a pas toujours les budgets pour engager de vraies créations, les agences tentées par la facilité et la sécurité, les réceptifs et prestataires qui croulent sous des demandes le plus souvent sans suite. • Novembre 2017 - n°25

Pourtant seule la véritable création peut être source de valeur ajoutée et tirer la marge vers le haut. Certaines agences l’ont bien compris et jouent intelligemment cette carte créative avec des événements, des incentives qui sont emblématiques de notre profession et… copiés. L’assemblage n’est pas une fatalité, il faut se donner la peine de créer, de chercher, d’expérimenter, de sortir des sentiers battus. Tout cela prend du temps, des moyens, mais c’est le prix à payer pour une création originale. La veille créative, la curiosité, sont indispensables, car source d’inspiration : voir des spectacles, assister à des créations culturelles, découvrir des villes, des espaces, des lieux. Détourner ce qui existe en le transformant… La création n’est pas sans risque : être pionnier, c’est prendre des risques ! Si tout le monde veut de l’événementiel, du nouveau, de l’original, de l’extraordinaire, combien sont prêts à s’investir dans une véritable création ?

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REPÈRES

1,235 million

C’est le nombre de touristes internationaux accueillis au Sri Lanka en 2016 (+ 3,9 % vs 2015), dont 96 440 touristes français (+ 12 % vs 2015). La France est ainsi passée de la 6e à la 5e position des pays émetteurs mondiaux derrière l’Inde, la Chine, le Royaume-Uni, l’Allemagne. De plus, de janvier à août 2017, le nombre de touristes français se chiffre à 73 000 (+ 11 % vs même période en 2016).

Mad or Nomad Par

Dominique Pourrias

82,6

millions C’est, selon les chiffres de la DGE, le nombre de touristes internationaux qui ont visité la France en 2016, soit deux millions de moins qu’en 2015. Néanmoins, la France occupe toujours la première marche du podium du tourisme mondial devant les États-Unis avec 75,7 millions de visiteurs (- 2,3 %) qui devancent d’une courte tête l’Espagne et ses 75,6 millions de touristes étrangers (+ 10,3 %).

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New York

C’est, selon une étude Concur/Innofact menée en France, Allemagne, Afrique du Sud, aux Pays-Bas et au RoyaumeUni, le pourcentage des voyageurs d’affaires français qui considèrent que leur employeur les aiderait s’ils se trouvaient dans une situation risquée. C’est peu vs l’Afrique du Sud ou le Royaume-Uni, où ils sont respectivement 66 % et 63 % à se montrer confiants.

D’après l’étude Ipsos Top Cities 2017, New-York (23 %) reste en tête des villes pour développer des affaires, suivie par Abu Dhabi (21 %), Londres (16 %), Hong Kong (16 %) et Tokyo (15 %). Zurich, Pékin, Los Angeles, Berlin et Shanghai complètent le top 10. Mais seulement 7 % des personnes interrogées estiment que Paris est parmi les trois villes où il est le plus facile de faire des affaires.

C’est le volume d’affaires BSP (soit la billetterie aérienne vendue en agences de voyages) en 2016, soit une hausse de 3 % par rapport à 2015. Il faut rappeler que ce chiffre n’intègre pas l’activité des compagnies aériennes low cost. D’autre part, le nombre de billets (pour une prix moyen de 433 €) émis par les agences de voyages est quant à lui en forte progression, soit + 7,5 %, à 22 millions.

3,75

Un record

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C’est, selon le Seto (Syndicat des entreprises du tour-operating), le nombre total de clients des tour-opérateurs français partis dans le cadre d’un voyage à forfait en 2015-2016, soit une baisse de 4 % vs 2014-2015. Du fait de la hausse de la recette unitaire (+ 2,1 %), le volume d’affaires total des TO sur la même période a subi un moindre repli, à - 2 % pour un total de 3,9 milliards d’euros.

Le Puy du Fou, deux fois élu « meilleur parc du monde », vient d’achever la saison 2017 avec un nouveau record de 2 260 000 visiteurs. En 2018, le deuxième parc à thème de France sera ouvert jusqu’à la Toussaint avec une période d’ouverture du 6 avril au 4 novembre. À savoir : à Tolède en Espagne, un parc de spectacles imaginé et construit par le Puy du Fou ouvrira ses portes à partir de 2019.

pour cent

millions

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6,3

MDS d’€

pour cent C’est, selon les résultats de l’étude Egencia Business Travel and Technology Survey, le pourcentage des voyageurs d’affaires français interrogés qui pensent que les avancées de l’intelligence artificielle (IA) peuvent améliorer leurs expériences voyages. Par ailleurs, 61 % d’entre eux rejettent l’idée selon laquelle elle pourrait mettre fin à l’humanité telle que nous la connaissons aujourd’hui.


TESTÉ POUR VOUS On aime moins : l’accès est un peu long depuis la France, même avec l’avion sur Genève et le TGV reliant Paris à Lausanne (en 3h35). Il faut en effet emprunter ensuite deux trains, l’un d’abord le long du lac Léman – traversant le vignoble de Lavaux, Vevey et Montreux – puis un autre remontant de Bex à Villars et d’Aigle aux Diablerets. Mais l’on profite sur tout le parcours d’un panorama exceptionnel, cela compense largement.

SUISSE Villars et Les Diablerets

© DR

© Glacier 3000

Informations pratiques : pour l’hébergement des groupes, Les Diablerets s’appuie surtout sur l’Eurotel Victoria, son seul 4-étoiles, un hôtel des années 70 (101 chambres spacieuses, restaurant et piscine). Villars compte davantage d’hôtels de grosse capacité dont le Club Med et surtout le Royalp. Il existe sur les deux stations un réceptif spécialiste du MICE, Villars/ Diablerets Experience, créé en 2010.

› Le restaurant Botta (Glacier 3000) accueille des déjeuners jusqu’à 120 personnes, davantage pour un cocktail.

› La Maison des Congrès, située au cœur du village des Diablerets, dispose de plusieurs espaces dont une salle de conférence d’une capacité d’environ 350 places.

© Chalet Royalp & Spa

Par

Vincent de Monicault Quoi ? Villars-sur-Ollon et Les Diablerets se trouvent au cœur du canton de Vaud, en Suisse francophone. Les deux stations partagent un même domaine skiable, l’un des plus agréables et ensoleillés des Alpes de la région du Léman, sur un balcon surplombant la vallée du Rhône. Un domaine de 125 kilomètres de pistes situées entre 1 300 et 3 000 mètres d’altitude.

© Sébastien Staub

› Le Royalp est un beau 5-étoiles récent de 63 chambres doté d’un vaste spa.

On aime : Villars et Les Diablerets sont préservés des constructions disgracieuses. La première est une station-village trendy, sa voisine un charmant village typique. Tous deux possèdent des atouts sur le segment MICE. Les Diablerets dispose d’une Maison des Congrès. Elle est aussi la principale porte d’accès au Glacier 3000, connu pour le point de vue Peak Walk et le restaurant Botta. Côté activités, on citera le ski, la randonnée sur glacier, les balades en traîneaux à chiens, le patin à glace et le curling, la luge sur la piste des Diablerets, la remise en forme dans un nouveau centre aqualudique à Villars... Les options sont nombreuses en matière d’excursions, dont les nouveaux musée Chaplin de Corsier-sur-Vevey et le SwissTech Convention Centre de Lausanne.

© Roman Tyulyakov

› La piste de luge des Diablerets est longue de 7 km.

› Vue sur le domaine de Villars.

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PUBLI-COMMUNIQUÉ

« Il s’agit de surprendre et d’être pionnier » Sylvain Dessons et Hocine Boukhenaissi, co-fondateurs du DMC ADN Amazonia, French Guiana & Suriname, présentent, depuis novembre, leur nouvelle pépite sur le marché MICE. Quels sont les atouts MICE des destinations Guyane et Suriname ? Sylvain Dessons : Le marché MICE est un marché dynamique et réactif qui se nourrit de nouveautés, d’insolite et d’authenticité. La Guyane et le Suriname répondent comSylvain Dessons et Hocine Boukhenaissi plètement à ces critères avec une palette d’activités et de découvertes immersives particulièrement appréciées en incentive. La Guyane a longtemps souffert d’a priori caricaturaux depuis longtemps oubliés par ceux qui connaissent le territoire. C’est la meilleure porte d’entrée pour découvrir l’Amazonie. En une heure, depuis Cayenne ou Kourou, on peut y vivre l’expérience de la forêt primaire. Le Suriname, quant à lui, est globalement inconnu sur le marché français, pourtant cette ancienne colonie hollandaise offre de belles possibilités MICE.

« Offrir de l’authenticité et vivre une véritable expérience inédite et exclusive. » Soulignons qu’en Guyane comme au Suriname, il est possible d’évoluer dans des environnements à couper le souffle sans croiser dix pirogues pleines de touristes. Il s’agit de véritables pépites inexploitées où l’esprit de pionnier s’installe immédiatement avec l’impression de découvrir des territoires quasi vierges et préservés, ce qui est rare au regard de la maturité de notre marché. Il faut de plus bien intégrer que la Guyane est un territoire français avec de nombreux avantages en termes de formalités d’entrée, sécurité, santé, transactions financières (en euros), normes et assurances, téléphonie mobile... et gastronomie. Enfin, pour les accès aériens, les deux destinations sont très bien desservies avec des vols

directs sur Air France et Air Caraïbes pour la Guyane et des lignes KLM et Air Surinam pour le Suriname. Que proposez-vous en Guyane et au Suriname ? Sylvain Dessons : La Guyane et le Suriname offrent un large éventail d’activités grandeur nature : survoler l’Amazonie en avion, en hélicoptère ou en hydro ULM, dormir dans un hamac à 40 m du sol, naviguer sur des fleuves, rencontrer des communautés amérindiennes, pêcher, chasser, nager, danser, cuisiner avec d’authentiques Indiens, vivre une expérience chamanique, jouer au foot avec les enfants d’une tribu... La Guyane, en complément du volet amazonien, c’est aussi le fleuron international de l’industrie spatiale. Visiter le CNES et le site de lancement des fusées Ariane, Vega et Soyouz, le musée de l’Espace, ou, si les dates coïncident, assister au lancement d’une fusée, à la mise en orbite d’un satellite, c’est encore une expérience rare ! En Guyane, on peut également organiser une navigation vers les îles du Salut et découvrir le bagne, observer des tortues et des caïmans… Et, au Suriname, nous avons développé un concept de bivouacs BIM-NOW (Bivouac In The Middle of No Where) avec un hébergement sous tente ou en carbet. Notre offre répond à 100 % aux exigences des briefs agences : offrir de l’authentique, de l’exclusif, de l’inédit, de l’expérience humaine, déployer des actions RSE pleines de sens, proposer aux participants ce qu’ils ne pourraient pas faire par eux-mêmes. Quels sont les profils de groupes les plus adaptés pour ces deux destinations ? Sylvain Dessons : Bien sûr, nous ciblons les groupes incentives, mais nous n’écartons pas les comités de direction et les « learning expeditions ». Il va de soi que nous ne sommes pas sur des destinations de masse. Cependant nous ne nous limitons pas à des groupes de 40 à 60 personnes puisque l’option « back to back » devient de plus en plus répandue et s’impose souvent comme le moyen d’offrir l’insolite et l’authentique aux grands groupes.

sylvain@adnamazonia.com hocine@adnamazonia.com



DMC

THINK INCENTIVE

Découverte sportive et culturelle au Québec

© DR

d’une première surprise : quelques heures de détente au spa Bota-Bota. Ce spa sur l’eau amarré au Vieux-Port de Montréal offre les bienfaits salutaires d’un spa et le bercement naturel du fleuve Saint-Laurent tout en profitant d’une vue grandiose sur le Vieux-Montréal. Un moment magique ! Comme l’hiver au Québec c’est avant tout l’occasion de s’essayer aux activités typiques du Grand Nord, les participants ont donc eu l’occasion de tester le traîneau à chiens, la randonnée en raquettes à neige et la motoneige, toujours accompagnés de guides expérimentés. Les hébergements ont été sélectionnés avec soin : à Montréal, le boutique-hôtel de charme Place d’Armes ; en Mauricie, l’hôtel Sacacomie tout en rondins de bois, niché au cœur de la forêt ; et, à Québec, l’hôtel 71 au design épuré établi dans un prestigieux édifice du XIXe siècle. Pour pimenter le voyage, l’équipe de Think Incentive s’est appliquée à le rendre inoubliable en insérant dans le programme des moments exceptionnels : concert de jazz, cocktail dans un bar de glace ou encore déjeuner amérindien dans un tipi. De quoi effectivement souder les équipes et marquer durablement les esprits ! Blandine Fleury

V

ivre une expérience au Québec en plein hiver, cela a de quoi marquer les esprits ! C’est ce qu’a vécu un groupe de 47 personnes travaillant pour un spécialiste mondial des lubrifiants pour l'industrie automobile durant une semaine en février dernier. Concoctée par Think Incentive, l’opération s’est déroulée parfaitement et a réservé de belles surprises aux participants. Le séjour a commencé sur les chapeaux de roue avec une visite (quasi !) exhaustive de la trépidante Montréal et sa panoplie de quartiers à l’atmosphère bien différente. Visite suivie

© Jean Pierre Eyesevent

‹ La parole à… ›

Combien de DMCs représentezvous ? Nous représentons 10 DMCs sur 14 destinations. SB MICE Consulting est bien positionné sur l’Europe. Nous sommes présents en Allemagne, Argentine, Colombie, Croatie, Écosse, Espagne, Grèce, Italie, Malte, Monténégro, Pologne, Serbie, Slovénie et Suisse. Nous étudions la possibilité de collaborer avec un DMC du nord de l’Europe, qui pourrait ajouter à notre portefeuille une destination hivernale.

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Audrey BORDELOUP - Associée SB MICE Consulting

Quelles sont actuellement les destinations les plus prisées ? L’Europe est toujours très tendance grâce à différents atouts : la proximité avec un temps de vol court, aucun ou peu de décalage horaire, ce qui correspond à la demande des entreprises aujourd’hui de faire des événements forts sur un temps limité de une à trois nuits. Nos destinations phares demeurent sur le secteur adriatique (Croatie, Slovénie, Monténégro), l’Europe du Sud (Malte, Grèce, Italie, Espagne), et l’Allemagne. D’autres destinations, telles que la Pologne ou la Serbie, s’orientent davantage vers un public avide de pays moins visités à titre individuel. Pour autant l’Écosse, que nous avons intégrée il y a quelques mois, est très prometteuse avec déjà de beaux groupes confirmés. Sur les long-courriers, l’Argentine a remporté un vif succès en 2017, et l’on parle de plus en plus de la Colombie qui devient LA destination tendance en Amé-

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rique latine. En cela, elle a été boostée par l’année franco-colombienne qui a donné une belle image festive de la destination, et l’ouverture d’hôtels internationaux qui a stabilisé l’opinion sur ce pays. Quelle est votre analyse du marché MICE ? Il y a toujours de nombreux événements avec des prises de décision assez longues d’une façon générale, mais aussi beaucoup de demandes de dernière minute. La durée est courte (de 1 à 3 nuits). Les briefs s’écrivent toujours avec les mentions de rechercher « l’effet whaouh » et « faire vivre aux participants ce qu’ils ne feraient pas à titre individuel » sans pour autant augmenter le budget qui reste assez restrictif. La notion de RSE est aussi très présente ainsi que le contenu, ce qui implique que les DMCs proposent des thèmes de fil rouge. Blandine Fleury


COMMUNIQUÉ RETROUVEZ LE BIEN-ÊTRE EN TUNISIE !

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Terre de rencontres mais aussi berceau de la thalassothérapie, remontant à son héritage antique des thermes romains de Carthage, la Tunisie ressource !

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a Tunisie, où le bien-être est érigé au rang de tradition, a su s’imposer comme l’une des destinations phares pour les voyageurs exigeants qui cherchent à se ressourcer dans un cadre paisible. Au pays de l’hospitalité, de la douceur méditérranéenne, des doux parfums du jasmin et de la fleur d’oranger, vous apprécierez des soins exceptionnels tels que gommages et enveloppements d’argile parfumée traditionnels. Des mains expertes vous prodigueront ces soins issus de la culture ancestrale, et vous vous sentirez renaître au fur et à mesure de votre séjour (1). Laissez-vous aller dans des spas et hammam sublimes, à la décoration splendide,

inspirée des maisons de style arabo-mauresque et des thermes antiques (2). Vivez l’expérience du hammam, une tradition millénaire, qui ravira tous vos sens ! Accueil chaleureux, gommages revigorants, savon noir, massages relaxants aux huiles parfumées… régénérés, vivifiés, et la peau douce, vous serez transformés après quelques heures passées dans ce lieu hors du temps. Une véritable parenthèse enchantée à vivre et à revivre ! Très répandus également en Tunisie, traditionnellement proche des bienfaits de la mer, plus de 60 centres de thalassothérapie (3) vous accueillent le long du littoral du Nord au Sud. Des côtes de Carthage, Tabarka, Hammamet, Port El Kantaoui,

Monastir, Mahdia ou Djerba, vous n’aurez que l’embarras du choix. Vous pourrez bénéficier de tous les bienfaits de l’eau de mer et des algues marines, tout en jouissant de plages de rêve et d’une mer turquoise. Savoir-faire, sourire et professionnalisme, qualité des soins, et beauté des lieux (4)… vous serez conquis !

* RETROUVEZ LE SOURIRE, IL EST EN TUNISIE. * Tunisie, source d’inspiration Photos : Propriété de l’Office National du Tourisme Tunisien


ENTRETIEN MICE

Sébastien GUYOT

© DR

Directeur des ventes entreprises et agences du marché France d’Air France-KLM

« ALLER PLUS LOIN DANS NOTRE RELATION AVEC LE CLIENT » • Novembre 2017 - n°25

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ENTRETIEN

Air France emboîte le pas de Lufthansa et d’IAG en créant une surcharge de 11 euros par aller simple pour toute réservation effectuée via un GDS. Une annonce qui fait l'effet d'une bombe pour les agences de voyages et les TMC.

Air France vient d'annoncer la mise en place de la surcharge GDS, pourquoi ne pas avoir pris cette décision en concertation avec les agences de voyages ? Ce sont des sujets qui incluent d’autres parties que la simple relation avec les agences et on ne peut pas se permettre de divulguer l’information avant l’annonce officielle. Le point important selon moi est qu’on a cinq mois avant le lancement, soit le 1er avril, pour faire échanger avec les agences de voyages sur nos solutions : une connexion directe à nos inventaires avec l'API, la solution Agent Booking Tool et la solution via un tiers, tel un agrégateur.

Pourquoi finalement avoir emboîté le pas de Lufthansa et IAG ? Dans cette histoire, on oublie trop souvent le client. La nouvelle norme NDC va nous permettre d'aller plus loin dans notre relation avec le client. On pourra progressivement différencier nos produits avec un contenu plus riche, améliorer nos délais de commercialisation de nouveaux produits via le canal indirect, et créer des offres personnalisées. Pourquoi par exemple ne pas associer un tarif en classe économique avec un accès salon ? NDC va nous permettre de proposer ce genre de produits qu’on appelle « bundle ». Voilà pourquoi on a voulu y aller.

La présentation des seuls tarifs comme le font les GDS n'est plus satisfaisante pour vous ?

Nous sommes fin octobre, comment se comportent les ventes sur le marché France depuis le début 2017 ?

Quand on voit ce que les nouvelles technologies sont capables de faire pour mettre en valeur nos produits, c'est séduisant. Nos investissements de nouveaux sièges doivent être valorisés. Avec l'arrivée de notre nouvelle compagnie Joon, c’est important aussi de montrer un peu plus qu’un produit alors qu'on essaie de vendre une autre expérience client.

On a de très bons résultats sur le marché sociétés depuis début janvier. Ce qui est nouveau par rapport aux années précédentes, c'est que tous les secteurs, du grand groupe à la PME sont en progression. Cela tranche singulièrement avec les années précédentes quand les PMEPMI étaient en progression et les grands groupes en retrait. En 2017, les PMEPMI vont encore mieux que les grands groupes mais l'écart se réduit. Autre nouveauté, le yield, c'est-à-dire le prix moyen payé par le client est positif alors qu'il était en baisse les trois années précédentes. C'est donc globalement bien reparti et toutes les régions de France sont concernées.

IAG a trouvé un accord avec les grands réseaux afin de les exonérer de surcharge, pourriez-vous être amenée à signer ce type de contrat ? Je ne commente pas ce qu’a fait IAG, je ne suis pas dans la confidence de leurs accords.

Cette généralisation des frais GDS va-t-elle selon vous encourager la consolidation de la distribution ? Je pense qu'il y aura de nouveaux acteurs qui vont arriver pour mettre à disposition cette offre, il y aura sans doute de la place pour des agrégateurs notamment. Et puis cela dépendra surtout des solutions techniques retenues par les agences de voyages.

Être connectée à votre future outil Agent Booking Tool ou via une API, cela représente quelles contraintes pour l’agence de voyages ? C'est toutes les discussions qu'on s'apprête à avoir avec les agences de voyages.

Grâce au NDC, on imagine que vous pourrez donner aux agences tel ou tel produit, telle ou telle promotion, tel ou tel tarif, êtes-vous prêt à les rémunérer pour ça ? La personnalisation dont je parlais plus haut est au niveau d’un client individuel ou corporate, pas de la personnalisation agence. Ce n'est pas comme ça que notre distribution est construite aujourd'hui.

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« On a procédé à une vraie montée en gamme, on investit dans nos produits, on fait parfois des gestes commerciaux, comme des upgrades, et c'est à nous de valoriser tout ça dans notre relation avec l'entreprise. »

Que représente le poids du corporate dans le marché France ? Le déplacement pour motif affaires représente entre 60 et 65 % de nos revenus.

Vous gérez des milliers comptes corporate, sur quels piliers repose cette gestion ? Le plus important pour moi est de leur offrir un réseau le plus large possible et avoir sous un même contrat le maximum de leur besoin de destinations. En clair, que le travel manager n'ait pas besoin de signer 30 contrats mais peutêtre 6, 7 ou 8 avec le maximum de desti-

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ENTRETIEN

« Pourquoi par exemple ne pas associer un tarif en classe économique avec un accès salon ? NDC va nous permettre de proposer ce genre de produits qu'on appelle bundle. »

Est-il de plus en plus difficile de préserver l'équilibre entre la satisfaction du voyageur et l'intérêt de l'entreprise ? L'intérêt de l'entreprise est assez simple : chaque année, son travel manager négocie avec nos commerciaux. Nous offrons des discounts en contrepartie d'une fidélité. Et au sein de ce cadre, il y a toute la relation que l'on peut avoir avec le voyageur : le programme de fidélisation, la reconnaissance à bord, les petites attentions à bord

Justement, vous venez de refondre votre programme de fidélité, quel en est le sens ? nations. Deuxième point important : les passagers qui font partie d'un contrat société doivent être reconnus sur un vol domestique, européen ou long courrier parce qu'ils appartiennent à cette société. Troisième point clé : on a une relation tarifaire avec nos travel managers mais il faut plus que ça. On a procédé à une vraie montée en gamme, on investit dans nos produits, on fait parfois des gestes commerciaux, comme des upgrades, et c'est à nous de valoriser tout ça dans notre relation avec l’entreprise. En somme, mettre une valeur dans tout ce qu'on fait en dehors du tarif auprès de notre client.

« On a besoin du MICE pour remplir nos avions, ce n'est pas un sujet délaissé loin de là. Il y a un vrai potentiel et si l'économie va mieux c'est un secteur qui va aller crescendo. »

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Être plus simple et plus pertinent pour nos voyageurs fidèles.

Avec Joon désormais, vous ne craignez pas que le voyageur d’affaires s’y perde avec tant de marques ? Au contraire, quelle chance d'avoir une nouvelle marque ! Il y a quelques années, personne ne connaissait Hop! ou Transavia, or elles font partie du quotidien du voyageur désormais. Avec joon, on peut se permettre d'avoir un laboratoire pour tester des idées, d'avoir une communication différente avec nos clients finaux. On aurait été incapable de le faire sous la marque Air France en raison de son fort positionnement. Ce qui est important, c’est que Joon, Hop!, KLM ou Delta seront sous un contrat unique aussi bien pour les corporate, le trade et le MICE. Et pour être terre à terre, quand on veut ouvrir de nouvelles lignes, on est content d'avoir Joon avec un business model différent. À la fin des fins, nos clients corporate nous demandent des vols directs à partir de Roissy-CDG. Joon est une réponse à cette demande.

Qu’apporte Joon au marché corporate ? Trois choses : d’abord un réseau qu'on n’aurait pas ouvert avec Air France. Sur toutes les lignes qu’on va ouvrir en moyen-courrier, Lisbonne, Porto, Berlin ou Barcelone, on augmente à chaque fois la capacité en sièges, les agents de

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voyages auront donc plus de choses à vendre. Ensuite, elle apporte une nouvelle expérience client, plus décontractée, plus connectée. Et enfin, cela apporte un peu de fraîcheur dans le monde de l'aérien.

Dernier sujet : avez-vous identifié le poids du MICE dans votre activité ? C'est très compliqué mais on a un outil appelé Global Meeting qui permet d'offrir des réductions aux passagers qui se rendent à un événement, cinq jours avant et cinq jours après l'événement. Or dans ce produit, qui est mondial, on a 2 500 événements enregistrés chaque année dont 60 % se déroulent en France. Par ailleurs, on a plusieurs sources de réservations du MICE : l'agence Mice traditionnelle, les sociétés elles-mêmes, et les agences de voyages mandatées par leur client.

Comment gérez-vous ce segment ? On a une équipe dédiée avec des personnes qui s'occupent du produit Global Meeting et des commerciaux qui ne voient que les agences MICE. Il faut ajouter bien sûr les commerciaux qui voient les agences de voyages ainsi que les équipes corporate qui sont sensibilisées au sujet. Ce n'est pas un sujet annexe, loin de là. Les premières destinations MICE pour nous sont celles de l'Amérique du Nord, où on est traditionnellement assez fort grâce à notre joint venture avec Delta, devant l'Amérique du Sud. On a besoin du MICE pour remplir nos avions, ce n'est pas un sujet délaissé loin de là. Il y a un vrai potentiel et si l'économie va mieux c'est un secteur qui va aller crescendo.

Pour finir, quelles sont les perspectives du marché France sur les six prochains mois ? On a eu un bel été, les engagements sont bien orientés sur les mois à venir et la baisse du yield s’est stabilisée, c’est donc très encourageant aussi bien sur le loisir que sur le voyage d’affaires. Propos recueillis par François-Xavier Izenic



MICE

RENCONTRE

Le MICE peut-il échapper à la saturation des destinations ? Depuis plusieurs mois, la tourismophobie se développe dans certaines villes, dépassées par l’afflux de visiteurs. Quel regard porte les acteurs du MICE sur ce phénomène ? Comment éviter les destinations saturées ? Telles sont les questions qui ont animé cette table ronde dont les propos ont été repris in-extenso ci-après et qui s’est déroulée à l’hôtel Hyatt Paris Madeleine. Patrick POURBAIX Pour les croisiéristes, la tourismophobie suscite un sentiment partagé. Nous connaissons en effet un développement continu de la croisière avec une croissance à deux chiffres, 26 millions de croisiéristes dans le monde, 7 millions en Europe, et en ce qui nous concerne nous construisons 11 bateaux, un chaque année jusqu’en 2026. Mais on est confronté à ce problème de tourismophobie car nos bateaux sont à Barcelone toutes les semaines, à Venise également, à Dubrovnik… Il va falloir qu’on gère ce phénomène. On est facilement la cible de ce genre d’attaques car le bateau est évidemment très visuel, très spectaculaire. Mais il faut relativiser • Novembre 2017 - n°25

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les choses : à Venise, 30 millions de touristes et seulement un million avec les croisières… Carole ADAM On est très orienté loisirs, avec une présence dans les Caraïbes, on n’est pas encore fortement touché. Notre première problématique, ce sont en effet les croisières car ils prennent beaucoup de places d’avion. On reste encore une petite destination, étant sur du long courrier, on est encore protégé du tourisme de masse. Mais on craint que cela produise un frein pour le développement de nos destinations. C’est pourquoi on fait de plus en plus une communication sur les thématiques pour cas-


Photos Alexandre Nestora

lES PARTICIPANTS

Carole ADAM

Alain

Michel

Annette

VP Sales, Marketing

BALTER

BENSADOUN

BOTTICCHIO

Président Hold Up Project

Regional Vice-President

et E-Marketing des Hôtels Directeur de Tracks Events et des Îles

Sales Hyatt

Marie COUPTEAU-

Patrick POURBAIX

Jean-Pierre

LEPRESTRE

Directeur Général France

PINHEIRO

Directrice France BCD

Belgique et Luxembourg

Directeur de l’Office

Meetings & Events

de MSC Croisières

de Tourisme du Portugal

ser un peu ce phénomène plage, peut-être trop convenu et synonyme de tourisme de masse. Michel BENSADOUN Ce serait intéressant de revenir sur cette notion de tourisme de masse car ce qui est en cause aujourd’hui, c’est l’ultra-structuration de l’offre touristique qui fait que les gens se sentent enfermés. Ce ne sont pas forcément des destinations où il y a de la masse qui suscitent des problèmes. Annette BOTTICCHIO On a la chance, ou pas, chez Hyatt de n’être ni à Barcelone, ni à Venise, ni à Dubrovnik. Par contre, on est aussi dans des destinations touchées par ce phénomène, comme Majorque. Mais on regarde des projets de développement sur ces destinations et je ne pense pas que la tourismophobie influe sur nos choix. Peu importe le climat général quand on se doit d’offrir ces destinations à nos clients, corporate notamment. Mais on va ouvrir à l’avenir dans ces villes très courues des plus petits hôtels, avec un vrai positionnement et une vraie offre.

Alain BALTER C’est un phénomène qui va être de plus en plus perturbant à l’avenir. Pour les populations locales déjà. A-t-on déjà mesuré les impacts de ces flux de touristes sur la culture, la population… Ce sera probablement plus encadré dans les années à venir. Maintenant il faut dire aussi que c’est un phénomène saisonnier, sur un période relativement brève de l’année. Pour une agence MICE comme la mienne, je ne vois pas vraiment d’impact du fait même de la saisonnalité car on n’est pas du tout sur les mêmes périodes. En revanche, dans les destinations comme Barcelone ou Venise, à nous de nous poser des questions, de recréer des itinéraires nouveaux, de redécouvrir les destinations sous des angles différents et apporter un œil neuf.

« La tourismophobie concerne principalement des problèmes de pression immobilière car les prix augmentent en raison notamment de la création de plateformes telles Airbnb. »

Marie COUPTEAU-LEPRESTRE Sur la partie événementielle, c’est pour moi un réel problème les clients veulent laisser une image assez exclusive, et quand on traverse des lieux truffés de touristes, cela peut écorner cette image. On doit donc faire très attention

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RENCONTRE

« Pour une agence MICE comme la mienne, je ne vois pas vraiment d’impact du fait même de la saisonnalité car on n’est pas du tout sur les mêmes périodes. En revanche, dans les destinations comme Barcelone ou Venise, à nous de redécouvrir les destinations sous des angles différents et apporter un œil neuf. »

quand on crée des programmes sur-mesure, être très vigilant sur les horaires notamment pour ne pas tomber sur des flots de touristes. Carole ADAM La première problématique est l’aérien, il a permis le développement massif de certaines destinations. Nous avons eu peur de l’arrivée de Norwegian qui a mis huit vols par semaines sur la Guadeloupe. On craignait que nos prix, soumis à la législation française et donc très éloignés d’un tarif low cost entre New York et Pointe-à-Pitre, effraient les Américains. Au final, pas du tout et cela nous a permis de diversifier notre clientèle. Ce n’est pas parce que vous avez une compagnie low cost qui vous amène des clients que vous devez casser vos prix. Michel BENSADOUN C’est un problème grandissant. Le marketing des destinations est le souci principal. On ne va pas dans le bon sens. On essaie de rendre les destinations de plus en plus attractives mais à un moment donné, au détriment de l’intérêt que l’on peut y trouver. Certaines destinations sont ultra-marketées et on a l’impression d’être dans un parc d’attraction, ce n’est pas ce qu’on a envie d’y trouver. Il y a un télescopage entre le tourisme de loisir et le MICE. Le MICE, c’est la possibilité de privatiser des endroits, d’avoir des accès privilégiés, c’est de plus en plus compliqué car tout est déjà fait et marketé.

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Marie COUPTEAU-LEPRESTRE C’est en effet de plus en plus difficile pour le client. Exclusivité ne veut pas dire forcément quelque chose de très cher. Exclusivité signifie expérience, la recherche d’un contact avec la population, la découverte des traditions, aller dans un endroit où ils n’iraient pas tout seul. Michel BENSADOUN Il y a une vraie question sur l’authenticité. Les gens s’attendent à vivre l’image qu’ils ont du pays, Or c’est un leurre. Aller à la rencontre de la population, cela veut dire quoi ? Marie COUPTEAU-LEPRESTRE C’est une recherche d’authenticité. Or il y a trop de clichés aujourd’hui. C’est très difficile de trouver l’exclusivité de qualité sans être déçu parfois de la qualité du service car le tourisme local a bien compris les marges qu’il pouvait dégager du tourisme. Jean-Pierre PINHEIRO La tourismophobie concerne principalement des problèmes de pression immobilière car les prix augmentent en raison notamment de la création de plateformes telles Airbnb. En revanche on en revient au problème de la saisonnalité, qui est un problème très français car la France est le marché émetteur le plus saisonnier. Les TO veulent négocier avec les hôtels des groupes de juin à début septembre. Dans


RENCONTRE

ces conditions, les hôteliers préfèrent négocier avec les Hollandais, les Anglais ou les Allemands qui viennent d’avril à novembre. À nous aussi d’anticiper en faisant la promotion de la destination hors saison. Par ailleurs, je voulais vous parler d’un nouveau programme que l’on vient de lancer et qui va être doté de 10 millions d’euros. Il va veiller à faire intervenir les habitants dans le plan de promotion. Il s’agit de prendre en compte les souhaits et les attentes des locaux pour les intégrer à notre stratégie touristique. Pour conclure, je dirai qu’il y a encore beaucoup de marge pour développer le tourisme mais que c’est avant tout un problème de saisonnalité. Il faut en réduire les effets, diversifier les régions, et c’est de notre responsabilité. Patrick POURBAIX Il faut éviter les amalgames entre le bon et le mauvais touriste. Par ailleurs, le MICE n’est pas uniquement du voyage exclusif. Quand nous avons un vrai incentive, je peux vous dire que le profil du passager est assez lambda, et c’est aussi du MICE, et c’est aussi notre gagne-pain et il faut lui redonner ses lettres de noblesse. Mais nous avons également à bord de nos bateaux des lieux très exclusifs, appelés le Yacht Club, c’est un hôtel de luxe à bord du paquebot avec majordomes et service de conciergerie. Michel BENSADOUN Par ailleurs, quand on entend les destinations, elles ne parlent de que de chiffres et rarement de qualitatif. Le seul indicateur, c’est le nombre touristes et l’objectif est d’augmenter ces chiffres.

Carole ADAM Il faut en effet faire un travail avec les habitants. Nous, on apprend à l’école aux enfants à protéger leur plage et leur forêt pour que la destination reste authentique. Michel BENSADOUN Oui mais on fait tout l’inverse. À force de marketer, on perd toute authenticité. Un quartier authentique, c’est un quartier qui a gardé son histoire, ses habitants, son mode de vie. À partir du moment où vous n’avez plus que des Airbnb et des pierres, c’est quoi l’authenticité ? À un moment donné, c’est une politique des destinations de savoir ce qu’elles veulent. Et puis concernant la saisonnalité, il y a plein d’endroit où on n’a pas envie d’aller hors saison, à cause du climat, des magasins fermés… La vraie question est : a-t-on envie de continuer à aller dans ces destinations ou dans d’autres moins polluées pas le tourisme ? Jean-Pierre PINHEIRO Quand on parle de tourisme durable, il faut être très concret. Et faire que les habitants en soient les acteurs. Et au final dire que tout le monde est gagnant grâce au tourisme. Quant à inciter les touristes à aller dans d’autres régions du Portugal, c’est très bien mais il faut s’en donner les moyens : développer des liaisons aériennes hors saison, développer l’hôtellerie hors de ces grandes villes… Michel BENSADOUN Une fois qu’on a fait ce constat, on a la possibilité dans le MICE de choisir une destination.

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« C’est un problème grandissant. Le marketing des destinations est le souci principal. On ne va pas dans le bon sens. (…) Certaines destinations sont ultra-marketées et on a l’impression d’être dans un parc d’attraction, ce n’est pas ce qu’on a envie d’y trouver. »

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RENCONTRE

Je suis d’accord qu’il faut distinguer les différentes opérations MICE. Un comité de direction de 30 personnes est plus facile à orienter que des groupes de 100 à 200 personnes. Mais soit on va sur des destinations connues, soit on va sur des destinations moins courues et on arrive à en trouver.

« Le MICE n’est pas uniquement du voyage exclusif. Quand nous avons un vrai incentive, je peux vous dire que le profil du passager est assez lambda, et c’est aussi du Mice, et c’est aussi notre gagne-pain et il faut lui redonner ses lettres de noblesse. »

Marie COUPTEAU-LEPRESTRE En revanche, l’accès et les infrastructures, c’est souvent compliqué. Michel BENSADOUN On en revient aux fondamentaux du MICE, c’est-à-dire le brief. Cela dépend de ce que le client est prêt à accepter ou pas. De caler ces dates en fonction des rotations aériennes par exemple. C’est à nous de l’analyser au moment du brief. Alain BALTER Il faut savoir ce que l’on cherche, on peut en effet se heurter à des problèmes de dessertes aériennes, d’un manque d’infrastructures. Certes vous avez 10 heures d’avion, il faut en changer deux fois mais vous allez avoir des souvenirs toute votre vie. À nous de bien connaître le terrain et d’aller sur place, de mettre la pression sur les DMC pour être plus original. Carole ADAM D’accord mais si la destination et ses acteurs n’ont pas la capacité à proposer des choses différentes, et à se développer vers les nouvelles tendances écologiques, des produits d’exception, on est tous mort ! Marie COUPTEAU-LEPRESTRE Pour notre part, on n’utilise pas les services d’un office du tourisme car ils ne conseillent pas et c’est normal, ils ne peuvent pas être juge et partie.

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Jean-Pierre PINHEIRO Très souvent, les équipes des offices du tourisme sont réduites et ne sont pas forcément formées au MICE, on renvoie au convention bureau qui sont censés être vos interlocuteurs privilégiés. Mais leur problème est souvent de remplir les centres de congrès et les hôtels. Rien à voir avec le MICE. Alain BALTER Il faut qu’on soit proactif par rapport aux DMC, et trop souvent les briefs qu’on leur envoie sont trop vagues, trop légers, cela ne les incite pas à répondre correctement. A nous de forcer les DMC à sortir de leur pré-carré. Michel BENSADOUN Ce qui nous intéresse, ce n’est pas d’avoir des programmes tout faits. Je ferai l’analogie avec des grands chefs de cuisine, on n’a pas envie d’avoir des recettes mais des ingrédients : les derniers restaurants ouverts, les différents conférenciers… Et également de connaître les dernières opérations qui ont été faites dans la destination. Annette BOTTICCHIO En tant qu’hôtelier, on propose de plus en plus de destinations originales comme Tachkent ou Belgrade pour les opérations MICE, ce qu’on ne faisait pas avant. Patrick POURBAIX Il faut démystifier le produit croisières et croire qu’il est d’avance formaté. Sur les destinations que nous fréquentons, nous sommes en contact permanent avec nos DMC qui nous tiennent au courant des nouveautés de la destination. Et nous pouvons nous adapter à la demande. Et il y a moyen de créer l’exclusivité à bord. Aux ÉtatsUnis, il faut savoir que la clientèle MICE représente 20 % des 13 millions de croisiéristes. Propos recueillis par François-Xavier Izenic


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STRATÉGIE

AÉRIEN - HÉBERGEMENT NOUVEAUTÉS ET TENDANCES Par

Dominique Pourrias

D’après l’étude Ipsos Top Cities 2017, New-York (23 %) reste en tête des villes pour développer des affaires, suivie par Abu Dhabi (21 %), Londres (16 %), Hong Kong (16 %) et Tokyo (15 %). Zurich, Pékin, Los Angeles, Berlin et Shanghai complètent le Top 10. Mais seulement 7 % des personnes interrogées estiment que Paris est parmi les trois villes où il est le plus facile de faire des affaires. › Corsair.

› ASL Airlines.

© DR

› Air Canada.

Aérien AIR FRANCE  Air France et Vietnam Airlines ont signé un partenariat permettant aux deux compagnies aériennes d’optimiser leur offre entre la

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France, l’Europe et le Vietnam, et de renforcer leur position sur un marché vietnamien en croissance, mais très concurrentiel. À noter : les vols opérés dans le cadre de cette joint-venture continuent à bénéficier des services proposés dans le cadre de l’alliance SkyTeam, tels que Skypriority, l’accès aux salons ou les programmes Flying Blue et LotuSmiles.

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© DR

© Cyril Bruneau

› Air Canada.

AIR CANADA  La compagnie aérienne vient de s’associer à Amadeus. Elle a adhéré au système intégral de gestion des passagers (PSS) de la suite Altéa d’Amadeus, y compris aux solutions Reservation, Inventory et Departure Control. À noter : une fois mise en œuvre, la suite Altéa d’Amadeus permettra à Air Canada d'améliorer


© Christophe Leroux Air France

© DR © DR

› Air Transat - Nouvelle carte signée du chef Daniel Vézina.

› Air France.

© Patrick Dourlot

l'expérience client, en fournissant un service clientèle plus cohérent Airlines etASLpersonnalisé en fonction des préférences et des caractéristiques individuelles des clients, de générer d'autres occasions de rentrées et de renforcer l'efficacité opérationnelle.

AIR TRANSAT  Nouvelle carte du Menu concoctée par le chef Daniel Vézina, l’un des plus réputés du Québec. Dès le 1er décembre prochain, les voyageurs pourront savourer six nouveaux plats et deux petits déjeuners gourmets. À noter : ces repas seront inclus pour tous les passagers en classe Club et proposés à la vente en classe Économie.

ASL AIRLINES FRANCE  Ouverture d’une classe Premium Business et nouvelle grille tarifaire sur la ligne Paris-Alger : les passagers bénéficient du confort d’une cabine spacieuse (huit sièges). À noter : le service VIP comprend une trousse de voyage, une couverture et un oreiller ainsi qu’une sélection de journaux et de magazines ; un service restauration com-

Hop! Air France

posé d’un apéritif d’accueil, d’un service de boissons (alcoolisées ou non, champagne inclus) et d’un repas chaud gourmet. Au sol : enregistrement prioritaire, jusqu’à deux bagages de 23 kg chacun en soute et de 8 kg en cabine.

CORSAIR  Avec le lancement de la classe Business, Corsair positionne son offre au niveau des meilleurs standards du marché, avant, pendant et après le vol. À noter : version gastronomie, le chef étoilé Michel Rostang a élaboré les deux types de menus, dont un exclusif proposant caviar, homard et saumon. Corsair s’est aussi attaché à travailler avec de grandes maisons françaises : Petrossian (caviar), Billecart-Salmon (champagne)…

DELTA AIR LINES  2018 : nouveaux vols à destination de Los Angeles et Indianapo-

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lis, avec un service supplémentaire vers Detroit, en coopération avec Air France, KLM et Alitalia. À noter : les vols à destination de Los Angeles démarreront le 17 juin 2018, avec trois départs depuis Paris (mercredi, vendredi et dimanche). Ils seront coordonnés en fonction des liaisons d’Air France existantes et offriront plus de choix et d’options de correspondance à Los Angeles et Paris. Le vol pour Indianapolis entrera en service le 25 mai 2018 : seule liaison sans escale régulière entre l’Europe et l’État de l’Indiana.

HOP! AIR FRANCE  Avec l’outil Amadeus Anytime Merchandising, HOP! Air France a déployé des packs regroupant plusieurs services sous une offre unique. Ils sont déjà disponibles à la vente sur www.hop.com et par le biais du centre d’appel. À noter : le pack Business offre un accès prioritaire aux files d’enregistrement, de sécurité et d’accès à bord, ainsi qu’au salon.

Novembre 2017 - n°25 •


STRATÉGIE

› ibis Styles Bangkok.

Hébergement ALLEMAGNE

CHILI  Mandarin Oriental : à Santiago du Chili, ouverture du Santiago (anciennement Grand Hyatt Santiago), premier hôtel du groupe en Amérique du Sud. À savoir : au cœur du quartier d’affaires et de loisirs Las Condes, l’établissement dispose de 310 chambres (dont 23 suites) et d’une piscine ex-

Le saviez-vous ?  70 % des PME-PMI gèrent leurs notes de frais sans outil (source : Ticket Travel Pro).

 53 % des voyageurs d’affaires français ne passent pas par le fournisseur de voyages privilégié par l’entreprise s’ils estiment que cela n’est pas pratique (source : Concur/GBTA).

 5 % des salariés français accepteraient un salaire inférieur en échange de voyages d’affaires plus fréquents (source : Booking.com Business). Source : IFTM Top Resa

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© Watthano

 Autograph Collection Hotels (Marriott International) : « Le nouveau Roomers Munich incarne l’essence même de la marque », déclare John License, vice-président des marques Premium et Select de Marriott International pour l’Europe. À savoir : les 281 chambres et suites affichent une décoration contemporaine et le restaurant Izakaya Asian Kitchen & Bar, et ses deux bars, sont « the place to be ». À disposition : un Roomers Spa et des espaces de conférence (7 salles).

térieure. Côté gastronomie, il comprend actuellement cinq restaurants et bars ainsi que des espaces de réception et de réunion. Un spa ainsi qu’un centre de fitness complètent l’offre. Il continue d’accueillir ses hôtes tout au long de sa première phase de rénovation qui sera achevée au troisième trimestre 2018.

CÔTE D’IVOIRE  Mövenpick Hotels & Resorts : le futur Mövenpick Hotel Abidjan (2020) sera situé dans le quartier des affaires Le Plateau. Il proposera 160 chambres, un restaurant, un loungebar, un Executive Club Lounge, un centre de fitness et un espace de réunion. À savoir : ce sera la première adresse du groupe dans le pays et l’un des quatre établissements en développement dans la région. Les trois autres hôtels sont : Mövenpick Hotel & Residences Nairobi au Kenya (2018), Mövenpick Hotel Addis Ababa en Éthiopie (2019) et Mövenpick Hotel & Conference Centre Abuja au

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Nigéria (2020). Mövenpick Hotels & Resorts gère par ailleurs un établissement de 260 clés au Ghana : Mövenpick Ambassador Hotel Accra.

FRANCE  Holiday Inn Express (interContinental Hotels & Resorts) : le 18 janvier 2018, le plus grand hôtel de la marque en France ouvrira ses portes dans la nouvelle zone hôtelière de l’aéroport Paris- CDG. À savoir : cet hôtel 3* de 305 chambres accueillera ses clients sous la supervision d’Arnaud Vermerie, nommé à la direction générale par le franchisé investisseur IECH.  Parc Hôtel, Restaurants & Spa Obernai : près de Strasbourg, cet établissement familial 4* (62 chambres et suites) a dévoilé un projet de centre de conférences et séminaires de 90 nouvelles places (pour une capacité totale de 300). À savoir : ce nouvel espace disposera d’un accueil dédié à la clientèle d’affaires (différent de celui des


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STRATÉGIE

› Mövenpick Hotel Abidjan. © DR

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SLOVÉNIE

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Nagasaki.

© DR

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› InterContinental Ljubljana Collection

› Raffles London.

 InterContinental Hotels & Resorts : inauguration de l'établissement InterContinental Ljubljana aménagé dans un bâtiment moderne de comprenant 20 étages et situé au centre de la capitale slovène. À savoir : il propose 165 chambres (dont 15 suites), un restaurant B supervisé par le chef étoilé au guide Michelin Alfredo Russo, un bar, un salon de thé, un spa avec piscine intérieure, un centre de fitness, un salon réservé aux clients Club InterContinental ainsi qu’un espace dédié pour organiser les conférences et des banquets (jusqu’à 300 personnes).

› Four Seasons Hotel Kuwait at Burj Alshaya.

ROYAUME-UNI clients de l’hôtel) pour un service sur-mesure. L’espace de séminaires offrira des prestations de haute qualité, avec un business center et deux bars.

GUYANE  Hôtels Mercure (AccorHotels) : à Cayenne, l’hôtel Royal Amazonia 4*, situé à 3 km du centre-ville, a rejoint le groupe AccorHotels sous la marque Mercure, déjà présente à Kourou avec l’hôtel Mercure Ariatel 4*. À savoir : proche des zones commerciales, il comprend 134 chambres spacieuses, dont 18 suites, et des salles (jusqu’à 400 personnes) pour des séminaires ou des banquets.

JAPON

 Pullman Hotels & Resorts (AccorHotels) : le Pullman Tokyo Tamachi, à la sortie est de la gare de Tamachi et à trois minutes à pied de la ligne de métro Toei Mita, ouvrira ses portes à l’automne 2018. À savoir : cet hôtel de 143 chambres au design contemporain associera avec élégance le style international de l’enseigne aux touches inspirées

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de la culture et de l’art japonais. Il proposera des salles de réunion et différents concepts de restauration.  Best Western Hotels & Resorts : résultat de sa montée en gamme, le Best Western Premier à Nagasaki se présente désormais en qualité de Nagasaki BW Premier Collection. À savoir : tout proche de la gare, l’hôtel offre 181 chambres et suites et 8 salles de réception pour répondre à tous les types d’événements (séminaires, soirées privées…).

KOWEÏT  Four Seasons Hotels and Resorts : le tout nouveau Four Seasons Hotel Kuwait at Burj Alshaya fait partie du nouveau complexe Burj Alshaya réparti sur deux tours, proche du centre des affaires. À savoir : il propose 217 chambres et 67 suites dotées d’intérieurs sophistiqués avec des détails avantgardistes ainsi que cinq restaurants et lounges. Ses espaces de réunion et de réception peuvent accueillir jusqu’à 1 200 personnes, et son offre inclut un spa, un centre de fitness et des piscines.

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 Raffles Hotels & Resorts (AccorHotels) : signature d’un projet hôtelier à Londres avec le groupe Hinduja et Obrascon Huarte Lain Desarrollos (OHLD). À savoir : l’emblématique bâtiment du Old War Office de Whitehall, à proximité du célèbre 10 Downing Street, des Chambres du Parlement et de Westminster Abbey, se métamorphosera en un complexe hôtelier exclusif de 125 chambres et suites et de 88 résidences privées, ainsi que de restaurants et d’autres équipements. La réalisation de ces aménagements devrait durer un peu plus de trois ans.

THAÏLANDE  Hôtels ibis (AccorHotels) : l’hôtel Viengtai, ouvert en 1953, vient d’être réaménagé avant de passer sous pavillon ibis Styles. À savoir : l’ibis Styles Bangkok Khaosan Viengtai dispose de 215 chambres équipées du concept de literie Sweet BedTM by ibis, avec une offre de restauration proposé par le Streats Café. Piscine, location de vélos… et deux salles de réunion (jusqu’à 200 personnes).


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MARCHÉ

TRAITEURS : UNE OFFRE QUI TEND VERS LA SIMPLICITÉ ET LES PRODUITS LOCAUX Par

© DR

Les traiteurs peuvent se réjouir puisque le marché se porte bien en dépit de budgets moins élevés que par le passé. Côté tendance, la demande grandit pour une gastronomie plus simple, sans chichis. Et plus que le bio, onéreux et ne disposant pas des sources d’approvisionnement suffisantes, ce sont les produits locaux ainsi que les plats végétariens et vegan qui sont plébiscités.

Martine Léonard

› Fauchon.

› Duval.

› Traiteurs de France.

AYAMÉ (RIEM BAKER) Le groupe Riem Baker compte trois marques : Riem Baker (pour l’événementiel), Ayamé (traiteur japonais) et L’Affiche (plateaux repas). Nouveautés : le traiteur, qui propose deux collections par an, utilise aussi des produits français pour les cuisiner à la • Novembre 2017 - n°25

© David Nakache

CALIXIR

japonaise. Il travaille les produits mais aussi l’articulation de la réception avec beaucoup de scénarisation. Et peut aussi organiser une manifestation typiquement japonaise avec cérémonie du thé et dégustation de saké. Enfin, Ayamé vient de lancer des sushis végétariens. À savoir : Riem Becker entame les démarches vers la certification Iso 20121.

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Calixir, qui propose deux collections annuelles, met à l’honneur le fait maison, la fraîcheur, la saisonnalité et le goût. Parallèlement, l’entreprise engage une politique de développement durable : obtention de la norme Iso 20121, parrainage d’une ruche en Seine-et-Marne, revalorisation des biodéchets… Elle s’est aussi associée avec une ferme bio située à Stains (Seine-Saint-Denis) qui lui fournit fruits, légumes et aromates une fois par semaine. Nouveautés : depuis le mois de février, la société propose Calixir Paris, une offre de petits déjeuners, coffrets à partager, plateaux repas pour les prestations livrées en entreprises. Ainsi que des repas et pièces vegan, sans gluten ou avec des insectes. À savoir : Calixir enrichit ses animations avec des green designers qui réalisent des bijoux en fleurs et végétaux devant les convives.


MARCHÉ

DALLOYAU La société s’articule autour de 37 boutiques (France et étranger) et du service réceptions, de 2 à 5 000 couverts, pour les particuliers et les entreprises. Réinterprétant les grands classiques de la gastronomie française, Dalloyau offre à ses clients 600 nouvelles recettes créatives et gourmandes et 500 créations sur-mesure par an. De plus, Dalloyau a créé un service de recherche de lieux afin de proposer à ses clients des espaces de réception les plus adaptés à leurs événements et à leur image. Nouveautés : la société crée tous les ans deux nouvelles collections inspirées des produits de saison, simples, avec une dimension locavore et bio. Côté boutiques, Dalloyau développe en France des partenariats avec les nouveaux acteurs de la livraison et projette deux ouvertures en Asie dans les prochains mois. À savoir : Dalloyau cherche aussi à acquérir un lieu en propre pouvant accueillir jusqu’à 1 000 personnes.

DUVAL Chez Duval, les chefs privilégient le produit de saison, frais, peu transformé offrant une cuisine juste. Le goût du vrai, du beau et du bon, la recherche

› Nomad : la table de Châteauform’ mise sur la générosité et la convivialité.

© Frédéric Potet

© Maxime Champion

› Fauchon Réceptions - Animation culinaire.

› Europ Assistance.

d’authenticité sont leurs principaux moteurs. Nouveautés : chaque année, deux nouvelles collections de plusieurs dizaines de pièces cocktails salées et sucrées sont créées. Pour le salé, l’accent est mis sur les légumes issus de culture raisonnée ou bio et les produits d’appellation d’origine contrôlée ou protégée. Côté sucré, place aux fruits ! Une démarche qui s’inscrit dans un processus de réduction de sucre. À savoir : Duval, qui célèbre cette année ses 50 ans, figure dorénavant parmi les traiteurs référencés au sein du tout nouveau Paris Convention Centre du Parc des Expositions de la Porte de Versailles.

FAUCHON RÉCEPTIONS La marque haut de gamme s’appuie sur une approche moderne et décalée, sur l’innovation qui s’exprime dans les produits, la scénarisation des buffets, le service et la tenue du personnel. L’idée : être dans un luxe décomplexé, plaisant à vivre. Nouveautés : les deux marques, Fauchon et Lubré, présentent chacune deux collections annuelles. Fauchon prépare une nouvelle carte plus riche en légumes et en poissons pour le 1er avril prochain. De son côté, Lubré

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MARC GIRARD mise sur le traiteur Ce chef à domicile recentre son activité vers le traiteur. « Aujourd’hui cuisiner à domicile est une activité en baisse et moins valorisée que par le passé, explique Marc Girard. Alors que l’activité traiteur prend de l’importance. » Mais surtout, il lance en novembre des plateaux repas haut de gamme. « Plutôt des repas sur plateau », précise Marc Girard qui dispose aussi d’une boutique en ligne.

propose des produits conviviaux à partager, toujours avec plus de naturel et de légèreté. La marque travaille aussi les produits à la mode comme les bagels ou les burgers mais dans des versions moins riches. À savoir : Fauchon a obtenu le label « Entreprise du patrimoine vivant » et signé un accord exclusif avec le Palais Vivienne pour être le traiteur de l’ensemble de ses salons.

LE FIGUIER Grand tournant pour Le Figuier qui a ouvert, cette année, un laboratoire à Novembre 2017 - n°25 •


© DR

‹ 3 questions à … ›

© P. Vaurès

MARCHÉ

› Dalloyau.

© DR

› Traiteurs de France.

Gérard CALVET

© DR

Président de Traiteurs de France

Comment se porte le marché ? On sent clairement une reprise ; de quoi être optimiste sur le moyen terme. C’est une bonne nouvelle même si les budgets sont stables et les prestations moins ostentatoires.

Quel type de cuisine a le vent en poupe aujourd’hui ? Les comportements ont changé. On est, à la fois, sur de bons et beaux produits, goûteux et gourmands, et sur le retour à l’authentique, aux valeurs refuges que sont, par exemple, le riz au lait ou la mousse au chocolat. On se dirige vers la cuisine santé, l’équilibre des recettes, mais sans aller vers le bio, trop cher et dont l’approvisionnement est insuffisant.

Les Traiteurs de France sont très impliqués dans le développement durable. Comment est-ce perçu par les clients ? Nous bénéficions de la certification Iso 20121 depuis l’an dernier ; les 36 membres seront certifiés en 2018 (10 le sont déjà). Et nous avons signé la charte anti-gaspi il y a deux ans. La redistribution en leur nom des produits restants est très appréciée des clients. Même chose pour le choix du locavore et du circuit court.

• Novembre 2017 - n°25

› Duval concocte deux collections annuelles élaborées à partir de produits de saison, frais et peu transformés.

Fresnes (Val-de-Marne). Objectif : allier produits de qualité et fait maison. Nouveautés : outre un petit déjeuner gourmand à l’anglaise, Le Figuier proposera davantage de choix et dynamise son offre avec plus de plateaux (quatre par gamme contre trois) et deux cartes par an dès 2018. Par ailleurs, l’entreprise renforce sa présence digitale et s’ouvre à la prise de commande en ligne. À savoir : Le Figuier mutualise les moyens logistiques avec le traiteur Au Panier des Halles. Nouveau logiciel pour la gestion des tournées et livreurs équipés de PPA pour un meilleur suivi à la clé.

KIEFFER Pour les nouvelles recettes lancées d’ici à la fin de l’année, la priorité est le végétarien et le vegan (en très forte demande). Concernant ses approvisionnements, le traiteur met l’accent sur le local et réduit les importations au maximum. Répondant en cela à une vraie demande pour le local et le circuit court. Nouveautés : le traiteur alsacien lance une activité livraison sous la marque Instant Gourmand. Les prestations livrées ? Des petits déjeuners gourmands, pla-

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› Calixir.

teaux repas ou buffets, bars à chips ou crudités, cocktails salés, mignardises. Une offre appelée à s’élargir pour mieux répondre aux besoins de l’entreprise. À savoir : le traiteur met en place un site internet dédié aux livraisons.

NOMAD Nomad a été racheté au début de l’année par Chateauform’ qui en réécrit l’histoire avec une nouvelle offre culinaire. Son ambition : devenir un acteur différent. Nouveautés : le traiteur intervient, à la fois, dans les 60 maisons Chateauform’ et pour des événements extérieurs clés en main, du petit déjeuner au dîner de gala. Si Nomad conserve une gamme de produits piécés, il se singularise par le concept de table gastronomique, généreuse, à partager qui appelle à la convivialité. Le côté théâtral en plus. À savoir : Nomad propose des packages clés en main.


RÉCEPTIONS • ÉVÉNEMENTIEL • BENTO • CORNER • SALONS Ayamé アヤメ パリの日本食ケータリング レセプション、 パーティー料理、実演料理サービス お弁当、 お寿司のイートイン /テイクアウトコーナー、会食、 サロンなど

grouperiembecker.com


FOCUS

HAUTS-DE-FRANCE

DE SOLIDES ATOUTS SUR LE MICE Par

Blandine Fleury

• Novembre 2017 - n°25

› Lille - EuraLille.

© OTC L Lille Maxime Dufour

Une situation stratégique très enviée au cœur de l’Europe à proximité immédiate de ses plus grandes capitales, un dynamisme économique, des infrastructures de qualité, de grands espaces naturels préservés… : autant d’atouts que la région des Hauts-de-France veut faire valoir auprès des organisateurs pour doper le secteur des rencontres professionnelles et des congrès.

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FOCUS

Centre économique, touristique et culturel majeur des Hauts-de-France et quatrième métropole française, Lille se place en force sur l’échiquier du MICE. Ses arguments : son hyper accessibilité en train ou en avion, son palais des congrès Lille Grand Palais, ses infrastructures d’accueil, son effervescence culturelle.

L

ille se porte bien. Elle vient d’être désignée Capitale mondiale du design 2020. L'an dernier, 2,5 millions de nuitées hôtelières ont été enregistrées dans la métropole lilloise. Si le tourisme d'affaires en représente les trois quarts, la Métropole européenne de Lille (MEL) veut accentuer encore ses efforts. Objectif : devenir une destination incontournable des touristes d’affaires et intégrer le top 5 du classement de l'ICCA. Actuellement, Lille se classe à la neuvième position. Sa situation à l’épicentre du triangle Londres, Paris, Bruxelles, conjuguée à une excellente desserte par ses réseaux routiers et ferroviaires ainsi que par son aéroport, est un de ses premiers atouts auprès de la clientèle MICE. Mais Lille a bien d’autres avantages qu’elle fait valoir pour convaincre les organisateurs de congrès et d’événements, dont ses structures d’accueil. En effet, le parc hôtelier de la MEL est plutôt bien pourvu avec plus de 8 200 chambres toutes catégories confondues réparties entre 123 établissements, dont la moitié d’entre eux sont accessibles à pied depuis Lille Grand Palais (LGP). À côté des grandes chaînes hôtelières, le parc d’hébergement intègre la SLIH (Société lilloise d’investissement hôtelier) qui possède, notamment, l’Her-

UN PALAIS DES CONGRÈS EN CENTRE-VILLE Lille Grand Palais, au cœur du quartier d’affaires d’Euralille et à quelques minutes à pied des deux gares TGV, est un pôle événementiel majeur des Hauts-de-France. Son concept de trimodalité, réunissant trois structures en une (palais des congrès, parc d’exposition et Zénith Arena), lui permet d’accueillir tout type d’événement jusqu’à 25 000 personnes. Sous le même toit sont réunis : 18 000 m² de surface d’exposition modulables en 4 halls, 8 salles polyvalentes, un espace congrès constitué de 24 salles de commission, 4 auditoriums de 300 à 4 500 places en incluant le

‹ La parole à… › Laurence PÉAN-COUSIN Directrice du Nord France Convention Bureau © B de Diesbach

QUATRIÈME MÉTROPOLE FRANÇAISE

Comment présentez-vous la région auprès des professionnels du MICE ? La région des Hauts-de-France, c’est un réseau unique de huit destinations congrès et affaires, complémentaires et additionnelles (Amiens Métropole, Grand Arras, Chantilly, Dunkerque, Le Touquet-Paris-Plage, Métropole européenne de Lille, Saint-Quentin) bénéficiant d’une hyper accessibilité au cœur des grandes capitales européennes (Londres, Paris, Bruxelles, Amsterdam). Forte de plus de 6 millions d’habitants, située dans un bassin de 78 millions de consommateurs potentiels, la région affiche une dynamique économique et scientifique à travers ses entreprises, ses universités, ses lieux de recherche, ses 8 pôles de compétitivité et 14 pôles d’excellence tout en offrant la richesse d’une grande terre de patrimoine et de culture.

Quelles sont vos perspectives de développement sur le segment MICE ? © OTC L Lille Maxime Dufour

LILLE,

mitage Gantois et l’Alliance Couvent des Minimes. Les trois 5-étoiles (Barrière, Hermitage et Clarance) totalisent 250 chambres tandis que les 4-étoiles comptent 1 874 chambres. Parmi les projets importants : le futur Mama Shelter, juste en face d’Euralille, devrait ouvrir fin 2018.

› Lille Grand Palais est situé au cœur du quartier des affaires Euralille, à proximité des deux gares TGV Lille Flandres et Lille Europe.

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Nous cherchons à fidéliser notre marché source, le marché français qui représente 80 % de notre demande réparti sur Paris et la région Hauts-deFrance, tout en continuant à prospecter et renforcer notre présence auprès de nos marchés européens de proximité (20 %) : Belgique, Pays-Bas et GrandeBretagne en faisant valoir notre hyper proximité et les liens culturels et économiques qui nous unissent.

Novembre 2017 - n°25 •


FOCUS

La MEL en chiffres • 90 communes • 1,2 million d’habitants • 80 sièges d’entreprises de plus de 500 salariés (source CCI Grand Lille) • 15 sièges de groupes internationaux • 350 entreprises de plus de 200 salariés • 4e région industrielle de France • 3e région exportatrice de France • 1er centre hospitalier universitaire d’Europe • 2e académie universitaire de France, plus de 100 000 étudiants et 5 500 chercheurs © Ghesquiere

• 6 pôles de compétitivité (71 en France) • 6 pôles d’excellence

› Portée par le développement de sa métropole, Lille s’est imposée comme une destination phare du tourisme d’affaires.

Zénith Arena. LGP accueille chaque année plus de 300 événements et plus d’un million de visiteurs. Autre outil majeur pour le MICE : le stade Pierre-Mauroy, situé à Villeneuved’Ascq, soit à 15 minutes du centre-ville de Lille, avec plus de 200 chambres sur site. Ses 10 000 m² d’espaces réceptifs privatisables et modulables en visibilité pelouse permettent d’accueillir tout type d'événement clés en main ou sur-mesure, de la journée d’étude au tournoi de football privé en passant par la réunion dans une loge ou la convention XXL. Même si elle offre des capacités plus modestes, la Cité des Échanges installée dans un parc verdoyant à Marcqen-Baroeul est également largement référencée auprès des organisateurs pour des opérations de 10 à 1 500 personnes.

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DE SÉRIEUX ATOUTS SUR L’ÉVÉNEMENTIEL Sur le segment de l’événementiel, l’agglomération dispose là encore d’un sérieux atout. Plusieurs musées et équipements culturels de la métropole ouvrent leurs espaces aux entreprises comme la Villa Cavrois, le palais des Beaux-Arts, l'opéra de Lille, la gare Saint-Sauveur, le Tri postal (lieu de création contemporaine très fréquenté), le LaM (musée d'Art moderne et d'Art brut à Villeneuve-d’Ascq), la Piscine et la Condition publique à Roubaix… Les Halls de la Filature, l'un des plus gros lieux événementiels de Lille ouvert dans une ancienne usine textile, offre, quant à lui, un cadre atypique et totalement unique à 10 minutes du centre-ville et des gares. Le lieu peut accueillir de 50 à 3 700 personnes.

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AMIENS, SES AMBITIONS

Ville d’art et d’histoire bercée par la Somme, célèbre pour sa cathédrale gothique et son beffroi, tous deux classés au patrimoine mondial par l’Unesco, Amiens c’est aussi une économie innovante à travers ses clusters et ses pôles d’excellence économique.

L

a métropole amiénoise, au cœur du triangle Paris-LondresBruxelles, accentue ses efforts pour devenir une destination clé de tourisme d’affaires dans la nouvelle grande région. Ville verte et dépaysante à moins d’1h30 de Paris en train, Amiens ne manque pas d’attraits. Son patri-


PUBLI-COMMUNIQUÉ

Le Mercure Lille Aéroport : l’unité de lieu pour des manifestations d’envergure

Idéalement situé à 2 km de l’aéroport Lille-Lesquin (navettes gratuites de l’aéroport jusqu’à l’hôtel) et à proximité du centre-ville de Lille, le Mercure Lille Aéroport est le plus grand hôtel associé à un centre de séminaire au nord de Paris. Avec 215 chambres dont 100 twin (à deux grands lits), le Mercure Lille Aéroport dispose de la plus grande capacité d’hébergement de la Métropole lilloise. Son principal atout est d’offrir une parfaite unité de lieu pour vos séances de travail ou vos événements privés : hébergement, restauration, bar, espace business, fitness, parking gratuit et surveillé de 600 places et une grande sérénité grâce à ses 4 ha de jardin.

libre au monde ; Padel-Attitude, sport de raquettes ; l’Hache Prise, centre de lancer de haches ; et Immersiv, simulateur d’Airbus A320.

Des salons parfaitement équipés Vos réunions s’y organisent au sein de 9 salons modulables et de 19 salons de sous-commission tous entièrement équipés (sur 1 200 m2). Le jardin et les terrasses peuvent accueillir vos animations ou vos pauses. Hébergement et salons de réunion jouissent d’accueils distincts : une garantie de tranquillité ! Des prestations pour une vraie convivialité Notre chef et son équipe vous proposent une cuisine traditionnelle ou novatrice dans ses deux restaurants, et son bar à l’ambiance pub. De cet hôtel émerge un sentiment de simplicité et de convivialité. Il procure un haut niveau de confort grâce à la générosité de ses espaces, son centre de fitness et son sauna. Des activités insolites et sportives Le Mercure Lille Aéroport bénéficie également d’un environnement idéal pour les incentives. Tout autour de l’hôtel se sont installés des prestataires qui couvrent un large champ d’activités insolites et sportives, ludiques et conviviales : What’s Up & Clip’n Climb, l’un des plus grands murs d’escalade de France ; Weembi, le plus grand simulateur de chute

Mercure Lille Aéroport 110, rue Jean Jaurès 59810 Lesquin Tél. : 03 20 87 46 46 / 03 20 87 46 10 Contact Responsable Commerciale Stéphanie Kasper stephanie.kasper@accor.com www.mercure-lille-aeroport.com


FOCUS

© Somme Tourisme

ARRAS,

DES LIEUX D’EXCEPTION

Avec ses places de style baroque flamand, sa citadelle et son célèbre beffroi, ses nombreux lieux événementiels, son palais des congrès et son accessibilité à 50 minutes de Paris, la capitale de l’Artois est un territoire attractif pour les congrès, les événements d’entreprise et les incentives.

B › Ville moderne et bucolique, couronnée par sa magnifique cathédrale, Amiens permet de conjuguer détente et travail.

moine culturel et historique riche et varié, sa vie culturelle animée et ses espaces naturels préservés font d’elle une destination à taille humaine agréable et attrayante. Son centre d’exposition et de congrès MégaCité, à l’architecture contemporaine, est situé à proximité du centre-ville et permet aux délégués de déambuler dans le pittoresque quartier Saint-Leu ou de prendre un verre en terrasse au bord de l’eau ou même de découvrir en barque à cornet ses hortillonnages (jardins flottants du Moyen Âge) entre deux séances de travail.

MÉGACITÉ, UN PÔLE ÉVÉNEMENTIEL MAJEUR Pour attirer des événements d’envergure, la ville s’appuie sur son pôle Licorne qui regroupe le Zénith, le centre de congrès MégaCité, le stade de la Licorne et l'hippodrome. Implanté sur 35 000 m², MégaCité constitue le pôle événementiel majeur

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de la région des Hauts-de-France qui permet l’organisation en intérieur ou extérieur de tout type de manifestation de 50 à 900 personnes. Le site, géré par GL events, compte notamment deux auditoriums de 350 et 985 places, huit salles de commission, deux restaurants, 10 000 m² de hall d’exposition et 15 000 m² d’aire d’exposition extérieure. Côté hébergement, la destination dispose d’un parc hôtelier de 1 420 chambres réparties sur 33 établissements parmi lesquels Le Marotte, premier 5-étoiles à Amiens et dans la Somme. Sur le segment de l’événementiel, la ville abrite des lieux uniques comme la maison de Jules Verne, le musée de Picardie conçu sur le modèle du Louvre (en travaux jusqu’en 2019), ou encore le parc zoologique. Et la baie de Somme, à proximité, reste l’autre atout majeur de la destination. Elle permet de découvrir un patrimoine naturel exceptionnel et de s’essayer en équipes aux courses de char à voile !

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énéficiant d’une situation géostratégique et d’un environnement paysager exceptionnels, l’agglomération arrageoise fonde sa réussite économique sur la logistique internationale, l’agroalimentaire, les services tertiaires et l’attractivité touristique. Pour l’accueil des congrès et des séminaires, elle dispose de trois structures complémentaires, pouvant accueillir jusqu’à 6 000 personnes selon les configurations : le parc des expositions et des congrès Artois Expo, proche du centre-ville, le centre de conférence Atria World Trade Center de l’hôtel Mercure et les salles de spectacle et d’exposition du casino d’Arras entièrement rénové. Son parc hôtelier compte 850 chambre réparties sur une vingtaine d’établissements (dont plusieurs installés dans des monuments historiques), de la formule économique au 4-étoiles. Mais, concernant le marché MICE, il convient d’élargir le périmètre à l’Artois, région qui, elle, dispose d’une capacité hôtelière de plus de 1 631 chambres dont plus de 1 000 sur le segment trois et quatre étoiles.

DES INFRASTRUCTURES UNIQUES ET VARIÉES La capitale de l’Artois détient un éventail de lieux varié et unique. Parmi lesquels, en tout premier lieu, l’imposante


CENTRE D’EXPOSITION ET DE CONGRÈS D’ARRAS

ARTOIS EXPO Ensemble, créons votre événement !

• 2 halls de 1 200 et 4 300 m² │5 salles de conférences de 35 m² à 250 m² │1 auditorium de 1 000 places • Une capacité d’accueil de 10 à 6 000 personnes • Un parking gratuit de 880 places

Localisation idéale au carrefour de 3 capitales européennes (Paris, Londres, Bruxelles) Accessibilité facilitée (gare tgv sur place, autoroutes A1 et A26 à proximité, aéroport Lille-Lesquin à 25’ en voiture…)

#artoisexpo Contact : 03 21 60 77 77 Plus d’informations sur : artois-expo-congres.fr

Réalisation : CCI Artois - Images : ACH Photos, Cituation et Ensemble, Christophe Hellec, Pascal Redant Photography

• Des prestations à la carte : sonorisation, scène, habillage, fourniture de mobilier…


FOCUS UNE OFFRE HÔTELIÈRE DE QUALITÉ

› L’abbaye Saint-Vaast, haut-lieu historique aujourd’hui musée des Beaux-Arts d’Arras, ouvre ses espaces, y compris son magnifique cloître, aux événements BtoB.

S

on riche patrimoine, son célèbre château et sa luxuriante forêt, son hippodrome… : la petite ville de l’Oise offre un réel dépaysement à 25 minutes de la capitale par le train et moins d’une demi-heure de Paris-CDG avec l’autoroute. Pour un séjour incentive, elle décline une belle palette d’activités, notamment autour du cheval : initiation au polo, spectacle équestre, sulky, visite privée d’une écurie de course, balade en chevaux Henson (cheval de la baie de Somme), challenge de paris, chasse au trésor…

© Michel Bureau

abbaye Saint-Vaast qui abrite aujourd’hui les riches collections du musée des BeauxArts, son cloître et son péristyle (jusqu’à 600 personnes), le musée du Louvre-Lens à moins de 20 minutes d’Arras (jusqu’à 700 personnes en cocktail), le beffroi de l’hôtel de ville (350 en cocktail), le Centre historique minier de Lewarde, le plus important musée de la mine en France (jusqu’à 200 personnes assises). Arras n’hésite pas à mettre à disposition ses monuments les plus emblématiques, véritables écrins pour des événements mémorables, ou ses sites les plus atypiques, que ce soient les salles lambrissées de l’hôtel de ville, les boves (des carrières millénaires), le théâtre à l’italienne et sa coquette salle des concerts attenante, le centre de culture scientifique Cité Nature, ou, encore la carrière Wellington… Et pour les pauses détente, le val de Scarpe, qui parcourt l’agglomération de part en part, est propice aux activités de plein nature et aux team building.

Sur le marché MICE, la palette concerne essentiellement les hôtels du trois au cinq étoiles parmi lesquels le superbe Tiara Château Hôtel Mont Royal 5* (108 chambres, jusqu’à 200 personnes en réception), le Château de Montvillargenne (120 chambres, 20 salles de séminaire dont une salle de congrès de 300 personnes) ou encore le Dolce (200 chambres, un centre de conférence de 22 salles). Pour des séminaires résidentiels, le centre Les Fontaines, installé sur le Campus Capgemini, est le lieu tout indiqué. Les équipements y sont à la pointe des technologies existantes : 300 chambres, 60 salles de réunion modulables et un auditorium (460 places) y sont disponibles. Les petits groupes pourront se tourner vers le Château de la Tour (47 chambres et 5 salles de réunion) ou à l’Auberge du Jeu de Paume 4* (92 chambres et 5 salons modulables jusqu’à 150 places) ou encore au Best Western Plus Hôtel du Parc 4* (57 chambres, 4 salles de réunion). Pour des séminaires résidentiels avec activités in situ, l’hôtel des Trois Hiboux au sein du parc Astérix est tout désigné. Il compte 100 chambres et propose un éventail d’espaces et de prestations aux

CHANTILLY, AUX PORTES DE PARIS !

Joyau culturel au cœur d’un écrin de verdure, Chantilly a conserver les traces de son époque royale. Cette ville princière à taille humaine peut s’appuyer sur de solides atouts pour convaincre les organisateurs.

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› Le Domaine de Chantilly qui abrite le château et le parc, le musée du Cheval, les grandes écuries et l'hippodrome ouvre ses portes aux organisateurs d'événements.

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FOCUS

© DR

entreprises. En avril prochain, il inaugurera 50 chambres supplémentaires et un nouveau centre de séminaire. Et, en 2018, Chantilly devrait accueillir un nouvel hôtel de 210 chambres sous l'enseigne Hyatt Regency.

VERY CHANTILLY : LA MARQUE TERRITORIALE DÉDIÉE AU BTOB

CONVIVIALE ET ATTRACTIVE

Un environnement exceptionnel propice aux activités incentives, un sens de la fête et de la convivialité qui trouve son expression la plus joyeuse au moment du célèbre carnaval, des équipements performants : Dunkerque est une destination unique à la fois ville, port et plage, à 1h30 de Paris.

A

vec ses 15 km de plages et ses 1 000 ha de dunes, Dunkerque Dunes de Flandre se différencie par son engagement dans le développement durable et s’avère être la première capitale européenne de la biodiversité. Cet environnement offre de multiples possibilités pour des activités vivifiantes et dépaysantes : char à voile, kit surf, chasse au trésor dans les dunes, nautisme, golf, stand up paddle, pêche en mer, olympiade, ou encore longe-côte, une marche en mer en s’aidant d’une pagaie.

LE KURSAAL, UN ÉQUIPEMENT ÉVOLUTIF Ouvert sur la mer du Nord, le Kursaal est l’outil MICE phare de la destination. Doté de larges puits de lumière naturelle, il compte 15 000 m2 d’équipement pour l’accueil de tout type de manifestation. Cette vaste infrastructure évolutive offre plusieurs espaces, accessibles de-

DUNKERQUE

SURFE SUR LA VAGUE DU TOURISME CINÉMATOGRAPHIQUE Le 19 juillet dernier, la superproduction hollywoodienne Dunkerque est sortie en salle. Son réalisateur, Christopher Nolan, retrace l'histoire de l'opération Dynamo : le sauvetage en 1940 de 330 000 soldats britanniques et français encerclés par l'armée allemande. Le musée Dunkerque 1940 a saisi l'occasion pour faire peau neuve. L'office de tourisme aussi surfe sur la vague et organise des visites pour faire découvrir l'histoire de la ville et surtout de l'opération Dynamo. Et le bateau Princess-Elizabeth, qui a participé à l'évacuation des soldats, a été transformé en restaurant avec photos originales de l'opération et du tournage du film.

puis la digue, dont la salle Europe, la plus grande, adaptable à toute configuration (jusqu’à 4 000 personnes en cocktail), un auditorium de 500 places et 5 salles de commission (120 personnes en théâtre). Pour séduire la clientèle MICE, Dunkerque et son agglomération s’appuient sur cette structure performante mais également sur un parc hôtelier de 1 800 chambres ainsi que sur des lieux événementiels uniques et originaux : le récent LAAC (Lieu d’art et action contemporaine), le FRAC (Fonds régional d’art contemporain), le musée des Beaux-Arts, le musée Portuaire ou la Halle aux Sucres.

© Duplan

La marque Very Chantilly, lancée il y a quatre ans pour mettre en avant les atouts MICE de la ville et de ses alentours, tout en offrant une meilleure lisibilité sur ce segment de marché, regroupe l'office de tourisme et huit hôtels à vocation événementielle, comme le Tiara Château Hôtel Mont Royal, le Château de Montvillargenne et le Dolce. Soit une offre de près de 1 000 chambres réparties du trois au cinq étoiles.

DUNKERQUE,

› Le palais des congrès Dunkerque Kursaal, situé le long de la plus grande plage transfrontalière d’Europe, offre une structure évolutive de 15 000 m² baignée de lumière naturelle.

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Avec près de 1 200 chambres du deux au quatre étoiles réparties dans 23 établissements, Le Touquet-Paris-Plage propose aux organisateurs une belle diversité. Le parc devrait s’enrichir encore en 2019 avec un nouveau complexe hôtelier, opéré par AccorHotels, à côté de l’aéroport : un hôtel Mercure, un ibis Style, une résidence hôtelière, soit 150 chambres.

PROJET DE RÉNOVATION DU CENTRE DES CONGRÈS › Char à voile, golf, raid aventure, voile, course d'orientation, balade en rosalies, escape game… Le Touquet est un magnifique terrain de jeu propice pour développer l’esprit d’équipe.

LE TOUQUETPARIS-PLAGE,

AUTHENTIQUE ET ÉLÉGANTE Véritable resort naturel et chic de la Côte d’Opale, bordé par 11 km de plage, Le TouquetParis-Plage accueille les événements professionnels entre mer et forêt, à seulement 2h30 de Paris, Londres et Bruxelles.

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vec ses villas Années folles, ses casinos, son domaine golfique, ses restaurants étoilés, ses boutiques chics et ses 4-étoiles, Le Touquet a conservé l’élégance qui avait fait d’elle une des grandes stations balnéaires au début du XXe siècle. Elle cultive un luxe discret, à l’image de son hôtel emblématique, le Westminster, repris en 2016 par le groupe Barrière. Le bâtiment légendaire et sa superbe façade Art déco est particulièrement bien positionné sur l’accueil événementiel, notamment sur le segment des séminaires résidentiels. Il dispose de 115 chambres et de 10 salles modulables (jusqu’à 230 personnes assises).

Plus spacieux, plus polyvalent, entièrement de plain-pied, le centre des congrès touquettois, rénové de fond en comble, devrait ouvrir ses portes en 2019. Objectif du projet : répondre à l’essor constant de la clientèle affaires en doublant la capacité d’accueil des congressistes, qui passerait de 25 000 à 60 000, et permettre la tenue de plusieurs manifestations simultanément. Dessiné par Jean-Michel Wilmotte, le projet comprend une salle de 1 200 personnes ainsi que la rénovation du palais actuel, y compris l'auditorium VictorBoucher. Son charme british et Art déco sera conservé.

VALENCIENNES MARQUE DES POINTS Boosté par l’ouverture d’un nouveau centre de congrès ultra modulable qui vient dynamiser le secteur économique et touristique du Valenciennois, Valenciennes marque des points sur le marché des rencontres professionnelles.

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éritable locomotive développant l’attractivité de la métropole sur le marché du MICE, la nouvelle Cité des Congrès est bien intégrée dans son environnement : le site des Rives Créatives de l'Escaut, dédié à l'industrie numérique. L’équipement offre des espaces flexibles et fonctionnels : 2 halls d’exposition, 3

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auditoriums de 150 à 800 personnes et 13 salles de réunion de 650 places en simultané, des lieux de détente, comme la terrasse avec vue panoramique sur l'Escaut. Un nouvel outil qui se positionne sur l’accueil d’événements de 20 à 4 800 personnes. Métropole tournée vers l’avenir, Valenciennes s’appuie sur son pôle de compétitivité mondial transports durables et ses deux filières d’excellence (logistique et numérique) pour stimuler le marché du MICE. Avec l’aéroport de Lille à 30 minutes, une gare connectée avec le TGV direct de Paris, l’Eurostar et le Thalys (Londres et Bruxelles), un réseau autoroutier dense et une unité de lieu, la ville affiche des atouts incontestables. Côté infrastructure, elle compte un parc de 26 hôtels, de une à quatre étoiles, totalisant 1 472 chambres sur l’ensemble de son territoire, dont près de 700 en centre-ville. L’offre hôtelière va s’enrichir en 2018 avec l’ouverture du Martin's Hotel du Hainaut 4* en plein cœur de Valenciennes, doté de 79 chambres et de 10 salles de réunion et de banquet.

DES ESPACES EMBLÉMATIQUES La ville compte plusieurs lieux emblématiques parfaitement adaptés et privatisables parmi lesquels le palais des Beaux-Arts, entièrement restauré, le stade du Hainaut, le Phénix, la scène nationale à l’architecture audacieuse, le Pasino de Saint-Amand-les-Eaux, à seulement 20 minutes du centre-ville, ou encore, dans un environnement « minier », le Boulon de Vieux-Condé et Créative Mine. © François Lo Presti

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FOCUS

› Situé à 10 minutes en tramway du centreville, le nouveau centre d’exposition et de congrès aux lignes épurées et couvert par un toit de « dentelle » métallique est le premier équipement de cette envergure à l’échelle du Hainaut.

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© Da© visit.brussels - Global View - S. Schmitt

TendanceNomad COLLECTION

Belgique

Bruxelles

UTC/GMT + 1 heure

BRUXELLES

Latitude : 50°51.027′ Nord Longitude : 4°20.9268′ Est Par Vincent de Monicault

#5raisonsd’yorganiservotreévénement u

Bruxelles est une ville dynamique et cosmopolite, francophone et à taille humaine, visitée pour son architecture, sa gastronomie, sa convivialité, son univers de la bande dessinée…

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La ville s’inscrit comme une destination majeure du tourisme d’affaires. Son dynamisme se retrouve dans tous les secteurs du MICE (40 % des nuitées hôtelières), et notamment dans le secteur associatif.

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Brussels Special Venues (BSV), association à but non lucratif créée il y a douze ans, rassemble quarante lieux événementiels majeurs de Bruxelles, accueillant congrès, séminaires et autres manifestations corpo-

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rate. Ces lieux aux différents styles architecturaux représentent ensemble 5 500 événements par an. Brussels Special Venues en assure la promotion via son site www.venues.be et sur les salons spécialisés, en partenariat avec Visit Brussels.

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La capitale de la Belgique – et de l’Europe – profite de sa position géographique au cœur du Vieux Continent, et de son excellente accessibilité avec notamment la desserte TGV (Thalys, Eurostar...) et l’aéroport de Zaventem situé à 20 minutes du centre-ville.

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Bruxelles compte près de 20 000 chambres d’hôtels dont onze 5-étoiles et cinquante-huit 4-étoiles.


Un cœur nommé Grand-Place

© DR

BRUXELLES_BELGIQUE_TendanceNomad COLLECTION

Cocteau présentait la Grand-Place comme « le plus riche théâtre du monde » : un vaste quadrilatère bordé par l’Hôtel de Ville, l’imposante Maison du Roi (musée de la Ville de Bruxelles) et les maisons des corporations. On y trouve de beaux cafés dont la Chaloupe d’Or, ainsi qu’un espace géré par le traiteur Choux de Bruxelles : Maison Grand Place (200 personnes en cocktail, 150 pour un dîner ou un séminaire). Sans oublier, à deux pas de la Grand-Place, l’historique hôtel Plaza et son beau théâtre de style hispano-mauresque (800 places). La visite de Bruxelles passe aussi par la place du Grand Sablon, par l’ancien quartier ouvrier des Marolles, et bien sûr par la place Royale où l’atrium et les belles salles du musée Belvue, un ancien hôtel de luxe, est devenu un lieu événementiel recherché.

De l’Art nouveau à la BD...

› Bruxelles est la capitale de la bande dessinée. Le Centre belge de la bande dessinée se loge dans un bâtiment Art déco situé en centre-ville.

Bruxelles est l’une des capitales de l’Art nouveau, l'architecture du début du XXe siècle. On y admire les belles façades de Victor Horta et de ses disciples, surtout dans le quartier d’Ixelles, au sud du Bruxelles historique. Le musée Horta a été la demeure et l’atelier du grand architecte belge, qu’il a luimême dessiné, de même que l’hôtel Solvay, reconnu comme son œuvre majeure (60 personnes pour un séminaire, 70 pour un dîner et 80 pour un cocktail). Le centre de Bruxelles pos-

sède aussi des bâtiments Art nouveau, dont le plus connu est le Centre belge de la bande dessinée (CBBD), conçu lui aussi par Victor Horta. Le lieu rassemble un musée, un espace pour les expos temporaires, un café, une bibliothèque et un auditorium (140 places) ; il accueille des séminaires (jusqu’à 300 personnes en style théâtre) et des cocktails (jusqu’à 1 200 personnes) en dehors des heures d’ouverture. Le style Art déco n’est pas en reste à Bruxelles, avec la Villa Empain, un lieu signé Michel Polak, acquis par la Fondation Boghossian en 2006 puis magnifiquement restauré. Cette maison, peut-être le plus bel espace événementiel de Bruxelles, accueille 600 personnes pour un cocktail, 250 en style banquet et 220 en style théâtre.

Une ville de congrès...

› La Grand-Place, le cœur géographique de Bruxelles, bordée par de magnifiques batiments gothiques.

Le Square se trouve en centre-ville, à deux pas du palais (royal) de Bruxelles. Le plus grand centre de congrès bruxellois dispose de 13 000 m ² de surfaces polyvalentes, soit quatre auditoriums (150 à 1 200 places), cinq halls d’exposition, deux espaces de réception et vingt-huit salles de réunion. En face du Square, le Bozar (le palais des Beaux-Arts), construit par Victor Horta dans le style Art déco, abrite la belle salle Henri Le Boeuf (2 200 places). Brussels Expo, l’autre structure phare de Bruxelles, située sur le plateau du Heysel, reçoit foires et salons dans ses onze halls d’exposition ; elle est dotée depuis 2013 d’une nouvelle salle de concert (Palais 12) de 15 000 places, accueillant aussi les événements d’entreprise. Tour&Taxis est le troisième site majeur du tourisme d’affaires de la capitale belge, en bordure du canal de Bruxelles, rassemblant différents espaces tels les Sheds (entrepôts), le Bel, les Ateliers et l’Hôtel de la Poste.

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© visit.brussels - Jean-Paul Remy

CONSEILS_PAROLES_D'EXPERTS_CANADA_QUÉBEC_TendanceNomad TendanceNomad COLLECTION_BELGIQUE_BRUXELLES COLLECTION

› La Villa Empain, de style Art déco, est peut-être le plus beau lieu événementiel de Bruxelles.

Des musées accueillants pour le MICE Train World Bruxelles, inauguré en 2015, loue tout ou partie de ses espaces, soit l’ancienne gare de Schaerbeek et une structure moderne abritant locomotives et wagons d’époque. La salle des pas-perdus est un cadre magnifique de 550 m², avec ses guichets datant de 1913 (dîner jusqu’à 450 personnes). À l’étage est proposée une salle de réunion (60 personnes max). D’autres musées accueillent des événements, souvent en dehors des heures d’ouverture, tels le musée Magritte, Autoworld (musée de l’automobile), le musée des Figurines, le musée des Instruments de Musique, la Patinoire royale, le Belgian Chocolate Village... Un musée de la bière doit voir le jour en 2019 dans l’ancienne Bourse, en centre-ville, un projet porté par le groupe brassicole ABInbev. Le Chat et l’humour chers à Philippe Geluck auront aussi leur musée à Bruxelles en 2020.

Des lieux événementiels à foison

(900 places) et d’espaces pour des workshops (1 000 personnes max). Brussels Event Brewery est une ancienne usine d’embouteillage de la brasserie Bellevue, datant de 1920 ; il accueille 800 personnes dans ses anciens silos (sur trois étages) et exploite trois studios (1 540, 440 et 360 m²). La Wild Gallery a ouvert en 2010 dans une ancienne usine du début XXe siècle ; le rez-de-chaussée (2 200 m²) rassemble cinq espaces dont trois modulables séparés par des toiles blanches (capacité max de 1 100 personnes). Au nord de Bruxelles, l’Atomium, l’un des symboles de la ville, a été construit pour l’expo universelle de 1958 ; il reçoit tous les types d’événements, jusqu’à 800 personnes dans cinq sphères. Non loin de là, en bordure du canal, a vu le jour l’an dernier le centre commercial Docks Bruxsel, sur le toit duquel se trouve le design et polyvalent Docks Dome et ses 3 000 m² d’espace dont 1 500 en terrasse. Près du Parlement européen, Edificio exploite la bibliothèque Solvay et le Concert Noble, de style éclectique. Et dans le quartier d’Ixelles, Choux de Bruxelles propose le 202, ancien bâtiment industriel de style new-yorkais (300 personnes pour un cocktail ou séminaire), et l’Arsenal, ancien haut lieu militaire (600 personnes pour un cocktail, dîner ou séminaire).

© DR

© Gregory Navarra

On trouve trois lieux événementiels attractifs près de la gare du Midi. The Egg, site post-industriel, dispose d’un auditorium

› Le musée Train World Train Bruxelles, inauguré en 2015, loue tout

› The Egg, lieu événementiel aménagé dans un site post-industriel,

ou partie de ses espaces, dont sa magnifique salle des pas-perdus.

à deux pas de la gare du Midi.

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PAR

LES D'EXPERTS ‹ Questions à… ›

Thierry van EYLL

© visit.brussels - Eric Danhier

Meetings & Conventions, Visit Brussels

les salons Seafood et Label Expo. Bruxelles est également très présente dans les secteurs de l’environnement et des industries récréatives (mode, cinéma, design, audiovisuel...).

Quels sont vos principaux atouts ? Bruxelles compte environ 2 000 associations, une importance liée surtout à la présence des institutions européennes. La ville est devenue l’an dernier numéro un mondial en matière de congrès associatifs, selon l’UIA. Nous occupons aussi une place d’excellence dans les domaines de la santé et des sciences de la vie. Nous organisons par exemple l’Isicem sur la médecine urgentiste. Mais les plus importantes manifestations sont

Quid du marché français ? Notre proximité géographique s’ajoute à la facilité d’accès. La ville est majoritairement francophone, très appréciée pour son esprit, sa convivialité, son excellent rapport qualité-prix, sa qualité d’accueil et de prestations.

Nous participons à plusieurs salons (Réunir/Meedex, Pure Meetings...) et organisons des workshops à Paris et en province tel celui de Lyon où étaient présents en septembre une douzaine d’exposants bruxellois. MICE Place a également lieu à Bruxelles depuis trois ans. Nous travaillons aussi le marché des CE. À signaler nos voyages d’étude et de presse, et la présence depuis peu à Paris d’une attachée touristique, Laetitia Leroy, qui assure notre promotion sur le marché français, y compris pour le MICE.

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Évitez la semaine du Seafood, le rendez-vous mondial annuel des professionnels du secteur des produits de la mer, en avril, rassemblant 20 000 personnes.

© visit.brussels - Jean-Paul Remy

Les conseils de TENDANCENOMAD

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Bruxelles est appréciée des gastronomes ; elle compte INFOS PRATIQUES 23 étoiles Michelin, davantage qu’à Berlin ou Milan. On y mange bien... à l’exception bien souvent des restaurants autour de la Grand-Place. COMMENT S’Y RENDRE ? Thalys (en 90 minutes depuis Paris-Gare du Nord) et vols directs au départ de province Tram Experience permet depuis quatre ans de parcourir avec Air France, Hop!, Brussels Airlines, easyJet et Ryanair. Bruxelles tout en goûtant à la gastronomie locale (maximum 34 personnes). OÙ SE RENSEIGNER ? Visit Brusssels (visitbrussels.com) On aime le très central The Hotel Brussels, de style contemporain, à l’excellent service, comptant 420 chambres, 12 salles de réunion et un restaurant gastronomique. LES RÉCEPTIFS : @dmire Belgium, AIM Group Belgium, Brussels Performance Incentives, De Boeck Incoming & Events, Tellus DMC, Bruxelles aura bientôt son palace (142 chambres), avec la réouverture en 2018 sous enseigne Corinthia de l’ancien Focus Flanders, Ovation Belgium... Astoria, hôtel historique situé rue Royale. Liste non exhaustive

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14-15-16 nov.2017 Pavillon 4 - Paris Porte de Versailles LE SALON DE L’INNOVATION ET DE LA CRÉATION ÉVÉNEMENTIELLES

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TendanceNomad COLLECTION

Caraïbes

UTC/GMT - 4 heures

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE

Saint-Domingue

Latitude: 18°44.85 Nord Longitude: 70°9.455 Ouest Par Blandine Fleury

#5raisonsd’yorganiservotreévénement u

Située au centre de l’archipel des Caraïbes, la République dominicaine est dotée de paysages grandioses (forêts tropicales, chaînes de montagnes, cascades, lacs salés, étendues désertiques…) et de plages sublimes de sable fin ourlant des eaux cristallines. Découverte par Christophe Colomb, le pays est un éden tropical bordé au nord par l’océan Atlantique et la mer des Caraïbes au sud, avec des températures agréables toute l’année.

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Sa capitale Saint-Domingue, première ville européenne du Nouveau Monde, révèle une richesse culturelle et patrimoniale unique. Son quartier colonial a été classé au patrimoine mondial par l’Unesco.

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En 2016, la République dominicaine, qui enregistre la plus forte croissance économique d'Amérique latine et des Caraïbes, a accueilli un peu plus de

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5 millions de visiteurs (+ 6,2 % par rapport à 2015). Le pays ambitionne de doubler sa fréquentation touristique en 2022 pour atteindre les 10 millions de visiteurs. Certes loin derrière les États-Unis et le Canada, la France se hisse désormais à la troisième place des marchés internationaux, et à la première place en Europe.

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Entre hôtellerie de charme et resorts de luxe de grande capacité, comme à Punta Cana ou BayahibeLa Romana, la République dominicaine dispose d’une belle offre diversifiée. Alors que le pays devrait passer la barre des 80 000 établissements hôteliers d'ici à la fin de l'année 2017, de nouvelles ouvertures sont annoncées en 2018 et 2019, à l’exemple de la chaîne hôtelière Four Seasons qui doit construire un centre touristique composé de dix resorts en 2019 à Miches, sur la côte nord.

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› La première cité du Nouveau Monde fondée par les Espagnols est aujourd’hui une capitale moderne et vibrante qui accueille la plupart des opérations MICE.

Saint-Domingue veut devenir le pôle MICE pour la zone des Caraïbes La capitale de la République dominicaine souhaite devenir la capitale caribéenne du MICE. Pour atteindre cet objectif, un vaste programme d’investissements est en cours dans cette ville moderne et effervescente, notamment dans l’hôtellerie où cinq nouveaux hôtels doivent ouvrir dans les deux ans à venir dont le très attendu Hard Rock Hotel & Casino qui comptera 400 chambres et 3 300 m² d’espaces séminaire. Hilton, de son côté, a lancé la construction à la Caleta, sur la route de l’aéroport, de l’hôtel Hampton (117 chambres), principalement dédié au tourisme d’affaires et qui devrait ouvrir courant 2018. Outre les équipements touristiques, la capitale a entrepris depuis plusieurs mois des travaux de réhabilitation et d'embellissement du quartier colonial, son enclave historique et véritable musée à ciel ouvert. La capitale accentue son positionnement MICE grâce également à son nouveau centre de congrès inauguré en 2016 sur le Malecón d’une capacité de 3 700 personnes. Elle dispose d’une belle palette de lieux pour les réunions et les réceptions, y compris pour des formats d’envergure, notamment dans ses grands hôtels et dans ses bâtiments historiques.

ses resorts aux formules all inclusive, à ses parcours de golf de renommée mondiale, est en soi une invitation incentive. Parfaitement desservie par les airs ou par les réseaux routiers, la région située sur la pointe est du pays permet d’expérimenter d’innombrables activités : descente en tyrolienne à Cap Cana ou dans la jungle d’Anamuya, croisières vers l’île de Saona, baignade avec les requins et les raies dans le parc marin du Marinarium, croisière le long de la réserve naturelle de Cabeza de Toro, éco-aventure dans l’arrière-pays, visite d’une plantation (café, cacao, canne à sucre), rallye culturel... Sur le créneau des congrès et des réceptions, la région est fort bien dotée et compte plusieurs structures d’accueil de poids parmi lesquels le Hard Rock Hôtel & Casino (3 900 personnes), le centre de convention du Barceló Bavaro (5 000 personnes), ou celui du Palma Real Paradisus (1 400 personnes) et des plages en nombre pour des événements en plein air.

La Romana/Bayahibe développe son offre MICE C’est la région, versant caraïbe, des parcours de golf, des vastes plantations de canne à sucre et des îles paradisiaques (Saona) dans le parc national de l’Est. De plus en plus prisée sur le MICE, les rénovations et ouvertures hôtelières s’y intensifient. C’est le Casa de Campo, fleuron des villégiatures dominicaines établi dans de superbes jardins tropicaux, à 15 minutes de l’aéroport international de La Romana, qui capte l’activité MICE pour une bonne part. Avec ses deux centres de congrès (400 et 250 places), un amphithéâtre en plein air de gradins de pierre de 5 000 places, ses restaurants, sa marina, ses trois parcours de golf, son centre équestre, son centre de tir, sa somptueuse plage privée proposant tous les sports nautiques, et même la reconstitution d’un village méditerranéen (Altos de Chavon) abritant un musée consacré à la culture des Indiens Taïnos (les premiers habitants de l’île), le complexe est plus vaste que certains pays des Caraïbes. © DR

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RÉPUBLIQUE DOMINICAINE_GRANDES ANTILLES_TendanceNomad COLLECTION

Punta Cana/Bavaro plébiscitée par les organisateurs Son nom, associé aux plages parmi les plus belles du monde, à sa kyrielle d’hôtels de luxe sans cesse enrichie (un Royalton, deux Hyatt et un Meliá, notamment, sont en construction), à

› Punta Cana et Bavaro offrent des plages sublimes de sable blanc frangées de cocotiers ouvertes sur l’océan Atlantique.

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TendanceNomad COLLECTION_GRANDES ANTILLES_RÉPUBLIQUE DOMINICAINE

© DR

de belles maisons victoriennes. À proximité, la forteresse San Felipe construit au XVIe siècle, les plantations de tabac, de canne à sucre, de café, les distilleries de rhum et les villages disséminés dans les collines campent le décor et offrent de belles excursions. Les rencontres BtoB se déroulent dans les salles des grands resorts de PuertoPlata/Playa Dorada (Be Live Marien, Iberostar Costa Dorada, Grand Ventana Beach Resort...) et à l’Ocean World, la grande attraction de la région, à l’ouest de Puerto Plata. Ce pôle de loisirs regroupe, notamment, un parc aquatique remarquable, un casino, un vaste restaurant, des salons et un phare transformé en discothèque privatisables.

Samana et la côte nord, tournées vers l’incentive › Casa de Campo, pionnier des grands resorts de la République dominicaine, offre un cadre hors-pair pour tout type d’événement MICE. © DR

La péninsule de Samana et sa sublime baie, ses criques et ses plages de rêve, s’étend sur une soixantaine de kilomètres vers l’Atlantique et fait face au magnifique parc national de Los Haïtises. Facilement accessible grâce à la nouvelle autoroute qui la relie en deux heures à Saint-Domingue, ou par vol direct depuis Paris, la région attire essentiellement une clientèle individuelle en quête de nature et d’éco-activités. Sur le MICE, la presqu’île reste encore un peu confidentielle et convient surtout aux petits groupes pour des team buildings ou des incentives : voile dans la baie de Samana, plongée sous-marine à Las Terrenas ou Las Galeras, olympiades sportives sur la plage, pique-nique dans des criques uniquement accessibles en bateau, observation des baleines, safari en jeep ou en buggy, visite de plantation de café ou de cacao, petit trek en montagne...

› Le téléphérique qui monte au sommet du mont Isabel de Torres permet d’admirer la baie et la ville de Puerto Plata dans son ensemble.

La région de Puerto Plata et de Playa Dorada, sur la côte nord, dite Costambar ou Côte d’Ambre, est aujourd’hui bien positionnée sur le MICE. Elle est accessible soit par l’autoroute en 3h30 depuis Saint-Domingue ou directement par l’aéroport international, situé à proximité de Playa Dorada. Nichée entre les eaux de l’Atlantique et les majestueuses montagnes de la chaîne du nord, Puerto Plata abrite un centre historique truffé

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© DR

La région de Puerto Plata, une offre touristique complète

› Le parc national Los Haïtises, surnommé la baie d’Halong des Caraïbes, offre un terrain de jeu fabuleux pour des activités incentives. On y accède par bateau au départ de Samana.

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Office du Tourisme • 22, rue du 4 septembre 75002 Paris • France • Tél.: +33 (0) 143 12 9191 Fax: +33 (0) 144 94 0880 info@otrepubliquedominicaine.com #GoDomRep GoDominicanRepublic.com

Cayo Levantado Samaná


TendanceNomad COLLECTION_GRANDES ANTILLES_RÉPUBLIQUE DOMINICAINE

PAR

LES D'EXPERTS ‹ Questions à… ›

Mercedes CASTILLO

©DR

Directrice de l’office de tourisme de la République dominicaine

Quelles sont les atouts majeurs de la destination sur le marché du MICE ? La République dominicaine offre le meilleur rapport

compte de multiples atouts : sa culture, sa gastronomie, ses divertissements et des connexions aériennes privilégiées, sans oublier, la gentillesse et le sourire légendaires des Dominicains.

qualité/prix de la région compte tenu du change très favorable de l’euro en pesos dominicains. Elle offre également des infrastructures hôtelières de premier ordre pour l’organisation de réunions, quel que soit le nombre de participants. Santo Domingo, capitale moderne de 3 millions d’habitants, abrite les monuments coloniaux les plus anciens du continent. Et ces monuments tout à fait uniques sont privatisables pour des événements exceptionnels ! Cette ville qui ne dort jamais

Et encore ? C’est une destination unique dans les Caraïbes, un pays où le facteur sécurité n’est pas un vain mot ! Une île où se sont écrites les premières pages de l’histoire du Nouveau Monde, et qui abrite la plus importante biodiversité des Caraïbes.

Quelle part représente le marché MICE ? Le MICE représente pour le moment 4 % du marché. Au vu des infrastructures hôtelières, de la desserte aérienne et des atouts des différentes régions, ce segment ne peut qu’augmenter à Punta Cana, Bayahibe et Puerto Plata principalement pour des congrès et des séminaires, mais aussi à Santo Domingo, Samana, Barahona et dans le centre du pays plutôt pour des team building et des événements hors du commun.

Les conseils de TENDANCENOMAD

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L’un des meilleurs cacaos au monde est cultivé en République dominicaine, premier producteur de cacao biologique. Lors d’une excursion à l’hacienda Camino Ramonal ou à l’hacienda La Esmeralda García Jiménez, vous pourrez vous promener dans les forêts de cacao, planter un arbre, profiter d’un repas typique et de boissons chocolatées.

Pour sortir des sentiers battus, mettez le cap sur Barahona au sud-ouest. Une région peu connue abritant la plus grande biodiversité du pays, idéale pour des incentives et événements exceptionnels pour des petits groupes. On y observe les crocodiles américains au lac Enriquillo ou les flamants roses dans la lagune d’Oviedo. On y loge dans des lodges dissimulés en pleine nature.

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Rythmé par les tambours, accordéons et güiras, le merengue est la musique nationale de République dominicaine, inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco. N’hésitez donc pas à faire danser les équipes !

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Ne manquez pas Santiago de los Caballeros, la deuxième province la plus étendue après la capitale et où vous pourrez visiter une usine de cigares ou une distillerie de rhum.

INFOS PRATIQUES QUAND Y ALLER ? Idéalement pendant la saison sèche, entre décembre et avril. COMMENT S'Y RENDRE ? Vol direct au départ de Paris par Air France (5 à 7 vols hebdomadaires selon la saison depuis Paris-CDG vers Punta Cana, avec escale à Saint-Domingue 2 à 3 fois par semaine), Air Caraïbes (1 à 3 vols hebdomadaires vers Punta Cana et 3 à 4 vols vers Saint-Domingue) et XL Airways (1 ou 2 fois par semaine vers Punta Cana, une

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fois par semaine de décembre à avril vers Samana). Décalage horaire : -5h en hiver, -6h en été. Formalités : passeport en cours de validité. Langue : espagnol. Santé : aucun vaccin obligatoire. OÙ SE RENSEIGNER ? Office de tourisme de la République dominicaine www.godominicanrepublic.com/fr LES RÉCEPTIFS : Amstar DMC, Blue Travel Partner Services, Connect DMC, ECT, EITI DMC, IVI DMC Dominican Republic, Turenlaces, Wicked Events & Travel SRL...



HORIZONS

AMÉRIQUE LATINE UNE FABULEUSE DIVERSITÉ

D’après le rapport 2018 de CWT sur les futures tendances des réunions et événements de CWT Meetings & Events (CWT M&E), la division événementielle de Carlson Wagonlit Travel, le coût journalier par participant pour les réunions et événements a augmenté de 1 % en 2017 dans la zone Amérique latine. En 2018, les tarifs d’hôtels et de transport aérien devraient croître légèrement dans toute la région, avec des variations locales significatives. Par

© GTS Productions

Dominique Pourrias & Francis Ginès

› Panama City.

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HORIZONS

ARGENTINE

‹ Le saviez-vous ? ◗ Ministère du Tourisme : « Nous travaillons sur de nombreux aspects afin d’augmenter la venue de touristes étrangers, comme la mise en place du remboursement de la TVA sur l’hébergement et une meilleure connexion aérienne avec de nouveaux accès au pays en plus de Buenos Aires. C’est le cas aujourd’hui de Córdoba et l’année prochaine d’Iguaçu qui sera desservie par des vols depuis Madrid », déclare Gustavo Santos, le ministre du Tourisme.

BÉLIZE Quoi de neuf ? ◗ Leonardo DiCaprio : c'est sur son île de Blackadore Cay, au large des côtes du Bélize, que l’acteur ouvrira son hôtel de luxe en 2018. Un resort qui promet de s’intégrer parfaitement à la végétation luxuriante et qui sera construit selon les normes de certification les plus rigoureuses de développement durable. La moitié de cette île privée est réservée à la préservation de la faune et la recherche écologique. À noter : l’inauguration de cet établissement donnera un coup de projecteur sur le Bélize, le pays le plus méconnu d'Amérique centrale.

› Argentine - Amaicha del Valle (province de Tucumán).

Quoi de neuf ? ◗ B&B Hotels : pour sa première aventure hors des frontières d'Europe, la chaîne hôtelière française B&B voit les choses en grand au Brésil, où le groupe prévoit d’inaugurer 25 établissements d'ici 2025. Le premier hôtel de 120 chambres ouvrira ses portes dans les prochains mois à Sao Paulo. L'enseigne

© SWL

© DR

BRÉSIL

› Chili - The Singular Patagonia.

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prévoit aussi de s'implanter à Rio de Janeiro, au nord du Parana et au sud du Minas Gerais. À noter : le groupe vise essentiellement « une clientèle de voyageurs d’affaires qui veut maîtriser ses coûts », selon le directeur du développement Michael Schnurle. De fait, les chambres des hôtels brésiliens B&B seront commercialisées entre 40 et 52 € la nuitée.

CHILI Quoi de neuf ? ◗ AccorHotels (ibis et ibis budget) : le groupe a inauguré deux hôtels dans la ville de Copiapó. L’ibis Copiapó et l’ibis budget Copiapó sont les deux premiers établissements du réseau à ouvrir dans cette ville, ouvertures qui marquent également l’arrivée de l’enseigne ibis budget au Chili. Bénéficiant d’une adresse privilégiée au sein du quartier d’affaires de la ville, à cinq minutes de la place principale, ces hôtels modernes ont une capacité de 254 chambres équipées de la climatisation, d’une connexion internet et d’un parking réservé à la clientèle. À noter : le Chili dispose actuellement de 7 établissements ibis, tandis que 3 autres sont en projet pour ouverture d’ici fin 2017. ◗ The Singular Patagonia 5* : après sa fermeture hivernale, cet hôtel de luxe (élu en 2017 pour la cinquième année consécutive meilleur hôtel du Chili selon TripAdvisor) situé en Patagonie chilienne, sur les rives du fjord Ultima Esperanza (« dernier espoir »), à 5 km de la ville de Puerto Natales et à proximité du parc national Torres del Paine, a rouvert ses portes le 28 septembre 2017. Construit dans un ancien bâtiment industriel d'architecture post-victorienne datant de 1915, et déclaré monument national historique en 1996, ce lieu unique est aujourd’hui un établissement d’exception qui propose 57 chambres, 2 restaurants, un bar, une salle de réunion pouvant accueillir 100 personnes et un musée. À noter : The Singular Patagonia propose une vingtaine d'excursions (croisière privée à travers les fjords, randon-

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PUBLI-COMMUNIQUÉ

« Des espaces de liberté pour créer des événements personnalisés » lisée dans l’événementiel, avec des projets très complémentaires à notre activité loisirs. Pour 2018, nous travaillons sur une régate à Cuba, qui devrait ensuite se réaliser au Costa Rica et au Panama, et sur un rallye aérien vintage à bord de vieux coucous depuis la pointe de l’Amérique latine jusqu’à la Floride avec un passage de cinq jours en Amérique centrale, ainsi que sur plusieurs programmes de formation sportive et de tournois amateurs et professionnels (comme l’Interamericano d’Escrime). Des programmes qui contribuent à renforcer les liens avec les nombreuses communautés des différents pays, et qui sont les bases des voyages solidaires dont les entreprises ont besoin pour donner du sens à leurs opérations MICE.

« Avec Café con Pinto, nous passons à la vitesse supérieure en nous dotant d’une équipe spécialisée dans l’événementiel. »

Christophe Marybrasse Représentant Europe Cactus Tour

Quels sont les atouts version MICE des destinations que vous proposez ? Christophe Marybrasse : Nos trois destinations, le Panama, le Costa Rica et le Nicaragua, dévoilent des richesses naturelles et culturelles incomparables. Le Panamá révèle une surprenante variété d’ambiances. Pour les voyages courts (3/4/5 nuits), on passe d’une réunion le matin à un pique-nique en bord de rivière avec les Emberas pour terminer la journée sur une terrasse de Casco Viejo. Au Costa Rica, partir en safari à la rencontre de la faune, avec une pause bien-être dans une source naturelle cachée au fond d’un canyon, est une expérience inoubliable. Et le Nicaragua est particulièrement attractif pour ses superbes villes coloniales. Ces pays, où l’on peut faire de nombreuses activités (survol de volcans en activité, rallye entre les haciendas, plages désertes magnifiques…), proposent beaucoup d’espaces de liberté pour créer des événements personnalisés. Quelle est votre valeur ajoutée en tant que DMC spécialiste ? Christophe Marybrasse : Avec Café con Pinto, nous passons à la vitesse supérieure en nous dotant d’une équipe spécia-

Quelle est la destination que vous souhaitez mettre en valeur ? Christophe Marybrasse : Ce sont plutôt les atouts de nos trois destinations qui me paraissent les valeurs incontournables des voyages MICE. Ces trois pays, faciles d’accès depuis la France et de toute l’Europe avec de multiples solutions de vols directs, offrent des services très professionnels, des infrastructures et des hôtels de qualité, dans un environnement très « safe ». Quel message avez-vous envie de transmettre aux professionnels du tourisme d’affaires français ? Christophe Marybrasse : De tous les atouts loisirs que nous avons évoqué, ajoutons la présence renforcée de solutions pour tous les types de voyages professionnels, depuis les grands centres de congrès au Panama et au Costa Rica (2018) jusqu’aux plus petits boutiques-hôtels pour un meeting VIP personnalisé. En tant que DMC certifié CST « Tourisme durable » délivré par l’Institut Costaricien du Tourisme (ICT), notre objectif est de faire vivre à nos clients des rencontres exclusives durant leurs séjours : ouverture de sites privés ou nationaux, rencontres avec les personnalités du pays, circuits professionnels… Et cela, bien sûr, en fonction de leurs budgets.

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COSTA RICA,NICARAGUA & PANAMÁ

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PUBLI-COMMUNIQUÉ

« Offrez à vos clients un dépaysement total ! » Quels sont les atouts version MICE des destinations que vous proposez ? Alejandra F. Corriols : Les atouts de nos destinations sont des produits de qualité sur des destinations sûres ; destinations qui restent encore originales et confidentielles pour beaucoup, accessibles à tous en termes d’activités et offrant un bon cocktail entre nature, culture, aventure et bien-être. Plus en détail, un des atouts du Costa Rica est l’investissement Alejandra F. Corriols du gouvernement dans les Executive Manager infrastructures routières et la construction d’un centre de conventions qui ouvrira ses portes en 2018. Le Panama est une destination avec une grande capacité hôtelière et de nombreuses salles de réunion qui sont en renouvellement continu. Et le Nicaragua est, quant à lui, une destination hors des sentiers battus et méconnue du marché MICE ce qui donne aux programmes une touche très originale.

« La plus grande valeur ajoutée de CAST, c’est son côté humain : une équipe spécialisée qui connaît et comprend son marché, en formation continue et avec une grande connaissance du terrain. » Quelle est votre valeur ajoutée en tant que DMC spécialiste ? Alejandra F. Corriols : CAST a été le premier DMC francophone installé au Costa Rica et le premier à ouvrir ses propres bureaux au Panama et au Nicaragua. À ce titre nous avons donc une expérience pointue et reconnue sur ces destinations, ce qui nous permet d’orienter au mieux

la clientèle française que nous connaissons bien. Nous sommes aussi impliqués dans le tourisme responsable et durable grâce à la certification CST (certificat de tourisme durable) lors de laquelle nous avons obtenu cinq niveaux sur les cinq possibles. La plus grande valeur ajoutée de CAST c’est son côté humain : une équipe spécialisée qui connaît et comprend son marché, en formation continue et avec une grande connaissance du terrain.

« L’Amérique centrale est le nouveau pôle d’attractivité pour les opérations incentives et aujourd’hui plus que jamais facile d’accès. » Quelle est la destination que vous souhaitez mettre en valeur ? Alejandra F. Corriols : Le Costa Rica qui repart à la hausse dans le MICE, en raison notamment de la desserte aérienne directe qui s’améliore avec l’arrivée d’Air France, KLM et Lufthansa... Après le gros boom des années 2000 à 2005, on avait assisté à une baisse de trafic sur ce segment, et on note à nouveau l’intérêt des entreprises pour la destination. L’offre hôtelière aussi monte en gamme avec de nouveaux établissements de standing. Il ne faut cependant pas oublier le Nicaragua car c’est une destination intéressante et inconnue. Elle est conseillée principalement pour de petits groupes afin de pouvoir concocter des programmes utilisant des petites infrastructures hôtelières au style colonial. Quel message avez-vous envie de transmettre aux professionnels du tourisme d’affaires français ? Alejandra F. Corriols : L’Amérique centrale est le nouveau pôle d’attractivité pour les opérations incentives et aujourd’hui plus que jamais facile d’accès : la « nature » est à la mode, le bien-être est à la mode, donc offrez à vos invités un dépaysement total, loin du stress et de la pollution avec un accueil sans pareil...

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HORIZONS

◗ En Argentine, tout particulièrement, les organisateurs d’événements ont tendance à délaisser les chambres de luxe au profit d’une flexibilité accrue et de services de restauration et Wi­Fi de meilleure qualité. Ce phénomène conduit à un renforcement de la demande d’hôtels de moyenne gamme dans toute la zone. ◗ Sur les marchés tels que la Colombie et le Mexique, CWT Meetings & Events estime que le coût des lieux devrait augmenter de 3 à 5 % alors que la hausse globale dans la région se limitera à 2 %. ◗ L'économie brésilienne affichant une santé moins éclatante, la taille des groupes devrait baisser de 20 % en 2018. En effet, les clients au budget réduit s’orientent vers des événements nationaux. Grâce à des hôtels et des sites neufs, construits pour les Jeux olympiques de l’été dernier, Rio de Janeiro devrait accueillir de nombreuses manifestations. Cependant, la ville peine à développer son attractivité pour l’organisation d’événements à cause d’importants problèmes de sécurité. ◗ En Colombie, la construction et la rénovation à grande échelle du parc hôtelier en font une destination séduisante pour le marché américain des réunions et événements. Par exemple, l’offre d’hôtels et de centres de congrès s’améliore considérablement à Medellin. Le Triangle du Café est une destination de plus en plus intéressante en raison de son caractère atypique et des tarifs modestes qui y sont pratiqués. ◗ D’autres destinations moins connues ont maintenant le vent en poupe dans la région, y compris l’exotique, mais accessible, désert d’Atacama au Chili, ainsi que les chutes d’Iguazú à la frontière entre le Brésil et l’Argentine. Source : CWT Meetings & Events

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› Costa Rica - Museo Nacional à San José. née pédestre ou équestre, VTT, kayak, pêche à la mouche...).

COLOMBIE Quoi de neuf ? ◗ Sercotel Hotels : la chaîne hôtelière (18 hôtels en Colombie) poursuit son développement en Amérique centrale avec l'inauguration du Sercotel Toscana Plaza 4* à Cali. Le nouvel établissement est adapté à la clientèle MICE. Il dispose de 71 chambres et suites, ainsi que deux restaurants. À noter : l’établissement comprend 3 salles dédiées aux réunions d'affaires ou célébrations privées (270 personnes), un solarium, un sauna, un jacuzzi, une salle de sport, ainsi qu'une terrasse avec piscine extérieure chauffée et un bar.

COSTA RICA Quoi de neuf ? ◗ Air France : depuis le 21 octobre 2017, la compagnie aérienne opère trois vols directs par semaine (lundi, jeudi et samedi) entre Paris et San José. À noter : priorité du gouvernement costaricien, le futur Centre National des Congrès et Conventions sera inauguré

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courant 2018. Situé à 9,5 km du centreville de San José et à 8 km de l’aéroport international de Juan Santamaría, il aura une superficie de 15 600 m2 et pourra accueillir jusqu’à 4 600 personnes. Il comprendra un hall d’exposition et différents espaces modulables pour organiser des événements (réunions, séminaires…). Il combinera un design et une technologie de pointe avec un impact limité sur l’environnement.

GUATEMALA Quoi de neuf ? ◗ Marriott International : le groupe prend ses marques à Guatemala City, avec l'inauguration d'un nouvel établissement à l’enseigne AC by Marriott d'ici fin 2017 dans le quartier de Cayala, au centre de la capitale guatémaltèque. Il dispose de 1 114 chambres (à partir de 110 € la nuitée), 4 salles de réunion, 2 restaurants et un gymnase. À noter : une autre implantation est prévue dans la capitale en 2018 sous l'enseigne Marriott, afin de profiter du développement touristique de la destination. Le Guatemala accueillera par ailleurs, en avril 2019, le prochain salon Central America Travel Market (CATM) organisé par l'office de tourisme d'Amérique centrale.


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HORIZONS

Quoi de neuf ? ◗ Experiencias Xcaret : premier hôtel sur la Riviera Maya le 1er décembre 2017, parmi la douzaine d’établissements prévus dans cette région du Mexique par le groupe hôtelier qui annonce un investissement de 1,7 milliards d’euros sur dix ans. À terme, l'ensemble de l'offre hôtelière représentera au total une capacité de 6 000 chambres, avec également « le plus grand centre de conventions au Mexique ». À noter : le premier hôtel Xcaret proposera 900 chambres avec 10 restaurants et 8 bars. L’enseigne a pour ambition d'appliquer le concept all inclusive au segment d'affaires avec des équipements qui comprendront également 3 grandes salles modulables, dont une partie adaptable en auditorium pouvant accueillir 1 400 personnes. L’établissement se distinguera aussi par une prise en charge complète de la clientèle depuis l'aéroport.

NICARAGUA

ZONE AMÉRIQUE LATINE

TOP 5

DES DESTINATIONS 2017

1 2 3 4 5

São Paulo (Brésil) Rio de Janeiro (Brésil) Mexico City (Mexique) Bogota (Colombie) Buenos Aires (Argentine)

* Seulement cinq destinations ont été sélectionnées car il y a une baisse significative des visites des autres destinations après Buenos Aires. - Source : CWT Meetings & Events

› Costa Rica - Volcan Irazú. À noter : ce complexe exposera tout au long de l’année différentes collections d’œuvres d’art d’artistes latino-américains de renom et cherchera à redonner vie et modernité à l’espace urbain colonial du quartier historique de la cité universitaire.

PANAMA Quoi de neuf ? ◗ Amador Convention Center : ce nouveau centre de congrès devrait voir le jour à Panama City en 2018. Avec

© DR

Quoi de neuf ? ◗ Leon : ouverture des hôtels La Recoleccion et El Convento dans cette ville située à environ 80 km au nord-ouest de Managua (la capitale du pays), et à environ 17 km au nord de la côte de l'océan Pacifique.

© ICT

MEXIQUE

530 000 m² de surfaces diverses, une salle de banquet, un amphithéâtre de plein air, un centre des arts de spectacle… À noter : ce sera le plus grand équipement du genre du pays.

‹ Le saviez-vous ? › ◗ La destination : outre son célèbre canal reliant les océans Pacifique et Atlantique, le Panama, fort de son riche héritage culturel, offre également une grande diversité de paysages. À noter : le pays offre des espaces privilégiés pour faire de nombreuses activités (découverte de la forêt tropicale, surf, snorkeling, plongée sous-marine, randonnée, observation des oiseaux, tyrolienne, rafting…).

PÉROU Quoi de neuf ? ◗ Inca Rail : le groupe Carlyle, propriétaire d’Inca Rail, a investi 6 millions de dollars pour la modernisation et l’acquisition d’un nouveau matériel roulant de luxe au style scénographique avec des voitures modernes et panoramiques. Il offre désormais une expérience unique pour un trajet de trois heures entre Cusco et le Machu Picchu. À noter : on distingue trois classes. La Presidential Class est un wagon privatisable pour 10 personnes avec service

› Guatemala - Guatemala City, quartier de Cayala.

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Latin America Incoming Services

Argentine - Bolivie - Brésil - Chili - Colombie - Costa Rica Equateur - Guatemala - Mexique - Panama - Pérou


PUBLI-COMMUNIQUÉ

« Nous devons travailler main dans la main » Quels sont les atouts version MICE des destinations que vous proposez ? Marc Glatigny : En Colombie, Carthagène est incontournable et parfaitement adaptée aux grosses opérations. À condition toutefois d’anticiper sa venue car les hôtels du centre historique sont très prisés ! Combiner Carthagène et Bogota est une option de choix. La région du café et son époustouflant paysage culturel est également un must. Je préconise une ou deux nuits à Bogota et une ou deux nuits dans la région du café avant de rallier Carthagène. L´Argentine, qui était ses derniers temps délaissée en raison des tarifs (en raison d’une inflation galopante), revient en première ligne, grâce à un début de stabilisation des prix, et au non-paiement de la TVA de 21 % sur les chambres d´hôtels. La Patagonie et ses glaciers restent toujours un must, mais ils restent encore de splendides régions comme le nord-ouest, très authentique, trop peu connu encore.

Marc Glatigny Fondateur de Colombia en Colores

« La Colombie ! C’est le dernier grand pays méconnu d’Amérique latine et son patrimoine est exceptionnel. »

Quelle est la destination que vous souhaitez mettre en valeur ? Marc Glatigny : La Colombie ! C’est le dernier grand pays méconnu d’Amérique latine et son patrimoine est exceptionnel. Bonne desserte aérienne depuis l’Hexagone, superbes hôtels, excellente gastronomie et possibilité de privatiser musées et places publiques à des prix abordables, c’est une destination MICE par excellence. Mais, pour moi, le premier atout de la Colombie, ce sont les Colombiens ! Ils sont aimables, chaleureux, et apportent un vrai supplément d’âme au voyage. La paix signée l´année dernière avec les Farc a permis une amélioration très nette de la sécurité, qui stimule le marché, actuellement très dynamique. Quelle est votre valeur ajoutée en tant que DMC spécialiste ? Marc Glatigny : Je fête cette année mes 20 ans en tant que DMC spécialisé uniquement MICE. Un choix pas toujours facile, mais toujours pleinement assumé ! Cette spécificité nous oblige une remise en question permanente. Nous nous devons de rester créatifs au maximum. D´autre part, il n´y a pas de cloisonnement dans nos équipes, chaque chef de projet dirige son dossier de A à Z : montage des devis, réservations, négociations fournisseurs, négociations clients, terrain… Ce qui permet une connaissance approfondie de chaque opération. Quel message avez-vous envie de transmettre aux professionnels du tourisme d’affaires français ? Marc Glatigny : Ne pas hésiter à nous interroger, trop souvent au cours de discussions informelles sur les destinations, on me dit, « Ah tiens je n´y avais pas pensé », par exemple pour un programme 100 % incentive de trois nuits à Carthagène. Nous sommes leur relai sur place, je considère que nous faisons partis de leurs équipes. Pour cela nous devons travailler main dans la main.

www.colombiaencolores.com


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7

#lets

r e h t e g o t E C MI


HORIZONS

‹ Le saviez-vous ? › ◗ Pérou : au premier semestre 2017, le pays a accueilli 1 877 659 touristes internationaux (+ 6 % vs même période en 2016). Concernant l’Europe, l’Espagne est le premier pays émetteur, avec 65,440 touristes. La France occupe la deuxième place avec 41 487 visiteurs, soit une augmentation de 3 %. ◗ LATAM Airlines ouvrira en 2018 des vols depuis deux nouvelles destinations européennes, Rome (Italie) et Lisbonne (Portugal), vers son hub de Sao Paulo/Guarulhos au Brésil, augmentant ainsi son offre vers ce pays et reliant l'Europe à 120 destinations en Amérique latine. ◗ Costa Rica : au cours du premier semestre 2017, parmi les principaux marchés émetteurs en Europe, la France est le pays qui enregistre le plus grand nombre d’arrivées internationales par voie aérienne, avec un total de 35 759 touristes (+ 17,5 %). ◗ Joon : à compter du printemps prochain, la compagnie aérienne hybride du groupe Air France ouvrira deux fréquences hebdomadaires entre Paris et Fortaleza, capitale de l'État du Ceará (Brésil), en partenariat avec la compagnie aérienne locale Gol. ◗ Argentine : de janvier à avril 2017, les arrivées de touristes étrangers aux deux aéroports internationaux de Buenos Aires (Ezeiza et Jorge Newbery) ont augmenté de 2,8 % (789 500). ◗ Iberia : à partir du 1er octobre 2018, la liaison Madrid-Managua (Nicaragua) sera assurée trois fois par semaine. Le vol sera direct de la capitale nicaraguayenne vers la capitale espagnole, et aura une escale à Guatemala City, dans le sens Madrid-Managua. Cette annonce intervient juste après la publication de l’OMT du top 10 des destinations les plus dynamiques, dans laquelle le Nicaragua occupe la 8e place. C’est le pays d’Amérique centrale le mieux placé !

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› Pérou - Sol y Luna.

personnalisé (menu gastronomique, champagne…) ; la First Class, qui a une capacité de 30 personnes, offre de larges fauteuils avec casques audio en français et Wi-Fi, et un buffet panoramique ; l’Executive Class, avec fauteuils confortables, vitres panoramiques et WiFi, se compose de six nouveaux wagons d’une capacité de 44 passagers chacun.

‹ Le saviez-vous ? › ◗ Sol y Luna : au cœur de la Vallée sacrée et à proximité du Machu Picchu, cet établissement membre des Relais & Châteaux offre 43 casitas, petites maisons en pierres colorées dispersées dans un jardin à la végétation luxuriante. Il dispose de deux restaurants : le Killa Wasi

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(dans le parc aux abords de la piscine) et le Wayra (face au ranch avec en toile de fond les massifs Pumahuanca et Chicon). Au programme : Wasi Spa, cours de cuisine péruvienne, spectacles, excursions en 4x4, quad ou VTT, sorties à cheval, ateliers poterie et confection (avec des tisserands qui maîtrisent parfaitement les techniques ancestrales)… À noter : le Sol y Luna, c’est l’histoire d’un couple franco-suisse, Franz et Marie-Hélène (surnommée Petit), qui en 1996 découvre la Vallée sacrée et décide de s’y installer. Ils ont tout d’abord créé la fondation Sol y Luna dédiée au développement local (dont une école multiculturelle), puis l’hôtel pour en assurer le financement. Aujourd’hui, Sol y Luna compte plus de 125 collaborateurs, dont 40 travaillant à la fondation.


HORIZONS

CROISIÈRES

© DR

ET VOGUE LE VENTUS AUSTRALIS EN PATAGONIE !

© Dominique Pourrias - LPP

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© Dominique Pourrias - LPP

› Pérou - Lac Titicaca.

› Pérou - Machu Picchu.

ruceros Australis positionne son second navire, le Ventus Australis, sur les mêmes itinéraires que le Stella Australis : il va voguer dès début janvier dans les fjords d'une des régions les plus reculées au monde, la Patagonie. Le Stella Australis navigue d'Ushuaïa à Punta Arenas. Et vice versa. Son itinéraire le mène des fjords de la cordillère Darwin aux sites mythiques de la Terre de Feu, du détroit de Magellan au canal de Beagle jusqu'au cap Horn. Un sistership, le Ventus Autralis, le rejoindra sur les mêmes itinéraires dès le 2 janvier prochain. Il possédera lui aussi 100 cabines (maximum 210 passagers), toutes de la même taille (17 m²) et ayant vue sur mer. La compagnie chilienne programme des croisières de 4j/4n, de septembre à avril, la saison d'été dans l'hémisphère sud, quand les journées sont longues. Les excursions sont l'un des points forts des croisières. Les passagers partent en zodiac à la découverte du glacier Pia, de la baie Wulaïa et des îlots Tucker, y admirent des manchots de Magellan, des loups et éléphants marins, des dauphins et des baleines, des cormorans et des condors. Des audioguides assurent une traduction

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simultanée en français. À bord, l'heure est à l'échange et la convivialité. Pas de Wi-Fi ni même de télévision dans les cabines. « Nous travaillons beaucoup sur le marché du MICE, renchérit Frédéric Guillemard, directeur marketing Europe & Asie d'Australis. Surtout en début et fin de saison avec des formules de 6/7 nuits comprenant deux ou trois nuits à bord du bateau. Nous avons déjà géré de grosses opérations comme celle celle de Mercedes Espagne et ses 400 participants en cumulé sur deux voyages, ou encore celle de Generali. » Vincent de Monicault

› Frédéric Guillemard, directeur marketing Europe & Asie d'Australis, et Dominique Nazbar, responsable des ventes France de la compagnie.

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PUBLI-COMMUNIQUÉ

Voyage singulier dans le monde maya Immersion d’un groupe incentive (68 pax France) au cœur du Guatemala… avant de vivre une aventure exaltante au Belize. « Le Guatemala a longtemps souffert d’une mauvaise presse quant à la sécurité, et pourtant il suffit juste de vérifier le nombre d’opérations MICE qu’il accueille chaque année et de constater la présence du Guatemala Tourism Board depuis ces 10 dernières années sur les salons MICE en Europe pour comprendre que ce pays est une destination aux attraits Hocine Boukhenaissi remarquables avec laquelle Fondateur de Quetzal Motivo il faut compter, explique Hocine Boukhenaissi, fondateur de Quetzal Motivo. De plus, le Gouvernement guatémaltèque a énormément œuvré afin d’en lisser l’image. »

Le lac Atitlan et ses villages mayas : après un vol (+/- 40 minutes) opéré en hélicoptères, des tuk-tuks attendent les participants pour leur faire découvrir le village maya de Santiago de Atitlan. Puis, dépose en hélicoptères de l’autre côté du lac Atitlan, à l’hôtel Atitlan 4* pour un déjeuner privé. Avant de redécoller pour Antigua.

Demandez le programme !

Belize City le jour 5 pour prendre des avions et se rendre au village de San Pedro (Ambergris Caye) à 15 minutes de vol exceptionnel au-dessus de la barrière de corail et de ses eaux turquoise. Hébergement au Victoria Inn 4* ou dans un boutique-hôtel.

Après une arrivée à Guatemala City, cap sur la ville coloniale d’Antigua (Unesco) à 45 minutes : fondée en 1543 par les Espagnols, elle est située à 1 500 m d’altitude et entourée de trois volcans. Ici, hébergement dans le magnifique hôtel-musée Casa Santo Domingo 5*, ancien couvent du XVIe siècle transformé en un véritable bijou. À Antigua : rallye découverte en voitures d’époque, visite d’une plantation de café avec dégustation, transport à bord de camions et déjeuner dans la Finca Filadelfia. Antigua regorge de petits restaurants bio qui offrent une très bonne cuisine locale, mais aussi d’espaces privatisables pour dîner comme le couvent Las Capuchinas.

Le lendemain, c’est à bord d’avions que le groupe rejoint Flores (35 minutes de vol) et Tikal (transfert en 4x4 à +/- 1h de route). Visite du fabuleux site maya (avec déjeuner) et nuit à l’hôtel Camino Real 4* (apéritif sunset croisière et dîner) sur le lac Petén… Inattendu ! Le quatrième jour est consacré à l’exceptionnel et très confidentiel site maya du Jaguar (« Yaxha »), situé entre Flores et la frontière avec le Belize séparée par la Belize River. Continuation pour le Belize, avec passage du pont qui sépare les deux pays… Hébergement au Cave Branch Lodge, avec parcours tubing dans une grotte maya.

Activités à la carte : plongée sous-marine dans le Grand Trou Bleu, pêche au gros, sortie en voilier et snorkeling, balade dans San Pedro à bord de voiturettes électriques, musique et danse, farniente au bord de plages de sable blanc… Dîner de clôture en bord de plage. Retour à bord des mêmes avions pour le Belize International Airport (15 minutes de vol) et check-in sur American Airlines et/ou Delta Air Lines via les États-Unis pour Paris…

Accès aérien • Guatemala : 5 vols semaine via Madrid avec Iberia ou via Panama City et connections Copa Airlines et/ou San Jose au Costa Rica avec Air France • Guatemala & Belize : vol aller avec Iberia sur Guatemala City et vol retour depuis Belize City avec American Airlines (même pool aérien IB et AA).

www.quetzalmotivo.com



PUBLI-COMMUNIQUÉ

« Faire vivre nos pays aux participants » Quels sont les atouts version MICE des destinations que vous proposez ? Gaël Lejay : Colombie, Panama et Costa Rica, les destinations que nous proposons en MICE offrent toutes les trois les ingrédients nécessaires à la réalisation d’un beau projet, entre nature, culture, plage et soleil, fête et hébergement de bonne qualité. Grace à ces éléments nous pouvons monter de superbes expériences de voyage en accentuant sur les points forts de chaque pays. En Colombie, nous mettons en valeur la richesse culturelle d’un pays en pleine renaissance à travers des rencontres authentiques et des activités participatives. Au Panama, la diversité est reine, en 5 ou 6 jours les participants peuvent vivre 1 000 aventures. Le Costa Rica, quant à lui, permet de réaliser de très beaux projets typés « aventure chic ».

« Nos pays sont des destinations encore jeunes pour le MICE et nous pouvons créer avec eux (les professionnels du tourisme d’affaires) des expériences inédites pour leurs clients. » Quelle est votre valeur ajoutée en tant que DMC spécialiste ? Gaël Lejay : Faire vivre nos pays aux participants ! À travers un véritable Gaël Lejay état d’esprit Tucaya qui place l’humain au cœur de tous nos projets, Directeur commercial de Tucaya Travel l’objectif est de créer la connexion entre les voyageurs et ceux qui les reçoivent. Dans nos trois pays, nos équipes multiculturelles servent de trait d’union pour que la magie opère. Nous sommes français dans nos têtes et latinos dans nos cœurs ! C’est, je pense, notre plus belle valeur ajoutée. Quelle est la destination que vous souhaitez mettre en valeur ? Gaël Lejay : Depuis deux ans, la Colombie a le vent en poupe et cela n’est pas prêt de s’arrêter car le pays est un fantastique terrain de jeu pour le MICE. Le Panama recèle encore bien des surprises et ceux qui pensaient en avoir fait le tour peuvent nous interroger pour s’en rendre compte. Quant au Costa Rica, depuis l’an dernier le vol direct d’Air France place le pays au cœur d’une belle dynamique et nous recevons de plus en plus de demandes avec de beaux budgets qui nous permettent de valoriser les superbes atouts du pays. Mais au-delà de vouloir mettre en valeur une destination en particulier, nous préférons orienter nos clients vers celle qui conviendra le mieux à leur projet, à ce qu’ils souhaitent proposer à leurs clients. C’est là que nous faisons valoir nos 20 ans d’expérience. Quel message avez-vous envie de transmettre aux professionnels du tourisme d’affaires français ? Gaël Lejay : Qu’ils soient force de proposition ! Nos pays sont des destinations encore jeunes pour le MICE et nous pouvons créer avec eux des expériences inédites pour leurs clients. Nous nous caractérisons par des équipes jeunes et dynamiques encadrées par des managers seniors. L’énergie, la volonté d’innover et l’expérience sont là pour monter des projets originaux vraiment personnalisés pour leurs clients en travaillant en équipe.



SLOW MOOD

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TOUT BIEN CONSIDÉRÉ…

Patrice MATHIEU Co-fondateur de l’agence Out of the Box

J

’aime cette époque où les entreprises font d’incroyables (re)découvertes. Le fleuron des personnes morales de notre belle économie prend la parole pour dire son attachement, son engagement pour le Client, avec la main sur son cœur virtuel. La Valeur Client est ainsi devenue une tarte à la crème, de bon goût : celui du bon sens. Nul ne conteste plus le pouvoir dont les clients – libres citoyens-consommateurs – se sont emparés pour « obliger » les entreprises à servir leurs exigences. Quelle belle occasion pour elles de se reconstruire une virginité relationnelle, en jurant leur engagement client… Mais cette posture ne constitue plus désormais que le terme principal d’un contrat de base. Ne pas penser client, c’est passer à côté, et donc sortir du champ, s’éliminer tout seul de la course à la dépense en votre faveur. Cette faveur, il va falloir la gagner autrement, pour créer une nouvelle différence. Sachant que, comble de malheur pour ceux qui pensent que la route est toute tracée, la personnalisation est également devenue un pré-requis. En effet, un client ne peut plus comprendre que les don-

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nées qu’il a bien voulu lâcher ne soient pas correctement exploitées par ceux qui les détiennent. Et ce qu’il attend ne tient pas du miracle : il s’agit simplement de lui faire gagner du temps (éviter d’en perdre), ou encore de valider que ce qu’il a exprimé a bien été pris en compte. Les plus malins (et aussi ceux qui ont le plus de moyens) se tournent alors naturellement vers les nouvelles technologies : là où l’on peut prendre un coup d’avance en investissant dans le big data et ces nouveaux logiciels qui créent de la relation plus vite que leur ombre digitale. Dans ce contexte, les top managers dégainent leur intérêt et leur priorité d’investissement pour l’eldorado de l’Intelligence Artificielle qui doit (enfin le pensent-ils) révolutionner la relation commerciale. Au passage, notons cette formidable idée qui nous invite à penser que plus c’est artificiel, plus ça fait envie… Non, encore une fois, la course à l’armement numérique ne peut remplacer ce qui construit la force d’un relationnel où le transactionnel n’est que la résultante et non une obsession première. Le H2H – le Human to Human – peut, seul, produire une charge émotionnelle, un attachement (parfois irrationnel), un lien voulu entre les deux parties. Et le ciment de cette relation se réinvente aujourd’hui dans un mot tout simple : la considération. Quel joli mot. Quelle belle idée ! De quoi parlons-nous ? Le dictionnaire nous rappelle que le mot considération embarque des dimensions « d’examen attentif, d’égard et d’estime ». Il s’agit avant tout de « faire cas de… ». En définitive : « Faire exister l’Autre ». Ce mot tient lieu, à lui tout seul, de programme capable de révolutionner le marketing transactionnel. En effet, quelle plus belle mission pour les marques et les entreprises que de faire de l’existence de l’Autre – et de son écoute pleine et attentive – un moteur de développement de business. La chose marketing, décriée pour son cynisme et sa violence industrielle, se trouve là un exercice imposé qui va lui redonner tout son sens et toute sa noblesse vers plus de profondeur et de vérité. Mais pour un résultat « considérable », il faudra payer de sa personne (morale et éthique) pour nourrir cette relation avec des preuves vérifiables, sincères, durables. Et c’est là où le comportement attendu des entreprises rejoint celui que nous sommes censés appliquer dans tout ce que nous faisons avec nos semblables. Soyons finalement tous évalués sur notre degré à donner toute son importance à la valeur de l’Autre. Le monde ne s’en portera que mieux.



#25 2017

Novembre

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RENCONTRE

ENTRETIEN

MARCHÉ

DESTINATIONS

Le MICE peut-il échapper à la saturation des destinations ?

Sébastien Guyot, directeur des ventes entreprises et agences d’Air France

Traiteurs : toujours plus de simplicité et de produits locaux

Hauts-de-France République dominicaine Amérique latine


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