Supplément TendanceNomad [Spécial] Congrès des metiers de l'évènement 2016

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CONGRÈS DES MÉTIERS DE L’ÉVÉNEMENT

#JUILLET 2016 - HORS-SÉRIE TENDANCENOMAD

SPÉCIAL

CONGRÈS des métiers de l’événement LA BAULE - DU 6 AU 8 JUILLET 2016 1


CONGRÈS DES MÉTIERS DE L’ÉVÉNEMENT

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CONGRÈS DES MÉTIERS DE L’ÉVÉNEMENT

Frédéric JOUËT • Président d’UNIMEV •

PROFESSIONNALISER NOS MÉTIERS EST UN IMPÉRATIF !

• Au cours des dix dernières années, quels sont les faits et/ou tendances qui ont impacté les métiers de l’événement ?

LÉVÉNEMENT et de nombreuses entreprises est un signe fort de notre volonté d’œuvrer dans ce sens.

•Pour les acteurs qui construisent les événements, cela va-t-il engendrer des modifications en termes de structures, de compétences, de créativité, de message ?

Frédéric JOUËT : Plusieurs facteurs ont en effet impacté les métiers de l’événement ces dernières années. À commencer par l’hybridation. Aujourd’hui, un événement doit s’inscrire dans la durée, c’est-àdire avant et après le jour J. La digitalisation le permet et c’est devenu la règle. Ensuite, la rationalisation. On ne peut plus rester sur les mêmes schémas ; il nous faut innover pour apporter plus de performance. Puis l’internationalisation. On doit se projeter hors de nos frontières pour, grâce à notre savoirfaire français reconnu, conquérir de nouveaux marchés. Enfin, la sécurité des sites événementiels s’inscrit maintenant comme une évidence.

Frédéric JOUËT : La filière événementielle est à un tournant. Ses différents acteurs se professionnalisent en intégrant des spécialistes de la communication 360°, mais aussi des designers, des décripteurs de tendances, des community managers, des u-tubers… pour être en phase à la fois avec les évolutions de la communication et les attentes des publics.

•Quid du développement durable ? Est-ce une priorité pour les années à venir ?

•Pour la décennie à venir, quels sont les axes qu’il va falloir travailler pour faire évoluer le concept des événements et répondre ainsi de façon pertinente à cette nouvelle donne ?

Frédéric JOUËT : Pour moi l’important c’est que les événements laissent un « héritage » positif. C’est un vaste chantier qui ne s’inscrit pas forcément dans une logique financière ; cela ne crée pas immédiatement de la valeur mais du sens. C’est une démarche qui déclenche une vraie prise de conscience pour chacun des acteurs de la chaîne. Reste à pouvoir mesurer les effets positifs et ceux moins vertueux. À cet égard, le Calculateur de performance globale de l’industrie française de l’événement est un nouvel outil performant qui permet d’évaluer sur trois niveaux de complexité près de 50 indicateurs liés à chaque événement : économiques, fiscaux, sociaux (emplois), environnementaux, scientifiques et médiatiques, et de produire des rapports personnalisés « prêtsà-l’emploi ». Cet outil doit devenir la référence dans notre filière.

Frédéric JOUËT : Il y a encore quelques années, on entrait dans la communication événementielle… par hasard. Il n’y avait pas de formation spécifique, ni bien sûr de diplôme dédié. Aujourd’hui, il est impératif de professionnaliser nos métiers pour mesurer la performance des événements, notamment en termes de retour sur investissement. Donc il nous faut des spécialistes qui intègrent tous les paramètres (data, marketing territorial, gestion des communautés, réseaux sociaux…) pour que notre secteur d’activité soit reconnu comme une filière d’excellence. L’ouverture, en septembre 2017, de l’École de l’Événement, initiative prise conjointement par l’Institut de l’Événement, l’UNIMEV, l’association

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Sandrine CHRISTON • Déléguée générale de LÉVÉNEMENT •

ON EST PASSÉ AU SOCIAL MEDIA

• Au cours des dix dernières années, quels sont les faits et/ou tendances qui ont impacté les métiers de l’événement ?

(parfois complémentaires à une palette existante de compétences) ne datent pas d’hier. Elles restent en permanence à la recherche de nouvelles opportunités de contacts, de talents, pour répondre aux demandes.

Sandrine CHRISTON : Le développement des usages du numérique et du digital a entraîné de nouvelles postures et approches autour de la marque en créant, de fait, de nouvelles opportunités de contact. En effet, s’il est question de plus d’engagement, de dialogue avec les consommateurs, les agences événementielles ont bien évidemment dû faire évoluer leurs offres et leurs compétences avec notamment l’intégration du « social media », désormais pleinement intégré aux dispositifs. Il s’est (donc) parfois agi d’évolution de leur business model.

•Quid du développement durable ? Est-ce une priorité pour les années à venir ?

Sandrine CHRISTON : Il n’y a pas de systématisme dans les demandes formulées par les entreprises. Cependant, on constate une évolution dans les demandes de démarches liées à l’écoconception des événements. Dans notre filière événementielle, le collectif eco-evenement.org a été un précurseur avec ses travaux lancés il y a maintenant plus de 10 ans. Il rassemble, depuis 2006, sept associations professionnelles*. Son engagement est matérialisé par une charte qui passe par des actions concrètes. Il a notamment conçu un site d’autodiagnostic RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) des entreprises (www.rse-evenement.org) et une check-list de l’accessibilité pour tous (prise en compte de l’accessibilité de tous les handicaps dans l’événement). En 2016, eco-evenement.org travaille sur l’économie circulaire de la filière (récupération, réutilisation, valorisation des produits et déchets) et mène une réflexion sur la pollution numérique.

•Pour la décennie à venir, quels sont les axes qu’il va falloir travailler pour faire évoluer le concept des événements et répondre ainsi de façon pertinente à cette nouvelle donne ?

Sandrine CHRISTON : Dans ce contexte économique, encore complexe, et dans un avenir considéré encore comme incertain, les agences de communication événementielle ont parfaitement compris qu’elles doivent continuer à être en permanence connectées aux tendances et aux nouveaux usages. Et toujours à l’écoute des préoccupations de leurs clients et des marques.

•Pour les acteurs qui construisent les événements, cela va-t-il engendrer des modifications en termes de structures, de compétences, de créativité, de message ?

Sandrine CHRISTON : Leurs réflexions sur l’évolution de leurs business models, de nouvelles approches

*LÉVÉNEMENT, UNIMEV, CSPE, FFM2E, France Congrès, Synpase et Traiteurs de France (plus de 700 entreprises)

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François GUARINO • Président de la FFM2E •

L’ÉCHANGE DIGITAL NE REMPLACERA JAMAIS L’ÉCHANGE PHYSIQUE

• Au cours des dix dernières années, quels sont les faits et/ou tendances qui ont impacté les métiers de l’événement ?

de prestations qui répondent à la plupart des besoins de nos clients, dont ceux à l’international, n’est pas évident. Il s’agit donc de se réunir, de s’allier… Le plus facile pour ne pas rester seul, ce sont les fusions/acquisitions, mais encore faut-il en avoir les moyens… et l’envie. Et puis nous allons devoir faire face aux problèmes liés à la transmission des entreprises. Autant d’enjeux pour les prochaines années. À cet égard, la fusion en 2017 entre la FFM2E et le club des agences design de stands Leads France s’inscrit dans ce souhait de mutualisation des actions et des moyens pour mieux appréhender les mutations du marché.

François GUARINO : D’une part, le mélange des genres issu de l’avènement du digital, avec comme résultante une mixité interactive entres les différents métiers de l’événement. Même si l’échange digital ne remplacera jamais l’échange physique. D’autre part, l’impérative nécessité d’avoir un retour sur investissement. On parle d’événement, de rencontre, de faire passer des messages… Pour nos clients désormais, le questionnement majeur, c’est : je veux bien dépenser une certaine somme, mais pour quel ROI ? À nous de savoir répondre à leurs attentes.

•Quid du développement durable ? Est-ce une priorité pour les années à venir ?

•Pour la décennie à venir, quels sont les axes qu’il va falloir travailler pour faire évoluer le concept des événements et répondre ainsi de façon pertinente à cette nouvelle donne ?

François GUARINO : C’est évidemment une tendance de fond qui, avec la norme ISO 20121, est aujourd’hui incontournable. Cependant dans la pratique, cela reste encore compliqué. Pas forcément au niveau sociétal, mais plutôt côté environnemental. Certes tout le monde s’accorde à reconnaître le bien-fondé d’avoir recours à des matériaux et à des produits écodurables pour concevoir un stand ou un événement – cela à prix équivalents bien sûr –, mais une fois la démarche actée dans le cahier des charges et le process enclenché se pose alors le problème du recyclage. Comment on procède ? Qui s’en occupe ? Qui paye ? On travaille sur ce sujet pour aboutir à des améliorations notables à l’avenir et aussi pour ne pas être taxé de façon aléatoire.

François GUARINO : Nos grands donneurs d’ordres veulent avant tout que nous leur apportions une réponse globale. Cela va du stand à l’événement jusqu’au digital. Pour d’autres, il s’agit de les former à parler « digital » – et c’est ce que nous faisons –, afin qu’ils puissent comprendre tous les process des projets.

•Pour les acteurs qui construisent les événements, cela va-t-il engendrer des modifications en termes de structures, de compétences, de créativité, de message ? François GUARINO : Pouvoir proposer un ensemble

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Palais des congrès

La parole à… • Par Blandine Fleury •

...Cédric Fiolet

• Au cours de ces dernières années, quelles sont les principales tendances qui ont impacté le marché des congrès ?

Directeur général de Montpellier Events

Jacques Belin

notion d’investissement, et, par ailleurs, le fait qu’aujourd’hui on ne veut pas faire trop riche, trop beau, même si on en a les moyens. Les organisateurs de congrès, les entreprises, pour une question d’image souvent, ne veulent pas donner le sentiment à leurs collaborateurs qu’il y a une gabegie financière. On est plus dans l’efficacité et dans la convivialité que dans le luxe et l’ostentatoire.

Directeur du CID (Centre Cédric FIOLET : Les congrès traditionnels évoluent peu ; International de Deauville) ils utilisent néanmoins les nouvelles technologies Vincent Grenié à leur disposition pour Directeur général de Congrès donner encore plus de sens à la rencontre. Quelques et Expositions de Bordeaux craintes ont été soulevées il y a quelques années au Françoise Rossi passage du tout virtuel, mais les gens ont toujours Directrice commerciale Françoise ROSSI : Je citerai besoin de se rencontrer. Les un accroissement global et du développement du communautés, encore plus de la concurrence avec qu’avant, sont désormais Grimaldi Forum Monaco l’émergence de nouvelles mieux identifiables et destinations, la réduction conservent le besoin de de la durée des événements se rencontrer en live, ce qui crée aussi de nouvelles en partie liée à la diminution relative des budgets opportunités pour nous. consacrés à l’événementiel. L’application de règles de compliance de plus en plus strictes est également Jacques BELIN : Les séminaires et les grands raouts une tendance qui pèse sur une partie de l’activité d’entreprises se sont au fil des années réduits en événementielle. D’autre part, nous avons noté que nombre de jours et en nombre de personnes, dont le format des salons professionnels se décline de ceux du secteur médical, surtout sur une station plus en plus sous la forme de rendez-vous onecomme Deauville. Le secteur associatif, lui, n’a pas été to-one. Enfin l’environnement numérique a connu trop impacté. un essor considérable, avec la démocratisation de l’outil informatique et la mobilité des moyens de Vincent GRENIÉ : Les congrès ponctuels, communication, générant de nouveaux publics contrairement aux congrès tournants, se décident forcément connectés à leur événement. de plus en plus tardivement. La deuxième tendance est le raccourcissement de la durée. Les congrès se déroulent en moyenne sur trois jours et les post congrès Les communautés conservent le besoin de se ont complètement disparu. La notion du « il y a une rencontrer en live, ce qui crée aussi de nouvelles vie après le travail » impacte la durée de l’événement. opportunités pour nous. La loi Bertand, notamment en ce qui concerne les • Cédric Fiolet • congrès médicaux, a aussi terriblement impacté la

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THE EVENT

FACTORY

OÙ LES ÉVÉNEMENTS DEVIENNENT REMARQUABLES

10, av. Princesse Grace - 98000 Monaco T. (+377) 9999 2100 - grimaldiforum.com - gf@grimaldiforum.com PARTENAIRE

OFFICIEL

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• Comment percevez-vous l’évolution du marché des congrès dans les prochaines années ?

la notion de lieu unique, en adéquation avec Monaco qui est une destination 100 % walking distance.

Cédric FIOLET : La nouveauté, c’est plutôt de pouvoir accompagner les communautés digitales à organiser des événements « physiques ». Et dans ce domaine, nous avons une réelle expertise et un rôle à jouer. De plus, le secteur du congrès devra probablement s’adapter à l’hyper personnalisation qui est en train de devenir la norme dans nos vies, en offrant la possibilité à chacun des congressistes d’avoir un parcours individualisé adapté aux besoins de chaque individu. Ce parcours devra débuter avant même le premier pas posé dans la destination. Le congrès de demain sera peut-être aussi plus ouvert à des publics différents. Nous travaillons déjà sur la possibilité d’ouvrir les congrès que nous recevons aux habitants du territoire. C’est ce que nous faisons sur Novamedica en juin – première édition d’un congrès organisé par Montpellier Events et le CHU – avec une matinée destinée au grand public. Nous offrirons sans doute demain cette possibilité aux organisateurs. Les nouvelles possibilités technologiques envahissent peu à peu nos vies et nos événements : réalité virtuelle, réalité augmentée… Nous n’en sommes qu’au début. Ces outils permettront d’améliorer l’expérience client et aussi notre manière de vendre !

On est plus dans l’efficacité et dans la convivialité que dans le luxe et l’ostentatoire. • Vincent Grenié •

• Comment comptez-vous adapter votre offre pour répondre aux nouvelles demandes ?

Cédric FIOLET : Nous proposons déjà des solutions propres de captation et rediffusion en streaming ou en différé et nous sommes sur le point de sortir un pack clé en main pour les organisateurs de e-congrès : un congrès 100 % virtuel, mais qui est organisé au sein du palais des congrès. Il nous permet de montrer notre savoir-faire et notre capacité à accompagner les organisateurs de congrès. Avec cette offre, nous nous positionnons comme un incubateur d’événement au service des porteurs de projets de notre territoire. Jacques BELIN : Il est impératif pour nous de garder notre positionnement luxe, ne serait-ce que parce que ce positionnement implique des investissements. On n’est pas là pour vendre du low cost.

Jacques BELIN : Il faudra continuer à travailler tout ce qui concerne les gros tuyaux d’information. On a installé la fibre et 750 prises très haut débit, reliées à la fibre optique de la communauté de commune. Nous sommes le premier centre de congrès à avoir équipé notre auditorium de la technologie Dolby Atmos.

Vincent GRENIÉ : Nous allons construire un nouveau hall très modulable au parc des expositions pour accueillir, dans des conditions économiques plus favorables, des plénières préconstruites entre 1 500 et 6 000 places. Le bâtiment sera opérationnel fin 2018.

Vincent GRENIÉ : On aura de plus en plus de congrès connectés où tout va être accompagné par le digital. En revanche, le besoin de se voir, de se toucher, de se parler, de se sentir, reste un fondamental du congrès. Penser qu’on va faire des congrès virtuels ou qu’on va faire des visioconférences pour se réunir à 1 000 autour du monde, moi je n’y crois pas du tout ! Cette notion de partage est le socle, l’ADN du congrès.

Françoise ROSSI : Appréhender l’avenir de l’industrie MICE pour nous maintenir à notre niveau d’excellence est en quelque sorte notre priorité. Le maître-mot de cette évolution réussie réside dans l’innovation, nous en sommes convaincus. C’est la raison pour laquelle nous sommes dans un process d’amélioration continue sur la base des besoins des clients et des bénéfices attendus. Toutes nos équipes sont mobilisés dans ce projet, qui chacune à leur niveau des 46 métiers que nous rassemblons, opèrent une veille technologique pour proposer à nos clients de nouveaux services et solutions hightech (communication proactive, sécurisation des accès, billetterie en 3D, signalétique dynamique…).

Françoise ROSSI : En 2025, les congrès intégreront toujours plus de contenus, de technologies, de connectivité et donc d’interactivité entre les participants. L’exploitation de toutes ces données permettra de mieux évaluer les performances d’un événement et maximiser le ROI. L’objectif est de faire vivre chaque événement le plus longtemps possible, bien avant et après son déroulement physique. Mais l’expérience live de cet échange, de ces rencontres professionnelles, certes prolongées par les réseaux sociaux, demeurera une nécessité économique et, audelà, tout simplement humaine. À nous de répondre avec beaucoup de réactivité et de flexibilité à des demandes de plus en plus last minute et privilégiant

En 2025, les congrès intégreront toujours plus de contenus, de technologies, de connectivité et donc d’interactivité entre les participants. • Françoise Rossi •

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• Des congrès responsables : est-ce une priorité pour les années à venir ?

Cédric FIOLET : Aujourd’hui, nous avons très peu de demande spécifique en matière de développement durable (moins de 5 % des dossiers). Nous notons néanmoins que c’est une préoccupation importante pour nos clients internationaux. En tout cas, il est certain que nous ne pouvons pas nous passer d’intégrer ce paramètre dans notre développement. La profession est globalement en train de s’y mettre avec le calculateur de performance Unimev, la norme ISO 20121. Nous devons nous préparer à réaliser les investissements nécessaires pour minimiser nos impacts sur l’environnement, d’autant plus dans l’industrie de l’éphémère ! Ces investissements ont aussi de plus en plus un sens économique pour l’entreprise.

©Jacques Basile - Deauville

Jacques BELIN : On est certifié ISO 9001 et on le sera, vraisemblablement l’année prochaine, bientôt dans la série des 14000 ; on signale sur tous nos devis un bilan carbone ; on privilégie les circuits courts (plus de 90 % de nos achats sont réalisés en région)… Nous sommes dans cette démarche écoresponsable depuis quatre ans et nous poursuivrons bien sûr dans cette voie.

©Olivia Marrocco - Grimaldi Forum Monaco

Vincent GRENIÉ : On est ISO 9001 et ISO 14001. Sur le 14001, par exemple, nous recyclons l’ensemble de nos déchets issus de notre activité. Les grandes entreprises nous demandent toujours si nous sommes certifiés, les petites entreprises un peu moins. Cela va devenir de plus en plus obligatoire je pense. Et c’est tant mieux. Lutter contre le réchauffement climatique est le travail de tous. Françoise ROSSI : Dans ce domaine, nous revendiquons être un centre de congrès précurseur, ayant obtenu la certification environnementale ISO 14001 dès 2008. Encouragée par une principauté résolument engagée dans cette voie tracée par le prince Albert II, cette démarche fait désormais partie de l’ADN du Grimaldi Forum. Elle est de nature à répondre aux attentes d’un organisateur qui souhaite réduire l’impact de son événement sur l’environnement. Nous avons des solutions concrètes à lui proposer que nous avons regroupées dans une offre « Green Event ».

©DR - Bordeaux

Nous sommes dans cette démarche écoresponsable depuis quatre ans… • Jacques Belin • ©Anne Wild - Montpellier

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La quête du

« savoir-pourquoi » • Par Patrice Mathieu •

Co-fondateur de l’agence Out of the Box

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ans un espace-temps qui ne laisse plus de désormais fonctionner. Alors, ils essaient, ils testent, temps à personne pour arrêter le mouve- à petite échelle, puis à l’échelle globale. Ils étonnent ment, la posture la plus adaptée n’est plus les investisseurs par leur audace, par leur vision du de prévoir l’avenir en fonction du passé, mais bien monde, par leur créativité en matière de services et plus de travailler en mode instantané, immédiat, d’idées simplement utiles. volontariste. Il ne s’agit plus d’être des « futuristes » pour imaginer un avenir bien incertain, mais des La nouvelle économie, ce n’est pas l’économie « now-istes », des agents de l’instant, des aventuriers numérique, c’est l’économie qui réinvente le du présent, des croisés de quotidien de publics lassés l’heure H et de jour J. de ce qui ne change pas. Sommes-nous devenus inLe numérique leur sert Chaque événement est souvent l’occonséquents par notre inde support, d’outil qui casion de faire un bilan. Pour mieux se capacité à être de bons rend possible, de ressort prévisionnistes et à nous démultiplicateur à grande situer, pour mieux s’évaluer, pour analyorganiser en fonction de échelle. Le mouvement ser ce qui s’est passé de nouveau ou de ce qui « doit » arriver ? Ou est lancé, il est fort, il est différent et ce qu’il va falloir mettre en sommes-nous simplement enthousiasmant, et il est en passe de réinventer un durable. Pourquoi ? Parce place pour mieux orienter son action, modèle de management de que les modèles les plus son business pour les années qui suivent. la décision où avoir raison performants sont ceux au bon moment paye plus qui adressent des ressorts Mais ces bilans, certes nécessaires, sont que d’avoir raison avant humains. Ils recréent de souvent des constats de rétroviseurs, tout le monde ? la proximité, ils célèbrent des exercices statiques qui se contentent Cette nouvelle donne va l’authenticité, ils font la faire du tort à de nompromotion du partage, ils d’expliquer ce qui n’a pas été prévu. breuses corporations ; tous personnalisent la relation. ces pros de la prévision Nous avons démontré tous et du modèle absolu qui autant que nous sommes, expliquent tout et font tout tous âges confondus, La posture la plus adaptée n’est plus de prévoir à votre place. Il ne s’agit une capacité à adopl’avenir en fonction du passé, plus de tout modéliser, il ter ces nouveaux modes mais bien plus de travailler en mode instantané, s’agit de sentir, d’observer, de consommation, dont immédiat, volontariste. de coller à de nouvelles nous ne pourrions désorréalités. Notre monde se mais plus nous passer. réinvente tous les jours… Cette transformation va quelle bonne nouvelle ! En particulier pour ces gé- s’accélérer et le meilleur (et le plus inattendu) est nérations Y et Z qui ont compris que leur planche de encore à venir. Préparons-nous à ne plus vivre salut n’était pas d’empêcher le monde de changer, comme avant. La moitié des jobs que nous ferons mais bien de le dessiner comme ils pensent qu’il va dans 10 ans n’existent pas aujourd’hui ? Tant mieux…

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Il ne s’agit plus de tout modéliser, il s’agit de sentir, d’observer, de coller à de nouvelles réalités.

Ce sera à nous de les inventer et de leur donner la hybrides. Associer des compétences, croiser couleur qui colle à la vie qui va avec. les modes de pensée, métisser les métiers et les Au final, la plus grande révolution de notre époque, cultures, c’est le plus court chemin pour promouc’est le « new deal » que ce nouveau monde nous voir l’équation « 1+1=10 ». Nous allons assister à la propose face au travail. En effet, le travail n’est plus mort des stéréotypes, à l’affaiblissement des hyper simplement un objet fonctionnel qui permet de payer expertises et de la pensée verticale. Parce que ces son loyer et de boucler ses fins de mois. Le travail approches oublient l’essentiel : le sens, le cadre va inéluctablement devenir un marqueur, un choix, général, l’objectif ultime. un ressort pour participer à construire ce que chacun de nous veut être. Les Derrière chaque entreprise, derrière chaque projet, nouveaux entrants sur le derrière chaque initiative, il marché du travail ne doit y avoir une réponse à questionnent plus seulela question : POURQUOI ? Ce que cette époque propose de plus ment les entreprises sur Comme un enfant qui formidable, c’est sa propension à essayer, le salaire ou les conditions veut comprendre ce qu’il à tenter, à combiner. de la convention collecdécouvre de la vie, nous tive. Ils interrogent sur voulons tous comprendre votre raison d’être, vos pratiques, votre part de ce que nous consommons, responsabilité pour ne pas plus fragiliser l’espace ce à quoi nous participons. Les marques et entreprises commun que nous partageons. qui feront le chemin vers cette quête de sens gagneront durablement des parts de marché, parce qu’elles Oui la planète est plus petite. Oui nous sommes de gagneront des part de conscience. plus en plus nombreux à y rechercher un espace vital. Oui nous sommes submergés d’informations Chaque jour, chacun de nous remet son titre en jeu. que nous essayons de décrypter pour donner un sens Il faut à nouveau prouver, être digne de confiance, à ce que nous pensons, ou la façon dont nous agis- étonner, ré-enchanter, donner envie. Nous devons sons. Oui nous sommes penser en mouvement perpétuel, nous devons conscients de la fragilité rester au contact de réde cet ensemble où les alités qui ne prennent débats créent avant tout plus racine. Il faut à nouveau prouver, être digne de des antagonismes et des confiance, étonner, ré-enchanter, donner envie. incompréhensions plutôt L’exercice est vraiment que des visions collecépuisant, déstabilisant, tives et une évidence pour économiquement inteen sortir par le haut. nable ? Non… parce que si vous savez où vous allez, ce que vous défendez, Mais ce que cette époque propose de plus et que vous ne perdez pas le lien avec ceux qui formidable, c’est sa propension à essayer, à ten- croient en votre vision du monde, il y aura toujours ter, à combiner. Les grandes idées sont désormais du monde pour vous suivre.

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Agences événementielles

La parole à…

• Au cours des dix dernières années, quels sont les principaux faits et/ ou tendances qui ont impacté les métiers de l’événement, et tout particulièrement celui des agences événementielles ?

...Agathe Belser

incontournable puisqu’il le nourrit en créant de vériSenior Partner Hopscotch tables expériences qui se vivent et se partagent sur les réseaux. Tout le monde aujourd’hui cherche à créer Haygan Oger l’événement, le challenge n’en n’est que plus grand Partner Hopscotch pour les agences en matière Agathe BELSER & Haygan de créativité. La créativité OGER : Nous retiendrons trois grands facteurs. ne passe seulement par le décorum que nous créons L’entrée dans l’ère numérique avec ce que cela (scéno, direction artistique), elle passe par l’évolution implique de partage, de collaboratif, de In=Out, c’est- des formats, la trace que nous laissons chez nos clients. à-dire de frontières effacées entre com externe et com interne. L’événement ne vit plus qu’au moment • Pour les femmes et les hommes des agences M, il se raconte avant, pendant, après ! La sortie de événementielles qui construisent les événements, l’ère du marketing produit pour entrer dans l’ère du cela va-t-il engendrer des modifications des marketing expérientiel : nous ne lançons plus des différents métiers en termes de compétence, de produits, nous ne présentons plus des stratégies, créativité, de message, de sens ? nous devons faire vivre des histoires, nous devons créer des conversations avec nos publics. Et la Agathe BELSER & Haygan OGER : Nous ne sommes professionnalisation de nos clients, tant par l’arrivée plus que de simples producteurs d’événements, de services « event » en intégrée que la montée en nous sommes des communicants et nos outils de puissance des services achats avec une demande prédilection sont l’événement et le digital. Nos équipes et pression toujours plus forte sur les budgets et mélangent de plus en plus ces deux expertises. À noter, pour autant un véritable besoin de continuer à les jeunes arrivants sont digital natives et réfléchissent rassembler, fédérer, réunir encore plus dans une déjà en « mode hyper connectés ». La preuve, c’est période économique et sociale compliquée. que de nouveaux métiers voient le jour, comme les creative technologistes, véritable curateurs de start• Pour la prochaine décennie, quels sont les up proposant des innovations technologiques. De principaux axes qu’il va falloir travailler pour toute manière, les jeunes arrivants sont digital natives faire évoluer le concept des événements et donc ils réfléchissent déjà.

répondre ainsi de façon pertinente à cette nouvelle donne ?

• Quid du développement durable ? Afin de faire la différence, est-ce une priorité pour les années à venir ?

Agathe BELSER & Haygan OGER : L’événement comme « brand content generator », et l’efficience de nos campagnes se mesure instantanément ; nous sommes de plus en plus une alternative à la pub ! Si le digital aujourd’hui est omniprésent dans toutes les stratégies d’entreprise et de marque, l’événement est

Agathe BELSER & Haygan OGER : RSE à l’agence depuis plus de 10 ans en tant qu’acteur de la filière et avec l’ensemble de notre écosystème de partenaires et prestataires. 16


CONGRÈS DES MÉTIERS DE L’ÉVÉNEMENT

UN PARC DES EXPOSITIONS

de 9000 m2 couverts, 17000 m2 extérieurs et 1800 places de parking

UNE SALLE DE SPECTACLE

de 1000 à 7000 places

UN ESPACE DE CONGRÈS

de 500 à 3000 places

UNE SALLE DE SÉMINAIRES

UN SITE D’EXCEPTION À LA HAUTEUR DE VOS ÉVÉNEMENTS Parce que vos événements sont précieux, nous avons conçu un espace à multiples facettes d’une grande modularité et doté des dernières technologies. Situé en Charente, au cœur de la nouvelle région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, à seulement 2h de Paris en TGV, l’Espace CARAT apportera l’éclat que méritent vos événements.

de 100 à 800 places

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GrandAngoulême - Régie ESPACE CARAT 54, Avenue Jean Mermoz - BP 900 16340 L’Isle d’Espagnac Tél : 05 45 38 50 60 - Fax : 05 45 38 50 55 www.espace-carat.fr - infos@espace-carat.fr


CONGRÈS DES MÉTIERS DE L’ÉVÉNEMENT

Lieux événementiels

La parole à… • Par Didier Forray •

…Pablo Nakhlé-Cerruti

• Quelles sont les principales tendances qui ont fait évoluer le secteur des lieux événementiels ces dernières années ?

Directeur délégué de Viparis

Alain Mollé

revoir leur façon d’acheter un événement professionnel.

Béatrice BONNET : À Châteauform’, nous sommes en veille constante pour Pablo NAKHLÉ-CERRUTI : anticiper les besoins de Le monde de l’événement nos clients. Les entreprises Coralline Bordas est en pleine mutation. Les cherchent à se réunir dans Directrice des ventes formats bougent et des des espaces innovants. La notions hybrides telles salle de réunion est remmeetings & events de Pierre que le « confex » (contracplacée par un espace cosy, & Vacances-Center Parcs tion de « conference » et aménagé comme un salon. « exhibition ») ou le « bleaLes participants doivent s’y sure » (contraction des mots sentir à l’aise, en confiance Béatrice Bonnet « business » et « leisure ») se et stimulés. Ces espaces inDirectrice générale marketing formels doivent néanmoins confirment. L’expérience de visite s’appréhende désorêtre très bien équipés : & ventes de Chateauform’ mais dans sa globalité et, à écrans tactiles et mobiles, ceux qui viennent faire des visioconférences… Depuis affaires, il faut à présent offrir des moments uniques 20 ans, nous proposons des espaces chaleureux et où le plaisir et la culture tiennent une bonne place. conviviaux, « comme à la maison », c’est le cœur de Pour nous, cela implique de faire passer nos sites de notre savoir-faire, notre concept ! Toujours dans cet lieux « utiles », pratiques, en lieux de vie. esprit de convivialité, les espaces de coworking se sont bien développés et sont de plus en plus demanAlain MOLLÉ : Le contexte économique, la dés. Autre tendance, la salle de créativité : elle permondialisation, le digital et la montée du terrorisme. met de se réunir autrement, de briser les codes pour favoriser les échanges. Nos salles proposent tout le Coralline BORDAS : La digitalisation s’est imposée matériel pour créer. tout au long du parcours client, de la recherche de lieux à l’arrivée sur site en passant par le processus de réservation. Un exemple : aujourd’hui, nombreux sont À nous d’utiliser les technologies pour apporter nos clients qui créent des applications dédiées pour une expérience augmentée. chacun de leurs événements professionnels. Il n’est • Pablo Nakhlé-Cerruti • également pas rare de mettre en place un hashtag spécifique à une réunion : on donne son avis, interagit, pose des questions aux intervenants en direct. • Quelles sont les innovations technologiques Par ailleurs, depuis la crise économique de 2008, qui vont le plus impacter les lieux événemenl’optimisation des coûts est sur toutes les lèvres… Le contrôle des dépenses et le développement des tiels dans les années à venir ? stratégies achats imposés à nos clients les a contraints à Pablo NAKHLÉ-CERRUTI : Le bâtiment connecté

Directeur commercial d’Eurosites

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CONGRÈS DES MÉTIERS DE L’ÉVÉNEMENT

de manière générale, capable d’apporter du confort à la visite tout en permettant d’optimiser la gestion du site et de l’événement pour les organisateurs et les exposants. En interne, Viparis s’est déjà doté d’un outil permettant de recenser, de manière transversale, l’ensemble des incidents et des interventions effectuées par nos équipes ou nos prestataires. Cela nous permet d’avoir une vision fine de la réalité de la vie de nos lieux.

mondiaux en font une condition sine qua non, les salons y arrivent également en masse. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles la France et Paris Le Bourget ont été choisis pour accueillir la COP21 au mois de décembre 2015. À terme, ce sera même une condition essentielle d’exercice de notre activité. Dans sa façon d’être conçu, un événement, même éphémère, peut intégrer l’ensemble des sujets du développement durable, dans les matériaux utilisés, la manière dont les flux sont envisagés… À noter que nous sommes le premier acteur mondial du secteur événementiel à avoir obtenu la certification ISO 20121, la norme internationale la plus exigeante en matière d’événements durables.

Alain MOLLÉ : Le digital révolutionne déjà nos événements, la 5G et la capacité de transporter encore plus d’informations va nous faire évoluer. Mais c’est surtout grâce aux révolutions des nouvelles technologies qui vont impacter les métiers de la santé et de l’éducation par exemple que la communication va évoluer. Il faudra que nos lieux et nos organisations soient en mesure de pouvoir s’en faire le relais. Le big data, son évolution et sa capacité à anticiper les besoins des organisations et des hommes va sans cesse nous remettre en question. Les futures technologies à créer seront encore plus radicales.

La rencontre survivra aux avancées technologiques. • Coralline Bordas •

Coralline BORDAS : Des années après la prise de conscience publique des bienfaits des gestes en faveur du développement durable, nous ne pouvons plus parler aujourd’hui d’un simple effet de mode. D’ailleurs, de plus en plus d’événements et d’actions majeures attestent du poids pris par le développement durable dans notre quotidien. De notre côté, pour diminuer notre impact direct sur l’environnement, des mesures sont prises dès la construction des sites et jusque dans leur exploitation : cahier des charges de constructions répondant à des certifications et labels exigeants (HQE, THPE, BBC...), pilotage des consommations d’eau et d’énergie et de la production de déchets, sensibilisation et formation des équipes, certification et labellisation environnementale des sites en exploitation (Clef Verte, ISO 14001...).

Le digital révolutionne déjà nos événements. • Alain Mollé •

Béatrice BONNET : Tous les outils collaboratifs vont impacter les lieux événementiels. Nous sommes prêts à accueillir ces nouveaux temps de partage à distance et d’échange de contenus digitaux, nous anticipons toutes les utilisations possibles. Nous développons un programme d’installation de la fibre optique dans nos maisons, elles seront prochainement toutes équipées. La domotique va également s’introduire dans l’événementiel. Elle permet de faire vivre aux participants une expérience inédite. Agir sur la lumière, le son et les odeurs pour créer des émotions et donner une nouvelle dimension aux événements. Nous avons des partenariats stratégiques avec des constructeurs, nous nous devons d’être à la pointe. Parallèlement, nous nous attachons à ce que l’utilisation de ces outils soit toujours simple. Par exemple, nous ne mettons jamais de télécommande mais uniquement des écrans tactiles qui sont plus intuitifs.

• Avec le développement des nouvelles technologiques, notamment des visioconférences, craigniez-vous qu’un jour on finisse par se passer des lieux événementiels ? Pablo NAKHLÉ-CERRUTI : Le constat est partagé par beaucoup. Jamais nous n’avons eu autant besoin de rencontre et de contact humain. Chaque année, des millions de personnes viennent à Paris franchir les portes des lieux dont nous avons la responsabilité. Pour chacun, il s’agit d’un événement unique. Cette expérience sensorielle est difficilement substituable par les nouvelles technologies. L’humain est au cœur de ces rendez-vous, c’est la force de ce secteur et ce

• La prise en compte du développement durable peut-elle permettre de faire la différence ? Pablo NAKHLÉ-CERRUTI : Le développement durable est déjà source de différenciation. Les congrès 20


CONGRÈS DES MÉTIERS DE L’ÉVÉNEMENT

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On aime : sur demande, la possibilité d’organiser un dîner gastronomique ponctué d’intermèdes lyriques dans l’ancienne salle de bal du château devenue aujourd’hui restaurant. On aime moins : forcément, quitter ce lieu où luxe rime avec raffinement à la française est un vrai déchirement.

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Informations pratiques : l’établissement com-

› Les dîners lyriques organisés par l’hôtel rivalisent de joie de vivre, avec des airs d’opéra parmi les plus connus et les plus joyeux.

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› Les salles de réunion bénéficient d’une technologie performante, avec internet haut débit filaire et Wi-Fi gratuit. Nombreuses possibilités d’activités (incentives, team building, événements à thème).

prend 12 salles de réunion modulables et à la lumière du jour portant les noms de compositeurs (Mozart, Chopin, Debussy, Liszt, Berlioz, Vivaldi, Halphen) ou de chanteurs lyriques (La Callas, Caruso) qui se répartissent au rez-dechaussée et au niveau jardin, autour d’un salon surmonté d’une grande verrière. Elles ont une capacité de 20 à 250 personnes et peuvent accueillir de 20 à 250 convives pour un banquet ou de 40 à 300 invités pour un cocktail. Un business center avec ordinateurs, imprimante et photocopieur est également disponible. ●

› Le Tiara Château Hôtel Mont Royal Chantilly 5* accueille comités de direction et événements haut de gamme en toute confidentialité dans un cadre privilégié. 21


CONGRÈS DES MÉTIERS DE L’ÉVÉNEMENT

que recherchent nos visiteurs. À nous d’utiliser les technologies pour leur apporter une expérience augmentée et performante, pour les organisateurs et les exposants. Selon moi, l’innovation technologique idéale est celle qui facilite la vie pour nous permettre de nous concentrer sur l’essence de notre métier : la rencontre.

Cependant nos lieux doivent répondre à des normes ERP qui nécessitent que nous soyons en permanente évolution. L’évolution majeure est la capacité à gérer la demande de transmission de l’information en permanente croissance. N’oublions pas l’humain qui lui aussi doit évoluer et s’adapter à la demande du client en lui proposant une expérience unique.

Coralline BORDAS : Au contraire ! Le secteur du MICE répond à un besoin de se retrouver, de se reconnecter. Que ce soit pour motiver, fédérer, échanger ou récompenser, les messages passent mieux en face à face qu’en virtuel. L’échec des salons virtuels lancés il y a quelques années pour remplacer les salons professionnels du secteur en est le meilleur exemple. D’ailleurs, la plupart des études montre que l’usage des meetings virtuels ou hybrides n’augmente pas. Selon le dernier rapport l’AMEX « Global Meetings Forecast 2016 » seuls un quart des répondants ont déclaré utiliser ces technologies dans 10 % de leurs réunions. Nous sommes convaincus que la rencontre survivra aux avancées technologiques. Les conférences téléphoniques et autres hologrammes sont certes pratiques et innovants mais ne suffisent pas. Nos clients, bien que très connectés, cherchent aussi à se créer des souvenirs… ensemble.

Tous les outils collaboratifs vont impacter les lieux événementiels. • Béatrice Bonnet •

• Comment voyez-vous votre métier dans 10 ans ? Alain MOLLÉ : Indispensable aux organisations et aux peuples pour se retrouver autour de nouveaux concepts et de nouveaux produits. Les lieux événementiels doivent être agiles et s’adapter à l’évolution des canaux de communication. Les événements seront toujours nécessaires au regroupement des individus mais seront un des outils de communication, basé sur la création d’ambiance et d’expérience unique. Béatrice BONNET : En créant un événement, les entreprises veulent surprendre, innover, faire vivre une expérience unique, procurer une émotion pour faire passer leurs messages. Nous devons anticiper toutes leurs envies pour y répondre parfaitement et être en mesure de les accompagner de A à Z. La création de notre équipe événementielle dédiée aux événements hors format est représentatif de ce besoin d’accompagnement sur mesure.

• Les lieux événementiels savent-ils s’adapter rapidement aux évolutions de la demande ? Alain MOLLÉ : La plus grande difficulté d’adaptation pour un lieu événementiel est la mode éphémère.

TendanceNomad Magazine est une publication TendanceNomad Publishing wwww.tnmedianetwork.com SAS au capital de 7 000 euros RCS Créteil : 798 949 012 46, rue Morice 92110 Clichy Tél. : + 33 (0) 1 47 39 41 20 › Président : Olivier Chauvaud › Associés : Olivier Chauvaud, Émilie Braud, Mona Karaa › Directeur de la publication : Olivier Chauvaud ochauvaud@tnmedianetwork.com + 33 (0) 6 24 73 76 22 › Rédaction : Leprince & Pourrias Presse (LPP) › Rédacteur en chef LPP : Dominique Pourrias pourrias.dom@orange.fr

› Maquette : Karen Revel › Ont collaboré à ce numéro : Blandine Fleury, Didier Forray, Martine Léonard Photos : DR, Palais des Congrès, Philippe Servent, Francis Guillard, G. Isaac, Roméo Balancourt Photo de couverture : Fotolia, lassedesignen, DR › Directrice de publicité : Émilie Braud ebraud@tnmedianetwork.com + 33 (0) 6 66 98 51 82 › Directrice du développement international Faiza Terrero fterrero@tnmedianetwork.com + 33 (0) 6 16 90 08 39 › Conseiller marketing & communication Christine Bravo cbravo@tnmedianetwork.com + 33 (0) 6 43 32 04 72 › Responsable du digital : Mona Karaa mkaraa@tnmedianetwork.com

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› Chef de publicité : Alexia Zuili azuili@tnmedianetwork.com + 33 (0) 1 47 39 41 20 › Responsable administratif & financier : Karine Cohen kcohen@tnmedianetwork.com + 33 (0) 6 24 73 85 78 Dépôt légal à parution. Achevé d’imprimer en juin 2016 sur les presses de l’Imprimerie Graphique de l’Ouest au Poiré-sur-Vie Malgré le soin apporté à la réalisation de cet ouvrage, l’éditeur décline toute responsabilité quant aux erreurs éventuelles qui s’y seraient glissées. Les noms des marques qui figurent dans les pages rédactionnelles sont donnés à titre informatif sans aucun but publicitaire. Pour les pages publicitaires, les informations sont publiées sous la seule responsabilité des annonceurs.La reproduction même partielle des pages est interdite sans l’autorisation de l’éditeur.


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CONGRÈS DES MÉTIERS DE L’ÉVÉNEMENT

Vision sur

le futur du MICE • Par Yann Barbizet • B3TSI/Concomitance

Se placer sur une perspective à 10 ans,

P

c’est non seulement prendre en compte

arler du futur du événements exceptionnels comment les métiers de l’événement vont marché du MICE, ou à la participation à des c’est s’interroger sur événements organisés par évoluer mais aussi pourquoi ils vont ou la nature des événements d’autres entités. doivent évoluer. Comme pour beaucoup mis en place par les entreprises ainsi que leur pérenCe mix est relativement de secteurs d’activité, la virtualisation nité notamment à l’aune stable depuis une dizaine dans l’univers du MICE est appelé à jouer des nouveaux formats d’années. Cependant avec la un rôle de plus en plus important dans un d’interactions. C’est ausmise en place de directives si imaginer l’évolution du d’achat qui ont consacré contexte de réduction des coûts. rôle des différents acteurs « best buy » et la réduction (agences événementielles, des coûts, il va devenir intermédiaires…) notamment dans leur dimension de plus en plus important de se concentrer sur les d’accompagnement et de conseil de leurs clients. raisons, les motifs et surtout les objectifs attendus La chaîne de valeur va se complexifier. À l’instar du liés à l’organisation de tel ou tel type d’événement. voyage d’affaires et sous la pression de l’optimisation Pour faire les bons arbitrages budgétaires, l’efficacité des coûts, il est probable que vont s’installer de nou- des formats d’interactions (du face à face au selfcare) velles pratiques aux extrémités de la chaîne de valeur par type d’événements et au regard des objectifs avec des outils décisionnels permettant d’évaluer la recherchés (motivation, vente, recrutement…) devra pertinence de faire ou ne pas faire un événement et être connue et documentée. d’en mesurer le retour sur investissement. Bien qu’une part importante des entreprises considère contrôler le poste MICE, 50 % ne disposent pas d’outils de gestion et de suivi des dépenses.

Il va devenir de plus en plus important de se concentrer sur les raisons, les motifs et surtout les objectifs attendus liés à l’organisation de tel ou tel type d’événement.

Nous assistons d’ores et déjà au développement d’une forme de virtualisation de certains types d’événements, notamment dans le domaine de la formation ou du recrutement. Pourquoi une telle évolution ? Parce que finalement, on peut former à distance, sans contrainte d’organisation, sans risque de déplacement et à moindre coût. L’apport spécifique des formations en présentiel devra avoir été prouvé et mesuré pour que le mode d’interaction perdure. Les outils de demain auront intégré les bénéfices des

S’intéresser en amont à la pertinence de la mise en place d’un événement… Pour mémoire, 37 % des événements ont un objectif commercial ou de communication (lancement de produits, conférences, congrès, communication et relations presse), 44 % des événements sont destinés au management interne de l’entreprise (formations, réunions, séminaires de direction, conseils d’administration, incentives). Les 19 % restants sont dédiés à des

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CONGRÈS DES MÉTIERS DE L’ÉVÉNEMENT

Les outils de demain auront intégré les bénéfices des différents modes d’interactions pour guider et proposer la solution ou les parcours les plus adaptés.

Quels enjeux pour les acteurs du marché ? Développer une approche par la contribution au développement de l’entreprise

différents modes d’interactions pour guider et proposer la solution ou les parcours les plus adaptés.

• Anticiper comment au sein du mix événementiel, les événements potentiellement à risque qui vont disparaître, ceux dont la gestion devrait se transformer par la technologie (comme par exemple la formation ou le recrutement) ou encore ceux liés à l’environnement macroéconomique des entreprises (risques, duty of care…). Il est donc impératif de disposer d’expertises dans le choix des événements en fonction de leur nature et de l’environnement dans lequel opèrent les clients. • Anticiper les évolutions de nouveaux formats d’interactions (comme par exemple la réalité virtuelle) et leur complémentarité/substitution par rapport aux formats existants. La connaissance des combinatoires entre les différents formats (parcours) et leurs liens aux différents types d’événements est donc essentielle. • Anticiper les attentes en termes de retour sur investissement en apportant la preuve de la contribution des événements au développement de l’entreprise sur trois axes principaux : le bénéfice commercial, la satisfaction des collaborateurs, la sécurité. • La connaissance et/ou le lancement d’outils décisionnels en amont et en aval de la chaîne de valeur est sans doute le sujet qui sera le plus complexe à adresser avec à la clé une évolution du business model.

Il est donc impératif de disposer d’expertises dans le choix des événements en fonction de leur nature et de l’environnement dans lequel opère les clients.

S’intéresser en aval à sa contribution au développement de la performance de l’entreprise… Bien qu’une part importante des entreprises considère contrôler le poste MICE, 50 % ne disposent pas d’outils de gestion et de suivi des dépenses. L’enjeu devient donc d’intégrer la contribution directe à la performance de l’entreprise pour chaque type d’événement et pour chaque format d’interaction y compris le virtuel. Ainsi à chaque nature d’événement devra être associé, une analyse de la pertinence autour des coûts directs et indirects, une analyse des meilleurs formats d’interactions et les indicateurs de performance associés (conquête, fidélisation, satisfaction client ou collaborateur, sécurité…).

La connaissance des combinatoires entre les différents formats (parcours) et leurs liens aux différents types d’événements est donc essentielle.

Contrairement à beaucoup de secteur B2B, cette réflexion peut s’appuyer sur un levier fort : même lorsque l’entreprise dispose d’acheteurs, de meeting planners ou d’un service dédié à l’événementiel, la direction générale est présente dans plus de 50 % des décisions relatives à l’événementiel.

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CONGRÈS DES MÉTIERS DE L’ÉVÉNEMENT

Prestataires

La parole à… • Par Martine Léonard •

...Gérard Calvet

• Quels sont les faits et/ ou tendances qui ont impacté votre secteur d’activité ces dernières années ? Gérard CALVET : Les manifestations ostentatoires n’existent plus. Finis le tape à l’œil, l’argenterie, la langouste ou le caviar ! Même chose pour les repas détrônés par les cocktails déjeunatoires ou dînatoires. Place, désormais, aux plats plus classiques, aux légumes oubliés et à la cuisine du terroir. Nous servons souvent des écrasées de pommes de terre, gnocchis au parmesan ou pintades fermières.

Président de Traiteurs de France

Stéphane Lemoine

Directeur associé de La Deko

Fabien Vallet

Directeur général chez Charlestown

Nicolas Vannier

Directeur aviation commerciale chez Goodwill

Nathalie Quoniam Directrice commerciale chez Riem Becker

Stéphane LEMOINE : Outre des budgets de plus en plus limités, nous avons de moins en moins de temps pour réagir et réaliser les projets. Le monde de l’événementiel tend à devenir un monde normal et moins protégé.

dernier moment à cause des accréditations et des badges. Nicolas VANNIER : Le fait majeur est la taille des groupes passée de 200/300 personnes il y a une quinzaine d’années à 80/130 aujourd’hui, et surtout de plus en plus de vols pour des groupes de 30/50 passagers. Mais, nous faisons encore voyager des groupes de 500 à 600 personnes avec des budgets qui se rationalisent. Enfin, si la manière d’organiser les événements n’a pas fondamentalement changée, les délais sont de plus en plus courts, trois mois voire un seul ce qui rend notre métier encore plus pertinent et valorise notre réactivité.

Nathalie QUONIAM : Les clients sont de plus en plus en attente d’une grande capacité d’adaptation de leur prestataire dans un rapport « partenaire ». Face à des demandes complexes et parfois très encadrées, la marge de manœuvre sur un événement est infime face à de nombreux paramètres. Par exemple, le budget alloué à la restauration n’est pas toujours en lien avec l’impact que doit produire la gastronomie sur les convives. Il convient donc de bien comprendre l’ambition que porte l’événement pour y apporter une réponse pertinente dans le meilleur rapport qualité/prix.

Fabien VALLET : Tout d’abord, les demandes incluent, presque systématiquement, une évolution technologique, tablettes tactiles par exemple ; un passage incontournable qui se développera. Second point, la situation géopolitique. Depuis novembre dernier, on note un certain stress tant de la part des donneurs d’ordres que de nos collaborateurs pour les prestations dans les stades. Certains d’entre eux ont refusé de participer à l’Euro de Football. C’est un élément dont nous devons tenir compte. Concrètement, nous travaillons de la même manière à condition d’anticiper car il est plus compliqué de remplacer quelqu’un au

Pour l’affrètement aérien, on est davantage sur du qualitatif que sur du quantitatif. • Nicolas Vannier •

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CONGRÈS DES MÉTIERS DE L’ÉVÉNEMENT

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CONGRÈS DES MÉTIERS DE L’ÉVÉNEMENT

• Comment voyez-vous votre métier dans dix ans ?

interlocuteurs à leur écoute qui peuvent répondre à plusieurs de leurs demandes.

Gérard CALVET : La nouvelle génération bercée par le digital sera le donneur d’ordres de demain ; elle apprécie tout autant les devis par internet et échanges par mail que le rapide à livrer et le locavore. D’ores et déjà, les buffets thématiques et à cartes courtes contiennent moins de sucre, de gras, d’alcool et de soda. En revanche, les fontaines d’eaux aromatisées, les eaux gazeuses maison, jus artisanaux de fruits et/ou de légumes ont la côte. Même chose pour les cocktails ou les vins cuits (champagne et kir sont passés de mode), les brochettes de fruits ou les soupes. Et puis, les menus à partager, cocotte Staub et jarre de mousse au chocolat au milieu de la table, séduisent nos clients. Tout comme une déco plus épurée qui fait la part belle aux verres à eau bas ou de couleur ; les verres Duralex et bocaux Le Parfait y sont très appréciés.

• Qu’en est-il du développement durable ? Afin de faire la différence, est-ce une priorité pour les années à venir ? Gérard CALVET : Les gens sont très concernés et nous très impliqués puisque nous sommes certifiés ISO 20121. Nous avons aussi signé un pacte contre le gaspillage. Résultat, les aliments restés au froid sont donnés aux associations caritatives au nom du client. Stéphane LEMOINE : Même si les événements organisés en interne, jeux d’énigmes ou salons prennent de plus en plus de poids, les lancements de produits resteront. Mais dans ce cas, les marques internationales misent sur le luxe. Moins sur le développement durable.

Stéphane LEMOINE : Dans notre métier, la base restera mais nous devrons être flexibles, innovants, et nous intéresser à d’autres technologies comme la réalité augmentée.

FABIEN VALLET : Le développement durable apporte une valeur ajoutée à l’entreprise à condition d’en faire quelque chose de pertinent. C’est un élément important pour les grands donneurs d’ordres moins pour les PME. Dans ce cas, c’est la prestation qui prime.

Dans notre métier, la base restera mais nous devrons être flexibles, innovants, et nous intéresser à d’autres technologies comme la réalité augmentée. • Stéphane Lemoine •

Revenir aux fondamentaux humains, sens du service accru avec un complément digital, me semble nécessaire. • Fabien Vallet •

Fabien VALLET : Revenir aux fondamentaux humains, sens du service accru avec un complément digital, me semble nécessaire. Je suis persuadé que nous avons besoin de contacts et d’échanges.

Nathalie QUONIAM : L’attention des entreprises n’est plus un effet de mode. Le marché devient mature pour une réelle mise en place d’événements responsables. De notre côté, nous n’avons pas attendu les obligations légales puisque nous étions le premier traiteur certifié ISO 9001 en 1997. Aujourd’hui, le groupe Riem Becker oriente sa démarche de certification, de façon plus spécifique, vers le métier TOR (Traiteur Organisateur de Réceptions) et est certifié selon le référentiel de certification de service, associé à la profession TOR par Bureau Veritas, certification autour de onze points de garantie. Cette démarche RSE, très intégrée dans la politique du groupe, sera de plus en plus considérée comme un facteur différentiant par nos clients.

Nicolas VANNIER : Toute situation est cyclique. Le métier de l’événement a de beaux jours devant lui, le voyage résiste et reviens même en force. Pour l’affrètement aérien, on est davantage sur du qualitatif que sur du quantitatif. Même si on note un regain d’intérêt pour certains événements de grande ampleur. Nathalie QUONIAM : Du point de vue traiteur organisateur de réception, les évolutions se feront dans la recherche toujours du meilleur produit au meilleur coût. La tendance du retour au produit le moins transformé, avec une provenance identifiée devrait se confirmer : les très belles viandes, produits nobles et gourmands, et les vrais desserts... Ce positionnement se confirme dans tous les secteurs de la gastronomie nomade. Les clients souhaitent des

Les clients sont de plus en plus en attente d’une grande capacité d’adaptation de leur prestataire dans un rapport partenaire. • Nathalie Quoniam •

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CONGRÈS DES MÉTIERS DE L’ÉVÉNEMENT

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CONGRÈS DES MÉTIERS DE L’ÉVÉNEMENT

L’événementiel doit redonner du sens à la relation humaine • Par Michel Bensadoun• Agence Hold-Up Project

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ue de chemin parcouru également par travailleurs de la nouvelle économie sont isolés les agences, avec des équipes bien au quotidien, reliés essentiellement à travers des formées, hyper compétentes, des ressources canaux digitaux. Totalement assistés dans leur vie adaptées aux projets, le respect des délais et des quotidienne, personnelle et professionnelle, les budgets, des marges qui permettent le développe- individus ont perdu leurs repères. ment de l’agence, mais aussi de la transparence. Que dire de la créativité boostée par une telle synergie et Ils ont délégué la plus grande partie du contrôle de collaboration entre agences et annonceurs. leur vie au digital : récupération des données perLa France a ainsi réussi sonnelles, des comporteà devenir une place ments, analyses en temps Qui aurait prédit il y a 10 ans, en 2016, forte de la création réel, et conseils permaévénementielle, présente nents sur les choix à faire. que les rapports entre agences et sur presque toutes les Au final des personnes, annonceurs auraient autant évolués ! grandes compétitions des consommateurs qui Fini le temps des compétitions avec internationales. Quel sont en grande partie sous plaisir de voir nos influence et qui ont perdu quinze agences, sans aucune indemagences, nos prestataires, le contrôle de leur vie. nisation, fini les briefs réalisés par des non plus choisis pour Dans cette bataille pour une supposée « French influencer le consommastagiaires, les appels d’offres sans suite, les Touch » (que nous teur, le digital est devenu compétitions truquées… seuls étions capables maître, avec des propod’apprécier), mais pour sitions de services nuleur compétitivité, la mériques omniprésents qualité des événements en échange de données produits et leur succès, en personnelles. L’événe(L’événementiel) doit gagner en autonomie et termes de participation ment apporte la partie ne pas se contenter d’un mariage d’intérêt et de satisfaction… humaine, relationnelle avec le digital et ainsi perdre son âme. et rassurante à ces straCes lignes, en ce jour de tégies. À ce titre, l’évéjuin 2026, j’aurais bien nement est plus que jaaimé les écrire… Tout aurait été tellement plus simple ! mais au cœur des actions des entreprises et des Mais voilà, l’intérêt immédiat et aussi individuel prime regroupements collaboratifs. comme toujours. Il faut dire que les comportements consuméristes ont tellement évolué en 10 ans. Ils ont Mais de nouveaux types d’événements et séminaires totalement relégué aux oubliettes les discussions sur ont aussi vu le jour, avec pour objectif de se déconnecter les rapports entre agences et annonceurs. du digital et de toutes ses assistances, reprendre La notion même d’entreprise est désormais remise confiance dans sa capacité à être autonome et à en cause, avec l’atomisation entière de secteurs décider. La proposition est celle d’un retour aux valeurs d’activité par l’économie collaborative. L’entreprise fondamentales, aux relations humaines authentiques. avait jadis un rôle structurant, désormais les Les séminaires à l’étranger restent des moments

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Les agences touchées à leur tour par la montée du collaboratif sont devenues des regroupements de compétences. C’était la condition de leur survie.

forts en permettant des prises de conscience, une le développement durable, essentiellement dû à un efconfrontation avec les autres cultures, avec la nature, fet de mode, et beaucoup d’opportunisme de la part pour ceux qui ont le plus souvent une vision uniquement des entreprises pour se donner bonne conscience, il virtuelle du monde. a pratiquement disparu des communications vers les Les agences touchées à leur tour par la montée années 2015. C’est vers 2020, sous la poussée d’un du collaboratif sont devenues des regroupements mouvement fort des consommateurs, que les entrede compétences. C’était la condition de leur prises ont par nécessité intégré largement le dévelopsurvie. La notion même d’agence est devenue pement durable dans leurs actions. Chaque projet évéfloue. La montée en puissance de certains nementiel est désormais assorti d’un volet durable, et prestataires techniques, de l’impact sur l’environqui ont pu grâce au nement. Les participants travail collaboratif sont très sensibles sur L’événement, la rencontre a depuis toujours joué s’associer les meilleures ces points, il fallait cette un rôle social majeur dans la vie des hommes, compétences, sont à attente forte pour que le il continuera à le faire. même de proposer développement durable des concepts et de les s’impose. Les scandales réaliser. Les agences à répétition dans les anles plus renommées sont celles qui ont su mettre nées 2016-2020 dans la filière animale ont contribué en avant leur capacité à dénicher les meilleurs à ce tournant. Les propositions de repas végétarien, talents et à innover. Le travail d’intégration et de l’origine et la traçabilité des produits sont désormais la coordination de tous ces talents reste le point fort règle dans les événements. et la valeur ajoutée des agences, qui aujourd’hui signent les plus beaux événements. En 2026, dans un monde dominé par un digital omniprésent qui se veut structurant et rassurant, mais Dans le secteur du tourisme d’affaires, la mise en qui en réalité est source d’angoisse, l’événementiel à un place il y a un an des premiers aéroports totalement rôle clé. Il ne doit pas seulement jouer un rôle pervers, sécurisés va certainement encore relancer l’activité. en potentialisant les actions du digital, mais redonner Quel plaisir de traverser du sens à la relation les zones de contrôle sans humaine. Il doit gagner en même s’arrêter ! Quel gain autonomie et ne pas se Il faut en permanence créer, innover, surprendre, de temps ! Fini les files contenter d’un mariage et continuer à espérer que pendant longtemps d’attente interminables, d’intérêt avec le digital l’homme aura cette supériorité sur la machine. le contrôle des bagages… et ainsi perdre son âme. Il aura fallu beaucoup de L’événement, la rencontre discussions pour en arriver a depuis toujours joué un là et faire accepter le principe d’un contrôle total des rôle social majeur dans identités par biométrie, reconnaissance faciale, accès la vie des hommes, il continuera à le faire. Il faut en aux informations personnelles… permanence créer, innover, surprendre, et continuer à espérer que pendant longtemps l’homme aura cette Après une vague d’intérêt dans les années 2010 pour supériorité sur la machine.

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La Baule, des événements

sur l’une des plus belles baies du monde • Par Blandine Fleury •

Loin du luxe ostentatoire, La Baule joue

S

avec subtilité de sa célébrité et de son

effet « resort » auprès des entreprises. a longue plage de de nombreuses salles sable fin ourlée de modulables à la lumière du Tout à la fois chic et décontractée, la palaces et de villas, jour et plusieurs espaces cité balnéaire a rejoint le Club des plus son casino, ses allées borpolyvalents, prolongés par dées de pins, son Jumping une terrasse couverte donbelles baies du monde en 2011. Dans un International et ses nomnant sur les jardins, des contexte économique et géopolitique breuses régates nautiques… équipements high-tech de La Baule, avec la presqu’île grande qualité, Atlantia est incertain, elle constitue plus que jamais de Guérande, a toujours l’outil phare qui a réellement une destination refuge d’exception. été appréciée des artistes, propulsé La Baule sur le À 3 heures de Paris et 3/4 d’heure de des hommes et femmes terrain de la meeting indusd’affaires, des sportifs, tout try. Cette année, il conforte l’aéroport international de Nantes. en cultivant une discrétion un développement marqué qui fait tout son charme. de l’international, avec noÀ l’image de l’élégance décontractée que repré- tamment trois congrès remportés sur Barcelone. En sente si parfaitement le Royal Barrière, établi face à la 2015, il a accueilli 70 congrès (39 en 2014) avec des célèbre plage, entre Pornichet et Le Pouliguen. cibles de clientèles très diverses : santé, finance, NTIC, Déclarée depuis novembre 2011 comme l’une des industries. La fidélisation des organisateurs sur la staplus belles baies du monde, cette longue plage de 9 tion est importante dans la mesure où 30 % des évékm est le véritable cœur de la station. Elle offre un nements accueillis ont fait le choix de revenir cette terrain de jeux extraordinaire pour des activités année ou en 2017. incentives et les opérations de team building entre terre et océan permettant aux collaborateurs d’allier travail et détente sur une destination à taille humaine, où tout, de la gare au centre de congrès et aux Des lieux événementiels hors du commun hôtels, est accessible à pied : zodiac, construction de radeaux, olympiades Koh Lanta, challenges nautiques Pour clôturer un séminaire ou un congrès, Atlantia (paddle, vieux gréements, régate de voiliers…), rallye propose un panel de lieux uniques et inattendus : les découverte de la presqu’île de Guérande… Floralies pour des soirées d’envergure ( jusqu’à 1 300 convives), l’hippodrome de Pornichet (800 personnes), l’Escal’Atlantic (un cadre exceptionnel évoquant les ambiances et les intérieurs de paquebots transatlantiques légendaires, 600 convives), le château de Lauvergnac sur la presqu’île guérandaise (500 personnes), l’Ocearium du Croisic ( jusqu’à 450 convives), la Villa Ker Souveraine (un univers féerique, 170 convives) ou encore le musée Boesch (pour des petits comité de direction jusqu’à 20 personnes).

ATLANTIA : MODERNE ET POLYVALENT Pour ses 25 ans d’existence, le palais des congrès Atlantia a fermé ses portes pour rénovation et embellissement. En mai 2014, après 18 mois de travaux, le site est en phase avec les nouveaux besoins des utilisateurs et offre l’ensemble du spectre des services événementiels que viendra concrétiser encore La Baule Événement en 2015. Avec ses 3 500 m2, dont un auditorium de 900 places, 32


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Le saviez-vous ? • Un nouvel hôtel 3* exploité sous l’enseigne Golden Tulip ouvrira en janvier 2017 à La Baule. Il comptera 86 chambres et des espaces pour les séminaires. • Un hôtel 4* d’une centaine de chambres sera livré courant 2017 tout près du port du Pouliguen, près de La Baule. Il disposera de plusieurs salles de réunion.

©Pedro Loustau - Palais des Congrès Atlantia

• Atlantia, le palais des congrès, a été le premier site à être certifié de la Charte Qualité et Développement Durable France Congrès au niveau national. • Uber, après Nantes, poursuit sa politique d’extension en région et annonce l’arrivée de chauffeurs, dès l’été prochain, à La Baule. • Le restaurant Chez Cocoche a remplacé le légendaire Pavillon Rose sur la célèbre avenue du Général-deGaulle. L’espace entièrement revisité est privatisable pour des événements d’entreprise.

©Pedro Loustau - La Baule

• Le Nuage, qui vient de remplacer le Nova, est le nouveau bar de nuit. Il est situé avenue Pavie, à deux pas de l’emblématique hôtel Barrière Le Royal. • La Baule est membre de Ouest Congrès (avec Angers, La Rochelle, Le Mans Événements, Lorient, Nantes, Poitiers, Rennes, Saint-Malo et Les Sables d’Olonne). La structure, qui souhaite se positionner comme le principal portail de mise en relation entre les acteurs du MICE, vient de refondre son site web.

©DR - Hôtel Barrière - Le Royal

UNE OFFRE HÔTELIÈRE RICHE ET DIVERSIFIÉE La station balnéaire de renommée internationale offre aux organisateurs un bel éventail hôtelier avec un parc du 2 aux 5 étoiles comprenant environ 1 500 chambres sur la presqu’île, dont 600 à proximité directe d’Atlantia. À eux seuls, les trois hôtels Barrière (L’Hermitage, Le Royal et le Castel Marie-Louise) offrent 318 chambres et 18 salles de réunion (jusqu’à 300 personnes). La zone de La Baule (communes de Pornichet, La Baule et Le Pouliguen) a enregistré l’an dernier 495 164 nuitées avec une part importante provenant de la clientèle business, jusqu’à 50 % pour le seul mois de janvier.

©Pedro Loustau - La Baule Gare SNCF

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La parole à...

Corinne DENUET • Directrice du Palais des Congrès Atlantia •

•Au cours des dix dernières années, quelles sont les principales tendances qui ont impacté le marché des congrès ?

investis par le congrès devront surprendre. La notion de design, d’esthétisme et de créativité dans les mises en scène vont prendre de l’ampleur. Les organisateurs doivent développer leurs événements dans les agendas contraints des participants très sollicités. Cela influencera les formats, les durées d’événement qui évoluent d’ailleurs pour produire plus de rythme dans le programme. La notion de productivité des dépenses et le contrôle de la satisfaction deviendront des objectifs à part entière.

Corinne DENUET : Tous les acteurs de la filière (dont les organisateurs) ont compris que ce type d’événements récurrents étaient des rendez-vous structurants et à fortes retombées économiques pour les territoires. On note aussi une forte professionnalisation dans les pratiques d’organisation. On évoque plus facilement les modèles économiques, les modes de financements, les enjeux du congrès, les objectifs attendus et les systèmes d’évaluation mis en place. La fluidité dans l’orchestration des congrès me semble aujourd’hui l’axe différenciant. À savoir : une grande réactivité/flexibilité des prestataires et du site d’accueil avec la volonté d’avoir un interlocuteur unique du début à la fin des opérations. Les arbitrages réalisés sont de plus en plus partagés en comité. Je note également l’interactivité : le digital intervient maintenant, pour renforcer les intérêts de participation. Enfin, la sécurité est, depuis l’an passé, devenue, un sujet dans l’organisation.

L’axe développement durable implique plus encore l’engagement et le respect d’une communauté à œuvrer sur des objectifs d’amélioration contenue, cela implique de l’exigence, du dialogue, du suivi et de la traçabilité.

• Des congrès responsables : est-ce une priorité pour les années à venir ?

•Pour la prochaine décennie, comment percevez-vous l'évolution de la demande ?

Corinne DENUET : Le congrès responsable est normal et vraiment une réalité, qu’il soit lié ou pas à une dynamique développement durable. L’axe développement durable implique plus encore l’engagement et le respect d’une communauté à œuvrer sur des objectifs d’amélioration contenue, cela implique de l’exigence, du dialogue, du suivi et de la traçabilité. Nous l’avons inscrit dans nos gènes en étant, il y a quelques années, première destination certifiée par la charte développement durable de France Congrès et, depuis 2015, nous sommes certifiés ISO 20121. Ce n’est pas une priorité mais une pratique enracinée dans notre mode de management.

Corinne DENUET : Notre industrie de la rencontre professionnelle reste un des secteurs les plus « vivants » en France ; les investissements restent très importants. Le nombre de palais des congrès en cours de construction est encore très élevé. Le facteur « humain » prendra le dessus de plus en plus dans notre secteur d’activité grâce aux NTIC qui rendent l’information technique accessible. On sent une volonté de faire vivre une réelle expérience humaine remplie d’enrichissement professionnel, personnel mais aussi culturel. La recherche de speakers à forte notoriété deviendra un objectif à part entière pour capter de nouveaux publics et fidéliser les membres du réseau et leurs partenaires. L’utilisation d’applications mobiles lors de congrès poursuivra sa progression. Les lieux

Propos recueillis par Blandine Fleury

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septembre 2016

octobre 2016

novembrE 2016

décembre 2016

PLANETE IOUPSI ET JOKE • du 10 AU 11 SEPTEMBRE SALON CE SEPTEMBRE - PRO • DU 15 AU 16 SEPTEMBRE DRONE EXPERIENCE & ROBOTIC DAYS • DU 16 AU 17 SEPTEMBRE CONGRES DES TORREFACTEURS - PRO • DU 18 AU 19 SEPTEMBRE NANTES PADDLE EXPERIENCE • LE 18 SEPTEMBRE SPORT ACHAT - PRO • DU 18 AU 19 SEPTEMBRE CONGRES DE L’UNION SOCIALE POUR L’HABITAT • DU 27 AU 29 SEPTEMBRE - PRO

CONVENTION TATTOO NANTES • DU 07 AU 09 OCTOBRE SALON du VEHICULE DE LOISIRS NEUF • DU 07 AU 10 OCTOBRE SALON ZEN & BIO • DU 07 AU 09 OCTOBRE SALON LES FINES GUEULES DE L’OUEST - PRO • DU 09 AU 10 OCTOBRE TECHNOTRANS - PRO • DU 13 AU 15 OCTOBRE CIRQUE PINDER • DU 13 AU 16 OCTOBRE EROPOLIS • DU 22 AU 23 OCTOBRE CREATIVA NANTES • DU 27 AU 30 OCTOBRE

SALON HABITAT DECO • ARCHITECT AT WORK - PRO DU 11 AU 13 NOVEMBRE • DU 01 AU 02 DéCEMBRE SALON DE LA RECEPTION GALA DE NOEL MEDRANO ET DU MARIAGE • DU 02 AU 04 DéCEMBRE NANTES ANIMAL EXPOS • DU 11 AU 13 NOVEMBRE v FORUM EMPLOI HANDICAP • DU 10 AU 11 DéCEMBRE LE GRAND CIRQUE • LE 17 NOVEMBRE SALON VINS DE NOEL DE NANTES ET GASTRONOMIE • DU 16 DéC. AU 01 JANVIER 2017 • DU 18 AU 21 NOVEMBRE ART TO PLAY • DU 18 AU 20 NOVEMBRE CAMPO OUEST SALON DES EQUIPEMENTS DE TOURISME ET DE LOISIRS - PRO • DU 23 AU 24 NOVEMBRE SALON DES SENIORS • DU 24 AU 26 NOVEMBRE SALON DU LYCéén et DE L’ETUDIANT • DU 25 AU 26 NOVEMBRE 35

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