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Dimitri Jageneau, Secrétaire général UNIMA pages

DIMITRI JAGENEAU

Secrétaire général de l’UNIMA Union Internationale de la Marionnette

Dimitri et son grand méchant-loup ! Nous adressons nos plus vives félicitations à notre collègue et ami, le marionnettiste Dimitri Jageneau, directeur du Théâtre Royal du Péruchet, pour sa récente nomination de Secrétaire général de l’UNIMA. C’est la première fois, depuis la création de l’UNIMA en 1929, qu’un Belge se trouve à la tête de cet organisme regroupant les marionnettistes du monde entier.

Depuis 2010, Dimitri, universitaire de formation, œuvre à la sauvegarde de son théâtre de marionnettes à fils, dont la création remonte également à l’année 1929.

Cette institution, célèbre par son contrôle dit « Péruchet », fait l’objet d’une reconnaissance en 1931 par les Amis de la Marionnette, en même temps que le sauvetage du Théâtre de Toone.

Le père de Dimitri, le regretté Franz Jageneau, a introduit chez Toone une marionnette à fils tout à fait originale qui fait les délices des spectateurs de notre pièce Napoléon & Waterloo.

Notre jeune Secrétaire général exerce son art aux côtés de sa maman, l’érudite Biserka Assenova-Jageneau, diplômée avec excellence en section Mise en Scène et Dramaturgie du réputé Institut des Arts, à Prague, unique université possédant une chaire pour les Arts de la marionnette. Celle que nous appelons affectueusement Bissy ne doit pas être peu fière de l’accession de son fils au sommet de l’UNIMA. N’a-t-elle pas été elle-même formée par le renommé marionnettiste tchèque Jan Malik qui fut également Secrétaire général de cette ONG – Partenaire officielle de l’UNESCO !

Dans sa newsletter de mai 2021 intitulée « Du passage, de l’écoute et de la résistance ! », notre nouveau Secrétaire général livre son engagement dont voici quelques extraits :

« Cette pandémie de Covid-19 crispe, elle nous plonge dans un malheur sans nom et dans cette responsabilité de devoir répondre à la perte, à la souffrance comme à l’injustice toujours plus grande. Cette perte, cette souffrance, cette injustice nous frappent et anéantissent ce qui nous est le plus cher et le plus précieux, à savoir le lien. Nous vivons dorénavant dans la crise et dans l’espoir que le sort puisse redevenir liberté et écoute.

Je salue le travail considérable mené ces 5 dernières années par la personne qui m’a précédé à ce poste, Idoya Otegui, de même que tous mes prédécesseurs dans la lignée desquels je souhaite m’inscrire. Jamais jusqu’à présent, l’UNIMA n’a dû faire face aux besoins d’un horizon, d’une parole plus ouverte et de projets plus rassembleurs. Notre organisation, comme sa communication, s’inscrivent dans de nouvelles manières de faire et de travailler plus que jamais horizontales et dans la volonté de faire et de travailler mieux, pour une plus grande visibilité et des liaisons de plus en plus présentes entre membres, centres nationaux, commissions de projets et l’ensemble du nouvel Exécutif.

Que devons-nous retenir de cette dernière élection ? Tout d’abord la participation grande, car jamais une élection n’a été aussi suivie, et jamais une élection n’a représenté un vote aussi démocratique. Un deuxième élément réjouissant est la montée de nouvelles figures à la tête de bon nombre de commissions et cette montée est majoritairement féminine !

Nous vous remercions de vos soutiens et de vos engagements futurs comme passés pour l’Unima. Nous vous remercions de la confiance que vous portez à ce nouvel Exécutif et pour les projets que nous mènerons à vos côtés. Nous vous remercions de croire en l’Unima. »

Tous nos vœux accompagnent notre nouveau Secrétaire général dans ses multiples enjeux.

Andrée Longcheval

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