Volume iii

LA DÉRIVE VOLUME III

KARINE ARCHAMBAULT.MANON BRUEL.LUCILE CABUT.AXELLE GRÉGOIRE. VINCENT IMFELD.PIERRE JOUSTEN.EMILY LAFRANCE.HÉLOÏSE LEDUC.AINA RAMALANJAONA.AUDREY L. RACICOT.THAÏS DE ROQUEMAUREL.ILAN TOOBIN.JONATHAN TREMBLAY.

ARC 3015 ATELIER FORMES ET CONTEXTE Automne 2010

L’AXE PAR KARINE ARCHAMBAULT

Exploration personnelle du contexte

Manon Bruel / Octobre 2010

La DĂŠrive

Centre-ville

versus

Silos

Un centre-ville bouillonnant de vie...

... face à un «cimetière» de silos

Le centre ville d’une part, et l’ensemble des silos d’autre part, exercent chacun une influence particulière sur le quartier Bonaventure.

En effet, en s’y promenant on pourrait apercevoir les tours du centre-ville ou les silos de presque partout.

Cependant l’ambiance dégagée par chacun d’entre eux est différente sensoriellement car immanente aux types d’espaces et de bâtiments que l’on trouve d’un côté et de l’autre du quartier Bonaventure.

Absence d’échange entre les deux repères visuels structurants

Établir un dialogue ?

(co)-incidences

LA DERIVE - Axelle GrĂŠgoire

TRACE(S) D’USAGES

ESPRIT(S) DU LIEU OBJETS INSOLITES, VEGETATIONS SAUVAGES, SOL EN MOUVEMENT, FACADES AVEUGLES, PEUPLEMENT PARTICULIER...

1- Le dessin d’un nouveau territoire

2- L’inofficiel :une esthétique particulière

3- Un réservoir de références et d’imaginaires

4- Concevoir l’espace comme un réseau, une succesion de parcours et de flux

?

Le dessin d’un nouveau territoire

LE TERRITOIRE INOFFICIEL Carte résumé des usages inofficiels confondus

ESPACE PARCOURABLE Espace public accessible pour le piéton

ESPACES ACCESSIBLES COUVERTS

Utiliser les créations non contrôlées: ombres et flaques (resultat de la mauvaise qualité de la chaussée)

Le temporaire devient permanent et dessine un autre paysage

CATALOGUE

Les objets des chantiers qui deviennent mobilier urbain

L’inofficel: une esthétique

Tentative de MANIPULATION

Localisation du RESERVOIR un espace de stokage sous l’autoroute

Etablissement d’un CATALOGUE

Espaces imaginés Des indices comme des signaux connotent des espaces stéréotypés, des références dans l’imaginaire collectif.

Espaces observés

Le Jardin

La maison abandonnée

Le chemin de fer

La volière

Usine

Graffiti Peinture

Cour de ferme

Logis

Las Vegas Publicités

Arches Antiquité

Détente Toboggan

Vieille ferme Prairie

Monument aux morts

Port de plaisance

Circuit de voitures

Ville industrielle

Ville industrielle

Cathédrale de béton

Vallons

Cinéma en plein air

Espaces imaginés Des indices comme des signaux connotent des espaces stéréotypés, des références dans l’imaginaire collectif.

Espaces observés

Espaces projetés Y imaginer des activités utopiques ou non, réalisables ou non...

LOCALISATION DES ESPACES IMAGINAIRES

IMAGINER D’AUTRES PARCOURS...

Derrière les façades, les arrières rues, les arrières cours. Comme un parcours secondaire, un paysage qui se cache et que l’on doit débusquer.

Rendre les toits accessibles et ainsi par ce regard englobant se réapproprier l ‘espace urbain. Utiliser le bâti comme un terrain à explorer, à gravir...

UN ESPACE REDEFINI La surimposition de l’ espace parcourable, de l’espace abrité, de la carte des lieux convocants l’imaginaire et l’esquisse d’un nouvel espace supérieur accessible dessinent un site qui est le résultat d’un enchevêtrement, d’une recontre de flux, d’un système en réseau.

Zones à développer La surimpostion de tous ces parcours amène à découvrir la complexité de certains noeuds. Utiliser ces incidents. Voir comment à certains endroits les réseaux coincident.

Dérive Vincent imfeld / 18.10.2010

Quartier ‘‘Bonnaventure’’

+L SH THYJOL

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HĂŠloĂŻse Leduc.

La faim.

Une promenade dans le site.

11H00 Je sors du métro pleine d'enthousiasme à l'idée de me balader dans ce coin inconnu. Je descends la rue menant au site et j'ai soudain l'impression de m'engouffrer dans un lieu incertain.

J'aperçois seulement l'autoroute et le viaduc mais je n'ai encore aucune idée du visage urbain du quartier. Je m'avance prudemment vers l'est de l'autoroute, me sentant plus attirée par ce côté du site.

Autoroute et viaduc suprésent, aucune vue sur le site.

Tours du centre-ville marquant l'entrée réelle dans la ville.

11H05 Après avoir longé quelques parkings, je me demande si j'ai atterri au bon endroit. Me voilà pourtant sur le site. Première impression : une différence frappante entre la structure du centreville et celle du site. Arrivant du centre-ville, je ressens fortement l’absence de vie et d'activité continue, seuls mes pas raisonnent.

L'écart d'échelle est visible à tous points de vue et je me sens prise au piège entre la masse du centre-ville et l'autoroute.

Présence de parking et confrontation aux tours.

Contraste entre centre-ville et quartier.

Différence d'échelle entre site et centre-ville tout proche.

Masse de l'autoroute et du centre ville bien prĂŠsente sur le site.

11H15 Je décide de m'aventurer dans les rues aux alentours. Ce que j'y découvre me frappe immédiatement, le quartier possède un passé industriel évident.

Je sens que l'imaginaire collectif ne veut pas oublier ce patrimoine car beaucoup de bâtiments, sûrement d’anciennes usines pensais-je, semblent réhabilités.

Cependant l'ensemble est clairsemé et j'en déduis que des bâtiments ont été détruits.

En me tournant vers le nord, je constate encore une fois la présence du centre-ville.

Centre-ville encore bien présent.

Usines réhabilité, réutilisation du passé.

Réhabilitation d'une usine en bureau.

11H45 En avançant vers le sud je remarque rapidement de nouvelles constructions. Je me dis alors que le quartier est en cours de revitalisation, le traitement urbain le confirme. En effet les rues ont été récemment refaites et cela participe à donner au quartier un nouveau visage.

Néanmoins je suis déçue de m'apercevoir que ce ne sont que des bureaux ! En effet, la faim commence à se faire sentir et je ne vois aucun commerce et les rues sont toujours aussi vides.

Confrontation du récent et de l'ancien.

Rues composées de bâtiments récents.

Rues et trottoirs récents et propres, nouveaux bâtiments.

+

Confrontation des bâtiments industriels réhabilités et des nouvelles constructions.

12H15 Après avoir exploré la partie Est, je me dirige vers les berges du canal Lachine dont on m'a vanté les mérites. Effectivement c'est un coin agréable, des arbres sont implantés tout le long du parcours et de nombreux bancs sont disponibles. On peut voir quelques personnes en vélo ou promener leur chien. Je recommence à me sentir dans une ville habitée.

En revanche, je pensais apercevoir le centre historique que je sais assez proche mais je suis déçue de voir qu'on ne le devine même pas.

Aucun signe du centre ville historique.

Promenade agréable sur les berges.

Coin reposant et revitalisant.

12H45 Je décide d'aller voir la parcelle de terre coincée entre l'autoroute et le viaduc. Je me rends compte que l'endroit est abandonné à lui même. Cela produit un contraste fort avec les berges aménagées et ce site où la nature semble presque reprendre ses droits.

L'espace sous l'autoroute ne sert que d’entrepôt ou de parking pour les services de la ville.

Pourtant une telle superficie pourrait permettre d'autres utilisations.

Je peux également voir clairement le centre-ville à certains endroits mais aucun lien n'a vraiment été réalisé entre les deux.

Espace sous l'autoroute non fréquenté.

Nature reprenant ses droits.

Bâtiment et lieu vide longeant berges.

Différence entre les berges aménagées et les friches juxtaposées.

13H15 Changement d'orientation, changement de décor.

Me rapprochant à nouveau du centre-ville je pensais trouver à l'ouest du viaduc un lieu plus vivant, il en est tout autrement, l'espace semble également laissé à l’abandon : les bâtiments industriels ne sont pas réhabilités, les rues et trottoirs sont mal entretenus et toujours aussi déserts. De plus, il y a davantage de parkings dans le paysage urbain.

J’ai toujours cette petite faim mais pas d'endroit adéquat à l’horizon pour me restaurer, même pas de petit café de quartier.

Sur la fin du parcours, plus au nord je remarque tout de même des condominiums récents et une ancienne usine réhabilitée en logements. Je me demande alors comment ces habitants peuvent ressentir ici une réelle vie de quartier ?

Chemin de fer présent et usine abandonnée.

Passé industriel non mis en valeur, se rapproche du centre-ville.

Nombreux parkings, quelques réhabilitation vers le nord.

13H30 Un lieu attire mon attention en cette fin de parcours. Un grand parking est particulièrement bien situé. En effet il est proche du centre ville et donc du métro, il longe le viaduc et est entouré de deux tunnels offrant la possibilité de créer des liaisons visuelles et physiques avec le côté ouest.

Pour finir, il est implanté au nord de la rue Ottawa qui concentre la majorité des bâtiments anciens. Les calèches qui font la joie des touristes dans le centre historique passent d'ailleurs par cet axe. De plus le New City Gas lui fait face, lieu d'exposition artistique temporaire. J'ai également entendu parler du devenir artistique de la rue Ottawa qui sera un corridor culturel. Il y a également une vue privilégiée sur les tours du centre-ville.

Ce parking possède à mon avis un fort potentiel où pourrait s'articuler une vie de quartier, lui donner du dynamisme. Cela pourrait attirer les habitants logeant à l'est de l'autoroute et ainsi recréer naturellement un lien entre les deux parties et pourquoi pas entraîner par la suite la revitalisation de la zone entre les infrastructures. Sa position non loin du métro peut également faciliter la venue des Montréalais d'autre quartiers.

Vue sur rue Ottawa, et lieu ombragé avec arbre.

Parking à potentiel majeur, viaduc trace du passé dynamique du quartier.

Vestige du passé étonnant.

Une mixité d'espace multiple à lier.

Carte mentale représentant les différents secteurs identifiés lors du parcours.

Une mixité d'espace multiple à lier.

Deux pôles importants : le centre ville et le centre historique.

Un troisième pôle notable : les berges du canal Lachine.

Un site en pleine revitalisation.

Un site à potentiel important et projet futur en cour.

Un site à potentiel laissé complètement à l'abandon.

Les trois pôles marqués de rouge écrasent le quartier, dans sa partie est comme dans sa partie est mais également dans la parcelle de terre située entre les deux bretelles d'infrastructures.

Le manque de dynamisme de la partie au centre sur la carte sépare les trois parties d'une manière distinctives et aucun lien ne se fait. Il s'agit donc de travailler sur ces trois espaces, un étant déjà le fruit de plusieurs interventions. La partie à l'est pourrait devenir un quatrième pôles important encadrant ainsi le sud-ouest et entraîner de cette manière la revitalisation complète des deux autres secteurs.

interactions & parcours Aina Ramalanjaona

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Audrey L. Racicot la dĂŠrive

Voir autrement Dérive comme mécanisme de la pensée Le pittoresque -L’imaginaire collectif

Thaïs de Roquemaurel

Lieu qui sâ&#x20AC;&#x2122;inscrit dans un territoire vaste - Imaginaire de lâ&#x20AC;&#x2122;ailleurs, du lointain

A l’echelle du territoire. Eléments structurants - Centre d’affaire - Banlieue - Canal

La symbolique des noms - Les noms comme éléments structurants, référents, et convocateur d’imaginaire

Patrimoine et imaginaire

Imaginaire qui invite à flâner

La machinerie - le mouvement

Eléments remarquables qui convoquent l’imaginaire et témoignent de « l’esprit du lieu»

contemporain industriel

«ancien neuf»

Patrimoine classique

noble / populaire

Superposition de couches à priori incompatibles

Coexistance du micro et du macro

Le vide appropriĂŠ - Le Rien dessinĂŠ

On ne les voit pas mais ils laissent des traces...

Empruntes - On ne les voit pas mais ils laissent des traces - Les legendes

Appropriation inatendue - Seuls initiĂŠs

POPULATION DE TOUT TYPES

ARTISTES

TRAVAILLEURS

PROMENEURS ETUDIANTS

Des populations présentes mais pas connectées - Manque de résidents

Vulgariser ce qui pour l’instant ne s’adresse qu’aux initiés Donner à voir «l’esprit du lieu» Révéler les histoires Générer de l’imaginaire encourager l’inofficiel Profiter du patrimoine et de la dynamique artistique Injecter des habitants Profiter des flux Profiter des perspectives Créer du lien

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GRIFFINTOWN Le quartier éphémère

“Seul l’éphémère dure” ... mais encore faut-il l’alimenter avant que ...

Jonathan Tremblay

... tout ne devient que souvenir.