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11ÉCRITS URBAINS
CAPTER LA FORCE DE L’ÉCRITURE EN VILLE
Projet réalisé : Individuellement
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Niveau : Semestre 4 (Licence 2)
Année : 2019
Description : Série de photographies carrées exposées dans l’école (cours d’art)
Matériaux : Photographies format 40x40cm
Un grand format, blanc, vide. Une première intention, le cadrer, lui donner une limite. Puis remplir l’espace, complètement. Un grand rectangle d’un noir intense apparaît alors. Profond, il invite à se perdre dans une immensité, une nuit sombre. Dans la partie inférieure un espace se forme, plus détaillé, plus imagé. Un désert uniforme, parsemé de roches aux formes diverses, oscillants entre ombres et reflets blancs. Amenant une perspective, elle emporte le spectateur vers le fond de ce paysage, jusqu’à une ligne blanche, une limite, séparant le désert minéral de l’obscurité du rectangle. Un accident participe à l’oeuvre. Il vient contraster l’uniformité de la partie haute par des tâches plus sombres, organiques, formant une constellation. Dans la partie basse, moins visible, il crée des ombres inexistantes, d’objets invisibles. Dans cette représentation, assez énigmatique, le spectateur peut au final choisir de voir ce qu’il désire, et son point de vue peut évoluer au fur et à mesure qu’il l’observe.
Depuis l’invention de l’écriture, cette dernière s’est insérée progressivement dans l’espace urbain, devenant de plus en plus présente autour de nous. Aujourd’hui, on la retrouve partout dans la ville, au travers des enseignes, des publicités, des panneaux de signalisation… L’écriture vient alors former le tissu urbain, et définir les espaces. Cependant, aujourd’hui l’écriture est tellement présente que nous n’y prêtons pas réellement attention, et nous lisons ce que nous voyons sans vraiment réaliser sa présence. Mon objectif est alors de mettre l’accent sur cette forme d’expression que nous utilisons aujourd’hui comme un «outil». Mon travail s’est porté sur la question suivante : «Comment l’écriture vient former le tissu urbain, en définissant les espaces qui nous entourent ?».
Au travers de différentes séries de photographies, réalisées dans différentes villes, mon objectif est de mettre en exergue la façon dont l’écriture vient prendre part à la formation de ces espaces urbains, notamment au travers de la question du commerce. En effet, les enseignes de magasins représentent la part d’écrits la plus conséquente en milieu urbain, et celle retenant le plus l’attention, cette fonction étant leur but premier.
Au travers de mes différentes expérimentations, j’ai dû effectuer des choix quant au cadrage et au format de mes photographies. Il m’est alors apparu, après réflexions, que le cadrage frontal était le plus adapté à la prise de vue d’écrits. En effet, cela confronte le spectateur directement aux écrits, sans créer de possibles points de fuite. De plus, le format carré semble bien se prêter à la capture de façades de magasins, formant un cadre, en réponse aux vitrines et aux enseignes, et créant une centralité dans l’image à l’aide des lignes fortes.
L’effet créé est alors très graphique, jouant sur la composition des façades, avec leurs différentes couleurs, matières et typographies.
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