Thurgot Théodat, la voix du vodou jazz

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No 1238 - 21 Janvier 2015

5 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste

t o g r u Th l

t a d o é Th

v u d x i o v a

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21 janvier 2015 No 1238

Pa sispann jwe

mizik sa

thèques et les bus hautement colorés de Carrefour-Feuilles ne pouvaient plus continuer à jouer « We are the World » à longueur de journée ! Il fallait d’autres rythmes que celui de l’urgence, d’autres thèmes que celui du désastre. Dommage, les musiques haïtiennes avaient, elles aussi, reçu des coups durs. C’était surtout la saison des dj de tous les noms. Et selon plus d’un, le genre musical le plus populaire du pays, le konpa, était encore sous les décombres. Pourtant voilà que c’est ce rythme même que deux « bredjenn » de retour de l’école fredonnent pour déjouer leur lassitude dans un blocus qui n’en finit pas. Non, la musique konpa n’est plus en détresse. Plus que jamais, elle est bien vivante et continue de faire vibrer. Pas à pas, elle s’est extirpé des débris de la catastrophe. À travers « Mizik sa » et bien d’autres tubes encore, elle invite les autres secteurs à faire non pas seulement pareil, mais encore mieux. Ah ! Cette année il aura 60 ans, le konpa dirèk. Mais de Nemours à nos jours, quelle vitalité ! Pour le célébrer, faudra-t-il un hommage aux aînés ? Oh oui ! Une pensée pour les disparus ? Sans doute ! De nouvelles résolutions pour l’industrie ? Surtout ! Moi, je continue de chercher ces deux «ti bway» qui, du fond d’un tap-tap, m’ont invité sans le savoir à apprécier une musique de classe. Si par hasard vous les croisez avant moi, je vous en prie, dites-leur de continuer avec les classes. Mais aussi de ne pas cesser de fredonner cette chanson.

Vingt… puis trente-cinq, non... quarante-cinq minutes... C’est un blocus sans fin sur la route de Delmas. On se lasse au fond d’un tap-tap. Tout à coup quelques bouches distraites se mettent à fredonner une chanson. Pas de doute, on a affaire à un vrai hit. Mais que dire quand la musique fredonnée parle d’une terre qui tremble et d’un être cher qui est parti avec ? Entre un séisme vibrant de malheur et une mélodie vibrante d’amour, ces jeunes passagers ont, en tout cas, fait leur choix. Le blocus durera peut-être des minutes encore. Mais ces deux adolescents fredonnent bel et bien du konpa. Et pour cause ! Cette romance du groupe KLASS a bien de quoi les consoler. Combien de cœurs en effet pleurent encore la mort d’un amour, d’un ami ou d’un proche lors du grand goudougoudou ? Sur ce morceau titré «Mizik sa», la voix de Pipo s’imprègne de toute leur tristesse.

Songer « Mizik sa » raconte l’histoire d’une tribulation, celle d’un amoureux en deuil depuis la catastrophe de 2010 : «Lesyèl fè nou yon kou Mwen pèdi w nan goudougoudou.» Oui, on retrouve ici de l’amertume, mais surtout beaucoup d’amour. Car, chose surprenante, ce rare (sinon l’unique) «konpa love» sur le séisme nous invite surtout à danser, à jouir de nos jours bénis : « M pa vle wè moun kriye Se lavi l m ap selebre Pito m wè n ap danse Se sa k ka soulaje Olye n plede di na gen tan Pou n eksprime lanmou Pito n pwofite de chak moman Ke lavi sa a ofri nou. » Sans naïveté ni trou de mémoire, voilà un attristé qui prend le contrepied de la

fatalité. Comme les deux adolescents de la camionnette, cet amoureux infatigable a fait son choix, celui de la vie. Plus de ciel maudit, plus de terre bouc émissaire. D’ailleurs, il n’est pas le seul à changer d’état d’esprit. Sa nouvelle résolution est chantée tout en chœur :

« Pa janm fè rezèv lanmou

Lè ou gen yon moun nan vi ou. » Vivre mieux, continuer à aimer... Ne serait-ce pas la meilleure façon pour honorer nos défunts ? Ma question demeurera pendante pour longtemps. Puisque les deux jeunes écoliers sont déjà sortis du tap-tap. Dieu merci, la mélodie est restée. Les autres passagers ne l’oublieront certainement pas. Qui sait, un de ces jours, cet air de konpa montera aussi à leurs lèvres. D’ailleurs, cinq ans après le désastre, ce n’est plus pour eux le temps des chansons humanitaires.

Célébrer

Au lendemain de l’événement, on se le rappelle, des musiques d’urgence étaient venues d’ici et d’ailleurs compatir au malheur du peuple haïtien. En ce temps-là, les deux adolescents se logeaient peut-être à l’un des camps provisoires de Port-au-Prince. Ou plutôt, ils s’abritaient dans des maisons héroïquement debout dans la ville à genoux. Et visiblement épargnés par Gougoudougou, ils ignoraient encore les nouvelles fissures qui venaient d’être gravées dans leur propre vie. Pour eux, ces musiques de solidarité étaient alors un souffle vital d’espoir. Mais plus tard, bien après cette grande vague de larmes, il fallait se relever, recommencer à sourire et à vivre, comme le signalait d’ailleurs le groupe Kreyòl la. Après tout, les radios, les moto-disco-

Une publication de Ticket Magazine S.A.

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Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE

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Pour un regard haïtien Le vernissage officiel de l’exposition photographique baptisée ¨Notre Regard¨ s’est tenu le dimanche 18 janvier au Centre d’art. Susciter un regard haïtien sur des réalités haïtiennes, tel est l’objectif de cette initiative, selon Maude Malengrez, commissaire de cette exposition qui réunit 13 photographes. Le regard sombre d’un homme qui est à deux doigts de terminer un mégot, l’immortalisation en black en white des activités quotidiennes des travailleurs de la machinerie du journal le nouvelliste, un grand plan sur la fabrication du kleren... Ce sont là quelques-unes des photos exposées le 18 janvier au Centre d’art dans le cadre de l’exposition baptisée ¨Notre Regard¨.

Maude Malengrez, de la Fokal, nous apprend que les treize photographes (voir encadré) sont tous des professionnels confirmés qui ont été formés en 2014 à la photographie documentaire sous la directive du photographe belge Gaël Turine et l’éditrice photo franco-cubaine Magdalena Herrera. La commissaire explique que l’exercice derrière ces photogra-

phies consistait à capter des réalités locales sur le vif. ¨Chacun avait sa liberté de choisir son sujet, mais ce sujet devait avoir du sens et être réalisable¨, précise-t-elle. Les photographes avaient trois mois et toute la ville à explorer. Grâce à la magie de l’Internet, au fur et à mesure, leurs choix ont été jaugés par les formateurs. Maude Malengrez nous dit que l’objectif de ¨Notre regard¨ est de

Les exposants et leur sujet Pierre Michel Jean Yves Osner Dorvil Milo Milfort George Harry Rouzier Réginald Louissaint Junior Fabienne Douce Esatilove Saint-Val Jean Marc Hervé Abélard Josué Azor Barnabas Dieudonné Jeanty Junior Augustin Jeho Nephtey Abraham Aland J Nama

L’urbanisation du Morne l’Hôpital A la lisière de la ville La vie dans les camps, le provisoire permanent Le quotidien du Nouvelliste Feutrés, les hôtels de luxe Le bord de mer La fabrication du kleren Vlad Noctambules Bat fè La ville embouteillée Le centre-ville après les destructions La Rue de l’Enterrement

susciter de la part des visiteurs un regard ¨haïtien sur des réalités haïtiennes¨. ¨En général, les photographies les plus célèbres sur Haïti sont signées de photographes étrangers ; de plus, le photo-documentaire n’est pas une activité est très connue chez nous ou pratiquée¨ affirme-t-elle pour expliquer le bien-fondé tant des ateliers que de l’exposition ellemême. Maude dit aussi espérer que les 13 exposants servent de référence aux étrangers qui voudraient posséder des photos de ce goût-là à l’avenir. Dans le meilleur des mondes elle souhaite que des photographes haïtiens, pas seulement ceux de la présente exposition puissent proposer un regard haïtien sur des réalités étrangères. ¨Notre regard ¨ se poursuit jusqu’au 12 février au Parc Martissant du mardi au dimanche, de 10 h et 16 h, à Fokal du lundi au samedi de 10 h à 16 h et au Centre d’art de 9 h à 5 h. Les visites guidées seront organisées tout au long de la journée du samedi 24 janvier à 10 h au Parc de Martissant, à 1 h au Centre d’art et à 3 h pm à la Fokal. Chancy Victorin chancyvictorin@ticketmag.com


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« Nous, Haïtiens »

un documentaire et de grandes ambitions !

Le séisme dévastateur du 12 janvier 2010 nous a laissé de grandes séquelles. Plusieurs artistes s’en sont inspiré et ont fait de cet événement meurtrier la trame de fond de leur production. Michelle Guillaume, nous offre « Nous, Haïtiens », un documentaire à ce propos. Sortie en 2014, ce documentaire a déjà été projeté à plusieurs reprises. Dont une fois en privé, le 11 décembre 2014, dans la petite salle de conférence du ministère des Haïtiens vivant à l’Etranger. Née en Haïti, Michelle Guillaume grandit à et vit à Montréal. Mais elle se compte parmi ses hommes et ses femmes qui ont toujours senti que leur cœur

et leur destin étaient lié à Haïti, leur terre natale ! Nostalgique de la belle épopée que nous avions écrite en 1804, convaincue de la force de notre culture et de nos valeurs, l’idée de ce documentaire lui vient. Le fil conducteur est simple : Largelline, une jeune femme Haïtienne, choquée, désarmée devant la destruction, la suppression de tant de vies, se projette dans une quête de l’histoire, du vécu, des douleurs, des espoirs, des richesses du peuple haïtien pour comprendre, s’accrocher et avancer. « Après la catastrophe de 2010, nous avions une chance de faire mieux, de renouer avec la vision de nos

Richie reconnaît la royauté d’Arly Ils sont deux grands maestros très respectés dans la musique haïtienne. Ils sont tous deux originaires de la ville du Cap. Ils évoluent dans deux groupes différents, Klass et Nu-Look. Ils se respectent l’un l’autre. Ils se parlent. Ils ont déjà collaboré ensemble, notamment sur le cd de la «Superstar maker», où Arly Larivière a participé sur l’album « Happy Fifty Konpa » de Richie & Zenglen. Ils ne sont pas en rude polémique ouvertement, mais surtout après le duel musical d’Amazura( du 29 août 2014 où Nu-Look a été déclaré vainqueur ce qu’a reconnu Richie publiquemen), les choses prennent une autre dimension. L’un s’autoproclame Superstar Maker, l’autre, King Arly. Ce dernier précise que ce pseudo, une sorte de couronnement, vient des fans en signe de respect et de reconnaissance pour ce qu’il a fait dans la musique, et après tout ce qui était arrivé à NuLook dont il est le seul chanteur. « King Arly, je le supporte, parce que vu ce qu’il a fait dans la musique, il devait déjà s’appeler ‘’King’’. Arly a travaillé pour s’autoproclamer qui il veut », a déclaré Richie à Plateforme Magik tout en rappelant qu’il est lui, un superstar maker. Cependant, Richie n’a pas raté l’occasion de s’en prendre à Arly. « Après le choc de Amuzura le 28 août 2014, Klass et Nu-Look devaient s’affronter à nouveau le 26 novembre de la même année, malheureusement, Arly Larivière « kouri », a regretté maestro Richie. Ce que King Arly a démenti. Gilles Freslet gillesfreslet@ticketmag.com

pères fondateurs. Il faut donc chercher à se rappeler, si ce n’est de savoir, qui nous sommes en tant que peuple, pourquoi nous sommes bloqués et n’avions pas pu concrétiser la vision que nous avions eue en 1804. Nous avons perdu nos racines, mais nous devons renouer avec elles », explique-t-elle. Poursuivant, elle assure : « Le tremblement de terre du 12 janvier doit être une excellente occasion pour prendre conscience de nos faiblesses et de nos erreurs afin de changer de direction pour enfin prendre la voix du développement. » En une heure, ce film documentaire met en scène des personnalités

et institutions haïtiennes ainsi que des anonymes. Nous citons alors le docteur en anthropologie Laënnec Hurbon, les professeurs Bell Angelot, Patrice Dumont, Claude Jeudy, l’agronome Pierre Léger, Jean Eddy Rémy, une jeune fille, Largelline Louis, L’Orchestre Septentrional d’Haïti ainsi que l’Orchestre Tropicana d’Haïti, deux institutions musicales très sérieuses. Ensemble, ils essaient de mettre le doigt sur les valeurs haïtiennes qui font notre dignité de peuple. Et certains que ces vertus ont disparu ou se raréfient dans le comportement de nos contemporains, ils tentent de trouver les causes de cette triste situation. Dans le documentaire « Nous, Haïtiens », en plus des faits historiques, Michelle Guillaume, professeur à l’université, nous présente les modèles haïtiens de succès, de rigueur, de discipline, de longévité, de création de la richesse. Nous y voyons alors apparaitre notre rhum avec la compagnie Barbancourt, notre vétiver qui se trouve dans la plupart des parfums du monde entier, etc. On pourrait certainement questionner, exprimer bien des réserves sur ce documentaire, néanmoins, il aura le mérite d’avoir été produit par une femme qui se veut une haïtienne authentique et qui n’a pas ménagé ses efforts pour atteindre son but. « Ce documentaire, c’est mon bébé. Je ne compte plus les sacrifices auxquels j’ai consenti pour le réaliser. C’est ma contribution à la réflexion sur ce que nous sommes en tant que peuple, en tant qu’êtres. J’ai décidé d’y consacrer mon temps et mon argent à cela. » Car, elle a certes reçu de l’aide de partenaires locaux, mais une grande partie des fonds nécessaires proviennent d’elle. D’autres documentaires du genre doivent suivre, mais en attendant, Michelle s’attelle à la promotion de celui-ci : « Nous espérons entreprendre une tournée internationale, rencontrer notre diaspora en particulier, et positionner « Nous, Haïtiens » au niveau des festivals internationaux. » Mais plus encore, la productrice espére trouver des fonds pour reprendre l’aventure. En voici donc, de grandes ambitions ! Winnie H. Gabriel winniegabriel@ticketmag.com


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Thurgot Théodat : la voix du vodou jazz

L’on ne finira pas de goûter au feeling jazz. Qu’il provoque nos émotions. Qu’il démente les attentes. L’on veut saluer, à l’occasion de cette belle fête de brassage qu’est le PAP Jazz, la présence d’un artiste bourré de rêves et d’ambitions pour ce genre musical, né de l’expérience esclavagiste et migratoire. Sa spécialité : frotter le sax au vaudou. Thurgot Théodat, musicien atypique, donnera son concert ce mercredi 21 janvier sur la scène Barbancourt à la Fondation Connaissance et Liberté (Fokal).

On est en 1973. Thurgot, 14 ans, gosse plein de fougue, arrive en France, à Paris, où il fait ses études secondaires et universitaires qu’il abandonne quelque temps plus tard pour apprendre le saxophone auprès de son mentor et ami Francis Bebey, originaire du Cameroun. Autodidacte assoiffé, il se forme dans les livres, dans les revues spécialisées ; il habitue son oreille à l’écoute du jazz, des ténors que le discours historique canonise. « J’ai appris à lire la musique, à retranscrire, à composer », se souvient l’artiste. Thurgot, au prix d’efforts louables, devient un habile auteur, mélangeant des harmonies jazz sur le pétro, le congo, le nago, le yanvalou, le ibo… On n’en finirait pas d’explorer nos rythmes infinis. L’âme, le souffle et le cœur épanchés pour ces sonorités, Thurgot Théodat invite à dévoiler ses influences, ceux qui ont tracé, pour lui et la postérité, le chemin. Le compositeur, l’improvisateur étonnant et le multi-instrumentiste américain Anthony Braxton ; le très adulé Mark Taylor ; sans oublier le monstre, le grand compositeur et chef de formation américain John Coltrane dont la gloire appartient au passé. « En les écoutant, je me suis identifié à eux. J’avais envie de faire envie comme eux. Ce furent des musiciens exigeants qui m’ont poussé à découvrir, à comprendre l’essence du jazz. Se dégageaient de leurs œuvres des discours politiques mais aussi une esthétique qui poussait à la réflexion. » 1987-88. Direction Haïti, où il a été très tôt bercé avant de fouler le sol parisien. L’air du temps s’imprégnait de nos chants, nés de nos traditions et de nos rites. Thurgot Théodat, après des années consacrées à l’apprentissage, retourne au bercail. Il intègre le groupe « Foula ». Il caresse de sa mémoire intacte le souvenir de cette formation de tendance racine qui regroupait ces musiciens : Chico Boyer, Wilfrid Lavaud, Jean Raymond Guglio, Gaston Jean-Baptiste et Yves Boyer. Thurgot Théodat : « Loin de revendiquer la paternité du mouvement rasin dont le groupe fut l’un des pionniers, je rends hommage à mon prédécesseur Yves Boyer, celui qui a déjà entamé le travail avec ses pairs musiciens. Ils ont tous posé les bases, établi le cadre et les principes qui ont guidé ma démarche, qui ont conforté mon concept de vodou jazz. Auprès d’eux j’ai appris les rythmes haïtiens et j’ai eu le privilège de collaborer sur un projet de disque du groupe », confie-t-il. Son style : mélanger le jazz aux éléments rythmiques qu’il puise dans le vaste réservoir du vodou. Animé d’un nationalisme farouche et aveuglant, l’on dirait que la tentative est peu crédible, puisqu’il occidentalise ce qui est à nous, chez nous et en nous. L’on aurait tort en même temps de lâcher que les aînés ont bossé en vain, que les œuvres du Chœur Simidor (à titre d’exemple) sont bonnes à jeter à la poubelle. Osons dire que les rythmes traditionnels et populaires peuvent être embellis et sublimés. N’était-ce pas là tout le pari ou le mérite du groupe « Foula » ? Depuis, son amour pour le jazz n’a

cessé de s’aiguiser. Il a animé des émissions de jazz aux radios Magic Stereo pendant une dizaine d’années environ (Magik 9), Mélodie FM, Ibo, Radiotélévision Nationale d’Haïti (RTNH). « J’avais de la passion pour le jazz. Je voulais sensibiliser les jeunes à l’importance de cette musique qui était réservée à une minorité. L’objectif de ces émissions et aussi de mes différents ateliers dans nos villes de province était de vulgariser ce style et lui donner une plus large audience ». Thurgot a tenu, pendant cinq ans, les rênes de l’École Nationale des Arts (Enarts). « J’éprouvais du plaisir à partager mes

connaissances jazzistiques aux jeunes. J’ai eu l’occasion d’échanger avec eux la richesse de la culture haïtienne et d’apprendre de leurs disciplines artistiques », témoigne-t-il. Thurgot, avec un disque à son actif, a déjà partagé ses scènes avec de nombreux artistes haïtiens accomplis : les pianistes Réginald Policard (de style « Konpa jazz »), le batteur Joël Widmaier… Il fut l’un des membres de l’ « Ensemble Afro Caribe » qui regroupait des musiciens issus des pays de la région caraïbe : Guatemala, Honduras, République do-

minicaine et aussi Haïti qu’il a dignement représenté lors d’une tournée musicale en 2011. Que de compositions originales et mélangées que l’artiste proposera pour le PAP Jazz ! On a hâte de dénicher ces titres inédits. Il sera accompagné du pianiste Mushy Widmaier, du guitariste James Bergeau (qui s’est produit en after sur la scène du Quartier Latin), du basiste Richard Barbot, de Jean-Marie Louissaint et Willy Dezor aux congas. Rosny Ladouceur rosnyladouceur@lenouvelliste.com


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Mercredi 21 janvier 2015

Eliminatoires Coupe du Monde U20 de la FIFA/ Nouvelle Zelande 2015

Malgré Jonel Désiré Haïti n’ira pas en Nouvelle-Zélande

J

onel Désiré aura beau inscrire 4 buts en 4 matchs, cela ne suffira pas. La sélection nationale haïtienne U20, battue 2-3 lundi soir, est éliminée de la course pour la Nouvelle-Zélande. Malgré ce tour de force, Haiti doit revenir à la case de départ. Avec 2 pts sur 12, aucun match gagné et dernier du groupe B, la sélection nationale haïtienne U20 composée de Jonel Désiré, Woodensky Cherenfant, Alessandro Campoy, Zachary Hérivaux...et consorts ne disputeront pas la phase finale de la Coupe du monde U20 de la Fifa en Nouvelle-Zélande cette année. Jérôme Velfert n’aura pas réussi à conduire Haïti à cette phase des éliminatoires. Pourtant, comme en 2013, tout laissait prévoir que la sélection nationale allait devenir la première de l’histoire qui disputerait une phase finale de Coupe du monde vu qu’elle avait moins qu’en 2013 certes, les éléments pour y parvenir. De plus, elle disposait plus qu’en 2013, d’un technicien sensé apte à dépasser les aléas de la compétition à ce niveau. Quelque part, quelque chose ayant mal fonctionné, avec ou sans Velfert, Haïti devra retourner à ses études

La sélection nationale U-20

pour 2017. Mention : À refaire la avec des buts gags et le relacheclasse. ment coupable de son capitaine a entamé l’assurance du groupe. Trahi par un mauvais départ Au 2e match, Jean-Baptiste JeanJérôme Velfert aura peut-être Becker est relégué sur le banc. beaucoup tenté (Zachary Hérivaux Cependant le premier match aura défenseur central, Jean-Baptiste laissé des traces. Haïti concède un Jean Becker relégué sur le banc premier but d’entrée de jeu contre des remplaçants, récomposition le Salvador et ce n’est que dans de son groupe de départ), mais les arrêts de jeux que Jonel Désiré son mauvais départ contre la séparvient à remettre les pendules à lection canadienne U20 le 10 janl’heure. La confiance devrait revevier a ruiné toutes les espérances nir à ce niveau. Cependant contre de son équipe. Une défaite 1-3,

Cuba au 3e match, la sélection nationale haïtienne encaisse un but en début de match, Jonel Désiré ne marquant pas Woodensky Cherenfant et Demas Fernander se chargent de donner l’avantage à la sélection nationale haïtienne. Mais comme si le sort s’acharnait contre le groupe, Haïti se fait rattraper dans les arrêts de jeu et concède un nul 2-2 face à Cuba hypothéquant du même coup ses chances de qualification.

Les U20 dans la Concacaf

Haïti renvoyée avant la remise des carnets

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ne autre sélection haïtienne vient d’échouer à la porte d’une Coupe de Monde de football. Cette nouvelle élimination a été consommée le lundi 19 janvier à la Jamaïque, dans la dernière phase des examens de passage du mondial des moins de 20 ans 2015 dans la zone Concacaf. Après avoir échoué face au Canada (1-3) et gaspillé 2 points devant Cuba (2-2), la troupe grenadière a signé son élimination devant le Honduras dans un match qu’elle devait gagner pour rester dans la course avant d’affronter le Mexique, le véritable poids lourd du groupe B. Mais elle a perdu cette 4ème rencontre. Menés 2-0 en première mitemps, les jeunes bleu et rouge étaient parvenus à réduire le score puis égaliser grâce à 2 réalisations

de Jonel Désiré. Malheureusement, ils ont encaissé un 3ème but qu’ils n’ont pu remonter. A l’arrivée, 3 à 2 en faveur du Honduras, notre sélection U20 renvoyée à nouveau à ses études. Cette élimination va certainement entrainer une nouvelle charrette de commentaires sur la nature de ces échecs répétés de nos sélections toutes catégories dans les phases décisives des épreuves de la région Concacaf. On va avancer une nouvelle fois que nous avons des talents et peu de moyens. Il est temps de tourner ce disque et d’aller au fond du puits pour trouver les causes majeures de ces symphonies inachevées du football haïtien sur la scène internationale. Nous devons rappeler que le sport n’a rien de commun avec la

borlette. On ne peut réaliser des résultats positifs et multiplier des performances en s’appuyant sur des rêves ou des boules malatyong. Car le football et les autres disciplines sportives n’ont pas de livres pour interpréter les rêves. La performance dans le sport est avant tout la résultante d’une organisation méthodique et de la gestion des moyens. C’est là que réside les principales faiblesses du sport national. Et la plus grande des lacunes de nos dirigeants poids lourds et poids plumes, c’est le manque de vision et le refus de corriger les erreurs. Cette remarque concerne toute la classe sportive haïtienne, du sommet à la base. En football notamment, la zone Concacaf est depuis quel temps divisée en 6 catégories : Les intouchables, les bons, les moins bons,

les moyens, les médiocres et les cendrillons. A cause de nos lacunes au niveau organisationnel, nous tremblons aujourd’hui devant les bons et les moins bons qui étaient pour nous des médiocres à une certaine époque où le Mexique et, à un degré moindre, le Guatemala représentaient les seuls adversaires coriaces d’Haïti dans les sommets concacafiens. Cessons de compter des coupables et des bouc-émissaires. Car la dévaluation ou la dégradation de nos institutions sportives est générée par une série de « microbes » qu’il faut détecter pour le grand nettoyage organisationnel. La balle est dans le camp des dirigeants des clubs, des ligues et des fédérations.

Raymond Jean-Louis


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Mercredi 21 janvier 2015

Résolution de la FHF COMPETITIONS NATIONALES MASCULINES Le comité exécutif de la FHF, lors de la séance du 11 Décembre 2014, a arrêté les modalités suivantes pour les compétitions nationales masculines de la saison 2015. DIVISION I DIGICEL. Pour cette saison 2015, les clubs suivants sont qualifiés automatiquement pour avoir conservé leur place à l’issue de la saison 2014. - Don Bosco FC de Pétion Ville America des Cayes - Tempête FC de Saint Marc - Baltimore SC de Saint Marc - Violette Athletic Club - Cavaly AS de Léogâne - Petit-Goâve FC - Racine de Gros Morne - Racing FC des Gonaïves - AS Mirebalais Aigle Noir AC Les clubs dont les noms suivent ont décroché leur qualification conformément au rapport de la Commission des compétitions établi suivant les règlements du championnat national D’ASCENSION 2014. - PNH - Ouanamithe FC - Roulado FC de la Gonâve - Inter de Grand Goâve - US Lajeune Par décision du comité exécutif, les clubs suivants : - AS Capoise FICA - Racing Club Haïtien - Valencia FC - Victory SC sont autorisés à réintégrer le championnat national de D1 pour 2015. Ces clubs en nonactivité et qui s’étaient abstenus de prendre part aux compétitions de la saison 2014 alors qu’ils étaient qualifiés, par décision du comité exécutif, instance compétente en 2

matière de compétition, bénéficient d’une commutation de la sanction prévue par les règlements du championnat 2014; l’EXCO a agréé une résolution adoptée par le congrès de la FHF en date du 12 Octobre 2014 par 13 voix contre 7 et recommandant que les sanctions prévues par les articles 15.4 et 15.5 des règlements du championnat soient commuées, dans l’intérêt supérieur et pour l’unité de la famille du football haïtien, en sanctions financières (amende) et sportives (réduction de points). La recommandation du congrès adoptée et votée à l’unanimité par l’EXCO lors de sa séance du lundi 29 décembre 2014 a fixé une amende de 450,000.00 gdes à payer équivalant à l’amende payée pour trois matches perdus par forfait) et une réduction de cinq (5) points sur l’ensemble de la saison. Article 15.5 « L’équipe qui aura perdu trois (3) rencontres cumulées par forfait au cours de la saison sera exclue de la compétition, elle perdra par forfait tous les matches qui lui restaient à disputer avec trois buts et trois points attribués aux équipes

qu’il lui restait à rencontrer, elle sera, en outre, rétrogradée en division inférieure et ne sera autorisée à prendre part à aucune compétition nationale pour une période de deux (2) ans ». Ainsi les clubs suivants : - AS Capoise - FICA - Racing Club Haïtien - Valencia FC de Léogâne - Victory Sportif Club pourront intégrer le championnat de D1 dès le départ de la saison 2014, moyennant l’accomplissement des formalités ci-après (paiement des amendes..). 1- Réactiver leur affiliation en suivant la procédure prévue à cet effet par les règlements généraux de la FHF 2- Payer une amende minimale de 450,000.00 Gourdes correspondant à trois rencontres perdues pour lesquelles ils avaient déclaré forfait conformément aux articles 5.13 et 5.14 du championnat haïtien de football 2014. Au cas où ces formalités auraient été remplies dans le délai imparti, le nombre de clubs admis à évoluer en D1 en 2015 sera de 21. Pour la fonctionnalité du calendrier et en vue de donner la possibilité de disputer un nombre égal de matches, donc du même temps de jeu aux joueurs de toutes les équipes, la direction des compétitions organise un triangulaire entre les équipes classées 6ème, 7ème et 8ème des play-offs de la D2 pour déterminer une 22ème formation devant compléter à 22 le tableau de la D1 en 2015 : Juventus des Cayes, Panthère Noire de Liancourt et Accolade de Gros Morne. Le total de vingt-deux (22) clubs imposés par les circonstances malheureuses du début de l’an dernier, conformément à l’article 35 des statuts de la FHF donnant totale et exclusive compétence au comité exécutif pour déterminer, le nombre d’équipes, le format des compétitions, les dates des compétitions nous portent à décider ce qui suit :

3

1- La compétition de D1 en 2015 débutera le dimanche qui suit le carnaval le week-end du 21 février 2015 ; les clubs auront jusqu’au 25 janvier 2015, 4hres p.m. comme date limite pour finaliser toutes les formalités d’inscription d’avant-saison. Tenant compte du déroulement de trois (3) compétitions internationales majeures pour seniors (Gold Cup 2015, Coupe du Monde Russie 2018 et Eliminatoires des jeux Olympiques de Rio de Janeiro, du nombre anormalement élevé de clubs y participant, la compétition débutera le 21 février 2015. Comme d’habitude, la saison se déroulera en deux parties distinctes : la 1ère avec la série ouverture (février-début

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juin 2015) et la 2ème incluant la série de clôture et les autres tournois, Champion des Champions, et Coupe DIGICEL, Super 8 (août / décembre 2015). L’objectif sera de revenir progressivement au nombre de 16 clubs à la fin de la saison 2017, nouvelle date limite décidée par la FIFA / CONCACAF pour que tous les clubs aient leur licence de club (FHF / FIFA / CONCACAF) ; Le calendrier de normalisation est ainsi établi : Saison 2015 : deux (2) promus et 4 relégués. 2016 avec vingt (20) clubs, Saison 2016 : deux (2) promus et quatre (4) relégués pour arriver à 18 clubs Saison 2017, compétition avec dix huit (18) clubs, à la fin de la saison, quatre relégués pour deux (2) promus. Saison 2018: retour à seize (16) clubs. Pour 2015, aussi bien la série d’ouverture que la série de clôture se disputent en deux phases : les vingt-deux (22) équipes seront réparties en deux groupes I et II, en tenant compte le plus que pos-

sible de critères géographiques. A l’intérieur des groupes, les équipes s’affrontent suivant un système de championnat. A l’issue de la 1ère phase, les quatre (4) premiers de chaque groupe se qualifient pour une phase finale ou playoff selon le tableau suivant : 1er groupe I vs 4ème groupe II 2ème groupe I vs 3ème groupe II 3ème groupe I vs 2ème groupe II 4ème groupe I vs 1er groupe II Les règlements du championnat préciseront les détails de cette phase de « KNOCK OUT » Les deux derniers du classement de chacun des groupes 1 et 2 suivant le total des points pour l’ensemble de la saison seront relégués en division d’ASCENSION. Les deux (2) vainqueurs du championnat d’ASCENSION accèdent à la D1, la saison 2016. Les huit (8) premiers pour le nombre total de points accumulés lors des deux phases de poule indépendamment de leur groupe, disputerait la Coupe Digicel. La direction des compétitions fixe les dates des triangulaires pour élire la 22ème équipe une semaine avant le départ de la compétition.

Eliminatoires Coupe du Monde U20 de la FIFA/ Nouvelle Zelande 2015

Malgré Jonel Désiré... Contraint de boire la coupe jusqu’à la lie. Contre Honduras ce 19 janvier, une victoire s’imposait à Montego Bay. Les hommes de Velfert le savaient. Mais pressuré par l’enjeu, ils étaient à peine entrés dans le match qu’Alberth Ellis ouvrait le score en faveur du Honduras (5e minute) qui mène 1-0. Michael Chirinos corse l’addition sept minutes avant la pause (38e) permettant au Honduras de faire le break 2-0. Jonel Désiré (40e) réduit le score deux minutes plus tard et permet à Haïti de rentrer aux Vestiaires avec seulement un but de retard. Quand le jeune Mirebalaisien réussit le doublé en inscrivant le but égalisateur après l’heure de jeu (69e) tout portait à croire qu’Haïti remonterait la pente, mais trois minutes seulement après le but égalisateur de Jonel Désiré, Bryan Sanchez marque le but du KO en faveur du Honduras qui l’emporte 3-2 et ruine définitivement les espoirs de la sélection nationale haïtienne. Haïti affrontera un Mexique déjà qualifié pour la phase finale, jeudi dans un match à gagner juste pour sauver ce qui lui reste d’honneur et empocher peut-être la somme

promise par HL Construction pour au moins un match gagné. Résultat complet du groupe B Samedi 10 janvier 2015 Mexique bat Cuba 9-1 Salvador - Honduras 2-2 Haïti - Canada 1-3 Lundi 12 janvier 2015 Mexique bat Canada 2-0 Cuba - Honduras 0-3 Salvador et Haïti 1-1 Jeudi 15 janvier 2015 Salvador - Canada 3-2 Mexique - Honduras 3-0 Haïti - Cuba 2-2 Lundi 19 janvier 2015 Cuba - Canada 2-1 Salvador - Mexique 1-3 Haïti - Honduras 2-3 Classement après les 4 premières journées 1- Mexique 12 pts +15 2- Honduras 7 pts +1 3- Salvador 5 pts -1 4- Cuba 4 pts -11 5- Canada 3 pts -2 6- Haïti 2 pts -3 Matchs à jouer Jeudi 22 janvier 2015 Cuba - Salvador Honduras - Canada Haïti - Mexique Enock Nere/enocknere@lenouvelliste.com


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21 janvier 2015 No 1238

JEUX - 190 MOTS CACHÉS

MOTS CROISÉS

Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les six lettres restantes désignent un prénom.

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ABOUTI ABRUTI ADAGIO ALIÉNÉ AMEUTER APACHE APLOMB ARAIRE ASPIC ATROCE AUNAIE AVANCE BAJOUE BALAFRE BALISE

BARÈME BAZOOKA BONTÉ BRASSER BRUYÈRE CAHIER CAJUN CASQUER CAVITÉ CÉCITÉ CHUTE CONCERTER DÉCHET DENTÉE ÉBATS

ÉCALE ÉCRIT EMBUÉ ENDIVE ÉNERVÉ ÉPAIS ÉPICÉE ÉRINE ÉTOILE ÉTOLE FLAIR GRÂCE HEUREUSE JANTE JURÉE

LASSO LINGE NASEAU NÉCROSE OASIEN OBTUSE PÈGRE PESON SCEPTIQUE TAURIN TEXANE TORCHE UNTEL VEUVAGE VITRE

MOT OBSCUR

Complétez chaque ligne à l’aide des définitions et des lettres données. La première lettre de chacun des mots forme le mot obscur. E A U B F C

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Horizontalement 1 - Excessif. Manche. 2 - Ingénument. Note. 3 - Dictionnaire. Édifices religieux. 4 - Strident. Muse. 5 - Fer. Dénégation. 6 - Manteau de pluie. Partie la plus basse de la mâchoire inférieure. 7 - Déshabillée. Tenta. Télévision. 8 - Sans bornes. Note. 9 - Quiétude. Satellite. 10 - Nid de l’aigle. Estrades. 11 - Bout pointu. Droguée. 12 - Naturelle. Formation. Verticalement 1 - Sans limites fixes. Pomme. 2 - Mois. Préparation hétérogène. 3 - Minéral se présentant sous forme de lamelles. Faucon. 4 - Ovale. Prénom féminin. 5 - Cube. Fromage. Tellure. 6 - Oiseaux d’Australie. Chimpanzé. 7 - Désert. Rendre mât. 8 - Soutire. Superposé. 9 - Impriment. Paradis. 10 - Bondir. Terre. 11 - Diffuse. Esters de l’acide oléique. 12 - Tacheté. Audacieuse.

Naître, s’épanouir 1- Oiseau rapace diurne 2- Fortune, sort favorable 3- Lien mit autour du cou des bêtes de somme 4- Réplique contradictoire 5- Réaction automatique 6- Ancienne épée de pointe

SOLUTION JEUX - 189 MOTS CACHÉS

NOIRET

MOT OBSCUR

MOTS CROISÉS

MOTS À COMPLÉTER Complétez les mots et formez le mot-solution à l’aide des lettres manquantes.

Thème : Philosophes

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1- _ARQUET 2- RENF_ER 3- FL_SQUE 4- RIPOS_E 5- R_UTARD 6- RUI_EUX

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Réponse : platon

1- RON_EAU 2- RUB_COND 3- RAMA_AN 4- R_BELLE 5- RENFO_T 6- _PTIQUE 7- RE_RAIT

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T T E R A I R A O A M I E F A R L O U C H E N E G A L I T E R E E S E R I N L

Pour toutes suggestions écrivez-nous à couleurproduction@yahoo.fr

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Réponse : diderot


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