No 1281 - 28 Mars 2015
5 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste
Enrico Macias
pour la deuxième fois en Haïti
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28 Mars 2015 No 1281
Raynald Delerme
dédommagé par la RTNH Après plusieurs mois de combat, Raynald Délerme a finalement obtenu justice dans l’affaire qui l’opposait à la Radio Télévision Nationale d’Haïti (RTNH) pour la diffusion non autorisée sur la télévision d’Etat (chaîne 8) de son film « Dyab Baba ». Long-métrage qu’il a réalisé avec Jean-Claude Joseph dit Papa Pyè et Jean Gardy Bien-Aimé. Dans une note de presse datée du 19 mars 2015, l’acteur déclare avoir le plaisir d’informer le public en général et tous ceux dont le respect de la propriété intellectuelle et des droits d’auteur en Haïti concerne que, suite à des négociations avec la Direction Générale de la RTNH, cette dernière a décidé de le compenser convenablement pour la diffusion non autorisée de son film « Dyab Baba » sur les ondes de la télévision publique d’Haïti. « Je confirme, par la présente, que toutes poursuites judiciaires au niveau national, international et auprès du BHDA contre la RTNH sont dorénavant suspendues. Je félicite la direction générale de la RTNH d’avoir opté pour une solution à l’amiable. Ceci constitue un grand pas pour Haïti dans le cadre des lois haïtiennes et des conventions internationales signées par Haïti en ce qui concerne le respect de la propriété intellectuelle, des droits d’auteur et des droits voisins. J’encourage le BHDA et le CONATEL à œuvrer dans le sens de cet accord pour mieux protéger les intérêts des créateurs et artistes haïtiens », écrit Raynald Délerme. Toutefois, malgré nos démarches, il nous était difficile d’avoir la version de la direction de la chaîne 8 à ce sujet. Gilles Freslet gillesfreslet@ticketmag.com
Blood Camp
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FANS
Un nom à retenir
Dire que le rap est une forme d’expression d’art peut s’avérer un contresens pour ceux qui n’y voient qu’une simple manifestation d’une jeunesse illogiquement révoltée. Car pour certains, le rap est purement et simplement un phénomène social ou commercial, mais pas une expression artistique.
S
i le paysage du rap kreyòl a connu un début magistral dans les années 80 avec Master Dji, un nombre considérable de groupes et de rappeurs allait, petit à petit, constituer l’essence de cette industrie musicale montante. De Master Dji en passant par Original Rap Staff et Supadeno, pour ne citer que ceux-là, une musique dite populaire s’affirme. Si le nouveau millénaire, quant à lui, allait ouvrir la voie à l’émergence de nouveaux talents et groupes rap, des noms comme BIC, Eud, Masters, ASRAP, Mystik 703, Barikad Crew, Rockfam, Brimad, Pick-Up Click, NGs, Majik Click… deviendront le nouveau visage du rap créole. Leurs textes, teintés le plus souvent de la précarisation des conditions de vie dans les quartiers populaires appelés couramment ghettos, en font une occasion idéale pour gagner le respect du public. Mais à côté des rappeurs et des groupes rap ayant acquis une popularité incontestable dans le milieu s’ajoutent quelques rares jeunes groupes qui se distinguent tant du point de vue musical (musicologie) que du langage (analyse textuelle). Blood Camp, vieux de cinq ans dans le milieu, en demeure l’exemple parfait. Constitué en particulier de quatre jeunes rappeurs du BasPeu-de-Chose (BPC) âgés entre 24 et 30 ans, le groupe s’inscrit d’abord contre le monopole de l’establishment moderne. Ses créations musicales en tant jeune groupe fournissent un moyen de libération des formes esthétiques et de leurs interprétations. L’audition de « Nou fè sa deja », méringue carnavalesque 2015 du groupe, part de l’évidence selon laquelle l’art et l’esthé-
tique ne sont pas des essences universelles, intemporelles, mais des produits culturels essentiellement informés et transformés par les conditions socio-historique. Le travail de Blood Camp, tant dans « Blòk pa m » feat Dutty que dans ses meringues carnavalesques (Leve pye w 2014 / Nou fè sa déjà 2015), est forgé à partir du plaisir de subversion des forces dominantes et d’affirmation de leur histoire et de leur identité. Avec environ six morceaux en rotation sur la bande FM dont trois vidéoclipés, Blood Camp s’apprête à sortir en avril prochain « Lajan y ap chache ». Chanson qui, selon Woody Dauphin a.k.a T-Bouton, fera tache d’huile dans
le paysage du rap créole, tant pour son titre évocateur que pour sa thématique et la façon dont le texte peindra la société haïtienne où tout est une question d’argent. Interrogé sur la raison qui pousse Blood Camp à mettre six morceaux en rotation mais pas un seul album, T-Bouton affirme que cette façon de faire n’a rien à voir avec des difficultés économiques mais plutôt d’ordre stratégique. « Nous avons voulu que le public puisse développer une certaine familiarité avec nos produits et, à la limite, découvrir notre potentialité en tant que jeunes rappeurs pour mieux apprécier nos efforts, nos valeurs véritables à la sortie de notre opus », fait savoir le plus jeune rappeur du groupe. Qu’il s’agisse de Kemiel Laguerre a.k.a Ok Kéké (lead du groupe), de Michael St-Georges aka Backup, de Jacquelin Petit-Homme aka Jay Joc ou de Woody Dauphin aka T-Bouton, l’objectif reste le même : « Trouver une place de choix dans l’industrie du rap créole pour mieux faire avancer sa cause. » Objectif qui, semble-t-il, ne sera pas trop difficile à atteindre pour ce jeune groupe du BPC, quand on sait que leurs productions musicales n’ont jusqu’ici rien à envier à celles des autres groupes rap créole en vogue dans le pays. Espérons que la sortie de leur premier opus au mois de juin prochain puisse marquer autant les mélomanes qui avaient pris goût à leur carnaval 2015. Jean Antoine ARISMA arismaj@yahoo.fr
Une publication de Ticket Magazine S.A.
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Frantz Duval SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE RÉDACTION Chancy VICTORIN Dimitry Nader ORISMA
Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE
CORRECTION CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jean Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS
Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646
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JEUX - 205
MOTS CROISÉS
MOTS CACHÉS
Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les cinq lettres restantes désignent la pratique du coït.
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MOTS CROISÉS
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Verticalement 1 - Inversion. 2 - Nuancer. Nonchalant. 3 - Démonstratif. Bride. 4 - Oubliées. De l’Ibérie. 5 - Nichon. Ornement architectural. Arbre de l’Inde. 6 - Canadien National. Petit plat creux pour servir un hors-d’oeuvre. Chlore. 7 - Instaurée. Boëtte. 8 - Attachée. Alliage. 9 - Conducteur d’ânes. Praline. 10 - Avalée. Service télégraphique. Préfixe. 11 - Relatif au lin. Dieu marin. 12 - Saisons. Mesurent au stère.
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Horizontalement 1 - Incroyable. 2 - Sans déguisement. Obscurité. 3 - Mamelon du sein. Fou. 4 - Erbium. État d’Europe. Est anglais. 5 - Béryllium. Alarme. 6 - Capitale de la Pologne. Légumineuses. 7 - Terre retournée. Existence. Aluminium. 8 - Rayée. Conduit. 9 - Hautain. Se détendre. 10 - Ardents. Stupide. Note. 11 - Sans quoi. Spinal. 12 - Toute-épice. Diffuse.
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Enlever de la matière 1- Qui relève d’une certitude absolue. 2- Surmonter. 3- Dépourvu d’intelligence. 4- Faire disparaître l’ivresse. 5- Symbole. 6- Restes du corps d’un martyr ou d’un saint
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Complétez la pyramide avec les nombres manquants. Chaque brique contient la somme des deux cases situées en dessous de celle-ci.
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Complétez chaque ligne à l’aide des définitions et des lettres données. La première lettre de chacun des mots forme le mot obscur. É
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Bye bye papa
grande premiere
a El Rancho le 26-3-15
Club Indigo a son
O-Zone… Le Club Indigo passe à un autre niveau. A travers l’O-Zone Bar, le club développe tous les week-ends des activités parallèles à l’atmosphère habituelle de l’espace. C’est un petit coin de rêve décalé sur la pointe Sud du Club qui séduit. Ouvert à ceux qui fréquentent l’hôtel comme les simples visiteurs, O-Zone est placé près de l’eau…de la mer. « L’ambiance est généralement familiale à Indigo », pour reprendre les propos de Brice Dumanois, responsable de marketing de ce club situé sur la route nationale numéro 1. Les visiteurs, notamment la diaspora, un peu conservateurs, s’attachent à son compas et sa petite routine. Ainsi, pour sortir de ce rite et camper un autre décor dans l’espace, a-t-il pensé à initier ce concept différent mais beaucoup plus festif, invitant du même coup à profiter des charmes de la plage et de la résonance de ses vagues. Le bar O-Zone a antérieurement été mis sur pied sur la pointe sud du club en août 2014 avec un fonctionnement hebdomadaire. Même s’il attire, il laisse l’impression d’un parage sélectif, pourtant ouvert à tous ceux qui veulent se joindre à l’ambiance caribéenne et féerique qu’il offre. « Ah bon dance », une activité initiée par Gardy Girault, après une première session à Jacmel, sera à O-zone ce samedi 4 avril 2015 entre 6 h pm et 2 h am, avec comme invités Anil Blanchet et Youry Vixamar au tambour. « Si vous êtes déjà à l’hôtel, vous ne payez pas pour avoir accès à l’O-Zone, mais si vous venez directement de l’extérieur pour l’activité, vous devez faire une réservation » précise Dumanois. Tonnelles, lumières, tables ornées de tissus, cham-
Jean Gardy Bien-Aimé
pagne et surtout des mixes, des valeurs ajoutées qui tutoient les vagues, pour non seulement pousser la fréquentation, dynamiser les affaires, mais surtout satisfaire une autre clientèle. Ce samedi 4 avril, O-Zone invite aussi à la découverte, en « Ah bon dance », des brochettes de poisson, avec marinade spéciale du chef Christophe. Cette spécialité rencontrée surtout dans les Iles Moorea, Bora-Bora et Hawaï sera préparée et appréciée les pieds dans le sable. Joël Fanfan
Le réalisateur Jean Claude Guillaume
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Enrico Macias
pour la deuxième fois en Haïti 30 ans jour pour jour, Enrico Macias, le chantre franco-algérien de la paix revient en Haïti. Un show à New-York, deux autres à Port-au-Prince en avril, c’est le menu de sa mini-tournée orchestrée par L@L International Productions Quand Enrico Macias est entré en Haïti, Rihanna n’était pas encore née. De l’aveu de Cora Sajous, gestionnaire de L&L International Productions, l’auteur de ¨Noël à Jérusalem¨ en a gardé un agréable souvenir. ¨Il se rappelle, dit-elle, que nos femmes sont belles et qu’on danse bien.¨ Toujours selon elle, le chanteur suit les nouvelles d’Haïti depuis lors. Départ de Baby Doc, embargo, dechoukaj, boat-people, tremblement de terre... rien ne lui échappe. Toujours il écrit une note à notre intention. La dernière en date, confie Cora, c’est à l’intention des victimes du lundi gras 2015. En décembre 2014, la créatrice de mode dit se rendre compte de la grandeur de la voix de Zingarella quand elle l’a rencontré à Paris avec une équipe de la TNH. ¨C’est un homme extrêmement chaleureux qui nous a reçus chez lui, qui fait des blagues sur ses interlocuteurs. Il m’a dit que je
suis belle et que je lui rappelle ce beau soleil antillais qu’il a admiré chez nous il y a trois décennies¨, a déclaré Cora. Mais Enrico n’est pas qu’un homme joyeux. Aujourd’hui encore, d’après la manageuse, il ne se remet pas encore de la mort de Suzy, sa femme partie depuis six ans pour l’Orient éternel. Notre blondinette souligne que la tournée a été reportée deux fois déjà à cause du staff de l’artiste qui avait décommandé à la dernière minute. Cette fois, cela ne risque pas d’arriver, rassure-t-elle.
Deux spectacles pour petits et grands
Cora interpelle vivement la participation des jeunes à cette tournée. A son avis, un messager de paix comme Enrico fait encore du sens dans le monde puisqu’à ce jour, la paix est encore un idéal au regard de l’actualité. ¨Je veux
que les jeunes comprennent qu’avant le hip-hop, dit-elle, notre pays était bercé par les belles chansons françaises notamment celles d’Enrico Macias qui chante la paix, l’amour avec élégance mais sans légèreté.¨ ¨En plus, ajoute-t-elle, les parents ont le devoir de faire découvrir de bonnes choses à leurs enfants.¨
Quelques chansons d’Enrico expliquées à Cora
Fan depuis l’enfance du chanteur, Cora dit avoir profité de leur rencontre pour se faire interpréter ses préférées et se faire expliquer certaines. ¨Il m’a dédié « Mélissa », a-t-elle avoué. « Un berger est tombé », il l’a composé en l’honneur d’un dignitaire arabe tué un an après qu’il l’eut rencontré dans le cadre d’un concert pour la paix. Il lui a chanté ¨Les gens du Nord¨ que notre Tropicana national a adapté.
Quid de la mini-tournée
Enrico performera le dimanche de Pâques, soit le 5 avril, à Brooklyn College aux Etats-Unis. Le 10 dans une soirée de gala au Karibe Convention Center et le 11 au palais municipal de Delmas. Lionel Pierre, un chanteur romantique connu des soirées new-yorkaises, est invité à cette minitournée de l’interprète de ¨Mendiant de l’amour¨
10 chansons d’Enrico Macias à citer pour prétendre le connaître Aime-moi, je taime Pour toutes ces raisons, je t’aime Mélissa Noël à Jérusalem Un berger est tombé Malheur à celui qui blesse un enfant Zingarella Les gens du Nord Enfants de tous pays Générosité
Chancy Victorin chancyvictorin@ticketmag.com
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Samedi 28 mars 2015
Championnat Haitien de Football Professionnel Digicel : Serie Ouverture/5e et 6ejournee
Le Baltimore se replace avant de recevoir l’America des Cayes
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e Baltimore a battu la Police nationale d’Haïti 2-1 en match comptant pour la 5e journée du championnat haïtien de football professionnel Digicel 2015 au stade Sylvio Cator. Les Bas-Artibonitiens se hissent à la 4e place du classement 48 heures avant de recevoir dimanche l’America des Cayes 5e dans l’un des matchs chocs de la 5e journée. Le Racing Club haïtien sera à l’épreuve des Mirebalaisiens au parc Bayas. La réalisation tardive de Michael Baptichon en faveur de la Police nationale d’Haïti n’a pas suffi. Les “bleu et blanc” ont enregistré un 4e revers en 5 sorties, ce jeudi au stade Sylvio Cator. Pourtant, les policiers n’ont pas démérité. Il leur a manqué ce petit quelque chose dans la finition qui mérite d’être travaillée. Jeudi, ils ne se sont créé qu’une seule occasion en première période avant de se faire piéger par Peterson Joseph (35e) et sont rentrés au vestiaire avec un retard d’un but. En seconde période, Dupiton Stravinsky tente un tir en cloche depuis l’aile gauche de la défense (57e). Le gardien calcule mal la trajectoire de
ment. Le Baltimore vainqueur de la PNH 2-1 est désormais 4e alors que le FICA vainqueur 1-0 de l’Inter de Grand-Goâve occupe la 13e place.
Duel aérien entre James Normil, Mardoché Joseph (Roulado) et Désir Vladimir, auteur du but du Racing Club Haitien (Photo : Yonel Louis)
la balle qui s’engouffre sous sa barre au second poteau. Les policiers se sont créé des tas d’occasions sans les concrétiser avant ce but de Baptichon. Ils concèdent finalement une défaite 1-2 et pointe désormais à la 16e place du classement.
Au même moment, Ouanaminthe s’est débarassé 2-0 de l’Aigle Noir pour prendre la 11e place du classement derrière le Racing Club haïtien 10e, le Tempête est allé battre le Racine de Gros-Morne 2-1 pour prendre la 9e place du classe-
Résultats complets de la 5e journée Parc Larco des Cayes América bat Violette Athlétic Club 2-0 A Pétion-Ville Parc Sainte Thérèse Don Bosco bat ASC 2-1 A Léogâne Parc Hendrich de Four-àChaux Valencia bat AS Mirebalais 2-1 A Pignon Parc Saint-Joseph US Lajeune bat Racing FC des Gonaives 1-0 Au Parc Anglade Petit-Goâve Cavaly bat FC Petit-Goâve 2-0. Jeudi 26 mars 2015 Ouanaminthe Parc Notre-Dame de
LA GOUTTE D’OH!
“Kenbe tèt ou” C’est le titre du concours de musique et de texte lancé jeudi à l’hotel Le Plazza par les ministres de l’Education nationale et des Sports , Nesmy manigat et Jimmy Albert avec la participation d’une dizaine d’ artistes du terroir dont Belo, Roosevelt Saillant (BIC) ou Renette Désir. Ce concours s’adresse aux jeunes des mileux scolaires de 14 à 20 ans autour du thème de la non violence.
Des artistes réunis autour des ministres Manigat et Albert (Education nationale et Sports), jeudi à l’Hotel Le Plazza (photo Yonel Louis)
RAPHAEL FÉQUIÈRE
Sport et dérive
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a pratique sportive est l’objet de toutes les sollicitations pour conjurer les dangers sanitaires et sociaux. Cependant, elle est loin d’être une panacée pour faire face aux dérives d’une société mal dans sa peau. Toutefois, s’en servir pour défendre un idéal pour la jeunesse vaut mieux que de ne rien faire. Mais inciter les jeunes à pratiquer un sport ne suffit pas à les rendre non vulnérables aux vices et aux déviations. Cellesci sont légion dans le sport de compétition, voire de haut niveau : conduite inconvenante, anti fair-play, dopage, simulation, trucage, racisme, trafic d’influence, culte de la victoire à tout prix. Le sport peut bien aider à corriger des dérives à condition qu’il ne soit pas un simple prétexte de garde-fou éducatif. Tant vaut l’éducation, tant valent le sport et sa pratique.
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Samedi 28 mars 2015
La Chine fait douter Haïti des éliminatoires de la coupe du monde de la FIFA, Russie 2018 sont les deux prochains rendezvous des Grenadiers. En revanche, la Chine a été invitée pour disputer la Copa America au Chili en 2015. L’équipe d’Haïti face à la Chine : Johnny Placide (GK).- Reginald Goreux (latéral droit), Méchack Jérôme et Kévin Pierre Lafrance (axe central), Bitiélo Jean Jacques (laté-
ral gauche).- Jean Marc Alexandre et Sébastien Thurière (milieux défensifs), Jeff Louis (en 10).- Jean Sony Alcénat (ailier droit), Wilde Donald Guerrier (ailier gauche).Kervens Fils Belfort. Vendredi 27 mars 2015 Match amical : Chine – Haïti : 2-2 Peng 58’ et Dabao 82’ (Chi), Jeff Louis 34’ et W Donald G 73 (Hai). Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com
Le Baltimore... Jeff Louis aux prises avec le gardien chinois (Chine - Haïti 2-2)
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l n’y a pas eu de vainqueur hier vendredi 27 mars 2015 au He Long Stadium (Changsha) dans le duel mettant aux prises le représentant de la Concacaf, Haïti (les Grenadiers) et celui de l’AFC, la Chine (la grande muraille). Au terme d’un match âprement disputé, les deux pays se sont neutralisés sur le score de (2-2), mi-temps (1-0). Après avoir battu la Chine (4-3) en août 2003, les Grenadiers ont failli créer la surprise face à la grande puissance économique que la Chine. Amputés de plusieurs cadres, des Grenadiers sans complexe, ont déclenché les hostilités par l’attaquant de Standard de Liège, Jeff Louis (34’). Ce dernier en a profité pour inscrire son deuxième but en équipe nationale. A la reprise, les locaux ont mis treize minutes pour rétablir l’équilibre sur le tableau d’affichage suite à un but marqué par Han Peng
(58’). Très déterminés, les visiteurs, bien plantés sur leurs jambes, ont repris l’avantage par Wilde Donald Guerrier (73’). A quelques huit minutes du temps du coup de sifflet final, Yu Dabao (82’) s’est fait remarquer en inscrivant le second but égalisateur pour les siens. Alain Perrin, le sélectionneur français de l’équipe de Chine en a profité pour faire une sorte de revue d’effectif. Même cas de figure pour Marc Collat, qui a effectué quatre changements. Il a fait entrer Pascal Millien à la place de Sébastien Thurière, Duckens Nazon a remplacé Kervens Fils Belfort. Pour sa part, Wilde Donald Guerrier a laissé sa place pour Alex Christian et Jean Sony Alcénat a été remplacé par Jonel Désiré. Si la Chine jouera le 30 mars face à la Tunisie, rien ne laisse croire qu’Haïti aura à disputer un nouveau test match. La Gold Cup (7 au 26 juillet) et le troisième tour
Championnat Regulier de la LVBRO 2015
Un marathon prometteur
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a Ligue de la région Ouest de Volley-ball organise ce dimanche le premier marathon de volley-ball féminin que disputeront les 7 clubs concernés par le championnat régulier de la saison. A côté de Magic champion il y a de cela deux saisons, Tigresses éternel concurrent de Banzaï et Volley 2000 seront aussi de la partie. Et si l’on tient compte de la présence d’un IHECE ambitieux la journée promet du spectacle. Djulissa Mathé, Solaïda Pierre accompagneront Graziella Chery, Caroline Graham et consorts pour donner aux Tigresses ses allures d’antans. Emmanuelle Orélien,
Stéphane Rébu, Myrline JeanGilles tenteront de faire oublier le Volley 2000 des années 2000. Nadège Louisma tentera de guider son groupe sur la trace du Banzai des Mariola, Emilia, Gally, Ghislaine Ismenor et consorts. Carline Pierre qui a été l’une des artisans du titre de Magic aux côtés de Fabiola Ignace, Rachelle Lerentisse et consorts entend démontrer que Magic est encore vivant. Autant dire que le gymnasium de la Rue Romain sera un endroit à visiter le dimanche 29 mars entre 9h et 5h vu que ce Marathon compte aussi dans la course au titre. Enock Nere
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Ouanaminthe accueille l’Aigle Noir 2-0 Cap-Haïtien Parc Saint-Victor FICA bat Inter de Grand-Goâve
Saint-Marc Parc Levelt Tempête bat Racine de GrosMorne 2-1 Port-au-Prince Stade Sylvio Cator Baltimore de Saint-Marc bat Police Nationale d’Haïti 2-1
Programmation de la 6e journée Samedi 28 mars 2015 Stade Sylvio Cator Violette Athlétic Club vs Roulado de la Gonâve Parc Julia Vilbon Cavaly de Léogâne vs Association Sportive Capoise Dimanche 29 mars 2015 Parc Vincent des Gonaïves
Racing FC vs Tempête de SaintMarc Parc Saint-Victor du Cap-Haïtien FICA vs US Lajeune Stade Sylvio Cator Police nationale d’Haïti vs Valencia de Léogâne Parc Roland Abdallah de GrosMorne Racine de Gros-Morne vs Ouanaminthe FC Parc Bayas de Mirebalais AS Mirebalais vs Racing Club haïtien Parc Levelt de Saint-Marc Baltimore de Saint-Marc vs América Mardi 31 mars 2015 Stade Sylvio Cator Aigle Noir vs Don Bosco Parc Ferrus de Grand-Goâve Inter Grand-Goâve vs FC PetitGoâve Enock Nere/enocknere@lenouvelliste.com
CLASSEMENT COMPLET DE LA 5E JOURNÉE No 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Clubs DON BOSCO FC AS MIREBALAIS CAVALY AS BALTIMORE SC AMERICA FC US LA JEUNE AIGLE NOIR AC INTER GG TEMPETE FC RACING CH Ouanaminthe FC RACING FG FICA PETIT GOAVE FC VIOLETTE AC PNH FC RACINE GM ROULADO LA G ASCAPOISE VALENCIA FC
PTS 12 11 10 10 9 8 7 7 7 6 6 5 4 4 3 3 2 1 1 -1
J 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 4 5 5 4 5 5 5
G 4 3 3 3 3 2 2 2 2 3 2 1 2 1 1 1 0 0 1 1
N 0 2 1 1 0 2 1 1 1 2 0 2 3 1 0 0 2 1 3 1
P BP 1 9 0 7 1 12 1 5 2 6 1 4 2 7 2 4 2 4 0 5 3 8 2 1 0 4 2 1 4 4 4 4 2 1 4 2 1 2 3 4
BC Diff. 5 +4 5 +2 5 +7 3 +2 3 +3 6 -2 4 +3 3 +1 5 -1 1 +4 10 -2 3 -2 2 +2 3 -2 8 -4 9 -5 3 -2 6 -4 2 0 5 -1
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28 Mars 2015 No 1281
Marly et Baky
ne sont plus ensemble Oui ! Marly Édouard vient de mettre un terme à son histoire avec Baky Popilè, selon les informations que la principale concernée a partagées avec nous. Cette expérience avec le rappeur le plus populaire du Sud, semble-t-il, a laissé un goût amer sur les lèvres de la jeune femme qui compte prendre certaines distances et relancer sa vie professionnelle. Les raisons sont diverses et ont été compilées assez longtemps, pour devenir une charge trop lourde pour Marly Édouard, avocate de profession, qui s’était aussi consacrée corps et âme dans cette expérience avec Baky. Baky, auteur d’un album titré “Fòs yon black” sorti à la fin de l’année dernière, avait personnellement fait appel à l’expertise de Marly, ex-animatrice de l’émission “Symbiose” sur Radio Planèt Kreyòl, pour le poste de management. Si auparavant la jeune femme s’investissait de tout cœur, c’est par ce qu’elle était sûre de pouvoir relever tous les défis qu’elle aurait à rencontrer sur son chemin. Elle était enthousiasmée de sa première fois avec un rappeur à ce niveau. Reconnu pour ses capacités
et ses expériences, Marly occupait le poste de manager de Baky depuis avril 2013, soit trois mois après le contrat de l’artiste avec RKM Recordz. Dès son intégration officielle, Marly avait vite fait en sorte de présenter le grand public de Port-au-Prince le chouchou des Cayes qui allait sortir son premier album et le mettre dans l’agenda des producteurs d’événements. Dans une lettre adressée au conseil de direction de RKM Recordz, label en charge de Baky, Marly affirmait que c’était sa première expérience en tant que gestionnaire d’un rappeur. « J’ai vite accepté le travail, parce que je me suis dit que mon dévouement depuis 2005 dans le secteur allait prendre une autre tournure. »
Une expérience qu’elle a dû cesser, vu que les relations entre elle, Baky et le label n’ont pas évolué comme elle l’espérait. « J’aime que le respect règne dans l’espace où je travaille. Être respectée, c’est une grande source de motivation pour moi. A titre de manager de Baky, j’étais en étroite collaboration avec RKM Recordz, et j’ai pu constater que le label à un gros problème de gestions de ses ressources humaines, tandis que moi j’aime qu’on comprenne mes sacrifices. » Marly continue : « Des gens qui évoluent dans un même sphère auront quand même des différends quoiqu’ils s’aiment. Avec Baky, le problème était son arrogance. » En mettant un terme à ce contrat dont la date d’expiration prendrait fin en 2016,
Marly dit ne pas trahir l’artiste : « Je ne pouvais plus. Malgré ma bonne volonté, j’étais incapable de rester un peu plus. Tout le monde sait comment j’ai essayé de bien représenter l’artiste, de le protéger, le vendre auprès des producteurs et du public. Mais en réalité, je n’avais que le titre de manager, mais pas les pouvoirs qui vont avec.» Selon une source digne de confiance, il se pourrait que Marly Édouard devienne le nouveau manager de Wendyyy. Traka pi rèd ! Plésius Junior Louis jplesius@ticketmag.com
Quand Jean D’Amérique slamme
“Di yo”
A seulement 20 ans, Jean d’Amérique est loin d’être un inconnu pour le gotha du slam. Il a pris le feu sacré en 2009 après avoir visionné pour la première fois ¨Slam¨, le célèbre film de Soul William. Très vite, le gaillard qui se croyait destiné au rap, prend son bâton de pèlerin pour se frayer un chemin vers la reconnaissance. Il écume dès lors les ateliers sur le sujet. ¨L’un pour l’autre¨, un projet québécois, lui permet de faire ses premiers pas sur les planches de pas mal de centres culturels comme l’IFH. Petit poisson devenant grand, D’Amerique intègre d’autres projets importants comme Slamasutra, des tandems avec des slameurs français dont Gaël Faye, Edgar Sékhola et K-libr. En 2015, l’ambition du jeune artiste est de se faire connaître au-delà du cercle d’initiés. C’est dans cette perspective qu’il a pensé à émettre ce 21 février ¨Di yo¨, son premier slam sur support. Depuis le 28 février, soit sept jours plus tard, on pouvait l’auditionner sur Métropole, Scoop FM, Sky FM. En ligne on peut télécharger le morceau sur sa page Facebook ou SoundCloud… D’Amérique dénonce dans ¨Di Yo¨ les discriminations, les conditions difficiles du peuple haïtien sur un fond de sonorités urbaines et reggae, comme c’est le cas pour la majorité de ses œuvres jouées sur scène par le passé. En avril, les fans et les curieux du slammeur sont invités à le découvrir, dans ¨Liberté, mon seul pirate¨, une adaptation d’un texte d’Aimé Césaire dans le cadre du festival Théatrophilie. Le jeune homme participera aussi à un atelier que l’Américain Soul Williams tiendra en avril sous la demande de l’American Corner. D’Amérique souhaite par-dessus tout trouver du temps pour peaufiner son tout premier album qui inclura évidemment ¨Di yo¨.
Chancy Victorin chancyvictorin@ticketmag.com