Tamara Suffren pote lespwa

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Pouchon Duverger

Victime de fausses rumeurs

Décidément, la malchance semble poursuivre sans relâche Pouchon Duverger. Quand son nom n’est pas impliqué, à tort ou à raison, dans des querelles avec des individus notamment sur la plage de Raymond-les-Bains à Jacmel, à Luly ; au Champ de Mars sur le char de Djakout #1 avec Shabba, et récemment au Cap lors du carnaval (apparemment avec des agents de sécurité du président Michel

Martelly), c’est la date du 1er avril que des gens attendent pour profiter de faire du mal au chanteur. Le mardi 2 avril 2013, des individus et des sites en ligne annonçaient sur leur page que le chanteur serait arrêté par la police à Montréal (Canada), là où il vit avec sa femme et son enfant depuis des années, parce qu’il aurait frappé sa conjointe par jalousie.

Contacté par Ticket Magazine ce 2 avril, le manager de Djakout #1, Ti Marco M&S, a démenti cette information en affirmant que ce n’est qu’un ‘’poisson d’avril’’, ce qui se dit sur l’internet. « Je viens de parler à Pouchon, il est en forme. Il n’est pas même au courant de ce qu’on fait circuler. Il n’est pas en prison », a assuré le manager. Quelques minutes après, nous sommes entrés en contact avec le chanteur de Djakout #1. Pouchon ne semble au courant de rien et se demande qui a bien pu raconter de tels mensonges au sujet de son couple. « Je ne comprends rien ; je suis chez moi, et on m’appelle pour me dire qu’ils ont appris que je suis en prison. Quand je ne suis pas mort, c’est ma femme que je frappe ; finalement, ceci est un réel problème ! », a déclaré le chanteur. L’interprète de « Reyalite a » est allé plus loin pour se demander si ce ne sont pas les proches ou fanatiques de T-Vice qui seraient à l’origine de ces rumeurs, après la victoire de Djakout #1 sur « Mèt beton an » au carnaval national 2013. Plus loin, Pouchon, qui se dit très mécontent de ce qu’ont rapporté plusieurs personnes et des sites en ligne, a déclaré qu’on peut bien faire courir toutes sortes de rumeurs sur lui, mais, arriver jusqu’à citer, impliquer faussement le nom de sa femme, c’est de l’exagération. Tout en demandant aux fans de Djakout #1 de garder leur calme, Auguste Duverger alias Pouchon annonce qu’il rentrera en Haïti à la fin de ce mois-ci.

Jimmy Jean-Louis, acteur haïtien de renommée internationale, fait plusieurs apparitions dans le dernier clip du chanteur Chris Brown. Publié sur le compte Youtube du chanteur le 1er avril dernier, « Fine China » est le premier single annonçant « X », son sixième album studio. L’influence de Michael Jackson dans ce court-métrage est omniprésente. Tout au long du clip qui dure environ six minutes, Chris Brown enchaîne des chorégraphies calquées sur celles du défunt roi de la pop. Il va plus loin en reprenant son style et même sa manière de chanter. A la fin du clip, on le voit aux côtés de l’interprète du film Toussaint Louverture qui, bien armé, semble lui servir de garde du corps.

librairies

Cette semaine à la librairie La Pléiade Le pyromane adolescent, éditions Mémoire d’encrier Auteur : James Noël « J’ai déboité mon fémur gauche Je l’ai mis dans un foyer Et puis un long feu s’est mis en marche J’étais heureux comme une allumette. » Les poètes sont-ils des pyromanes adolescents qui chantent l’espoir du monde ? Leurs mots embrasent les cœurs. Leurs amours nous donnent de quoi rêver et vivre. James Noël n’a d’autre métier que celui de pyromane. Pour lui, c’est la seule manière d’être : la fulgurance de l’enfant qui dit que toute nuit est jour férié par amour. Né en Haïti, James Noël est poète. Écrivain en résidence à la Villa Médicis, Académie de France à Rome, il est fondateur de la revue Intranqu’îlités. Ce livre est en vente cette semaine à la librairie La Pléiade au prix de 300 gourdes. Librairie La Pléiade, Complexe Promenade Angle des rues Grégoire et Moise, Pétion-Ville, Haïti.

FANS

Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)

Jimmy Jean-Louis apparaît dans la dernière vidéo de Chris Brown

Dans nos

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Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Gaëlle C. ALEXIS SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE RÉDACTION Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE CORRECTION Jean-Philippe Étienne CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717


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Combien de temps tu as pris pour préparer et offrir cet album ? J’ai voulu prendre le soin de faire un bon travail, un travail que tout le monde apprécierait. J’ai fait en sorte de choisir des morceaux de façon à ce qui que ce soit trouve une chanson pour aimer sur ce CD. J’ai même chanté « Dodo Titit », une berceuse créole traditionnelle ; donc même un enfant l’aimera en l’écoutant. Oui, j’ai pris du temps pour présenter mon œuvre au public, mais je pense que cela en valait la peine. D’où est venue l’idée de réaliser un album ? Alors que j’étais en Belgique pour suivre une formation en chant en juillet 2011, j’ai rencontré un Belge qui a entendu et apprécié ma voix. Il m’a demandé si je savais chanter du jazz, et m’a priée d’interpréter « Summer time », ce que j’ai fait. Ensuite il m’a demandé si j’avais déjà un album, je lui ai répondu non. Quelques mois après, il m’a appelée pour me dire qu’on va travailler un disque. J’ai été vraiment contente. Car je réfléchissais bien avant sur les moyens de réaliser mon propre album. Et subitement, la nouvelle était tombée ! Je me suis rapidement mise au travail, et j’ai travaillé dur pour offrir un bon produit. Depuis quelque temps et même avant la sortie de ton album, tu t’éloignes de plus en plus de Wooly St-Louis, n’est-il pas jaloux de cette distance ? Wooly, c’est quelqu’un qui, depuis mon enfance, m’encourage sur toute la ligne. C’est lui qui a choisi un jour de me mettre sur scène. J’ai beaucoup de gratitude et respect envers lui, parce que si je peux être Tamara aujourd’hui qui chante et que tout le monde écoute, c’est parce qu’il a accepté de faire le pas avec moi. Il n’y a aucune jalousie. J’ai même des musiques de Wooly sur mon album, et il en est très content, ce qui me réjouit aussi. Néanmoins, ces derniers temps, partout, tu joues sans lui. L’élève aurait-elle dépassé son maître ? (Rires) Je crois qu’on a l’habitude de dire ça ; en effet, parfois l’élève dépasse le maître. Ce n’est peut-être pas ma situation, mais c’est pour dire que chacun de nous (Wooly et moi) a sa route à faire. C’est vrai qu’on chante dans le même milieu, mais on a chacun notre objectif. Bien sûr, je savais qu’un jour nos chemins allaient se séparer, mais cela ne veut pas pour autant dire que Wooly et moi ne chantons plus ensemble. Pourquoi « Lespwa » comme le titre de l’album ? « Lespwa » est un texte du poète Georges Castera sur une chanson de Pierre Vaiana. Quand j’avais ouvert un des recueils de poèmes de Georges Castera, c’est l’un des textes qui m’avaient beaucoup marquée, qui avaient fait un effet sur ma personne. Et quand on avait mis « Lespwa » en musique, la nouvelle œuvre a fait un autre effet sur moi. Alors je me suis dit qu’il n’y avait pas à sortir de là, que j’allais appeler mon album « Lespwa », en espérant que l’effet que le morceau a fait sur moi serait aussi le même que sur ceux qui l’écouteraient. Et cela a marché ! J’ai eu beaucoup de bons commentaires relatifs à cette musique. Par ailleurs, je pense que quand on vit en Haïti, on a besoin de vivre avec beaucoup d’espoir. « Lespwa », c’est l’un des morceaux qui me marquent le plus sur l’album, et je prends toujours plaisir à le savourer. Cela voudrait dire que c’est ta musique préférée sur l’album ? Je ne crois pas que j’ai une chanson préférée sur l’album, parce qu’à chaque que j’entends un morceau qui s’y trouve, il a un effet différent sur moi. Pierre Vaiana a fait un travail remarquable sur l’album, quels sont les autres artistes invités sur ce disque ? C’est le musicien Pierre Vaiana qui a porté tout le projet sur son dos. C’est lui

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Tamara Suffren POTE LESPWA Chose promise, chose due. La jolie créole Tamara Suffren a accouché de son premier bébé, « Lespwa », son album studio personnel présenté par Pierre Vaiana, le saxophoniste italien à qui la chanteuse doit une fière chandelle. Après sa tournée en Belgique où elle a offert dix concerts, Tamara Suffren prend rendez-vous avec ses fans et le public le jeudi 4 avril à L’Institut Français en Haïti. À travers un concert, la jeune artiste signera son album jazz vocal créole intitulé « Lespwa ». Des artistes comme Jean Jean Roosevelt, Syto Cavé et Rutshelle Guillaume seront présents à ce concert-signature dont Pierre Vaiana est l’invité spécial. Dès 6 h pm, pour seulement 500 gourdes, les gens pourront se procurer le disque et jouir du talent de Tamara. En attendant jeudi, la jeune chanteuse nous parle.

qui a aussi cherché les sponsors, tout et tout. Toutefois, j’ai d’autres fameux musiciens qui m’ont accompagnée sur l’intégralité des musiques dont Salvatore Bonafede, Zumana, Victor Da Costa, Michel Seba, etc. Toutes ces personnes m’ont grandement aidée. On dit que « Lespwa » est un album réalisé pour les étrangers ; d’ailleurs, il n’y a pas dessus beaucoup d’artistes haïtiens invités ? C’est faux. Il n’y a pas d’artistes haïtiens qui chantent ou qui jouent sur l’album, mais tous les morceaux sont des morceaux haïtiens. Par exemple, il y a des textes de Syto Cavé, James Noël, Georges Castera ; il y a aussi des morceaux de Johnson St-Cyr, Boulot Valcourt, Wooly St-Louis, Avin François, et, bien sûr, de moi. Et nous sommes tous haïtiens ! Certes, l’album a été produit en Belgique, mais « Lespwa » est fait pour mon pays, ma culture. On sait qu’il y environ deux semaines, tu étais en tournée en Belgique, comment cela s’est-il passé ? C’était une tournée réussie sur toute la ligne. La tournée a débuté le 18 février et a pris fin le 9 mars 2013. J’ai donné dix concerts en Belgique, dans plusieurs villes dont Liège, Bruxelles, Louvain-la-

Neuve, Gembloux. Je peux dire que j’ai fait beaucoup d’heureux. En Belgique, les gens ont acheté le CD en quantité. Cela m’a vraiment fait plaisir, d’autant plus je chante dans une langue qu’ils ne connaissent pas. Une langue un petit peu proche du français, c’est vrai, mais qui n’est pas facile à comprendre. Pierre Vaiana est-il aussi ton manager ? J’ai deux personnes qui travaillent avec moi en Haïti : Johnson St-Cyr et Pascale Solage. Si quelqu’un a besoin de moi, il peut appeler Johnson St -Cyr au 3899-9150 ou Pascale Solage au 3849-3628. Pierre Vaiana s’occupe de la Belgique, de Paris et de Kinshasa. Et voilà, le projet avance ! Ne penses-tu pas que cet album peut permettre à Tamara Suffren d’aller très loin, disons de franchir d’autres frontières ? Oui, je crois en cela. J’ai fait l’album pour qu’il fasse sa route, ensuite, pour me frayer un chemin afin de réaliser d’autres albums. Maintenant parlons de la vente-signature… Ce sera plutôt un « concert-signature ». Il aura lieu le jeudi 4 avril 2013 à

l’Institut Français en Haïti à 6 h pm. Jean Jean Roosevelt, Syto Cavé, Rutshelle Guillaume, John Berne Thomas, Josué Alexis, Johnson St-Cyr seront avec moi ; et le saxophoniste italien Pierre Vaiana rentrera spécialement de la Belgique pour l’événement. L’entrée est gratuite, mais, l’album « Lespwa » sera vendu au prix de 500 gourdes. Un message pour les gens ? J’invite tout le monde, parce sur l’album, chacun trouvera une musique qu’il aimera. J’ai déjà fait l’expérience avec plusieurs personnes des gens, toutes catégories sociales confondues. Après le concert-signature, où pourra-t-on trouver l’album «Lespwa»? Aux deux librairies La Pléiade. Et puis, éventuellement, il pourra être aussi disponible à Mélodisque. Cela reste à confirmer. Et pour les vidéos ? Oui, il y en aura. C’est avec « Salon Pèp», une musique à caractère sociale, que nous ferons la première vidéo de l’album « Lespwa ». Propos recueillis par Gilles Freslet gillesfreslet@yahoo.fr


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De vous à moi

Opinions anatomiques…

ZENGLEN NAN BAZ Paroles : Jean Brutus Derissaint,Dener Cide Musique : Jean Brutus Derissaint et Dener Séide

1- machan-n ban-m 5 goud pain ak kafe yon sache dlo konsa jounen-l komanse voye 3 sms pap padad jwen-n 20 gratis yap bipe tout la jounen realite 2 zanmi 2 ti je-n en Haiti pou yo se l’essentiel

Nos compatriotes, pour vous jourer, ont tendance à décrier le meilleur chez vous ou vos proches. Mais des proches plutôt spécifiques, comme votre papa, votre marraine, votre mère particulièrement. Bon, enfin, je dis le meilleur, mais c’est relatif. N’empêche que certaines parties de votre corps ne vont jamais être la cible des joureurs. Moi comme vous le savez déjà (si vous le savez pas, prenez un abonnement au journal), il en faut beaucoup plus pour m’émouvoir. D’ailleurs, j’ai pris le parti de rire de la tête que fait quelqu’un, en plus du mouvement circulaire des index qui se termine par une descente des mains, pour entrer comme il le croit - dans votre maman. Voyez comme j’ai raison de toujours répéter que tout est contexte : combien de fois, pour donner votre accord silencieux à un ami ou un complice, n’avez-vous pas répondu à un geste ou une parole juste par un clignement des yeux ? Pourquoi donc alors, quand un petit enfant fait la même chose, automatiquement il récolte une tape ou une baffe parce que l’adulte interprète le geste comme une injure grave ? C’est normal, puisque l’adulte lui-même, quand il ne veut pas ouvrir la bouche pour dire le gros mot anti-maternel, fait le même geste en y ajoutant un hochement de tête et un serrement de la mâchoire. Et podyab la maman qui n’a rien fait - à part faire l’enfant qui subit l’outrage en son nom - et dont l’anatomie est insultée. Vous avez certainement compris que la scène, tristement courante, se passe partout, dans toutes les couches de la société. Et il est malheureux d’être soit la cible, soit le témoin de ces rixes ou ces disputes qui s’ensuivent à cause d’un mot dit à l’intention d’une personne le plus souvent absente. Vous avez également compris que tout ceci se dit en créole pour donner du poids à la chose. Mais en passant… où est l’insulte ? Si

on dit à quelqu’un : « Tu as les yeux de ta mère », il est bien enchanté. « Le nez de ta mère »… c’est bien beau. Tu as… tu as… tu as… le derrière de ta mère. Oui, c’est vrai, elle avait un beau postérieur. Bon, pas la peine de me rappeler que ce n’est pas à moi que s’adresse ce dernier compliment, vu que mon postérieur rappelle plutôt une planche à repasser en position repos. Mais cette partie-là, la plus utile après le cœur de la mère qui porte tant d’amour, cette partie dans le voisinage duquel passe en général celui ou celle qui assurera la descendance, pourquoi est-elle nommée pour injurier ? Me revient à la mémoire une scène qui s’est déroulée chez une copine du genre plutôt cool et ouverte. Ses deux fillettes se disputent dans un coin de la maison, et tout naturellement, à un certain moment, l’une d’elles vient en pleurant pour porter plainte. Elle n’arrive pas à rapporter ce que sa petite sœur lui a dit ; ma copine insiste… « Non, maman, c’est un gros mot. - Allons ma fille, je suis médecin, aucun mot n’est trop gros pour moi. - Mais maman, elle a dit une injure qui a ton nom là-dedans ! » Grand éclat de rire de cette chère mère ; elle appelle les deux et leur demande : « Vous savez de quelle partie elle a parlée ? Mais il n’y a pas que celle-là qui identifie une personne. » Et elle explique à la coupable : tu pourrais tout aussi dire : le nez, le front ou le coude de ta maman, la partie citée n’en restera pas moins utile ou importante dans son anatomie, tu comprends ? Il est vrai qu’on utilise également cette partie sans laquelle la tête ne tiendrait pas, le cou, pour toucher la corde sensible chez quelqu’un à propos de sa mère. Comme quoi il n’y a pas que la partie intime et cachée de cette précieuse parente qui soit sujette à l’injure ! Moi, à chaque fois que quelqu’un me dit ça, ce fameux ‘’ça’’, je me remémore cette petite scène chez ma copine et je me dis que ma mère aurait certainement

souri de la stupidité du terme, tout comme j’ai enseigné à mes enfants à le faire si jamais ils doivent donner une réponse à pareille injure. Il est vrai que la traduction n’est pas particulièrement pareille en espagnol ou en anglais, mais l’idée est tout à fait la même, et on pourrait vraiment éviter des querelles stupides en remplaçant rapidement dans sa tête la partie citée par aisselles, genou, orteil ou cheville de sa maman. Voyez-vous, il n’y a pas que moi que la question n’irrite pas. Sur un chantier, un jour, deux ouvriers en sont venus aux mains. Après qu’on les eut finalement séparés, un autre a expliqué à l’ingénieur en chef que celui qui était la cause de la dispute avait dit à son collègue « Idiot que vous êtes », puis il était entré dans sa maman. Ah, quand même, a dit l’ingénieur, il faut savoir vous contenir et ne pas citer la mère de vos collègues ! La victime a rétorqué : « Mais, ingénieur, ce n’est pas ça du tout ! Il peut citer le nom de ma mère autant qu’il veut, elle n’en saura rien, d’ailleurs elle est morte depuis siècle. Mais moi je n’ai jamais accepté que quelqu’un me traite de ‘’que vous êtes’’ ! » Loin de moi l’intention de prétendre imposer ce qui doit s’utiliser pour manquer d’égards à quelqu’un ou pour casser et mettre dans sa main. Ce qui m’embête, c’est le fait de prendre des choses très privées de quelqu’un pour les livrer à la criée publique et à son insu en plus. Mais… pourquoi n’ai-je fait mention que de ce qu’on cite toujours de la mère, tel le cou et la partie intime ? On insulte également en citant les hommes. De vous à moi… est-ce que chez un père, la tête serait la partie intime ? Sister M*

2- ak mil goud roi pa bo pe president pa pa papa-l zefe li getan ap mache shoti pa pedi tan tou jou gen-w bagay pou-l jere avek swag yo reprezante beadjen-n pa bese triye se tout sa-l jwen-n li leve pou yo se l’essentiel resan ap fe actualite nan la ri a yo kot plezi a ye la baz yo ye yo pa gen kob pou depanse nan lari a yo ye kot plezi a ye la baz yo ye // ti brother se nan sa yo kwe domi ta leve bone breajen nan se yon teenager vle vi-v sa-l we sa yo fe-l kwe li adapte-l ak situation-l des fois li pa de mauvaise intention ko-m nan sosyete-l la pa ba-l twop vale fo li jwen-n yon bagay pou life // bredjen pa nan damou ni nan fe lanmou li pa nan ni file konplike se kore-m babe lage-l la. o lage-l la lage-l la //


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Mèsi Bondye, pou Alléluia FM Le concert de lancement d’Alléluia FM était incontournable. Les plus curieux étaient au cœur de l’événement, au palais municipal de Delmas, ce dimanche 31 mars 2013. Mais la télé Caraïbes (chaîne 22) et la nouvelle station émettant depuis septembre 2012 sur la bande 98.9 FM ont assuré la retransmission de l’événement. Le succès était prévisible. Un concert digne d’un lancement d’une nouvelle station de radio évangélique en Haïti. Avec Jameson Innocent, Nadia Faubert, Claudel Senat et son Chœur d’adoration, Angel’s Family et Julien Janvier, l’invité spécial ; ce concert de Pâques restera gravé dans le cœur de plus d’un. Mèsi Bondye pou Alléluia FM, pour reprendre la chute du spot audio que certains connaissent par cœur... Certes, ce concert a bénéficié d’une grande campagne de promotion. Elle était payante. Mais c’est surtout une histoire d’amour entre cette nouvelle station évangélique et ses auditeurs qui a valu cette marée humaine au palais municipal ce dimanche de Pâques. En six mois, Alléluia FM a gagné et nourri spirituellement des cœurs avec ses émissions d’essai. L’espace a dû malheureusement excéder sa capacité d’accueil pour contenir tout ce beau monde venu de partout. Récit.

Garer sa voiture pour ensuite accéder à l’entrée du théâtre est un exploit. Ensuite, il faut faire la queue (pendant très longtemps) pour enfin atteindre la grande cour. Un camion-pub juste en face invite les indécis ou encore les passants à retirer leur billet. C’est la totale. A l’intérieur, sous une tente, Julien Janvier signe son dernier album, « Prezans ou ». Des va-et-vient incessants, des amis de la radio arborant leur T-shirt « Alléluia »… Sur la scène, un fond imprégné du même logo, le décor est déjà planté. Quelques minutes après six heures, Claudel Senat et son chœur d’adoration en provenance de Titanyen prennent place sur scène sous l’invitation du maître de cérémonie, Caleb Desrameaux. Leur fait suite le frère Renan Petit-Fabe, pour la prière d’intercession, comme il le fait tous les midis du lundi au jeudi sur les ondes de la radio Alléluia FM. Et la transition se fait rapidement avec Nadia Faubert. Ce nom, jusqu’à cette soirée, ne disait rien à plus d’un. Normal, car Nadia n’a même pas encore un testpressing. Mais sa prestation ne laisse pas le public trop indifférent. L’attitude d’une foule motivée, complaisante, coopératrice même, avouons-le, a joué en la faveur de l’artiste en herbe. Voilà que certains réclament déjà Julien Janvier. Patience ! On attendait aussi Jameson Innocent, l’un des artistes invités à cette fête. Tout MC digne de ce nom aurait utilisé « N’ap ret tann ou », le hit de l’ex-maestro et chanteur de Hoshama pour l’introduire, comme l’a fait Caleb. Accueilli dans un « vacarme chrétien », Jameson avait quinze minutes pour satisfaire le peuple de Dieu. Au micro comme au clavier, le chanteur, très modeste, a assuré. Mais le moment fort reste sans conteste son dernier titre, le hit que le public semblait connaître mieux que son interprète. Confettis, émotion, cris de joie… On est dimanche de Pâques, donc jour de double célébration : la nouvelle radio évangélique sur la bande FM et la victoire de Jésus sur la mort. Pour ce deuxième aspect, le pasteur Valéry Vital-Herne avait un message spécial. Le présentateur de Vendredi Famille sur

Radio Lumière, homme au verbe facile, a beaucoup dit en moins de cinq minutes sur le sens de cette fête chrétienne. Entretemps, les musiciens de Angel’s Family installent leur instrument, et les « Obsédés de Dieu », de rouge vêtus, ont fait « Chèlbè » dans un medley avec notamment leur premier hit, « Mwen p ap lage ». Angel’s Family, toujours au top de sa forme, incarne la nouvelle génération du mouvement gospel en Haïti. Karl Foster Candio, directeur de programmation de la radio, a peut-être compris que le public s’impatientait de voir Julien. Est-ce pourquoi son très approprié discours de circonstance était aussi concis ? Ce qu’il faut retenir de son intervention : « Alléluia FM pa vi n ranplase okenn radyo, men pito vi n ranfòse kantite radyo evanjelik ki genyen sou kadran an. » Le directeur a aussi salué les aînés comme Radio Lumière, Radio Espérance, Radio Sentinelle, Shalom, Voix de l’Evangile… Depuis son arrivée à la radio en novembre 2012, Karl, animateur de « Bonjou Kretyen », unique émission de la radio jusqu’à date, alimente de fort belle manière la grille de programmation de cette station qui priorise la diffusion de musique et de prédications 24 heures sur 24. Deux bonnes heures se sont déjà écoulées. Il ne reste que Julien Janvier dans le line-up. La foule est encore opaque. Après tout, on est venu voir ce grand artiste, à cheval entre l’ancienne et la nouvelle génération de musique évangélique. Il vit depuis 2005 aux Etats-Unis d’Amérique. Il était rentré il y a environ deux ans, mais sans un événement de cette envergure autour de lui. Artiste de plus de vingt ans de carrière, Julien retrouve ses admirateurs de toutes générations, mais aussi inaugure une nouvelle radio qui pendant les semaines précédant l’évènement tourne en boucle ses plus grands succès. Pluie de confettis, applaudissements, cris. Julien, dans son smoking, calme, entre en scène avec « Non li ». Julien n’a plus 20 ans. Mais il bouge sur scène, danse avec tellement d’agilité et de frénésie ! Le chanteur se sent bien chez lui, avec ses compatriotes. Il ne cesse de le répéter lors de ses entrevues. L’usure du temps ne lui rien enlevé de sa vigueur. Le public est acquis à cause. Il suffit qu’il demande un « leve men anlè » pour qu’on l’exécute. « Dis donc, mon frère », « Doux Jésus », « Mwen pa menm moun nan ankò », interprété avec l’aide de musiciens très connus dans le secteur dont Charleson Duverné (Poppy), Jean Elie Didis, Johnson St-Cyr, Poupi, cinq choristes, sans compter la grande chorale, le public, qui avoisine les dix mille personnes. Cela n’a duré qu’une heure. Faute du retard au début. On aurait pu rester encore une heure de plus ; mais quand on a pensé à tout le tralala, il était plus sage de se faufiler vers la barrière, parce que le bouchon à la sortie était encore tout un exercice. « Aprè konsè, tanbou lou. » Mais c’était pour la gloire de Dieu. De toute façon, Julien est là pour encore une semaine pour d’autres affiches. Et Alléluia annonce déjà un autre grand concert, toujours au palais municipal, à l’occasion de la fête des Mères. Il n’est que d’attendre.

Alléluia FM : nouvelle et différente…

Ce qui lie Alléluia FM avec ce grand public c’est sa différence. Le concept radio-musique est très utilisé sur la bande FM, mais Alléluia est la première station évangélique qui a réussi à mieux l’exploiter, sous l’initiative de son PDG, Patrick Moussignac. Avec son slogan « Zanmi espirityèl ou », elle invite ses auditeurs à l’adoration, la louange et la découverte de nouvelles chansons inspirées, crée une interaction entre les artistes évangéliques et le public, et assure la promotion de la musique évangélique haïtienne. C’est une radio commerciale qui vit de ses commanditaires, et ne réclame rien que l’écoute de son auditoire. Une radio évangélique de plus. Une nouvelle victoire pour le monde chrétien, toujours pour la même cause : une plus large diffusion de la parole de Dieu. Bienvenue, Alléluia FM ! Joël Fanfan


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Mercredi 3 avril 2013

Promenade de santé pour les U-17

L

es jeunes Grenadiers n’ont pas fait de détails face à leur homologue de la République Dominicaine. L’équipe U-20 de la terre voisine s’est une nouvelle fois inclinée sur le score sans appel de (3-0), mitemps (2-0), samedi 30 mars 2013 au terme du deuxième match amical international disputé au stade Sylvio Cator entre les deux pays partageant l’île d’Haïti (République d’Haïti et République Dominicaine). Après le sévère raclé subi (0-4) jeudi 28 mars 2013 au stade Sylvio Cator, les U-20 de la Dominicanie n’ont pas su contrer les assauts répé-

tés des jeunes Grenadiers voire éviter cette nouvelle correction. A l’arrivée, ils ont encaissé trois nouveaux buts pour finalement chuter sur le score fleuve de (3-0). Auteur d’un des quatre buts infligés aux Dominicains jeudi, l’attaquant de l’AS Mirebalais, Jonel Désiré s’est offert un doublé pour porter à trois, son nombre de buts inscrits face aux Dominicains. Le troisième but haïtien a été inscrit par Therson Philippe sur penalty. Ainsi, à eux deux (Jonel et Jean Wesner), ils ont inscrit six (5) des sept (7) buts réalisés par les jeunes

Grenadiers dans ce double face à face mettant aux prises Haïtiens et Dominicains au stade Sylvio Cator (jeudi 28 et samedi 30 mars 2013). Signalons que ces deux matches rentrent dans le cadre de la préparation des jeunes Grenadiers qui doivent laisser Port-au-Prince ce vendredi 5 avril pour affronter respectivement les équipes des USA, le 7 avril et du Guatemala, le 9 avril à l’Estadio Rommel Fernandez Gutierez (Panama city) comptant pour la dernière phase des éliminatoires de la coupe du monde U-17 de la FIFA, Emirats Arabes Unis 2013.

Résultats des deux matches amicaux Stade Sylvio Cator, Jeudi 28 mars 2013 Haïti (U-17) – Rép. Dom (U-17) : 4-0 Jean Wesner Dérival (2), Jonel Désiré et Givemilord Ilosier Stade Sylvio Cator, Samedi 30 mars 2013 Rép Dom (U-17) – Haïti (U-17) : 0-3 Jonel Désiré (2) et Therson Philippe (p) Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

Peguero Jean-Philippe, joueur du mois de mars

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’annonce officielle a été faite par la Commission d’organisation des compétitions nationales (Cocon) au terme de la sixième journée du championnat national de D1 disputée le week-end écoulé. Pour l’occasion, l’attaquant vedette du Don Bosco, auteur du but égalisateur des siens face au Fica (1-1) le week-end écoulé, en a profité pour s’emparer de la première place du classement des buteurs avec quatre (4) réalisations. Si l’ancien attaquant du Brondby IF (Danemark), n’a toujours pas inscrit le moindre de but en sélection nationale en deux matches pendant l’année 2013, en revanche, il en est à quatre (4) et une passe décisive dans la compétition reine du pays, et ce pour un total de cinq (5) matches joués. Muet lors de la journée inaugurale, le dimanche 9 mars (0-0) face au Valencia FC au stade Sylvio Cator, la star du Don Bosco s’est offert un doublé lors de la rencontre disputée devant l’Aigle Noir AC (3-2) comptant pour la deuxième journée. Fait divers, il avait fini la rencontre comme étant le dernier rempart du Don Bosco suite à l’expulsion du portier de son équipe. En voyage avec la sélection nationale de football pour affronter Oman, JPP a été le grand absent de la rencontre mettant aux prises son équipe face au Racing Club Haïtien. Ce dernier s’était imposé sur le score de (3-2). De retour à Port-au-Prince, il avait guidé son équipe à la victoire devant le Cavaly AS au parc Saint-Jean (Gressier). Pour l’occasion, Peguero a dans un premier temps rétabli l’équilibre pour le Don Bosco répondant ainsi à un but de Kimberly François, avant d’offrir la passe décisive à Dumy Fédé qui allait inscrire le but victorieux (2-1) pour les protégés de Sonche Pierre. Comme ce fut le cas lors de

la première journée, le dauphin de Frandy Montrévil au palmarès du Ballon d’Or G&G Sportif 2012, a été muet lors de la cinquième journée face au leader de la compétition reine du pays, l’AS Mirebalais (0-0). Pour son dernier match du mois de mars, le meilleur en activité de la sélection haïtienne de football a retrouvé le chemin des filets. Il avait empêché à ses homologues de perdre au Fica lors de la sixième journée au parc Saint-Victor. Il avait répondu à un but de Woodensky Cherenfant

qui avait déclenché les hostilités pour les locaux. Ainsi, Peguero Jean Philippe présente une feuille de statistique intéressante en réalisant 4 buts en 450 minutes (5 journées) soit une moyenne d’un but toutes les 113 minutes de jeu. Ajouter à une passe décisive. Autant dire, ce n’est pas un hasard qui les dirigeants de la Cocon ont jeté leur dévolu sur l’attaquant vedette de l’équipe du Don Bosco de Pétion-Ville, Peguero Jean-Philippe,

Peguerro sous les couleurs de l’équipe nationale (Photo : Yonel Louis)

meilleur réalisateur de la compétition comme le meilleur joueur du mois mars. Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH! Francophonie, notre oeil ! A Nice en France et en septembre, Haïti a rendez-vous avec les Jeux de la francophonie. On se pose bien des questions autour de la nécessité et de l’intérêt de ces Jeux pour les pays participants. C’est une histoire qui en cache d’autres. Toujours est-il qu’Haïti est loin d’en tirer profit en termes de coopération sportive, voire olympique. Trois disciplines ont été retenues officiellement pour représenter Haïti à ces joutes sportives francophones : le judo, le cyclisme et le football. Toujours est-il que la préparation des athlètes , estiment les représentants des fédérations en question, ne semble pas être le souci des instances compétentes. Même si l’important est de participer selon la formule du Baron Pierre de Coubertin, le père de l’olympisme moderne, il ne reste pas moins vrai qu’il y a va du prestige d’un pays participant de se faire représenter de manière convenable et convenante. Au train où vont nos athlètes seront-ils en mesure de projeter une belle image francophone d’Haïti?


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Mercredi 3 avril 2013

Destination Aquin / 6e édition

Le sport était en folie à Aquin

La formation de Magic, victorieuse des Tigresses

L

a place d'Aquin était le lieu de rendez-vous pour le déroulement des rencontres de football (ti kan) et volley-ball en présence d'un public qui avait fait en la circonstance le déplacement en nombre imposant pour venir assister à l'évolution des athlètes. Dans la finale qui mettait aux prises Magic à Tigresses en catégorie féminine, les partenaires d'Esther Joachim (capitaine) après avoir dompté les fauves dans la jungle se sont adjugés le trophée récompensant l'équipe championne de la 6e édition. En l'absence de l'assistant entraîneur, la cubaine Sylvia Samientos présente sur le terrain comme passeuse, Rood Lamardieu le directeur technique de la formation chère aux Joachim (Guy et son fils Frantz Eddy), s'est mué en principal entraîneur avec comme assistant Jean-Claudy Georges Emmanuel avec comme objectif de faire échec aux Tigresses à l'occasion de cette 7e confrontation. Magic avait grand besoin de cette victoire sur son coriace adversaire, une façon pour lui de faire d'une pierre deux coups: remporter la finale et la dédicacer ensuite à Esther Joachim la capitaine qui fêtait le lendemein son anniversaire de naissance. Coup de poker réussi pour Magic qui, au coup de sifflet initial du directeur de jeu, démarra le premier set sur les chapeaux de roue. Après avoir mené au score 7points à 0, les joueuses de la formation " flamengo et noir " eurent un relâchement, ce dont profitèrent les Tigresses pour remonter au score jusqu'à même mener à un certain moment à la marque. La formation de Magic allait refaire surface pour mettre d'abord les choses à égalité et finalement l'emporter (25-22) dans ce premier set âprement disputé par les deux équipes. Comme c'était d'ailleurs le cas pour le premier set, Magic entama le deuxième en toute beauté. Profitant encore une fois d'un certain laxisme de l'adversaire, les partenaires de Caroline Graham parvinrent à égaliser sans pour autant lâcher prise en vue de basculer le set en leur faveur (25-22). A un set partout, le troisième et dernier

set devant se disputer au tie break (15 points) s'est avéré très animé avec d'une part Magic, décidé à tout prix à rendre docile l'animal sauvage et de l'autre, une formation des Tigresses croyant beaucoup dans ses possibilités de remporter ce set décisif. Pourtant, c'était sans compter avec l'équipe de Magic super motivé qui, après avoir exploité à merveille les erreurs mon-

umentales de la part de leur adversaire, remporta avec brio ce dernier set (15-12) à la grande stupéfaction des joueuses et supporters des Tigresses. En attendant la prochaine rencontre entre ces deux formations, la 7e entre ces deux antagonistes, Magic mêne tambour battant avec 5 victoires pour deux de la part des Tigresses. La liste des joueuses de Magic à qui

revient l'honneur de sabler le champagne de la victoire et de savourer également la joie communiquée par le précieux trophée de la 6e édition " Destination Aquin " est la suivante : Esther Joachim (capitaine), attaquanteréceptioniste, Carline Pierre (attaquanteréceptioniste), Rachel Lerentisse (contreuse centrale), Rose Mirlène Louis Jeune (contreuse centrale), Rose Jallye Salomon (contreuse centrale), Sylvia Samientos (passeuse), Anna Jean (attaquante-réceptioniste), Ruth Fabiola Ignace (libero), Matha Onésias (Attaquante) et Augusta Augustin (passeuse). Le staff technique de Magic pour cette finale était composé de : Rood Lamardieu (entaîneur principal), Jean-Claudy Geoges et Sylvia Samientos (entraîneurs assistants). Le président n'est autre Frantz Eddy Joachim qui remplace son père Guy Joachim, membre fondateur de la formation de Magic. A côté du volley-ball, il y eu également le foot avec une très belle prestation fournie par la jeune équipe des Tigresses ainsi que lEcole de football de la ville Aquin (EFA) qui a soulevé d’ailleurs de nombreux applaudissements de la part du public. Autre attraction à cette 6 e édition de “ Destination Aquin “ , la course de “ boa fouye “ déroulé en mer et particulièrement très suivi. Armony Marquens responsable du volet sportif du festival, nous a parlé des possibilités visant à l’intégration d’autres disciplines l’année prochaine. Cela va dépendre du budget dont il disposera pour élargir le cadre. Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr

Ligue des champions

Le PSG a sauvé les meubles

Messi sorti pour blessure

T A

ccrocheur, le PSG est revenu deux fois au score pour arracher à l’ultime seconde le nul au Parc des Princes face au Barça. Pas l’idéal, mais l’espoir demeure. Le temps d’un match, le PSG a renoué avec ses folles soirées européennes, en quart de finale aller de la Ligue des champions face au FC Barcelone (2-2). Folle dans son scenario en tout cas. Mené sur un but de Lionel Messi (38e) alors qu’il parvenait à bien contenir les Catalans, le

club de la capitale a eu les pattes coupées jusqu’à l’égalisation - hors-jeu - de Zlatan Ibrahimovic (79e). Un nul qui apparaissait alors comme un moindre mal avant que Salvatore Sirigu ne fauche Alexis dans la surface et ne permette à Xavi de transformer un penalty (89e). C’était aussi sans compter sur le but inespéré de Blaise Matuidi, au bout des arrêts de jeu. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il faudra gagner au Camp Nou dans huit jours ou alors mettre trois buts. Pas simple.

ouché derrière la cuisse droite, l’attaquant argentin du FC Barcelone Leo Messi a été contraint de sortir à la mi-temps du match face au PSG. Cesc Fabregas l’a remplacé. Lionel Messi n’est pas invincible. Le prodige argentin a été contraint de sortir à la pause du choc face au PSG au Parc des Princes. Auteur de l’ouverture du score à la 38eme minute, l’attaquant blaugrana s’est blessé tout seul derrière la cuisse droite peu quelques seconde plus tard après une frappe qui a frôlé la lucarne de Salvatore Sirigu. Messi a ensuite passé de longues secondes sur la ligne de touche pour s’économiser et tester sa cuisse. Finalement, après avoir terminé la mi-temps, l’Argentin a été remplacé au retour des vestiaires par Cesc Fabregas. La durée de son indisponibilité sera évidement à suivre de très près…


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3 avril 2013 No 830

La finale du concours

« Pourquoi le Sud ? »reportée Depuis après le carnaval des Cayes et la volonté de récidiver chaque année dans une province différente, les communes de divers département du pays essayent de justifier leurs atouts. Mais ce que certaines personnes ignorent, c’est que le Sud est, selon un constat personnel, le berceau du tourisme en Haïti. Ils ont non seulement les sites qu’ils entretiennent jalousement, mais aussi ils organisent des activités qui mettent leurs potentiels en valeur. Le concours « Pourquoi le Sud ? » de la radio-télé Nami en est un exemple. Le bus qui transporte journalistes et membres du jury a parcouru paisiblement environ cent quatre-vingts kilomètres en trois heures et demie pour arriver aux Cayes, chef-lieu du département du Sud. Arrivé à l’hôtel Nami où Ritchie Charles nous reçoit à titre de Directeur du complexe abritant la radio (104.5 FM) et la télévision Nami (chaîne 10), Man Lolo, qui a déjà jonglé aux postes de ministre de la Culture et de la Communication, ministre à la condition féminine et au droit de la femme, toujours partout où ses compétences peuvent aider au progrès culturel, nous dicte rapidement notre agenda au téléphone. Elle nous

attend dans deux heures sur le site de la finale du concours où elle se trouve avec les finalistes. Ils sont dix. Ils viennent de quelques-uns des cinq arrondissements et des dix-huit communes du Sud. Quatre jolies demoiselles et six jeunes hommes dont un non-voyant qui croient que leur talent peut servir. Ils sont dans la salle des artistes avec leur coach Man Lolo et ne laissent nullement voir qu’ils sont des concurrents. Ils sont excités. Joyeux. Une grande assemblée les attend dehors. « Ils étaient quarante-deux au départ, explique Ritchie. Issus d’une campagne d’audition mobile qui a commencé en

juillet 2012 dans tout le département, ils sont réduits à ceux-là qui vont vous étonner ce soir. » Partis d’une première phase qui est l’interprétation pour aboutir à la composition personnelle, les finalistes exploiteront « Pourquoi le Sud ? » comme thème de référence. Un sujet qui, selon les responsables, rime avec la philosophie de la radio-télé Nami : la promotion du Sud. Dans le lot des personnalités qui vont juger leur texte et leurs performances, Dorcas Simon de la TNH, Rosa Frantz, Lionel Guillaume (Ti Lion) de Magik 9, le docteur Georges Lino, et Jean Jean Roosevelt, ambassadeur de Paroles et

Musiques, sont patients. Avec Valéry Numa comme animateur, les finalistes unissent leur voix en lever de rideau. Claudia B, ancienne figure de Digicel Stars et voix prometteuse a ébloui l’espace d’accueil avant de céder à Jean Jean Roosevelt qui gratifie le public de deux chansons, question de mettre les concurrents en confiance. A peine que le premier finaliste brandit le micro pour la première prestation, surgit l’inquiétude du public. Cette soirée spéciale et tant attendue n’aura pas lieu, la pluie s’est invitée trop vite. Elle vient nous priver d’un spectacle bourré de suspense. Les chaises se transforment en parapluie, les matériels se ramassent et à contrecœur on se redonne rendez-vous pour le 6 avril, car il nous faut savoir pourquoi le Sud. En paroles et musiques. Plésius Junior LOUIS (JPL 109) junior.jpl007@yahoo.fr

Vibrasyon pour du bon compas à Montréal Après l’inactivité de Missile 727 de Dieudonné Larose et de Passion de Montréal, T-Kabzy et Black Parents basés à Montréal ont essayes de tenir vivante la musique haïtienne au Canada malgré des hauts et des bas. Alors que de jeunes groupes ont dû mal à se faire un nom dans le milieu. Face à ce constat, Vibrasyon, fondé en 2008 par des amis et emmené par Benjamin Guirand, neveu de Michael Guirand, chanteur de Carimi et Romuald Paul décide de reprendre sa place sur l’échiquier musical haïtien après un « round » d’observation.

Vibrasyon est une formation musicale réduite utilisant un « drum machin » joue avec quatre musiciens dont un bassiste, un keyboardiste, un guitariste et un chanteur. Le groupe vient de proposer au public, un single. Titrée « Kale Gwonèg », cette chanson sera gravée sur le premier album studio qui porte le titre « Ba yo Konpa ». Selon Benjamin Guirand qui est de passage en Haïti, cet opus qui devrait sortir en été prochain contiendra 10 chansons.

Des musiciens comme Pascal Laraque, Steeve Desrosiers et Gerald Kebreau de T-Vice participeront à l’élaboration de ce disque. Benjamin Guirand promet une chanson zouk love vidéoclippee avant la sortie de « Ba yo Konpa ». Notons que Vibrasyon qui a déjà réalisé plusieurs performances en 2007 notamment avec Carimi et Farenheit sera en Haïti pour les vacances d’été. Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)

Richie « Fè’l vini avan » Après qu’il a offert des titres très controversés et qui suscitent souvent beaucoup de commentaires, que ça soit avec Zenglen ou sur ses albums solos, Richie continue sur cette même lancée avec sa formation musicale Klass. Le batteur vient de dévoiler le titre du premier album de Klass : « Fè’l vini avan ». Ce disque contiendra onze morceaux dont « Bagay 9 », que les deux anciens chanteurs du groupe, Hollywood et Klemay, avaient interprétés. Mais Pipo (Ederse Stanis) rechantera ce morceau, a-t-il précisé. Actuellement, les musiciens et

responsables de Klass sont en train de mettre les dernières touches avant de remettre le master de cette plaque au factory », a déclaré Richie le lundi 1er avril 2013 à la Plateforme Magik sur Radio Magik 9, 100.9 FM.

Klass & Pipo en tournée en Haïti en été

En attendant la grande première de Klass le samedi 20 avril prochain avec son nouveau chanteur Pipo (ex Nu-Look), Richie donne la garantie que Klass sera en tournée en Haïti à l’occasion des grandes vacances 2013.

Le maestro en a profité pour faire savoir aux gens qui sont inquiets quant à l’avenir de Klass ou d’éventuels départs des musiciens du groupe qu’il y a des documents signés devant des avocats entre Pipo et Klass. « Au sein de Klass, tout est au clair entre le chanteur et le groupe, ‘’tout le monde est sur la même page’’. Je ne peux pas dire qu’il n’y aura pas de problèmes au sein du groupe, puisque nous sommes des humains, cependant, je peux promettre qu’on va les gérer », a précisé Jean Hérard Richard. Gilles Freslet


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