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19 juillet 2013 No 903
AGENDA DE
Préparé par Daphney Valsaint MALANDRE
Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré ! N’hésitez pas non plus à nous faire parvenir vos affiches à l’adresse e-mail suivante : daphneyvalsaint@gmail.com Vendredi 19 juillet 2013
Rumor au Karibe
Mario Viau productions vous invite
Ayiti Deploge présente une édition spéciale faite de duos de rap kreyòl. A l’occasion, vous pourrez voir à l‘œuvre des artistes comme Eud , Dead Crazy et Trouble Boy. Admission : 500 gourdes
“Skyfall” à Club One 6 à venir faire la fête dans les jardins du Karibe ce vendredi. Au cours de cette soirée dont le programme est très chargé, vous pourrez apprécier les swimwear de Saga boutique et la collection Calle swim suits de Jasmine. Ces vêtements de bain seront portés par des mannequins haïtiennes et 6 à 8 mannequins américaines le tout dans une ambiance haïtienne et avec une animation musicale assurée par J-Perry et Dj K-9. En accord avec la ministre du Tourisme, et avec l’aide de ses divers sponsors, Mario Viau a prévu une série de visite avec les mannequins qui resteront pendant tout le week-end. Peut-être aurez-vous la chance de croiser ces super modèles sur votre route !
Ayiti Deploge à The Backyard
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FANS Samedi 20 juillet 2013
Djakout #1 et K-Zino à Flamingo Club Retrouvez les dj Bernard Chauvet, Bullet et Giannick Barrau à The Irish Embassy à partir de 9 h p.m. pour un vendredi soir haut en couleurs. Admission : US $ 25
Zenglen Vs Kreyol La à Esquina Latina
Un battle que les amants du bon compas ne devraient franchement pas rater ! Les portes d’Esquina Latina s’ouvriront dès 9 h pm. A bon entendeur, salut ! Admission : 1000 gourdes
Les groupes Djakout #1 et K-Zino se produiront au Flamingo Club ce samedi pour le plaisir des amateurs du compas. Admission : 500 gdes
Une publication de Ticket Magazine S.A.
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Gaëlle C. ALEXIS SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE
Black LG No Limit
“Lets’ Do it”!
L’ancien musicien de King of Kings, BlackLG No Limit, de son vrai nom Gesner StJacques, qui a aussi été band leader du groupe K-Nel, sort enfin son album. Baptisé « Let’s do it », ce disque comporte seize morceaux dont « Avè’w vle ye », «Vant mare », « Please don’t go », « Jere la vie », « BlackLG Party », « Have I told you lately», une adaptation de Rod Stewart, « Mercenaires », « J’te le dis quand même », une adaptation de Patrick Bruel, « Manman »,« Daphnée », « Circonstances », « Zobop love», « Séparation » et « Klatap klatap ». Black LG No Limit a lui-même produit son album enregistré à Maximum Studio & Handcrafted Studios par Jean Max Valcourt du groupe Do-La Mizik et Jefferson Rozefort. Toutes les chansons de cet opus sont écrites par Black LG, mais elles sont arrangées par Jean-Max Valcourt. Des musiciens comme King Kino, Shedly Abraham (batterie), Rousseau Telfort et Jean-Pierre (guitares), Jean-Max Valcourt (arrangements et keyboard), Perin Joseph (basse), Prophète Alexis (tambour et percussions), Maestro Wilmar de King of Kings, Wolf Cool MC (Original Rap Staff ), Stanley Boco, Dannie Jean-Baptiste, Jean-Louis Marino, Bob Chalè, Linda St-Cloud, et Geraldine Alcius Dit Tililit Zwit, une actrice haïtienne, ont participé à l’élaboration de ce disque. La vidéo de la chanson « Ave’ w m vle ye » sortira au début du mois d’août prochain », a annoncé Black LG le jeudi 18 juillet 2013 à Ticket. La vente-signature de l’album « Let’s Do it » de Black LG aura lieu dans les jours qui viennent à Port-au-Prince. A la question de savoir si K-Nel n’existe plus, Black LG a déclaré qu’on a longtemps séché le thé K-Nel, qui se résumait à lui seul, dit-il. « Actuellement, c’est une question de No Limit band » », a lâché Black LG. Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)
RÉDACTION Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE CORRECTION Jean-Philippe Étienne CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717
19 juillet 2013 No 903
A presque 29 ans, Christ-Là Nicolas Cemé a.k.a Nicky Christ a déjà écrit son nom en lettres d’or dans la liste des meilleurs artistes évangélique du pays. Le timbre de sa voix, la dextérité avec laquelle il manie la guitare, son instrument de prédilection, la performance des étudiants de l’établissement qu’il pilote, les nombreuses chorales et formations musicales qu’il dirige et sa participation à des concours à l’échelle nationale et internationale caractérisent cet homme de Dieu. Derrière le mur de sa réputation artistique incontestée se cache un homme sensible qui partage sa vie avec quatre êtres de sexe féminin. Découvrez les femmes qui écrivent les notes de joie sur la partition de la vie de ce prodigieux maestro. Sa maman : Ymmacula Brevil Cemé
Née un 7 mai à Gros-Morne, Ymmacula Brevil Cemé représente un symbole de courage teinté du vrai amour et une source de compréhension intarissable pour son fils Nicolas. Elle est une passionnée de la musique et, après la mort de son mari, elle a encouragé Nicky, 12 ans à l’époque, à apprendre cet art. Ymmacula est toujours très fière de Nicky et elle l’aide sans relâche dans son ministère. Cette mère prime la spiritualité avant tout et elle met sa personne, sa force et tout ce qu’elle possède au service de Dieu. Cependant, Nicky lui reproche sa sensibilité excessive qui intensifie sa fragilité parfois. Elle lui fait confiance, le respecte, respecte ses choix et prie beaucoup pour lui. Elle reste le Potomitan de sa vie. Jusqu’à date, sa présence rassure le chanteur qui continue d’apprendre de sa dimension psychologique. Nicolas tient une qualité de maman : il peut comprendre tout le monde sans changer sa vraie personne. Nicky aimerait toujours être là pour elle, particulièrement dans les moments difficiles. Il veut toujours avoir le potentiel d’élargir son enthousiasme.
Sa petite sœur : Christ-Ami Cemé
Mieux connue sous son nom de scène, Tami, Christ-Ami Cemé est secrétaire administrative à une Fédération de caisses populaires, étudiante en marketing et relations publiques à CEDI, chanteuse et professeure de chant à Schénatsar École de musique. Nicky Christ la voit comme son autre lui, quoique bien des gens estiment que toute une mer de
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Les quatre femmes de Nicky Christ différence les distingue. Comme beaucoup de grands frères, Nicky s’inquiète de ce que les autres peuvent penser de sa petite sœur Tami. L’artiste reconnaît avoir été trop encombrant dans la vie d’adolescente de cette dernière, il ne voulait entendre rien de négatif au sujet de sa sœur. Tami a beaucoup trimé pour trouver l’émergence de sa propre personnalité, puisque Nicky voulait qu’elle soit comme lui. Beaucoup de choses ont changé maintenant, le grand frère respecte les décisions de sa petite sœur tout en restant un conseiller parfois farouche. Quoique la détermination de Tami impressionne souvent Nicky, il n’aime pas le fait que sa frangine agit parfois comme bon lui semble n’écoute que rarement les conseils. De son côté, sœurette l’encourage toujours à faire mieux. Elle le connaît son frérot, le comprend et reste une de ces sources de motivation. La secrétaire est à la fois sa force et sa faiblesse, sa potion magique et son tendon d’Achille. De ce qu’il apprécie le plus en elle, Nicky nous a appris que Tami donne l’impression d’avoir toujours le contrôle, qu’elle ne panique que très rarement. Nicky aime beaucoup sa petite sœur. A titre de son manager, il promet d’œuvrer à l’épanouissement de la carrière artistique de sa protégée. Il veut toujours être un très bon conseiller pour elle et espère qu’elle sera l’épouse d’un homme qui saura et respectera ses valeurs intrinsèques.
Sa moitié : Maryse G. Cemé
Gestionnaire de Nicky Christ, employée de la Digicel, secrétaire et administratrice de formation, administratrice en chef de l’école de musique Schenatsar, Maryse G. Cemé est celle pour qui le cœur de Nicky Christ bat. A en croire les dires de son mari, il a fait choix d’elle parce qu’elle était fan de Christ-Là Nicolas Cemé avant d’être fan de Nicky Christ. Elle l’a aimé tel qu’il est et il a pu déceler la sincérité, la fidélité, la spiritualité et l’intelligence dans ses mots, ses actes et son comportement. Nicky a davantage été attiré par le calme de Maryse. Les deux tourtereaux se sont rencontrés à l’église adventiste de Smyrne. Nicky a fait sa première déclaration à l’âge de 12 ans. Le pauvre a supporté le poids de quatre échecs avant de savourer la joie du « OUI » à l’âge de 18 ans. Leur mariage a apporté de l’ordre et de la maturité
administrative dans la vie de Nicky. Il prie constamment pour que sa moitié soit plus affable. En revanche, il la remercie de l’avoir choisi pour époux. Le chanteur flatte aussi le sens des responsabilités de sa femme. Maryse est stricte et Nicky avoue qu’il avait vachement besoin de cet aspect dans son entourage immédiat. Aux yeux de l’artiste, sa conjointe est une source de régularité et de stabilité. Il est fou de sa personnalité, de son sourire, de sa démarche et remercie le ciel d’avoir mis une si ravissante créature sur son chemin.
Sa fille : Christ-Lyse Marla Cemé
La petite Christ-Lyse Marla est le fruit de l’union de Christ-Là et Maryse. Elle a vu le jour à Pétion-Ville le 5 novembre 2012, et son prénom est issu de l’un des prénoms de son père, Christ-Là, et de celui de sa mère, Maryse. Sa venue au monde a été une source de joie et de bénédiction pour toute la famille. Au sein du couple Christ-Là et Maryse, la naissance de Christ-Lyse a apporté plus de maturité et de méticulosité et elle a permis aux époux de grandir et d’élargir leurs rêves. Par dessus tout, ils veulent que leur fille soit meilleure qu’eux. Ils aimeraient qu’elle soit une fervente chrétienne, une administratrice, un docteur en musique et une femme avec un leadership sociospirituel étonnant. Néanmoins, sachant qu’ils ne sont que des auxiliaires, les parents de Christ-Lyse remettent l’itinéraire de l’avenir de leur fille entre les mains de Dieu. Propos recueillis par Wendy Simon
Dans le cadre de la célébration de son anniversaire, Nicky Christ invite le public en général à un grand concert qui aura lieu le dimanche 4 août à Miche’s Garden (Rue Capois), à 5 h pm. Huit chorales et six artistes se joindront à Nicky pour psalmodier la grandeur du Tout-Puissant. L’admission est à 250 gourdes.
Fiche technique de Nicky Christ Nom : Cemé Prénom : Christ-Là Nicolas Date et lieu de naissance : 26 juillet 1984 à Port-au-Prince Niveau d’étude : Universitaire Statut matrimonial : Marié depuis le 30 octobre 2011 Nombre d’enfant : 1 Principal métier : Artiste, musicien Autre métier pratiqué : Management Couleur favorite : Bleu Animal préféré : Chien Nourriture préférée : Riz blanc, purée de poids noirs avec lalo Qualité : Optimiste Défaut : Aime crier après les gens Aime : L’amour et l’amitié sincère Déteste : Etre impuissant face à une situation difficile Ambition : Instituer le meilleur conservatoire de la Caraïbes
DISCOGRAPHIE :
« Haïti 1804 2004 », Joël Lorquet ; Album « Fè byen », Schenatsar and Family (2004) ; Alo Haïti Gospel (2007) ; Control (2009) ; Genesis for Him « Tout lanmou sa » (2010) ; « Limanite an premye », CICR (2011) ; et « Sèl opsyon » de Evens Grégoire (2011).
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Ces inconnus q Frère Renel
Frère ReneL et Papi... En moins d’un an, ces inconnus qui semblent av qui n’a pas tardÊ à devenir le premier hit de Papi est sur toutes les lèvr considÊrable de vues. Ticket vous prÊsente ces deux inconnus qui, min
le Maurice Sixto 2.0
ÂŤ Bon, daprè mwen, Frère ReneL Haiti pi bon pase Maurice Sixto ! Frère Renel Ă vie ! Âť Des exclamations de ce genre pullulent Ă longueur de journĂŠe sur la Toile. La comparaison est forte. Un tantinet exagĂŠrĂŠe. Mais elle traduit cette “maniaâ€? qui envahit progressivement les internautes haĂŻtiens. Le rire est contagieux. Sur le web plus qu’ailleurs. De click en click. De mur en mur. Les vidĂŠos de ce comique de la diaspora font le tour des rĂŠseaux sociaux. Ses traits larges, sa calvitie naissante, son accent amĂŠricanisĂŠ et sa prononciation pâteuse deviennent de plus en plus familiers, cĂŠlèbres. Inconnu il y a quelques mois, ÂŤ Frère ReneL Âť s’installe peu Ă peu comme une vedette incontournable de l’univers haĂŻtien du rire.
De l’humour renÊlien ?
Pourtant, Renel n’est pas un professionnel de la comÊdie. Il le dit lui-même.  I am not a komedyan, but I can make you laugh if you don’t ri this, is not my business. al chanje dan ki nan bouch ou yo. . Renel Mensky Philippe, c’est juste un internaute lambda devant sa webcam. Pas d’Êquipe de tournage. Pas de rÊalisateur. Pas de script. La mise en scène est amateur. L’image est tremblotante. La sono fait Êcho. Qu’importe ! L’important c’est de faire rire. Sans effets spÊciaux. Sans fard. Sans langue de bois. De l’humour à l’Êtat brut. Cru. Juste un internaute lambda figÊ devant sa webcam qui narre, conte et raconte des rÊcits fictifs, passant en dÊrision quelques mœurs et travers de la sociÊtÊ haïtienne. Ses cibles privilÊgiÊes : les manies et les folies de notre diaspora nord-amÊricaine. De la comÊdie par les contes. De la  lodyans  humoristique. Du Maurice Sixto 2.0 ! La formule marche.  Frère ReneL Haiti  fait plus de buzz sur Facebook que les deux gÊants de la comÊdie haïtienne. 332 700 internautes ont parlÊ de sa page ces dernières semaines contre 3 500 pour le grand Jesifra et 1 449 pour l’illustre Tonton Bicha (malgrÊ la sortie rÊcente de We love you Anne) !!! Si Jesifra y compte encore plus de fans (plus de 31 000), ce leadership risque de ne pas durer, tant la popularitÊ de Frère Renel se fait exponentielle : 20 200 fans en moins de 9 mois, alors qu’il en a fallu plus de 28 à  Mèt Mèsi a  pour cumuler son total. Quant au  père grincheux de Anne , malgrÊ ses 24 mois de prÊsence sur Facebook, sa page officielle rÊcolte à peine 17 600  J’aime , soit 3 000 de moins que le just-come Frère Renel ! La vÊritÊ des chiffres est implacable ! Sur le net, c’est l’humour renÊlien qui a la cote !
Qui est frère Renel ?
NÊ à Chancerelles, d’une commerçante Madan Sara et d’un commissaire de police, le jeune Renel Mensky a passÊ la plus grande partie de son enfance à la deuxième citÊ de la commune de CitÊ Soleil. C’est sur les bancs de l’Êcole que son sens de l’humour s’est affirmÊ. Que ce soit à l’École Classique Caonabo ou au Collège Moderne Jean-Jacques Legrand, il a toujours portÊ le costume de bouteen-train attitrÊ. Après un dÊmÊnagement à Maïs-GâtÊ puis un autre dans la poussière de la Plaine du Cul-de-Sac, il fut poussÊ par sa tante Lucie à quitter le pays pour les USA. En Floride, il a acquis une formation paramÊdicale qui lui permet actuellement de travailler comme assistant dans une salle d’urgence. Ce qui ne l’empêche pas d’honorer rÊgulièrement un volontariat dans le service local des pompiers. C’est ici qu’il se sent dans son ÊlÊment. Quand il rend service à la communautÊ, bÊnÊvolement. Le rire qu’il offre volontiers participe de ce trait de caractère. Frère Renel, c’est un philanthrope qui croit que l’humour peut changer le monde.
Pourquoi ‘‘Frère’’ Renel ?
‘‘Frère’’ comme dans frères d’Êglise. ‘‘Frère’’ pour dissiper un malentendu. Car, après sa troisième vidĂŠo dans laquelle il se moquait de certaines pratiques dans les ĂŠglises haĂŻtiennes, il fut confrontĂŠ Ă une vague de critiques acides de fidèles internautes (ou d’internautes fidèles). C’est pour se rĂŠconcilier avec ce milieu qu’il adopta l’appellatif ÂŤ Frère Âť qu’il intĂŠgra dĂŠfinitivement Ă son nom d’artiste.
Son objectif, ses rêves, son message, sa philosophie‌
Frère Renel souhaite, tel un La Bruyère des temps modernes, que les gens qu’il critique Ă travers son Ĺ“uvre prennent conscience que leur comportement laisse vraiment Ă dĂŠsirer et qu’ils s’Êvertuent Ă le corriger. Il veut particulièrement parler aux jeunes, afin qu’ils changent de mentalitĂŠ, de tempĂŠrament‌ ; aux membres de la diaspora haĂŻtienne, pour qu’ils n’oublient jamais leurs origines et qu’ils cessent d’essayer d’être plus ‘’blancs’’ que le ‘‘Blanc’’ lui-mĂŞme sur une terre qui ne leur appartient pas. Renel Philippe rĂŞve, un jour, d’être aussi reconnu que ses modèles : l’AmĂŠricain Eddie Murphy, et le mexicain Georges Lopez ; afin qu’il puisse faire flotter le drapeau haĂŻtien aux quatre coins du monde et prĂŞcher ÂŤ alawonnbadè Âť son message d’amour, de comprĂŠhension mutuelle, d’entre-aide‌ Il sait qu’il est sur la bonne voie. Cependant, malgrĂŠ son succès grandissant auprès des internautes, Frère Renel reconnaĂŽt que ce qu’il rĂŠalise est Ă la portĂŠe de n’importe qui. Il invite d’ailleurs les jeunes Ă ne pas avoir peur d’exprimer, comme lui, leurs idĂŠes, leurs opinions publiquement. En tĂŠmoigne ce slogan qu’il lance au public comme un dĂŠfi, mais aussi comme un appel : ÂŤ M fè videyo pa m, fè video pa w ! Âť C’est sa signature. Un condensĂŠ de motivation Ă la crĂŠation et de promotion de la libertĂŠ d’expression. Cette mĂŞme libertĂŠ qui
pousse certains Ă voir en lui le nouveau Maurice Sixto.
Frère Renel face au Grand Maurice‌
Le rapprochement le fait sourire. Il est vrai que Frère Renel n’arrive pas encore au niveau de Maurice Sixto. Il en est lui-même conscient. Ce n’est pas son objectif d’ailleurs. Mais l’on ne peut s’empêcher de forcer la comparaison. C’est un fait : les textes de Sixto sont plus travaillÊs, plus littÊraires. J’allais dire plus intellectuels. Il touche à des sujets plus recherchÊs, plus profonds‌ certains diraient plus  sÊrieux . Mais plusieurs similaritÊs peuvent être relevÊes. Ce sont tous deux des  lodyanseurs  qui s’appuient sur leur observation de la sociÊtÊ pour faire de l’humour et glisser des mes-
sages à caractère social. L’imagination de Maurice Sixto a accouchÊ des personnages complets et bien caractÊrisÊs comme  Gwo Moso ,  Zabèlbok ,  LÊa Kokoye ‌ Frère Renel a Êgalement ses personnages fÊtiches aux caractÊristiques bien trempÊes :  Frère Lubin ,  Sè Fefe ,  Liline ‌ Le rire qu’il procure est comparable. Plusieurs s’aventurent même à dire que Frère Renel est plus comique que son illustre devancier. Plus comique ou pas, de toute façon, la gÊnÊration-Y haïtienne a tranchÊ. Et elle n’a peut-être pas tort. Vous pouvez ne pas être d’accord, alors faites passer votre opinion. M ekri atik pa m, ekri atik pa w ! Thierry Endrick CarrÊ
Volontè! Nou Bezwen’w! Ä‘ĆŤĆŤ (%/ĆŤ'!ĆŤÄ‡ÄŒÄ€Ä€Ä€ĆŤ2+(+*0tĆŤ)+ %(%6! Ä‘ĆŤĆŤ . 2 5ĆŤ2+(+*0tĆŤ */ *)ĆŤ 'ĆŤ)+1*ĆŤ* *ĆŤ ĆŤĆŤĆŤĆŤ'+)%*+0!ĆŤ,%ĆŤ2%(*!. ĆŤ5+ Ä‘ĆŤĆŤ +(+*0tĆŤ5+ĆŤ ,ĆŤ0. 2 5ĆŤ'+*0%*5t() *ĆŤ */ *)ĆŤ ĆŤĆŤĆŤĆŤ 'ƍĉƍ'+)%*+0!ĆŤ 5%/5!*Ä‹ Ou vle vin jwenn nou? Ou vle chanje reyalite Ayiti? Nou bezwen w!
Òganizasyon volontè ki pi enpòtan nan peyi Dayiti
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qui cartonnent
voir surgi de nulle part ont envahi notre quotidien. “ Bye Bye Nicole “, refrain de ce vres. Quant aux posts de Frère ReneL sur Youtube et Facebook, ils ont un nombre ne de rien, ont détronné plusieurs de nos artistes.
Papi parle de sa Nicole Depuis tantôt trois mois, Port-au-Prince est envahi par un seul slogan : Bye Bye Nicole ! Tout a commencé sur les réseaux sociaux. Puis petit à petit, cette banale phrase a gagné les radios et les chaînes de télévision. Un jour d’avril, Mackenzy Paul, plus connu sous le nom de Papi, poste son dernier single vidéoclipé sur Youtube. Cette chanson n’est pas comme toutes les autres. C’est son histoire. Sa plus grande déception amoureuse. Sa plus profonde peine de cœur. Papi, un an de cela, a perdu sa Nicole. Elle l’a quitté pour un autre et il ne s’en est visiblement pas remis. Il lui vient donc à l’esprit un beau matin, pour exprimer sa frustration, de raconter son aventure avec celle qui aurait dû devenir son épouse. Bye Bye Nicole a provoqué des indignations, soulevé des passions, énervé bien des mélomanes ou a juste fait rire aux éclats un public facile. De quolibet insignifiant à slogan populaire, ‘’Bye Bye Nicole’’ est devenu un tube qui est sur toutes les lèvres. Ticket a parlé au téléphone le jeudi 18 juillet à Papi. Découvrez vous-même l’homme qui est derrière le hit de l’été. Oh, en passant, il ne sera pas en Haïti avant le premier août ! Présente-toi aux lecteurs de Ticket. Je suis Mackenzy Paul, 32 ans. J’ai une petite fille de 4 ans. Je suis haïtien, mais je vis aux Etats-Unis depuis l’âge de 13 ans. J’ai grandi en Haïti avec ma grandmère, Grann Tata, qui est morte cela fait huit ans. C’est elle qui m’a élevé. Je pense à elle chaque jour de ma vie. Le surnom ‘’Papi’’ me vient de mon père. Je n’ai aucun souvenir de ce dernier, mais tout le monde m’appelle Papi à cause de lui. Je fais de la musique depuis 1995. Mon premier groupe s’appelait « Brooklyn Staff », c’était en 1999. On avait fait une méringue carnavalesque titrée ‘’Denzada’’. Ensuite j’ai formé « Method Squat » avec deux cousins en 2000. Un peu plus tard, en 2001, j’ai fait un passage éclair à Original Rap Staff et on a sorti une meringue ensemble qui s’intitulait « Sa w panse de sa ». De 2001 à 2009, Method Squat se divise, et finalement en 2010, je décide de lancer ma carrière solo. À New York, je suis assez connu et mes fans m’apprécient. ‘’Bye Bye Nicole’’ est mon premier single depuis deux ans. Parle-nous de ‘’Bye Bye Nicole’’. Estce une histoire vraie ? Absolument ! Nicole existe. Elle a été ma fiancée pendant longtemps. On avait une belle relation. Dans ma tête tout était parfait, jusqu’à ce qu’elle me quitte il y a un an et demi. Nicole a marqué mon passé, elle marque mon présent et marquera mon futur. Je l’ai beaucoup aimée. M poko ka bliye l. On n’a plus aucune connexion de nos jours, mais elle reste enfermée dans mon cœur. Quand elle est partie après une dispute, elle ne m’a pas dit que c’était définitif. Je croyais qu’elle allait revenir… Mais j’ai ouvert Facebook un matin et les photos de son mariage sont apparues devant moi. C’était le jour le plus difficile de toute ma vie. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Après quoi, j’ai décidé de raconter mon histoire, d’écrire ma douleur pour essayer de soulager mon cœur brisé. Les paroles et l’arrangement sont de moi et j’ai composé le beat en collaboration avec un ami.
T’attendais-tu à ce succès ? Non, pas du tout (rires). Je n’arrive toujours pas à le croire. Mais, au fait, je dis toujours qu’une musique doit raconter une histoire. Je n’écoute pas de rap léger genre ces rappeurs qui parlent de tennis ou de marijuana. Non… J’écoute du Jay-Z, par exemple. Il a des choses à raconter, lui. Pour moi, le rap doit se baser sur ce qui est autour de toi, tes sensations, tes feelings, tes émotions. ‘’Bye Bye Nicole’’ est une musique qui exprime tout ce que je ressens. Et les critiques ? Il y en aura toujours. Je travaille pour mes fans. Ceux qui croient en moi et qui veulent que je progresse. M pa di se mwen ki pi bon. Je peux toujours faire mieux. Donnez-moi des conseils pour me faire avancer mais pas pour m’enfoncer. Beaucoup de gens ont pris cette musique pour une vraie blague. Tant mieux si elle vous amuse. Je suis heureux de savoir que vous me regardez quand vous avez envie de rire ou de ne pas rester triste. Au moins ma musique a un but. ‘’Bye Bye Nicole’’ a un double sens. J’ai essayé d’expliquer au public dans la musique de ne pas laisser aller l’amour de sa vie. Si dans une relation il y a beaucoup de plaintes, faites des efforts, avant que vous ne perdiez la personne pour de bon. Seras-tu vraiment en Haïti ce week-end ? Non, pas du tout. Je n’ai pas de contrat en juillet. Je rentre en Haïti du 1er au 22 août. Ma première prestation sera au Festival Bikini le 4 août. Ensuite je partirai en tournée nationale, histoire de mieux faire connaître Papi. Je prépare aussi un autre single, qui sera la suite de ‘’Bye Bye Nicole’’ (rires). Je ne veux encore rien révéler, mais j’espère que le public aimera aussi. As-tu un dernier mot pour les lecteurs ? Je veux avant tout remercier mes fans. Je remercie aussi ceux qui se moquent de moi, de ma musique ou de ma personne (rires). Je n’ai aucun problème. Vous m’encouragez quand même, et je sais qu’au moins une fois vous avez utilisé le terme ‘’Bye Bye Nicole’’, kò m mwen wè se slogan peyi a kounye a (rires). J’espère que ma tournée en Haïti sera positive et que j’apporterai quelque chose de neuf au pays. À très bientôt ! Propos recueillis par Gaëlle C. Alexis
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Vendredi 19 juillet 2013
Gold Cup 2013
Gerbe de fleurs pour les Grenadiers à l’aéroport Malgré son bilan négatif dans la phase de groupe (une victoire, deux défaites),l’équipe nationale de football a eu un accueil chaleureux de la part de son sponsor officiel.
L
e football étant avant tout un jeu avec ses aléas, si l’on ne peut s’empêcher de questionner la baisse de régime de l’équipe nationale lors de son dernier match contre le Salvador, il est aussi normal de lui reconnaître des circonstances atténuantes pour les raisons que l’on sait. Rappel des résultats et du classement final du Groupe B: Salvador - Trinité et Tobago 2 -2 Honduras - Haïti 2 - 0 Trinité et Tobago - Haïti 0 - 2 Honduras - Salvador 1 - 0 Salvador - Haïti 1 - 0 Trinité et Tobago - Honduras 2-0 Classement: Pts J G N P bp bc 1. Honduras 6 3 2 0 1 3 2 (qualifié) 2. Trinité-et-Tobago 4 3 1 1 1 4 4 (qualifié) 3. Salvador 4 3 1 1 1 3 3 (qualifié) 4. Haïti 3 3 1 0 2 2 3 Raphael Féquière
RAPHAEL FÉQUIÈRE
LA GOUTTE D’OH! Des fleurs pour les Grenadiers à l’aéroport Toussaint Louverture
Tennis de table
Camp d’été de tennis de table L’Association haïtienne de tennis de table (branche des frères François), organise un camp d’été qui se tient en son local situé à Delmas 65, impasse Orchidée. Ce camp de tennis de table qui a débuté le 1er juillet prendra fin le 9 août avec toute une série d’activités prévues pour la cérémonie de clôture.
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jeunes des deux sexes participent à ce camp d’été de tennis de table animé par Eddy Baptiste Bazile et Isméo Roberman sous la supervision du directeur technique de cette asssociation, Mozart François. L’historique du tennis de table, la connaissance de la table et la prise de la raquette, les techniques du jeu, l’habileté avec la balle, etc... sont enseignés à ces jeunes. Eddy Baptiste Bazile a parlé d’énormes progrès
L’un des animateurs du camp d’été de tennis de table, Eddy Baptiste Bazile
constatés chez ces derniers . Trois de ces jeunes, Sabine FilsAimé, Jean-Louis Jacob et Stanley Dubuisson, font preuve d’un très bon comportement à l’occasion des échanges qui se font avec des pongistes de talent issus de la nouvelle génération, dont Frédéric Duval, Castré Verna, Raymond Richardson, Pinard Joseph Emmanuel et Jeffreson Jean-Pierre. Ils seront les ambassadeurs du tennis de table haïtien au traditionnel championnat juvénile de la Caraïbe qui se jouera en République dominicaine . Ces jeunes talents haïtiens du tennis de table participent également à un camp technique, question pour eux d’améliorer leurs performances
dans la pratique du jeu. Eddy Baptiste Bazile en a ptrofité pour nous parler d’une formation destinée aux entraîneurs de cette discipline qui se pratique actuellement à Jean-Rabel sous la direction de Jean Maxime Auguste et Julée Estalus respectivement président et viceprésident de l’Association haïtienne de tennis de table (AHTT). Cap-Haïtien et Limbé auront à recevoir une formation pour arbitres, entraîneurs et joueurs prévue pour les 10 et 11 août. Cette séance de formation sera assurée par Eddy Baptiste, vice président de l’AHTT. Emmanuel Bellevue/manubellevue@yahoo.fr
Un geste réconfortant
L
a Digicel,le sponsor officiel du football national, ne râte jamais l’occasion d’accueillir le onze national au lendemain d’une victoire ou d’une défaite. C’était le cas, à l’aéroport Toussaint Louverture. L’objectif est de toujours apprécier les efforts du football haïtien qui veut se faire mieux connaître sur la scène internationale. Haïti est le vainqueur moral de son dernier match du groupe B contre le Salvador, après le scandale du faux penalty accordé aux Salvadoriens. Quoi qu’il puisse arriver dans un match de football, l’esprit sportif doit prévaloir. Dans ce contexte, il est appréciable que les joueurs ont été compris par plus d’un, particulièrement leur sponsor officiel. Toute opération de marketing mise à part, le geste d’accueillir des joueurs après un bilan négatif (une victoire, deux défaites) reste positif et moralisant pour une équipe nationale qui vient de subir les méfaits de l’arbitrage. Gerbe de fleurs à l’aéroport et lettre de contestation adressée à la Concacaf par la FHF, voilà qui est réconfortant pour des joueurs qui viennent de se livrer corps et âme dans cette Gold Cup 2013, en dépit des problèmes d’adaptation climatique et de décalage horaire.
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Vendredi 19 juillet 2013
Football et évolution
Wilner Etienne :
« Pour atteindre le haut niveau, il faut modifier les méthodes de travail » Questionné par Ticket Sport depuis Guatemala où il participe à une séance de formation de haut niveau pour les entraîneurs de football, le directeur technique national Wilner Etienne plaide en faveur de la modernité dans le football national et, ce, avec pour objectif final d’atteindre le niveau de la Concacaf, voire celui de l’Europe. « Il faut que le football haïtien rentre dans les universités pour qu’on ait des entraîneurs à la hauteur de leurs tâches. » Ticket Sport : Alors que l’on croyait que vous étiez en Haïti, vous êtes au contraire au Guatemala. Quand et pourquoi avez-vous laissé le pays ? Wilner Etienne : J’ai laissé Portau-Prince le 7 juin dernier avec pour objectif, d’abord, d’assister au match Haïti- Espagne au Sun Life Stadium (Miami), ensuite, d’aller au Guatemala le 9 afin de suivre un cours de sciences appliquées aux sports. Ce cours normalement dure un mois et demi. Je suis en fait à deux semaines de la fin. TS : Voulez-vous préciser le contenu de cette séance de formation et sa finalité ? WE : Le contenu est vraiment vaste. On y trouve, entre autres, les mathématiques appliquées, l’informatique en général, la psychologie sportive, la biomécanique sportive, physiologie, nutrition sportive, médecine sportive, la théorie de l’entraînement sportif, la gestion sportive, la méthodologie sportive, l’investigation sportive, le sport adapté, la législation sportive, l’importance du mouvement olympique, la physiothérapie, la sociologie du sport. En effet, la finalité de cette formation est de mettre en commun et en valeur les connaissances scientifiques au service du sport. Aussi de créer au niveau de l’ensemble des pays une unité de connaissance pour le succès du sport en général. TS: Sachant que vous avez déjà plus d’un mois au Guatemala. Voulez-vous comparer ce qui se fait là-bas à ce qui se fait en Haïti ? WE : Entre Guatemala et Haïti, il
y des différences certaines. Les deux pays sont différents en termes de vision. Les structures sont nettement différentes. Les méthodes d’entraînement ne sont pas les mêmes non plus. Ils sont plutôt plus scientifiques que nous autres en Haïti. C’est pour cela, je crois, que ma mission devient beaucoup plus grande. Il faut que le football haïtien rentre dans les universités pour qu’on ait des entraîneurs à la hauteur de leurs tâches, et ce, en utilisant les ressources humaines que nous avons. L’archaïsme ne peut être de mise si on veut avancer vers le monde moderne. Imaginez qu’un cours d’entraîneur commence par les mathématiques appliquées. Ceci dit tout simplement, pour devenir entraîneur, il faut un background assez acceptable sur le plan académique. Voilà notre défi au niveau de l’entraînement du football haïtien. TS : Que doit-on modifier ou corriger dans notre football si l’on veut espérer atteindre le niveau du football de la Concacaf ? WE : Ce qu’il faut faire d’abord, c’est d’investir beaucoup plus dans les jeunes. Je veux dire football de base (7-10 ans), football de jeunes (10-16 ans). Puis, imposer aux clubs qu’ils aient des équipes de jeunes ou du moins d’avoir des écoles de football comme partenaires. Ensuite, forcer les clubs à recruter des entraîneurs qualifiés. Finalement, forcer les clubs à faire des échanges avec d’autres pays de la zone Concacaf ou en Europe. Je suis persuadé que cela apporterait de la matière, des expériences aux jeunes très tôt. TS : Alors, qui gère la Direction
technique nationale pendant votre absence ? WE : En mon absence, tous les techniciens cadres travaillent. Rien ne s’est arrêté. Il y a aussi le soutien du secrétaire général qui normalement travaille de façon très serrée avec la Direction technique nationale, avec pour objectif premier d’apporter son soutien quand il le faut. J’ai appris les nouvelles, il n’y a rien à reprocher. Tout marche comme si j’y étais. TS : Vu qu’on est en plein dans les vacances, la DTN a t-elle prévu des activités ? WE : J’ai beaucoup de choses à réaliser durant les vacances et la fin de l’année. On doit travailler sur la rentrée de la prochaine promotion de l’académie Camp Nous (basée au local de la Fédération haïtienne de football). Je dois aussi rencontrer les entraîneurs en général, pour leur parler de ma participation à ce cours de très haut niveau. Il y a les cours d’entraîneurs à réaliser dans différents niveaux. Et beaucoup d’autres sont prévus dans notre chronogramme d’activités, établi depuis le début de l’année 2013. TS : L’Union International Soccer League basée à Boston et dirigée par Max Duréna se propose de faire venir les U-20 en vue d’effectuer un stage de perfectionnement avant les Jeux de la Francophonie. Qu’en pensez-vous ? WE : Cela pourrait être une bonne chose. Mais la Francophonie est gérée par le ministère des Sports. On doit travailler de concert avec le ministère en vue de voir correctement comment faire. On doit être sûr de l’engagement de l’UISL vis à vis de la sélection pour ne pas faire de gaffe. Ce déplacement pourrait être un plus pour eux dans la préparation de ces
jeux. Mais on doit être sûr de tout. TS : Quand ferez-vous votre come-back en Haïti? Pensez-vous à mettre ces données au profit des autres cadres du foot haïtien ? WE : Je rentrerai le 28 juillet en Haïti. Je vais dynamiser la DTN. Mon objectif, c’est d’atteindre les cadres de l’université pour conforter ce que j’ai en tête. On ne peut pas avancer si on ne change pas notre façon de faire. L’entraînement du football haïtien doit systématiquement changer. On doit ipso facto prendre la route de la science afin de rompre avec l’improvisation. Dans le monde, actuellement, tout est calculé. Tout se fait avec méthode. Tout est planifié. Un entraîneur doit puiser dans les sciences pour bâtir ses séances. Un entraîneur, pour réussir, doit pouvoir se servir des méthodes modernes. Le football devient, et ceci depuis un bon bout de temps, scientifique. Voilà l’effort et la compréhension qu’il faut dégager au profit du football haïtien. TS : Votre mot de la fin. WE : Je vous en remercie. Je reviendrai avec des idées nouvelles pour changer les choses. On doit bâtir un autre football. On doit être plus productif. On doit être plus professionnel. On doit être plus moderne, oublier l’improvisation qui souvent nous empêche de progresser. Changer les méthodes et travailler ensemble. Lutter pour avoir la législation sportive. Bâtir de nouveaux programmes. Renforcer le football de jeunes. Telle sera ma mission au niveau de la Direction technique nationale. Que le football haïtien progresse pour un meilleur futur ! Propos recueillis par Légupeterson Alexandre / petoo76@ain.com
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19 juillet 2013 No 903
DEKOLE EPI
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