Annie et Donaldzie : deux voix liées pour la musique haïtienne

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AGENDA DE

Préparé par Daphney Valsaint MALANDRE

Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré ! N’hésitez pas non plus à nous faire parvenir vos affiches à l’adresse e-mail suivante : daphneyvalsaint@gmail.com Vendredi 26 juillet 2013

“Back to the 90’s” à Café 36

Chaussez vos souliers de danse et retrouvez Swing Latino et dj K9 à The Backyard. Admission : 1000 gourdes

Russianspace Party à Le Perroquet

Amateur de sushis ? Faites le plein de votre mets favori à Yanvalou ce vendredi entre 7 et 10 h p.m.

BingoNaval à Cool Corner

Remontez le temps et revivez les moments forts des années 90 à Café Trio ce vendredi. Admission : US $25

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Boukman Eksperyans et la troupe Bacoulou à Café Trio Munissez-vous de votre équipement spatial et rendez-vous à Le Perroquet dès 8 h pm pour le décollage ! Vous pourrez à l’occasion bénéficier d’un spécial sur la nourriture et la boisson.

Fuse à Garden Lounge Retrouvez le groupe Boukman Eksperyans accompagné de la troupe Bacoulou à Café Trio ce vendredi pour une soirée haute en couleurs. Admission : 500 gourdes

Le lounge de Pizza Garden récemment réaménagé reçoit les dj Bullet et Franco the Saint ce vendredi.

Et Kako nous revient avec ces soirées de bingo hors du commun. Cette édition spécial carnaval devrait vous aider à vous mettre dans l’ambiance du carnaval. Dj Jack accompagnera l’humoriste Kako pour l’occasion. Admission : 500 gourdes

FANS

Samedi 27 juillet 2013

Ram à Infini

Sushi night à Yanvalou

Swing Latino à The Backyard

Le club Infini rouvre ses portes en grande pompe avec le groupe Ram et les dj Rocco, Bernard chauvet et Val Sinatra. Admission : US $25

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Gaëlle C. ALEXIS

Panik de Pétion-Ville est de retour Après environ trois albums studios, notamment « Deux guidons », « Lage’l sou jant » et « Pon gongon », ou encore le morceau à succès « Ki demon sa ? », sans compter l’album personnel de Sexy Frantzy, Panik de Pétion -Ville est resté inactif dans la musique pendant plusieurs années. Aujourd’hui, son principal responsable, Sexy Frantzy, annonce le retour de Panik de Pétion-Ville sur l’échiquier musical haïtien. « Oui ! Nous sommes de retour et nous avons plusieurs projets en perspectives. Déjà, pour marquer notre come-back, nous avons joué avec Djakout #1 le samedi 29 juin 2013 sur la place St-Pierre de Pétion-Ville. Nous avons dans notre agenda d’autres gigs dans des villes de provinces », a déclaré Sexy Frantzy qui avait monté sa tente chez l’oncle Sam.

Panik de Pétion-Ville au carnaval des Fleurs ?

Fait-il partie des groupes qui seront au défilé même quand leur nom ne figure pas dans la liste officielle ? En tout cas, Frantz Larece dit Sexy Frantzy, ami de Michel Martelly, a confirmé la participation de son groupe Panik de Pétion-Ville au carnaval des Fleurs les 28, 29 et 30 juillet 2013. « Oui, nous serons là ! D’ailleurs, le carnaval est notre priorité », a déclaré le chanteur à Ticket Magazine en marge de sa participation au bal tandem Zenglen/Kreyòl La à Esquina Latina.

Kousoukou

« Kousoukou » est le titre du prochain single de Panik de Pétion-Ville. « On a baptisé la chanson ainsi pour dire que ‘’tout moun sou kou’’, a déclaré Sexy Frantzy. Gilles Freslet

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE RÉDACTION Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE CORRECTION Jean-Philippe Étienne CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717


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Le mystère entre Tropicana et Septentrional :

Michel Martelly parle

A entendre les révélations du président Michel Martelly sur ce qui lui était arrivé au Tropicana Night Club au Cap-Haïtien alors que son groupe musical de l’époque, Sweet Micky, jouait aux côtés de l’orchestre Tropicana d’Haïti, on est à même de dire que l’affiche qui va mettre sur le même podium Septen et Tropic n’arrivera pas demain. Et elle ne sera pas aussi simple comme on le pense, vu que ces deux orchestres semblent pratiquer des rituels ou croire en des forces mystiques. Cependant, malgré l’opposition déclarée de certains de leurs dirigeants et fanatiques à la tenue d’une soirée dansante des deux orchestres sur un même podium ou dans un même club, à plusieurs reprises, les responsables de l’orchestre Septentrional fondé le 27 juillet 1948 et ceux de Tropicana créé le 15 août 1963 ne cessent de claironner dans la presse qu’ils n’ont aucun problème pour jouer ensemble. Dans une interview accordée à Ticket Magazine il y a quelques années de cela, le maestro de Tropicana d’Haïti, Cinna Octavius Charles alias Maestro Ti Blan avait déclaré que si les conditions étaient réunies et que les deux orchestres bénéficieraient grand-chose d’une telle affiche, ils n’auraient aucun problème à jouer en tandem avec l’orchestre frère Septentrional. Les responsables de Septen avaient répondu la même chose. Cependant, à l’émission « Metro Tempo », version rétro du jeudi 18 juillet 2013, diffusée sur radio Métropole, l’invité, le président Michel Joseph Martelly, a fait des révélations sur le grand mystère qu’il y a entre les orchestres Tropicana et Septentrional. Martelly raconte que lorsque Sweet Micky vivait ses beaux jours, il interprétait avec son groupe « Temwanyaj (Septen cheri) », qui a connu beaucoup de succès dans ses prestations live. Une fois que les responsables de Tropicana avaient invité Sweet Micky à un tandem au Tropicana Night Club, dans le fief même de la Fusée d’Or internationale, ils avaient clairement dit à Martelly de ne pas jouer « Temwanyaj » au cours de la soirée ; ce qui avait été compris et accepté. Mais le président avoue que vu que la fête prenait de l’ampleur, à un certain moment il a glissé les notes de « Temwanyaj » dans sa prestation. Au même instant, un incendie a éclaté à l’intérieur du club, et il a fallu de bonnes

minutes pour l’éteindre et changer des fils de certains appareils. Martelly continue et explique que les responsables de Tropicana l’ont réprimandé et lui ont rappelé leur entente. Après des manœuvres, têtus comme lui seul, à vouloir se faire plaisir et plaire aux fêtards, il a recommencé à interpréter la même musique… Et la même scène s’est reproduite, le feu a encore envahi la salle. Ce qui a provoqué une véritable panique au Tropicana Night Club, a révélé l’ancien chanteur de Sweet Micky, Michel Martelly, actuel président de la République. Cette fameuse révélation sur l’aspect « mystique » qu’il y a entre ces deux orchestres du Cap-Haïtien confirme peutêtre ce que disent les rumeurs sur cette polémique qui ne semble pas si simple que ça. D’autres témoignages du même acabit fusent de partout concernant la rivalité Septen-Tropic. On répète souvent que des pluies (sectorielles) s’abattent sur les lieux où doit performer un groupe sans affecter l’autre alors que les deux jouent dans un perimètre assez restreint… Cette même polémique est tout aussi « rude » entre les deux principaux clubs de football du Cap, le FICA et l’ASC. A quand le bal tandem Tropicana/ Septen ?

Tropicana/T-Vice d’un côté, Septen de l’autre au Cap-Haïtien

Encore une fois, fanatiques et mélomanes étaient gâtés le mardi 23 juillet 2013 dans la deuxième ville du pays avec l’affiche des deux plus grands orchestres du pays venus du Nord. Tropicana d’Haïti, qui fêtera le 15 août prochain son 50e anniversaire, a réalisé sa soirée des Pèlerins dans son club, le Tropicana Night Club avec T-Vice comme invité. Sur la place Notre-Dame du Cap-Haïtien, Septentrional, qui fête ce samedi 27 juillet 2013, réalisait le concert de ses 65 ans.

L’Enarts au carnaval des Fleurs

Se Rabòday L’École nationale des arts (Enarts) participera pour la deuxième fois au carnaval des Fleurs qui se tiendra à Port-au-Prince les 28, 29 et 30 juillet prochain. Les étudiants de la section danse présenteront plusieurs figures chorégraphiques durant les trois jours gras. Ils feront partie du cortège qui regroupe, entre autres, la présidence, les reines d’honneur et l’Enarts. Ces morceaux chorégraphiques s’articulent autour du thème « Beautés naturelles ». « Cette thématique a été retenue pour mieux magnifier la beauté de notre paysage naturel aux mille couleurs », précise Gerda Bois-Guené Samson, la chorégraphe et directrice artistique de l’école. Environ 30 danseurs vont défiler sur tout le parcours du carnaval. La danse populaire dénommée « rabòday » sera aussi mise en exergue. Philippe Dodard, directeur de l’Enarts, de son côté, précise que les danseurs de l’école suivront les reines-chlorophylles, qui elles, font partie d’un autre défilé. Par ailleurs, la responsable de la section Danse de l’École nationale des Arts signale que les séances de répétition continuent. « Elles avancent à grands pas et je suis jusqu’ici satisfaite de la performance », affirme Gerda Samson. Les étudiants préparent cet événement avec beaucoup d’enthousiasme. C’est une bonne occasion pour eux de montrer leurs talents et, bien sûr, d’amuser les carnavaliers. Suite au spectacle qu’ils ont présenté le 17 juillet dernier au restaurant Le Villate, à Pétion-Ville, ils ressentent encore la même pression, sinon plus, en ce qui a trait aux préparatifs pour les festivités carnavalesques. Dorine Jeanty jeantydorine@hotmail.com

Les deux activités étaient réussies. Tropicana et T-Vice ont donné une bonne performance en interprétant la plupart de leurs chansons à succès pendant que le public s’amusait follement dans un club où il faisait extrêmement chaud. Roberto Martino de T-Vice, accompagné des musiciens de l’orchestre Tropicana d’Haïti, a interprété « Fò’k sa chanje » de la Fusée d’or Internationale. Vice2K, absent sur le double cd de 40e anniversaire du groupe, faute de temps, chantera ce morceau sur l’album de 50e anniversaire de Tropicana d’Haïti.

Septen, quant à lui, a livré en présence d’une foule importante une prestation égale à lui-même. Malheureusement, au moment d’exécuter sa chanson carnavalesque qui chauffe le public, une violente bagarre a provoqué une véritable panique dans la foule et sur la scène ; les agents de la police nationale d’Haïti ont dû intervenir pour mettre de l’ordre. Ce qui a poussé à Septentrional à mettre fin à son concert de 65e vers les 2 h 20 am. Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)


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Dans les coulisses du carnaval

Carnaval des Fleurs, le décor est planté

Le carnaval des Fleurs 2013 coûtera quatre-vingt-dix-sept millions (97 000 000) de gourdes, selon un budget avancé par le comité organisateur. L’Etat haïtien y contribue à hauteur de vingt pour cent (20%), soit vingt millions de gourdes, et les quatre-vingts pour cent (80%) viennent du secteur privé, nous a fait savoir Grégory Saba, nouveau président d’un comité qui se reconstitue à chaque édition. Les sept entreprises de construction engagées par le comité remettront au plus tard ce vendredi 26 juillet les 120 stands payés par les commanditaires. Les troupes de danse répètent au stade Sylvio Cator, et au Théâtre national pour le défilé des bandes déguisées. Afin de ne pas faire les mêmes erreurs sur le parcours, les bandes à pied (rara), au nombre de

dix-huit pour les trois jours, seront les premières à laisser le stade Sylvio Cator. Les dj ne seront pas admis sur les stands, parce que ceux-ci empêchent les carnavaliers de bien jouir de l’ambiance « béton » et leurs décibels dérangent les défilés artistiques et la performance des bandes, qui elles, n’utilisent pas de système de sonorisation.

Jusqu’à maintenant, treize groupes musicaux sont sur la liste officielle, mais la possibilité d’un quatorzième est envisageable, selon Gregory Saba, qui met rapide sur le tapis le respect du budget que les responsables doivent prendre en compte. Alors que plusieurs représentants de groupes tels que Kreyòl La, Carimi, Barikad Crew, etc sont venus régler

Digicel

Nouveautés

au Carnaval des Fleurs Le Carnaval des Fleurs a été au cours des deux dernières années l’un des événements les plus populaires de Port-au-Prince. Digicel n’a jamais raté une occasion de prendre part aux festivités populaires, quel que soit le domaine. Cette année, une fois encore, la compagnie rouge et blanc sera sur le parcours du carnaval avec les groupes musicaux et un stand pour accueillir ses employés et ses clients. Les groupes musicaux

Digicel supporte quatre grands ténors de la musique haïtienne pour le Carnaval des Fleurs : T-Vice, Djakout, Carimi et Kreyòl La. Le dimanche 28 juillet, Djakout et Kreyòl La porteront les couleurs de la Digicel et le Mardi Gras, le 30 juillet, T-Vice et Carimi seront les ambassadeurs de la compagnie. Le logo de la Digicel sera placé sur la façade de ces quatre chars musicaux afin d’assurer la visibilité de la compagnie tout au long du parcours.

Le stand

Le stand pourra recevoir 200 per-

sonnes. Les employés, les clients VIP et nos clients en général pourront s’amuser en toute sécurité. Des tirages seront effectués sur les réseaux sociaux de la compagnie (Facebook et Twitter) afin de choisir des heureux pour le stand et les chars. Le stand sera décoré par Jerry et le tout sera agrémenté par des danseuses, des drapeaux et des roller-bladers qui distribueront des flyers sur les promotions spéciales de la compagnie pour le carnaval.

Cadeaux pour les carnavaliers

Comme toujours, la Digicel va encore une fois gâter ses clients. La directrice de marketing de la Digicel, Vélina Charlier,

les derniers détails administratifs au ministère de la Culture ce jeudi, les musiciens, pour la plupart, sont au studio pour remixer leur méringue. T-Vice (Lage Bonm Nan), Team Lòbèy (Lòbèy Sou Lòbèy), Anbyans (Jere Lari A), Barikad Crew (Pi tòf ), Zatrap (Pran Liy), Les jumeaux (Les mayas, featuring OkyJems), T-Micky (Avi, featuring Olivier), King Posse (Baboukèt) ont déjà offert une version plus épicée de leur morceau.

a déclaré pour l’occasion : « Digicel saisit toujours toutes les occasions, grandes ou petites, pour gûter ses fans et clients afin de leur montrer notre appréciation. Pour le Carnaval des Fleurs, nous allons distribuer des maillots avec le logo de TchoTcho Mobile, notre service financier par téléphone cellulaire que l’on vient de relancer ; ainsi que des maillots avec le logo de Krezi Million qui sera bientôt de retour sur le petit écran. Nous invitons tous les carnavaliers à s’amuser sainement, dans le respect les uns pour les autres. Joyeux Carnaval des Fleurs ! »

Une tribune publique de dix mille (10 000) places est en construction à l’avenue de la République, place Toussaint Louverture, en face de la cour du palais national. Selon les bruits des coulisses, il faudra payer cinquante gourdes pour y avoir accès. Il est aussi probable que les responsables offrent quelque chose à grignoter aux usagers. American Airlines, Tortug’Air et les nouvelles lignes aériennes sont débordées, les deux premières ont même augmenté leur nombre de vols pendant la période du carnaval des Fleurs. Grégory Saba affirme que le vice-consul à Miami lui a communiqué des chiffres, citant mille cinq cents (1 500) passagers par jour vers Haïti. Afin de faire face aux accidents sur le parcours, les chauffeurs qui conduiront les chars suivent actuellement une formation à la secrétairerie d’Etat à la sécurité publique. Durant les trois jours des défilés, chacun d’eux sera accompagné d’un représentant de la police de la circulation routière. Grégory Saba annonce quarante bandes à pied en prélude au carnaval ce samedi au Champ de Mars. Plésius Junior LOUIS (JPL 109) junior.jpl007@yahoo.fr


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Elles volent vers un succès garanti. Leur voix séduit. Donaldzie Théodore et Annie Alerte Joseph sont deux étoiles montantes de la musique haïtienne. Leurs compositions musicales, qui baignent dans l’univers du soul, du jazz et du blues, reçoivent déjà un accueil chaleureux sur la scène musicale. C’est que leur jeu et leur présence scénique enthousiasment le public. Mieux, ces deux talents bénéficient du soutien inestimable des aînés. Epousant différents styles musicaux, elles ont pris leur carrière à bras-le-corps et promettent que leurs créations futures gagneront en maturité. Ticket salue ces voix liées par l’amour, la passion pour une musique de qualité qu’elles entendent bien améliorer. Les autres bénéficiaires du projet seront bientôt présentés dans les colonnes du magazine. Donaldzie Théodore, yeux et teint bruns, nous parle de ses débuts. Elle n’est pas à prendre avec légèreté. Elle est pianiste, arrangeuse et compositrice et elle est très douée. Née le 26 juin 1987 d’un père luthier (qui fabrique ou répare des instruments de musique à cordes frottées ou pincées), cette jeune femme de 26 ans a commencé à l’âge de 6 ans avec le piano classique. Elle a pris quelques cours de chant et de violon avec Nicole Saint-Victor à l’École de musique Sainte-Trinité. La chanteuse se souvient de ses premiers cours privés de piano avec Loubert Léopold le 1er mai 1994, ou avec Nathalie et Pascale Domond de l’« École de musique douze apôtres » du Collège Bird, ou encore Yves Chanoine, Roosevelt Fleurinord et Josué Pierre-Louis pour des cours à domicile et avec Micheline Laudun Denis. Enfin, Micheline Dalencour (de 2001 à 2010), personnalité très importante dans sa formation musicale, l’a conduite, grâce aussi au soutien de Loubert, à rafler des prix dans des concours de piano dont le « Concours national de piano » organisé dans les années 2000 par la « Promotion des jeunes talents de la musique ». Son intérêt pour la musique populaire et les mélanges l’a amenée à cofonder, avec Emmanuel François, chanteur et compositeur, le groupe Vwalib en 2006. Répertoire s’inspirant du vécu, de leur vision du monde. On retient de leurs débuts cette belle composition, « Mwen renmen w » (texte de Donaldzie), sur un arrangement de la pianiste. « Le groupe, faute de structure, ne nourrissait pas de projet d’album, avoue Donaldzie. Mais l’envie de travailler, de mélanger les rythmes haïtiens et les chansons traditionnelles avec le classique et les tendances jazzistiques nous guettait. » Dans un esprit d’équipe, de partage, les membres de Vwalib, ouverts aux critiques, avancent avec les travaux d’enregistrement du prochain disque. Tout ce bagage acquis aux côtés de musiciens renommés du monde musical classique a valu à l’artiste sa participation au projet « Haïti cœur de femme », qu’elle a entamé avec joie en juillet-août 2011. Derrière « Calas », symbole de pureté et identité qu’elle incarne, se cache une chanteuse dont les doigts très habiles nous communiquent de grandes ambitions et une grande vision. Sur ce projet

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ANNIE ET DONALDZIE DEUX VOIX LIÉES

POUR LA MUSIQUE HAÏTIENNE

de spectacle de la chanteuse Yole Dérose, Donaldzie a eu l’opportunité de travailler avec des musiciens de renom comme James Germain, Monette Alcin Léopold et Nicky Christ. De ses collaborations ont découlé des rencontres avec des professionnels qui œuvrent dans le milieu tels Gary Lubin, qui l’invitera à participer au projet Vwalye. En 2012, la jeune femme a participé avec Alexandra Cédoine, Triple-J, Stéphanie Bigord, Nadège Dugravil, Exeline Belcomb et Bendgina Michaud, à des stages de musique et de chant qui ont lieu en Belgique dans le cadre d’un programme de renforcement des potentialités musicales et artistiques des pays du Sud de langue française. « Expérience enrichissante ! Climat d’échanges et de partage de connaissances en musique entre plusieurs boursiers venus des pays du monde francophone », nous dit Donaldzie. « Vwalye », projet lancé par l’association Tamise et soutenu par le ministère de la Culture via le programme Arcades de l’Union européenne, lève le voile sur une pianiste en quête du beau, de perfectionnement ! Beaucoup de maturité et un sens musical plus poussé. Des ateliers de création, de chant et de compositions animés par Emilia Chavez, Emeline Michel et James Germain ont aiguisé leurs outils techniques, harmoniques et mélodiques. Donaldzie Théodore se nourrit de ses rencontres, de ses expériences, de son vécu, de sa vie intime pour construire ses phrasés, ses textures et sa thématique qui baigne dans l’amour... Annie Alerte Joseph a commencé avec la musique à l’âge de six ans. On est en 1998. Très tôt, son goût pour la musique évangélique, le gospel (style musical qui s’est développé aux États-Unis en même temps que le blues primitif ) s’est précisé. À l’église adventiste de Pergame, son amour pour les chansons religieuses devient tout à fait particulier. Deux ans plus tard, soit en l’an 2000, l’église de

Pergame organisera, à l’intention des jeunes musiciens et chanteurs chrétiens, un concours de musique et de chant dont elle sortira gagnante. Annie n’a que 8 ans. Et depuis, son envie d’aller plus loin dans la musique et le chant devient plus intense. L’étudiante en sciences de l’éducation avoue que la musique l’a choisie. « Entre moi et la musique, c’est un rapport de complétude, de complicité qui s’installe », lâche-t-elle. En 2011, la jeune femme participe, aux côtés de professionnels et d’une palette de grands musiciens tels la diva Emeline Michel, le pianiste Fabrice Rouzier, le chanteur Nicky Christ, au projet « Haïti cœur de femme » dont l’aventure a commencé, sous l’impulsion de la chanteuse Yole Dérose, en décembre 2011. « Haïti cœur de femme, qui réunit chaque année sur différentes scènes onze voix féminines, n’est pas un simple projet musical mais une seconde famille à laquelle je me sens liée et où il fait bon de vivre. » Le projet Vwalye de l’association Tamise lui insuffle plus de maturité musicale. Sa performance vocale s’améliore. Sa pré-

sence scénique et sa communion avec le public sont excellentes. Annie Alerte est une chanteuse ouverte qui a devant elle de grandes espérances. Elle ne s’enferme pas dans les confins du gospel à vocation religieuse. Elle a épousé différents styles tels le reggae, le slow, le rn’b… L’amour des couleurs locales l’habite. Le sentiment d’appartenance l’anime. Sa voix ne respire pas que les musiques de style américain mais aussi les musiques racines. « Chanter les morceaux traditionnels est une quête de l’identité », soutient-elle. Cette posture est louable. Elle est fréquente chez nos artistes. Cet éternel retour aux sources qui ne contraint pas la liberté de création. « Chanter les musiques traditionnelles, c’est chanter l’âme haïtienne », dit fort justement celle dont les textes ont pour thèmes l’amour, la joie, la vie. En fait, tout inspire Annie Alerte et l’aide à peaufiner ses créations. On a hâte que la chanteuse nous annonce la sortie prochaine d’un premier album. Rosny Ladouceur


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Vendredi 26 juillet 2013

Cantero licencié ?

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ur un siège éjectable depuis les quatre premiers matches amicaux perdus par les Grenadiers en 2013 dont celui face à la République dominicaine (1-3), le sélectionneur national, Antonio Israel Blake Cantero, serait mis à pied, suite à la défaite des Grenadiers (0-1) devant le Salvador, synonyme d’élimination de ses poulains dans la Gold Cup 2013. Selon une source digne de foi, le technicien cubain a été informé par un membre influent de la Fédération haïtienne de football qu’il n’est plus à la tête de l’équipe nationale. Cependant, il dit attendre le retour au bercail du président de la FHF pour faire ses valises. Les autorités de la FHF, dans une conférence de presse, n’étaient pas en mesure de dévoiler aux journalistes le montant du contrat de Cantero, son palmarès, ni la durée de son accord. « Il s’agit d’un accord intergouvernemental », avait déclaré Yves Jean-Bart pour couper court aux rumeurs. Toutefois, grâce à la magie de l’Internet, on a appris qu’avant sa prise de fonction à la tête du onze national, l’ancien joueur de la sélection nationale cubaine, Cantero, n’avait entraîné qu’une sélection juvénile de Cuba disputant les éliminatoires de la coupe du monde, et qui a échoué en phase de poule. Nommé le 10 mai 2012 aux

Le sélectionneur national, Antonio Israel Blake Cantero

commandes de l’équipe nationale, le sélectionneur aura passé entre cette date et le 15 juillet 2013 (son dernier match à la tête des Grenadiers) un (1) an, deux (2) mois et (4) quatre jours aux commandes de la sélection nationale. Durant cette période, il a pu mener les Grenadiers à une troisième place dans la coupe Caraïbe des nations. Une compétition qui était largement à la portée de ses protégés, éliminés au premier tour de la Gold Cup 2013. Sous ses ordres, Haïti a pu décrocher sa meilleure place (38e) dans le classement mondial de la FIFA et les deux belles prestations des Grenadiers

contre respectivement l’Espagne (1-2) et l’Italie (2-2) sont à mettre également à son crédit. En revanche, on lui a souvent reproché son manque de leadership pour mener à bon port les Grenadiers, son côté polémique et son autoritarisme. Pour rappel, sous sa direction, les joueurs avaient observé un mot d’ordre de grève rien que pour réclamer les primes de qualification pour la Gold Cup. On se souvient du fameux cas de Jeff Louis (stage au Canada) et de celui d’Hérold Junior Charles (écarté de la sélection). Le technicien cubain qui avait très peu parlé à la presse haïtienne avait dirigé le premier match des Grenadiers le 7 septembre 2012 face à l’équipe de Saint-Martin, battue (7-0) au stade Sylvio Cator pour le compte du premier tour de la coupe Caraïbe des nations. Evidemment, son dernier, daté du 15 juillet 2013, s’est soldé par la défaite de l’équipe nationale face au Salvador (0-1) dans la Gold Cup. Dans l’ensemble, il avait dirigé les Grenadiers à 21 reprises. Bilan : 10 victoires, 9 défaites, 2 nuls, 28 buts marqués et 24 buts encaissés. Outre l’équipe de Trinidad & Tobago, il n’a jamais permis à Haïti de s’imposer face à une grosse écurie de la Caraïbe. Des explications, s’il y en a, ce serait une bonne chose pour la presse

Football / Gold Cup 2013

Gold Cup :Etats-Unis et Panama en finale

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es Etats-Unis, qui ont dominé le Honduras 3-1 avec un brillant Landon Donovan, auteur d’un doublé, “recevront” en finale, le 28 juillet à Chicago, le Panama, qui a surpris une nouvelle fois le Mexique, 2-1, mercredi à Dallas. Au Cowboys Stadium, Donovan, qui a marqué aux 27e et 53e minutes et a délivré la passe décisive pour le premier but d’Eddie Johnson à la 11e minute, a été le grand artisan de la dixième victoire consécutive des Américains, qui tenteront dimanche, devant leur public, de remporter leur cinquième Gold Cup. Johnson auteur du pemier but des USA face au Honduras

La joie des panaméens après leur qualification acquise face au Mexique

Nery Medina, à la reprise d’un coup franc de l’aile droite, avait réussi à ramener le Honduras à 2-1 en début de seconde période, mais une minute plus tard, Donovan redonnait de l’air aux Etats-Unis, dont la victoire a quelque peu été ternie par l’exclusion de son entraîneur Jurgen Klinsmann à la 87e minute pour contestation auprès des arbitres. Dans l’autre demi-finale, les Mexicains sont tombés pour la seconde fois du tournoi, sur le même score de 2-1, devant le Panama, qui jouera la deuxième finale de Gold Cup de son histoire après celle de 2005.

haïtienne de les savoir, de connaître le vrai motif de la révocation de Cantero. Son autoritarisme ou ses choix tactiques? Son contrat est-il arrivé à terme ? En attendant, l’annonce officielle de son licenciement par les autorités de la Fédération haïtienne de football (FHF), Antonio Israel Blake Cantero est le cinquième sélectionneur a avoir mené l’équipe nationale à une phase finale de la Gold Cup. Avant lui, on peut citer notre éternel Emmanuel « Manno » Sanon (2000), l’Argentin Jorge Hugo Castelli (2002), le Cubain, Luis Armelio Garcia (2007) et le Colombien Jairo Rios Rendon (2009). Signalons qu’en cinq participations, l’équipe nationale avait atteint les ¼ de finale en 2002, mais avait été éliminée par le Costa-Rica (1-2) suite à un but en or de Ronald Gomez (95’) et en 2009, battue (0-4) par le futur vainqueur de la compétition, le Mexique. Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH! On refait le championnat !

A

près le titre honorifique acquis par le Valencia de Léogane, ironie du sport, le championnat de D1 va connaître un remue-ménage comme s’il allait recommencer. Le classement est ainsi réparti : les 6 premiers gardent leur place au soleil tout en ayant la possibilité de jouer le titre de champion national et les 6 derniers vont se battre pour rester en D1. Un bouleversement de taille est pourtant à remarquer. Le compteur sera remis à 0 avant le coup d’envoi de cette 2e phase si importante pour l’attribution du titre dans le groupe jouant le titre comme pour celui où se jouent le maintien et l’obtention de deux places qualificatives pour la Coupe Digicel baptisée “Super 8”. Ce bouleversement est-il sportif? Remettre le compteur à 0 pour des clubs qui ont sué sang et eau lors de la première phase du championnat de D1 ne nous semble ni répondre à un critère vraiment sportif, ni un stimulus pour porter les clubs à mieux jouer. Il peut même produire l’effet contraire et mettre à plat moralement un club qui n’aura pas fourni la même performance que celle de la première phase. Car en sport, il n’ est pas toujours évident de garder la forme, voire de se surpasser.


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Vendredi 26 juillet 2013

Championnat national D1

Dernière ligne droite Après un passage à vide plutôt long (du 7 juillet au 4 août), presqu’un mois, le championnat national de première division reprend ses droits le premier week-end du mois à venir, et ce, avec le coup d’envoi de la dernière ligne droite. Au terme de cette dernière, on sera en mesure de savoir l’identité de l’équipe lauréate de la saison 2013, et les deux équipes qui seront reléguées dans l’enfer de la deuxième division. Sur la ligne de départ, douze (12) équipes. Elles sont réparties en deux groupes de dix (6). Les équipes faisant partie du groupe des champions sont respectivement : le Valencia FC (Léogâne), le Baltimore SC (Saint-Marc), le Racing Club Haïtien (Port-au-Prince), l’AS Petit-Goâve, l’Aigle Noir AC (Port-au-Prince) et l’AS Mirebalais. Alors qu’elles sont assurées de jouer en D1 l’an prochain et de disputer le traditionnel tournoi de fin de saison baptisé : « Super-huit », ce sont elles également qui vont devoir lutter pour s’adjuger le trophée récompensant le vainqueur de la compétition reine du pays. Intéressons-nous alors aux équipes composant le groupe des relégables avant de revenir dans un prochain article sur le premier groupe. Ce sont successivement : le Tempête FC (Saint-Marc), le Cavaly AS (Léogâne), le Fica (Cap-Haïtien), le Victory SC

(Jacmel), le Don Bosco (Pétion-Ville) et l’América FC (Cayes) qui sont concernés par la relégation. D’abord, elles ont toutes repris le chemin des terrains dans le but de peaufiner leur préparation en vue du coup d’envoi de la compétition. Dans ce cas de figure, les équipes du Tempête FC et de l’América FC ont débuté avec les séances d’entraînement, le mercredi 24 juillet, au contraire des autres protagonistes qui ont repris les séances de travail depuis tantôt une ou deux semaines. Puis, les équipes du Victory SC, du Tempête FC et de l’América ont chacune un nouvel entraîneur. Ainsi, après le départ de Luis Armelio Garcia, Rony Borgella avait pour mission d’assurer l’intérim. Tout compte fait, les dirigeants jacméliens ont fait appel à l’entraîneur à succès dans le football haïtien, Pierre André Dorvilus, au chevet de leur équipe en grand danger dans le championnat national et épuisé sur le plan économique. « Je n’ai aucun envie de continuer dans le football », a lâché d’un air crispé le président du Victory SC, Dr Gérard Janvier, qui qualifie de complot la situation de son équipe. Pour sa part, le Tempête FC de Saint-Marc, qui avait laissé partir neuf de ses titulaires avant le coup d’envoi de la saison 2013, se trouve au creux de la vague. Ainsi, pour sauver

sa peau de l’enfer de la deuxième division, l’équipe « belle colonne » a renforcé son staff technique avec la présence de Gérald « Toto » Beauvais qui sera épaulé par Wilnot SaintJuste. Selon une source bien informée, plusieurs joueurs ayant abandonné l’équipe cinq fois championne nationale seraient sur le point de faire leur come-back. Pour ce qui est de l’América FC des Cayes, terminé à la dernière place du classement au terme de la saison régulière, sauf cas de force majeure, les dirigeants cayens, après avoir essuyé des échecs suite aux négociations avec Médina Salomon et Jean Hubert Anglade, devraient en principe engager l’ancien entraîneur de l’ASC, Jean Renaud Abellard. Pour l’instant, les dirigeants essayent de mettre les bouchées doubles sur le terrain de Mister Henry en vue de recevoir leurs matches pendant cette phase, Land des Gabions étant en réparation. Ensuite, s’il n’y pas eu changement d’entraîneur au sein des autres équipes, le Fica du Cap-Haïtien qui avait repris les entraînements, et ce, depuis deux semaines sous la houlette de Jean Maxime Auguste, a écarté trois de ses joueurs. Ce sont : Jean Jourdain Delsa et Darlin Thoby pour manque de performance et Rochenel Pierre pour indiscipline. Enfin, le Cavaly AS de Léogâne

Haiti/Boxe internationale

Berto de retour contre Soto-Karass, ce samedi

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ncien champion WBC puis IBF des poids welters, notre compatriote André Berto (29 ans ; 1,74 m ; 28 victoires, dont 22 avant la limite, 2 revers) affrontera le très difficile mexicain - qui vit à Los Angeles (Californie) - Jesus SotoKarass (30 ans ; 1,77 m ; 27 succès, dont 17 expéditifs, 3 nuls, 8 défaites, 1 no-contest), ce samedi 27 juillet au AT & T Center, à San Antonio (Texas), pour le titre vacant NABF des poids welters. Battu à deux reprises (par Victor Ortiz puis Robert Guerrero) lors de ses trois derniers combats, Berto ne peut plus se permettre de perdre s’il veut revenir au premier plan et bénéficier d’une nouvelle opportunité planétaire, face aux principales étoiles de la division des welters. Pour se donner les moyens de ses ambitions, Berto revient au ring avec un nouvel entraîneur, son compatriote Virgil Hunter. Soto-Karass, qui vient de remporter une belle victoire par décision majoritaire (97-93, 97-93 et 95-95) en dix rounds sur le Turc - domicilié

et le Don Bosco de Pétion-Ville ont repris également, mais timidement sous la direction respectivement de Jean Hubert Anglade (Cav) et Mario Scadino (Don Bosco). Ils auront à coeur, au même titre que les autres protagonistes, de conserver leur place parmi l’élite du football national. Autant dire que, la bataille pour éviter la descente en enfer de la deuxième division s’annonce difficile et compliquée pour ces équipes (Tempête FC, Cavaly AS, Victory SC, Fica, Don Bosco FC et América FC). Il est important de signaler que le compteur de chaque équipe est mis à zéro. Les six protagonistes disputeront dix matches (cinq aller et cinq retour). Les deux dernières seront reléguées en D2 et les deux premières auront droit de jouer le traditionnel tournoi de fin de saison baptisé : « Super-Huit » accompagnées des équipes issues du groupe des champions. Lors de la première journée, le Tempête FC visitera le Victory SC, l’América FC recevra le Don Bosco et le Cavaly AS effectuera un long déplacement au Cap-Haïtien pour y jouer le Football inter club association (FICA). La compétition reine du pays livrera son verdict le 6 octobre à venir au terme de la dixième journée. Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

Foot Espagne Barça Neymar : «Je suis prétentieux»

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à Hambourg (Allemagne) - Selcuk Aydin le 26 janvier à Las Vegas (Nevada), boxe comme Robert Guerrero sauf qu’il est plus grand, avec des bras

plus longs et une meilleure puissance -, celui-là même qui avait corrigé aux points Berto, le 24 novembre 2012 à Ontario (Californie).

vant même son premier match sous les couleurs du Barça, Neymar fait parler de lui. Interrogé par le magazine Surface, le fantasque Brésilien s’est notamment exprimé sur les plongeons que lui reprochent ses détracteurs. « Je saute et plonge même parfois pour me défendre, afin que les défenseurs adverses ne me blessent pas ». L’attaquant a également confirmé faire attention à son apparence, rassurant les boutiques du centre-ville barcelonais. « Oui, j’aime m’acheter des vêtements, de bons parfums, de bonnes crèmes pour mes cheveux. Je m’épile les jambes par exemple. Mais je ne me considère pas comme un métrosexuel. Ça, c’est plus pour Beckham, qui est quelqu’un d’élégant.» En conclusion, le Brésilien n’a pas l’air de s’inquiéter de sa réputation de jeune joueur provocateur. « Oui, je suis prétentieux. Je n’ai aucun problème avec ça ! »


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26 juillet 2013 No 908

ÂŤÂ La belle ĂŠpoque  a fĂŞtĂŠ les 58 ans de l’ensemble

Nemours Jean-Baptiste

Le rythme compas direct cÊlÊbrera ce vendredi 26 juillet 2013 son 58e anniversaire. Visiblement, aucune activitÊ n’est organisÊe pour marquer cette date, voire pour rendre un hommage bien mÊritÊ au crÊateur de notre bon vieux compas, Nemours Jean-Baptiste. Cette date oÚ le compas dont ils bÊnÊficient tous semble avoir ÊtÊ oubliÊe.

L’Êquipe de l’Êmission ÂŤÂ La belle ĂŠpoque , la messe musicale rĂŠtrospective diffusĂŠe tous les dimanches Ă partir de 8 h am sur RFM (104.9 FM), elle, n’a pas ratĂŠ cette occasion. Le staff a consacrĂŠ l’Êdition du dimanche 21 juillet 2013 aux 58 ans d’anniversaire du compas direct de l’ensemble Nemours Jean-Baptiste. Aux micros des deux prĂŠsentateurs Anthony Lamothe et Eddy Valdes, un dĂŠbat très animĂŠ sur les diffĂŠrentes ĂŠtapes de la musique haĂŻtienne, qui subit des modifications tous les dix ans, disent-ils, a eu lieu dans les studios de la station. Une kyrielle d’intervenants, des musiciens et des mĂŠlomanes avertis, tels que Harold Mathieu, bassiste de Bossa Combo ; Albert Saindou Serge Rosenthal, musicien des Shleu-Shleu ; le docteur et ancien guitariste de Les Difficiles de PĂŠtion-Ville, Pierre Boncy ; Frantz Deniza, archiviste... ont pris part Ă la discussion. Lors de cette ĂŠmission, deux grands noms de la musique haĂŻtienne reve-

News International

naient sans cesse sur les lèvres des intervenants : Nemours Jean-Baptiste, maestro de l’ensemble Nemours et crĂŠateur du rythme compas direct ; et WĂŠbert Sicot de Cadence Rampas. Un dĂŠbat très contradictoire, avec des approches diffĂŠrentes. Certains ont ĂŠtĂŠ très durs envers Nemours Jean-Baptiste en le qualifiant de gĂŠnie accidentel pour sa crĂŠation, le compas. Madame Serge Rosenthal, qui a intervenu en direct Ă ce dĂŠbat, s’est dit choquĂŠe de la dĂŠclaration de Pierre Boncy qui a qualifiĂŠ la crĂŠation du rythme de Nemours d’accidentelle. ÂŤÂ Je suis vraiment choquĂŠe de ce qu’a avancĂŠ le docteur Boncy, un musicien qui s’y connaĂŽt. Cette remarque est nĂŠgative, car mĂŞme si aucune dĂŠcouverte humaine n’est parfaite, Nemours reste un modèle , a dĂŠclarĂŠ la femme de Serge Rosenthal des Shleu-Shleu en rĂŠfĂŠrence Ă la crĂŠation du compas direct qui est un rythme afro-caribĂŠen. Quant Ă Harold Mathieu, bassiste de Bossa Combo, il a indiquĂŠ que parler de Nemours sans parler de Sicot est une aberration. Pour Albert Saindou, Nemours et WĂŠbert Sicot jouent du compas, certes, mais tous les deux ne jouent pas du compas direct ; il y a eu beaucoup de variations dans la musique de Sicot, a-t-il prĂŠcisĂŠ. Rotchild François Junior, PDG de RFM (104.9 FM), qui a aussi intervenu Ă ce show, s’est dit fier de cette ĂŠmission. Il rĂŠvèle avoir reçu beaucoup de compliments pour cette initiative. Rotchild promet de reprendre cette ĂŠmissiondĂŠbat rĂŠalisĂŠe par l’Êquipe de ÂŤÂ La belle ĂŠpoque  Ă l’occasion des 58 ans d’anniversaire de l’ensemble Nemours JeanBaptiste. Gilles Freslet (gillesfreslet@yahoo.fr)

Le “royal baby� s’appelle

George Alexander Louis Deux jours après sa naissance, le bĂŠbĂŠ du prince William et de Kate, troisième dans l’ordre de succession Ă la couronne britannique, a ĂŠtĂŠ prĂŠnommĂŠ George Alexander Louis, ont annoncĂŠ mercredi les services du duc de Cambridge. Le nouveau-nĂŠ est titrĂŠ “Son Altesse Royale le prince George de Cambridgeâ€?, prĂŠcise le palais de Kensington dans un communiquĂŠ. George a ĂŠtĂŠ le nom de plusieurs rois d’Angleterre, le dernier en date ayant ĂŠtĂŠ George VI, père de la reine Elizabeth, qui a rĂŠgnĂŠ de 1936 Ă 1952. Alexandra, l’Êquivalent fĂŠminin d’Alexander, est l’un des prĂŠnoms de la reine Elizabeth et ĂŠtait ĂŠgalement celui de l’Êpouse du roi Edouard VII, qui a rĂŠgnĂŠ de 1901 Ă 1910. Louis est l’un des prĂŠnoms du père du nouveau-nĂŠ, le prince William, duc de Cambridge. Il ĂŠtait aussi celui du grand-

Volontè! Nou Bezwen’w! Ä‘ĆŤĆŤ (%/ĆŤ'!ĆŤÄ‡ÄŒÄ€Ä€Ä€ĆŤ2+(+*0tĆŤ)+ %(%6! Ä‘ĆŤĆŤ . 2 5ĆŤ2+(+*0tĆŤ */ *)ĆŤ 'ĆŤ)+1*ĆŤ* *ĆŤ ĆŤĆŤĆŤĆŤ'+)%*+0!ĆŤ,%ĆŤ2%(*!. ĆŤ5+ Ä‘ĆŤĆŤ +(+*0tĆŤ5+ĆŤ ,ĆŤ0. 2 5ĆŤ'+*0%*5t() *ĆŤ */ *)ĆŤ ĆŤĆŤĆŤĆŤ 'ƍĉƍ'+)%*+0!ĆŤ 5%/5!*Ä‹ Ou vle vin jwenn nou? Ou vle chanje reyalite Ayiti? Nou bezwen w!

Ă’ganizasyon volontè ki pi enpòtan nan peyi Dayiti

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oncle du prince Charles, Lord Louis Mountbatten, assassinĂŠ par les nationalistes irlandais de l’IRA en 1979. George Alexander Louis est nĂŠ lundi Ă 16h24 GMT. S’il devient roi, il pourrait rĂŠgner sous le nom de George VII, mais cela n’est pas automatique. En accĂŠdant au trĂ´ne, le nouveau souverain peut changer de prĂŠnom pour choisir un nom de règne. Ainsi George VI se prĂŠnommait-il Ă l’origine Albert, et son frère Edouard VIII, qui n’a rĂŠgnĂŠ qu’un an en 1936 avant d’abdiquer, David. Le petit prince a ĂŠtĂŠ prĂŠsentĂŠ par ses parents mardi devant l’hĂ´pital St Mary de Londres, puis la famille a rejoint le palais de Kensington. William et Kate ĂŠtaient mercredi chez les parents de Kate, Michael et Carole Middleton, Ă Bucklebury, dans le sud de l’Angleterre, pour leur prĂŠsenter le bĂŠbĂŠ. George, James, Alexander et Louis ĂŠtaient les prĂŠnoms favoris des bookmakers. Cette naissance remet la famille royale au coeur de l’actualitĂŠ après les cĂŠlĂŠbrations l’an dernier des soixante ans de règne de la reine Elizabeth, arrièregrand-mère du bĂŠbĂŠ, et le mariage de Kate et William en 2011. La popularitĂŠ de la monarchie avait connu un trou d’air dans les annĂŠes 90 après une sĂŠrie de divorces et la mort de la mère de William, Diana, Ă Paris en 1997. Elizabeth II avait ĂŠtĂŠ critiquĂŠe pour la façon dont elle avait rĂŠagi Ă la mort de sa belle-fille.Le prĂŠnom du prince Charles avait ĂŠtĂŠ rendu public un mois après sa naissance. Pour William, l’attente avait durĂŠ une semaine. Toutefois, le nom de son frère, Harry, avait ĂŠtĂŠ rĂŠvĂŠlĂŠ au lendemain de sa naissance. William et Kate vivaient jusqu’ici au Pays de Galles. Le couple devrait dĂŠmĂŠnager cette annĂŠe Ă Kensington Palace, la rĂŠsidence oĂš William a passĂŠ son enfance.


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