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3 août 2013 No 912
Daly Valet reste un peu à Vision 2000 Le Matin ne met pas la clé sous la porte Comme il l’avait écrit sur sa page et annoncé sur les ondes, l’un des présentateurs vedettes de l’émission « Vision 2000 à l’écoute » (diffusée tous les après-midis entre 1 h et 3 h pm sur Radio Vision 2000, 99.3 FM), Daly Valet, quittera cette station. L’éditorialiste, sur sa page officielle Facebook, a fait savoir que les responsables lui ont demandé de ne pas abandonner l’émission et de leur accorder une prolongation jusqu’au 30 septembre en ce sens. Cependant, le journaliste mentionne qu’il pourrait rester à Vision 2000 seulement jusqu’au 31 août.
Le Matin ne fermera pas ses portes
Le mercredi 31 juillet 2013, l’agence en ligne HPN avait posté sur son site web que «Le journal Le Matin devrait fermer ses portes jusqu’à nouvel ordre pour des raisons de rentabilité à partir de la fin du mois de juillet». Ticket Magazine avait rapporté la nouvelle. Selon Daly Valet, Directeur du journal Le Matin, cette information est archifausse. « Je tiens à préciser que tout ce qui est dit dans la dépêche de Alix Laroche de HPN sur une éventuelle fermeture du journal Le Matin est archifaux. La vérité c’est que Le Matin ne fermera jamais ! Nous sommes plutôt en processus de restructuration pour sortir du format hebdomadaire imprimé en République Dominicaine et redevenir un quotidien imprimé en Haïti avec nos propres machines. Entretemps, Le Matin continuera de fonctionner régulièrement online. Voici la nouvelle. Sans plus », a écrit Daly Valet, DG de Le Matin.
Gilles Freslet gillesfreslet@yahoo.fr
Michel Martelly chantera pour les 25 ans de Sweet Micky
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FANS
Le président de la République, Michel Joseph Martelly, se prépare à célébrer en grande pompe les 25 ans d’existence de son groupe musical, Sweet Micky, avec lequel il a connu beaucoup de succès. Depuis quelque temps, des rumeurs faisaient croire que Martelly n’allait pas laisser passer sous silence les 25 ans de son Sweet Micky. Peu de temps après la tenue du carnaval des Fleurs, la nouvelle a été confirmée par les proches du chanteur-président. D’ailleurs, l’une des personnes impliquées dans la coordination de ces activités, Mick Avin, a dévoilé le logo du programme « 25e anniversaire de Sweet Micky » prévu pour le samedi 10 août 2013 à Tara’s La Sapinière. Ajouté à cela, un spot promotionnel est déjà en rotation sur les ondes des différents médias de la capitale. Toutes les dispositions sont déjà prises en vue de la réussite de cette soirée de collecte de fonds baptisée « Sweet Micky, 25 ans plus tard ». Les Productions Bellevue sont chargées de l’organisation de cette grande fête au profit de la fondation Rose et Blanc. Michel Martelly a déjà commencé avec les séances de répétition ! D’après ce qu’on peut observer dans les photos postées sur la page Facebook de Mick Avin, des anciens musiciens de Sweet Micky dont Alex Tropnas (guitare, actuel délégué départemental des Nippes), Welton Désir (basse), Ansyto Mercier (keyboard) et d’autres musiciens qui faisaient partie du groupe bien avant la
Une publication de Ticket Magazine S.A.
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Gaëlle C. ALEXIS SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE
présidence de Martelly sont présents. Des musiciens comme Alan Cavé, les frères Martino (Roberto et Reynaldo), Jean Michel St-Victor a.k.a Zouzoul, Cubano de Skah Shah #1, Mikaben, Ti Djo Zenny de Kreyòl La et Misty Jean seront aussi présents à cette soirée. Cette soirée du 10 août sera une
Tropicana d’Haïti
fêtera ses 50 ans au Champ de Mars Le Tropicana d’Haïti fêtera le jeudi 15 août 2013 ses 50 ans d’existence. A cette occasion, l’orchestre met sur pied beaucoup d’activités dont un méga concert de reconnaissance envers les fanatiques. Prévu ce dimanche 4 août 2013 au Champ de Mars, ce concert « Cinquantièmement vôtre » débutera à 7 h du soir pour prendre fin vers les 3 h am. La grande famille de La Fusée d’Or internationale dont Geordani Joseph et Daniel Larivière seront présents. Le groupe RAM y prendra également part. Tous les musiciens, artistes et le public sont conviés à cette célébration. Le président du comité du 50e anniversaire de Tropicana annonce beaucoup de surprises à ce concert de fête de l’orchestre de toutes les générations. Gilles Freslet gillesfreslet@yahoo.fr
bonne occasion pour Michel Martelly de chanter comme bon lui semble toutes les chansons à succès de Sweet Micky pour satisfaire ses envies… Sauf qu’étant chef de l’Etat, il sera limité (?) dans ses propos. Gilles Freslet gillesfreslet@yahoo.fr
RÉDACTION Dimitry Nader ORISMA Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE CORRECTION Jean-Philippe Étienne CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717
Carnaval des Fleurs 2013: Qui a battu qui ?
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Le carnaval a ce don de transformer le Champ de Mars en ring pour le bonheur des mélomanes. Cette année encore, le béton a été le théâtre d’affrontements entre groupes officiellement rivaux, de concurrents non déclarés et d’autres participants neutres mais qui par la force des choses se sont retrouvés au coeur d’un combat qu’ils n’avaient préalablement pas choisi. Le public, impitoyable jury, n’a pas tardé à délibérer. Ticket rappelle le verdict final.
Djakout #1 a battu T-Vice
Rockfam Lame-a a battu Barikad Crew
Kreyòl La a battu Carimi
Team Lòbèy a battu T-Micky
Septen a battu Panorama des Cayes
Boukman Eksperyans a battu Rèv
KaKo (même pas un char traditionnel !) a battu Deng One
Anbyans, la révélation de l’année 2013
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enlevé la queue et la tête. Une assiette à déchet et un rincedoigts sont favorables à leur dégustation.
Article 48
LES BIÈRES
Le mot ‘‘bière’’ vient du mot saxon ‘‘bere’’ qui signifie du grain fermenté. Elle est considérée comme la version moderne de la cervoise - du mot latin ‘‘cerevisia’’ qui signifie ‘‘grain de blé’’. C’est une boisson fabriquée avec de l’orge germée et aromatisée avec des feuilles de houblon. Consommée depuis l’antiquité et surtout au Moyen Age, elle était faite alors avec de l’orge, mais d’autres céréales étaient ajoutées. C’est l’une des boissons les plus populaires à travers le monde.
Habituellement la bière se sert dans les chopes
Puis on l’incline pour faire couler le liquide le long de la paroi afin éviter l’excès de mousse. Ensuite on redresse son verre et on obtiendra une collerette appelée le « faux col ».
Soupe de crevettes
Cependant, elle est plus élégante dans les verres à bière.
COMMENT CONSOMME-T- ON LA BIERE ?
La bière peut être de couleur blonde ou brune. Cette dernière varie du brun acajou au noir ébène, grâce à l’utilisation de malt torréfié. Il en existe pour tous les goûts : plus ou moins alcoolisées, sans alcool, plus ou moins amères.
Si elles sont décortiquées on utilisera le couvert adéquat.
Plat de crevettes
La bière blonde se déguste à une température de 6 0C, c’est-à-dire froide. Tandis que la bière brune se consomme chambrée, c’est-à-dire à température ambiante. Les bouteilles se gardent à la verticale et s’ouvrent au moment du service. La bière ne se consomme pas avec des glaçons Cocktail de crevettes
LE SAVIEZ-VOUS ?
Blonde
Comme pour toute boisson alcoolisée, pour éviter de saouler, il est recommandé de la consommer avec des hors d’œuvre pour supporter la boisson. Olives, noix, cacahuètes, pistaches sont autant de produits qui l’accompagnent agréablement.
brune
Au buvant d’un verre de bière, il se forme toujours une couche de mousse qui s’appelle le ‘’ faux col ‘’. Il est nommé aussi ‘’ crème ou fleur ‘’ par les Allemands qui en sont de grands consommateurs.
« faux col »
Les brasseurs ont conçu différents modèles de verre, et les appellations diffèrent selon la contenance : 1- Le bock : 12,5cl 2- Le demi : 25cl 3- les chopes : en général 35cl 4- Le distingué : 50 cl 5- Le parfait : 1 litre 6- Le sérieux : 2 litres 7- Le formidable : 3 litres
C’est une boisson très calorifique, à raison de 400 calories par litre. Sa teneur en glucides est aussi grande (40 g par litre). Sa consommation est donc limitée, voire supprimée dans les régimes amaigrissants et ceux pour diabétiques.
COMMENT VERSE -T-ON LA BIERE ?
Elle se verse au fond du verre pour former une couche de mousse.
COMMET MANGER CERTAINS METS ?
Les crevettes, qu’elles soient en hors d’œuvre ou comme plat, du moment qu’elles se présentent dans leur carapace, se mangent avec les doigts après avoir
fourchette à huitres
Saviez-vous que même dans une ambiance dénuée de formalisme une souplesse des manières est impérative. Des crevettes en hors d’œuvre peuvent se présenter avec une sauce et se manger avec les doigts, mais le morceau déjà porté à la bouche ne se remet pas dans la sauce commune. EN LIBRAIRIE Le tome V (Le savoir-faire du monde professionnel) Pour contacter l’auteur : dismoicommentrecevoir@yahoo.com www.magalypelissier.weebly.com Sur Twitter : dismoicommentrecevoir
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Attribuer à Djakout #1 le titre de champion du carnaval des Fleurs revient à décerner à Shabba le prix du meilleur animateur tout bonnement. Infatigable lanceur de slogans, armé de sa voix de ‘‘mitraillette 50’’, Hervé Anténor dit Pipiti Pi Rèd a incontestablement brillé pendant les jours gras. Symboliquement, il a joué les premiers rôles de son groupe et a été LE numéro un à cette occasion. Shabba, à nul autre pareil, a rythmé de folle ambiance chaque instant vécu dans l’aire du Champ de Mars les 28, 29 et 30 juillet dernier. Il a le don de l’animation. La seule chose pour laquelle il est doué, du moins le croit-il. Pas besoin de se casser la tête, Shabba trouve toujours la formule béton en période de carnaval. Depuis qu’il a intégré l’ancienne La Familia en 2000, c’est sur ses épaules et des fois celles de Roro que repose l’animation musicale du grand Djakout. Du tambour au micro, on ne se plaint pas de sa performance. Il assume et donne le meilleur de lui-même. « Je n’ai aucun souvenir d’avoir perdu la voix au moment du carnaval, voire sur le parcours. J’ai toujours travaillé fort pour que cela n’arrive pas. Je tiens à coeur tout ce qui est lié à la réputation de Djakout #1. J’adore animer et ce que je fais est naturel ; car je le fais sans trop grand effort, contrairement à certains », déclare Shabba. Déjà treize ans depuis qu’il est au service de Djakout, le petit homme n’est pas démis de la fonction d’animateur qu’il a saisi au vol. Il demeure le fer de lance du band #1 en temps de polémique. Pour le carnaval des Fleurs, Shabba a consenti d’énormes sacrifices et a sorti ses griffes pour réussir un parcours sans faute. « A la veille du carnaval, il m’était impératif de dormir suffisamment pour n’avoir aucun souci de repos. Je n’ai pas fumé, ni abusé de l’alcool, dans l’objectif de garder mes cordes vocales intactes pour les jours gras. Le public peut ne pas le croire, mais c’est aussi le moment où je m’abstiens de relations sexuelles pour m’assurer que je suis au top de mon potentiel. Ces précautions et d’autres, je les ai respectées afin d’asseoir le succès de Djakout #1 », révèle le Pi Piti. « Notre méringue 2013 est de loin plus entraînante que celle de T-Vice. On l’avait testée au carnaval de Jacmel et au Cap. Donc, c’était perçu d’avance qu’on allait donner une raclée aux Vice2K. Toutefois, je devais me concentrer sur les trois jours. J’avais joué le tout pour le tout, sans demi-mesure et sans pitié. Parce qu’il n’était pas question de s’incliner devant T-Vice sur ce coup-là. Je ne supporte pas de voir les musiciens de Roberto s’exalter après le carnaval », poursuit Shabba. Se retrouver aux rênes de l’animation de Djakout #1 a donné des ailes à Shabba pour sortir son album solo intitulé « Pipiti Pi Rèd » et de briguer de nouveaux titres. La dernière recrue de « Djaz Peyi a » est le seul musicien de la bande à avoir signé en solo. Pourtant sa notoriété croissante au sein de la formation ne le privilégie guère par rapport à ses confrères du groupe. « Nous sommes une famille, une équipe solide. Il n’existe pas de jalousie entre nous. Chaque musicien de Djakout joue sa partition dans la mesure du possible. Et je ne crois pas que cela dérange quiconque que je sois lead
Shabba Battre T-Vice fut trop facile cette année vocal de Djakout #1 durant la période carnavalesque. Au contraire, ils sont en confiance parce que je suis un atout pour concurrencer T-Vice, un rival sans merci », lâche le Capois. « Après cette leçon que je viens de donner à Roberto, continuet-il, tout le monde me félicite d’avoir pris en main l’animation du groupe. Quand on perd la face devant T-Vice, c’est toute l’équipe qui déplore la situation. Mais lorsqu’on gagne, c’est la fête pour le reste de l’année », se réjouit le tambourineur. Le classement des groupes musicaux en fonction de leur performance après chaque exercice carnavalesque n’est pas un jeu d’enfant. C’en est devenu au
fil des ans un rite immuable pour Ticket Magazine d’encourager les artistes à faire beaucoup plus d’efforts. A innover et à se dépasser pour que chaque carnaval soit de plus en plus divertissant et unique. Djakout #1 a bien compris la leçon ! « Cette victoire aux dépends de T-Vice était importante pour nous. On reconnaît qu’on avait perdu au carnaval national aux Cayes. Et on ne voulait surtout pas que cela devienne une habitude. Donc il a fallu que l’on se redresse et qu’on montre à l’adversaire que l’on pouvait renaître au meilleur de nous-mêmes. Ainsi, ce triomphe donne plus ou moins un sens à cette polémique qui a souvent besoin de
se relancer », ajoute Shabba. « Dans six mois on aura à se mesurer à nouveau sur le parcours carnavalesque. D’ores et déjà, je m’attends à ce que T-Vice ne nous fasse pas de cadeau, parce qu’on le sait capable. J’estime que c’était trop facile pour cette fois. C’est un plaisir immense pour Djakout #1 de défier T-Vice quand il est de taille », conclut le musicien-animateur Hervé Anténor. Dimitry Nader Orisma
Festival Bikini ap bay plezi Le staff de Gabo Productions et l’agence de publicité Blue Mango organisent la troisième édition du Festival Bikini Ayiti Mizik Fest 2013. Cette activité se tiendra à la Plage publique, les 3 et 4 août. Le festival réunira plus de vingt artistes et groupes musicaux. T-Vice, Djakout, Kreyòl La, Gabèl, Carimi, Disip, Anbyans, Barikad Crew, J-Perry, Zenglen, Brothers Posse, Baki Popilè, Kanpèch, Ram, Team Lobèy, Street Papa, Degee mizik, Nubel créeront sans nul doute la bonne ambiance au bord de la mer. Les dj Jack, Tonymix, Valmix, Constant, etc. ne seront pas en reste. Selon François Judson, le responsable de marketing et relations publiques de Gabo Production, cette année, il y aura un concours de body building pour les garçons. Sa k pral gen la a… Les défilés de bikini, une foire artisanale et gastronomique seront bien sûr au rendez-vous. Mais cette année, les instigateurs de l’événement promettent de mieux structurer l’organisation de cette festivité. Deux compagnies de sécurité (150 à 200 agents), la Croix-Rouge, des cliniques mobiles, des sauveteurs, des gardes-côtes… sont mobilisés à cet effet. Après le carnaval des Fleurs, la côte des Arcadins, pendant ces deux jours, sera l’endroit idéal pour contempler la nature, apprécier notre culture et profiter de la mer et du soleil. Dorine Jeanty jeantydorine@hotmail.com
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Samedi 3 et dimanche 4 août 2013
Championnat national Digicel de D1 2013 : 2e phase/J1
Les choses sérieuses commencent Deux groupes composés de six clubs chacun entament, dimanche, la phase décisive du championnat national « Digicel » de D1 2013, avec l’ambition pour les uns de jouer le titre et pour d’autres, d’assurer le maintien. Au mois de mars, ils étaient 12. Aigle Noir, America, AS Mirebalais, AS Petit-Goâve, Baltimore, Cavaly, Don Bosco, FICA, Racing Club Haïtien, Tempête, Valencia et Victory. 12 équipes qui briguaient les 6 premières places à l’issue d’une première phase étalée sur 22 journées. La condition était simple : Tu termines parmi les 6 premiers, tu disputeras le titre lors de la 2e phase; tu termines parmi les 6 derniers, tu joueras la 2e phase pour le maintien en D1. Après les 22 journées de la première phase, le Valencia, l’Aigle Noir, le Baltimore, l’AS Petit-Goâve, l’AS Mirebalais et le Racing Club Haïtien avaient pris leur billet pour disputer le titre. Chaque club de ce groupe jouera les 10 journées de la deuxième phase; avec l’ambition de succéder au Valencia au palmarès de la compétition. Par contre, le FICA, le Victory, le Tempête, le Cavaly, l’America et le Don Bosco ne disputeront les 10 journées de la seconde phase que pour le maintien. Si, à l’issue de cette deuxième phase, les deux plus
Frantz Décembre, le coach du Valencia
chanceux disputent le Super Huit, les deux derniers feront leurs valises pour l’enfer de la deuxième division,ce que tous voudront éviter. Les travaux de la première phase étant jetés à la poubelle, les compteurs sont remis à 0. Tout se jouera lors de cette deuxième phase dans l’un où l’autre groupe. Gare à ceux qui se sentent fatigués ou qui auront
La FHF officialise son accord avec SAETA
A
près avoir signé, en mai 2013, un contrat avec la compagnie colombienne de fabrication de vêtements sportifs, SAETA pour la fourniture d’équipements aux différentes sélections nationales, la Fédération haïtienne de football a finalement procédé au lancement officiel de la coopération (FHF/SAETA), ce vendredi 2 août à l’hôtel Le Plaza. Une semaine avant les deux testsmatches des Grenadiers respectivement face à l’Espagne (1-2), le 8 juin et l’Italie (2-2), trois jours plus tard, l’accord entre la Fhf et la SAETA, représentée par sa gérante internationale, Sandra Carrero a été officialisé par les dirigeants du comité exécutif de la Fhf, tels : Yves Jean-Bart, président, Monique André, Rosnyck Graant, Pierre André Myrvil, membres et Carlo Marcelin, Secrétaire général, et ce, en présence de l’Agent de match officiel FIFA d’Haïti, Miguel Trujillo. Ce contrat de sponsoring pour habiller les différentes sélections nationales (U-15, U-17, U-20, U-23 et Sélection A) est d’une durée de cinq années, allant de 2013 à 2018, et ce, pour la bagatelle d’un million de dollars américains : « SAETA est une compagnie d’équipementiers issue de la Colombie. Elle s’engage ainsi à débourser la somme de 200 000 dollars US par an, rien que pour équiper les sélections nationales. La Fédération n’aura pas reçu même un centime en termes
d’argent. Cependant, elle recevra des équipements valant la somme de deux cent mille (200.000) dollars US, une fois par an, durant cinq années soit de 2013 à la phase finale de la Coupe du monde de la FIFA, Russie 2018. Sans vous cacher, nous autres de la Colombie, nous étions fiers d’habiller l’équipe nationale d’Haïti. Des gens de partout, nous ont écrit pour nous féliciter d’avoir fait choix d’Haïti et ils en ont profité pour solliciter les maillots des Grenadiers », a expliqué la représente de la compagnie colombienne, Sandra Carrero. En réaction, l’homme fort de la Fhf s’est dit content et fier de collaborer avec la SEATA. « C’est un nouveau pas qui est franchi au niveau du football national. On avait fait pas mal de tentatives dans le temps, mais les compagnies en question n’étaient pas en mesure de combler notre attente, contrairement à la SAETA. Ainsi, la Fhf est fière de collaborer avec cette compagnie d’équipementiers qui n’est autre que la meilleure en Colombie. Je vous encourage tous à acheter les maillots des Grenadiers. Ce faisant, c’est une façon de venir en aide indirectement à la Fhf », s’est enthousiasmé Yves (« Dadou) » Jean-Bart. D’autre part, la représentante de SAETA a profité de l’occasion pour faire la présentation des trois jeux d’équipements de l’équipe nationale, le bleu (équipement officiel), le rouge
laissé leurs joueurs gaspiller leur énergie dans des petites compétitions de vacances. Dimanche, les choses sérieuses commencent. Défaites interdites pour qui que ce soit tant dans le groupe où se joue le titre que dans celui où l’on joue le maintien. Dans le groupe où se joue le titre, le Racing Club Haïtien de l’entraîneur Roberto Geffrard, accueille le Baltimore de Saint-Marc au stade Sylvio Cator. Dans ce duel où les deux formations ont une dent l’une contre l’autre. Ça promet un combat rude, un match plein tant sur le plan technique que tactique. Seul représentant de la ville de Saint-Marc dans la compétition, le Baltimore portera en lui tout l’espoir de l’Artibonite et cela dit beaucoup. A Petit-Goâve, l’AS Petit-Goâve devra attendre le jour de la fête patronale de sa ville pour accueillir le Valencia. En fait, contraint de partir disputer la Ligue des Champions de la Concacaf, le Valencia fait l’impasse sur ce déplacement important pour son orgueil de champion. Lors, de et le blanc (équipements de réserve). « L’équipement authentique est en mesure de protéger les joueurs contre les bactéries. Le logo placé devant le maillot, ne posera aucun problème aux joueurs. Il comprend une armoirie avec les armes de la République et à l’intérieur de celui-ci, une carte d’Haïti et la devise du pays, l’Union fait la force. Pour confectionner ces maillots, on a fait appel à la plus grande technologie et le tissu utilisé, n’est autre que le meilleur existant partout à travers les grandes équipes de football », dixit Sandra Carrero. Questionné sur la vente de ces équipements, Yves Jean-Bart a tenu à signaler que ces équipements seront mis en vente très prochainement, une façon,pour elle de rendre la tâche facile aux fans qui désirent acheter des maillots de la sélection nationale. « Ces équipements seront vendus au prix de 65 dollars US sur le marché international. Il s’agit du maillot authentique. Le prix minimal sera dans l’ordre de 12 dollars US et ce maillot sera à la portée du public haïtien vivant en Haïti », a précisé le patron de la FHF. Les intéressés, auront la possibilité dès la semaine prochaine d’acheter leur maillot sur le site web de SAETA, (www.saetasport.com). Pour ce qui est des chaussures et des gants, il incombe aux joueurs de les choisir librement. Signalons que l’équipe nationale avait porté les couleurs de SAETA lors des deux tests-matches face à l’Espagne et à l’Italie en juin dernier. Même cas de figure lors de la Gold Cup..
la dernière journée de la première phase, les promus s’étaient payés son scalp de champion, un fait que le Valencia perçoit comme une anomalie. Et si anomalie il y avait, c’est sur le terrain que le Valencia devra montrer ça le 15 août au parc Anglade de Petit-Goâve. Au parc Saint-Louis de Mirebalais, les locaux recevront l’Aigle Noir avec l’ambition de faire oublier à ses fans cette peur qu’ils ont vécue les deux dernières saisons, de voir leur équipe préférée descendre dans l’enfer de la D2. Dans l’autre groupe, ce sera plus corsée. Cinq anciens champions entameront la course pour éviter la relégation. Dans cette course mortelle, l’America accueille le Don Bosco, le Victory recoit le Tempête et le FICA affronte le Cavaly au parc Saint-Victor. Dimanche 04 Août 2013 Stade Sylvio Cator Racing CH vs Baltimore SC Parc St-Louis AS Mirebalais vs Aigle Noir Jeudi 15 Août 2013 Parc Anglade AS Petit-Goave vs Valencia FC Dimanche 04 Août 2013 Parc à déterminer America FC vs Don Bosco Parc Pinchinat Victory SC vs Tempête FC Parc St-Victor FICA vs Cavaly AS Enock Néré
RAPHAEL FÉQUIÈRE
LA GOUTTE D’OH!
Imaginez ...
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maginez des terrains de jeu construits des deux côtés du Boulevard 2004 avec des bascotés standards érigés après le périmètre de sécurité, des espaces de verdure réaménagés au besoin. Imaginez des pistes pour la pratique de l’athlétisme, du cyclisme et du jogging, des surfaces de jeu pour le volley-ball, le tennis, le basket-ball. Trop beau pour être vrai. Le spectacle offert actuellement dans la périphérie de ce boulevard contraste avec ce panorama sportif dont on rêve. Le processus de déguerpissement des déplacés du séisme ou des sans abri une fois entamé, il reste à un Etat avisé de faire en sorte que le nouvel environement soit protégé pour être exploité à bon escient.
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Samedi 3 et dimanche 4 août 2013
Basket-ball
Un quart de siècle pour le CIBA Le 9 mai dernier ramenait le 25e anniversaire du Comité interscolaire de basket-ball (CIBA), fondé le 9 mai 1988. Pour l’occasion, pas mal d’activités ont été organisées pour marquer cette date en lettre d’or. Dans une interview exclusive à Ticket Sport, le coordonnateur du Ciba a évoqué les activités réalisées au terme de la saison 2013 avant de faire une projection sur la nouvelle saison. Il en profité pour faire l’historique de son institution avant d’annoncer des nouveautés pour la saison à venir. « Une grande soirée de gala aura lieu d’ici la deuxième semaine du mois de janvier 2014 au Palais de l’Art pour boucler les festivités des 25 ans du Ciba », a fait savoir Emmanuel Bonnefil. L’intégralité de son entrevue. Ticket Sport : Quand le Ciba a-t-il vu le jour et quel a été sa mission ? Emmanuel Bonnefil : Le Comité interscolaire de basket-ball (Ciba) n’est autre que le produit de maintes réflexions. Il s’agit d’une initiative d’un groupe de jeunes pratiquants, amants et passionnés du basket. Il a vu le jour le 9 mai 1998. Au départ, nous étions trois, Yves Marie Content (défunt), Lesly Desjardins et moi. Notre objectif était de faire jouer le basket dans le milieu scolaire, et ce, pour atteindre un plus grand nombre de jeunes. Ce faisant, nous contribuons à notre manière : 1) à combattre la délinquance juvénile, 2) à aider les jeunes dans le choix des divertissements sains 3) à la création d’emploi. TS: Vous souvenez-vous du premier tournoi organisé par le Ciba ? EB : Nous avions organisé notre premier petit tournoi au Collège Senghor avec la participation de quatre écoles (Institution Gérard Gourgue, Collège Isidor Jean-Louis, Yves Albert Boucher et Collège Senghor), et ce, l’année qui a vu la création du Ciba. Alors, nous étions passés à cinq membres. Ainsi, la première édition a été remportée par le collège Yves Albert Boucher, 18 mai 1988 soit 9 jours après la fondation du Ciba. TS : Est-ce que le Ciba dispose d’un espace à lui pour faire jouer le basket ? EB : Collège Senghor, Gymnasium Vincent, Collège Paul Robert, Collège de l’Etoile, Canado Haïtien, Collège Toussaint Louverture et Institution Sacré Coeur ont été des endroits où nous avions organisé nos premiers petits tournois. En 2009, grâce aux précieux concours de la Sogebank, nous avions
en Haïti des experts issus du Canada ou des USA. Il faut noter que la nouvelle saison débutera le 15 novembre 2013 avec le coup d’envoi de la 9e édition du championnat de l’Unité. TS : Etes-vous satisfait des activités réalisées par le Ciba cette année ? EB : Je ne peux pas espérer mieux. Autant dire, je suis très satisfait, car on a pu réaliser l’ensemble des activités que nous devions organiser. De plus, nous nous sommes enorgueillis d’avoir occupé une place de choix dans le milieu scolaire en faisant jouer plus de sept cent (700) jeunes issus de quarante (40) écoles de la zone métropolitaine et de la province.
Emmanuel Bonnefil (Photo : Yonel Louis)
commencé les travaux pour qu’on ait finalement un endroit idéal (Centre de Formation Classique) pour la pratique du basket. En 2011, la Digicel nous a aidés à finaliser le terrain du CFC (Babiole #7). Je peux vous l’avouer sans crainte d’être démenti: le Ciba a désormais un endroit pour la pratique du sport #2 du pays. TS : Et depuis, qu’est ce qui a changé ? EB : Beaucoup de choses ont changé. De nouveaux dirigeants nous ont rejoint, beaucoup de tournois ont été organisés, et ce, avec la participation de plus 40 écoles chaque année. Il faut ajouter à cela : le basket de plage à Soleil Antillais, la coupe Digicel (championnat national interscolaire). Sans oublier, plusieurs tournois organisés dans nos villes de province. TS : Le 9 mai 2013, le Ciba avait atteint son premier quart de siècle. Qu’avez-vous réalisé pendant cette année ? EB : D’abord, nous avions organisé notre traditionnel tournoi annuel (8e édition tournoi de l’Unité). Ce sont les équipes du CFC (cadet garçon), Institution du Sacré Coeur (cadet et junior fille), collège Jacques Roumain (junior garçon) et collège Catherine Flon (open garçon) qui se sont imposés au terme de la saison 2013. Puis, nous avions également tenu la 4e édition du tournoi national interscolaire, baptisé : la « coupe Digicel », remportée par l’équipe de Port-au-Prince aux dépens de celle des Gonaïves. Ensuite, sous l’égide de Digicel, nous avions pu mettre sur pied la sélection du Ciba. Cette dernière se mesurait à plusieurs équipes de province, telles : Saint-Marc (78-62) en novembre 2012, Gonaïves (69-64) en
janvier 2013, Hinche (58-48) en mars 2013. Et finalement, notre sponsor officiel, la Digicel et la Sogebank nous ont permis d’aller en République Dominique pour y jouer deux matches. Pour l’occasion, nous avions pris la longueur de l’équipe Campus Centro de Santiago (78-75), le 2 avril et le lendemain, nous avions battu l’Université Utessa de Santiago (58-48). TS : A part cela, rien de spécial pour célébrer les 25 ans du Ciba ? EB : Pour lancer les festivités du 25e anniversaire, nous étions le 13 novembre 2012 au local de Fany Villa (Babiole #31) grâce à nos sponsors, la Digicel, la Sogebank et le riz Méga. Entre le 3 décembre 2012 et le 26 juin 2013, nous avions passé 8 mois rien qu’à mettre du plaisir en organisant plus de 150 matches. Nous devions avoir une soirée de gala pour honorer nos sponsors (Digicel, Sogebank, riz Méga, Brasserie la Couronne). Ainsi que le staff du Ciba, les arbitres, la Police nationale. Sans oublier la presse sportive. Ce sera chose faite d’ici la deuxième semaine du mois de janvier 2014 au Palais de l’Art. TS : Est-ce qu’il va y avoir des nouveautés la saison prochaine ? EB : Justement, le championnat de l’Unité se disputera en sept (7) catégories. On va avoir cette saison la catégorie minime au niveau masculin et féminin (13 et 14 ans). Ce faisant, plus de 620 athlètes seront engagés. Des surprises, il en aura certainement lors des déroulements de nos différents matches au Centre de Formation Classique (CFC). Il est fort possible qu’on ait un séminaire de formation pour nos arbitres, début novembre. Pour matérialiser ce dossier, on est en négociation avec les autorités du COH pour qu’on puisse faire venir
TS : Un mot pour finir ? EB : J’en profite pour remercier à nouveau les sponsors, les directeurs d’écoles, les athlètes, les parents, le staff du Ciba, les arbitres, les amants du ballon orange et particulièrement, la presse sportive. Je souhaite que l’Etat haïtien décide enfin d’apporter son support aux sports pour qu’on puisse disposer d’une sélection nationale de basket valable, pouvant représenter le pays dans les grandes compétitions à l’échelle internationale. Propos recueillis par Légupeterson Alexandre petoo76@aim.com
Karate
A deux jours des élections
D
ans une lettre ouverte adressée au président de la Fédération nationale de karate (FNKH), Paul Yves Fausner, les frères Abellard (Lionel et Henri), en leur qualité de shian et pionners du style Shotokan en Haïti, invitent ce dernier à jeter un regard sur cette nouvelle forme de campagne tout azimut qui , disentils,se fait dans un “esprit de nuisance, de délations et d’absence d’éthique pour l’obtention de tous les postes au comité exécutif de la FNKH à travers un vote sélectif d’exclusion” Voici (entre autres)desextraits “Nous en appelons à un peu plus de mesure, de dignité et d’honneur envers nos compatriotes des Gonaïves, du Nord, du Sud-Est, de Port-auPrince, qui reçoivent des offres sous pli ouvert gonflé de billets et des promesses sans lendemain pour leur extorquer un vote”. “Depuis quand la FNKH attiraitelle tant de convoitises à l’occasion d’une simple élection pour renouveler un comite Exécutif ?” “Pourquoi tant de haine, de rancoeur, d’acharnement à détruire, simplement pour accaparer tous les sièges de la Fédération Nationale de Karaté et rejeter le rameau d’olivier offert par ceux d’en face ?”
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3 août 2013 No 912
Des artistes haïtiens aux jeux de la francophonie Une importante délégation haïtienne sera cette année aux Jeux de la francophonie 2013, qui se dérouleront en France, à Nice. A cet effet, une conférence de presse s’est tenue à l’hôtel Montana le vendredi 2 août afin de saluer le départ des participants tels que les nombreux athlètes et les artistes. Magalie Racine, ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Action civique ; Stéphanie St-Louis, représentante de Josette Darguste, ministre de la Culture ; Chantal Moreno, directrice du Bureau régional pour les pays de la Caraïbe de l’OIF, étaient présentes. Jumeler sport et culture est le rêve fou que chérissent les organisateurs des Jeux de la francophonie depuis 2006. L’événement réunira à Nice des milliers de compétiteurs qui participeront, du 7 au 15 septembre 2013, à des épreuves culturelles et sportives. Les meilleurs parmi nos artistes et nos sportifs tâcheront de représenter dignement notre pays à l’occasion de la septième édition de l’événement qui compte plus d’une cinquantaine de pays participants du monde francophone. Cette activité célébrera, sous le signe de l’amour, l’amitié et la fraternité, la diversité culturelle. Les spectateurs découvriront lors de ce grand rassemblement francophone la beauté des arts numériques, les richesses artistiques, la littérature francophone, la chanson, les
Une partie de la délégation haitienne qui representera Haiti aux jeux de la francophonie
Le chanteur Jean Jean Rosevelt participera Haiti aux jeux (catégorie chanson).
danses de création, les arts plastiques et visuels... Haïti sera donc représenté dans les domaines artistiques suivants : littérature, musique, sculpture, photographie, conte (culture orale) et danse. Les artistes haïtiens, notamment les danseurs, se feront remarquer par leur participation à la Parade des nations à l’occasion de l’événement et porteront des costumes confectionnés par David André, collectionneur et designer haïtien. Les artistes qui se feront ambassadeurs de notre culture sont : Dieulemersson Petit-Frère (catégorie littérature). Le jeune écrivain a déjà envoyé une nouvelle aux organisateurs des Jeux. Chelson Ermoza (catégorie conte). Il présentera « Dife flanbo e toran lavalas ». Son conte expose la naissance de la mer des Caraïbes et explique pourquoi elle est si chaude. L’auteur soutient que son titre est « traditionnel », choisi dans l’objectif de perpétuer… la tradition. Jean Jean Roosevelt (catégorie musique). Le chanteur est très fier de sa participation. Il souhaite interpréter cinq morceaux : « Y’a danger », « Kriye », « Peyi a », « Ding deng dong », et « Pourquoi a-t-on grandi ? ». Pierre-Michel Jean (catégorie photographie). Très confiant, pour sa part, l’artiste a déjà envoyé des photos pour le concours. Il photographie des scènes de la vie, les rituels haïtiens, le vodou Jean Edy Rémy (catégorie sculpture) Les danseurs Ces artistes se disent honorés de représenter Haïti à la septième édition des Jeux de la francophonie dont la devise est « L‘excellence, la diversité et la solidarité ». Dorine Jeanty
Le panel composé de Stéphanie Saint Louis (représentante du Ministre de la culture), de Chantal Moréno (représentante de l’OIF en Haiti), de Magalie Racine (Ministre de la jeunesse, des sports et de l’action civique), de Patrick Nicoloso (ambassadeur de France accrédité en Haiti) et de Henri Paul Normandin (ambassadeur du Canada en Haiti)
Yves Marie Dominique Georges
Quand peinture rime
avec refuge et passe-temps Médecin de formation, spécialiste en santé publique, actuellement membre du cabinet du ministre de la Santé publique et de la Population, Yves Marie Dominique Georges porte aussi un chapeau de peintre. La peinture qui, pour elle, est à la fois passe-temps et refuge occupe une place non moins importante dans la vie de la jeune femme. Dès son plus jeune âge, elle éprouve une certaine attirance pour le dessin, mais sans avoir manifesté son coup de coeur pour les activités artistiques. Elle a commencé timidement avec le dessin alors qu’elle était à l’université. Après ses études aux ÉtatsUnis, elle s’est adonnée pour de vrai à la peinture qui est devenue peu à peu sa plus grande passion. Avec ce goût particulier pour l’impressionnisme, elle figure parmi ceux qui explorent la nature. Les fleurs occupent une place prépondérante dans ses oeuvres. Elles font aussi référence au fauvisme (courant de peinture du début du 20e siècle) où elle dépeint l’illusion de la réalité en juxtaposant les couleurs pures au lieu de les mélanger. Les couleurs qu’elle utilise expriment ses émotions et sa façon de voir. La plupart de ses oeuvres ne reproduisent guère la réalité. Elles reflètent surtout l’abstrait. Dans d’autres, elle peint l’essence du sujet en lieu et place des détails et laisse aux autres le soin de deviner eux-mêmes la réalité. La sensibilité et l’imagination gagnent leurs lettres de noblesse dans le travail de Dominique. Les verres, les sacs à main, les manches, les céramiques et les tissus sur lesquels elle applique sa peinture témoignent de cette dextérité et de ce bel assemblage qu’on observe dans sa peinture refuge. Son art est original. Cette originalité se caractérise par cette diversité palpable retrouvée dans une seule pièce : Sacs à main perlés, manches en corne de boeuf ou en bois blanc, application de peinture, mélange de tissus... Talentueuse et passionnée de peinture, Dominique détient en effet cette habileté de jongler avec son pinceau pour déballer sa créativité. Dominique présentera très bientôt ses peintures et sa toute nouvelle collection de
sacs à main au public. Ce sera l’occasion pour les amants du quatrième art de découvrir ce beau mélange de passion, d’émotion et de couleurs qui définissent sa peinture. Lord Edwin Byron ebyronlord@gmail.com