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Quatre moyens de faire un changement DE STACEY HANKE

1. PRISE DE CONSCIENCE

ubliez les résolutions du Nouvel An que vous prenez chaque année sans jamais vous faire progresser à un niveau supérieur. En fait, plusieurs d’entre vous ont déjà renoncé à leurs résolutions. Selon Tony Robbins, 80 % des gens laissent tomber leurs résolutions après une semaine et 98 % y ont renoncé dans un délai de six mois. Moins d’un pour cent des personnes persistent. Ces derniers sont ceux qui savent ce qu’ils veulent, qui savent pourquoi et qui ont un plan intelligent pour l’accomplir. Lorsque les changements que vous désirez effectuer sont importants pour vous, vous allez vous démener corps et âme pour les réaliser. Une fois que vous aurez atteint ce nouveau niveau de communication à votre mieux, vous ne reviendrez jamais en arrière. Vous devez d’abord vous dire : « Je ne suis pas satisfait de ma façon de communiquer avec autrui. Je sais pertinemment que je peux faire mieux. Je dois tout faire pour m’améliorer ». Lorsque vous ferez le lien entre ce que vous devez faire et ce que vous vous apprêtez à faire, c’est à ce moment-là que des changements s’opèreront dans votre manière de communiquer. Tout changement implique une notion d’inconnu. Sans changement, il ne peut y avoir que peu ou pas d’amélioration dans nos vies personnelles ou professionnelles. La plupart d’entre nous, nous ne faisons pas de changements parce que ce n’est pas facile. Personne ne vous a dit qu’il faut faire cela tout seul. Examinez la possibilité de travailler avec un professionnel, un ami, un mentor ou tout simplement un membre de votre famille. Votre conseiller, c’est quelqu’un qui pourra vous donner de l’encouragement, une direction, et la stimulation dont vous avez besoin pour vous faire bouger et progresser. Pour modifier votre communicabilité, il faut procéder par quatre étapes : la prise de conscience, la compréhension, l’acceptation et l’entrée en action.

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Un pré requis pour effectuer un changement, c’est une prise de conscience de vos forces et de vos faiblesses et de votre impact sur les autres. Pour être vraiment conscient, vous devez demander aux autres de vous donner une réaction constructive. Ce dont vous prenez conscience peut s’avérer inattendu et surprenant, mais ceci est naturel lors d’un changement.

2. COMPRÉHENSION C’est l’étape oÙ vous dites : « Ah ! Je comprends ce qu’il faut faire pour réaliser le changement que je veux ». Vous avez atteint le stade où vous cessez de faire renier et que vous êtes prêt à l’admettre.

3. L’ACCEPTATION Durant cette étape, vous admettez ce renouveau en vous. Vous avez l’esprit plus ouvert, vous êtes plus intéressé à effectuer le changement souhaité et plus concentré sur votre évolution personnelle

4. L’ENTRÉE EN ACTION L’entrée en action est l’étape la plus difficile. Ce qui distingue un grand communicateur d’un communicateur ordinaire, c’est ceci : Les grands communicateurs font ce que les communicateurs ordinaires ne veulent pas faire. Entrez en action dès aujourd’hui. C’est dès aujourd’hui que vous devez commencer à faire des changements, de telle manière que dans un an, vous ne serez plus immobilisé à la même place.

METTEZ PAR ÉCRIT VOTRE PROPRE ENGAGEMENT 1. Dressez une liste des changements que vous envisagez maintenant. Votre liste devrait inclure les changements que vous avez choisis, les changements qui vous sont imposés, les changements que vous projetez et les changements qui suscitent chez vous des inquiétudes ainsi de suite. 2. Quel est le changement qui représente pour vous le plus grand défi ? 3. Que devez-vous faire différemment ?

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Dans ce numéro

Note de l’éditeur

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Où sont les leaders ? Être un bon leader est une qualité indispensable, surtout en période difficile. On reconnaît un meneur par l’excellence de ses résultats et l’inspiration qu’il éveille chez les autres à le suivre. Voilà assurément le genre de personne qui ne court pas les rues à Ottawa, ces jours-ci. Le leadership d’une personne ne vient pas avec son titre, mais lorsqu’on constate qu’elle sait prendre de sages décisions et poser les bons gestes. Le Planificateur vient de donner un atelier sur les tendances pour 2009. Il en ressort clairement que, en période d’incertitude économique comme celle que nous traversons actuellement, les fournisseurs se divisent en deux clans : ceux qui mènent la barque et croient au lendemain, et ceux qui ont déjà abandonné la partie. Ainsi, certaines chaînes hôtelières s’appliquent à pratiquer des réductions budgétaires radicales, tandis que d’autres cherchent plutôt à voir ce qu’elles pourraient faire pour attirer la clientèle. Bizarrement, nos entretiens avec les fournisseurs nous permettent de constater que ceux qui sabrent leurs budgets de publicité et de marketing le font aussi du côté de la main-d’œuvre et du service, tandis que ceux qui préservent – voire augmentent – leurs budgets promotionnels ne réduisent pas leur personnel ni leurs services. Norman Vincent Peale, Ph. D. et auteur de La puissance de la pensée positive, a écrit qu’une attitude positive rend toujours plus efficaces les réactions face aux difficultés. Une attitude a quelque chose de contagieux : chaque fois que l’on se comporte de façon positive, on a une influence positive sur l’entourage. Si les leaders de l’industrie plongent dans « l’attentisme » ou réduisent radicalement leurs dépenses au lieu d’adopter une attitude positive et optimiste, ils ne préparent en rien une récolte abondante à moyen terme. Essayons de ne pas nous laisser entraîner par le désolant exemple négatif de nos dirigeants à Ottawa. Soyons positifs, remontons nos manches et trimons un peu plus fort. Nous ferons ainsi jaillir la superbe énergie positive qui nous manque cruellement. Leo Gervais

10 101 Façons d’économiser > Dans un climat économique incertain, Le Planificateur vous propose 101 astuces afin de réaliser des économies, de l’audiovisuel à la nourriture, en passant par votre propre gestion personnelle.

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planificateurs Dans notre monde, rien n’est plus certain que la mort et les taxes, disait Benjamin Franklin. Au Canada, il s’agit de la TPS et TVQ. Dans ce premier article, deux nouveaux auteurs du cabinet Raymond Chabot Grant Thornton mettent les planificateurs à jour sur la façon de facturer les taxes.

24 Prévisions 2009 > Chaque année, de nouvelles tendances pointent leur nez et dessinent un nouveau futur. L’équipe du Planificateur souligne les tendances qui s’annoncent pour 2009, et vous en dresse le portrait, du domaine aérien à l’évolution de la consommation, en passant par le secteur hôtelier entre autres.

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R ÉDACTRICE R ÉDACTRICE

ADJOINTE ADJOINTE

G RAPHISTE A DMINISTRATION C ONTRIBUTEURS

Leo Gervais lgervais@leplanificateur.ca Camille Lay clay@leplanificateur.ca Jyl Ashton Cunningham jashton@leplanificateur.ca Matt Riopel Debbie Barlow, Tania Joanis, Patricia Lemus Guylaine Dallaire, Pierre Geoffroy, Stacey Hanke, Manon Harvey

Poste-publication No. 40934013

Imprimeur : Litho Express, (514) 816-3865, www.lithoexpress.ca 2105, de la Montagne, bureau 100 Montréal, Québec H3G 1Z8 Téléphone : (514) 849-6841 poste 331 Télécopieur : (514) 284-2282 Vos commentaires sont appréciés : info@leplanificateur.ca Le Planificateur est diffusé mensuellement aux professionels canadiens de l’industrie du tourisme et des affaires.

Le Planificateur utilise du papier recyclé 30 %. Couverture : Matt Riopel

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Choisir une destination DE JYL ASHTON CUNNINGHAM, CMP

Les critères, les options et l’argumentation de vente nécessaires à un bon choix lors que le monde entre à petits pas en 2009 avec appréhension, les planificateurs d’événements se regroupent, révisent les budgets et inventent des stratégies pour répondre à la préoccupation concernant le résultat net.

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Le budget est important, mais les décisions ne sont pas uniquement basées sur l’argent, particulièrement lorsque le choix de la destination ou du site de l’événement n’est limité que par l’imagination et la créativité. Alors, qu’est-ce qui détermine les critères de sélection d’une entreprise pour sa prochaine assemblée annuelle, réunion de ventes ou de stimulation ? Pourquoi certaines destinations sont-elles populaires et d’autres difficiles à vendre ? Qu’est-ce qui fait ressortir un

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site du lot ? Pourquoi choisir un lieu à la mode parmi les autres ? Les dix points suivants expliquent en partie comment sont prises les décisions, da façon consciente ou pas.

MARKETING L’objectif d’une bonne campagne est d’attirer l’auditoire en mettant un produit en relief. Une mise en marché efficace doit expliquer pourquoi une région ou un pays doit être sélectionné parmi les autres. Par exemple, « It’s better in the Bahamas » dit tout, même si la campagne se poursuit en décrivant les nombreuses îles et leurs qualités uniques. La campagne 2009 de l’Écosse, Retour au pays, est vouée à la réussite : les Écossais du monde sont encouragés à revisiter le vieux pays par affaires ou pour le plaisir et à s’amuser selon ses traditions uniques. Aussi attirante que puisse être une campagne publicitaire, il vaut mieux visiter une destination soi-même avant de la recommander à un client. Adressez-vous aux bureaux de tourisme pour vous familiariser avec les voyages, mais préparez-vous à répondre à quelques questions pointues sur l’événement proposé.

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Le bouche-à-oreille pour trouver le lieu parfait SUITE DE LA PAGE

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L’ENVIRONNEMENT D’avis général, les événements écologiques sont plus chers, mais sélectionner un site respectueux de l’environnement ne devrait pas être plus coûteux, puisque la plupart des initiatives écologiques exigées sont déjà instaurées dans la propriété. Les planificateurs qui choisissent des hôtels membres du Programme de Clé verte sont sur la bonne voie pour établir une base solide sur laquelle appuyer le mandat environnemental de leur événement. Sur le Web: www.hacgreenhotels.com.

ANTÉCÉDENTS La connaissance des événements passés est utile. Cependant, le changement n’est pas nécessairement une bonne idée si le groupe a choisi le même site ou la même destination année après année, peu importe la raison. Souvent, on peut négocier de meilleurs taux si l’on s’engage pour trois ans ou plus. C’est peut-être aussi simple que le fait que le client est à l’aise avec le site, que le stationnement est gratuit ou que le coût est intéressant. Lorsque vous utilisez un hôtel ou un centre de villégiature pendant quelques années consécutives, soyez attentifs, entre autres, aux normes d’hébergement et à la qualité de la nourriture afin de vous assurer de leur constance.

Les étudiants et les professionnels peuvent aussi consulter www.destineduction.ca. Conçu d’abord pour les étudiants, le site présente beaucoup de renseignements utiles pour tous les voyageurs.

INSTALLATIONS Lorsque vous choisissez un site, informez-vous sur leurs installations. Les clubs de mise en forme, les spas, les boutiques et une sélection de restaurants sur la propriété ou à proximité sont en tête des listes de souhaits ou d’exigences. Un lieu qui répond aussi bien aux besoins des partenaires et de la famille qu’aux clients d’affaires sera un choix populaire. Pour les destinations où les affaires priment, un accès Internet gratuit, des appels peu coûteux, un centre d’affaires et un club de mise en forme sur place comptent parmi les demandes courantes.

ACCESSIBILITÉ Vols directs, navette, accès souterrain par temps froid, stationnement gratuit et accès pour les fauteuils roulants sont déterminants au succès d’un lieu aux yeux des voyageurs. Évitez si possible les vols avec plus d’une correspondance, si attirants soient-ils. Encouragez les invités à emporter au moins deux tenues de rechange dans leur bagage à main au cas où les bagages enregistrés seraient égarés.

TEMPÉRATURE La température est probablement le premier facteur de sélection d’une destination. Les Canadiens qui ne skient pas adorent échapper au froid de l’hiver, alors que les sportifs trouvent les mois d’avril et de novembre les moins propices à une rencontre au Canada, car il y a peu de neige, aucun golf et la température est incertaine, particulièrement dans l’Est. La beauté du Canada, c’est de se situer sur un continent où on trouve une température modérée en tout temps. Suggérez aux clients d’interroger leurs délégués sur leurs préférences : bord de mer, campagne ou ville. Rappelez-vous que le temps libre est aussi important que celui consacré aux réunions. Inutile d’amener un groupe dans une destination fabuleuse s’il ne peut en profiter. Si vous ne connaissez pas les conditions météorologiques prévues lors d’un événement à l’étranger, contactez le bureau de tourisme local ou vérifiez sur la toile.

SÉCURITÉ Assurer la sécurité du client lors de troubles sociaux, de catastrophes naturelles ou de délit mineur est primordial pour tout planificateur. Les bureaux de tourisme offrent des conseils de sécurité personnelle et l’Organisation mondiale de la santé (www.who.int) fournit des informations sur des questions de santé dans plusieurs pays. 8

RÉPUTATION ET SERVICE Le bouche-à-oreille reste une des façons les plus prisées de trouver le lieu d’événement parfait. Le programme d’assistance en ligne de CanSpep, l’un des nombreux avantages aux membres, est utilisé régulièrement pour obtenir des recommandations de collègues. Les réunions mensuelles des membres du MPI sont une excellente façon d’obtenir des conseils de sélection d’un lieu ; l’expérience constitue la meilleure recommandation. Sur le Web: www.canspep.ca et www.mpiweb.org

PRÉFÉRENCE DE BANNIÈRE ET FAVORITISME Plusieurs clients d’affaires ont des préférences, particulièrement en matière de compagnies aériennes et d’hôtels. Découvrez si c’est le cas lors de la première réunion avec votre client afin d’éviter des recherches inutiles. Certains planificateurs moins scrupuleux pourraient sélectionner des sites leur offrant une ristourne ou une commission dont ils ne font pas profiter le client. C’est une pratique risquée de la part d’une personne acceptant des honoraires de gestion de son client. Une commission sur l’hébergement, par exemple, doit presque toujours être indiquée dans le contrat que le client peut lire en tout temps. Si l’on offre des points pour vous

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Prenez le temps de faire des recherches inciter à demeurer dans une propriété, offrez-les d’abord à votre client et obtenez son accord par écrit avant de les réclamer pour vous.

Que vous voyagiez au Canada ou à l’étranger, prenez le temps de faire des recherches et de demander des conseils et des recommandations. Bon voyage ! •••

GALERIE MARCHANDE

Jyl Ashton Cunningham, CMP est designer et planificatrice d’événement professionnelle à Oakville en Ontario. On peut la joindre par courriel à info@jaacevents.com.

Les centres de villégiature tout inclus sont très populaires auprès des planificateurs, car la majeure partie du budget est géré par le centre. Les négociations se corsent s’il y a des événements hors du site. C’est tout de même souvent plus avantageux d’opter pour cette formule et de payer un supplément pour les événements extérieurs. Plusieurs centres s’occupent des activités récréatives et c’est habituellement profitable au planificateur, car cela diminue la paperasse et le travail de liaison. Aussi, les fournisseurs locaux ont tendance à mieux travailler avec les clients locaux et détestent ternir leur réputation auprès d’un acheteur régulier. Peu importe les raisons pour choisir un site, les conseils e t les renseignements ci-dessus devraient vous aider dans le processus.

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PERSONNALITÉ DU MOIS : Michel Courtemanche, artiste entrepreneur visionnaire DE CAMILLE LAY

otre monde est petit, mais il demeure facile de passer à côté de personnalités qui marquent notre milieu, soit parce que l’on est pris par son travail, ou parce que les occasions de rencontre manquent. C’est pourquoi Le Planificateur a décidé de vous présenter ce mois-ci une personnalité qui a su inspirer de nombreux acteurs de notre industrie au Québec. Notre entrevue avec Michel Courtemanche a dévoilé d’intéressants aspects de sa carrière et en promet de nouveaux pour les années à venir.

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Camille Lay : À quand remontent vos débuts dans l’industrie des événements et quelle position occupiez-vous ? Michel Courtemanche : C’est en 1990 que j’ai fondé la première agence de magiciens pour événements corporatifs à Montréal, une agence qui comptait 12 magiciens, et qui était strictement dédiée à la magie. C.L. : Comment êtes-vous passé de la magie à l’événementiel ? M.C. : De magicien professionnel, je suis devenu gestionnaire d’entreprise, avec l’objectif de développer des concepts pour événements spéciaux. Cette agence était l’une des premières à intégrer la communication événementielle dans des numéros de magie. C.L. : Quels ont été les résultats d’une telle innovation et quels marchés avezvous approchés ? M.C. : La confiance de nos clients s’est vite installée, « comme par magie » ! Nous avons aussi reçu le prix Leadership Québécois de la Chambre de 20

commerce de Montréal, qui a aidé à établir la réputation de l’agence et qui a suscité de nombreux articles dans la presse, augmentant ainsi notre crédibilité. Nous avons approché le marché des entreprises corporatives et des associations au Québec, et aujourd’hui encore, c’est au Québec que nous faisons affaire, en comptant 15 000 prestations depuis nos débuts. C.L. : Quel est votre secret pour demeurer ainsi présent ? M.C. : Toute ma gestion administrative est faite de façon électronique, à la fine pointe de la technologie, ce qui me permet de me concentrer sur la gestion de mes clients et de leur offrir une bonne écoute. Je retourne mes appels aux 30 minutes, ce qui me vaut d’être proche de ma clientèle et de la fidéliser. C.L. : En tant que leader dans l’industrie événementielle au Québec, quelles sont vos initiatives qui ont fait avancer le domaine ? M.C. : Depuis douze ans, en tant que rassembleur, je me suis concentré sur le développement de deux volets particuliers : le volet formation-motivation et le volet artistique. PLANIFICATEUR

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J’ai mis sur pied de nombreuses activités pour garder les planificateurs en haleine, comme le Salon de l’événement qui était annuel pendant 12 ans, puis la Grande vitrine de conférenciers/formateurs, annuelle également, offerte durant le Salon de l’événement. J’ai aussi lancé le Magazine Indispensable des événements. Nous avons publié 6 volumes sur l’Art de mieux communiquer par l’événement et sur la psychologie de l’événement. Après en avoir fait le tour, il est apparu logique de créer le Colloque des organisateurs d’événements. Pendant trois ans, nous avons proposé une journée annuelle de ressourcement pour les planificateurs, organisée selon un thème et des sujets événementiels. Est venu enfin le Showcase du divertissement corporatif, qui, jusqu’en 2006, réunissait de 80 à 100 fournisseurs en événements et des artistes en performance. Ce volet artistique s’est ajouté aux ateliers de formation que nous offrions déjà. C.L. : Aujourd’hui, quel est le concept de formation sur lequel vous vous concentrez ? M.C. : En 2009, les planificateurs d’événements profiteront de la 12ème édition du Salon Symposium de l’événement corporatif, qui revêt une image plus actuelle de notre industrie tout en restant porté sur la formation. Je préconise davantage le côté humain en permettant aux organisateurs d’événements de sortir de leur isolement, de partager leur expérience et de se comparer. Aujourd’hui, avec une clientèle de plus en plus exigeante et douteuse des résultats qu’on peut lui apporter, ces échanges sont importants.

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Les taxes en événement... ça s’organise ! DE GUYLAINE DALLAIRE ET MANON HARVEY ous organisez un évènement au Canada… Les participants peuvent venir de partout dans le monde ou seulement du Canada…Doit-on se soucier de la question de la TPS? Et bien oui…Sachez que la TPS, ça s’organise! Il faut tout d’abord déterminer le type d’événement en question. Sommes-nous en présence d’une foire commerciale ? D’un congrès ? D’un spectacle ? D’une réunion d’employés ou de cadres ? Dépendamment du type d’événement, l’impact de la TPS sera différent. Le présent article s’inscrit donc dans une nouvelle série de chroniques ayant pour but de discuter des diverses questions touchant l’application des taxes à la consommation, canadiennes et internationales, à l’organisation d’événements. Le premier article vise à résumer l’application de la TPS à l’organisation de congrès internationaux au Canada. Il faut toutefois noter que les provinces du Canada ont chacune leurs propres règles qui seront discutées lors de prochains articles. Lorsqu’un congrès international est organisé au Canada, doit-on percevoir la TPS sur les droits d’inscription ? Les commandites ? Le matériel promotionnel ? La publicité ? La location d’espace aux exposants ? Est-ce que les personnes non résidentes du Canada doivent payer la TPS ? Y a-t-il des remboursements possibles ? Ce sont là des questions qui nous sont fréquemment posées par des organisateurs de congrès. Deux congrès ayant les mêmes caractéristiques en apparence peuvent avoir une application de la TPS totalement différente… Mais qu’est-ce congrès aux fins de la TPS ? Un congrès est une réunion ou assemblée officielle qui n'est pas ouverte au grand public. N'est pas considéré comme un congrès, la réunion ou l’assemblée dont l’objet principal consiste à offrir des attractions, des divertissements ou des distractions de tout genre, à tenir des concours ou mener des jeux de hasard ; à permettre à l’instigateur du congrès ou aux congressistes de réaliser des affaires, comme par exemple dans le cadre d’une

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foire commerciale ouverte au grand public. Afin de déterminer l’application de la TPS à un congrès international au Canada, il faut préalablement définir qui sont les intervenants. Qui est le promoteur ? L’organisateur ? Les congressistes ? Quelle est la structure juridique en place ? Toutes ces questions sont pertinentes afin de qualifier ou non le congrès à titre de « congrès étranger » selon la loi puisque c’est cette qualification qui déterminera les règles applicables. Un promoteur d’un congrès est défini dans la loi comme étant l’instigateur du congrès et celui qui fournit les droits d’entrée ou d’inscription au congrès. L’organisateur du congrès est plutôt la personne qui va organiser le congrès pour le compte du promoteur et qui va acquérir le centre de congrès ou les fournitures liées au congrès (matériel audio, meubles, etc.) nécessaires à la tenue du congrès. Les congressistes sont les personnes qui payent pour des droits d’inscription pour assister au congrès. Une fois les intervenants identifiés, nous devons déterminer si nous sommes en présence d’un congrès étranger ou non. La loi prévoit deux conditions à respecter afin de se qualifier à titre de « congrès étranger » soit : Il est raisonnable de s’attendre, au moment où le promoteur du congrès établit le prix du droit d’entrée, à ce qu’au moins 75 % de ces droits soient fournis à des personnes non résidentes du Canada. Le promoteur du congrès est une organisation dont le siège social est situé à l’étranger ou, à défaut de siège social, qui est contrôlée et gérée par une personne non résidente ou par des personnes dont la majorité sont des non-résidents. Afin de déterminer si le nombre de délégués non résidents atteint 75 % du nombre total de délégués qui assistent au congrès, les autorités fiscales indiquent que le promoteur peut se baser sur le nombre (en pourcentage) de délégués non résidents se trouvant dans une des situations suivantes :

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ceux qui ont assisté aux congrès précédents ceux qui sont habituellement invités à assister au congrès ceux qui sont membres de l’organisation Lorsqu’un congrès se qualifie de congrès étranger, cela implique que le promoteur n’aura pas à s’inscrire au registre de la TPS puisque le gouvernement considère que la tenue d’un congrès n’est pas une activité commerciale. Le promoteur n’aura donc pas à percevoir la TPS sur les droits d’entrée ou d’inscription au congrès ainsi que sur la location d’espace à des exposants (même si ces frais sont chargés à des

Le 26 février 2009 Destination Marketing Association, International Destinations Showcase, Washington Convention Centre, Washington, D.C. Contact : www.destinationmarketing.org

Du 17 au 18 mars 2009 National Business Travel Association, I5ème Conférence annuelle et salon, Hilton Toronto, Toronto, Ont. Contact : www.nbta.org

Le 30 mars 2009 Salon Symposium de l’événement corporatif, Centre des Sciences de Montréal, Québec, Contact : www.catalogueindispensable.ca

Vous planifiez un événement, envoyez-nous un courriel à : info@leplanificateur.ca. •••

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résidents canadiens). Cependant, si le congrès comporte des activités sociales ou touristiques ou d’autres activités de divertissement qui sont facultatives et facturées par le promoteur, ce dernier pourrait avoir à s’inscrire en TPS et à charger la TPS sur ces revenus. Il existe toutefois des planifications pouvant faire en sorte que le promoteur n’ait pas à s’inscrire en TPS. Lorsqu’un congrès ne rencontre pas les conditions de congrès étranger prévues à la loi, l’application de la TPS sera alors différente. Nous utilisons souvent le terme « congrès domestique » afin de qualifier un tel congrès. Dans un tel cas, le promoteur doit s’inscrire en TPS et charger la TPS sur une portion du droit d’inscription, et ce, même si le droit est facturé à un non-résident du Canada. Pour la location d’espaces à des exposants, la TPS sera chargée aux résidents canadiens, mais pas aux non-résidents. La TPS devra également être appliquée sur les activités sociales et touristiques facultatives facturées aux résidents et non-résidents. L’organisation d’un tel congrès au Canada implique évidemment des dépenses importantes… avec de la TPS… Est-ce qu’il existe des remboursements de TPS ? Y-a-t-il moyen d’économiser la TPS ou d’avoir des remboursements plus rapidement ? Est-ce qu’un fournisseur peut nous céder le remboursement de TPS ? C’est ce que nous verrons dans le cadre de nos prochaines chroniques… et bien plus encore… Guylaine Dallaire, CA, M.Fisc., est associée au département des taxes à la consommation chez Raymond Chabot Grant Thornton s.e.n.c.r.l. Conférencière à de nombreuses occasions auprès d’associations spécialisées, elle enseigne également à l’Université de Sherbrooke (maîtrise en fiscalité). Elle est l’auteure de deux volumes de référence, dont un en matière municipale et l’autre dans le domaine de la santé. Celui-ci se retrouve sur le site Internet du gouvernement du Québec. Elle s’occupe activement de clients majeurs dans les domaines de l’immobilier, des services d’utilité publics et parapublics, des secteurs gouvernementaux et d’organisateurs d’événements. Manon Harvey, LL.B., LL.M. œuvre au sein de la firme Raymond Chabot Grant Thornton s.e.n.c.r.l. depuis 10 ans. Elle se spécialise en taxes à la consommation canadiennes et a développé un intérêt particulier pour les taxes de ventes américaines et européennes.

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Certains hôtels échappent de peu à la crise financière Alors que de nombreux chantiers hôteliers subiront les conséquences de la crise financière, d’autres vont tout de même voir le jour, avec des ouvertures très attendues dès 2009. L’Hôtel Brossard, qui a ouvert ses portes fin 2008, prévoit offrir aux planificateurs un centre de congrès d’ici l’automne 2009. Avec 123 chambres et 15 suites disponibles à l’orée de Montréal, non loin du Pont Champlain, l’hôtel inclus également Internet sans fil haute vitesse et le déjeuner continental. Cet espace pouvant accueillir de 50 à 800 personnes, se trouvera également à proximité de magasins, restaurants et parcours de golf. Sur le Web : www.hotelbrossard.com

Le petit cousin de l’Hôtel de Glace est à Montréal

En plein cœur de Montréal, Le Westin Montréal reste optimiste pour ouvrir en été 2009, en face du Palais des congrès, aux portes du Vieux-Montréal. Il proposera 423 chambres et 30 suites aux normes de la chaîne hôtelière, d’un style ainsi moderne et d’un confort typique des lits. Toutes les chambres offriront Internet sans fil et l’étage des salles de réunions sera directement accessible par les ascenseurs haute vitesse. Sa grande salle de bal de 7 548 pi. ca., aux plafonds de 20 pieds aura une vue imprenable sur la ville, de quoi rendre impatients les planificateurs ! Les commodités seront aussi appréciables comme un service de voiturier à l’entrée couverte, un restaurant d’une capacité de 175 personnes, un bar-salon, une piscine, un spa et club de santé complet. À noter les efforts de l’hôtel d’utiliser les dernières technologies écologiques pour recycler, récupérer et redistribuer l’énergie et la chaleur. Sur le Web : www.westinmontreal.com

Maintenir ses connaissances

Enfin, le remarquable projet d’ouverture du MarriottMontréal-Trudeau, de 275 chambres de catégorie supérieure demeure pour le printemps 2009. L’hôtel corporatif aura de nombreuses caractéristiques recherchées par les organisateurs d’événements : érigé aux abords de l’aéroport International Pierre-Elliott-Trudeau, il facilitera le transfert de leurs participants, sans compter que la future gare ferroviaire de Montréal-Trudeau se trouvera sous l’hôtel, en plus d’offrir un service complet incluant piscine, gymnase, centre d’affaires, restaurants et salles de réunions. Cette annexe de l’aéroport représente sans aucun doute une valeur ajoutée pour les passagers de l’aéroport et un rayonnement international assuré. Florissants il y a quelques temps, d’autres projets hôteliers se verront retardés ou bien même annulés, en conséquence de la crise. Le Ritz-Carlton ne réouvrira qu’en 2010 par exemple. Février ’09

Sur une note plus fraîche, depuis le 28 janvier 2009, le restaurant français contemporain Garçon! a ouvert le Bar de Glace 2009. Ne passant pas inaperçues sur la rue Sherbrooke Ouest, les 40 tonnes de glace ont pris forme sur la terrasse de ce restaurant, offrant un décor des plus créatifs à ses invités. En fonction tous les jours, de midi à 21h, plusieurs forfaits dégustation sont disponibles, notamment d’huîtres accompagnées de cocktails. Érigé en collaboration avec les experts de l’Hôtel de Glace Canada et incluant le savoir-faire et la qualité du service de ce restaurant urbain, le Bar de Glace laissera un souvenir mémorable à tous ses visiteurs, en groupe ou pas. Sur le Web : www.restaurantgarcon.com

Ce début d’année annonce de nouveaux défis et votre formation pourrait vous aider à maintenir le cap. L’Académie de formation en événements se prête à vos besoins alors que les activités de groupes, notamment printanières, sont déjà à prévoir. À Montréal, entre les 13, 16 et 20 février, 3 formations d’un jour prendront place, respectivement, sur « l’exposition et l’exposant », « la commandite événementielle » et « l’organisation d’assemblée annuelle ». Ne manquez pas non plus le 20 mars, la formation sur « l’organisation de tournois de golf » (Offerte à Québec également en avril). Pour consulter le calendrier des formations d’un jour offertes par L’Académie de formation en événements, consultez le www.formation-evenements.qc.ca/1jour.html ou contactez Renaud Y. Huot, P-DG, formateur, au (450) 443-2535.

Un centre de villégiature historique ferme ses portes L’hôtel Gray Rocks, qui avait ouvert en 1906 dans les Laurentides, fermera ses portes en mars 2009. Cette fermeture se justifie, selon les dirigeants, par un manque à gagner de plusieurs millions de dollars depuis quatre ans. Ainsi, l’auberge de 105 chambres et le centre de ski cesseront toute activité. Cependant, le club de golf et les terrains de tennis demeureront ouverts, et la location des 106 condominiums sera maintenue.

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Prévisions 2009 – Défis et opportunités VOYAGES AÉRIENS Mis à part le retrait des surtaxes sur le prix de l’essence, les prix ne baisseront pas d’avantage car les compagnies aériennes réduiront le nombre de vols. En conséquence de cette réduction, les vols seront plus remplis. (Cependant, nous prévoyons qu’il sera plus facile d’obtenir un sur classement, puisque moins de gens voyageront en première classe). Espérons que le service ne diminuera pas plus encore. Sur un plan positif, la ligne aérienne Porter, remarquée pour son excellent service, se démarquera. Nous ne serions pas surpris de voir le nombre de ses vols augmenter car les voyageurs d’affaires préfèreront partir plus tôt, travailler toute une journée et rentrer chez eux le soir même. Voyager de cette façon est bien souvent plus économique que de réserver une chambre d’hôtel ! Les voyageurs d’affaires vont de plus en plus privilégier l’avion au train car même les trains les plus rapides peuvent, selon la destination, prendre deux fois plus de temps qu’un vol faisant le même trajet. En moment de coupures, le temps devra être maximisé.

HÔTELS Les hôtels ne pourront pas diminuer le nombre de chambres donc nous devrions voir de sérieuses baisses de prix des chambres d’hôtels. Ceci ajoutera une nouvelle dimension à la gestion des revenus des établissements hôteliers et se traduira par une diminution du personnel/service et un investissement minimum dans des rénovations à caractère purement esthétique. L’exception ici serait The Four Seasons, dont la réputation est basée sur la qualité de son service. Il sera intéressant de voir si cet hôtel pourra maintenir ses prix et la qualité de son service, vu la tendance des compagnies de choisir, dans leur souci d’économie, des hôtels de quatre étoiles plutôt que cinq étoiles . Aucune entreprise ne devrait songer à organiser un événement en 2009 sans avoir recours à un planificateur professionnel qui, face à de telles coupures au niveau du service, s’avèrera être leur seul maillon de la chaîne à pouvoir s’assurer des résultats attendus du client (votre supérieur). Votre emploi se maintiendra mais (il semble toujours y avoir un mais), avec une réduction potentielle de votre personnel/entourage professionnel aussi. Vous travaillerez davantage cette année.

RÉSERVATIONS EN LIGNE Réserver en ligne est comparable à acheter chez Costco, on ne sait jamais ce que l’on va y trouver, mais on sait que cela nous reviendra toujours moins cher. Si vous savez exactement ce que vous voulez, il vous serait préférable de le réserver directement et de négocier le meilleur prix possible. En parlant de la négociation, vous devriez rencontrer de plus en plus le personnel haut placé dans l’industrie d’événements. 24

Pourquoi ? Tout d’abord, parce que le personnel moins expérimenté sera licencié, puis aussi, parce que les fournisseurs, face à une concurrence accrue, n’auront qu’une seule chance d’obtenir votre événement, étant donné que les autres fournisseurs vous solliciteront. N’hésitez donc pas à être exigeants dans vos demandes car les fournisseurs seront avides de contrats.

SPAS Les spas font malheureusement partie des tendances à la baisse, alors utilisez les certificats-cadeaux que vous avez reçus pendant les Fêtes avant qu’ils ne soient plus valides. Les spas seront parmi les coupures les plus fréquentes dans les budgets. Adieu aux petites faveurs cette année, on en subira tous les conséquences, et certains spas iront jusqu’à fermer leurs portes.

AUDIO-VISUEL La créativité sera la clé de la réussite. Un grand nombre d’entreprises possèdent leurs propres projecteurs et une personne-ressource à l’interne qui maîtrise assez bien le PowerPoint pour réaliser une présentation adéquate. Pour maximiser des budgets réduits, les entreprises et les planificateurs rechercheront des entreprises d’audiovisuel créatives, capables de combiner leur savoir-faire avec les ressources existantes de l’entreprise et ce, en y ajoutant une touche de créativité ainsi qu’un équipement perfectionné et un personnel spécialisé pour une présentation supérieure. La créativité proviendra de la capacité de l’entreprise d’audiovisuel à combiner le tout, afin de réaliser une production de la plus haute qualité possible pour atteindre les objectifs fixés. Il faudra trouver des compagnies d’audiovisuel chevronnées, axées sur le service et la créativité pour obtenir les meilleurs résultats à moindre coût. En 2009, le client s’attendra à un résultat de qualité à bon prix, sans extravagance, efficace et abordable.

LOCATION DE VOITURE Alors qu’une baisse des prix et de la demande des voitures se fait déjà sentir, on remarquera la même tendance sur les prix des locations de véhicules. Nous prévoyons donc voir en 2009 une réduction du coût de location de voitures.

NOURRITURE Les gens s’attendront à des ingrédients et des produits simples, frais et locaux. Cela représente l’occasion pour vous, plutôt rare, d’agir de façon écologique sans qu’il n’y ait d’impact sur votre budget, en encourageant la consommation de produits et de producteurs locaux. Il va s’en dire que vous pouvez faire la même chose avec les producteurs de bière et de vin.

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Défis et opportunités 2009

le rendement en soit démontré, il vous sera presque impossible d’en obtenir.

RESPONSABILITÉ SOCIALE DES ENTREPRISES (RSE) Les actions écologiques seront les premières à être coupées par la majorité des gens si cela revient trop cher. Vous devriez tout de même les garder dans votre agenda, tout en étant un peu plus flexibles en 2009. Alors qu’il s’agit toujours d’une priorité, les actions financières prendront le dessus en 2009. Sur une note plus positive, cela encouragera plus de réunions locales et le recours à la vidéoconférence, qui réduira les déplacements.

CONSUMÉRISME Une nouvelle « race » de consommateurs/acheteurs va apparaître : les Récessionistas. Ils seront en quête de « chic’énomics », c’est-à-dire, de la qualité, du style/design, de la durabilité. Ils rechercheront dans un contexte de soumission de plus en plus concurrentiel, un rapport qualité-prix maximal.

UN NOUVEAU VIEUX MARCHÉ CONFÉRENCIERS/PRÉSENTATEURS Je suis d’accord avec Donald Cooper (voir son article dans le guide des Sites d’événements Montréal 2009). Vous pouvez économiser en ayant recours à une personne à l’interne ou à un ami d’un ami mais s’il y a une chose que vous ne devriez pas négliger en 2009, c’est bien votre conférencier de motivation ou d’éducation. Bien sûr, rien ne vous empêche de négocier car ce domaine sera en baisse aussi. Ne choisissez pas un amateur à la place d’un professionnel en sachant que la motivation est un ingrédient clé pour garder le moral de vos employés, surtout en période de crise. On ne serait pas surpris de voir les compagnies ajuster les salaires à l’interne pour augmenter les meilleurs et récompenser ceux qui travailleront rapidement, avec justesse et initiative.

En parlant de nouvelle race, voilà une petite anecdote pertinente ; nous dînions récemment dans un restaurant et peu après notre arrivée, notre voisine de table se leva pour partir, nous disant qu’elle allait voir Tina Turner en concert. Une personne de notre table lui lança : « je suis sûre qu’elle n’est plus toute jeune, elle doit au moins avoir 70 ans. » La dame lui répondit : « Elle a 69 ans, bien plus jeune que moi, j’en ai 80 ! ». Cette petite histoire est intéressante car elle démontre une tendance en elle-même – des personnes agées qui profitent de la vie (on parle des boomers et zoomers ici). Ils ont de l’argent, la santé pour beaucoup et du temps. Si vous vous lancez à l’assaut de cette nouvelle catégorie de clients, rappelez-vous de rester dans la simplicité et d’avoir une ligne d’appel réservée aux seniors, au bout de laquelle une personne répondra à leurs besoins de façon personnalisée.

CONSOMMATION En 2009, c’est le retour à la réalité. Il n’y a plus de place pour la surconsommation, les dépenses superflues et le luxe. Plus de Supersizing, place au Downsizing. Les restaurants haut de gamme retireront de leur menu les plats trop chers et les bouteilles de vin à 500$ continueront de s’améliorer sur les étagères. Ce que nous verrons de plus en plus sera le « PowerPoint au vin ». Les repas gratuits seront remplacés par des repastravail/présentation. Les forfaits clé en main, incluant un repas et l’audiovisuel seront plus nombreux. Vous paierez plus pour l’audiovisuel et moins pour la nourriture puisque l’un est totalement déductible et l’autre déductible à 50 % seulement. Les restaurants les plus ingénieux s’équiperont en conséquence. Les tables du Chef redeviendront à la mode puisqu’elles demeurent un très bon moyen de divertissement, tout en mangeant.

COMMANDITES Il n’a jamais été facile de demander et d’obtenir des commandites et cette tendance s’affirmera d’autant plus cette année. Avant de contacter une entreprise pour solliciter sa subvention, demandez-vous, avant tout, quel bénéfice l’entreprise pourra en retirer. Concrètement, votre approche devrait être du type : « si vous parrainez cet événement, voici ce que vous pourrez en retirer… ». De nombreuses entreprises commanditaient des événements sans poser de questions et sans trop d’attentes, mais cette ère est révolue. De considérables dépenses sont rattachées à une commandite et, à moins que Février ’09

De plus, les personnes de cette génération (les 70 ans et plus) ne sont pas forcément aptes aux dernières technologies et préfèrent une communication version papier par opposition à une communication électronique, pour en faciliter leur lecture. En fait, la plupart des plus de 50 ans qui portent des lunettes préfèrent lire sur du papier plutôt que sur un écran. En dépit de la tendance écologique, les affaires sont les affaires et nous devons nous adapter aux besoins de nos clients. Enfin, ceci n’est pas une obligation en soi, cependant, ceux qui le feront en ressortiront gagnants.

CONCLUSION Nous nous attendons à ce que 2009 apporte une consolidation et une restructuration de l’industrie des réunions et du voyage, dans la plupart des secteurs. Les entreprises qui saisiront les opportunités de changement se renforceront et s’en iront vers 2010 avec peut-être plus de clients, de meilleurs produits et une stratégie de marché renouvelée. Ne vous étonnez pas de voir le nombre de participants aux conférences diminuer en raison des coupures budgétaires ou encore, les membres d’une association décroître. Les réunions en face-à-face demeureront l’outil le plus important pour de nombreuses raisons, entre autres pour construire une relation sur une base de confiance et d’engagement. Cette période de crise offre des opportunités incroyables mais il faudra être visionnaire et courageux.

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On perdure dans l’industrie quand on fait preuve d’éthique SUITE DE LA PAGE

LE FAIRMONT BATTERY WHARF DE BOSTON

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Le pourcentage de renouvellement des fournisseurs avec qui nous travaillons (environ 80 exposants) rend ce salon toujours plus crédible. C.L. : Quelle est votre motivation au quotidien ? M.C. : Ma motivation première est de pouvoir créer. Après 19 ans dans le domaine, ma créativité demeure et je ne suis pas blasé ! J’ai trouvé une niche sur notre marché et donner vie à mes visions est un but en soi, que ce soit de créer des concepts d’animation en événement, de promouvoir des concepts toujours plus insolites, de créer mes propres produits en exclusivité. Au fil des ans, j’ai bâti un réseau de contacts et une crédibilité qui sont aujourd’hui des forces. C.L. : Vous offrez aux planificateurs des services de divertissement pour leurs événements ; comment un planificateur peutil juger de sa bonne relation avec un fournisseur ? M.C. : Un planificateur doit choisir son fournisseur en se rappelant que le fournisseur en question est sensé lui éviter du stress, pour lui permettre d’être tout à fait présent à son événement. Également, il faut se demander s’il est agréable de travailler avec ce fournisseur. C.L. : Vous êtes une référence pour de nombreuses personnes dans notre domaine ; quel est votre plus bel accomplissement et qu’aimeriez-vous transmettre à nos lecteurs ? M.C. : Ma réalisation a été de pouvoir apporter une touche personnelle qui a fait la différence. Pour les planificateurs d’aujourd’hui, ainsi que les fournisseurs, vu les circonstances de crise, ils se doivent d’êtres créatifs et de donner des astuces en dehors de leur secteur d’activité, en d’autres termes de partager leur savoir avec générosité. Selon moi, on perdure dans l’industrie quand on fait preuve d’éthique. C.L. : Les planificateurs pourront se rendre au prochain Salon Symposium de l’événement corporatif ; qu’est-ce qui les y attend ? M.C. : Le 30 mars 2009, au Centre des Sciences de Montréal, plus de 80 fournisseurs spécialisés se réuniront pour informer les planificateurs corporatifs, associatifs et municipaux des services et des tendances de notre industrie. Ce rassemblement annuel leur est entièrement dédié. Pour de plus amples informations et pour consulter le Catalogue Virtuel des fournisseurs en événements au Québec, visitez le www.catalogueindispensable.ca ou composez le (514) 278-7639 poste 202. 26

Le Fairmont Battery Wharf, un hôtel contemporain de 150 chambres, ouvre ses portes sur les rives animées de Boston. L’ensemble de sa décoration de style résidentiel s’inspire de son emplacement portuaire et présente des œuvres d’artistes locaux. L’hôtel, voisin du North End, l’une des meilleures destinations culinaires en ville, offre à ses invités une table de chef au restaurant Sensing qui met en vedette les produits saisonniers de la Nouvelle-Angleterre dans une grande cuisine à aire ouverte : une expérience culinaire unique. Sur le Web: www.fairmont.com/batterywharf

LE SHANGRI-LA HOTEL OUVRE À VANCOUVER Le 24 janvier, Shangri-La Hotels and Resorts a ouvert son premier hôtel en Amérique du Nord dans le centre-ville de Vancouver. Le luxueux Shangri-La Hotel offre 119 chambres portant la marque de l’hospitalité asiatique. Il occupe les 15 premiers étages d’un édifice phare de 61 étages – le plus haut en ville. Les chambres sont contemporaines avec une touche d’Asie. L’hôtel abrite le restaurant Market de Jean-Georges (avec quatre salles à manger distinctes) ainsi qu’un bar-salon à l’entrée. L’hôtel a son spa Chi, une installation privée de yoga et de Pilates et un centre de conditionnement de 5 000 pi. ca. Sur le Web : www.shangri-la.com/vancouver

DEUX HILTON GARDEN INNS OUVRENT BIENTÔT EN PÉRIPHÉRIE DE TORONTO Le Hilton Garden Inn Toronto Centre-ville, 224 chambres, ouvre ce mois-ci et accepte les réservations pour le 20 février. Le salon Easton Room de 594 pi. ca. pourra accueillir 70 personnes assises façon théâtre, 48 pour un banquet et 60 pour une réception. Par ailleurs, le Hilton Garden Inn Toronto Airport doit ouvrir le 1er mars avec son Trillium Ballroom de 3 200 pi. ca. Les deux endroits offrent le service de traiteur.

BAISSE DE 46 % POUR STARWOOD HOTELS AU T4 Starwood Hotels & Resorts Woldwide Inc. a déclaré une baisse des profits de 46 % au quatrième trimestre en raison d’indemnités de licenciement et de la dévaluation de deux projets de propriétés de vacances. Le secteur hôtelier est sous pression, car la crise financière incite les clients à réduire radicalement leurs frais de déplacement, entraînant ainsi une forte baisse de la demande. Les propriétés haut de gamme ont été particulièrement touchées, car les voyageurs choisissent des lieux moins coûteux. Les propriétés de Starwood comprennent les bannières W, Westin et Sheraton. La dette de Starwood s’élève à 4,01G$ et sa dette nette à 3,52G$ au 31 décembre 2008 par rapport à 3,24G$ en 2007.

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Bien manger, tout en restant sur la voie de la santé DE PIERRE GEOFFROY, M.D., FMC, MSC, FCMF

réveil très tôt le matin. Le résultat net : un sommeil écourté et appauvri.

a saison des fêtes est terminée et le quotidien reprend le dessus. Pour plusieurs d’entre nous, cela signifie des déplacements accrus. Je m’en suis vite rappelé les dangers pour mon tour de taille au cours de mon premier séjour de l’année à l’extérieur. Dans la foulée des festivités de fin d’année, je ne réalisais pas combien c’était facile d’engouffrer des calories jusqu’à tard le soir. Au début, cela paraissait plutôt inoffensif. Il ne s’agissait que d’un court repas d’affaires avec quelques collègues. Les cocktails ont été servis avec de délicieux hors-d’œuvre. Notre choix arrêté, de petits pains chauds accompagnés d’huile d’olive et de pâte à tartiner aux asperges, spécialité de la maison sont apparus… et ont disparu ! Après une entrée de coquilles St-Jacques crémeuses, le filet de 8 oz commandé plus tôt m’a semblé peser 16 oz. Avec le vin, une pomme de terre au four géante, des champignons et des carottes au beurre derrière moi, je n’étais plus en mesure de m’attaquer au dessert. Malheureusement, mes crimes contre mon tour de taille ne se sont pas arrêtés là. Au lieu de traverser la courte distance jusqu’à mon hôtel à pied, j’ai accepté d’être raccompagné en voiture et j’ai renoncé à prendre les escaliers pour m’installer confortablement dans l’ascenseur jusqu’au troisième étage. Mes ennuis ont continué. En raison de mon estomac plein de nourritures riches et de l’alcool inondant mes neurones, j’ai peu et mal dormi. Alors que la soirée avait été un succès d’un point de vue des affaires, j’étais fatigué et lent aux réunions le jour suivant et, par conséquent, ma performance en a souffert. En examinant l’effet de la soirée sur la santé, qu’aurais-je pu faire autrement ? Le repas avait été délicieux, mais lourd et tardif. Combiné à l’alcool, cela perturbe le sommeil. De plus, l’ingestion d’alcool sauf en quantité très modeste déclenche une série d’effets biochimiques au niveau neuronal et peut entraîner un

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C’EST MIEUX POUR LE CŒUR Le problème ne s’arrête pas là. Quand nous dormons, notre corps a besoin de moins d’énergie. Par conséquent, la majorité du repas ingéré se transforme en graisse accumulée. Le contenu hautement calorique de ma nourriture signifie que plusieurs cellules grasses ont engraissé encore davantage. C’était une soirée agréable. J’aurais pu emprunter l’escalier au lieu de l’ascenseur. J’ai raté l’occasion de brûler quelques calories. J’aurais pu manger moins ! Encore mieux, j’aurais pu choisir plus sagement ma nourriture. Généralement, la nourriture de restaurant à une haute teneur en graisse. Sachant cela, j’aurais pu sélectionner un plat au contenu élevé en gras (par exemple, un steak) et laisser tomber l’huile d’olive sur le pain. Une salade du chef avec une vinaigrette légère aurait pu mieux accompagner un repas plus santé et encore satisfaisant. Demandez des légumes vapeur sans beurre. C’est mieux pour le cœur. Saisissez toutes les occasions d’être physiquement actif. S’il faut parcourir quelques pâtés de maisons – marchez ; si vous devez monter quelques étages – chercher les escaliers ; à l’aéroport, n’utilisez pas les trottoirs roulants, marchez ; inutile de stationner devant la porte, allez plus loin ; en taxi, faites-vous déposer à quelques rues de votre destination. Chaque pas compte, alors faites-en autant que possible. Une sélection judicieuse de repas, une consommation modeste d’alcool et l’activité physique sont la clé d’une vie en forme et en santé. Rendez vos voyages sains et productifs en mangeant bien, en faisant de l’exercice et en dormant mieux. ••• Le Dr Geoffroy est médecin de famille et nutritionniste. En plus de ses activités de recherche et d’enseignement, il dirige une clinique de gestion du poids. Il donne des conférences sur la nutrition, le mode de vie et les questions de perte de poids sur demande à : pierrre.geoffroy@utoronto.ca.

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Sudoku

Commandité par le Centre Mont-Royal

D’origine japonaise, chaque case doit contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffre qu’une fois par ligne, colonne et grille.

Niveau facile

Réponse à la page 9.

Niveau moyen

Réponse à la page 9.

SUDOKU SUR LE WEB : www.websudoku.com www.sudoweb.com www.dailysudoku.com www.sudokupuzz.com

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