TNS
Extraits offerts de
PA R A G E S 1 0 La revue du Théâtre National de Strasbourg
Parages est une revue de création et de réflexion consacrée aux auteur·rice·s de théâtre contemporain. Fondée par Stanislas Nordey, conçue et animée par Frédéric Vossier, Parages est pluraliste dans ses modes d’approche : extrait d’inédit, forme brève, article théorique, portrait, correspondance, témoignage, enquête, journalisme immersif, rencontre, entretien, lettre ouverte… Autant de façons de situer et d’interroger la place de l’auteur·rice vivant·e traversé·e par la réalité du monde d’aujourd’hui. Parages 10 propose deux focus. Le premier est consacré à Elfriede Jelinek : poèmes de jeunesse, entretien, inédit de l’écrivaine ; Rémy Barché interroge Ludovic Lagarde sur sa création de Sur la voie royale. Le second met en lumière les éditions Théâtrales : portrait du fondateur (Jean-Pierre Engelbach) et du directeur actuel (Pierre Banos) ; histoire de la maison ; portfolio ; présences d’auteur·rice·s phares du catalogue, comme Howard Barker, Anja Hilling, Daniel Keene, Guillaume Poix, Noëlle Renaude et Sandrine Roche. Nous publions également une série de fictions brèves inédites signées Édouard Elvis Bvouma, Éva Doumbia, Sèdjro Giovanni Houansou et Eddy Pallaro. Mariette Navarro
analyse lucidement la situation des auteur·rice·s dramatiques dans le théâtre public. Enfin, Joseph Danan, écrivain et chercheur, expose une vision libre et enchantée de l’œuvre aujourd’hui incontournable d’Ivan Viripaev, et Marie-Amélie Robilliard analyse la façon dont Tiago Rodrigues aborde théâtralement le patrimoine littéraire. Avec ce livret, nous vous offrons un aperçu des deux focus qui forment notamment ce nouveau numéro de Parages : de celui consacré à Elfriede Jelinek avec un extrait d’un texte traduit pour l’occasion et quelques lignes d’un entretien exclusif ; de celui consacré aux éditions Théâtrales avec l’amorce du texte de Noëlle Renaude revenant sur son entrée aux éditions, et les premières lignes de l’article que Marie-José Sirach consacre à Anja Hilling, autrice au catalogue de la maison. Viennent compléter des extraits de textes inédits d’Éva Doumbia et de Sèdjro Giovanni Houansou, ainsi que l’introduction de l’article de Marie-Amélie Robilliard sur le théâtre de Tiago Rodrigues. Parages 10 parution octobre 2021
Elfriede Jelinek Focus
Extrait Pas de lumière. Prologue ? Elfriede Jelinek On peut y cultiver pas mal de choses ! Non, je ne veux pas dire : dans la terre. Les matières premières se rétablissent déjà car elles savent qu’elles peuvent être remplacées par le synthétique. Les êtres humains, mais pas ceux que vous montrez ici, se montrent à leur tour réceptifs : des récipients dans lesquels la viande est offerte, mais ce n’est pas cadeau, on ne leur fait pas de cadeau, vous encore moins. Ils essaient tous de se ressaisir, alors peut-être qu’on les prendra, peutêtre même tous à la fois. Si seulement ils se montrent suffisamment insaisissables. Étant le fabriquant, vous auriez eu effectivement votre part de responsabilité, mais vous avez enfreint des règles, je ne sais pas lesquelles, mais quelqu’un doit le savoir. Après tout les humains ne poussent pas comme des fruits dans un champ. Mieux vaut éviter de mal les traiter car on ne peut pas les éviter. Même le soleil,
entendez-vous, non, voyez-vous : il est fait prisonnier de son propre reflet et doit supporter de voir, gonflé de jalousie, une chose plus lumineuse que lui s’emparer des humains, qui n’en deviennent pas des lumières pour autant. En revanche depuis peu les papillons ont l’air très pâles, presque délavés. Sur les poissons ça ne se voit pas, mais rien n’est comme la nature l’aurait voulu. Le moindre sac de riz en Chine doit être contrôlé, le moindre animal, le moindre champignon, la nature a-t-elle vraiment besoin d’être surveillée à ce point ? Qu’est-ce que ça apportera de nouveau que nous ne sachions déjà ? Les humains s’en sont allés, quand on est en bonne santé, on ne tient pas à rester là où les animaux ont des excroissances inouïes. Le bruit s’est arrêté, vous entendez, quand vous l’entendrez le bruit sera déjà loin, vous l’avez raté, plus personne ne fait de bruit pour vous, sauf peut-être au creux de vos oreilles, si vous le laissez pénétrer jusque là. Tout est terminé. Pour compenser vous voulez mener grand tapage, mais même lui ne se laisse pas taper sans se défendre. Ce qui était autrefois une piste de danse là au milieu est aujourd’hui dans un autre milieu, vide. Vous attendez de moi que je fasse du bruit, de la musique, des lois, des éclats, des abois, que je traverse je ne sais quels sous-bois et que j’apporte de la nouveauté, un divertissement ? Où ça ? D’où ça ? (…)
Extrait « C’est la langue la perdante » Elfriede Jelinek | Entretien avec Magali Jourdan et Mathilde Sobottke (…) Aujourd’hui, vous n’écrivez presque plus que pour la scène. Qu’est-ce qui vous fascine autant dans ce médium qu’est le théâtre ? À vrai dire, ce n’est pas le médium théâtre en tant que tel qui m’intéresse. Je m’y connais assez peu, et comme je ne peux plus aller au théâtre depuis longtemps à cause d’une phobie sociale, je ne sais pas grand-chose de la pratique du plateau. Ce qui m’intéresse, c’est la parole, la langue parlée (et je dirais même que la langue de Thomas Bernhard, avec ses longues tirades, est une langue parlée, même dans sa prose), plus précisément une langue qui, comme dans le théâtre antique, est juchée sur des cothurnes. Une langue surélevée, démesurée. Non pas pour m’élever au-dessus du public, mais pour exposer la parole elle-même (…).
Vous jouez énormément avec l’intertextualité. Vous incorporez à vos textes divers éléments (qu’ils soient littéraires ou non), vous transformez et malmenez ce matériau étranger tout en laissant au lecteur la possibilité de percevoir son étrangeté. (…) Quel est l’intérêt de confronter ainsi différentes langues, écritures et idées ? Que se cache-t-il derrière ces canevas complexes ? Cela rejoint la question précédente et l’idée de mettre la parole sur une estrade surélevée. C’est comme pour l’écriture à l’ordinateur que je pratique depuis longtemps et qui est pour moi une façon d’exhiber la langue : les mots apparaissent en lettres lumineuses sur un écran-reliquaire, cela a quelque chose de sacerdotal, de vraiment exaltant. (…) Si j’emprunte les mots d’autrui, c’est pour souligner leur artificialité, pour l’accentuer, et, en ce sens, ma langue théâtrale relève presque davantage des arts plastiques que, par exemple, du cinéma où les acteurs et les actrices ont en général des dialogues très banals à dire alors qu’ils et elles effectuent en permanence une sorte d’ajustement psychologique minutieux. (…)
Extrait Le Théâtre de Tiago Rodrigues, « malgré les ruines et la mort » Marie-Amélie Robilliard L’œuvre de Tiago Rodrigues, auteur, metteur en scène et directeur du Théâtre national Dona Maria II de Lisbonne, est habitée par les textes du passé. Venu à la scène parce qu’elle lui offrait la possibilité d’être à la fois au contact de « la lecture et [de la présence physique de] l’autre », l’artiste portugais fait théâtre de son « rapport physiologique au patrimoine ». La scène est le lieu où les « corps présents [évoquent] des choses qui ne sont pas là » et où « l’invisible passe par le biais du visible » en vertu d’« un contrat imaginaire » signé avec le public. Si l’idée est ancienne, elle prend dans son travail une vigueur nouvelle car le théâtre de Tiago Rodrigues incarne moins les textes proprement dits qu’il n’explore tous les modes possibles d’appropriation de l’écrit par le corps, matérialisant ainsi la relation qui peut s’instaurer entre les œuvres littéraires et les êtres humains : apprentissage par cœur, lecture, mise en scène et réécriture. Cette relation vitale joue dans les deux sens : si la personne humaine prolonge l’existence de l’œuvre écrite en lui prêtant son corps, celle-ci ressuscite tous les êtres qui y sont rattachés, l’auteur du
texte mais aussi ses lecteurs, interprètes et personnages. Elle permet donc un sauvetage réciproque dont l’enjeu n’est autre, par la création d’un dialogue continu et d’une communauté humaine traversant les âges, que défier, sinon vaincre, toutes les formes de destruction. (…)
Extrait Chasselay / le Gnamokodé de Rhénanie Éva Doumbia Mai 2021. Je ne suis jamais allée à Chasselay. Chasselay, à vingt et un kilomètres environ au nord de Lyon. Je ne suis pas allée voir le tata de Chasselay où reposent les cent quatre-vingt-huit dépouilles des soldats de nos colonies. Je n’ai pas vu le cimetière en terre rouge de Chasselay. Morts pour la patrie le 20 juin 1940. J’ai lu leurs noms. Cent trente-huit noms et cinquante tombes de soldats inconnus morts pour la patrie. Au tata de Chasselay, il y a cent quatre-vingt-huit tombes rouges où reposent les dépouilles de tirailleurs sénégalais morts pour la patrie. Ils n’étaient pourtant pas tous Sénégalais ces tirailleurs du 25e régiment des tirailleurs sénégalais. (…)
Extrait Tentatives de vomissement Sèdjro Giovanni Houansou X heures. Un marché tente de vomir, se regarde tout bleu, groggy ; tâte ses viscères, se violente, s’ouvre enfin le ventre ; se voit au monde. Une femme marche presque nue, avec un cache-sexe, traverse le marché. Elle ne dit rien à personne, elle meugle, et ses meuglements non plus ne disent rien à personne. Elle ne mange pas, ne rit, ne « sous-rit » pas, ne crache pas, ne tombe pas, ne se bombe pas la poitrine, ne porte pas de balconnet, ne fait rien, rien d’autre que de marcher, regarder, s’arrêter, se souvenir, meugler, continuer. Parfois on perçoit quelques mots aussitôt aspirés par sa langue : « Un jour, marché se taira, terre aura la paix. » Chaque jour, elle passe, des odeurs passent, des mots inapaisés passent ; le marché marche. Un jour, elle ne viendra plus ; il ne s’en rendra pas compte ; continuera de marcher puis un autre jour elle apparaîtra uniquement dans ses souvenirs ; il ne fera que marcher, faire mine de regarder sans vraiment voir, de s’arrêter sans vraiment cesser de continuer, faire mine de se souvenir ; ne pas cesser de continuer à oublier. (…)
L’Éditeur à contre-courant Focus | Théâtrales
Extrait Dénivelés : l’éditeur, la femme de lettres, le médecin, l’écrivain et le savant Noëlle Renaude Préhistoire. Temps précieux et chaotique de l’apprentissage. Au terme duquel j’ai bien failli tout laisser tomber. L’écriture végète, le théâtre résiste, le montage des deux patine, j’ai non pas deux amours mais trois, si tant est que le mot amour convienne. Condensés de romans pour un magazine populaire d’un côté, collaboration à des revues sérieuses d’art plastique et de théâtre de l’autre. Au centre, mon marigot. Pour visées, les chocs contemporains de Théâtre Ouvert et ce qui se déploie de neuf aux éditions Théâtrales. Deux pôles pas encore mythiques mais deux aimants et aliments capitaux. Passons sur l’idée brillante qui m’a fait un beau jour rassembler le fouillis, les morceaux épars, fusionner l’eau
de rose et la théorie, assumer le bricolage et adresser à Théâtre Ouvert et aux éditions Théâtrales deux pièces réunies sous un titre générique Deux pièces qui parlent d’amour, alors qu’elles ne parlent pas de ça et à la vérité même de pas grand-chose. Je n’ai plus qu’à attendre. Et en attendant, j’ai proposé à Théâtre / Public d’écrire un long papier sur ces écritures qui nous arrivent. Bouillonnantes, questionnantes, diverses, la tendance quotidienniste s’avérant cependant majoritaire. Il y a eu dès le début des années 1980 une éclosion d’auteurs, l’essor d’un secteur délabré, en phase de réhabilitation. Les grandes mises en scène spectaculaires et hégémoniques doivent depuis peu partager les plateaux avec le texte et l’acteur. Valère Novarina et Jean-Marie Patte de leur côté ont forcé les portes, vidé les scènes et revitalisé l’espace et la pensée du théâtre. Les éditions Théâtrales sont alors à Sèvres-Babylone, hébergées par la Ligue de l’enseignement, rue JulietteRécamier, femme de lettres plus connue grâce à son portrait peint par le baron Gérard que par ses écrits, en tout cas pour ce qui me concerne. À quinze ans, abonnée au Lagarde et Michard comme tous les lycéens d’alors, fascinée par la beauté de la Récamier allongée sur sa bergère j’ai passé un mois à en faire une copie à la gouache. Ceci n’ayant bien sûr aucune incidence sur le cours des choses à venir et à raconter. (…)
Pierre Banos (directeur de collections et commercial) © Philippe Malone
Extrait Anja Hilling, dramaturge. Mais encore ? Marie-José Sirach Il est des écritures qui font plus que séduire. Elles vous happent, vous entraînent dans un tourbillon d’émotions inconnues, vous plongent dans des abîmes vertigineux. Celle d’Anja Hilling est de celles-là, capable de disséquer l’âme humaine dans toutes ses contradictions, jusqu’aux plus cruelles ; de mettre à nu la nature humaine quand il ne reste plus d’humanité en nous, ou si peu, quelques lambeaux disséminés dans une nature hostile. Anja Hilling observe le monde, ses contemporains. De son regard acéré d’entomologiste, elle épingle un à un nos comportements, traque notre part animale, primitive, dans un environnement désormais menaçant. Et construit une œuvre détonante où seule la poésie pourrait sauver le monde… (…)
Numéros déjà parus : PARAGES 01 | Sabine Chevallier, Sonia Chiambretto, Bernard Debroux, Thomas Depryck, Sylvain Diaz, Mohamed El Khatib, Didier-Georges Gabily, Claudine Galea, Laurent Gaudé, Joëlle Gayot, Lancelot Hamelin, Bérénice Hamidi - Kim, Carine Lacroix, Jean-Luc Lagarce, Sandrine Le Pors, David Lescot, Philippe Malone, Olivier Neveux, Stanislas Nordey, Christophe Pellet, Marie-Christine Soma, Frédéric Vossier PARAGES 02 | Alexandra Badea, Céline Champinot, Mohamed El Khatib, Jean-Louis Fernandez, Christophe Fiat, Claudine Galea, Joëlle Gayot, Lancelot Hamelin, Bérénice Hamidi - Kim, Jean - René Lemoine, David Léon, David Lescot, Fabrice Melquiot, Éric Noël, Christophe Pellet, Rudolf Rach, Marie - Amélie Robilliard, Anne Théron, Frédéric Vossier
PARAGES 03 | NUMÉRO SPÉCIAL THÉÂTRE OUVERT Baptiste Amann, Lucien Attoun, Micheline Attoun, Chantal Boiron, Simon Diard, Sylvain Diaz, Nicolas Doutey, Mohamed El Khatib, Jean-Louis Fernandez, Claudine Galea, Pascale Gateau, Joëlle Gayot, Lancelot Hamelin, Bérénice Hamidi-Kim, Aurore Jacob, Marc Lainé, Caroline Marcilhac, David Lescot, Philippe Minyana, Stanislas Nordey, Guillermo Pisani, Sabine Quiriconi, Noëlle Renaude, Julie Sermon, Frédéric Sonntag, Frédéric Vossier
PARAGES 04 | Baptiste Amann, Marine Bachelot Nguyen, Yannick Butel, Joseph Danan, Valérie Dréville, Mohamed El Khatib, Thibault Fayner, Julien Gaillard, Claudine Galea, Samuel Gallet, Joëlle Gayot, Lancelot Hamelin, Bérénice HamidiKim, Lazare, Jean-René Lemoine, David Lescot, Arnaud Maïsetti, Anne Monfort, Wajdi Mouawad, Olivier Neveux, Christophe Pellet, Pauline Peyrade, Hugo Soubise, Bruno Tackels, Frédéric Vossier PARAGES 05 | NUMÉRO SPÉCIAL FALK RICHTER Ronan Chéneau, Sonia Chiambretto, Maëlle Dequiedt, Claudine Galea, Nils Haarmann, Bérénice Hamidi-Kim, Judith Henry, Katrin Hoffmann, Kevin Keiss, Hugues Le Tanneur, Anne Monfort, Stanislas Nordey, Falk Richter, Laurent Sauvage, Bruno Tackels, Cyril Teste, Frédéric Vossier
PARAGES 06 | Aude Astier, Marion Aubert, Cynthia Charpentreau, Marion Chénetier-Alev, Simon Delétang, Penda Diouf, Jon Fosse, Julien Gaillard, Claudine Galea, Lancelot Hamelin, Bérénice Hamidi-Kim, Magali Mougel, Olivier, Neveux, Éric Noël, Gaétan Paré, Pauline Peyrade, Marianne Ségol-Samoy, Claire Stavaux, Frédéric Vossier
PARAGES 07 | NUMÉRO SPÉCIAL PASCAL RAMBERT Olivier Assayas, Nathan Aznar, Emmanuelle Béart, François Berreur, Audrey Bonnet, Cécile Brochard, Anne Brochet, Romeo Castellucci, Ronan Chéneau, Joseph Danan, Marie-Sophie Ferdane, Jean-Louis Fernandez, Claudine Galea, Joëlle Gayot, Stéphane Gil, Romain Gneouchev, Julien Gosselin, Bérénice Hamidi-Kim, Oriza Hirata, Chloé Larmet, Angélica Liddell, Arthur Nauzyciel, Stanislas Nordey, Laurent Poitrenaux, Pascal Rambert, Tiago Rodrigues, Jean-Pierre Thibaudat, Hélène Thil, Frédéric Vossier, Jacques Weber
PARAGES 08 | Fabienne Arvers, Rémy Barché, Sarah Cillaire, Hubert Colas, Martin Crimp, Jean-Louis Fernandez, Julien Gaillard, Claudine Galea, Bérénice Hamidi-Kim, Jean-Luc Lagarce, Hugues Le Tanneur, Élizabeth Mazev, Fanny Mentré, Olivier Neveux, Christophe Pellet, Pauline Peyrade, Olivier Py, Dominique Reymond, Marie - José Sirach, Jean-Pierre Thibaudat, Frédéric Vossier, Alice Zeniter
PARAGES 09 | NUMÉRO SPÉCIAL CLAUDINE GALEA Mathieu Amalric, Juliette de Beauchamp, Chantal Boiron, Cécile Brune, Philippe-Jean Catinchi, Sabine Chevallier, n + n Corsino, Claude Degliame, Sylvain Diaz, Philippe Dorin, Marie-Sophie Ferdane, Jea n-Louis Fernandez, Claudine Galea, Marguerite Gateau, Sylvain Levey, Philippe Malone, Philippe Minyana, Jean-Luc Nancy, Stanislas Nordey, Nathalie Papin, Christophe Pellet, Pauline Peyrade, Sabine Quiriconi, Jean -Michel Rabeux, Marina Skalova, Frédéric Vossier
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Avec ce livret, nous vous offrons un aperçu des deux focus qui forment notamment ce nouveau numéro de Parages : de celui consacré à Elfriede Jelinek avec un extrait d’un texte traduit pour l’occasion et quelques lignes d’un entretien exclusif ; de celui consacré aux éditions Théâtrales avec l’amorce du texte de Noëlle Renaude revenant sur son entrée aux éditions, et les premières lignes de l’article que Marie -José Sirach consacre à Anja Hilling, autrice au catalogue de la maison. Viennent compléter des extraits de textes inédits d’Éva Doumbia et de Sèdjro Giovanni Houansou, ainsi que l’introduction de l’article de Marie-Amélie Robilliard sur le théâtre de Tiago Rodrigues.
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