Top Security 137 FR

TOP SECURITY SECURITY, BUILDING & RISK MANAGEMENT

137 I JAN/FEV/MRS 2016

avec la participation d'

Visite d’entreprise « Investir continuellement dans la R&D comme réponse à les tendances et aux défis auxquels nous sommes confrontés. » - Président Yangzhong Hu, Hikvision Périodique trimestriel I Bureau de dépôt Ostende X I P405042 I Editeur responsable: Filip Cossement I Boulevard des Canadiens 118 B-7711 Dottignies

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WiseNet Lite de Samsung est une gamme complète de caméras bullet et de mini-dômes mégapixels et Full HD proposée à prix alléchant. Les caméras WiseNet Lite de 1,3 MP

et 2 MP Full HD bénéficient de bon nombre de fonctions disponibles sur les caméras de la célèbre série WiseNet III de Samsung. La nouveauté de cette série, c’est la fonction Hallway View qui permet de filmer clairement des zones verticales étroites comme les

allées de magasins. Avec les caméras WiseNet Lite, Samsung répond à la demande du marché exigeant des solutions à la fois abordables et de haute qualité.

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CONTENU

Colofon

04 INSIDE NEWS

TOP Security. Revue spécialisée destinée au secteur de sécurité. Envoyé gratuitement aux responsables chefs de sécurité dans les entreprises, les commerces, les banques; entreprises d’installations de systèmes de sécurité, télésurveilleurs; fabricants/distributeurs; sociétés de gardiennage; Facility Managers, gestionnaires de building; prescripteurs assureurs, architectes, bureaux d’étude et autorités officielles.

PERIODICITE Trimestrielle

15 Light+Building 2016: la technique de sécurité parmi les thèmes principaux

REDACTRICE EN CHEF Tilly Baekelandt T 056/33 42 72 E tilly.baekelandt@fcomedia.be EQUIPE REDACTIONNELLE Alex Baumans Valérie Couplez Rudy Gunst Bart Vancauwenberghe T 056/77 13 10 | F 056/77 13 11 E redactie@topsecurity.be PUBLICITE - CONSEIL FCO Media, Boulevard des Canadiens 118 7711 Dottignies T 056/77 13 10 | F 056/77 13 11 E filip.cossement@fcomedia.be

ACTUEL

10 Start2Secure: pleins feux sur la sécurisation intégrale et ICT d’entreprises / zones industrielles

12 Prévention du vol et des effractions: thème central de l’ALIA Security Day

FOIRES & SALONS

16 Sicurezza 2015 – Un redémarrage réussi

PROTECTION INCENDIE

18 NBN-S21-100 Systèmes de détection et de signalisation d’incendie

VISITE D’ENTREPRISE

29 «Investissements continus en R&D en réponse aux tendances et défis actuels»

REPORTAGE

21 « L’importance de la liaison sécurité-IT» 23 Sophos Security Day 2015 – «Pleins feux sur les principes de sécurisation IT» 26 Conférence ADI sur l’intégration IP 34 Solutions ‘Bosch Energy and Building Technology’ pour l’optimalisation des systèmes immotiques

Version française: sur simple demande EDITEUR RESPONSABLE Filip Cossement Boulevard des Canadiens 118 7711 Dottignies

36 Plusieurs premières lors du Lobeco Day

Rien de cette édition ne peut être reproduit ou/ et publié par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles sont publiés sous la responsabilité de l’auteur.

38 Les différentes étapes d’une installation optimalisée de caméras CYBERSÉCURITÉ

42 38% des entreprises belges piratées l’an dernier

POINT DE VUE

44 Systèmes de détection de coups de feu: un bon coup commercial?

MEMBRE DE L’UNION DES EDITEURS DE LA PRESSE PERIODIQUE

47 Les six grandes tendances de la sécurité et de la vidéosurveillance en 2016 53 PRODUCT NEWS 58 ADJUDICATIONS

www.topsecurity.be

3 Top Security

INSIDE NEWS Un nouveau partenaire de distribution au Benelux pour Arecont Vision Le 5 janvier 2016, Videoguard BV (VG) de Zevenaar a signé un accord de distribution avec Arecont Vision (AV). VG va désormais distribuer l’assortiment complet des caméras d’AV. AV perçoit dans VG une valeur ajoutée pour aborder le marché. VG est également le distributeur de Genetec, et la combinaison Arecont Vision-Genetec a démontré toute sa force sur le marché mondial de la vidéo. VG va se focaliser sur une offre de solutions complètes afin d’offrir un support aux installateurs/intégrateurs de systèmes, de la conception à la maintenance. Après le déménagement et la mise en place d’un nouveau management, VG travaille aujourd’hui à la refonte du site web qui reprendra tous les produits d’AV. Dans les prochaines semaines, les stocks seront approvisionnés et des produits de démonstration seront disponibles. A court terme, les clients de VG seront invités à une séance d’introduction d’AV durant laquelle ils pourront découvrir toute la valeur ajoutée des modèles de caméras Megapixel et SurroundVideo®.

8www.arecontvision.com 8www.videoguard.nl

de g. à dr.: Arno Wubben (directeur commercial VG), Erik Oudendijk (regional sales manager AV et Richard Nass (General Manager VG)

Dahua grimpe à la cinquième place dans l’A&S Security 50 Dahua annonce que la société, sur base de ses revenus commerciaux, a grimpé à la cinquième place de l’A&S Security 50 rapport 2015. D’après le rapport IHS 2014, la taille du marché mondial de la vidéosurveillance est estimée à 15 milliards de dollars. On s’attend à ce que le marché connaisse une croissance mensuelle jusqu’à environ 23,6 milliards de dollars d’ici fin 2018. La demande mondiale pour des produits de sécurisation reste importante, malgré le changement de plusieurs facteurs dans l’industrie de la sécurité. « Notre rôle de leader est basé sur plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie, » déclare Fu Liquan (Président Dahua Technology). « Via l’innovation et la recherche, nous continuons à proposer des solutions novatrices. Nous croyons que la Chine va changer le paysage de la sécurité à l’échelle mondiale, et nous allons y jouer un rôle de premier plan. »

8www.dahuasecurity.com

ASSA ABLOY Entrance Systems introduit les Déclarations environnementales de Produit ASSA ABLOY Entrance Systems s’engage dans la réalisation de bâtiments et accès durables et introduit les Déclarations environnementales de Produit (DEP), c’està-dire des documents reprenant les performances de ces produits sur le plan de la durabilité. Les DEP fournissent les informations vérifiées sur la base de normes internationales par des auditeurs externes concernant l’impact écologique des produits et services pendant tout leur cycle de vie. « Les DEP constituent l’un des outils que nous fournissons à nos clients, architectes et prescripteurs afin de procéder plus facilement à une sélection de produits. Nous nous faisons forts de réaliser des bâtiments durables, dans le but ultime de contribuer à l’amélioration de l’efficacité énergétique, réduire la production de déchets et l’impact sur l’environnement au minimum », explique Juan Vargues, le président d’ASSA ABLOY Entrance Systems. L’entreprise propose, pour l’heure, des DEP pour toute sa gamme de portes automatiques et industrielles. Les DEP pour les portes roulantes à mouvement rapide et les systèmes de chargement et de déchargement sont attendues d’ici la fin 2015.

8www.assaabloyentrance.com

Kaspersky Lab répertorie les menaces en ligne pour les entreprises en 2015

La fusion des deux entreprises Dorma et Kaba en un groupe dorma+kaba a été annoncée fin avril 2015 et finalisée le 1er septembre 2015. Le Groupe dorma+kaba se positionne désormais dans le top 3 mondial des entreprises spécialisées dans les solutions de sécurisation et de contrôle d’accès, avec un chiffre d’affaires de plus de 1,9 milliard euro et plus de 16.000 salariés actifs dans une cinquantaine de pays.

D’ici le 1er juillet 2016, la structure organisationnelle existante sera réorganisée selon un processus d’intégration structuré.

Les méthodes de cyber-attaques qui ont été utilisées en 2015 contre les entreprises sont clairement différentes de celles mises en œuvre contre les particuliers. C’est ce que révèle l’analyse de Kaspersky Lab relative aux menaces qui ont visé les grandes entreprises au cours des 12 derniers mois. Les méthodes impliquent plus fréquemment l’utilisation de programmes logiciels légitimes et de maliciels signés à l’aide de signatures numériques valables afin de préserver plus longtemps la dissimulation de fichiers malveillants. Les experts de Kaspersky Lab ont également observé une augmentation progressive du nombre d’utilisateurs professionnels ayant fait l’objet d’attaques de ransomware. Les spécialistes de Kaspersky Lab ont découvert qu’en 2015 plus de la moitié (58%) des PC professionnels avaient été touchés par au moins une tentative d’infection malware. Un ordinateur professionnel sur trois (29%) a été exposé au moins une fois à une attaque Internet; dans ce cadre, l’exploitation d’applications de bureau standard a été observée trois fois plus souvent que lors d’attaques sur des particuliers.

8www.dormakaba.com

8www.kaspersky.com

Comité exécutif du Groupe dorma+kaba

Fusion entre Dorma et Kaba

4 Top Security

Demandez-le à votre agence ADI !

Notre Belgique nouveau catalogue Catalogueproduits 2015/2016 est arrivé !

2015/16 INTRUSIÓN

DÉTECTION EXTÉRIEUR

VIDÉO

VIDÉO IP

CONTRÔLE D’ACCÈS

VIDÉOPARLOPHONIE

INCENDIE

INFRASTRUCTURE RÉSEAU

ALIMENTATION, CÂBLE & ACCESSOIRES

SERVICES

INSIDE NEWS Geutebruck garantit la sécurité du musée d’art de Singen Geutebruck s’est maintenant vu confier la sécurité du musée d’art de Singen. Avec une superficie de près de 1.000 m², il s’agit d’un des plus grands musées municipaux d’Allemagne. En 2014, il a été entièrement réaménagé et agrandi. Le concept sécuritaire a été également modifié. Le nouveau système de vidéosurveillance de Geutebruck, chargé de la protection des œuvres d’art, a été mis en service lors de la réouverture. Les salles d’exposition s’étendent sur deux étages, avec une dynamique particulière: jusqu’à cinq fois par an, les œuvres sont remplacées et l’espace est réaménagé grâce à des parois amovibles. Toutes les caméras ont été installées avec des aimants sur les chemins de câble. Elles suivent le déplacement des œuvres et peuvent être ajustées en fonction de la visibilité.

Indépendamment de leur emplacement, les tableaux n’échappent jamais à la vidéosurveillance.

8www.geutebrueck.fr © Kunstmuseum Singen

© Jost Schilgen

Mobotix livre des caméras pour le film de science-fiction The Martian Mobotix a livré quelques-uns de ses modèles de caméras au studio de cinéma 20th Century Fox Film Corporation pour son dernier gros succès The Martian. Dans ce film de science-fiction, l’astronaute américain Mark Watney (joué par Matt Damon) est abandonné par accident sur Mars. L’astronaute utilise toute son ingéniosité et son intelligence pour faire savoir à la base au sol qu’il se trouve toujours sur la planète. Pendant la préparation de l’opération de sauvetage visant à ramener l’astronaute dans le vaisseau spatial, on peut voir une MOBOTIX M15 Dual Camera dans le coin supérieur droit. Les modèles M25 et Q25 ont également été utilisées dans le vaisseau spatial. Ces caméras ont été choisies pour leur design futuriste.

8www.mobotix.com

Lobeco et Vanderbilt signent un accord de distribution Lobeco Nederland et Lobeco Belgique distribuent depuis janvier 2016 le portefeuille de détecteurs de Vanderbilt International (auparavant Siemens Security Products) au Benelux. Cette gamme, qui comprend les détecteurs à miroir MAGIC, des détecteurs sismiques et autres, a une histoire riche et trouve son origine dans les célèbres séries Alarmcom. «Pour Lobeco, cette gamme de détecteurs de Vanderbilt, ce sont un peu les retrouvailles d’un vieil ami», explique Bart Dewijn (gérant Lobeco pour la Belgique). Les nouveaux détecteurs à miroir MAGIC et les détecteurs sismiques représentent un complément professionnel des lignes de produits Intrusion de Lobeco. Ils sont livrables de stock dans les deux pays.

8www.lobeco.be 8www.vanderbiltindustries.com

Les détecteurs à miroir MAGIC de Vanderbilt

Nedap co-fondateur de l’Open Security Standard Association Nedap a récemment cofondé l’Open Security Standard (OSS) Association. L’Association OSS se concentre sur le développement de standards ouverts dans le domaine de la sécurisation et accueille aussi ACS, Assa Abloy, Datasec, Deister, dorma+kaba group, primion, Uhlmann & Zacher et Zugang GmbH. Le premier point d’attention de l’association concerne le développement d’un standard pour le verrouillage hors ligne, l’OSS Standard Offline. Il s’agit d’un standard ouvert pour l’échange de systèmes de contrôle d’accès hors ligne ‘Data on Card’. L’objectif du Standard Offline est de veiller à ce que les clients puissent parfaitement combiner les composants en ligne et hors ligne de leur choix dans un système de contrôle d’accès intégré.

6 Top Security

8www.oss-association.com 8www.nedapsecurity.com

INSIDE NEWS

STANLEY Security à Polyclose

AGENDA IFSEC 2016 21-23 juin 2016 ExCel, Londen www.ifsec.co.uk

STANLEY Security a participé pour la première fois à Polyclose 2016 (14-16 janvier), le salon professionnel européen des techniques de fermeture du bâtiment, de façades, de contrôle d’accès et de protection solaire. L’entreprise n’est active sur le marché européen que depuis cette année mais son nom est déjà familier. Leader international dans le domaine des systèmes de sécurité, elle propose un vaste assortiment de garnitures de portes. Les produits de STANLEY Security répondent à chaque besoin en sécurité et portent le marquage CE pour la construction. La société a connu un démarrage en trombe sur le marché européen, souligne Ton Kuppens, Business Leader Benelux et France. «Nous avons su convaincre plusieurs distributeurs et grossistes en quincaillerie et les premiers projets ont été livrés.»

8www.stanleysecurity.be

SAFETY IN ACTION 6-8 septembre 2016 Sydney, Australia www.tofairs.com/

SECURITY ESSEN 27-30 septembre 2016 Messe Essen www.security-essen.de

EXPOPROTECTION 07-09 novembre 2016 Porte de Versailles – Paris www.expoprotection.com

New Security 2017 15, 16 fevrier 2017 Brabanthal Louvain www.topsecurity.be

ACCESSECURITY

Nouveau recruts pour Visuatech Visuatech souhaite aborder le marché aux Pays-Bas et a engagé Ricardo Paulssen comme sales manager pour les Pays-Bas: «Avec plus de 10 ans d’expérience dans le monde B2B on est persuadé qu’il renforcera notre équipe de vente.» Ricardo Paulssen: «En collaboration avec le client, chercher après la meilleure solution qui correspond à ses besoins me donne une satisfaction. Nous partons d’une vision solide, notamment, offrir une certitude en offrant un support avancé à haut niveau. Que ce soit un support technique ou commerciale nous sommes bien qualifiés. Vous avez des questions ou besoin d’un support commerciale pour le marché Néerlandais, je suis la pour vous.»

Tom Claes est le nouveau recrut pour le support de Visuatech et a une formation en ICT et plus de 10 ans d’expérience en ICT en combinaison avec des cameras IP: «Chez Visuatech nous avons tous un seul but, c’est d’être un distributeur avec une grande valeur ajouté grâce au support. C’est donc mon but pour assurer cet objectif. Nous testons de plus en plus des produits et solutions créatives pour qu’on puisse offrir à nos clients des nouvelles solutions qui correspondent à leurs besoins.»

8www.visuatech.be

29-31 mars 2017 Marseille Chanot www.accessecurity.fr

Ricardo Paulssen

8 Top Security

Tom Claes

8www.geutebrueck.com

© Vodafone

Belgien-f

Frankfurt am Main

Salon phare mondial de la lumière et de la technique des bâtiments

Redéfinir la sécurité.

Façonner l’avenir. numérique – individuel – interconnecté : les exigences en matière de techniques de sécurité dans le domaine des bâtiments se diversifient. Light + Building présente des solutions qui intègrent divers systèmes pour répondre aux besoins croissants de sécurité.

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© Vodafone

© Vodafone

DU: 10.12.2015

Le Vodafone Arena à Istanbul est une arène multifonctionnelle flambant neuve et le nouveau domicile du club de football Beşiktaş.

Le stade et toutes les facilités sont sécurisés par un système de vidéosurveillance de Geutebruck. L’installation a été conçue par ENMAR et HEG Building Technologies s’est chargé de l’implémentation. Le cœur du système de sécurisation est constitué de trois serveurs Expert de Geutebruck (série G-Scope/8000-IP), les grands et puissances frères de la famille de gestion vidéo G-Scope.

Ils offrent une redondance élevée ainsi qu’une flexibilité et une évolutivité pratiquement illimitées. Le système RAID intégré est un autre point fort. La flexibilité et l’extensibilité du système seront vraisemblablement démontrés plus tard: la hauteur des unités 1-3, avec 16 entrées maximum chacune pour les disques durs, les possibilités de connexion pour d’autres RAIDS et JBODs externes et un système d’exploitation intégré au serveur sont les principales caractéristiques techniques. Si de longues périodes d’enregistrement sont requises pendant la saison footballistique, une capacité de stockage additionnelle peut être intégrée à tout moment. (Description complète de ce projet: voir le site ci-dessous).

13 – 18. 3. 2016

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Geutebruck sécurise le Vodafone Arena à Istanbul

ACTUEL

Start2Secure: pleins feux sur la sécurisation intégrale et ICT d’entreprises / zones industrielles

N

os PME sont trop souvent victimes de cambriolages, de vols qualifiés ou de vandalisme. La protection ne cesse de s’améliorer, mais on pourrait faire mieux encore. Et en matière de cybersécurité, il y a encore du pain sur la planche ! Un message très clair à l’intention des participants à la première édition de l’évènement PME Start2Secure, qui eut lieu en octobre dernier. La journée d’étude, organisée chez Duco à Furnes, était une initiative commune de POM West-Vlaanderen, INNOS vzw et SBM.

Le bourgmestre de Furnes, Peter Roose, donna immédiatement le ton en constatant que la criminalité traditionnelle a baissé dans sa région, mais qu’une nouvelle forme de crime pointe à l’horizon: la cybercriminalité. Ralf Gering (Chief Security Officer Electrabel) fut plus virulent dans son exposé sur la sécurisation intégrale d’entreprises et de zones industrielles: «En matière de sécurisation, la Belgique en est encore au moyen-âge, en comparaison à d’autres pays. Nous devons nous protéger contre un éventail toujours croissant de crimes en tous genres: vols, agressions, harcèlements, sabotage, espionnage, vandalisme, piraterie informatique… Et ceci par des personnes internes à l’organisation autant qu’externes. La protection ne cesse de s’améliorer, mais on pourrait faire mieux encore. Il importe, tout d’abord, de bien cerner les risques et menaces. Ensuite, les mesures sécuritaires à prendre peuvent être à caractère immobilier, technologique

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et organisationnel. Mettez en place des périmètres. Il faut aussi en informer votre personnel. Tout ceci demande un sérieux engagement de la part de la direction: elle doit prouver que la sécurisation contribue à la réalisation des objectifs de l’entreprise. Et ne sous-estimez pas le budget.»

Luc Beirens (director cybersecurity services chez Deloitte Réviseurs d’entreprises) donna l’avertissement suivant: «Control your cyber before others do.» On conseille d’investir dans l’infonuagique, mais que faire lorsque le serveur – qui n’est pas à vous mais se trouve quelque part à l’étranger – se fait pirater? New technologies bring new risks. Analysez quelles sont vos activités et lesquelles doivent être protégées.

Qu’avez-vous comme données sur votre serveur? Le cyberpirate se concentrera aussi sur votre smartphone, ce qui lui donnera accès à votre vie virtuelle. Qui a un antivirus sur son smartphone? Il est important d’apprendre à votre personnel et à vos utilisateurs finaux comment se comporter et comment changer, anticipativement, certaines attitudes. Ne branchez jamais une clé USB d’origine inconnue sur votre ordinateur. Attirez l’attention de vos collaborateurs sur les dangers des petites lettres dans un courrier électronique, le réemploi de mots de passe, etc.»

Astuce: consultez le guide belge de la cybersécurité via www.vbo-feb.be/nl-BE/ publicaties/Free-downloads/Belgian-CyberSecurity-Guide/

Technologies sécuritaires Au cours de sessions parallèles, plusieurs technologies sécuritaires (sécurisation intégrale et ICT) d’origine flamande furent présentées à l’assistance. Nous nous concentrons ici sur quelques exemples en matière de sécurisation intégrale.

• Solutions sécuritaires/Securitas – Ken De

Cock (branch manager) expliqua que de plus en plus des solutions sécuritaires ‘globales’ sont proposées aux clients: «Réfléchissez à un plan de gestion des clés. Abonnez-vous à un centre de télésurveillance. Ainsi, vous pourrez faire appel directement à la police. La dernière tendance en matière de sécurisation des PME et industries est l’emploi de drones, une solution potentiellement très avantageuse. Seul problème à en freiner actuellement le développement: le cadre légal.»

• Protection périmétrique/Betafence – Klaas Demuynck (project sales Belgique): «Une détection anticipée est synonyme de réaction rapide. Connaissez votre site: quelles sont les zones qui doivent être sécurisées? Détectez qui est présent sur site, à quel moment. Où sont les points faibles et les points forts? La protection périmétrique doit faire partie du concept sécuritaire global. Élaborez une solution optimale et intégrée en fonction de la menace et du budget. La hauteur du niveau sécuritaire dépend aussi de la hauteur de votre clôture ! Un grillage soudé est plus sûr, n’employez pas de grillages tressés. Un grillage aux mailles fines est difficile à découper.»

• Technologie robotique/Lobeco – Edwin Lustig présentait le robot SAM (Secure Autonomous Mobile) équipé d’une caméra 360°, d’une caméra thermique intelligente, de capteurs d’ultrasons, d’un scanneur laser et de points de contact pour un rechargement autonome. SAM peut couvrir des distances considérables à l’extérieur, prendre l’ascenseur et s’employer dans les applications suivantes: vérification d’alarmes, détection de personnes, de fumée, de gaz, de chaleur, d’objets non identifiés et d’objets manquants/perdus.

• Solutions sécuritaires/3SI Security Systems – Steven De Weirdt: «Au sein de 4D Security (Detect-Deter-Deny-Detain), nous sommes spécialisés en Deny et Detain. Nos marchés-cibles sont la sécurisation des distributeurs de billets de banque (entre autres coffres de neutralisation) et l’asset protection (track & trace). Pour cela, nous combinons trois techniques: GPS, GSM et RF.» • Vidéosurveillance mobile/SOLIDBOT – Caroline Jacob: «Le SOLIDBOT est basé sur le principe de l’Internet des Objets et fonctionne partout, sans électricité. On peut l’intégrer dans n’importe quel système VMS, tout est paramétré à distance. Il s’agit d’une solution mobile pour la sécurisation temporaire de chantiers et de grands évènements; elle est également employée par les forces de l’ordre. Via des capteurs et des caméras, le SOLIDBOT détecte immédiatement toute effraction ou intrusion. Les images peuvent être visionnées via 3G/4G ou satellite.»

• Solutions incendie & sécurité/Ardovlam – Cette entreprise propose des solutions sécuritaires sur base de produits ‘bestin-class’ intégrés, aussi bien pour la protection anti-incendie que la sécurisation en général. Le Project manager Jasper Snoeck donna, dans un exposé intéressant, l’exemple de la sécurisation d’un centre logistique stockant des produits de luxe. (Téléchargement possible via www.start2secure.be) • Drones et sécurisation/Noordzee Drones – Elwin Van Herck dirige le centre de formation Noordzee Drones, la toute première ‘école’ RPAS (drones) en Flandre. Le nouvel AR régissant les vols commerciaux de drones est en ligne droite finale. Le centre applique les directives actuelles de la DGTA en matière de formations professionnelles.

• Barrières de sécurité rabattables/Securfence – VVK Protect – Geert Vervaeke présenta cette barrière rabattable (articulée) fort simple. Ce produit innovateur est protégé par des brevets internationaux.

La barrière, ou balustrade, rabattable augmente entre autres la sécurité autour des piscines et bassins de natation mais peut s’employer aussi pour la sécurisation d’autres zones.

(Pour info: lors de la session cybersécurité, les entreprises suivantes eurent l’occasion de présenter leurs solutions: Switchpoint (sécurisation IT intégrale), S.A.I.T. (solutions sécuritaires diverses), I-Force (sécurisation IT intégrale), e-BO Enterprises (plateformes de données sécurisées), DeJuristen (le droit ICT en pratique) et 3IF (cybersécurité dans un environnement industriel.)

possibilités d’accès aux données. Les protéger n’est certes pas un luxe superflu.»

(Par Tilly Baekelandt)

8www.start2secure.be

Table ronde À cette table ronde, présidée par Arne Dormaels (senior researcher, Innos vzw), participèrent Evelien De Pauw (chercheur/professeur à l’école supérieure Vives), Nicholas Paelinck (chef de corps de la zone policière Westkust), Ulrich Seldeslachts (LSEC – IPACSO) et Kurt Callewaert (qui enseigne la cybercriminalité à l’école supérieure Howest). Une des conclusions fut que la Belgique a un besoin urgent de spécialistes en sécurisation IT. Howest propose une formation de bachelier en cybercriminalité, qui connaît un joli succès mais est malheureusement la seule du genre en Flandre et à Bruxelles.

Les panelistes insistèrent aussi sur la nécessité d’organiser également une maîtrise en cybercriminalité.

Une bonne collaboration entre tous les centres de connaissance concernés est d’ailleurs vitale. Car, et ainsi concluent-ils, ce que nous voyons maintenant n’est que la partie visible de l’iceberg. Il faut absolument que les pouvoirs publics, les entreprises et l’enseignement unissent leurs forces dans ce domaine.

L’épilogue était réservé à Carl Decaluwé, le gouverneur de Flandre-Occidentale. Il plaida avec vigueur pour un plan de sécurisation intégral: «Le thème de la sécurité me tient à cœur.

Le gouvernement provincial a déjà fait un pas important dans cette direction, avec la mise en place d’Innos (Innovation Center for Security). En Flandre aussi, le nombre d’attaques de cyberpirates est en augmentation. L’Internet of Things offre de nombreuses

Peter Roose (Bourgmestre de Furnes): «La criminalité traditionnelle a baissé dans notre région, mais une nouvelle forme de crime pointe à l’horizon: la cybercriminalité.»

Carl Decaluwé (Gouverneur de Flandre-Occidentale): «L’Internet des Objets offre de nombreuses possibilités d’accès aux données. Les protéger n’est certes pas un luxe superflu.»

Luc Beirens (Directeur des Services de Cybersécurité Deloitte Réviseurs d’entreprise): «New technologies bring new risks.»

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ACTUEL

Prévention du vol et des effractions: thème central de l’ALIA Security Day

L

e 9 décembre 2015, ALIA Security, l’association belge qui regroupe les entreprises du secteur de la sécurisation électronique, organisait son quatrième ALIA Security Day. Thème central: la prévention. Son grand succès (300 participants) auprès des pros du secteur – pouvoirs publics, police, pompiers, assurances, bureaux d’étude, installateurs et industriels – prouve une fois de plus que la prévention occupe très fort les esprits. « Crimes contre la propriété en constante augmentation» Nous vivons dans une société de plus en plus menacée, et ces menaces ont évolué par rapport à, disons, l’an 2000. Pour la police, 2007 fut une année néfaste, suite à la forte extension de l’Union européenne.

Eddy De Raedt (conseiller du directeur général de la Police Judiciaire Fédérale) explique: «Le phénomène des crimes contre la propriété est en constante augmentation

les dernières années. En 2014, quelque 600 bandes criminelles ont été identifiées. C’est alors que nous avons décidé de prendre des mesures plus sévères et de définir six domaines spécifiques pour nos actions futures. Mais les citoyens sont très réticents à déclarer les cas d’effraction. Des quelque 75.000 cambriolages annuels, seuls 30% sont déclarés en moyenne et ce chiffre est encore plus bas dans les grandes villes.» La criminalité est, affirme De Raedt, une question de Return On Investment: «Notre défi consiste à faire baisser le ‘return’ pour les criminels et d’augmenter le ‘risque à l’investissement’, donc la probabilité de se faire prendre. N’oubliez pas que les criminels savent bien comment fonctionnent vos systèmes de sécurisation ! La biométrie est, à mon avis, un marché intéressant à terme.»

Nouvelle norme pour la détection d’incendie

Luc De Ketelaere (inspecteur principal, ANPI): «À peine 30% des entreprises redémarrent après un incendie majeur.»

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La nouvelle norme en matière de détection d’incendie fut, s’il faut en croire le président d’ALIA Roger De Grave, l’évènement le plus important de l’année écoulée pour l’association. On a pu lire, dans Top Security 134, un article circonstancié trai-

tant de la NBN S21-100 (voir également ce numéro), et dont Luc De Ketelaere (senior inspector, ANPI) donna un résumé à l’occasion de l’ALIA Security Day. Il mentionna, entre autres, le fait qu’à peine 30% des entreprises redémarrent après un incendie majeur.

Importance de l’analyse des risques et du plan de prévention/sécurisation Erik Gillijns (professeur en sécurisation à l’Institut Technique Don Bosco Halle) expliqua aux participants l’abc d’un système d’alarme et insista fortement sur l’importance d’une bonne analyse des risques: «Pour le concept d’une installation sécuritaire, l’analyse des risques et le plan de prévention/sécurisation sont d’une importance cruciale. Nombreuses sont les entreprises de sécurisation qui se basent sur une checklist fixe: composition et valeur du mobilier, construction du bâtiment et autres facteurs déterminants. En ce qui concerne le plan de prévention/sécurisation, ce ne sont pas uniquement les mesures électroniques qui comptent, mais aussi celles à caractère physique et organisationnel. Question de ne pas faciliter le boulot du cambrioleur !

De nos jours, on combine de plus en plus des systèmes tels que la surveillance par caméras, le contrôle d’accès et la détection d’incendie. La sécurisation électronique est efficace à condition qu’elle soit conçue à partir d’une analyse des risques avec quelques règles de base simples. La conception d’une telle installation est très importante et elle doit évoluer en parallèle avec les méthodes d’effraction et de cambriolage. Une panne de courant ne pourrait jamais poser de problème.»

Sécurisation infonuagique Nico Wuyts (directeur de l’assistance technique UTC auprès d’un affilié ALIA) esquissa une approche objective de la sécurisation infonuagique et de ce qu’on peut en attendre à terme: «Nous devons toujours tenir compte du fait que la technique doit fonctionner correctement au niveau local.

Le concept doit être valable. Nous voyons de plus en plus une plateforme unique gérer toutes les technologies. Les serveurs ont toujours leur rôle à jouer dans l’histoire infonuagique. Et le contrôle local reste important, lui aussi. Sachez que tout appareil que vous connectez à internet entraine des conséquences. Le dialogue entre l’ICT et notre secteur est en pleine évolution. La balance penche de plus en plus en faveur du savoir-faire ICT. La nécessité de collaborer grandit à vue d’œil. Comment, en outre, gérer les pannes de composants du réseau? Ici, le Life Cycle Management joue un rôle primordial. En résumé, on peut dire que l’infonuagique (le ‘cloud’) permet de faire des choses intéressantes, on peut offrir des services supplémentaires et générer ainsi du chiffre d’affaires supplémentaire.

Les nouvelles technologies sont synonyme de nouvelles possibilités. D’autre part: s’il n’y a pas de réseau, il n’y a pas d’infonuagique non plus. Les données sont ‘off-site’ et on est obligé de se mettre à jour en permanence: tout évolue tellement vite en ICT. Sachez qu’il y a une génération avant vous qui en sait moins, mais qu’il en vient une après vous qui en saura plus !»

Nouvelle note technique en matière de surveillance vidéo PR T030 Danny Hermans (coordinateur règlementation & normalisation chez VOLTA) insista sur le projet de norme prT 030, en cours d’élaboration, dont le but est de fixer ce que l’on entend par les ‘règles de l’art’ et qui sera probablement finalisé ce printemps. Pour garantir le niveau de qualité, on a pris la décision de rédiger

une note technique. Vous pouvez télécharger une description détaillée de ce projet sur www.aliasecurityday.be: domaine d’application, règles générales et directives techniques (définitions, abréviations, symboles, niveaux de risque, niveaux applicatifs pour caméras, préparation du chantier d’installation, installation proprement dite, tests et réception, entretien, service après-vente). Pour conclure, mentionnons encore l’existence de cinq annexes (analyse des risques, checklist, conception du système, POC, dossier ‘asbuilt’).

Avantages et inconvénients des systèmes d’alarme sans fil Luc De Ketelaere donna, de façon entièrement neutre, un aperçu des avantages et inconvénients des systèmes d’alarme sans fil. Il posa clairement que les systèmes sans fil doivent être réservés aux situations où d’autres solutions sont exclues (musées, bâtiments historiques, plafonds classés) et qu’ils ne peuvent être vus comme une application générique.

Avantages à l’installation: • Sécurisation de bâtiments existants où le câblage n’a pas été prévu (pas de câbles visibles, pas de dégâts au montage, pas de réparations aux parois après les travaux).

• Sécurisation de bâtiments historiques ou classés (câblages difficiles à réaliser, risques élevés lors des travaux, coûts de réparation prohibitifs, interdiction de câblage visible, interdiction d’interférer avec les parois).

• Rapidité d’installation (temps d’installation écourté – mais ne pas oublier qu’il faut faire une analyse des risques spécifique pour évaluer l’applicabilité d’un système sans fil, gêne limitée lors de l’installation, moins de risque de devoir interrompre certaines activités lors des travaux).

• Sécurisation d’évènements temporaires (période limitée, coûts réduits, durée d’installation minimale: expositions, salons, véhicules porteurs d’une installation technique…).

Avantages technologiques: • Ne sont pas influençables par des câblages en mauvais état, par des interruptions du câblage ou des mauvais contacts (pour la partie sans fil, du moins).

Inconvénients: • Doivent être conformes à toutes les exigences (les composants doivent être testés

Nico Wuyts (technical support manager UTC chez un affilié ALIA) au sujet de la sécurisation infonuagique: «Nous devons toujours tenir compte du fait que la technique doit fonctionner correctement au niveau local.

Le concept doit être valable.»

et certifiés selon la norme EN50131- Série européenne de normes pour installations de détection des effractions - Part. 5-3 pour composants wireless): pas tous les composants y sont conformes (ceux avec une certification INCERT le sont bien).

• Ne sont pas universellement applicables (le choix ‘sans fil’ ne peut être le facteur décisif, ni pour le concept, ni pour la détermination du niveau sécuritaire. Ne peuvent être employés que si une solution câblée s’avère impossible. Ne peuvent s’employer que pour des installations de niveau 1 (full wireless) ou niveau 2 (hybride).

• Qualité des transmissions fluctuante (dépend de la construction du bâtiment, de son emplacement et de facteurs externes – présence de métal et d’humidité - parois, portes, fenêtres, beaucoup de monde dans un espace restreint peut influencer la fiabilité des communications. Les communications peuvent également souffrir de modifications ultérieures à l’installation).

• Communications non redondantes • Perturbations par d’autres émetteurs • Supervision (Comment sécuriser les communications?)

• Porte d’accès pour sabotages • Entretien des composants (ils sont souvent plus grands que les composants pour applications câblées, certains composants ne sont plus compatibles – par exemple montage de contacts magnétiques – batteries à remplacer périodiquement) Dans son discours de clôture, Roger De Grave a mis l’accent sur le fait que la communication au niveau technologique sera dans le futur sans doute au centre: «La formation en continu est une réponse adéquate à ce défi intéressant.»

(Par Tilly Baekelandt)

8www.aliasecurityday.be

13 Top Security

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FOIRES & SALONS

Light+Building 2016: la technique de sécurité parmi les thèmes principaux

L

e plus grand salon biennal mondial dédié à l’éclairage, à l’électrotechnique, à la domotique et à l’automatisation des bâtiments aura lieu du 13 au 18 mars à Francfortsur-le-Main. Le thème de cette année – ‘Where modern spaces come to life: digital individual networked’ - a été dévoilé lors de la conférence de presse qui s’est tenue à La Villa in the Sky, sur une vue splendide de Bruxelles.

L’édition précédente de Light+Building (2014) a attiré 211.232 visiteurs et comptabilisé 2.495 exposants. Pour cette année, l’organisateur avance une estimation de 2.500 exposants (920 nationaux, 1.580 étrangers) et 210.000 visiteurs (111.545 nationaux, 99.687 étrangers – 2014). Le salon s’étend sur 22 halls dont un hall extérieur Agora.

Les thèmes-phares Le salon se situe dans un contexte technico-économique. Le thème principal ‘Where modern spaces come to life’ touche à la qualité de vie dans un environnement professionnel et privé et aux technologies modernes et efficientes. Les trois aspects ‘digital-individual-networked’ sont les piliers qui donnent forme à des espaces de vie modernes.

Iris Jeglitza-Moshage (Senior Vice President Messe Frankfurt) a souligné qu’il est plus que jamais question de Smart Buildings et de technologies sophistiquées. Le thème actuel de la sécurité y occupe une place importante. Les thèmes-phares de cette édition sont: • Smart Home: installation aisée et contrôle par smartphones.

• Smart Powered Building: combinaison intelligente et compatibilité entre les bâtiments, la gestion de l’énergie et la durabilité.

• Sécurité des bâtiments: solutions novatrices dans le domaine de la sécurité en tant qu’élément essentiel d’une technologie du bâtiment perfectionnée.

• Building Information Modeling (BIM).

• Harmonie du design et de la fonction: dernières tendances design sur le marché du luminaire/L’homme et la santé ou Human Centric Lighting.

Programme cadre Un vaste programme cadre accordera une attention particulière aux professionnels en technique de sécurité et à la tendance à l’interconnexion des systèmes et à la numérisation. La sécurité est devenue un besoin fondamental. L’intégration de la technique de sécurité est moins compli-

quée lorsqu’elle est impliquée à un stade précoce dans le planning de construction.

Light+Building exposera les dernières technologies, les tendances et les produits inhérents à la technique de sécurité, et la manière dont ces éléments interconnectés peuvent être respectivement intégrés dans des concepts de Smart Building. Outre les nouveaux produits, des solutions seront présentées lors du show Digital Building.

L’accent est mis sur les ‘Espaces des bâtiments utilitaires’. La technique et la collaboration systémique et connectée de composants dans des espaces modernes seront démontrées à l’aide d’exemples.

Pour certains segments de la technique du bâtiment, des ilots technologiques exposeront les derniers développements systémiques et interconnectés.

(Par Tilly Baekelandt)

8www.light-building.com

Top Security vous propose 50 tickets (entrées valables pour 1 personne et pour 1 jour). Intéressé? Envoyez un e-mail à Kristof Nelis (Sales & Marketing Manager Messe Benelux – Belgium Luxembourg) via Kristof.Nelis@messefrankfurt.be en mentionnant ‘Ticket gratuit – Concours Top Security”.

15 Top Security

FOIRES & SALONS

Sicurezza 2015 – Un redémarrage réussi

S

icurezza a connu un redémarrage réussi. Après une édition 2014 décevante, les organisateurs Fiera Milano SpA prirent la décision de changer le fusil d’épaule. On pointa du doigt la concurrence d’autres salons comme cause du recul, d’où la décision de changer radicalement les dates de Sicurezza. Bien qu’organisé bisannuellement comme la plupart des salons professionnels, le premier Sicurezza ‘new style’ figurait déjà à l’affiche à peine 12 mois après l’édition précédente. De plus, l’évènement World Expo Milan risqua encore de mettre, en dernière minute, des bâtons dans les roues – étant donné que son terrain d’expositions est situé juste à côté de Fiera Milano et est desservi par la même station de métro et utilise les mêmes parkings – mais à peine trois jours après la fermeture de l’exposition universelle, ce fut le tour à Sicurezza 2015 d’ouvrir ses portes, du 3 au 5 novembre compris.

468 exposants

Top Security était présent l’année dernière aussi, et la différence entre les deux éditions est significative. Non seulement avaiton prévu, cette année, un impressionnant programme d’ateliers, de conférences et de présentations de produits mais le salon lui-même, qui reste d’ailleurs le volet le plus important d’un tel évènement, offrait bien plus aussi, avec pas moins de 468 exposants. «On remarque non seulement une forte hausse du nombre d’exposants internationaux mais aussi le retour de plusieurs acteurs mondiaux qui avaient boudé, plusieurs années consécutivement, notre salon», explique Giuseppe Garri (exhibition manager Sicurezza). «Vu que nous sommes le seul salon international à cette date, nous pouvons proposer aux visiteurs un large éventail de technologies, de produits et de solutions, et ceci dans tous les secteurs couverts par Sicurezza. De la surveillance vidéo au contrôle d’accès, en passant par la prévention des intrusions, la sécurisation passive (coffres-forts, serrures de sécurité), la protection anti-incendie, les liaisons avec la domotique et, bien sûr aussi, les derniers développements en sécurisation IT. The

16 Top Security

Internet of Things était, bien évidemment, aussi présent en force: le visiteur attentif ne pouvait se défaire de l’impression que les technologies et applications actuelles sont de plus en plus interconnectées. Les possibilités augmentent exponentiellement, et ceci accentue d’autant plus le rôle consultatif et technique de l’installateur ou du prescripteur. Il est donc impératif de s’informer et de se perfectionner par des formations.

Visiter un salon comme Sicurezza, qui propose un assortiment très complet, est déjà un pas dans la bonne direction.» Les organisateurs de Sicurezza ont fortement misé sur les solutions pratiques dans plusieurs domaines, comme le commerce de détail, les banques, le transport, les immeubles résidentiels, les zones industrielles, l’infrastructure et les ‘smart cities’. Etudes de cas et solutions innovatrices se retrouvèrent nombreuses dans le programme organisé en marge: ainsi, la théorie des ateliers et la pratique des exposants purent se compléter de façon harmonieuse. Plusieurs squares thématiques groupaient applications et produits spécialisés: l’Ecosystem Village avec les partenaires Milestone Systems, l’Eyhos Academy avec ses formations non com-

merciales gratuites, le Cyber Security Village de Digitalic (protection des données et systèmes sécuritaires sur internet), IoT (the intelligence & security of things), le Security for Retail Show (visant plus particulièrement les commerçants et les entreprises d’installations actives dans ce secteur) et une Solutions Gallery avec les produits primés.

Sicurezza Drone Expo Mentionnons encore le ‘salon dans le salon’ Sicurezza Drone Expo. Celui-ci regroupait les fabricants et prestataires de services de drones et prouvait, une fois de plus, l’importance croissante des drones dans les tâches sécuritaires. Deux applications spécifiques, très demandées en Italie et ailleurs, devaient démontrer la plus-value des drones: la surveillance de grands monuments historiques et parcs naturels d’une part et, d’autre part aussi, le flux quasi incontrôlable de réfugiés nord-africains en direction des îles et du territoire métropolitain italien. Ou comment l’actualité impacte un évènement sécuritaire….

(Par Rudy Gunst)

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PROTECTION INCENDIE

NBN-S21-100 Systèmes de détection et de signalisation d’incendie

L

e 2 décembre 2015, ALIA a organisé une réunion informative sur le thème de la détection d’incendie. Un sujet d’une actualité brûlante, car, avec plus de 100 participants, ce fut sans conteste la réunion la plus suivie, jamais organisée par ALIA. Le conférencier était Danny Hermans, coordinateur régulation & normalisation chez VOLTA – Carrefour de l’Électronique. Il a participé de façon très active à la rédaction de la nouvelle norme belge NBN-S21-100 Détection d’incendie et systèmes de signalisation d’incendie. Cette norme, qui comprend deux volets bien distincts, est en vente sous forme numérique ou imprimée.

Ici, nous n’en donnerons pas un résumé car nous préférons mettre en avant plusieurs points prioritaires et obligations particulières. « Une norme n’est finalement qu’une norme», est l’introduction plus que remarquable de Danny Hermans. «Faut-il la suivre à la lettre? Uniquement si le législateur le décide ou si le maître d’ouvrage l’impose dans le cahier des charges. Mais soyons francs, on peut s’éviter pas mal d’ennuis si on suit une norme. Nous y avons travaillé douze ans, soyez donc sûrs que tout a été méticuleusement étudié.

Et qui voudrait courir le risque de se voir entrainer dans une discussion sans fin avec un assureur parce que la normalisation n’a pas été respectée? Une norme, en outre, ne se limite pas à des obligations mais peut aussi dispenser l’installateur de certaines obligations, vu l’échelle du bâtiment, ou même le couvrir pour la bonne et simple raison qu’il a suivi la norme.»

En guise d’éclaircissement, signalons aussi que la norme NBN-S21-100 Détection d’incendie et systèmes de signalisation

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d’incendie comprend un volet technique et un volet administratif. La NBN-S21-100-1 renferme des règles pour l’analyse des risques et l’évaluation des besoins, l’étude et le concept, l’installation, le commissionnement, le contrôle, l’emploi, la vérification et l’entretien, alors que la NBN-S21-100-2 prescrit les qualifications et compétences requises.

Avant, les différents niveaux administratifs du pays - fédéral, régions et communautés - prescrivaient leurs propres législations, décrets et ordonnances en matière de détection d’incendie. La norme actuelle fixe sans équivoque les règles du jeu pour tout le monde, et ceci pour le cycle de vie complet du système (de l’évaluation du besoin à l’entretien et aux contrôles périodiques); elle couvre bien plus que la détection ponctuelle ou les boutons-poussoirs et donne aussi, après chaque phase de la vie opérationnelle du système, la liste minimale

des documents disponibles. L’important, ici, est qu’elle fixe clairement les responsabilités de toutes les parties concernées (maître d’ouvrage, concepteur, utilisateur) à chaque phase d’un projet.

Domaine d’application Le domaine d’application de la nouvelle norme s’étend des systèmes de surveillance de personnes et de biens aux installations automatiques de détection d’incendie par détecteurs ponctuels, en passant par les systèmes de détection/signalisation d’incendie sur base d’au moins un détecteur et un bouton-poussoir, émettant des signaux, activant des auxiliaires ou des actions et générant des mesures préventives.

La norme fait également la distinction entre l’étude de base et l’étude détaillée. L’étude de base est celle qui permet d’obtenir des offres des installateurs pour une comparaison objective des prix, alors que l’étude

détaillée est celle qui doit mener aux paramètres d’exécution concrets, tels le choix des composants et leur implantation dans le bâtiment, la subdivision du bâtiment en zones de détection et zones d’alarme, les éléments de commande et tableaux de contrôle, les sources d’alimentation et une identification des commandes requises pour le contrôle des périphériques.

« La norme, en outre, ne se limite pas à des obligations mais peut aussi dispenser l’installateur de certaines obligations, vu l’échelle du bâtiment, ou même le couvrir pour la bonne et simple raison qu’il a suivi la norme.» - Danny Hermans, coordinateur régulation & normalisation chez VOLTA NBN S21-100-1 La NBN S21-100-1 opère une subdivision des niveaux de surveillance en classes en fonction de divers facteurs, à savoir le risque d’apparition et d’extension d’un incendie à l’intérieur et à l’extérieur du local d’origine, les conséquences d’un incendie, les autres méthodes de détection, le compartimentage en zones à risques et la possibilité d’intervention humaine.

Les différentes classes sont: surveillance totale (tous composants), surveillance partielle (un ou plusieurs compartiments), surveillance locale (équipement, ou en fonction d’un compartiment), surveillance d’appareillages et surveillance non automatique (signaleur manuel d’incendie). La norme énumère aussi les volumes qui ne requièrent aucune surveillance, à condition de se tenir explicitement à certaines règles et directives. Ce sont: les locaux sanitaires et leurs sas d’accès, les espaces cachés au-dessus des plafonds rabaissés et sous les planchers surélevés, les cages (d’ascenseur) et conduits sont toujours pourvus d’une détection, sauf ceux pour usage sanitaire exclusif, les vides ventilés pour autant qu’ils ne renferment en aucun point une charge incendiaire de plus de 25 MJ/m² et les cellules de réfrigération/surgélation non ventilées d’un volume inférieur à 20 m³.

L’étude de base prescrit aussi une checklist pour l’analyse des risques. Ici, le bon sens commun doit prévaloir, le fil conducteur pour tout professionnel. L’analyse des risques doit comprendre: une stratégie d’in-

tervention, le délai d’intervention des pompiers et services de secours, la procédure d’évacuation, l’occupation du bâtiment, les tâches des responsables du personnel, les méthodes d’information des occupants, la localisation de l’incendie, la hiérarchie lorsqu’il s’agit d’un grand complexe de bâtiments, comment éviter les fausses alertes et comment les gérer le cas échéant, l’interaction avec d’autres mesures activées, les alimentations de secours, l’enclenchement/ déclenchement d’équipements, la mise en service après détection d’incendie initiale, les personnes présentes et leur limitations en matière de réaction aux alertes (prison, immeuble à bureaux, école, hôpital, maison de repos) ainsi que l’environnement du bâtiment en question.

L’étude détaillée – comme son nom l’indique – approfondit tous les aspects des systèmes de détection et de signalisation d’incendie. Quelques exemples illustrent ce que l’on peut y trouver. Le niveau sonore du système d’alarme doit être suffisamment élevé. En clair, ceci correspond à un minimum de 65 dB(A) et 5 dB(A) au-dessus de tout autre bruit persistant plus de 30 secondes. Si l’alarme sert à réveiller des gens, le niveau sonore doit être égal ou supérieur à 75 dB(A), mesuré à hauteur du lit. Les signaleurs manuels d’incendie doivent se trouver à proximité des endroits à risque, et être aisément accessibles, de préférence à 1,2-1,6 mètres au-dessus du sol.

Mais attention: le niveau sonore de l’alarme ne peut dépasser 120 dB(A) aux endroits où des personnes peuvent être présentes

(niveau sonore mesuré portes fermées) et la fréquence du signal doit se situer entre 400 et 2.000 Hz.

Quatre annexes La NBN S21-100-1 se termine par quatre annexes: les tests/essais par type de foyer d’incendie (Annexe A), le registre d’évènements (logbook) du système (Annexe B), la liste des valeurs caloriques des différents types de câble (Annexe C) et un modèle d’Attestation de réception (Annexe D).

NBN S21-100-2 La NBN S21-100-2 (Qualifications et compétences) est un document technique qui spécifie les qualifications et compétences requises pour les tâches décrites dans la NBN S 21-100-1 et se rapportant à la réalisation de systèmes de détection et de signalisation d’incendie, dans et autour d’un bâtiment. Ces tâches comprennent l’analyse des risques et l’évaluation des besoins, l’étude et la conception, l’installation, le commissionnement, le contrôle, l’emploi, la vérification et l’entretien, ceci également pour toute éventuelle extension ou modification des systèmes de détection et de signalisation d’incendie concernés.

(Par Rudy Gunst)

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19 Top Security

Notre objectif est de vous permettre de tout voir, partout

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REPORTAGE

« L’importance de la liaison sécurité-IT»

A

près avoir été pendant très longtemps un fabricant OEM réputé, IDIS décida, il y a quelques années, de commercialiser ses produits sous son propre nom. Une sage décision ! Tout d’abord, le nom avait déjà acquis une bonne notoriété auprès des professionnels qui entre autres osent regarder plus loin que le nom de la marque. De plus, le fabricant a eu tout le temps d’optimaliser ses produits: bien que nouveau venu sur le marché, il dispose d’emblée d’une gamme étendue et performante.

Avant, les produits IDIS étaient distribuées au Benelux par Divitec, mais depuis 2013 la distribution se fait par IDIS Benelux.

Dans ce but, une joint-venture fut conclue avec le fabricant coréen, garantissant ainsi une présence physique sur le marché pour l’appui, la vente et la livraison de tous les articles de la gamme. Un avantage considérable pour l’installateur en sécurisation !

«Le service avant/après-vente, un accueil dans sa propre langue: tout cela témoigne de respect pour le client», affirme Dirk Vercruyssen (directeur d’IDIS Belgium). «En outre, nous avons mis en place une importante structure logistique, dont un stock de première intervention à Destelbergen et un stock plus fourni aux Pays-Bas. Des lignes d’approvisionnement courtes sont toujours synonyme de gain de temps, autant pour l’installateur que pour le client final. Et notre contrôle de qualité, lui aussi, fait la différence. Chaque produit livré a fait l’objet d’un test dans une quelconque phase du processus de production. Ceci peut être à l’usine même ou dans un de nos laboratoires, parfois en Belgique. Nous voulons garantir à l’installateur qu’il pourra réaliser tous ses projets avec des produits d’une qualité éprouvée.»

Un autre grand avantage de la présence physique du fabricant coréen est la possibilité de produire des conseils personnalisés.

Ceci nous permet, bien sûr, de réagir très vite mais aussi de maintenir une ligne de communication directe avec les divisions R&D dans les usines. À notre demande de décrire brièvement l’offre IDIS, Dirk Vercruyssen répond quasi-

ment sans réfléchir: «Tout ce qu’il faut pour la sécurisation et la surveillance par caméras. Et ceci implique des caméras, des moniteurs de surveillance, des logiciels de gestion vidéo, des enregistreurs vidéo pour réseaux (NVR), des convertisseurs, des claviers, des écrans, etc. Le cliché est de taille, mais une image en dit plus que mille mots.

Et nous comptons fournir cette fameuse image: une image de qualité supérieure, exploitable dans beaucoup d’applications.

‘Exploitable’ veut dire qu’on doit être en mesure d’en exploiter le contenu. Le protocole DirectIP, développé par IDIS, garantit une installation, une configuration et une utilisation rapides et aisées des différents produits. Le gain de temps est appréciable, surtout en installation. Il est possible, en effet, d’installer un système plug & play pour la visualisation et le dévidage en temps réel

d’images – les caméras et enregistreurs réseautés ont des résolutions allant de HD (1MP) à 4K (8MP) – sans qu’il faille prévoir pour cela des infrastructures ou des configurations réseautiques complexes.

Dirk Vercruyssen conclut en faisant le lien entre la sécurisation et les technologies IT, un lien qui n’est pas toujours évident pour l’utilisateur final: «Depuis que l’IP a remplacé l’analogique, les réseaux doivent être de mieux en mieux sécurisés. A quoi bon rassembler des données si c’est pour se les voir pirater ou manipuler? Notre force commerciale provient du matériel autant que du logiciel. Et c’est grâce à cette combinaison que nous occupons une place unique sur le marché.»

(Par Rudy Gunst)

8www.idisglobal.com

Vidéomosaïque pour APCOA Parking APCOA Parking Belgium gère quelque 60.000 emplacements de parking dans notre pays. Non seulement dans des zones bleues en centre-ville, mais aussi dans de grands parkings (souterrains) publics ou appartenant à des hôpitaux, des centres commerciaux, etc.

La surveillance des véhicules garés constitue l’occupation principale. Ceci se fait à partir d’un centre de télésurveillance qui peut, 24 heures sur 24, envoyer des équipes d’intervention sur place. Pour ce centre, IDIS a fourni six écrans de 55 pouces qu’on peut employer ensemble ou séparément, en fonction du besoin. Le logiciel connexe, lui, est disponible gratuitement sur le site internet.

21 Top Security

The next generation in dynamic security.

Le XGEN est le premier système de sécurité dynamique qui réagit à ce qu’il se passe. Grâce à ses caractéristiques de caméléon, il fonctionne comme un tout autre système sur base des règles que vous définissez. C’est la plateforme de sécurité la plus récente et celle-ci offre une flexibilité et une force incroyable pour votre protection et celle de votre propriété.

Avec l’application (App) ou le serveur web vous pouvez, où que vous soyez, gérer et contrôler votre système de sécurité XGEN.

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REPORTAGE

Sophos Security Day 2015 – « Pleins feux sur les principes de sécurisation IT»

A

vec plus de 140 participants, la journée d’étude annuelle Sophos Security Day fut un coup dans le mille. Pas étonnant, si l’on sait que la protection des données est devenue un sujet d’actualité brûlant, que les entreprises sont prêtes à investir dans ce secteur et qu’il offre, par conséquent, d’excellentes perspectives de vente. Si une chose est claire après quatre passionnantes présentations, c’est bien le fait que tout le monde s’intéresse de près à la sécurisation IT, car le maillon le plus faible est, et reste humain. « Sophos ne cesse de croître», explique Peter Magez (le country manager Belgique et Luxembourg). «L’année passée, nos applications UTM ont connu une croissance de 37%, les licences Endpoint et Safeguard même de 43%. C’est deux fois plus que la croissance du marché. Je me souviens encore parfaitement de notre premier Security Day, en 2012. Huit personnes à peine y étaient présentes; aujourd’hui plus de 140.

Je tiens aussi à donner ce conseil: veillez à ce que votre protection IT reste simple, pour qu’elle soit réellement utilisée. Nous ne faisons que vendre un système, sa mise en œuvre se fait par l’utilisateur.»

‘Security revolution’ Vincent Vanbiervliet (senior sales engineer data protection chez Sophos) donne un aperçu des défis posés à la sécurisation IT: «Quotidiennement, on enregistre 350.000

attaques par maliciels de par le monde, et ce chiffre ne cesse de croître. Ce ne sont plus seulement les centres de données qui doivent les craindre, mais aussi tous les points d’accès aux réseaux: ordinateurs de bureau, portables, smartphones, tablettes, à l’avenir même votre four ou frigidaire à la maison. En outre, ces attaques sont de plus en plus sophistiquées et pertinentes. Le temps d’une véritable ‘security revolution’ est donc venu. Nous disposons des outils nécessaires pour une défense efficace. Le défi majeur consiste à intégrer le tout dans un système unique. Notre proposons pour cela Security Heartbeat: une solution synchronisée, universellement applicable sur iOS, Windows, Android, Linux, Mac, Windows Phone, etc. Les protections de réseau et les protections de points finaux communiqueront ensemble. Le fonctionnement de Security Heartbeat repose sur trois piliers:

détection plus rapide des risques, protection active bloquant la propagation et réaction automatique en cas d’attaque.»

« Quotidiennement, on enregistre 350.000 attaques par maliciels de par le monde, et ce chiffre ne cesse de croître.» - Vincent Vanbiervliet, senior sales engineer data protection chez Sophos Législation européenne La protection des données concerne à peu près tout le monde: individus, organisations et entreprises, secteurs privé et public. Que le danger ne connaît pas de frontières, l’Europe l’a bien compris. «Au sein de l’Union Européenne, une directive sur la protection des données est d’application», explique Anthony Merry (director product management data protection chez Sophos). «Une petite remarque dans la marge pourtant: cette législation date de 1995. Les premiers smartphones ont été commercialisés en 2006. C’est vous dire qu’il n’existe, en fait, aucune législation adaptée ! La Commission et le Parlement Européens veulent bien s’y mettre mais, hélas, le processus de législation européenne prend tellement de temps - les pays membres ont, à plusieurs reprises, l’occasion de faire valoir leurs points de vue en la matière - qu’on est encore bien loin d’une solution adéquate.

Certains pays membres, impatients, proposent eux-mêmes des initiatives. Ici, ce sont surtout les Pays-Bas et le RoyaumeUni qui font avancer les choses.»

Une législation européenne a des avantages pour toutes les parties. Les entreprises devront respecter les mêmes règles dans tous les pays et il y aura un one-stop-

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REPORTAGE

nées, communiquez à ce sujet et prenez les mesures de protection qui s’imposent !»

« On a le devoir de mettre au point un système inviolable, mais l’homme reste le maillon faible.»

- Lars Putteneers, sales engineer chez Sophos Integrated user-based policy

show (un organisme de contrôle unique).

Pour les habitants de l’UE, la protection des données privées se verra améliorée et ils auront aussi la certitude que l’implémentation de ces mesures sera effectivement contrôlée. «Grâce à une législation commune, les habitants et entreprises d’Europe pourront profiter au maximum des bienfaits de l’économie digitalisée. Entreprises et organisations devront prendre les mesures qui s’imposent, proposer une politique sécuritaire clairement définie et employer un Data Protection Officer (fonctionnaire responsable de la protection des données) si elles comptent plus de 250 personnes ou si le core business de l’entreprise consiste à suivre des individus. Les amendes en cas de perte de données mal protégées peuvent se monter à un million d’euros, ou 2% du chiffre d’affaires. La dernière mesure visant à mettre au pas des mastodontes comme Amazon et Google. Mais si l’entreprise en question peut, en cas de perte de données, démontrer qu’elle a fait le nécessaire (codage) pour les protéger, il n’y aura probablement pas d’amende et elle sera aussi dispensée de l’obligation d’avertir toutes les personnes dont les données ont été divulguées. «C’est pourquoi nous en appelons aux responsables. La législation européenne se fera; si ce n’est pas demain, ce sera après-demain. Ne vous faites pas prendre de court, développez aujourd’hui déjà une politique de protection des don-

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Lars Putteneers, le sales engineer, ne peut dissimuler sa passion pour la sécurisation IT. Il se voit confronté à un nombre croissant de défis: «Au sein de l’entreprise, le périmètre de protection ne cesse de s’élargir. Au début, il se limitait au centre de données, mais, aujourd’hui, ces données sont accessibles de n’importe quel endroit de la planète. On a le devoir de mettre au point un système inviolable, mais l’homme reste le maillon faible. Appareillage mobile, médias sociaux, courrier électronique: nous ne cessons d’entrouvrir la porte d’entrée !

Et il ne faut pas grand-chose pour l’ouvrir complètement ! Nous proposons au client une ‘integrated user-based policy’ pratique à l’emploi grâce à la gestion simplifiée et les communications ouvertes. Sophos Cloud est convivial mais performant (iOS & Android, Secure Web Gateway, Secure Mail Gateway, Cloud managed WiFi à partir de 2016) et s’intègre à toutes les entrées systémiques: stations de travail, appareils mobiles et internet.»

« Des criminels qui se comportent comme des chefs d’entreprise» Le Sophos Security Day 2015 fut clôturé en beauté par James Lyne. A l’occasion d’une démo de piratage informatique, ce jeune

homme montra clairement à toute l’assistance avec quelle facilité il pouvait s’infiltrer dans des réseaux, sans pour cela dévoiler ses batteries. Il fait, heureusement, partie de Sophos et peut ainsi prévenir ce même piratage, en raisonnant comme un vrai criminel: «Lorsque, il y a 10 ans, je me suis mis à me spécialiser en virus et maliciels, on en connaissait environ 4.000. Aujourd’hui, ils sont innombrables. Mais savez-vous ce qui m’inquiète le plus? Ce sont les criminels qui se comportent comme de vrais chefs d’entreprise. Ils prennent en otage des sites internet entiers et se font payer pour supprimer le cryptage. Aujourd’hui, ils poussent le crime encore plus loin et investissent leurs gains dans des entreprises de programmation. Et dans quoi se lancent-ils, pensez-vous? Dans les logiciels antivirus gratuits ! Qui a le malheur de les importer sur son ordinateur ne doit pas s’étonner de voir son compte en banque cambriolé quelques jours plus tard, ou d’être accusé dans une affaire de pornographie infantile ou de téléchargement illicite de musique.

Mon message aux entreprises et aux personnes privées est, en fait, identique: pleins feux sur les principes de base de la sécurisation IT ! Réduisez vos risques d’incidents sécuritaires en prenant trois mesures essentielles: gestion de l’appareillage mobile, mise à jour des technologies et cryptage des données. Et faites aussi appel à votre bon sens. Aucun banquier du Nigéria ne vous offrira 42 millions de dollars pour ouvrir un compte en banque !»

(Par Rudy Gunst, Photos: Tim Sallé)

8www.sophos.com

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REPORTAGE

Conférence ADI sur l’intégration IP

L

e 25 novembre 2015, ADI Global Distribution organisait à Malines une conférence sur l’intégration IP. Ce faisant, la firme comptait informer les experts en sécurisation qui, par le biais d’une intégration poussée des produits, veulent offrir à leur clients une plus-value indéniable. Théorie et pratique y allèrent de pair, ce qui ne manqua pas d’éveiller l’enthousiasme des 70 personnes présentes.

La conférence ADI sur l’intégration IP, organisée au Lamot Center, comprenait deux phases distinctes. Elle débuta par la présentation des marques participantes et de leurs solutions respectives, en tout neuf fabricants avec lesquels ADI Global est à même de proposer, en partenariat, un projet intéressant. Cette présentation fut assurée par Patrick Vervaele, nouveauvenu dans l’équipe ADI Global, mais routinier chevronné du secteur sécuritaire. Son expérience, il l’a acquise des deux côtés du marché: du côté des fabricants et du côté des installateurs. Chez ADI Global, sa tâche consiste maintenant à faciliter le contact entre les deux groupes.

Participèrent à l’évènement, les fabricants suivants: AXIS avec trois de ses caméras de surveillance (M2014-E, M1054, P3225LVE), 2N avec l’Helios Intercom et l’Indoor Touch, CDVI avec son système ‘web based’ Atrium et le lecteur Moonar, Hikvision également avec trois caméras de surveillance (DS-2CD2432F-IW, DS-2CD2542FWD-I, DS-2CD2042WD-I), Texecom avec la centrale Premier Elite, une appli mobile, des détecteurs et la sirène Premier Odyssey 5E (Compact), Dualtech avec son système de transmission d’alarme DALM, AG Neovo avec un tout nouveau moniteur FM, Milestone avec le Husky M10 et, finalement, GJD avec la série de détecteurs D-TECT R à base de la technologie Ricochet bien connue de Texecom (GJD830R, GJD840R, GJD850R), le détecteur IP (D-TECT 2 IP) et le Pearl Curtain Beam (GJD140).

place un show case Habitation. Cette présentation promotionnelle grandeur nature portait sur le contrôle d’accès, la détection électronique des intrusions et les solutions vidéo vie réelle – le tout intégré ou non à d’autres solutions. On pouvait y parcourir la salle de séjour, visionner les images des caméras montrant le jardin de nuit ou découvrir toutes les possibilités d’intégration sur grand écran. «En différents endroits du show case, des intégrations spécifiques montraient aux visiteurs comment arriver à des solutions performantes en combinant plusieurs produits», explique Patrick Vervaele. Les intégrations visibles sur place étaient: Milestone/2N-Intercoms, Texecom/2N-Intercoms, CDVI/Texecom, AXIS/Texecom, Hikvision/Texecom, GJD/ Texecom et GJD/Milestone. «À l’aide d’applis mobiles, les participants - qu’ils soient professionnels sécuritaires ou utilisateurs

finaux - ont pu se former une idée très concrète des possibilités présentées.»

Rassembler fabricants, installateurs et conseillers en sécurisation est une tâche qu’ADI Global assume avec plaisir. «La conférence ADI sur l’intégration IP nous a permis de créer un modèle d’affaires qui profite à tous», explique Carl Tuerlinckx (directeur général ADI Global Distribution Belgique). «Fabricants, installateurs et collaborateurs d’ADI Global discutant ensemble les modalités d’un projet ou d’une application. Chaque partie concernée apportant son savoir-faire spécifique, mais profitant largement aussi des connaissances et de l’expérience des autres interlocuteurs.

Ainsi, tout le monde finit par apprendre quelque chose.»

(Par Rudy Gunst)

8www.adiglobal.com/be

Show case Habitation Après la présentation, qui eut lieu au quatrième étage, l’assemblée se dirigea vers les caves du complexe, où ADI Global avait, aidé en cela par les fabricants, mis en

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Le show case Habitation portait sur le contrôle d’accès, la détection électronique des intrusions et les solutions vidéo vie réelle – le tout intégré ou non à d’autres solutions.

VISUATECH

VISITE D’ENTREPRISE

Le quartier-général de Hangzhou occupe une surface au sol totale de 68.000 m² et comprend deux immeubles-tours de 22 étages, reliés par une mezzanine de 4 étages. Un nouveau bâtiment est en cours de construction (250.000 m², place pour 11.000 travailleurs).

« Investissements continus en R&D en réponse aux tendances et défis actuels» Le rêve de devenir un acteur mondial: l’histoire de la réussite de Hikvision

L

a Chine est en effervescence, en particulier son industrie sécuritaire qui joue un rôle de tout premier ordre au niveau mondial. En octobre dernier, Hikvison invita la presse professionnelle internationale à venir visiter son quartier-général à Hangzhou. Top Security a eu l’occasion de jeter un coup d’œil sur cette très jeune entreprise qui, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, est devenue un acteur d’envergure mondiale, stimulée en cela par l’économie chinoise et une stratégie basée, entre autres, sur des investissements continus en R&D. Hikvison a été fondée en 2001 et connut, de 2004 à 2014, une croissance annuelle combinée de 53%. En 2014, son chiffre d’affaires valait 2.78 milliards de $. L’entreprise a fini par devenir un fournisseur de solutions complète (caméras analogiques et réseautiques, VMS, NVR/DVR, contrôle d’accès/alarm host, caméras PTZ à dôme, décodeurs vidéo, marque EZVIZ pour le marché de la grande consommation). Elle occupe14.500 personnes sur pas moins de 35 sites chinois et dans 18 filiales d’outremer. Hikvision compte plus de 200 partenaires technologiques et est membre d’ONVIF/PSIA. Ses produits se retrouvent dans quelque 100 pays différents. Quotidiennement, les quatre usines majeures produisent plus de 160.000 caméras et 28.000 produits back-end. En matière de caméras, les caméras réseautiques sont le produit le plus important, suivies des caméras analogiques et des caméras PTZ

à dôme.

L’entreprise dispose d’une des plus importantes équipes R&D qui soient dans l’industrie.

Elle compte ainsi développer un grand nombre de nouveaux produits et répondre aux besoins et évolutions du marché.

Cette équipe compte pas Photo: Hikvision moins de 5.400 ingénieurs, dont 2.000 sont spécialisés en informatique et logiciels. Plus de 8% des revenus de Hikvision sur ses marchés d’outre-mer. annuels sont consacrés à la recherche et Les produits les plus importants pour ces au développement. marchés sont les caméras, les codeurs et décodeurs, les appareils de stockage et ‘Glocalization’ de transmission, en tout quelque 26,5% La ‘glocalization’ ou distribution à l’échelle du chiffre d’affaires total. La part des produits HD vaut pas moins de 75%. Keen planétaire de produits adaptés aux marchés locaux est un des piliers de la stratégie Yao (International Marketing Director) ex-

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VISITE D’ENTREPRISE Photo: Hikvision

Photo: Hikvision

La salle d’exposition hypermoderne donne un excellent aperçu des technologies de base, des produits, des tendances et des marchés verticaux (sécurité publique, transports, loisirs, enseignement, commerces, secteur financier, soins de santé, marché résidentiel) sur lesquels Hikvision se concentre.

plique: «Notre objectif futur est d’accorder une attention grandissante aux marchés d’outre-mer. Chaque marché est différent et requiert une approche spécifique. Nous constatons actuellement une forte croissance de l’IP au détriment de l’analogique.

Certains marchés restent néanmoins focalisés sur l’analogique, alors que d’autres se sont convertis à l’IP depuis longtemps déjà. C’est pourquoi nous gardons notre ligne complète de produits: c’est un outil performant qui nous sert à conquérir des marchés fort diversifiés. Nous voulons mener une politique ouverte et participative vis-à-vis des personnes qui, au niveau local, connaissent bien les produits. Cette approche locale sera encore renforcée à

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l’avenir, non seulement en matière de stratégie ‘produits’ mais aussi sur le plan du marketing et du style de management.»

Keen Yao insiste sur le fait que Hikvision respecte ses partenaires locaux, et qu’ils ne sont donc pas court-circuités dans les communications avec le client final: «Nous ne concluons jamais une affaire directement avec le client final, en Chine non plus.

Nous collaborons avec nos partenaires et essayons toujours de bien cerner le marché local. Et c’est dans ce sens que nous formulons nos conseils et suggestions au client final. Nous avons mis en place nos diverses filiales et agences au niveau planétaire, dans le but effectif de d’appuyer tous nos partenaires et clients finaux.»

Approche du marché belge Peter Guan (Regional Manager Western and Northern European market) nous parle de l’approche du marché belge: «Avec notre approche locale, basée sur la combinaison d’un service à la clientèle attentif et de produits de qualité supérieure, nous comptons mieux cerner la clientèle et recevoir un retour d’information utile de la part de nos partenaires belges: distributeurs (clients directs) et installateurs (clients indirects). Nous sommes parfaitement en mesure de fournir tout l’appui technique et communicatif requis au niveau des systémiers, et ceci grâce à nos channel sales, key account sales et pre-sales, avec l’aide, bien sûr, du bureau d’Amsterdam et du

Photo: Hikvision

riel de surveillance vidéo.

Une des raisons principales de ce succès est la vigueur de l’économie chinoise, source de tout développement industriel.

Nous avons, en plus, saisi toutes les opportunités qui se présentaient. Les technologies ont fortement évolué: de l’analogique au numérique, puis l’IP et les systèmes intelligents.

En 2006 déjà, Hikvision investissait dans des applications d’analyse vidéo et, en 2011, dans l’infonuagique et les développements Big Data. Nous avons, en Chine, une multitude d’ingénieurs qui nous appuient dans ce sens. Nous sommes extrêmement satisfaits de la situation pour le moment et je suis convaincu que nous le resterons dans les dix années à venir.»

Tendances

Yangzhong Hu (Président Hikvision)

quartier-général chinois. A plus long terme, nous comptons aussi nous profiler sur le marché de contrat.»

Stimulé par l’économie chinoise L’an passé, l’économie chinoise a connu une croissance de 6,9%. Bien que ce soit le chiffre le plus bas en 25 ans, cette croissance est encore de loin supérieure à celle de beaucoup d’autres pays. Ce développement rapide se retrouve aussi chez Hikvision, et est une des clés de son succès. Yangzhong Hu (Président Hikvision) explique: «En 2001, un petit groupe de 29 personnes se lança dans la réalisation d’un rêve. En 2016, nous sommes le numéro un mondial en CCTV et maté-

Keen Yao esquisse les tendances du secteur et les réponses que Hikvision y apporte: «L'avènement des villes intelligentes accélère l'évolution de l'industrie de la protection.

Hangzhou, une métropole de plusieurs millions d'habitants qui connaît des conditions de circulation très difficiles, illustre bien le phénomène.

Dans ce cadre, un trafic fluide et la sécurité publique sont très importants. Il y a aussi les maisons intelligentes qui font augmenter la demande de terminaux intelligents, de technologies de transmission et de technologie 4G/3G. Autres tendances: les solutions HD et la convergence de diverses technologies intelligentes (SOC, ou Systemon-Chip) dans la caméra, ou encore le fait que pour beaucoup d'utilisateurs finaux, l'intelligence apportera la solution. Je pense aux applications intelligentes, au traitement des Big Data et à la perception intelligente Front End.

Réponses Un investissement permanent dans la R&D

et l'innovation, ainsi que le début de l'ère de l'IVM (Intelligent Visual Management) en Chine sont les réponses que Hikvision apporte à la tendance en question. Le Hikvision Research Institute a vu le jour en 2014 pour se concentrer sur la recherche et le développement innovants de produits. Les recherches portent notamment sur la technologie perceptive, l'analyse intelligente, le multimédia, le Big Data et le nuage informatique appliqués spécifiquement aux systèmes vidéo. L'innovation permanente s'exprime dans des produits (notamment des caméras réseau 4L (8MP/12MP), des caméras et enregistreurs vidéos en réseau H.265, et la ligne de produits Smart 2.0, une nouvelle génération de systèmes de surveillance vidéo axée sur une amélioration des performances, des fonctionnalités, de la facilité d'utilisation et de la productivité), la technologie (codage d'objets avec, entre autres, H.265+ et H.264+), et le nuage informatique (système de stockage VMWare et Cluster Video Cloud, Video Cloud Computing System).

Cybersécurité La cybersécurité constitue à l'heure actuelle un véritable défi pour l'industrie de la protection, surtout compte tenu de l'arrivée des caméras IP, du Big Data et de l'Internet des objets. Hikvision prend à ce niveau diverses mesures pour garantir l'avenir. Yangzhong Hu: «Sur ce point, l'année a été passionnante. Jadis, les produits de vidéosurveillance se trouvaient sur des réseaux privés et non publics, hors de portée des hackers. Nous avons adapté nos produits et la plateforme à cette évolution en intégrant de très importants dispositifs de sécurité. En avril 2014, nous avons constaté plusieurs attaques sur nos produits. L'origine: un mot de passe trop vulnérable, trop faible. Nous avons immédiatement informé nos partenaires et utilisateurs des changements en la matière. La nouvelle structure du produit a été finalisée en mars 2015. Depuis lors, il faut disposer du logiciel plus complexe pour pouvoir installer le matériel. Par ailleurs, nous avons fondé en mai 2014 le Hikvision Security Response Center (HSRC), qui nous permet de coopérer avec un spécialiste international de la cybersécurité pour éviter que nos produits ne soient victimes d'attaques.

En avril 2015, nous avons créé avec plusieurs partenaires un laboratoire dédié à la cybersécurité; celui-ci ne nous est pas réservé, au contraire: il doit permettre de

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VISITE D’ENTREPRISE

Photo: Hikvision

Photo: Hikvision

On compte deux grands sites de production: un à Hangzhou (100.000 m²) et un à Tonglu (320.000m²). Quotidiennement, ces usines, équipées d’installations SMT entièrement automatiques, produisent plus de 160.000 caméras et 28.000 produits back-end. Hikvision honore le principe du ‘lean manufacturing’, introduit par le fabricant automobile japonais Toyota: un expert japonais a estimé que les travailleurs sont de 20 à 30% plus actifs lorsqu’ils sont debout. Une pause de dix minutes est prévue toutes les deux heures.

se concentrer sur la conception du produit et de résoudre le problème au niveau du secteur tout entier. Enfin, nous avons fait appel à des hackers professionnels pour tester nos produits. Nous devons cependant rester constamment sur nos gardes, sachant que personne ne possède de système imperméable aux cyber-attaques.

Chaque acteur a d'ailleurs un rôle à jouer dans cette problématique, qu'ils s'agisse du producteur, de l'intégrateur ou de l'installateur. Mais l'utilisateur final doit lui aussi disposer de directives qui l'informent des risques.» Yangzhong Hu ajoute que selon lui, l'avenir du stockage des données prendra la forme d'un mélange de technologies: «On verra se créer un mélange de stockage dans le nuage informatique - public et privé - et local.»

marchés verticaux. Pour la Chine, nous pouvons dire que nous sommes à la pointe de cette tendance. Mais il en va autrement sur le marché international, où la situation est différente. À ce niveau, nous privilé-

gions les partenariats avec des spécialistes du logiciel tels que Milestone et Genetec.»

(Par Tilly Baekelandt)

8www.hikvision.com

Hikvision compte également se lancer sur le marché des drones. Une démonstration sur le stand a rencontré un beau succès de foule.

Intégration logiciel-matériel L'intégration du logiciel et du matériel se profile déjà. L'avènement de la technologie IP accélère le processus, et, principalement du point de vue du client, il est plus facile qu'un seul fournisseur offre les deux. Qu'en pense-t-on chez Hikvision?

Yangzhong Hu: «En 2006, nous prédisions le middleware, à mi-chemin entre logiciel et matériel. Dès 2009, nous proposions le Video Management System. Pour notre marché domestique, nous avons développé le système IVM (Intelligent Visual Management) afin de répondre aux besoins de sept

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La 15e édition de China Public Security Expo (CPSE) Shenzhen eut lieu du 29 octobre au 1er novembre 2015: c’est un des plus importants salons professionnels au monde dans le domaine sécuritaire (CCTV, systèmes Smart Building, contrôle d’accès, alarmes, détection d’incendie, équipements policiers, IP, biométrie…) et sans aucun doute le plus influent d’Asie. Le salon, qui occupait quelque 110.000 m², a accueilli 130.000 visiteurs professionnels en provenance de 150 pays différents et 1.100 exposants de 53 pays. L’omniprésence des ‘smart cities’ se remarquait d’emblée.

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REPORTAGE

Solutions ‘Bosch Energy and Building Technology’ pour l’optimalisation des systèmes immotiques

L

e groupe Bosch déploie ses activités dans plus d’un domaine des technologies immotiques et énergétiques. Une de ses spécialités est l’automatisation. Sur base de cette expertise, plusieurs systèmes réseautiques intelligents ont été mis au point. Ils permettent de réaliser d’appréciables économies et d’améliorer en même temps le confort et la sécurité. Un certain nombre d’entre eux furent présentés à l’occasion d’une conférence de presse de la division Bosch Energy and Building Technology.

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Possibilités des systèmes intelligents

Les défis

La division Energy and Building Technology, qui réalise 9% du chiffre d’affaires du groupe Bosch, couvre un vaste spectre de techniques: solutions pour la surveillance vidéo et le contrôle d’accès, systèmes d’alarme et de détection d’intrusion/ incendie ainsi que divers services pour processus déportés. En outre, cette division produit aussi des technologies de chauffe et d’accumulation électrique, et intervient comme prestataire de services-conseil pour la réduction de la consommation énergétique dans les immeubles commerciaux.

Partant de son expertise dans ces différentes spécialités, la marque Bosch est bien placée pour élaborer des solutions multidisciplinaires. Le groupe dispose en plus d’un savoir-faire considérable en matière d’optimalisation des processus et peut, ainsi, proposer des solutions et services ayant déjà fait preuve de leur validité au sein de sa propre organisation.

Stefan Hartung, chef de la division Energy and Building Technology, donna un bon aperçu des défis qui s’annoncent pour les années à venir. Les besoins énergétiques globaux augmentent, au niveau planétaire certainement. Alors que la consommation est plus ou moins stagnante dans les pays industrialisés, on peut s’attendre à une forte croissance en Amérique-Latine, en Afrique et dans le reste de l’Asie au fur et à mesure que la prospérité s’y affirme. Si l’on veut concilier cette augmentation avec la volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’efficience énergétique doit absolument s’améliorer.

"Qui confie ses informations à un système externe doit avoir la certitude qu’il n’y aura pas d’abus et que le bon fonctionnement reste assuré à terme."

Stefan Hartung, chef de la division Energy and Building Technology chez Bosch: «On note un besoin croissant de confort et de convivialité.»

On note d’autre part un besoin croissant de confort et de convivialité. Les systèmes d’un emploi trop complexe n’arriveront jamais à leur plein potentiel. Il est donc préférable que leur mise en œuvre se rattache à des interfaces que le client connaît déjà: tablettes ou smartphones. Les systèmes réseautiques peuvent reprendre pas mal de tâches de routine, ce qui simplifiera la vie de l’utilisateur et/ou économisera de l’argent. La protection des données reste néanmoins une priorité. Qui confie ses informations à un système externe doit avoir la certitude qu’il n’y aura pas d’abus et que le bon fonctionnement reste assuré à terme. Bosch, qui compte bien offrir ces deux garanties aux clients, étend ses com-

pétences en matière d’informatique.

Lors de la conférence de presse, bon nombre de systèmes furent présentés: de la protection anti-incendie aux techniques de chauffe en passant par les réseaux électriques intelligents. Nous en avons sélectionné quelques-uns qui cadrent bien dans notre branche.

Signalisation d’incendie intégrée Avec la nouvelle version de son Smart Safety Link, Bosch a fortement simplifié l’intégration des techniques de signalisation d’incendie et d’alarme vocale. Ces deux systèmes sont dorénavant reliés via IP, beaucoup plus simple et moins sensible aux perturbations que les liaisons par relais.

Les modifications ou extensions éventuelles ne requièrent aucun câblage, tout s’implémente via logiciel. Dans la version actuelle, le Smart Safety Link supporte les centrales d’incendie Série 5000 et Série 12000 ainsi que les systèmes d’alarme vocale Praesideo et Paviro.

En cas d’alarme, la centrale d’incendie active la zone concernée du dispositif d’évacuation. La procédure d’évacuation peut s’adapter dynamiquement aux conditions spécifiques locales. Il est, par exemple, possible d’évacuer les étages séparément, en fonction du danger.

Une autre possibilité consiste à enclencher la surveillance vidéo pour la détection d’incendie. Les détecteurs d’incendie traditionnels s’installent au plafond et exigent que la fumée monte à cette hauteur pour les activer, ce qui prend un temps précieux et retarde le déclenchement de l’alarme. Ce retard peut être considérable, en particulier dans de hauts bâtiments. A l’aide de la détection vidéo, on peut localiser un incen-

die en moins de 30 secondes et évaluer plus correctement le genre et l’intensité du foyer. L’analyse des images permettrait aussi de découvrir la cause de l’incendie.

Pour l’utilisateur, un tel système a beaucoup d’avantages car il s’intègre aisément dans la structure existante d’une surveillance par caméras. L’installateur, lui, appréciera le montage rapide et le paramétrage convivial. Finalement, cette solution permet une détection d’incendie efficace dans les zones où l’emploi des traditionnels détecteurs de fumée se complique, par exemple tous les grands espaces hauts sous plafond.

se faire à distance, bien sûr. Dans ce cadre, la protection des données et de la vie privée reste primordiale. Rien ne se fait sans l’accord du client.

Ceci n’est qu’un échantillon limité des possibilités offertes par Bosch en matière d’intégration de systèmes. L’offre globale est bien plus vaste que cela. Ainsi, il est possible d’incorporer caméras et détec-

teurs dans un système BIM pour en fixer le champ de détection, déjà dès la phase de projet. L’emploi de systèmes réseautiques n’en est encore qu’à ses débuts !

(Par Alex Baumans)

8www.bosch.be

Dépannage à distance Et ce ne sont pas uniquement les immeubles que l’on peut surveiller à distance ! Avec son EffiLink, Bosch dispose d’un système basé sur IP qui permet de surveiller spécifiquement les dispositifs de sécurisation d’immeubles. On peut, ainsi, détecter prématurément chaque incident ou panne se produisant dans les systèmes mis sous surveillance. L’expérience montre que ces problèmes peuvent être résolus, dans deux tiers des cas, sans visite d’un technicien sur site. S’il faut néanmoins une intervention physique, le technicien disposera déjà de précieuses informations qui lui permettront de rechercher la panne avec plus d’efficacité, et vous fera gagner du temps et de l’argent. EffiLink est, en fait, un portefeuille de services modulaires: paramétrages, mise en œuvre, essais fonctionnels et dépannages. Le centre informatique de Bosch conserve, en outre, un back-up des données, ce qui garantit un redémarrage aisé du système en cas de nécessité. Les mises à jour logicielles peuvent également

Bosch dispose des fichiers pour pouvoir intégrer des dispositifs de détection dans un système BIM. Très pratique si l’on veut, déjà pendant la phase de projet, fixer les champs de détection respectifs. (Photo: Bosch)

Il est également possible d’intégrer le système d’alarme avec la détection d’incendie. (Photo: Bosch)

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REPORTAGE

Plusieurs premières lors du Lobeco Day

C

’est devenu une bonne habitude: une fois par an, Lobeco invite ses clients établis, fournisseurs et clients potentiels à découvrir ensemble, dans un cadre agréable, les dernières tendances et innovations du marché sécuritaire. Ce fournisseur de produits technologiques pour le secteur de la sécurisation a eu, cette année-ci, le plaisir d’accueillir quelque 250 participants. Il voit dans cet événement le prétexte idéal pour lancer anticipativement l’année professionnelle 2016.

L’équipe du directeur Bart Dewyn fêtait déjà la troisième édition des Lobeco Days. Pourtant, il n’a tenu qu’à un fil que l’évènement 2015 puisse s’organiser. «Décembre est, traditionnellement, un mois difficile pour organiser ce genre d’initiatives,» affirme Dewyn. «C’est une période fort chargée pendant laquelle les installateurs doivent répondre à pas mal d’autres invitations dans le même style. Lorsque nous avons pris la décision d’organiser malgré tout cette journée informative, nous comptions sur quelque 150 inscriptions. À mon grand étonnement (positif), nous avons accueilli une centaine de personnes de plus, sans faire trop d’efforts ! Nous avons, tout simplement, invité par lettre tous les installateurs de la branche sécuritaire.»

Compromis idéal L’évènement précédent s’est tenu en octobre, mais le choix du mois de décembre était néanmoins justifié. «Début 2015, le secteur avait déjà pu faire connaissance avec les dernières nouveautés lors du salon New Security; septembre nous paraissait donc un peu tôt pour annoncer notre Lobeco Day. Au départ, nous comptions organiser l’évènement en février 2016, mais, dans ce cas-là, le secteur aurait dû

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rer les actions commerciales prévues en attendre un peu trop longtemps. Décembre janvier.» nous semblait le compromis idéal; c’est Chaque année, l’organisateur soumet les aussi la meilleure période pour remercier participants à un petit défi ludique. «Il y nos clients de l’excellente collaboration des a deux ans, nous avions profité de notre années passées.» emplacement stratégique près de l’aéroLors de l’évènement, les clients - établis drome Wevelgem-Kortrijk pour proposer un autant que potentiels - ont pu adresser baptême de l’air en hélico aux participants. leurs questions non seulement aux collaborateurs de Lobeco mais aussi aux divers En 2014, ils eurent l’occasion de tester fournisseurs présents sur des mini-stands leur adresse sur un Segway. Cette fois, la dans la grande salle d’exposition. Vint encompétition ludique consistait à enfoncer core s’y ajouter un séminaire et, en soirée, un clou dans un bloc de bois à l’aide d’un un 'wining and dining', au cours duquel le minimum de coups de marteau. Le lauréat plaisir gastronomique et le réseautage allèrent de pair, à la grande satisfaction de tous les invités. «L’objectif de cette initiative reste, en tout premier lieu, l’information de nos clients,» poursuit Dewyn. «Ils ont reçu toutes les infos utiles au sujet de notre assortiment actuel, ainsi que la liste des prix 2016. De quoi commencer l’année sur un bon pied ! Et ceci nous Avec XGen, Lobeco présente le successeur de la plateforme NetworX bien connue. permet aussi de prépa-

de chaque session a gagné une 'sports camera'.»

Tendances En furetant un peu dans la salle d’exposition de l’entreprise, on remarque bien vite la popularité croissante des technologies IP. «Avant, on ne retrouvait l’IP que dans des applications pour caméras de surveillance, mais aujourd’hui dans bien d’autres systèmes encore: détection d’incendie, contrôle d’accès et protection contre les intrusion. Ceci va de pair avec le désir croissant des utilisateurs finaux de pouvoir consulter et commander toutes ces applications via smartphone. Plus que jamais, le smartphone s’affirme comme la solution dominante dans ce domaine. Un sérieux défi pour les fabricants, car ils ne peuvent se permettre de manquer le train s’ils veulent profiter aussi de ce nouveau marché prometteur !»

Une autre tendance actuelle est l’énorme progrès en matière de surveillance par caméras. «Cette technologie se fait de plus en plus intelligente. On peut analyser les images d’une façon plus détaillée que jamais. La technique LPR (reconnaissance des plaques minéralogiques), par exemple, fort chère au départ, est devenue bien plus abordable maintenant. On remarque, en plus, le net progrès des résolutions d’image, ce qui favorise la qualité générale des prises de vue.»

Les personnes présentes purent, entre autres, juger sur pièce les innovations de Hikvision, Ksenia, Electronics Line et Avigilon.

Oncam Dans le domaine des caméras, Lobeco peut s’enorgueillir d’être, depuis peu, le distributeur officiel de la marque Oncam.

Jonathon Stephens et Tim Edmonds, les responsables commerciaux de cette firme londonienne, vinrent à Wevelgem présenter leur caméra 360° à vue panoramique.

«Cette caméra est une des meilleures du marché. L’intégration complète au sein de l’assortiment Avigilon permet aussi d’opérer un ‘dewarping’ efficace des images (la correction d’images distordues, réd.).»

Oncam est un nouveau venu sur le marché du Benelux mais est déjà bien implanté au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

Centrales antieffraction UTC (United Technologies), un fournisseur attitré du distributeur de Flandre-Occidentale, présente deux centrales antieffraction innovatrices. « XGen succède à la plateforme NetworX bien connue. La différence majeure par rapport au système précédent est qu’il s’agit maintenant d’une solution complètement infonuagique, y compris une appli intégrée pour smartphone et vidéo. Il s’agit d’une solution câblée, hybride, qui se prête autant aux applications résidentielles qu’industrielles.»

ZeroWire fait partie de la même plateforme infonuagique mais se profile, au contraire, comme une solution entièrement sans fil, très utile dans des environnements résidentiels, en particulier les habitations de taille plus modeste. Tout comme XGen, ZeroWire est couplé au nuage Ultra Connect.

Détection d’incendie Depuis le mois de novembre 2015, Lobeco est aussi le distributeur exclusif des systèmes de détection d’incendie Siemens.

Ainsi, la 'Cerberus Fit' fait dorénavant partie du portefeuille Lobeco. «C’est une centrale d’incendie prête à l’emploi, et très conviviale. Toutes les centrales d’incendie sont

équipées d’un écran d’affichage, ce qui les rend faciles à mettre en œuvre et à consulter. Les paramètres de fonctionnement sont préprogrammés, conformément à la règlementation belge en vigueur. Le système convient aux applications de petite et moyenne envergure telles que commerces, bureaux, écoles, ateliers et entrepôts.»

L’équipe de Bart Dewyn assure depuis peu la distribution des détecteurs Vanderbilt.

Lobeco livre donc dorénavant aussi la série Magic, ainsi que les détecteurs sismiques de cette même marque. En outre, Lobeco distribue également le matériel d’Eldes. Ce fabricant lituanien produit des systèmes antieffraction 'plug and play ' pour le marché du bricolage.

(Par Bart Vancauwenberghe)

Sam XL Entre-temps, Sam, le premier robot de sécurisation jamais développé, connaît un beau succès, surtout aux Pays-Bas. «La version originale de Sam s’emploie à l’intérieur mais, à la demande deplusieurs parties intéressées établies dans la zone portuaire de Rotterdam, nous avons, et en collaboration avec notre société sœur néerlandaise, mis au point la version Sam XL. Ce robot servira, entre autres, à améliorer le sentiment de sécurité dans les zones connues pour leur intense trafic de drogues.»

37 Top Security

REPORTAGE

Les différentes étapes d’une installation optimalisée de caméras

D

ans le monde de la surveillance vidéo, on n’arrête plus le progrès ! Les résolutions d’image augmentent, les caméras se font plus intelligentes et les performances à bas niveau de lumière ne cessent de s’améliorer. La question de savoir quelle caméra choisir pour quelle situation se complique de jour en jour, autant pour les responsables de sécurisation que pour les installateurs eux-mêmes. Et ce choix ne dépend pas seulement des possibilités techniques offertes par le marché actuel. Il importe aussi de bien circonscrire le but d’un système de caméras et de sélectionner les produits adéquats.

Lorsque l’on se renseigne auprès de différentes personnes ou instances, les résultats peuvent être très divergents. C’est pourquoi une norme européenne a été rédigée, l’ENIEC 62676-4 (anciennement EN-501327), qui fournit des directives concrètes et standardisées quant à la conception, la composition et l’évaluation d’un système de surveillance par caméras. La norme peut servir lors de toutes les phases d’un projet: pour aider à déterminer les exigences du système, pour faciliter le choix de ses composants, pour objectiver l’évaluation des performances des caméras, etc.

sélectionner les produits, on dispose de directives pour le choix de la combinaison optimale caméra/objectif. Et à la livraison/ réception, il est possible de vérifier si les caméras répondent, en pratique, aux exigences. Pour ce dernier point, la norme définit également plusieurs mires de test.

DORI La norme fixe six niveaux de qualité différents, en fonction du but intrinsèque de la caméra. Dans la norme, on parle de mm/ pixel, ce qui peut se traduire plus simplement en ‘pixels par mètre’, plus fréquemment employé.

• Surveiller: 13 pixels / mètre • Détecter: 25 pixels / mètre • Observer: 63 pixels / mètre • Reconnaître: 125 pixels / mètre • Identifier: 250 pixels / mètre • Inspecter: 1.000 pixels / mètre En pratique, quatre de ces six niveaux de qualité sont employés pour les installations de surveillance par caméras: Détecter, Observer, Reconnaître et Identifier, ou DORI. L’anglais, de même, parle de ‘DORI coverage’.

DORI est un auxiliaire bien pratique pour toutes les phases du projet. En phase de conception, il y a des règles fixes pour la projection de caméra. Lorsqu’il s’agit de

38 Top Security

DORI en pratique Voyons maintenant comment se déroule un projet typique, et prenons l’exemple d’un système de caméras prévu pour un grand centre de distribution. Dans ce cas précis, il faut prévoir des caméras de surveillance périmétrique, des caméras pour surveiller les opérations de chargement/déchargement et d’autres caméras encore aux entrées du personnel.

Le but d’un système de caméras Le but d’une caméra dépend en grande partie de l’endroit spécifique où elle sera employée dans le centre de distribution.

Pour la surveillance du périmètre, par exemple, il importe que les caméras détectent toute personne accédant au site. Et une fois la personne détectée, il faut aussi qu’on puisse la reconnaître sur écran. Aux endroits de chargement/déchargement, il est important d’avoir une bonne image d’ensemble des activités et que les personnes qui s’y trouvent soient reconnaissables. Aux entrées du personnel, tout le monde doit pouvoir être identifié sans équivoque. Ceci permettra de vérifier si une personne spécifique, qui se présente à l’entrée avec un badge d’accès, est bien le titulaire légitime du badge. Traduit en termes DORI, cela peut donner les exigences suivantes: Périmètre: Détecter (25 pixels par mètre) 100% de couverture par caméras et Reconnaître (125 pixels par mètre) à l’aide de caméras PTZ. Chargement/déchargement: Reconnaître (125 pixels par mètre) 100% de couverture par caméras fixes.

Entrées du personnel: Identifier (250 pixels par mètre), identification formelle des personnes entrantes.

Sélection des produits Dès qu’un but spécifique a été assigné à chaque position de caméra, on peut passer à la sélection des produits adéquats. Dans certains cas, la fiche de données d’une caméra peut être extrêmement utile, surtout si elle fait référence à la norme EN-IEC 62676-4 et mentionne les distances spécifiques de la classification DORI. Bosch, notamment, a repris la classification DORI dans les fiches techniques de toutes ses caméras de surveillance.

Bosch DINION starlight 8000 MP

Périmètre: Détecter (25 pixels par mètre) 100% de couverture par caméras et Reconnaître (125 pixels par mètre) à l’aide de caméras PTZ

des distances élevées, de résoudre 25 pixels par mètre, ce qui limite aussi le nombre total de caméras requises. On économise ainsi, et fortement, sur les coûts d’installation: moins de mâts à placer, moins de câbles à tirer. Autre avantage de la DINION starlight 8000: la caméra est équipée d’origine d’une Analyse Vidéo Intelligente, très fiable, qui permet la détection sur arrière-plan en mouvement et même sur l’eau ! Pour la reconnaissance de personnes sur site, les caméras fixes peuvent être assistées par une caméra PTZ. Et comme la reconnaissance doit être possible à bas niveau de lumière aussi, il est préférable d’installer une caméra PTZ à technologie ‘starlight’ et de considérer la possibilité d’installer, en plus, un projecteur combiné IR/lumière (optionnel). La Bosch MIC 7000 HD starlight est pourvue d’un objectif zoom 30x. Ceci garantit la reconnaissance de personnes avec 125 pixels résolus par mètre, à une distance de 279 mètres. Quelques caméras de ce type à peine suffisent pour faire de la reconnaissance dans sur une superficie fort étendue. Chaque caméra couvre une zone d’un rayon de 279 mètres.

Entrées du personnel: Identifier (250 pixels par mètre), identification formelle des personnes entrantes

Périmètre Pour la surveillance périmétrique, on conseille une caméra très sensible, telle la Bosch starlight qui permet de détecter des intrus dans quasiment toutes les circons-

tances d’éclairage. Et comme les distances de détection sont grandes, il vaut mieux opter pour une version 5 Mégapixels, par exemple la Bosch DINION starlight 8000 MP. Sa haute résolution permet, même à Bosch MIC 7000 HD starlight

39 Top Security

REPORTAGE

DORI coverage DORI (Detect, Observe, Recognize, Idenify) is a standard system (EN-62676-4) for defining the ability of a camera to distinguish persons or objects within a covered area. The maximum distance at which a camera/lens combination can meet these criterea is shown below:

12 MP Camera with 75 mm lens (4.7°) DORI

DORI definition

Distance

Horizontal width

Detect

25 px/m (8px/ft)

1949 m (6394 ft)

160 m (525 ft)

Observe

63 px/m (19 px/ft)

774 m (2539 ft)

63 m (207 ft)

Recognize

125 px/ft (38 px/ft)

390 m (1280 ft)

32 m (105 ft)

Conclusion

Identify

250 px/m (76 px/ft)

195 m (640 ft)

16 m (53 ft)

La classification DORI n’est pas le seul critère important: il faut tenir compte aussi de la qualité globale de la chaîne vidéo: de la scène filmée jusqu’à l’écran. Une bonne caméra équipée d’un mauvais objectif ne donnera pas de bons résultats ! Le réseau, lui également, est capital. Il doit être correctement dimensionné pour que les caméras sélectionnées puissent transmettre leurs dévidages vidéo respectifs sans anicroche.

L’enregistrement des images doit aussi se faire sur un équipement bien adapté. On tiendra non seulement compte de la capacité maximale de stockage, mais aussi du nombre de caméras et de la largeur de bande totale à traiter. Pour la représentation des images, on choisira en général une station de travail et, ici, les capacités de décodage seront un argument décisif. En fonction du logiciel employé, ce décodage se fera soit par le processeur (CPU), soit par la carte vidéo (GPU). En vue d’obtenir des résultats optimaux, on déterminera à l’avance combien d’images sont à représenter en simultané, et via quel type de logiciel. C’est sur base de ces éléments qu’on choisira finalement le matériel informatique (hardware). Maillon final, le moniteur a son importance aussi. Un bon moniteur de surveillance doit pouvoir fonctionner 24/7 et garantir une image optimale.

Aujourd’hui, on dispose enfin de directives claires pour la conception, la composition et l’évaluation d’un système de surveillance par caméras. Au lieu des critères disparates employés jadis, la norme EN-IEC 62676-4 spécifie sans équivoque à quelles exigences de qualité un tel système doit répondre de nos jours. L’utilisateur final a, ainsi, la certitude d’acheter une installation qui correspond à ses spécifications, sans devoir payer trop cher un système surdimensionné.

Chargement/déchargement Aux quais de chargement/déchargement, on a besoin d’une forte densité de pixels sur une zone relativement grande avec une couverture continue. Les caméras PTZ s’y prêtent mal et on recommande par conséquent le montage d’une caméra fixe à haute résolution. La Bosch DINION ultra 8000 MP est une caméra UltraHD 4K et supporte également une résolution de 12 mégapixels. La version avec objectif de 5mm a un angle de vue de 70 degrés. Ceci permet la reconnaissance à 23 mètres de distance, sur base de 125 pixels résolus par mètre.

Entrées du personnel Les entrées du personnel se trouvent dans un environnement relativement bien contrôlé: la zone à surveiller par caméras n’est pas trop étendue. Ici, une caméra Full HD peut suffire. Néanmoins, un contrejour est toujours possible. Il importe donc que la caméra ait une plage de fonctionnement dynamique importante pour pouvoir générer des images exploitables en toute circonstance. La Bosch FLEXIDOME dynamic 7000 est une caméra compacte, et élégante, parfaitement adaptée à cette fonction. D’origine, la caméra est pourvue d’une Analyse Vidéo Intelligente (IVA – Intelligent Video Analysis). L’IVA s’emploie pour optimaliser les images, une caractéristique unique en son genre. La caméra détecte l’endroit où des personnes se trouvent dans l’image et adapte les paramètres de prise de vue en conséquence. Cette technique s’appelle Intelligent Auto Exposure,

40 Top Security

sont équipées d’un comptage de pixels qui permet de vérifier si le nombre de pixels résolus par mètre correspond aux spécifications.

et garantit en permanence une prise de vue idéale des personnes, facilitant ainsi leur identification formelle. La résolution Full HD permet l’identification avec 250 pixels par mètre dans une zone d’une largeur de plus de 7,5 mètres.

Évaluation du système Après l’installation du système de caméras, il importe bien sûr de vérifier s’il répond en pratique aux exigences posées lors de l’élaboration du projet. La norme EN-IEC 62676-4 prévoit pour ceci différentes mires de test qui permettent une évaluation objective du système. On peut, ainsi, vérifier si les caméras répondent bien aux critères DORI mais aussi faire des essais pratiques en employant des vues de test à caractère plus réaliste. Toutes les caméras précitées

(Par Boudewijn Hak, business developer Bosch Security Systems Benelux)

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CYBERSÉCURITÉ

Dans environ la moitié des entreprises, on considère les risques de cyberpiratage comme une des plus importantes menaces.

38% des entreprises belges piratées l’an dernier

D

ébut décembre, l’Union Européenne se dota de sa toute première législation sur la cybersécurité. Elle oblige les prestataires de services numériques, comme Google, et les opérateurs de ‘services essentiels’ (énergie, transport, finances et santé) de signaler chaque incident sécuritaire et toute perte de données à caractère privé. C’est une preuve évidente que la cybercriminalité est un problème grandissant pour notre société ultra-digitalisée ! Raison suffisante pour l’assureur/conseiller sécuritaire Marsh d’organiser son European Risk Survey, une enquête récemment menée auprès de nos entreprises et visant à donner une image fidèle des risques auxquels elles sont exposées en matière de cybersécurité. Cette enquête ne vient pas trop tôt, car plus d’une entreprise sur trois a déjà été victime d’attaques par des cyberpirates.

Enquête ambitieuse C’est la toute première fois que Marsh organise une telle enquête en Europe. Elle fait suite à des enquêtes similaires organisées plusieurs fois déjà en Amérique, où on est nettement plus conscient du problème. En tout, 706 entreprises ont été interrogées dans 16 pays différents. Pour la Belgique, 38 entreprises belges y ont participé. L’assureur les a non seulement choisies parmi ses clients, mais a fait appel à d’autres aussi pour obtenir l’échantillonnage le plus représentatif possible. 83% des firmes participantes belges comptaient plus de 250 collaborateurs, la moyenne européenne étant 47%. Elles proviennent aussi de secteurs fort divers. Pour la Belgique, les secteurs les mieux représentés étaient l’industrie (23%), les institutions financières (17%) et le commerce de détail (17%). L’objectif était d’obtenir un aperçu

42 Top Security

global de ce que les entreprises entendent par ‘cyberattaques’, combien de fois elles en ont déjà été victimes, quelles mesures protectrices elles prennent et quel peut en être l’impact financier.

Plus d’1 sur 3 déjà attaquée La constatation la plus marquante est le fait que 38% des entreprises belges ont déjà été victimes de cyberattaques. Et le chiffre pourrait être plus élevé encore, vu que l’on n’est pas toujours conscient de ces faits criminels. Ici, nous obtenons un meilleur score que la moyenne Européenne, qui est de 50%. Mais les cybercriminels ne réussissent pas toujours leur coup.

Parmi les entreprises belges, 7 sur 10 ont déjà identifié une ou plusieurs attaques (contre 57% en Europe). Que les institutions financières soient souvent visées par les pirates n’étonnera personne: l’enquête

européenne fait ressortir que 80% ont déjà subi une attaque. Le secteur des soins est une autre victime de choix. Inutile de vous dire que nous vivons une époque dominée par les ‘big data’. Des données à caractère privé très détaillées, comme en disposent hôpitaux et médecins, valent leur pesant d’or pour les cybercriminels. Même chose pour le commerce de détail. Les cartes de fidélité et le type de carte de crédit employée révèlent déjà beaucoup d’informations utiles. Les entreprises irlandaises semblent les plus sûres. Là-bas, 92% n’ont eu aucune attaque à rapporter. Les autres 8% n’étaient pas en mesure de répondre avec certitude.

Menace interne Le monde des affaires, et en particulier dans les entreprises belges, est conscient des dangers de l’internet. Environ la moitié

(47%) situent les risques de cyberattaques dans le top 10 des menaces. A peine 15% ne connaît rien, ou très peu, en cette matière, moitié de moins que la moyenne européenne. Mais le secteur des soins reste malheureusement à la traîne: ici, 67% n’ont pas encore fait d’inventaire des cyberattaques. «En matière de conscientisation pourtant, les entreprises belges obtiennent un bien meilleur score que leurs contreparties européennes», explique Véronique Franken (practice leader, financial & professional risks pour la Belgique et le Luxembourg chez Marsh). «Mais le problème, c’est la façon dont elles se comportent vis-à-vis de ces risques. Dans plus de 71% des entreprises belges interrogées, on considère ces risques comme étant du seul ressort du responsable IT local. Avec 65%, la moyenne européenne est légèrement inférieure. Ceci prouve que bon nombre d’entreprises s’estiment ‘hackproof’ tant qu’elles font appel aux bonnes technologies. Mais personne n’est 100% en sécurité. Plus remarquable encore est le fait qu’à peine 6% des entreprises impliquent également leur direction dans cette problématique. Pourtant, ce point devrait toujours figurer en tête de liste sur l’agenda sécuritaire de la direction.»

Qui ou quoi?

Les risques d’attaque ne proviennent pas uniquement des cyberpirates. Le plus grand danger, pour les entreprises, vient de l’intérieur: les menaces internes, le personnel organique (29%) et les erreurs opérationnelles, y compris la perte d’appareils mobiles (28%) sont les principaux coupables. Les pirates n’y sont ‘que’ pour 23%. D’autres menaces concrètes sont le terrorisme et le crime organisé. Pour les entreprises en communications, médias et technologie, le scénario catastrophe est l’interruption de leurs activités normales.

Le secteur financier, lui, craint surtout les cas de fraude tandis que l’industrie pharmaceutique ne tient absolument pas à voir s’éventer ses brevets et droits intellectuels.

Malgré tout, on prend encore trop peu de mesures pour garantir une défense adéquate. À peine 43% des entreprises belges contrôlent leurs fournisseurs, par exemple.

Bien que nous nous défendions mieux sur ce plan que la moyenne européenne, qui est de 23%, tous les secteurs ne sont pas

à même de présenter un bulletin favorable.

Dans le secteur des soins, cependant très sensible aux attaques, le pourcentage retombe à 33% et dans l’industrie manufacturière même à 13%. Franken poursuit: «Cela est dû entre autres au contexte légal.

70% des entreprises ne sont aucunement obligées de se conformer à une quelconque norme en matière d’infrastructure IT. Dès que les autorités fixeront des règles, ce pourcentage s’améliorera. On ne sera donc pas étonné d’apprendre que les entreprises qui ont des clients en Amérique – où des règles similaires existent déjà – sont des pionnières sur ce plan.»

"Bon nombre d’entreprises s’estiment ‘hackproof’ tant qu’elles font appel aux technologies adéquates. Rien n’est moins vrai."

Impact financier L’enquête a également étudié quelles peuvent être les conséquences d’une cyberattaque. 57% des entreprises belges ont admis ne pas encore avoir évalué l’éventuel impact financier. Celles qui l’on fait avancent des montants assez élevés. Plus de la moitié voient ces coûts atteindre 2 millions d’euros par incident. «Ces chiffres sont d’autant plus surprenants si l’on tient compte du fait que les entreprises considèrent les cyberattaques comme une des menaces les plus importantes pour leurs affaires», estime Véronique Franken. «Les conséquences peuvent être énormes. Il

suffit de penser à la perte de données ou d’informations ‘clients’, aux interruptions de fonctionnement, au ternissement de l’image de marque, au vol de propriétés intellectuelles… Ici aussi, les entreprises devraient agir. Si elles n’ont aucune idée de l’impact financier, comment peuventelles savoir si elles se remettront d’une cyberattaque? Ont-elles assez de moyens financiers pour compenser les pertes ou sont-elles couvertes par une assurance?»

En tous cas, 56% des interrogés ne semblaient pas disposer d’une solution ‘cash’ toute prête en cas d’incident. 68%, par contre, avaient à portée de main un plan de secours, complet ou partiel, alors qu’en Europe, ceci n’est le cas que pour 33% des entreprises. Pour conclure, à peine 18% des entreprises belges sont assurées contre les cyberattaques. En pratique néanmoins, le chiffre sera encore plus bas car beaucoup de firmes se croient couvertes par les polices traditionnelles. Pour le moment, ces assurances spécialisées ne sont pas toujours adaptées aux besoins du client: 83% des institutions financières n’y voient qu’une solution partielle. «Pourtant, les ‘cyberassurances’ seront, à terme, aussi courantes que la traditionnelle assurance incendie. Une bonne législation en matière de cybercriminalité doit être le premier pas.

Ensuite, il appartient aux assureurs de proposer à leurs clients des clauses adéquates de protection», conclut Véronique Franken.

(Par Valérie Couplez)

8belgium.marsh.com

Véronique Franken (practice leader, financial & professional risks pour la Belgique et le Luxembourg chez Marsh): «Trop d’entreprises considèrent ces risques comme étant du seul ressort du responsable IT local.»

43 Top Security

POINT DE VUE

Systèmes de détection de coups de feu: un bon coup commercial?

C

es dernières années, les Pays-Bas ont connu plusieurs fusillades meurtrières dans des écoles et centres commerciaux. Il y eut, par exemple, la fusillade d’Alphen-aanden-Rijn (le 9 avril 2011) où un homme tua six personnes et en blessa dix-sept autres dans le centre commercial De Ridderhof avant de se suicider. En juin 2015, à Zaandam, une opération de liquidation criminelle fut menée tout près d’une école. À ce moment précis, la cour de récréation était bondée mais, heureusement, aucun enfant ne fut touché. En Belgique, le 24 mai 2014, l’attentat du Musée Juif de Bruxelles, coûta la vie à quatre personnes.

Une conséquence logique de cet état de choses est que le grand public demande des mesures de sécurité plus poussées.

Mais est-ce toujours possible? Le citoyen n’est, en principe, pas entrainé et n’a pas les moyens non plus pour intervenir, alors que les services de police ne peuvent être omniprésents. Dans une telle situation, tout le monde est responsable de sa propre sécurité. En présence d’un ‘tireur actif’, les options sont les suivantes: fuir, se cacher ou se battre. Mais comment le citoyen peut-il savoir avec certitude si ce sont bien des coups de feu, et ce qu’il est supposé faire ensuite?

Éliminer le ‘facteur humain’ Aux Etats-Unis, les systèmes de détection de coups de feu sont une technologie en

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forte expansion et devraient réduire la menace, grandissante, qui émane des fusillades et autres incidents avec des armes à feu. Ces systèmes font appel à des microphones numériques très spéciaux, installés sur ou dans des bâtiments ou en rue, pour détecter d’éventuels coups de feu. Si le système de détection de coups de feu est complété par un dispositif d’analyse acoustique intelligente, il est en mesure de déterminer automatiquement, par triangulation, l’emplacement du tireur et la direction dans laquelle il a lâché le coup ou la rafale. Il est même possible d’identifier le type d’arme, car chaque arme à feu a sa propre signature acoustique. Sur base du bruit détecté, le système peut activer un signal d’alarme ou avertir une centrale de télésurveillance.

Nombreux sont les systèmes de détec-

tion qui peuvent également visualiser les images de caméras de surveillance se trouvant à proximité du tireur.

En éliminant le ‘facteur humain’ dans l’interprétation d’une alarme, on peut gagner un temps précieux. Un puissant signal sonore peut avertir le public. Les personnes présentes pourraient alors fuir la scène de l’incident, se cacher ou se battre. Un deuxième signal pourrait, éventuellement, avertir tout le monde de la fin de l’incident et du retour à la normale.

Origines militaires La technologie des ‘gun shot detectors’ est d’origine militaire. En 2003, le ministère de la défense américain lança, par le biais de l’agence de recherche DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), le

programme Boomerang, destiné à la mise au point des technologies de base nécessaires aux systèmes de détection et de localisation de coups de feu. Le programme Boomerang a permis la mise en œuvre de plus de 10.000 systèmes de détection pour l’armée en Iraq, en Afghanistan et sur d’autres champs de bataille encore. Aux Pays-Bas aussi, un programme militaire du même genre, baptisé DISCUS, est en cours de mise au point. Depuis quelques années pourtant, la technologie des systèmes de détection de coups de feu est disponible sur le marché civil. Aux États-Unis, des centaines de municipalités ont déjà fait installer de tels systèmes ou ont des appels d’offre en cours: Fresno en Californie, Peoria dans l’état de l’Illinois, San Antonio au Texas et Lowell dans le Massachusetts, parmi d’autres. Généralement, les systèmes y sont installés dans des quartiers ou des banlieues à risque. (Ils viennent souvent en complément des systèmes de surveil-

lance vidéo déjà présents dans ces villes).

Ainsi, le New York City Police Department a acquis beaucoup d’expérience, depuis 2009 déjà, avec un système de détection de la firme Safety Dynamics et passerait, en 2015, à un système de type ShotSpotter.

Systèmes intérieurs En plus des systèmes extérieurs, le marché sécuritaire actuel propose aussi, aux Etats-Unis du moins, des systèmes pour utilisation intérieure. Ils sont souvent d’une composition différente de celle des systèmes extérieurs. Un dispositif d’analyse sonore spécifique, en combinaison avec une caméra ou d’autres équipements détecteurs (optionnels), tels que des capteurs sismiques ou des détecteurs de fumées de poudre, augmente la précision et réduit les risques de fausse alerte. Les systèmes intérieurs ont beaucoup de succès dans les écoles et établissements d’enseignement.

Ainsi, la Newark Memorial High School, en

Californie, fut une des premières à installer un système de détection de coups de feu.

Elle le fit en réponse à la fusillade qui eut lieu en 2009. Aujourd’hui, plusieurs centaines d’écoles ont de tels systèmes, et le marché est toujours en forte expansion. Au Massachusetts, le sénateur Michael Rush a même proposé que l’on oblige toutes les écoles à installer un système de détection de coups de feu.

Heureusement, les fusillades sont plutôt rares en Belgique et aux Pays-Bas et la demande de systèmes de détection de coups de feu y reste limitée.

(Par Ronald Eygendaal) Sources: http://www.battelle.org/our-work/national-security/ critical-infrastructure/battelle-siteguard-active-shooter-response http://www.shotspotter.com/secure-campus http://www.shooterdetectionsystems.com/ http://www.safetydynamics.net/index.html

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ACE Property of UTC

POINT DE VUE

Les six grandes tendances de la sécurité et de la vidéosurveillance en 2016

L

'« Internet of Things» ou Internet des objets est sur toutes les lèvres. C'est le TGV à destination du succès auquel tout le monde tente d'accrocher son wagon, du constructeur automobile au fabricant d'électroménager. Dès 1996, Axis Communications avait lancé un appareil que l'on s'accorde aujourd'hui à considérer comme un système IoT avant la lettre: la toute première caméra de surveillance numérique en réseau. Naturellement, le concept de la caméra en réseau a considérablement évolué ces dernières années.

Mais aujourd'hui encore, en 2016, les systèmes connectés continuent de dominer les tendances émergentes. Jetons un coup d’œil sur ce que nous réserve 2016 dans la sécurité et la vidéosurveillance.

IoT: des gadgets cool aux solutions utiles Avec l'arrivée de l'IoT, les cloisonnements traditionnels du secteur de la sécurité s'estompent de plus en plus. Une caméra en réseau peut par exemple jouer un rôle dans le Building Information Management (BIM) ou dans la Business Intelligence (BI), notamment dans le contexte du retail.

On en trouve même dans la recherche scientifique, par exemple pour l'analyse en temps réel de la circulation routière ou des mouvements de grands groupes humains.

L'IoT permet d'intégrer des systèmes et des éléments qui, par le passé, fonctionnaient

toujours isolément, comme les caméras de surveillance, les détecteurs de fumée, les tableaux de contrôle d'accès et les hautparleurs. À présent, l'ensemble est géré au départ d'une console de management qui offre une vue intégrée et simultanée de tous les bâtiments et sites.

Cela ouvre des perspectives considérables aux solutions de sécurité spécifiquement développées pour partager des données utiles avec d'autres capteurs connectés, tous les appareils pouvant être surveillés à distance. En interconnectant les appareils, l'utilisateur est mieux informé de la situa-

tion dans tous les endroits concernés. Il peut trouver des solutions inédites aux problèmes qui se posent.

Avec la quantité croissante de données générées quotidiennement, réparties sur le réseau, la priorité va de plus en plus à la protection de ces données et composants virtuels. De nouvelles technologies et méthodes sont mises au point pour affronter les cyberrisques, à savoir des systèmes de sécurité en réseau et en cloud. Ici encore, ces dernières années, de nombreuses avancées vers une meilleure sécurité ont été réalisées.

Security as a service: la percée du cloud

Edwin Roobol (Regional Director Middle Europe chez Axis Communications): «De plus en plus souvent, les systèmes de sécurité sont utilisés en liaison avec le cloud. Via un accès sécurisé, les images sont stockées en un point central et protégées, au bénéfice de la facilité d'emploi.»

L'informatique en cloud exerce un impact sur tous les secteurs, la sécurité et la surveillance en ressentent aussi les effets.

La sécurité peut aujourd'hui revêtir la forme d'un service assuré à distance: la main-d'œuvre et les capitaux ainsi libérés peuvent servir à d'autres fins que la surveillance locale de chaque site. De plus en plus souvent, les systèmes de sécurité sont utilisés en liaison avec le cloud. Via un accès sécurisé, les images sont stockées en un point central et protégées, au bénéfice de la facilité d'emploi. Il est déjà possible de mettre en place un système de contrôle d'accès en cloud: les utilisateurs gèrent le système facilement, en sécurité, tandis que les biens et les événements sont sur-

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POINT DE VUE

qui viennent, vous pouvez vous attendre à l'amélioration et à un usage plus intensif des systèmes de gestion vidéo (VMS) pour analyser les mégadonnées par événement, personne, endroit, heure, couleurs ou mots-clés. Avec ces outils, les acteurs économiques pourront convertir les mégadonnées en informations cruciales pour toutes sortes d'applications: prévention des préjudices, mais aussi marketing, exploitation et service à la clientèle.

La fin des câbles

veillés sans nécessiter une présence physique des utilisateurs. Le stockage en cloud illustre également à quel point les systèmes gagnent en efficacité dans ce modèle. Nous pouvons stocker des volumes de données beaucoup plus importants, sans risques, à peu de frais, dans des environnements de serveurs spécifiques. Cela permet de conserver plus longtemps les images vidéo et les données correspondantes, ainsi que d'en faciliter l'accès.

Plus de caméras = mégadonnées Les études de marché le montrent: la vidéo est le type de données dont le volume augmente le plus dans le monde. Une grande partie des images est générée par les systèmes de sécurité et de surveillance. Ces énormes quantités de données vidéo sont naturellement exploitées pour la sécurité, mais progressivement, on découvre aussi leur intérêt pour la business intelligence.

Cela dit, il reste difficile de gérer et d'exploiter efficacement ces masses sans limites de données vidéo, les mégadonnées ou Big Data.

D'importants investissements dans les logiciels et les autres outils permettront d'analyser les mégadonnées produites par les systèmes de sécurité et d'en tirer des informations précieuses. Dans les années

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À bien des égards, la technologie sans fil a changé notre vie, il suffit de songer au téléphone mobile et aux liaisons WiFi. Les avantages et la facilité de la surveillance de sécurité à distance par smartphone et tablette sont déjà connus. Les systèmes de vidéosurveillance comptant jusqu'à dix caméras en réseau peuvent être gérés entièrement avec des smartphones et tablettes: vous n'avez plus besoin de PC de bureau pour exécuter un logiciel de gestion vidéo.

En particulier, le seuil d'accès est abaissé pour les petites et moyennes entreprises (PME): l'utilisateur se servira plus volontiers d'une appli pour smartphone que d'un logiciel de gestion vidéo complet et détaillé sur un PC desktop. Cette évolution réduit aussi les frais généraux du système et de la maintenance. La présence de la technologie sans fil dans la sécurité et la vidéosurveillance va se généraliser pour optimiser l'exploitation et améliorer l'expérience du client.

L'éternelle quête d'une meilleure qualité d'image Chacun sait que le personnel de sécurité est toujours à la recherche d'images vidéo plus lumineuses et plus détaillées. Mais avec l'adoption de l'analyse vidéo intelligente, la qualité d'image revêt une importance inédite. Si l'amélioration permanente de la technologie mégapixel est une certitude en 2016, nous assistons aussi à l'arrivée sur le marché de techniques qui gèrent de mieux en mieux les mauvaises conditions d'éclairage. Cela renforce l'utilité des caméras, qui peuvent intervenir dans de nouvelles applications et situations. Les améliorations ont surtout pour but d'élargir la portée dynamique (Wide Dynamic Range

- WDR) des caméras. Celles-ci génèrent ainsi de meilleures informations qui, à leur tour, augmentent la performance de l'analyse et ouvrent de nouvelles possibilités.

Les progrès constants de la résolution imposent cependant une capacité de stockage toujours plus vaste. Heureusement, les algorithmes de compression vidéo intelligente comme la technologie Axis Zipstream sont capables de réduire en moyenne de 50% la capacité de stockage nécessaire. On parvient à analyser un flux vidéo en temps réel et à l'optimiser ensuite.

Les scènes avec des détails intéressants sont enregistrées dans la meilleure qualité d'image et la plus forte résolution, tandis que les autres environnements sont filtrés.

Les informations importantes pour la justice comme les visages, les tatouages ou les plaques d'immatriculation sont reconnues et enregistrées, tandis que les murs blancs sont sacrifiés pour limiter les besoins en capacité de stockage.

Les outils d'analyse sont le cerveau des systèmes intelligents Si les appareils IoT sont les yeux et les oreilles des systèmes intégrés, la technologie d'analyse est leur cerveau. En 2016, la croissance et l'acceptation des outils d'analyse vidéo et audio vont se poursuivre; les systèmes de surveillance passifs vont devenir des systèmes intelligents et adaptatifs, conscients de tout leur environnement.

L'intérêt des outils d'analyse dépasse aussi de loin le domaine de la sécurité. Les détaillants, par exemple, ont de plus en plus recours à l'analyse vidéo pour recueillir des informations à propos de leur activité, afin d'optimiser le plan du magasin et des étalages, ou de raccourcir les files à la caisse.

La vidéosurveillance voit apparaître un tout nouveau public d'utilisateurs. Ce type d'information est de nature à fluidifier la circulation dans le magasin ou à donner un coup de pouce aux campagnes de promotion.

(Par Edwin Roobol, Regional Director Middle Europe bij Axis Communications)

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PRODUCT NEWS La série de détecteurs FMX La série de détecteurs IRP "FMX" d'Optex est maintenant aussi certifiée INCERT (C-025-1132). Ce détecteur IRP intérieur très fiable pour les applications résidentielles et semi-commerciales, il a une portée de 15 mètres et un angle de 85°. Vous pouvez utiliser les résistances classiques ou le petit module enfichable "PEU". Cette nouvelle série utilise la logique de zone Quad numérique et la technologie "core platform" pour être en mesure de traiter les signaux provenant des 78 zones de détection. Ceci augmente la fiabilité lors de la détection de personnes ainsi que l'immunité contre les fausses détections provenant d'animaux de compagnie.

Vérification visuelle Power NEO de DSC, maintenant disponible chez ARAS Belgique ARAS Belgique a introduit plus tôt dans l’année les systèmes Power NEO de DSC. Avec ces centrales hybrides Power NEO et une vaste gamme de détecteurs sans fil et d’accessoires, vous disposez d’une solution performante pour toutes vos questions de sécurité. La communication à 2 voies sans fil est basée sur la célèbre technologie Power G de Visionic. Une app NEO est prévue pour la gestion et le contrôle par smartphone. La solution Power NEO comprend aussi des PIR CAM’s, des détecteurs de mouvement avec caméra intégrée pour la vérification visuelle. Pour cette fonctionnalité, ARAS Belgique a investi dans l’installation d’un récepteur de type System 5. Ce service est mis à la disposition de l’installateur DSC professionnel.

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Dahua introduit la série de caméra réseau Ultra-HD 4K Dahua annonce le lancement de la dernière série de caméra réseau Ultra-HD 4K, DH-IPC-81200. Cette nouvelle série haut de gamme offre une résolution de 12 Megapixel (UHD 4K), des fonctions a4K ultraHD et une détection intelligente. Tous les modèles disposent d’une résolution totale de 3840 X 2160 générant des images spectaculaires. La série met en œuvre le capteur standard Sony Exmor R 1/1.7’’ d’une résolution effective de 12 Megapixel et l’Ambarella Cortex-A9 1GHz dual-core DSP pour des images plus claires et une réduction du bruit. Grâce à sa qualité d’image exceptionnelle en résolution 4K ultra HD, cette nouvelle série de caméra de réseau Dahua 4K Ultra-HD est adaptée tant pour une installation à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Axis lance sa première caméradôme PTZ avec une résolution de 4K Axis Communications présente l’AXIS Q6128-E – un tout nouveau venu dans la gamme AXIS Q61 des caméras-dômes en réseau avec pan, tilt et zoom (PTZ). La caméra propose une qualité vidéo remarquable avec une résolution de 4K par faible éclairage ou dans des conditions météo défavorables et dispose de fonctions pan, tilt et zoom rapides et performantes. Cette caméra convient parfaitement à une multitude d’applications dans ou à proximité de centres commerciaux, parkings publics et stades; elle est idéale également pour la surveillance urbaine ou d’enceintes.

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Nouvelles caméras CamTech avec une framerate de 60 images fps et une résolution Ultra HD De nouvelles caméras IP font leur entrée dans la gamme CamTech.

Il y a désormais les caméras 2Megapixel offrant un framerate de 60 images par seconde (fps), idéales pour la supervision d’objets se déplaçant rapidement. Ces caméras sont disponibles en exécution box et dôme pour une utilisation à l’intérieur et/ou à l’extérieur. Il y a également la caméra 8Megapixel dont le framerate est de 30 fps pour une qualité d’image fluide Ultra HD (4K). Ces caméras peuvent être combinées à la solution iNEX Video Management et sont conformes à la norme ONVIF.

Lentilles P-iris dans toutes les caméras IP Les caméras IP GeoVision seront toutes équipées de lentilles P-iris. Dorénavant, tous les objectifs Vari-focal et caméras motorisées seront équipées des lentilles P-iris permettant d'obtenir un résultat encore meilleur.

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PRODUCT NEWS Texecom lance le Premier Elite V3.00 Après des tests intensifs de la part de Texecom, ceux-ci ont implémenté la version firmware v3.00 à toutes les centrales de la série "Premier Elite". Voici les principaux changements: nouvelle procédure de démarrage; dans laquelle le code de langue et le pays peut être choisi, compatible avec le module vocal d'Elite, plusieurs modules IP possible par centrale, les zones actives sont affichées lorsque la centrale est en mode désarmée (réglable), plus de jour de vacances programmables, augmentation du nombre de centrales de surveillance – Jusqu'à 5 PACs par centrale, compatible avec le nouveau module d'extension "Premier Elite Comport+", comparaison des changements dans la programmation à l'aide du programme "Wintex", armement impossible si des zones à haut risque ne sont pas armées, le texte des zones et partitions peut être modifié et synchronisé avec l'APP "Premier Elite Mobile".

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iconnect pour la gestion flexible de risques Lors de son dernier roadshow iconnect, ARAS Belgique a lancé une solution d’Electronics Line (RISCO) pour la gestion des risques dans une habitation, une boutique ou une entreprise. Iconnect est une puissante centrale hybride 32 zones qui gère aussi bien les détecteurs câblés que ceux sans fil. L’offre comprend des détecteurs pour l’intrusion, l’incendie, l’inondation, le gaz, l’agression et les alarmes médicales. Un nouveau détecteur sans fil rideau PIR a récemment été ajouté à la gamme. Les systèmes câblés existants peuvent être aisément remplacés par iconnect et étendus avec des produits câblés et/ou sans fil. Electronics Line est une ligne de produits exclusive de RISCO, certifiée INCERT.

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ByDemes Benelux introduit les systèmes d’observation CCTV de Hyundai Hyundai produit notamment une ligne de caméras HDCVI, types 720P et 1080P, transmission coaxiale ou UTP, une ligne complète d’enregistreurs HDTVI avec les caméras 720P et 1080P ainsi qu’une ligne IP composée de NVR’s incluant POE avec des caméras IP jusqu’à 4MP. La ligne de caméras Hyundai comprend des caméras Starlight (valeur lux très faible) qui disposent d’une structure 3 axes, d’un zoom moteur de lentille 2.812 mm, et d’un éclairage IR inclus. En outre, diverses bagues et supports muraux sont livrés pour faciliter l’installation et la finition. Les enregistreurs et Nvr’s sont disponibles de 4 jusqu’à 32 canaux et disposent d’une app NL dénommée HYUviewer pour Android et Apple. Le logiciel windows management est livré en standard.

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Dahua présente la nouvelle série Starlight Dahua présente trois nouveaux modèles dans la série de caméras Ultra WDR Starlight; la caméra box HF8231E/HF8331E, la caméra bullet varifocale HFW8231E/ HFW8331E et le dôme varifocal HDBW8231E/HDBW8331E. La série high-end Ultra Smart Starlight, dénommée ainsi suite à sa vision exceptionnelle dans l’obscurité, est reconnue pour sa qualité supérieure, son logiciel avancé et les excellentes prestations concernant l’effet ultralow illumination imaging - 0.005lux/ F1.4 (couleur) – pour un WDR de 140dB.

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Axis Communications présente l’AXIS Q6128-E – un tout nouveau venu dans la gamme AXIS Q61 des caméras-dômes en réseau avec pan, tilt et zoom (PTZ). La caméra propose une qualité vidéo remarquable avec une résolution de 4K par faible éclairage ou dans des conditions météo défavorables et dispose de fonctions pan, tilt et zoom rapides et performantes. Cette caméra convient parfaitement à une multitude d’applications dans ou à proximité de centres commerciaux, parkings publics et stades; elle est idéale également pour la surveillance urbaine ou d’enceintes.

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Nouvel interphone vidéo de Panasonic avec gestion par smartphone ARAS et Panasonic lancent le VL-SVN511 EX, une nouvelle solution d’interphonie vidéo attrayante. Le kit est constitué d’une platine de rue câblée et d’un moniteur principal fixe, avec une alimentation. Par ailleurs, 4 smartphones (Android et/ou IOS) sont équipés d’une App, ce qui permet d’utiliser le Wifi existant pour la communication. Le système peut être étendu avec une platine de rue supplémentaire, 2 accès pouvant alors être gérés. Pour le montage des platines de rue, un module intégré est disponible en option. Cette solution est une extension de la gamme d’interphonie vidéo de Panasonic.

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Axis lance sa première caméra-dôme PTZ avec une résolution de 4KK

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PRODUCT NEWS Geutebruck élargit sa gamme de caméras IP 4K Ultra HD Plus de 25 nouvelles caméras IP de GeoVision GeoVision investit dans des nouvelles caméras IP, en particulier 25 nouveaux modèles qui seront un excellent ajout à notre gamme existante. Il y aura plus de caméras Target, des caméras tube avec support intégré pour cable, Speed dome avec fisheye intégré, des caméras 12 MP, etc.

Geutebruck élargit sa gamme de caméras IP 4K Ultra HD. Avec 30 images par seconde et 8 mégapixels par image, aucun détail important n’échappera à l’utilisateur. La fonction Backfokus facilite l’installation des caméras: leur mise au point s’effectue sur commande et avec un clic de la souris. L’utilisateur peut utiliser cette fonction de façon illimitée, selon les besoins et les conditions météorologiques, même manuellement. En effet, les capteurs haute résolution sont sensibles et de fortes variations de température peuvent influencer la mise au point et entraîner des images floues.

(Photo: © Geutebruck)

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Des centrales de détection incendie pour des immeubles, de petites à moyennes tailles Siemens Building Technologies élargit son offre avec des centrales de détection incendie pour des immeubles, de petites à moyennes tailles. Les systèmes de protection incendie FC120 Cerberus Fit ont de nombreux avantages. Grâce à la technologie intelligente d'algorithmes, les capteurs incendie sont extrêmement précis et fiables. En plus, les systèmes sont faciles à utiliser et offrent des options de contrôle simples. Leur longue durée de vie les rendent en plus particulièrement rentables.

MOBOTIX perçoit de nouvelles opportunités de business development GeoVision lance nouvelle caméra sténopé 2 MP La UNP2500 est idéale pour une finition subtile. En outre, la caméra a un objectif de Super Low Lux 2MP, ce qui résulte dans une bonne image dans des circonstances peu lumineux. Cette caméra est alimenté par du PoE et est équipé d’une interface Micro SD.

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Dr. Tristan Haage, CSO de MOBOTIX, présente plusieurs opportunités de business development intéressantes, basées sur une nouvelle ligne de caméras d’intérieur haute résolution, des nouveaux développements de caméras pour l’extérieur et diverses applications d’observation thermiques: «L’été dernier, nous avons lancé trois modèles indoor. Il s’agit des caméras c25, i25 et p25 à 6 mégapixel, qui permettent à nos partenaires de perfectionner des projets globaux. Un autre segment pour lequel nous percevons des opportunités a trait aux applications d’observation thermiques.

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Intégration de la vidéosurveillance Xyclop dans le contrôle d’accès AxiomLite Le succès de la vidéosurveillance IP Xyclop a conduit à son intégration dans le contrôle d’accès AxiomLite. Par cette intégration, les caméras IP Xyclop sont ‘connectées’ aux lecteurs, les entrées et sorties du contrôle d’accès. L’opérateur peut visionner les images de la caméra à partir du logiciel AxiomLite pour une facilité de gestion optimale. AxiomLite a une capacité de 64 lecteurs/accès et offre diverses possibilités d’intégration, notamment pour l’intrusion, l’incendie et la vidéosurveillance.

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