SOMMAIRE La Quoti Halakhique: P. 02-05 Les 4 Jardins Breslev: P. 06-07 Idées Créatives: P. 08-09 Vivre son temps: P. 10-11 Sciences & Torah: P. 12 Gardes ta Langue: P. 12 Femme Vaillante: P. 12 Rav Moché ben Moché: P. 13 Ségoulot: P. 14 Adhésion au Magasine: P. 14 Noms des Tsadikim: P. 15 Recettes: P. 15 Espace jeux enfant: P. 16
Le Respect des parents – Kiboud Av Vaem
Avoir de la reconnaissance et de la gratitude
Dans le traité Kidouchine à la page 31a, la Guémara rapporte une question posée à Oula : Jusqu’où va l’honneur des parents ? Il répondit : Voyez donc ce qu’a fait un non-Juif d’Ashkelon appelé Dama ben Netina : Les sages de l’époque désiraient lui acheter une pierre précieuse (destinée à l’efod : pectoral porté par le Cohen Gadol composé de 12 pierres précieuses) à un prix extrêmement élevé, mais il refusa parce que la clé du coffre se trouvait sous l’oreiller où son père s’était endormi et qu’il ne voulait pas le réveiller. Hachem le récompensa l’année suivante lorsqu’une vache rousse naquit dans son troupeau. Les sages achetèrent la vache au même prix que ce qui été proposé pour la pierre précieuse.
Le ‘Hinoukh nous donne une raison au commandement d’honorer ses parents : “L’une des racines de cette mitsva, c’est que l’homme doit avoir de la reconnaissance et de la gratitude envers celui qui lui fait du bien et non se montrer ingrat car c’est un grave défaut qu’Hachem déteste. En acquérant cette qualité envers ses parents, il apprendra aussi à reconnaitre la bonté de D. son créateur et disposera son esprit à comprendre avec quel soin il doit le servir ».
Une Mitsva Rationnelle ? Il y a un principe essentiel dans la Torah : Afin de tirer l’intégralité du salaire d’une mitsva, il est essentiel d’observer les mitsvot rationnelles (appelées Michpatim, en opposition à ‘Houkim : catégorie de mitsvot que l’homme ne peut comprendre) uniquement par obéissance parce que c’est Hachem qui nous l’ordonne et non parce que la raison le commande. C’est pour cela qu’il est écrit dans la Parachat Vaet’hanan (où l’on y répète les dix Commandements) : “Honore ton père et ta mère comme te l’a ordonné Hachem ton D.” : ce qui signifie ne les honore pas parce que ta raison te le commande, mais parce que D. te l’ordonne. Le devoir d’honorer et de craindre ses parents est une des mitsvot rationnelles de la Torah. Il est dit : “N’est-il donc pas ton père, ton créateur ? N’est-ce donc pas lui qui t’a fait ? qui t’a organisé ?” En effet, comme l’écrit le Rambam (Chemona Peraquim, chapitre 6) : « Cette mitsva fait partie des mitsvot qui, comme le disent les Sages, auraient dû être instituées si elle n’avaient pas été écrites… ». Cependant le Midrash Talpiyoth 1 nous explique que bien que cette mitsva soit une mitsva rationnelle qu’on devrait déduire et appliquer naturellement, elle doit être accomplie parce qu’Hachem l’a ordonnée, et non parce que la raison et la nature l’imposent. Pourquoi la Torah a-t’elle eu besoin de prescrire cette mitsva dite rationnelle ? Une des raisons est que sans cet ordre de la Torah, l’homme obéirait aussi à ses parents s’ils lui disaient de transgresser les lois de la Torah.
Comparaison avec Hachem Nous apprenons d’après Rabbi que l’honneur des parents est précieux “aux yeux” du Créateur puisqu’il compare leur honneur et leur crainte à son honneur et à sa crainte, et leur outrage à son outrage, etc… Comme l’explique le Meïri sur le traité Kidouchine : “Le même châtiment sanctionne l’outrage des parents et l’outrage de D.” Le Rambam écrit donc que l’honneur des parents est une importante mitsva positive puisque la Torah la compare à l’honneur et à la crainte d’Hachem, et que tout comme D. a prescrit d’honorer Son nom et de Le vénérer, Il a ordonné à chacun d’honorer ses parents et de les craindre.
Faire la volonté de ses parents Il est très important pour un fils avisé de comprendre ce que désirent ses parents et de faire leur volonté. Par exemple, si D. lui a accordé des richesses et que son père est démuni, il l’entretiendra et assurera tous ses besoins de bon coeur, avec de douces paroles et beaucoup de respect. Le Méïri (Kidouchine 29a) et le Séfer haYeréim (mitsva 222) écrivent que “la crainte et l’honneur des parents n’ont pas de limites. Plus on s’y applique, plus on est digne de louanges.”
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En revanche, il est dit de quiconque méprise ses parents en pensée, en parole ou en actes, les contredit, s’assied à leur place, etc… : “Maudit soit celui qui traite son père ou sa mère avec mépris”(Sefer ‘Harédim). Le Matok Midevach (chapitre 7) dit : “Si un homme honore son père et sa mère, ses enfants l’honoreront lui aussi. Mais s’il traite leur honneur à la légère, il sera lui aussi humilié par ses enfants”. De plus, le ‘Hayé Adam (Nichmat Adam : règle 16, chapitre 1) rapporte que l’obligation de respecter ses parents découle aussi de celle de rembourser une dette car les enfants doivent rendre à son père ou sa mère les bienfaits qu’ils lui ont prodigués. Un des aspects de ce remboursement est de rendre le profond amour qu’ils leur ont témoigné.
Le Respect des parents allonge la vie ! Cha’arei Aharon (Chemoth 20,12) nous explique en quoi la longévité est une juste rétribution du respect des parents. Dans la parachat Toledoth, il est dit à propos des épouses de ‘Essav (filles de ‘Heth) : « Elles furent une amère affliction pour Yits’hak et pour Rivka ». C’est la raison pour laquelle Rivka dit à son mari Yits’hak : « Si Ya’acov prend une épouse parmi les filles de ‘Heth … à quoi bon vivre ? » Cela nous montre que lorsque les enfants refusent d’obéir, la vie n’a plus de valeur pour les parents. En revanche, en respectant leur volonté, ils les honorent et cela leur donne le goût à la vie. C’est pourquoi D. rétribue les enfants selon leurs actes et leur ajoute également des années de vie.
Le Respect des parents: en acte, en parole et en pensée En acte Cela consiste à leur donner à manger, à les habiller, à se promener avec eux. De plus, le fils à l’obligation de les servir ou de veiller à les faire servir. Malgré qu’il soit interdit de saluer quelqu’un avant la prière du
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matin, si on rencontre son père avant la prière, le fils pourra lui dire bonjour. De même, si ses parents voyagent à l’heure de la prière du matin, le fils devra les accompagner ou aller les accueillir à l’aéroport avant de faire sa prière car ce serait les humilier que de s’en abstenir. En pensée Le respect des parents en pensée consiste à ne pas mépriser ses parents dans son cœur et les honorer en apparence. On doit les considérer comme des personnes importantes, même s’ils ne le sont pas pour les autres. C’est l’essentiel de l’honneur des parents. En parole En parole, respecter ses parents c’est leur parler calmement, avec douceur et humilité. En revanche, Il n’est pas nécessaire de les vouvoyer. Un fils doit faire attention de ne pas prendre la parole devant son père, à moins que son père ne l’y ait autorisé. On ne doit pas non plus interrompre ses parents.
Définition Les dix commandements sont inscrits sur 2 tables, cinq commandements sur chacune. La première contient les lois concernant les rapports de l’homme avec Hachem et la seconde, les lois concernant les relations entre l’homme et son prochain. Or, le respect des parents figure sur la première table. Cela souligne l’importance que D. donne à l’honneur qu’Il veut nous voir accorder à nos parents. (‘Houmach Artscroll, Parachat Yithro) Nos Sages enseignent qu’il y a 3 associés dans la creation de l’homme : Hachem, le père et la mère. Ainsi, du faite que la mitsva d’honorer ses parents est « classé » dans la partie des mitsvot envers Hachem, il faut faire très attention à l’honneur et à la crainte de ses parents car ils sont assimilés à l’honneur et à la crainte d’Hachem. Toutes les règles concernant le respect des parents sont valables envers son père comme sa mère et il n’y a aucune différence à faire entre ses 2 parents. Etant très importante, la mitsva de kiboud av vaem n’a pas de limite et celui qui multiplie les signes d’honneur vis à vis de ses parents est digne d’éloge, s’assure la longévité dans ce monde et dans l’autre, ainsi que la richesse et la réussite dans tous les domaines. Il méritera également que ses enfants l’honorent jusqu’à la fin de ses jours. Chacun a l’obligation chaque année, d’étudier à nouveau les halakhot sur le kiboud av vaem, même si on les connait déjà, en raison de l’importance et de la gravité de cette mitsva. En général, pour les mitsvot de l’homme envers Hashem, il est nécessaire d’avoir l’intention de réaliser la mitsva (kavana) pour être vraiment acquitté de la mitsva d’où la nécessité d’avoir la kavana de respecter ses parents. Par respect pour ses parents, un fils à l’obligation de se lever dès qu’il les aperçoit. On doit se mettre entièrement debout et ne pas se rassoir jusqu’à ce que ses parents s’asseyent ou ne soient plus visibles. Le fait de se lever devant ses parents est une importante marque d’honneur. Cette obligation est valable à la maison, à la synagogue ou dans tout lieu public. Celui qui n’a plus de père ou de mère, has vechalom, observera la mitsva de kiboud av vaem en honorant leur mémoire. Il s’efforcera également d’honorer les personnes âgées, les érudits en Torah ou un aîné de la même façon qu’il aurait dû honorer ses parents. Ce sera comme si il les avait, d’une certaine manière, honorés.
Cas spécifiques 1– Parents “compliqués” : Le devoir d’honorer ses parents s’applique aussi aux parents difficiles, accaparants, qui importunent leur enfants par toutes sortes d’exigences ou de revendications 2– Parents non pratiquant : Des enfants pratiquants ayant des parents qui n’observent pas les mitsvot et profanent publiquement Chabbat ont tout de même l’obligation de les honorer et de les respecter ! Si des parents non-observants des mitsvot et n’ayant pas l’habitude de réciter les bénédictions sur les aliments, demandent à leur enfant de leur servir un aliment ou une boisson permis et que celui-ci n’a pas réussi à les convaincre de réciter la bénédiction avant la consommation, il les servira malgré tout en espérant que sa conduite polie, délicate et respectueuse les rapprochera peu à peu de la Torah. Mais dans le cas où l’aliment en question est interdit, le fils ne doit pas les servir car c’est comme si ses parents lui disaient de transgresser une loi de la Torah. 3– A qui la priorité ? : Si le père et la mère ordonnent au fils de faire une certaine chose en même temps, le fils devra donner la préséance à son père car d’après la halakha l’honneur de la mère est « cédé » à son mari. Dès qu’il a terminé, il devra s’empresser de servir sa mère avec beaucoup de respect. Dans le cas de parents divorcés , l’honneur des deux parents étant égal, le fils s’occupera de celui qu’il veut en premier. 4– Chalom Bait ? : Dans le cas où le respect des parents entraîne (à D. ne plaise) une tension entre un homme et sa femme et donc risque d’affecter le Chalom Bait (la paix du foyer), la personne concernée essaiera d’accomplir la mitsva de kiboud av vaem à travers un intermédiaire. Mais si elle ne trouve personne alors elle en sera dispensée. Il est évident qu’avant d’en arriver à un tel extrême, le couple devra longuement s’entretenir sur l’importance du kiboud av vaem et consulter une autorité religieuse compétente. 5– Etude de Torah ? : Si le père demande à son fils de l’aider pour un certain travail pendant que le fils étudie la Torah, ce dernier devra provisoirement laisser l’étude de la Torah et aider son père. Il en est de même si son père ne lui demande pas mais que le fils voit qu’il a besoin d’aide. 6– Préserver de la faute : Si le fils ou la fille voit un de ses parents transgresser un interdit de la Torah ou même un interdit d’ordre rabbinique, il ne doit pas lui dire ouvertement mais il doit plutôt lui dire avec un exemple.
Les beaux parents On a l’obligation d’honorer ses beaux-parents et de se lever devant eux lorsqu’ils arrivent à proximité de nous, de la même façon que l’on honore des personnes distinguées d’un certain âge, mais on n’a pas l’obligation de les honorer comme des parents. Il est correct et convenable de ne pas appeler les beaux-parents par leur prénom, puis qu’on ne le fait pas non plus pour des personnes distinguées d’un certain âge. Un gendre doit se conduire avec respect envers ses beaux-parents et s’adresser ploiement à eux, meme si ceux-ci l’importunent, comme nous le montre l’exemple du roi David, que le roi Chaoul poursuivait de sa haine et qui le traitait malgré tout avec respect et l’appelait « mon père ». Une femme a également l’obligation d’honorer ses beaux-parents. Cette obligation est plus grande que celle du mari, envers ses beaux-parents, car c’est un honneur pour son mari, dont elle a l’obligation d’honorer.
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L’importance de l’allumage des bougies de Chabbat Allumer une lumière avant Chabbat est une obligation imposée par nos Sages. On doit allumer les nerot de chabbat dans la salle à manger car un repas n’est considéré comme important qu’à condition qu’il y ait de la lumière puisque si l’on mange dans l’obscurité, on ne prend pas plaisir à manger. Une des raisons pour laquelle on doit allumer les bougies de chabbat est donc le ‘Oneg Chabbat (le plaisir de chabbat). Une autre raison d’allumer les nerot de chabbat est pour le chalom bait (la paix du foyer), car s’il n’y a pas de lumières, on risque de trébucher et ainsi s’énerver les uns envers les autres… Il faut accorder un soin particulier à cette mitsva en allumant de belles lumières car il est écrit dans la Guémara (traité Chabbat, page 23b) « Rav Houna dit : Celui qui a l’habitude d’allumer de belles lumières mérite d’avoir des fils érudits. » Car il est écrit « Car la mitsva est une lampe et la Torah est une lumière » (Michlei 6:23). Ainsi en observant le commandement d’allumer les nerot de chabbat (et celles de ‘Hanouka), on amène au monde la lumière de la Torah. Il est donc important que les femmes prient après l’allumage pour demander à Hachem de leur accorder des fils érudits qui rayonnent par leur Torah. D’après la stricte Halakha, il suffit d’allumer une seule lumière en l’honneur de Chabbat. Mais nous avons l’habitude d’en allumer au moins deux : une pour « Zakhor« (se souvenir) et une pour « Chamor« (garder). En effet, dans la Torah, les 10 commandements sont mentionnés à deux reprises et le 4e commandement, celui concernant Chabbat, commence une fois par Zakhor et une fois par Chamor. En allumant 2 nerot, on atteste vouloir se souvenir du Chabbat et le garder. Plus on allume de lumières en l’honneur de Chabbat et plus on a du mérite. Certaines femmes ont l’habitude d’en allumer sept et même plus, d’autres en allument une pour chaque membre du foyer et en ajoutent une à chaque nouvelle naissance.
Si un homme voyage seul et que sa femme allume déjà les lumières de chabbat dans sa maison, il devra malgré tout allumer les bougies de chabbat à l’endroit où il passe chabbat.
Le cas des filles célibataires Les jeunes filles séfarades célibataires qui habitent chez leurs parents et dépendent d’eux, n’ont aucune obligation d’allumer les nerot de shabbat, et les Séfaradim n’ont jamais eu cette habitude. Elles n’ont donc pas le droit non plus de réciter la berakha. Elles devront écouter celle récitée par leur mère et y répondre Amen.
Le cas d’un élève en internat Un élève (fille ou garçon) qui habite en Internat doit allumer les nerot de shabbat dans sa chambre à coucher en utilisant suffisamment de combustible afin que les bougies brûlent encore à son retour après le repas. Dans le cas où plusieurs personnes dorment dans une chambre, une seule allumera les nerot et les autres écouteront la berakha et seront acquittées de leur obligation.
Le cas d’une fille mariée chez ses parents / beaux-parents Une fille mariée qui passent chabbat avec son mari, chez ses parents ou ses beaux-parents, doit allumer les nerot de shabbat dans la chambre qui leur a été mise à disposition avec berakha alors que la maîtresse de maison allumera les nerot dans la salle à manger avec berakha normalement.
Le cas d’un invité Un invité (dans sa famille ou chez des amis) à qui on met une chambre à disposition complète, devra allumer les nerot de shabbat avec berakha dans sa chambre. En revanche, l’usage est d’être acquitté par l’allumage de la maîtresse de maison.
Même un pauvre qui n’a pas de quoi se nourrir a l’obligation d’allumer une lumière du Chabbat. Il doit aller de porte en porte pour demander de l’huile ou une bougie pour allumer car les nerot font partie du ‘Oneg Chabbat (la joie du Chabbat)
Si l’on est invité le vendredi soir et qu’on rentre dormir chez soi ensuite, il faudra allumer avant de partir et mettre suffisamment d’huile ou utiliser une bougie suffisamment grande pour que les nerot brillent toujours lorsqu’on rentre. Si ce n’est pas possible, on allumera avant de partir sans réciter la berakha.
Le moment de l’allumage est propice pour prier pour notre salut et celui de nos proches.
Le cas du chabbat à l’hôtel
Qui a l’obligation d’allumer les nerot de shabbat ?
Si on passe chabbat à l’hôtel, seul ou en famille, on devra allumer les nerot de shabbat dans sa chambre en récitant la berakha.
Aussi bien les hommes que les femmes ont l’obligation d’allumer au moins une lumière dans leur maison pour Chabbat. Comme nous l’avons vu plus haut, nous avons l’habitude d’en allumer au moins deux. En revanche, cette mitsva incombe prioritairement à la femme car elle représente « l’âme du foyer« : elles veillent aux besoins du foyer et s’y trouvent en permanence. Il est bien que ce soit l’homme qui s’occupe de préparer les nerot de Chabbat. Une femme ou un homme vivant seul(e) (célibataire, veuve/ veuf, divorcé(e)) est également soumis(e) à l’obligation d’allumer les bougies de chabbat et des fêtes. De même pour celui dont l’épouse, pour une raison quelconque, n’allume pas, il doit allumer lui-même et réciter la berakha.
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Mais si l’hôtelier craint les risques d’incendie et ne permet pas l’allumage dans les chambres, on peut allumer avec berakha dans la salle où se déroulera le repas de chabbat. En revanche, si d’autres personnes ont déjà allumé leurs lumières de chabbat dans cette salle, il faudra allumer les nerot sans réciter la berakha. On pourra toutefois réciter la berakha sur une lumière électrique qu’on aura préalablement allumée dans sa chambre avant d’allumer les bougies dans la salle prévue pour l’allumage.
Le cas d’un aveugle Une aveugle allume également les nerot de shabbat avec berakha car elle jouit de la lumière qui permet aux autres de voir et de l’aider et la diriger. Mais si elle est mariée avec un voyant, il est préférable que ce soit lui qui allume et récite la berakha.
Kol Ayechouot pour Tsipora Yardena bat Ra’hel Corine
Comment accepter Chabbat ?
Où allumer les bougies de chabbat ?
Pour les femmes : Dans la majorité des communautés séfarades d’Afrique du Nord, la coutume est de faire la berakha après avoir allumé les nerot et ainsi recevoir le Chabbat automatiquement par la berakha, comme pour les ashkenazim. Le Ben Ich ‘Hai nous enseigne que dès que la femme a terminé d’allumer les nerot, elle doit immédiatement se débarrasser de l’allumette et placer aussitôt ses mains sur ses yeux qu’elle doit garder fermés (pour ne pas profiter de la lumière avant d’avoir récité la bénédiction) et réciter la berakha sans attendre. Ensuite, elle ouvrira ses yeux et contemplera les lumières et leur lueur se répandre.
C’est une mitsva d’allumer les nerot de chabbat à coté de la table où l’on va prendre le repas afin de profiter de leurs lumières pour faire le kiddoush et manger. Mais si on est dérangé à l’intérieur par la chaleur, des insectes…, on pourra prendre le repas sur la terrasse car on allume les bougies de chabbat pour se réjouir et non pour s’affliger.
Pour les hommes : Un homme, même dans le cas où il récite la berakha de l’allumage des bougies, ne reçoit le chabbat qu’en récitant « Boi Kala Boi Kala » et « Mizmor chir leyom Ha-Chabbat ».
Bénédiction sur l’allumage Avant d’allumer les nerot de chabbat (ou après en fonction des habitudes de chacun), on récite la berakha suivante :
ברוך אתה ה’ אלקינו מלך העולם אשר קדשנו במצותיו וצונו להדליק נר של שבת
Baroukh ata Ado-naï, Elo-hènou, melekh ha‑olam, asher
En revanche, si la maitresse de maison est alitée, on pourra lui apporter les nerot à coté de son lit pour qu’elle puisse les allumer puis on les ramera à l’endroit où elles resteront durant chabbat.
Qu’utiliser pour allumer les nerot de chabbat ? Il est recommandé d’allumer les nerot de chabbat avec de l’huile d’olive. Si on n’a pas d’huile d’olive, on se sert d’autres huiles. Et si on n’a pas d’huile, on utilisera des bougies de cire. Il faut veiller à ne pas allumer les nerot en flambeau (plusieurs mèches pour une seule flamme) et donc de bien espacer les mèches. En effet, certaines personnes ont l’habitude d’allumer plusieurs veilleuses dans le même récipient ou de prendre des bougies qui ont plus d’une mèche.
Béni Tu es, Hachem, notre D. Roi de l’univers, qui nous as
Si une bougie s’est éteinte avant d’être complètement consumée, on a le droit de se servir de cette bougie après chabbat pour un usage quelconque. De même, s’il reste de l’huile.
sanctifiés par Tes commandements et nous as prescrit
Comment allumer les bougies de chabbat ?
d’allumer la lumière du chabbat.
Lorsqu’on allume, il faut que la majeure partie de la mèche visible prenne feu de façon à ce que la flamme s’élève bien haut d’elle-même dès qu’on retire l’allumette. Il est donc conseillé d’orienter l’allumette vers le bas de la mèche.
kideshanou bemitzvotav, vètzivanou lehadlik ner shel chabbat.
Il faut allumer les nerot de chabbat à l’endroit où elles vont rester et non les allumer à un endroit et les déplacer ensuite.
On ne doit pas modifier le texte de la berakha qui a été institué et rajouter le mot « kodesh« . En effet, conclure la berakha par « lehadlik ner shel chabbat kodesh » est principalement une tradition ‘Habad (Loubavitch). Mais à posteriori, si on se trompe, on n’a pas besoin de recommencer la berakha !
Quand allumer les bougies de Chabbat On ne peut allumer les nerot de Chabbat qu’à partir du Plag Hamin’ha (soit 1h ¼ d’heure proportionnelle* avant la sortie des étoiles). Allumer plus tôt n’est pas permis car il fait encore grand jour et on n’aurait pas l’impression d’allumer ces lumières en l’honneur du Chabbat. Si on a allumé si tôt, la berakha sera donc considérée en vain et il faudra recommencer l’allumage avec berakha après le Plag Hamin’ha.
En cas de retard En cas de besoin, on peut allumer les bougies de chabbat seulement 10 minutes avant la chekia (= le coucher du soleil), soit retarder de 8 minutes l’heure indiquée sur les calendriers. En dernier recours, si on dépasse ces dix minutes, on peut allumer avec berakha à condition d’être absolument certain que le soleil ne s’est pas encore couché (montre à l’heure, etc…). Mais si on n’en est pas certain, il ne faut pas risquer de transgresser chabbat et on préférera donc s’abstenir d’allumer. Il est évident qu’allumer moins de 10 minutes avant la chekia ne peut se faire qu’à titre exceptionnel, il est important de garder quelques minutes à réserver pour Chabbat.
Il convient, à priori, de se vêtir de ses vêtements de Chabbat avant d’allumer les nerot de chabbat. Mais s’il est tard et qu’on risque de laisser passer le temps de l’allumage en s’habillant d’abord, il faut d’abord allumer puis ensuite se revêtir des vêtements de Chabbat. C’est une belle coutume de donner de l’argent à la tsédaka avant l’allumage des nerot de chabbat.
En cas d’oubli Si une femme a oublié d’allumer les nerot de chabbat et que son mari ne l’a pas fait non plus, d’après certains décisionnaires, elle devra allumer une lumière supplémentaire tous les chabbatot suivants. Cependant de nos jours, où nos pièces sont éclairées par l’électricité, elle pourra continuer à allumer le même nombre de lumières qu’elle allumait auparavant. Si une femme s’est volontairement abstenue d’allumer les nerot de chabbat, elle devra allumer une lumière supplémentaire les chabbatot suivants. Cependant, si elle regrette sincèrement sa conduite et souhaite observer les mitsvot scrupuleusement, elle n’est pas soumise à cette « sanction » d’allumer une lumière supplémentaire.
Kol Ayechouot pour Yehoudit bat Miriam
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La Paix Domestique L’axe central Il existe un principe, sur lequel repose toute la joie de la femme. A partir du moment où l’homme comprend un tel principe, toute sa vie de couple devient alors très simple et légère, ce principe est l’axe central sur lequel repose tout son Chalom Bayit (L’harmonie du foyer). La base de cela c’est que le mari sache que la chose la plus importante pour lui est sa femme.
Le Jardin de l’éducation
Il existe un principe fondamental dans l’éducation des enfants, où il existe beaucoup de conseils pratiques. Ce fondement est celui de faire entrer le bien et le bon à l’intérieur de la maison au lieu de combattre le mauvais. Qu’est ce que cela signifie ?
L’homme doit transmettre à sa femme par tous les moyens le fait qu’elle a la première place dans sa vie. Il peut lui faire comprendre cela grâce à des paroles en lui disant à chaque occasion possible . Il peut aussi lui faire passer ce message par des actes, en s’annulant et faire la volonté de sa femme.
La majorité des parents concentrent l’essentiel de leur éducation dans des combats acharnés sur les choses fausses, erronées et mauvaises de leurs enfants. Même s’ils savent qu’il n’est pas bon d’agir ainsi, ils ne savent pas faire autre chose. Beaucoup de forces psychologiques sont dépensées dans ces confrontations avec les enfants, ces réprimandes et ces cris ainsi que toutes les sortes de critiques et d’insultes qui peuvent s’y ajouter.
A partir du moment où la femme fera attention a tous ses égards envers elle, elle se sentira vraiment à la première place devant lui, et on ne peut concevoir la grande confiance, la vivacité et la joie qu’elle recevra de cela. Elle sera la femme la plus heureuse au monde, et le mari est le premier qui jouira de cela sur tous les plans, et le gain qu’il gagnera de ces concessions qu’il a fait pour elle, montera mille fois plus, que ce qu’il a cru perdre par ses concessions, comme cela est expliqué en détail dans le 5eme chapitre du livre le Jardin de la paix.
Le véritable chemin à suivre est de ne pas combattre le mal, mais au contraire multiplier le bien ! Faire entrer dans la famille, à l’intérieur de l’enfant le plus de bien possible : des bonnes qualités, des bonnes habitudes, une bonne volonté, et c’est ainsi que l’enfant s’habitue au bien et que le mal diminue de plus en plus, petit à petit jusqu’à disparaitre totalement, et tout cela dans un chemin agréable et rempli d’amour, sans causer aucune cicatrice dans l’âme et sans causer l’éloignement de l’enfant.
L’entrée a la maison
Il existe sur ce sujet plusieurs exemples, et nous essayerons d’en rapporter quelques uns et nous expliquerons également comment les faire pénétrer dans l’âme de l’enfant.
Il existe un principe très connu que tout dépend du début. C’est pourquoi, l’entrée du mari à la maison, après une journée pleine et fatigante au travail ou aux études, est très importante, et c’est le moment de montrer à sa femme qu’elle tient la première place pour lui. A l’instant où il la voit, il lui dira avec un grand et vrai sourire et avec plein d’adoration : Bonjour ma chérie ! Comment ça va ? Toute la journée j’ai pensé à toi et je veux savoir comment tu te portes, qu’est ce qui t’es arrivé aujourd’hui, et comme ca il s’assoit avec elle tout en la réveillant a entrer dans la discussion. Le but est de lui donner son attention à l’ instant où il entre à la maison, ce qui lui transfère le sentiment qu’elle est la chose la plus importante dans la maison, et donc instantanément a son entrée a la maison, sa femme est la première. Respect et honneur Il est rapporté clairement dans le Rambam ( Hilhot Ichout 19 ) : «…Et aussi nos sages ont obligé l’homme a honorer sa femme plus que soi même, et l’aimer comme soi même, et si il a de l’argent, il doit multiplier ses bontés selon son argent, et n’imposera pas sur elle une grande crainte, et sa discussion avec elle sera avec calme et il ne sera pas triste , ni énervé …» Respecte et tu seras respecté A long terme, une femme qui se fait respecter et honorer par son mari, ne pourra pas aller contre la volonté de son mari. Elle ne se sentira pas bien à s’y confronter, de lui mettre des bâtons dans les roues, puisqu’il la respecte tellement et la prend tant en compte. C’est pourquoi, sans lui dire un mot, elle -même aura honte de se confronter à lui a cause de sa bonne attention envers elle. L’homme doit faire attention a une seule chose, de faire tout cela avec vérité, et sans espérance du résultat immédiat, car il est possible qu’il aura besoin de continuer de se comporter de cette façon fixe et par principe, c’est à dire : « Eclairer et prier » et lorsqu’elle remarquera que son comportement est vrai, elle se retournera, comme il est écrit : « Lorsque D’ieu agréé les voix d’un homme, Il lui concilie aussi la faveur de ses ennemis ».
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Premier exemple : la Emouna Il faut toujours se rappeler que l’essentiel de l’éducation est l’éducation à la Emouna et à la crainte du Ciel. L’essentiel de la Emouna réside dans les trois niveaux de la foi que l’homme doit appliquer dans chaque situation. 1. C’est ainsi qu’Hachem l’a décidé 2. Tout est pour le bien 3. Chercher le message qu’Hachem veut nous faire passer Les parents doivent ainsi éduquer leurs enfants selon ces trois principes afin qu’ils les vivent depuis leur enfance. Regarder et aborder la vie avec foi. Eduque le jeune Dans notre génération, le Créateur du monde a mis un chemin pour arriver à une Emouna toute simple, et c’est cela que l’on doit s’efforcer de transmettre aux enfants dès le début. Bien entendu, à ce sujet, plus que dans tout autre, il mettre l’accent sur le travail personnel des parents, parce que pour que l’enfant apprenne la Emouna dans ce monde rempli de faces cachées, il est obligé de grandir dans un environnement qui vit et respire la Emouna. Dans une maison qui entièrement remplie de Emouna. Il est évidemment impensable et complètement illogique que des parents parlent à leur enfant de Emouna, lui apprennent à parler avec Hachem, le remercier pour tout, sans qu’eux même ne vivent ce qu’ils disent. Rav Shalom Arush
Kol Ayechouot pour Reouven Moshe Bouguid, Noa Batia et Yael Tirtsa bnei Tsipora Yardena
Le Jardin de la Foi
Rendre le dépôt Rabbi Méïr Baal HaNes perdit ses deux fils le jour du Chabath. Sa femme, Brouria, garda le secret pour elle et à la clôture du Chabath, elle lui divulgua que le temps était venu de rendre le dépôt qui leur avait été remis : leurs deux chers enfants. Rabbi Yo'hanan, qui perdit ses dix fils, consolait les endeuillés en leur montrant la dent de son dixième fils. Rabbi Na'hman de Breslev a perdu ses deux fils et la femme de sa jeunesse. Lui-même a disparu à l'âge de 38 ans. Nombreux sont les Justes qui ont dû traverser de telles épreuves, même si tous savaient qu'ils étaient justes et saints. La mort est notre héritage commun, et comme nos Sages de mémoire bénie nous l'enseignent : si Moché est mort, qui ne mourra pas . Ne pas oublier le monde futur Parfois, un homme qui commence à se repentir peut être ébranlé par un revers de fortune. Si quelqu'un vient de s'engager dans la voie de la Tora et qu'il lui arrive un malheur, on peut demander : “Comment est-ce possible ? Il se fortifie dans l'accomplissement des mitswoth, et il devrait jouir de la longévité et ne pas mourir subitement !”. Les gens oublient que ce monde-ci n'est pas essentiel et que l'homme y vient en mission. Il est donc difficile pour eux de comprendre. Mais s'ils se souvenaient qu'il existe un monde futur et que l'homme vient dans ce monde pour se corriger, toutes leurs difficultés disparaîtraient. L'homme est un être mortel L'homme ignore ce qu'il est venu réparer et parfaire dans ce monde. Il ignore aussi quand se terminera sa réparation. Il ne sait pas comment il quittera ce monde. Il doit donc méditer sur le jour de sa mort, comme le dit le roi Chlomo, que son âme repose en paix (Ecclésiaste 7 : 2) : “Il est préférable de se rendre dans une maison endeuillée plutôt que dans une maison où l'on festoie, là-bas est vue la fin de tout homme. Les vivants doivent le prendre à coeur”. C'est la raison pour laquelle l'Ecclésiaste déclare que le vivant doit prendre cela à coeur, qu'il est tenu de se secouer et de méditer sur le jour de sa mort, non par peur, mais pour voir ce monde avec un regard réaliste. De cette façon, il arrivera à la conclusion inévitable que le monde possède un Créateur. Il Lui parlera et Lui demandera qu'Il lui montre pourquoi il est né et quelle est sa mission personnelle dans ce monde-ci. L'hôte de passage Les gens qui s'investissent totalement dans ce monde, souffrent de toute chose qui les contrarie et ils peinent beaucoup afin de réussir dans ce monde. Tout reste dans ce monde, qu’ils abandonnent, démunis de tout. Par conséquent, l'homme qui se consacre à ce monde-ci est doublement perdant : il perd ce monde car sa vie n'est pas vivable, et bien entendu il perd le monde futur. En revanche, celui qui consacre sa vie au véritable but gagne doublement : non seulement le monde futur, mais aussi ce monde-ci, car les gens qui consacrent leur vie, leurs forces et leur énergie pour atteindre ce but, vivent dans le calme, le bonheur et la félicité et ils ne manquent de rien, même dans ce monde-ci.
Le Jardin de la Prospérité
Une personne pourrait s'exclamer : “Que puis-je faire ? Je n'ai tout simplement d'argent pour éviter les dettes !” Nous devons savoir qu'il existe un principe selon lequel une personne est dirigée dans la direction vers où elle désire aller. Nous devons agir d'une façon qui montre que nous avons pris réellement sur nous la responsabilité de rendre l'argent que nous devons. Cela signifie que nous avons décidé – avec une conviction certaine – de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour effacer nos dettes. Ceci inclut : prier et nous repentir de toutes nos forces; également, nous devons nous efforcer à saisir toutes les occasions possibles afin de sortir de notre situation. Dans ce cas, il est évident qu'une aide céleste puissante viendra à notre aide et qu'en fin de compte, nous pourrons rembourser nos dettes. Dans le domaine spirituel, elle saisit chaque occasion pour prier et supplier Hachem pour qu'Il l'aide à ne pas infliger de douleurs à un de ses contemporains. Cette personne se repent de ses fautes qui expliquent les dettes auxquelles elle doit maintenant faire face. Dans le domaine matériel, elle travaille le plus grand nombre d'heures possible, peu importe le type d'emploi qu'elle doit accepter pour sortir de sa situation inconfortable. Elle réduit son propre budget au strict minimum et évite à tout prix d'emprunter de l'argent, même des sommes réduites : elle ne désire sous aucun prétexte aggraver sa situation présente et augmenter ses dettes ! Elle agit de la sorte jusqu'au jour où elle aura fini de rembourser les sommes qu'elle doit ! Logique fondamentale Il arriva qu'un des 'hassid du rabbin de la ville de Monsey (États-Unis) voulut se rendre au mariage d'un des ses frères à une très grande distance de son lieu de domicile. Le 'hassid avait déjà des dettes à rembourser et le voyage aurait représenté des frais importants. Le rabbin lui interdit tout simplement de se rendre au mariage de son frère ! Il lui dit que la plus élémentaire des logiques voulait qu'il ne dépense pas d'argent pour le mariage de son frère. Plutôt, il devait donner à la personne à qui il devait une certaine somme, le montant d'argent qu'il aurait dépensé pour le voyage. Une personne qui doit de l'argent à d'autres doit prendre conscience de ceci : l'argent qu'elle a dans sa poche n'est pas à elle ! Chaque fois qu'elle achète quelque chose avec cet argent – où qu'elle l'utilise pour autre chose – elle dépense l'argent de la personne envers laquelle elle est endettée. Une morale irréprochable Une personne qui possède une honnêteté minimale est dotée d'une morale irréprochable lorsqu'il s'agit de rembourser ses dettes. Cette personne assume la totalité de ses responsabilités et elle ne compte pas les efforts qu'elle doit faire pour rendre l'argent qu'elle doit. De fait, lorsque Hachem voit qu'il s'agit d'une personne dotée d'une droiture d'esprit, Il vient à son aide pour la sortir de la situation difficile dans laquelle elle se trouve. Rav Shalom Arush
Rav Shalom Arush
Kol Ayéchouot pour Miriam Janette bat Esther ou Michpa’hta
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IDEES CREATIVES Collage de feuilles d'automne
IDEES CREATIVES Lampe feuilles d'automne
Vivre Son Temps Noa’h
Vivre Son Temps Lek’h Lek’ha
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
Les trois générations de Noé
Du moi au moi
“Voici les chroniques de Noé : Noé était un homme juste et parfait dans sa génération” (Genèse 6: 9). “Dans sa génération” mais dans les autres générations, comme celles d’Abraham, Moïse et David, il ne compte pour rien (Zohar 1ère partie, 60a).
D.ieu dit à Avraham: “va-t-en, de ton pays, de ton lieu de naissance et de la maison de ton père, vers la terre que Je te montrerai”. (Genèse 12:1) Qu’est-ce qui pousse un homme à quitter son pays, son lieu de naissance et la maison de son père pour une destination inconnue? Et pourtant il est vrai que nous sommes attirés, à la recherche de quelque chose de plus que ce que nos parents, nos maîtres, et en vérité, notre nature même, ont à nous offrir. Notre vie est une quête incessante après que nous ayons rejeté l’identité innée et acquise de notre jeunesse et de notre naissance.
Abraham, Moïse et David représentent trois jalons dans la réalisation de la mission de l’homme dans la vie. Abraham fut le premier à démontrer qu’un être humain seul pouvait se charger du monde entier. Abraham était né dans un monde où la vérité du D.ieu Un avait été oubliée, et où tous adoraient les idoles de bois et de pierre. Seul, sans rien que son propre esprit pour le guider, il en vint à réaliser que le monde entier se trompait. Seul, il défia la puissance des rois et les conventions de la société et fut prêt au sacrifice de sa vie au nom de ses convictions. Il fut “Abraham l’hébreu” surnommé ainsi parce que le monde entier se tenait d’un côté et lui de l’autre. Mais la vie est plus que se tenir contre un monde adverse. La Torah est le “plan divin de la création” et notre mission dans la vie est de placer le monde sur ses fondations divines. Ce n’est que, lorsque Moïse communiqua la Loi divine de la réalité dans un langage accessible à l’homme, que les fondations de l’univers se solidifièrent. Dans la génération de Moïse, la relation de l’homme avec son monde entra dans une nouvelle phase. Avec Abraham, le monde était une force qui pouvait résister avec succès. Avec Moïse, il était une dynamique à stabiliser, une ressource à développer. La troisième et dernière phase est celle de l’élévation de la création. La stabilité et le développement ne suffisent pas car
le monde est fini et à facettes multiples. L’objectif ultime n’est pas la civilisation de la terre mais sa sanctification. Cela sera atteint par Machia’h qui “rendra le monde parfait (comme) le royaume de D.ieu”, inaugurant une ère où il n’y aura pas de famine ni de guerre, de jalousie ni de rivalité… et la seule occupation du monde sera de connaître D.ieu ”. Mais le processus fut amorcé par l’ancêtre de Machia’h, le Roi David. Le sens véritable du mot “roi” (Mélè’h) n’évoque pas simplement celui qui règne et gouverne le peuple, mais celui qui imprègne leur vie de la souveraineté de D.ieu. C’est la raison pour laquelle celui qui nous apportera la Rédemption est appelé Mélè’h Hamachia’h, le “roi oint”. David, le premier roi d’Israël, ouvrit une ère de souveraineté en introduisant la perfection divine dans la création. En fait, le terme “Machia’h” est utilisé à la fois pour David et pour le dernier Rédempteur, ce dernier étant appelé “ Machia’h, fils de David ” non seulement en référence à son ancêtre, mais aussi pour impliquer qu’il complète ce que David a commencé. Tout comme Abraham, Noé maintint son intégrité dans une génération perverse. A une époque où “ la terre était remplie de violence ” et où “ toute chair corrompait son chemin sur la terre ”, Noé résista à cette influence et tenta même d’appeler sa génération à s’amender et éviter la catastrophe. Selon les propos de D.ieu à Noé: “tu es le seul que J’ai vu juste devant Moi dans cette génération”. Tout comme Moïse, Noé établit les fondations pour un monde nouveau, un monde qui possédait une stabilité bien plus grande que celui qui précédait. En émergeant de l’Arche, il engendra et construisit le monde post-diluvien et obtint de D.ieu la promesse de ne plus jamais détruire les oeuvres de la nature. De plus, il eut un avant-goût de la perfection messianique. Son Arche qui flotta une année entière au-dessus des eaux du déluge était un monde dans lequel toutes les espèces, y compris celles qui sont d’ordinaire des proies les unes pour les autres, résidaient en parfaite harmonie.
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Jeune enfant, il avait su discerner une vérité plus grande, implicite dans le déroulement de la nature et il en était venu à reconnaître le D.ieu Unique. Homme seul face à l’univers tout entier, il avait combattu la perversité païenne de son temps, conduisant de nombreux hommes à une croyance et une moralité monothéistes. Puis vint un événement d’une telle importance qu’il éclipsa les premières sept décades et demi de la vie d’Avraham; cet événement, c’était l’appel de D.ieu à Avraham: “Pars pour toi, de ton pays, de ton lieu de naissance et de la maison de ton père vers la terre que Je te montrerai”. Maintenant que tu as réalisé la capacité totale de tes forces conscientes, va en toi-même. Je te montrerai un lieu qui est l’essence de ton propre moi, un lieu qui existe au-delà de la “terre”, du “lieu de naissance” et de la “maison de ton père” que tu connais. Les facteurs innombrables impliqués pour faire de nous ce que nous sommes peuvent être groupés en trois catégories: le naturel, l’inculqué et l’acquis. Nous commençons une vie déjà programmée avec les tendances et les inclinations qui forment une psychologie et un caractère innés. Et puis commence, depuis le moment de la naissance, l’influence de notre environnement quand nos parents, nos maîtres et nos compagnons imprègnent nos âmes de leurs manières et de leurs attitudes. Finalement, vient une troisième et principale influence: celle de l’aboutissement de la maturité intellectuelle: l’homme, seul parmi les créatures de D.ieu a été doté d’un intellect objectif dont il peut, dans une grande mesure, contrôler les stimuli auxquels il est exposé et la manière dont ils l’affectent. Avec son esprit, il a la force de se développer, au-delà et même contre son moi précédent. C’est la signification plus profonde des mots “ton pays”, “ton lieu de naissance” et “la maison de ton père” dans l’appel de D.ieu à Avraham. Erets, le mot hébreu pour “pays” et “terre” a la même racine étymologique que le mot Ratson “volonté” et “désir”; ainsi “ta terre” peut également être traduit par “tes désirs naturels”. “Ton lieu de naissance”: Moladete’ha est une référence à l’influence de la maison et de la société. Et Beth Avi’ha “la maison de ton père” se réfère à l’homme comme être humain mûr et rationnel, forgeant son esprit, son caractère et son comportement avec l’objectivité de l’intellect. Selon les critères traditionnels, cela constitue l’apogée dans les accomplissements de l’être humain. Mais l’homme possède un moi plus élevé, “l’étincelle de divinité” qui est le coeur de son âme, l’essence divine que D.ieu lui insuffla, l’ “image de D.ieu” selon laquelle il fut créé: le Erets que D.ieu promit de montrer à Avraham. Mais d’abord, nous devons faire le “Le’h Le’ha”, aller au plus profond de nous mêmes, en arriver à notre moi que seul D.ieu peut nous montrer, le moi qui forme un avec Lui.
Kol Ayechouot pour Keren Salomé et Eliran Michael bnei Yehoudit
Vivre Son Temps Vayera Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
Le Sacrifice d’Its’hak Avraham était un homme investi d’une mission. Une mission pour laquelle il sacrifia tout, une mission plus importante pour lui que sa propre vie. Pendant de nombreuses années, il avait souffert du fait que sa mission n’aurait pas d’héritier, que son travail qui consistait à apporter à un monde païen les croyances et l’éthique du monothéisme s’achèverait avec sa disparition. Et puis vint la promesse Divine : miraculeusement, à l’âge de cent ans, il aurait un fils d’où émergerait le peuple d’Israël. «Tu lui donneras pour nom Its’hak, dit D.ieu, et J’établirai Mon alliance avec lui, une alliance éternelle et avec ses descendants après lui». Et puis,D.ieu lui dit de tout détruire. Quand Avraham lia Its’hak sur l’autel, il ne s’agissait pas de servir une cause ou de répondre à un appel. En fait, cela allait à l’encontre de tout ce en quoi il croyait et enseignait, de tout ce à quoi il avait sacrifié sa vie, de tout ce que D.ieu Lui-même lui avait dit. Il ne voyait aucune raison, aucun but à son acte. Chaque membre de son être se récriait contre ce geste, son être matériel, son être spirituel, son moi transcendant, altruiste. Mais il l’accomplit. Pourquoi ? Parce que D.ieu le lui avait ordonné. Avraham commit l’impossible. Il sacrifia le moi par amour pour quelque chose qui dépassait les limites extrêmes de son identité. S’il ne l’avait pas fait, personne d’autre, avant ou après lui, n’aurait pu agir ainsi, sans être mû par son propre moi. Mais quand Avraham lia Its’hak sur l’autel, la voix céleste proclama : «Maintenant, Je sais que la volonté de D.ieu dépasse même tes instincts essentiels. Maintenant Je sais que tous tes actes, y compris ceux qui pourraient apparaître comme incités par ton moi sont, par essence, motivés par le désir de servir ton Créateur. Maintenant Je sais que toute ta vie a été d’une substance vraie et altruiste». Avraham léga à ses descendants l’essence du Judaïsme : au coeur de chaque être réside non le moi mais l’engagement pour son Créateur. Et en dernier ressort, chacun de nos choix, chacun de nos actes est une expression de cette «étincelle de Divinité» qui est en nous.
Vivre Son Temps ‘Haye Sarah Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
Dans la Paracha de ‘Hayé Sarah (Béréchit 23:1, 25:18) nous lisons le mariage de Its’hak et Rivkah. Puisqu’il s’agit là du premier mariage relaté en détails par la Torah, nous pouvons en attendre des enseignements essentiels concernant l’essence de la relation qu’il engendre. L’un des aspects, dans la relation entre Its’hak et Rivkah, nous interpelle, est que pendant les trois années qui précédèrent le mariage, Its’hak disparaît littéralement. L’une des explications que nous offrent nos Sages est qu’avant son mariage avec Rivka (à l’âge de quarante ans), Its’hak passa trois ans au Gan Eden. ou il y mena une existence exclusivement spirituelle, de sorte que ces années ne sont pas comptées comme faisant partie intégrante de sa vie physique. L’homme a reçu le libre-arbitre. Ainsi, quand un homme et une femme joignent leurs vies, il leur incombe de faire ce qu’ils veulent du don divin de la procréation. Ils peuvent choisir de l’ignorer dans une relation vide d’un contenu significatif, une relation où ils s’immergent de plus en plus dans leur existence matérielle. Ou ils peuvent entreprendre de construire un édifice éternel, une relation altruiste et généreuse, et un foyer et une famille impliqués dans les valeurs illimitées que leur présente le Créateur de la vie. C’est là la leçon de la disparition de Its’hak du monde physique avant son mariage. Pour pouvoir assurer que la «descente» dans le mariage s’ouvrira sur les résultats escomptés, il doit être précédé d’une période de préparation spirituelle. Bien que la mission dans la vie de l’homme soit le développement positif du monde matériel, il lui faut pénétrer l’arène de la matérialité bien équipée de la vision spirituelle du dessein divin et du courage spirituel de l’accomplir.
Vivre Son Temps Toledot Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
Avraham, Its’hak et Yaakov sont plus que les pères fondateurs de la nation juive : ce sont les pères fondateurs de l’âme juive. En Avraham, nous voyons un déversement de générosité juive et d’engagement social. Avraham était celui qui traversa le pays pour porter la lumière et la clarté à un monde obscur et confus. En Yaakov, nous voyons le prototype de la dévotion d’un Juif à l’étude. «La voix est la voix de Yaakov... Pendant les soixante-dix-sept premières années de sa vie, Yaakov fut «un résident des tentes de l’étude». Sa première entreprise, en arrivant en Egypte, où il allait passer ses dix-sept dernières années, fut d’établir une maison d’étude. Mais qui est Its’hak ? Celui de nos Patriarches qui vécut le plus longtemps et celui dont nous savons le moins. Lors de sa confrontation avec Lavan au Mont Gilad, Yaakov attribue sa persévérance et son succès à ‘Haran au «D.ieu d’Avraham et à la crainte d’Its’hak». C’est là que réside la clé de l’énigme d’Its’hak : Its’hak représentait la crainte face à l’amour d’Avraham, la retenue face à son expansivité, l’effacement de soi face à l’affirmation de soi de son père. L’amour d’Avraham pour D.ieu et l’humanité l’emporta dans un voyage de son intériorité vers l’extérieur, sur les routes de la Mésopotamie, l’Egypte et Canaan. Le voyage d’Its’hak fut un voyage intérieur, un voyage dans les profondeurs du moi, vers l’essence. Its’hak représente la crainte des Cieux dans le coeur juif : la discipline d’autocensure, son sacrifice silencieux, son humble crainte devant la majesté de son Créateur. Its’hak était le creuseur de puits, perçant à travers les couches de l’émotion et de l’expérience en quête des eaux quintessencielles de l’âme, perçant plus loin que les sentiments, plus loin que les désirs et plus loin que les accomplissements pour trouver l’altruisme au coeur du moi. Chaque Juif est l’enfant d’Avraham, Its’hak et Yaakov. Chaque Juif possède leur amour, leur crainte et leur vérité ancrés dans le patrimoine génétique de son âme.
Kol Ayéchouot pour les familles Madar, Parienti, Cohen, Mouly et Temim
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Science & Torah
foie décomposent les graisses en petites gouttes. Sous cette forme petite, il est plus facile pour l’intestin de les digérer.
Le miracle de la digestion
Au bout d’une heure, l’estomac pousse la nourriture vers l’extérieur, via une petite ouverture appelée le sphincter de pylorique. La nourriture rentre alors dans le petit intestin, tuyau sinueux d’environ 3.5 mètres, et la nourriture ingérée se décompose alors en éléments qui nous sont essentiels : les sucres, les protéines, les lipides, les vitamines et les minéraux.
Dans le processus de digestion, la nourriture peut-elle être bloquée à un moment donné et cesser d’avancer ? Comment cette nourriture peut-elle continuer à se mouvoir dans notre corps ? Qu’est-ce qui la pousse le long de l’intestin ? Et encore plus important : qu’est-ce qui l’empêche de faire demi-tour et de revenir dans la direction d’où elle est venue ? Plusieurs muscles qui se contractent gardent la nourriture en mouvement. Ce processus est appelé Peristalsis. Ce mouvement en vagues des muscles pousse les différents aliments à travers les ‘’tuyaux’’ de notre corps. Leurs contractions sont fortes de sorte qu’il nous est possible de manger même si nous nous trouvons la tête en bas et les pieds en haut. Les aliments entrent dans l’estomac par une ouverture qui se trouve dans sa partie supérieure. L’estomac, qui ressemble à un sac de muscles, retourne, écrase et fait fondre la nourriture pour la transformer en liquide. En même temps, il libère des acides qui décomposent la nourriture. Les parois de l’estomac sont protégées par une couche de mucus interne. Sans elle, les acides auraient décomposé aussi une partie de l’estomac, et causé des infections à cet endroit. Le pancréas libère le suc du pancréas, qui neutralise les acides de l’estomac. Ensuite, les sucs biliaires provenant du
Gardes ta langue ! Garder sa langue est une chose rare, c’est pourquoi sa récompense est considérable. Dans les affaires de ce monde, nous voyons que toute chose que l’on trouve en abondance est bon marché. Mais moins on trouve cette chose dans la réalité, plus elle est précieuse aux yeux des hommes, par exemple : le cuivre est plus cher que le fer, l’argent est plus cher que le cuivre, l’or, dont il y a très peu dans le monde, est plus cher que l’argent, et les pierres précieuses, qu’il est très difficile de trouver, ont une valeur considérable. Il en va de même dans le monde spirituel. On trouve très rarement quelqu’un qui soit capable de maîtriser parfaitement tout ce qui relève de la parole. Et s’il se trouve un homme qui observe toutes les lois sur la parole comme il convient parce qu’il aime les mitsvot de Hachem, il trouvera certainement grâce aux yeux du Créateur et sa récompense sera immense, incommensurable.
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Après une heure et demie, le petit intestin a gardé la plupart des éléments qui nous sont importants. Ce qu’il reste rente dans le gros intestin via le sphincter iléocæcal, un sphincter à sens unique qui empêche la nourriture de repartir dans la direction inverse. Ce qu’il reste de la nourriture est un mélange d’aliments, de déchets et de cellules mortes des parois de l’intestin. Le rôle principal du gros intestin est de récupérer les liquides, les sels, et les restes de nourriture, puis de transformer le reste en excréments, évacués via l’anus. Finalement, après 12 heures, nous évacuons les restes de notre repas. L’homme a été créé avec sagesse et intelligence. Notre corps recèle des mécanismes qui s’enchevêtrent l’un à l’autre avec précision. Chaque matière est libérée dans une certaine dose, chaque action arrive au moment propice. Comment est-il possible de croire que cela provient d’une explosion, d’un pur hasard ?
Femme Vaillante On sait combien est grave la faute de celui qui fait fauter un grand nombre de gens, dont il est dit qu’on ne lui permet pas de se repentir et que pour lui la techouva est difficile et longue, parce que du Ciel on ne lui accorde pas d’aide, et qu’il a donc besoin de nombreux mérites pour que sa techouva soit acceptée. A propos de qui dit-on tout cela ? Une femme qui se promène dans une tenue indécente dans la rue fait trébucher les gens sans aucun effort, sans même s’en apercevoir tellement c’est facile. Beaucoup de gens trébuchent à cause d’elle, et ainsi elle accumule des masses de fautes et elle fait partie de ceux qui font fauter le public, qu’on ne laisse pas se repentir. Comprenons bien ce que peut provoquer une femme qui se promène en tenue indécente. Imaginons qu’un jeune homme pur, ben Torah ou tout au moins qui craint le Ciel, qui s’efforce d’absorber la Torah et la crainte du Ciel dans le Beith Hamidrach, sort dans la rue au bout de quelques heures d’étude : il peut tout perdre en regardant une seule chose indécente interdite ! Par conséquent, cette femme a provoqué qu’il perde toute sa spiritualité. Que toute fille d’Israël prenne conscience de l’énorme responsabilité qui repose sur ses épaules, afin de ne pas risquer de représenter un obstacle pour les jeunes gens d’Israël !
Kol Ayechouot pour les familles Beziz, Lugassy, Benita, Bensimon, Sebag, Chemouny, Mimouni, Amouyal, Attali, Fellous, Chichportiche, Kalfa, Hazan, Halimi vekrovehem
Professeur Arthur Milse est l’un des meilleurs cardiologues du monde, il dirige un centre médicale des plus grand au Etats Unis et emploi une très grande équipe de médecins et d’infirmiers. Il raconte que quand il étais enfant, son père décéda et tout le poids de la Parnassa tomba sur sa mère qui, malgré de nombreux efforts dans différentes places de travail, n’arrivait à ramener chez elle que quelques centimes et souvent lui et sa mère allaient dormir le ventre vide. Un matin, raconte t-il, quand il avait dix ans, sa mère lui dit que il ne restait plus à manger à la maison et qu’il devrait aller à l’école affamé, mais lui fit la promesse que à son retour elle lui préparera un repas de roi. A condition qu’elle puisse trouver un travail, et qu’elle y gagne quelque sous pour acheter à son fils et elle un peu de nourriture. A la récréation Arthur se senti mal, sa faim était insoutenable et de peur de faire un malaise il préféra quémander un peu de pain à manger. Il arriva à un maison où se trouva sur la porte un petit écriteau « ici vit la famille Jackson » après avoir tout doucement taper à la porte de honte, une petite fille de son age lui ouvrit la porte, malgré qu’elle avait le teint pale, elle souriait avec bonté et bienfaisance. De honte Arthur n’osa lui demander du pain et se contenta d’un simple verre d’eau, la petite fille toute gentille lui rétorqua chez nous le matin on boit du lait et couru vers la cuisine pour lui ramener un grand verre de lait et une assiette de gâteaux, malgré la honte il bu le verre de lait et mangea tous les gâteaux, aussi lui demanda son nom pour se souvenir qui l’avait aidé, elle répondit « Roseline Jackson ». Les années passèrent et Arthur excella dans les études au point que au bout de quelques dizaines d’année il devint un cardiologue connu, directeur d’un grand centre médicale. Un jour, en arrivant au bureau il vit un dossier sur lequel était écrit le nom « Roseline Jackson », il fût très ému en revoyant ce nom et demanda à une infirmière de lui montrer la patiente. Malgré que de longues années étaient passées, il reconnu la personne qui lui était venu en aide dans sa jeunesse, mais maintenant elle n’allait pas bien du tout, branchée à un appareil respiratoire. Elle ne le reconnu pas et n’aurait jamais pensé que ce cardiologue n’était autre que le petit garçon qui était venu taper à sa porte lui demander de l’eau il y a de cela de nombreuses années. Arthur se renseigna sur son état et informa tout le coeur médicale qu’à partir de cette instant, elle serait sa patient personnelle, il prit soin de lui administrer les meilleurs chirurgiens, des infirmières toujours à son chevet et que s’il se passe quoi que ce soit le prévenir directement de jour comme de nuit. Quand Roseline alla mieux et demanda la note des frais hospitaliers, elle reçu une feuille ou était décrit tous les soins reçu avec une note montant à 53 000 Dollars, mais à sa grande surprise en bas de la feuille se trouva une phrase écrite à la main : « La note a déjà été payé dans sa totalité il y a de cela de très longues années par un verre de lait et une assiette de délicieux gâteaux.» Nous apprenons de cette histoire comment dans le ciel chaque action qu’un juif fait, aussi petite soit elle; chaque geste de bonté même une seul fois, dans le ciel est vu au microscope dans ses moindres détails et que pour chacun de ces détails on reçoit un salaire immense dans le ciel, dans ce monde ci et à plus forte raison dans le monde futur. Et c’est ainsi avec chaque action que un juif fait pour l’Eternel Roi de l’univers, on considère cette petite action comme quelque chose de très important tout comme les étoiles dans le ciel, nous paraissent petites mais en réalité elle sont encore plus grande que notre planète.
Rav aGaon Moché ben Moché Chli’ta Page 13
Refoua Chelema David Philipe ben Odelia & Odelia bat Mari Ida
1 sachet de sucre vanillé
Contre la Fatigue Dire 7 fois le passouk: Anotene Layaef Koa’h, Vele Ene Onime Otsma Yirbe נותן ליעף כוח ולאין עונים עוצמה ירבה
Segoulot de la Arava, Les feuilles de Saule utilisées pour frapper le sol à Hocha’ana Rabba Pour avoir des enfants : faire cuire les feuilles de saule et le couple sterile boira cette infusion le soir du mikve. Arava a la meme valeur numerique que Zera (semence). Pour la Protection : prendre quelques feuilles des Aravot sur soit lorsqu’on voyage, ou les ranger a la maison et en cas de danger se souvenir de l’endroit ou on les a rangé, et B”H on echaperra au danger. Contre les Insomnies et Cauchemar : Prendre des feuilles des Aravot et les placer sous son oreiller allusion au passouk de Michlei 3,2 : Vechakhavta Veareva Chenotekha - Tu te coucheras et gouteras un doux sommeil.
DEVENEZ PARTENAIRE DE LA GRANDE MITSVA DE ZIKOUYE ARABIM EN DEDICACANT UN COURS [ ] Je dédie une étude à la mémoire de : ............................................................................... [ ] Je dédie une étude pour : .................................................................................................. Toutes les Dédicaces sont valable pour une parution au prix de 52Sh, France 10 € OU JUSTE EN NOUS FAISONS UN DON REGLEZ PAR PAYPAL : CB / VISA / ISRACARD MASTERCARD ...
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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM
Les soixante-dix Anciens : De la Tribu de Réouvène : H’anokh, Karmi, Palou, Eliav, Némouèl, Zakour. De la Tribu de Chime’hone : Yamine, Yakhine, Tsoh’ar, Ohade, Chaoul, Nimeri. De la Tribu de Lévi : ‘Homeri, H’ananeya Nétanèl, Yéda’ha, fils de Sitri, et au-dessus d’eux tous, Moché. De la Tribu de Yéhouda : Sérah’, Dane, Yonadav, Bètsalèl, Chéfatya, Nah’chone. De la Tribu de Yissakhar : Tsohar, ‘Houza, Yigual, Palti, ’Hotnièl, H’aguite. De la Tribu de Zévouloune : Sérède, Elone, (Souri), Aholiav, Elihou, Nimechi. De la Tribu de Bineyamine : Séniyave, Khislone, Elidade, Ah’itouv, Ahièl, Mataneya. De la Tribu d’Efrayime : Yaïr, Yo’hézèr, Malkièl, Adonirame, Ah’irame, Sétour. De la Tribu de Dane : Guédalya, Yigal, Ah’ino’hame, Ah’i’hézèr, Danièl, Séraya. De la Tribu de Naftali : Elyoh’anane Elyakime, Elichama, Soumkhouss, Zavdi, Yoh’anane. De la Tribu de Gade : H’agui, Zarh’i, Kéni Matityahou, et Zékharyahou, Zayite Ra’hanane. De la Tribu de Achèr : Achour, Chlomi, Chmouèl, Chaloum Chékhaneyahou, Ah’iyahou. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce coeur de pierre et donne-nous un coeur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
Soupe au potiron Ingrédients, pour 6 pers. :
1/4 de potiron, 8 pommes de terre, 50 cl de bouillon de volaille (2 cubes), 200 g de crème fraîche parvé, croûtons (facultatif), noix de muscade, persil, sel et poivre Recette : Enlever la peau et la partie filandreuse du potiron pour ne conserver que la pulpe. Couper la pulpe grossièrement en gros morceaux (3 cm x 3). Éplucher les pommes de terre. Faire cuire à la vapeur potiron et pommes de terre. Parallèlement, faire chauffer le bouillon de volaille. Passer potiron et pommes de terre ensemble au mixeur en ajoutant régulièrement du bouillon bouillant. Reverser le mélange ainsi obtenu dans une casserole. Ajouter la crème, mélanger, assaisonner (sel, poivre, muscade) et porter à ébullition. Aux premiers bouillons, retirer la soupe, la servir dans des potirons creusés avec du persil grossièrement haché. Pour finir Sur table, proposer des petits croûtons aux amateurs.
Sabayon aux marrons glacés Ingrédients, pour 6 pers. :
12 marrons glacés (un peu plus pour la déco), 20 cl de vin blanc moelleux , 5 cl de vin blanc sec, 8 jaunes d'oeufs, 250 g de sucre cristallisé, caramel, chantilly, cacao en poudre, 1 sachet de sucre vanillé. Recette : Mettez les jaunes d'oeufs dans une petite casserole. Ajoutez le vin blanc sec et battez légèrement au fouet. Ajoutez le sucre et fouettez 1 minute. Laissez chauffer quelques minutes à feu doux puis versez le vin blanc moelleux en filet et en ne cessant de fouetter. Émulsionnez en fouettant énergiquement jusqu'à ce que le mélange deviennent mousseux et moins liquide puis retirez du feu et fouettez encore 1 minute. Cassez les marrons en morceaux dans 6 ramequins allant au four. Nappez-les du sabayon. Au moment de servir, passez les ramequins sous le gril du four et laissez-les chauffer jusqu'à ce que le sabayon prenne une couleur or foncé. Sortez les sabayons du four, décorez-les de caramel et de chantilly. Posez sur le dessus un ou plusieurs marrons glacés. Saupoudrez de cacao en poudre. Dégustez sans attendre.
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COLORIAGE