Funérailles du rav Steinman zatsal : deux cents mille personnes saluent sa mémoire à Bné Brak
Le rabbin Aaron Yehouda Leib Steinman zal est décédé mardi matin 12 décembre, à l’âge de 104 ans. Il faisait partie des derniers à avoir réellement connu le judaïsme d’avant la Shoah. Né en 1913 (ou 1914?) à Brest, Brisk pour les juifs, une ville de l’Empire russe d’alors de nos jours en Biélorussie, Rav Aharon Leib Steinman y avait étudié dans la yeshiva locale dirigée par Rav Itz’hak Zeev Soloveitchik, le célèbre « Brisker Rov », dont l’enseignement aura une influence décisive sur sa manière d’appréhender le monde. Pour éviter la conscription dans l’armée polonaise (la Pologne contrôlait alors la région), Rav Steinman avait fui le pays en 1937 ; et s’était établi en Suisse, à Montreux précisément en raison de la présence sur place d’une autre yeshiva prestigieuse. C’est là qu’il avait passé la guerre, échappant ainsi à la Shoah mais pas forcément à une certaine forme de persécution puisqu’un temps, il fut interné dans un camp de travail près de Bâle. Après la guerre, il avait émigré en Israël avec sa femme (épousée en Suisse). A ce propos, témoignage de son immense modestie, on raconte qu’à son arrivée, il avait reçu le matelas (d’une minceur légendaire) attribué à chaque immigrant par l’Agence Juive. Et que c’est sur ce même matelas qu’il avait dormi pendant 60 ans avant que celui ci ne soit remplacé, voici quelques années seulement, pour des raisons médicales. En Israël, Rav Steinman avait enseigné dans plusieurs yeshivoth, fondant même celle d’Orhot Torah de Bné Brak. Mais, ce n’est pas en tant qu’éducateur au sens propre que Rav Steinman va marquer le monde orthodoxe, et ce, bien qu’il était réputé pour ses conseils en la matière, mais plutôt parce qu’il va être l’un de ceux qui vont imposer le kollel, c’est-à-dire concrètement l’étude de la Torah à plein temps pour les hommes mariés, comme une institution indépassable du monde orthodoxe. Ce qui n’était pas la tendance dominante dans les années 50/60. « Le monde a été créé pour la Torah et sans celle-ci, il n’a pas de but », répétait-il encore à Odessa en 2010. Mais, malgré cette conviction profonde qui se traduisait, aussi, par son opposition aux études séculières, Rav Steinman, dont l’une des grandes qualités était son refus du rejet d’autrui, s’était finalement montré relativement accueillant envers les hommes orthodoxes « lituaniens » qui, tendance relativement nouvelle, au fil des ans, rejoignaient le monde du travail. Autorisant même certaines formations professionnelles pour ces derniers. Pendant des années, bien que faisant partie des « sommités du monde lituanien », comme en témoigne, par exemple le fait qu’il fera partie du Conseil des Sages de la Torah du parti Deguel HaTorah, il n’apparaissait pas forcément publiquement en première ligne. Ceci va changer avec la mort, en 2001, du leader incontesté de ce même monde lituanien, Rav Schakh. Un moment pressenti pour succéder à ce dernier comme référence ultime et écarté pour des raisons relevant plus du rapport de forces internes du milieu, il n’en était pas moins devenu, le plus souvent, celui que le successeur en titre, Rav Yossef Shalom Elyashiv, consultait en matière de halakha. Tout naturellement à la mort de ce dernier, en 2012, Rav Steinman lui avait succédé comme « Gadol hador ». Toujours soucieux d’unité et ennemi des confrontations brutales, malgré son opposition à la conscription des élèves des yeshivoth (mais pas au fait de se présenter dans les centres de conscription comme le demande la loi israélienne), il avait, ces derniers temps, fait face aux extrémistes qui manifestaient violemment, leur opposant .une condamnation sans appel. Comme l’a dit le Grand Rabbin d’Israël, David Lau, « la clarté, la force de sa pensée et la manière avisée de diriger selon la voie de la Torah combinées à une compréhension profonde du caractère complexe de la vie et des différents défis auxquels nous devons faire face sont inoubliables ».
SOMMAIRE :
Directeur : YoudKVavK. Graphiste : Rephael G.
La Quoti Halakhique: P. 04-07
Directeur commercial : Hai
Les 4 Jardins Breslev: P. 08-11
Publicité et Abonnement :
Idées Créatives: P. 12-13
Tel. : (972) 050.22.965.22
Vivre son temps: P. 14-17
E-mail : torahpourtous26@gmail.com
48 voies de la sagesse: P. 18-20
Site : www.TorahPourTous.tk
Sciences & Torah: P. 22
Distribution :
Gardes ta Langue: P. 22
Gratuite : Par Email / SMS / R.S.
Femme Vaillante: P. 22
Papier La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications.
Rav Moché ben Moché: P. 13 Ségoulot: P. 24 Adhésion au Magasine: P. 24 Noms des Tsadikim: P. 25 Recettes: P. 25 Espace jeux enfant: P. 26
Avec le Soutien de : Rav Haim Kanievsky chlit’a Rav David Abihtsira chlit’a Rav Moshe Ben Moshe chlit’a Rav Ron Chaya chlit’a Rav Yaakov Mazouz chlit’a Rav Acher Fitoussi chlit’a Rav David Nacache chlit’a Yeshiva Or Arachbi Les Rabanim de Koupat Ha’ir Et plein d’autres Gdoley aDor...
CHOFTIM
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KI TAVO
NITSAVIM VAYELE’H
Le jeûne du 10 Tevet Le jeûne du 10 Tevet (‘assara beteveth) est l’un des quatre jeûnes institués par les prophètes. Il correspond au « jeûne du dixième mois » évoqué par le prophète Zekharya (8-19). Ce jeûne commémore le début du long et pénible siège de Jérusalem par le Roi babylonien Nabuchodonosor qui commença le 10 Tevet 3336. Il se termina le 17 Tamouz 3338 lors qu’une brèche fut ouverte dans la muraille de Jérusalem. Le 9 Av de cette année, le Temple fut détruit et le peuple juif fut exilé en Babylonie pendant 70 ans… C’est donc un jour de jeûne, de deuil et de repentir afin de réveiller les coeurs et de les guider vers la techouva. Le jeûne sera un souvenir de nos fautes ainsi que des fautes de nos ancêtres puisque nous sommes affligés des mêmes malheurs qu’eux (exil). L’évocation de ces souvenirs doit nous inciter à nous améliorer et ainsi hâter la venue de Machia’h.
Lecture de la Torah le vendredi après-midi C’est le seul jeûne (parmi les 4 institués par les prophètes) qui peut tomber un vendredi et qu’on ne déplace pas (malgré que le vendredi soit nécessaire pour se préparer pour le Chabbat), contrairement aux 3 autres jeunes qui seront repoussés à Jeudi ou Dimanche s’il tombe Chabbat (et non à vendredi). C’est donc le seul jour ou l’on peut lire la Torah un vendredi après -midi, puisqu’on sort la Torah à la prière de min’ha ces jours de jeûne.
Les Permissions Pour ces jeûnes, il est possible de se laver, de se parfumer, de porter des chaussures en cuir et d’avoir des rapports conjugaux.
Se brosser les dents Il n’est pas convenable de se rincer la bouche pendant un jour de jeûne, comme nous le faisons le matin au réveil. Certains avis permettent de le faire, jusqu’à une quantité de Revi’it (8,1 cl). A notre époque, une personne habituée à se brosser les dents chaque matin avec du dentifrice, et qui ne supporterai pas de ne pas le faire pendant un jour de jeune, ou une bien personne de mauvaise haleine si elle ne se brosse pas les dents avec du dentifrice, pourra dans tous les cas, se brosser les dents pendant un jour de jeûne, en respectant les 2 conditions suivantes :
Ne pas introduire une quantité d’un Revi’it (8,1 cl) d’eau en une seule fois. Veiller à tout recracher sans avaler la moindre goutte d’eau.
Le 10 Tevet de nos jours En Israël, le 10 Tevet a été désigné par le Grand Rabbinat comme jour du Kaddish public, en souvenir des victimes de la Shoah, dont le lieu et la date du décès sont pour la plupart inconnus. Aussi sont associés tous ceux qui auraient péri de façon tragique, sans qu’il y ait quiconque pour réciter spécifiquement le kadish.
Qui est concerné par ce jêune ? Toute personne en bonne condition physique doit jeûner, les hommes à partir de 13 ans et les femmes dès l’âge de 12 ans. Cette obligation commence au lever du jour et se termine à la sortie des étoiles.
Le cas du malade Un malade (même qui n’est pas en danger), un convalescent (s’il est encore faible), les personnes âgées et les gens faibles (pour qui le jeûne est pénible) ainsi qu’une femme 30 jours minimum après l’accouchement (si la femme en ressent vraiment le besoin, elle peut ne pas jeûner jusqu’à 2 ans après l’accouchement) sont dispensés de jeûne (même une partie de la journée). Cependant, ils mangeront alors discrètement.
Le cas de la femme enceinte Une femme enceinte, dès que la grossesse devient reconnaissable, est également dispensée même si elle n’est pas gênée par le jeûne. Avant que la grossesse ne se voit, dès besoin, elle sera dispensée (après consultation d’un rabbin). Le cas des mineurs Les garçons de moins de 13 ans et les filles de moins de 12 ans sont totalement dispensés de jeûner, même une partie de la journée.
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Le Ilouye Nishmat Avi Mori Adrien Moche ben Israel Michael
Sé’ouda Chlichit : 3e repas de Chabbat Il faut avoir grand soin de faire la Sé’ouda Chlichit : le troisième repas de chabbat. Il faut s’efforcer d’y manger plus d’un kabeitsa de pain (=60 grammes), même si on n’a pas faim. Si on mange du pain, il est mieux, dans la mesure du possible, de faire la bénédiction de ha-motsi sur 2 pains entiers. Il est bon de consommer du poisson à la seouda chlichit et de boire du vin (et ainsi réciter la bénédiction …boré péri ha-guefen).
L’heure de la Sé’ouda Chlichit Le temps de la sé’ouda chlichit commence à partir de l’heure de min’ha (soit 30min après la moitié de la journée). Il est préférable de faire la sé’ouda chlichit après la prière de min’ha et telle est l’habitude. A priori, il faut faire la seouda chlichit avant le coucher du soleil. Si ce temps est passé, on pourra faire la seouda chlichit dans les minutes qui suivent le coucher du soleil mais il faudra obligatoirement consommer du pain (faire le Motsi) et non uniquement des gâteaux ou des friandises.
Havdala Introduction La Havdala (littéralement : différentiation) est une action qui permet de séparer 2 temps. On marque ainsi le passage du Chabbat aux jours de la semaine ou des jours de fêtes (yom tov) à la semaine. Elle a été instaurée par les sages de La Knesset Ha-Guégola (La Grande Assemblée). Lors du retour de l’exil de Babylonie, la Havdala fut instaurée initialement dans la prière de ‘arvit car à cette époque les juifs étaient pauvres et pouvaient difficilement se permettre d’acheter du vin. Quand le peuple d’Israël devint plus aisé, elle fut retirée de la prière pour fixer sa récitation en dehors de la ‘amida sur une coupe de vin. Mais par la suite, les gens se sont à nouveau appauvris et les sages ont dû re-fixer la Havdala dans la ‘amida. Afin d’éviter de la déplacer continuellement, ils ont établi que la Havdala soit récitée à la fois dans la prière de ‘Arvit et sur une coupe de vin pour les gens qui ont les moyens financiers de le faire.
Avant la Havdala Manger et boire avant la havdala
Les Femmes & la Séouda Chlichit Les femmes ont l’obligation de faire la sé’oudat chlichit comme les hommes. Si elles font ce repas seules, elle doivent également prendre, de préférence, 2 pains pour faire le motsi.
Si on n’a plus faim… Si on ne peut manger une telle quantité (60 grammes), on mangera au moins un kazayith (=27 grammes) (dans ce cas on se lavera les mains sans réciter la bénédiction de netilath yadayim comme nous l’avons vu ici). Si on ne peut pas du tout manger ou si on est incommodé parce qu’on a trop mangé, on n’est pas obligé de se faire souffrir puisque ce repas est destiné à réjouir et non à faire souffrir. Mais il vaut mieux être prévoyant et ne pas trop manger au repas du midi afin de pouvoir manger à la se’ouda chlichit (surtout en hiver où les journées sont courtes). Si on est rassasié au point de ne pas pouvoir manger de pain, on peut prendre des aliments à base des 5 céréales (blé, orge, avoine, épeautre, seigle) ou des gâteaux. Si ce n’est pas possible non plus, on peut consommer des aliments qui accompagnent habituellement le pain comme du poisson ou de la viande, voire des fruits. Si on n’a pas de fruit, on peut prendre un revi’it (=8,6cl) de vin.
Dès la sortie de Chabbat, il est interdit de manger ou de boire (mis à part de l’eau) avant d’avoir récité la havdala. Si par erreur, on récite la berakha pour consommer un aliment avant d’avoir récité la havdala, il faut en manger un petit morceau pour que la bénédiction n’ait pas été prononcée en vain. Nous ne devons en aucun cas recracher ce qu’on a mis dans la bouche mais l’avaler, puis faire la havdala.
Travailler avant la havdala ? Il est défendu de faire un travail avant d’avoir récité la havdala sauf si on a introduit la havdala dans la ‘amida de ‘arvit de motsé chabbat (comme nous l’expliquons plus bas). Dans ce cas, ce sera permis. Les femmes qui ne prient pas ‘arvit, celui qui n’a pas encore fait ‘arvit ou celui qui n’a pas introduit le passage de la havdala dans la prière de ‘arvit, devra dire, avant d’effectuer un quelconque travail :
ברוך המבדיל בין קודש לחול Baroukh hamavdil ben kodech lé’hol ּBéni celui qui distingue le sacré du profane.
La Havdala & les femmes Les femmes ont l’obligation de la Torah de faire la havdala comme les hommes. Mais lorsqu’un homme récite la havdala, les femmes ont pris l’habitude de ne pas consommer le vin de la havdala.
La Havdala dans la prière de ‘Arvit On récite la havdala dans la prière de ‘Arvit à la fin de Chabbat en rajoutant, dans la ‘amida, « ata ‘honantanou… » dans le paragraphe « Ata ‘honen…« , avant « ve’honénou méitékha…« . (Se référer à son livre de prière pour le texte complet). La Guémara et l’éclaircissement de Rachi dans le traité Berakhot page 33a nous expliquent que la havdala dans la prière a été instituée dans la bénédiction de « ‘honen hada’at…« , qui traite de la sagesse et du discernement, car seul un homme « sage » peut faire la différence entre le sacré et l’ordinaire, entre le pur et l’impur, entre chabbat et les jours de la semaine.
Le Ilouye Nishmat Mordehai ben Juliette
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La Havdala à la synagogue Nous avons l’habitude de faire la havdala sur une coupe de vin à la synagogue pour acquitter tous ceux qui n’ont pas de vin ou qui ne feraient pas la havdala chez eux. La Havdala sur une coupe de vin La havdala de motsé chabbat que l’on récite sur une coupe de vin est composée de plusieurs parties : Nous avons la coutume de commencer par réciter des versets de bénédictions : « koss yechou’ot essa… », « layehoudim hayeta ora.. », etc. Puis la berakha sur le vin, les aromates, la lumière et enfin la bénédiction finale de la havdala. Avant de commencer la havdala La havdala doit être récitée assis. Ceux qui l’écoutent pour s’en acquitter doivent également s’asseoir. Celui qui récite la havdala prend le verre dans la main droite et l’élève d’au moins un tefa’h (= 1 paume soit entre 8 et 9,6 cm) au dessus de la table sans s’aider du bras gauche et les aromates dans la main gauche. Il est important que celui qui récite la havdala et ceux qui l’écoutent pour s’en acquitter ne parlent pas de choses inutiles entre les bénédictions ni pendant qu’ils respirent les aromates ou regardent la flamme. Les différents versets puis la berakha sur le vin On commence par réciter les versets de bénédictions (se référer à votre siddour) puis on dit la berakha sur le vin « boré péri ha-guefen » :
.בֹורא ְׂפ ִרי הַ גָּפֶ ן ֵ ֹלהינּו ֶמלֶ ְך הָּ עֹולָּ ם ֵ ֱ בָּ רּוְך אַ ָּתה יְׂהֹ וָּה א,סַ ְׂב ִרי ָּמ ָּרנָּן Avec la permission de nos maîtres, Béni Tu es, Hachem, notre D. Roi de l’univers, qui crées le fruit de la vigne.
Savri maranane : Baroukh ata Ado-nay, Elo-hènou, melekh ha‑olam, boré péri haguefen. Comme pour le kiddouch, on prendra un verre d’au moins un revi’ith de log soit 86 grammes. Il faut veiller à utiliser un verre propre, qu’on rincera à l’intérieur comme à l’extérieur avant de l’essuyer. Le verre ne doit être ni fêlé, ni ébréché. Certains ont l’habitude que celui qui récite la havdala se regarde dans le verre : C’est une ségoula pour la réussite que de regarder dans le vin « son front », en hébreu : / מצחMetsa’h. En effet, la valeur numérique de Metsa’h est la meme que le mot « / הצלחהHatsla’ha » : réussite. Une coutume aussi très répandue est de rire juste après que l’officiant se soit regardé dans le verre. C’est simplement un « bon signe » pour débuter la semaine et faire en sorte qu’elle se prolonge dans la joie. Si on n’a pas de vin, on ne peut pas réciter la havdala sur du pain comme pour le kiddoush par exemple. On pourra utiliser une boisson nationale alcoolisée. On récitera cependant la berakha « …chehakol nia bidvaro » à la place de « …boré péri ha-guefen ».
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La bénédiction sur les aromates Les aromates sur lesquels on récite une berakha pendant la Havdala rappellent l’odeur paradisiaque du Chabbat. Il faut respirer l’odeur des plantes car lors de la fin de Chabbat l’homme sombre dans une « nostalgie » (dûe à la perte de « l’ame supplémentaire » que l’on reçoit le chabbat). On utilise donc le parfum pour se « consoler ». Ensuite, on fait passer le verre dans la main gauche et les aromates dans la droite et avant de les sentir, on récite la berakha suivante (la bénédiction varie en fonction de l’espèce de parfum choisi voir ci-dessous) :
בורא עֲצֵ י ( ִע ְׂשבֵ י) ( ִמינֵי) ְׂב ָּש ִמים ֵ ,להינּו מֶ לֶ ְך ָּהעולָּ ם ֵ ֱ א,’בָּ רּוְך אַ ָּתה ה Béni Tu es, Hachem, notre D. Roi de l’univers, qui crées des arbres (herbes) (divers) odorants.
Baroukh ata Ado-nay, Elo-hènou, melekh ha‑olam, boré ‘açéi (‘issbéi) (minéi) bessamim. Si c’est une espèce qui provient d’un arbre, on conclue par « …boré ‘açéi bessamim.« , si c’est une herbe aromatique, on dit « …boré ‘isbei bessamim. » Et si on a un doute on termine « …boré miné bessamim.« . Il est particulièrement méritoire de réciter la berakha sur du myrte si on peut s’en procurer. En revanche, on ne fera pas la berakha des aromates sur des parfums moderne, sur du tabac parfumé ni sur un parfum en vaporisateur. Si on n’a pas d’aromates, on peut faire malgré tout la havdala sans réciter cette berakha. La bénédiction sur la flamme C’est dans la Guémara, traité Pessa’him page 54, que l’on trouve l’explication de l’utilisation d’une flamme lors de la havdala : c’est après le premier chabbat de la création, qu’Hachem a donné la connaissance à Adam Ha-Richone de frotter deux pierres ensemble pour faire du feu. La lumière de la flamme que l’on utilise pour la Havdala sert également à marquer la différence entre le Chabbat, où il est interdit de faire du feu, et les jours de la semaine. Toujours en gardant le verre dans la main gauche, on pose les aromates puis l’on récite la bénédiction sur la flamme :
אורי ָּהאֵ ׁש ֵ בורא ְׂמ ֵ ,להינּו מֶ לֶ ְך ָּהעולָּ ם ֵ ֱ א,’בָּ רּוְך אַ ָּתה ה
Béni Tu es, Hachem, notre D. Roi de l’univers, qui crées les lueurs du feu. Baroukh ata Ado-nay, Elo-hènou, melekh ha‑olam, boré méoréi ha-ech.En faisant la berakha, il est recommandé de replier l’extrémité des doigts de la main droite vers l’intérieur de la paume, le pouce couvert par les quatre autres doigts et de les incliner devant la flamme et devant soi afin de contempler le reflet de la lumière dans les ongles ainsi que sur la paume de la main. Chaque personne écoutant la Havdala, doit profiter de la lumière. Il ne suffit pas que seul celui qui récite la en jouisse. C’est pourquoi il faudra que chaque personne soit suffisamment proche de la flamme pour pouvoir en profiter. Nous avons l’habitude d’utiliser une bougie avec plusieurs mèches : un flambeau. Si on n’en a pas, on utilisera une bougie avec une mèche mais on joindra au moment de la bénédiction une autre flamme ou une allumette pour que cela ressemble à un flambeau.
Kol Ayechouot pour Tsipora Yardena bat Ra’hel Corine
On ne dit pas la bénédiction « …boré méoréi ha-ech. » sur une lumière électrique ni sur un néon. On ne récite pas non plus cette bénédiction sur une flamme qui est dans un bocal car les parois font séparation entre la flamme et la personne. Si on n’a pas de flamme au moment de la Havdala, on peut encore réciter la berakha sur la flamme toute la nuit si on en trouve, mais plus le lendemain. A l’inverse, si on ne peut réciter la Havdala (pas de vin ni de boisson alcolisée nationale, comme nous l’avons expliqué plus haut), on peut malgré tout réciter la bénédiction sur la flamme et sur les aromates.
La bénédiction de la havdala Enfin, on reprend la coupe dans la main droite, on récite la bénédiction de la havdala :
קדׁש ְׂלחול ּובֵ ין אור ֶ ַה ַמ ְׂב ִדיל בֵ ין,להינּו מֶ לֶ ְך ָּהעולָּ ם ֵ ֱ א,’בָּ רּוְך אַ ָּתה ה בָּ רּוְך.ֲשה ֶ יעי ְׂל ֵׁש ֶׁשת יְׂמֵ י הַ מַ ע ִ חׁשְך ּובֵ ין י ְִׂש ָּראֵ ל לָּ עַ ִמים ּובֵ ין יום ַה ְׂש ִב ֶ ְׂל קדׁש ְׂלחול ֶ הַ מַ ְׂב ִדיל בֵ ין,’אַ ָּתה ה Béni Tu es, Hachem, notre D. Roi de l’univers, qui distingues le sacré du profane, la lumière des ténèbres, Israël des autres peuples, le septième jour des six jours ouvrables, béni Tu es, Hachem, qui distingues le sacré du profane.
Baroukh Ata Ado-nay élo-hénou mélèkh aholam hamavdil bein kodech lé’hol, ou bein Or Léhochekh oubein Israel Ia’amim ou bein yom hachévii léchéchèt yemei hamaasé. Baroukh ata Ado-nay hamavdil bein kodech léhol. Celui qui récite la havdala boit la plus grande partie de la coupe ou au moins un revi’ith (8,6 cl).
Après la havdala Apres la havdala, il est important d’éteindre la flamme pour qu’on voit qu’elle n’a été allumée que pour les besoins de la havdala. Il convient de ne pas l’éteindre en soufflant dessus, certains ont la coutume de l’éteindre dans les restes du vin. Certains ont l’habitude après avoir bu le vin de la havdala, d’y tremper le doigt et de se le passer sur les sourcils en signe d’affection pour cette mitsva. D’autres ont la coutume de mettre quelques gouttes de vin sur l’os de la nuque appelé « nashkoy » ou « louz », en rapport avec le repas de mélavé malka dont nous verrons les explications par la suite.
Mélavé Malka : Le 4e repas de chabbat Introduction au repas de Mélavé Malka Mélavé Malka, qui signifie « accompagnement de la Reine », est le quatrième repas de chabbat qui trouve sa source dans la Guémara, traité Chabbat page 119b. On y voit ainsi que l’on doit toujours faire un repas à motsé chabbat (à la fin de chabbat) afin de raccompagner la Reine Chabbat, même si on n’y consomme qu’un kazayith de pain. Il est important que chacun veille à accomplir cette mitsva tous les samedi soir. Nos sages disent qu’il y a un petit os appelé « nashkoy » ou « louz » dans le corps humain, qui ne se nourrit que de ce qu’il mange le samedi soir au cours du repas de Mélavé Malka.
Comment ? Il est bon de dresser convenablement la table et de la couvrir d’une nappe. A priori, il est bon de faire le motsi et donc de manger au moins un kazayith de pain (environ 30 grammes) pour la sé’oudat révi’it. Si ce n’est pas possible, on mangera des produits mézonot (crackers, biscuits, gâteaux, etc…). Et si ce n’est pas possible non plus, on pourra consommer des fruits. Au cours de ce repas, on aura l’intention de raccompagner le chabbat et d’étendre la bénédiction de ce jour aux repas des autres jours de la semaine qui seront éclairés par la sainteté du chabbat. Ainsi, il est recommandé de ne pas retirer les vêtements de chabbat jusqu’après la se’ouda révi’it. On doit accomplir la mitsva de sé’ouda révi’it avant la fin de la 4e heure depuis la tombée de la nuit ou avant le milieu de la nuit (‘hatsoth layla). Mais si on a eu un empêchement et qu’on a pas pu la faire avant, on peut encore la faire jusqu’au lever du jour.
Les femmes & Mélavé Malka Les femmes sont aussi astreintes à la sé’ouda révi’it de motsé chabbat comme les hommes. De plus ce 4e repas de chabbat est une ségoula pour un accouchement facile.
Kol Ayechouot pour Yehoudit bat Miriam
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La Paix Domestique 8 bonnes raisons de se marier tôt Pourquoi beaucoup de jeunes gens tendent à repousser leur ''mariage'' à un âge élevé ? Beaucoup de raisons les en empéchent . 8 raisons pour lesquelles il faut se marier jeune et ne pas repousser la plus belle chose qui peut arriver dans la vie. De nos jours, sans aucune véritable raison, beaucoup de personnes repoussent le fait de se marier à un âge relativement élevé. Quels sont leurs arguments? Tout ce qui peut se passer par la tête. En général, si elles t'expliquent pourquoi elles ne se marient pas tôt, elles te dirons que le problème économique est l'essentiel problème , mais elles ne comprennent pas que la plus facile des façons d'obtenir de l'argent c'est tout simplement de fixer une date de mariage. Ces personnes ne comprennent pas non plus que toutes leurs occupations –étude ou travail-auront beaucoup plus de réussites et de bénédictions après le mariage. A partir des paroles de Rabbi Nah'man de Breslev, qui nous accompagnent dans chaque sujet et tout au long du chemin, ressortent 8 raisons de se marier tôt même si l’on est jeune (c'est-à-dire :bien avant le voyage autour du monde, la recherche de soi, ou tout autre chose qui empêche la chose tant désirée): On ne repousse pas une Mitsva - les sages nous apprennent qu'il est interdit de repousser une Mistva à partir du moment où nous avons l'occasion de la faire. La première Mitsva qu'Hashem nous a donné est celle de ''se fructifier et se multiplier''.Et comme toute Mitsva il est dans notre devoir de nous efforcer à accomplir la Mitsva ''de se marier''- D’avoir une vie de couple, et de commencer à construire le nid familial. Rester avec la tête propre - nos sages nous apprennent que l'homme doit se marier avant l'âge de 20 ans pour que sa pensée reste saine et pure. Le mariage a un jeune âge aide la personne à garder sa sainteté personnelle, son alliance, une chose qui abonde toutes les bénédictions dans la vie –la bonne parnassa, la réussite, la paix dans le couple, le bien être et d autres bonnes choses encore… Etre un homme complet - Une personne non-mariée, comme nous l'apprennent nos sages, est une moitié de soi puisqu'il lui manque sa nechama jumelle a lui[ou elle]. La vie de couple aide a la croissance spirituelle de l'homme, car son travail essentiel sur les midots[bons caractères]commence dans la maison , avec le[la] conjoint[e] ,et après avec les enfants. Alors pourquoi attendre ? Des arguments comme 'J'ai besoin d'avoir un diplôme','J'ai des études a finir','Je suis obligé de faire le tour du monde' sont des bases incorrectes! Un homme marié est quelqu'un de beaucoup plus stable, responsable, et beaucoup plus sérieux sur les buts qu'il se fixe, il est beaucoup plus décisif. Et en plus, la parnassa en abondance vient de la femme (regarde likoute moharan kama 69).L'homme marié a beaucoup plus de bénédictions dans sa parnassa. De plus, quelqu'un qui se respecte vraiment on lui donne la garantie qu'il trouvera sa parnassa avec réussite.
Le réceptacle idéal de l'abondance - Un couple qui vit une vie sainte crée réceptacle idéal de l'abondance de D. une chose qui n'existe pas chez les célibataires. Donnez Lui une bonne raison- Puisqu'un homme marié est obligé de faire vivre sa famille, ceci donne une bonne raison à Hashem de le bénir de tout Ses bienfaits matériels et spirituels … Stabilité et motivation—a vie de couple remplit l'homme de stabilité et de motivations .un homme marié, comme expliquer plus haut, est beaucoup plus responsable et adulte ,car il a un but dans sa vie, c'est pourquoi il ne se pertube pas de chaque'' rafale de vent ''que la société lui impose et surtout pas du plaidoyer:' tout le monde le fait''- y compris la réponse que tous se marient tard…il sait ,plus ou moins, qu'est ce qu'il veut et ou il doit investir ses forces. Adaptation rapide - lorsque l'homme se marie jeune il lui est plus facile pour lui/elle de s'adapter à sa femme /son mari. Et en plus, généralement le lien est plus facile et vif avec les enfants, une chose relativement plus dure à un âge plus avancé. A la lumière de tous ces points, la vie de couple, et particulièrement lorsqu'on est encore jeune, et de tous les côtés que tu choisisses de l'observer –est une grande bénédiction. Ceux qui repoussent le mariage par toutes sortes de raisons soi-disant logiques, sont généralement les plus grands perdants. C'est une chose que j'ai remarqué énormément, que des gens ont perdu leur futur ''bien aimé'' [Zivoug] a cause de toutes sortes d'arguments qu'il ne faut pas se marier tôt, et c'est dommage. Ceux qui se marient tôt, et ont compris eux-mêmes, qui ne se compliquent pas la vie dans le choix du conjoint car ils savent qu'eux-mêmes ne sont pas complet, sont ceux qui méritent l'abondance de bénédictions du ciel. Comme peuple de Foi [emouna] nous savons que le contrôle personnel divin [hachguah'a pratite] joue un rôle essentiel dans le fait de trouver son conjoint. La personne fait tout son possible pour trouver son conjoint approprié et Hashem fait le reste. C'est pourquoi celui qui fait sa Hishtadlout et veut accomplir les mitsvots de la Tora sur ce sujet –se marier tôt, trouvera son Zivoug qui lui convient et lui revient michamaim [d'Hashem],car lorsque la personne arrive a ce grand moment extraordinaire et émouvant de sa vie-être sous la Houppa avec son conjoint, à lui de savoir que c'est son vrai Zivoug ! Et sous la houppa avec sa deuxième moitie ,le Créateur les abonde de bénédictions comme dans le gan Eden ,de même qu'il rendu joyeux ses créations-Adam et H'ava. Rav Shalom Arush
Tous les grands l'ont fait - Presque tout nos grands sages, dans tout le courant des générations, se sont marier jeunes. Et non seulement leur mariage n'a pas empêché leur progression spirituelle, mais il fut un tremplin spirituel qui les a aidé à arriver à de très grands niveaux. Rabbi Nah'man de Breslev et son chèr élève –Rabbi Nathan ,se sont mariés à 13 ans…
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Kol Ayechouot pour Reouven Moshe Bouguid, Noa Batia et Yael Tirtsa bnei Tsipora Yardena
Le Jardin de l’éducation
Tout parent doit profondément comprendre la responsabilité qui lui incombe en tant que parent et l’immensité du rôle qui pèse sur ses épaules. Il faut savoir que l’éducation doit avoir la première place dans la vie. Avant toutes les réussites possibles, avant sa propre réussite personnelle, et même sur des sujets aussi importants que la Torah ou le service d’Hachem et évidemment avant d’autres choses moins importantes, comme la carrière professionnelle ou la course après la réussite financière, oui, avant tout cela passe l’éducation des enfants. L’homme doit arrêter la course folle dans laquelle il se trouve et consacrer du temps à l’éducation de ses enfants ou en d’autres termes, consacrer du temps à son identité en tant que parent et éducateur. Cela ne demande pas beaucoup de temps, seulement une heure, mais une heure remplie d’attention, que le parent s’observe bien dans son rôle d’éducateur afin qu’il façonne la meilleure personnalité de lui-même en tant que tel. Automatiquement cela viendra à s’exprimer, même dans les instants où il s’occupe de sa famille, mais aussi dans les pensées auxquelles il réfléchit dans sa méditation pour faire passer des messages à sa famille. Chaque parent doit réfléchir et penser à un programme bien précis : que veut-il faire passer à ses enfants et comment va-t-il le transmettre. Il faut qu’il parle avec ses enfants d’une manière régulière et fréquente, qu’il s’intéresse à eux, à leur vie, qu’il apprenne à les connaitre et à connaitre les étapes qu’ils passent tout au long de leur chemin vers la vie adulte, qu’il tisse un lien profond avec eux en leur donnant de l’attention, et qu’il leur fasse passer des messages qui les éduqueront. Le sommet de la réussite : Les enfants sont la seule véritable réussite des parents ! Combien de personnalités importantes avons-nous vu, des personnes servant Hachem avec labeur et don de soi, et qui ont énormément souffert de voir leurs enfants se diriger vers une culture étrangère. Cela à cause du fait qu’il s n’ont pas pris au sérieux leur rôle et n’ont rien investi dans leurs enfants. Il faut bien comprendre qu’être parent est aussi l’une des obligations de l’homme envers son Créateur. Il n’y a pas que l’étude de la Torah, la prière, le travail de ses traits de caractère et pas seulement de ramener la subsistance à la maison. Etre parent, c’est un grand service divin qui se tient au-dessus de tout et l’on doit s’atteler à cette tâche comme dans tout autre service divin, et même plus. Toute la Torah elle-même est remplie de commandements sur l’éducation des enfants : « tu inculqueras, tu enseigneras, tu raconteras à ton fils ». Le plus important est de se réveiller et de savoir s’arrêter : où l’homme court, paniqué comme cela ? Après la subsistance ? Il est certain que cela ne sert à rien, mais si quelqu’un court après sa Avodat Hachem c'est-à-dire qu’il court pour améliorer son service divin d’une façon qui l’entraine à ne plus réfléchir et à manquer aux devoirs et aux Mitsvot qu’il doit accomplir pour sa famille comme le Chalom Bayit ou l’éducation des enfants, ou même manquer le temps qu’il pourrait consacrer à une recherche personnelle de son identité et son rôle dans la vie. Tout cela
reflète les astuces et le mensonge du mauvais penchant. L’homme doit consacrer du temps et de la réflexion à son rôle et son objectif dans la vie et trouver du temps pour ses enfants. Sinon, plus tard il regrettera, et beaucoup ont payé très cher pour avoir été aveugles à ce moment là et pour n’avoir pas assumé leur rôle de parents au bon moment. Il est interdit de négliger ses enfants, à aucun moment et à aucun prix. Aucun stress dans aucun domaine ne justifie que l’on délaisse ses enfants. Un investissement sûr : Les enfants sont les seules personnes qui comprennent intuitivement que lorsque l’on investit des forces dans quelque chose, on reçoit tôt ou tard le salaire de cet investissement et même plus. Les paroles de nos Sages : « tu as cherché et tu as trouvé, tu peux le croire ! » est encore plus vrai avec les enfants. A l’aide d’un petit effort, d’un petit investissement de temps, et aussi d’un investissement dans la réflexion afin de pénétrer dans le rôle de parent, on voit immédiatement des résultats extraordinaires sur les enfants. Il est raconté à propos de la lumière de notre génération, notre maitre le Rav ‘Ovadia Yossef Chelita, que malgré sa journée surchargée entre les besoins du large public qui le sollicite ainsi que tenir l’ordre de son étude, il a aussi un temps bien précis consacré à tester ses petits-enfants. Malgré tout ce qu’il a à faire, il sait exactement où chacun en est, et de plus, il fait aussi attention à leur situation générale. Pendant ce temps là, le Rav aurait pu continuer à étudier, à écrire de nouveaux ‘Hidouchim (explications sur la Torah), mais il est évident que le Rav connait l’importance des enfants ainsi que leur éducation. Ainsi, chaque personne doit prendre et consacrer ce temps là d’être parent ! Etre une figure représentative de l’éducation. Une personnalité qui est présente, qui suit, qui met sur la bonne voie. Pour cela, il faut peu de temps mais beaucoup d’attention et de préparation à ce rôle. L’homme doit décider qu’avant son service divin, avant sa prière au lever du soleil, et bien évidemment avant ses réussites professionnelles, avant tout cela vient les enfants ! S’il faut les aider pour se lever le matin, il les aidera et les encouragera et il priera ensuite. S’ils ont besoin d’aide dans leurs devoirs et leurs études, il les aidera et seulement ensuite il étudiera ce qu’il doit étudier. Chaque chose, il la raccourcira ou la fera plus tard afin de se donner à ses enfants. Il n’a qu’à réfléchir : comment aurait-il fait si la journée n’avait duré que vingt-deux heures et non vingt-quatre ? De la même façon, il doit accorder au minimum deux heures à sa famille et à sa maison comme si qu’il n’avait que vingt-deux heures pour tout faire. Rav Shalom Arush
Réfoua Shélema pour Miriam Janette bat Esther
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Le Jardin de la Foi HaChem châtie celui qu'Il aime
Un manque de communication
Il est écrit dans le livre du Zohar (Béhoukotaï, 114) : “Israël est aimé du Saint béni soit-Il, puisqu'Il les réprimande afin qu'ils suivent le droit chemin, comme un père qui aime son fils et à travers son amour, il l'empêche à coups de triques de dévier à gauche ou à droite du droit chemin, comme il est écrit dans la Tora (Proverbes 3) : “HaChem châtie celui qu'Il aime, tel un père le fils qui lui est cher”. Par contre, le Saint béni soit-Il ne réprimande ni ne frappe celui qu'Il n'aime pas, celui qu'Il méprise”.
Lorsque l'homme ne cherche pas à comprendre les allusions adressées par HaChem et qu'il ne médite pas sur ce qui lui arrive et sur la voie qu'on lui fait prendre, il vit dans un manque de communication avec le Créateur. Des Cieux, on tente de l'amener dans la bonne direction pour son bien, mais il s'obstine à s'orienter différemment. Une nouvelle fois on l'arrête, on le pince, on le frappe mais il continue dans sa voie. Ainsi vit-il sa vie avec difficulté et dans l'amertume, puis il s'étonne que rien ne marche pour lui !
La racine de toutes les souffrances réside dans le fait que l'homme ignore qu'il est créé et envoyé dans ce monde pour accomplir une mission, que sa vie ne lui appartient pas et à plus forte raison le reste du monde.
Celui qui s'entête à poursuivre ses désirs contre la Tora, est enclin à recevoir des coups très durs, car il n'est pas en contact avec la volonté divine. Il se contente toujours de satisfaire ses appétits et de poursuivre ses illusions. C'est parce qu'il est entièrement absorbé par la poursuite de ses appétits, qu'il ne voit pas qu'on lui fait signe, qu'on lui signifie qu'il n'est pas dans le bon chemin. Il est donc nécessaire de le secouer vigoureusement pour qu'il réalise qu'il fait fausse route.
Celui qui est privé de foi et pense qu'il est le maître de sa vie, peut décider seul du cours que sa vie prendra, mais sa vie n'est remplie que de souffrances et de tourments. Car à cause de Son grand amour pour lui, HaChem n'arrête pas de le frapper, jusqu'à ce qu'il comprenne les allusions et cherche la mission qui lui fut assignée dans ce monde. En vérité, les coups qu'il reçoit sont un grand bien car ils lui permettent de prendre conscience de la finalité de sa vie. En revanche, celui qui ne réalise pas que les bourrades envoyées par le Saint béni soit-Il servent à le redresser, HaChem cesse de le réprimander et de le châtier : Il le laisse dans son erreur. Malheur à lui et à son âme ! C'est à son encontre que le livre du Zohar déclare que le Saint béni soit-Il le méprise. Ta verge est ton soutien Il est écrit dans le Likouté Maaran (206) : “HaChem béni soit- Il a l'habitude d'appeler immédiatement l'homme qui perd son bon sens afin qu'il se reprenne. L'appel est différent pour chacun. Tantôt une allusion suffit, tantôt un véritable appel, ou bien une bourrade et des coups sont nécessaires. Nos Sages de mémoire bénie ont enseigné (Midrach Michlé, 22) : “Une allusion suffit au sage, mais on doit frapper le sot avec une pierre”. Par conséquent, les pires insuffisances sont utiles à l'homme. Seul le Créateur sait quel parcours l'homme doit emprunter, quel but il doit atteindre, même si cela est caché à l'homme. Il arrive parfois qu'HaChem doive briser le projet de l'homme et bloquer la voie où il s'engage, afin de l'obliger de s'orienter dans la bonne direction et qu'il ne se perde pas. Le devoir de l'homme consiste à reconnaître à travers toutes les péripéties qu'il traverse, ce qu'HaChem attend de lui, quel est le sens des signes, vers quel but il est conduit ; même si cela semble souvent une privation et une souffrance, et même s'il sent qu'on détruit son univers. En vérité, cette privation est une perfection ; car cette lacune est la seule façon d'atteindre le but supérieur pour lequel il fut créé - la vie éternelle et le bonheur authentique - pourvu qu'il accepte avec foi. Avec l'aide de la foi, l’homme sera satisfait de son lot et toujours heureux. Il remerciera HaChem de tout, en sachant que cela est nécessaire pour parvenir à son but.
Il en va de même pour celui qui suit la voie de la Tora mais qui conçoit la Tora d'HaChem selon sa compréhension et ses propres idées, selon ses désirs et ses aspirations, sans voir les signes célestes lui indiquant que sa mission est autre. Même s'il étudie la Tora dans une Yéchiva et qu'il accomplisse les commandements, il ne peut atteindre son but et accomplir sa mission dans le monde : sa vie est pleine de vaines batailles et de souffrances superflues. La raison de vivre En dehors de la foi, il n'existe aucune raison de vivre, car tout finit par la mort. Tout effort est vain. Même lorsque l'homme atteint ce qu'il recherche, il ne peut jamais profiter de ses efforts éternellement, comme il est écrit (Ecclésiaste 5) : “Comme il est sorti nu du sein de sa mère, il s'en ira tel qu'il était venu et ne prendra rien du fruit de son labeur”. En outre, l'homme ignore quand il devra quitter ce monde et tous ses projets risquent de tomber à l'eau. En vérité et de toutes manières, il sera repris de ce monde avant qu'il atteigne la moitié de ce qu'il espérait obtenir. Nos Sages de mémoire bénie ont enseigné : “L'homme meurt avant que la moitié de ses appétits ne soient assouvis”. De plus, durant sa vie, nombre de tourments et de souffrances détruisent la plénitude qu'il pensait trouver, comme le dit le verset (id., 2) : “Tous ses jours sont pénibles, son activité une source de colère”. Celui qui médite sur la vie de ceux qui l'entourent, ses voisins, connaissances et proches, voit qu'ils subissent sans cesse des souffrances innombrables ; que ce soit dans le domaine de la santé, de l'éducation des enfants, dans leur âme, leur corps ou leurs biens. Lorsqu'on médite attentivement sur les histoires des gens riches et sur leur “réussite”, on s'aperçoit que derrière elles, se cache d'ordinaire une personne misérable et tourmentée. Sans compter les nombreux cas de faillites, de suicides, de divorces, etc., qui accompagnent ces “réussites”. Ces exemples nous prouvent clairement qu'il n'existe aucun vrai repos dans ce monde ; que sans la foi, il n'existe aucune raison de vivre. Rav Shalom Arush
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Lehilouye Nishmat Shmouel ben Myriam
Le Jardin de la Prospérité La différence entre l'être humain et un animal est le Savoir. L'être humain sait qu'il y a un Maître dans le monde, que c'est Lui qui a créé toutes les créatures et que tout dépend de Lui. L'être humain sait également que le Créateur a l'oeil à tout et que rien n'échappe à son contrôle. C'est cela qu'on appelle le “Savoir” : savoir que D-ieu existe. D'autre part, un animal ne possède pas ce Savoir. Conséquemment, une personne qui ne sait pas qu'Hachem dirige le monde, que la Providence divine s'étend sur tous les aspects de sa vie et que c'est Lui qui décide le montant d'argent dont il disposera, ne ressemble pas à un être humain. Si cette personne n'a pas conscience que de vouloir gagner un sous de plus que ce que D-ieu a décidé pour elle n'est d'aucune utilité – sauf si elle se repent de ses péchés et qu'elle prie – et que tout ce qui est en son pouvoir est d'augmenter ses dettes, il lui reste encore un long chemin à parcourir. Soyons clairs : une personne qui ne sait pas que le montant d'argent dont elle dispose – et dont elle disposera – est fixé par Hachem ne sait rien ; par conséquent, elle est l'équivalent d'un animal qui ne possède pas le Savoir ! Rabbi Na'hman a écrit (Liqouté Moharan II, 7) : “L'aspect principal de la personne et le Savoir. La personne qui ne détient pas de Savoir ne peut d'aucune sorte se prévaloir du titre d'“être humain.” Cette personne est l'équivalent d'un animal qui a l'apparence d'un être humain.” Nous apprenons de cela qu'une personne qui emprunte de l'argent à d'autres descend de son statut d'être humain pour rejoindre celui d'animal. Cela est encore plus vrai pour les personnes endettées : celles-ci sont deviennent extrêmement confuses et le Savoir leur manque entièrement. Chaque personne devrait y penser sérieusement : existe-t-il vraiment une seule chose au monde que nous désirons tellement pour qu'elle la fasse descendre de son statut d'être humain et rejoindre celui d'animal ?
Hachem. Dès l'instant où une personne devient endettée, elle ouvre la porte aux soucis : “De quelle façon – et quand – vaisje pouvoir rembourser l'argent que je dois ?” C'est précisément cette anxiété qui brise notre confiance en D-ieu. De plus, un souci en amène un autre. En devenant endettée, la personne a pris un marteau et a cassé le récipient spirituel qui lui permettait de construire sa confiance ; c'est pourtant celle-ci qui est le récipient principal pour recevoir notre gagne-pain. Lorsque ce récipient est brisé, il devient impossible de recevoir l'Abondance divine que désire nous donner D-ieu. Dans ces conditions, obtenir un gagne-pain satisfaisant devient extrêmement difficile. Par conséquent, il est de notre devoir de réfléchir aux situations qui nous permettent d'éviter d'emprunter de l'argent. De la sorte, nous ne ruinerons pas notre confiance qui nous est indispensable pour recevoir notre gagne-pain. Une perte de réussite Certaines fois, nous pouvons penser que nous possédons un certain don, une certaine adresse. Dans ce cas, nous pouvons croire qu'emprunter de l'argent servira notre recherche de grandeur. Nous sommes même certains qu'Hachem viendra à notre aide pour réussir dans notre entreprise. C'est Lui qui nous donnera la main pour rembourser nos dettes ! Cependant, il s'agit d'une fausse confiance en D-ieu. La véritable confiance en D-ieu consiste à avoir une confiance absolue en la possibilité d'entreprendre ce que nous désirons – même s'il s'agit d'une entreprise modeste – sans nous retrouver endettés et qu'Hachem nous enverra l'abondance et la réussite. D'autre part, si nous sommes plus ambitieux et que nous désirons nous lancer dans une entreprise de plus grande envergure, il nous faut avoir la certitude que – dans ce cas aussi – D-ieu fixera notre bénéfice. Rav Shalom Arush
Une perte de confiance L'aspect essentiel pour construire un récipient spirituel qui nous permet de recevoir notre gagne-pain est d'avoir confiance en
Lehilouye Nishmat Hana bat Myriam
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IDEES CREATIVES Sucette de Marshmallow au Chocolat Blanc
Invention: Tiroir planche à découper
IDEES CREATIVES
Vivre Son Temps Vayigash Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
Et Yossef tomba sur le cou de son frère Binyamin et pleura, et Binyamin pleura sur son cou (Beréchit 45:14) L’histoire de Yossef et de ses frères,à laquelle la Torah consacre plus d’une douzaine de chapitres détaillés (Beréchit 37-50) n’est pas simplement celle d’un drame familial. Les douze fils de Yaacov sont les pères fondateurs des douze tribus d’Israël et leurs actions et leurs expériences, leurs conflits et leurs réconciliations, leurs séparations et leurs réunions donnent une empreinte définie à l’histoire juive. L’un de ces événements est la réunion noyée de pleurs entre Yossef et Binyamin, décrite dans le verset cité ci-dessus. Le Talmud interprète leurs pleurs, l’un sur l’épaule de l’autre, comme une expression de douleur et de chagrin sur les tragédies futures dans leur histoire respective: “(Yossef) pleura sur les deux sanctuaires qui devaient se tenir dans le territoire de Binyamin et étaient destinés à être détruits...et Binyamin, pleura sur le Sanctuaire de Chiloh qui serait érigé sur le territoire de Yossef et serait détruit”. C’est là que réside la signification du fait que Yossef et Binyamin pleurèrent chacun sur le cou de l’autre: dans la Torah, le cou est une métaphore courante pour le Beth Hamikdach (le Saint Temple). “D.ieu plane sur lui tout le jour et réside entre ses deux épaules” dit Moché de Binyamin, se référant au Beth Hamikdach sur ses terres. Et le Roi Salomon, dans le Cantique des Cantiques, chantant les louanges de “la fiancée Israël” et de sa relation avec le Tout Puissant proclame: “Ton cou est semblable à la tour de David”. Les Sanctuaires constituent des liens entre le ciel et la terre, des points de contact entre le Créateur et Sa création. “Les cieux et le ciel des cieux ne peuvent Te contenir ” proclame le Roi Salomon lors de l’inauguration du Beth Hamikdach. “Comment alors cette maison peutelle être celle que j’ai construite pour Toi?” Et pourtant, D.ieu commande: “Ils me feront un Sanctuaire et Je résiderai en eux”. D.ieu qui transcende le fini, transcende également l’infini et Il choisit de désigner un site physique comme siège de Sa présence manifeste dans le monde et comme point de focalisation du service de l’homme pour son Créateur. “C’est la Maison de D.ieu”, proclame Yaacov après une nuit sur le site du futur Temple et “c’est la porte du ciel” par laquelle les prières montent en haut. Trois fois par an, tout le Peuple d’Israël venait “voir et être vu par “la face de l’Eternel” ”au Sanctuaire de Jérusalem. Le Sanctuaire est alors le “cou” du monde, la jonction qui relie son corps et sa tête. La tête d’un individu contient ses facultés les plus élevées et les plus vitales: l’esprit et les organes sensoriels, de même que les entrées pour l’alimentation, la boisson et l’oxygène mais c’est le cou qui joint la tête au corps et transporte le flot de conscience et de vitalité de l’un vers l’autre: la tête domine le corps grâce au cou. Par le même jeu, le Beth Hamikdach est ce qui relie le monde à sa source et sa force de vitalité célestes. C’est le canal par lequel D.ieu se lie à Sa création et l’imprègne de perception spirituelle et de subsistance matérielle. Une jointure précaire “De même que l’âme emplit le corps, D.ieu emplit le monde”. Tout comme un “cou” joint le monde à sa Source Divine, le besoin existe également d’un Beth Hamikdach personnel dans la vie de chaque individu, un “cou” qui joigne sa tête spirituelle à son corps physique.
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vitaliser et imprégner son être tout entier. La destruction du Sanctuaire, que ce soit au niveau cosmique ou individuel est la rupture de la jointure entre la tête et le corps, entre le Créateur et la création, entre l’âme et le corps physique. Cela explique pourquoi Yossef et Binyamin pleurèrent l’un sur le cou de l’autre; l’état de la tête n’est jamais cause de détresse car elle ne peut jamais être compromise ou corrompue; mais ils eurent la prémonition des temps où le “cou” entre l’esprit et la matière serait endommagé, brisant le lien entre la terre et les cieux, entre le corps et l’âme. Le moi et le prochain Mais pourquoi Yossef et Binyamin pleurèrent-ils chacun sur le cou de l’autre, Yossef sur la destruction des deux sanctuaires de Binyamin et Binyamin sur celui de Yossef? Pourquoi ne le firent-ils pas tous deux sur la destruction future de leur propre “cou”? Pour répondre à cette question, il nous faut tout d’abord nous interroger sur le sens des pleurs en général. A quoi aboutissent les larmes? Les larmes expriment les sentiments de détresse et de frustration qui accompagnent la connaissance que quelque chose n’est pas comme il devrait être. Après de “bons pleurs”, l’homme est quelque peu soulagé de ses sentiments, bien que la situation n’ait pas évolué. Est-ce un phénomène efficace? A première vue, il semblerait que non. La détresse et la frustration sont ce qui pousse une personne à rectifier la réalité négative qui les a suscitées; les diminuer par d’autres moyens paraîtrait contredire leur but et leur utilité. Mais qu’en est-il de quelqu’un qui a fait tout ce qu’il lui était possible pour rectifier cette situation? Dans un tel cas, lorsque les pleurs ne peuvent servir d’excuse pour diminuer l’élan de l’action, l’on peut souligner leur utilité. Ils peuvent servir à communiquer notre sympathie avec les ennuis d’un ami. Et ils peuvent servir à alerter les autres sur la gravité de la situation, d’autres qui sont dans une position où ils peuvent entreprendre une action pour l’aider. Citant le verset “Secoue-toi de la poussière... Ô Jérusalem” le Midrach explique: “Tout comme le coq qui remue la poussière de ses plumes”. Nos Sages expliquent: quand un coq s’est roulé dans la poussière, un millier de gens armés d’un millier de peignes ne peuvent l’en nettoyer; mais d’un seul coup vigoureux, le coq peut se débarrasser tout seul de chaque petite poussière. L’on peut éduquer, inspirer, diriger, conseiller et aider un ami à se développer et s’améliorer; mais en dernier ressort, le seul qui puisse réellement effectuer un véritable changement durable, c’est lui-même. C’est pourquoi Yossef et Binyamin se permirent-ils de pleurer l’un sur le sanctuaire de l’autre. Finalement seul Yossef peut réparer le Sanctuaire détruit de Chiloh , la “dimension d’Israël dans son expression de Yossef”; Binyamin ne peut que l’encourager et l’assister. Après avoir contribué de toutes ses forces aux efforts de Yossef, il pleure son chagrin et sa préoccupation sur le cou de son frère. La même chose s’applique aux pleurs de Yossef sur les sanctuaires du domaine de Binyamin.
Kol Ayechouot pour Keren Salomé et Eliran Michael bnei Yehoudit vé Krovééme
Vivre Son Temps Vaye’hi Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
Reouven et Yehouda Dans les bénédictions qu'il adressa à ses enfants avant de quitter ce monde, Yaakov assigna à chacun d'entre eux son rôle dans la formation de la nation juive. Les douze fils de Yaakov devinrent les douze tribus d'Israël dont les douze fonctions individuelles constituent ensemble la mission d'Israël. A Yehoudah, le quatrième fils de Yaakov, fut impartie la mission de souverain et dirigeant. Selon les mots de Yaakov : " Le sceptre ne quittera pas Yehoudah, pas plus que la plume de législateur ses descendants ; devant lui les nations se soumettront jusqu'à la venue de Chiloh ". Depuis le Roi David, tous les futurs guides légitimes d'Israël, les rois, les nessiim (les princes), les exilarques et jusqu'à Machia'h appartiendraient à la tribu de Yehoudah. Selon la légitimité, la royauté appartenait à Reouven, le premier né de Yaakov. Mais Reouven avait péché contre son père, perdant ainsi son droit qui fut alors transmis à Yehoudah. Mais pourquoi Yehoudah ? Nos Sages reconnaissent deux qualités pour lesquelles Yehoudah put mériter le leadership d'Israël. En premier lieu, lorsque les autres fils de Yaakov avaient comploté pour tuer Yossef, Yehoudah avait sauvé sa vie. " Que gagnerons-nous à tuer notre frère et couvrir son sang, avait argué Yehoudah . Vendons-le plutôt aux Ichmaëlites et ne lui faisons pas de mal avec nos propres mains, car il est notre frère, notre propre chair. " Les autres avaient accepté le raisonnement de Yehoudah et Yossef fut tiré du puits infesté de serpents, dans lequel il avait été jeté, et fut vendu comme esclave. Par ailleurs, Yehoudah reconnut publiquement sa culpabilité dans l'incident de Tamar, la sauvant ainsi, avec ses deux fils, de la mort. Néanmoins, il pourrait sembler que Reouven n'était pas moins vertueux que Yehoudah. En effet dans précisément deux domaines semblables, les actes de Reouven furent plus admirables et ses intentions plus pures.
En ce qui concerne le complot pour tuer Yehoudah, ce fut Reouven qui le premier sauva la vie de Yossef en suggérant à ses frères, qu'au lieu de le tuer, ils feraient mieux de le jeter dans le puits. Comme en témoigne la Torah, il agit ainsi " pour pouvoir le sauver de leurs mains et le rendre à son père ". ( Reouven ignorait qu'il y avait des serpents et des scorpions dans le puits). La Torah atteste également que Reouven n'était pas présent lors de la vente de Yossef et rappelle son bouleversement lorsqu'il ne trouva pas Yossef et la réprimande qu'il adressa à ses frères pour ce qu'ils avaient fait. Yehoudah quant à lui, n'avait fait que de proposer une manière plus profitable de se débarrasser de Yossef ( la Torah ne dit rien d'intentions cachées) et c'est lui qui fut à l'origine de sa vente en esclavage. En fait, plus loin nous trouvons les autres frères accusant Yehoudah : " C'est toi qui nous as dit de le vendre. Si tu nous avais enjoint de le ramener (à la maison), nous t'aurions écouté " ( Rachi, Beréchit 38 :1). Quant au fait de s'amender publiquement, là encore Reouven surpassa Yehoudah. Reouven admit également qu'il avait péché et s'en repentit. Mais alors que Yehoudah avait à choisir entre le fait d'admettre sa responsabilité ou de causer la disparition de trois vies innocentes, Reouven ne se trouvait pas devant un choix si déterminant. Plus encore, la repentance de Reouven ne s'acheva pas une fois qu'il eut admis sa faute mais continua à embraser tout son être pendant de nombreuses années. En réalité, la raison pour laquelle Reouven n'était pas présent lors de la vente de Yossef, neuf ans après son mauvais comportement vis à vis de son père, était qu' " il était occupé à jeûner, vêtu d'un sac " ( habit de deuil). En ce qui concerne ses qualités et vertus personnelles, Reouven dépassait réellement Yehoudah, à la fois dans la pureté de ses intentions et l'intensité de sa repentance sur ses faiblesses. Mais Yehoudah fut celui qui sauva réellement Yossef, alors que Reouven, sans le vouloir, l'avait placé dans un danger mortel. Dans la même veine, la repentance de Yehoudah sauva trois vies alors que le remords de Reouven n'aida personne. En fait, s'il n'avait pas été absorbé dans son jeûne avec son sac, il se peut qu'il ait pu empêcher la vente de Yossef. En fait, Reouven garda ses droits de premier né de Yaakov dans tout ce qui lui était relatif en tant qu'individu. Mais il perdit son rôle de leader en négligeant ce qui est une priorité fondamentale pour un dirigeant. Pensant que pour le moment Yossef était à l'abri, il se précipita pour retourner à ses prières et à sa pénitence, oubliant que la préoccupation pour l'autre doit toujours prendre la préséance sur ses propres besoins, ses propres aspirations, quelques pieuses et élevées puissent -elles être. Alors que Reouven priait et jeûnait, Yehoudah agissait. Yehoudah gagna la direction d'Israël parce qu'il avait reconnu que lorsqu'un autre être humain a besoin de nous, nous devons mettre de côté toutes autres considérations et nous impliquer. Et même si nos raisons sont indiscutables, il est des moments où l'on ne peut pas se permettre d'attendre.
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L’accomplissement d’un dirigeant La Paracha de Chemot constitue l’histoire d’une Galout, l’exil et l’asservissement des Enfants d’Israël en Egypte, que nos Sages considèrent comme le prototype de tous les exils qui allaient suivre et des persécutions qui allaient toucher le peuple juif. C’est aussi l’histoire de l’accomplissement du dirigeant juif le plus parfait, Moché. Tout ce que la Torah nous relate à propos de Moché est en effet une leçon pour le dirigeant juif. Quand Moché naquit, la “ maison fut emplie de lumière ” attestant de son futur comme luminaire de l’humanité. Mais immédiatement cette lumière dut être cachée, car comme tous les nouveaux-nés mâles, il risquait constamment d’être découvert par les assassins de bébés sous les ordres de Pharaon. Il fut alors placé dans le Nil, mal protégé par une fragile corbeille de jonc et partageant potentiellement le sort des bébés jetés dans le Nil. Ici une nouvelle leçon peut être tirée : le dirigeant ne peut survenir d’ “en-haut”, mais il doit partager le sort de son peuple. C’est la leçon que devait enseigner D.ieu Lui-Même en apparaissant d’abord à Moché dans un buisson ardent : “Je suis avec eux dans leur affliction”. Mais le fait que Moché fut placé dans le Nil ne servait pas seulement de démonstration d’empathie avec la souffrance d’Israël : c’était aussi la première étape de sa libération. Nos Sages nous expliquent que Pharaon ordonna que tous les enfants mâles soient jetés dans le Nil parce que ses astrologues lui avaient prédit que le sauveur d’Israël périrait par l’eau (cette prédiction fut accomplie de nombreuses années plus tard quand Moché sera empêché d’entrer en Israël à cause des “ eaux de la discorde ”). Le jour où Moché fut placé dans le Nil, les astrologues de Pharaon l’informèrent que celui qui avait été destiné à sauver le Peuple Juif avait déjà été jeté à la rivière et que le décret était révoqué. Nourrisson de trois mois, apparemment passif par rapport aux événements l’entourant, Moché avait déjà commencé à accomplir son rôle de sauveur du peuple juif. Grâce au complot ingénieux de Myriam, Moché est nourri et élevé par sa propre mère, dans sa tendre enfance. Mais ensuite, il est conduit dans le palais de Pharaon pour être élevé comme membre de la famille royale. Moché doit être à la fois un esclave hébreu et un prince égyptien. Pour conduire son peuple, il doit partager son sort ; pour défaire les forces qui les asservissent, il doit infiltrer la citadelle de la royauté égyptienne. Il doit “ aller chez Pharaon ” (Chemot 10 :1) et gagner la connaissance intime de l’essence de sa puissance et de sa vitalité. Le défenseur d’Israël Les premières actions de Moché à être explicitement relatées par la Torah soulignent deux tâches essentielles d’un dirigeant : défendre son peuple de la menace extérieure et sauvegarder son intégrité intérieure. Le jour où Moché atteint l’âge adulte, “il sort vers ses frères” et “voit leur affliction” ; ses années dans le palais de Pharaon ne l’ont pas rendu insensible à cette tribu d’esclaves hébreux ni à leur souffrance. Il voit un Egyptien battre à mort un hébreu. Il est obligé d’agir, sacrifiant, par cette action unique, sa vie privilégiée de membre de la classe dominante et liant son sort à celui de ses frères.
parmi les membres de la nation d’Israël qui souffre. De ces deux démonstrations de l’esprit de dirigeant qu’animait Moché, l’on aurait pu s’attendre à ce qu’il se prête immédiatement à son rôle de dirigeant d’Israël. Mais d’abord il devait devenir un berger. Le berger fidèle Parce que le rôle du chef des enfants d’Israël n’est pas seulement de défendre, de sauver, d’enjoindre et de gouverner mais aussi et essentiellement de nourrir, Moché est le sauveur d’Israël, leur maître et leur législateur mais aussi leur Raaya Méhémna, leur “berger fidèle” et un “berger de foi”, signifiant par là qu’il est celui qui pourvoit à leurs besoins, à la fois matériellement et spirituellement, nourrissant leur corp de manne et nourrissant leur âme de foi. Ainsi Moché est-il conduit d’Egypte vers un Midian lointain pour devenir berger du troupeau de Yithro. Le Midrach relate comment un autre berger, David, apprit l’art de la royauté en prenant également soin de troupeaux de son père: il faisait d’abord paître les jeunes agneaux sur l’herbe tendre avant de laisser les vieux moutons se nourrir sur le milieu du champ et enfin permettait aux jeunes et robustes moutons de se nourrir d’herbe plus drue. Un chef ne peut simplement montrer le chemin, un maître ne peut se contenter d’enseigner ; il doit “ diriger son troupeau, donnant à chacun les conseils, les directives et la connaissance d’une manière qui peut être absorbée et ingérée. Le Midrach évoque également comment un jour, un jeune agneau s’enfuit du troupeau dont Moché avait la charge. Moché le poursuivit jusqu’à ce que l’animal arrive à une source et se mette à boire. Quand Moché rattrapa l’agnelet, il s’écria : “ Oh ! J’ignorais que tu avais soif ! ” Il prit le fuyard dans ses bras et le porta jusqu’au troupeau. Le Tout Puissant s’exclama : “Tu es miséricordieux avec un jeune agneau, tu prendras soin de Mon troupeau, le Peuple d’Israël!”. Outre démontrer la compassion de Moché, l’incident comporte un autre enseignement important: Moché réalisa que le jeune agneau ne s’était pas enfui du gros du troupeau par malice ou par méchanceté, mais simplement parce qu’il avait soif. Par le même biais, quand un Juif s’aliène de son peuple, à D.ieu ne plaise, c’est seulement parce qu’il a soif. Son âme est assoiffée de donner un sens à sa vie, mais les eaux de la Torah lui ont échappé. Ainsi erre-t-il dans des domaines étrangers, cherchant à apaiser sa soif. Quand Moché comprit cela, il fut apte à devenir un chef pour Israël. Seul un berger qui ne se hâte pas de juger un agneau fuyard, qui est sensible à la raison de sa désertion, peut le prendre avec miséricorde dans ses bras et le ramener chez lui.
Dès le lendemain, Moché agit à nouveau, cette fois pour intervenir dans une querelle entre deux Juifs. Voyant ses deux frères en conflit, il comprend soudain que la source de leur esclavage n’est pas la puissance égyptienne mais leur propre désunion intérieure et que la clé de leur rédemption réside dans le rétablissement du sens de la solidarité et de la responsabilité
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Serpents et bâtons Moché et Aharon se présentèrent devant Pharaon et ils firent comme D.ieu l’avait commandé : “Aharon jeta son bâton devant Pharaon et ses serviteurs et il se transforma en serpent. Pharaon ordonna également cela à [ses] sages et sorciers... chacun jeta son bâton et ils devinrent des serpents ; mais le bâton d’Aharon avala leurs bâtons. (Exode 7:10-12) La Torah met l’accent sur le fait que ce fut le bâton d’Aharon qui avala ceux des sorciers égyptiens. Nos Sages expliquent que puisqu’il est naturel qu’un serpent en avale un autre, D.ieu fit en sorte que le bâton d’Aharon avale les autres après qu’ils aient tous repris leur forme originelle et inanimée, démontrant ainsi l’impuissance des idoles d’Egypte d’une façon manifestement miraculeuse. Mais le miracle de l’engloutissement du bâton est plus qu’un signe et un avertissement à Pharaon; il y a également une leçon à tirer ici, pour chacun d’entre nous, sur la manière dont nous devons faire face aux différents “Pharaons” que nous rencontrons au cours de notre vie. Les voies de la Torah sont “des voies de douceur et tous ses chemins sont de paix”, notre mission est de créer la lumière et non de combattre l’obscurité. Néanmoins, il est des temps où nous sommes forcés de nous résoudre à la bataille quand nous devons vaincre ceux qui cherchent à nous vaincre. C’est pourquoi, le doux berger d’Israël, Moché, et Aharon l’homme de paix par excellence, se retrouvèrent dans les rôles de “juge et châtieur de Pharaon” et des Egyptiens, écrasant leur puissance et oblitérant, l’un après l’autre, leurs dieux et leurs mythes. Mais quand il va en guerre, le Juif n’est pas un guerrier. Même quand il consume le serpent de l’ennemi, il n’est pas un serpent lui-même, lançant du poison et de la haine. Son instrument de vengeance est vide de ressentiment vengeur comme le bâton dur aussi dépourvu de rage guerrière que peut l’être un bâton sans vie.
C’est la doctrine de la terre nourrie de pluie. Mais en Egypte, les choses étaient différentes. L’Egypte était nourrie non de la pluie qui tombait mais des eaux du Nil qui débordaient et inondaient périodiquement la terre. Il n’était pas non plus nécessaire de labourer son sol: les eaux du Nil laissaient derrière elles une terre extrêmement fertile qui n’avait pas besoin d’être travaillée pour être semée. L’Egyptien spirituel est celui qui ne reconnaît pas la source divine dans les bénédictions de la vie. Il croit que tout vient d’en bas, que tout ce qu’il a et a réussi, il ne le doit qu’à lui-même. Il ne voit pas non plus le besoin de “labourer” sa personnalité, il est bien comme il est. Le feu et la glace Quand la pluie tombe en Egypte, elle tombe en tant que grêle, une grêle constituée de glace à l’extérieur et de feu à l’intérieur. Nous parlons souvent de personnalités “chaudes” et “froides”. Une personne chaleureuse est quelqu’un d’affectueux, de passionné, d’ouvert, toujours prêt à tendre la main et à sourire à son ami. Une personne “froide” est réservée, égocentrique, indifférente au sort des autres. Mais la personne froide est aussi enflammée du feu de l’amour-propre, embrasée par des passions égoïstes. En fait, c’est son excès de chaleur intérieure qui est la cause de son extérieur glacial. Quand il pleut en Egypte, ce qu’il tombe, c’est de la glace entourant du feu. Dans cette terre non cultivée où la source divine de l’eau est invisible et méconnue, la nourriture qui descend d’En Haut est pervertie en une source d’amour propre intense et d’une immense étrangeté entre
Prenez-moi en compte Pharaon dit : Je vous laisserai partir. Sacrifiez à votre D.ieu dans le désert mais n’allez pas trop loin. Priez pour moi. (Exode 8 :24) Un ‘hassid remarqua: l’âme animale de l’homme qui comprend ses désirs matériels et égoïstes, sait qu’il est inutile d’essayer de dissuader un Juif de servir son Créateur. Aussi quand un Juif veut prier il ne tente pas de l’arrêter ; il tente plutôt de transformer son service en une autre entreprise égocentrique. Va, dit le Pharaon de l’intérieur, sers ton D.ieu, mais ne va pas trop loin, ne perds pas de vue le monde dans lequel tu vis. Prie aussi pour moi, n’oublie pas mes besoins... La météorologie de l’âme Car la terre dans laquelle vous allez entrer pour en hériter n’est pas comme la terre d’Egypte d’où vous venez...C’est une terre de montagnes et de vallées, qui boit l’eau de la pluie des cieux. (Deutéronome 11 :10) Et D.ieu fit tomber de la grêle sur la terre d’Egypte. Et il y avait de a grêle et du feu à l’intérieur de la grêle...(Chemot 9:23-24) La pluie représente la relation réciproque entre le ciel et la terre. “ne vapeur se soulève de la terre” vers les cieux et les cieux la renvoient comme pluie qui “étanche la face de la terre”. Cela représente la vérité spirituelle selon laquelle “un réveil d’en bas suscite un réveil d’En Haut”, c’est à dire que D.ieu répond aux efforts humains, à nos prières, nos aspirations et nos actes par de la nourriture d’En Haut.
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48 Voies #1 : La Valeur du Temps Tuer le temps... Une forme de meurtre? _____________________________________ Voici une approche juive pour le développement personnel et l'atteinte de la plénitude: commençons par prendre conscience de la valeur du temps. ____________________________________ Imaginez : vous êtes dans un embouteillage, et tout à coup, vous vous apercevez que le conducteur du véhicule devant vous est en train de jeter des billets de banque. Toutes les cinq Les 48 Voies De La Sagesse par le rabbin Noa'h Weinberg minutes exactement, il envoie tranquillement un nouveau billet soufflera que le travail n'est pas tout, que par sa fenêtre. Incroyable ! Le type est malade ! C'est inouï, la distraction est nécessaire au développement de l'enfant. pensez-vous ? Et pourtant, êtes-vous sûr de n'avoir jamais Que sans l'amusement, le plaisir, la vie ne serait que servitude. observé une scène similaire, à la différence que ce qui Et vous remettrez votre résolution à plus tard, après le s'envolait par la fenêtre n'était pas de l'argent, mais...... du feuilleton par exemple. temps. Vous-même, n'avez-vous jamais été dans le rôle de ce conducteur dérangé ?Allons, rappelez-vous : le train démarre, le paysage défile : " Oh ! Des champs ! Oh ! Une vache ! Oh ! Un tracteur ! " Au début, rien de mal à cela. Mais au bout d'un moment, le compteur du temps perdu se met en marche et enregistre impitoyablement les minutes gaspillées. Ding ! 5 minutes. Ding ! dix minutes, et ainsi de suite. On dit communément que le temps c'est de l'argent, mais c'est en fait bien plus que cela. Le temps, c'est la chance de notre vie et nous n'avons pas le droit de le laisser filer. La Torah nous enjoint de vivre la vie Betalmoud, qui signifie littéralement par l'étude, l'étude de la vie. La réalisation de l'être humain nécessite un constant éveil de l'esprit. Prendre conscience de cette nécessité c'est décider : " Ça y est ! J'arrête de perdre mon temps, je ne veux pas laisser la vie m'échapper, je me sers de mon esprit, je grandis. " Ceci ne se fera pas sans une certaine résistance intérieure. Une petite voix vous
Les 48 voies de la Sagesse sont là pour nous aider à vaincre ce frein. Les outils qui sont à nos dispositions sont : La constance La continuité La discipline La répétition et la révision La réalisation de soi Constance La poursuite d'un but demande une mobilisation constante. Tous les moments du jour doivent y être employés, sans que cela devienne pour autant obsessionnel. Vous avez quand même le droit de dormir ! La constance dans l'effort en effet n'exclut pas le sommeil qui en vous régénérant sert votre but et devient partie intégrante de votre action. De même, le temps consacré à l'alimentation ou à l'exercice, contribue la réalisation de vore but, en vous maintenant en bonne santé. Le repos dans la journée est également permis, s'il est une manière de lever le pied et non pas un abandon. A bon escient et bien géré le repos est constructif. Mais n'en abusez pas. Au début, avoir constamment l'esprit en éveil vous paraîtra difficile. Mais rappelez-vous vos premiers essais à vélo. C'était dur n'est-ce pas ? Vous êtes tombé cent fois et cent fois vous avez voulu abandonner. Plus, vous vous êtes accroché et pédaler est devenu aussi naturel que la marche. Il en sera de même pour n'importe laquelle des 48 voies. Il faut du temps pour les maîtriser, mais lorsqu'elles sont acquises, elles deviennent une seconde nature. Quand vous sentez que votre esprit est arrivé à saturation et que vous voulez souffler, il vous suffit de tourner votre pensée vers un objet non pas plus futile mais moins prenant. Une ballade dans la nature, une bonne musique ou simplement une gorgée de votre boisson préférée, et vous serez regonflé. Mais ne laissez jamais votre esprit se mettre en veille, car plus vous laissez le moteur au repos, plus la machine aura du mal à repartir, vous faisant perdre des moments précieux. Chacun de nous a, un jour
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ou l'autre, l'envie de renoncer à la vie. Non pas en commettant l'irréparable bien entendu, mais en tuant…le temps à des activités stériles et qui demandent un degré d'investissement mental zéro. Bien sûr avoir l'esprit en alerte 24 heures sur 24 n'est pas aisé. Pour surmonter la difficulté, pensez à la richesse que chaque expérience porte en elle quand on y met de l'intérêt. Chez le dentiste par exemple, réfléchissez utile : "Les dents sont quelque chose d'extraordinaire. Elles sont un instrument vital. S'il existe une notion d'hygiène dentaire, c'est qu'il y doit y avoir également une notion d'hygiène spirituelle. Quelle est-elle ? " Ou bien : " Sans le désagrément des soins, mes dents seraient fichues. N'y a-t-il pas également dans la vie des difficultés qui me sont bénéfiques ? " Ou encore : " Quelle merveille que le corps humain ! Comment un dispositif aussi sophistiqué que celui de la bouche peut-il exister, etc… " Bref, quoi que vous fassiez, mettez-y toute votre attention. En regardant les informations, en travaillant, dans une conversation, en lisant, mobilisez votre esprit et votre conscience. Continuité La poursuite d'un but ne souffre pas l'interruption. Il est toujours préférable d'étudier une heure d'une traite, que deux heures entrecoupées. L'interruption brise le fil de la pensée et limite notre capacitié à retenir l'informaton. Elle affaiblit l'étude. Réservez-vous une plage de temps où vous ne vous consacrerez qu'a votre but, où vous ne pourrez être détourné de ce qui vous ocuppe. Ne vous levez pas à tort et à travers. Conditionnez-vous : " Je vais faire telle chose d'une traite pendant telle durée. Pas question de s'interrompre pour rien. " Vous pouvez appliquer cette méthode aussi bien lors d'un trajet en bus que dans une salle d'attente. Fixez-vous un temps où vous vous concentrerez sur un seul sujet. Cela peut-être un problème de travail ou une question personnelle. Dites-vous par exemple : " Pendant un quart d'heure je vais penser à ma famille, à ce que je peux lui apporter, à mon amour pour elle, au bien qu'elle me procure. "Vous pouvez également consacrer 15 minutes par jour à méditer sur la vie, depuis la fourmi sous vos pas jusqu'à la moindre de vos cellules. Pendant ces 15 minutes vous serez tout à l'émerveillement d'être vivant. A la fin, vous serez ravi de constater comme votre temps aura bien été employé. Petit à petit, augmentez cette durée. De 15 minutes, passez à 30, puis à 60, puis à deux heures. Quand vous serez en mesure d'atteindre quatre heures, ça ira comme sur des roulettes. Le Gaon de Vilna, un sage du dix-huitième siècle, disait que les premières 3 heures et 59 minutes sont faites pour nourrir le feu. Ce n'est qu'au début de la quatrième heure que la marmite bout. Si l'on arrête, ne serait-ce que quelques minutes, tout est à recommencer. Discipline. Selon votre rythme Vous devez trouver votre propre rythme. L'être humain a besoin de repères stables qui permettent d'accomplir aisément les tâches les plus rébarbatives. Il faut autant que possible qu'une activité soit faite dans le même lieu,
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à la même heure et de la même manière. C'est pourquoi la Torah prévoit l'aménagement du temps. Au réveil, nous déclarons " Je te remercie…(Mon D.) …de m'avoir rendu la vie… " Ce moment particulier est l'occasion de méditer l'idée qu'une autre chance nous est offerte, qu'une autre vie commence chaque jour. Cette prise de conscience nous aide à démarrer notre journée sur une note positive. Quel que soit votre projet, sanctifiez le temps que vous lui consacrez, long ou court. Que chaque jour contienne un engagement et le suivi de cet engagement. De cet engagement naîtra l'énergie. Agissez ainsi et vous changerez votre vie. Engagez-vous 365 jours par an et pour le reste de votre vie. En vous levant le matin, soyez heureux d'être en vie. Répétition et révision La vie n'est pas un objet unidimensionnel. Elle doit être appréhendée sous toutes ses facettes. Etudiez le même sujet assez longuement. Ne vagabondez pas de l'un à l'autre. Choisissez un thème qui vous plait et devenez expert au moins sur ce point. Quel que soit le sujet, on peut toujours en apprendre davantage. Lorsque vous abordez un autre domaine d'étude, relevez toujours les éléments d'information pertinents par rapport au sujet précédent. Cette approche comparative approfondira votre compréhension. Quoi que vous appreniez, efforcez-vous de le graver dans votre mémoire. Combien de fois une réflexion, une idée vous a -t-elle impressionné par sa justesse pour s'envoler quelques heures après ? Si on ne la fixe pas d'une manière ou d'une autre la pensée s'échappe. Il faut littéralement la faire pénétrer en vous et en imprégner votre intellect. Pour cela il est indispensable de sans cesse revoir ses connaissances. La répétition orale est un bon moyen. Elle clarifie l'idée et lui donne de la consistence. C'est bien pour cela que nous récitons le Shéma deux fois par jour et que nous relisons la Torah année après année. Les Sages du Talmud répétaient 40 fois toute nouvelle idée, et 101 fois les sujets de grande importance. Ainsi, pour retenir le présent article, répétez-vous plusieurs fois ces formules clé : " Chaque seconde compte. ", "Vivre au maximum. " Tout ce qui vous touche et vous motive, répétez-le inlassablement. Que cela devienne comme une musique de fond. Quand vous êtes las d'un leitmotiv, prenez-en un autre. Toutes les méthodes sont les bienvenues. La réalisation de soi L'étude de la vie. Imaginez qu'on vous demande ce que vous faites dans la vie. Vous répondez : " Je suis ingénieur "ou " Je suis médecin " ou encore " Je suis comptable". Et bien c'est faux, archi-faux. Supposez que vous posiez la même question à quelqu'un qui va se coucher. Il vous répondra : " Je suis dormeur. " " Dormeur ? C'est votre profession ? On vous paye pour ça ? " Ca vous étonne ? Et bien, sachez que dans une vie on passe plus de temps à dormir qu'à exercer son métier. Vous voyez donc que votre être véritable n'est donc pas qualifié par votre fonction. Vous êtes tout autre chose. Vous êtes avant tout un penseur, un curieux de connaissance, un être qui vit, respire, aime, recherche l'élévation et le savoir. Voilà ce à quoi vous devez vous identifier. Demandez maintenant à une mère de 4 enfants qui elle est. Elle vous répondra : " Une maman " Et pourtant cette définition n'est qu'une face, quoique essentielle, de sa personne. Elle est aussi une amie, une bénévole, une éducatrice, une directrice,
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une infirmière, une psychologue, une penseuse, une chercheuse, une quêteuse de vérité et cent choses encore. Malheureusement, cette tendance à restreindre son identité remonte à la tendre enfance. Pourquoi demander à un enfant : " Que veux-tu devenir plus tard ? " Nous ne soupçonnons pas les consequences insidieuses de cette question sur une personnalité en devenir. L'enfant pense alors : " Puisqu'on me pose cette question, c'est qu'il y a un problème à être moi. Pourquoi suppose-ton que je doive devenir autre chose ? " Les Sages disent : " Fais de l'étude de la vie ta principale occupation, avant ton métier. " La vraie question n'est pas : " Que faites-vous pour gagner votre vie ? " mais plutôt : " Que faites-vous pour votre vie ? " Si vous vous percevez comme un être pensant, alors la pensée devient prioritaire. Alors, remettez à jour votre définition de vous-même. Sachez quelle est votre raison d'être et servez-la pleinement. Est-ce-que la vie vaut la peine ? La question essentielle que vous devez vous poser est de savoir si la vie vaut la peine d'être vécue. Cette question entraîne une autre question plus fondamentale : la vie a-t-elle un sens ? Si vous pensez que non, dans ce cas rien n'a d'importance et le temps peut être gaspillé sans remords. Si au contraire, la vie a un sens, alors pourquoi en perdre un seul instant ? A partir de là, vous souhaiterez comprendre chaque aspect de l'existence et la remplir le plus possible. Le judaïsme nous enseigne que le meurtre est le pire des crimes. Que pire encore est le meurtre prémédité. Suivent alors en ordre croissant les meurtres supérieurs en gravité :
-Le soir, repassez les événements du jour. Pensez aux obstacles que vous avez rencontrés et à la manière de les éviter à l'avenir. -Rappelez-vous ce que vous avez appris dans les dernières 24 heures. -Devenez un étudiant de la vie. Etudiez partout. Ayez toujours en réserve des livres, des pensées à méditer, pour nourrir et faire grandir votre esprit. Ne soyez pas un spectateur de votre vie. -Mémorisez des maximes de sagesse. Cela sera un support d'étude lorsque vous marcherez ou ferez la queue au supermarché. -Choisissez-vous des leitmotivs qui vous donnent instantanément de l'énergie et vous regonflent quand ça ne va pas. -Méditez fréquemment sur le but de la vie en général, sur le but de votre vie en particulier. -Planifiez bien à l'avance. Qu'est-ce-que vous allez étudier ? Que vous faut-il pour réaliser vos objectifs ? Comment voulez-vous vous élever ? La suite b”h dans le prochain numéro
Le meurtre prémédité d'un membre de sa famille. Le meurtre prémédité de sa propre personne. Le suicide spirituel. La perte de son temps. L'être humain fut créé pour le plaisir. Adam et Eve furent placés dans le jardin d'Eden, mot hébreu qui signifie plaisir. Par conséquent, le but de la vie étant d'atteindre le plaisir, vous devez vous employer à rechercher les plus grandes jouissances. Mais il vous faudra distinguer entre plaisir et agrément, entre douleur nécessaire et souffrance inutile. C'est à travers ce travail que vous découvrirez le vrai but de la vie. Il est écrit dans la Torah: " Abraham était vieux et il vint avec ses jours. " Nombreux sont ceux qui deviennent vieux sans leurs jours, car ils n'accumulent que les années. La recherche d'élévation d'Abraham et de Sarah était quotidienne. Ils vécurent pleinement. Tâchez de découvrir les plaisirs plus profonds de l'existence. C'est sans doute là que réside la différence entre une vie utile et une vie gaspillée. Dix outils pour être conscient en permanence: -Fixez-vous un projet. Savoir ce qu'il vous apportera vous donnera plus d'énergie. -Avant de dormir, prévoyez dans quel état d'esprit vous devez vous lever. Ne laissez pas le bouton d'arrêt momentané du réveil contrôler votre vie. -Pour commencer du bon pied, levez-vous dix minutes à l'avance et faites votre Shéma.
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Kol Ayechouot pour Keren Eliran Michael bnei Yehoudit Kol ayechouot à la Salomé famille et Meyer Sebbag vé Krovééme
Science & Torah La conception chez le serpent Le python mesurant jusqu'à 10 mètres, est considéré comme le serpent le plus long sur terre. Un python femelle détenu actuellement au zoo de Lowell, Kentucky, a pondu 61 oeufs sans mâle en 2012. Le cas a été publié en Juillet dans la revue de la Linnean Society qui a confirmé le rapport en se basant sur des prélèvements de la peau du serpent. C'est le premier cas de parthénogenèse découvert chez les serpents. Il est fascinant de découvrir ce que nos sages ont dit sur le serpent il y'a près de deux mille ans dans le Talmud: « En combien de temps le serpent conçoit et donne naissance ? Il a répondu (Rabbi Yehoshua) en sept années, et ce sans mâle » (Traité Bekhorot, 8a). Ce passage a soulevé de nombreuses interrogations puisqu'il parait impossible qu'un serpent ponde ses oeufs seulement tous les sept ans et en plus sans mâle.
« Les plantes et les animaux de la Terre d'Israël » (Volume 5, page 30) sur les serpents: « Dans de nombreuses espèces de reptiles, il y'a chez la femelle un stockage de semences, qui permet la fécondation au bout de plusieurs mois, voire des années, après l'accouplement ». Rav Yaakov Segal écrit «Ce phénomène a été découvert dans plusieurs types de serpents, et les zoologistes continuent à étudier le phénomène ces dernières années. De nombreuses nouvelles découvertes dans ce domaine sont probables. Il semble que le passage du Talmud parle du délai maximal après lequel une femelle serpent peut pondre ses oeufs. C'est l'intention du verset dans la malédiction du serpent (Genèse 3, 14) qui peut ainsi empêcher toute conception avec d'autres serpents pour des raisons de «convenance personnelle» en portant préjudice au développement de son espèce. Comment nos sages savaient cette chose que les zoologistes viennent de découvrir ? Matière à réflexion.
Mais il s'avère que la conception chez le serpent est inhabituelle dans le monde animal. Il est rapporté dans le livre
Gardes ta langue !
Femme Vaillante
Des bénédictions pour ceux qui gardent leur langue
Jusqu’où doit aller la pudeur ?
Le ‘Hafets ‘Haïm écrit : Le Saint béni soit-Il a donné une bénédiction spéciale à celui qui se garde du Lachone Hara, et le contraire pour ceux qui disent régulièrement du Lachone HaRa, et à propos desquels il est écrit «maudit».
Comme la pudeur est un sujet extrêmement élevé, dont dépend la protection d’Israël, la difficulté à l’observer est immense. C’est pourquoi toute fille d’Israël doit faire de nombreux efforts pour arriver à la perfection dans ce domaine. De plus, elle doit prier beaucoup, et demander l’aide de son Père du Ciel d’un coeur brisé, pour vaincre les obstacles qui se dressent sur sa route.
C’est dans la parachat Ki Tavo (27, 12) : ceux là se tiendront pour bénir le peuple sur le mont Guerizim. Chacune des dix malédictions commence d’abord par une bénédiction pour celui qui se garde de cette faute. C’est pourquoi on a d’abord donné les bénédictions à voix haute pour tout homme d’Israël qui se garde de cette faute, et tout Israël a répondu Amen. Ensuite on a dit : «Maudit celui qui frappe son prochain en secret» (ibid. 24), ce qui désigne l’interdiction du Lachone HaRa, et tout Israël a répondu Amen. Combien il faut se garder de cette faute, qui est maudite de tout Israël! Heureux celui qui s’en préserve, il est béni de tout Israël. .
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On raconte l’histoire de la fille du ‘Hatam Sofer, le gaon Moché Sofer zatsal. Un homme s’était épris de sa beauté et la suivait partout où elle allait. Quand elle s’en aperçut, elle rentra chez elle, s’enferma dans sa chambre et éclata en pleurs et en prières. Quand son père sentit ce qui se passait, il lui demanda pourquoi elle pleurait. Elle lui répondit qu’elle suppliait le Créateur de lui prendre sa beauté pour qu’elle ne constitue pas un obstacle pour les gens. Quand son père vit la profondeur de son dévouement, il la bénit que par ce mérite, elle aurait un fils qui éclairerait les yeux d’Israël. C’est ce qui se passa, sa beauté disparut, et elle mit au monde un fils qui devint grand en Israël.
Kol Ayechouot pour les familles Beziz, Lugassy, Benita, Bensimon, Sebag, Chemouny, Mimouni, Amouyal, Attali, Fellous, Chichportiche, Kalfa, Hazan, Halimi vekrovehem
Vers la route que un homme veut prendre, on l’y dirigera... Un juste vivait à Jérusalem, le Gaon Rabbi Moché Aaron Chtran zatsa’l, qui a servi de dirigeant spirituel de la Yechiva de Kamnits. Le Gaon vit le jour au Etats-Unis, quand il eu 8 ans, il tomba gravement malade. Son père se retourna vers les meilleurs médecins qui ont trouvé étrange la maladie du jeune Moché, son père demanda a de nombreux rabba-nim de prier pour son fils et lui-même ainsi que toute sa famille multiplièrent les lectures des Téhilim pour la gué-rison de l’enfant. Un jour son père demanda au jeune Moché: «mon cher fils, nous faisons tout ce qui est de notre possible pour ta guérison, autant sur le plan matériel que sur le plan spiri-tuel de par nos prières et celles des rabbanim; mais toi mon fils que fais-tu pour ta guérison? » Le jeune Moché répondit: « Papa, que dois-je faire? Enseignes moi quoi faire dans un telle cas. » Son père lui dit alors: « il faut prendre sur toi une mitsva pour ta santé, que si tu guéri, tu prendra soin de faire cette mitsva et respecter ta promesse que tu as fait à D.ieu » . Et le père conseilla à son cher enfant de prendre sur lui b’’h de toujours prier en miniane. Ainsi le jeune Moché, malade, à peine âgé de 8 ans fît la promesse au Maitre du monde que si il guérissait il irait prier en miniane. Ainsi il fut, le Maitre du monde, le Saint béni soit-il, Roi des rois, entendit la promesse du jeune Moché, cette promesse qui venait du coeur pur de cet enfant et le soigna de sa maladie par sa grande bonté.
un miniane. Tout d’un coup une voiture s’arrêta devant le rav et le conduisit en ville; le conducteur était un juif qui avait l’habitude tous les matins d’aller prier en ville avant d’aller au travail, et la providence divine les fit se rencontrer tous les deux. Ensemble ils s’arrêtèrent dans une petite ruelle et après être rentré dans un appartement attendirent les 8 autres personnes pour compléter le miniane. Rabbi Moché Aaron Chtran eu le mérite de prier en miniane et à la fin de la prière il retourna à l’aéroport avec le même conducteur, qui avait insisté pour ramené le rav pour ne pas qu’il loupe son avion. Quand le Gaon Rabbi Moché Aaron Chtran raconta son histoire il expliqua que 8 personnes avaient coutume de se réunir pour prier le 9éme venait de la banlieue pour se joindre à cette mitsva et l’Eternel tout puissant ramena un Israélien en voyage pour complété ce miniane. Car dans un chemin que l’homme veut aller, il y sera diriger! Le Marcha zatsa’l explique la parole de nos sages de mémoires bénite, dans un chemin que l’homme veut aller, il y sera diriger! : « Il n’est pas écrit que D.ieu va le diriger mais qu’il sera diriger - chaque pensée, parole ou action que un homme fait crée un ange bon ou mauvais selon le sujet en question c’est la raison pourquoi il est écrit dans le chemin que l’homme veut aller bon ou mauvais vers des mitsvot ou
hazve-chalom des averot, le choix a été donné à l’homme. Il est écrit : « tout est dans les mains de D.ieu, sauf la crainte de D.ieu » car justement là se trouve notre libre arbitre de choisir entre le bien et le mal, et même si D.ieu souffre quand quelqu’un choisi le mal, jamais il ne l’abandonnera et toujours sera heureux et joyeux de le voir faire té-chouva car D.ieu dans sa grande miséricorde aime tous ses enfants même les plus égarés. Rav Moché Ben Moché Chlit’a
Le jeune Moché Aaron Chtran, respecta sa promesse malgré toutes les difficultés de la vie, et sur la même route s’éleva dans l’étude de la Torah et dans la Crainte du Tout puissant, et c’est ainsi qu’il mérita de devenir le dirigeant spirituel de la Yechiva de Kamnits. Un jour que la Yechiva commença à devenir trop petite pour y contenir tous ses élèves, il fût décider que le rav irait dans son pays natal pour y demandé des fonds pour la construction d’un grand bâtiment pour sa Yechiva. Le rav rentra dans une agence de voyage pour acheter son billet d’avion et demanda si la compagnie pourrait lui assuré que pendant le vol il pourrait prier en miniane. L’agence de voyage expliqua au rav qu’elle ne pouvait pas lui promettre une tel chose, mais que s’il désirait, il pourrait prendre un billet avec une escale à Amsterdam et que là bas il aurait plus de possibilité pour prier avec miniane. Après avoir réfléchie, le rav accepta et peu de temps après avoir embarqué l’avion atterrit à Amsterdam. Le rav avez à peine 2 heures de libre avant de continuer son voyage, il ne savait pas non plus ou trouver un miniane en ville, c’est pour cela qu’il se muni de son Talith et de ses Téfilines et couru en direction de l’autoroute dans l’espoir que quelqu’un ne s’arrête pour le prendre et le conduise en ville pour trouver
Refoua Chelema David Philipe ben Odelia & Odelia bat Mari Ida
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Les 10 Segoulot du Foulard de la Femme Juive 1. Merite d’avoir des enfants tsadikim comme il est raporte dans le Traite Yoma daf 47 : »7 enfants a eu Kimhit et tous etait des grands Pretres » 2. Merite que la Presence Divine reside dans sa maison comme il est raporte dans le Traite Berakhot daf 24 : »Rav Chechet dit : les cheveux de la femme sont nudites » 3. Merite de donner la force a son marie de ne pas fauter avec d’autres femmes – mesure pour mesure 4. Merite d’avoir une grande crainte de D.ieu et sa priere est entendu car la presence Divine reside dans sa maison 5. Si elle etait sterile elle meritera de tomber enceinte car D.ieu sera son partenaire
6. Si une femme ne porte pas de foulard elle devra en rendre des comptes dans le monde future 7. Merite d’etre sauvee de maladie dangereuse 8. Merite d’etre sauvee d’accident grave 9. Tant que la femme ne porte pas de foulard l’epee de la Justice Divine est tendu au dessus de sa tete ce qui amene des problemes de paix conjugales, met en danger la vie de ses enfants etc… 10. Merite d’etre beni dans la Parnassa Nombreux sont les recits de Tsadikim qui prouve ces Segoulot
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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM Les princes qui nous ont fait prendre possession de la Terre D’Israël : Kalèv, fils de Yéfouné. Chmouèl, fils de ‘Hamioude. Elidade, fils Kislonne. Bouki, fils de Yogueli. H’anièl, fils de Efode. Kémouèl, fils de Chiftane. Elitsafane, fils de Parenakh. Paltièl, fils de ‘Hazane. Ah’ioude, fils de Chlomi. Pédaèl, fils de ‘Hamioude. Les Juges : Atnièl, fils de Kénaz. Ehoude, fils de Guéra. Chamegar, fils de ‘Hanate. Dévora, la prophétesse. Barak, fils de Avino’hame. Guid’hone, fils de Yoach. Tola, fils de Poua. Yaïr Haguil’hadi. Yiftah’. Ivtsane. Elone Hazévouloni. ‘Havdone, fils de Hillèl Hapir’hatoni. Chimechone, fils de Manoah’. ‘Héli HaKohène (le Prêtre). Chmouèl, fils de Elkana, fils de Yéroh’ame, fils de Elihou, fils de Toh’ou, fils de Tsouf. H’ana, la prophétesse. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
Poulet aigre doux Ingrédients: 4pers 600g d'escalopes de poulet, 5càs de sauce soja, 3càs de miel liquide, 10cl de vin blanc / 1càs de vinaigre de riz, 3càs de ketchup, 1càs bombée de farine, 10 cl d'eau, 1 grosse gousse d'ail, 3 oignons, sel, poivre. Recette : Découper le poulet en cubes d'environ 4 cm , Mélanger dans un bol la gousse d'ail hachée, la sauce soja, le miel, le ketchup, le sel, le poivre et 10 cl de vin / ou 1 càs de vinaigre de riz.. Laisser tremper les cubes de poulet 1 heure dans ce mélange. Émincer les oignons et les faire revenir à feu vif, en remuant sans arrêt, dans 5 cuillères à soupe d'huile pendant 10 à 15 minutes puis baisser le feu et laisser réduire jusqu'à ce que les oignons soit dorés . Verser le poulet et la marinade dans la casserole contenant les oignons, ajouter la cuillère de farine diluée dans 1/2 verre d'eau et laisser mijoter à feu doux en remuant de temps en temps jusqu'à ce que le poulet soit bien cuit et que la sauce ait réduit. Si vous ne mettez pas de vin, ajouter éventuellement 1/2 verre d'eau si le poulet accroche à la casserole et si la sauce est trop épaisse. Servir accompagné de riz basmati nature.
Sablé d’hiver Ingrédients: 50sablés 250g de farine, 1càs de 4 épices, 125g sucre en poudre, 1 sachet sucre vanille, 1pincée de sel, 125g beurre ou margarine( parvé), 1 oeuf. Recette : Tamisez la farine avec les quatreépices. Dans un saladier, mélangez la farine, le sucre, le sucre vanillé et le sel. Ajoutez le beurre froid coupé en petits morceaux et travaillez l’ensemble du bout des doigts jusqu’à obtention d’une poudre fine. Incorporez l’œuf et mélangez pour obtenir une pâte homogène. Rassemblez-la en boule emballez-la dans du film alimentaire et réservez-la pendant 1 heure au réfrigérateur. Préchauffez votre four à 160°C. Abaissez la pâte, puis découpez-la à l’aide d’emporte-pièces de différentes formes. Déposez les biscuits sur la plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé (ou une toile en silicone). Faites cuire 12 à 15 min. Quand les bords commencent à dorer, c’est que c’est bon. Vous pouvez les recouvrir de pâte à sucre. Régalez-vous
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