Torah Pour Tous No 06

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SOMMAIRE :

Directeur : YoudKVavK. Graphiste : Rephael G.

La Quoti Halakhique: P. 04-05

Directeur commercial : Hai

Les 4 Jardins Breslev: P. 06-09

Publicité et Abonnement :

Idées Créatives: P. 10-11

Tel. : (972) 050.22.965.22

Le secret de la colombe: P. 12-13

E-mail : torahpourtous26@gmail.com

Juste à temps: P. 14-15

Site : www.TorahPourTous.tk

48 voies de la sagesse: P. 16-18

Distribution :

Sciences & Torah: P. 19

Gratuite : Par Email / SMS / R.S.

Gardes ta Langue: P. 19

Papier La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications.

Femme Vaillante: P. 19 Rav Moché ben Moché: P. 21 Ségoulot: P. 22 Adhésion au Magasine: P. 22 Noms des Tsadikim: P. 23 Recettes: P. 23

Avec le Soutien de :

Espace jeux enfant: P. 24

Rav Haim Kanievsky chlit’a Rav David Abihtsira chlit’a Rav Moshe Ben Moshe chlit’a Rav Ron Chaya chlit’a Rav Yaakov Mazouz chlit’a Rav Acher Fitoussi chlit’a Rav David Nacache chlit’a Yeshiva Or Arachbi Les Rabanim de Koupat Ha’ir Et plein d’autres Gdoley aDor...

BO

ENTREE

SORTIE

JERUSALEM

16:26

17:41

TEL AVIV

16:40

HAIFA

BECHALA’KH

ENTREE

SORTIE

JERUSALEM

16:32

17:47

17:42

TEL AVIV

16:46

17:49

16:30

17:40

HAIFA

16:36

17:47

ENTREE

SORTIE

ENTREE

SORTIE

JERUSALEM

16:39

17:53

JERUSALEM

16:45

17:59

TEL AVIV

16:53

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TEL AVIV

16:59

18:00

HAIFA

16:43

17:53

HAIFA

16:49

17:59

YITRO

MICHPATIM


Tou Bichvat : Introduction Dans le calendrier juif, le 15 chevat est le nouvel an des arbres.C’est une date de référence qui nous permet de déduire certaines halakhot liées aux règles de ‘orla (fruit d’un arbre de moins de trois ans), de teroumoth (prélèvement dans la récolte pour les Cohanim) et de m’aasseroth (prélèvement des dîmes). Mais c’est aussi le jour du « jugement » des arbres en faveur desquels nous « plaidons » : leurs fruits nous permettent de bénir le Créateur et nous en donnent envie. Celui qui récite une bénédiction sur les fruits suscite un surcroît d’abondance céleste qui se manifeste dans les récoltes à venir. A la place d’honneur de ce traditionnel seder de Tou Bichvat, on trouve « les 7 espèces d’Israel » mentionnées par la Torah. Le Seder de Tou Bichvat Pour marquer le jour de Tou Bichvat, on a l’habitude de goûter le maximum de fruits qu’il est possible de trouver dans la ville et de réciter pour chaque fruit les berakhot correspondantes (une fois chaque berakha par seouda). Ce seder peut être célébré en fin de repas ou dans la journée indépendamment du repas. On s’efforcera de consommer des 7 espèces d’Israël qui sont, comme nous l’avons dit, à l’honneur ce jour là : blé, orge, olives, dattes, raisins, figues, grenades.

En revanche, à Tou Bichvat, même si on a une préférence pour un autre fruit, on fera la bénédiction sur le fruit d’Israël.

Réciter la berakha de Chéhé’héyanou Le jour de Tou Bichvat, il est bien d’avoir à sa table de nouveaux fruits que l’on a pas encore consommés dans l’année (de préférence des fruits d’Israël en faisant attention aux règles de prélèvements pour les fruits d’Israël), afin de réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou. Comment réciter cette bénédiction : On commence par reciter la bénédiction sur le fruit (Boré Péri Ha-‘etz ou Ha-adama) puis, on récite la bénédiction de Chéhé’héyanou avant de manger le fruit. Dans le cas où on a déjà récité la bénédiction Boré Péri Ha’ets durant ce seder, mais que l’on souhaite réciter la bénédiction de Chéhé’héyanou sur un fruit que l’on a pas encore consommé dans l’année, on ne récitera pas la bénédiction de Boré Péri Ha’ets sur ce nouveau fruit mais directement la bénédiction de Chéhé’héyanou. Les Supplications à Tou Bichvat On ne récite pas de supplications le jour de tou bichvat ni lors de la prière de min’ha du 14 chevat. Jeûner à Tou Bichvat Il est interdit de jeûner à Tou Bichevat. Tou Bichvat & Chabbat

La préséance des fruits d’Israel Comme nous l’avons vu dans les halakhot sur les berakhot, les 7 espèces d’Israël ont la priorité. Par exemple, si on a une orange et une figue devant nous, on fera la bénédiction sur la figue et l’orange sera donc acquittée. Mais dans le cas où on préfère le fruit qui ne fait pas parti des 7 espèces d’Israël, on fera la bénédiction sur ce fruit en question.

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Lorsque Tou Bichvat a lieu Chabbat, il faut d’abord célébrer les repas de Chabbat (prioritaires car prescrits par la Torah alors que Tou Bichvat est « une belle coutume »). On pourra donc commencer un repas de chabbat normalement (kiddouch, netilath yadayim, motsi) puis on pourra procéder au seder de Tou Bichvat avant de réciter le bircat hamazone.

Le Ilouye Nishmat Avi Mori Adrien Moche ben Israel Michael


SEDER de TOU BICHVAT Si l’on mange un fruit pour la première fois cette année on récite : ‫ ֶשהֶ חֱ יָּנּו ו ְִקיְ ָּמנּו ו ְִהגִ יעָּ נּו לַ זְ ָּמן הַ זֶ ה‬,‫בָּ רּוְך אַ ָּתה ה' אֱ ֹלהֵ ינּו מֶ לֶ ְך הָּ עֹולָּ ם‬ Baroukh' attah Adonaï-Elohénou, mélekh' aolam, chéhé'eyanou vekiyyémanou, veigianou lazemân azé Loué sois-Tu Éternel, notre Dieu, Roi de l 'univers, qui nous as fait vivre et atteindre cette époque-ci. Mais on ne répète pas la bénédiction pour un deuxième fruit nouveau au même repas. GATEAUX AU BLE OU A L’ORGE Le Blé Avant la consommation, on récite : ‫בֹורא ִמינ ֵי ְמזֹונֹות‬ ֵ ‫בָּ רּוך אָּ ָּתה ה' אלֹוהינּו ֶמלֶ ך הָּ עֹולָּ ם‬ Baroukh' attah Adonaï-Elohénou, mélekh' aolam, boré miné mézenot Loué sois-Tu Éternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui crées toutes sortes d'aliments. FRUITS DE LA VIGNE Le Vin Ici on boit une coupe de vin ou de jus de raisin, après avoir fait la bénédiction : ‫בֹורא ְפ ִרי הָּ גָּפֶ ן‬ ֵ ‫בָּ רּוך אָּ ָּתה ה' אלֹוהינּו ֶמלֶ ך הָּ עֹולָּ ם‬ Baroukh' attah Adonaï-Elohénou, mélekh' aolam, boré peri agfen Loué sois-Tu Éternel, notre Dieu, Roi de l'univers, qui crées le fruit de la vigne. FRUITS DE L’ARBRE Avant la consommation, on récite : ‫בֹורא ְפ ִרי הָּ עֵ ץ‬ ֵ ‫בָּ רּוך אָּ ָּתה ה' אלֹוהינּו ֶמלֶ ך הָּ עֹולָּ ם‬ Baroukh' attah Adonaï-Elohénou, mélekh' aolam, boré peri aets Loué sois-Tu Éternel, notre Dieu, Roi de l’univers, qui crées le fruit de l'arbre. 1 - L’Olive 2 - La Datte 3 - Le Raisin 4 - La Figue 5 - La Grenade 6 - Le Cédrat 7 - La Pomme 8 - La Noix (Vous pouvez bien sur rajouter des fruits chacun selon c’est envie.) FRUITS DE LA TERRE Avant la consommation, on récite : ‫בֹורא ְפ ִרי הָּ אדמה‬ ֵ ‫בָּ רּוך אָּ ָּתה ה' אלֹוהינּו ֶמלֶ ך הָּ עֹולָּ ם‬ Baroukh' attah Adonaï-Elohénou, mélekh' aolam, boré peri adama Loué sois-Tu Éternel, notre Dieu, Roi de l’univers, qui crées le fruit de la terre


La Paix Domestique

Chercher conseil Le paradis dans ce monde Les meilleurs bienfaits du monde – depuis les bénédictions matérielles et spirituelles, jusqu'à la rédemption de tout l'univers – ne dépendent que de la paix domestique. Sur le plan matériel, la santé physique et mentale du mari, de la femme et des enfants, dépendent de l'entente conjugale. En particulier, la santé mentale, car dans une maison où la paix ne règne pas, tous souffrent de désordres mentaux. De même, la subsistance, la richesse, la réussite… dépendent toutes de la paix domestique. Il est évident que tout dépend de l'entente conjugale aussi sur le plan spirituel, comme pour le repentir, la foi, l'étude de la Tora… Et l'essentiel, la rédemption finale, dépend elle aussi de la paix domestique, comme nous nous proposons de l'expliquer par la suite. L'importance du conseil À travers une expérience de longues années avec de jeunes couples qui vinrent me demander conseil et orientation pour leurs problèmes de paix domestique, j'ai vu clairement que – même si chaque cas devait être considéré individuellement, avec ses conditions, ses problèmes et un arrière-plan différents – tous les cas présentaient un point commun : le manque d'orientation adéquate pour une entente conjugale. Il est évident que les couples n'ont pas des difficultés de paix domestique parce qu'ils sont foncièrement mauvais et qu'ils veulent se faire souffrir réciproquement. Il est certain qu'ils ne recherchent qu'à réjouir l'autre et vivre avec lui dans la paix. S'il en est ainsi, que leur manque-t-il ? Très simplement, ils n'ont pas appris comment vivre ensemble. Il existe plusieurs raisons qui empêchent l'homme de rechercher et de recevoir une direction dans la paix domestique : Certains pensent qu'ils n'en ont simplement pas besoin et se disent : “Qu'y a-t-il à étudier dans ce domaine ? Mes parents ont-ils appris l'entente conjugale ? Serais-je sot pour avoir besoin qu'on m'explique comment vivre avec ma femme ? Comme tout le monde qui se marie et s'arrange, nous apprendrons, nous aussi, à vivre ensemble.” Si le mari devait vivre avec un autre homme, cet argument serait sensé, car un homme sain d'esprit n'a besoin d'aucune orientation pour vivre en paix avec son semblable. Mais puisqu'il est question ici de vivre avec une femme qui diffère complètement de l'homme par sa nature, une orientation est nécessaire. Il existe en effet des différences naturelles entre l'homme et la femme, et rares sont ceux qui comprennent à quel point ces différences sont extrêmes. Ainsi, le mauvais penchant, la façon de pensée et la sensibilité sont complètement différents chez l'un et l'autre ; et cette différence nécessite une étude en profondeur. Si les maris prenaient la peine de réfléchir profondément à la différence considérable entre la constitution mentale et spirituelle de l'homme et celle de la femme, saisiraient à quel point l'âme de l'homme et celle de la femme, ils saisiraient à quel point l'âme de l'homme est différente de celle de la

femme et ils chercheraient de toutes leurs forces quelqu'un qui leur montre comment vivre avec leur femme.

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Par conséquent, vivre en paix avec sa femme ne dépend pas du tout de l'intellect du mari, mais de sa connaissance. Personne ne s'attend à savoir la médecine sans y consacrer de nombreuses années d'études dans une faculté – et chacun est prêt à admettre son peu de connaissance dans ce domaine –sans qu'il soit question de stupidité, mais de préparation – il en va de même avec la vie maritale : le manque de connaissances ne provient pas de la stupidité, mais d'un manque d'étude adéquat. À plus forte raison lorsque, hormis la nécessité de comprendre la différence entre l'homme et la femme, le mariage implique la réalisation de nombreux commandements que chacun doit approfondir, comme les autres lois et commandements de la Tora. Par exemple, chacun comprend qu'il doit être guidé pour mettre les téfilines, quand les mettre, comment… Ainsi, celui qui achèterait des téfilines les plus parfaites du monde, puis poserait celle de la tête sur le front, comme c'est souvent le cas, ne s'acquitterait pas de son obligation. Le commandement de mettre les téfilines est un des plus faciles à réaliser, plus facile que celui du mariage qui comprend de nombreuses lois dépendant de l'intention du coeur et qui exigent, pour les accomplir correctement, beaucoup d'étude, d'orientation, de prières et d'aide divine. Les disciplines de la Torah D'importants rabbins qui exercent dans les différents secteurs de la Tora ne comprennent évidemment pas pourquoi ils auraient besoin d'être guidés, à plus forte raison par des rabbins qui leur sont inférieurs dans l'étude, l'analyse et la connaissance. La réponse à ces rabbins est comprise dans ces paroles de Ben Zoma (Pirqé Avoth 4) : “Qui est sage ? Celui qui apprend de tous, ainsi qu'il est dit (Psaumes 119:99) : 'Je suis devenu intelligent pas tous mes maîtres'.” Un expert international en ophtalmologie qui souffre du coeur, prend pourtant conseil auprès des experts en cardiologie, sans honte ni déshonneur, même s'il possède quelques connaissances dans ce domaine, puisqu'il a appris aussi la médecine générale. De même, il est vraisemblable qu'un grand décisionnaire se butte à des problèmes de paix domestique et se tourne sans aucune honte vers un autre Rav moins grand que lui dans l'étude, mais plus expert dans les problèmes de l'entente conjugale. Puisque nous avons cité les exemples d'un homme simple et d'un grand Rav, tous deux obligés d'étudier le sujet de la paix domestique, il s'ensuit que chacun doit en tirer une leçon, car presque tous les problèmes conjugaux proviennent d'un manque de connaissance ; car si on savait ce qui manque, on éviterait les problèmes. En vérité, à cause de son orgueil, l'homme n'est pas prêt à accepter une orientation, faire des efforts pour la paix domestique, multiplier ses prières et son étude… Il lui semble qu'il n'a aucun problème, que seule sa femme doit être guidée, et que chez lui tout cela vient naturellement. Un homme aussi extraordinaire doit-il faire un effort pour réjouir sa femme ? Le fait même qu'elle est sa femme devrait déjà la combler !

Kol Ayéchouot pour Tsipora Yardena bat Rahel


Le Jardin de l’éducation

La protection des enfants Tes fleuves s’étendront : La règle générale est donc que l’on se doit d’habiter uniquement dans des endroits où l’on garde la Torah et la Foi. Cela concerne tout le monde sans exception. Cela est valable même pour celui qui est envoyé dans un certain endroit pour donner du mérite aux gens. Il faut habiter dans un endroit de Torah, et de là-bas il sortira pour rapprocher les personnes éloignées. En effet : « on ne dit pas à quelqu’un de fauter pour que ton ami mérite » Il n’existe pas de réalité où la Torah demanderait à l’homme de faire quelque chose qui l’entrainera à fauter même pour sauver l’autre de la faute ou pour tout simplement le rapprocher. Comme il es rapporté dans le Traité Chabbat, il est impossible de faire un travail interdit par les Rabbanim même pour sauver ton ami d’un travail qui lui serait passible de mort. Même si l’on dit que l’homme peut se protéger lui-même, qui lui a permis de renoncer à la vie des membres de sa famille, sa femme et ses enfants pour un entourage qui les endommagera au niveau spirituel ? De la même façon, qui peut dire qu’il est fort au point de tenir le coup face aux influences de l’entourage lorsqu’il est seul ? Il n’existe pas de tel homme. C’est ainsi qu’on nous l’a transmis : il y a une obligation totale de rapprocher les personnes éloignées et de faire profiter les autres, mais pas au prix de l’abandon de la sainteté. Bien évidemment on ne renonce pas non plus à sa famille et à ses enfants pour cela. L’homme doit habiter avec sa famille dans un endroit de Torah et il devra étudier la Torah la majeure partie de la journée. Pour les Chabbat et les fêtes, il fera attention à se trouver avec un entourage saint, et le soir, il pourra aller diffuser de la Torah là où il veut et rapprocher les personnes éloignées. Ensuite il reviendra chez lui et renouvellera sa propre sainteté. Un invité qui fleurit : Après que l’homme ait compris ce point là, qu’il faut qu’il habite avec toute sa famille dans un endroit de Torah, un autre point entre en ligne de compte, celui de faire attention lorsque l’on a des invités. En effet, après que l’homme habite dans un endroit de Torah et avec un entourage propre, il doit savoir ne pas faire entrer dans sa demeure des choses qui pourraient tout détruire ! Il est interdit de faire pénétrer dans sa maison des personnes qui pourraient endommager l’éducation des enfants ainsi que la spiritualité de la maison. Combien de dommages nos sages nous racontent qui sont la conséquence d’invités non conformes, qui font entrer des hommes qui ont une influence négative sur la famille et les enfants. Ainsi m’a raconté un Avrekh : Un jour ils ont invité chez eux une jeune fille qui demanda à goûter les mets de Chabbat. Ils firent une erreur en lui permettant de dormir dans la même chambre que leur fille beaucoup plus jeune. Toute la nuit la jeune fille discuta avec elle et la remplit de mauvaises pensées, de choses qui menaient à renier la Torah, des histoires à propos de ce bas monde dont la petite fille n’aurait jamais dû entendre parler. Depuis ce jour, ils font très attention aux personnes qu’ils invitent et réfléchissent bien avant de faire entrer quelqu’un dans leur maison et mettent des conditions. Bien évidemment, il existe une Mitsva d’avoir des invités, même ceux qui sont éloignés de la Torah. Mais cela doit se faire d’une manière où l’on préserve la suprématie et le contrôle sur la famille et les invités. Par exemple, ils peuvent venir pour un repas, et pendant le repas on chante et on dit des paroles de Torah et

on ne permet pas de perdre le contrôle. Il faut protéger les enfants, la pudeur des filles, et il faut donner aux invités une chambre qui leur est réservée afin qu’ils ne soient pas seuls avec les enfants. « Renvoie cette esclave et son fils » : La règle générale qui doit être suivie est de ne jamais rien faire qui soit sur le compte de la sainteté et de la spiritualité des enfants. Cela, nous l’avons appris de manière choquante avec Avraham Avinou dans la paracha de Vaéra où nous voyons que lorsqu’il y a un risque de détérioration de l’éducation des enfants il ne faut éviter aucun sacrifice, comme il est écrit : « Sara vit le fils de Hagar l’Egyptienne, qu’elle avait enfanté à Avraham, se livrer à des railleries. Elle dit à Avraham : « Renvoie cette esclave et son fils, car le fils de cette esclave n’héritera pas avec mon fils, avec Itshak ! La chose affligea profondément Avraham à propos de son fils. Dieu dit à Avraham : « Ne sois pas affligé à cause du jeune homme ou de ta servante : tout ce que te dira Sara, écoute sa voix, car c’est en Itshak qu’une postérité sera considérée comme tienne. » Il faut méditer sur ce qui écrit ici et sur la grandeur de l’épreuve qu’a surmontée Avraham. En effet, Avraham est le symbole de la bonté. Toute son essence n’est que don et bonté. Il rapprochait le monde entier aussi bien des idolâtres que des fauteurs ou des mécréants. Avraham est l’homme qui pria pour les méchants habitants de la ville de Sodome afin qu’Hachem ne les tue pas. Dans sa maison, il était l’exemple même de la miséricorde et du rapprochement des autres au service divin. Et voici que sa femme Sarah lui demande explicitement de répudier son fils Ichmaël de la maison ! Nous qui lisons cela savons bien tous les malheurs qui sortiront d’Ichmaël et de sa descendance et nous ne sommes pas choqués de son renvoi. Mais pour Avraham, il représentait le premier fils qu’il avait eu, la chair de sa chair, et Sarah qui n’est pas sa mère, demande à le répudier ! Ainsi, on peut donc comprendre ce qui est écrit : « la chose affligea profondément Avraham à propos de son fils ». Evidemment, à ses yeux, il est mal de renvoyer son fils qui était encore petit. Et même s’il avait été encore plus grand, cela est très difficile de renvoyer un enfant de la maison. Que personne n’aie à vivre une telle épreuve, qu’un enfant entraine dans le mauvais chemin le reste de la famille, que doivent faire les parents ? C’est sûrement l’une des questions les plus difficiles qui soit : faut-il le sortir de la maison ? Il se dégradera encore plus ! Le laisser ? Il dégradera les autres ! C’est donc une question terriblement difficile que l’on traitera dans le chapitre « une mauvaise culture est difficile ».

Kol Ayechouot pour Reouven Moshe Bouguid, Noa Batia et Yael Tirtsa bnei Tsipora Yardena

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Le Jardin de la Foi Chercher son guide spirituel La vérité S’Il fixe un but à la création de l'homme, est-il concevable que le Créateur attende de lui d’atteindre ce but sans qu'Il le lui fasse savoir ? Est-il concevable que le Créateur récompense et punisse sans faire savoir à l'homme ce qui est permis et interdit ? Est-il concevable qu'Il s'appuie sur l'homme pour trouver lui-même le but de sa vie ? Néanmoins, il est évident que le Créateur doit donner à l'homme des instructions claires sur son existence dans le monde. C'est pourquoi Il lui donna la Tora et les commandements et les Justes, qui nous enseignent ce but et nous insufflent la vérité sans laquelle l'homme ne peut atteindre la foi authentique. Sache qu'on atteint la foi authentique grâce à la Tora que le Créateur nous a donné. Sans la Tora, chacun peut décider du but à poursuivre, selon ses caprices et ses appétits et arriver à de grandes erreurs, comme nous le constatons dans le monde qui nous entoure. Le chemin de la gloire Il est évident que celui qui s'oppose à la conception de la Tora s'expose à de grands égarements et de grandes confusions. L'un décide de poursuivre l'argent, un autre les femmes, un troisième un autre désir et un quatrième une autre illusion, etc. Les égarements sont presque aussi nombreux que le nombre des habitants du monde, au point où le monde entier devient inhabitable, plein de haine, de jalousie, de compétition, de médisance, de vol violent, de vengeance, de cruauté, d'injustice, de meurtre, de trahison et autres malpropretés du même genre. Cependant, lorsque les gens vivent selon les lois de la Tora, et méritent de vivre pleinement une foi authentique, le monde est très beau. Celui qui se conduit selon la Tora, est satisfait de son sort et ne regarde pas la femme de son voisin, etc. Il est évident qu'il se garde de prendre ce qui appartient à autrui. Il respecte chaque individu, veut la réussite de tous, fait le bien et donne la charité, aide toute personne. Il est honnête dans ses transactions, il ne ment pas et ne trompe pas. Il se conduit en tout d'après la Tora et la sainte foi. Bref, grâce à la foi authentique le monde est doux à vivre, exquis et merveilleux. Seul celui qui vit selon la Tora connaît une vie agréable. Pourtant, la Tora n'est utile qu'à celui qui cherche la foi. Quelqu'un qui étudie la Tora peut manquer son but et s'égarer plus gravement que s'il ne l'étudiait pas. L'essentiel de la vérité, qui est la foi, ne peut être reçu qu'au contact des grands Justes, l'élite des générations depuis notre maître Moshé jusqu'à nos jours. Celui qui ne s'approche pas d'eux ne peut trouver la foi. L'étude de la Tora et l'accomplissement des commandements ne suffisent pas. De nombreuses personnes mènent une vie religieuse et même orthodoxe, sans avoir aucun lien avec la foi ! Ils ne parlent pas à HaChem de ce qui les préoccupe. En cas de malheur, que D. nous en préserve, ils se conduisent exactement comme les non-Juifs. Ils courent chez le médecin pour chaque petite douleur, ils s'irritent pour chaque contrariété, s'inquiètent de leur subsistance, se vengent pour des problèmes d'argent ou d'héritage, etc. L'homme spirituel Un lien ferme relie les hommes d'une génération à l'autre. Ce sont les Justes, qui reçurent de leurs maîtres la voie de la Tora depuis notre maître Moché et qui latransmettent aux générations à venir. Comme il écrit dans la Michna (Pirké Avot) : “Moshé a reçu la Tora du mont Sinaï et la transmit à Yéhochoua, Yéhochoua aux Anciens, etc.” Ce sont ces Justes

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qui guident l'homme dans la compréhension de la Tora, des commandements et du but de la vie dans son ensemble. Chacun doit donc rechercher un dirigeant véritablement inspiré, qui le guide et lui montre la voie de l'accomplissement de la Tora. Il ne suffit pas de s'approcher du rabbin le plus grand qui soit, car s'il n'a pas reçu cet enseignement de ses maîtres, il ignore comment montrer le but de la vie. Un commandement bien connu, une décision légale, une connaissance claire de ce qui est permis ou interdit ne suffisent pas, car la majorité trouve leur application difficile. Ils ont besoin d'un guide qui montre le service d'HaChem, à chacun selon sa personnalité, comme nos Sages de mémoire bénie ont enseigné (Nombres 27) : “Homme animé d'un esprit”. Celui qui par son esprit saint peut reconnaître l'esprit de chacun et ses recoins les plus cachés (v. le commentaire Kli Yakar, Lévitique). Il doit savoir comment éveiller la conscience, comment renforcer l'esprit et amener à accomplir la Tora avec toute la perfection requise. Ce dirigeant doit être abstinent et d'une haute sainteté. Son niveau doit être éminent et il doit posséder une tradition héritée depuis notre maître Moshé, qui lui permet de corriger toute personne venant à lui. Celui qui ne cherche pas un tel dirigeant, peut étudier la Tora toute sa vie et continuer à vivre dans l'erreur, sans avoir trouvé le but de la Création, comme le dit le verset (Proverbes 14 : 12) : “Un chemin peut se présenter droit devant l'homme et finalement le conduire à la mort”. Nous disons dans la prière (Kedoucha DeSidra) : “Béni soit notre D. qui nous a créé pour Son honneur et nous a séparé de ceux qui se trompent”. Il y a là deux catégories : ceux qui s'égarent complètement de la voie de la Tora et ceux qui y sont engagés mais en vérité s'égarent, parce qu'ils ne recherchent pas celui qui pourrait les guider dans la pratique de la Tora. De même, il est écrit dans les Likouté Maaran (123) : “L'essentiel et le fondement de tout, consiste à se lier au Juste de sa génération et accepter tout ce qu'il dit (les grandes choses comme les petites) sans dévier à droite ou à gauche, que D. nous en préserve, comme nous l'enseignent nos Sages de mémoire bénie (Sifri, Choftim) : “Même s'il te dit à propos de la droite, que c'est la gauche, etc.” Il faut se débarrasser de toutes les astuces, annuler sa propre opinion devant le Juste et le maître de sa génération. Tant qu'on est imbu de soi-même, on n'est pas vraiment lié au Juste et on n'atteint pas la perfection”. Il est encore rapporté (Likouté Maaran Tanina, 8) : “En vérité, il est nécessaire de chercher un dirigeant authentique, de prier HaChem pour le trouver et avoir le mérite de l'approcher afin d'atteindre la vraie foi dans la perfection. Car si on s'approche d'un faux dirigeant, que D. nous garde, on risque de tomber dans de fausses croyances.” Avertissement important ! Il est très important de souligner ici que seule la prière peut permettre de trouver le dirigeant authentique. Car l'intellect et la compréhension humaine sont limités et incapables de distinguer entre un vrai et un faux dirigeant. Si on tente de définir, selon sa propre compréhension celui qui est le vrai dirigeant, on ne peut éviter de tomber dans la dispute, la médisance, etc. Seul celui qui est suffisamment fort et s'éloigne de tout soupçon de discorde, qui tient à respecter chaque Juif, et à plus forte raison chaque groupe et dirigeant d'Israël, peut trouver ce dirigeant authentique par le biais de ses prières. Il n'est donc d'autre conseil pour connaître HaChem, que de multiplier les prières et les supplications afin de mériter d'approcher le dirigeant authentique, comme nous l'avons développé plus haut, afin de mériter et de posséder la vraie foi.

Kol Ayechouot pour Yeoudith bat Myriam


Le Jardin de la Prospérité Moi, le banquier du monde Certaines personnes se lancent dans leurs entreprises en contractant des dettes importantes. Ces personnes justifient leur raisonnement en déclarant qu'elles placent leur confiance en Hachem et qu'elles sont certaines que leurs projets seront couronnés de succès et qu'elles pourront rembourser leurs dettes. On appelle ce type de confiance une “confiance de renégat” ou une “confiance imaginaire.” De fait, une personne qui se comporte de la sorte estime qu'elle se trouve au-dessus de D-ieu et que c'est elle qui Le dirige. En d'autres termes, elle pense pouvoir dicter à Hachem quelle sera sa propre source de revenus. Elle se considère le patron et le propriétaire du “Trésor public” de D-ieu. Dans son esprit, elle a décidé : “Il me suffit d'obtenir un prêt et Hachem me donnera l'argent pour le rembourser.” Que peut bien penser une telle personne qui agit ainsi ? Pense -t-elle réellement qu'il manque de l'argent dans les coffres de la banque du Créateur du monde ? Sans doute, imagine-t-elle qu'elle rend service à Hachem en empruntant l'argent d'une tierce personne, en attendant que les coffres célestes se remplissent. Lorsque cela se produira, D-ieu lui rendra alors l'argent. Si cette personne avait une véritable confiance en Hachem – comme elle le prétend – elle saurait que les réserves monétaires du Créateur sont pleines et que celui-ci peut décider – à n'importe quel instant – de lui en ouvrir les portes. C'est précisément cela qui permet de voir la Volonté divine : se lancer dans le monde des affaires, en respectant les limites imposées par D-ieu. Autrement, pour quelle raison cette personne se permet-elle de contracter des prêts importants en se basant sur sa propre capacité à les rembourser ? D'où sait-elle que le Créateur de l'univers lui donnera des ressources financières plus importantes que celles qu'elle possède aujourd'hui ? Il n'y a aucune logique dans cette fausse confiance qui consiste à penser qu'il suffit d'emprunter de l'argent pour que D -ieu augmente nos revenus… ce qui nous permettra de couvrir nos dettes. De quelle façon pouvons-nous savoir le montant des revenus qui nous a été alloué à Roch Hachana (le jour de l'an juif) ? Que se passera-t-il si nos projets ne génèrent pas les profits que nous escomptions ? Que ferons-nous si la seule chose que nous produisons est des pertes ? Nous devons admettre qu'une personne qui pense tout cela ne fait qu'imaginer, fantasmer. C'est uniquement le produit de notre imagination qui peut nous faire croire qu'il nous suffit de nous baisser pour ramasser des millions. En réalité, il se pourrait bel et bien qu'aucun des millions que nous envisageons de gagner ne nous parvienne.

Emprunter de l'argent pour entreprendre un projet particulier trouve sa source dans la confiance qui appartient aux forces du mal, certainement pas en D-ieu ! Ces forces du mal sont l'exact inverse de la Tora et de la confiance en Hachem. C'est ce type de confiance qu'on appelle la “confiance de renégat.” Le plus souvent, les entreprises qui commencent sur ces bases ne durent pas longtemps et leurs propriétaires – qui s'imaginaient déjà millionnaires – doivent faire face aux dettes, à la faillite… En peu de temps, leur vie est devenue un véritable enfer. L'erreur que commettent ces personnes s'explique par le succès que rencontrent quelquefois leurs entreprises. Elles sont certaines qu'elles sont la cause de cette réussite et que leur commerce est la source de leur vie confortable. C'est ainsi qu'une personne devient fière et orgueilleuse : à cause de son succès. Pourtant, la réussite ne devrait pas nous faire oublier que notre réussite s'explique par une seule et unique cause : Hachem. De fait, c'est D-ieu qui décide du montant de nos revenus et de l'importance des bénéfices que nous pouvons tirer des projets dans lesquels nous nous sommes lancés. Peut importe l'envergure de notre entreprise : ses bénéfices sont calculés dans le Ciel et pas dans nos livres de compte ! Dès l'instant où nous oublions cette réalité incontournable – et que nous commençons à penser que nos revenus sont liés à nos efforts – nous ne pouvons pas échapper à formuler la conclusion suivante : si nous augmentons l'intensité de nos efforts, nos bénéfices augmenteront en rapport. Conséquemment, nous pensons que si nous réussissons à obtenir des prêts supplémentaires pour les investir dans nos affaires – ou que nous ouvrons de nouveaux établissements – nos revenus augmenteront en conséquence. Tout ceci est une grande et terrible erreur. Hachem ne modifie pas le montant de nos revenus en fonction de nos occupations commerciales. Tous nos efforts ne parviendront jamais à modifier d'un iota un décret qui a été pris à notre égard dans les sphères célestes. L'expérience montre que bien souvent, même si nous pensions signer l'affaire de l'année, lorsque les comptes sont faits, nous n'avons pas gagné un sous de plus ou – dans tous les cas – pas les bénéfices que nous escomptions. De plus, il arrive également souvent que tous nos efforts supplémentaires et toutes les dépenses additionnelles ne soient parvenus qu'à une seule chose : augmenter nos dettes et nous pousser à la ruine. Chaque personne doit réfléchir à sa propre situation et décider s'il est de son intérêt de suivre son imagination – qui lui fait miroiter des millions de profit – et d'augmenter ses dettes. En fait, tout cela pourrait bien être la cause de sa perte et transformer sa réussite actuelle en un échec cuisant.

Kol Ayechouot pour Keren Salomé et Eliran Michael bnei Yehoudit vé Krovééme

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IDEES CREATIVES FRUISHIS


IDEES CREATIVES


Le Secret de la colombe Pour introduire une étude sur le couple juif, il est de circonstance d’évoquer le jour du mariage. Tout le monde sourit, se congratule, la fêtes bat son plein et le jeune couple nage en pleine euphorie. Cette sentence de nos Sages est d’autant plus surprenante (Berakhot 6b) : « Celui qui réjouit les jeunes mariés ressemble à celui qui reconstruit une des ruines de Jérusalem ». Pourquoi compare-t-on le mariage à une reconstruction de ruines et non à l’édification d’un somptueux palais? L’ancien grand Rabbin de Jérusalem, le Rav Betsalel Zolti, explique : Quand on bâtit une nouvelle maison, on est libre d’établir les plans au gré de notre volonté, de décider du nombre de pièces et de la disposition de l’ensemble. Mais quand on reconstruit une ruine, on est limité par les lignes existantes, par la conformation antérieure et ce ne serait pas prudent de tout bouleverser. De la même façon, celui qui se marie devra prendre garde de ne point innover, dans son futur foyer, selon sa propre fantaisie. C’est seulement à l’image de la reconstruction de la ruine, en suivant le plan originel, la Tradition sacrée de nos ancêtres, que toute maison juive se maintiendra. En récitant les chéva berakhot, alors que le couple se trouve sous le dais nuptiale, nous faisons allusion aux premières noces historiques. Nous souhaitons aux nouveaux mariés d’atteindre la sainteté et le bonheur qu’ont connus Adam et Eve au Gan Eden (paradis). Il est intéressant de connaître tous les détails de cet événement extraordinaire qu’a été la sanctification de l’union du premier couple. Un grand plongeon dans la mer du Midrach nous fera découvrir le film de cet instant unique. Il est rapporté dans Midrach (Beréchit Rabba 17, Pirké Derabbi Eli’ézer 12 et autre) : Dix ‘houpot furent dressées dans le Gan Eden de telle sorte que chacune était accolée légèrement à la suivante. Les piliers étaient en or pur et le dais nuptial était brodé artistiquement de fil d’or et incrusté de diamants et de pierres précieuses qui brillaient de l’éclat du soleil. Le Saint-béni-soit-Il , tenant Eve par la main, lui a fait traverser toutes les ’houpot jusqu’à ce qu’elle rejoigne Adam qui se trouvait à l’intérieur de la dixième. Heureux le fiancé dont le Roi Lui-même est le garçon d’honneur. Il nous est dévoilé, dans les Otiot de Rabbi Akiva, que D.ieu Lui-même fit office de Rabbin, bénit le couple et célébra la cérémonie. Les témoins furent l’ange Michaël et l’ange Gabriel. La milice céleste assistait à la noce. Les anges assurèrent la partie musicale en faisant résonner leurs instruments de musique en l’honneur des illustres mariés. C’était un orchestre d’une ampleur Page 12

sublime composé de chanteurs , de violons, violoncelles, harpes… Le soleil, la lune et les étoiles dansèrent devant la Kala (fiancée) comme de petites jeunes filles. Hachem Lui-même dressa des tables de pierres précieuses et les couvrit de met délicieux. (On peut dire que nul n’a fait de restrictions sur la cérémonie afin de réserver un certain budget en vue d’un voyage de noces à Tahiti !) Le premier couple de l’histoire reçut d’innombrables cadeaux d’une valeur inestimable. Les anges invités à ce mariage unique tenaient à apporter les présents les plus précieux du monde. Aussitôt, Adam voulu manifester son respect et sa tendresse à Eve et lui déclara publiquement : « Je m’appelle Ich (homme), tu t’appelleras Icha (femme). De la même racine seront nos deux noms afin de proclamer, devant l’univers entier, que nous sommes sur un pied d’égalité. Nous gouvernerons ensemble et partagerons les honneurs et le pouvoir. C’était la première déclaration officielle de l’égalité absolue entre l’homme et la femme. Malheureusement, cet état de fait n’a point perduré. Comment sommes-nous arrivés à une telle dégradation des relation dans le couple ? Tout simplement, nous avons oublié que le mari et la femme doivent formé un bloc, une unité solide, comme Adam et Eve qui ont été créés jumeaux siamois, rattaché par le dos (’Erouvin 18a). Selon un deuxième opinion, Eve fut formée à partir d’une côte d’Adam (la 13ème précise le Targoum Yonathan, Beréchit 2, 21). Il ressort de ces deux interprétations, que l’homme et la femme sont issus d’un même code génétique. Si nous pouvions assimiler parfaitement cette notion révolutionnaire, tous nos problèmes familiaux se trouveraient résolus ! Même de nos jours, mari et femme sont « une seule chair », comme nous allons le révéler en présentant diverses facettes de ce problème. Rabbi Chim’on Bar Yo’haï nous explique que les ames, dans leur état initial, sont composées d’un élément masculin et d’un élément féminin (Zohar, Tazria’ 43b). Et le Ramban de préciser : « Hachem a fait l’âme de l’homme divisible en deux parties. Il en place une dans ce corps-ci et l’autre dans ce corps-là. Quand elles se réunissent, l’amour initial se ranime ». Le mariage est, en fait, la réunion des deux moitiés d’une âme, merveilleusement adaptées l’une à l’autre. Tout a été orchestré minutieusement par le Maître du monde, à tel point qu’avant la naissance des futurs conjoints le Ciel publie les bans de leur union : « 40 jours avant la conception d’un enfant, une voix céleste décrète : la fille d’untel sera l’épouse d’untel » (Sota 2a).

Le Ilouye Nishmat Mordehai ben Juliette


Cette idée de mariages décidés par D.ieu, est le fondement même de l’harmonie dans le foyer. L’union entre deux êtres n’est pas le fruit du hasard ou même d’un choix mais une situation imposée par le Tout Puissant. Nous devons comprendre que notre conjoint, nous étant prédestiné du Ciel, nous convient pleinement dans la mesure où nous nous investissons totalement pour que règne la paix dans le foyer. La femme, nantie d’un supplément d’intelligence et d’intuition, a le pouvoir d’opérer de véritable miracles dans l’amélioration du bonheur conjugal (Nidda 45b). Mais c’est un travail continu, un travail de toute une vie. Il devrait débuter dès la première année de mariage, accompagné d’efforts intensifs de compréhension, d’écoute … Toutefois, rien n’est jamais perdu, et cette démarche trouvera aussi sa place la dixième ou vingtième année après la ‘houpa, la cérémonie matrimoniale. Pourtant, mieux vaut ne pas attendre les noces d’argent … et encore moins les noces d’or pour ne point souffrir pendant un demi-siècle ! Sachons nous plier à la décision d’Hachem qui nous a donné le mari approprié, même se cela ne paraît pas évident au premier abord, comme l’enseigne le Midrach (Beréchit Rabba, paracha Vayésté) : « Le Saintbéni-soit-Il réunit les couples contre leur volonté, ainsi qu’il est écrit dans les Psaumes (68,7) : « D.ieu donne un foyer à ceux qui vivent solitaires ; Il rend la liberté aux prisonniers avec des ‘’chaines’’ ». En hébreu, le mot chaînes - bakocharot, peut se décomposer en deux mots : bekhi - pleurs, et chirot - chants. A nous de choisir entre nous réjouir de notre lot ou nous en attrister ». Dans tous les cas, nous devons peiner durement et courageusement afin de découvrir que l’autre … c’est nous-mêmes. Surtout, il ne faut point désespérer car après la pluie viendra le soleil. N’oublions pas qu’il faut savoir semer dans les larmes pour récolter dans la joie (Psaumes 126,5) c’est le prix du bonheur conjugal ! Pour nous encourager dans cette noble voie, inspironsnous de la colombe, image souvent utilisée par nos Sages pour symboliser l’harmonie parfaite du couple. La colombe possède de multiples qualités et c’est pour nous exemple édifiant dans tous les domaines : pudeur, fidélité et surtout c’est l’image de la femme idéale, de l’épouse parfaite entièrement dévouée à son conjoint.

elle est à la fois sa soeur et sa femme, comme nous l’explique le Rachbam (Baba Batra 80a) : La colombe pond deux oeufs chaque mois, un mâle et une femelle qui formeront un couple indivisible. Si un des conjoints est dévoré, le deuxième restera sans compagnon pour la vie. De même si un oeuf se casse, le poussin sorti du second oeuf ne se mariera jamais. Les Sages (Tan’houma, parachat Tétsavé 5 et Midrach Rabba, Chir Hachirim 84b) nous enseignent que la colombe ne change en aucun cas de mari. Pour elle, divorce ou secondes noces ne rentrent pas en ligne de compte et sont même inconcevables. «Si nous n’avions pas la Torah, nous pourrions apprendre la fidélité conjugale de la colombe» (Erouvim 100). De la vie de cette oiseau, ressort une image idyllique. Le « mari » apporte des feuilles et des brindilles à sa « femme » et c’est elle qui construit le nid. Dans la journée, elle s’affaire à procurer de la nourriture à sa maisonnée. Les tâches domestiques sont partagées équitablement à tel point que le mâle a également la charge de couver les oeufs du lever au coucher du soleil, tandis que la femelle le remplace durant la nuit. Le choix de leur maison est fait à deux et avec beaucoup de perspicacité. Le nid est protégé du vent et du soleil ardent, loin des pattes des chats, hors de la portée des hommes. Le couple vit un bonheur sans nuage car les conjoints sont unis depuis la naissance. Le Cantique des Cantiques, poème d’amour ardent en inconditionnel entre le Maître du monde et la communauté d’Israël, est calqué sur le modèle de l’attachement profond entre mari et femme. L’amoureux déclare à sa bien-aimée : « ...ma soeur, ma compagne, ma colombe, mon amie accomplie... » (chapitre 5, verset 2). Est-il possible d’être à la fois soeur et femme ?! Oui, lorsqu’il s’agit d’une colombe. Le Zohar, jouant sur les mots, nous recommande de ne point lire « mon amie accomplie » - tamati en hébreu, mais d’ajouter la lettre aleph afin de former le mot teomati - « ma jumelle ». Le lien est bien plus fort entre jumeaux qu’entre frère et soeur (Paracha Haazinou et Yalkout Chim’oni, Chir Hachirim 5b). La suite dans notre prochain numéro b’’h R. Amar

Quel est donc son secret ? Il tient en quelques mots : elle sait pertinemment que son conjoint est unique car Réfoua Shélema pour Miriam Janette bat Esther

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Juste à temps ! « Viens, partons, David, dit Hanna. Il est vrai que la route ne prend que deux heures et que Chabbat ne commence que dans cinq heures. Mais je voudrais que nous arrivions tôt, que nous ayons le temps de nous organiser et même de nous reposer un peu. Pourquoi attendre ? » David ne voyait aucune raison de prendre la route si tôt et de rester ensuite à ne rien faire chez leurs hôtes. En outre, ceux-ci ne sont peut-être pas encore prêts ! Il déteste être l’invité qui arrive au beau milieu du nettoyage et qui reste planté là où il ne faut pas. Il vaut mieux arriver un peu trop tard qu’un peu trop tôt.

peu en retard ? Ils arriveront deux heures avant Chabbat au lieu de trois ; de toute façon, leur aide n’est pas nécessaire pour les préparations du Chabbat. Le bouchon n’avance pas, pas du tout. Cela commence à déplaire à David. Au début, il s’était calé sur son siège et avait laissé ses pensées vagabonder. A présent, lui aussi est impatient et inquiet. Il serait prêt à accepter la proposition de sa femme mais un regard à l’extérieur le ramène à la réalité: il n’y a aucune possibilité de faire marche arrière. « Je vais bientôt me mettre à pleurer, pense Hanna, paniquée. Je vais pleurer comme un bébé. Je sens les larmes arriver. Oh ! Que faire ? »

« Mais David, et Chabbat ! La veille de Chabbat, on ne part pas en voyage à la dernière minute ! »

Le bouchon ne bouge pas mais le temps, lui, avance très vite.

Il sourit : « Tu sais, mes amis en Israël m’ont raconté que chaque vendredi, une voiture passe dans les rues de la ville. Le haut-parleur rappelle aux habitants qu’il ne faut pas quitter la ville moins de deux heures avant l’entrée du Chabbat. C’est incroyable, non ? »

« Je n’ai jamais transgressé Chabbat, sanglote Hanna. Est-ce que nous devrons le faire aujourd’hui ?

Elle a du mal à sourire ; les histoires sur ce qui se passe en Israël le vendredi ne l’intéressent pas outre mesure à présent. Elle voudrait être déjà arrivée chez ses hôtes dans la ville voisine. Elle ressent un malaise indéfinissable, comme une angoisse sourde. David la regarde de côté, étonné. Généralement, Hanna est patiente. Que signifie cette tension soudaine ? Le voyage ne prend que deux heures et ils ont cinq heures devant eux. Pourquoi est-elle si nerveuse ? La réponse, il la reçoit sur la route… Un bouchon interminable se dessine devant eux. A perte de vue, la file de voitures avance comme une rangée de fourmis. Un demi-tour de roues, un tour. Jamais plus d’un tour en une fois. Hanna se mord les lèvres. « Heureusement que tu as insisté que nous partions tôt, commente David avec honnêteté. Le bouchon le plus lent finit toujours par se terminer et nous avons cinq heures devant nous. Mieux vaut utiliser notre temps utilement car nous n’arriverons pas tout de suite. Tu voudrais dormir? Tu voudrais boire quelque chose ? » Non, elle ne veut ni dormir ni boire. Elle voudrait en avoir fini avec ce voyage. Qui sait quand ce bouchon disparaîtra ? Elle tente de freiner ses pensées pessimistes. David met la musique en marche et laisse les sons harmonieux calmer leurs nerfs à vif. « David ? Il me semble qu’il vaut mieux renoncer à cette invitation. Viens, retournons à la maison. J’ai encore le temps de préparer ce qu’il faut pour Chabbat. Rentrons, il vaut mieux que nous passions Chabbat chez nous. » Qu’arrive-t-il à Hanna ? Pourquoi est-elle si nerveuse? Cela ne lui ressemble pas du tout. Et alors s’ils sont un

Il est impossible de rester un Chabbat entier sur le bas-côté de la route ! C’est trop dangereux ! Mais est-il possible de rouler pendant Chabbat ? Je ne peux pas ! Non, je ne peux pas ! – Nous avons encore une heure et demie jusqu’à Chabbat, Hanna ! – Une heure et demie ! Quand nous sommes partis, nous avions cinq heures. Trois heures et demie sont déjà passées et il nous reste une heure et demie. La route est encore longue. Qu’allons-nous faire si c’est l’heure de Chabbat et que nous sommes encore bloqués ici ? » David se rend bien compte lui aussi qu’ils sont dans une situation risquée. « As-tu une idée ? – Aucune. Mais je pleure, je pleure parce que c’est ce qu’il faut faire. Il faut pleurer devant D. et supplier qu’il nous tire de ce mauvais pas et nous évite de profaner le Chabbat ! » David se rend compte qu’elle a raison. Pleurer devant D. et chercher des mérites... Soudain, la lumière se fait en son esprit. Koupat Ha’ir ! Comment n’y a-t-il pensé plus tôt ? La seule chose qu’ils peuvent faire pour sauver la situation. Koupat Ha’ir… La mitsva de Tsédaka, les sommes intégralement versées aux pauvres, les recommandations des Grands Maîtres de notre génération. Tous les avantages en une fois. Avant les fêtes, Hanna fait régulièrement des dons à Koupat Ha’ir et lit avec intérêt les histoires racontées dans les bulletins. A présent, le moment est venu. « Tu veux qu’on donne 18 euros ? » demande-t-elle à David. Il hoche la tête. Oui, 18, c’est la valeur numérique de , ‫ חי‬vivant. « Puisse D. nous donner la vie et nous sauver de la profanation du Chabbat. » Il frissonne. « Prenons 18 euros dès maintenant et mettons-les de

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heures pour qu’un engorgement pareil se dégage. Mais là, c’est comme si des anges étaient descendus pour nous frayer un chemin . En fait, ce n’est pas « comme si », c’est vraiment ce qu’il s’est passé.

côté, propose-t-elle. Ce sera comme un don concret. Et prions… » Il sort l’argent de son portefeuille et le met de côté. Ensuite, ils lèvent les yeux vers D. Le bouchon n’avance pas mais quelque chose s’ouvre en leur coeur. Le fait d’avoir accompli tout ce qu’ils pouvaient leur apporte un sentiment de sérénité bienfaisant. Ils ne savent pas encore comment le miracle arrivera, mais ils ont confiance en D. et en la force de la Tsédaka. « En moins d’un quart d’heure ! raconte Hanna à la secrétaire de Koupat Ha’ir à l’issue du Chabbat. En moins d’un quart d’heure, le bouchon avait littéralement fondu ! La route s’est ouverte brusquement et nous sommes tous sortis de ce bourbier. Les chauffeurs ont filé comme si on les avait sortis d’une cage. Nous avons foncé vers la maison de nos hôtes et nous sommes arrivés avant l’allumage des bougies. Je n’ai jamais vécu un Chabbat aussi gai. – Vous voulez transmettre des noms pour la bénédiction des Rabbanim ? demande la téléphoniste. – Non, je veux seulement payer ma dette. Je n’ai jamais été tellement contente de rembourser une dette. Croyezmoi, je n’ai jamais éprouvé une joie pareille. Lorsque nous sommes arrivés à destination et que je me suis approchée pour allumer les bougies, je me suis rendu compte à quel point la peur m’avait étreint pendant les dernières heures. Je me suis mise à pleurer. C’était tellement prodigieux, ce bouchon qui a disparu en quelques minutes ! Généralement, cela prend des

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48 Voies #2 : Une écoute réelle Savoir écouter n'est pas simple. ____________________________________ Il vous est certainement arrivé de participer à une conversation où vous ne parveniez pas à faire entendre votre point de vue ? A bout de nerfs, vous avez peut-être crié : " Mais enfin, vous ne comprenez rien ? Vous êtes bouché! ". Mais vous-même, n'êtes-vous jamais dans le rôle de l'interlocuteur obtus ? Vous vous croyez attentif mais votre esprit est ailleurs. Alors Les 48 Voies De La Sagesse par le rabbin Noa'h Weinberg rappelez-vous: avant d'approuver ou de réfuter une idée, avant Pour mieux comprendre, voici un exemple concret : vous êtes d'émettre une opinion ou de vous emporter, assurez-vous passager dans une voiture qui descend une route de montagne d'être objectif. Sans quoi, ce que vous exprimerez sera de à 130 km/h. Crispé de peur et cramponné à votre fauteuil, vous l'ordre de l'émotionnel et non pas une opinion. Shémi’a béozen faites observer au conducteur qu'il est peut-être un brin signifie littéralement " écouter avec ses oreilles " Dans la téméraire. Il vous répond : " Moi, téméraire ? Je suis tout Torah, le mot shéma (comme dans Shéma Israël) indique simplement courageux. Je n'ai peur de rien ! " Je suppose que toujours un dégré d'écoute supérieur, fait de concentration, si vous survivez pour raconter votre aventure, vous direz du d'attention, de compréhension et de mise en pratique. conducteur « C’est un fou ! » Nous avons donc ici les trois points de vue : JE suis courageux Une écoute réelle nécessite de : - TU es téméraire - IL est fou. Mais de ces portraits, lequel est le vrai ? Grâce à des  Comprendre les mots. définitions objectives, nous pourrons évaluer la situation sans l'interférence des émotions.  Comprendre le message. Le mettre en application. S'entendre sur le sens des mots. J’ai rencontré un jour un touriste qui visitait Israël pour la première fois. L'air déçu, il me dit : " Je me demande bien pourquoi on appelle ça la Terre sainte. J'ai voyagé du nord au sud, de Jérusalem à Massada, je n'ai rien vu de saint. " Je lui répondis : " Ah ! Vous êtes un bafoostik ! (mot que j'inventai) " " Ça veut dire quoi, je ne comprends pas ? " " Et saint, ça veut dire quoi ? Des petits anges auréolés qui battent des ailes? " C'est souvent comme ça, nous nous servons de concepts que nous ne comprenons pas vraiment. Or, sans définitions claires, aucune réflexion ne peut s'élaborer. " Etes-vous quelqu'un de bien ? " " Bien sûr ! Pour qui me prenez-vous ? " " Alors dites moi, c’est quoi la définition de bien ? " Pour pouvoir s'auto-évaluer, il faut plus que de vagues notions, il faut des concepts précis. Sans quoi on peut faire n'importe quoi et s'estimer bon. Hitler n'avait-il pas le sentiment d'agir pour le bien, en voulant éliminer les Juifs de la surface du globe ? C'est donc relativement à la notion objective du bien qu'on doit se positionner. Evidemment, il est toujours possible de tricher, mais plus la définition est claire, moins c'est aisé. Le jeu du JE TU IL. Il existe dans le programme des 48 voies un jeu appelé le JE TU IL, basé sur le principe que nous utilisons trois échelles différentes pour qualifier les personnes: quand il s'agit de nous-mêmes, nous ne craignons pas de faire un portrait plus que flatteur; quand il s'agit de personnes à qui nous devons des égards, nous employons le gris; enfin, aux absents, aux sans-défense, nous réservons le noir. Ça donne donc : JE suis blanc - TU es gris - IL est noir.

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A. Courage : Prendre un risque nécessaire. Ex. Se jeter dans un bâtiment en flammes pour sauver des enfants. B. Témérité : Prendre un risque non nécessaire, mais dans un but noble. Ex. Se jeter dans les flammes pour sauver des enfants, mais sans équipement approprié. C. Folie : Prendre des risques non nécessaires dans un but inutile. Ex. Se jeter dans un bâtiment en flammes pour voir tomber les poutres embrasées. Maintenant, rejouons la séquence : Vous êtes sur une route de montagne… Vous dites au conducteur : " Pourquoi

Lehilouye Nishmat Shmouel ben Myriam


risquons-nous notre vie ? Y a-t-il une utilité à cela ? " Logiquement, à ce stade, il devrait se rendre compte tout seul qu’il se comporte comme un fou. C’est cela la manière intellectuelle d'aborder les problèmes. Se servir de sa réflexion plutôt que de se laisser mener par ses sentiments, méthode qui vous condamne au modèle : " Je suis courageux - Il est fou". Pour être sûr d'avoir des définitions justes, commencez par le début. Prenez d'abord les concepts les plus communs et les plus fondamentaux. N'employez un mot que lorsque vous êtes sûr de sa définition. Vous serez surpris de constater combien de fausses idées vous aviez sur la question et comment elles ont orienté votre vie. Vous croyez en la Tolérance. Qu'est-ce que ça signifie ? Vous croyez en la Justice, en la Vérité, en l'Amour, en la Liberté, en l'Egalité? Demandez-vous : Que signifient réellement ces notions ? Si ce sont pour vous des principes auxquels vous tenez, alors mieux vaut en avoir des définitions claires. Prenons l'exemple du libre arbitre. Le Judaïsme nous enseigne que le libre arbitre est le choix entre ce qu'on "veut" faire et ce qu'on a "envie" de faire. Par exemple, si on a froissé quelqu'un, on veut lui demander pardon, parce qu'on sait que c'est la chose à faire. Mais on n'a pas envie, parce que c'est désagréable. C'est ainsi la plupart du temps. On ne choisit pas sciemment de faire le mal. On ne se dit pas : " Je veux être mauvais et faire souffrir. " On choisit le mal parce qu'il est la solution la

moins pénible, du moins dans l'immédiat, à une situation délicate. On fait ce qu'on a envie de faire par facilité. Mettez en pratique cette définition du libre arbitre. Vous voulez vous parfaire ? Bien sûr ! Mais vous n'avez pas envie de faire l'effort. Vous remettez, vous éludez, vous vous dérobez. " Je ne cherche pas à être grand. Je me contente d'être moyen. " " Ah bon ? Vous aimez la médiocrité ? " " Mais pas du tout ! Je veux progresser… mais ce n’est pas pressé… pas tout de suite. " " Pourquoi pas tout de suite ? " " Parce que je n’ai pas envie. " Vous avez des buts. Vous savez que vous êtes capable d'y parvenir, mais ça vous paraît difficile ? Alors prenez la décision maintenant et rien ne pourra vous arrêter. C'est cela, exercer son libre arbitre. Parfois on ne fait pas attention. On peut polémiquer des heures sans savoir vraiment sur quoi. Beth Hillel et Beth Chammaï sont souvent cités dans le Talmud pour leurs divergences sur la plupart des sujets et leurs conceptions très éloignées. Beth Hillel disait, par exemple, que l'on devait allumer une lumière supplémentaire chaque soir de 'Hanouka, alors que Beth Chammaï pensait qu'il fallait allumer les huit flammes le premier soir et aller en diminuant les soirs suivants. Diamétralement opposés… La loi juive a finalement suivi Beth Hillel. Pourquoi ? Parce que dans tout désaccord, Beth Hillel présentait la position de Beth Chammaï avant la sienne, ce qui fait que la position de Beth Hillel était considérée plus objective car reflétant une réalité située à mi-chemin entre les deux opinions. Dorénavant dans une discussion, mettez les choses à plat. Ne tenez rien pour évident. Décryptez le message qui se cache derrière le message. Vous constaterez très souvent que le désaccord ne se situe pas où vous le pensiez. Peut-être qu'au fond, ce que votre interlocuteur exprime c'est : " Il n'a pas de respect pour moi. " ou " Il ne fait même pas attention à moi. " Décodez les mots. Demandez-vous : " Que veut-elle dire ? Que cherche-t-elle ? Laissez toujours l'autre aller jusqu'au bout de sa pensée. Ecoutez-le attentivement au lieu de préparer votre réponse. En posant des questions, vous découvrirez sans doute un contenu plus profond. Et pour être sûr que vous parlez bien de la même chose, demandez : " Est-ce que tu veux dire que… ? Dis-moi si j'ai bien compris. " Lorsque vous pensez avoir saisi l'idée, essayez de la formuler à votre manière. Fabriquer votre propre exemple pour illustrer l'idée vous permet également de l'approfondir. Cela peut être un bon moyen de vérifier que vous comprenez le message, tout en vous aidant à l'intégrer et à le mémoriser. Ne faites pas le zombie! La paresse est un boulet. Toutes les créatures animales utilisent leurs caractéristiques naturelles (ailes, bec, griffes, etc.) de manière efficace. L'homme lui, ne fait pas toujours un usage très optimal de ce qui le singularise : son cerveau. Il est même capable de se donner beaucoup de mal pour ne pas s'en servir. Par exemple, il se plonge des heures dans son journal et puis… Pouf ! Plus rien. Il n'a rien retenu.

Lehilouye Nishmat Hana bat Myriam

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La solution, c'est de se mettre en mode "définition". Prenez l'habitude d'analyser ce qui se passe autour de vous. Toute activité mérite que l'on s'y investisse. Lire le journal ou un roman, discuter, regarder un film, voyager, tout peut être enrichissant. Fixez-vous un but à l'avance. Quand vous l'avez atteint, faites le bilan de ce que vous avez appris. Sans cela vous resterez toujours dans un flou intellectuel. Comme ces personnes qu’on vient de licencier et qui disent avoir beaucoup appris: " Maintenant je sais qu'on ne peut pas faire confiance aux patrons" ou " Je suis incapable de réussir " ou encore " Le monde des affaires est pourri, etc… " Ce n’est pas ce qu’elles devaient en retirer. Ce qu’elles devaient en retirer, c’est l’importance de réfléchir aux moyens de réussir dans une carrière avant de postuler pour un emploi. Le Judaïsme va bien plus loin : " La clarté ou la mort " La mort est l'absence totale de conscience, donc une conscience partielle est une mort partielle. Si on ne sait pas pourquoi on vit, ce qu’on veut, ce qui nous plait, alors on vit comme un zombie. C’est pourquoi nous avons besoins de definitions. Elles sont la clarté, donc la vie. La sagesse de la Torah Avoir des notions claires est particulièrement important dans le domaine de la Torah. A première vue, la Torah peut paraître simpliste, pourtant nous savons par tradition que les concepts les plus profonds y sont enfouis, sous forme de messages simples où chaque mot est soigneusement choisi. La Torah, c'est D. et c'est l'Eternité. C’est un domaine où l’on ne peut se permettre la moindre erreur, car se serait une erreur définitive. C'est comme envoyer une fusée dans la lune, et manquer l'objectif à cause d'une infime erreur de calcul. La fusée se perdra dans l'espace. Prenons un exemple. La Torah nous fait le commandement de savoir qu'il y a un D. Or, qu'est-ce qu'un commandement ? Que signifie savoir ? Qui est D. ? Définissez ces notions pour pouvoir pénétrer le message et découvrir d'autres notions aussi essentielles pour votre vie. Bref, décodez. La dernière étape, tout aussi primordiale, sera de vous demander : " Et maintenant que j'ai compris Page 18

cela, qu'est-ce que j'en fais ? Pourquoi une écoute réelle est-elle un facteur de sagesse ? Ecouter commence toujours par se taire. Ayez toujours une approche objective de la situation, particulièrement quand vous êtes émotionnellement impliqué. Ne tombez pas dans le piège du JE-TU-IL. Rappelez-vous que sans définitions, on peut facilement se persuader qu'on est quelqu'un de bien. Vous n'avez pas envie d'être un bafoostik. La Torah renferme des outils de vie très performants. Tâchez toujours de comprendre en profondeur. Il ne sert à rien d'argumenter si vous ne savez pas précisément sur quoi vous argumentez. Il ne sert à rien d'apprendre si vous ne retenez rien de la leçon. Il ne sert à rien d'agir si vous ne savez pas ce que vous voulez obtenir. Si vous suivez cette ligne de conduite, vous deviendrez riche !


Science & Torah Ou le foetus fait-il ses besoins? L’une des questions qui éveille le plus notre curiosité pendant la grossesse est de savoir comment le fœtus évacue ses excréments. Dans l’utérus de sa mère, le fœtus urine environ dès le deuxième trimestre de la grossesse. Le liquide amniotique est en grande partie constitué de l’urine du fœtus. En réalité, le fœtus avale le liquide amniotique, et ensuite, lorsqu’il passe dans son corps, il l’évacue à nouveau dans l’utérus (le placenta nettoie ce liquide pour que le fœtus ait un environnement agréable pour évoluer). Et qu’en est-il des selles ? Les intestins sont pleins de liquide amniotique ingéré dans des cellules mortes, un produit collant et pourri, ressemblant à du goudron vert foncé, appelé le méconium (excréments du bébé). Si, au bout de son parcours, il arrive dans les poumons du bébé, pendant l’accouchement, il peut attaquer l’abdomen, délicat de nature. Mais à l’intérieur de l’intestin, le méconium n’est pas nuisible. Attention : pendant son séjour dans l’utérus, le fœtus n’est pas censé avoir de selles, ce processus n’a lieu

Gardes ta langue !

qu’après l’accouchement. Mais dans un cas de détresse fœtale, une détente des muscles a lieu, et le contenu des selles accumulé est libéré dans le liquide amniotique « de l’eau de méconium », c’est en réalité du liquide amniotique contenant les selles du fœtus. On sait que la première défécation du fœtus doit avoir lieu dans les 24 heures suivant l’accouchement. Les amis, le liquide amniotique doit être totalement limpide. Le fœtus en boit, il en aspire dans ses poumons et il y urine. Le fœtus ne fait pas de selles lors de son séjour dans l’utérus. Il n’en fera pour la première fois qu’une fois sorti du ventre ! A la lumière des dangers inhérents à la défécation dans le liquide amniotique, qui peuvent conduire à la mort du fœtus, Qui a conçu le corps du fœtus de telle sorte à fermer les muscles de l’anus, et à empêcher toute défécation pendant la grossesse, tandis qu’à la naissance, le corps sait bien déféquer ? De même, n’est-ce pas miraculeux que, pendant 9 mois, le fœtus vit une vie sereine et agréable, sans évacuer d’excréments de son corps ?

Femme Vaillante

Le Lachone Hara Discret

La mère de Rabbi Yehochoua ben ‘Hanania

Le Talmud Yérouchalmi (Péah 81) raconte qu’un roi voulut construire un grand pont. Il ordonna aux juifs de la ville de lui construire ce pont, et pour cela il divisa les juifs de la ville en plusieurs groupes. Chaque jour, l’un des groupes devait sortir au travail de la construction, sans salaire. Un matin, Monsieur Poirier décida qu’il préférait étudier la Torah que d’obéir aux ordres du roi, et ne se rendit pas au travail. Certaines personnes furent jalouses et voulurent lui faire du mal. «Qu’est-ce que tu as apporté à manger aujourd’hui ?» dit quelqu’un à voix haute. «Des poires», répondit son ami. Quand l’un des responsables entendit le mot «poires», il se rappela de monsieur Poirier et s’aperçut qu’il n’était pas arrivé au travail. Il envoya immédiatement des policiers chez lui et leur ordonna de l’amener de force. C’est un exemple de «Lachone HaRa discret». Le nom de Monsieur Poirier n’a pas été cité, et l’intention de nuire n’était pas ouverte, mais il y a eu une mauvaise parole contre autrui.

De Yéhochoua ben ‘Hanania, son maître a dit : «Heureuse celle qui l’a enfanté». Qu’avait donc fait sa mère pour mériter pareil éloge ? On raconte sur elle que dès les premiers jours après sa naissance, elle prit soin que son fils ait une éducation pure. Elle disait : «Je veux que ses oreilles enregistrent depuis sa plus tendre enfance des paroles de Torah.» Qu’a-t-elle fait ? Elle emportait le berceau au Beit HaMidrach et le laissait là. Et les prières et les efforts de cette tsadkanit portèrent leur fruit. Elle a mérité que son fils Rabbi Yéhochoua devienne grand dans la Torah, et sa sagesse était tout aussi grande en ce qui concerne les affaires de ce monde, au point que l’empereur romain le respectait beaucoup et prenait conseil de lui sur des sujets concernant le royaume.

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Kol Ayechouot pour les familles Beziz, Lugassy, Benita, Bensimon, Sebag, Chemouny, Mimouni, Amouyal, Attali, Fellous, Chichportiche, Kalfa, Hazan, Halimi vekrovehem



Ouvrez moi une ouverture de la taille d’une pointe d’aiguille et je vous ouvrirais une ouverture de la taille d’un palais Un petit pas de notre part, amène une abondance d’aide du ciel Le Créateur du monde se tourne vers chaque Juif et Juive à tout moment et dans chaque endroit qu’il / elle se trouve, et peut importe le niveau spirituel qu’il ou elle a et même s’il a atteint un niveau très bas de spiritualité, et Il leur dit : « Mes Chers Juifs, vous êtes très important pour moi car vous êtes mes enfants et malgré la peine que vous m’infligez de part vos actions, vous serez toujours aimés de moi et ce qu’importe votre eloignement de moi car un ’’père’’ aime ses enfants dans malgré toute la peine qu’ils peuvent lui causer. » C’est pour cela que le Créateur du monde nous dis comme il est écrit dans le Chir aChirim - le Cantique des Cantiques « Ouvrez moi une ouverture de repentir de la taille d’une pointe d’aiguille et je vous ouvrirais ou ouverture de la taille d’un palais ». Vous ferez le maximum pour ouvrir et faire un pas spirituel même petit dans ma direction, un petit pas de rapprochement témoigne d’une volonté enfui au plus profond de votre âme, une volonté intérieure de ne pas me faire de la peine et que juste le Yetser Ara vous ralentie, vous empêche de faire ma volonté. Quand vous ferez un effort et m’ouvrirez une ouverture même toute petit, pour vous approcherez de moi, « Je vous ouvrirais ou ouverture de la taille d’un palais » et je ferez pleuvoir sur vous une abondance d’aide spirituelle du ciel. Il faut comprendre pourquoi il est dit « ouvrez moi une ouverture de la taille d’une pointe d’aiguille » et que ce n’est pas tout simplement écrit : « Ouvrez moi une toute petite ouverture et je vous ouvrirez ... » On pourrait expliquer avec l’aide de D.ieu de cette manière, comme nous le savons tous, une aiguille sert à réunir attaché des morceaux différents d’un habit, exemple : « des manches et un col pour former un nouvel habit parfait, et ou réparer des morceaux d’un habit usé, c’est pour cela que nous l’avons utilisé pour l’ouverture et le petit pas que la personne doit faire pour se rapprocher de D.ieu malgré son très bas niveau de spiritualité « la pointe d’une aiguille » fortifie, encourge !!! Que chaque rapprochement, même petit, coud, rassemble notre personne du Créateur du monde et maintenant notre niveau spirituel est en hausse, supérieur à notre habitude, ce nouveau niveau de connexion est un pont pour que toute l’aide Divine arrive à nous et nous aides à faire la volonté de D.ieu.

On a entendu en Israël une histoire qui a fait les grands titres de la presse: C’est l’histoire d’un jeune soldat israélien qui était prêt à accomplir un commandement du Choul’han Aroukh à condition qu’il soit facile, gratuit, qu’il ne prenne pas de temps et qu’il soit toujours à portée de main. Un rabbin lui proposa la loi suivante : mettre d’abod la chaussure droite puis la gauche, lacer ensuite la gauche puis la droite. C’est tout ! C’est facile, gratuit, cela ne prend pas de temps et c’est toujours à portée de main ! Mais rien n’est jamais aussi simple que l’on se l’imagine. Notre militaire, poussé par la force de l’habitude, mettait automatiquement ses chaussures, sans prendre garde au déroulement précis prévu par les textes saints. Pourtant, fidèle à la parole donnée, il s’astreignait à enlever ses chaussures pour les remettre selon le cérémonial exigé. A cet effet, il disparaissait chaque fois pour quel-ques minutes, loin des regardes curieux. Son adjudant, intrigué et irrité par ce manège étrange, décida de l’attraper sur le vif et le punir. Dans le camps militaire, c’était la grande effervescence car 74 soldats d’élite avaient été choisis pour une mission importante en hélicoptère. Au moment de monter à bord notre soldat, qui faisait partie des heureux élus, s’aperçoit qu’une fois de plus il s’était trompé en mettant ses chaussures. Discrètement, il se volatilise… mais à son retour , l’adjudant lui barre le passage et l’empêche fermement de participé au vol prévu. Supplications, promesses, rien n’y fait. Il est effondré… jusqu’au moment où arrive la terrible nouvelle : les hélicoptères se sont percutés et il ne reste aucun survivant de cette tragique catastrophe aérienne, 73 ont disparu, le 74ème n’étant pas au rendez-vous. Notre ami fut subjugué que le respect d’une loi aussi simple lui ait sauvé la vie. Il s’est mis aussitôt à la recherche de la Vérité et il étudie depuis dans un centre de Torah. Ce soldat était prêt à ouvrir une ouverture pas plus grande que la pointe d’une aiguille et D.ieu dans sa grande miséricorde lui a ouvert des portes de la taille d’un palais. Rav Moché Ben Moché Chlit’a

Refoua Chelema David Philipe ben Odelia & Odelia bat Mari Ida

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https://segoulot.wordpress.com

Les 10 Segoulot du Foulard de la Femme Juive Segoula du ventre de la baleine

Chabbat est la source des benedictions

Pour un accouchement facile avec l’aide de D.ieu Lorsque la femme rentrera en salle d’accouchement Le mari lira le livre de Jonas

Ségoula pour avoir des garçons que le Ariz’al Hakadoch conseilla à quelqu’un: Faire très attention a commencer le Chabbat un peu avant le temps et le terminer un peu après et aussi d’encourager les autres à le faire (source Tefila lerabenou Mordehai shaarabi hatsadik)

DEVENEZ PARTENAIRE DE LA GRANDE MITSVA DE ZIKOUYE ARABIM EN DEDICACANT UN COURS [ ] Je dédie une étude à la mémoire de : ............................................................................... [ ] Je dédie une étude pour : .................................................................................................. Toutes les Dédicaces sont valable pour 1 parution au prix de 52Sh, 10 € et pour 12 parutions pour 520Sh, ou110 € REGLEZ PAR PAYPAL : CB / VISA / ISRACARD MASTERCARD ... Envoyez un règlement à torahpourtous26@gmail.com en précisant la nature du règlement RETROUVEZ TOUS NOS No ET NOMBREUSES AUTRES SURPRISES : Sur le site : WWW.TORAHPOURTOUS.TK Sur Facebook : torahpourtous26 Sur Twitter : Torah pour Tous Sur WhatsUp : 972 (0)50.22.965.22

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UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim SHEMOT HATSADIKIM Les prophètes : Ah’iya Hachiloni et son Tribunal, dont les membres étaient : ‘Hido, le Visionnaire. Chémaya, le prophète. Ah’imatss Kohène Gadol ( le Grand Prêtre).’Hazarya. Chmouèl, le prophète. Eliyaou, le prophète. Etaient membres de son tribunal : ‘Hazarya, fils de ‘Hodède. H’ananeya, le Visionnaire. Yéhou, son fils. ’Hovadya. H’iyièl, fils de Zékharia, l’un des fils de Yossef. Mikhaou, fils de Yimela. Horame Kohène Gadol (le Grand Prêtre). Yéhoyada. Elicha, fils de Chafate. Etaient membres de son Tribunal : Yona, fils de Amitaye. Zékharya, fils de Yéhoyada Néviïme. Hochoua Kohène Gadol (le Grand Prêtre). Yéhoyada Hakohène (le Prêtre). Hochéa, fils de Bééri. ‘Hamoss. Yoël Kohène Gadol (le Grand Prêtre). Ouriya. Yéchaya, fils de Amotss. Mikha. Chaloum Kohène Gadol(le Grand Prêtre). Yoël, fils de Pétouèl. Etaient membres de son Tribunal : Nah’oum et H’abakouk, les prophètes. Séraya Kohène Gadol (le Grand Prêtre). Nah’oum Haèlkachi. Tséphaneya, fils de Kouchi. Yirmiya, fils de H’ilkiyaou. Etaient membres de son Tribunal : Tséphaneya, et Ouriya, les prophètes. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce cœur de pierre et donne-nous un cœur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

Tarte aux Pommes Alsacienne Ingrédients: 6pers 3 pommes, 1 pâte brisée, 2 oeufs, 25cl crème fraîche, 100gr sucre en poudre, 1 sachet de sucre vanillé . Recette : Etape 1: Pelez et coupez les pommes en fines tranches Etape 2: Dans un saladier, mélangez le sucre, les oeufs, le sucre vanillé Etape 3: Rajoutez la crème fraîche Etape 4: Etalez la pâte dans un moule à tarte et piquez le fond à l'aide d'une fourchette et enfournez pour 12 min à 180°C (ther 6) Etape 5: Disposez les pommes sur la pâte et versez le tout sur les pommes Etape 5: Puis disposer les lamelles de pommes roulées sur elles-même en roses. Etape 6: Enfournez environ 30 minutes à 180°C (ther 6) , jusqu'à ce que la tarte prenne une belle couleur dorée. Etape 7: Déguster

Fondant aux Fruits Ingrédients: 250g de farine, 180g sucre en poudre, 1sachet levure chimique, 1 pincée de sel, 5 oeufs, 180g beurre/ margarine, 2CaS d’eau, 6 fruits environ (poires, pêches ou 12 abricots) . Recette : Etape 1: Préchauffer le four à 180°C (ther 6) . Etape 2: Peler les fruits (facultatif) et les couper en quartiers. Etape 3: Faire fondre le beurre ou margarine. Etape 4: Dans une terrine, mettre la farine, le sucre, la levure, le sel. Mélanger et ajouter les oeufs, l'eau, puis peu à peu le beurre fondu. Etape 5: Verser dans un moule assez large. Etape 6: Disposer les fruits sur la préparation. Etape 7: Cuire 40 mn à 180°C (ther 6). Etape 8: On peut saupoudrer de sucre vanillé a la sortie du four.

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