9 juin 2011 touring 10 www.touring.ch JAA 1214 Vernier
Le journal de la mobilité
Spécial petites voitures
Très branchées, les citadines 14
Sur le vif
Une nuit aux urgences 4 Hébergements originaux
Dormez de façon insolite 36 Concours: gagnez un séjour chic dans un hôtel de Davos Amendes à l’étranger Les Suisses ne passent plus entre les gouttes
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Test du Subaru Trezia Un minispace aussi compact que pratique
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Il dirige les patrouilleurs Le chef de Patrouille TCS des Trois-Lacs se confie 47
9 juin 2011 | touring 10 | édito et sommaire
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Sommaire gros plan 4 Une nuit aux urgences
Reportage nocturne dans la brigade des ambulanciers de la ville de Berne.
société et mobilité 9 Panneaux routiers
Polémique autour des panneaux 50 km/h dans les localités.
La grande cote des petites voiture économiques
Un automobiliste accidenté demande réparation à la Confédération.
36 Nuits insolites
Misez sur le dépaysement en logeant dans des hébergements originaux. 39 Escapade au Tessin
Sur les hauts de Lugano, le San Salvatore offre un panorama sans égal. 40 Découvrez la Pologne
Périple dans un pays conjuguant nature intacte et cités historiques.
club et membres 43 Journée nationale du camping TCS
spécial citadines 14 Test Citroën C-Zero
La voiture électrique tient le choc. 17 Rouler électrique au quotidien
La facilité d’utilisation prédomine. 22 Tendances et nouveautés
Les citadines sont appelées à jouer les premiers rôles. 27 La mode de la personnalisation
Autocollants et appliques en tous genres fleurissent sur les voitures. 28 Test Subaru Trezia
Un minispace diesel prometteur. Premiers contacts/essais routiers 22 Lancia Ypsilon 23 Chevrolet Aveo 25 Opel Corsa Ecoflex 25 Mini John Cooper Works
Compte-rendu d’un événement qui a remporté un franc succès. 47 Portrait de Stefan Kilchenmann
Gros plan sur le chef des patrouilleurs de la région des Trois-Lacs. 48 Perspectives futures du TCS
Des membres du Conseil d’administration énoncent les enjeux d’avenir. 52 La chronique du président du TCS
Niklaus Lundsgaard-Hansen jette un regard sur les anneés écoulées. 54 L’entretien
Sylviane Berthod, ambulancière
52 Prestations TCS 53 Courrier des lecteurs, concours
Les enfants s’initient à la sécurité routière
Mark Schiesser
Ce numéro de Touring consacre un cahier spécial aux petites voitures. En raison de la raréfaction des ressources pétrolières et des restrictions en matière de parcage, notamment en ville, on s’attend à ce que les automobilistes soient de plus en plus nombreux à opter pour une citadine chic et économique. Une tendance d’ailleurs confirmée par la statistique des immatriculations: au cours du premier trimestre de 2011, les ventes de petites voitures neuves ont en effet augmenté de 13% par rapport à l’année dernière. Ce thème est donc d’une brûlante actualité. Cette semaine, Touring vous donne un aperçu de l’offre des petites voitures et des technologies utilisées pour économiser le carburant. Nous avons notamment procédé à des tests approfondis de la voiture électrique Citroën CZero et du minispace Subaru Trezia. Le rôle des citadines dans le contexte des émissions de CO2 est également illustré dans ce numéro. Mais Touring vous propose aussi d’autres sujets passionnants, comme notre reportage sur les services ambulanciers, les amendes à l’étranger ou les nuitées insolites en Suisse. Je vous souhaite une agréable lecture! Felix Maurhofer, rédacteur en chef
9 Nid-de-poule sur l’autoroute
voyages et loisirs
Photo de couverture Photographe: Fabian Unternährer
La récente Journée de la sécurité routière a réuni en Suisse orientale 165 enfants entre 10 et 12 ans. Ils ont rivalisé d’adresse sur des parcours d’agilité et démontré leur maîtrise des règles théoriques. Ils ont aussi été sensibilisés aux dangers. Les quatre vainqueurs participeront en septembre à la Journée européenne de sécurité routière, à Paris.
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Urgences au cœur de la métropole Le service bernois des urgences sanitaires parcourt 500 000 km par année, soit près de 13 fois le tour du monde. Ce mardi soir, la situation semble de prime abord plutôt calme. Mais l’alarme ne tarde pas à sonner.
Deux secouristes installent un blessé dans l’ambulance. Et maintenant, direction l’hôpital!
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› Dans les locaux de la «police sanitaire»
de la ville de Berne règne une ambiance fébrile. Il est mardi soir, peu avant 18 heures: les secouristes de l’équipe de nuit arrivent les uns après les autres et s’apprêtent à prendre leur service. Certains préparent un lit dans le dortoir afin de pouvoir s’y reposer entre deux interventions. Mais pas question d’y songer avant minuit. Pour l’heure, il s’agit de revêtir l’équipement de rigueur: rangers et pantalons à bandes réfléchissantes, sans oublier une paire de gants en plastique dans la poche et une seconde paire plus résistante, ainsi qu’une lampe de poche. La veste jaune striée de bandes fluorescentes ne s’enfile qu’au moment de partir en intervention. Treize personnes sont de service cette nuit, douze secouristes et un médecin, soit un effectif équivalent à la moitié de l’équipe de jour.
Diagnostic présumé | A 18 h 03, ça y est, la première des six équipes se met en route à la suite d’une collision entre un cycliste et une voiture. Les secouristes emportent le protocole d’intervention. Celui-ci sera complété pendant l’opération de secours avec les données sur la pression sanguine, le pouls, la médication, la situation et le diagnostic présumé, avant d’être transmis au médecin traitant à l’hôpital. Les deux secouristes enfilent leur veste jaune et montent dans l’ambu-
lance, en toute hâte, mais l’esprit concentré. Sur les lieux de l’accident, il apparaît que le cycliste doit être hospitalisé. Pendant ce temps, les cinq autres équipes vérifient leurs affaires et s’assurent que les appareils et tout le matériel soient opérationnels. Une équipe est stationnée jusqu’à 23 h 00 au Stade de Suisse, où 20 000 fans assistent à un match de football. La prochaine intervention de la soirée ne tarde pas: à 18 h 08, la police conduit un automobiliste aviné pour une prise de sang. Il s’y soumet dans la pièce destinée aux urgences. Vingt-cinq autres interventions attendent les secouristes cette nuit-là.
144 ou 140? | Dans le canton de Berne,
les appels au numéro 144 sont automatiquement transférés vers la centrale de la Nägeligasse, à Berne. «Les communications sont ensuite réparties vers les huit services de secours régionaux», explique Walter Baumer, chef de groupe à la centrale d’appels de secours bernoise. Il est rare que plus de 20 minutes s’écoulent avant qu’un téléphone sonne, précise-t-il. Mais deux à trois fois par jour, il arrive qu’un membre du TCS appelle par erreur le 144, alors qu’il tentait de joindre le service de dépannage du club au numéro 140. Malgré toute l’agitation: «Ces appels ne nous surchargent pas. L’erreur est rapidement constatée», assure Walter Baumer. Suite en page 7
La centrale d’appels de secours à Berne reçoit environ 649 téléphones par jour.
Peu après avoir reçu un appel, l’équipe de secouristes de la police sanitaire se met en route.
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de dormir plusieurs heures d’affilée.» Après le cycliste accidenté et l’automobiliste pris de boisson, la soirée se poursuit avec une crise de crampes, une crise d’asthme, une intoxication à l’alcool et plusieurs transports de malades. Une femme est conduite à l’hôpital en raison d’une fracture présumée du fémur après une chute. A 23 heures, une des équipes est appelée en ville: une querelle a dégénéré en attaque au spray au poivre. La blessée ne veut pas se rendre à l’hôpital. Les secouristes lui rincent les yeux. Sept interventions attendent encore les secouristes après minuit. Les six équipes se relaient. Comme cela, il reste un peu de temps pour se reposer entre deux sorties. Mais le sommeil n’est jamais profond lorsque les sens restent en alerte.
Suite de la page 5
Les 14 opérateurs sanitaires employés par la centrale répondent chaque année à quelque 237 000 appels, soit une moyenne non négligeable de 649 par jour.
En 15 minutes | Le service des urgences sanitaires est en charge de 41 communes autour de la ville de Berne, d’Oberbalm à Iffwil et de Ferenbalm à Vechigen. Dans 90% des cas, les secouristes arrivent sur les lieux de l’urgence en moins de 15 minutes. «Les autres patients sont pris en charge au plus tard en 30 minutes», explique Martin Müller, responsable adjoint de la formation. Chaque année, 16 670 interventions sont assurées par le service de la Nägeligasse. Les 70 secouristes et les 27 apprentis en formation accumulent 500 000 km, soit près de treize fois la circonférence du globe. Les secouristes sont appelés annuellement 682 fois pour des accidents. Cela correspond à 5% de tous les engagements. Une grande partie des interventions sont liées à des maladies, des incidents survenus dans le travail ou les loisirs, ou à des abus de stupéfiants ou d’alcool. La police sanitaire fournit également des prestations aux hôpitaux, par exemple pour le transport de malades ou de nouveaux-nés. Elle coordonne l’assistance médicale lors de grandes manifestations et de catastrophes, assume les sauvetages dans les eaux grâce à ses plongeurs spécialisés et organise des cours de formation pour les policiers, les pompiers et les sauveteurs.
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Les contrôles quotidiens permettent de vérifier l’état du matériel et des appareils médicaux.
Ce mardi soir, les allées et venues continuent à la Nägeligasse. Les urgences se suivent en moyenne tous les quarts d’heure. Entre-temps, les secouristes parviennent à ingérer un repas rapide. De temps à autre, ils cuisinent ensemble, mais il est rarissime que tout le monde puisse s’attabler en même temps. «Parfois, on doit partir rapidement et oublier son repas chaud», raconte le secouriste Martin Gerschwiler. Il en va de même pour les interventions après minuit. «Certaines nuits, je ne vois même pas le lit, mais de temps à autre, il m’arrive
Réanimation réussie | Le service de nuit
dure jusqu’à 7 heures du matin, l’équipe de jour arrivant à 6 h 45 précise. Avant de pouvoir rentrer chez eux, les secouristes doivent encore s’occuper d’une personne évanouie au centre ville et en transporter deux autres à l’hôpital. La dernière intervention de l’équipe de nuit, à 06 h 50, concerne une personne inanimée frappée par un arrêt cardio-circulatoire. Les secouristes parviennent à la réanimer: une touche positive pour clore une nuit comme tant d’autres au service des urgences sanitaires de Berne.
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Nadia Rambaldi Info Touring Sur le même thème, lire aussi l’interview de Sylviane Berthod en page 54.
Plus d’un siècle sépare la brouette de l’ambulance moderne dernes afin d’assurer une prise en charge optimale. L’équipement standard comprend aussi des médicaments et des perfusions, tandis que le personnel dispose de moyens de communication modernes comme des pagers, des téléphones mobiles et un GPS. Le service des urgences de Berne compte 31 véhicules et neuf bateaux de sauvetage. tg
Les premières ambulances, en 1886, ressemblaient à des brouettes. Puis ce fut le tour des calèches, avant les premières voitures à moteur électrique en 1917, suivies, en 1925 des autos à essence. Des vans Chevrolet furent utilisés jusqu’en 1999, cédant la place à des Mercedes jaunes.
photos Jürg Spori, Nadia Rambaldi, ldd
La police sanitaire de Berne se sert de véhicules standard Mercedes et VW. L’entreprise allemande «Ambulanz Mobile» se charge d’installer l’équipement intérieur individualisé. Quant à la société Ambutech, à Rotkreuz, elle importe les véhicules et apporte la touche finale, ainsi que les autorisations nécessaires. Toutes les ambulances sont équipées d’appareils médicaux mo-
société et mobilité | touring 10 | 9 juin 2011
Elaguer la forêt de panneaux routiers
Parlons droit
Urs-Peter Inderbitzin
Dans un souci de simplification de la signalisation routière, l’Office fédéral des routes entend supprimer les panneaux 50 km/h à l’entrée des localités. Mais la controverse enfle.
› Nombre d’usagers se plaignent de la forêt
d’indicateurs jalonnant les routes. En réponse à ces récriminations, la Confédération poursuit depuis quelques années un objectif de simplification et de clarification de la signalisation routière. La démarche passe notamment par l’abandon de certains panneaux superflus, ou faisant double emploi. Dans cette perspective, le Conseil fédéral souhaite notamment supprimer la signalisation «50 limite générale», respectivement l’indication de fin de limitation. Le rôle qui leur est actuellement dévolu serait repris par l’indication nominative de la localité, respectivement un nouveau panneau de sortie de localité. De quoi élaguer quelque peu l’enchevêtrement de signaux. Au surplus, la Suisse s’alignerait ainsi sur la pratique européenne établie par la convention de Vienne sur la signalisation routière, plutôt que de faire exception.
Charge financière | Un projet dans lequel
communes suisses. Celle-ci déplore que les coûts de démontage des panneaux 50, de déplacement et de pose des indications de localité incombent aux municipalités. Elle craint que les frais de l’opération soit élevés du fait du déplacement de certains panneaux d’entrée de ville. L’association relève aussi que plusieurs localités ou routes de transit permettent une vitesse supérieure au 50 habituel.
L’avis du TCS | Bien que d’autres associations fassent preuve de scepticisme face au projet de la Confédération et n’envisagent pas de le soutenir, le TCS est favorable à l’idée qui devrait permettre une diminution de la masse actuelle de signaux. Reste que les changements ne sont pas pour demain, une phase d’adaptation de cinq ans étant programmée. De quoi tempérer l’ardeur des protestataires. Responsable du projet, l’Office fédéral des routes n’en a pas encore fixé les fondements. Après l’étude des diverses prises de position, l’office soumettra une version remaniée au gouvernement. La décision de ce dernier peut encore faire l’objet de contestations.
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Heinz W. Müller
Mathias Wyssenbach
l’Office fédéral des routes (Ofrou) ne semble pas avoir intégré tous les paramètres de nature financière, ce qui a déclenché une levée de boucliers de la part de l’Association des
Certains panneaux seraient appelés à disparaître, par exemple le «50 limite générale».
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Nid-de-poule sur l’autoroute: à qui incombe la faute? L’hiver, le sel et les 40 tonnes mettent nos autoroutes à rude épreuve. On a parfois l’impression de rouler sur une piste rocailleuse. Par endroits, la chaussée est même jalonnée de nids-depoule. En janvier 2010, un automobiliste zougois en a fait l’amère expérience. Il circulait sur la voie de droite de l’autoroute A1 dans le sens Lenzbourg–Zurich, quand il passa sur un trou et entendit une détonation. Et l’automobiliste de se rabattre immédiatement sur la bande d’arrêt d’urgence pour constater les dégâts: pneus avant et arrière droits à plat; en outre, la jante avant droite était cassée. Le montant des dégâts s’élevait à presque 2600 fr. Il s’est alors retourné contre l’Office fédéral des routes en exigeant le remboursement des frais engagés. L’Ofrou a rejeté sa requête en contestant devoir payer les dégâts du fait qu’il est le propriétaire des routes; l’entretien des routes n’était en aucun cas défaillant. En effet, la maîtrise de l’état du réseau routier ne peut être comparée à celle de l’état d’un bâtiment. En outre, le trou a été immédiatement colmaté une fois l’accident signalé. L’Ofrou n’a donc nullement failli à son obligation d’assurer la sécurité. Mécontent de cette décision, l’automobiliste zougois a porté l’affaire devant le Tribunal administratif fédéral, arguant là encore du manque d’entretien de la chaussée. Un usager de la route ne peut s’attendre à la présence sur l’autoroute d’un nid-de-poule mesurant 100 cm de long, 40 cm de large et jusqu’à 15 cm de profondeur. Dans son jugement (A-5837/2010 du 4.4.2011), le Tribunal administratif fédéral ne s’est cependant pas prononcé sur la question de la responsabilité (ou non) de l’Ofrou. Les juges ont estimé que l’affaire relevait de la compétence de la justice civile. Le conducteur zougois peut donc désormais intenter une action contre l’Office devant un tribunal civil.
L’auteur est juriste et correspondant au Tribunal fédéral.
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société et mobilité | touring 10 | 9 juin 2011
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Répression transfrontalière Les conducteurs suisses ne bénéficient pas de l’impunité à l’étranger. Ils encourent une amende en cas d’infraction. Idem s’ils ont omis d’apposer l’autocollant «CH».
› Certains automobilistes helvétiques ima-
En principe, les véhicules des automobilistes européens devraient aussi arborer un signe distinctif national. Mais ce dernier figurant sur les plaques d’immatriculation, les autorités font preuve de tolérance. Malgré l’harmonisation du droit européen et comme en atteste le tableau ci-dessous, le
ginent que la frontière franchie, ils peuvent tout se permettre. D’où leur étonnement lorsque, contrairement aux autochtones, ils sont arrêtés par la police et amendés, voire chicanés. Certains lecteurs de Touring en ont témoigné.
CH nécessaire | Parmi les sources d’en-
Sujet à controverse | Reste à prendre garde aux amendes déposées sur le parebrise. La pratique usuelle consiste à détruire ces dernières, tout comme les rappels de paiement reçus à la maison. Cette manière de procéder peut s’avérer délicate lorsque les automobilistes helvétiques retournent dans les pays concernés et, au gré de l’échange d’informations, se font repérer et interpeller. Même si l’encaissement des amendes par des sociétés privées est sujet à controverse, refuser de payer peut être source de problèmes lors de voyages ultérieurs. Heinz W. Müller
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nuis figure le contrôle de nationalité. De nombreux lecteurs se plaignent d’avoir eu des démêlés avec les forces de l’ordre parce que leur véhicule ne portait pas l’autocollant «CH», notamment en Italie où les agents n’hésitent pas à verbaliser. Action au demeurant parfaitement légale comme nous l’a confirmé l’Office fédéral des routes (Ofrou). S’il n’est pas indispensable pour rouler en Suisse, le signe distinctif national doit être apposé lors de déplacements à l’étranger. L’autocollant «CH» (Confoederatio Helvetica) est également obligatoire sur les remorques et les caravanes. Ovale, d’une hauteur de 11,5 cm pour une largeur de 17,5 cm, il est en vente dans les stationsservice, les garages et les grandes surfaces. En Suisse, théoriquement, l’absence de «CH» pourrait être dénoncée, l’infraction ne figurant pas au registre des amendes d’ordre. Dans la pratique, les contrôles sont toutefois fort rares.
montant des bûches varie d’un pays à l’autre. Refuser de payer n’est pas aisé. Il est également conseillé instamment de ne pas entrer dans le jeu des bakchichs pratiqués dans certaines régions, qui souvent ne font qu’augmenter l’amende. Pour éviter les problèmes à l’étranger, une conduite irréprochable est la meilleure des solutions.
Contrairement à la rumeur, l’autocollant CH est obligatoire pour rouler à l’étranger.
Info Touring Les membres du TCS ne devraient pas se rendre à l’étranger sans Livret ETI. En Suisse, la solution la plus sûre est de souscrire une assurance protection juridique auprès d’Assista TCS. Les automobilistes ayant reçu des amendes ont intérêt à les payer. Autres conseils sous: www.tcs.ch > Auto-Moto > Check-list: vacances en voiture.
Diversité européenne: tableau comparatif des principales amendes Pays
Dépassements de vitesse 20 km/h (hors localité)
Téléphoner au volant sans kit mains-libres
Alcool au volant alcoolémie amende
Feu rouge non-respect
Dépassement interdit non-respect
Allemagne Autriche Belgique Danemark Espagne Finlande France Grande-Bretagne Grèce Irlande Italie Luxembourg Norvège Pays-Bas Pologne Portugal République tchèque Suède Suisse
30–35 € dès 30 € dès 175 € dès 65 € dès 90 € dès 100 € dès 90 € dès 72 € dès 35 € dès 80 € dès 140 € 145 € dès 390 € dès 70 € dès 15 € dès 60 € dès 15 € dès 130 € dès 180 fr.
40 € dès 25 € 100 € 67 € jusqu’à 91 € jusqu’à 78 € dès 22 € 44 € jusqu’à 150 € 60 € dès 78 € jusqu’à 74 € 165 € 140 € 50 € dès 120 € 30 € autorisé 120 fr.
0.5 ‰ 0.5 ‰ 0.5 ‰ 0.5 ‰ 0.5 ‰ 0.5 ‰ 0.5 ‰ 0.8 ‰ 0.5 ‰ 0.8 ‰ 0.5 ‰ 0.5 ‰ 0.2 ‰ 0.5 ‰ 0.2 ‰ 0.5 ‰ 0.0 ‰ 0.2 ‰ 0.5 ‰
90–320 € 72–2180 € dès 150 € 135–200 € dès 90 € dès 8* € dès 90 € dès 120 € dès 350 € dès 80 € dès 155 € 145 € 590 € 150 € dès 50 € dès 100 € dès 35 € dès 130 € dès 250 fr.
30–250 € 72–2180 € dès 150 € 140 € dès 90 € dès 5* € dès 90 € dès 120 € dès 350 € dès 80 € dès 75 € 145 € 590 € 150 € dès 50 € dès 120 € dès 35 € dès 150 € dès 230 fr.
dès 500 € 218–5813 € dès 140 € dès 1* € dès 300 € dès 15* € dès 135 € jusqu’à 6500 € dès 100 € dès 1270 € dès 540 € dès 145 € dès 560 € dès 250 € dès 145 € dès 250 € dès 900 € dès 180 € dès 580 fr.
Ce tableau indique des valeurs moyennes; la fixation de la sanction dépend de l’appréciation de la police ou du juge. * Jours-amendes respectivement, amende en fonction du revenu/(exemple en Finlande: 1/30 du revenu mensuel).
Sans garantie Sources: www.oeamtc.at, www.bussenkatalog.ch
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société et mobilité | touring 10 | 9 juin 2011
Diesel écolo, mais onéreux En Suisse, contrairement à la majorité des pays européens, le diesel est sensiblement plus cher que l’essence sans plomb 95. Pourtant, les améliorations récentes apportées aux moteurs diesel les rendent sensiblement plus respectueux de l’environnement.
› L’office fédéral de la statistique a relevé
«une prise de conscience environnementale depuis quelques années». A savoir: «L’an dernier, 739 000 véhicules (18% du parc) roulaient au diesel et 17 100 possédaient un moteur hybride». Il y a une dizaine d’années, on enregistrait quelque 100 000 voitures à motorisations diesel ou hybride. A noter aussi que depuis 2003, la part des véhicules à essence est en constante diminution. Aujourd’hui, une voiture diesel de dernière génération équipée d’un catalyseur et d’un filtre à particules est nettement moins gourmande en carburant, donc moins nocive pour l’environnement, qu’un modèle essence.
viaires de marchandises, alors que l’essence est essentiellement réservée aux automobiles. De plus, les améliorations techniques notoires réalisées sur les motorisations diesel ont provoqué une modification des habitudes de consommation. «Les voitures diesel actuelles offrent des performances (accélérations, souplesse et vitesse) comparables à celles de leurs pendants à essence.» Oubliés les lenteurs, le manque de punch et les cognements caractéristiques d’il y a dix ou vingt ans. «Grâce à un couple élevé, la puissance est déjà remarquable dès 1600/tr min.» La pratique d’une conduite à bas ré-
gime correspond par ailleurs au principe Eco-Drive. Arguments qui, compte tenu des tarifs du gasoil, n’empêchent pas certains automobilistes d’hésiter à acheter un diesel. «Rouler peu et essentiellement en ville ou à 50/60 km/heure avec un moteur diesel peut engendrer des coûts supplémentaires», estime Erich Schwizer. La multiplication de parcours ne permettant pas au moteur d’atteindre sa température idéale de fonctionnement provoque un encrassage du filtre à particules. «Le TCS recommande aux automobilistes qui roulent moins de 10 000 km/an de privilégier un véhicule à essence.» Kurt Venner
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Impôts élevés | Le choix n’est toutefois
pas évident, compte tenu du prix supérieur du diesel qui peut se chiffrer entre cinq à sept centimes par litre. «Un écart de quatre centimes entre l’essence sans plomb 95 et le diesel correspond aux taxes suisses», estime Erich Schwizer, chef de projet technique et économie au TCS. Le prix du diesel devrait ainsi avoisiner celui de l’essence sans plomb 98, ce qui était le cas jusqu’en 2005. «Ces dernières années, en Suisse, plusieurs interventions parlementaires favorables à une diminution des impôts grevant le diesel ont été déposées», rappelle Erich Schwizer. Pour expliquer l’augmentation du prix du diesel, il convient également de tenir compte de la demande soutenue et diversifiée. Car ce carburant est utilisé pour les engins et machines de chantier, ainsi que pour les transports routiers et ferro-
En période d’augmentations conséquentes des prix, le diesel est davantage touché que l’essence. En été 2008, la différence pouvait atteindre jusqu’à 30 centimes par litre. Si une telle situation était appelée à se reproduire, une correction de prix deviendrait inévitable. A la suite de la faiblesse des taux d’intérêts, la forte influence des marchés financiers sur les prix des carburants empêche une réelle évaluation de la situation. tg
Mathias Wyssenbach
Le diesel plus sensible aux fluctuations
Lorsque les prix augmentent, le diesel est davantage touché que l’essence.
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spécial citadines | touring 10 | 9 juin 2011
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cm 02 –1 82
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98 cm �
107 cm
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largeur intérieure: avant 126 cm, arrière 123 cm coffre: 166–860 litres pneus: avant 145/65 R 15, arrière 175/55 R15, dimensions minimales identiques
Gamme: modèle unique Citroën C-Zero, 67 ch; 45 990 fr. ou leasing 499 fr./mois Options: tout est inclus Garanties: 2 ans d’usine, 5 ans/50 000 km sur les composants électriques, dont batterie; 3 ans d’assistance; garantie antirouille: 7 ans (sous conditions) Importateur: Citroën Suisse SA, 27, route des Acacias, 1211 Genève 26, www.citroen.ch DONNÉES TECHNIQUES Moteur: électrique synchrone à aimants permanents, 49 kW/67 ch; propulsion, transmission directe à 1 vitesse + inverseur; batterie lithium-ion Poids: 1195 kg (voiture testée), total admissible 1450 kg, charge tractable –
Exclusivité TCS ÉVALUATION DYNAMIQUE Accélération (0–100 km/h):
15,0 s
Elasticité: 60–100 km/h (mode D) 80–120 km/h (mode D)
8,5 s 12,4 s
Rayon de braquage:
9,4 m
Insonorisation: 60 km/h: 59 dB (A) 120 km/h: 72 dB (A)
11113 11113
SÉCURITÉ Freinage (100–0 km/h): 39,2 m
11113
Visibilité circulaire
11113
Equipement
11113
CONSOMMATION AU BANC D’ESSAI (cycle UE 80/1268) urbain
interurbain
mixte
0
0
130,2 Wh/km
Emissions de CO2:
19 g/km*
* Calculé sur la base du mix électrique suisse de 142 g/kWh (selon les données de l’Office fédéral de l’environnement)
Moyenne suisse de CO2:
167 g/km
EtiquetteEnergie (A–G):
A
CONSOMMATION DU TEST 16,1 kWh/100 km autonomie 105 km réservoir: 16,8 kWh
Pimpante et dynamique, la Citroën C-Zero compte parmi les premières voitures électriques de la nouvelle génération. Conduite foncièrement apaisante et tarif musclé.
› Au
VOITURE D’ESSAI Citroën C-Zero; 4 portes, 4 places; 45 990 fr. (véhicule testé: 45 990 fr.)
TCS
Très zen attitude, la fée électricité
�
TCS Technique + économie: Herbert Meier
volant de la menue Citroën C-Zero, l’automobiliste se transforme imperceptiblement en adepte de la zen attitude. Un tour de clé suivi d’un bip sonore, et cette microcitadine jumelle de la Mitsubishi iMiev s’ébroue dans un silence assourdissant. Le léger sifflement du moteur électrique et les discrets bruits de roulement génèrent un sentiment de bonne conscience environnementale amplifié par l’absence d’émissions polluantes. L’engin poursuit sa progression en toute décontraction et s’intègre parfaitement au trafic. Gare au compteur néanmoins: l’accélération dopée par le couple constant du moteur électrique de 67 ch est aussi franche que soutenue. Et lorsque l’on enfonce les gaz, cette puce des villes se mue en bombinette frondeuse.
La réalité de l’autonomie | Le sentiment
de quiétude domine. L’habitacle étonnamment spacieux de cette quatre places de 3,48 m est bien adapté à sa fonction de voiture de proximité. Les deux passagers arrière ne sont pas mal lotis. Les sempiternels plastiques durs de cette fruste catégorie sont éclipsés par des matériaux valorisants et agréables au toucher. Le coffre au plancher surélevé pour accueillir le groupe moteur est accessible, et même volumineux banquette abaissée. A priori, tout paraît pour le mieux dans le meilleur des mondes... jusqu’au moment où, après
Bilan express
avoir enclenché le chauffage et s’être hasardé sur l’autoroute, on jette un œil furtif à l’ordinateur de bord. Ô effroi. L’autonomie théorique fond quasiment de moitié, et l’on se demande si l’on va parvenir à destination. Ce sentiment inconnu sur une voiture thermique rappelle que la C-Zero est un véhicule à vocation urbaine et périurbaine. Si elle se mêle sans autre au flux du trafic autoroutier, ce n’est pas son domaine de prédilection. Un peu plus à l’aise sur les routes de campagne, cette propulsion chaussée de pneus avant étroits trahit pourtant une forte tendance sous-vireuse, tandis que l’arrière amorce des décrochages si l’on «met la patate» sur route mouillée. Mais l’ESP, copieusement mis à contribution, veille au grain. On se rabattra logiquement sur une conduite coulée et les trajets urbains où la maniabilité et l’infime rayon de braquage de la C-Zero font merveille. La boîte en prise directe – elle se manie comme une automatique – concourt au sentiment de conduite relaxante. Tout cela sans avoir à renoncer aux commodités usuelles que sont la climatisation automatique, les vitres électriques ou les 6 airbags de rigueur. Et si le prix de 45 990 fr. est rebutant, les frais de consommation et d’entretien sont modestes (voir tableau et article suivant). Pas franchement désagréable, la zen attitude. Marc-Olivier Herren
+ –
‹
Absence d’émissions (immédiates), faible consommation, coûts d’entretien modiques, citadine très agile et maniable, bonne visibilité, utilisable sur autoroute, habitabilité et coffre décents, équipement de sécurité complet.
Prix très élevé pour une microcitadine, chauffage et climatisation restreignant fortement l’autonomie, recharge au réseau environ 6 heures, tendance sousvireuse marquée, maniement de l’ordinateur de bord, volant non ajustable.
Très étroite, la C-Zero se faufile partout.
9 juin 2011 | touring 10 | spécial citadines
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Dérivée des microcitadines japonaises, la Citroën C-Zero se démarque par son look ovoïde et sa faible largeur. A noter le pare-brise généreusement dimensionné.
tableau comparatif Prix (fr.) Cylindrée (cm3) Puissance (kW/ch) Couple max. (Nm/min) Consommation Bruit int. à 60 km/h (dBA) Frais énergétiques (fr./100 km)7 Frais kilométriques (fr./km)3 Frais d’entretien3
Citroën C-Zero électrique (Li-Io)
Think Smart Fortwo City 0.8 passion électrique (Ni-Chl) diesel
Fiat 500 0.9 Twinair Lounge essence
45 990.– électrique 49/67 184/2490 130 Wh/kmA2 59 1.95 — —8
46 500.– électrique 25/34 90/3050 311 Wh/km1 A2 64 4.66 — —
25 000.– 875 63/85 145/2000 4,0 l/100 km1A2 625 7.24 –.57 11133
21 800.– 799 40/54 130/2250 3,3 l/100 km1A2 666 6.40 –.50 11111
1 données de l’importateur 2 rendement énergétique donné par l’importateur 3 frais d’entretien par km (15 000 km/an) 4 sur 180 000 km (15 000 km/an) 5 Fiat 500 1.4 Lounge 6 Smart fortwo 1.0 passion 7 calculés selon les prix en vigueur au moment du test 8 pas de données disponibles
La qualité perçue surclasse celle des citadines habituelles.
Citroën C-Zero: revue de détails
photos Fabian Unternährer
HABITACLE 11123 Cette microcitadine fait passer son prix (45 990 fr.) avec force plastiques de qualité et appliques laquées. Cette présentation soignée va de pair avec un habitacle accueillant sans autre 4 passagers, hormis une largeur très juste. De capacité acceptable, le coffre bien configuré culmine à 860 l banquette rabattue.
Le coffre au plancher élevé est facilement modulable.
matisation automatique, lève-vitres électriques, etc. Rien d’impressionnant toutefois vu le prix. PERFORMANCES 11133 Avec un couple instantané de 184 Nm, la C-Zero démarre promptement et procure même des sensations. Les reprises sont très consistantes. Capable de monter à 130 km/h, elle n’a rien d’un boulet sur autoroute. Mais l’autonomie (80 à 130 km) fond.
CONFORT 11113 Evidemment discret, le moteur est supplanté par les bruits aérodynamiques et de roulement. Assez prévenant, le filtrage de suspension est dans la norme, tout comme le confort des sièges un peu justes.
COMPORTEMENT 11123 Très sous-vireuse, cette propulsion est peu sujette au roulis grâce à l’implantation basse des batteries et du moteur. Hyper maniable, elle se royaume en ville.
ÉQUIPEMENT 11133 Offre sans options, la C-Zero est une microcitadine fort bien dotée: cli-
SÉCURITÉ 11113 Dotation complète, dont un ESP très sollicité vu la construction atypique.
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Rouler électrique au quotidien Le test de la Citroën C-Zero fournit d’intéressants enseignements sur la compatibilité des nouvelles voitures électriques au quotidien. La facilité d’usage prédomine.
› Il ne faut pas se leurrer: les voitures élec-
lancer dans de longs trajets autoroutiers, mais assez pour parcourir la trentaine de kilomètres effectués quotidiennement par le conducteur européen moyen.
triques ne vont pas se généraliser à brève échéance. Seules une trentaine de C-Zero seront ainsi vendues cette année en Suisse, en priorité à des sociétés privées et publiques. Cela dit, le test de Touring intéressera aussi éminemment les particuliers. Premier constat, la prise en mains de cette microcitadine est d’une facilité déconcertante. On trouve vite ses marques au volant. Tout au plus, le conducteur soucieux de ménager l’autonomie gardera un œil sur l’aiguille du compteur affichant l’utilisation de la batterie lithium-ion. On y distingue trois zones: phase de recharge, conduite économique et forte consommation. Le mode de conduite idéal est cependant rapidement assimilé. Les phases de récupération se remarquent à la décélération massive du frein moteur.
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Fabian Unternährer
Autonomie à surveiller | Le contrôle de l’autonomie est plus stressant. L’instrumentation comporte une jauge de carburant (capacité électrique) et un ordinateur de bord calculant l’autonomie théorique restante. Il suffit d’enclencher le chauffage et le dégivrage pour voir cette dernière décliner massivement. Mais pas de panique. Donnée à 150 km par le constructeur, l’autonomie s’est globalement située dans une fourchette de 80 à 130 km. Pas de quoi se
Pas cher, le plein | Bonne surprise à la
Le plein s.v.p: la Citroën C-Zero se recharge via cette prise simplement raccordée au secteur.
prise: la consommation moyenne relevée s’est établie à 16,1 kWh/100 km, ce qui se solde par une facture d’environ 2,40 fr. pour 100 km. En l’absence de bornes de recharge rapide, cette opération doit se faire via le secteur. La trappe à carburant de la C-Zero s’ouvre sur une prise sur laquelle se greffe une grande prise (photo) raccordée au réseau de 230 V. Assez longue, la recharge complète dure environ 6 heures et, surtout, suppose de pouvoir connecter le véhicule chez soi ou à son lieu de travail, voire à une hypothétique borne publique. Ce manque de flexibilité est compensé par de faibles coûts d’entretien et des émissions de CO2 théoriques estimées par le TCS à 19 g/km, soit près du cinquième des voitures thermiques les plus sobres. Grosse ombre au tableau, les 45 990 fr. à débourser pour la Citroën C-Zero (idem pour Peugeot Ion et Mitsubishi i-Miev) apparaissent dissuasifs pour une voiture qui ne vaudrait guère plus de 20 000 fr. en version thermique. Une pilule qui passera mieux avec le financement en leasing (499 fr./mois) privilégié par Citroën. MOH
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Mobilité électrique au futur immédiat » Dans quelle mesure l’accident nucléaire de Fukushima risque-t-il d’influencer l’essor de la voiture électrique?
Manfred Pauli: cet incident aura peu de répercussions car le développement de la mobilité électrique a toujours été axé sur l’utilisation d’énergies renouvelables. De plus, le problème de la raréfaction du pétrole demeure entier. Il faut aussi préciser que si l’ensemble du parc automobile suisse était électrique – ce qui n’est nullement envisagé – l’accroissement de la demande d’électricité ne dépasserait pas 6 à 8%. Les voitures électriques de la nouvelle génération seront avant tout absorbées par les flottes d’entreprises. Et les particuliers?
Sur les quelque 800 voitures électriques immatriculées en Suisse, tout au plus 150 appartiennent à des particuliers. Rappelons que la production est encore modeste, surtout en raison des faibles capacités de production de batteries. Nissan ne fabriquera par exemple cette année qu’environ 25 000 Leaf. Et une majorité iront aux pays promouvant la mobilité électrique ainsi qu’aux flottes. Aspect positif: les premières expériences, notamment pour le processus de recharge des batteries, seront faites par les entreprises. Ceci dit, les particuliers devraient disposer de plus grands contingents dès 2012. D’ici là, diverses fabriques de batteries seront mises en service. Quel est le profil de l’acheteur actuel?
Vu les prix initiaux (environ 45 000 fr.), il s’agit de précurseurs ayant conscience que l’autonomie des modèles électriques est suffisante pour couvrir leurs déplacements. Pour l’instant, le marché ne permet pas encore d’établir s’ils seront utilisés comme deuxième véhicule ou comme voiture principale, quitte à louer un grand véhicule pour les vacances.
«Fukushima ne pèsera guère sur la voiture électrique» Manfred Pauli, Académie de la mobilité
A quand la véritable percée des voitures électriques?
Le concept de voiture électrique est encore très théorique pour le grand public. On peut s’attendre à une percée lorsque l’on côtoiera des automobilistes circulant avec de telles voitures. Le bouche à oreille sera la meilleure publicité pour éliminer par exemple la peur liée à l’autonomie. Car soyons clairs: pour 80% des jours, la voiture électrique répond déjà aux besoins de 80% des usagers. Les sondages démontrent d’ailleurs que les automobilistes surestiment largement leur kilométrage effectif. Qu’en est-il du subventionnement et de l’infrastructure?
La Confédération procède à des recherches sur la promotion de la mobilité électrique, mais n’envisage pas d’aides à l’achat comme c’est le cas en France. Certains cantons octroient des rabais, voire renoncent à l’impôt sur les véhicules. Quant à l’infrastructure de recharge des batteries, on recense actuellement environ 280 points disséminés dans tout le pays. On les trouve sur le site lemnet.org. Propos recueillis par Marc-Olivier Herren
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spécial citadines | touring 10 | 9 juin 2011
Ces citadines douées de vertus enjôleuses › La première catégorie automobile euro-
péenne a plus que jamais le vent en poupe. Il faut dire que les citadines ont un rôle primordial à jouer dans la problématique du CO2. Parallèlement, leur polyvalence désormais avérée les autorise à s’imposer comme première voiture. Elles ne sont donc plus cantonnées dans la simple fonction de véhicule de proximité. Pas étonnant dès lors que les citadines pèsent très lourd. Au cours des trois années écoulées, l’Opel Corsa, un des acteurs majeurs du segment, s’est vendue à plus de 400 000 unités par an. Quant à la Lancia Ypsilon fraîchement lancée (voir ci-contre), elle a tout bonnement été bombardée vecteur principal de la marque italienne avec pour objectif quelque 120 000 unités annuelles.
Avenir radieux | Les citadines profitent
d’une descente en gamme des consommateurs qui promet d’être amplifiée par la législation sur le CO2 ainsi que la tendance haussière des taxes et du prix des carburants. Ces modèles appréciés pour leur maniabilité – ils n’excèdent guère 4 m de long – détiennent aujourd’hui des qualités leur permettant de s’évader du strict cadre urbain. A commencer par de notables progrès en matière d’insonorisation. Les moteurs downsizés très économiques et disposant d’un couple élevé grâce à l’apport de la suralimentation (turbo) se généralisent. Et
puis, les équipements s’étoffent sensiblement. Airbags rideaux et ESP sont de rigueur sur les versions bien dotées. Côté nouveautés, le début de l’année a vu pointer la Nissan Micra de quatrième génération, prochainement animée par un moteur 3 cylindres à compresseur. Cet été, débarquent la Lancia Ypsilon, désormais pourvue de 5 portes, et la Chevrolet Aveo fondamentalement modernisée (voir cicontre). D’ici octobre, la seconde édition de la Kia Picanto (3,6 m) devrait enfin être commercialisée en Suisse. Autre modèle de choc, la Toyota Yaris III est annoncée pour septembre. On y ajoutera la vitalité des minispaces incarnée par le duo Toyota Verso S/Subaru Trezia et le Honda Jazz hybride. Economiques par définition, les citadines peuvent à l’occasion se muer en authentiques voitures plaisir. Comme le prouvent la Mini John Cooper Works (voir essai), la Citroën DS3 Racing, l’Opel Corsa OPC ou la Seat Cupra ABT flirtant toutes avec les 210 ch. A noter également l’arrivée de l’Audi A1 sport (185 ch). L’avenir de ce segment appartient aussi aux microcitadines. Avec la sortie de la VW Up (environ 3,55 m) au Salon de Francfort, le groupe Volkswagen va donner un signal fort. D’autant que ce modèle sera épaulé par des dérivés Seat et Skoda, probablement dès le prochain Salon de Genève. Le ton est donné. Marc-Olivier Herren
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Elles tiennent le CO2 en respect Contraints d’abaisser leurs émissions moyennes de CO2, les constructeurs s’entichent des citadines. A l’exemple caricatural de la Cygnet, un clone de la Toyota iQ qu’Aston Martin vend exclusivement à ses adeptes de supersportives à un tarif maximal de... 61 690 fr. Histoire de faire passer la pilule, cette puce de la route suréquipée ploie sous le cuir. Plus sérieusement, les marques tablent sur les versions à faible consommation. La plupart sont animées par de petits diesels couplés à des systèmes start/stop affichant des consommations mixtes parfois inférieures à 4 l/100 km. Et l’essence est loin d’avoir dit son dernier mot. Réduction de cylindrée et puissance préservée (downsizing) sont les maîtres mots. Dans ce domaine, on s’achemine vers une utilisation accrue des 3 cylindres, voire des bicylindres comme c’est déjà le cas chez Fiat. MOH
photos ldd
Sous leur apparence débonnaire, les citadines constituent des modèles hautement stratégiques pour les constructeurs. Tour d’horizon des nouveautés et des tendances d’un segment jouissant d’une cote croissante auprès du public.
Une petite touche de luxe au quotidien Lancia Ypsilon Dessinez une petite voiture élégante, donnez-lui cinq portes, équipez-la d’un moteur primé et vous obtiendrez une citadine dont les dents raclent le parquet. Cette recette, Lancia l’a appliquée à la nouvelle Ypsilon sur laquelle elle fonde de grands espoirs. Principale nouveauté, l’Ypsilon dispose de portes arrière dont les poignées sont toutefois escamotées dans l’encadrement des vitres latérales. Mais ce n’est pas la seule évolution en termes de design. Plus basse (–4 cm) et plus longue (+6 cm) que sa devancière, la nouvelle édition paraît plus élancée. Le dynamisme de sa silhouette devrait plaire aussi à une clientèle masculine. Jadis apanage de la gent féminine, l’Ypsilon entend désormais, en raison de la meilleure accessibilité de ses places arrière, intéresser aussi les jeunes couples. La version 1,2 litre essence, essayée lors d’une première prise en main, n’est pas un fou-
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L’étoile montante de Chevrolet
A l’instar de la Lancia Ypsilon, les citadines tendent à devenir des voitures toujours plus polyvalentes.
dre de guerre. En dépit d’un poids à vide n’excédant pas 965 kilos, les 69 ch du petit moteur sont parfois à la peine sur route ouverte. Rien de tel en ville cependant, où le design italien très chic de l’Ypsilon fait mouche. De plus, le système Magic Parking permet de garer la citadine dans un créneau de 4,60 mètres. Que demander de plus? Les clients qui souhaitent en avoir davantage sous le pied pourront toujours
Cinq portes gages d’accessibilité: la nouvelle Lancia Ypsilon ravira aussi les jeunes couples.
se rabattre sur le diesel de 95 ch ou le moteur TwinAir de 85 ch. Jusqu’ici, ce petit bicylindre primé n’avait été installé que sous le capot de la Fiat Cinquecento. La Lancia Ypsilon s’annonce très sobre. Sa consommation en cycle mixte n’excède pas 4,2 l/100 km avec le moteur TwinAir et 3,8 litres en version diesel. L’automatisme start-stop (de série) n’est sans doute pas étranger à ces bons résultats. L’habitacle est étonnamment spacieux et même les places arrière sont confortables. Le design intérieur est élégant et, à l’instar de la carrosserie, largement personnalisable. On aurait juste souhaité que cette luxueuse citadine soit un peu plus généreuse au niveau des rangements. Enfin, le placement des instruments principaux, au centre, n’est pas du goût de tous. Ce qui n’enlève rien à la séduction exercée par cette Lancia Ypsilon. Nadia Rambaldi Technique: citadine; 5 portes, 5 places; longueur: 3,84 m; coffre: 245 l Motorisations: essence 69/ 85 ch, turbodiesel 95 ch Prix: 17 990 (1.2, livrable à partir d’octobre) à 25 590 fr. (1.3 diesel).
Chevrolet Aveo Avec cette citadine développée à grand renfort de savoir-faire General Motors, la filiale coréenne de Chevrolet tourne définitivement le dos à sa technologie passéiste. Cette voiture mondiale proposée en versions 5 portes à hayon et berline tricorps a été pourvue d’une ligne distinctive mise en valeur par des phares à double optique expressifs. Dominé par une planche de bord un peu surchargée, l’habitacle intègre nombre d’éléments valorisants, tels les jolis boutons rotatifs hérités des modèles supérieurs. Nettement plus courte que la berline (–36 cm), l’Aveo 5 portes se distingue par un train de roulement privilégiant l’agrément de suspension et l’insonorisation. Les occupants arrière disposent d’un bon dégagement aux jambes. Quant au coffre pourvu d’un plancher ajustable, il affiche une respectable capacité. Pas franchement incisive, cette citadine reposant sur une plate-forme inédite détient en revanche un comportement très sécurisant. Le client a le choix entre 3 moteurs essence moyennement vifs et un turbodiesel avec système start/stop n’émettant que 99 g/km de CO2. A noter la boîte automatique à 6 vitesses en option. Ciblés, les prix vont de pair avec une dotation bien fournie dès le second niveau d’équipement. MOH Technique: citadine; 4/5 portes; longueur: 4,40/4,04 m; coffre: 502/290 l Motorisations: essence 86/100/115 ch, turbodiesel 95 ch (octobre) Prix: 16 990 fr. (1.2 LS 5 p.) à 24 490 fr. (1.6 LTZ); lancement en juillet.
La Chevrolet Aveo reprend la calandre à double étage typique de la marque.
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La suite détonante de la saga Mini Ludique à souhait, la Mini John Cooper Works déclame avec brio sa partition de citadine sportive sans sombrer dans l’excès.
photos MOH
› Cette version gonflée à 211 ch de la Mini est aussi explosive
La version Ecoflex de l’Opel Corsa bénéficie elle aussi d’un léger restylage et d’un train de roulement amélioré, rassurant à défaut d’être brillant.
Ultra économique, mais pas seulement Au fil des années, l’Opel Corsa Ecoflex se pose en championne des économies de carburant, au point de venir titiller la docte VW Polo.
› Depuis 2007, cette déclinaison à label économique de la cita-
dine Opel a constamment réduit sa consommation mixte, ramenée successivement de 4,5 à 3,5 l/100 km. Une performance qui la met à 0,2 l de la Polo Bluemotion. Pour ce faire, et ainsi circonscrire ses émissions de CO2 à 94 g/km, cette Corsa 1.3 CDTi Ecoflex bénéficie notamment d’une gestion moteur peaufinée, d’un étagement de boîte allongé et d’un châssis abaissé de 2 cm. Sans oublier le désormais indispensable système startstop automatique du moteur en circulation urbaine. Ce dispositif rapidement opérationnel convainc par sa promptitude d’intervention, tant à l’arrêt qu’au démarrage. De prime abord, la sonorité rocailleuse et bruyante du diesel de 1,3 l laisse quelque peu perplexe. Dès qu’il progresse dans les tours, ce groupe de 95 ch dévoile pourtant un agrément convenable. Et si son couple n’a rien de faramineux, les relances sont fort correctes. Si bien que cette petite diesel évoluant en toute décontraction révèle même de bonnes aptitudes sur les longs trajets. Le niveau sonore modéré et le filtrage relativement progressif de la suspension font bonne figure sur autoroute. Sans compter que la sobriété impressionnante de l’engin autorise une autonomie peu courante pour une citadine. Reste que cette Corsa peu gourmande se mérite: 3450 fr. de plus que son pendant essence de 100 ch, ce n’est pas donné. MOH
qu’envoûtante. Remanié au niveau de l’admission et de l’échappement, le 1,6 l turbocompressé donne un premier indice de sa vitalité en laissant les deux gros embouts du pot lâcher de jolis ronflements rauques à mi-régime déjà. Une pression sur la touche sport, et la réponse de la pédale de gaz se fait ultra réactive, tandis que la direction se rigidifie. La Mini trépigne avant les premières enfilades qu’elle va négocier avec son comportement de kart proverbial. Un vrai récital d’agilité et de précision avec un gros plaisir de conduite en prime. Au détail près que le couple porté sporadiquement à 280 Nm par un effet d’overboost affole le système antidérapage (DSC), du genre castrateur. Afin de bannir les frustrations du pilote, on se hasarde à déconnecter cette assistance et l’on constate que le superbe train de roulement de la Mini, bien suppléé par le différentiel électronique, se montre d’une stabilité et d’une efficacité à toute épreuve. Des sensations à l’état pur. Contrairement à ce que l’on redoutait, cette Mini corsée ne tombe nullement dans la raideur d’amortissement. Au point de plutôt bien s’accommoder d’un usage autoroutier. Idem en ville où elle ne décolle pas à la première grille d’égout venue. Qui plus est, le moteur downsizé accepte sans sourciller de très bas régimes. Gros tempérament ne rime pas forcément avec excès, hormis celui, endémique, du rapport prix-équipement. MOH
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Les plus: comportement foncièrement joueur, moteur détonant et disponible, sportive acérée mais polyvalente, consommation raisonnable Les moins: rapport prix-équipement, effets de couple prononcés, habitabilité et volume du coffre, qualité perçue perfectible. Technique: citadine sportive; 3 portes, 4 places; longueur: 3,73 m; coffre: 160 l; 1,6 l turbo essence, 211 ch, 260 Nm à 1850 tr/min; boîte à 6 rapports, 0 à 100 km/h en 6,5 s, vitesse maximale 238 km/h Consommation (essai): 8,3 l/100 km, autonomie: 602 km Prix: 41 600 fr. (Mini John Cooper Works).
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Les plus: faible consommation et autonomie, émissions de CO2, bonne routière (insonorisation, amortissement), habitabilité et coffre, tarif des options Les moins: diesel rugueux à bas régime, surcoût face à l’essence, habitacle un peu terne, montant avant très larges. Technique: citadine; 3 portes, 5 places; longueur: 4,0 m; coffre: 285 l; 1,3 l turbodiesel, 95 ch, 190 Nm à 1750 tr/min; boîte à 5 vitesses, 0 à 100 km/h en 12,3 s Consommation (essai): 4,8 l/100 km, autonomie: 833 km; émissions de CO2 (usine): 94 g/km Prix: 25 800 fr. (1.3 CDTi Ecoflex Enjoy).
Citadine de caractère, la Mini John Cooper Works se singularise notamment par les ouïes ornant le bouclier et des pinces d’étriers rouges.
Tente 4 places FAMILY-CAMPER
avec deux compartiments séparés
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• Cette tente familiale au concept intelligent et surprenant se monte parfaitement en moins d’une minute • Le temps de montage incroyablement court est dû à une structure sophistiquée • La tente FAMILY-CAMPER doit simplement être sortie, dépliée et dressée, jusqu’à ce que la structure s’enclenche • Il ne reste qu’à monter la cabine supplémentaire avec les barres en fibre de verre et à la fixer au sol avec les crochets robustes • Le montage de ce miracle du camping étanche est terminé (colonne d’eau tente extérieure: 2000 mm) • Avec un poids de huit kilos à peine, emportez la tente FAMILY-CAMPER partout avec vous • Cette nouveauté mondiale brevetée offre de la place pour 5 personnes • FAMILY-CAMPER convient particulièrement au camping, aux randonnées, aux excursions, aux pique-niques, aux soirées romantiques avec feu de camp, aux camps scouts, aux rencontres de jeunesse ou en guise de loge pleine d’aventures pour un concert en plein air • La cabine supplémentaire unique est idéale en guise de chambre d’enfant, de compartiment à bagages, de réserve, d’espace de rangement, de chambre d’ami, etc.
24 0 cm
100 cm 70 cm
Montée en moins d‘une minute
140 cm
De la place pour toute la famille
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240 cm
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tente familiale Fr. 149.–/pce
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(No. art. 90078.00)
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9 juin 2011 | touring 10 | spécial citadines
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ldd
Les conductrices extravagantes seront conquises par la Fiat 500 by Gucci.
Des citadines en quête de personnalisation La voiture n’est pas qu’un moyen de transport, elle exprime aussi un accomplissement individuel. Les possibilités de personnalisation en tous genres foisonnent.
› L’époque est révolue où l’acheteur d’une
voiture ne se souciait que de la couleur et de l’équipement. Les constructeurs proposent aujourd’hui un large éventail de possibilités de personnalisation. Les autocollants sont très à la mode, surtout dans le monde toujours plus bigarré des citadines.
Vive l’exclusivité | La Fiat Cinquecento,
par exemple, propose aux individualistes huit sets d’autocollants combinés avec douze teintes de carrosserie et, naturellement aussi, des accessoires comme les jantes en alliage léger, les enjoliveurs de roue et les étriers de freins vernis. Donc d’innombrables moyens de se distinguer du tout-venant. La dernière trouvaille du constructeur italien est la 500 by Gucci. Ce modèle spécial noir et blanc est décoré, à l’extérieur comme à l’intérieur, des bandes vertes et rouges caractéristiques de Gucci, lesquelles ornent même les ceintures de sécurité. Sans oublier des vêtements et des accessoires de voyage assortis à la voiture.
Un constructeur français a également pris acte de cette demande de personnalisation en progression et propose une réponse à ses clients. La Citroën DS3 existe en dix couleurs de carrosserie et trois autres pour le toit. Un choix de teintes est disponible aussi pour les jantes et les moyeux de roues. Diverses options de décoration existent en outre pour l’intérieur. Et aux clients à qui cela ne suffirait pas, Citroën propose en plus des films décoratifs à appliquer sur la carrosserie.
pements permet de donner libre cours à sa fantaisie. La personnalisation de sa voiture chérie peut se faire au moyen d’un «configurateur» disponible sur internet pour pratiquement toutes les marques automobiles et permettant à chacun de tester ses extravagances. Nadia Rambaldi
Le configurateur | A l’origine, c’est Mini
Mini ne se contente pas d’être une pionnière de l’individualisation. La marque propose aussi une collection complète de vêtements, chaussures, sacs et accessoires de voyage. On trouve même des chaises, sacs isothermes, lunettes de soleil, coussins, gourdes et tasses griffés Mini, ainsi que des vêtements pour bébés. L’amour de la marque Mini ne se limite donc pas aux seules sensations de conduite. nr
qui avait lancé cette mode de l’individualisation. Cet été, la marque britannique propose le nouveau programme de style «Mini Yours» à l’intention des amateurs d’insolite en ce qui concerne les teintes extérieures et intérieures, les équipements et les séries limitées. Les possibilités d’exprimer sa personnalité sont innombrables. La Smart Brabus se veut unique elle aussi. Un large choix de couleurs et d’équi-
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Tout en «White Jack»
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spécial citadines | touring 10 | 9 juin 2011
Quand Subaru se met au minispace Subaru s’efforce, avec le Trezia, de toucher une nouvelle clientèle. Ce minispace très compact se démarque par son généreux espace. Essai de la version 1.4 D Swiss aut. pas! Pourtant, même les sceptiques ont dû en convenir lors du dernier Salon de l’automobile de Genève: Subaru ne commercialise plus seulement des modèles à traction intégrale. Le constructeur japonais explore de voies nouvelles et entend attirer une clientèle différente en lançant le Trezia. Avec le soutien de Toyota, puisque ce minispace Subaru utilise la même plate-forme que le Toyota Verso-S et constitue le premier résultat de l’accord de partenariat conclu entre les deux constructeurs. Le Trezia remplace la célèbrissime Subaru Justy mise au rancart et entend séduire à la fois les jeunes familles et les couples plus âgés avec ce petit véhicule spacieux offrant une position de conduite surélevée.
Vive l’espace | Les points forts du Trezia
sont incontestablement l’habitabilité et le volume utile. L’espace est très bien utilisé pour un véhicule de 4 mètres, ce à quoi la hauteur de 1,60 m n’est pas étrangère. A l’avant comme à l’arrière, les places sont confortables et les passagers disposent de beaucoup de dégagement aux jambes. Les grands gabarits sont toutefois rapidement gênés au niveau des genoux. Les sièges avant sont anatomiques, confortables et faciles à régler. Trois personnes peuvent s’installer à l’arrière, mais la place du milieu convient plutôt pour des enfants. La finition intérieure est bonne et la planche de bord est agencée avec clarté. L’abondance de plastique fait toutefois assez bon marché et les portes ferment sur un bruit de tôle. Mais le prix du véhicule est en rapport. La double boîte à gants et les nombreux autres rangements dans les portes et la console médiane sont très pratiques pour les objets que l’on souhaite avoir à portée de main pendant le trajet. Le coffre a une capacité de 429 litres, ce qui est considérable pour ce segment. En rabattant les
sièges, il est en outre possible d’obtenir un volume de 1460 litres. Par ailleurs, la plage arrière peut être disposée à différentes hauteurs. Extérieurement aussi, le minispace Subaru ne manque pas d’allure. On ne lui décernerait peut-être pas un premier prix de design, mais la courte partie avant et la silhouette compacte et moderne sont agréables à regarder.
Une boîte lente | Abstraction faite de la lenteur de la boîte de vitesses robotisée et des à-coups qu’elle produit, le Trezia est agréable à conduire. Ces «trous» sont toutefois énervants et pénalisent sensiblement les performances. Le programme sport et les palettes au volant permettent d’atténuer cet inconvénient. Les inconditionnels de Subaru regretteront les moteurs «boxer» et la traction intégrale typiques de la marque. Heureusement, le petit diesel ne manque pas de brio et se distingue de surcroît par une consommation moyenne de 4,7 l/100 km seulement. On l’entend bien tourner,
+ –
Suite en page 31
Bilan express
photos Mathias Wyssenbach
› Un minispace Subaru? Mais ça n’existe
Bon rapport prix/prestations, nombreux rangements, capacité du coffre, modularité bien pensée, faible consommation, de-sign compact et moderne, maniabilité et comportement, freinage efficace.
Changements de rapports lents et produisant des à-coups, portes faisant un peu «tôle», visibilité réduite, pas d’éclairage diurne, plancher de coffre pas plat, option disponibles uniquement en pack, petit réservoir.
La modularité intérieure est bien conçue.
9 juin 2011 | touring 10 | spécial citadines
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La courte partie avant et le design compact et moderne du minispace Subaru Trezia font bonne impression.
tableau comparatif Prix (fr.) Cylindrée (cm3) Puissance (kW/ch) Couple max. (Nm/min) Consommation (l/100 km) Bruit int. à 120 km/h (dBA) Frais kilométriques (fr./km)3 Frais d’entretien4 Test Touring 1 4
Subaru Trezia 1.4D Swiss aut.
Citroën Opel C3 Picasso Meriva 1.6 HDi Séduction 1.3 CDTi ecoFlex
Skoda Roomster 1.6 TCi Magic
25 300.– 1364 66/90 205/1800 4,2 A2 71 –.60 11333 10/2011
26 140.– 1560 82/112 270/1750 4,81 A2 695 –.62 11133 6/20095
26 340.– 1598 66/90 230/1500 4,71 A2 717 –.60 11111 18/20067
26 400.– 1248 70/95 180/1750 4,51 A2 716 –.61 11133 16/20106
données de l’importateur 2 rendement énergétique donné par l’importateur 3 frais d’entretien par km (15 000 km/an) sur 180 000 km (15 000 km/an) 5 Citroën C3 Picasso 1.6 HDi Exclusive 6 Opel Meriva 1.4 T 7 Skoda Roomster 1.6 Magic
Planche de bord et instruments principaux bien agencés.
9 juin 2011 | touring 10 | spécial citadines
Suite de la page 28
Aperçu technique �
160 cm
m 7c –8 62 �
�
empattement 255 cm
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� �
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�
cm 11 –1 89
�
103 cm �
111 cm
�
longueur 400 cm (largeur 170 cm)
�
largeur intérieure: avant 141 cm, arrière 140 cm offre: 429–1388 litres pneus: 185/60 R 16, min. 185/65 R 15
VOITURE D’ESSAI Subaru Trezia 1.4 D; 5 portes, 5 places; 25 300 fr. (véhicule testé: 25 800 fr.) Gamme: 1.3i Swiss (22 500 fr.) à 1.4 D automatique Swiss (25 300 fr.) Options: peinture métallisée (500 fr.), pack Luxury (3500 fr.) comprenant toit vitré panoramique, caméra de recul, système startstop, système audio avec écran couleur, etc. Garanties: 3 ans/100 000 km d’usine, 3 ans d’assistance; garantie antirouille: 12 ans (sous conditions) Importateur: Subaru Schweiz AG, 5745 Safenwil, www.subaru.ch
mais cela n’est pas désagréable du tout. Les bruits extérieurs sont bien filtrés et il est possible de tenir une conversation sans élever la voix sur autoroute. Malgré sa hauteur, ce minispace est étonnamment agile. Il tient bien la route, suit correctement la trajectoire voulue, ne sousvire que modérément et conserve le cap même à vitesse soutenue. La direction manque un peu de précision en son point milieu, mais donne un retour d’informations suffisant. Et le confort de suspensions est équilibré.
Pas d’éclairage diurne | Les montants
avant limitent la visibilité oblique malgré la présence de petites vitres triangulaires, raison pour laquelle le minispace ne dé-
croche que trois étoiles sur cinq possibles. L’équipement de sécurité est de bon niveau et n’a manqué que de peu la mention «très bien» lors de l’essai. De plus, le Trezia a marqué le maximum de points au test de freinage. On regrette cependant l’absence d’éclairage diurne sur ce véhicule. La dotation de série de ce minispace à cinq places comprend notamment sept airbags (y compris un airbag genoux pour le conducteur), l’ESP, la climatisation manuelle, les rétroviseurs extérieurs électriques et chauffants, les lève-vitres électriques à l’avant, le verrouillage central à distance et le réglage de hauteur du volant. C’est-à-dire un équipement fourni pour un prix très raisonnable. Mais les options sont chères, car elles sont regroupées sous la forme du pack Luxury facturé 3500 fr.
La deuxième rangée de sièges offre beaucoup d’espace aux passagers arrière. La boîte à gants est petite, mais assortie d’un surface de rangement pratique.
Exclusivité TCS
11113 11113
SÉCURITÉ Freinage (100–0 km/h): 37 m Visibilité circulaire Equipement
11111 11133 11113
12,4 s 7,2 s 9,6 s 11,6 m
COÛTS DES SERVICES entretien (km/mois)
heures
main d’œuvre (fr.)
15 000/12 1,1 160.– 40 000/24 3,4 493.– Entretien sur 180 000 km: 15 000 km/an 27,6 6704.– FRAIS D’EXPLOITATION km/an
ct./km
fr./mois fixes
variables
15 000 30 000
60 42
462.– 462.–
289.– 577.–
Subaru Trezia 1.4 D Swiss aut.: revue de détails
Tarif horaire pour calcul TCS: 145 fr. (OFS), agences Subaru: de 98 à 175 fr.
CONSOMMATION AU BANC D’ESSAI (cycle UE 80/1268) urbain
interurbain
TCS 4,9 3,8 Usine 5,0 4,0 Emissions de CO2: Moyenne suisse de CO2: EtiquetteEnergie (A–G): CONSOMMATION DU TEST 4,7 l/100 km réservoir: 42 litres
mixte
4,2 4,4
110 g/km 167 g/km A 11113
autonomie 894 km
�
TCS Technique + économie: Robert Emmenegger
HABITACLE 11113 L’intérieur est modulable, sobrement aménagé et offre de nombreux rangements. Les matériaux utilisés sont adaptés au prix. Ce minispace est particulièrement spacieux pour un véhicule de 4 mètres et le coffre est généreusement dimensionné. Malheureusement, le plancher n’est pas plat quand les sièges arrière sont rabattus. CONFORT 11113 Filtrage assez équilibré malgré des suspensions fermes. Le moteur est bien audible, mais pas trop bruyant. ÉQUIPEMENT 11113 L’équipement de série est complet pour le segment. Hélas, les options n’existent que sous forme d’un paquet global et ne peuvent être acquises séparément.
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Nadia Rambaldi
DONNÉES TECHNIQUES Moteur: 4 cylindres turbodiesel 1.4 l, 90 ch; traction avant, boîte automatique robotisée Poids: 1265 kg (voiture testée), poids total admissible 1605 kg, charge tractable 800 kg
ÉVALUATION DYNAMIQUE Accélération (0–100 km/h): Elasticité: 60–100 km/h (mode D) 80–120 km/h (mode D) Rayon de braquage: Insonorisation: 60 km/h: 61 dB (A) 120 km/h: 71 dB (A)
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PERFORMANCES 11113 Pas de moteur boxer (cylindres opposés à plat) comme de coutume chez Subaru, mais en revanche un petit turbodiesel aux reprises consistantes. La boîte robotisée ne coûte pas beaucoup plus cher que son pendant manuel, mais sa lenteur est un peu agaçante. COMPORTEMENT 11113 En dépit de sa hauteur, le Trezia est assez agile. Il a une bonne tenue de cap et ne sous-vire que modérément. SÉCURITÉ 11113 L’équipement de sécurité est complet, puisque le Trezia dispose de sept airbags. Visibilité un peu réduite à cause des montants avant et arrière. A noter l’installation de freinage est très efficace.
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9 juin 2011 | touring 10 | test et technique
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Des enfants en sécurité Un bon siège d’enfant doit être sûr mais aussi facile à utiliser. Le TCS a examiné 26 dispositifs de retenue et, pour la première fois, les a également soumis à une analyse des substances nocives.
de 26 sièges d’enfants ont été examinés lors de 130 crash-tests. Par ailleurs, la nocivité éventuelle des matériaux en contact avec les petits passagers a été évaluée. Seuls deux des 26 sièges testés ont dû être déclassés en raison de la nocivité des matériaux utilisés. Le siège d’enfant le mieux classé est le Römer Babysafe Plus II SHR. Il se distingue des produits concurrents par sa base Isofix permettant une installation d’une seule main. Pour les enfants jusqu’à 4 ans, les sièges orientés dans le sens contraire de la marche, comme le HTS Besafe iZi Kid, offrent une protection optimale en cas de collision frontale. Mais les sièges tournés Publicité
TCS
› La sécurité, le maniement et l’ergonomie
Depuis le 1er avril 2010, les sièges d’enfant sont obligatoires jusqu’à 12 ans.
dans le sens de la marche, comme le Kiddy Energy Pro 2, sont plus faciles à installer. Dans la catégorie des sièges jusqu’à 12 ans, les nouveaux produits de Römer et Cybex dominent grâce à leur degré de protection et leur largeur très importante.
Seuls deux des 26 sièges testés ont été qualifiés d’insuffisants et la plupart ont reçu la mention «recommandé». tg
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Info Touring La brochure «Sièges d’enfants 2011» s’obtient gratuitement via www.infotechtcs.ch.
publicitĂŠ
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voyages et loisirs | touring 10 | 9 juin 2011
Dormir la tête à l’envers La Suisse offre maintes possibilités d’hébergement surprenantes et humoristiques. Dans un environnement aussi inhabituel que dépaysant, vous passerez la nuit dans une yourte située au sommet des Rochers-de-Naye, une ferme emmentaloise de 1762, une cuve à vin ou encore dans une ancienne mine du Fricktal argovien.
Vivre comme au temps de Gotthelf Popularisé par une émission à succès de la télévision suisse allemande («Leben wie zu Gotthelfs Zeiten»; vivre comme au temps de l’écrivain Jeremias Gotthelf), le Sahlenweidli est devenu un objet de curiosité outre-Sarine. Datant de 1762 et située entre les communes de Röthenbach et d’Eggiwil dans l’Emmental, l’imposante ferme abrite encore une cuisine à foyer ouvert. Helen et Hans Schenk, qui dirigent une exploitation agricole biologique à quelques centaines de mètres de là, ont hérité du Sahlenweidli dans les années 1980. Lui y a grandi, jusqu’à l’âge de six ans. En été 2004, le couple Zuppiger a habité la ferme pendant trois semaines avec ses deux filles imité, l’hiver suivant, par les sept membres de la famille Koller. Pour les besoins de l’émission té-
Dormir dans la cuve après la dégustation Autrefois, les invités qui ne voulaient plus rentrer chez eux après une dégustation de vin étaient hébergés au village. Propriétaire d’un domaine viticole à Trasadingen dans le Klettgau schaffhousois, la famille Waldmeier a eu l’idée d’offrir le gîte à ses clients en les installant dans une cuve à vin. «Dormir sur la paille chez le paysan est un concept déjà bien connu, mais nous sommes des viticulteurs et n’avons pas de paille», constate Katja Waldmeier. Le concept «dormir dans une cuve à vin» était né. La famille s’est procuré quatre immenses cuves de 15 000 litres, une dimension rarement utilisée de nos jours, et les a transformées et équipées de six couchettes. Cet hôtel d’un genre particulier est ouvert de début mai à fin octobre.
Pour 106 fr., on peut par exemple réserver un arrangement pour deux personnes avec raclette, nuitée et petit-déjeuner. Katja Waldmeier, cuisinière de métier, gère en outre un petit restaurant ouvert en fin de semaine. Aménagé avec goût, il propose des mets consistants tels que plats de charcuterie et de fromage, ainsi que des grillades. Et en accompagnement, la patronne sert les vins de son mari vigneron, Christian. Ici, on n’accueille pas de grands groupes: «Lorsqu’un couple vient passer la nuit, nous lui attribuons dans la mesure du possible une cuve pour lui tout seul.» Peter Widmer Contact: famille Waldmeier, Gässli 63, 8219 Trasadingen, tél. 052 681 36 56, www.fasshotel.ch, waldmeier@fasshotel.ch Prix: adultes et enfants de 6 à 10 ans 22 fr. par nuit, enfants de 3 à 6 ans 5 fr., petit-déjeuner adultes 10 fr., enfants de 6 à 10 ans 5 fr., enfants de 3 à 6 ans gratuit. Gratuit pour les enfants de moins de 3 ans. Emmener un sac de couchage.
lévisée, ils ont cultivé la terre, fabriqué leur propre pain et rôti des grains de café sur le feu ouvert. L’expérience a suscité des vocations et, depuis, des curieux viennent admirer la ferme, certains étant même tentés par l’expérience de vivre comme à l’époque de Gotthelf. Aujourd’hui, Helen et Hans Schenk louent leur maison à ceux qui souhaitent échapper, quelques jours durant, à la civilisation moderne et ses commodités. Les locataires font en principe leur propre cuisine, mais les services de traiteur leur donnent volontiers un coup de main. Sinon, à part renards et lièvres, la ferme située à 1000 mètres d’altitude ne voit pas passer grand-monde. Christian Bützberger Contact: famille Hans Schenk, Sahlen, 3538 Röthenbach, tél. 034 491 16 01, 079 380 25 33, www.sahlenweidli.ch, schenkhans@freesurf.ch. Prix: le Sahlenweidli coûte 45 fr. par jour, auxquels viennent s’ajouter 20 fr. par lit pour les draps et 50 fr. pour le nettoyage à la fin du séjour. Le bois de feu est compris dans le prix.
9 juin 2011 | touring 10 | voyages et loisirs
Au fond de la mine Il se dresse fièrement dans le vert Fricktal argovien. Plutôt étroit à la base, il s’élargit vers le haut pour atteindre, à son sommet, un diamètre de 17,5 m. Une construction aux dimensions colossales datant de l’époque où l’on pratiquait ici l’extraction de minerai de fer. Nous nous trouvons au silo de la mine de Herznach, aujourd’hui reconverti en Bed & Breakfast. Entre 1937 et 1967, 1,6 mio. de tonne de minerai ont été extraits à Herznach. En 1981, Ulrich Hohl, meunier de son état, fit l’acquisition de l’installation et de quatre hectares de terres. Avec le concours de compagnons venus de Hambourg, le silo fut vidé et transformé en habitation. Les travaux ont duré près de deux ans. Résultat: quatre chambres d’hôtes confortables et
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originales et, à l’étage, un appartement privé pour Ulrich Hohl et sa compagne Brigitte Deiss. Une salle à manger fut aménagée dans l’encorbellement. Mais les clients étant attirés par la vue depuis l’appartement privé, le couple partage aujourd’hui la table du petit-déjeuner avec ses hôtes: «Pour rien au monde nous ne renoncerions à ces moments privilégiés d’échange.» Et pour les personnes qui ne se contenteraient pas de dormir mais auraient également à cœur de découvrir le voisinage, il est possible d’assouvir sa curiosité avec un train minier, un étang dédié à la baignade et une exposition de fossiles. Nadia Rambaldi Contact: Bergwerksilo Herznach, Bergwerkstrasse 36, 5027 Herznach, tél. 062 534 02 44, info@bergwerksilo.ch, www.bergwerksilo.ch. Prix: dès 70 fr. par personne, petit-déjeuner compris.
Une oasis sur la Verzasca En 1983, Marlis Solèr et Louis Villars décident de construire leur nid d’amour hors des sentiers battus. Ils rachètent un groupe de rustici – ces vieilles bâtisses en pierre typiquement tessinoises – à Odro, un alpage à 1250 mètres d’altitude dominant le val Verzasca. Patiemment, ils se lancent dans des travaux d’assainissement. Au fil des ans, Marlis et Louis réalisent qu’ils n’ont guère envie de revenir à la «civilisation». Il y a quinze ans, ils quittent donc définitivement la Suisse centrale. Ils aménagent des pâturages abandonnés, élevant des chèvres et vendant le fromage qu’ils produisent. Entre-temps, ils transforment Odro en un site d’agritourisme composé de deux fermes pour des couples ou des familles, ainsi que d’un dortoir pour 16 personnes. Le petit-déjeuner et le dîner sont servis sur une terrasse qui surplombe la rivière Verzasca et le lac Majeur. Les spécialités: fromages et charcuteries locales ou travers de porc grillés. Un des rustici accueille un petit musée consacré au dur labeur qui marquait autrefois la vie sur les alpages tessinois. Pour parvenir à cette oasis sauvage, peuplée de chèvres et de poules, il faut marcher au moins deux heures à partir de Vogorno. Mais, comme disaient les anciens Romains: «ad astra per aspera»... pour atteindre les étoiles, il faut emprunter des chemins ardus. Antonio Campagnuolo
photos tg, ldd
Contact: Azienda Montana Odro, 6632 Vogorno; tél. 091 745 48 15; info@odro.ch; www.odro.ch. Prix: les deux fermes coûtent 90 fr. la nuit; le dortoir, 25 fr. par personne, petit-déjeuner et autres repas non compris.
La montagne en yourte mongole Quelques minutes après le départ de Montreux, le train à crémaillère offre un panorama époustouflant sur le Léman et les Alpes. Le nez collé à la fenêtre, les touristes lâchent des «Oooh!» et des «Aaah!» d’admiration. Le spectacle culmine au sommet des Rochers-de-Naye par une vue embrassant le Léman dans sa presque totalité; féerie assurée la nuit, avec les illuminations nocturnes. C’est dans ce lieu d’exception que l’on peut passer la nuit dans une yourte mongole. A l’intérieur, de spacieux canapés garnis de coussins tiennent lieu de lit pour la nuit. Pour davantage de confort, il est cependant conseillé d’emporter son sac de couchage, surtout si la température est fraîche. La compagnie ferroviaire Goldenpass – qui exploite les yourtes – propose un forfait comprenant une fondue, la nuitée et le petit-déjeuner. De quoi faire le plein d’énergie avant de visiter le charmant jardin alpin de La Rambertia, tout proche, ou de s’embarquer pour des buts d’excursion plus lointain. Mais pour les enfants, c’est le parc aux marmottes qui tient la vedette. Car farouches dans la nature, elles semblent apprécier la proximité humaine en captivité, se ruant vers le grillage dès qu’approche un visiteur… sans doute dans l’espoir de recevoir une friandise. «C’est trop chou!», crient les petits. Jacques-Olivier Pidoux Contact: Goldenpass Center, 1820 Montreux, tél. 0900 245 245, www.goldenpass.ch. Prix: adultes 70 fr., enfants 60 fr., incluant le trajet en train à crémaillère, la fondue et le petit-déjeuner. Forfait pour une yourte par nuit, max. 8 personnes, 270 fr.
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photos nr, swiss-image
La montagne sous son jour le plus romantique
Au San Salvatore se trouvent un restaurant, un musée, une église et un parcours d’escalade.
Le pain de sucre version luganaise
Le Stockhorn (Simmental/BE): un restaurant panoramique, deux lacs de montagne poissonneux et des chemins de randonnée à 2139 m. 25% de rabais sur le téléphérique pour membres TCS. Le Stanserhorn (Lucerne): à 1900 m, splendide vue sur près de 100 km de montagnes et dix lacs suisses. Restaurant tournant et parc aux marmottes. Le Pilate (Lucerne): le chemin de fer à crémaillère le plus abrupt au monde mène au sommet et aux nombreuses attractions. 20% de rabais membres TCS. Le Niesen (Oberland bernois): un panorama grandiose s’étendant jusqu’au Jura, avec, aux premiers plans, les cimes majestueuses des Alpes bernoises ainsi que les lacs de Thoune et de Brienz. 25% de rabais sur le funiculaire pour les membres du TCS.
Le funiculaire du San Salvatore hisse chaque année près de 170 000 visiteurs sur les hauts de Lugano. Les membres du TCS bénéficient désormais d’un rabais de 50%.
› Le «pain de sucre», tel est le nom donné affectueusement par les Luganais au mont San Salvatore qui domine fièrement leur ville. Au 13e siècle, des pèlerins cheminaient jusqu’à sa cime, qui culmine à 912 mètres. Depuis plus de 120 ans, la montagne est un but d’excursion prisé des citadins et des touristes qui viennent s’y ressourcer. En 1890, le funiculaire s’ébranlait pour la première fois, ce qui en fait la plus ancienne installation touristique du Tessin. A dater du mars 2011, les membres du TCS bénéficient d’un rabais de 50% sur le trajet aller-retour, et ne payent plus que 12 fr. au lieu de 24, entrée au musée comprise.
Sept points de vue | Lentement mais sû-
rement, l’infatigable funiculaire prend de l’altitude tout en cheminant par vignobles et forêts, laissant la ville de Lugano loin derrière. Escale à mi-chemin: en raison des différences de dénivellation, deux funiculaires se partagent le trajet. Au sommet, les visiteurs ont accès à un restaurant, un selfservice, une aire de pique-nique et une place de jeu. A quoi s’ajoutent pas moins de sept belvédères d’où l’on admire à loisir le lac, la ville, la vaste plaine lombarde ainsi que les Alpes suisses et savoyardes. Entre le parcours d’escalade, le musée et la petite
église sommitale, il y en a vraiment pour tous les goûts.
Sur les traces des éclairs | Le musée est
installé dans l’ancien hospice de l’Archiconfraternité de la Bonne Mort et de la Prière. Jusqu’en 1914, les frères de cet ordre accompagnaient les condamnés à mort vers le gibet. L’église est encore la propriété de l’Archiconfraternité, tandis que le musée, le restaurant et le funiculaire appartiennent à la fondation privée San Salvatore. Le musée accueille des expositions consacrées à des thèmes divers tels que l’art sacré, la géologie, la spéléologie et les éclairs. En activité de 1942 à 1982, le Centre de recherche sur les éclairs a fortement marqué l’histoire du San Salvatore. Aujourd’hui, l’exposition intitulée «Sur les traces des éclairs» revient en détail sur cette épopée fascinante. Accessible en fauteuil roulant, le funiculaire du San Salvatore se trouve à proximité de la sortie d’autoroute Lugano-Sud et est desservi par l’arrêt Lugano Paradiso du train régional. Nadia Rambaldi
‹
Info Touring Davantage de détails sur les sites internet www.montesansalvatore.ch et www.rabais.tcs.ch.
Les Rochers-de-Naye (Montreux): à 2045 m, la vue est magnifique sur le lac Léman. Nombreuses possibilités de randonnées et de visites. Le Rigi (lac des Quatre-Cantons): à 1797 m, la «reine des montagnes» offre plus de 120 km de chemins de randonnée. En juillet et août, les enfants jusqu’à 16 ans accompagnés de leurs parents membres du TCS voyagent gratuitement sur les installations du Rigi.
Le Säntis (Suisse orientale): depuis la station de Schwägalp, un téléphérique mène au sommet du Säntis, à 2502 m. Vue spectaculaire et belles randonnées. Le Muottas Muragl (Engadine): au sommet, un hôtel romantique et une foule d’activités de loisirs toute l’année. nr Autres rabais et informations sous www.tcs.ch > Avantages membres.
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voyages et loisirs | touring 10 | 9 juin 2011
Une Pologne riche en contrastes: paysages lacustres en Mazurie (en haut), la splendide vieille ville de Gdansk et la station balnéaire de Sopot, appréciée des touristes comme des autochtones. Rénovée à grands frais, la forteresse teutonique de Malbork est classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Découvrir la Pologne vibrante d’histoire Longtemps tenue pour une contrée dépouvue d’intérêt touristique, la Pologne possède en réalité des lacs et forêts intacts doublés de cités médiévales fourmillantes d’activités, sans oublier les charmes farouches de la mer Baltique.
› Il y a 65 ans, Gdansk était en ruines. L’an-
cienne ville hanséatique avait été détruite à près de 90% durant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, la reine de la Baltique a recouvré la santé. Sa vieille ville a été reconstruite selon des plans et illustrations hérités du passé et de nouvelles maisons patriciennes se dressent fièrement autour de la place du Long-Marché, dans le centre historique. Sur l’ancien port, la Grande Grue du 15e siècle témoigne de la prospé-
rité passée de cette ville commerçante. Dans ce même quartier, on visitera aussi l’étroite Frauengasse – une merveille architecturale. Boutiques, restaurants et bijouteries se sont installés au sous-sol des maisons blotties les unes contre les autres, et font le bonheur des passants. Enfin, à une quinzaine de kilomètres de la ville, Sopot, station balnéaire et lieu de cure, offre aux visiteurs sa plage de quatre kilomètres de long et de 100 mètres de large, ainsi qu’une
jetée de bois s’avançant sur plus de 500 mètres dans la mer Baltique, dont on ne cesse d’admirer les remous en harmonie avec le vent.
Le charme de Cracovie | Cette cité du
sud de la Pologne est plus belle encore que la vieille ville de Gdansk. Epargné par la guerre, le centre historique est pratiquement intact et a conservé son charme médiéval. Dans l’ancienne Halle aux Draps sur la place du Marché, un joyau architectural du 14e siècle, on trouve aujourd’hui de petites échoppes vendant des produits artisanaux et des souvenirs. La grande place est bordée de restaurants et de cafés où il fait bon s’attarder. Jouxtant la vieille ville, en surplomb de la Vistule, s’élève la colline fortifiée de Cracovie, le Wawel, avec le château royal et la basilique-cathédrale Saints-Stanislas-et-Venceslas. A l’est de la colline, le quartier de Kazimierz, qui abritait autrefois l’essentiel de la communauté juive de la ville, est aujourd’hui le refuge des artistes et des antiquaires. On y trouve
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Un pays qui se prête bien à une visite en voiture
Gdansk Görlitz
RU
LT
Steinort Nikolaiken BY
POLOGNE
Varsovie
D
Auschwitz-Birkenau CZ
Cracovie SK
UA 200 km
Forêts étendues, lacs innombrables: la Mazurie dévoile ses charmes. Par endroits, la route se termine de façon abrupte. Grâce au ferry, le voyage se poursuit sur l’autre rive.
une foule d’objets hétéroclites, du kitsch aux pièces de valeur, ainsi que des restaurants offrant un excellent rapport qualitéprix. Steven Spielberg a tourné ici quelques séquences de «La liste de Schindler», son film maintes fois primé relatant l’histoire d’un industriel allemand organisant le sauvetage d’un millier de juifs promis à la déportation.
Verte Mazurie | Quiconque a la chance de
découvrir la Mazurie en voiture ne doit pas hésiter à quitter les grands axes pour parcourir la campagne en toute tranquillité. La région recèle mille merveilles: contrées agricoles, forêts profondes, villages de pêcheurs nichés au bord de lacs innombrables, manoirs et châteaux. Celui du comte von Lehndorff, à proximité de Steinort, vaut le détour. Situé dans une baie idyllique du lac Dargin, il est en attente d’une rénovation. Déjà restauré, un ancien bâtiment d’exploitation abrite deux restaurants. Un grill sert des filets de sandre frais du lac. Enfin, au départ du village de Nikolaiken,
on peut entreprendre une croisière lacustre. Des vestiges de l’époque nazie témoignent d’un passé particulièrement sombre. Par exemple la Wolfsschanze – Tanière du Loup –, quartier général d’Hitler pendant la campagne de Russie, située à proximité de Ketrzyn. Ici eut lieu l’attentat contre le Führer organisé par le comte Claus von Stauffenberg. A la fin de la guerre, la Wehrmacht fit sauter les immenses bunkers en béton, dont il ne reste plus aujourd’hui que des
photos Urs-Peter Inderbitzin, carte TCS Visuell
Sopot
Le réseau routier polonais a ses défauts. A l’exception de certains tronçons récents, les routes secondaires présentent nids-de-poule et bosses. Mieux vaut donc prendre son temps et rouler prudemment. En revanche, aucune trace d’agressivité dans le style de conduite des Polonais et l’allure des automobilistes n’est pas plus élevée que chez nous. Villes et villages sont clairement indiqués et faciles à trouver à l’aide d’une bonne carte. Il est cependant recommandé de se munir d’un GPS, qui facilitera grandement les déplacements et la recherche d’un hôtel dans les localités. Si la Pologne est en principe un pays sûr, il n’en est pas moins conseillé de fermer la voiture à clé et de ne pas laisser de valeurs dans l’habitacle. Utiliser si possible des parkings surveillés et, la nuit, les parkings d’hôtels. A la campagne, attention aux passages à niveau non surveillés, qu’on ne trouve plus guère en Suisse sur les routes principales: il convient de s’arrêter brièvement au signal Stop, de regarder à gauche puis à droite, avant de traverser lentement, en raison des inégalités du revêtement. Enfin, roulez en permanence avec les feux allumés, le jour aussi. upi
ruines recouvertes de végétation. Un chapitre d’histoire plus tragique encore est celui d’Auschwitz-Birkenau, camp de concentration et d’extermination atteignant le paroxysme de l’horreur. Plus d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants – des Juifs pour la plupart, mais aussi des Polonais et des Russes – y périrent dans des conditions atroces. Parcourir ce lieu de mémoire laisse des traces indélébiles.
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Urs-Peter Inderbitzin
Bon à savoir Monnaie: bien que membre de l’UE, la Pologne n’a pas adopté l’euro mais a conservé le zloty (PLN). 100 zloty valent environ 33 francs. Dans toutes les localités d’une certaine taille, on trouve des bancomats. Nourriture: la cuisine polonaise est savoureuse. Prescriptions d’entrée: les citoyens suisses doivent présenter une carte d’identité ou un passeport valable. Pour le véhicule, la carte verte est recommandée mais pas obligatoire. Départs: 14 jours au départ de la Suisse, les 12 et 26 juin, les 10 et 24 juillet, les 7 et 21 août, le 4 septembre. Prix: dès 1410 fr. par personne en chambre double. Infos et réservations: www.voyages-tcs.ch, Voyages TCS & Kuoni Special Tours, tél. 044 277 42 77. upi
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Journée nationale du camping Près de 3000 clients ont saisi l’opportunité de passer une nuit gratuite dans l’un des 27 terrains du TCS à l’occasion de la première Journée nationale du camping.
› Par un temps magnifique et des tempéra-
tures estivales, 27 des 29 terrains de camping TCS ont organisé la première Journée nationale du camping du TCS, le week-end du 21–22 mai. Avec pour devise «Pourquoi partir au loin quand de jolis sites sont à proximité!», les personnes intéressées par le camping ont pu bénéficier d’une nuit gratuite dans le camping de leur choix. Il leur suffisait pour cela de présenter le bon paru deux semaines auparavant dans Touring, Le Matin Dimanche et SonntagsBlick.
Beau succès | André Ginzery, directeur de Camping TCS, s’est montré satisfait: «Six terrains de camping affichaient complets grâce à l’opération gratuite: Morges, Sempach, Zoug, Salavaux, Soleure et Thoune. Même Bellinzone, plus connu pour être un lieu de passage, peut s’enorgueillir d‘un succès étonnant avec pas moins de 67 participants.» Muzzano a pour sa part atteint la barre des 200 clients soucieux de ne pas laisser passer cette opportunité unique. Bon nombre des personnes présentes avaient déjà séjourné sur l’un des campings du TCS, mais elles étaient encore plus nombreuses à s’y rendre pour la premières fois. Si l’on prend le cas de Champion (Gampelen, BE), 85% des 150 participants étaient de nouveaux clients. Dans ce camping, près de 90 enfants ont pu apprécier la discothèque qui leur était réservée. «L’animation sur place
Les gagnants du concours Bungalow à Soleure: Martin et Diana Stebler avec Lia et Timo.
était semblable à celle qui règne ici en haute saison», reconnaît, ravi, Beat Eschler, directeur de ce camping. Plusieurs clients sont arrivés dès le jeudi et le vendredi pour profiter d’un week-end prolongé à prix léger.
Des gagnants heureux | Au camping TCS Lido de Soleure, la directrice Silvia Frey a souhaité la bienvenue à 90 partici-
pants, dont le couple Diana et Martin Stebler de Büsserach et leurs enfants Timo et Lia. Cette famille a remporté la nuitée gratuite dans l’un des confortables bungalows entièrement meublés. «Les enfants étaient aux anges», ont confié les parents, qui optent d’ordinaire pour les maisons de vacances Reka. Les vacances sous tente ne sont pas vraiment leur tasse de thé, aussi s’imaginent-ils tout à fait séjourner à l’avenir dans les chalets proposés dans les campings TCS. «Ce week-end, la maîtresse de maison est en congé», s’est réjouie Diana; une bonne affaire pour le restaurant du camping Lido... Au camping TCS Eymatt à Hinterkappelen-Berne, nous avons rencontré Sara et Alexander Michel accompagnés de leurs deux filles, Murielle et Amélie. Trônant devant leur camping-car, ils ont tout des campeurs expérimentés. «Absolument», a confirmé ce responsable des achats de 37 ans, originaire de Buttwil (AG): «En été, nous campons souvent à l’étranger, sinon le week-end en Suisse romande sur le bord d’un lac, par exemple à Salavaux et Champion. Berne est pour nous une nouveauté – grâce au bon de Touring.» Peter Widmer
photos wi
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Alexander et Sara Michel avec Amélie (3 mois) et Murielle (2 ans et demi) à Berne.
Info Touring Renseignements détaillés concernant les 29 terrains de camping du TCS et les 18 camping-clubs régionaux: www.campingtcs.ch, www.campingclubtcs.ch.
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club et membres | touring 10 | 9 juin 2011
Recevez un cadeau attrayant en prime Chaque membre Cooldown Club du TCS se verra remettre un cadeau s’il recommande le Cooldown Club à un jeune de son entourage qui deviendra membre par la suite. Il suffit de se rendre à l’adresse internet www.cooldownclub.ch/getmember, de choisir l’un des cinq cadeaux proposés, puis de remplir et de renvoyer le formulaire ad hoc. Si la jeune fille ou le jeune homme – de 16 à 25 ans – que vous avez annoncé s’acquitte de la cotisation annuelle dans les deux mois, vous recevrez la prime choisie. Liste des cadeaux actuellement disponibles pour la campagne «Member get Member»: ensemble de plage (cf. photo) comprenant linge de bain, chaise et ballon gonflables, lunettes de soleil et jeu de badminton; grill-barbecue en acier; bon de 50 fr. chez Orange Citydisc; sac à dos Crumpler contenant une calculatrice, carnet de notes et feutres Stabilo; trousse de premiers secours et gilet réfl f échissant. tg
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Mieux assuré avec ETI-Med Jour après jour, le TCS s’engage pour offrir des prestations d’assistance optimales à ses membres lors de leurs déplacements, que ce soit en Suisse ou à l’étranger.
› Bien que le dépannage soit la pres-
tation la plus connue, le TCS réalise chaque année près de 4000 cas d’assistance médicale qui conduisent à plus de 700 rapatriements sanitaires depuis l’étranger. Afin d’améliorer ses prestations, le Livret ETI a introduit en 2010 une plus-value pour ses titulaires avec la cellule d’assistance médicale ETIMed. Celle-ci se compose de plusieurs professionnels de la santé qui conseillent les membres en difficulté en gérant, par exemple, les demandes de rapatriement. Ils offrent également des conseils médicaux et orientent le sociétaire sur un éventuel prestataire médical compétent à l’étranger. Ce savoir-faire est très apprécié par les membres qui bénéficient ainsi d’une assistance complète, délivrée directement par les collaborateurs du Livret ETI. Sur la base de cette expérience, le TCS a décidé début 2011 d’accentuer son rôle dans le domaine de l’assistance aux personnes. Grâce à une participation dans la société suisse Alpine Air Ambulance basée à Zurich, le TCS gère complètement les rapatriements sanitaires pour offrir une assistance de A à Z.
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tg Vainqueur du concours
Nouvelle technologie NaviCom
Un membre du TCS partira au Grœnland
Connexions de pointe pour la Patrouille
Martin Suter, de Zurich, est le vainqueur du concours organisé par le TCS sur le site www.securite.tcs.ch. L’heureux membre a gagné un bon pour deux personnes, d’une valeur de 17 000 fr., lui permettant de participer au voyage de lecteurs Touring au Grœnland, à bord du navire «MS Fram». Martin Suter et la personne de son choix seront logés dans une cabine extérieure, avec pension complète, durant les dix jours d’une expédition maritime à laquelle participera également l’astronaute suisse Claude Nicollier. Ce voyage qui s’annonce passionnant au cœur des glaces du Grœnland se déroulera du 2 au 11 juillet avec 225 membres du TCS à bord.
Les patrouilleurs du TCS sont à la pointe en matière de nouvelles technologies grâce à des ordinateurs et des téléphones portables aux performances très élevées. D’ici à fin juin 2011, toute la flotte sera équipée de laptops à écran tactile Panasonic et de téléphones Nokia de haute qualité. Avec le nouveau système «NaviCom», les 220 «anges jaunes» du TCS disposeront d’un bureau mobile leur permettant d’accomplir encore plus efficacement leurs tâches de secours et de réparation des véhicules victimes d’une panne. L’ordinateur portable est relié automatiquement au navigateur, et sert ainsi également d’appareil de diagnostic embarqué.
Les rapatriements sanitaires se produisent plus souvent qu’on ne le croit.
Dates de parution 23.06.2011 07.07.2011 04.08.2011
DÊlais d’ordres 13.06.2011 27.06.2011 25.07.2011
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club et membres | touring 10 | 9 juin 2011
Une âme de patrouilleur Responsable des patrouilleurs TCS du secteur des Trois-Lacs, Stefan Kilchenmann passe son temps sur les routes. Fan d’automobile, il vit sa passion au travail comme durant ses loisirs, qu’il passe de préférence au volant de son Alfa Romeo Spider.
› Dans le microcosme des patrouilles du
TCS, le terrain de jeu de Stefan Kilchenmann se situe entre les centres de Domdidier, Auvernier et Bienne. Depuis quelque temps, il a troqué la tenue de dépanneur contre le complet cravate. Responsable de la zone des Trois-Lacs, entre Bienne, Fribourg et Neuchâtel, il est en charge de veiller à l’engagement optimal de ses vingt collègues. Tâche d’envergure, essentiellement composée de la gestion du personnel. «Prendre en compte les désirs et les problèmes de mes collègues répartis dans trois centre aussi éloignés l’un de l’autre constitue un véritable défi.» Sans parler du planning d’engagement exigeant un sens aigu de la coordination et de l’organisation. L’administration des éventuelles réclamations ou accidents est aussi de son ressort. Tout comme d’ailleurs l’amélioration de la qualité et de l’efficacité des interventions. Sans oublier le recrutement de nouveaux patrouilleurs, le cas échéant. Une situation relativement rare, ces derniers étant généralement fiers de leur profession et n’ayant guère envie d’en changer. Le cahier des charges de Stefan Kilchenmann comporte également les relations avec les sections, la police ou autres associations. Palette de responsabilités variées qui, selon ses propres dires, demande une grande faculté d’adaptation et représente un joli challenge avec la conduite de trois groupes bilingues aux mentalités différentes. L’an dernier, son équipe est intervenue à 25 200 reprises, pour des pannes allant de la batterie déchargée aux clés oubliées à l’intérieur du véhicule, en passant par le changement de roue ou autres problèmes techniques.
TCS, il est chef du secteur des Trois-Lacs. Son rêve réalisé, il se voit bien poursuivre sa carrière au sein du club.
Fan d’auto et de moto | Dans la famille Kilchenmann, les voitures ont souvent joué un rôle prédominant. De quoi justifier la passion du chef de secteur pour les voitures, anciennes de préférence. Il consacre jusqu’à une dizaine d’heures par semaine à remettre en état sa VW coccinelle de 1969 ou à polir son cabriolet Alfa Romeo Spider de 1983. Mécanicien de formation, il répare presque tout, excepté la carrosserie et l’intérieur. Il a laissé beaucoup d’énergie dans sa coccinelle, mais c’est pour la marque italienne Alfa Romeo que bat son cœur. Quant à savoir quelle est la voiture de ses rêves, il n’hésite pas une seconde et lance: «L’Alfa Romeo Giulia GTA». Il n’empêche, Stefan Kilchenmann fait quelques infidélités à
l’automobile en avouant un second hobby, la moto. En l’occurrence au guidon d’une Honda VTR SP 1 avec laquelle il part en balade ou va tester ses limites sur circuit. Durant l’hiver, les patinoires et le CP Berne dont il est un supporter inconditionnel occupent largement ses soirées. Boulot ou loisirs, Stefan Kilchenmann passe l’essentiel de son temps sur les routes de Suisse ou d’ailleurs. Ses bêtes noires sont les conducteurs manquant de pratique et ceux dits «du dimanche».
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Felix Maurhofer
Profil Au TCS, Stefan Kilchenmann est responsable des patrouilleurs du secteur des Trois-Lacs situé entre Bienne, Fribourg et Neuchâtel et composé de trois centres. Agé de 32 ans, il est mécanicien auto de formation et diagnosticien. S’agissant de ses hobbies, Stefan Kilchenmann restaure de vieilles voitures ou se balade à moto.
mann a toujours éprouvé une attirance pour les «anges jaunes». Après son apprentissage de mécanicien sur auto, il a suivi une formation de diagnosticien automobile et a complété son cursus par quatre ans de pratique sur le terrain. Objectif avoué et atteint: entrer au TCS. Stefan Kilchenmann a débuté sa carrière comme patrouilleur à Berne durant une année. Il a ensuite endossé la fonction de remplaçant du chef de groupe. En 2008, il est nommé responsable de la structure de Fribourg. Et depuis 2010, suite à la réorganisation des patrouilles
Felix Maurhofer
Vocation patrouilleur | Stefan Kilchen-
Durant ses loisirs, Stefan Kilchenmann bichonne son cabriolet Alfa Romeo Spider.
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club et membres | touring 10 | 9 juin 2011
Pour un TCS fort et offrant une haute valeur ajoutée Odile Schuler Volken, Christoph Erb, Martin Michel et Luigi R. Rossi: quatre membres du conseil d’administration du TCS seront candidats à leur réélection lors de l’assemblée des délégués du 17 juin, à Davos. Ils expliquent à Touring où ils souhaitent conduire le TCS.
» Vous être candidats à une réélection. Quelles sont vos motivations?
Odile Schuler Volken: offrir des prestations irréprochables à ses membres est l’objectif prioritaire du TCS, et c’est ce qui a fait son succès. Et seule une entreprise qui marche présente un attrait pour ses collaborateurs. D’ici à 2010, le conseil d’administration veut faire du TCS l’un des employeurs les plus attractifs de Suisse. Pour cela, il faut plus que des collaborateurs motivés. Nous voulons leur donner la possibilité de développer leurs compétences et leur talent. Nous avons donc besoin de conditions de travail modernes et flexibles, de salaires au niveau du marché et de standards de sécurité élevés. Mais les questions de politique routière sont importantes aussi pour le TCS. Je me suis beaucoup engagée en faveur des régions périphériques, car elles dépendent plus que les autres de la qualité des liaisons routières et de l’automobile. Je suis candidate à une réélection pour pouvoir continuer d’influer sur ce processus. Christoph Erb: le TCS se trouve dans une phase de bouleversement et en même temps de nouvel élan. De bouleversement parce que, en tant qu’association fédéraliste, il doit s’adapter à l’évolution de la société. Et de nouvel élan parce que la mobilité prend des formes de plus en plus variées et offre un nombre croissant de possibilités. Le TCS est appelé à jouer un rôle important dans l’intérêt de ses membres. Il a des décisions politiques importantes à prendre, notamment en ce qui concerne le financement futur de la mobilité. Cela requiert une expérience politique, des connaissances et aussi un réseau. C’est ce que j’apporte et ce dont je souhaite faire profiter le TCS au cours des prochaines années. Martin Michel: en fait, le TCS prend un nouvel élan. Nous voulons contribuer à améliorer la mobilité dans notre pays. L’Académie de la mobilité, qui a été initiée par le conseil d’administration, permet des discussions approfondies sur les nouvelles formes de mobilité. Nous cherchons à améliorer cette dernière, notamment pour les personnes âgées. Nous voulons que la mobilité soit encore plus respectueuse de l’environnement et plus sûre. En tant que président de cette
académie, j’ai pu contribuer, au cours des trois années écoulées, à créer une filiale prometteuse. Tout ce qui a trait au développement de la mobilité me motive à continuer d’œuvrer en ce sens. Luigi R. Rossi: le TCS doit être pris au sérieux en tant qu’organisation et plate-forme de mobilité, pour ses offres d’assistance, de service et de loisirs. Pour cela, nous avons besoin de centres de services couvrant l’ensemble du territoire et dans lesquels nous pouvons offrir notamment des contrôles techniques, des expertises de véhicules d’occasion, des conseils et des produits faciles à intégrer à notre communication grâce à une qualité et des prix identiques partout. Je suis fermement convaincu que nous pouvons, par une collaboration étroite entre le club central et les sections, améliorer fortement notre offre de prestations en faveur de nos membres. En tant que président d’une section comprenant un centre de
services et des offres de perfectionnement, je connais les possibilités des deux côtés. Ces connaissances peuvent certainement toujours être utiles au club. Vous avez montré des facettes différentes quant à la direction dans laquelle le club devrait se développer. Quels sont les principaux éléments de votre stratégie commune?
Luigi R. Rossi: on oublie souvent notre réforme structurelle de 2005 et le fait que la stratégie de 2006 était une stratégie de consolidation. Il s’agissait de redonner au club une base solide, y compris financière. Je pense que nous y sommes parvenus. La stratégie future du conseil d’administration sera clairement une stratégie de croissance. Nous avons fait des économies pour pouvoir financer nous-mêmes les innovations et les investissements, afin que nos membres y trouvent de plus en plus leur intérêt.
Christoph Erb, Odile Schuler Volken, Luigi R. Rossi, Martin Michel (de droite à gauche).
club et membres | touring 10 | 9 juin 2011
Christoph Erb (55), avocat, directeur d’une PME, Berne, au conseil d’administration du TCS depuis 2006
Martin Michel (49), avocat, Lachen (SZ), au conseil d’administration du TCS depuis 2006
Luigi R. Rossi (56), avocat, St-Gall, au conseil d’administration du TCS depuis 2006
photos Mathias Wyssenbach, ldd
Odile Schuler Volken (64), hôtelière, Fiesch (VS), au conseil d’administration du TCS depuis 2009
Martin Michel: notre vision commune de l’avenir est celle d’un club à forte valeur ajoutée pour ses membres. Nous sommes persuadés que l’objectif de 2 millions d’adhérents à l’horizon 2020 est réaliste. Nous souhaitons en outre créer, autour du thème de la mobilité, une communauté d’intérêt totalisant deux autres millions de personnes en contact avec nous par le biais des réseaux sociaux. Chaque adhérent doit vivre chaque année plusieurs événements positifs avec le TCS, que ce soit en rapport avec la vie du club, les offres de loisirs ou, justement, les réseaux sociaux. De plus, nous voulons étendre les avantages offerts à nos membres, de telle sorte que chacun d’entre eux en bénéficie une fois par an en moyenne. Christoph Erb: nous tenons à ce que le TCS soit vu comme une communauté d’intérêt. Cela n’englobe pas seulement la perfection des produits et des prestations, comme les adhérents au service de dépannage y sont accoutumés. En tant qu’organisation de mobilité, nous continuerons de nous exprimer sur les questions de politique des transports et de nous engager en faveur de nos membres dans les domaines de la sécurité routière et de la protection des consommateurs. Odile Schuler Volken: le TCS doit toujours être au côté de ses membres. Nous voulons donc que nos prestations soient toujours plus perceptibles. S’agissant par exemple du Livret ETI, cela signifie que le TCS cou-
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vre l’ensemble de la chaîne de prestations, de la demande d’aide à la fin du rapatriement et de l’assistance médicale. Notre crédibilité fait également partie de notre stratégie. Il est essentiel que nos membres continuent de nous trouver hautement crédibles en tant que club, dans notre engagement sur des sujets importants comme la sécurité routière, la formation des jeunes conducteurs, l’éducation routière dans les écoles ou la protection des consommateurs. Avec cette nouvelle élection, de nombreux membres des organes espèrent des changements dans la structure du TCS, dans la manière dont le club sera dirigé à l’avenir. Quelle est votre position par rapport à cet espoir?
Martin Michel: les exigences posées aux organes d’une entreprise ont considérablement évolué en peu de temps. On néglige souvent cela dans la structure d’une association. Indépendamment de la taille et des compétences de chaque organe, nous devrons trouver des personnes conscientes de leurs nouvelles responsabilités et ayant les aptitudes nécessaires. En plus de leur activité professionnelle, elles devront pouvoir consacrer le temps nécessaire à ces tâches exigeantes. Odile Schuler Volken: je siège au conseil d’administration depuis deux ans. Il s’agit effectivement d’un mandat exigeant. Avec plus de 1500 collaborateurs, le TCS n’est pas un petit employeur. Nous avons besoin d’organes dirigeants conscients de cette responsabilité, et celle-ci n’est pas toujours facile à porter. Luigi R. Rossi: à mon avis, il manque au TCS un organe capable de prendre des décisions formelles impliquant les sections. De telles décisions devraient être prises par l’assemblée des délégués. La discussion ne doit donc pas porter uniquement sur la structure, mais également sur l’orientation future du TCS. De plus, je souhaite qu’il y ait de nouveau une conférence des présidents traitant des besoins des sections. Christoph Erb: compte tenu de son nombre élevé de membres, le TCS doit pouvoir mener des discussions à large échelle et prendre des décisions démocratiques avant de se positionner sur les grands sujets politiques, ce qui n’est pas toujours possible au plan entrepreneurial. Aucune entreprise ne peut se payer le luxe de dévoiler publiquement sa stratégie et ses actions face à la concurrence. Là, nous devons disposer d’un management ayant une mission claire. Dans toutes les discussions relatives aux orientations et aux structures, il ne faut pas oublier qu’une entreprise a besoin de sécurité et de stabilité. A long terme, nous ne pouvons pas nous permettre de laisser le pendule partir dans une nouvelle direction tous les deux ans. Interview: tg
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tribune | touring 10 | 9 juin 2011
Prix et prestations TCS téléphone 0844 888 111 ou sur www.tcs.ch
ETI TCS www.eti.ch Europe motorisé «Famille» Fr. 103.– Europe motorisé «Individuel» Fr. 75.– Europe non motorisé «Famille» Fr. 77.– Europe non motorisé «Individuel» Fr. 65.– Extension Monde «Famille» Fr. 88.– Extension Monde «Individuel» Fr. 70.– Frais de guérison Europe Fr. 32.– Frais de guérison hors Europe Fr. 45.–
Mathias Wyssenbach
Sociétariat www.tcs.ch Motorisés (automobilistes et selon section motocyclistes) et pro rata Carte Partenaire/Jeunes Fr. 44.– Non motorisés Fr. 32.– Cooldown Club Fr. 66.– Cyclistes (avec Vélo-Assistance et RC) Fr. 37.– Juniors (avec Vélo-Assistance et RC) selon section Cotisation pour membres campeurs (uniquement pour membres motorisés ou non motorisés) Fr. 55.– (Camping Club AG: + Fr. 7.–; ZH: + Fr. 5.–)
Parmi les nombreuses innovations, le TCS a mis en place un nouveau centre téléphonique.
Card Assistance www.cardassistance.tcs.ch Pour toute la famille Fr. 28.– 20% de rabais pour les détenteurs du Livret ETI Carte Entreprise TCS www.tcs.ch/entreprise Pour véhicules d’entreprises Dépannage dès Fr. 134.– Protection juridique de circulation dès Fr. 111.– ASSISTA TCS www.assista.ch Assurance protection juridique Circulation «Ind.» Fr. 66.– «Famille» Fr. 96.– Privée sans souscrire la circulation «Famille» Fr. 245.– «Individuel» Fr. 225.– Privée avec circulation déjà souscrite «Famille» Fr. 215.– «Individuel» Fr. 192.– Immeuble Fr. 60.– Auto TCS www.autotcs.ch Responsabilité civile, Casco partielle, Casco collision, Accident, Protection du bonus, Dommages de parking. 0800 801 000 Deux-roues www.assurancestcs.ch Vélo-Assistance. Avec la vignette vélo, protection juridique, assistance et couverture casco accident jusqu’à Fr. 2000.– Fr. 25.–* ou couverture casco accident jusqu’à Fr. 5000.– Fr. 80.–* Vignette vélo Fr. 6.50* Moto-Assistance (dépannage et assistance) Fr. 41.–* Pour motards en Suisse et à l’étranger * Prix pour les membres TCS Carte de crédit TCS drive TCS MasterCard drive Carte partenaire TCS-American Express drive Gold Carte partenaire
Fr. 50.– Fr. 20.– Fr. 100.– Fr. 50.–
Infotech www.infotechtcs.ch Le TCS procède à des tests de véhicules et d’accessoires. Les résultats fournissent des informations fiables et neutres, à disposition des membres du club. Test&Training www.test-et-trainingtcs.ch Rabais sur les offres de cours dans les Centres de sécurité routière de Lignières, Plantin, Stockental, Emmen et Betzholz. Formation en deux phases www.2phases.tcs.ch Cours obligatoires pour l’obtention du permis de conduire définitif. Voyages et loisirs www.voyages-tcs.ch Voyages 0844 888 333 Camping www.campingtcs.ch 022 417 25 20 Hôtels Schloss Ragaz, www.hotelschlossragaz.ch 081 303 77 77 Bellavista www.hotelbellavista.ch 091 795 11 15 Cyclo et loisirs www.velo.tcs.ch
1094 jours à la tête du leader de la mobilité
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Le 17 juin 2011 – jour de l’assemblée générale du TCS national à Davos – j’aurai accompli 1094 jours en tant que président central. J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à assumer cette mission. J’ai noué de nombreux contacts enrichissants avec des membres et des clients. L’engagement des patrouilleurs et les prestations d’assistance du Livret ETI ont suscité l’enthousiasme, des cas de protection juridique ont été résolus avec succès, l’hospitalité dans les campings et les hôtels du TCS était formidable, les cours de perfectionnement à la conduite étaient impressionnants, les mesures en faveur de la sécurité routière fort appréciées et les tests très utiles. Le TCS donne ainsi jour et nuit la preuve de son utilité à ses 1,6 million de membres. Nombre de succès m’ont réjoui au cours de ces 1000 jours. A l’échelle nationale, nous avons pu éviter de nouveaux impôts ou des taxes plus élevées pour les automobilistes. Nous avons empêché la mise en place de «zones environnementales» bureaucratiques et inutiles dans les villes. Des crédits pour la suppression urgente de goulets d’étranglement ont été approuvés. Le TCS a aussi introduit de nombreuses nouvelles prestations pour ses membres. Par exemple le Livret individuel, le Cooldown Club pour les jeunes ou l’Académie de la mobilité. Il a également développé des prestations appréciées: les campings et les hôtels, le conseil médical dans le cadre du Livret ETI, les conseils aux consomma-
teurs, les cours de perfectionnement de la conduite ou l’assurance auto. Le président central doit aussi assumer des responsabilités et prendre des décisions désagréables qui ne plaisent pas à tout le monde. Avec la direction et le conseil d’administration, j’ai lancé en automne 2008 un programme systématique de réduction des coûts et de modernisation. Sa mise en œuvre est bien avancée. Nous avons hélas dû supprimer quelque 200 postes. Mais cela était nécessaire pour donner au TCS un nouveau souffle financier, des moyens pour investir dans de nouvelles offres pour les membres et des technologies modernes. En tant que président central, il faut avoir le courage de prendre des décisions difficiles. Le TCS va aujourd’hui mieux qu’il y a trois ans. Notre club et Kuoni proposent aux membres des offres de voyages de qualité. Le TCS a modernisé les moyens d’assistance techniques de la Patrouille et les prestations téléphoniques de prise en charge des membres. Les sections ont développé des centres de contact attrayants pour les conseils personnels. Le TCS s’est remis à créer de nombreux emplois. Le TCS est apprécié dans l’ensemble du pays. Ses prestations suscitent la confiance. Ses membres sont les propriétaires du TCS. Etre à leur service constitue ma mission et mon plaisir quotidien de président central.
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Niklaus Lundsgaard-Hansen, président central du Touring Club Suisse (TCS)
9 juin 2011 | touring 10 | l’avant-der
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Concours
Courrier des lecteurs Taxe automobile cantonale Touring 6/2011
Taxe C02 Touring 9/2011
Il est absolument clair que l’on ne peut pas être d’accord avec l’introduction d’une taxe CO2 sur les carburants, surtout quand elle est aussi massive. L’idée de cette taxe vient de toute évidence des mêmes milieux que ceux qui ont introduit le «certificat énergétique» pour les bâtiments. Je l’ai fait établir. Il coûte cher et ne vaut rien pour celui qui paie, mais c’est une mine d’or pour certains milieux pseudo-écologiques. Frédéric von Allmen, Cortaillod Interdication de dépasser pour les camions Touring 8/2011
Dans votre article, on peut lire qu’une interdiction de dépasser pour les camions n’est pas nécessaire sur les autoroutes à 6 et 8 pistes. A mon avis, il s’agit là d’une appréciation erronée, car dans peu de temps, on verra des camions dépasser d’autres camions en train de dépasser. Rolf Gloor@
J’habite en Valais, beau canton de vacances pour citadins en mal d’espace nature, mais peuplé d’irréductibles Valaisans ne sachant pas se défaire de leur véhicule; bien souvent en 4�4, mais il faut bien amener cette belle lutteuse pour animer les arènes d’Aproz. Nous avons des transports publics déplorables, que ce soit en termes d’horaires, ou de qualité de matériel vieillissant vous obligeant à vous munir de ventilateurs portatifs en été dans les trains non climatisés. La proposition de faire taxer les véhicules par le service cantonal des automobiles selon les kilomètres parcourus démontre une méconnaissance des particularités des cantons périphériques. Certains hôpitaux ont déjà concentré certains services à des dizaines de kilomètres des vallées latérales. Pour les personnes devant y faire recours, la voiture reste l’unique solution. Par nos kilomètres, nous alimentons les caisses des transports publics pour que vous puissiez profiter de moyens de déplacement rapides, efficaces et confortables. Où est la solidarité? Nous ne sommes pas des pollueurs par plaisir, mais par nécessité. Tous les touristes qui viennent en Valais en voiture les week-ends d’hiver pour leur plaisir polluent autant que les indigènes qui le font pour survivre.
Dans l’article intitulé «L’automobile célébrée par ses fondateurs», il ne s’agit pas d’une photo de Pforzheim, mais de la Place du marché de Schorndorf. La rédaction
Le prix est offert par: Steigenberger Grandhotel Belvédère Davos, www.davos.steigenberger.ch.
photos key, ldd
Anita Zimmermann@
Touring 9/2011
Davos vous offre le charme d’un village de montagne suisse ainsi que l’atmosphère d’une grande ville. Cela aussi bien en hiver qu’en été. Pas étonnant donc que d’illustres visiteurs s’y donnent rendez-vous. Le Steigenberger Belvédère, le plus ancien hôtel de Davos, vous propose un séjour chic dans un cadre alliant la splendeur du passé à des installations dernier cri. Tentez de remporter une nuit pour deux personnes, petit-déjeuner inclus, et oubliez vos soucis le temps d’une journée!
Rolf Zen-Ruffinen, Susten
N’y a-t-il que les dépassements de camions qui provoquent des bouchons et des freinages dangereux? Cela m’énerve aussi de voir des camions qui ne respectent pas la distance de sécurité. Que voit-on sur les routes le dimanche et les jours fériés? Un peu de décontraction serait salutaire.
Correctif
L’hôtel des célébrités
Règles du jeu: plus votre lettre est courte, plus elle aura de chances de figurer dans cette rubrique. La rédaction se réserve le droit de raccourcir les contributions au besoin. Lettres ou réactions peuvent également être transmises par e-mail (touring@tcs.ch). Les lettres de lecteurs sont aussi publiées dans l’édition online de Touring consultable sur internet.
Impressum touring journal du Touring Club Suisse (TCS). Rédaction: Felix Maurhofer (fm, rédacteur en chef); Heinz W. Müller (hwm, rédacteur en chef adjoint); Marc-Olivier Herren (MOH, rédacteur en chef adjoint); Christian Bützberger (Bü), Antonio Campagnuolo (ac), JacquesOlivier Pidoux (jop), Nadia Rambaldi (nr), Peter Widmer (wi). Layout: Andreas Waber (responsable), Mathias Wyssenbach (mw), Stephan Kneubühl. Assistantes de rédaction: Sylvie Fallot (f), Michela Ferrari (i), Karin Graniello (a), Irene Mikovcic-Christen (assistante du rédacteur en chef). Adresse: Rédaction Touring, Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne, tél. 031 380 50 00, fax 031 380 50 06. E-mail: touring@tcs.ch. Editeur: Touring Club Suisse, CP 820, 1214 Vernier (GE). Tirage: édition française: 413 884, tirage total: 1 325 035. Direction des publications/marketing médias: Reto Kammermann (responsable), Gabriela Amgarten. Annonces: Publicitas Publimag AG, Seilerstrasse 8, 3011 Berne, tél. 031 387 21 16, fax 031 387 21 00. Production: St. Galler Tagblatt AG, CIE Centre d’impression Edipresse Lausanne S.A., Basler Zeitung AG. Changements d’adresse: prière de les annoncer directement en mentionnant le numéro de membre au siège central du TCS, CP 820, 1214 Vernier, tél. 0844 888 111, e-mail: service@tcs.ch. Abonnement: compris dans la cotisation de membre TCS. Touring paraît 20 fois par année. La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les textes non commandés.
Les questions: 1. A l’étranger, quel autocollant doiton apposer sur nos véhicules? 2. Quelle voiture électrique avonsnous testée dans ce numéro? 3. Quelle profession Sylviane Berthod exerce-t-elle actuellement? Faites-nous parvenir vos réponses et vos coordonnées complètes sur carte postale, par SMS ou sur www.touring.ch. Concours 8/2011: le gril a été remporté par Ruth Weibel de Lucerne. Conditions de participation: la participation au concours Touring est ouverte à tous, à l’exception des collaborateurs du TCS et des membres de leur famille. Les gagnants seront désignés par tirage au sort et seront avisés par écrit. Les prix ne seront pas remis en espèces. Aucune correspondance ne sera échangée au sujet du concours. Le recours à la voie juridique est exclu.
Rédaction Touring, Concours des lecteurs, case postale, 3024 Berne, SMS: «Touring» plus les trois réponses au 9988 (1 fr./SMS) ou www.touring.ch. Délai: 19 juin 2011
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l’entretien | touring 10 | 9 juin 2011
Elle a quitté le ski pour l’ambulance
Quand vous roulez en ambulance avec feu bleu et sirène, comment réagissent les usagers?
Au terme de 12 ans de carrière en Coupe du Monde de ski, Sylviane Berthod accomplit une formation d’ambulancière, un métier qu’elle appréhende avec passion.
» Après une longue carrière de skieuse au plus haut niveau, comment se passe le retour à la vie «normale»?
Sylviane Berthod: cela n’est pas facile. Il faut accepter de se remettre en question et de tout recommencer à zéro. Heureusement, j’ai la chance d’exercer une activité qui me passionne autant que le ski. Cela me donne l’énergie nécessaire pour trouver ma place dans le monde professionnel.
Votre passé de sportive d’élite est-il utile dans votre nouvelle activité?
Oui. Je suis habituée à accomplir instinctivement le bon geste, à réagir vite, sans devoir réfléchir, et à ne pas me laisser déborder par les émotions. Comme en ski, je retrouve l’adrénaline et l’imprévu. Quand l’alarme sonne, on a trois minutes pour rejoindre l’ambulance et nous mettre en route, mais sans précipitation.
On voit de tout. En ville, les passants ont tendance à se lancer sur les passages piétons et les automobilistes à planter sur les freins. Sur l’autoroute, sans doute parce qu’ils écoutent de la musique, les gens ne nous entendent pas arriver et peuvent longuement nous barrer le passage. En cas d’accident, qui est responsable?
En règle générale, l’ambulancier. L’ambulance demande la priorité, mais n’est pas prioritaire. S’il s’avère que l’on roulait trop vite ou sans sirène, nous écopons même d’un retrait de permis. Tous les paramètres de la conduite sont enregistrés sur une «boîte noire», comme dans les avions. Dans les situations d’urgence, quel style de conduite adopter?
Il est important d’éviter les coups de frein intempestifs. S’ils sont chahutés, le collègue et le médecin à l’arrière ne pourront pas soigner le patient correctement. Au carrefour, par exemple, il est défendu de passer à tombeau ouvert. On doit traverser à la vitesse du pas, puis réaccélérer. Êtes-vous souvent confrontée à des scènes difficilement soutenables?
Non. Le deux tiers des interventions concernent des personnes âgées qui ont chuté à domicile et ne parviennent pas à se relever. Généralement, on les emmène à l’hôpital pour un contrôle. Le travail consiste essentiellement à les rassurer et à leur tenir la main dans l’ambulance. Si on parvient à les faire sourire, on a atteint notre but. Votre notoriété est-elle un avantage vis-à-vis des patients?
Oui. Cela les tranquillise. Ils ont l’impression d’être sauvés parce qu’ils voient arriver Sylviane Berthod. Ils dédramatisent la situation. En outre, cela donne des sujets de conversation. Trois ans après votre retrait de la compétition, vous reconnaît-on encore souvent?
Oui. Dans environ une intervention sur trois, et je l’apprécie. Pour tout sportif d’élite, tomber dans l’anonymat constitue une étape difficile. En ce qui me concerne, cela s’effectue progressivement.
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Christian Hofmann
Propos recueillis par Jacques-Olivier Pidoux
Après le ski de compétition, Sylviane Berthod suit une formation d’ambulancière.
Profil En 12 ans de Coupe de Monde de ski, Sylviane Berthod (34 ans) s’est régulièrement classée dans les dix premières en descente. Elle a obtenu 6 podiums et gagné en 2001 la descente de St-Moritz. Aujourd’hui, elle pratique surtout le ski de randonnée et apprécie les tours à moto. En outre, elle s’engage au profit d’associations caritatives.