TCS Genève n° 3 2023

Silence, on roule ! Le TCS propose aux communes un radar acoustique à la location

La section genevoise du Touring Club

Suisse (TCS) s’est dotée d’un radar acoustique d’une valeur de 20 000 fr. , afin de lutter contre les nuisances sonores. Cette initiative unique en Suisse romande vise à sensibiliser les usagers de la route, tout en collectant des données sur le bruit routier. En collaboration avec le SABRA (Service de l’air, du bruit et des rayonnements non ionisants), le TCS souhaite prévenir des niveaux sonores élevés, sachant que ces derniers dépassent trop souvent les limites recommandées en milieu urbain. Fonctionnant à la manière des radars de vitesse, cet appareil à vocation pédagogique est disponible à la location. Son déploiement est organisé à la demande des communes qui désirent encourager le respect des normes acoustiques ou améliorer la qualité de vie de leurs habitants. Les localités intéressées peuvent contacter le TCS : mobilite@tcsge.ch.

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Avantages membres

Réforme de l’impôt auto à Genève : vers un principe de pollueur-payeur Le Grand Conseil genevois s’engage dans une révision de l’imposition des véhicules, basée sur le principe du pollueur-payeur. Largement inspirée par une proposition du TCS, cette réforme vise à ajuster le calcul de l’impôt en fonction de deux critères : les émissions de CO2 des véhicules thermiques et le poids des véhicules électriques. L’objectif étant de stimuler l’acquisition de véhicules à faibles émissions et de moderniser un système devenu obsolète à l’aune des progrès technologiques. Alors que certaines voitures genevoises subissent des taxes jusqu’à trois fois supérieures à la moyenne suisse, cette modification entend équilibrer la charge fiscale de manière plus équitable et encourage la transition vers une mobilité plus respectueuse de l’environnement. Le texte servira de contre-projet à l’initiative de l’UDC et du MCG et sera soumis au vote des Genevois.

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Salon du vélo 2023 : le TCS partenaire de l’événement ! Du 10 au 12 novembre, Palexpo sera l’épicentre de l’univers cycliste avec le Salon du vélo 2023, attirant des professionnels de toute la région. À ne pas manquer : le TCS Genève, acteur majeur du domaine des transports, sera présent avec un stand interactif. En prime, les visiteurs auront la chance de tester leurs compétences cyclistes et de découvrir les derniers modèles de vélos grâce à la piste d’essai parrainée par le TCS.

Ce salon offre une occasion unique de plonger dans la culture cycliste, de rencontrer des professionnels du secteur et de vivre une expérience inédite. Que vous soyez un cycliste chevronné ou un novice curieux, le Salon du vélo 2023 a quelque chose à offrir à chacun. Réservez dès maintenant vos billets et rejoignez-nous pour un week-end de découvertes et d’aventures à deux roues !

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Une rentrée sous le signe des bonnes résolutions

Les vacances ont connu cet été un boom, tout comme les voyages écoresponsables, ce qui est une bonne nouvelle. Le TCS y participe largement avec ses 25 campings à travers toute la Suisse : un retour vers la nature et la proximité. Après les vacances, la rentrée a cette année une saveur particulière alors que Genève démarre une nouvelle législature et conçoit désormais les questions de mobilité de manière différente. Comme vous le verrez dans ce numéro, l’objectif du TCS Genève est le désengorgement et la sécurité. Alors que notre région connaît un développement continu, tant en termes d’emplois que d’habitants, et que pour ces derniers les nouveaux logements se construisent majoritairement en France voisine, il est impératif de diminuer le nombre des véhicules privés traversant chaque jour les frontières du canton. Cela passe notamment par de nouveaux parkings relais desservant les gares françaises du Léman Express au-delà d’Annemasse. De même que le développement du réseau ferroviaire existant en direction d’Annecy

et d’Évian. Des solutions doivent de plus être envisagées pour le sud du canton, où l’extension du tram vers Saint-Julien est certes bienvenue, mais ne suffira pas. Les engorgements routiers, de même que les impératifs environnementaux et de santé publique, ont conduit à un nouvel essor du vélo, une évolution positive. Toutefois, les accidents sont trop nombreux. Le TCS Genève multiplie en cette rentrée ses cours et campagnes de prévention. Quant au développement des infrastructures cyclables, il privilégie le réseau secondaire, offrant de meilleures conditions de sécurité. La lutte contre les incivilités est aussi une priorité, avec notamment le radar anti-bruit mis à disposition des communes. L’automne, ce sont enfin les escapades et découvertes des richesses naturelles et culturelles de la région, que vous découvrirez dans ce numéro. À consommer sans modération !

François Membrez, président du TCS Genève

Parution : trois fois par an (février, juin, octobre)

Éditeur : TCS Genève, quai Gustave-Ador 2, 1207 Genève

Éditeur responsable : François Membrez, président

Secrétariat de rédaction et photographie

couverture : Anaïs Pitteloud

Art Director : Alban Seeger

Layout : Sara Bönzli

Journaliste principale : Katja Baud-Lavigne

Journaliste pages 7 et 12 : Didier Tischler Taillard

touring Impressum Journal de la section genevoise du Touring Club Suisse

Objectif désengorgement

Ce n’est un secret pour personne, la surcharge de trafic est telle à Genève que circuler devient de plus en plus fastidieux, notamment en cas de travaux ou d’accident. C’est donc en toute logique que les thèmes prioritaires de la mobilité pour la nouvelle législature 2023-2028 mettent l’accent sur la diminution du trafic pendulaire automobile en provenance de l’extérieur du canton, et plus particulièrement de France voisine. « Ce flux crée trop d’encombrement et doit faire l’objet d’un report modal sur les transports publics, insiste François Membrez. C’est une priorité absolue. »

Pour pallier ce problème, un des buts est de rendre le Léman Express attractif. Mais il s’agit d’une tâche au long cours.

Il faut à tout prix libérer Genève d’une circulation devenue trop problématique. Durant la nouvelle législature 2023-2028, les acteurs concernés se mobilisent donc pour diminuer le trafic pendulaire venant de l’extérieur du canton et demandent des parcours cyclables sécurisés sur le réseau routier secondaire. François Membrez, président de la section genevoise du TCS, détaille les grandes lignes de ce vaste plan d’action.

« Il est vrai qu’il fonctionne beaucoup mieux depuis Annemasse que depuis Évian, reconnaît François Membrez. Il y a moins de cadences et les gares de Perrignier, Bons-en-Chablais et Machilly ont une fréquentation misérable. » La faute au manque d’infrastructures aux abords de ces arrêts. Mais le président ne se laisse pas décourager pour autant. « Il faut de grands parkings des côtés est et ouest de ces points, qui soient desservis par des bus et emmènent les usagers jusqu’à la gare. C’est à ce type de projets que les fonds transfrontaliers doivent être affectés. »

Un chantier de grande envergure, puisque les villes de la Roche-sur-Foron, Reignier et Saint-Pierre-en-Faucigny sont

également concernées. Sans parler du fait que la solution proposée implique une augmentation du temps de trajet et une pénibilité supplémentaire pour les pendulaires. « C’est un réflexe à prendre, assure François Membrez. Pouvoir travailler à Genève est un privilège qui vaut bien cet effort. Il faut bien entendu être efficace pour que le système fonctionne. Offrir la gratuité des parkings et des navettes, ainsi que des bus réguliers et rapides pour rejoindre toutes ces gares. » Pour celles et ceux qui ne pourraient pas emprunter les transports publics, le covoiturage est évidemment largement encouragé.

Du côté de la mobilité douce, la solution passe par la promotion des parcours

cyclables sécurisés et continus sur le réseau secondaire. « Il y a un engouement pour le vélo qu’il faut absolument défendre et soutenir, se réjouit le président. Et pas seulement pour le cyclotourisme, mais également pour se déplacer et faire les courses. » Malheureusement, les cyclistes ne se sentent pas en sécurité. Et si actuellement, la politique va plutôt dans le sens de développer des voies cyclables sur les grands axes, le TCS préconise pour sa part d’enrichir le réseau secondaire, afin de le rendre plus sûr et attractif. De nombreux travaux d’aménagement sont donc à entreprendre. Parallèlement au côté pratique, un effort est également nécessaire au niveau du savoir-vivre sur la route. « Les usagers du vélo doivent se sentir plus en sécurité, assure François Membrez. Mais ils doivent également mieux respecter les autres cyclistes et les piétons. C’est notamment valable pour les vélos rapides. » Plusieurs campagnes de bons comportements et de sécurité verront donc le jour pour réduire les incivilités de toute sorte.

Au chapitre de la mobilité électrique, le TCS tient à accélérer la transition. C’est dans cette optique qu’il préconise l’installation de bornes de recharge rapide en surface. « Genève étant un canton de locataires, beaucoup de gens n’en sont pas équipés à la maison, note le président. Il y a la possibilité technique et la place matérielle pour installer des points de recharge sur la voie publique, comme cela se fait dans d’autres villes. À Genève, on en trouve quelques-uns dans

certains parkings souterrains, mais c’est largement insuffisant. »

Autre point de pénurie, le nombre de places de stationnement. Bien que ce facteur semble être en contradiction avec le concept de désengorger la ville des voitures, il n’en est rien. « Nous voulons surtout promouvoir les places de parking des habitants, assure le président, notamment ceux qui n’ont pas de possibilité de se garer dans un parking propre. Il est également important de maintenir des places pour les commerces. Concernant les pendulaires, ce ne sont pas les places de parking qui poussent les gens à prendre leur voiture, mais le manque d’attractivité des transports publics. »

Autre moyen d’alléger le parc automobile, la mise en place d’un Plan d’Action de la mobilité de partage à grande échelle, que ce soit pour le vélo, les deux-roues motorisés ou les voitures, aussi bien privés que publics. « Il s’agit de mettre à disposition des véhicules pour les personnes qui veulent faire de petits trajets, sur le modèle de ce qui se fait déjà pour les vélos en libre-service, explique François Membrez. Le système pour ces derniers est plutôt bon, mais il faut développer le reste. »

Le comité souhaite également mettre fin à la politique discriminatoire des deux-roues motorisés. « À Genève, il y a 60 000 motos et scooters, indique le président. Et ce sans compter ceux qui viennent de l’extérieur. C’est un nombre considérable, pourtant, ils sont ostracisés en matière de places de stationnement par rapport à d’autres types de véhicules.

Ce projet inclut également les vélos électriques et la possibilité de multiplier les barres d’accrochage. »

Dernier point capital, lutter contre les incivilités de tous les acteurs de la mobilité, et plus particulièrement celles concernant les excès de bruit. « Une minorité de véhicules nuit à la tranquillité des gens et il faut impérativement sévir contre cette catégorie d’usagers de la route, conclut François Membrez. Nous avons donc acquis un radar antibruit pour effectuer des campagnes de sensibilisation dans ce sens (lire brève p. 2). » Une législature qui promet d’être chargée, mais devrait permettre de beaux résultats.

Katja Baud-Lavigne

François Membrez, président de la section genevoise du TCS devant la Gare de Genève Eaux-Vives

Bellevue : dernière ligne droite pour le chantier de réaménagement

La phase finale des travaux de requalification de la route de Lausanne a enfin débuté, avec cinq mois de retard. En cause, la complexité de mise en œuvre des bassins de rétention, destinés à protéger le lac et les riverains en cas de pollution impliquant des substances dangereuses. Des ouvrages qui constituent une première cantonale.

Débuté en janvier 2022, le chantier de réaménagement de la route de Lausanne – destiné à sécuriser la traversée de Bellevue – devait s’achever en mars 2024. Un calendrier qui n’a pu être respecté, en raison notamment d’une sous-évaluation des difficultés liées à la construction des trois grands bassins de rétention. Ces derniers doivent permettre la mise en conformité du tronçon routier en regard de l’ordonnance sur la protection contre les accidents majeurs (OPAM). En effet, si un problème survient et compromet l’intégrité du lac ou la sécurité des riverains, le dispositif mis en place sera capable de retenir et stocker l’entier du contenu d’un camion-citerne.

Reliés à un réseau complexe de canalisations et de grilles de collecte disposées le long des 900 mètres de la section réaménagée, ces bassins souterrains

permettront de limiter une pollution environnementale qui pourrait s’avérer dramatique. « Dès leur arrivée, les secours ferment les vannes des cuves, empêchant le liquide transporté de se déverser dans le lac », explique Meryl Meldem, ingénieure au service des routes de l’Office cantonal du génie civil (OCGC) sur le site de l’État de Genève. « Une fois la situation maîtrisée, la substance est pompée puis traitée en toute sécurité. » Afin d’éviter toute pollution chronique, les bassins sont également raccordés à des systèmes de traitement des eaux de chaussée, qui captent et stockent divers polluants nocifs tels que sédiments, déchets flottants ou liquides légers. À noter que ce chantier constitue une première pour l’OCGC, ce type d’installation n’ayant jamais été réalisé auparavant dans le canton.

Désormais, chaque route soumise à l’OPAM fait l’objet d’une analyse de risques. Différents critères déterminent la mise en place ou non de mesures de protection. Parmi eux, on citera notamment la quantité de poids lourds empruntant chaque jour le tracé, les matières dangereuses transportées ou encore le temps d’intervention des secours. Dans le cas présent, de nombreux camions convoient quotidiennement de l’essence ou des huiles minérales – très nocives pour l’environne ment – sur la route de Lausanne. Précisons encore que cette dernière étape, qui a débuté le 22 août dernier, exige le passage du tronçon concerné en sens unique (dans le sens GenèveLausanne) pour une durée de douze mois. Pour un résultat que l’on espère à la hauteur des attentes des riverains et usagers.

Katja Baud-Lavigne

Pour suivre l’actualité des travaux en ligne : https://www.ge.ch/blog/traversee-bellevue

Principaux objectifs des travaux

• Harmonisation du cœur de Bellevue

• Réduction de la vitesse à 30 km/h et pose d’un revêtement phonoabsorbant

• Traversées piétonnes facilitées entre le haut de Bellevue et le lac

• Flux piétons favorisés aux abords de la route

• Amélioration de l’interaction entre la mobilité douce et les transports publics

• Maintien d’un maximum de places de stationnement

• Passage des convois routiers exceptionnels garanti

• Amélioration de la sécurité pour tous les usagers

• Implantation d’un alignement d’arbres

« L’idée a germé pendant la période covid, confie Joël Goldstein, le directeur général de la fondation. Les seniors, particulièrement fragiles, étaient contraints de rester chez eux et nous ne pouvions plus offrir nos services. »

S’inspirant des bibliobus, Pro Senectute Genève a ainsi créé le Bus Social Senior.

« Le temps d’équiper le véhicule et d’en assurer le financement, nous avons pu débuter en 2022 en nous concentrant particulièrement sur les huit communes* de la Champagne et du Mandement qui sont moins bien desservies en transports publics que les communes périphériques, poursuit-il. Le succès a été rapidement au rendez-vous car à chaque étape, une à deux fois par mois entre mai et août, nous avons environ une dizaine de seniors à qui nos assistantes sociales et assistants sociaux peuvent prodiguer conseils et accompagnements administratifs pendant environ une heure. »

L’aîné conseillé peut alors bénéficier de services qui vont de multiples démarches administratives telles que les droits dans le domaine des prestations sociales, l’évaluation d’un budget ou encore la préparation d’une entrée en EMS. Le catalogue d’aides proposées étant extrêmement large et varié, pour les connaître de manière exhaustive, il

Les seniors choyés jusque chez eux

Se déplacer lorsque l’on est âgé et que l’on habite en campagne n’est pas toujours une chose aisée. Fort de ce constat et grâce à un bus, la fondation Pro Senectute Genève a mis en place depuis l’an dernier un service de consultations sociales à domicile. Explications.

convient de s’adresser directement au secrétariat de sa commune ou chez Pro Senectute Genève. Cerise sur le gâteau, toutes ces prestations sont gratuites car elles sont prises en charge par l’Office fédéral des assurances sociales et la commune de résidence de l’aîné. Pour le reste, la problématique de la mobilité des personnes âgées est délicate à résoudre. « Nous avons actuellement une génération de seniors pour qui le déplacement individuel était la panacée et un symbole de liberté, analyse Joël Goldstein. Or, aujourd’hui, on le sait bien, se déplacer en voiture notamment au centre-ville est devenu très compli-

qué, tant au niveau des embouteillages que des parkings. Il est évident qu’il va falloir réfléchir à notre politique de déplacements, mais également changer les mentalités. »

En attendant, les aînés de la Champagne et du Mandement peuvent bien évidemment profiter du Bus Social Senior car l’opération risque fort de s’installer dans la durée et, pourquoi pas, s’étendre à d’autres communes. Pour le plus grand bonheur des seniors et de leurs proches.

Didier Tischler Taillard

*Aire-la-Ville, Avully, Avusy, Cartigny, Chancy, Laconnex, Russin et Soral

Dans la nuit du 11 au 12 décembre 1602, les troupes savoyardes attaquent par surprise Genève endormie. Pour parvenir aux portes de la Cité de Calvin en toute discrétion, elles longent l’Arve, puis remontent le Rhône jusqu’à la Corraterie, avant d’atteindre la porte de Neuve. Charles-Emmanuel Ier, Duc de Savoie et Prince de Piémont, attend patiemment à Étrembières qu’on lui rapporte une victoire. L’Histoire en décidera autrement. La défaite aurait-elle été moins amère en sachant que 400 ans plus tard, une course lui serait dédiée ? On ne le saura jamais. Toujours est-il qu’après cinq années de patience, la Course du Duc est enfin de retour. « Certes, l’attente est longue, reconnaît Jerry Maspoli, président de la Course de l’Escalade. Mais c’est une manière de rendre l’épreuve un peu

Plus exclusive encore que les Jeux olympiques, puisqu’elle ne se tient que tous les cinq ans, la Course du Duc fait son grand retour cette année. L’occasion de se pencher sur l’historique et les nouveautés de cet événement très attendu par les Genevois.

exclusive. Et surtout, un tel événement transfrontalier est très compliqué à organiser. Nous avons commencé à planifier cette édition à l’été 2022. » D’après lui, une organisation annuelle ne simplifierait pas pour autant la logistique. « On s’enlèverait peut-être quelques complications, mais ça la rendrait moins attrayante et les gens se lasseraient. Peut-être aussi qu’on n’obtiendrait pas les autorisations nécessaires. Sous cette forme, elle est tolérée. On arrive à faire quelque chose d’incroyable en collaboration avec toutes les communes haut-savoyardes, les polices françaises et suisses parce que c’est tous les cinq ans. » Une cinquième édition très attendue donc, qui verra son départ repoussé au samedi soir. Pour des questions d’autorisations de police et de circulation, les organisateurs se voient contraints de lancer la Course du Duc dans la foulée du walking. « On aurait bien sûr préféré faire ça le vendredi soir et avoir trois jours de fête, regrette Jerry Maspoli. Malheureusement, nous ne sommes plus aussi libres qu’auparavant et nous devons nous plier à ce genre de demandes. »

Côté parcours, les participants visiteront la vieille ville avant de connaître la libération en passant la ligne d’arrivée aux Bastions. « C’est presque méchant pour les coureurs, mais la Course du Duc fait partie intégrante de la Course de

l’Escalade, s’amuse le président. Il n’y a donc aucune raison pour que l’on ne termine pas sur le tracé historique.

Arrivés près des Bastions, on dévie le parcours pour le faire passer non loin de la cathédrale, avant de redescendre sur la place Neuve. On va essayer d’animer les rues au maximum, pour que ce soit sympa et joli. »

Ravi de cette surprise un peu sadique qu’il réserve à ses coureurs, Jerry Maspoli ne s’est pour sa part jamais essayé à la Course du Duc. « C’est beaucoup trop long pour moi, rit-il. Je suis un ancien sprinter, donc ça me fait peur. Mais je l’ai faite à vélo. » Ce qui ne l’empêche pas d’avoir quelques conseils à prodiguer à celles et ceux qui s’apprêtent à tenter l’aventure. « Ce n’est pas une course facile et on doit avoir un certain niveau pour y participer, prévient-il. Le début du parcours est très vallonné, il faut s’économiser. Les choses s’arrangent quand on arrive sur Veyrier et après c’est roulant. Presque facile, sur la fin de parcours. En dehors de la petite surprise de la vieille ville, bien sûr. Et puis, dès qu’on arrive sur le parcours standard, on est libéré de la contrainte de temps. »

Une contrainte capitale, qui implique que les coureurs soient capables de tenir une moyenne de 10 km/h. « C’est très important, insiste Jerry Maspoli. Nous sommes passablement mis sous pression pour respecter le temps barrière qui nous est imposé. Même si cela déroge à notre

principe de base d’organiser une course très populaire, nous sommes obligés de mettre l’accent dessus. »

Inutile pour autant de songer au dopage, des contrôles seront effectués, et le comité d’organisation ne tolère aucune forme de tricherie. « L’athlète qui s’inscrit accepte la règle d’éthique sportive, prévient le président. Il est tout aussi grave d’emprunter des raccourcis que de se doper. » Pour couper court à toute tentative, des tapis de contrôle permettant de vérifier que les gens passent au bon endroit sont placés tout au long du tracé. « Nous avons déjà banni pour toujours des coureurs qui ont fraudé, poursuit Jerry Maspoli. On est assez radical là-dessus, c’est une question de respect pour les concurrents. On ne veut pas de tricheurs. Nous avons également

En avant, marche !

Pour celles et ceux qui sont fâchés avec la course à pied, mais qui tiennent à participer malgré tout, il existe l’alternative du parcours walking : 8,960 kilomètres au départ de Veyrier, le samedi soir dès 19 heures. Une initiative bienvenue qui s’essouffle un peu depuis quelques années. « C’est un peu prétentieux de dire ça, avoue Jerry Maspoli. Beaucoup de courses aimeraient avoir notre nombre d’inscrits, mais c’est vrai qu’on observe un petit déclin. »

La faute à une logistique qui s’est complexifiée au fil des ans. « Le walking n’est pas qu’une expérience de quelques heures de marche, mais également une aventure pour se rendre à Veyrier, observe Jerry Maspoli. Notamment en raison des routes qui sont fermées bien plus tôt. C’est devenu un peu compliqué d’y participer et ça peut mettre un petit coup de frein aux inscriptions. Quoi qu’il en soit, on essaye quand même d’y rajouter de la fête et de l’ambiance. Les gens qui y participent ont toujours du plaisir à le faire. »

Une baisse de fréquentation un peu frustrante, eu égard aux moyens organisationnels déployés. Mais pas de quoi décourager le président, qui en plaisante. « Le vrai Genevois, s’il pouvait partir de chez lui cinq minutes avant le début de la course et arriver avec sa voiture sur la ligne de départ, ça lui plairait bien. Là, on arrive à Veyrier une heure et demie avant le départ, après être passé par les Bastions et avoir pris

récupéré la prime que nous avions donnée à une personne qui était arrivée deuxième en empruntant des chemins de traverse. Depuis cette histoire, nous avons d’ailleurs rajouté des tapis de contrôle. »

Les athlètes intéressés sont invités à s’inscrire rapidement, les organisateurs s’attendant à une fréquentation à la hauteur de l’événement. « Après de multiples calculs, nous avons dû fixer une limite de 7500 participants pour des raisons logistiques, avertit Jerry Maspoli. Au-delà de cette jauge, nous ne serons plus en mesure de transporter les gens ou d’organiser un départ à Reignier. » Le premier défi du Duc sera donc de décrocher un sésame pour se présenter sur la ligne de départ…

Katja Baud-Lavigne

une navette à horaire très fixe, ça peut rebuter. Et pour ceux qui tentent d’y aller par leurs propres moyens, ça s’avère compliqué aussi. »

Afin de conserver l’esprit bon enfant qui caractérise le walking, les participants ne reçoivent pas de prix et ne sont pas classés. Seul le temps net enregistré leur sera communiqué. « Il y a bien quelques performers qui ont envie de faire quelque chose devant, explique Jerry Maspoli. Mais la plupart des gens sont vraiment là pour s’amuser. Le walking est aussi utilisé par les entreprises pour organiser du team building, donc on ne veut pas y injecter de la compétition. »

Quant à une éventuelle épreuve de « walking Duc », il ne faut malheureusement pas y compter. « Nous aurions adoré le faire, mais le temps joue contre nous, regrette le président. Plus le parcours est long, plus il faut fermer les routes longtemps et la mobilité devient très compliquée. On a déjà réussi à obtenir un délai supplémentaire pour la durée de la Course du Duc, mais faire marcher les gens pendant vingt kilomètres, ça prendrait plusieurs heures et on bloquerait vraiment trop le canton. »

Vous souhaitez y participer ? www.escalade.ch

Le saviez-vous ?

Votre TCS régional est le partenaire sécurité routière de la Course de l’Escalade. Nous encadrons chaque année les courses avec des voitures électriques et des motos.

Un peu d’Histoire

2002 Double célébration pour cette année à marquer d’une pierre blanche : voilà 400 ans que les Genevois ont repoussé les Savoyards et 25 ans qu’ils galopent à l’occasion de la course de l’Escalade. Décision est prise de commémorer le parcours historique des troupes savoyardes en mettant sur pied une course dédiée, le tout avec la complicité de la compagnie de 1602. Départ de Reignier – en Haute-Savoie – fixé le samedi à 13h30, avant les épreuves traditionnelles. La Course du Duc est née.

2007 Le succès de la première édition convainc les organisateurs de pérenniser l’événement. Il se tiendra donc tous les cinq ans. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, on garde tout : le parcours, le temps maximal et le départ à 13h30 le samedi.

2012 Face au succès croissant des courses du samedi, le comité d’organisation décide de lancer les coureurs du Duc le vendredi soir. Tout comme les Savoyards à l’époque, ils arpentent le tracé de nuit. Mais eux ont droit à la lampe frontale !

2017 Pour des raisons de sécurité, le parcours d’origine est rallongé de deux kilomètres. Les organisateurs se voient dans l’obligation de conjuguer le tracé du Duc avec celui du walking dès le passage de la frontière à Veyrier. Désormais, les participants traverseront le plateau de Vessy plutôt que de suivre la route de Florissant.

2023 On reprend le tracé de 2017 sur 20,5 kilomètres, moyennant quelques adaptations mineures en fonction des travaux et des autorisations délivrées. Deux nouveautés au programme néanmoins : un départ le samedi soir, et une traversée de la vieille ville avant de passer la ligne d’arrivée aux Bastions.

Plus de sécurité pour les e-bikes

Depuis le 1er avril 2022, les vélos électriques sont soumis à de nouvelles obligations, notamment en matière d’éclairage. Point de situation.

Toujours plus nombreux sur nos routes, les vélos électriques constituent une catégorie de véhicules exposée. Pas de secret, la sécurité passe par leur visibilité. « Les engins concernés présentent de petites silhouettes et leurs conducteurs sont des plus vulnérables en cas d’accident », martèle Jean-Pierre Knoblauch, responsable de la sécurité routière du TCS Genève. « Afin d’éviter les collisions, il est important que l’on puisse bien distinguer un vélo électrique en approche. D’autant plus, lorsque le trafic des cycles et piétons est voisin, comme c’est le cas sur le pont du Mont-Blanc ou les quais, par exemple. » À noter que si le feu de jour n’est pas obligatoire pour les vélos à force musculaire, il est néanmoins recommandé, pour la même raison. Quant aux vélos de sport, ils sont

soumis aux mêmes règles que leurs cousins citadins.

Toujours pour des raisons de sécurité, les modèles avec une assistance au pédalage jusqu’à 45 km/h devront être munis d’un compteur de vitesse dès le 1er avril 2024. Les nouveaux, tout au moins. Les autres auront l’obligation de s’équiper d’ici au 1er avril 2027. Ce dispositif permettra aux usagers de savoir à quelle allure ils roulent précisément, seule manière efficace de se conformer aux limitations qu’ils sont tenus de respecter, notamment dans les zones 20 ou 30. « Actuellement l’appréciation de la vitesse avec un e-bike sans compteur reste subjective, donc difficile à évaluer pour le conducteur, poursuit Jean-Pierre Knoblauch. Il faut rappeler qu’en matière de sécurité, les conséquences d’une éventuelle

collision à 30 km/h avec un piéton ou un autre véhicule seront beaucoup plus graves que si elle devait se produire à 15 km/h. »

Selon le principe de l’énergie cinétique, la distance de freinage et la violence d’un choc sont quadruplées lorsque la vitesse est doublée. La distance de réaction évolue aussi en fonction de la vitesse du véhicule : à 40 km/h, un conducteur parcourt 12 mètres – dans le meilleur des cas – avant de réagir face à un événement inattendu, alors qu’il lui en faudrait la moitié à 20 km/h. Précisons encore qu’en cas d’infractions les cyclistes récalcitrants s’exposent à des amendes d’ordre : le défaut d’éclairage leur coûtera 20 fr. et l’excès de vitesse 30 fr., pour n’en citer que deux.

Katja Baud-Lavigne

Stages de conduite du TCS : l’école de la route pour tous

Quelle que soit votre génération, votre expérience ou vos aspirations routières, ces programmes sont des tremplins qui déverrouilleront votre confiance au volant et bien plus encore ! Petit tour de piste.

Pour les Seniors : revisiter la conduite et s’embarquer dans la révolution e-bike

Stage senior en groupe : redécouvrez la joie de conduire ! Avec l'expertise de Berdoz Optic, comprenez comment la vision et l'ouïe influencent votre conduite. L'office cantonal des véhicules éclaire sur les règlements du permis, et la Police routière vous plonge dans les méandres de la circulation actuelle. Rendez-vous

Santiago, 17 ans, stage de conduite auto-école junior.

les lundis 2 octobre et 13 novembre, de 13h à 17h, au Plantin à Meyrin.

Stage e-bike : les vélos électriques sont la nouvelle tendance, et ce n'est pas un hasard ! Adoptez cette mobilité douce, moderne et pratique lors d'un stage qui mélange pratique et théorie. Rendezvous le samedi 7 octobre, de 8h à 12h30 au Centre technique TCS Meyrin.

Pour la jeune génération : vers l’autonomie routière

Stage Auto-école : pour les jeunes dès 17 ans, ce stage de sept jours est une initiation complète à la route. Pour 1500 fr., bénéficiez d’une formation théorique, d’une expérience au volant sur piste et

sur route, et du cours de sensibilisation. Prochaines dates : 21–27 octobre, 29 juin–5 juillet 2024, 19–25 octobre 2024.

Stage Auto-école juniors : à destination des 15 à 24 ans, vivez une première immersion routière. Pour 580 fr., combinez apprentissage intensif de la théorie et pratique de conduite sur piste, avec le bonus d'un cours de premiers secours. Prochaines dates : 2–6 avril 2024, 12–16 août 2024.

Les places sont limitées, inscrivez-vous rapidement. Posez-nous vos questions sur les programmes et les tarifs : www.tcs-cours.ch, 022 735 46 53, info@tcsge.ch

« J’avais hyper peur de conduire au début et là je me sens prêt à conduire avec mes parents. C’est tranquille honnêtement !»

Quelques lieux pour bien rigoler

« Rire est le propre de l’Homme », disait Rabelais au XVIe siècle. La citation n’a pas pris une ride. Cela d’autant plus qu’en cette période parfois maussade, passer du temps à écouter un artiste peut faire oublier le quotidien à coups de punchlines décoiffantes et procure de vrais petits moments de bonheur. État des lieux genevois.

Les anciens s’en souviennent. Bourvil, Fernandel ou Raymond Devos faisaient du stand-up, ce genre comique où un humoriste seul, sans décor, sans accessoires, prenait l’auditoire à témoin des histoires qui lui seraient arrivées. Si le genre a persisté au cours des décennies, il a littéralement explosé dans les années 2000 lorsque Jamel Debbouze, autre spécialiste, a créé et lancé son fameux Jamel Comedy Club. De très nombreux talents s’y sont révélés et le phénomène n’a cessé de prendre de l’ampleur. Toute la francophonie a suivi avec de multiples « Comedy Club » : on en trouve en Afrique de l’Ouest, au Québec, en Belgique et bien sûr en Suisse romande. Genève n’a ainsi pas été épargnée, si l’on ose dire. L’une des premières, l’humoriste Marina Rollman, née dans la cité de Calvin, a fait son trou dans le stand-up et fait aujourd’hui carrière à Paris en ayant

élargi sa palette. Derrière la trentenaire, de nombreux artistes genevois comme Cinzia Cattaneo, Charles Nouveau, Thibaud Agoston, Alexandre Kominek ou encore Rebecca Balestra se sont engouffrés dans la brèche. Un café-théâtre et boîte de production spécialisée, le Caustic Comedy Club, a même été créé à Carouge en 2017.

« Notre lieu est le seul à être uniquement dévolu au stand-up », expliquent Émilie Chapelle et Olivia Gardet, gérantes du coin de la cité sarde.

« Les autres spectacles de ce type se déroulent dans des endroits aménagés qui se multiplient pour cette discipline qui ne cesse de s’étendre. » Mais pour elles, pas question de concurrence, cette émulation est bénéfique. « Il faut dire aussi que Genève n’est pas Paris, sourient-elles, il serait difficile de faire vivre plusieurs salles comme la nôtre

uniquement avec ce genre de spectacles pour des artistes locaux. »

Ainsi, d’autres salles mâtinent leur affiche avec des concerts live, des DJ, divers spectacles et invitent ponctuellement des humoristes de la région. Hormis le Caustic qui présente du stand-up chaque fin de semaine, on liste toutefois environ une demi-douzaine d’adresses programmant ce genre humoristique totalement jubilatoire. Pour plus de détails, on ne peut que conseiller aux curieux de se rendre sur les sites web des différentes adresses figurant dans notre infographie pour connaître avec précision les dates des spectacles ainsi que les noms des artistes programmés.

Et ne jamais oublier que, comme l’a dit l’excellent et regretté Raymond Devos : « Qui prête à rire n’est jamais sûr d’être remboursé. »

Didier Tischler Taillard

Une escapade grisonne à l’automne

Quelle plus belle manière de contrer le blues de la rentrée que de s’évader quelques jours dans les paysages magiques des Grisons ? Une région authentique, qui regorge de trésors et comble aussi bien les amoureux de la nature que les grands gourmands. Pour une journée ou pour une semaine, suivez le guide !

Depuis sa création, en 1896, le TCS attache une importance toute particulière à la mise en lumière des multiples richesses de nos régions. C’est d’ailleurs cet esprit d’exploration et de découverte qu’incarne le terme Touring. À l’occasion du Jeûne genevois, un groupe de 40 personnes a eu le plaisir de participer à notre voyage vers le val Poschiavo (lire p. 14). Dans le prolongement de cette escapade, nous offrons la possibilité de partir seul ou à plusieurs en direction des Grisons grâce à l’Alpine Circle, un circuit spécialement conçu en collaboration avec Grison Tourisme. Un itinéraire en boucle d’une flexibilité exceptionnelle, puisqu’il se parcourt aussi bien en train, en bus ou en voiture, et se décline en trois variantes : la « Ruta cumpleta », un périple de 450 kilomètres qui s’effectue en 5 à 10 jours, permet de découvrir toute la richesse des Grisons, avec en prime une incursion au Tessin. La « Ruta centrala » se parcourt en 3 à 5 jours sur 200 kilomètres, tandis que la « Ruta focus » permet de voir l’essentiel du circuit en 150 kilomètres. À réaliser sur une journée ou un week-end. Les voyageurs peuvent suivre notre itinéraire

suggéré ou le personnaliser autant qu’ils le souhaitent : chaque variante peut en effet débuter à différents endroits et être prolongée en fonction des intérêts de chacun. Précisons néanmoins que la ville de Coire constitue un point de départ idéal, une nouvelle liaison ferroviaire directe Genève – Berne –Coire étant désormais proposée chaque week-end.

Pour en savoir plus sur ce circuit, rendez-vous sur graubuenden.ch/ alpinecircle. Et si ces lignes vous ont mené sur la route des Grisons, n’hésitez pas à partager vos aventures en nous taguant sur les réseaux sociaux, @tcsgeneve.

Parmi les moments forts de l’Alpine Circle, on retiendra le site glaciaire de Diavolezza et sa terrasse ensoleillée du Berghaus, à 3000 mètres d’altitude – qui offre une vue sublime sur les sommets alpins du Piz Bernina et du Piz Palü –, les gorges du Rhin et le célèbre viaduc de Landwasser, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Du haut de ses 65 mètres, ce dernier est devenu l’une des attractions les plus photographiées des Grisons. Sans oublier le Parc National Suisse, le plus ancien parc national des Alpes. L’occasion pour les randonneurs d’explorer ses 80 kilo-

Concours

mètres de sentiers, bordés de mélèzes dorés. Les amoureux des animaux prendront soin de glisser des jumelles dans leurs bagages et auront peut-être la chance d’apercevoir des chamois, des bouquetins, des marmottes, voire des aigles royaux ou des gypaètes barbus. En tendant l’oreille, ils entendront même le brame des cerfs à travers l’immensité de la forêt. Quant aux adeptes de sensations fortes, ils profiteront de descendre le Rhin en rafting sur une vingtaine de kilomètres depuis le village d’Ilanz à Reichenau. Une aventure palpitante au cœur du « Grand Canyon suisse ». Les gourmands se régaleront avec les traditionnels capuns (feuilles de bette farcies), la soupe à l’orge, le gratin de pizokel (sorte de spätzle), la viande séchée ou encore la fameuse tourte aux noix. Enfin, les amateurs de gibier pourront succomber aux nombreuses spécialités provenant de la chasse locale durant la saison automnale. Un programme riche et varié à ne surtout pas manquer !

Katja Baud-Lavigne

En route pour un voyage en train ! Participez à notre concours sur touring.ch/quiz-lecteurs et avec un peu de chance, vous pourriez gagner un voyage en train (abo demi-prix, 2e classe) sur l’Alpine Circle dans les Grisons pour deux personnes avec séjour en chambre double pour quatre nuits en demi-pension et wellness dans un hôtel des Private Selection Hotels. Le délai de participation est fixé au 31 octobre 2023. Découvrez ainsi les 4 étapes de ce voyage « touring ». www.graubuenden.ch/fr/activites/alpine-circle

Pleins feux sur les activités organisées par le TCS Genève

À Genève, l’esprit du TCS bouillonne. Une belle énergie qui anime la ville et ses environs au fil des saisons, entraînant ses habitants dans une farandole d’aventures et de découvertes. Prenez donc la route avec nous et venez explorer la multitude d’activités que nous avons à proposer !

le responsable. Dans les cours intermédiaires, on apprend à changer la chaîne, régler les freins, ce genre de choses. Et dans le niveau expert, on va jusqu’à démonter le dérailleur. » Les personnes intéressées peuvent suivre le cursus entier ou s’inscrire uniquement au cours qui les concerne.

Dans le groupe moto, on aime l’eau. À l’agenda de cette saison, les lacs de Thoune, d’Arnon et des Taillères. La dernière date étant prévue pour septembre, à Château d’Œx. Quatre sorties d’une journée, réparties en général du printemps à l’automne. Sauf que cette année, les trois premières ont été regroupées entre le 10 juin et le 1er juillet, en raison d’une météo exécrable aux dates prévues à l’origine. Au programme : départ le matin, premier arrêt au bout de deux heures pour un café-croissant. Les participants continuent ensuite de rouler jusqu’au repas de midi, puis ils reprennent la route jusque vers 16 heures, pour une nouvelle pause, avant de rentrer à Genève. Pour des questions de sécurité, la participation est limitée à quinze motos par sortie, encadrées par trois motos accompagnantes. « Il peut y avoir deux personnes par moto, précise le responsable. Si tout à coup, une moto supplémentaire se présente, on peut discuter, mais la limite officielle est fixée à quinze. » Quant au type de participants, il est très varié, notamment en termes d’âge. « Comme Tintin, ou presque, s’amuse Pierre-Alain Fivaz. La personne la plus jeune qu’on ait eue, comme passagère, bien évidemment, avait entre 13 et 15 ans. Le plus âgé n’a pas 77 ans, mais pas loin. »

En marge de ces excursions, Pierre-Alain Fivaz a créé un groupe WhatsApp sur lequel il ajoute les inscrits au fil des sorties. « En début d’année, j’envoie un message et sous prétexte d’une fondue entre amis, par exemple, on passe une soirée ensemble. Ça nous donne l’occasion de partager plus tranquillement que pendant un tour à moto. En général, un minimum de vingt personnes s’inscrit à chaque fois. » Une belle ambiance qu’il entend voir perdurer.

Activités cyclotourisme

Au printemps, le groupe cyclotourisme propose des cours de mécanique sur trois niveaux. « Le premier permet d’acquérir les rudiments, explique Philippe Urech,

Activités cyclotourisme

Parallèlement à ces formations, huit sorties vélo sont organisées chaque année, la première étant couplée à un cours de mécanique de base. « Un parcours d’une vingtaine de kilomètres permet aux gens qui n’ont pas l’habitude de prendre confiance sur la route avec leur vélo, assure Philippe Urech. Puis nous augmentons progressivement la difficulté au fil de la saison, pour atteindre les 80 kilomètres environ. » Depuis quatre ans, le groupe met aussi sur pied une sortie d’une journée autour d’un lac. « Cette année, nous nous sommes rendus au lac du Bourget, raconte le responsable du groupe de travail. Le déplacement des participants et de leurs vélos est organisé en bus depuis Genève. »

Au programme de cette saison également, la 10e édition du Tour du canton. À ses débuts, la course était plutôt orientée cyclisme sportif : une seule boucle de 130 kilomètres. Il y a 10 ans,

Sorties moto

le comité d’organisation démocratise l’événement en proposant trois parcours : l’Or (133 km), l’Argent (83 km), ainsi que la Cantonade (38 km).

Nouveauté 2023 : le P’tit Tour. « Un parcours de 19 kilomètres, pour que les familles ou les personnes moins à l’aise puissent goûter à la manifestation. » Plus d’excuse, donc, pour ne pas enfourcher son vélo !

Escapades plupart ont du succès, les cours de conduite restent un peu en retrait. « C’est pourtant l’ADN du TCS, regrette Jean-Marc Leiser. Les personnes qui y participent trouvent ça génial et disent toutes qu’elles auraient dû venir plus vite. » Une réticence qui pourrait s’expliquer en raison du coût, pourtant raisonnable selon le responsable. « Moins de 200 fr. pour un véhicule, que les personnes viennent seules ou en couple. La session dure trois heures et est supervisée par un moniteur professionnel. » Et à voir comment les camping-cars ou caravanes se déplacent sur les routes, on ne peut s’empêcher de penser que nombre de leurs conducteurs tireraient un grand bénéfice à suivre une formation. « La plupart d’entre eux pensent ne pas en avoir besoin parce qu’ils savent déjà conduire, confirme Jean-Marc Leiser. Durant les cours, ils réalisent qu’ils apprennent plein de choses et prennent confiance. »

Escapades

Yves Kaltenrieder et son groupe organisent des escapades sur le canton et au-delà. Street Art à Genève, découverte du village de Céligny, visite de la RTS, des activités diverses et variées qui ont toutes remporté un vif succès, avec une mention spéciale pour celle de la télévision. « En principe, toutes nos animations sont uniques, mais cette visite a été un tel carton que nous avons replanifié une date pour le mois de novembre. À la clôture des inscriptions, nous avions plus de 30 personnes en liste d’attente ! »

Ces escapades – une quinzaine par année – sont toujours prévues sur une journée, la moitié sur sol genevois, l’autre en-dehors. « En juin, nous avons visité Annecy, détaille le responsable. Nous sommes également allés randonner au Moléson, début juillet. » Une exception pourtant, un week-end de quatre jours, organisé durant le Jeûne genevois. Cette année, direction le val Poschiavo, dans les Grisons.

Si les lieux changent, ces escapades sont organisées par thématiques récurrentes, comme Les coulisses de… « En novembre, nous organisons la visite d’un théâtre, poursuit le responsable. Mais cela peut

être aussi les coulisses d’une entreprise comme la RTS. Au mois de mai, nous avons eu la chance de découvrir le fantastique domaine privé de la Gara, qui est à la fois un jardin et un vignoble, situé au cœur d'un domaine genevois du 18e siècle. On aime bien offrir aux participants un côté privilégié. »

Des escapades qui rencontrent un succès croissant. « Depuis 10 ans, leur nombre a augmenté au fil des ans, assure Yves Kaltenrieder. Le seul problème que nous rencontrons, c’est qu’elles sont complètes pour la plupart. Nous devons ouvrir de plus en plus de listes d’attente. » Un souci qu’on lui souhaite durable.

Camping-car / caravane

Le groupe camping-car / caravane propose quatre activités : les initiations pratiques – comment charger, vidanger, organiser un déplacement –, les cours de conduite sur piste, les conférences-débat et une sortie sur un week-end. Si la

Camping-car /

Pour le moment, ce sont surtout des couples qui s’inscrivent. « C’est un gros cliché, rit Jean-Marc Leiser, mais c’est plutôt Monsieur qui accompagne Madame parce qu’elle ne veut pas conduire le véhicule en raison de sa taille. Il n’est pas rare que ce soit Madame qui reparte au volant. » Au programme de ces sessions, slalom en marche avant et en marche arrière, freinage d’urgence, parking, manœuvre, dérapages sur piste humide qui simule un parterre de verglas ou de neige afin de récupérer le véhicule quand il dérape. De quoi devenir un as du volant !

Caravane

Vous souhaitez-vous joindre à nous ? Retrouvez toutes les dates sur notre plateforme dédiée tcs-evasion.ch. Pour

rester informé, abonnez-vous à notre newsletter « Bons plans » en écrivant à event@tcsge.ch.

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Samedi 21 octobre

Laissez-vous rêver en cette saison qui nous pousse à l’introspection pour une journée riche en couleurs et découverte. Au programme : une randonnée facile à la découverte de la châtaigneraie sur le thème de l’automne, de l’adaptation de la nature à l’hiver, et de la châtaigne. Suivra un repas dans un domaine avec la dégustation d’une brisolée et de vins locaux.

Au rythme du tango

INFOS PRATIQUES

Horaires

• Rendez-vous à 7h30 à l’aéroport de Genève, devant l’entrée de l’Arena-Hall 7

• Fin de la sortie vers 19h, au même endroit

Infos sur la marche : 7.10 km

• Temps de la randonnée, avec pauses, explications et animation : 3h30

• Itinéraire avec dénivelé positif de 290 m et négatif de 320 m

Notre offre

• Membre TCS : 90 fr. (enfant < 15 ans 45 fr.)

• Non-membre : 180 fr. (enfant < 15 ans 90 fr.)

Dans les coulisses… de la RTS

Jeudi 9 novembre

Pendant une heure et demie, des guides de la Maison vous conduiront dans les coulisses d’émissions bien connues : Infrarouge, C’est ma question, 36,9° mais aussi Ça joue ou 52 minutes. Ils vous expliqueront la réalisation des émissions sportives, ainsi que le fonctionnement de la régie et de la rédaction. Vous visiterez enfin les ateliers de construction de décors et apprendrez comment la

technologie a facilité la création d’environnements et d’ambiances particulières, pour chaque émission. Un repas suivra, à la cafétéria de la RTS, où vous aurez peut-être la chance de croiser les stars de votre petit écran !

INFOS PRATIQUES

Horaires

• Rendez-vous à 10h15 précises, devant l’entrée de la RTS, quai ErnestAnsermet 20

• Fin de la visite guidée à 12h. Repas de 12h à 13h

Notre offre

• Membre : 25 fr. (enfant < 15 ans 15 fr.)

• Non-membre : 55 fr. (enfant < 15 ans 35 fr.)

Mardi 31 octobre

La dernière création de l’année du Grand Théâtre promet de rencontrer du succès : le GTG programme María de Buenos Aires, un opéra-tango d’Ástor Piazzolla, mis en scène par Daniele Finzi Pasca, l’artisan de la grandiose Fête des Vignerons 2019.

Une expérience totale, qui s’ouvrira sur une explication du spectacle, se poursuivra après le spectacle par une visite des coulisses, et se clôturera par un cocktail, dans l’ambiance festive de la Glam Night – une des quelques « after-party » organisées par le Grand Théâtre de Genève.

INFOS PRATIQUES

Horaires

• Rendez-vous à 17h45 à l’entrée du Grand Théâtre

• Cocktail à 21h15, temps libre individuellement à la Glam Night

Dress code

• Tenue de soirée (revêtez vos plus beaux ou excentriques atours, à l’occasion de la Glam Night du GTG)

Notre offre

• Membre : 80 fr. (enfant 40 fr.)

• Non-membre : 120 fr. (enfant 60 fr.)

Dimanche 1er octobre : Sortie de clôture de 35 à 40 km Membre : 0 fr. Non-membre : 10 fr. Inscription obligatoire

Du 10 au 12 novembre Salon du vélo à Palexpo Rencontre et préinscriptions au Tour du canton de Genève à vélo.

Dimanche 25 août 2024 12e édition du Tour du canton de Genève à vélo. Choisissez parmi quatre parcours distincts. Pour les préinscriptions, contacteznous directement à event@ tcsge.ch. Découvrez tous les détails sur le site internet officiel de l’événement www.tourducanton.ch.

Retour des aventures à moto et en camping-car en 2024 !

Les virées à moto et les escapades en camping-car, tant appréciées, feront leur grand retour l’année prochaine. Pour être les premiers informés des dates et détails, signalez-nous votre intérêt en nous écrivant à event@tcsge.ch.

Quai Gustave-Ador 2, 1207 Genève

Route de Meyrin 212, 1217 Meyrin

Chemin de Blandonnet 4, 1214 Vernier

Inscription à l’avance obligatoire 022 735 46 53 lu–ve 8h30–12h et 12h30–16h30

www.tcs-evasion.ch

Une randonnée à la découverte de la châtaigneraie de Fully

Autour du vélo