ITINÉRAIRE
Votre journal régional
Passerelle du Mont-Blanc : un pont vers l’avenir
Un projet qui transforme la mobilité à Genève p. 6–7
MOBILITÉ Résultats du sondage : les nouvelles habitudes des Genevois en matière de déplacement p. 4
TCS TOP SPONSOR Course de l’Escalade : le TCS s’engage aux côtés des coureurs pour la sécurité et la convivialité p. 8
VISITES EXCLUSIVES Découvrez la Gare Cornavin et le Grand Conseil avec le TCS p. 16 tcsge.ch
Le futur de la gare de Cornavin
La gare de Cornavin s’apprête à évoluer avec un projet d’extension souterraine estimé à 2 milliards de francs suisses. Cette expansion vise à ajouter plusieurs voies souterraines, augmentant la capacité pour faire face à une croissance du trafic estimée à 30% d’ici 2040. Le projet ambitionne d’améliorer la fluidité du trafic ferroviaire à Genève tout en facilitant les déplacements pour des milliers de passagers chaque jour.
On en parle à nos points de contact
Saviez-vous que la protection juridique privée peut couvrir des litiges liés aux conflits de voisinage ou les différends contractuels ?
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Près de 2 milliards pour les transports publics
Genève investit plus de 1,9 milliard de francs pour améliorer son réseau de transports publics. Parmi les initiatives majeures, 500 millions de francs sont prévus pour l’extension des lignes de tram, et 350 millions pour l’amélioration du réseau de bus. Ces investissements visent à moderniser les infrastructures et à intégrer des technologies respectueuses de l’environnement, pour une mobilité plus durable et plus efficace.
Journée de la lumière –7 novembre
En hiver, les risques d’accident augmentent de 30%, surtout pour les piétons et cyclistes, avec plus de 50% des accidents se produisant par faible luminosité. Porter des vêtements réfléchissants peut multiplier la visibilité par 10.
Le saviez-vous ?
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TCS SECTION GENÈVE
touring Impressum Journal de la section genevoise du Touring Club Suisse
Parution : trois fois par an (avril, juin, octobre)
Éditeur : TCS Genève, quai Gustave-Ador 2, 1207 Genève
Éditeur responsable : François Membrez, président
Secrétaire de direction : Anaïs Pitteloud
Journaliste : Katja Baud-Lavigne
Art Director : Alban Seeger
Layout : Sara Bönzli
Imprimeries CH Media Print AG, Neumattstrasse 1, 5001 Aarau Vogt-Schild Druck AG, Gutenbergstrasse 1, 4552 Derendingen
La passerelle piétonne du Mont-Blanc : un atout pour Genève
Quiconque a déjà eu la chance de cheminer à Londres sur le Millennium Bridge, cette superbe passerelle piétonne qui enjambe la Tamise, a eu l’occasion de s’apercevoir de tout le bonheur que procure un tel ouvrage. Il incite à la méditation et à regarder notre environnement de manière différente, loin de la frénésie des véhicules rapides.
À Genève, nous avons une opportunité unique de pouvoir compter sur un ouvrage similaire en votant OUI le 24 novembre prochain. Chez nous, cette passerelle en amont du pont du même nom, hommage au plus haut sommet d’Europe, offrira une vue époustouflante sur la rade, le jet d’eau et le lac. Elle sera agrémentée d’un banc sur toute sa longueur. Un immense plus pour la déambulation, mais également pour les déplacements à pied qui prennent de plus en plus d’importance dans notre société, ce qui est une heureuse nouvelle.
À toutes ces avancées s’en ajoute une autre : la passerelle piétonne du Mont-Blanc est une chance d’améliorer la situation des cyclistes sur l’ensemble du secteur. Ces derniers pourront en effet emprunter le trottoir actuel du pont grâce à la mise en place
d’une piste cyclable bidirectionnelle parfaitement adaptée, permettant de réaliser enfin le U lacustre cyclable tout autour de la rade en rejoignant les deux rives. Last but not least, l’ouvrage règle le conflit actuel entre piétons et cyclistes dans le Jardin anglais, en prévoyant des cheminements distincts.
En bref, ce ne sont que des avantages et l’on peine à comprendre pourquoi un référendum a été lancé contre ce projet soutenu par la quasi-totalité des partis politiques du conseil municipal, les associations piétonnes, cyclistes et Genève Tourisme. Celles et ceux qui s’offusquent du prix font fausse route. L’investissement prévu est en effet raisonnable pour un tel ouvrage, d’une grande qualité architecturale et durable. Qui plus est, preuve de l’intérêt qu’il suscite, cet investissement est réparti entre plusieurs acteurs : Confédération, Canton et Ville de Genève, ainsi qu’une fondation privée.
Pour toutes ces raisons, votons OUI avec enthousiasme à la passerelle piétonne du Mont-Blanc le 24 novembre prochain.
François Membrez, président du TCS Genève
Mobilité : les habitudes de déplacement des Genevois évoluent
Dans un récent rapport, le TCS Genève met en évidence les diverses évolutions de ses membres en matière de mobilité pour la période 2021-2024 et relève des changements significatifs.
Premier constat : nos membres utilisent plusieurs modes de transport durant la semaine, voire pendant une même journée. Si la voiture reste le moyen de transport privilégié de 86% des membres du TCS Genève, elle l’est surtout pour les loisirs et les achats le week-end. Une tendance qui varie selon la localisation : les personnes vivant en dehors du centre-ville sont logiquement plus enclines à utiliser leur véhicule. Bonne nouvelle cependant, la marche arrive désormais en deuxième position. Pratiquée par 80% des membres – plus particulièrement les résidents du centre, de Meyrin, ainsi que les seniors –, son succès constitue un argument de poids en faveur de la construction de la passerelle du Mont-Blanc (lire p. 6).
Côté transports publics, leur utilisation a connu une augmentation significative depuis 2021, puisque 70% des membres s’en servent désormais régulièrement, principalement chez les jeunes et les plus de 65 ans. Quant au vélo, il s’est imposé comme une alternative populaire :
70% des membres font l’usage, dont 32% en version électrique. Un phénomène plutôt marqué chez les 30–50 ans, qui cherchent à éviter les embouteillages lors de leurs trajets quotidiens. La moto et le scooter sont en léger retrait et sont utilisés par moins d’un quart des membres.
70% des membres utilisent désormais régulièrement les transports publics, principalement les jeunes et les plus de 65 ans.
L’enquête révèle également des disparités générationnelles et géographiques dans l’accessibilité aux parkings. Les jeunes, surtout urbains, sont prêts à payer davantage pour se garer au centre-ville, tandis que ceux habitant en milieu rural préfèrent des solutions de stationnement gratuites. À noter que 75% des personnes se rendant au travail en voiture bénéficient d’un parking de société gratuit. On remarque aussi que la pandémie a influencé la façon de se déplacer des
Genevois. La voiture rencontre moins de succès pour les trajets quotidiens (seuls 23% l’utilisent pour se rendre au travail). Elle est délaissée au profit des transports publics et des vélos électriques. Un changement qui s’inscrit dans une montée en puissance durable de la « mobilité douce ». Enfin, la satisfaction des membres du TCS Genève connaît une belle progression, en particulier chez les jeunes. La section bénéficie également d’une bonne reconnaissance pour certaines de ses prestations, telles que le centre technique et les cours de conduite, très populaires chez les 18-30 ans. Petit bémol : bien qu’en progression, les initiatives en matière de sécurité routière souffrent encore d’un manque de notoriété, puisque moins de 40% des membres en ont connaissance. Il en va de même pour ce qui est des prestations autour du vélo ou du e-bike, la proportion de membres au courant tombant dans ce cas à moins de 30%.
Deux projets pour une mobilité future à Genève
Le 24 novembre prochain, les Genevois devront se prononcer sur deux projets majeurs visant à moderniser les infrastructures de la région. D’une part, l’élargissement de l’autoroute A1 entre Le Vengeron (GE) et Nyon (VD), et d’autre part, la construction d’une passerelle piétonne pour les usagers du pont du Mont-Blanc. Ces projets, essentiels pour améliorer la mobilité, sont l’occasion de repenser la cohabitation entre les différents usagers de la route et de promouvoir des solutions durables. Explications et perspectives.
Une troisième voie autoroutière pour un projet à visée globale
Les Genevois sont appelés à se prononcer sur la construction d’une troisième voie autoroutière entre Le Vengeron (GE) et Nyon (VD). Pierre Maudet, Conseiller d’État en charge du département de la santé et des mobilités (DSM), fait part de la nécessité d’un tel ouvrage. Interview.
Quelle est votre position concernant la construction d’une troisième voie autoroutière entre Le Vengeron et Nyon ?
Celle du Conseil d’État genevois : nous soutenons totalement ce projet, qui constitue la première et indispensable étape de l’augmentation des capacités de l’ensemble de l’autoroute de contournement de Genève entre Perly et Nyon. C’est en concentrant le trafic sur ce périphérique urbain, ainsi qu’en favorisant les transports publics et la
mobilité active dans les quartiers et les villages, que les centres urbains et communaux du canton pourront être désengorgés.
Quels sont, selon vous, les arguments indiscutables en faveur ou en défaveur de cet ouvrage ? Les volumes de déplacements vont augmenter d’ici à 2050, en raison de notre prospérité économique et de l’accroissement démographique que connaît notre région, tout comme le reste de la Suisse d’ailleurs. Nous devons les anticiper pour adapter les capacités de l’ensemble des infrastructures, route comme rail. Seule la complémentarité entre les deux nous permettra de faire face, tout en préservant la qualité de vie et la compétitivité à Genève. Il s’agit d’investissements à long terme financés par la Confédération.
« Seule la complémentarité entre route et rail nous permettra de faire face à l’augmentation des déplacements, tout en préservant la qualité de vie et la compétitivité à Genève. »
Pierre Maudet
À l’heure de l’écologie et de la mobilité douce, augmenter la capacité de l’autoroute n’est pas très vendeur.
L’autoroute est déjà inscrite dans notre paysage. Le projet d’élargissement permettra même d’en atténuer l’impact général puisque près de 65% du tracé sera couvert et végétalisé, pour diminuer le bruit et créer de nouveaux espaces publics, notamment
à Vernier. En outre, des synergies ont été mises en évidence par l’Office fédéral des transports (OFT) et l’Office fédéral des routes (OFROU) entre la réalisation de la troisième voie autoroutière et la future deuxième ligne ferroviaire Genève-Lausanne, plus particulièrement sur le tronçon Le Vengeron-Nyon. Un vote favorable au projet autoroutier en novembre permettrait donc de prioriser la deuxième ligne ferroviaire entre Genève et Nyon dans le calendrier fédéral.
Avez-vous fait personnellement l’expérience régulière d’un surtrafic gênant dans cette région ?
Bien sûr. Cet été, plusieurs accidents sur l’autoroute ont provoqué des dizaines de kilomètres de bouchons sur l’A1 à Genève. Ils affectent les habitants et travailleurs du canton et du Grand Genève, mais aussi et particulièrement les entreprises telles que la ZIPLO ou la ZIMEYSA, qui doivent être en mesure de desservir les zones industrielles directement reliées à l’autoroute. Elles doivent également
Un ouvrage d’art qui redessine la rade du 21e siècle
Clarifier et sécuriser les flux de circulation entre les différents usagers du pont du Mont-Blanc, boucler le « U cyclable » entre les deux rives du lac, améliorer la mobilité douce et offrir un nouvel espace de détente aux piétons. La future passerelle du Mont-Blanc a tout pour plaire, raison pour laquelle le TCS Genève soutient le projet. Explications.
Contexte et importance du projet
En discussion depuis une quinzaine d’années, le projet de passerelle piétonne du Mont-Blanc continue de faire débat. Suite au vote du Conseil municipal de la Ville de Genève accordant un crédit de 54,6 millions
de francs pour sa construction, un référendum a été lancé par diverses associations fustigeant notamment son coût élevé ou son atteinte à l’esthétique de la rade. Ce projet ayant abouti, ce sont donc les habitants de la Ville de Genève, et eux seuls, qui décideront de l’avenir de ce dossier au long cours lors de la votation prochaine.
Détails du projet
Le projet présenté par les bureaux Pierre-Alain Dupraz Architectes et Ingeni ingénierie structurale doit permettre de rallier le Jardin anglais au Mont-Blanc. Pour ce faire, il prévoit une passerelle métallique de 268 mètres de long reposant sur une
pouvoir se déplacer dans tout le canton pour leurs activités en comptant sur un parcours d’évitement du centre performant. Le Canton de Genève travaille main dans la main avec la Confédération depuis des années pour réaliser ce projet qui améliorera la mobilité dans toute la région genevoise, ainsi que dans l’ensemble de la Suisse romande.
seule pile, décentrée dans l’axe de l’île Rousseau.
Caractéristiques de la passerelle :
• Sécurité et stabilité : Aux extrémités, un encastrement imposant stabilisera l’ouvrage en rive gauche, tandis qu’il sera relié à la rive droite par un simple appui.
• Priorité aux piétons : Son tablier offrira aux marcheurs un passage libre de 4,8 mètres de largeur – soit le double de l’actuel trottoir que les piétons doivent parfois partager avec les cyclistes et les trottinettes –ainsi qu’un banc continu en bois, orienté en direction de la rade et du jet d’eau.
• Accessibilité pour tous : Cerise sur le gâteau, l’ouvrage complet ainsi que les aménagements des deux rives seront entièrement accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Budget et financement
Côté budget, la Ville de Genève contribuera à hauteur de 26,2 millions de francs sur l’enveloppe globale annoncée de 54,6 millions. Plus de la moitié du budget sera en effet couverte par :
• un financement fédéral de 5,3 millions de francs,
• un soutien cantonal de 13,1 millions,
• ainsi qu’un mécénat de 10 millions provenant d’une fondation privée.
Témoignage d’Olivier Gurtner, président de Pro Vélo Genève « C’est un projet avant tout destiné aux piétons, mais nous le soutenons. Premièrement, parce qu’il permet une bonne séparation entre piétons et cyclistes. Il s’agit d’une avancée significative de ce point de vue. C’est aussi un très beau projet, qui offre un belvédère sur le lac et constitue un lieu de promenade et de flânerie qui a tout son sens. Et surtout, il permettra de clarifier les flux, notamment au Jardin anglais, qui sont aujourd’hui pour le moins compliqués. »
Nécessité du projet
Comme le montre un récent rapport du TCS Genève, la marche arrive désormais en deuxième position des moyens de locomotion préférés de nos membres (lire p. 4). Prévoir des infrastructures adaptées et sécurisées pour les piétons devient donc nécessaire. Construit en 1862, le pont du MontBlanc fait depuis office de premier point de passage à l’extrémité du Léman. Transports publics, véhicules privés, deux-roues et piétons doivent se partager un espace restreint, ce qui génère un sentiment d’insécurité
3 questions à Pierre-Alain Dupraz
L’architecte, auteur du projet de la passerelle du Mont-Blanc, répond aux principaux points de contestation des opposants au projet.
Les coûts
C’est un projet qui engendre un certain coût, évidemment, mais il n’y a pas que l’ouvrage de la passerelle qui est compris dans le budget global. En plus de la passerelle, le budget comprend les aménagements de la rive gauche : nous allons refaire l’extrémité du Jardin anglais et le revégétaliser complètement. Il faut également compter les investissements liés à la mobilité réduite, notamment le passage inférieur en rive gauche, sous le pont du Mont-Blanc, qui n’est à l’heure actuelle pas du tout praticable par les personnes en fauteuil roulant. Il y a aussi le déplacement des deux débarcadères CGN du Baromètre et du Jardin anglais, implantés sur la rive gauche et la restauration à l’identique de la balustrade d’époque du Jardin anglais. Il faut enfin tenir compte du fait que le coût des matériaux a énormément augmenté ces quatre dernières années. Les prix des matières premières avaient presque doublé par moment et, comme la passerelle est en acier, nous avons subi une forte augmentation sur ce poste depuis l’année 2021. Il faut savoir que l’enveloppe a été provisionnée il y a longtemps dans les plans d’investissement de la Ville. L’argent est donc
disponible et si le projet ne se réalise pas, la Ville de Genève perdra les fonds du financement privé, qui ne seront pas réaffectés ailleurs, ainsi que l’apport de la Confédération.
L’impact environnemental
Le fait de n’avoir qu’un seul appui dans le lac nous permet de réduire les nuisances au niveau de la biodiversité, notamment pour tout ce qui concerne la petite faune et la flore aquatique. Cette volonté de préservation explique aussi en partie le coût de l’objet. Notre projet tient compte de nombreux paramètres et répond à de nombreuses contraintes et complexités liées au site. Pour nous contenter d’une seule pile, nous devons recourir à l’acier. C’est le seul matériau qui permette de franchir cette distance pour une passerelle piétonne. L’autre avantage du projet, c’est qu’en favorisant la mobilité douce, on réduit l’impact environnemental à long terme.
L’esthétique
La passerelle se situe une quarantaine de centimètres en dessous du pont du Mont-Blanc. Certaines personnes ont l’impression qu’elle va gêner la vue depuis le pont, ce qui ne sera pas le cas. Premièrement parce qu’il n’y aura
croissant chez ceux qui l’empruntent à pied.
Cohabitation harmonieuse avec les cyclistes
Une fois la passerelle bâtie, les cyclistes récupéreront le trottoir amont existant, qui deviendra alors une piste cyclable bidirectionnelle, permettant à ceux qui souhaitent rallier les EauxVives depuis les Pâquis de le faire d’une traite sans devoir traverser six passages piétons, aboutissant ainsi à une cohabitation harmonieuse entre chaque type d’usagers du pont.
plus de piétons sur le trottoir amont du pont, mais uniquement des cyclistes. Par ailleurs, comme la passerelle est plus basse, elle va avoir tendance à s’effacer visuellement pour préserver les vues depuis l’île Rousseau, de même que pour les automobilistes et les cyclistes qui rouleront sur le pont. Située à distance de la partie routière, elle permettra en outre de protéger les piétons du bruit et des émanations des moteurs.
Propos recueillis par Katja Baud-Lavigne
Quand le TCS Genève fait rimer sport et sécurité
Après 25 ans de partenariat continu, le TCS Genève devient
Top Sponsor de la Course de l’Escalade. Fière de pouvoir apporter sa contribution à un événement emblématique du canton, la section peut compter sur les organisateurs pour mettre en valeur la sécurité routière au sein de cette grande fête sportive genevoise.
En 1999, le TCS Genève participait pour la première fois à la Course de l’Escalade au volant de petites Smart jaunes. Vingt-cinq ans plus tard, la section devient Top Sponsor de l’événement et une petite équipe de six personnes – dont Renato Di Gisi, le vice-président – se relaye pour veiller à la sécurité des participants. « Notre rôle est avant tout de vérifier qu’il n’y ait pas quelqu’un de blessé ou d’arrêté sur le parcours, détaille Renato Di Gisi. Lorsqu’un coureur est en difficulté, nous le signalons au PC course, car nous ne sommes pas habilités à prendre des personnes dans la voiture. Nous ne sommes ni des samaritains ni des ambulanciers. Il arrive aussi que certaines personnes se perdent, surtout des enfants. Notre autre objectif principal est d’informer les spectateurs le long des parcours qu’une course débute. »
La section assure la sécurité de la manifestation en collaboration avec le Club motocycliste de la Police Suisse, présent depuis 1992 sur cette manifestation. « Le TCS, qui assure l’ouverture des courses et également du Walking,
ne fait le parcours qu’une fois, explique le vice-président, alors que les motos font un tour supplémentaire, voire plus quand cela est faisable. Il est plus facile pour les motards de se déplacer parmi les coureurs et de régler d’éventuels problèmes ou d’amener les samaritains sur le lieu d’un accident. » Une dizaine de motards sont ainsi mobilisés parallèlement aux chauffeurs du TCS. Tous les 5 ans, pour la Course du Duc, le Club a recours à une vingtaine de personnes supplémentaires. « Tous sont des policiers en activité ou ayant travaillé dans différents corps de police cantonaux ou municipaux, explique Christophe Eberlin, le responsable. Pour la plupart, nous sommes également engagés dans la sécurité d’autres manifestations et événements sportifs de la région lémanique. »
Depuis 2023, c’est Honda Suisse qui met à disposition les voitures électriques servant à encadrer les différentes courses. Le comité d’organisation tient à limiter l’impact environnemental de la course. Un
changement qui est plus difficile à mettre en place du côté des motos. « Il y a deux ans, nous avions engagé des scooters électriques pour assurer nos missions, se souvient Christophe Eberlin. Le résultat était positif en ce qui concerne l’image auprès du public. Mais les coureurs ne nous entendaient pas et nous étions constamment obligés de klaxonner ou de faire usage de nos sifflets pour signaler notre arrivée, ce qui n’est pas très convivial. Chaque premier tour est facilement réalisable, mais lorsque nous entamons les suivants, nous rattrapons les derniers coureurs et cela devient problématique. »
Un souci d’embouteillage que peuvent également rencontrer les voitures. La Course de l’Escalade, sur le conseil du TCS, a ainsi augmenté un peu les intervalles entre les premières courses, qui sont très fréquentées, pour des raisons de sécurité. « Nous avons réalisé que si la première course avait un rythme moins soutenu que la deuxième, elles risquaient de se télescoper, explique Renato Di Gisi. Les conditions météo jouent également un rôle. S’il pleut, la route mouillée ralentit un peu la vitesse de course, notamment sur les pavés. Il faut donc s’adapter. » Une adaptation qui semble réussir à cette belle collaboration, qui devrait s’étendre sur de nombreuses années encore.
Pour celles et ceux qui souhaiteraient s’aligner sur l’un des parcours de la Course de l’Escalade, les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 18 novembre 2024 sur escalade.ch.
Les Balexert 20km de Genève innovent
Sportifs passionnés et amateurs seront réunis le 3 novembre prochain pour la 7e édition de l’événement sportif. Grande nouveauté de cette cuvée 2024 : les courses juniors.
Vingt kilomètres. La distance a de quoi effrayer. Fort heureusement, les Balexert 20 km de Genève proposent des parcours adaptés à tous les niveaux et, désormais, tous les âges ! Les jeunes athlètes de 3 à 13 ans pourront s’élancer sur des distances adaptées, allant de 500 mètres à 2 km. Les plus timides pourront s’aligner sur la course parents/enfants, dès 3 ans. Une manière d’inculquer le goût de l’effort aux plus jeunes tout en s’amusant. Les marcheurs disposent quant à eux d’un parcours de 10 km.
Les familles et les fans retrouveront également Gégé, la mascotte officielle de l’événement, qui remettra en jeu son titre de champion 2023 lors de la « Mascotte Run », un parcours drôle et compétitif de 400 mètres qui l’opposera à ses homologues des entreprises et associations locales.
Côté parcours, les tracés des 20 et 10 km, ainsi que leurs variantes en relais, misent toujours sur la richesse géographique de Genève. Après un départ sur le quai du Mont-Blanc, au bord du lac, les coureurs traverseront
des zones emblématiques telles que la Genève Internationale et la campagne environnante, avant de finir en beauté au cœur de la ville, face au jet d’eau. Parce que la course n’est pas seulement un lieu de performance, mais aussi une manière unique de découvrir Genève et ses environs.
Et pour garder les sites traversés le plus intacts possible, les organisateurs tiennent à s’inscrire dans une démarche écoresponsable renforcée, mettant un point d’honneur à réduire l’empreinte écologique de l’événement : des lieux de ravitaillement en eau sans plastique jetable et des bacs de tri sont mis à disposition des
participants. Ces derniers sont également encouragés à utiliser les transports publics. Le comité d’organisation recommande aux personnes qui ne seraient pas en mesure de se passer d’un véhicule de privilégier le covoiturage. Enfin, la solidarité continue d’animer la manifestation, qui soutient une fois encore la lutte contre le cancer du sein grâce à la marche de 10 km – touche de rose obligatoire, y compris pour les messieurs – mais aussi au travers de l’événement dans sa globalité via son appui au Réseau Cancer du Sein. Courir ou marcher, c’est bien, mais pour une bonne cause, c’est encore mieux !
Les conducteurs trop bruyants bientôt verbalisés ?
La Confédération souhaite que le bruit excessif sur les routes soit sanctionné de manière objective et efficace. En attendant que la législation évolue, les tests de sensibilisation et de prévention effectués à Genève grâce au radar anti-bruit acquis par le TCS s’avèrent très concluants.
Le 26 août dernier, la Ligue suisse contre le bruit a remis aux Chambres fédérales une pétition demandant l’introduction de radars anti-bruit en Suisse. Quelque 20 000 personnes ont signé le texte. C’est dire si le sujet préoccupe. Au TCS Genève, on préfère éduquer avant de sanctionner. Depuis trois ans, une série de tests se déroule sur le territoire cantonal grâce au radar anti-bruit acquis par la section. Assimilable aux radars sourire contre la vitesse excessive, il a été mis à la disposition des communes qui souhaitaient sensibiliser la population au phénomène. « Ces tests éveillent la curiosité des riverains et permettent d’ouvrir la discussion, se réjouit Guillaume Sauvin, Ingénieur mobilité du TCS Genève. Les plaintes liées au bruit sont en augmentation, mais la tolérance aux nuisances sonores est quelque chose de très personnel. Avec ces radars, on peut chiffrer leur fréquence et leur importance. Elles deviennent plus concrètes. » Grâce à ces campagnes de sensibilisation, il a
été possible de mettre en évidence quelques faits étonnants. À l’avenue du Lignon, par exemple, une faible corrélation entre le bruit moyen et la vitesse a bien été établie : les usagers très rapides sont majoritairement bruyants. Mais certains véhicules lents le sont tout autant et provoquent le même nombre de pics de bruit que leurs homologues rapides.
Il a également été relevé que les deux-roues motorisés représentent les principaux auteurs d’excès, alors qu’ils ne constituent que 7 à 8% du trafic. Les poids lourds sont également épinglés, malgré leur faible proportion sur les routes. « Ces résultats suggèrent l’utilisation de plages de régime moteur élevées alors que l’axe testé est rectiligne et relativement plat », explique Guillaume Sauvin. Ces nuisances sont pour la plupart comparables à celles générées par un lave-linge (60 dB) ou un aspirateur (70 dB). Conclusion : des utilisateurs gênants certes, mais pas de manière nocive puisqu’à titre indicatif, le seuil de douleur et de dommages auditifs se situe à 120 décibels, celui de danger à 90 décibels. L’Office fédéral de l’environnement conseille pour sa part un seuil de bruit excessif à 82 décibels. Et comme souvent, il s’agit d’habitudes à modifier. « La base légale va probablement mettre un peu de temps à être établie, conclut Guillaume Sauvin. Mais techniquement, le système répressif est prêt à être déployé. »
Katja Baud-Lavigne
82 dB seuil de bruit excessif O ce fédéral de l’environnement
70 dB
60 dB
90 dB seuil de danger
120 dB seuil de douleur
Stages et formations
PREMIERS SECOURS
Notions essentielles et accessibles à toutes et tous, pour apprendre à sauver des vies.
Horaires
Le vendredi de 18h à 22h, le samedi de 8h à 15h
Dates en 2025
• 14–15 février
• 14–15 mars
• 11–12 avril
• 16–17 mai
• 13–14 juin
• 5–6 septembre
• 10–11 octobre
• 7–8 novembre
• 12–13 décembre
Tarif
Membre : 120 fr.
Non-membre : 140 fr.
STAGE AUTO-ÉCOLE
Pour les 17 à 26 ans.
Un stage de 7 jours pour passer l’examen théorique, le cours de sensibilisation et faire les premiers kilomètres sur route accompagné-e de moniteurs.
Dates en 2025
Toute la journée de 8h à 18h environ
• du 28 juin au 4 juillet
• du 18 au 24 octobre
Tarif
Membre : 1500 fr. (repas compris) + 70 fr. examen
Non-membre : 1700 fr. (repas compris) + 70 fr. examen
Des questions ? info@tcsge.ch
INITIATION À LA CONDUITE
Pour les 16 à 17 ans.
Acquérir les premières bases de la conduite avec un moniteur.
Dates en 2025
13h–17h : 19 mars, 19 novembre 16h–20h : 14 mai, 11 juin, 17 septembre
Tarif
Membre : 90 fr.
Non-membre : 120 fr.
COURS SENIORS : THÉORIE ET PRATIQUE DE LA CONDUITE
Focus sur l’importance de la vision, de l’ouïe, le permis de conduire et les règles de circulation actuelles. Exercices pratiques : manœuvres, freinage d’urgence. Présentation des nouvelles technologies au service du conducteur.
Prochaine date
13h-17h : 11 novembre au tarif unique de 120 fr.
Dates en 2025
13h-17h : 10 mars, 5 mai, 8 septembre, 10 novembre au tarif unique de 190 fr.
STAGE AUTO-ÉCOLE JUNIORS
Pour les 15 à 20 ans.
Passer l’examen théorique durant les vacances scolaires, faire le cours de premiers secours et s’initier aux fondamentaux de la conduite sur piste fermée.
Dates en 2025
Toute la journée de 8h à 18h environ
• du 22 au 26 avril
• du 11 au 15 août
Tarif
Membre : 690 fr. (repas compris) + 70 fr. examen
Non-membre : 840 fr. (repas compris) + 70 fr. examen
CONDUITE ACCOMPAGNÉE POUR SENIORS
Pour un bilan objectif et neutre du style de conduite. Conduite sur route accompagnée d’un moniteur. Durée 2h.
Bilan de conduite sur rendez-vous au 022 735 46 53, info@tcsge.ch.
Tarif
Membre : 190 fr. Non-membre : 220 fr.
022 735 46 53 lu–ve 8h–12h, 12h30–16h30
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Appelez Nez Rouge pour les fêtes de fin d’année
Depuis les années 2000, la section genevoise du TCS s’associe à l’Opération Nez Rouge, une initiative née au Canada en 1984 et inspirée par l’histoire de Rodolphe, le renne au nez lumineux. Ce conte symbolise la sécurité et la solidarité, à l’image de Rodolphe qui, en guidant le Père Noël à travers le brouillard, sauva Noël. Chaque année, en Suisse, plus de 11 000 bénévoles participent à cette chaîne humaine pour raccompagner près de 36 000 personnes durant les fêtes. L’objectif est simple : prévenir les accidents de la route liés à l’alcool, la fatigue ou les médicaments, en assurant un retour à domicile sécurisé.
À Genève, l’opération se tiendra du 13 au 14 et du 19 au 31 décembre, avec un service totalement gratuit.
Les pourboires, quant à eux, sont reversés à des associations locales à but non lucratif. Cette initiative bénéficie du soutien de nombreux partenaires publics et privés, qui offrent leurs services en matière de véhicules, d’assurances et de logistique. En parallèle, le concept du chauffeur désigné est encouragé, garantissant qu’au moins une personne apte à conduire ramène ses proches en toute sécurité. Vous souhaitez vivre une expérience enrichissante et utile pendant les fêtes ? Devenez bénévole et rejoignez cette aventure solidaire !
Pour en savoir plus nezrouge-geneve.ch/ benevole/
Le TCS vous protège au quotidien !
Ne laissez pas les imprévus juridiques vous stresser. Que ce soit au travail, dans votre logement ou pour des litiges médicaux, Protection juridique privée du TCS est là pour vous soutenir et défendre vos droits.
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Le soin auto : les conseils d’un expert
Laudino Rodriguez, préparateur de véhicules au centre technique du TCS à Meyrin, a la passion du détail. Nous avons échangé avec lui pour découvrir les coulisses de son métier et recueillir ses précieux conseils pour entretenir au mieux son véhicule.
Le soin dans chaque geste
Ce qui nous différencie d’un simple lavage, c’est l’attention que nous portons à chaque surface, intérieure et extérieure. On ne se contente pas d’un coup d’éponge. Chaque recoin est nettoyé avec minutie : tapis, sièges, conduits d’aération… Tout est passé au crible. Mon objectif est clair : offrir un intérieur harmonieux, agréable, comme neuf », explique-t-il avec passion. Pour lui, un nettoyage premium, c’est l’assurance de redécouvrir son véhicule comme une nouvelle veste qu’on vient d’acheter. On repart fier et avec le sourire aux lèvres!
L’hiver : un test pour votre véhicule
Et en hiver ? Faut-il vraiment s’embêter à laver sa voiture dans le froid ?
« Absolument ! » affirme-t-il avec conviction. « Un bon entretien avant
De saison
Pour un diagnostic complet et neutre, notre expert mettra en lumière d’éventuelles défaillances techniques ou confirmera le bon état de votre véhicule, idéal pour la revente.
• Moto/scooter : durée 45 min
Membre : 80 fr.
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Membre : 120 fr.
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l’hiver, c’est crucial. Non seulement pour enlever les pollens accumulés en automne, mais surtout pour ceux qui partent à la montagne. Le sel sur les routes, c’est l’ennemi invisible. Sans un bon dessalage, le châssis accumule goudron et sel, ce qui peut vite faire des dégâts. »
L’équilibre entre efficacité et délicatesse
Ce métier, c’est aussi une affaire de précision. Laudino connaît ses outils et ses produits sur le bout des doigts.
« Chaque matériau demande un traitement spécifique. Le cuir, le plastique, le tissu… Il faut savoir être efficace, sans jamais brusquer. »
Les conseils d’un pro
« Une voiture, c’est comme les cheveux ou les ongles : un entretien
régulier est indispensable », rappelle Laudino avec le sourire. « Un professionnel ne peut pas faire de miracles si la base n’est pas entretenue. » Il partage alors quelques conseils pratiques : « Évitez les rouleaux automatiques, qui laissent souvent des traces sur la carrosserie. Et pour les taches tenaces, comme les fientes d’oiseaux, n’appuyez pas trop en frottant, vous risquez de rayer la peinture. » Enfin, pour l’hiver : « Jamais d’eau chaude sur un pare-brise gelé, le choc thermique pourrait le fissurer. Prenez le temps pour éviter d’endommager votre voiture. »
Centre technique TCS Meyrin
Route de Meyrin 212, 1217 Meyrin 022 782 77 95, tcsge.ch/ct Lu–ve 7h30–12h, 13h–17h
Protégez votre voiture du sel de déneigement avec un nettoyage complet de la carrosserie. Préservez l’esthétique et la valeur de votre véhicule cet hiver.
• Membre : 120 fr.
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• Durée : 60 min
Améliorez la visibilité et l’esthétique de votre véhicule. Ce service clarifie vos phares, augmentant ainsi la sécurité en conduite nocturne.
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• Non-membre : 240 fr.
• Durée : 90 min
Parcs genevois : un patrimoine d’exception
Chaque année, ils sont témoins de la renaissance printanière. Source de fraîcheur bienvenue en été, ils gratifient leurs visiteurs d’une explosion de couleurs bigarrées une fois l’automne venu. À Genève, les espaces verts font partie intégrante du paysage urbain. Profitez du mois de novembre pour partir à leur (re)découverte !
On n’en a pas toujours conscience, mais Genève met à disposition de ses habitants et des touristes de passage quelque 310 hectares d’espaces verts, soit environ 20% de la surface du territoire municipal. Une « écoprouesse » possible grâce à une politique active d’acquisitions, couplée à plusieurs donations historiques. En effet, nombre d’entre eux sont d’anciens domaines privés, qui lui ont été légués dès le 19e siècle par des familles de notables.
Au total, ce sont plus de soixante espaces verts publics – parcs, promenades, jardins, squares et quais – qui sont répartis sur les deux rives de la ville et lui valent le prestigieux titre de « Cité des parcs ». Afin de préserver au mieux ce précieux patrimoine, tous sont entretenus de façon écologique et sans produits chimiques, pour le plus grand plaisir de Sylvia Graa, passionnée des parcs et des arbres remarquables, qui organise régulièrement avec des dendrologues de renom des
sorties découvertes en partenariat avec le TCS Genève. « L’histoire de certains arbres fait partie intégrante du patrimoine immatériel de notre ville, relève-t-elle. Nous avons beaucoup de spécimens magnifiques, dont certains sont protégés. Ils nécessitent même un soin particulier parce qu’ils sont précieux. »
Au parc Beaulieu, par exemple, on peut contempler des cèdres du Liban plantés en 1735. Ils culminent aujourd’hui à 27 mètres environ et l’Empereur Napoléon en personne a eu l’occasion de les admirer en 1800, en faisant escale dans la résidence attenante, avant son départ pour l’Italie. Le domaine du château de Penthes, à Pregny-Chambésy, accueille quant à lui un majestueux platane d’Orient. Un arbre remarquable au niveau suisse par le diamètre impressionnant de son tronc : 1,80 mètre. Parmi les coups de cœur de Sylvia Graa, on trouve le Jardin de la Paix. Situé sur l’ancien potager du domaine
de Trembley, cet espace intimiste est dédié à Sergio Vieira de Mello – un fonctionnaire international brésilien des Nations Unies – et aux victimes de l’attentat qui ravagea l’ONU de Bagdad en août 2003. « Peu de gens le connaissent, mais c’est un endroit qui vaut vraiment le détour, assure la spécialiste. De nombreuses variétés de végétaux et de fleurs y ont été plantées. Leurs teintes évoluent au fil des saisons et laissent toujours penser à un tableau impressionniste. »
Et parce que ces parcs publics sont avant tout des lieux de partage, nous vous invitons à participer à une interaction unique : envoyez-nous vos photos ou vos récits de visite dans les parcs genevois en ce mois de novembre. Quel est votre parc préféré ? Comment ces espaces verts influencent-ils votre quotidien en ville ? Partagez vos expériences sur notre plateforme en ligne et permettez à d’autres lecteurs d’explorer ces beautés naturelles.
Une nouvelle institution culturelle qui touche au cœur
La Cité Bleue, jouxtant la Cité universitaire, a rouvert ses portes au printemps dernier, après plus de deux ans de travaux. Sa marque de fabrique : une convivialité joyeuse, à laquelle contribuent tant l’écrin que l’équipe qui l’anime.
Lors des portes ouvertes d’inauguration, en mars 2024, c’est la ruche. Techniciens, chargée de communication, directrice, comptable, régisseur… toute l’équipe est sur les planches dans une belle dynamique collaborative. Recueillement et éclats de rire alternent dans la salle où Leonardo García Alarcón, directeur de la programmation des Saisons Bleues, présente son projet artistique et fait la démonstration du dispositif acoustique « Constellation », imaginé par l’entreprise américaine Meyer Sound et unique en Suisse. L’ambiance est chaleureuse et sans chichis, particulière dans la simplicité
« La musique sera au centre du projet artistique et convoquera naturellement les arts les plus variés. »
Claveciniste et chef d’orchestre charismatique, Leonardo García Alarcón est venu étudier à Genève où il a acquis la nationalité suisse. Fondateur de l’ensemble Cappella Mediterranea, il est devenu l’un des chefs d’orchestre les plus acclamés de la musique baroque, sollicité dans les festivals et salles de concert du monde entier.
du rapport au public. Un état d’esprit qui se poursuit au cours des spectacles marquant cette première saison. La Cité Bleue a affiché son intention de rompre avec l’idée d’une musique classique distante et sacralisée pour revenir à la simplicité de l’émotion
À travers ses activités touristiques, la section genevoise du TCS s’engage à promouvoir la richesse culturelle de Genève. Nous croyons fermement que la culture est un élément fondamental qui enrichit la vie de nos membres,
Nommé directeur artistique de la Cité Bleue, Leonardo García Alarcón y infuse sa passion. Son crédo : favoriser la collaboration et l’échange entre les disciplines artistiques et ouvrir La Cité Bleue à une grande variété de compagnies et de formations instrumentales, de la musique ancienne à la création contemporaine, en passant par la danse, l’opéra de chambre, le théâtre musical, le cirque, les récitals, les projections et les expositions.
humaine. On a le sentiment que ce but sera bel et bien réalisé ici.
Le 5 février 2025, le TCS Genève propose à ses membres de découvrir la Cité Bleue de manière exclusive et de vivre une expérience culturelle et musicale unique.
tout en renforçant le lien social et l’identité locale. C’est dans cet esprit que nous vous invitons à découvrir des lieux de création emblématiques, tels que le Théâtre de Carouge, en 2022, le Grand Théâtre de Genève en 2023 et, aujourd’hui, La Cité Bleue.
Visite de la gare Cornavin Un
coup d’œil vers l’avenir
Jeudi 14 novembre
Cornavin prévoit d’étendre ses infrastructures pour pouvoir accueillir et transporter 100 000 passagers et gérer le passage de 800 trains par jour à l’horizon 2030.
Quelle forme prendra ce mégaprojet ? Quelles seront ses implications en matière de mobilité et d’urbanisme, de même que ses effets pour les usagers ?
Cette visite dans les coulisses vous permettra de comprendre les enjeux de ce projet. Elle sera aussi
l’occasion de visiter quelques installations stratégiques et de découvrir le nouveau pavillon d’information au travers duquel les CFF engagent le dialogue avec la population.
Les temps forts
• Présentation du projet d’extension de la gare, au nouveau pavillon d’information
• Visite d’infrastructures
• Apéritif
INFOS PRATIQUES
• Rendez-vous : 9h50, hall central de la gare
• Déroulement : présentation et visites d’infrastructures ; 12h–12h45 : apéritif
Notre offre
• Membre TCS : 20 fr. (enfant < 16 ans 10 fr.)
• Non-membre : 40 fr. (enfant < 16 ans 20 fr.)
Rencontres au cœur du silence
Avec les moines bouddhistes du Salève
Dimanche 19 janvier
Aux portes de la cité de Calvin, sur le Salève, une petite communauté perpétue l’enseignement et la pratique du Bouddha, dans la tradition tibétaine.
Une découverte du temple bouddhiste Shedrub Choekhor Ling, inauguré par le Dalaï- Lama en 2011, et dont le nom signifie « le jardin de la roue du dharma pour l’accomplissement de la sagesse ».
Les temps forts
• Participation au rituel bouddhiste Tara
• Visite guidée du temple Shedrub Choekhor Ling
• Repas de midi avec les moines
INFOS PRATIQUES
• Rendez-vous : 8h45 devant le téléphérique du Salève
• Fin de la sortie vers 15h30
• Déplacement à pied depuis la gare d’arrivée du téléphérique jusqu’au temple Shedrub Choekhor Ling (1,5 km. durée env. 30 minutes, retour idem)
Notre offre
• Membre TCS : 40 fr. (enfant < 16 ans 20 fr.)
• Non-membre : 100 fr. (enfant < 16 ans 50 fr.)
Quai Gustave-Ador 2, 1207 Genève
Route de Meyrin 212, 1217 Meyrin
Chemin de Blandonnet 4, 1214 Vernier
L’écrin du gouvernement genevois
Histoire et modernité
Jeudi 28 novembre
Une visite de la salle du Grand Conseil et un rappel de l’organisation de nos institutions politiques.
Cœur de la République, l’Hôtel de Ville de Genève a servi de siège à tous les gouvernements du canton, sans jamais changer d’affectation. Ce bâtiment emblématique a été rénové entre 2018 et 2022 et présente aujourd’hui un ensemble harmonieux de salles accueillant la vie politique et institutionnelle genevoise.
Les temps forts
• Visite commentée de la salle du Grand Conseil rénovée et d’autres espaces de l’Hôtel de Ville
• Rappel du rôle et du fonctionnement du pouvoir législatif et exécutif
• Apéritif
INFOS PRATIQUES
• Rendez-vous : 16h15, devant l’Hôtel de Ville de Genève
• Fin à 18h45 avec l’apéritif
Notre offre
• Membre TCS : 20 fr. (enfant < 16 ans 10 fr.)
• Non-membre : 40 fr. (enfant < 16 ans 20 fr.)
La Cité Bleue : une découverte exclusive
contemporain de Monteverdi.
Les temps forts
• Visite guidée de la Cité Bleue
• Rencontre et déjeuner avec les musiciens
• Avant-spectacle et concert
Intimiste et chaleureuse, la nouvelle salle attenante à la cité universitaire se démarque par une programmation éclectique et un système acoustique novateur.
Cette journée, en deux parties, propose une expérience culturelle et musicale unique culminant avec la révélation de la force expressive des madrigaux de Sigismondo d’India, Mercredi 5 février
INFOS PRATIQUES
• Rendez-vous : 12h, devant la Cité Bleue
• Déroulement : 12h–14h30 : dans les coulisses de la Cité Bleue et déjeuner avec les artistes
• 18h30–20h45 : revenez pour l’avantconcert & concert
Notre offre
• Membre TCS : 70 fr.
• Non membre : 120 fr.
Inscription à l’avance obligatoire 022 735 46 53 www.tcsge-evasion.ch