TCS Valais juin 2020

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TCS SECTION

VA L A I S Interview 4 Jürg Wittwer, directeur général du TCS Covid-19 Témoignages de Valaisans rapatriés Echos des membres du comité

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Centres techniques Didier Massy aux commandes

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TCS Camping Le site de Sion se développe

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REGA

Bulletin

06.2020 Paraît quatre fois par an

N° 2 – 2020

Le Touring au temps du corona


BILLET DE LA PRÉSIDENTE

Nos vécus en partage Covid-19. Ce mot est entré dans nos vies comme l’effluve d’un parfum d’Orient, avant de nous frapper tous de plein fouet. Nos vies, notre santé, notre économie, nos habitudes, nos relations… Il a tout chamboulé, tout remis en question. Dans ce numéro, nous avons choisi de partager ces expériences qui nous ont touchés, à travers les témoignages des membres du comité, les récits de Valaisans rapatriés, l’interview du directeur général. Morceaux de vie, moments d’histoire, dans lesquels vous vous reconnaîtrez peut-être, et qui vont nous marquer longtemps. Comme eux, comme vous, j’ai regardé le film de l’horreur se dérouler sans toujours en saisir la gravité. Et puis, petit à petit, des personnes connues, plus ou moins proches, étaient touchées plus ou moins gravement... De lointaine, la réalité est devenue présente avec toutes les conséquences sur nos vies. J’en ai fait l’expérience lorsqu’un soir, il m’a fallu conduire ma maman aux urgences. La peur de la mettre en contact avec ce virus a dû céder le pas à la nécessité de la soigner pour une autre pathologie. Et lorsqu’il a fallu lui dire au revoir, sans savoir ce qu’il en était de sa santé, en mesurant tout à coup que les visites seraient interdites, les contacts compliqués… cette nuit-là, à cette minute-là, j’ai mesuré ce que vivaient les proches de ces milliers de personnes hospitalisées ou résidant dans les homes. Une minute de détresse profonde, où l’on se sent impuissant, démuni, empli de peur. Ces moments compliqués ont été atténués par l’humanité du personnel soignant, qui a pris le temps de nous donner des nouvelles chaque jour. Fort heureusement pour nous, la situation s’est arrangée rapidement. Mais de cette expérience, je garde encore plus la certitude que les relations humaines sont ce qui compte le plus dans une vie. Se rencontrer, échanger (sans caméra!), partager un moment, un verre, un repas, une musique, un livre, qu’importe. Nous, vous, moi… Je ne fais pas partie de ceux qui vont vénérer cette période. Je lui reconnais le mérite de nous obliger à regarder les choses et à les repenser. Quant à la vouloir comme nouveau modèle de vie, très peu pour moi! J’espère que l’humanité qui transparaît dans les pages de ce bulletin sera une bouffée d’air partagée entre nous. Je tiens ici à exprimer ma reconnaissance à celles et ceux qui, chaque jour, ont veillé et fait tourner notre pays dans le secteur de la santé, dans les magasins, sur les routes, dans les entrepôts, partout où ils sont, travailleuses et travailleurs de l’ombre, souvent mal rémunérés ou si peu reconnus. Que les applaudissements de nos soirées marquent pour vous réellement quelque chose de nouveau à l’aube de demain.

De cette expérience, je garde encore plus la certitude que les relations humaines sont ce qui compte le plus dans une vie.

Fabienne Bernard, présidente du TCS Section Valais

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INFOS CLUB

news

Nouvelles de la section

Flash! Report de notre Assemblée générale L’Assemblée générale du TCS Section Valais, qui devait se dérouler le 5 juin, a été reportée à une date indéterminée. La sécurité des membres étant une priorité absolue, le comité a décidé d’attendre que ce rendez-vous puisse être organisé dans des conditions sanitaires sûres. Nous vous informerons de la nouvelle date dès qu’elle sera connue.

La patrouille toujours sollicitée Le Point de contact du TCS à Sion a rouvert le 11 mai.

L’agenda des activités et le fonctionnement de la section ont été fortement ébranlés par les mesures d’urgence. Tour d’horizon des annulations et des réouvertures. Activités annulées Toutes les activités programmées entre avril et août ont été annulées: la traditionnelle Course aux œufs, le slowUp avec nos stands et patrouilleurs cyclistes, nos transports à prix préférentiels pour les festivals Paléo et Sion sous les étoiles. Toujours à votre service Le Point de contact du TCS à Sion a rouvert le 11 mai, après deux mois d’arrêt, avec les précautions d’usage: - installation de plexiglas transparents au guichet - limitation du nombre de clients - désinfection des mains - respect des distances sociales. Pendant la fermeture, les collaboratrices ont dû réduire leur temps de travail de plus de 50%. Certaines ont opté pour le télétravail, pendant que d’autres se sont relayées au bureau pour accomplir certaines tâches administratives indispensables. Leur temps de travail sera augmenté progressivement, selon la situation sanitaire et la reprise des activités de la section. De son côté, le comité du TCS Section Valais a maintenu ses séances mensuelles par conférence téléphonique.

Cours reportés à la fin août Les centres techniques de Sion et de Gamsen ont pu à nouveau accueillir les véhicules pour des expertises le 18 mai dernier. L’unité de contrôle mobile a pu fonctionner comme prévu à Monthey, du 11 au 28 mai, permettant aux membres de profiter de six différents types de check-up à des prix avantageux. Quant aux cours de conduite et aux cours vélo, ils ont été reportés à la fin août. Certains contrôles vélos dans les écoles devraient normalement pouvoir se faire à la rentrée. Ceux qui étaient prévus au printemps ont été reportés à l’année prochaine. Solidarité Les six vélos-cargos électriques du TCS, disponibles depuis quelques mois à Sion, ont été prêtés gratuitement aux associations engagées pour la livraison de courses aux personnes vulnérables. La patrouille du TCS a continué de dépanner les usagers de la route, dans le respect des mesures sanitaires. Rappelons que pendant la crise, le dépannage est gratuit pour le personnel soignant.

Note de la rédaction: la situation sanitaire et les décisions officielles évoluant de semaine en semaine, il est possible que les informations contenues dans ce bulletin soient différentes au moment de sa parution.

Entre le 1er mars et le 24 avril, la patrouille du TCS a mené 1055 interventions en Valais, contre 1207 en 2019. Une baisse d’environ 12%, beaucoup plus flagrante le week-end que la semaine. En effet, même pendant cette période particulière, les patrouilleurs ont continué à travailler au rythme habituel entre le lundi et le vendredi, avant une fin de semaine beaucoup plus calme. Le dimanche, on a enregistré une baisse du nombre d’interventions de 50%. Les pannes les plus courantes concernent la batterie. Avec des trajets moins fréquents et plus courts, celle-ci tombe plus facilement à plat.

Merci aux routiers et livreurs Pendant cette période de déplacements limités et de magasins fermés, les routiers et chauffeurs-livreurs se sont retrouvés au front de manière très visible. Sans eux, pas d’approvisionnement des magasins d’alimentation, pas d’achats sur internet, pas de courses à domicile pour les personnes vulnérables. Dans notre dernier bulletin de février, nous évoquions déjà leur rôle indispensable et les difficultés de leurs conditions de travail. Espérons que leur image et leurs droits seront reconnus au-delà de cette crise.

Un Valaisan promu Moreno Volpi fait désormais partie des huit directeurs du TCS suisse. Dès le 1er juillet 2020, il dirigera l’unité Corporate Communication. Né en Valais, âgé de 44 ans, Moreno Volpi est une personnalité connue du TCS, puisqu’il y a œuvré comme porte-parole de 2009 à 2014. Formé dans les relations internationales, puis en marketing et communication, il parle trois langues et a travaillé pour de grands groupes horlogers, automobiles et bancaires.

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TCS

INTERVIEW

«Nous allons tout faire pour trouver des solutions équitables» Depuis le début de la crise, la centrale ETI a reçu quatre fois plus de demandes et d’appels que d’habitude. Rapatriements, remboursement de voyages, organisation interne… Les explications de Jürg Wittwer, directeur général du TCS. Le TCS était-il suffisamment organisé et préparé pour assister ses membres dans une situation aussi exceptionnelle? Oui, car nous avons les personnes qu’il faut pour gérer ce genre de situation. Elles peuvent compter sur des systèmes informatiques et un réseau de partenaires fiables. Nous avons aussi de l’expérience. Ces dernières années, nous avons affronté l’éruption du volcan en Islande, le tsunami en Thaïlande et l’ attentat de Louxor en Egypte. Par contre, l’ampleur et la durée de cette crise du coronavirus sont totalement inédites. La dernière fois où une pandémie a mobilisé autant d’énergie, c’était il y a plus de 100 ans, lors de la grippe espagnole. Malgré cela, nous avons tout de suite compris qu’il fallait engager des moyens extraordinaires pour soutenir nos membres et nous l’avons fait rapidement.

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Les membres sont invités à faire leurs requêtes d’annulation de voyages et de manifestations par écrit. Comment traitez-vous ces demandes et dans quel délai pouvez-vous répondre à chacun? Lorsque la crise a éclaté, notre priorité a été de porter assistance à nos membres bloqués à l’étranger. Concernant les demandes d’annulation, nous avons reçu en quelques semaines un volume de demandes supérieur à ce que nous recevons habituellement en plusieurs mois. De plus, il s’agit de dossiers souvent très complexes, où de nombreux acteurs sont concernés: les gouvernements, les compagnies aériennes, les tour-opérateurs et les intermédiaires. Dans un premier temps, nous devons étudier chaque dossier et voir ce qui sera remboursé par l’organisateur du voyage ou la compagnie aérienne. Cela nous prendra des semaines, voire des mois pour répondre à toutes les demandes, car nous nous engageons à les examiner soigneusement. Dans cette crise, le modèle d’assistance du TCS se montre-t-il plus performant et plus généreux que celui de ses concurrents? Certains assureurs ne couvrent pas les épidémies dans leur assurance voyages. D’autres

s’accrochent à la différence sémantique entre «épidémie» et «pandémie». Ils doivent bien sûr défendre les intérêts de leurs actionnaires. Au contraire, le TCS est une association sans but lucratif, dont le seul objectif est de servir les intérêts de ses membres. C’est dans cet esprit que nous avons abordé cette crise et que nous allons tout faire pour trouver des solutions équitables pour tous. De façon plus générale, quelle a été la contribution du TCS pendant cette crise? Lorsqu’une crise intervient, ce sont les valeurs d’une entreprise qui font la différence. Au TCS, j’ai vu nos collaboratrices et collaborateurs s’engager jour et nuit pour aider nos membres en difficulté et leur permettre de rentrer en Suisse. Cela se traduit par une multitude d’actions: modifier un planning de voyage, trouver des médicaments, rapatrier par avion-ambulance des malades atteints du Covid-19, répondre aux questions sur la pandémie ou tout simplement dépanner nos membres en respectant strictement les règles sanitaires. Sans oublier que nous publions des informations très appréciées sur notre plateforme médicale www.tcs-mymed.ch Nous avons aussi pris des initiatives pour le bien-être collectif en Suisse. Par exemple, le


dépannage gratuit et prioritaire pour toutes les professions médicales, et la mise à disposition de nos vélos-cargos pour les livraisons aux personnes vulnérables.

aboraes et coll ic r t a r o b lla r et nuit «Nos co agés jou diffig n e t n so n teurs se nos membres e trer r e en r id e a d re pour permett r u le t e culté e.» en Suiss

Les prestations du TCS sont essentiellement liées à la mobilité de ses membres. Or, celle-ci s’est beaucoup réduite. Craignez-vous une baisse d’activité ces prochains mois? Tôt ou tard, la vie reprendra son cours normal. La phase de transition risque toutefois d’être longue et je pense que les gens vont éviter les transports publics dans un premier temps, ce qui nous donnera encore plus de travail. Nous attendons aussi une grande affluence dans nos campings car les Suisses vont favoriser le tourisme local cette année, j’en suis convaincu.

Au niveau du TCS mais aussi dans votre vie privée, qu’avez-vous appris de cette période? Deux choses: premièrement il ne faut jamais prendre le bien-être comme une garantie. Deuxièmement, si on travaille ensemble, on peut surmonter de très grosses crises.

Témoignages de Valaisans rapatriés Départ forcé en pleine convalescence Thierry Kohler était en Thaïlande depuis novembre. En tant que skipper, il y avait organisé une croisière en voilier. Il prévoyait ensuite trois mois de voyage en Australie, Tasmanie et Nouvelle-Zélande. Avant de repartir, il décide de louer une moto pour explorer le pays. Une flaque d’huile sur la route le fait glisser dans un virage. Brutale, sa chute lui vaut une double fracture ouverte du tibia et du péroné, ainsi que cinq côtes cassées. Il est opéré d’urgence dans un hôpital. «J’ai immédiatement appelé le TCS, qui m’a proposé un rapatriement. Comme je pouvais suivre ma rééducation dans de très bonnes conditions en Thaïlande, j’ai choisi de rester sur place.» La centrale ETI continue à prendre de ses nouvelles. «Un médecin a même examiné mes radios et a pu me rassurer sur la qualité de l’intervention.» Vol spécial La suite du voyage n’est plus envisageable. Le TCS rembourse tous les frais engagés pour les billets d’avion et hôtels, pour lui et l’ami qui devait l’accompagner. En mars, les mesures liées au coronavirus assombrissent «le pays du sourire». «D’un jour à l’autre, tout a été fermé. Une ambiance militaire s’est mise en place, avec check-points et contrôles de température. Les Européens étaient très mal vus, car soupçonnés d’avoir importé le virus. L’ambassade de Suisse nous recommandait de rentrer au pays.» Dans cette situation urgente et délicate, le TCS se démène pour lui trouver un vol, mais toutes les compagnies ont fermé boutique. Une solution finit par être trouvée avec le DFAE, qui organise des vols spéciaux de rapatriement. De retour à Crans-Montana, Thierry Kohler se remet gentiment de ses blessures. Il n’est pas prêt de lâcher son livret ETI. «Quand on a un problème de santé à l’autre bout du monde, c’est un soulagement d’avoir des spécialistes qui se soucient de vous Thierry Kohler et que vous pouvez appendant sa rééducation peler à tout moment.» en Thaïlande.

Les mesures contre le coronavirus ont interrompu le projet de coopération auquel Roland Salamin participait en République du Congo.

Un soutien moral sur le chemin du retour Roland Salamin est au fin fond de la forêt congolaise lorsque la menace du virus paralyse le monde. Ce retraité de Veyras y enseigne son métier d’électricien à des jeunes, dans le cadre d’un centre d’apprentissage. C’est la sixième fois qu’il vient passer trois mois à Bétou, au nord de la République du Congo. Même dans cette région isolée, les mesures de confinement s’appliquent dès le 20 mars. Les écoles sont fermées, puis le couvre-feu est décrété sous la surveillance de soldats. «Je n’avais plus rien à faire et j’ai cherché à rentrer. Pas simple, lorsqu’on se trouve à 1600 kilomètres de la capitale, dans une région sans internet.» Sa femme Marie-Françoise se met alors en quête de solutions depuis la Suisse. Un contact déterminant Elle tente d’abord de contacter le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), sans succès. Elle se tourne ensuite vers la centrale ETI du TCS, qui lui trouve le téléphone du consul suisse le plus proche, «un contact déterminant pour la suite!» Alors que le TCS se démène pour dénicher un vol de ligne, Roland Salamin a un coup de chance. Il peut embarquer depuis Impfondo dans un avion-cargo, en compagnie d’un évêque tombé malade, destination Brazzaville. Depuis Pointe-Noire, le consul lui trouve une place dans un vol spécial de rapatriement vers la France. Roland Salamin arrive à Veyras le 19 avril, une semaine après avoir quitté Bétou. Enfin réuni, le couple salue l’accompagnement du TCS. «Leur assistance est rapide et efficace. Ils prennent des nouvelles, cherchent des solutions. Et surtout, ils n’abandonnent jamais quelqu’un avant qu’il ne soit rentré à la maison. C’était un énorme soutien moral, qui nous a aidés à rester positifs.»

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COVID-19

Réalités

chamboulées

La crise sanitaire a secoué aussi bien les vies personnelles que les secteurs professionnels. Les dix personnalités du comité TCS Section Valais ont pris la plume pour expliquer comment leur domaine d’activité a été affecté et ce qui les a préoccupés pendant cette période particulière.

La promesse des abricotiers Rester à la maison! Je me suis dit, quel bonheur! Rattraper tout ce que j’ai toujours voulu faire et que je n’ai jamais pu... Bricoler, lire, jardiner, passer le polish sur la voiture, avoir du temps pour les amis et même retourner à la salle de sport. J’ai vite déchanté, les fitness fermés, les magasins et les librairies aussi, les apéros skype beaucoup moins intéressants... Heureusement, la campagne n’est pas concernée par les restrictions. Pas besoin de garder la distance avec mes abricotiers pour les traiter et pas de vidéoconférences pour les voir pousser. Pendant toute cette période, mes fidèles abricotiers ont eu le temps de fleurir, d’être pollinisés et aujourd’hui le fruit est formé. La récolte coïncidera, je l’espère, avec la levée de la plupart des mesures. En attendant, j’ai le privilège d’entendre tous les samedis soir une poignée de musiciens de notre fanfare jouer quelques morceaux sous mes abricotiers, en l’honneur de toutes les personnes qui sont au front. Merci à eux. Ruth Bornet, productrice d’abricots

Contexte explosif pour les violences domestiques La crise sanitaire et les mesures qu’elle engendre nous touchent toutes et tous. Les risques pour la santé, les difficultés de vivre en semi-confinement et les pressions économiques provoquent différents dangers sociaux. L’augmentation des violences à l’intérieur des familles en fait partie. Il est essentiel que les personnes concernées par des situations inacceptables et interdites par la loi puissent être aidées! Dans ce contexte, mon travail quotidien – avec toute mon équipe – est d’assurer que le réseau valaisan de lutte contre les violences domestiques continue de fonctionner, malgré les restrictions. L’aide et l’accueil aux victimes, le suivi de celles et ceux qui commettent ces violences, les interventions de police, le système judiciaire, la protection des enfants et les prestations médicales… Tous ces services sont maintenus. Nous avons réuni les numéros d’aide sur le site internet violences-domestiques.ch Que vous soyez témoin ou victime de violences, appelez les services spécialisés! Isabelle Darbellay Métrailler, cheffe de l’Office cantonal de l’égalité et de la famille

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TCS SECTION VALAIS N° 2 – 2020


Le corona au quotidien Le coronavirus ne représente pas un grand danger pour les enfants, mais il est omniprésent dans ma vie quotidienne de pédiatre. En tant que médecin-chef de l’Hôpital du Valais, je me préoccupe par exemple de permettre aux mères testées positives d’allaiter leur nouveau-né ou de convaincre les adolescents concernés de se mettre en quarantaine. Dans mon cabinet privé, je dois m’assurer que les contrôles médicaux préventifs et les vaccinations soient toujours effectués et que les urgences ne soient pas négligées, tout cela dans le cadre de mesures d’hygiène strictes: la salle d’attente est fermée, toute l’équipe travaille avec des masques, plus personne ne se serre la main. En tant que coprésident des pédiatres valaisans et médecin scolaire, je m’occupe de coordonner les informations, qui changent presque quotidiennement, avec les autorités et de les transmettre à nos membres. Comme tous les médecins qui travaillent au front, je suis très attentif: ne pas m’infecter est un défi. Malgré tout cela, le confinement me donne aussi plus de temps en famille: c’est une grande ressource. La lueur d’espoir actuelle est la perspective d’un vaccin qui nous aidera dans les 18 prochains mois. Simon Fluri, médecin chef du service pédiatrie de l’Hôpital du Valais

Les 50 ans de la mère Pour clarifier la chose et ne pas vous induire en erreur, «la mère» c’est bien moi et non pas ma maman, que j’appelle d’ailleurs toujours avec beaucoup d’affection et de respect, «maman». 2020 donc, l’année de mes 50 ans au compteur, avec une promesse faite à mon mari et à mes enfants: «En 2020, je vais marquer les 50 ans de la mère tous les mois par une activité et/ou une sortie exceptionnelle.» Eh bien, chers membres, autant vous dire qu’à l’heure où j’écris ces lignes, je ne me fais plus beaucoup d’illusions: souper de classe = annulé, journée intergénérationnelle = annulée (j’attendrai donc mes 60 ans pour pouvoir y participer), séjour en amoureux en Italie avec mon mari = annulé, sortie de classe = annulée et le super voyage dont je rêvais depuis des années = même plus en pensées. Mais je suis bien consciente que cela n’est que futilités au vu de la crise sanitaire et économique que nous vivons actuellement. Mon travail me le rappelle malheureusement chaque jour. Haut les cœurs, donc! Je me réjouis, chers membres, de vous retrouver très vite et de partager avec vous une activité et/ou une sortie exceptionnelle. Anicia Volluz, agent fiduciaire et formatrice d’adultes

La culture, essentielle pour notre société ! Le secteur culturel a été touché de plein fouet par le virus. La culture se développe grâce aux échanges, et c’est exactement ce qu’il faut éviter pendant la pandémie. A la mi-mars, toutes les institutions culturelles ont dû fermer jusqu’à nouvel ordre. La plupart des théâtres et organisateurs de concerts ont terminé leur saison plus tôt que prévu. La plupart des festivals prévus pour l’été 2020 sont annulés. Les employés des institutions culturelles se creusent la tête pour limiter les dégâts financiers ou planifient la prochaine saison. Et les artistes indépendants? Pas d’engagement signifie pas de revenu. Le droit à une indemnisation pour les engagements annulés est rare, et très peu d’entre eux peuvent bénéficier d’allocations de chômage. Confédération et cantons ont reconnu l’importance de l’industrie culturelle et ont promis un soutien financier. Néanmoins, leur situation est extrêmement précaire et l’avenir incertain. J’espère vraiment que les personnes travaillant dans le secteur culturel ne subiront pas le même sort que Don Giovanni dans l’opéra de Mozart, parce que la culture est essentielle pour la société! Comme le disait Richard von Weizsäcker, «la culture n’est pas un luxe que nous pouvons tantôt nous accorder, tantôt rayer du budget, selon notre bon vouloir. C’est au contraire le terreau spirituel qui assure notre capacité intérieure de survie.» Francesco Walter, manager culturel et président du Conseil de la culture de l’Etat du Valais

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Télétravail avec mon fils Dimanche 15 mars 2020, étude des dossiers terminée. Ma femme Nathalie et moi portons un toast au printemps avec un verre de fendant. La paix de cette soirée idyllique est alors interrompue par le «bip» de mon téléphone. Un bref message. Un qui change tout: session de printemps annulée! Réunions, rencontres, congrès… tous annulés! La table de la cuisine se transforme en bureau, le temps d’aménager un poste de travail à l’étage. Notre fils Maximilien devient en quelque sorte mon assistant. Il s’assied à côté de moi et imite mes gestes en frappant, en rythme, le clavier d’un vieil ordinateur hors service. Il rit aux éclats, semble apprécier que papa travaille à la maison. J’apprécie aussi. Mais bientôt, le quotidien reprend le dessus. Les vidéoconférences remplissent les soirées, le téléphone portable devient une salle de réunion virtuelle, le travail politique dicte à nouveau le programme. Des stratégies sont élaborées, des décisions sont prises, en training, mais elles sont prises. Très bien! Et Maximilien s’est remis depuis longtemps à jouer avec ses blocs de construction... Philipp Matthias Bregy, conseiller national

La justice au ralenti Le coronavirus a eu un impact significatif sur les études d’avocats. En premier lieu, il a fallu prendre toutes les mesures nécessaires afin de protéger le personnel de l’étude. Ainsi, du fait des exigences de distance sociale (2 mètres entre les personnes), il a fallu modifier notre organisation, afin que les collaborateurs se rendent à l’étude alternativement, un jour sur deux. De plus, dès le 19 mars, plus aucun client n’a eu accès aux locaux, tous les rendez-vous se faisant par téléphone, respectivement par vidéoconférence. Enfin, l’activité judiciaire a subi un ralentissement important, la plupart des séances ayant été annulées et les délais judiciaires reportés. Cela étant, et malgré ces contraintes, notre travail s’est poursuivi à la satisfaction de notre clientèle. Depuis le 27 avril, nous pouvons à nouveau l’accueillir. Une vitre a été placée devant la réception et des masques sont à disposition. Guillaume Grand, avocat

Au travail, sans travail… Après le choc de l’annonce de la Confédération le 13 mars dernier, il a bien fallu m’organiser. En priorité, la recherche du matériel de protection et de désinfection. Pour moi, il était très important de protéger mes collaborateurs et mes clients. Nous avons créé une zone d’accueil sécurisée pour les clients et avons mis sur pied un protocole pour la gestion des véhicules avant et après l’entretien (protection, désinfection, nettoyage...). Le plus difficile à gérer fut le ralentissement complet de notre rythme de travail. Nous vendons plus de 150 véhicules par année. La fermeture obligatoire de notre service de vente a eu un impact direct sur le travail de l’atelier. De plus, les personnes confinées n’emploient presque pas leur voiture et n’ont donc pas vraiment besoin de se rendre au garage. Ce qui s’est traduit par la mise au chômage partiel de tous mes collaborateurs, soit six personnes pour notre petite PME. Pour un patron, c’est un coup terrible de devoir faire cela. Cédric Rosaire, garagiste

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Derrière mon masque Lundi 9 mars 2020… le monde de l’EMS bascule. Les masques recouvrent les visages. Les portes se ferment. Le confinement souffle son vent à travers les couloirs. Les familles se voient interdites de visite. Les heures filent et il faut agir sans savoir ce qui va arriver. Une course contre un virus, un shopping nouveau (où trouver des masques, des surblouses, du désinfectant en suffisance?), un personnel et des résidents à rassurer, des isolements à mettre en place… Pendant des heures et des heures, l’oreillette ne quitte plus mon oreille pour tenter d’apporter des réponses à toutes les demandes sans perdre de vue notre but premier, celui de prendre en charge les résidents de notre EMS avec la meilleure qualité possible. Et puis, les jours passent, le rythme se calme. Je suis toujours derrière mon masque et il reste le plus difficile: tenir, continuer, être créatif pour mettre en lien les résidents et leurs proches, éviter que quelqu’un se sente oublié ou qu’il oublie… Les contacts physiques et les rencontres manquent, mais la SOLIDARITÉ est au rendez-vous et les marques d’attention réchauffent le cœur. Merci à toutes les personnes qui nous soutiennent, à toutes celles qui comprennent que nous devons prendre des précautions jusqu’au feu vert officiel, à toutes celles qui apportent une aide aux personnes âgées, et à toutes celles qui continuent leur travail pour que notre monde puisse gentiment retrouver un air plus serein. Je ne sais pas ce qui restera ou ce qui changera, mais je sais que je me réjouis de pouvoir vous retrouver dans une activité du TCS Section Valais à l’air libre, sans masque et avec le sourire. Jeanne-Emmanuelle Jollien-Héritier, infirmière-cheffe au Home de Zambotte à Savièse

Un défi immense ! Ces dernières semaines ont été extraordinaires à plus d’un titre. La vie familiale et professionnelle a été chamboulée en quelques heures. Dans le Service que je dirige, il a fallu très rapidement prendre des mesures afin de garantir la sécurité de nos usagers, des institutions partenaires ainsi que celle de nos collaborateurs. La manière de travailler a dû être réinventée en quelques jours, tout en admettant que nous ne maîtrisions pas tous les paramètres de cette pandémie. Ce défi fut très complexe et continue de l’être. Monter un concept sanitaire en 48 heures avec le médecin cantonal pour garantir la sécurité des enfants placés en institution d’éducation spécialisée. Mettre en place des prises en charge à distance dans des domaines aussi variés que la logopédie, la psychologie scolaire et la psychomotricité. Adapter, semaine après semaine, les modalités de prise en charge dans les garderies, crèches et UAPE. Et dans le domaine de la protection de l’enfance, maintenir le lien avec les familles tout en assurant la sécurité des enfants. Je suis très reconnaissant envers mes collaborateurs, qui se sont investis à fond pendant cette période extraordinaire, au sens pandémique du terme! Christian Nanchen, chef du Service cantonal de la Jeunesse

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R. Fiorina

CENTRES TECHNIQUES

«Dans ce métier, il faut rester simple et humain» Didier Massy vient de reprendre la direction des centres techniques du TCS. Expert au Service de la circulation et de la navigation depuis dix-huit ans, il se réjouit de relever ce nouveau défi professionnel. Qu’est-ce qui vous a motivé à postuler pour ces nouvelles fonctions? L’opportunité de changer d’environnement, d’avoir des responsabilités, de gérer une équipe et d’avoir des horaires plus flexibles. Je reste dans mon métier, mais avec de nouvelles tâches de planification et de coordination. C’est simple, lorsque Urs Fux (voir encadré) m’a parlé de ce poste, je me suis dit: c’est pour moi! Vous avez une longue expérience dans ce métier. Qu’est-ce qui a changé au fil des ans? La base des véhicules n’a pas changé. Mais leur état est meilleur qu’auparavant. Nous expertisons de plus en plus de voitures des années 1980-90 qui dépassent les 200     000 kilomètres. L’arrivée des hybrides et des électriques va faire évoluer le métier, avec de nouvelles normes pour les contrôles et donc une formation complémentaire pour les experts. Est-ce mieux de passer par un garagiste pour se présenter à l’expertise? Quelle est la tendance? Il n’y a aucune obligation. On observe que dans le Haut-Valais, les automobilistes le font systématiquement. Dans le Valais central, la pratique est un peu moins courante, et dans le Bas, elle l’est encore moins. Le choix de solliciter un garagiste ou non dépend du temps que vous avez à disposition. Les véhicules 10

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non préparés par un professionnel présentent davantage de défectuosités, ce qui contraint les personnes à revenir une deuxième fois. En confiant l’expertise au garagiste, l’opération est plus simple et plus rapide. Il peut signer à la place du propriétaire et en cas de lacune technique, il s’engage à effectuer la réparation et sera contrôlé après coup. Votre nom est connu des fans de hockey. Ancien joueur professionnel, vous êtes arbitre en ligue nationale depuis plus de 10 ans. Expert ou arbitre, c’est un peu pareil, non? En effet! Dans un cas comme dans l’autre, je joue un rôle de garde-fou. Ma ligne de conduite consiste à traiter tout le monde de la même manière, dans un souci de justice et d’égalité. Dans l’arbitrage, le choix se fait en une fraction de seconde. Dans l’expertise, j’ai davantage de temps. Je m’en tiens aux faits et je m’interdis tout jugement. Selon moi, le pire expert est celui qui se prend pour un expert.

Il faut rester simple et humain. Je parle quatre langues et j’apprécie beaucoup le contact avec les gens.

i qui se ’est celu c , t r e p x e faut s’en «Le pire xpert. Il er la e n u r u o prend p e pas jug faits et n x u a ir ten e.» personn

Avec quel genre de voiture roulez-vous? Une Volvo XC 90, mise à disposition par un garage dans le cadre d’un contrat sponsoring. J’avale 60   000 kilomètres par année et je la change chaque six mois. J’adore rouler de nuit en écoutant de la musique, de la chanson italienne de préférence, Jovanotti ou Zucchero.

Bon vent et merci pour tout, Urs  ! Didier Massy succède à une personnalité qui a beaucoup compté pour la section et qui vient de prendre sa retraite: Urs Fux. C’est lui qui a monté les deux centres techniques de Sion et de Gamsen en 2009, lorsque l’Etat a mandaté le TCS pour assurer une partie des expertises officielles. Moniteur d’auto-école, puis instructeur pour les cours de conduite du TCS, Urs Fux a dirigé son équipe avec rigueur et passion. Nous lui souhaitons une excellente continuation!


TCS

CAMPING

Paritaire Bien etàfier Sion, de l’être! et pour longtemps!

L’airlodge, une maisonnette pleine de charme, fait partie de l’offre glamping de Sion.

Le saviez-vous? Le TCS Camping Sion est le plus grand pourvoyeur de lits et de nuitées de la capitale. Il va encore développer son offre, grâce à l’essor du «glamping». Avec ses huit hectares et ses 500 emplacements au cœur du Domaine des Iles, le TCS Camping Sion est un acteur touristique important. En 2019, il a enregistré 50 000 nuitées, un chiffre hôtelier record pour la capitale. Le Touring mise sur son développement à long terme. Il vient de signer un nouveau droit de superficie d’une durée de quarante ans avec la Bourgeoisie de Sion. «Ce site comprend de nombreux atouts. Nous allons l’adapter à notre concept de camping actuel, qui intègre à la fois l’hébergement, la gastronomie et les expériences touristiques», annonce Christophe Valley, le responsable régional de TCS Camping. Locatifs atypiques Le développement du TCS Camping Sion repose sur le «glamping», une nouvelle forme de vacances qui cartonne. Ce type de séjour associe le confort de l’hôtel, la proximité avec la nature et l’esprit convivial du camping. Cabanes, chalets, bungalows, pods, tipis... Que ce soit pour un week-end en amoureux ou

une semaine en famille, ces objets originaux complètent l’offre traditionnelle des emplacements de camping. A Sion, le TCS en propose 34 et prévoit d’en accueillir une quarantaine de plus ces prochaines années. «Ces hébergements vont notamment nous permettre de développer l’offre hivernale. Il y a un fort potentiel pour une clientèle qui souhaite rayonner vers les différentes stations de ski depuis Sion», commente Christophe Valley. Davantage de loisirs, davantage de nature Le Domaine des Iles est un havre de verdure et de fraîcheur. La construction d’un bassin à vagues et d’une ferme pédagogique à proximité va renforcer son attractivité. Autre bonne nouvelle: dès cet automne, la ligne de bus entre Aproz et Sion desservira le TCS Camping Sion. Il sera ainsi beaucoup plus facile de rejoindre la capitale en transports publics. L’avenir à plus long terme s’annonce tout aussi réjouissant. D’ici une quinzaine d’années, le

Vacances camping cet été? Fermés ce printemps pour cause de coronavirus, les 24 campings du TCS pourraient rouvrir cet été. A l’heure où nous bouclons cette édition, cette décision n’est pas encore connue. N’hésitez pas à vous renseigner sur tcs-camping.ch, et si cela est possible, à profiter de vacances en Suisse dans les magnifiques sites du TCS. En tant que membre, vous bénéficiez d’un rabais de 10%.

camping devra céder une bande de 21 000 mètres carrés pour l’extension des rives du Rhône, dans le cadre du projet R3. Un sacrifice que Christophe Valley envisage comme une plus-value. «Nos clients recherchent le contact avec la nature. Ce projet donnera un bel accès au fleuve et donc un attrait supplémentaire à nos emplacements et hébergements.»

Projets à Martigny et Sierre Malgré les difficultés, le TCS ne renonce pas à ses campings historiques de Martigny et de Sierre. Du côté d’Octodure, les autorités ont décidé de ne pas renouveler le bail avec le TCS afin de pouvoir développer la zone. La fermeture du camping était prévue pour fin 2024. Mais des discussions sont en cours pour un nouveau concept de glamping urbain. A Sierre, le TCS avait dû arrêter l’exploitation du camping du Bois de Finges en 2009, suite à une décision de l’Etat qui prévoyait d’y faire passer l’autoroute. Ce projet ayant été modifié, la possibilité de rouvrir le site refait surface. Si la Bourgeoisie de Sierre et le parc naturel Pfyn-Finges l’intègrent dans leur plan territorial, le TCS pourrait investir dans un éco-glamping innovant.

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TCS SECTION VALAIS N° 2 – 2020


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