TCS Valais novembre 2015

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TCS SECTION

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L’astuce du patrouilleur Comment mettre des chaînes à neige Concert TCS Les confidences de 77 Bombay Street Voyage TCS Les paradis de Bali Bulletin

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11.2015 Paraît quatre fois par an

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N° 4 – 2015

Les pièges de la fatigue au volant

JAB

Sécurité Changements de vitesses

CH-1950 SION

VA L A I S


BILLET DE LA PRÉSIDENTE

Histoire vécue

« Un service de toute première classe ! »

Das Auto! Le scandale Volkswagen a provoqué une onde de choc dans le monde. Qu’une entreprise de cette taille trompe sciemment autorités, clients, experts, partenaires, c’est déjà énorme. Mais de savoir qu’elle a méticuleusement mis au point un logiciel spécial pour y parvenir, cela dépasse l’imagination! N’importe quel petit escroc aurait été interpellé et sans doute incarcéré le temps de l’enquête. Alors que pour cette arnaque à grande échelle, la police allemande a attendu des semaines avant de perquisitionner le siège du constructeur! Autant fournir la main d’œuvre pour détruire les moyens de preuve…

caces ôles effi r t n o c s r e r vérifie Il faut d u o p s t n enda ues et indép formatiq n i s e s. m véhicule les systè s o n s n ués da embarq Il eût fallu frapper vite et fort sans aucun état d’âme, arrêter immédiatement les dirigeants le temps d’établir les responsabilités. Plutôt que de se demander si le grand patron démissionnaire devait partir avec autant de millions ou non, c’est les menottes aux mains qu’on aurait souhaité le voir quitter le siège de cette société, autrefois gage de qualité et de sérieux. Les pragmatiques Américains vont monnayer la duperie à coups de milliards, tandis que les Européens dépourvus de telles législations vont s’engluer dans d’interminables procédures juridiques.

Point de contact Sion TCS Section Valais Rue des Cèdres 3 - 1950 Sion Tél.  : 027 329 28 15 sectionvs.tcs@bluewin.ch www.tcsvs.ch Heures d’ouverture Lu  : 8h30-11h30 et 13h30-17h30 Ma-ve  : 8h30-11h30 Téléchargez notre application mobile TCS Valais. Suivez-nous sur Facebook. Editeur Touring Club Suisse Section Valais Av. de la Gare 20 - 1950 Sion

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TCS SECTION VALAIS N°  4 – 2015

Nous étions au Canada pour le baptême de notre petit-fils. Un jour, nous sommes partis en randonnée au Mont-Tremblant, un lieu réputé pour ses nombreuses couleuvres. Je me sentais prête à relever le défi, même si j’ai la phobie des serpents. Lorsque nous avons commencé à croiser des reptiles sur le chemin, j’ai senti la tension monter. Une couleuvre a même filé entre mes jambes… L’horreur !

Les employés, les garagistes et revendeurs trompés ont servi de courroie de transmission dans cette machination. Eux qui sont au front, qui connaissent les clients, se sentent doublement dupés. Car ils doivent continuer à offrir un visage confiant et défendre des véhicules dont on se demande jusqu’où ils sont trafiqués. C’est sur toute une filière que les escrocs ont jeté l’opprobre et le doute. Le dialogue entre les tenants d’une mobilité libre mais responsable et les pourfendeurs de la voiture était déjà difficile, il devient tendu et sans confiance. Il est temps de mettre en place de manière indépendante des outils de contrôle performants, afin de vérifier l’ensemble des systèmes informatiques embarqués dans nos véhicules. La protection de nos données, notre sécurité et la sauvegarde de notre environnement en dépendent. Nous savons aujourd’hui que même les plus grands constructeurs ne reculent devant rien. Fabienne Bernard, présidente du TCS Section Valais

A partir de ce moment-là, j’étais tellement paniquée que je ne savais plus où je mettais les pieds. J’ai heurté un rocher et me suis violemment tordu la cheville. Elle était si enflée que je ne pouvais plus marcher. C’est avec l’aide de mon mari et en serrant les dents que j’ai atteint le sommet. ...Ouf ! Les samaritains du parc se sont occupés de ma cheville et m’ont transportée jusqu’à un centre médical. Les ligaments étaient déchirés et je ne pouvais plus plier la jambe. J’ai pu assister au baptême en fauteuil roulant, mais comment reprendre l’avion dans ces conditions ? Nous avons appelé la centrale du TCS, qui a pris contact avec le médecin canadien. J’ai eu droit à un accompagnement médical jusqu’à l’avion, à un voyage en business class (mon mari, resté en classe économique, était d’ailleurs un peu jaloux…) et à notre arrivée, des personnes du TCS nous ont accueillis pour s’assurer que nous pouvions regagner notre voiture. Tout a été pris en charge, des frais médicaux au billet d’avion. Nous ne nous sommes occupés de rien. Le service TCS est vraiment top ! Nous prenons la couverture ETI-Monde dès que nous quittons l’Europe. J’encourage tout le monde à faire de même, cela en vaut vraiment la peine !

Comité Fabienne Bernard, présidente (Martigny) Philipp Matthias Bregy, vice-président (Naters) Christian Nanchen, vice-président (Sierre) Daniel Crittin (Evionnaz) Antoine Defabiani (Uvrier) Simon Charles Fluri (Veyras) Guillaume Grand (Sion)  Jeanne-Emmanuelle Jollien-Héritier (Savièse) Gerhard Wyssen (Loèche) Jodok Wyer (Viège) Nicole Zuber (Sion) Ruth Coutaz, St-Maurice Photo couverture  iStockphoto


SÉCURITÉ

La valse

des vitesses

A l’intérieur des localités, la tendance est plutôt au « moins de panneaux », grâce au développement des zones 30 et 20.

Pourquoi certains panneaux disparaissent du paysage pendant que d’autres surgissent ? La Commission cantonale de signalisation routière explique comment ces décisions sont prises. Les quelque 45’000 panneaux et signaux, qui longent les routes valaisannes sont les garants de notre sécurité. Mais leur évolution nous laisse parfois perplexes, surtout lorsqu’il s’agit de limitations de vitesse. La succession de ces restrictions peut agacer l’automobiliste. Appuyer sur le champignon en sortant d’un village puis devoir revenir très rapidement à un 60 à l’heure avant de repasser à 70 au prochain carrefour, ne paraît pas très logique... Pourtant, chacune de ces limitations a été mûrement réfléchie. En Valais, c’est la Commission cantonale de signalisation routière (CCSR) qui a le devoir

La Commission cantonale de signalisation routière (CCSR) siège une fois par semaine. Mandatée par le Conseil d’Etat, elle est composée de onze membres, dont un représentant de l’ACS et du TCS Section Valais. Elle gère trois sortes de dossiers : la signalisation des chantiers, qui représente la plus grosse partie de son activité, préavise les dossiers liés à la publicité le long des routes et les procédures liées à la régulation du trafic. Elle a également un devoir de surveillance dans ce domaine.

d’analyser, d’arrêter et de publier en indiquant les voies de droit un changement de signalisation. Les demandes doivent être formulées par le propriétaire de la route (la Commune, le Canton) et la Police, après publication officielle et traitement des recours par le Conseil d’Etat. L’inspecteur de la CCSR et les responsables du service des routes se rendent ensuite sur le terrain pour évaluer la pertinence de la requête. « Par exemple, dans certains secteurs, la construction d’un trottoir est plus efficace qu’une réduction de vitesse qui ne serait de toute façon pas respectée », note Philippe Antonioli, président de la CCSR.

De plus en plus de demandes La Commission traite 1850 dossiers par année, dont le quart environ concerne la signalisation routière et les limitations de vitesse en particulier. Actuellement, le développement des zones 30 et 20 entraîne une diminution des panneaux à l’intérieur des localités. Une trentaine de demandes par an entrent dans cette catégorie. Mais avec l’extension des quartiers résidentiels, les sollicitations pour des limitations de vitesse se multiplient aux abords des communes. Une tendance qui reflète une évolution des modes de vie, où chacun veut sa tranquillité.

Philippe Antonioli, président de la CCSR

« Nous ne cherchons pas à piéger les automobilistes » Pourquoi des limitations de vitesse si changeantes le long des routes ? Deux raisons principales : les requêtes des riverains et le non-respect des limitations de vitesse aux abords des écoles. Nous ne cherchons pas à piéger les automobilistes. Dans nos décisions, c’est toujours la sécurité qui prime notamment envers les usagers les plus faibles. Nous prenons en compte la visibilité, les temps de réaction et d’arrêt, ainsi que la vitesse réelle des véhicules dans le secteur. De façon générale, y a-t-il trop de panneaux le long des routes ? Oui, c’est pourquoi nous remettons en question chaque panneau dès qu’il doit être renouvelé. Certaines indications deviennent superflues avec la modification des tronçons. Par exemple, lorsqu’une route sinueuse de vigne est élargie, la limitation à 40 à l’heure peut être supprimée. Nous espérons également que la future loi fédérale sur la signalisation routière allègera certaines contraintes, comme l’obligation de signaler la fin du 50 à l’heure à la sortie de chaque localité.

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EN ROUTE

Somnolence au volant… Réveil brutal !

Retrait de permis de 3 mois minimum : c’est le tarif pour une perte de maîtrise du véhicule liée à une fatigue excessive.

Jusqu’à 20 % des accidents de la route sont causés par la fatigue excessive. Un état facile à repérer, mais que nous avons tendance à négliger. Les conséquences peuvent pourtant être fatales et les sanctions très lourdes. Après une journée chargée ou une nuit difficile, sur l’autoroute des vacances ou au retour d’une fête, nous avons tous connu ces moments où l’épuisement nous gagne… Bâillements et vision trouble, la lutte contre la fatigue commence. Dans la tête du conducteur, il y a encore la volonté de tenir bon. Mais dans les faits, le corps a déjà dit stop. Il est temps de s’arrêter pour une pause ou de confier le volant à quelqu’un d’autre. Selon les études, un accident sur 5 est causé par une somnolence. Mais pourquoi la fatigue est-elle si dangereuse sur la route ? Un coup de pompe entraîne une mauvaise évaluation de la vitesse, affaiblit nos réflexes et notre concentration. La vitesse de réaction devient aussi lente qu’après avoir consommé de l’alcool. Dans le pire des cas, le conducteur s’assoupit.

Le spécialiste Matthias Pfäffli observe des traits caractéristiques pour ce genre d’accidents. Une voiture qui s’écarte lentement des traces de la voie principale sur plusieurs centaines de mètres est une des manifestations visibles de la somnolence. Dans ces situations, on constate souvent le phénomène de « fatal attraction » : le véhicule entre en collision avec le seul élément présent dans le paysage, par exemple l’unique arbre présent au bord d’une longue route droite. Enfin, ces accidents ont tendance à se produire davantage au petit matin. Quant au profil des concernés, on distingue deux groupes  : les conducteurs sains qui s’endorment en raison du manque de sommeil, après une nuit de travail ou de fête par exemple, et les conducteurs qui souffrent d’une maladie augmentant les risques de somnolence en journée (syndrome de l’apnée du sommeil non ou insuffisamment traité).

Sorties de route et collisions « Comme la somnolence se manifeste brusquement, sous la forme d’une « attaque de sommeil », les accidents sont souvent lourds de conséquences. Le conducteur s’endort à pleine vitesse et n’a pas l’occasion de freiner », explique Matthias Pfäffli, directeur d’unité à l’Institut de médecine légale de l’université de Berne. Concrètement, on risque de quitter la chaussée, de percuter des obstacles à vive allure, de déraper ou de partir en tonneau. 4

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Une faute « grave » Conduire en état de grande fatigue ou s’assoupir au volant est considéré comme une faute grave, sanctionnée par un retrait de permis d’au minimum 3 mois, quels que soient les dégâts occasionnés. En cas de lésions corporelles, une procédure pénale est engagée par le Ministère public. Selon la jurisprudence, la perte de maîtrise due à la fatigue est évitable, car de nombreux signes physiques avant-coureurs indiquent

au conducteur qu’il n’est plus en état de conduire. C’est pourquoi ce comportement est plus lourdement sanctionné qu’une infraction liée à l’inattention (1 mois de retrait de permis). La fatigue n’est pas dans le viseur de Via Sicura, qui cible l’alcool et la vitesse avant tout. Mais elle intéresse de près la police zurichoise, qui teste un nouveau protocole d’observation pour déceler l’attention du conducteur et la réactivité de ses pupilles. Avec l’Institut de médecine légale de Zurich, elle travaille sur une solution technique qui permettrait de calculer le taux de somnolence. Ces travaux sont suivis avec attention par les autres polices cantonales, qui pourraient s’en inspirer à l’avenir.

Le remède « turbosieste » En cas de fatigue, rien ne sert de lutter, il faut tout simplement dormir ! Le TCS, en partenariat avec le BPA, a lancé une grande campagne de prévention pour conseiller aux conducteurs épuisés une sieste réparatrice de 15 minutes. En effet, les études médicales ont démontré qu’une courte période de sommeil permettait de restaurer la vigilance et la concentration.


La seule mesure efficace contre la fatigue, c'est la sieste! Parquez-vous dans un lieu autorisé, arrêtez le moteur et retirez la clé de contact avant de piquer un petit somme de 15 minutes.

Alerte grande fatigue ! Des signes physiques qui ne trompent pas. Picotements des yeux, paupières qui se ferment, bâillements à répétition, vue trouble, bouche sèche, sursauts, frissons et erreurs de conduite. Personne ne peut prédire si et quand le bref assoupissement se produira, mais vous pouvez en reconnaître les signes avant-coureurs et agir en conséquence. Des systèmes d’alerte électroniques. Il existe des systèmes d’assistance à la conduite intégrés dans la voiture, qui peuvent aider le conducteur et éviter des accidents. Les systèmes de type « Eye-Tracker » surveillent le degré d’attention à l’aide des mouvements des yeux et des paupières. D’autres systèmes sont dotés d’un détecteur qui donne l’alerte lorsque le véhicule quitte la voie.

« Le plus dur, « Les chauffeurs ce sont les 2 derniers sont hyperkilomètres » contrôlés » «  Après mon travail de nuit à Martigny, je prends la route pour rejoindre mon domicile de Nendaz. A ce stade de fatigue, j’ai juste envie de rentrer et le chemin me paraît souvent très long. Ma vigilance a tendance à diminuer sur l’autoroute. Heureusement, ce n’est que le début du trajet et je peux compter sur les virages de la montée entre Sion et Nendaz pour garder ma concentration.

«  La réglementation suisse et européenne (OTR 1) pour les chauffeurs professionnels est très stricte. Chacun de nos collaborateurs possède une carte à puce, qu’il doit introduire dans le tachygraphe. Cet appareil de contrôle enregistre les kilomètres et les pauses obligatoires. Si le chauffeur ne s’arrête pas après 4,5 heures de conduite, une alarme se déclenche.

Mais le plus gros risque se joue sur les deux derniers kilomètres. C’est juste avant d’arriver que les signes d’épuisement sont les plus forts. Ma stratégie pour assurer la fin du voyage ? Ouvrir les vitres et mettre la musique à fond ! »

Le chauffeur doit totaliser 45 minutes de pause pour 4,5 heures de conduite, sur des temps précis. D’abord 15 minutes, puis 30 minutes. S’il démarre 1 minute plus tôt, la carte enregistre une « conduite ininterrompue », qui peut lui valoir de gros ennuis en cas de contrôle. Ces données sont régulièrement vérifiées par la protection des travailleurs et les entreprises de transports sont amendables en cas d’infraction. Même s’il est contraignant, ce système est là pour garantir la sécurité des voyageurs. Nous devons d’ailleurs planifier le déroulement des voyages en fonction de ces arrêts obligatoires. »

Etienne, infirmier

«Plus d’une fois, le choc d’une glissière ou d’une plate-bande m’a réveillé.» Retrouvez le témoignage du pilote Jacques Cornu et celui d’autres personnalités sur www.turbosieste.ch

Pierre Melly, directeur de l’Oiseau bleu

Ce site vous donne de bons trucs pour récupérer vite et bien!

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MOBILITÉ

Le covoiturage

© Deprezphoto

démarre en Valais

Pour des questions de transparence et de sécurité, chaque conducteur et chaque passager doit s’enregistrer sur l’application de covoiturage « flinc ».

Partager une voiture pour réduire les bouchons ? La solution fait l’objet d’un projet pilote dans deux régions valaisannes. Le transport individuel reste roi sur la route du travail. Neuf voitures sur dix transportent une seule personne. Avec l’augmentation de la population, ce mode de déplacement a atteint ses limites. En Valais aussi, le trafic est de plus en plus engorgé aux heures de pointe, ce qui crée des problèmes pour les usagers, les bordiers et l’environnement. C’est pourquoi le Canton, dans le cadre du Mobility Lab Sion-Valais, a décidé de tester le nouveau service PubliRide de CarPostal Suisse, qui combine offres de covoiturage et de transports publics. Cette solution technique met en commun les informations de l’application de covoiturage «flinc» et celles de CarPostal. Ainsi, pour un trajet de A à B à une heure H, toutes les possibilités de déplacement s’affichent sur une même plateforme. Les communes du coteau de Sion et de Vionnaz ont été choisies pour cette expérience de 2 ans, qui vient de démarrer. But: savoir si le covoiturage est un bon complément à l’offre de transports publics.

Un plus pour les régions périphériques «Ce système d’autostop électronique est une solution peu coûteuse, qui a un fort potentiel. A terme, nous espérons réduire le nombre de véhicules d’environ 10 à 20% en période de pointe, tout en assurant le déplacement du même volume de personnes», indique Pascal Bovey, Délégué à la mobilité de l’Etat du Valais. Pour CarPostal, le covoiturage est 6

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doublement intéressant: «Il complète l’offre des régions périphériques qui ne peuvent pas jouir d’une desserte régulière en période de très faible demande pour des raisons économiques. Et il contribue à la fluidité du trafic dans les agglomérations.»

Recherche partenaire de trajet Reste à convaincre les automobilistes de partager leur voiture… Selon les études, 50% d’entre eux ne souhaitent ou ne peuvent pas pas ouvrir leur véhicule à d’autres passagers. L’autre moitié pourrait théoriquement jouer le jeu. «Combien sommes-nous à partir à la même heure, du même quartier pour la même destination? Beaucoup plus qu’on ne l’imagine! A travers PubliRide, les usagers vont trouver des partenaires pour des trajets réguliers ou ponctuels selon leurs activités», explique Pascal Bovey. Ne risque-t-on pas de réduire encore l’offre de transports publics avec ce système? CarPostal ne craint pas de perdre ses clients. «Nous ne partons pas du principe que les usagers du transport en commun passent au mode de covoiturage. Nous supposons plutôt que les automobilistes restent des automobilistes ou deviennent des passagers.» Pour demander ou proposer un trajet  : télécharger l’application mobile flinc. Si vous habitez les régions-test: www.publiride.ch/lienne-morge ou www.publiride.ch/vionnaz.

«Economique et sympa!»

Pierre-Alain Magnin, habitant de Savièse.

«Cette question de mobilité m’a toujours interpellé. Pour me rendre à mon travail à Sierre, les voyages en transports publics sont trop longs et mal adaptés. En même temps, rouler tout seul dans une voiture qui contient 5 places et qui dépense tant d’énergie, me paraît absurde. Lorsque j’ai vu qu’une formule de covoiturage se mettait en place dans ma région, je me suis tout de suite inscrit. C’est la solution la plus rationnelle lorsqu’on habite en périphérie. De plus, on fait des rencontres intéressantes en ouvrant sa voiture aux autres, c’est un vrai réseau social! Bien sûr, il faut parfois faire des concessions en termes d’horaires et de parcours, mais on s’arrange. Je ne monnaie pas mes trajets, mon but est de rendre service tout en apportant ma petite contribution à l’environnement.»


L’ASTUCE DU PATROUILLEUR

Chaînes, mode d’emploi Elles sont bien dans le coffre au cas où… Mais saurons-nous les utiliser le moment venu? Les conseils du patrouilleur TCS Patrice Giroud. Photos Denis Emery

Présenter la chaîne face au pneu.

Passer le câble derrière la roue pour l’encercler, puis verrouiller la fermeture au sommet du pneu.

Etape 1 : faire le bon achat Opter pour des chaînes classiques de bonne qualité, faciles à monter, avec un système de verrouillage simple et adapté à la dimension des pneus. Les garder dans le coffre avec quelques outils pratiques indispensables : une paire de gants, une couverture pour les genoux, une lampe de poche.

Tenir le câble proche de soi pour ordonner les maillons. Saisir les crochets pour fixer rapidement la première attache.

Etape 2 : l’entraînement du samedi Quand on doit sortir les chaînes, ce n’est jamais dans de bonnes conditions. Il vaut donc mieux avoir essayé de les mettre au moins une fois. Pourquoi pas par un samedi ensoleillé d’automne, avec le mode d’emploi sous les yeux ?

Etape 3 : votre sécurité avant tout Vous êtes dans la panade, ça patine, impossible d’avancer. Il est temps de passer à l’action ! Mais avant, assurez votre sécurité. Posez votre triangle de panne et enfilez le gilet réfléchissant.

Etape 4 : montage ! Les chaînes se montent soit sur les roues avant (si traction), soit sur les roues arrière (si propulsion). Pour les 4x4, il faudrait idéalement mettre 4 chaînes ou se référer au manuel du constructeur.

Détendre la chaîne de sécurité pour atteindre le deuxième crochet, puis tirer fort pour tendre le tout.

Détails importants • Des chaînes trop lâches provoquent des dégâts. C’est pourquoi il faut toujours les retendre après avoir roulé quelques centaines de mètres. • Les chaînes ne vous rendront pas meilleur conducteur. Restez prudent ! • Pour éviter la rouille, laissez sécher vos chaînes et graissez-les avant de les remettre dans leur boîte.

Crocher les maillons restants aux anneaux. Rouler 1 km, puis retendre les chaînes. 7


RENCONTRE

Sauvetage en duo

Les victimes de malaises ou d’accidents ont souvent besoin de soins avant d’être transportés à l’hôpital. Le médecin Romaine Pouget et l’infirmier Etienne Theytaz, du service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) de Martigny, viennent à leur secours. L’appel du 144 peut les mobiliser de jour comme de nuit. Douleurs thoraciques, détresse respiratoire, accident avec plusieurs blessés… Autant de mots-clés qui déclenchent l’engagement du service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR). Un médecin et un infirmier de l’hôpital doivent alors quitter leur poste et sauter dans le véhicule de secours. A Martigny, leur périmètre d’action est large. Ovronnaz, Isérables, Bourg-Saint-Pierre et même la France voisine… «  Pour atteindre ces villages, la route reste parfois la seule voie possible, l’hélicoptère ne pouvant pas toujours décoller  », note Romaine Pouget, médecin du SMUR.

A l’aise sur la route, grâce au TCS L’objectif est d’être sur les lieux dans la demiheure. Au volant d’une voiture lourdement équipée, sirène et feux bleus enclenchés, l’infirmier-urgentiste Etienne Theytaz appuie sur le champignon tout en gardant une conduite sûre. « Je suis très heureux d’avoir suivi les cours « Neige et glace » du TCS ! Au début de l’hiver, avec les collègues, nous faisons des concours de montage de chaînes à neige pour nous maintenir à niveau. » Une fois sur place, le duo médecin-infirmier entre en action. 8

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« Nous avons des rôles différents et complémentaires. Comme nous collaborons déjà à l’hôpital, nous connaissons nos manières de fonctionner, ce qui nous permet d’être efficaces », constate Romaine.

Un service à la population Calme et concentration sont les maîtresmots de ces instants entre la vie et la mort, au chevet des patients. Certains événements sont plus difficiles à gérer au niveau émotionnel. Lorsque des enfants sont impliqués dans un accident, lorsqu’une femme doit accoucher ou lorsque le blessé est une connaissance... « Le pire pour moi serait de rester spectatrice de la souffrance des autres, sans pouvoir rien faire. En tant que médecin, j’ai la chance de pouvoir agir concrètement pour la personne et de la rassurer », précise Romaine. Qu’est-ce qui motive donc ces professionnels à s’engager dans ces missions d’urgence, loin du confort de l’hôpital ? Etienne y voit un moyen de renforcer ses compétences d’urgentiste. « Les conditions difficiles nous obligent à être inventifs. Et surtout, c’est valorisant de se sentir utile ! » Romaine partage le même intérêt pour le service à la population. « Je ne suis pas du tout dans le trip « héroïne » ! Je trouve simplement normal de me mettre à disposition de la collectivité. »

Le coffre du véhicule d’urgence contient le nécessaire médical pour toutes les situations : défibrillateur, minerves, médicaments, soins pour les brûlures, équipement pédiatrique, etc.

Le SMUR, c’est quoi  ? Le SMUR (service mobile d’urgence et de réanimation) vient en renfort de l’ambulance dans les situations particulièrement aigues, nécessitant une prise en charge médicale urgente. Ces équipages sont répartis sur le canton de manière à pouvoir arriver auprès d’un patient au plus tard dans les 30 minutes. Cette organisation demande un engagement important en termes de formation et de disponibilité de la part des infirmiers et médecins urgentistes. A Martigny, 11 professionnels de l’hôpital se relaient pour une permanence 24h/24.


CONCERT TCS

A Sion, nous allons

mettre le feu!

Les frères Buchli vivent dans les Grisons mais sont très inspirés par l’Australie.

Les 4 frères de 77 Bombay Street se réjouissent de se produire pour les membres du TCS Section Valais le 5 décembre prochain. Entretien avant ce rendez-vous très attendu. Lors du concert TCS à Sion, vous présenterez votre nouvel album « Seven Mountains ». Comment votre musique a-t-elle évolué depuis votre premier succès « Up in the sky » ? La production a pris de l’ampleur. Nous avons multiplié les essais avant de trouver de nouveaux instruments à vent et à cordes pour cet album. Nous avons beaucoup investi dans cette phase expérimentale, afin de pouvoir explorer tout ce qui nous intéressait. Les compositions ont gagné en profondeur, mais nous tenons à ce que notre esprit positif continue de transparaître. Notre musique est devenue plus authentique. Quelles sont vos relations avec notre canton ? « Buchli » est un vieux nom de famille d’origine valaisanne, nous sommes donc une espèce de Valaisans émigrés. Toutes nos expériences de scènes dans ce canton sont de très bons souvenirs. Il y a des liens profonds entre les Grisons et le Valais, et comme nous, les Valaisans aiment la fête ! Vous travaillez en famille depuis très longtemps. Comment se supportent les 4 frères au quotidien ? Sans doute comme tous les frères. Il nous arrive de nous disputer même si nous nous aimons.

En cas de désaccord ou de tensions, chacun doit retrouver sa place. Il y a une répartition des rôles et des compétences, dans laquelle chacun est valorisé et peut se réaliser comme un élément du groupe. Vous êtes nés en Suisse mais vous avez aussi vécu en Australie, au 77 Bombay Street à Adelaïde. Qu’est-ce que représente chacun de ces deux pays pour vous ? L’Australie nous a montré qu’il y a toujours un chemin possible pour réaliser ses rêves si l’on fait des efforts. La Suisse est notre patrie. 77 Bombay Street tourne dans le monde entier. Quel est votre meilleur souvenir de concert ? Le Festival «  Bout du monde  » en France. Nous y avons vécu notre premier « stagedive » (plongeon dans la foule). J’ai eu un peu peur avant. Mais dès qu’on ose faire le grand saut, c’est génial. On touche alors au vrai sens de l’expression « être porté par le public ». C’est beau de pouvoir se laisser tomber et d’être réellement soutenu. Il n’y a pratiquement plus de frontière entre les spectateurs et le groupe. Ce moment d’abandon vous

rend vulnérable… Et c’est magnifique lorsque le public vous rend cette confiance. Qu’attendez-vous de ce concert à Sion ? Nous allons mettre le feu et espérons que notre flamme touchera le public ! Nous nous réjouissons beaucoup de ce concert et souhaitons qu’il nous donne à tous beaucoup de plaisir.

Infos pratiques Lieu : le Port Franc, route de Riddes 87, Sion. Accès : parking gratuit devant l’entrée. Gare à 15 minutes à pied. Entrée : les spectateurs doivent présenter leur billet imprimé ainsi que leur carte de membre TCS. Les portes s’ouvrent 1 heure avant le concert. Durée : 90 minutes. Billetterie  : Il reste quelques places pour la représentation de 16h. Achat et impression des billets sur www.tickets.tcs-section-valais.ch.

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VOYAGE TCS

Bali

@Nicole Zuber

@Nicole Zuber

ou le goût de paradis

Les rizières en terrasses de Jatiluwih, site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le TCS Section Valais vous propose un séjour fascinant de 13 jours, entre plages et rizières, à la découverte de la perle de l’Asie. Départ garanti dès 2 personnes, avec guide francophone. On ne présente plus Bali, « l’île des Dieux », sable blanc et mer turquoise, la destination balnéaire par excellence… Mais pas seulement ! Bali enchante à plus d’un titre. Au-delà des plages et des cocotiers, ce ne sont que paysages grandioses, temples étonnants, fabuleuses rizières en terrasses et une population particulièrement accueillante. Le TCS Section Valais vous propose un superbe itinéraire de 13 jours (10 nuits sur place), qui combine plages et rizières, un aperçu fascinant de la perle de l’Asie. Le voyage est garanti à partir de deux personnes. Il est conduit par des guides locaux 100% francophones. 12 départs à choix entre le 23 mars et le 26 octobre 2016 ! Organisation technique  : L’Atelier du Voyage

PRIX CHF 2325.– pour les membres TCS CHF 2455.– pour les non-membres Supplément pour chambre individuelle : CHF 470.– Nos prestations : vols intercontinentaux Qatar Airways en classe économique, taxes aériennes, logement en hôtels de catégorie supérieure (4* aux normes locales), petit déjeuner durant tout le voyage ainsi que 3 repas de midi, excursions en car moderne climatisé, entrées aux sites et monuments, guides, taxes locales et service. Suppléments : repas principaux (exceptés ceux mentionnés au programme), boissons et dépenses personnelles, pourboires aux guides et chauffeurs, supplément pour moyenne saison et haute saison, frais de service, taxe de départ, assurance voyage (livret ETI Monde vivement recommandé). 10

TCS SECTION VALAIS N°  4 – 2015

Programme 1er et Genève – Doha – Ubud 2e jour En milieu d’après-midi, envol de Genève pour Doha. Escale à Doha, changement d’avion, destination Denpasar, transfert vers Ubud, installation à l’hôtel. 3e jour Ubud Visites : temple sur le lac de Beratan (Ulun Danu), le marché aux fruits et fleurs de Bedugul, la région de Jatiluwih, le marché d’Ubud.

4e jour Journée balinaise Journée festive unique dans le village balinais typique de Bongkasa (fabrication des offrandes, plats traditionnels balinais, plantation du riz), une exclusivité sans voyeurisme ni colonialisme. Repas de midi avec une famille du village. Retour par Tanah Lot et son temple.

5e jour Visite de 3 sites sacrés Visite du temple de Tirta Empul et ses sources sacrées aux vertus magiques, excursion au volcan Mont Batur et découverte de Pura Besakih, l’ensemble religieux le plus important de Bali.

Du 6e au Séjour balnéaire à Sanur 11e jour Transfert vers l’hôtel balnéaire, journées libres pour la détente et la baignade. 12e et Voyage retour 13e jour Transfert à l’aéroport de Denpasar en soirée. Peu après minuit, envol pour Doha et correspondance pour Genève. Programme détaillé et inscriptions  : TCS Section Valais, 027 329 28 10, sectionvs.tcs@bluewin.ch


Course Titzé de Noël,

ES G A T N A AV ES R B M E M

gratuite pour les jeunes !

©MARKUS SCHMID

Vos enfants sont invités à prendre le départ le 12 décembre. Rejoignez-nous sur la place de la Planta ! En 2014, environ 150 enfants ont profité de l’action TCS.

Plus de 3600 coureurs sont attendus sur la ligne de départ de la 47e édition de la Course Titzé de Noël ce 12 décembre 2015. Le TCS Section Valais participe à la fête et offre l’inscription aux jeunes. Les enfants de chaque membre, âgés entre 5 et 18 ans, ont le droit d’y participer gratuitement. Cette offre concerne les catégories Titi, Ecoliers, Cadets et Juniors. Comment inscrire vos enfants  ? En nous communiquant les informations suivantes  : catégorie, année de naissance, nom et prénom de l’enfant, adresse complète, numéro de portable et numéro de membre. Par courriel : sectionvs.tcs@bluewin.ch ou par téléphone : 027 329 28 10. Délai : 9 décembre 2015.

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CATÉGORIE Les Titi garçons Les Titi filles Ecoliers C Ecolières C Ecoliers B Ecolières B Ecoliers A Ecolières A Cadets B Cadettes B Cadettes A Dames Juniors Cadets A Juniors

Rejoignez les tentes du TCS et de la police cantonale, pour jouer et gagner des gadgets sympas.

ANNÉE 2008, 09, 10, … 2008, 09, 10, … 2006 et 2007 2006 et 2007 2004 et 2005 2004 et 2005 2002 et 2003 2002 et 2003 2000 et 2001 2000 et 2001 1998 et 1999 1996 et 1997 1998 et 1999 1996 et 1997

DISTANCE 750 m 750 m 1000 m 1000 m 1000 m 1000 m 2000 m 2000 m 3000 m 3000 m 3000 m 3000 m 4000 m 4000 m

TOURS DÉPART 1 11 h 30 1 11 h 35 1 11 h 40 1 11 h 45 1 11 h 50 1 11 h 55 2 12 h 00 2 12 h 02 3 12 h 22 3 12 h 24 3 12 h 24 3 12 h 24 4 12 h 39 4 12 h 39

∞ Prix-souvenir pour chaque enfant qui termine la course, sur présentation du dossard. ∞ Résultats par SMS dix minutes après l’arrivée. Proclamation des résultats à 13h50. ∞ Passez au stand du TCS : animations et prix à gagner.

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COURS TCS

Sur la neige, en toute sécurité Comment rouler, tourner, freiner sur des chaussées enneigées ? Le TCS vous propose un entraînement en montagne.

Concours Tirage au sort

Acquérir une conduite sûre sur la neige, c’est possible  ! Les entraînements du TCS vous donnent les bons trucs pour gagner en aisance et en sécurité, quelles que soient les conditions. Sur la piste enneigée de BourgSaint-Pierre, à 2000 mètres d’altitude pendant une journée, des exercices pratiques permettent de vivre freinages, virages, évitements d’obstacles et trajectoires diverses sous l’œil attentif d’instructeurs agréés par le Conseil Suisse de la sécurité routière. Dates : du 15 au 30 décembre 2015, puis du 3 au 31 janvier 2016, de 8h à 17h. Cours annulé en cas de mauvais temps. Tarifs : membre TCS Section Valais CHF 180.– la semaine et CHF 220.– le week-end. Non-membre  CHF 250.– et CHF 290.– Café-croissant, repas et assurance casco complète inclus.

Inscription : TCS Training & Events 058 827 15 00, sectionvs.tcs@bluewin. ch Avec le soutien du Fonds de sécurité routière FSR.

C'est Noël avant l'heure!

urs u conco d s t n a – 2015 Gagn TCS n° 3 »   u , k o d Gr a n g e s «Su uffet de

arie B ombey, Jean-M t de Coll u a b e ll a C men, Cédrine r de Ter e ll a f n e d Bär Reinhar xon, re t d e S a la C t n e Vinc e Sion. aignat d h C is u Lo

Pour participer : Renvoyez le coupon-réponse ci-dessous à Nature & Découvertes (Payot SA), Côtes-de-Montbenon 30, CP 6730, 1002 Lausanne.

A gagner

1er prix

1er prix 1 paire de jumelles Kite compact 8x25 (valeur CHF 199.90) 2e prix 1 sac à dos 30 litres ultraléger et un bâton de marche (valeur CHF 174.–)

3e prix

2e prix

3e prix 1 coussin de massage chauffant (valeur CHF 139.90)

Dès le 16 novembre, découvrez notre catalogue de Noël dans nos magasins et sur

Dernier délai: 12 décembre 2015

www.natureetdecouvertes.ch

Modalités : concours sur tirage au sort. Seuls les gagnants seront avertis personnellement. Les collaborateurs du TCS et de Payot SA ne sont pas autorisés à participer. Les prix ne peuvent être échangés ni convertis en espèces. Tout recours juridique est exclu.

Coupon-réponse Tirage au sort Nature & Découvertes TCS n° 4 – 2015 Nom et prénom :......................................................................................................................................................................................................................... Rue, NPA, ville : ............................................................................................................................................................................................................................ Numéro de sociétaire : .......................................................

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TCS SECTION VALAIS N° 4 – 2015

E-mail  ou tél.: ��������������������������������������������������������������������������������������������������������������������


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