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TCS SECTION
VA L A I S Sécurité Distraction au volant
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En route Un réseau sous pression
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Infos club Saint Nicolas débarque!
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90 ans de la section Présentation des collaborateurs
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Bulletin
N° 4 – 2016
Routes cantonales: budget réduit, nouvelle stratégie 11.2016 Paraît quatre fois par an
TCS SECTION VALAIS Point de contact Sion TCS Section Valais Rue des Cèdres 3 - 1950 Sion Tél. : 027 329 28 15 sectionvs.tcs@bluewin.ch www.tcsvs.ch Heures d’ouverture Lu : 8h30-11h30 et 13h30-17h30 Ma-ve : 8h30-11h30 Téléchargez notre application mobile TCS Valais. Suivez-nous sur Facebook. Editeur Touring Club Suisse Section Valais Av. de la Gare 20 - 1950 Sion Comité Fabienne Bernard, présidente (Martigny) Philipp Matthias Bregy, vice-président (Naters) Christian Nanchen, vice-président (Sierre) Ruth Bornet-Studer (Salins) Isabelle Darbellay Métrailler (Ayent) Antoine Defabiani (Uvrier) Simon Charles Fluri (Veyras) Guillaume Grand (Sion) Jeanne-Emmanuelle Jollien-Héritier (Savièse) Cédric Rosaire (Evionnaz) Gerhard Wyssen (Loèche)
LES VALAISANS DU TCS
Pascal Devènes responsable du centre d’appel Sites TCS de Schönbühl et de Vernier
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TCS SECTION VALAIS N° 4 – 2016
BILLET DE LA PRÉSIDENTE
Routes et déroute Le Valais a une topographie très particulière, qui a toujours obligé ses habitants à faire preuve d’ingéniosité, mais aussi à se battre pour la mobilité, source de liberté et de croissance économique. L’heure est aux cogitations qui remettent en cause ces principes de mobilité libre. Le home office (télétravail) est présenté comme la solution miracle pour limiter les déplacements. On propose aussi de décaler les horaires professionnels pour mieux utiliser les trains, de faire de même pour les écoles afin de diminuer les bouchons, et de diversifier nos modes de transport. Toutes ces réflexions méritent d’être menées, aussi bien au nom de la protection de l’environnement que de l’évolution sociétale, avec les possibilités offertes par les nouvelles technologies. Le monde bouge et la mobilité avec. Reste que des questions se posent aujourd’hui sur l’état de notre réseau routier cantonal. Notre dossier (lire pages 4-5) vous permettra de vous faire une idée de la situation, qui n’est guère réjouissante. Sans contester la nécessité de repenser la mobilité de manière globale, on ne peut s’empêcher de déplorer les arguments développés par le Canton pour expliquer l’état d’un grand nombre de routes valaisannes. On a vu trop grand et trop cher dans trop d’endroits, avec des ouvrages disproportionnés. A l’inverse, on voit des routes se dégrader à un point tel qu’on se croirait dans d’autres pays moins dotés en PIB.
Il est du devoir de nos autorités de ne pas laisser le Valais revenir à l’ère d’une mobilité amoindrie, un principe valable autant pour la plaine que pour la montagne. Notre association espère être associée aux réflexions à venir et souhaite que les décisions soient prises avant les prochaines échéances électorales cantonales, afin que les citoyens puissent se déterminer en connaissance de cause. Quant aux élus communaux, qui viennent d’être nommés, il leur appartiendra aussi d’être porteurs d’un projet de mobilité qui tienne… la route. Fabienne Bernard, présidente du TCS Section Valais
Entre racines et évasion Mon lien avec le Valais
Ma mission au TCS
Le Valais, c’est d’abord mes racines. J’y ai toute ma famille. Avec mon frère, nous nous partageons la maison de notre grand-mère à Haute-Nendaz pour les week-ends ou les vacances. Je reste également très attaché à Massongex, où j’ai grandi. Je suis d’ailleurs toujours membre des clubs de ski et de football du village. Ce canton, je l’aime aussi pour l’évasion, le grand air, le ski, les sommets. Valaisan de cœur, je m’intéresse à la politique cantonale et assiste régulièrement aux matchs du FC Sion. Mon seul regret, c’est de ne pas avoir pu participer activement à l’économie de ce canton. Je l’ai quitté à l’époque de mon apprentissage de commerce à Aigle. J’ai construit ma vie familiale et sociale à Aubonne sur la côte vaudoise, un magnifique bourg très convivial. Il m’arrive d’ailleurs d’y partager un verre avec d’autres Valaisans expatriés…
Je veille à l’organisation et à la qualité du centre d’appel, qui assiste les membres 24 heures sur 24. Avec mon équipe de 125 collaborateurs, nous nous efforçons d’offrir les meilleures prestations dans les meilleurs délais. Notre numéro d’urgence est composé plus de 900'000 fois par an. Les personnes qui appellent vivent une situation exceptionnelle (panne, accident, problème à l’étranger), elles sont stressées et démunies. Il s’agit de les comprendre et de les rassurer, tout en offrant une assistance efficace à distance pour chaque cas. J’ai trouvé au TCS des valeurs que beaucoup d’entreprises ont perdues. Ici, le client est vraiment au centre de nos préoccupations. L’empathie et la qualité du service sont nos priorités.
SÉCURITÉ
Conduire et... Quoi d'autre?
Téléphoner et écrire un SMS en conduisant, sont des actes poursuivis d’office. Les autres distractions sont punies si la mise en danger est établie.
La conduite s’accompagne souvent de «distractions» plus ou moins dangereuses. Téléphoner, manger, fumer… Qu’ai-je le droit de faire au volant?
En Suisse, la distraction au volant fait partie des causes les plus fréquentes d’accidents. Ces absences, même de courte durée, peuvent avoir des conséquences désastreuses, puisque chaque seconde d’inattention peut nous faire parcourir une grande distance: à 100 km/h, c’est 28 mètres par seconde. Si la voiture de devant freine brusquement alors que je suis distrait, l’accident est presque inévitable!
Danger sous-estimé En conduisant, nos capacités visuelles, acoustiques, cognitives et motrices sont sollicitées. La musique constitue par exemple une distraction acoustique, puisqu’elle détourne l’attention auditive de la circulation. Manipuler un GPS ou un smartphone est une distraction motrice, car le conducteur doit souvent lâcher le volant d’une main. Les dangers que représentent ces petites actions sont souvent sous-estimés. C’est pourquoi il vaut mieux éviter toute activité susceptible de détourner son attention du trafic.
retrait de permis de conduire. En cas d’accident, l’assurance peut également refuser de couvrir le sinistre. Comment la distraction est-elle punie par les autorités compétentes en Valais? La plupart des comportements dangereux constatés par la police font l’objet d’une dénonciation auprès du Service cantonal de la circulation routière, qui décide de la sanction finale. Le critère décisif est la mise en danger d’autrui. Voici quelques exemples. • Téléphoner en conduisant L’utilisation d’un téléphone sans système mains libres est totalement interdite. Sanction: amende d’ordre de 100 francs. • Manipuler un téléphone portable (SMS ou appli) Pris sur le fait, l’automobiliste sera dénoncé auprès du Service de la circulation routière. Sanction: retrait du permis de conduire et amende entre 250 et 400 francs.
Quelles sanctions? L’article 31 de la loi fédérale sur la circulation routière (LCR) est formel: «Un conducteur doit rester constamment maître de son véhicule de façon à pouvoir se conformer aux devoirs de la prudence». Toute personne contrevenant à cette règle est passible d’une amende et d’un avertissement, voire d’un
• Téléphoner avec un kit mains libres Autorisé, mais déconseillé. Les conversations à distance entravent la concentration et peuvent couvrir des bruits extérieurs importants, comme ceux d’un véhicule d’urgence. Sanction: uniquement en cas de mise en danger établie.
• Manger un sandwich Autorisé, mais attention aux maladresses qui peuvent mal finir… Il suffit qu’un bout de jambon ou qu’une goutte de sauce tombe sur les pantalons pour oublier la route et perdre le contrôle. Sanction: en principe, aucune. Si mise en danger: amende et mesure administrative. • Fumer une cigarette Aucun article de la LCR n’interdit explicitement de fumer au volant. Mais une cigarette peut échapper des doigts du conducteur et embraser les sièges ou les tapis. De plus, les yeux doivent quitter la route pour écraser le mégot dans le cendrier. Sanction: en principe, aucune. Sauf si mise en danger établie. • Se maquiller au feu rouge Rien de répréhensible, mais attention à l’inattention. En quelques secondes, la situation peut changer autour de soi (arrivée d’un cycliste, piéton en difficulté, passage au feu vert, etc.). Sanction: en principe, aucune.
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EN ROUTE
Un réseau sous pression
© SRTCE
Accès à Soussillon, val d'Anniviers
Un tiers des routes cantonales se trouve dans un état mauvais ou critique, faute de moyens pour l’entretien et les investissements. Même si la situation s’améliore en 2017, le Canton doit revoir sa stratégie. En septembre dernier, l’Etat du Valais présentait son budget 2017 en annonçant des investissements prioritaires pour les routes cantonales. Mais les moyens alloués ne compenseront de loin pas l’énorme coupe effectuée l’année précédente… Rappelons qu’en 2016, l’enveloppe consacrée aux investissements sur les routes cantonales a été amputée de près de deux tiers par rapport à 2015, passant de 33 millions à 12 millions!
Dégradations inévitables La baisse drastique de l’enveloppe de fonctionnement contraint actuellement le Service des routes à prioriser son entretien, le limitant à une route sur trois. Les 23 millions supplémentaires prévus pour 2017 (dont 11 pour l’entretien), vont permettre d’augmenter l’effort à deux routes sur trois. Un complément bienvenu, mais insuffisant pour assurer la pérennité du réseau routier de 1800 kilomètres et de ses 2400 ouvrages d’art. Car ces sacrifices auront des conséquences à moyen et à long terme. En effet, sans entretien préventif régulier, les infrastructures se dégradent rapidement et engendrent des frais de réparation beaucoup plus élevés quelques années plus tard.
il s’attelle aux prestations du réseau routier. Chaque tronçon est analysé et classé en fonction de son niveau de sécurité et de confort. Vaut-il la peine de garder trois accès routiers différents pour une petite station de montagne? L’Etat doit-il continuer à entretenir des accès dont seuls quelques privés profitent? Certaines liaisons routières de montagne ne devraientelles pas être complétées ou remplacées par un téléphérique? Ces questions et bien d’autres seront éclaircies dans un nouveau Concept cantonal de la mobilité, qui sera présenté d’ici la fin de l’année. Une démarche menée par le service de l’ingénieur cantonal Vincent Pellissier, qui veut relever le défi de faire mieux avec moins, en incluant tous les modes de transports (lire interview ci-contre).
Investissements en 2017 A l’entretien des routes s’ajoutent des investissements obligatoires ou planifiés. Ainsi, la mise aux normes des passages piétons va occuper le Canton ces trois prochaines années, pour une dizaine de millions de francs. En 2017, deux grandes réalisations d’évitement de villages vont se poursuivre dans le Haut et le Bas du canton: le contournement de Stalden, projet à 65 millions de francs, et le tunnel des Evouettes qui se chiffre à 130 millions. Des interventions plus modestes sont également prévues dans le Valais central.
Enveloppe ordinaire des investissements (en millions de francs) 2011 à 2015 = réel / 2016 et 2017 = budget
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Diagnostic et réflexions Fortement ralenti par le frein aux dépenses édicté par le Grand Conseil, le Service cantonal des routes doit faire face à des choix. Après avoir réalisé une série d’économies à l’interne, sur le salage ou les achats groupés par exemple,
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2011
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Sous la pression du frein à l’endettement cantonal, l’enveloppe des investissements allouée aux routes a chuté en 2016. L’augmentation pour 2017 reste toutefois à la traîne par rapport aux années antérieures.
«C’est une occasion de faire mieux!» Comment assurer des liaisons routières de qualité avec des moyens réduits? Il faut concentrer les forces et les moyens. On ne pourra plus se payer des giratoires disproportionnés, des routes neuves pour quelques centaines de véhicules par jour ou des tunnels d’évitement pour 200 habitants. Pendant longtemps, on a aménagé le territoire autour des infrastructures de transport. Aujourd’hui, on doit faire l’inverse: penser la mobilité autour du territoire, c’està-dire redonner un sens à l’espace public. Je suis persuadé que nous pouvons faire mieux avec moins. Qu’est-ce que vous allez changer? Notre but, c’est d’amener les gens au bon endroit avec le bon moyen de transport. Ce qui implique une complémentarité entre les différents modes de déplacement, que ce soit le train, la voiture, le bus ou la mobilité douce. Il faut tenir compte de la réalité de chaque situation et trouver des solutions rationnelles, pas forcément coûteuses, en collaboration avec les acteurs concernés, en particulier les municipalités. Par exemple, pour supprimer une bonne partie des bouchons à Sion aux heures de pointe, on pourrait envisager de décaler les horaires des collèges d’une demi-heure.
Les moyens vont se concentrer sur les zones les plus habitées. Que faites-vous des vallées latérales? Maintenir une bonne desserte des régions périphériques et touristiques reste une priorité et un défi pour notre canton. En plus d’une accessibilité, nous souhaitons redonner qualité et sécurité aux nombreux villages qui sont traversés par les routes cantonales. Il s’agit de prévoir, où cela s’avère nécessaire, une route de débord, de ralentir le trafic et, surtout, de recréer des aménagements conviviaux. Cette approche permet de dessiner un avenir qualitatif pour un mode de vie alpin qui nous est cher. L’Etat s’engage financièrement avec les communes qui décident d’investir dans ce genre de démarche.
st route, c’e la r u o p e de «La rout olitique p e n n o b te du fini. Une ir comp n e t t i o e d ants et d t mobilité i b a h s vie de ire.» mode de u territo d t n e m ge l’aména
Vincent Pellissier, ingénieur cantonal, responsable du Service cantonal des routes, transports et cours d’eau
Répartition des investissements en 2016
Bas-Valais 33%
Haut-Valais 34%
Le montant dévolu à chaque région est équivalent. Mais les sources de financement diffèrent: le Haut-Valais, fortement doté en routes nationales et en routes principales suisses, est davantage financé par la Confédération.
© SRTCE
Valais Central 33%
Le chantier du contournement des Evouettes (tunnel) avait été retardé, faute de moyens financiers. Un crédit d’engagement exceptionnel voté par le Grand Conseil a permis de débloquer la situation.
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L’ASTUCE DU PATROUILLEUR
Dégivrage mode d’emploi
Le grattage des vitres est un véritable sport cantonal en hiver. Comment alléger cette corvée? Pour beaucoup d’entre nous, le dégivrage de la voiture au petit matin s’apparente à un cauchemar éveillé. Dans la nuit et le froid, à peine debout et déjà en retard, comment se débarrasser de cette couche de glace si dure et si bien accrochée? Car, rappelons-le, ce geste est essentiel pour la sécurité du conducteur et des autres usagers. D’ailleurs, ceux qui contreviennent à la règle s’exposent à une amende, voire à un retrait de permis. Avec un minimum de méthode et une once d’anticipation, la corvée du dégivrage s’avère beaucoup moins pénible. Voici les astuces du patrouilleur TCS Patrice Giroud.
En prévention...
Sur le moment...
• Nettoyer souvent les vitres: des vitres propres retiennent moins l’humidité et ont tendance à givrer moins vite.
1 Chauffer la voiture. Commencez par allumer votre véhicule. Enclencher le chauffage (position dégivrage) après quelques minutes, le temps que l’air soit chaud.
• Relever les essuie-glaces pendant la nuit pour éviter qu’ils ne gèlent. • Mettre une bâche de protection sur le pare-brise la veille. Même s’il faudra encore gratter les autres vitres, vous aurez déjà une belle surface en moins à gratter. • Siliconer les joints des portières pour éviter les blocages dus au gel. • Opter pour du bon matériel. Le TCS a mené différentes tests sur les grattoirs et chauffages d’appoint. Consultez les résultats sur www.tcs.ch, rubrique «Tests et conseils».
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TCS SECTION VALAIS N° 4 – 2016
Le spray avant le grattoir. Le seul grattoir, utilisé avec force, peut rayer le pare-brise. Il vaut donc mieux commencer par gicler la surface avecun spray dégivrant, qui va faire fondrela glace et faciliter la suite de l’opération. Attention, ne jamais verser d’eau chaude sur la glace, car le choc ther-mique peut fendre votre pare-brise. De plus, l’effet est de courte durée car l’eau regèle rapidement. Plus coûteuse, la solution du chauffage d’appoint électrique est aussi très efficace. 2
3 Dégager aux bons endroits. Le pare-brise, les deux vitres latérales et la vitre arrière doivent impérativement être dégagés pour une bonne visibilité. Conformément à l'Ordonnance sur lesrègles de la circulation routière, les dispositifs d’éclairage, les catadioptres, les glaces et les miroirs rétroviseurs doivent être également propres. En cas de neige, il faut débarrasser le toit et le capot.
Peur sur la neige? Entraînez-vous! Le training «neige et glace» du TCS vous permet d’acquérir aisance et confiance sur les routes enneigées et verglacées. Dates: tous les jours du 19 déc. 2016 au 4 mars 2017, de 8h à 17h. Tarifs: membre TCS Section Valais CHF 180.– la semaine et CHF 220.– le week-end / non-membre CHF 250.– et CHF 290.– Café-croissant, repas et assurance casco complète inclus. Avec le soutien du Fonds de sécurité routière FSR. Inscription: TCS Training & Events, 058 827 15 00, sectionvs.tcs@bluewin.ch
INFOS CLUB
Avez-vous été sages?
©MARKUS SCHMID
Saint Nicolas s'invite au Point de contact du TCS. Passez pour une photo, un vin chaud et des friandises!
Qui ne se souvient pas de la grosse voix de saint Nicolas, qui retentissait sur le pas de porte à la nuit tombante: «Alors, les enfants… Est-ce que vous avez été sages, cette année?» Il fallait alors éviter le regard noir du père Fouettard et jurer que oui, bien sûr, on avait été gentils et obéissants… afin de recevoir le pain d’épices et les bonbons tant attendus! La tradition s’est allégée avec le temps, mais le personnage principal reste toujours aussi impressionnant. Ce 6 décembre, le TCS Section Valais invite saint Nicolas à arpenter la ville de Sion avec son âne. De 16h à 18h, il s’installera au Point de contact, à la rue des Cèdres 3, pour accueillir les enfants et leurs parents. Les visiteurs pourront se faire prendre en photo aux côtés du célèbre bonhomme, boire un thé ou un vin chaud et recevoir des friandises, dont un pain d’épices confectionné par un boulanger-pâtissier de la région.
Rendez-vous le 6 décembre à Sion. De 14h à 16h, balade de saint Nicolas et son âne. De 16h à 18h, goûter au Point de contact du TCS.
BRÈVES Au volant pour Nez rouge
Brisolée: une belle édition
Six instructeurs de conduite du TCS rentreront les fêtards le 10 décembre prochain, dans le cadre de l’opération Nez rouge. Ils se sont portés volontaires pour participer à cette célèbre action de prévention, qui se déroule chaque année durant le mois de décembre dans toute la Suisse. Le principe est simple: les automobilistes qui ne se sentent pas en état de conduire peuvent composer un numéro gratuit et confier les clés de leur voiture à un chauffeur bénévole, qui les ramènera à bon port. Ceux qui tomberont sur les pros du TCS ce 10 décembre obtiendront peut-être même quelques conseils en sus!
La brisolée du TCS connaît toujours un joli succès. Le 2 octobre dernier, 1454 personnes se sont déplacées dans six restaurants du canton, qui servaient le plat traditionnel de châtaignes spécialement pour les membres TCS, à un prix très avantageux.
Pour profiter des services de Nez rouge: 0800 802 208 Pour devenir chauffeur bénévole: inscription sur www.nezrouge-valais.ch 7
© Alice Zuber
90 ANS TCS SECTION VALAIS
Episode 1996-2016: les jeunes en profitent aussi!
La journée «Tous à vélo» permettait aux jeunes de tout le canton de participer à des jeux et à des démonstrations de prévention routière.
Ces vingt dernières années, la section s’est montrée très active dans le domaine de la sécurité routière et de la jeunesse. Quelques temps forts 2002: première édition de la manifestation «Tous à vélo» 2006: lancement de la course aux œufs 2006: premier contrôle vélos dans un centre scolaire (Sierre) 2007: début de l’organisation des transports pour le festival de Nyon 2010: fermeture de l’agence TCS à Sion et ouverture du Point de contact de la section 2014: premier concert TCS Section Valais avec Bastian Baker
Dès la fin des années 1990, le TCS Section Valais se distingue en créant des cours de préapprentissage de conduite pour les 16-18 ans. Durant une semaine, une quarantaine de jeunes valaisans se préparent au permis à Quinto au Tessin. L’expérience durera une dizaine d’années. Pendant la même période, la section lance une grande opération pour les jeunes des cycles d’orientation du canton: «Tous à vélo», une journée de jeux et de prévention au domaine des Iles à Sion. Une vingtaine de classes issues des quatre coins du Valais rejoignent la capitale à vélo, sur des parcours balisés. Le soir, tous les élèves sont rapatriés en bus et leurs vélos par camion. Une organisation impressionnante, qui s’appuie sur de nombreux partenaires, tels que la police et le Bureau de prévention des accidents. L’aventure prend fin après cinq éditions, suite au retrait du Fonds national de sécurité routière, qui assurait une grande partie du financement.
Transports et contrôles vélos Les visages du comité se renouvellent. Après François Valmaggia, Thierry Schmid assure la présidence de 2001 à 2005. Fabienne Bernard lui succède dès 2006. Sensible aux enjeux de la jeunesse et de la sécurité routière, elle innove en organisant des contrôles vélos dans les écoles. L’organisation de transports en bus pour les festivals démarre la même année. Pour les jeunes et les familles, la section développe de nouvelles activités: la Course aux œufs, et plus récemment, des concerts avec des artistes d’envergure (Bastian Baker en 2014, 77 Bombay Street en 2015). Cette période marque également un tournant stratégique au niveau du Touring. Le TCS Suisse, qui gérait toutes les agences cantonales, décide d’abandonner ce secteur d’activités et de fermer ses boutiques en février 2010. Afin de maintenir un service aux membres et une vitrine en Valais, le TCS Section Valais ouvre son propre Point de contact quelques mois plus tard.
© Olivier Maire
Le comité du TCS Section Valais en 2016
De gauche à droite: Jeanne-Emmanuelle Jollien-Héritier, Christian Nanchen, Simon Fluri, Fabienne Bernard, Gerhard Wyssen, Ruth Bornet-Studer, Cédric Rosaire, Isabelle Darbellay Métrailler, Antoine Defabiani, Guillaume Grand. Absent: Philipp Matthias Bregy.
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TCS SECTION VALAIS N° 4 – 2016
L’équipe actuelle Pour mener ses projets en Valais, le TCS occupe actuellement une dizaine de collaboratrices et collaborateurs. Présentations. Les visages les plus connus du TCS sont ceux des patrouilleurs, que vous avez peut-être déjà eu l’occasion de croiser sur la route pour un dépannage. Ces professionnels font partie de l’organisation centrale du Touring. Mais en Valais, d’autres collaborateurs, engagés directement par la section cantonale, œuvrent en coulisse pour la vie du club.
Le guichet et le staff du Point de contact
© Olivier Maire
Rue des Cèdres 3 à Sion. Impossible de rater la longue vitrine jaune du TCS. Si vous poussez la porte du Point de contact, vous serez accueillis par Nathalie Courtine, qui travaille dans la maison depuis 15 ans. Elle vous renseignera sur toutes les questions qui concernent votre mobilité personnelle en Suisse et à l’étranger, ainsi que sur les produits du TCS. Côté boutique, vous trouverez également des accessoires utiles pour votre voiture (vignette, cartes routières, livret de bord, autocollant CH, etc.). Dans le même espace, côté bureaux, se trouve le staff de la section. Quatre collaboratrices gèrent la comptabilité et les activités du TCS Section Valais. Evénements, contrôles vélos, cours de conduite, actions pour la sécurité routière, stands dans les manifestations, etc. C’est ici que les projets sont coordonnés et organisés, sous la direction du comité et de sa présidente.
De gauche à droite: Claudia Weber (collaboratrice administrative), Christine Maret (responsable administrative de la section), Nathalie Courtine (accueil Point de contact), Christine Mabillard (comptable) et Marie-Noëlle Dayer Beney (collaboratrice administrative).
Les experts des Centres techniques
© Raphaël Fiorina
En plus de leur mandat cantonal, ces centres sont à disposition des membres TCS pour le contrôle des équipements de gaz pour les caravanes et la remise de l’autocollant «100 à l’heure» pour les remorques expertisées circulant en Allemagne.
© Raphaël Fiorina
Pour combler son retard dans le contrôle officiel des véhicules, l’Etat du Valais fait appel aux compétences du TCS depuis 2009. Avec leurs cinq collaborateurs, les Centres techniques de Sion et de Gamsen effectuent environ 16'000 expertises par an.
A Gamsen, Kurt Zenhäusern et Alain Schnyder expertisent une partie des véhicules du Haut-Valais.
A Sion, Pascal Bonvin et Daniel Disière, ici en compagnie du responsable des deux centres, Urs Fux, épaulent le Service auto pour le reste du canton.
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Course Titzé de Noël A vos marques!
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© Etienne Bornet
Les enfants des membres peuvent participer gratuitement et gagner un prix souvenir. Rendez-vous le 10 décembre à Sion.
Actif dans la promotion de la mobilité et de la jeunesse, le TCS Section Valais soutient la plus ancienne course en ville de Suisse depuis de nombreuses années.
Comme chaque année, le TCS Section Valais invite les jeunes à courir au centre de Sion. Un moment sportif et convivial, très prisé des familles. En 2015, 170 enfants de membres TCS ont profité de cette inscription gratuite, d’une valeur de 20 francs. Environ 4000 personnes sont attendues sur la ligne de départ de la 48e édition de la Course Titzé de Noël, dans une ambiance de fête. Pour la première fois, une équipe spéciale Touring, composée de collaborateurs et de bénévoles de la section, chaussera ses baskets pour relever le défi dans la catégorie «entreprises». Vous retrouverez également la couleur jaune du TCS sur la place de la Planta. Un stand dédié aux jeux et à la campagne de sécurité routière «See you – sois visible». Vous pourrez tenter votre chance à la roue de la fortune, vous amuser au baby-foot et répondre aux questions d’un concours… Gadgets et cadeaux à la clé! Comment inscrire votre enfant? En nous communiquant les informations suivantes : catégorie, année de naissance, nom et prénom de l’enfant, adresse complète, numéro de portable et numéro de membre. Par courriel : sectionvs.tcs@bluewin.ch ou par téléphone : 027 329 28 10. Délai : 2 décembre 2016.
∞ Prix-souvenir pour chaque enfant qui termine la course, sur présentation du dossard. ∞ Résultats par SMS dix minutes après l’arrivée. ∞ Passez au stand du TCS : animations et prix à gagner.
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TCS SECTION VALAIS N° 4 – 2016
Après la course, l’équipe du stand TCS vous attend sur la place de la Planta, pour un moment de jeu et de détente.
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CATÉGORIE Les Titi garçons Les Titi filles Ecoliers C Ecolières C Ecoliers B Ecolières B Ecoliers A Ecolières A Cadets B Cadettes B Cadettes A Dames Juniors Cadets A Juniors
ANNÉE 2009, 10, 11, … 2009, 10, 11, … 2007 et 2008 2007 et 2008 2005 et 2006 2005 et 2006 2003 et 2004 2003 et 2004 2001 et 2002 2001 et 2002 1999 et 2000 1997 et 1998 1999 et 2000 1997 et 1998
DISTANCE 750 m 750 m 1000 m 1000 m 1000 m 1000 m 2000 m 2000 m 3000 m 3000 m 3000 m 3000 m 4000 m 4000 m
TOURS DÉPART 1 11h40 1 11h45 1 11h50 1 11h55 1 12h00 1 12h05 2 12h10 2 12h12 3 12h22 3 12h24 3 12h24 3 12h24 4 12h39 4 12h39
RENCONTRE
L’art comme chemin
Après avoir exploré le textile et l’art abstrait, Christine Aymon s’est trouvée dans la sculpture. Les personnages qui naissent dans son atelier de Vérossaz racontent des histoires simples et profondes. Avec ses longs cheveux blancs et sa frimousse espiègle, Christine Aymon n’a pas d’âge, ou peut-être a-t-elle tous les âges du monde… Car cette artiste si occupée par les formes de l’âme humaine semble avoir déjà vécu de nombreuses vies. Dans son salon, à Vérossaz, un noble guerrier massaï se tient debout, devant les yeux écarquillés d’une petite fille au teint pâle, qu’on dirait échappée d’un roman du XVIIIe siècle. Un peu plus loin, une mère assise, dont le sein évidé abrite un enfant prêt à partir… A l’étage, un jeune homme à la mine boudeuse côtoie des gardes du corps sans corps, revêtus d’une simple cotte de mailles.
De l’abstrait au concret
Ces personnages de bois, Christine Aymon les crée à partir de souvenirs, d’images et d’anecdotes. La femme, le pouvoir, la guerre, l’errance, l’identité… Autant de thèmes universels qu’elle explore en creusant le bois, à la recherche d’une expression, d’une position, d’une émotion saisie au vol. «Ce sont des histoires toutes simples, de vie et de mort. L’objet pour l’objet ne m’intéresse pas. Mon travail est toujours lié à un cheminement intérieur», explique-t-elle.
Ce revirement, l’artiste l’a vécu comme une continuité. «J’ai toujours été attirée par l’humain. Je m’en suis approchée par le vêtement, à travers mes créations textiles. Et aujourd’hui, je peux enfin l’aborder de face, à travers mes personnages grandeur nature.»
t ne m’in je b o l’ r pou il est «L’objet on trava M . s a p ent téresse eminem h c n u à lié toujours r.» intérieu
Petite, Christine confectionnait déjà les personnages avec lesquels elle jouait. Mais c’est au contact d’une artisane et d’un métier à tisser qu’elle décide de devenir artiste. Après avoir suivi une école d’arts visuels, elle se lance dans l’art textile contemporain, un mouvement dont elle sera l’une des figures de proue au niveau international. Mais alors que l’art abstrait bat son plein, Christine Aymon cherche de nouveaux défis et se tourne naturellement vers la sculpture. D’abord en cachette, «car les changements de style sont mal vus dans ce milieu», puis au grand jour.
«Je me sens baroque» Ne vous fiez pas à la silhouette gracile de l’artiste. Son travail est très physique. Il s’ancre dans des matériaux lourds, comme le bois, le métal, le ciment; puis s’accomplit dans le modelage, le découpage, le ciselage, le tissage… «J’aime fignoler, inventer des motifs, soigner les détails des accessoires. Je me sens très baroque!»
Loin des conventions et des modes, heureuse de tailler son propre chemin, Christine Aymon a enchaîné les créations et les expositions pendant des années. «J’ai toujours travaillé à fond. Depuis deux ans, je ralentis, je prends le temps de me balader dans la nature, de réfléchir à ce que j’ai à dire en tant qu’artiste. C’est une pause bienvenue. Je vais retrouver mon atelier avec moins de contraintes et davantage de légèreté.»
En création depuis plus de 40 ans Christine Aymon, née à Genève, s’est installée en Valais par amour en 1974. Elle vit et travaille sur les hauts de Vérossaz en compagnie de son mari, avec lequel elle a construit un hameau dédié à la vie artistique et familiale. Diplômée de l’Ecole supérieure d’art visuel de Genève, cette artiste plasticienne expose régulièrement depuis les années 1980 en Suisse et a participé à une cinquantaine d’expositions collectives dans toute l’Europe.
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VOYAGE TCS
Magie hivernale Circuit en Laponie, du 24 au 30 janvier 2017 Dès CHF 4050.– en chambre double
Presque inhabitée, couverte d’immenses zones poudrées de neige immaculée, la Laponie constitue l’un des paysages les plus singuliers d’Europe l’hiver, lorsque les aurores boréales irréelles viennent éclairer l’obscurité bleue de la nuit profonde. En janvier, le pays des Samis se vit comme un rêve. Voyages Club TCS vous propose d’y vivre sept jours inoubliables. Circuit en groupe, accompagné par un guide local francophone. Informations: 022 840 14 35
Présentation des voyages 2017 Le TCS Section Valais et Voyages Club TCS vous invitent à la présentation d’une nouvelle saison de voyages le 28 novembre 2016 à l’Hôtel des Vignes à Uvrier, de 18h30 à 20h30. Places limitées: inscription jusqu’au 24 novembre, par e-mail à sectionvs.tcs@bluewin.ch
Concours
A gagner: 20 vignettes autoroutières 2017
Vrai ou faux? cours ts du con – 2016 : n a n g a G 3 l’oeil» n° «Ouvrez , Nax
l Gentile Rap h a ë rmen alker, Te y Urban W Martign ue r a n d , g r e B c Lu mbey ss, Collo Lucy Sie étaient: p on s e s é r s e n rk/3 L e s b on ropa-Pa u E / s u o àn Pe n s e z Tentez votre chance en répondant «vrai» ou «faux» aux affirmations ci-dessous.
Pour participer: Renvoyez le coupon-réponse ci-dessous à TCS Section Valais, Avenue de la Gare 20, 1950 Sion ou répondez par e-mail à sectionvs.tcs@bluewin.ch Dernier délai: 16.12.2016
1. Dans les zones 30, je laisse la priorité aux véhicules venant de droite, si rien d’autre n’est spécifié. 2. Sur une route de montagne (voir illustration), ce sont les véhicules qui descendent qui ont la priorité. 3. Dans une zone de rencontre (zone 20), j’accorde la priorité aux piétons. Modalités: Un tirage au sort aura lieu uniquement parmi les bonnes réponses. Les gagnants seront avertis personnellement. Les collaborateurs du TCS ainsi que leur famille ne sont pas autorisés à participer. Les prix ne peuvent pas être remplacés ou échangés en espèces.
Coupon-réponse Concours « Vrai ou faux?» TCS N° 4 – 2016
Réponse 1:
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vrai
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Rue, NPA Ville : ��� ......................................................................................................................................................................................................................... N° de sociétaire: ....................................................... E-Mail ou téléphone : ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������
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TCS SECTION VALAIS N° 4 – 2016