Les visages de l’ONU
Jean-Paul Deconinck Jean-Paul Deconinck possède 38 ans d’expérience militaire nationale et internationale au sein de l’armée belge. Il est actuellement Commandant de la Force à la tête de la mission de l’ONU MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali). Auparavant, Jean Paul Deconinck a notamment été Commandant de l’armée de terre des forces armées belges et Commandant de la force du Groupement tactique de l’Union européenne.
« Mon oncle est passé par l’armée et y a fait des choses extraordinaires, c’est peut-être lui qui m’a donné le virus » A 58 ans, Jean-Paul Deconinck est aujourd’hui à la tête d’une équipe de 11000 personnes en tant que Commandant de la Force à la tête de la mission de l’ONU MINUSMA. Le Général-major belge n’a pourtant jamais eu l’ambition de diriger une mission de maintien de la paix des Nations Unies. « Je n’ai jamais eu l’ambition en entrant à l’armée d’être commandant de la Force de la MINUSMA. J’ai gravi les échelons sans avoir de plan de carrière. Ce sont des choses qui
viennent avec le vécu, avec l’expérience. » Jean-Paul Deconinck a
Jean-Paul Deconinck (Belgique) –
Commandant de la Force à la tête de la mission de l’ONU MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali) ● ● ● ●
Actuellement en poste au Mali 38 ans d’expérience militaire nationale et internationale au sein de l’armée belge Titulaire d’une maîtrise en sciences militaires et sociales de l’Académie royale militaire belge Postes occupés : Commandant de l’armée de terre des forces armées belges, Chef d’état-major adjoint, Commandant du Collège de défense belge, Commandant de la 7e brigade de l’armée belge, Commandant de la force du Groupement tactique de l’Union européenne
en effet exercé de nombreux postes militaires avant d’atteindre celui qu’il exerce actuellement. « Une chose à la fois. J’ai été Chef de Peloton, j’ai ensuite commandé un escadron d’une centaine d’hommes. Tous les métiers que j’ai exercés ont été fantastiques. » Si Jean-Paul Deconinck n’a pas de réponse quant à la raison de son entrée à l’armée, cette vocation est cependant une affaire de famille. « Mon oncle est passé par l’armée et y a fait des choses extraordinaires, c’est peut-être lui qui m’a donné le virus. Je me suis inscrit au concours d’entrée de l’école militaire, et puis c’est parti. »