URBAIN Tanger - n°1 - JANVIER 2013

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URBAIN tanger

R E G G JA

l’appel de Tanger

actualités - bons plans - société - culture - agenda - high-tech - adresses

nouveau mensuel - gratuit - n°1

é“dito Tanger est un village...

C’est à force d’entendre ce genre de petite ritournelle – pas forcément tendre en dépit des apparences – qu’on finit par le croire. C’est vrai qu’ici, les nouvelles vont vite. Que tout le monde a l’air de se connaître. De se retrouver dans les mêmes lieux, d’acheter son pain chez le même boulanger, de faire ses courses dans les mêmes boutiques, de boire son thé dans les mêmes cafés ou de s’alimenter des mêmes cancans…

Et pourtant, il y a quelque chose d’infiniment injuste dans le fait de se borner à résumer la Perle du Détroit par cette petite phrase, incontestablement réductrice.

“Un village”, la quatrième ville du Maroc ? L’agglomération au million d’habitants ?

Le second pôle économique du pays, la cité de Tanger-Med, de Renault, de la grande marina du futur et des zones franches ? Du “statut international”, de la Beat Generation et de Burroughs, de la vague hippie, des Stones, de Bowles, de Mohamed Choukri et de Saint-Laurent ?

C’est pour tordre le cou à cette idée que nous avons imaginé URbain. Pour rendre son statut de citadin au Tanjaoui de naissance, de cœur ou d’adoption.

Pour lui faire (re)découvrir la richesse du passé, les forces vives du présent et les promesses d’avenir de sa ville. Pour rappeler à celui qui l’aurait un peu oublié qu’elle fourmille de trésors, de talents, d’histoires incroyables et de lieux magiques. Que la belle endormie est désormais bien réveillée, qu’elle a beaucoup changé, qu’elle bouge, se modernise et foisonne d’initiatives. Que c’est une vraie métropole, une capitale pleine de paradoxes, d’énergie, de travers agaçants, certes, mais aussi d’immenses qualités et que c’est ce qui fait tout son charme.

Nous avons le réel plaisir de vous présenter URbain, qui fut longtemps notre “bébé”... et qui est aujourd’hui le vôtre. ”

Christine Cattant

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tanger Directeur de Publication : Rédactrice en Chef : Rédaction :

Ont collaboré à ce numéro : Rubrique Livres Rubrique Tech & Net Rubrique Santé Direction Artistique : Consultante Maquette : Imprimeur : Responsable Commercial : Contact Pub : Contact Mail : Site Web : Facebook : Dépôt Legal : Photo Couverture :

Othman Noussairi Christine Cattant Philippe Chaslot, Christine Cattant, Mohammed Al Kh., Ali Bobo, Widad Triki, Pierre Mohair, Estelle Dubrusc Stéphanie Gaou Adil Bouftaim Amina Ain L’Hout Crevette In Tangier Corinne Duroselle BMO Abdeslam Amraoui 06 33 64 79 99 urbainmagazine@gmail.com www.urbainmagazine.com Urbain Magazine 105984 © DR

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S O M M A I R E ACTUALITÉS

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À LA UNE

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Nouvelles de la ville et rendez-vous Actus Maroc Actualité internationale : Billet d’humeur Sport au Maroc Légendaire : Perdicaris, un lieu, une histoire Rencontre : Lotfi Akalay, l’humeur à l’humour

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D OSSIER : J AGGER , L’ APPEL DE TANGER CULTURE

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On en parle : Brèves, indiscrétions et indigestions Travail : Faire face au stress Quand je veux, où je veux : La clope et Moi

TECH & NET

Applications et nouveautés mobiles Sorties jeux vidéos

DÉCOUVERTE

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Visions de Tanger : Un regard, une image...

Agenda culturel : Musique, expos, rencontres...

Ciné : À l’affiche dans les salles Livres : Le choix du Libraire et de la Rédaction

SOCIÉTÉ

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Week-end : Meknés, impériale méconnue 50 Architecture : La longue agonie du Grand Cervantés 52 Conso : Les bons plans d’une Tangéroise 54

PRATIQUE

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CLIN D’ŒIL

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Beauté : Nouveautés et Tendances Forme et bien-être : La chrono-nutrition Santé : En parapharmacie La recette tangéroise : le Caliente Made in Tanger / Des Tangérois formidables

UTILE

Urbanoscope Annonces immobilières Carnet d’adresses

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Actualités

N OUVELLES DE LA VILLE

Euromed Héritage : Forum sur le Tourisme Social à Tanger Le projet Siwa & Tanger d'Euromed Héritage a organisé en octobre dernier le Forum sur le Tourisme Solidaire et le Développement Durable à l'Institut Supérieur International du Tourisme de Tanger (ISITT). Les sujets abordés par le Forum étaient, en priorité, le rôle du tourisme dans le développement durable des territoires sensibles de la Méditerranée, dans la popularisation de la culture et comme instrument d’échange, mais aussi d’intégration et de cohésion sociale.

Le président de l’Organisation Internationale du Tourisme Social (OITS) a donné un aperçu sur le concept de “ tourisme social “ et sur la nécessité d’un travail en réseau pour le promouvoir.

Le Forum sur le Tourisme Social est organisé dans le cadre du projet “ Siwa & Tanger : un patrimoine pour une vie meilleure “, mis en œuvre par l’ONG italienne COSPE, en partenariat avec le Musée de la Kasbah de Tanger, la Direction du Patrimoine Culturel, le Ministère de la Culture et l’association SCDEC à Siwa en égypte.

L’objectif général de ce projet est de préserver et d’améliorer le patrimoine culturel local aussi bien au Maroc qu’en égypte. Le projet est financé par l’Union Européenne dans le cadre du Programme régional Euromed Héritage IV. Retrouvez toutes les infos sur : tourisme-solidaire.org

10e Festival du Court Métrage Méditerranéen de Tanger La 10e édition du Festival du Court Métrage Méditerranéen de Tanger s’est tenue principalement au Cinéma Roxy du 1er au 6 octobre dernier. Au programme, conférences, “ leçon de Cinéma “ et projection des 52 films en compétition officielle représentant 21 pays.

Voici le résultat des délibérations du jury, présidé par Lahcen Zinoun, cinéaste marocain.

- Grand Prix de la 10e édition : le réalisateur Carlo Sironi (Italie) pour “ Cargaison “.

- Prix spécial du jury : Hicham Ayouch (Maroc), pour “ Comme ils disent “.

- Meilleure réalisation : Jure Pavlovic (Croatie) pour “ Parapluie “.

- Meilleur scénario : Maryam Touzani (Tanger) pour “ Quand ils dorment “.

- Meilleure interprétation masculine : Reshat Arbana (Albanie) dans “ Audelà de la rivière “.

- Meilleure interprétation féminine : Belcim Bilgin (Turquie) dans “ Silence “.

- Prix spécial Jeunesse : le réalisateur Miha Hocevar (Slovénie), pour “ Puis-je conduire papa ? “.

- Prix Spécial commémorant le 10e Anniversaire du Festival : le réalisateur américain Terry Gilliam.

Renault Tanger - L’usine écologique de Méloussa Fouad Douiri, Ministre de l’énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, s’est rendu le 28 septembre dernier à l’usine Renault de Tanger Melloussa, à la tête d’une délégation de parlementaires des deux Chambres. L’objectif de cette visite était de constater comment cette usine, inaugurée le 8 février 2012, produit ses véhicules tout en respectant l’environnement.

Des explications ont été ainsi données aux invités sur le système de produc-

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tion d’énergie thermique, avec quasiment zéro carbone (98% de réduction) soit 135.000 tonnes de CO2 évitées par an, développé en partenariat entre le Maroc, Renault et Véolia Environnement, pour une production annuelle de 400.000 unités.

Le Ministre a précisé lors de cette rencontre que la visite s’inscrivait dans le cadre de l’encouragement des techniques de production propres et des stratégies de développement durable soutenues par le gouvernement.

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Transport Air Arabia : cinq nouveaux vols pour le Maroc au départ de Londres La compagnie aérienne low cost Air Arabia Maroc a lancé fin octobre deux nouvelles liaisons à destination de Londres-Gatwick depuis Casablanca et Tanger, ses premières au Royaume Uni. Depuis le 28 octobre 2012, la filiale marocaine du spécialiste du vol à prix cassé, basé aux émirats-ArabesUnis, opère trois vols par semaine entre Casablanca et l’aéroport londonien, les lundi, vendredi et dimanche.

Bonne nouvelle pour les Tangérois voyageurs, Air Arabia Maroc a également lancé, face à la RAM et ses liaisons à Heathrow, deux rotations hebdomadaires entre Tanger et Londres-Gatwick, avec des départs en

A320 le jeudi et le dimanche à 16h15 (arrivée 19h25), les avions quittant la capitale anglaise les mêmes jours à 12h15 (arrivée 15h30).

G ro tte s d ’ He r cu le : une tr ag é d i e ann o nc é e Découvertes lors de fouilles archéologiques menées en 1878, les grottes d’Hercule, qui dateraient de 5 000 ans avant J.C., ont été classées aux Monuments Historiques en 1950. Relevant depuis 1922 de la Commune Urbaine de Tanger, le site est constitué d’un ensemble d’habitats préhistoriques de la période néolithique.

Pourtant, sans vrai plan de préservation, sans travail de restructuration et malgré sa valeur archéologique inestimable, le site est en état de dégradation constante. Certains accès ont même, au fil des années, été cimentés arbitrairement, entraînant mau-vaise ventilation et humidité

préjudiciable à la conservation de l’ensemble des cavités. Pire, en 2003, lors de travaux visant à aménager un parking à proximité, les vibrations produites par les marteaux-piqueurs avaient entraîné la chute d’une partie d’une paroi et la fermeture momentanée aux visites.

Le problème a été a nouveau dénoncé le 13 novembre à travers un communiqué de la Ligue de Défense des Droits des Consommateurs, véritable SOS ayant pour but d’attirer l’attention de l’opinion publique sur le risque de disparition de cet important monument suite, en particulier, aux pluies intenses de l’automne qui ont engendré la multiplication et l’élargissement des fissures sur les parois intérieures et extérieures des grottes. Le communiqué dénonce également la prolifération des constructions anarchiques et la réalisation de nouveaux projets touristiques aux alentours, mettant ainsi en péril l’ensemble du site.

La forme exceptionnelle de l’ouverture des grottes sur la mer est devenue l’emblème de la ville...

Pour combien de temps encore ?

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Actualités

R ENDEZ- VOUS

Cycle géopolitique à l’Institut Français Quelles compétences pour la stratégie de développement de la région Nord ?

Vendredi 7 décembre - 19 h - Salle Beckett Conférence-débat animée par Mustapha Benounna, Docteur d’État en Sciences Physiques, ancien Président de l’Université Abdelmalek Essaâdi et Directeur en charge du projet “Institut Med tanger”.

“Gros” RDV à Tanger-Med Le plus grand porte-conteneurs au monde a démarré sa carrière commerciale le 7 novembre dernier. Le Marco Polo, de la compagnie maritime française CMA CGM, a quitté la Chine pour rallier l’Europe du Nord en décembre prochain. Et il est attendu le 6 décembre au port de Tanger-Med, l’un des rares ports africains avec Djibouti à pouvoir accueillir aujourd’hui un tel monstre. Jugez plutôt : 395 m de long sur 54 m de large ! Si vous souhaitez l’admirer, c’est le moment ou jamais : même de loin, c’est sûr, vous ne le raterez pas.

Quelles énergies pour demain ?

Mercredi 12 décembre - 19 h - Salle Beckett Conférence-débat animée par Michel Valdelièvre, ingénieur et docteur en Sciences Physiques, ancien consultant auprès de l’Union Européenne et d’entreprises en Asie et en Afrique du Sud, ayant travaillé pour TOTAL et spécialiste des questions énergétiques et environnementales.

MANQUÉ ?

VOUS L’AVEZ CORRESPONDANCES DE TANGER

La littérature, sous son meilleur jour Sous la houlette de son aîné, le Festival des Correspondances de Manosque et après la naissance des Correspondances d’Alger il y a dix ans, puis d’Eastman, au Québec, en 2003, Tanger a été le théâtre, du 4 au 7 octobre, de la première édition de ce festival littéraire, événement majeur dans le paysage culturel au Maroc qui s’est soldé par une vraie réussite !

Installé en divers endroits de la ville (Cinémathèque, Librairie Les Colonnes, Légation Américaine, etc.), ce bel événement complètement

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inédit a proposé aux Tangérois un programme riche et prestigieux : lectures, conversations, concerts littéraires, projections et rencontres avec de grands auteurs, tels que Pascal Quignart, Mathias Énard (voir rubrique “Livres”), Khaled Al Khamissi, Mohamed Hmoudane, Juan Francisco Ferré...

La littérature célébrée dans un concept nouveau, artistique et original, un événement à retrouver avec bonheur dès l’an prochain pour sa deuxième édition.

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Tingitania Des écolos dans la ville TINGITANIA, association pour la Protection de l’Environnement et la défense du Patrimoine de Tanger a organisé, dimanche 9 septembre 2012, une opération de nettoyage de la forêt diplomatique. L’occasion de découvrir une autre façon d’être “citoyen” dans la Perle du Détroit.

Des actions concrètes

Assistés par l’association « Dragons Tanger », l’agence de tourisme écologique « Rif Planète » et des citoyens venus à titre individuel, tous bénévoles, les membres de l’association se sont attelés au ramassage d’ordures, en particulier celles dont la décomposition naturelle peut durer des dizaines, voire des centaines d’années : métal (boîtes de conserves...), plastique (bouteilles, sacs...), verre, etc.

Armés de gants, et de sacs biodégradables fournis par Amendis, les volontaires ont retroussé leurs manches face à une tâche plus qu’ardue ! En effet, dans la campagne tangéroise les détritus jonchent le sol, s’accrochent à la végétation et étouffent littéralement la nature. La commune urbaine a d’ailleurs également répondu à leur appel en mettant un camion benne à leur disposition. Évidemment, l’objectif de l’opération n’était pas d’effectuer un nettoyage exhaustif, le nombre de moyens et de volontaires étant insuffisant pour cela.

Coup de cœur ce mois-ci du magazine URbain parce qu’elle fait du bien au moral et à la ville, l’association Tingitania, créée en février 2010 par des Tangérois amoureux de leur ville, a pour but de sensibiliser les citoyens à la fragilité de leur patrimoine et à la beauté de leur cadre de vie.

Ouverte à tous

Par ce geste, Tingitania a souhaité redonner charme et propreté à ce bel espace naturel. Il est évident que, dans l’esprit des pollueurs, il est toujours plus aisé de ne pas respecter un endroit déjà sale.

Mais avant tout, l’association a voulu sensibiliser les acteurs de cette journée à la nécessité de vivre en harmonie avec la nature en la protégeant : mettre ses déchets dans un sac, pour les jeter ensuite dans une poubelle est un geste à la portée de tous.

Un message universel

“Nous invitons nos concitoyens à davantage de vigilance sur les conséquences de gestes qu’ils peuvent estimer, a priori, anodins. Que de fois n’avons-nous été les témoins

d’automobilistes jetant leurs mégots, leurs canettes, leurs mouchoirs par la vitre, de piétons ne se donnant même pas la peine de lever les yeux sur la poubelle fixée au poteau électrique leur faisant face, ou alors, pire, elle devient invisible dans leurs esprits. Sans parler de la pollution à plus grande échelle… Cependant nous gardons espoir ! La conjugaison des forces de chaque citoyen et des associations et organismes concernés, finira par porter ses fruits”. C’est en ces termes que Tingitania s’adresse aux Tangérois.

Des projets plein les cartons

Nettoyage d’espaces publics mais aussi plantation d’arbres, l’association prépare bien d’autres actions pour les mois à venir. À suivre...

Contact

Vous désirez rejoindre l’association ou prendre connaissance du programme des prochaines actions ? Rendez-vous sur le site tingitania.com, ou contactez-la directement au 06 06 91 85 16 ou sur contact@tingitania.com

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Actualités

MAROC

Curiosité

Des miettes de Mars au Maroc Selon un article paru dans la revue Sciences, une météorite tombée en plein désert dans le sud du Maroc en juillet 2011 et récupérée trois mois après sa chute viendrait de la planète Mars. La météorite de Tissint est ainsi la cinquième météorite martienne dont la chute a été observée en direct. Un événement rarissime qui ne s'était plus produit depuis 1962.

D'après le géologue A. Jambon, de l'Institut des Sciences de la Terre de Paris, ce sont plus de 20 kg d'échantillons qui ont été trouvés. C’est un consortium international dirigé par Hasnaa Chennaoui-Aoudjehane, de l'Université Hassan II à Casablanca, qui est chargé de leur étude.

Ayant passé peu de temps dans le désert, celle-ci a été peu abîmée sur Terre et donne aux chercheurs un matériau d'excellente qualité pour réaliser les analyses géochimiques.

La météorite contient notamment des inclusions de verre noir, sous forme de petites billes ou de veines, qui résultent de la fonte de la roche au moment de l'impact sur Mars.

"Il s'agit d'un choc très bref, qui peut durer une fraction de seconde, pendant laquelle la roche subit de façon très irrégulière, à un millimètre près, des températures d'environ 1.500 °C et de très fortes pressions", explique le géologue.

"Ce choc a éjecté la météorite de la planète Mars il y a un peu

moins d'un million d'années, environ 700.000 ans".

Avant d'arriver sur Terre, elle est restée au sein d'un essaim de cailloux en orbite autour du soleil, croisant de temps en temps l'orbite de la Terre. La météorite de Tissint ressemble à une autre météorite martienne bien connue, découverte en Antarctique en 1980, appelée EETA 79001, mais qui a passé plusieurs milliers d'années dans la glace avant d'être trouvée.

Les analyses de la météorite de Tissint ne font que commencer et plusieurs équipes dans le monde travaillent actuellement sur d'autres échantillons récupérés au Maroc.

Économie Bombardier Aéronautique s’implante à Nouaceur

Le géant canadien de l’aéronautique Bombardier, qui avait annoncé, en novembre dernier sa décision d’investir au Maroc, vient d’opter pour la localité de Nouaceur afin d’implanter son usine qui débutera sa production en janvier 2013. Un accord a été conclu avec la société marocaine Midparc Investment SA, spécialisée dans la gestion immobilière, pour l’acquisition de terrains à Midparc Casablanca Free Zone de Nouaceur afin d’implanter ses bâtiments. « Le choix de Nouaceur comme emplacement pour notre complexe intégré est un premier pas important dans l’installation de Bombardier Aéronautique au Maroc », a déclaré Guy Hachey, selon Aeronautique.ma.

Bombardier Aéronautique, qui est présent au Canada, aux États-Unis, au Mexique et en Irlande, va ainsi investir au Maroc la somme de 200 millions de dollars sur 5 ans, ce qui permettra la création de 850 emplois directs et plus de 4 000 autres indirects.

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Vivendi met en vente Maroc Telecom Vivendi a engagé des discussions avec des banques sur la possibilité d'une cession de sa participation de 53 % dans Maroc Telecom, selon le Financial Times. Vivendi discute avec Lazard et Crédit Agricole en vue de les engager pour évaluer la possibilité de céder le contrôle du premier opérateur télécom au Maroc. Le Financial Times indique que, selon des milieux financiers, Maroc Telecom était évalué la semaine dernière à plus de 4 milliards d'euros (44 milliards de dirhams). Maroc Telecom est l’une des filiales les plus rentables du groupe, avec un potentiel de développement important grâce à ses filiales subsahariennes.

Actualités

INTERNATIONAL

OBAMA Fini le romantisme

Par Christine Cattant

L

e 6 novembre dernier, les Américains ont reconduit Barack Obama dans son poste de Président des États-Unis d’Amérique.

Le candidat démocrate peut souffler : à la Maison Blanche, on avait déjà sorti les cartons.

On les disait perdues, ces élections.

Les politologues, experts et autres spécialistes nous le répétaient : aucun Président américain n’a jamais été réélu avec un taux de chômage situé au-dessus de 7,2 %. Aucun Président reconduit n’a jamais bénéficié de sondages aussi bas dans les mois précédant les élections. Et puis la crise, la crise qui a mis à mal l’économie, embourbée dans la récession la plus longue et la plus sévère qu’ait connue le pays depuis plus d’un demi-siècle... Et lorsque l’économie va mal, c’est bien connu, les électeurs en tiennent le gouvernement en place pour responsable : voyez ces

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pays européens où des élections ont été récemment organisées - Grèce, Irlande, Royaume-Uni, Portugal, Espagne ou France...

Les élections de 2012 ne ressemblent pas à celles de 2008. Envolés, l’enthousiasme débridé et l’euphorie qui résonnaient aux quatre coins du globe ; balayé, le challenge incroyable qui consistait à porter un métis à la présidence ; déjà loin, la colère engendrée par huit années de présidence manichéenne version Bush.

Fini, le romantisme.

Sans grande passion, les Américains ont donc reconduit Obama.

Un homme avec un bilan, certes en demi-teinte, pas assez bon pour qu’il s’en vante, mais pas assez mauvais pour que son adversaire s’en empare.

Un homme qui, dans l’angélisme et l’état de grâce de son début de

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OBAMA RESTE LE RÊVE AMÉRICAIN INCARNÉ, DANS CE QU’IL A DE MEILLEUR ET JUSQUE DANS SES EXCÈS.

mandat, croyait pouvoir changer le monde en changeant sa nation, à qui l’on remettait, sans doute un peu hâtivement, le prix Nobel de la paix, non pour ce qu’il avait fait mais pour ce qu’il représentait...

Un homme rattrapé par la réalité, placé aussi par idéalisme aux manettes d’un pays immédiatement frappé par la crise des « subprimes », systématiquement bloqué dans ses décisions par un appareil gouvernemental à majorité Républicaine.

Un homme qui a certes déçu : promesse de baisse du chômage non tenue, durcissement des positions militaires, déficits abyssaux...

Un homme pour qui la tâche sera ardue car les problèmes auxquels est confrontée la société américaine sont colossaux. Et surtout un homme dont on sait, désormais, qu’il ne fait pas de miracles.

Alors, si cette nuit du 6 novembre 2012 je n’ai pas ressenti l’euphorie de 2008, j’ai en revanche éprouvé un soulagement immense. Si les Améri-

cains avaient élu Romney, cet homme d’affaires somme toute banal, sans envergure ni véritable programme, aux propos contradictoires et obligé de composer avec les franges intolérantes de son parti et d’un Tea Party qui déraille trop souvent, quel genre de signal auraient-ils envoyé au monde, quatre ans après cet espoir fou qu’ils avaient fait naître ? Celui d’avoir porté un homme issu des minorités à la Présidence, dans une élection « gadget », comme une sorte de bonne blague faite à tous les candides de la terre et à laquelle il fallait mettre un terme face aux difficultés de la réalité, peut-être...

Mais ce jour-là, la société américaine a assumé 2008. En renouvelant sa confiance et en élisant le candidat Obama et non plus l’homme, elle a confirmé au monde entier que, même s’il pouvait parfois trébucher, le rêve américain était toujours bien vivant. Et ça a une sacrée gueule.

Alors fini le romantisme. Place au réalisme. Et à l’espoir.

Qui a élu Obama ?

Construit sur les minorités, le vote Obama comporte un avantage démographique indéniable.

En effet, les Hispaniques, qui ont voté majoritairement pour lui (71%), constituent la minorité la plus dynamique démographiquement. Un bon point pour l’avenir ? Sans doute, mais avec des réserves, ce vote n’étant pas forcément acquis sur le long terme : la puissance des idées conservatrices (opposition à l’avortement, au mariage homosexuel, etc.) n’est pas à négliger dans cette population profondément catholique.

Les femmes ont également voté majoritairement pour Obama, ainsi que les Afro-Américains (93%), les jeunes adultes et les “salariés éduqués”.

Mais le vote qui a très largement échappé à Obama est celui des hommes blancs, en particulier à la fois ceux à hauts revenus (plus de 50 000 $ par an) et les habitants très modestes des campagnes. On estime à 25 % seulement ceux qui ont donné leur vote au Président sortant.

Les pratiquants assidus d’un culte religieux ont également en majorité reporté leur voix sur le candidat républicain.

L’effet “Sandy” Le passage de la tempête “Sandy” n’a peut-être pas eu un effet negligeable dans la course à la Maison Blanche. La gestion de la crise a permis à Obama de délaisser son rôle de candidat pour réendosser celui de Président, quelques jours seulement avant l’échéance.

Les leçons de la NouvelleOrléans ont bien été tirées, et l’image positive qu’a renvoyée Obama à cette occasion a sans nul doute convaincu quelques indécis.

Enfin ce sont aussi, et peut-être surtout, les abstentionnistes potentiels qui ont élu Obama, ramenés dans les isoloirs grâce à une véritable machine de guerre, comptant des milliers de volontaires et à la force de mois de porte à porte pour les convaincre de l’utilité de leur vote.

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S PORT AU MAROC

Sport Championnats d’Afrique de Handball Le plus grand rendez-vous du handball africain s’est déroulé à Tanger du 14 au 25 novembre.

Pour sa 34e édition, dont le tirage au sort a eu lieu le 11 octobre, 17 clubs masculins et 12 clubs féminins y participaient. Les couleurs du Maroc étaient défendues chez les hommes par le Mouloudia de Marrakech, champion en titre, et l’Ittihad de Tanger, club organisateur, et par l’Ittihad Nouaceur chez les femmes.

Les lionceaux rugissent En prévision du prochain Tournoi UNAF (U20), les Lionceaux de l'Atlas (équipe nationale, moins de vngt ans) ont effectué un stage de préparation au Centre national de Football de Maâmora du 19 au 23 novembre dernier.

La synthèse Dans le numéro d’octobre de VH magazine, Aziz Daouda, ancien Directeur Technique de l’Athlétisme Marocain revient sur l’échec des sportifs nationaux aux J.O. de Londres, et sur celui du sport national en général.

Athlétisme : les compétences

Plus de cadres compétents à la tête de ce sport autrefois si générateur de médailles, en particulier dans le demi-fond. L’encadrement n’a pas de connaissances sportives, pas plus qu’il ne s’entoure d’anciens sportifs qui pourraient apporter beaucoup à leur sport.

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À Tanger aussi, les hooligans...

Le 11 octobre dernier, la rencontre de football au stade Marshan entre l’Ittihad et la Jeunesse d’Al Massira a quelque peu dérapé. En effet, à dix minutes de la fin du match et alors que les visiteurs venaient d’égaliser, les fous du stade ont envahi le terrain puis commis, dans les rues, des actes de vandalisme à l’encontre de voitures, magasins, bus... Des faits particulièrement gênants à l’heure où l’on parle de professionnalisme dans le sport.

La faillite du sport marocain Football : la cohésion

Les joueurs de l’équipe nationale n’évoluent pas au Maroc, ne parlent pas la même langue, ne jouent pas de la même façon car ils sont formés différement dans chaque pays à l’étranger. Il n’y a aucune complicité dans le jeu car ils ne se connaissent pas. De plus, les entraîneurs sont étrangers. Aucun ciment pour faire de l’équipe une équipe qui gagne. Il faut recomposer un groupe de joueurs locaux et leur laisser du temps...

Le dopage

Les athlètes sont peu entourés,

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livrés à eux-mêmes, fragiles et donc tentés de trouver des solutions qui sortent du cadre de ce que préconisent les entraîneurs, la loi et les fédérations pour gagner. On doit avoir le droit de prendre des médicaments, mais ces prises doivent être transparentes et les prescriptions à nouveau dans les mains des médecins.

Le sport : les vocations

Il faut ouvrir les structures aux jeunes.

Beaucoup existent et sont fermées.

C’est là qu’on fait naître des vocations et qu’on repère les futurs champions. Il faut redonner le goût du sport à la nouvelle génération.

寿司 (LE SUSHI).

otori 41, avenue de la Résistance Tanger - 05 39 32 55 33 otorisushi@gmail.com

À la Une

L ÉGENDAIRE

Le lieu : une demeure qui a perdu de sa splendeur.

Perdicaris : un lieu, un personnage, une histoire Il est de ces lieux faisant écho à des histoires invraisemblables qui bâtissent la légende d’une ville. Tanger possède les siens, et le parc de Perdicaris en fait partie. Si la plupart des Tangérois fréquentent assidûment cet endroit au charme indéniable, peu d’entre eux savent en revanche qu’il a été, au début du XXe siècle, l’épicentre d’un événement qui a bien failli causer une crise diplomatique sévère entre les États-Unis et le Maroc.

L’histoire met en scène deux personnages.

Moulay Ahmed Raïssouli, bandit à la « Robin des Bois » et agitateur notoire, et Ion Perdicaris, dernier propriétaire du parc qu’il avait d’ailleurs nommé « The Place of Nightingales » - l’endroit des Rossignols, et peuplé d’animaux exotiques.

Perdicaris, riche entrepreneur gréco-américain, jet-setteur, playboy et fils d’un ancien Consul installé en

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Site bien connu des Tangérois, en particulier des amateurs de déjeuners sur l’herbe et de course à pied, le parc forestier de Rmilat, ou « parc de Perdicaris », possède une histoire rocambolesque entrée à grands bruits dans la légende urbaine. Retour sur les faits…

Grèce renonce, en 1862, à sa citoyenneté américaine afin de sauver ses biens de la saisie les menaçant en pleine guerre civile. Il fuit les États-Unis pour la Grèce puis prend possession à Tanger, en 1872, du domaine d’Idonia qu’il décrit alors comme « une jolie résidence d’été édifiée sur les hauteurs boisées, surplombant le Cap Spartel et le détroit de Gibraltar ». Il s’y établit avec sa toute nouvelle épouse et les enfants de cette dernière, issus d’un précédent mariage avec l'éminent télégraphe ingénieur C.F. Varley. Fasciné

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par la culture marocaine, il écrit plusieurs livres sur le Maroc et devient officieusement le représentant de la communauté internationale à Tanger tout en poursuivant ses affaires en Angleterre et aux États-Unis.

Le 18 mai 1904, le diplomate, sa femme et son fils Cromwell sont kidnappés dans leur demeure par le chef de tribu Raïssouli. Il réclame, contre leur libération, une rançon de 70 000 $, des terrains et la destitution de certains Pachas.

L’incident connaît un retentissement international. Le Consul américain à Tanger, Samuel Gummere, alerte le Secrétaire d’État John Hay qui en informe le Président Roosevelt. Furieux, ce dernier exige la libération de ses ressortissants comme en témoigne un télégramme envoyé par le Département d’État Américain à son représentant à Tanger. Puis c’est l’escalade.

Un bataillon de navires de guerre pour exiger la libération de Perdicaris !

Un site de carte postale à l’abandon

France et Grande-Bretagne sont secrètement recrutées pour faire pression sur le sultan Abd-Al-Aziz afin qu’il accepte les demandes de Raïssouli. Le fait que Roosevelt soit informé, le 1er juin 1904, qu’Ion Perdicaris n’est plus citoyen américain depuis plus de quatre décennies n’y change rien. Le chef d’état, en pleine période électorale, a vu dans cette occasion une formidable opportunité pour afficher la puissance des ÉtatsUnis à l’échelle mondiale. Et il est désormais trop tard pour faire machine arrière.

Aux niveaux diplomatique et politique, on approche du point de rupture et un détachement de sept navires de guerre est envoyé au large des côtes marocaines. Durant la Convention Républicaine du 22 juin 1904, le Secrétaire d’État Hay s’écrit : « This

government wants Perdicaris alive or Raisuli dead ! » (ce gouvernement veut Perdicaris vivant ou Raisuli mort !), une phrase qui déclenche un violent sentiment de patriotisme au sein de la convention. La réélection de Roosevelt est assurée.

La rançon est finalement versée à Raïssouli et la famille Perdicaris libérée.

Les détails de cette affaire, en particulier le fait que Perdicaris n’était alors plus citoyen américain, sont restés secrets jusqu’à 1933, date à laquelle ils furent révélés par l’historien Tyler Dennett.

Peu de temps après sa mésaventure, Perdicaris quitta Tanger pour retourner vivre en Grèce. Le site tomba dans le domaine public à l’indépendance du pays, pour ne plus jamais briller de mille feux...

Un film : De John Milius (1975), Le Lion et le Vent, avec Candice Bergen et Sean Connery dans le rôle de Raïssouli.

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L’ancienne demeure de Perdicaris, située au fond du parc, est abandonnée aux éléments et complètement délabrée.

Dans le parc, seuls sangliers et chats errants profitent désormais de la magnifique vue dont jouissait, du temps de sa splendeur, Ion Perdicaris. La forêt, composée d’essences variées dont certaines très rares, constitue un important site d’Intérêt Biologique et écologique et une zone de transit pour des centaines d’espèces d’oiseaux migrateurs. La Ligue de Défense des Consommateurs a d’ailleurs publié un communiqué, en septembre 2010, pour rappeler aux autorités que le projet de réhabilitation du parc et de la demeure, mis en place dix ans auparavant dans le cadre notamment d’un partenariat entre la Wilaya de Tanger, le Conseil de la Région Tanger-Tétouan et la région Paca, en France, n’avait pas encore donné lieu au moindre coup de pioche.

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À la Une

R ENCONTRE QU ES T I ON N AI RE

DE

PROUST À .. .

LOTFI AKALAY

Tangérois, écrivain et chroniqueur, Lotfi Akalay nous séduit par son humour, son regard sur la société marocaine et sur sa ville et son sens de l’autodérision. Pour les lecteurs du premier numéro d’Urbain, il s’est prêté avec facétie au jeu des questions-réponses...

Le principal trait de votre caractère ?

Le mot tangérois que vous préférez ?

Et celui dont vous êtes le moins fier ?

Votre couleur préférée ?

La qualité que vous préférez chez un homme ?

Votre film culte ?

Et chez une femme ?

Votre héros dans la vie d'aujourd'hui ?

C’est d’en avoir, je crois.

La rancune.

L’estime de l’autre.

La désobéissance.

Nier la perfection.

Quand avez-vous été le plus heureux ?

La veille de ma conception.

Si vous étiez un animal ?

Un chat dans un monde sans chien et partout des souris.

Votre occupation préférée ?

Me poser des questions sans réponse.

Pourquoi écrivez-vous ?

Pour empêcher les paroles de s’évader.

Qu'avez-vous réussi de mieux dans votre vie ?

L’autodérision déguisée en dérision tout court.

Le héros ou l'héroïne de fiction que vous préférez ?

Les Pieds Nickelés.

Georges Palante et Marcel Pagnol.

Votre livre de chevet ?

Les mots croisés de force trois.

Et votre héroïne ?

Dolores Ibárruri (femme politique espagnole, NDLR).

L'air que vous sifflez sous votre douche ?

Je ne sais pas siffler ni sur, ni sous la douche.

Les fautes pour lesquelles vous êtes indulgent ?

L’oubli, l’inattention, la prodigalité.

Votre boisson préférée ?

De l’eau de puits sans amibes.

Que possédez-vous de plus cher ?

Des doubles vitrages anti-muezzins.

Que détestez-vous par-dessus tout ?

L’absence de double vitrage.

Votre plus grand regret ?

Je me méfie d’une naïveté qui me poursuit sans relâche.

Dans mon sommeil au milieu d’un beau rêve.

Jacques Prévert.

Deux mots pour qualifier Tanger ?

Sans Tanger, la Méditerranée serait insignifiante.

Le peintre que vous préférez ?

Le premier dessinateur rupestre.

Le mot de la langue française que vous préférez ?

Interlope.

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Votre pêché mignon inavouable ?

Comment aimeriez-vous mourir ?

Votre poète préféré ?

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Le Cuirassé Potemkine, La Mort à Venise, Le Parrain.

Ne savoir jouer d’aucun instrument de musique.

Votre auteur favori ?

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Le noir porté par une brune.

Hormis Mohammed Abdelkrim al-Khattabi, seuls les gogos croient aux héros.

Le bonheur parfait selon vous ?

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Djaada (“carotte” NDLR).

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Quelques dates clés dans votre vie, votre carrière.

Un trousseau de serrures à la recherche d’une clé unique pour ouvrir enfin une carrière qui se fait attendre.

La Chronique de Lotfi Akalay

Stationnement gênant un siècle d’une minute. Je soutiens effrontément son regard et crois entendre le bouillonnement désordonné de sa pensée.

n’attend que ça et il a sûrement une panoplie de répliques imparables.

Pas question de tomber dans ce piège grossier. De quoi aurais-je l’air s’il me fallait donner raison à un administré de rien du tout ? Ce serait le monde à l’envers. Tout au moins le Maroc ne serait pas à l’endroit. Et puis, qui me dit que derrière son air minable ne se cache pas un type qui a le bras long et l’oreille de qui vous savez ? » Nous sommes là, à nous dévisager quand, à défaut de mes reins, c’est le silence que le fonctionnaire décide de briser :

“ Je rêve ?! D’où il sort, cet hurluberlu ? Que me veut-il ? ” Une Renault bleu nuit est stationnée devant l’entrée du siège de la commune de Beni Makada à Tanger.

Cette voiture gêne le passage des gens qui passent en frôlant les murs. Renseignements pris, il s’agit de la voiture de fonction du super caïd. À quelques pas, le parking de la commune est vide. Je me rends au bureau de ce monsieur et sollicite une entrevue. Au bout de cinq minutes d’attente, je suis autorisé à pénétrer dans un espace au mobilier sobre et élégant. Visage avenant, le super caïd m’indique un siège et, après l’échange d’une demi-douzaine de la-bass, la-bass, il me demande la raison de ma visite.

« La Renault bleue stationnée en bas, elle est à vous ?

- Oui. - Pourquoi l’avoir garée devant l’entrée ?

- Hein ?

- Elle obstrue le passage. J’ai vu des places vacantes au parking. » Le haut gratte-papier n’aurait pas été plus suffoqué si je lui avais demandé de me montrer ses hémorroïdes. En un tournemain, son regard passe de l’alliage primordial de douceur-bienveillance, à une muette stupéfaction. Dans un silence à tronçonner à la scie électrique, il me fixe intensément durant

« Je vais le jeter dehors comme un malpropre, et puis je passerai un savon aux vigiles, chaouch et secrétaire qui prennent mon bureau pour un moulin. Non, surtout pas d’imprudence, il ne faut rien précipiter. S’il a l’outrecuidance de m’apostropher de la sorte avec cette arrogance inouïe, c’est qu’il en a vaguement le droit. Pas de panique, réfléchissons. Manifestement, il me provoque, je ne dois pas entrer dans son jeu, ça lui ferait trop plaisir. Au fait, qu’est-ce qui m’a pris de me garer à l’entrée ? Le pire, c’est que cet énergumène a raison, d’où me vient cette stupide manie ? Il prétend que ma voiture entrave le passage, c’est le moins qu’on puisse dire. Je suis distrait, il faudrait que je me souvienne de temps à autre que mon rôle est d’être au service des administrés, monsieur Dubois me l’a suffisamment ressassé durant le stage de six mois à Montfermeil où j’étouffais d’ennui. Il est vrai que Monsieur le Président du Conseil Municipal ne se gêne pas pour garer sa Mercedes au beau milieu de l’entrée. Et sur le marbre blanc, s’il vous plaît !

Même que j’étais outré quand il a fait cimenter l’angle du trottoir pour faire gravir sa limousine sans en abîmer les pneus. Bon, assez rêvé, que faire ? Il faut que j’évite de m’engluer dans une réponse du genre « J’ai le droit parce que… », il

« C’est mon chauffeur qui l’a garée à l’entrée. C’est tout ce que vous vouliez savoir ?

- Oui, merci pour votre accueil. » Je quitte le bureau et me poste devant l’entrée de l’édifice. Je vois alors surgir le super caïd (sans plomb) qui s’installe au volant de sa voiture et libère l’entrée en une fulgurante marche arrière digne d’un T72 irakien.

Une pincée d’insolence n’est jamais de trop pour sortir l’État de droit de sa léthargie.

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R E G J AG

L’éternel retour... à Tanger

EN COUVERTURE

MICK JAGGER : L’ÉTERNEL RETOUR…

« Tu sais qui je viens de voir au Petit Socco ? Mick Jagger ! » Par Philippe Chaslot

Mick Jagger était à Tanger cet été. Et il pourrait y revenir pour un concert avec les Stones cet hiver. Ces éternels retours à Tanger du groupe le plus célèbre du monde s’inscrivent dans une longue histoire, dernier mythe vivant de la ville. « Tu sais qui je viens de voir au Petit Socco ? Mick Jagger ! ».

C’était le 14 juillet dernier. Le téléphone arabe s’emballe et nourrit l’info de nouveaux détails : « Il est accompagné de son garde du corps et d’une grande fille superbe », « Et maintenant, il est chez son pote Majid ! », « Ce soir, il va dormir à la vieille montagne chez un ami anglais ». Tanger la rieuse s’adonne au jeu de piste pendant les trois jours de cette visite-surprise car, au-delà du volatile frisson people, Mick Jagger fait partie du trésor immatériel de la ville, celui de ses grands mythes urbains dont il est le dernier vivant.

Et le voilà qui vient hanter les lieux, sans prévenir, en réveillant de sacrés souvenirs…

Les Stones ont laissé leur empreinte, ici, depuis la fin des années 60, grâce notamment à deux femmes

exceptionnelles qui ont été leurs initiatrices au Maroc. Marianne Faithfull et Anita Pallenberg, compagnes à l’époque de Mick Jagger et de Brian Jones, sont les égéries brillantes d’un univers culturel en ébullition. À Londres, elles initient les Stones à tout un monde esthétique, peuplé d’artistes et de personnages créatifs dont la liberté de corps et d’esprit est absolue. Ce sont elles qui ouvrent les portes de Tanger aux Stones. C’est à cette époque que Mick rencontre Christopher Gibs, ce

grand antiquaire londonien qui vit actuellement dans le quartier de la vieille montagne et chez qui il a ses habitudes encore aujourd’hui. C’est lui, « Chrissie », « l’ami anglais » chez qui il a séjourné cet été (voir photo).

En débarquant à Tanger juste après avoir fêté, à Londres, son jubilé de scène, la rock-star ranime donc une saga tangéroise récurrente débutée à l’époque hippie, quand l’Occident et l’Orient mêlaient, sans arrièrepensées, leurs musiques dans les mêmes rêves…

Brian Jones, Anita Pallenberg et Keith Richards à Tanger en 1967

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À la Une

J AGGER : L’ ÉTERNEL RETOUR

Brian Jones, hippie suicidaire Au milieu des années 60, Brian Jones est le leader originel d’un groupe naissant, les Rolling Stones.

Gamin surdoué, guitariste nomade, il est ami avec l’écrivain canadien Brion Gysin qui a tout lâché dans les années 50 pour ouvrir « Les 1001 nuits » un bar-restaurant dans la

Kasbah qu’il renommera plus tard « Le Détroit ». Gysin fait découvrir à Brian Jones la spiritualité soufie de la musique joujouca, qui a également fasciné les écrivains Paul Bowles et William Burroughs. Brian Jones est littéralement envoûté. Il multiplie les voyages mystiques vers Joujouca, ce village perdu dans les montagnes à 150 km de Tanger et qui a la particularité d’être peuplé d’hommes qui sont tous musiciens. Ils perpétuent une musique « trance » et des rites venus du fond des âges, probablement de la mythologie romaine. Un vrai conte de fées ! Sous les étoiles, Brian improvise avec les « joujouca » et les entraîne aussi à Tanger, « au Détroit » où il a ses habitudes. « La parenthèse enchantée des années 70 » qui transforme en profondeur l’Occident est également une époque fabuleuse pour Tanger.

Les Marocains qui ont vécu l’époque le soulignent. Pour Majid, l’antiquaire de la médina chez qui les Stones aiment passer : « Tanger, c’était tout simplement « L’endroit » après Amsterdam ; avec 1 dollar par jour on vivait comme un roi ; le parfum de

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liberté était très fort. Tanger était une ville qui, contrairement au reste du Maroc, ne dormait jamais ! Zoco chicó et toute la plage, ça marchait toute la nuit pour la fête. Tu pouvais boire et baiser comme tu voulais, au Scotch-bar ou ailleurs, et il y avait même des boites homos, très classes d’ailleurs. Vraiment, je crois que c’est la plus grande époque qu’ait vécu Tanger ». Khadija en parle aussi avec des étincelles dans les yeux : « Tanger, c’était incroyable ! C’était Monte Carlo ! Et les femmes ici étaient plus libres qu’ailleurs grâce à la Princesse Fatima Zohra qui avait donné l’exemple en dévoilant son visage ».

Keith Richards à Tanger, 1967.

Produit en 1968, l’album posthume “The Pipes of Jajouka” sort en 1971. Il va révéler les joujouca au monde.

“ Au café Baba, entre deux volutes magiques, Jones se croit au paradis ”

Brian Jones enregistrant son album de musique joujouca à Tanger en 1968.

C’est le temps des hippies, des recherches ésotériques, des excès sans frontières, des fêtes jusqu’au bout de la nuit. Brian Jones, le junkie, est aussi attiré ici par la liberté avec laquelle circule la drogue. Il devient l’ami d’Ahmed Hnefza, un de ces personnages de légende dont Tanger a le secret. Ahmed tient un bazar d’antiquités, à l’emplacement actuel du restaurant Saveurs de Poisson, à deux pas du Minzah. Surnommé gentiment « le Prince du hachich » - pour ne pas dire le roi des dealers – il est brillant dans tous les sens du terme. Fascinant, il porte toujours une ceinture en or et fume son kif dans une pipe en pierres précieuses. Mais tous les matins, Ahmed se rend au Grand Socco avec un panier plein d’argent qu’il donne aux pauvres. Redistribution à la tangéroise… Brian Jones croise aussi une autre figure, l’Américaine Barbara Hutton, qui brille de ses tous derniers feux. L’héritière donne encore quelques fêtes somptueuses dans sa maison de la médina, près de la place Amrah, mais les hippies refont plutôt le monde dans la maison d’en face, au café Baba, où se

pressent des bandes sans cesse renouvelées d’illuminés cosmopolites.

C’est là – entre deux volutes magiques et plutôt odorantes – que Brian Jones croit reconnaître le Paradis. De fait, il n’en est plus très loin.

Trop d’alcool et de drogues. Son état se dégrade, la prise d’acides aggrave son asthme. En été 1967, lors d’un périple mémorable, les Stones, excédés, l’abandonnent au Maroc. Il y a cette scène à l’hôtel Minzah où, après une dispute musclée avec sa compagne qui écope d’un œil au beurre noir, Brian ramène trois prostituées. C’est trop pour Anita qui le quitte et s’enfuit avec Keith Richards.

Brian est bouffé par ses démons et s’éloigne des Stones. L’été suivant, en juillet 1968, le guitariste, seul à Tanger, produit « The Pipes of Pan of Jajouka » avec ses amis de la montagne. Ça se passe au « Détroit », chez son ami Gysin. Encore un an et il est retrouvé mort dans sa piscine, en juillet 1969, peu de temps après avoir rompu définitivement avec les Stones. Brian Jones, génie gâché.

La légende du rock, l’amoureux de Tanger, disparaît à 27 ans.

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À la Une

J AGGER : L’ ÉTERNEL RETOUR

Vingt ans après, Jagger...

De haut en bas : Jaquette du DVD du documentaire produit par Nigel Finch pour la BBC, à Tanger en 1989.

Mick, Keith et Khadija. C’est dans la maison-palais de son mari Akaaboun que les Stones enregistrent en 1989 « Continental Drift », en collaboration avec le joujouca Bachir Attar.

Juillet 1989 : Khadija El Hemam et Mick Jagger dansent entre deux prises de son.

Juillet 1989, Khadija et Mick dansent entre deux prises de son.

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En 1989, tout juste vingt ans après la mort de Brian Jones, il va y avoir de nouveau un petit miracle à Tanger. Les Rolling Stones vont réaliser ici la fusion mythique rock-joujouka immortalisée par le morceau « Continental Drift » (lire encadré). Mais Tanger a bien changé. Ce n’est plus du tout le Paradis. La ville est même en « very bad trip ». En vingt ans, l’or s’est transformé en plomb.

Abandonnée politiquement, désertée par ceux qui avaient fait sa fortune et qui sont soucieux de l’instabilité politique, sale et dangereuse, Tanger est devenue la ville à éviter…

Les Rolling Stones vont passer outre et la minuscule Kasbah va de nouveau s’inscrire dans l’histoire du rock. Comme dans la plupart des belles histoires, tout commence par un rêve, celui que

Mick avec son ami Paul Bowles à Tanger.

Le disque tangérois qui a relancé les Stones Bachir Attar, leader des Joujouca, et Ronnie Wood, guitariste des Stones, en 1989 chez Majid, l’antiquaire de la Médina.

fait Bachir Attar. Le fils du leader joujouca qui avait enregistré avec Brian Jones, est devenu leader à son tour.

Un beau jour, il se réveille et raconte à sa compagne : « J’ai rêvé que je jouais avec les Rolling Stones et que je portais une jellabah verte ». Sa femme force le destin. Passe un coup de fil au secrétariat de Jagger, comme on jette une bouteille à la mer. Et ça marche, on la rappelle : « Hello, it’s Mick ». « Mick ? », « Yes, Mick Jagger ! ». Les Rolling Stones sont partants pour l’aventure… qui tombe à point nommé pour rendre hommage à Brian Jones, vingt ans après sa disparition. Et pour ressouder un couple Mick Jagger-Keith Richards, en grand froid depuis quelques années !

Cette fois-ci, ce n’est plus au « Détroit » que les choses se passent, mais quelques mètres plus loin dans la Kasbah, dans une autre partie du palais Moulay Ismail, chez Abslam et Khadija Akaaboun. Le couple, mélo-

mane et raffiné, connaît depuis l’enfance Bachir Attar. C’est donc chez eux que va se dérouler la rencontre.

Il existe par miracle sur le net un petit film donnant quelques images de ces moments de grâce (1). À l’occasion de cet enregistrement, les Rolling Stones ont su habilement retisser les fils en jouant finement avec les fantômes du passé.

Khadija se souvient en riant de ce huit clos musical, de cette atmosphère bohème dans ce décor de rêve, avec « les Rolling Stones, incroyables, Keith Richards, si simple, un peu notre mentalité, - tu t’assoies, tu rigoles - et Mick Jagger, la bourgeoisie, la classe ! ».

Rock around the Kasbah Faut-il s’étonner que la minuscule Kasbah ait servi de décor à ces noces arabo-occidentales, à ces rencontres improbables, à cette société interlope et libre d’esprit où

1) YouTube : « Rolling Stones à Tanger 1989 » par Nafie Ouassini. En deux parties.

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« Continental Drift » (la dérive des continents) est un morceau enregistré dans la Kasbah de Tanger en 1989. Ce morceau de fusion rockjajouka est réalisé par les Rolling Stones et les Master musicians of Jajouka dirigés par Bachir Attar. Il fait partie de l’album roots « Steel Wheels », perçu comme « une réelle renaissance du groupe dont les membres retrouvent inspiration et envie de jouer ensemble ». En effet, c’est pour ce disque que Keith Richard et Mick Jagger se réconcilient après plusieurs années de rapports détestables. L’opération est fructueuse et signe un nouveau départ pour les Stones… tout juste vingt ans après la mort de Brian Jones.

C’est d’ailleurs pour commémorer cet anniversaire tragique que les Stones sont revenus à Tanger. Le morceau Continental Drift, très réussi, rend un bel hommage à Brian Jones qui, le premier des Stones, avait fait flirter dans la Kasbah les rifs de sa guitare avec les sonorités nord-marocaines.

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J AGGER : L’ ÉTERNEL RETOUR

l’argent était vagabond et où on se fascinait de ses différences en se rapprochant dans le plaisir ? L’esprit rock ne pouvait sans doute qu’aimer ce village en pente, sillonné par des ruelles qui déversent jusqu’au port une population éternellement hantée par son propre attachement au labyrinthe. Comme on le sait, les dédales sont fréquentés par des monstres parfois sacrés et, l’été dernier, on s’est interrogé sur le come back du beau Mick dans ces lieux très « chargés ». Nostalgie sentimentale pour une période faste ? Break amoureux ? Repérage pour de nouvelles aventures ? Sans doute les trois, Jagger envisagerait d’inscrire Tanger sur le carnet de bal de la tournée mondiale et « privée » que les Rolling Stones viennent d’entamer. Le concert aurait lieu le 15 décembre au fameux « Détroit Palace » qui vient de rouvrir (lire encadré). C’est comme si la Kasbah, encore une fois, était « l’aimant fatal. Bien sûr, avec un tel « substrat » musical et émotif passé, le retour des Stones ne se résumerait pas, ici, à un simple concert. Ce serait une superbe étincelle dans un Tanger en pleine renaissance.

Rock the Kasbah !

Les STONES à Tanger en décembre ?

Cela pourrait avoir lieu en décembre dans la grande salle du Détroit Palace, à la Kasbah, qui vient de rouvrir après des années d’abandon. Cette salle construite sur une partie du Palais Moulay Ismail domine la baie et peut accueillir 500 personnes. Elle s’inscrirait parfaitement dans la série de concerts privés que les Rolling Stones viennent d’entamer pour le lancement de « GRRR ! ». C’est une salle mythique où Brian Jones jouait dans les années 60 avec les Joujouca et qui a également accueilli Bowles et toute la beat generation.

Les contacts sont pris pour le 15 décembre… Croisons les doigts !

L’album GRRR !, sorti le 12 novembre dans les bacs pour célébrer les cinquante ans de carrière du groupe propose, en trois CD tous les grands succès des Stones en version remasterisée, plus deux titres inédits. C’est l’idée cadeau “qui roule” à s’offrir pour Noël !

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14 juillet 2012. Mick Jagger pose en seigneur chez son ami Majid l’antiquaire, à gauche sur la photo, chez qui il achète depuis longtemps des tissus de rêve. Il est avec la très grande L’Wren Scott, sa dernière compagne. Cette Américaine, fashion designer très célèbre, va – pour la petite histoire – dessiner la robe de mariée d’Angelina Jolie. À droite, Christopher Gibs, l’ami de toujours, ancien grand antiquaire londonien devenu Tangérois.

LA FABRIQUE restaurant

Votre table française à Tanger vous souhaite d’excellentes fêtes Réveillon de la Saint-Sylvestre - Grand sapin et illuminations de Noël Foie Gras mi-cuit et Huîtres de Dakhla à emporter (sur commande) Rue d’Angleterre Tanger - 05 39 37 40 57 Tous les soirs sauf le dimanche Restaurant LA FABRIQUE Tanger

Culture

V ISIONS DE TANGER

Un regard, une image...

APRÈS LE RAMADAN...

PAR

NAWFAL BAKHAT

La photo a été prise au moment du coucher de soleil, le jour de l’Aïd El Fitr.

SON HISTOIRE : “On était habitués à être à table à cette heure-là depuis une trentaine de jours pour la rupture du jeune. Puisque c'était le premier coucher de soleil “post-Ramadan”, j’avais ressenti une impression de vide et de silence et j'étais sorti sur le balcon observer l'ambiance dans la rue, voir si la vie normale avait repris son cours...

C'est en ce moment-là que j’ai été surpris par la beauté des reflets du soleil couchant sur les nuages.”

L’AUTEUR : Nawfal Bakhat, architecte tangérois de 35 ans, passionné de photographie depuis une quinzaine d'années (cours de photographie et audiovisuel en 1996 à l'École Nationale d'Architecture ENA à Rabat, Atelier et installation artistique pour jeunes créateurs avec le photographe et cinéaste français Alain Fleischer, Directeur du Studio National d'Art Contemporain-Le Fresnoy en 2000) - Appareil réflex numérique Pentax K20D. 28

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Participez au concours “Un regard, une image...”

Vous aimez photographier votre ville et possédez dans vos tiroirs des prises de vues magnifiques de Tanger, de personnages insolites ou de scènes inédites ? Faites-les parvenir à URbain et participez au concours “Un regard, une image...”

Les trois plus belles photos seront publiées dans le numéro de janvier et la gagnante rapportera à son auteur un dîner pour deux personnes dans le restaurant Otori Sushi à Tanger (valeur 380 dh). Alors, tous à vos boîtes à images !

Notre concours de janvier sur le thème : “ Tangérois ”

Insolites, attachants, surprenants, colorés... Au détour d’une rue, à la terrasse d’un café, les Tangérois seront les vedettes du prochain URbain.

Envoyez-nous vos prises de vue de personnage(s), en couleur, accompagné d’un descriptif du moment où a été prise la photo, et de quelques mots présentant le sujet si possible et l’auteur de la photographie.

Règlement :

Envoyez vos photos à urbainmagazine@gmail.com, accompagnées impérativement d’une autorisation écrite de publication du sujet photographié et de l’auteur. Pour obtenir le modèle de ces documents, faites-en la demande par mail.

La taille de l’image doit être au minimum de 15 x 15 cm (300 dpi). Aucun document ne sera retourné.

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Culture

AGENDA

Q UATUOR A NCHES H ANTÉES SALLE BECKETT

Institut Français de Tanger Strauss, Brahms, Debussy, Mozart, Verdi, Dvorak et bien d’autres composent l’univers de ce quatuor talentueux.

Dans le cadre de leur tournée au Maroc, les Anches Hantées se posent à Tanger pour une seule date, un petit bonheur qui continue de trotter dans la tête bien après la représentation.

Réellement enchanteur et à ne manquer sous aucun prétexte !

11 décembre - 19 h - Entrée libre

C’est dans les tuyaux...

Musique

Rencontres

E x c l u URBAIN UN NOUVEAU FESTIVAL À TANGER ?

Une petite exclusivité du magazine URBAIN pour ses lecteurs : le Festival des Nuits Sonores est l’un des plus importants festivals de musique électro d’Europe. Installée à Lyon depuis 10 ans, l’équipe est tombée sous le charme de Tanger et rêve de faire bouger la ville, comme elle est arrivée à faire danser celle de Lyon. Elle est venue il y a quelques semaines pour rencontrer les artistes et les responsables culturels. Tout est en train de se préparer pour une édition en 2013. Une affaire à suivre de près !

C ORNELIA G AUTHIER Maltraitance et Violence éducative ordinaire INSTITUT FRANÇAIS DE TANGER

L’IFT organise un cycle de conférences et d’ateliers autour de ce thème, en partenariat avec le Club Unesco de Tanger, l’Institut National de l’Action Sociale et le Centre Régional des Métiers d’Enseignement et de Formation.

Ce cycle est animé par Cornélia Gauthier, médecin psychosomaticienne.

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Conférence

“Maltraitance et Violence éducative ordinaire”

Jeudi 6 décembre - 16 h à l’Institut National de l’Action Sociale

Ateliers - Violence éducative et développement du petit enfant.

- Comment mettre des limites aux enfants ?

Vendredi 7 décembre au Centre Régional des Métiers d’Enseignement

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Expos M OHAMED M RABET

ARTINGIS Une expo sous-titrée “Témoin des années 60” sous la forme d’une centaine de tableaux, rétrospective du travail du peintre tangérois, révélé par Paul Bowles et considéré comme l’un des artistes marocains les plus renommés.

Un bel événement, rare et un brin nostalgique, à noter sans faute dans vos tablettes.

Jusqu’au 29 décembre

À la Galerie Kandisha, pour être précis, le jeune et talentueux Anuar Khalifi expose ses œuvres urbaines et félines ! Un coup de cœur à partager avec ceux qui passent à Paname avant le 8 janvier 2013.

GALERIE DELACROIX

JULIEN DUMAS - “None Ethnies” Galerie Photo Loft

30, rue des Fossés Saint-Bernard - Paris 5e

Le cheval est omniprésent chez cet artiste peintre-sculpteur originaire de Bretagne. Zinc, bois, toile de bâche... Au fil des oeuvres, on découvre des créatures issues d’une mythologie personnelle, un univers à explorer telle une grotte rupestre...

Jusqu’au 22 décembre

YANNICK P EN’DU

UN TANGÉROIS À PARIS

Jusqu’au 31 décembre

GEORGES PARTAN - “Expansion 1”

Sur papier, plâtre, argile et toile, le travail de l’artiste jordanienne nous emmène au grè des courbes d’une calligraphie tantôt aérienne, tantôt torturée, toujours exceptionnelle en raison notamment du choix de ses couleurs. Vernissage le 30 novembre.

Galerie Conil

DAR D’ART

à partir du 1er décembre

RIMA FARAH

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Jusqu’au 31 décembre

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Culture

AGENDA

Jeunesse Noël à l’Institut Français

À la Cinémathèque L’APPRENTI PÈRE NOËL de L. Vinciguerra Public : à partir de 4 ans - 1h20

Samedi 1, 8 et 15 décembre - 16 h Dimanche 2, 9 et 16 décembre - 16 h Mercredi 5 décembre - 16 h

ZARAFA de R. Bezançon et J.C. Lie Public : à partir de 6 ans - 1h20

Mercredi 12, 19 et 26 décembre - 16 h Samedi 22 décembre - 16 h Mardi 25 décembre - 16 h Dimanche 23 et 30 décembre - 16 h

CLUB LA LANTERNE MAGIQUE Découvrir le cinéma en s’amusant !

Et si on éteignait la télé pour aller au cinéma avec La Lanterne Magique, le club de cinéma pour enfants (6 à 12 ans) qui propose un journal illustré et un spectacle avant le film.

WALLACE ET GROMIT : LE MYSTÈRE DU LAPIN GAROU de N. Park et S. Box Vinciguerra Public : à partir de 8 ans - 1h25

H OLIDAZE :

IL FAUT SAUVER N OËL Public : 6-10 ans - 1 h

Samedi 8 décembre - 15 h

B OB L’ ÉPONGE : N OËL À B IKINI B OTTOM Public : 3-5 ans - 2 h

Samedi 15 décembre - 15 h

L’HEURE DU CONTE Le Cadeau de Noël de Jan Morgensen Samedi 1er décembre à 17 h Que ma joie demeure de Michel Tournier Samedi 8 décembre à 17 h Olivia prépare Noël de Ian Falconer Samedi 15 décembre à 17 h

Dimanche 16 décembre - 10 h et 12 h

Un événement culturel, une expo, une curiosité, une initiative, une association, une actualité à venir que vous souhaitez voir figurer dans le prochain numéro d’URBAIN ?

Contactez-nous sur urbainmagazine@gmail.com, ou sur la page Facebook d’Urbain Magazine.

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Culture

CINÉMA En décembre à la

Cinémathèque de tanger Ce mois-ci, à la Cinémathèque, voici le cycle “Sortez vos mouchoirs”.

Des films bouleversants mais, avouons-le, pas bien gais. Pourtant, par cette grisaille à tous points de vue, une petite comédie nous ferait le plus grand bien. On peut bien alimenter la réflexion en faisant rire ! Mais qui aime bien châtie bien : cette belle sélection mérite largement, comme d’habitude, que vous affrontiez la pluie pour aller la visionner.

Barbara

Réalisateur : Christian Petzold Drame allemand de 2012

L’amour, la politique, la vie quotidienne minée par la paranoïa dans une Allemagne de l’Est grisâtre. Un film, porté par une actrice formidable, qui interpelle au sujet de la confiance entre les êtres.

Terraferma

Réalisateur : Emanuele Crialese Drame franco-italien de 2012

Un film qui ressemble à un conte, mais sans les fées. La vision réaliste d’un cas de conscience qui divise : celui d’un village de pêcheurs où viennent s’échouer, par dizaines, les clandestins africains.

Les adieux à la Reine

Réalisateur : Benoît Jacquot Drame historique franco-espagnol de 2012

1789. La Cour de Versailles, côté femmes.

Une jeune Marie-Antoinette insouciante et inconsciente de l’approche de la fin du règne, un film porté par une mise en scène esthétique, cruelle et jubilatoire.

De rouille et d’os

Réalisateur : Jacques Audiard Drame franco-belge de 2012

Tragique, puissant, charnel, ce film intense laisse le spectateur pantois à la sortie.

Scènes violentes et moments de grâce émaillent le récit de cette histoire d’amour entre deux êtres écorchés vifs.

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Entretien avec...

Kamal Hachkar

La chaîne 2M a diffusé le documentaire “Les échos du Mellah” en avril dernier. Pour le (re)voir, rendez-vous sur Youtube : youtube.com/ watch?v=TNVrKsQ0aTI

Sélection spéciale Noureddine

Lakmari

Films en version originale sous-titrée

Casanegra Dans le Casablanca d'aujourd'hui, deux amis d'enfance, Adil et Karim, vivent de petites combines. L'un décide de mettre sa vie sur le droit chemin et d'aider sa famille. L'autre a trouvé la solution miracle : émigrer en Suède, ville mythifiée dont il rêve à travers une carte postale Du 4 au 18 décembre à 19 h

Zéro “Zéro” est un flic qui passe son temps à recevoir des dépositions et à arpenter les rues de Casablanca avec une jeune prostituée. Face à ce quotidien insupportable, il décide de tourner la page et part à la recherche d’une jeune fille disparue. À partir du 19 décembre à 19 h

Séance exceptionnelle en présence du réalisateur et de l’équipe du film le Samedi 22 décembre à 19 h.

Le cinéaste franco-marocain, berbère et musulman, revendique son identité plurielle.

Dans le cadre d’une tournée internationale, il présentait le 10 novembre à la Cinémathèque son film «Tinghir-Jerusalem, les échos du Mellah ». Et il a répondu à Urbain.

« Au Maroc, on a tous perdu à l’exil des juifs » URBAIN : Dans votre film, vous rappelez que les juifs marocains berbères sont partis dans les années 60 en Israël. Cet exode massif s’est fait dans les larmes, celles des juifs qui partaient, et celles de leurs amis musulmans. Que représentent ces larmes pour vous ?

KAMAL HACHKAR : La difficulté de s’arracher à sa terre, à son univers social, à son lieu d’enfance. À la fin du film, une femme emploie cette métaphore qui montre bien la douleur : « La séparation, c’est comme la mort et la solitude. Quand ces trois choses tombent sur une montagne d’acier, celleci s’écroule. Comment veux-tu que nous, on ne s’écroule pas ? » C’est un film sur l’absence, la perte, l’exil. Et au Maroc, on a tous perdu quelque chose à l’exil des juifs marocains.

U. : C’est un problème d’identité ?

K.H. : Oui, parce c’est seulement quand il y a un « autre » que l’on peut savoir qui on est. Une culture a besoin de l’autre pour s’enrichir ou avancer, ou alors elle meurt. Il n’y a pas d’identité « pure ». C’est un fantasme de mort.

U. : Votre film a eu un grand succès d’audience sur 2M et dans les festivals mais il a suscité un débat agressif au Parlement. Un député PJD a même demandé qu’on fasse une loi pour interdire ce type de film. Pourquoi ?

K.H. : Ça les dérange dans leurs préjugés. Mais la polémique est le fait d’une infime minorité d‘extrêmes qui veulent effacer 3 000 ans d’histoire juive au Maroc. Or cette part essentielle de l’identité marocaine est reconnue par l’article 1 de la nouvelle Constitution. J’ai envie de dire aux islamistes : êtes-vous contre la Constitution ? Contre l’idée d’un Maroc pluriel ? Tous les gens qui ont un problème identitaire ont besoin d’ennemis fantasmés. Pour certains ce sont les juifs, pour d’autres les berbères… Je pense tout simplement que ceux qui nient l’histoire du Maroc n’aiment pas leur pays, et ils en donnent une sale image.

U. : Les jeunes ignorent aussi souvent leur histoire…

K.H. : Le problème c’est qu’au Maroc, on a construit une génération d’amnésiques. Les programmes scolaires ne reflètent pas la vérité historique et la pluralité des identités marocaines. C’est pour cela que cette génération est plus perméable aux extrémismes, parce qu’elle ignore son histoire. Il y a une réforme urgente de l’Èducation à faire dans les programmes scolaires…

Propos recueillis par Pierre Mohair

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EN DÉCEMBRE, STÉPHANIE GAOU, PÉTILLANTE DÉVOREUSE DE LIVRES ET HEUREUSE PROPRIÉTAIRE DE LA LIBRAIRIE LES INSOLITES À TANGER, VOUS PROPOSE SA SÉLECTION D’OUVRAGES “COUPS DE CŒUR”. ON LA SUIT LES YEUX FERMÉS DANS SES BELLES LECTURES...

L’Espionne de Tanger “Chroniques tétouanaises”

Étreintes

Maria Duenas, roman, Éditions Robert Laffont

“L’amour courtois baroque”

Véritable phénomène littéraire en Espagne, ce roman fleuve, traduit en français, narre le destin d’une jeune couturière, Sira, pendant la guerre civile, qui se retrouve seule à Tétouan après avoir été trahie par l’homme qu’elle aimait. Dans l’impossibilité de retrouver sa mère à Madrid, fauchée et sans amis, elle ne doit sa survie qu’à son talent.

Elle va ouvrir un petit atelier de confection, ignorant tout des péripéties où va la mener ce projet. Quand la seconde guerre mondiale éclate, les riches expatriées retenues au Maroc à cause des hostilités affluent chez la jeune femme.

Elle finit par pénétrer les plus grandes maisons où se fomentent les alliances entre nazis et franquistes. Elle est bientôt approchée par les services secrets britanniques qui vont l’inciter à inventer un système de communication crypté. Elle sera envoyée à Tanger pour déjouer les pièges d’ennemis aux manières policées mais féroces et deviendra une espionne hors pair. Ce roman, écrit dans une langue fluide, offre une véritable chronique pleine de rebondissements et constitue un merveilleux divertissement.

Siham Bouhlal, Éditions Al Manar/Alain Gorius

Prix Maroc : 281 DH

Retrouvez ces ouvrages ainsi que toute l’actualité de la Librairie les insolites à Tanger sur la page : www.facebook.com/pages/LIBRAIRIE-LESINSOLITES/109342844733

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Dans ce très beau recueil, c’est toute la gamme des saveurs amoureuses qui se déploie dans une langue riche, sensuelle, fleurie, baroque. Prose poétique, hommage à l’amour fou, au charnel épanoui, à l’envol des sensations, un authentique peau contre peau. Siham Bouhlal, médiéviste et poétesse marocaine, se consacre à la traduction de textes arabes classiques. La question de l’amour courtois, du corps et de l’acte amoureux dans son ensemble demeure une constante obsession pour elle. Publiés en complicité avec le graveur Albert Woda, qui signe les illustrations intérieures et la couverture du livre, ces micro-récits déclinent le jaillissement, le désir assouvi.

Un livre qui se lit, s’entend, se dessine. Un véritable traité de l’amour dans son incandescence vitale. « Éblouie par ce mariage d’audace et de pudeur chez cet homme qui l’embrassait avec fièvre, et s’excusait immédiatement de l’avoir offusquée. Sans rien dire, le désir coulait de leurs regards et partait s’unir en dehors d’eux. » Prix Maroc : 120 DH

Bohème

Mama Casset

“Amour épistolaire”

“African Studio”

Olivier Steiner, roman, Éditions Gallimard

Éditions REVUE NOIRE

Il se fait appeler Jérôme, mais son vrai prénom est Tarik, il habite Paris, vend de l’huile d’olive sur l’île Saint-Louis. Un soir, il rencontre un metteur en scène réputé, en tombe immédiatement amoureux. Il ose le contacter en lui laissant un mot à la fin de la pièce de théâtre à laquelle il a assisté. Le livre va suivre l’échange épistolaire de ces deux hommes que tout sépare. Dans la pure tradition des romans classiques, revisitée à la sauce XXIe siècle, Olivier Steiner raconte une histoire simple, qui prend source dans les attentes de l’un et les inspirations artistiques de l’autre. De là naîtra un étonnant amour, d’une sincérité désarmante. Steiner sait donner vie et corps à une histoire qui n’aboutit pas. Toute la force de l’échange entre ces deux hommes vient du fait qu’ils ne se verront jamais. Le lecteur reste sur sa faim, mais la gestuelle de l’auteur est délibérée.

Il ne succombe pas à une consommation concrète d’un amour qui aurait viré à une vulgaire histoire sexuelle. En gardant vivant l’inachevé, cet amour prend toute sa dimension, son authenticité.

Objectif réussi.

Mama Casset (né en 1908 à Saint-Louis du Sénégal, mort en 1992 à Dakar) est initié à la photographie par un ami de son père, le photographe français Oscar Lataque. D’une famille aisée, il côtoie très tôt de nombreuses futures personnalités. Il commence dès son adolescence à photographier son entourage. Enrôlé dans l’armée de l’Air Française, il réalise des portraits de personnages célèbres, notamment celui du Roi du Maroc, Mohammed V. Il sillonne le monde méditerranéen, du Maroc au Liban. En 1942, il quitte l’armée pour ouvrir son studio, African Photo, qui ne cessera de maintenir un excellent rythme de croisière bien après l’indépendance du Sénégal. Il réalise le portrait officiel du Président Léopold Sedar Senghor en 1960. Mais dans les années 80, frappé de cécité, il subit un incendie dans son atelier, perdant ainsi de nombreuses images. Ce livre, pratique par son format et idéal par son prix, édité chez Revue Noire, dresse une galerie de portraits puissants, sensuels, où la part est donnée au N&B, aux effets graphiques des tissus, aux poses élaborées. Une très belle idée cadeau.

Prix Maroc : 180 DH

Prix Maroc : 205 DH

Pascal Quignard, auteur hors normes Présent lors des Correspondances de Tanger, en octobre dernier, Pascal Quignard est considéré comme l’un des auteurs et essayistes français contemporains majeurs. Il propose une mystique de l'écrit qui prône la reconquête de soi par la musique, le silence, l'écrit, la recherche de la beauté incessante. Ses romans offrent une séquence soutenue de situations sobres et intenses vécues par des personnages contradictoires, angoissés. Quignard est de la trempe des grands auteurs. À découvrir le mois prochain dans nos pages...

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Littérature

Le grain de sel d’URbain À LA RÉDACTION, NOUS AVONS AUSSI NOS CHOUCHOUS. AU PROGRAMME, DEUX GRANDS SUCCÈS DE LA LITTÉRATURE, L’UN EN PLEINE ACTUALITÉ, L’AUTRE QUI, S’IL VOUS A ÉCHAPPÉ, MÉRITE BIEN QU’ON ATTIRE À NOUVEAU L’ATTENTION SUR LUI.

Rue des Voleurs Parcours d’un combattant sans cause Dans le contexte du Printemps Arabe, un jeune Tangérois rêve d’exil. On l’accompagne dans son voyage entre Tanger et Barcelone, dans ses espoirs, ses renoncements et son combat pour une existence digne. On le regarde survivre au milieu des turbulences de l’actualité, des contradictions des cultures et du monde moderne, et prendre en pleine figure le mirage de l’exil. Actuel et sensible, Rue des Voleurs a été classé parmi les six livres préférés des libraires en France en octobre. Présent au Festival “ Les Correspondances de Tan-

ger ”, Mathias Énard est un jeune auteur qui possède un sens du récit unique, un regard précieux sur un phénomène de société brûlant : la revendication du droit à la liberté d’une jeunesse arabe dans un monde chaotique. Récompense ultime, son roman a obtenu le 31 octobre le prix “ Liste Goncourt/Le Choix de l’Orient ” et sera par conséquent traduit en arabe prochainement. Un petit miracle sur les étagères de nos libraires.

Mathias Énard, Éditions Actes Sud

HHhH Hommage aux héros anonymes C’est loin d’être une nouveauté et vous n’êtes sans doute plus très nombreux à ne pas le connaître, ce Prix Goncourt du Premier Roman 2010 et Prix des Lecteurs en Livre de Poche 2011 est une petite merveille. Sous la plume drôle et souvent modeste de Binet se déroule l’histoire assez méconnue de l’attentat plannifié, depuis Londres, de Reinhard Heydrich, sinistre numéro trois du Troisième Reich, dans un exercice de style que certains jugeront un peu facile et qui consiste à faire part au lecteur, en cours de récit,

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des difficultés de l’auteur à choisir entre fiction et réalité, en particulier quand le sujet l’obsède et que l’info manque. L’écrivain nous raconte sa tentation de “ combler les trous ”, cette hésitation entre roman et livre historique ayant rendu nombre d’historiens furieux ! Au-delà du récit, passionnant, le livre de Binet est un régal de style et d’humour. À ne pas manquer.

Laurent Binet, Éditions Livre de Poche

GALERIE CONIL Art Contemporain

7, rue du Palmier Petit Socco Tanger

Georges Partan

Société

ON EN PARLE

Hercule contre Hermès

ON A VU POUR VOUS, ON A AIMÉ, OU DÉTESTÉ, CE SONT LES BRÈVES D’URBAIN ET NOS PETITS BILLETS D’HUMEUR. À TANGER, ON A TOUJOURS DES CHOSES À RACONTER : ALORS ICI, ÇA CROUSTILLE, ÇA S’ÉMEUT ET ÇA RÂLE UN PEU...

Hercule contre Hermès : ça sent pas très bon !

La projection de ce documentaire a eu lieu en avant-première au cinéma Rif. Également diffusé en octobre sur la chaine nationale 2M, il nous raconte cette histoire incroyable d’une famille de paysans de la plage de Sidi Mraït, près d’Asilah, qui refuse de céder son terrain à la famille Guérand Hermès (oui, oui, celle des sacs à main !). Le réalisateur, Mohamed Ulad, nous fait partager l’existence presque originelle de cette tribu d’irréductibles. C’est d’une poésie absolue, sur le bonheur de vivre en bord de mer et sur le sens de la famille. La terre des ancêtres n’a pas de prix, en tout cas pour Hercule, qui résiste à l’arrogance du fric. Prochaine diffusion sur Arte. À ne pas rater et, en attendant, arrêtons de nous asperger de “ Terre d’Hermès ” jusqu’à qu’il rende la sienne à Hercule...

Ça gratte un chouïa...

Le Consulat de France fait la fête aux touristes Le Consulat de France, sans doute à juste titre, est un endroit où il est de plus en plus difficile de pénétrer : caméras, barrière de sécurité, portique… Mais lors du 14 juillet, les Français sont filtrés en fonction de critères qui ne relèvent pas forcément de l’esprit républicain, ce qui est pourtant le sens de cette fête nationale. Un couple de Français de passage à Tanger s’est présenté au Consulat et s’est fait refouler, l’ac-

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cès étant interdit aux enfants (!) et aux Français non résidents à Tanger, qui sont pourtant les seuls à payer des impôts pour faire fonctionner les représentations diplomatiques. Je propose que l’année prochaine on fasse porter les mesures discriminatoires sur une autre catégorie de Français : on pourrait, par exemple, interdire aux Françaises ménopausées de venir se baffrer de petits fours et, l’année

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suivante, bannir les rouquins à taches de rousseur ? Il semblerait que la “République pour tous” ait encore des progrès à faire…

4 1 6 0 00 C’est le nombre d’amis que compte Mohamed Mezouri, alias Muslim, le chanteur-rappeur Tangérois sur Facebook. Moi, j’en ai péniblement 45, Johnny Hallyday à peine 40 000 et le plupart des stars françaises ne lui arrivent même pas en haut des baskets. Il n’y a que NTM qui fasse à peine mieux. C’est un Facebook de méga-star et quand Muslim fait un concert, il n’y a que la plage de Tanger pour pouvoir accueillir ses dizaines de milliers de fans.

Un coup de “casquette” à l’Artiste !

Été de stars à Tanger Cet été, on a pu croiser Mick Jagger chez l’antiquaire Majid, après son anniversaire à Londres avec les Rolling Stones (voir notre article page 20).

Voir, le réalisateur américain Jim Jarmush en train de tourner une scène musicale et sensuelle de son prochain film au Petit Socco.

Discrètement épier, la belle Emmanuelle Béart en minijupe sur les terrasses de l’hôtel Dar Nour, mangeant un petit pain au chocolat tout en regardant la mer...

Petite envie...

Parfois, les petites infos sont celles qui rendent le plus grand service.

Dans cette ville, les garçons urinent n’importe où. Derrière une poubelle, contre un mur ou parfois même carrément devant vous ! Mais pour les filles, c’est moins commode et les toilettes dans les cafés sont souvent immondes. Alors rendons hommage à l’Hôtel Minzah dont l’hospitalité est une institution… et où les toilettes luxueuses et proprissimes vous éviteront l’incident ! Et sur la baie, je vous conseille vivement le Movenpick…

Matisse dans les plâtres C’est la très mauvaise blague de l’année. L’hôtel Minzah devait ouvrir durant l’été La Villa de France, sa succursale grand luxe. Mais après une ouverture éclair, c’est à nouveau porte close.

Apparemment, le chantier a engendré, à la place d’un 5 étoiles Luxe, un hôtel bien en dessous des espérances.

Résultat, on casse tout et on refait la déco, pour une ouverture, on l’espère, courant XXIe siècle…

Mais aussi Sa Majesté Le roi Mohammed VI en balade en voiture.

Jean-Pierre Elkabach en train de faire de la gym au Mirage.

Pierre Bergé attablé à la terrasse d’un délicieux restaurant italien sur la plage de Briech (Asilah).

BHL comme toujours à Casa Italia en train de manger des pâtes à l’ail. À l’hôtel Minzah Paul-Loup Sulitzer, quasi méconnaissable.

La magnifique Donatella Brunazzi, directrice de la Scalla de Milan en train de danser avec des gnaoua en transe dans une soirée très privée dans la Kasbah !

Et l’écrivain Pascal Quignard au Musée de la Kasbah…

Réagissez à nos brèves sur notre page Facebook : facebook.com/UrbainMagazine Décembre 2012

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TRAVAIL

No stress !

NOUS L’éVOqUONS TOUS, PaRFOIS

MêME aVEC UN PEU D’hUMOUR. S’IL EST CONSIDéRé COMME UNE FaTaLITé DaNS LE MONDE DU TRaVaIL MODERNE, LE STRESS N’EST POURTaNT NI à PRENDRE à La LéGèRE, NI INéLUCTaBLE...

Chipé à l’anglais, ce mot d’origine française (de l’ancien français «destresse») colle à la peau du travailleur des sociétés modernes...

Stress positif, stress négatif

L’idée reçue selon laquelle le stress pourrait être un moteur dans l’activité professionnelle a fait son temps. Le «bon stress» ou stress «positif», qui permettrait de se dépasser et d’être plus performant n’existe que dans la mesure où cette pression reste ponctuelle et limitée dans le temps. Le stress constitue un ensemble de vives émotions et de réactions physiques négatives face à une situation durable et préjudiciable à l’équilibre et à la santé de l’employé, mais également à ceux de l’entreprise.

« Maladie » des temps modernes

Objectifs de rentabilité, pression hiérarchique, horaires à rallonges, relations conflictuelles entre collègues, harcèlement et violence interne, locaux inadaptés, outil de travail obsolète, le cadre professionnel peut devenir un milieu hostile. Longtemps, les victimes de stress ont été considérées comme des individus fragiles, mal adaptés au climat de l’entreprise. On sait désormais qu’il n’en est rien et que chacun peut être confronté à ce fléau au travail. Abattement, fatigue, douleurs, anxiété, dévalorisation de l’image de soi, repli sur soi-même et

E T AU M AROC ?

Si la question du stress au travail est reconnue dans les sociétés occidentales et fait l’objet de nombreuses études de la part des organismes de santé publique, le problème reste encore relativement ignoré au Maroc qui, pourtant ne déroge pas à la règle. Les rares études menées sur le sujet dans le milieu hospitalier ou celui des chauffeurs de taxi révèlent des chiffres préoccupants, tant au niveau de la détresse psychologique que de l’épuisement professionnel. La prévention n’est en tout état de cause pas une priorité actuelle, bien que certains syndicats commencent à pointer du doigt les abus engendrant mal-être et dégradation des conditions de travail, comme en 2009 au sein de la CNOPS (caisse d’assurance maladie obligatoire).

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Rester “zen

” au travail,

un sacré bo

ulot...

parfois même dépression ou maladies cardio-vasculaires sont les conséquences d’un milieu professionnel mal adapté au facteur humain.

La prévention, une démarche rentable

Parce que le stress en entreprise a un coût, les sociétés qui choisissent d’investir dans la prévention sont plus performantes. Les pertes économiques engendrées par ce problème sont en effet évaluées chaque année à des centaines de milliards de dollars : aux États-Unis par exemple, l’absentéisme, les frais d’assurance santé et la perte de productivité liés au stress coûtent à l’industrie dix fois plus que les grèves, ou encore l’équivalent des bénéfices de 500 sociétés les plus riches du pays. Cette prévention passe en priorité par le dialogue social, l’étude de la pénibilité du travail et la modernisation des locaux et de l’outil de travail.

Accepter l’idée du stress… et s’en sortir

Il ne faut jamais négliger les symptômes du stress et savoir que d’autres facteurs peuvent les aggraver : le stress allié à la sédentarité par exemple peut s’avérer un cocktail explosif ! Tout d’abord, il ne faut pas hésiter à ouvrir le dialogue avec le délégué syndical ou le responsable des ressources humaines de l’entreprise afin de trouver des solutions adaptées. Mais posséder un ou plusieurs hobbies, s’aménager des pauses dans la journée, privilégier une alimentation équilibrée, pratiquer une activité physique et enfin acquérir des techniques de relaxation sont autant d’atouts pour chasser le stress de sa vie... et retrouver une relation apaisée avec son travail.

Mettez le stress K.O. !

Les méthodes douces Les plantes

La méthode musclée Le sport

Chassez le stress, il revient au galop. Une bonne raison pour tenter de courir plus vite que lui ! En fonction de votre tempérament, choisissez un sport intensif qui va fatiguer votre organisme et vous permettre de retrouver un sommeil réparateur comme le jogging, ou une activité plus douce et relaxante si votre stress a pour caractéristique de vous rendre nerveux, comme le stretching ou le yoga. Le premier est indiqué pour dénouer muscles et articulations raides, le second pour retrouver son calme en apprenant, en particulier, à bien respirer.

Le sport pratiqué en famille est aussi un excellent moyen de retrouver son équilibre : pensez aux balades en vélo, etc.

Yoga Studio - Meriem Benachenhou, professeure de yoga certifiée et ultra-diplômée : 06 75 37 77 94.

La méthode pro

La relaxation assistée Stressés sévères, le Centre de thérapies alternatives Sanzaru est fait pour vous ! Trois pros vous proposent shiatsu, acupuncture et ostéopathie bio dynamique (ça, c’est top !). À vous rendre tout ramollo un trader un jour de crack boursier...

Contact Florence Richer : 06 63 41 93 03

Ça fait bien longtemps que vous ne dormez plus comme un bébé. Pourtant, la qualité du sommeil est indispensable pour lutter contre le stress et la nervosité.

- Dès le matin, on laisse tomber le café, excitant notoire, au profit du thé vert, qui draine les toxines et est bourré d'antioxydants. Le soir, on s'offre des tisanes aux plantes dont les propriétés calmantes sont avérées : camomille, verveine, tilleul...

- On s’offre un rituel apaisant : bain moussant aux plantes avant le coucher, huiles essentielles en diffusion dans les pièces...

- Un petit cocktail de plantes très efficace à prendre sans hésiter, aucune toxicité, aucune accoutumance : Euphytose, en pharmacie.

Les massages Pour chasser le stress, ménagezvous un petit moment rien qu'à vous et créez un rituel, au moins une fois par semaine, en confiant vos trapèzes engourdis et votre dos noué à des mains expertes : - Massage “ Sensation Chocolat ” au Serenity Spa, un régal pour les sens, un vrai moment de volupté. 299 dh, 45 min.

- Massage aux pierres chaudes à la lavande, chez Bulgarian Rose. 300 dh, 1h30.

- Massage à 4 mains chez Biguine Spa. Deux fois plus de mains pour une décontraction totale. 800 dh, 1h15.

Les méthodes “ doudou”

Le chocolat

Le rire

C’est régressif mais ça fait vraiment du bien. Parce qu'il est bourré d’éléments neurostimulants, en particulier le tryptophane, régulateur de l’humeur et antidépresseur naturel, le chocolat, de préférence fort en cacao, est un vrai remontant. Croquez-en !

Les études sociales démontrent qu’absolument rien ne peut faire autant de bien à l'organisme qu'un vrai fou-rire. Saisissez donc toutes les occasions de vous marrer ! À commencer par ce livre complètement hilarant. Pourquoi j’ai mangé mon père, de Roy Lewis, aux Éditions Pocket.

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QUAND JE VEUX , OÙ JE VEUX

La clope et Moi COMME LE DISaIT OSCaR WILDE, “C’EST FaCILE D’aRRêTER DE FUMER : j’aRRêTE VINGT FOIS PaR jOUR !” IL FaUT êTRE hONNêTE, ça ME TENTE, MaIS VOICI MES 10 (MaUVaISES) ExCUSES POUR NE PaS aRRêTER DE FUMER… TOUT DE SUITE !

1. La pratique d’un sport ?

En effet, les poumons encrassés dans le goudron et la nicotine, on a un peu de mal à envisager de participer au prochain marathon de New-York. Honnêtement, on n’en avait pas non plus très envie et puis qu’importe ? À un journaliste qui lui demandait le secret de sa bonne santé, Churchill, grand amateur de cigares et ayant vécu jusqu’à l’âge honorable de 90 ans, répondit : « No sport ». Et si Winston le dit…

2. La préservation de mes neurones ?

Oui, c’est vrai qu’avec la cigarette, parfois le cerveau paraît aussi embrumé que l’atmosphère. Qu’importe, ce problème est largement compensé par le petit air intello que donne la clope au fumeur. La preuve d’ailleurs, peut-on imaginer Jean-Paul Sartre sans sa pipe, alors que depuis qu’il a arrêté de fumer, il faut bien reconnaître que Lucky Luke a l’air complètement idiot avec sa brindille au bec…

3. Ma bonne mine ?

Avec la cigarette, adieu le teint frais et les joues roses de bébé ! Bon, le système vasculaire est un peu bousculé, certes, mais voilà une très bonne excuse pour inaugurer le super nouveau fond de teint de chez Christian Lancônel qui fait un teint « ultra lumineux » ! Que les hommes se rassurent, ils peuvent invoquer des excuses incroyables au teint gris terreux qu’ils arborent : un travail mystérieux en isolement confiné, des missions en milieu nucléaire classées secret-défense, voire une ascendance extraterrestre… Palpitant !

4. Mon haleine (fraîche) au réveil ?

C’est indéniable, le fumeur ne sent pas la rose au réveil.

Mais ils sont trop drôles, les non-fumeurs... Pensent-ils qu’ils respirent la menthe fraîche au saut du lit ? Et pourtant, nous, on ne fait pas de remarques désobligeantes.

5. Ma tranquillité d’esprit ?

Arrêter de fumer, c’est aussi cesser de découvrir qu’on a oublié d’acheter son paquet et qu’on se retrouve sans munitions à l’heure où tous les tabacs sont fermés. La course au paquet de clope le soir, c’est surtout l’occasion de s’aérer un peu dehors, redécouvrir la Corniche ou le Grand Socco la nuit, plutôt que de rester scotché dans son canapé devant la télé, ce qui est très mauvais pour la santé, sur le sujet, les médecins sont unanimes !

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6. La cigarette dans les lieux publics ?

Pardon ? Au Maroc, on fume partout, au resto, chez le boucher, dans les aéroports... Franchement, il y a d’autres moyens de se faire remarquer que de faire partie des dix non-fumeurs de la ville !

7. Mes économies ?

Tout de même, soyons raisonnable : c’est la crise, on ne cesse de nous le répéter à longueur de journée. Et on nous dit également que la solution, c’est la croissance, alors ce n’est vraiment pas le moment d’arrêter de consommer (mettre en faillite les multinationales du tabac, manquerait plus que ça !). Alors fumer, finalement, c’est notre geste citoyen quotidien.

8. Ma bonne relation avec les autres ?

OK, les non-fumeurs sont gênés par la fumée. Mais on n’a jamais vu quelqu’un se brouiller avec son ami pour une histoire de cigarette. Avec le caractère de cochon qu’on affiche quand on arrête de fumer, en revanche, c’est prendre de gros risques de se faire détester de tous.

Non merci.

9. L’éducation de mes enfants ?

C’est vrai, il faut donner le bon exemple à ses enfants.

Enfin, il faut avouer que de nos jours, ils n’écoutent rien !

Ils font même bien souvent le contraire de ce qu’on leur dit : ils nous trouvent trop ringard avec notre mégot pour faire la même chose. Tiens : on leur rend service !

10. Le plaisir de mes proches ?

Et est-ce qu’ils pensent au nôtre, à nous harceler comme ça sans cesse pour qu’on arrête ? Sans rire, ils se rendent compte de la vie qu’ils nous mènent ? Allez, pas rancunier, on vote un budget pour un petit cadeau impromptu, ça fait toujours plaisir...

Et le mois prochain, mes 10 (mauvaises) excuses pour NE PAS me mettre au régime !

vous souhaite de joyeuses fĂŞtes et une excellente annĂŠe 2013

Tech & Net

APPLICATIONS

Y a un « os » dans mon portable !

IOS ou Android ?

DANS LE MONDE DES SMARTPHONES, IL EXISTE DIFFÉRENTS SYSTÈMES D’EXPLOITATION, LES OS, MAIS IL Y EN A DEUX QUI FONT PARTICULIÈREMENT PARLER D’EUX CES TEMPS-CI : IOS ET ANDROID. PETIT COMPARATIF FORCÈMENT TRÈS OBJECTIF… Applications

Prix

Maps

Facilité d’emploi

L’iOS est incontestablement la plateforme favorite des développeurs avec près de 900.000 applications (iPhoneiPod et iPad). Android n’en est pas encore là, avec 600.000 applications (pour la plupart des portages iPhone).

Apple possède désormais son propre service de cartes comme Google et Microsoft. Il fournit des infos sur la circulation et les points d’intérêts, une panoplie d’outils de navigation, ainsi qu’une modélisation en 3D des plus grandes villes U.S. Pas forcément utile au Tangérois moyen !

Android bénéficie toujours des services de Google Maps, navigateur de cartes qui a fait ses preuves et sera probablement amélioré par l’arrivée de Jelly Bean (Android 4.1) si l’on se réfère à ce que Google a dévoilé lors de son événement dédié à Maps. Cette « upgrade » apportera des nouveautés telles la modélisation en 3D des grandes villes, la mise en cache hors ligne ainsi que différentes fonctionnalités comme la navigation au tour-par-tour et Street View.

À performances et hardware sensiblement équivalents, Apple et les Androphones coûtent aussi cher. Mais on trouve les seconds à partir de 1000 Dhs (ils sont à éviter, mais ils existent !), rendant donc l'accès à Android moins onéreux.

Le côté « panneau d’applications » de l’iPhone plaît à certains, d'autres préfèrent le principe de bureau plus facilement customisable d’Android. Question de goût !

Connectivité

Apple passe par iTunes qui gère l'ensemble des fonctions du mobile de façon centralisée. Il est toutefois possible de charger les photos et vidéos sans passer par iTunes. À l’inverse, Android permet de gérer chaque fonction séparément.

Support Flash

Le non-support de Flash, un vrai handicap ? Il est vrai qu’à une époque, ce défaut poussait certains à choisir un Android franchement balbutiant à un iOS mieux sous presque tous les rapports ! À son tour, Google entend ne plus supporter Flash sur son prochain navigateur mobile, Chrome, car HTML5 est suffisant pour ne plus s’en encombrer…

Conclusion

Le dernier OS d’Apple n’est pas parfait, il profite de trop peu de nouveautés et ne renouvelle que peu l’expérience utilisateur, mais sa fluidité, sa richesse et sa grande disponibilité le rendent incontournable.

Tim Cook, D.G. d’Apple et Scott Forstall, responsable du projet, lors de la présentation d'iOS6.

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De son côté, Jelly Bean (Android 4.1) fait de nouveau un grand pas en faveur des utilisateurs et Google prouve qu’il est capable d’avancer dans son chantier d’un OS accessible à tous, rapide et complet. Il faut aussi reconnaître que la version 4.1 d’Android ressemble de plus en plus à iOS.

N OUVEAUTÉS MOBILES

Smartphones : le match Samsung Galaxy S3 vs. Apple iPhone 5

La confrontation du Samsung Galaxy S3, disponible depuis le mois de mai, à l’iPhone 5 était très attendue. Voici le match en 9 rounds…

1 PUISSANCE : ÉGALITÉ

Côté puissance, l’iPhone 5 est doté de la très attendue puce « A6 ». Dans le S3, un processeur qui a dévoilé toute sa puissance lors des bancs d'essai. Concernant l’A6, on peut juste supposer qu’elle est plus puissante – et, espérons-le, plus économe – que le processeur précédent, ce qui donnerait un léger avantage à l’iPhone 5.

Au niveau de la mémoire de travail (mémoire « vive »), qui influence la rapidité d'exécution des tâches ou la fluidité de l'image, les deux terminaux affichent une capacité identique.

2 BATTERIE : SAMSUNG S3

Malgré de meilleures performances de l’iPhone 5 en matière d’autonomie - très légères -, la nouvelle batterie a une capacité identique à celle de l’iPhone 4S. Insuffisant pour supplanter le Samsung Galaxy S3 qui, de ce point de vue, est d’ailleurs le meilleur élève du marché.

3 CAPACITÉ DE STOCKAGE : SAMSUNG S3

Le S3 dispose d'une capacité de stockage interne de 16 à 64 Go, et un complément possible via un port externe.

L’iPhone 5 propose les mêmes capacités mais il ne propose pas de port externe : un gros point faible pour l’iPhone.

4 DESIGN : IPHONE 5

Design plus doux et féminin du S3 ou plus anguleux de l’iPhone ? Chez URbain, on a une petite préférence pour ce dernier : on aime le verre de sa façade avant, l’aluminium de sa façade arrière et le poids en main agréable.

5 CONNECTIVITÉ : SAMSUNG S3

Côté port externe ou prise mini USB, Samsung joue l’ouverture. A contrario, l’iPhone reste enfermé dans son univers avec sa prise propriétaire « lightning » et son absence de port externe. Le changement de dock fait aussi

couler beaucoup d’encre et l’adaptateur vendu 29 $ fera hurler la plupart des utilisateurs raisonnablement économes.

6 ÉCRAN : IPHONE 5

Malgré les mensurations plus aguichantes du S3, la technologie de l’écran de l’iPhone offre une qualité de couleurs et de noir supérieure et une meilleure réponse.

7 CAMÉRA : ÉGALITÉ

L’iPhone 5 comme le Galaxy S3 sont livrés avec un capteur de 8 M Pixels et une LED flash.

8 ACCESSOIRES : IPHONE 5

Avec un nouveau design pour les écouteurs de l’iPhone 5, le connecteur et le chargeur, léger avantage à Apple. En outre, tous les équipements fournis avec l’iPhone sont de meilleure qualité que ceux proposés par Samsung.

9 COMPORTEMENT GÉNÉRAL : SAMSUNG S3

Les deux systèmes d’exploitation et les deux magasins d’application sont aujourd’hui de qualités suffisamment proches pour ne pas constituer un critère discriminant.

Toutefois, nous attribuons un petit bonus à Samsung pour son ouverture sur les « standards » du marché, au niveau des formats audio, vidéo et multimédias.

Victoire : SAMSUNG On reconnaît nombre de qualités à l’iPhone 5, mais le Samsung S3 nous a davantage convaincus.

En tout cas, la sortie de l’iPhone 5 annonce une bataille passionnante dans les semaines à venir...

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Tech & Net

J EUX V IDÉO

Dishonored DISHONORED est un jeu d’action et d’infiltration à la première personne sur PC. Dans la peau de Corvo, ancien garde du corps de l’impératrice et incarcéré pour son meurtre, vous devrez user de vos compétences plus variées les unes que les autres pour révéler au grand jour ce complot qui vous a frappé et qui vous fait passer pour l’assassin.

Interminable, c’est ce qui qualifie le mieux

l’attente qui a précédé l'arrivée sur nos écrans de Dishonored. Héritier d’une lignée prestigieuse du jeu vidéo, ce bébé francoaméricain fait un gigantesque contournement aux tendances ludiques actuelles et choisit de revenir à des mécaniques dont on n'espérait plus le retour. Incontournable.

Avec Dishonored, Arkane reprend le flambeau de références passées, à

commencer par Thief et ose ce que peu d’autres titres osent : laisser le joueur se dépatouiller avec ce qu'il a et sortir des chemins tout tracés. S’ils existent malgré tout dans Dishonored, on peut les ignorer et « maltraiter » l’architecture, ne pas faire ce qu’on attend de nous pour jouer les équilibristes sur un fil à linge et se raccrocher à une corniche improbable. Bilan : une fois le jeu terminé, on a qu’une envie, le recommencer.

Editeur : Bethesda Softworks Développeur : Arkane Studios Plateforme : PC/xbox360/Ps3 Type : Action / Aventure / Infiltration 48

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Sortie : 9 octobre 2012 Classification : Déconseillé aux - de 18 ans Site web officiel : www.dishonored.com

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Tous les plaisirs de l ’ O céan...

Terrasse panoramique avec vue sur le “grand bleu” Carte de produits de la mer raffinés & cuisine méditerranéenne

Ouvert tous les jours Plage Sidi Kacem - Direction Grottes d’Hercule Tél. : 05 39 33 81 37 - Mail : oceantanger@gmail.com www.oceanplagetanger.com

Découverte

W EEK- END

M EKNÈS ,

célèbre méconnue

AH, VOUS CROYEZ CONNAÎTRE MEKNÈS, MAIS QUE SAVEZ-VOUS D’ELLE ? À UN PEU PLUS DE 3 H DE TANGER, LA DERNIÈRE, MAIS NON LA MOINDRE, DES QUATRE VILLES IMPÉRIALES EST DISCRÈTE, ACCUEILLANTE ET SINCÈRE. UNE BELLE IDÉE DE WEEK-END...

“Versailles du Maroc” Ou “Petit Paris”. C’est ainsi que Meknès était appelée au temps de la présence française. Lyautey y avait élu, un temps, domicile. Elle était alors considérée comme la plus belle ville impériale du Maroc. Avant que les effets de mode ne la délaisse pour d’autres...

C’est le Sultan Moulay Ismaël, celui qui a marqué le plus l’histoire du pays (unification du territoire, puissance de l’État...) qui a fait de cette ville la capitale du Royaume durant son long règne (1676-1727). Ce contemporain de Louis XIV de France souhaitait lui

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aussi faire de sa ville le reflet de son règne et d’une époque glorieuse : fortifications colossales, entrées monumentales (dont la porte la plus fameuse du Maroc : Bab Mansour), magnifiques greniers, écuries du palais à la mesure des milliers de chevaux de la Cour, grand bassin artificiel, jardins du palais à la française (dans le golf actuel, que l'on peut visiter), grande place El Hédime...

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Bab Mansour

En quête d’authenticité... ... Meknès est faite pour vous. L’ambiance de Meknès est bien particulière. Malgré le nouvel engouement touristique qu’elle suscite depuis quelques années, la ville n’est pas “pourrie” par le tourisme de masse : absence de harcèlement dans les rues, véritable activité artisanale dans la médina (sur des commandes locales), absolue gentillesse et ouverture des habitants...

dépasse les 2 m. Il fut édifié par Moulay Ismaïl pour irriguer les jardins de Meknès et constitue une réserve d’eau pour la médina.

Avec les enfants Il y a des promenades très agréables à faire en famille à Meknès et des lieux insolites qui raviront les petits !

À Meknès, rien à faire ?

Avec ses toits de tuiles vertes, ses cours arborées agrémentées de fontaines, son immense kasba et ses monuments rénovés, la “ ville aux cent minarets ” a bien des atouts pour vous occuper. Au rang des incontournables :

- Le Palais Royal, ses salles, greniers, portes et écuries.

- Le Mausolée du Sultan Moulay Ismaël, édifié par Ahmed Eddahbi (ouvert aux non musulmans).

- La Grande Mosquée,

fondée au XIe siècle par les Almoravides. Elle compte 11 portes et 143 arcades.

- Le Musée Dar Jamaï :

témoignage de la haute bourgeoisie marocaine de la fin du XIXe siècle. Il est aménagé en musée d’arts marocains et ethnographiques depuis 1926.

- La Medersa Bou Inania : institut de théologie, fondée par le sultan Abou Hassan Marini (1331–1351).

- La Prison de Qara : vaste

ensemble de salles et de couloirs souterrains situé sous la kasba qui porte le nom de Cara, architecte et prisonnier portugais.

- Bab Mansour : l’une des plus belles œuvres de Moulay Ismaïl. Les proportions de cette porte sont majestueuses et son arche conduit aux somptueuses constructions de la ville impériale.

C’est la plus imposante du Maroc, voire d’Afrique du Nord.

- Le Jardin Lahboul :

situé en médina dans le quartier Al Ismaïlia. Il possède un zoo et un théâtre en plein air.

Et aussi...

On flâne, on se perd dans les ruelles étroites de la kasba, on admire les artisans potiers au travail dans les souks, on engage la conversation avec les habitants et on se repose en sirotant un thé à la menthe dans les cours calmes des riads...

- Le Musée de la poterie rifaine.

- Le palais Dar El Makhzen : situé dans

El Mechouar Stinia, il est longé par un couloir de 2 km formé de deux impressionnantes murailles. C’était le palais officiel de Moulay Ismaïl.

- Le Bassin Agdal : grand bassin d’accumulation d’eau de 319 m de long et 149 m de large. Sa profondeur

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CÔTÉ PRATIQUE Où loger : la ville de Meknès n’est pas riche en hôtels, mais des maisons d’hôtes magnifiques sont nichées dans les riads de la ville. Les prix sont raisonnables (comptez entre 400 dh pour une chambre et 800 dh pour une suite de luxe) et la plupart proposent également de vous restaurer.

Riad Yacout - Luxueux et très bien équipé, ce riad date de 1830. Piscine, bassin, terrasse panoramique. Sert de l’alcool.

Situé à deux pas de Bab Mansour. Parking devant le riad.

Riad d’Or - Un charme fou, des chambres spacieuses, une terrasse avec bassin-piscine et un accueil chaleureux.

Où dîner : rien de bien foli-

chon en matière de restauration, tournez-vous vers les maisons d’hôtes en priorité.

Chez Kenza - Un petit resto bien connu des locaux, qui ne paie pas de mine, décoration chiche, un peu de bric et de broc et qui donne l’impression d’être chez l’habitant. Un des meilleurs couscous de la ville.

Où jouer au golf : au Royal

Golf de Meknès. Les amateurs adoreront ce 9 trous en pleine ville bordé par les murailles du Palais Royal. Orangers, abricotiers, oliviers, palmiers, la partie se déroule dans un jardin féérique et, si on le souhaite, se poursuit en nocturne grâce aux projecteurs installés tout le long du parcours !

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Découverte

MONUMENT

La longue agonie du Grand Cervantès ABANDONNÉ

DE TOUS, CE TÉMOIGNAGE DU PASSÉ CULTUREL DE LA VILLE SE DÉLITE LITTÉRALEMENT SOUS LES YEUX DES TANGÉROIS, DANS L’INDIFFÉRENCE QUASI GÉNÉRALE. LA DISPARITION DE CET ÉDIFICE SERAIT POURTANT UNE PERTE... MONUMENTALE.

Grandeur…

Il y eut une époque où Tanger rayonnait et attirait comme un aimant. La première moitié du XXe siècle fut sa période dorée : aristocrates, célébrités et artistes du monde entier y accouraient en masse. Témoin de cette époque, situé à deux pas du Consulat de France, l’un des plus beaux ouvrages architecturaux tangérois agonise.

Bâti en 1911 à l’initiative de riches bourgeois espagnols, Manuel Peña et son épouse Doña Esperanza Orellana, le Gran teatro Cervantes est le seul théâtre au Maroc construit selon les règles de l’art théâtral européen classique. Les propriétaires, désireux de mettre en valeur l’influence ibérique sur la ville du Détroit pour contrecarrer la double présence britannique et française, confient les travaux à l’architecte Diego Jiménez Armstrong. L’ensemble des matériaux nécessaires est importé d’Espagne et la décoration ciselée par des artistes de renom : fresques du peintre espagnol Federico Ribera Bussato, façade décorée de statues en provenance d’Es-

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pagne réalisée par l’artiste sévillan Cándido Mata…

Le Cervantes devient rapidement un centre culturel de tout premier ordre. Son inauguration en grande pompe en décembre 1913 caractérise l'enchantement d'une existence artistique heureuse au début du siècle. En effet il demeure, durant près de cinquante ans, l’un des plus grands théâtres d’Afrique du nord et un lieu majeur de rassemblement des forces vives, artistiques et culturelles. Opéra, théâtre classique, chanson… les plus grands noms se succèdent sur sa scène et résonnent dans la salle souvent pleine à craquer de près de 1400 spectateurs : Othello de Shakespeare, Saladin de Najib Haddad, Enrico Caruso, Estrellita Castro, Carmen Sevilla, Imperio Argentina…

… et décadence

En 1928, le théâtre est cédé à l’état espagnol. Mais son déclin commence après l’indépendance du pays. Une grande partie des acteurs de la vie culturelle désertent la ville et le Grand Cervantes est transformé en cinéma populaire,

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Un soutien marocain Un nouveau projet nommé Soutenir Ce Qui Tombe a été créé en 2011 par des citoyens Tangérois qui souhaitent réhabiliter le théâtre afin que les citadins puissent s'en servir en tant que centre culturel.

Il est encore possible d’espérer, avec une bonne dose d’optimisme, une réouverture du théâtre en 2013, date qui coïnciderait avec son centième anniversaire...

Pour connaître l’association Sostener lo que se cae, rendez-vous sur la page Facebook de l’association.

puis définitivement délaissé.

Il est aujourd’hui à l’état d’abandon absolu.

L’Espagne, toujours propriétaire de l’édifice, semble peu encline à restaurer le monument. En 2006, une association locale parvient pourtant à faire signer au Directeur des Relations Culturelles et Scientifiques du Ministère espagnol des Affaires étrangères un accord pour un budget d’environ 200 000 € afin d’entamer les travaux nécessaires, dont la moitié aurait été débloquée et dépensée dans des premières interventions d’urgence.

Photo © Objectif Saveurs

Mais c’est insuffisant. Et l’état de délabrement avancé du site nécessite des efforts financiers et des compétences techniques bien plus importants.

L’urgence désormais est telle que le monument peut tomber en ruines du jour au lendemain.

En attendant, le Gran Teatro Cervantes, l’un des joyaux architecturaux de la ville, témoignage de la richesse de la vie culturelle de Tanger au XXe siècle, demeure fermé. Et il est peu probable que l’Espagne, noyée dans l’une des crises économique et sociale les plus graves qu’elle ait jamais connue, ait désormais pour priorité de rénover un monument au Maroc, quand bien même il serait le témoin concret d’une époque glorieuse.

Le Grand Cervantes à l’abandon, décrépi, délabré, comme jeté à la poubelle...

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Cherbns planschkpphje

Découverte

CONSO

Les Bons Plans d’une Tangéroise En panne d’inspiration pour une sortie, un déjeuner, une balade ou une virée shopping ? Pour vous donner des idées, URbain vous présente chaque mois les bons plans d’un ou d’une Tangéroise.

Pour ce premier numéro c’est Ichrak Oulkadi, qui exerce le métier de “Pharmacien Responsable” à Tanger, qui a eu la gentillesse de nous dévoiler ses bonnes adresses. Merci à elle !

s tre ami n e e r r e ire un v Pour bo Chellah Beacahutres, ambiancuer

o Le me les , idéal p bar com musique live gnotant des n u s a de gri tp t Ça n’es le sur un fond e copines en . Parfois, c’es agréab moment entr tous les soirs Sinatra ! rt un du passer y a un conce e qui chante Il m . ê s 50 68 a m tap n lui5 39 32 0 I le patro V hamed Av. Mo

Pour une touche d’Asie : La Pagode

Un cadre convivial et chaleureux, une cuisine authentique et simple aux accents vietnamiens.

3, rue El Boussairi - 05 39 93 80 86

Pour un thé à la menthe : Plage de Bakacem

U n b o n c o i ffe u r

Maribel

Mon coiffeur attitré, c’est Chourouk. J’ai confiance en lui, il coiffe vraiment très bien.

Immeuble rouge, face école espagnole Severo Ochoa

N o n h a m m a m fa vo r i

Le Serenity Day Spa

Il paraît qu’il y a mieux, mais je n’ai pas encore essayé, donc je n’en parle pas... pour le moment !

Une pr ome nad e qu e j’ aime

Le quartier de la Kasbah

Quand on traverse la grande porte de la Kasbah... c’est un voyage dans le temps, un quartier qui a maintenu son charme et son authenticité au fil du temps.

C’est sauvage et rustique, pas de pâtisseries, pas de café, juste un thé à la menthe face aux vagues, dans de petites échoppes d’été ouvertes aussi en hiver.

M a Sh op p in g lis t

Pour un petit-déj’ : Café La Fuga

Excellent service, sans doute son meilleur allié mais aussi rien à redire sur le reste, simplement parfait.

Rés Assourour n°7, rue Casablanca - 05 39 33 10 64

Gâteaux marocainàs la pâtisserie El Haloui, à

Pour un en-cas vite fait : Les Quatres Saisons

Chaussures

Rapide, très bon, pas cher, propre... Efficace.

Rue Zyriabe, parallèle av. Pasteur, proche Hôtel Picasso

Pour un déjeuner au soleil : L’Océan

Une vue apaisante, le son des vagues et une carte soignée. Un endroit très agréable.

Plage Sidi Kacem - 05 39 33 81 37

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Les meilleurs sont qualité et bons prix.

Dradeb, vaste choix, bonne rchande Andalucia, Chez Pointure, galerie ma z pas mal... pe Lo ra Pu s ils vendent de plus qu’une librairie, La librairies les insolites, nouveau concept à un e, tur cul un espace de ant bien fondu dans Tanger, qui s’est pourte. l’atmosphère tangérois

Livres

Les Terrasses du Dar Nour Š Juliette Parisot

Pratique

B EAUTÉ

Beautés urbaines Et si je me faisais un bon petit...

Masque capillaire d’huile ?

La BB crème

C’est quoi ?

L ’I DÉ E R EÇU E

La recette de GrandMère consistant à appliquer un bain d’huile d’olive avant le shampooing, très répandue, n’est pourtant pas la panacée. En effet, l’huile hydrate la fibre capillaire à condition de l’appliquer sous une serviette, de préférence chaude sinon, a contrario, elle dessèche ! En outre, l’inconvénient majeur de cette méthode est que, pour parvenir à rincer parfaitement cette huile, il faudra impérativement procéder à plusieurs shampooings agressifs qui vont décaper le cheveu et annuler tous les bénéfices du traitement. Car mal rincée, l’huile donne un aspect terne, sale et négligé à la chevelure, inesthétique et bien loin du but recherché : une chevelure douce, légère et brillante ! Sans parler du cuir chevelu qui étouffe sous sa couche de gras.

Le conseil : choisissez une huile cosmétique fine - le Maroc n’en manque pas (argan, jojoba, amande douce, onagre, abricot...) et mélangez-en quelques gouttes à votre soin habituel, laissez poser puis rincez soigneusement.

L ’ IND IS P ENS ABL E Le démaquillage Le maquillage est conçu pour tenir environ 12 h, pas plus. Au-delà, il commence à se mélanger au film hydrolipidique et forme des toxines à la surface de la peau. Résultat : les pores se bouchent, la peau ne respire plus, les cellules meurent. Le contour des yeux se froisse à vue d’œil, ridules prématurées apparaissent puis rides, comédons et points noirs, chute de la frange des cils et autres réjouissances...

Alors ne faites jamais l’impasse, même crevée au retour d’une soirée !

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Certaines femmes ne jurent que par elle et toutes les marques s’y mettent.

Les « blemish balm cream » (baumes anti-imperfections) hydratent, repulpent la peau, protègent des UV, camouflent les imperfections et donnent de l’éclat au visage, le tout en un seul tube. À réserver toutefois aux peaux qui n’ont pas de gros défauts à cacher.

Notre sélection : Hydréane BB Crème de La Roche-Posay, adaptée aux peaux sensibles. En pharmacie.

TOUT NOUVEaU, TOUT BEaU Anti-âge Global

Crème fondamentale Jour YVES ROCHER La promesse : six jours pour constater des résultats sur toutes les rides et une peau vraiment plus ferme.

Le plus : Une crème anti-âge performante à prix raisonnable, une bonne tolérance sur peaux sensibles et un joli pot qu’on peut afficher sans complexes dans la salle de bain.

Rose Imaginaire

Eau Fraîche parfumée ROGER & GALLET La promesse : Pas une once de rose dans cette eau fraîche mais de la fraise, du patchouli, de la mandarine, du jasmin, de la violette et du santal... pour des senteurs orientales qui ressourcent et mettent de bonne humeur.

Le plus : Un flacon qui réussit à merveille à allier suavité des fragrances orientales et légéreté, pour un sillage discret.

M A Q U I L L A G E HI VER Le retour du “nude” Cet hiver, retour au “nude” qu’on n’avait d’ailleurs jamais vraiment quitté, dans une version un brin sophistiquée : teint transparent, maquillage très léger, voire inexistant, des yeux et bouche naturelle ou, mieux, fardée de tons francs.

Dior Rouge Nude

On a tout bon : avec une crème teintée ou une BB crème plutôt

TENDANCES COIFF URE out !

On attache t

Cet hiver, on attache ses cheveux, mais le principe est de ne rien tirer, ne rien lisser...

La star : le chignon. Haut, bas, serré, ba-

nane, lâche, accessoirisé d’un bandeau pour l’effet “années 60”, bref : le chignon sous toutes ses formes. À éviter à tout prix : la grosse fleur piquée dans le chignon, effet ringard flamenco assuré ! Et aussi la grosse mèche sortie et passée au fer à friser, allure de mariée coincée garantie ! À la maison, ça tombe bien, c’est plus facile, on évite de trop le structurer, on laisse des mèches libres au décoiffé un peu froissé.

Les outsiders : la tresse assez lâche et la queue de cheval, plutôt portée basse, au milieu ou sur le côté.

Faut oser : l’effet bicolore ou les racines visibles, mais il faut vraiment qu’on remarque que c’est fait exprès et surtout sans effet “barre” ! Ça peut être rigolo, mais c’est à maîtriser avec doigté et la complicité d’un exc e l l e n t coiffeur...

qu’un fond de teint, la poudre libre transparente pour le soir (avec modération), les rouges tenaces et mats, dans les tons de framboise mûre, corail ou rouge franc.

On a tout faux : avec les gloss à lèvres, les fonds de teint compacts et les paillettes. Ça craint carrément : les rouges à lèvres nacrés et les faux cils.

Dans ma trousse...

Lip Liner Contour DIOR

Un tracé parfait décliné en 17 coloris. Notre astuce : utilisez-le seul étalé au doigt pour un effet très naturel et parfaitement mat.

Vernis DIOR Les teintes idéales pour accompagner un maquillage “nude” : Trench, Grège et Dune.

Lumière d’artifices beige CHANEL

La poudre illuminatrice iridescente peut s’appliquer sur tout le visage, en soirée, ou en touches sur les zones à éclairer..

Shampooing au dattier du désert Réparateur et anti-casse KLORANE

Ce nouveau venu dans la gamme Klorane donne des résultats nickel pour assouplir les cheveux secs, abimés et cassants.

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Pratique

FORME Régime :

la Chrono-nutrition Perdre des centimètres

C’est presque une erreur de le classer dans les régimes. Imaginé par le médecin français Alain Delabos comme un rééquilibrage de l’alimentation, il commence à faire sacrément parler de lui et cartonne auprès des femmes qui en ont marre de faire le yoyo, des régimes miracle et des privations.

URbain l’a décrypté - et testé ! - pour vous...

Le principe :

Basé sur le principe de l’horloge biologique du corps, la méthode permet de consommer tous les aliments habituellement interdits par les régimes classiques mais, au bon moment de la journée, les éléments essentiels parvenant alors jusqu'à leur site d'action cellulaire alors que les mêmes aliments, consommés au mauvais moment, seront stockés. On diminue les portions, certes, mais les grandes lignes sont les suivantes : on mange gras le matin (pain et fromage), dense à midi (viande et féculents), sucré l’après-midi (chocolat, fruits et noix), et peu ou pas le soir.

Les avantages :

Pas de sentiment de privation, tout est aurorisé : finies les plaques de chocolat qui dansent devant des yeux hallucinés ! Le corps ne “sur-réagit” pas, ne punit plus en stockant en cas d’écart, et l’apport de vitamines, minéraux et acides gras est assuré par une alimentation qui reste (presque) aussi diversifiée qu’en temps normal.

Les limites :

Quelques principes farfelus qu’il faut avoir le bon sens de ne pas appliquer (absence de légumes en fonction du morphotype, par exemple) et les heures de repas à respecter scrupuleusement, pas évident pour ceux qui ont des horaires irréguliers.

Manger des frites, c’est possible, mais seulement au déjeuner.

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E T ÇA MARCHE , CE TRUC ?

Juste par curiosité, je me fixe pour objectif de suivre pendant trois semaines une alimentation basée sur la chrono-nutrition.

- Semaine 1 : Les deux premiers jours, c’est l’horreur intégrale. Le fromage ne passe pas, j’ai faim en permanence, des envies de sucré le soir et de meurtre tout le temps. Mais les jours suivants, ça roule tout seul, je n’ai pas faim du tout en dehors des repas et j’ai du mal à finir mon goûter chaque jour. À la fin de la semaine, ma balance m’indique une perte de 4,2 kg. Je suis à bloc...

- Semaine 2 : Ça va impec. Mais la pesée me réserve une désagréable surprise : pas un gramme en moins ! Je me console en constatant que je peux remettre mon jean fétiche ( perdu une taille).

- Semaine 3 : Seulement 400 g en moins à la pesée. Mais le corps s’affine visiblement, les muscles se redessinent et le gras s’envole vraiment.

Le bilan :

J’ai mangé pâtes, plats en sauce, chocolat et, en dehors de la contrainte des horaires, je n’ai pas eu l’impression d’être au régime. Après l’arrêt de la cure, certains bons réflexes alimentaires ont perduré un moment et, même si j’ai repris mes bêtises habituelles, le retour des kilos a été moins rapide qu’après d’autres régimes. Pour en savoir plus, rendezvous sur : la-chrono-nutrition.com.

C. C. S.

Pratique

N OUVEAUTÉS SANTÉ

LE CHOUCHOU

DE LA RÉDACTION

En collaboration avec la Pharmacie Comptoir Santé

Oenobiol

Lierac

Huile Sensorielle aux 3 fleurs blanches Une huile multi-usage visage, corps et cheveux, association inédite d’huiles végétales de référence (noisette, amande douce, pépins de raisin, argan) et de fleurs blanches uniques et raffinées (gardénia, camélia, jasmin) pour une hydratation durant 24 h, une peau sublimée, des cheveux souples et brillants.

Une particularité unique : ajoutée à l’eau du bain, elle se transforme en lait adoucissant et protecteur et diffuse ses notes subtiles pour un pur moment de plaisir et de détente. Précieuse, cette huile ambrée à la texture soyeuse, fine et légère, pénètre rapidement sans laisser de film gras. Elle possède une fragrance ultra sensuelle mêlant à la perfection fleurs blanches, osmanthus, ambre frais, gousse de vanille, bois précieux et vétiver.

On adore son flacon luxueux en verre dépoli aux lignes épurées décoré d’une fleur de gardénia.

Femme 45+ Ventre plat

Après 45 ans, les changements physiologiques modifient la répartition naturelle des graisses. Celles-ci ont alors tendance à se concentrer sur le ventre, conduisant ainsi à un épaississement du tour de taille, même sans modification du régime alimentaire.

Ce nouveau venu dans la famille Oenobiol réduit les rondeurs abdominales grâce à une association unique de chrome, d’acide linoléique et d’extrait de graines de lin.

Pour une efficacité optimale, il est conseillé de combiner la prise d’Oenobiol et une alimentation variée et équilibrée et un mode de vie sain (activité physique minimale).

Prendre 3 capsules 2 fois par jour pendant trois mois minimum au cours des repas.

Boîte de 60 capsules (10 jours de traitement) - Prix indicatif : 151 dh

100 ml - Prix indicatif : 252 dh

Rogé Cavaillès

Forcapil

Gel surgras Bain et Douche

Forcapil est un complément alimentaire destiné aux personnes souhaitant favoriser la croissance de leurs cheveux et de leurs ongles et renforcer leur vitalité suite à une chute ponctuelle due au stress et à la fatigue, au déséquilibre alimentaire, aux carences en vitamines ou à l'excès de sébum.

Idéal également pour celles qui se désespèrent chaque matin devant leur chevelure fine, sans volume et terne, ou qui rêvent de dire adieu à leurs ongles mous ou cassants !

La formule, riche en vitamines du groupe B, vitamine D, cystine et méthionine contribue à redonner brillance et force aux ongles et cheveux.

Utilisé en cure de trois mois, en complément d'une alimentation variée.

Prendre 2 gélules le matin.

Pour la toilette corporelle quotidienne des peaux délicates et sensibles, le gel surgras maintient l'hydratation et la souplesse de la peau en empêchant l’évaporation de l’eau contenue dans la peau.

Il lutte également contre les agressions microbiennes en protégeant la flore cutané. Enrichi en agents surgras et en hydrolysat de collagène, ce gel à la mousse très fine nettoie tout en douceur et laisse la peau souple et douce.

Tolérance parfaite, PH physiologique. Sans savon, sans paraben. Hypoallergénique.

Tolérance testée cliniquement sur peaux sensibles.

Boîte de 60 gélules (1 mois de traitement) - Prix indicatif : 158 dh

Flacon 750 ml - Prix indicatif : 120 dh

Arkopharma -

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Pratique

L A RECETTE TANGÉROISE

Le Caliente Ingrédients - 200 g de farine de pois chiches - 40 cl d'eau - 1 c. à c. de sel - 1/2 c. à c. de poivre - 10 cl d'huile d’olive

Préparation - Mélangez tous les ingrédients dans une terrine et laissez reposer au moins 6 h au frais.

- Préchauffez votre four à 210°C (thermostat 7).

- après le repos, mélangez et versez la pâte dans un moule bien huilé, sur une épaisseur de 2 cm environ.

- Faites cuire jusqu'à ce que le caliente soit bien doré (environ 45 min).

Dégustez chaud.

Suggestion : Pour une recette plus moelleuse (mais moins traditionnelle), remplacez une partie de l’eau par 1 œuf.

Le nom “caliente” vient de l’espagnol : “chaud”.

On appelle aussi cette recette la “calentita”. Elle est vendue principalement dans les rues de Tanger par des marchands ambulants qui la tiennent au chaud sur de grands plateaux de métal.

Des anciens Tangérois et vendeurs de caliente déclarent qu’il faut remonter à plusieurs décennies en arrière pour connaître l’origine de cette recette. « Bien que cette recette porte le nom de « calienté », cela ne signifie pas que ce plat soit d’origine espagnole. Ce sont les juifs qui ont habité, dans le passé, dans l’ancienne médina qui avaient inventé cette recette. Et comme ils parlaient bien l’espagnol, ils lui ont donné le nom de « calienté ». Leurs anciens voisins tangérois disent qu’à cette époque, les fours publics ne désemplissaient pas, dans l’après-midi, de plateaux de « calienté » et « rkaka » préparés par les femmes juives ».

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Les crĂŠations savoureuses de

Avenue Mohamed VI Tanger 05 39 32 90 04 Place du Koweit - IbĂŠria Tanger 05 39 37 90 05

Clin d’Oeil

MADE IN TANGER

Des Tangérois formidables Morad wanna fly !

Maryam Touzani, le scénario rêvé Le jury du 10e Festival du Court Métrage Méditerranéen de Tanger a décerné, le 6 octobre dernier, le Prix du Scénario à la délicieuse Maryam Touzani, pour son film ‘’quand ils dorment’’, le premier de cette jeune Tangéroise de 32 ans. C’est la sixième récompense pour ce film, dont une reçue au Festival de huesca, en Espagne. L’aboutissement idéal pour cette amoureuse de l’écriture qui, pour notre plus grand plaisir, a un jour décidé de plaquer elle-même ses mots sur des images en réalisant son propre court-métrage. Elle est désormais également Présidente de l’association Méditalents, pour la promotion et la formation à l’écriture scénaristique.

Le jeune Morad fait son show sur YouTube, mis en scène par Sisqo, danseur de hip hop tangérois bien connu des amateurs. Ça se passe dans les rues de Tanger, dans la kasbah, sur la plage, c’est drôle, filmé avec les moyens du bord, les effets spéciaux sont “kitch” et ça fait un bien fou au moral. Bravo !

À voir sur : http://www.youtube.com/watch?v=v-rEVZLeIj4

Lazywall chez Perdicaris

Une Tangéroise sur les bons rails

C’est original, instructif et esthétique : le fameux groupe de rock alternatif tangérois Lazywall (“le mur des paresseux”) a choisi l’ancienne demeure du diplomate Ion Perdicaris comme décor pour le clip de sa chanson I raise my hand.

Pour le découvrir, rendez-vous sur : http://www.youtube.com/watch?v=kQA1C2qUX9c

L’énorme chantier du tramway de Casa, c’est elle, Nadia Bouhriz ! Jeune, jolie et talentueuse, cette diplômée de l’école Spéciale des Travaux Publics de Paris pilote le chantier du tramway qui doit être mis en service le 12 décembre. Une Tangéroise à la tête bien faite et bien pleine, maman de deux enfants et qui devrait logiquement prendre prochainement le poste de Directrice Générale de Casa Transport.

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Méli-mélo tanjaoui Tanger fait son cinéma Tanger est une ville adorée des réalisateurs. Parmi la pléïade de films qui y ont été tournés, Urbain a choisi de rappeler à votre mémoire le joli film de 2004 d’André Téchiné, Les Temps qui changent.

Tang er d’A ntan

Au-delà de l’histoire - un amour retrouvé -, et des personnages ordinaires, à la fois graves et fleur bleue, on aime le jeu des acteurs un brin théâtral, la lenteur du temps qui passe et la fausse naïveté mêlée au réalisme du scénario. Et on y retrouve un Tanger à la lumière sépia, comme figé en une fin d’après-midi d’été.

Filmé par un de ses amoureux. Cette histoire, c’est à Tanger qu’elle devait se passer et nulle part ailleurs.

Qu’est-ce qu ’ils fabriquent ?

Chez Renault Tanger...

La photo du mois

Depuis le printemps, l’usine Renault de Meloussa produit le nouveau modèle de la gamme de véhicules low cost de Renault, la Lodgy, un monospace de 5 ou 7 places. Commercialisé en Europe à partir de 12 000 €, le petit dernier de chez Dacia est un produit totalement “Made in Tanger” !

Tanger - Enfants Maures (non daté)

Mais d’où ça vient, ça ?

Le mot “mar’chapé” signifie “trottoir” dans le dialecte tangérois. Il est couramment utilisé et vient de l’expression française “marche à pied”. C’est pas bête !

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Utile

U RBANOSCOPE

L’Horoscope de Lala Cham s Les Sagittaire sont les vedettes du mois.

Bon anniversaire !

C A P R I C O R NE

C A N CE R

Sentiments : Ce moi-ci, vous ne rencontrerez pas l’amour sur la baie de Tanger. Pour passer le temps et vous préparer à des jours meilleurs, occupez-vous (tout seul !) de votre corps : massage, hammam, lifting, liposuccion… Tout est bon.

Vie sociale : Vous serez en revanche une bête au boulot et vous allez avoir une proposition qu’il ne faudra peut-être pas refuser...

V ERS EAU Sentiments : Ce mois-ci, on vous adore, on vous admire, vous brillez en société, vous attirez comme un soleil. Si vous êtes marié, votre conjoint sera d’une jalousie terrible.

Vie sociale : Tout vous réussit ce mois-ci, vous transformerez les plats à tagine en assiettes d’argent. Veinard !

PO IS SO N S

BÉL IER

T AUREAU Sentiments : Ce mois vous trouvera contemplatif, sensible aux paysages, à la nature, heureux de vivre et de faire des rencontres, pas forcément amoureuses. La campagne tangéroise sera un paradis pour vous.

Vie sociale : Sautez sur toutes les occasions de faire des voyages, de mener des négociations, vous êtes doué pour le commerce.

G É M E A UX Sentiments : Grand Amour, vous voilà ! Foncez tête baissée vers l’être aimé, le contexte est ultra favorable. Des projets de mariage, de bébé ? C’est le moment, enfin.

Vie sociale : Décidément, on vous passe tout, n’en profitez pas pour prendre des initiatives que vous pourriez bien regretter plus tard...

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Sentiments : Ca roucoule chez les Vierge... Soirées cocooning avec l’être aimé, repas aux chandelles dans un bon restaurant et déclarations enflammées, on en est jaloux !

Vie sociale : Pas forcément crédible en ce moment, votre attitude manque de mordant et d’ambition. Secouez-vous et montrez-leur que vous êtes un battant !

BA L A N C E

Sentiments : La culture sera essentielle pour vous en décembre. Si vous détestez cela, forcez-vous. Possible rencontre sous forme de coup de foudre dans une expo, à la Cinémathèque ou dans une librairie...

Vie sociale : Arrêtez de travailler trop tard le soir, cela vous mine le moral et ne vous rapporte rien.

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LIO N Sentiments : Quelqu’un vous aime mais n’ose pas vous l’avouer. Regardez, observez, l’amour est à côté de vous et vous ne le savez pas encore…

Vie sociale : Des perspectives nouvelles, de la réussite et de la reconnaissance, vous êtes au boulot comme un fauve dans la savane. C’est le moment de mener à bien de grands projets...

V IER GE

Sentiments : Vos amis vous manquent. N’hésitez pas à les retrouver pour un thé à Ibéria, un apéro au Minzah. Ils vont vous faire un bien fou.

Vie sociale : Jupiter favorise vos affaires, C’est de l’étranger que viendra la bonne nouvelle ce mois-ci. Peut-être une proposition de travail ou un virement Wafacash inattendu...

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Sentiments : Capricieux comme vous l’êtes en ce moment, ne vous étonnez pas de vous retrouver un peu seul lors de vos soirées ! Calmez-vous et inscrivez-vous à la gym !

Vie sociale : Ca n’avance pas comme vous le souhaiteriez, cessez de vous faire remarquer et tâchez d’arriver à l’heure au boulot !

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Sentiments : De belles rencontres lumineuses et prometteuses. C’est le moment de vous confier, de sonder le terrain pour préparer l’avenir...

Vie sociale : Nouveauté, originalité, vous êtes tenté par de nouveaux défis. Pourquoi pas un travail dans l’humanitaire ?

S CO RPIO N Sentiments : Des vues sur quelqu’un ? Attendez le mois prochain pour agir car son entourage actuel vous déteste.

Vie sociale : Les obstacles, petits ou grands, s’éloignent, chassés par le souffle de Jupiter. Vous attendez des réponses. Elles sont positives et déferlent en cascade. Des satisfactions financières si vous êtes artiste ou créatif.

S A G I T TA I R E Sentiments : Ca chauffe chez les Sagittaire. On vous a mis en colère et ça va se savoir ! Ne prononcez pas de paroles irréversibles et adoptez pour le moment un profil bas.

Vie sociale : Votre banquier ne veut pas vous accorder votre prêt, votre patron ne veut pas vous augmenter. Mangez des pâtes et de la baïssara en attendant le retour de la fortune !

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Cours d ' ĂŠquitation

RondonnĂŠes

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Utile

IMMOBILIER Annonces immobilières VENTE : Malabata Hills Programme de haut standing composé d’appartements et de duplex de 80 à 140 m² jouissants d’une vue exceptionnelle sur la mer et la forêt. Son architecture est à la fois très contemporaine et respectueuse du site.

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Institut Français de Tanger

Galerie Dar D’Art

41 rue Hassan Ibn Wazzane - Tanger T : 05 39 94 10 54 - 05 39 94 25 89 - F : 05 39 94 09 37

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Salle Beckett Rue Okba Ibn Nafie - Tanger - T : 05 39 94 25 89

115, av. Mohamed Ben Abdellah - 8e étage - Tanger T : 06 41 45 66 40

Galerie Delacroix

Galerie Conil

86 rue de la Liberté - Tanger - T : 05 39 93 21 34

7, rue du Palmier - Petit Socco - Tanger - T : 06 55 64 10 14

Association Tingitania

Cinémathèque de Tanger - Cinéma Rif

T : 06 06 91 85 16 ou sur contact@tingitania.com

Grand Socco - Tanger - T : 05 39 93 46 83

Artingis

Librairie les insolites

11, rue Khalid Ibn Oualid (ex Velasquez) - Tanger T : 05 39 33 04 25

11, rue Khalid Ibn Oualid (ex Velasquez) - Tanger T : 05 34 59 29 83

Galerie Photo Loft (sur RDV)

Dossier Stress Serenity Day Spa

Biguine Spa Tanger

Rue Adolfo Fesserre - California - Tanger T : 05 39 37 43 47 - 05 39 37 43 28

40, rue Al Banafsaj - Vieille Montagne - Tanger T : 05 39 33 46 64

Bulgarian rose

Centre Sanzaru

22, rue de Belgique - Tanger - T : 05 39 93 37 76

Villa Taoufik - California - Tanger - T : 06 63 41 93 03

Dossier Meknès Riad Yakout

Chez Kenza

22 Place Lalla Aouda - Médina - Meknès - T : 05 35 53 31 10

11 Sidi Abdallah Elkasri Touta - Meknès - T : 06 69 40 59 02

Riad d’Or

Royal Golf de Meknès

17, Rue Ain El Anboub et Lalla Aicha Adouia - Quartier Hammam Jdid - Médina - Meknès - T : 06 41 07 86 25

Jnan Al Bahraouia - Ville Ancienne - Meknès T : 05 35 53 07 53

Numéros utiles Renseignements : 160 Police : 190 Gendarmerie Royale : 177 Pompiers - Ambulances : 150

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Maroc Assistance : 05 22 30 30 30 Mondial Assistance : 05 22 31 31 50 Port Maritime Tanger : 05 39 93 11 29 ONCF : 08 90 20 30 40 Aéroport de tanger : 05 39 39 36 49

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Pharmacies de garde : www.menara.ma Rubrique infos pratiques

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