AGENDA & NEWS MAGAZINE GENEVOIS
SCOR NOVY GEULE BLANSH ZION GATE SOUND
DJ PREMS
ADRIANO TRUSCELLO UN ARTISTE SOLAIRE
LE BLUE#
NOUVEAU À PLAINPALAIS
GRATUIT
N°13 - JUIN 2015
LEIDI LE NOUVEAU VISAGE DE SUNGLASSEZZ
ANIMAL
LE PHÉNOMÈNE DANCEHALL
AFRICA FASHION SHOW GENEVA 3ÈME ÉDITION
Éditorial L’aventure Urbanity continue avec plusieurs nouveautés ! Après une année de présence dans notre ville, notre enthousiasme reste intact. Nous cherchons toujours à évoluer et à innover. La réception de notre titre est très positive, même si les lecteurs gardent un regard critique sur notre produit, ce qui est très motivant. Ainsi, vous allez découvrir notre dernier numéro arborant un tout nouveau style. Et comme la forme a une influence sur le fond, une nouvelle rubrique a vu le jour. Elle est dédiée à la mode et à ses tendances. Vous y trouverez donc une interview d’Adriano Truscello, un talentueux artiste-photographe genevois, et la présentation du prochain Africa Fashion Show Geneva qui aura lieu au Mandarin Oriental le 13 juin 2015. La nouvelle mise en page a permis également de valoriser et de donner une place privilégiée aux rencontres et aux interviews. Donner la parole aux différents acteurs (artistes, entrepreneurs, associations, politiques, leaders d’opinion) entre dans notre volonté de montrer Genève telle que nous la connaissons, telle que nous la vivons, sans filtre. Bonne lecture !
Sommaire URBANITY N°13 Juin 2015 05 / Editorial, Sommaire, Impressum 06 / Leidi
Le nouveau visage de Sunglassezz
16 / Scor Novy
Fait rimer talent et ambition
07 / En couverture
La création de la photo de couverture en images
18 / Geule Blansh
La sincérité avant tout
Nouveau à Plainpalais
20 / Zion Gate Sound
DANS LE PROCHAIN NUMÉRO... La thématique du numéro de juillet-août portera sur « L’été à Genève ». Nous vous préparons un guide sorties, sports, mode et musique 100 % estival. C’est l’été, mais rien n’empêche de penser déjà - un peu - à la rentrée. Infos, conseils, astuces... URBANITY vous livrera quelques bons plans pour la rentrée que vous soyez en formation ou dans le monde du travail.
IMPRESSUM contact
responsable publicite
URBANITY
Raphaël Van Doornik
contact@urbanity-lifestyle.ch UrbanitySwiss
Producteur de talent
08 / Le Blue#
Serge M. SAMBA Responsable d’édition
C/o BOXIS Rue Adrien Wyss 1 CH – 1227 Les Acacias
14 / Dj Prems
Interview de Buba Nije
10 / Adriano Truscello Un artiste solaire
23/ Animal
Le phénomène
12 / Africa Fashion Show Geneva
Interview de Tayo Omotola
redaction Leonore Dupanloup Valentin Dupanloup Yoris Schmidt Stéphane Zbinden
abonnement annuel 10 numéros
Graphisme
CHF 20.-
AVD Studio
responsable d’edition & redacteur en chef
distribution
M.Samba
Brian Kones
URBANITY - JUIN 2015
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“Ce concours m’a beaucoup apporte. j’ai nettement plus confiance en moi“
“il faut se focaliser sur les filles (...) leur presence a une reelle influence sur l’ambiance d’une soiree“
© Adriano TRUSCELLO
LIFESTYLE
LEIDI le nouveau visage de sunglassezz
SunglassezCharisma a pris fin le samedi 9 mai 2015 à l’UPTOWN GENEVA. Après 4 mois de compétition, c’est la rayonnante Leidi qui a été élue ambassadrice de la marque et des soirées Sunglassezz. Sa joie de vivre et sa gentillesse font l’unanimité. Incontestablement, elle a tout d’une grande ! Leidi, d’où viens-tu ? Je suis d’origine capverdienne, née dans le canton de Fribourg, plus précisément à Bulle. À l’âge de 5 ans, j’ai déménagé à Genève. Que fais-tu dans la vie ? Actuellement, je suis en dernière année d’apprentissage chez Caterpillar pour obtenir un CFC d’employée de commerce. Après quatre mois de concours intenses et ta victoire, comment te senstu ? Je suis très heureuse, car j’ai atteint beaucoup d’objectifs que je n’aurais jamais pensé pouvoir atteindre. De plus, mes efforts ont payé. J’ai toujours donné le meilleur de moi-même, tout en res-
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tant authentique. Que représente le titre d’ambassadrice pour toi ? Ce titre me sert de complément. Au début, j’étais une simple « clubbeuse » parmi tant d’autres, mais maintenant en tant qu’ambassadrice de Sunglassezz, je peux apporter mon aide pour que la marque puisse aller de l’avant. Quels aspects du concours t’ont particulièrement intéressée ? Plusieurs activités m’ont plu, à commencer par les activités sportives. Étant donné que je suis moimême sportive et compétitive, cela m’a permis de prouver ma motivation et ma capacité à me surpasser. J’ai aussi beaucoup aimé les
shootings. L’expérience était nouvelle pour moi. Je suis fière du résultat. Ce sont des moments inoubliables ! As-tu découvert de nouveaux aspects de ta personnalité ? As-tu changé depuis le début de l’aventure ? Je suis toujours la même qu’au début de l’aventure. Toutefois, ce concours m’a beaucoup apporté. J’ai nettement plus confiance en moi. Comment gères-tu ta nouvelle notoriété ? Je pense bien la gérer. L’essentiel est de rester soimême et de garder les pieds sur terre. Concrètement, pendant cette année à venir, as-tu
des idées, des projets pour apporter ta touche personnelle à la marque Sunglassezz ? Je pourrai apporter un regard extérieur et suggérer des idées pour faire avancer la marque. Je pense notamment qu’il faut se focaliser sur les filles qui viennent aux événements Sunglassezz. Car leur présence a une réelle influence sur l’ambiance d’une soirée. As-tu un message à transmettre aux jeunes femmes de ta génération ? Les filles ! Si vous avez des objectifs, ne lâchez rien et allez jusqu’au bout ! + d’info : Facebook: SunglassezzCharisma
Photos : URBANITY
en couverture
La création de la photo de couverture en images...
Modèle : Leidi / SunglassezzzCharisma Photographe : Adriano Truscello
MUA : Fati – Make Up Studio : CELLULE 420
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Léonore Dupanloup Chroniqueuse
© Bluehtag
LIFESTYLE
Le Blue# nouveau a plainpalais
Situé en bordure de la plaine de Plainpalais, ce nouveau lieu allie bar, lounge et restaurant. Déguster un bon vin, un plat raffiné et danser toute la soirée, ici tout est fait pour passer un bon moment. Rencontre avec le gérant, Stéphane Detruche. Ouvrir un nouveau lieu de sorties à Genève, quel challenge cela représente-t-il ? C’est un challenge très intéressant. Il faut pouvoir satisfaire une clientèle genevoise exigeante, trouver sa place dans une ville où il y a déjà beaucoup d’établissements. Il faut donc avoir un concept qui suscite l’intérêt et la curiosité de la clientèle et savoir ensuite la fidéliser. Parlez-nous du concept du Blue# ? Le Bluehtag est le mélange d’un bar et d’un restaurant. Nous avons décidé de mettre l’accent sur la qualité des produits tant au bar qu’en cuisine tout en gardant des prix raisonnables. Le lieu est idéal pour passer un bon moment de « l’afterwork » à la « before », tout en pouvant
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véritablement se restaurer. Tous les plats sont faits maison par notre chef. D’autre part, nous organisons des événements divers et variés qui tournent soit autour de la gastronomie, comme avec des découvertes de vin, ou autour de la musique avec
Genève a récemment modifié la Loi sur la restauration et les débits de boisson. Que pensezvous cette de nouvelle version ? C’est une réponse à des attentes qui ont été formulées il y a déjà bien longtemps.
“LE LIEU EST IDEAL POUR PASSER UN BON MOMENT DE “L’AFTERWORK“ A LA “BEFORE“, TOUT EN POUVANT VERITABLEMENT SE RESTAURER.“ des DJs ou chanteuses/chanteurs. Ce qui nous différencie, c’est que nous sommes à la fois un bar, un restaurant, un lieu d’events variés et un lounge cosy avec notre deuxième bar à l’étage.
Pour moi, c’est un premier pas vers un renouveau de la vision des cafetiersrestaurateurs-hôte-liers de notre canton. Cette loi donne un nouveau cadre à la profession sur différents
points mais répond aussi à une évolution de la clientèle genevoise. Elle a comme toute nouvelle loi des avantages mais aussi son lot de procédures. La loi permet désormais aux bars de prolonger leur ouverture jusqu’à quatre heures du matin. Est-ce une possibilité que vous envisagez ? Dans un premier temps, ce serait une liberté qui me permettrait de satisfaire mes clients au-delà des deux heures prévues. Mais ce n’est pas prévu pour l’instant. + d’info : www.bluehtag.ch
© Margaux Hartz
FASHION
adriano truscello un artiste solaire Il symbolise une nouvelle génération d’artiste genevois. Peintre, Designer, photographe, vidéaste, ce jeune homme qui n’a pas encore 30 ans a plus d’une corde à son arc. Mais par-dessus tout, c’est un personnage souriant et lumineux. Chose rare, il a déjà son univers, et sa marque de fabrique. Ses œuvres sont reconnaissables entre toutes. Adriano, comment te définis-tu ? Je suis un intuitif, je travaille au feeling. Solaire, je recherche toujours une dynamique. Je suis très positif dans ma manière de penser et d’agir. Je suis polyvalent, ce qui me permet d’exprimer ma créativité dans plusieurs disciplines. J’aime quand ça bouge !
genevois qui a été pour moi un mentor. Grâce à lui, j’ai pu affirmer mon style. Mes deux parents y sont pour beaucoup également. Sur le plan artistique, je partage une vraie complicité avec ma mère, bijoutière joaillière. J’ai de la chance d’avoir une famille et des amis qui me soutiennent à ce point, merci !
Comment as-tu découvert ta fibre artistique ? J’ai beaucoup cherché ma voie et entrepris plusieurs formations pour me réaliser. Après avoir testé plusieurs cursus, c’est de manière intuitive que je suis finalement revenu aux sources de mon éducation. Plus jeune, j’ai suivi des cours de dessin d’observation, de croquis et de perspective avec Dominique Cornaglia, un peintre
Quelle est ta formation ? Suite à ma maturité artistique, j’ai suivi une formation à l’École des arts appliqués en architecture d’intérieur. Ensuite, j’ai obtenu mon Bachelor en communication visuelle et digitale à l’Ipac Design.
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Tu travailles avec une technique particulière ? Oui, j’aborde chaque contexte de manière graphique, mon inspiration provient de
mes observations. Influencé par certains courants, comme le Pop Art, je me suis plongé dans une démarche artistique singulière. Après de nombreux essais, c’est dans le quotidien que j’ai trouvé mon dada. Les objets issus de la société de consommation me sont apparus différemment. Comme un chineur, j’ai cherché et acquis des objets que je qualifie de «graphiques». Tout ce processus de recherche fait partie de ma période expérimentale. J’utilise des objets de l’industrie automobile (pneus de voiture), des objets organiques (feuilles de palmier) et même des parties du corps humain. Tu es le designer d’une marque de vêtements... En effet, après avoir ex-
périmenté les empreintes sur des tableaux, je me suis dirigé sur quelques chose de plus interactif - les tableaux ne sont pas censés se déplacer et malheureusement les galeries d’art sont encore un lieu inconnu pour certains. J’ai très tôt désiré développer un style vestimentaire qui me corresponde et qui soit en rapport avec mon état d’esprit. Le point de départ est la Californie et la vie à proximité de l’océan. La marque s’appelle CELLULE 420 et le nom de la collection est «Made by the sun 420». Elle me représente à 200%. Très colorée, les impressions de pneus se superposent pour donner un aspect graphique au vêtement. Les impressions réalisées à la main font de chaque création des pièces uniques.
© Adriano TRUSCELLO
© URBANITY
Tu as développé ton propre univers photographique ? Oui, la promotion de ma collection de vêtements m’a permis d’avoir une liberté totale pour ce qui est de la direction artistique. Je développe mon propre style photographique. Aujourd’hui je collabore avec d’autres marques de vêtements tout en gardant ma griffe. Dans mon travail, deux styles photos se distinguent par leurs contextes. Un style très brut et instantané devant un fond blanc « industriel » et un style que je qualifie de « lifestyle » dans des lieux surprenants. Je recherche les expressions et la spontanéité. Être à l’aise devant un mur blanc et se lâcher n’est pas évident. Grâce à cette situation inattendue, je peux découvrir le potentiel et rester au plus proche du caractère de mes modèles. Quand je rencontre des contraintes lors de mes shootings, je m’emploie à trouver des solutions; je
© Adriano TRUSCELLO
© Adriano TRUSCELLO
Qu’en est-il de la photo ? un des arts que tu maîtrises avec aisance ! La photo est une passion qui s’est développée d’elle-même, car j’ai eu la chance de suivre une formation lorsque j’étais aux Arts appliqués. J’ai compris comment utiliser un appareil professionnel, je travaille avec un Canon 5D Mark II depuis plus de 4 ans. C’est toujours un plaisir et je ne suis pas prêt à changer.
suis très réactif. Ma démarche consiste également à établir un lien de confiance et à prendre le temps de prendre le temps. La bonne humeur est essentielle, le feeling aussi. Parle-nous de ton studio « Cellule 420 » ? Mon studio « Cellule 420 » a débuté en janvier 2013 dans la zone industrielle des Acacias, dans le bâtiment de l’ARCOOP. Pourquoi 420 ? Tout simplement parce que je suis au 4ème étage de l’immeuble, à la porte 420. Actuellement cette plateforme est active dans différents domaines tels que la photographie de mode lifesyle, la coordination événementielle et la conception d’événements, le graphisme, la production vidéo et la mode. C’est lors de tes études à l’Ipac que tu as décidé de te mettre à ton compte. Quelles en sont les raisons ? J’ai eu l’opportunité de rencontrer Patrick Parquet, le directeur de l’école. Il m’a vraiment poussé dans la connaissance artistique. Il m’a clairement encouragé à me lancer seul et à devenir entrepreneur en parallèle à ma formation de graphiste. Au début, ce fut difficile, mais aujourd’hui je peux dire que les efforts de mon travail sont reconnus dans la profession. Je tiens spécialement à le remercier.
Est-ce facile de se créer une place à Genève ? Ce n’est pas évident. D’ailleurs, il faut être très motivé et sûr de soi. Il faut aller de l’avant et gravir les obstacles, se constituer un réseau et tisser des liens, car cela peut être un très gros plus. Il faut vraiment être présent sur tous les fronts et montrer que l’on veut réussir. Que dirais-tu à tous ceux qui souhaitent se lancer ? Dans la vie de tous les jours, il faut être à l’écoute, curieux, ressentir les tendances, garder les yeux ouverts, être sûr de ses choix, ne pas regretter les décisions que l’on prend et se remettre en question. L’apprentissage doit faire partie du quotidien. Savoir s’entourer des bonnes personnes permet également d’évoluer. Pour les artistes, je dirais : exposer son intériorité, c’est savoir faire preuve d’autocritique. + d’info : Facebook: adriano.truscello
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Emma For © AFSG 2014
FASHION
africa fashion show geneva L’Africa Fashion Show est sans conteste l’événement le plus glamour dédié à l’Afrique sur le territoire helvétique. Tayo Omotola, directrice de Crucible Events, présente la 3ème édition de ce showqui aura lieu le samedi 13 juin 2015 à l’hôtel Mandarin Oriental.
Belle « success story » Tayo ! Prête pour la prochaine édition ? Merci ! Oui, nous sommes prêts pour la prochaine édition. Cette année, le public pourra découvrir toute une gamme de créations riches et pleines de couleurs. Nous proposons un défilé en deux parties : de 14h à 15h30 seront présentés des vêtements jeunes à porter au quotidien; puis, en deuxième partie, des vêtements de soirée haut de gamme. Il y aura aussi une exposition-vente de vêtements et de produits capillaires naturels. Comme les années précédentes, nous allierons buffet africain, musique et spectacle. Comment l’événement est-il perçu par le public à votre avis ? Notre événement a suscité beaucoup d’engouement lors des deux dernières éditions. Nous avons observé que le public répond présent et qu’il participe à ce grand rendez-vous de la mode africaine à Genève. Nous nous employons d’ailleurs à lui offrir le meilleur, année après année.
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Vous avez l’ambition de montrer une autre Afrique. La tâche n’est-elle pas immense ? Oui, en effet, mais elle n’est pas impossible à accomplir. Et ce ne saurait être une tâche individuelle. Ma propre conviction est qu’en tant qu’Africains, il nous incombe de raconter notre propre histoire et de promouvoir une bonne image de notre continent. Pourquoi avoir choisi Genève ? C’est une ville internationale et multiculturelle où la mode n’est pas suffisamment promue au contraire de Paris, Milan ou Londres. Beaucoup reste à faire dans cette belle ville. Pensez-vous avoir su trouver un bon équilibre dans votre équipe entre expertise internationale et locale ? Oui, c’est très important de combiner des compétences afin de favoriser l’échange des talents et la créativité. Notre équipe est constituée d’un artiste tanzano-britannique Julius Reuben et d’une styliste genevoise Alix Bigler.
Julius Reuben est le chorégraphe et directeur artistique de l’Africa Fashion Show Genève 2015. Il conçoit le style et l’attractivité du défilé. Quant à Alix Bigler, notre artiste-styliste, elle supervisera le défilé. Y a-t-il des stylistes qui confirment leurs talents ou encore de grands espoirs qui explosent ? Sur le continent africain, beaucoup de talents méritent d’être célébrés. Chaque créatrice/créateur a un style particulier et l’exprime de manière différente. Il y a une longue liste de designers talentueux et de jeunes stylistes en devenir. Je ne saurais tous les citer. Mais je peux d’ores et déjà vous dire que les stylistes invités cette année nous viendront du Maroc, du Nigéria, d’Afrique du Sud et de Tanzanie. L’Inde sera notre invité spéciale. + d’info : www.cruciblevents.com
Elle dirige sa société d’événementiel Crucible Events & Planners basée en Suisse et spécialisée dans les relations publics et l’organisation d’événement sur mesure. Elle est la conceptrice et l’organisatrice de Africa Fashion Show Geneva. www.cruciblevents.com
JULIUS REUBEN
Il est connu pour ces looks d’avantgarde. Il a travaillé et travaille toujours de part le monde en tant que model, danseur, décorateur, artiste. Il officiera en tant que directeur artistique et chorégraphe pour la deuxième année consécutive. www.juliusreuben.co.uk
© Studio Regard
© URBANITY
© DR
TAYO OMOTOLA
ALIX BIGLER
Elle a étudié le Design et la Mode à la Haute école d’art et de design à Genève (HEAD). Elle vis à Genève et travaille à Genève et Paris. Elle est aussi associée chez Ugo Presentazi & Co. Elle est la styliste de l’évènement. www.alixbigler.com
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Yoris Schmidt Chroniqueur Hip-Hop
© Droits réservés
HIP-HOP
Dj Prems producteur de talent
Bien connu du public genevois et romand, Dj Prems nous raconte son parcours et confie ses ambitions. Quand as-tu commencé à mixer ? J’ai commencé à mixer a l’âge de 15 ans sans but précis, juste par passion du djing et de la musique. C’est 8 ans plus tard, en 2003, que j’ai réellement commencé ma carrière professionnelle. Selon toi, quelles sont les raisons de ta réussite dans ce milieu ? Je n’ai pas tout de suite mixé dans les clubs. J’ai d’abord travaillé ma technique et ma musicalité en sortant des mixtapes, comme le ferait un athlète pour un championnat. Avec cette expérience acquise pendant ces
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années d’entraînement, jai su convaincre une équipe de management de travailler sur ma carrière et j’ai adapté un style et un show parlant à tout amateur de musique urbaine. Tu as aussi travaillé à la radio? J’ai commencé par mixer sur One FM, ce qui m’a permis d’être beaucoup plus médiatisé. C’est par la suite que jai voulu produire une émission Hip Hop R&B avec deux animateurs, Oli Stone & Ishawn, proposant l’actualité mondiale, les nouveautés mais aussi recevoir les artiste locaux afin de les promouvoir.Radio Plus m’a
permis de le faire. L’aventure s’est terminée il y a 2 ans mais je compte reprendre l’émission dans un format web sûrement avec la même équipe. Tu as collaboré sur de nombreux projets. Tu es d’ailleurs compositeur en plus d’être Dj. Quelle expérience musicale t’a le plus marqué ? Sans hésitation les ÉtatsUnis, même si je développe là-bas plus le côté compositeur que producteur-réalisateur. Pour un Dj, c’est un rêve d’enfant qui se réalise quand tu entends des artistes américains chanter sur ta propre musique.
Parle-nous de tes projets. Comme je l’ai dit, j’envisage de reprendre une émission de radio. Je manage aussi un groupe de compositeurs au sein de mon label Showstoppers beats composée de DJ Tasty, Naziando, Balla Beats et moi-même. Beaucoup de projets musicaux en sortiront bientôt. Je développe ma carrière à Los Angeles aussi. Je fais donc beaucoup d’allers-retours. Sinon, je mixe toujours autant en Suisse et en France. + d’info : www.djprems.com
Yoris Schmidt Chroniqueur Hip-Hop
© EyeAttractionPhotography.com
HIP-HOP
Scor Novy fait rimer talent et ambition Mc et membre du collectif Trapzik depuis sa création, Scor Novy impressionne par sa faculté à rapper aussi bien en anglais qu’en français. Ambitieux, il nous promet de bonnes nouvelles pour le rap local... Peux-tu donner un aperçu de ton activité musicale ? J’ai commencé à 8 ans. C’est mon frère - Mc à Zurich qui m’a lancé. En 2008, j’ai créé Trapzik avec Mc Vinke, Makala et Criss. J’ai toujours rappé en anglais. Au retour des États-Unis, je me suis mis au français. J’ai sorti ma première tape en français en 2013. Je l’ai aussi intitulée Trapzik avec des sons notamment produits par Pink Flamingo. Comment définis-tu ton style musical ? Je joue pincipalement du rap, plutôt expérimental. Je base ma musique sur du vécu au quotidien. Mais je suis loin des egotrips. Parle-nous du collectif Trapzik. À la base, le groupe est formé de 5 Mc’s : Mc Vinké, Makala, Criss, N-Gel et moimême. Récemment, nous avons sorti une mixtape « La Familia [Lost Tapes] ». Notre activité touche plusieurs domaines, notamment le sport et la musique. Une association a été formée. En résumé, on essaie de faire bouger les choses dans cette ville. Quelle est ton actualité ? Avec Makala, le 19 juin 2015,
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nous serons en première partie de Niska, un rappeur qui buzz en France. As-tu des projets prévus pour cette année ? Mon projet actuel s’appellera « Citadingue, gosse des villes » : un Ep de 7 titres exclusivement produit par Key qui était un des membres actifs d’Interimeurs. Normalement, il sortira au mois d’août. C’est mon deuxième projet en français. J’ai conçu un univers un peu spécial, avec différentes couleurs, qui reflète en partie mon mode de vie à Genève. Quelles sont tes influences musicales ? Je m’inspire du jazz, de la soul, du rnb et du rap. Mais mes influences principales pour le rap sont 2pac, Nas, Kendrick Lamar. Pour ce qui est du rap français : Booba, Fabe, les Xmen, ainsi que les rappeurs genevois comme Shaka, Williman, M.A.M, Terrorime Mouvement, Interimeurs. C’est difficile de se faire un nom sur la scène musicale genevoise ? Se faire un nom à Genève, c’est différent qu’en France. Les gens sont réceptifs, mais ils ont peur de soutenir réellement un artiste. C’est
plutôt quand on perce ailleurs qu’ici il est plus facile d’obtenir du soutien. C’est peut-être une mentalité. Par contre, je ne pense pas que ce soit difficile de se faire un nom. Il faut fournir un certain travail, être partout, que ce soit sur internet, dans la rue et faire des concerts. Le visuel est aussi très important. C’est facile, mais en même temps difficile, car pour avoir le soutien de la ville, il faut beaucoup bouger. Tu penses pouvoir vivre de la musique un jour ? C’est une question difficile à Genève mais, à mon avis, on peut vivre de la musique. Les artistes devraient aussi créer une plateforme. Par exemple, organiser des talkshows, des émissions de radio, ou, encore une fois, faire plus de visuels. Il faudrait aussi que les radios locales investissent davantage sur les artistes locaux. Pas uniquement sur le rap, je pense qu’il y a d’autres artistes qui font de la soul,
du rnb, comme Caramel Brown de Colors Record. Il faut aussi s’exporter, aller dans les autres villes romandes et même aller en Suisse alémanique. Là-bas, ça bouge un peu plus. Si l’on arrive à toucher un peu plus le public suisse-allemand, il y aura des retombées ici. Mais tout cela demande beaucoup de travail. Si ma notoriété et celle d’autres Mc’s de Genève se limite à notre canton, c’est parce que l’on ne se bouge pas pour promouvoir notre musique ailleurs. Si on se contente de cela, il y a le risque qu’à la trentaine, on se dise : « fuck le rap ». Par contre, si l’on commence à bouger au moment où l’engouement est bien présent, là ça peut changer les choses. C’est compliqué, il faut mettre en place un plan et être entourés de gens aussi motivés que toi. + d’info : Soundcloud: scornovy Facebook: Trapzik
PALEXPO - GENEVE 13-14 JUIN 2015 /SWISSCAREVENT.GENEVE
SWISSCAREVENT.CH
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Yoris Schmidt Chroniqueur Hip-Hop
© Mesh Photography
HIP-HOP
Geule Blansh la sincerite avant tout Jeune rapeur genevois, Geule Blansh n’a de cesse de prouver son talent face à un public qui s’aggrandit d’année en année. Où puises-tu ton inspiration ? En grandes parties des galères du quotidien. Au lieu de me confier à quelqu’un, moi j’écrivais. Au début je rappais même pas, j’écrivais. Petit à petit, j’ai commencé à faire des rimes et c’est venu comme ca. J’écoutes beaucoup de rap aussi et il y a beaucoup de rappeurs qui me parlent, ce qu’ils disent se raproche de moi et ça m’inspire. Quelles sont tes influences musicales ? Mon père est vendeur de vyniles. Depuis que je suis petit j’écoutes de tout. Ça peut être de la variété française comme Renaud ou Aznavour. Je pense que c’est ce qui me permet d’avoir une certaine ouverture musicale. Je ne suis pas enfermé dans le rap. On a pu te retrouver sur le projet « Marche arrière » du Gouffre en 2013. Aujourd’hui tu es présent sur leur nouveau projet
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peux tu nous raconter cette expérience ? Ça m’a beaucoup apporté. Le public que j’ai maintenant c’est aussi grâce à ça. Ce morceau m’a vraiment poussé en avant. Tout s’est fait naturellement. J’étais en Espagne quand j’ai recu un message de Mani Deïz qui me disait que Char cherchait à me joindre. J’ai tout de suite pensé à « Marche arrière ». Mes potes me disaient « mais non t’es fou !» Alors quand je suis rentré d’Espagne, je l’ai immédiatement contacté. Il ma dit qu’il lui restait une place sur « Marche arrière » et qu’il aimerait bien que ce soit moi. Il m’a envoyé les prods, j’ai choisi la mienne, puis deux semaines après c’était fait. Quelle est ton actualité ? As-tu des projets prévu cette année ? J’ai un album en préparation, il sort cette année. En attendant il y a un maxi cinq titres qui va
sortir cet été pour préparer les gens avant l’album, il sera en libre téléchargement. Vivre de ta musique, c’est un projet pour toi? Oui, après je sais pas si c’est possible mais ce serait mentir de dire non, sinon je ne sortirais pas d’album. C’est le plaisir avant tout mais si je pouvais vivre de ma musique ce serait un énorme plus. Que penses-tu du rap francophone aujourd’hui ? Je pense qu’il évolue avec son temps, je suis ouvert à tout, c’est du nouveau rap et il faut s’y faire, je respecte
ceux qui font ça. Mon rap est plus à l’ancienne mais si demain je devais faire un morceau trap, je le ferais avec mes paroles à moi, mon délire à moi. Je trouve que le rap est pas mort, il est au top. C’était pas mieux avant, le rap est mieux tout le temps. C’est les gens qui se sont renfermés dans le rap d’avant. Il faut vivre avec son temps. Que se soit du rap ou de la trap, pour moi l’important c’est que les gars mettent de la sincérité dans leur musique. + d’info : Facebook: Geule Blansh
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© On The Roots
DANCEHALL
zion gate sound
A chaque édition, URBANITY part à la rencontre de vos DJs et artistes locaux favoris. Voilà un petit moment déjà que, Valentin, notre chroniqueur Reggae/Dancehall souhaitait vous livrer cette interview de Buba Nije, fondateur de Zion Gate Sound ! Un sourire qui ne le quitte jamais et un accent made in Gambia… entretien avec une référence. Raconte-nous tes débuts en tant que DJ. La musique a toujours fait partie de ma vie. J’ai grandi en écoutant des artistes tels que Buju Banton, Burning Spears ou encore Cocoa Tea. Je suis arrivé en Suisse en 1999 et c’est en 2007 que j’ai commencé à mixer, au fil des rencontres et des soirées. Que penses-tu de l’actuelle scène Reggae/ Dancehall genevoise? La scène a quelque peu changé aujourd’hui. La plupart des clubs ont une vibe Dancehall, ce qui était encore impensable il y a quelques années. L’aspect positif c’est que cela permet
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de faire connaître ce style de musique à un public plus large et diversifié. Cependant, je trouve dommage que le Reggae et le Roots Reggae soient moins joués dans les clubs. De mon point de vue, les concerts étaient mieux organisés avant, au temps de Asher Selector. Toutefois, les jeunes promoteurs essaient encore de faire revivre ce genre de soirées. On peut donc imaginer que le futur nous réservera de bonnes surprises. J’ai constaté aussi qu’il y a aujourd’hui davantage de communication entre les promoteurs qu’il y a quinze ans. C’est une bonne chose car ça permet de mettre en place des évènements de
manière plus intelligente.
deux côtés, c’est essentiel.
Tu joues dans plusieurs endroits à Genève. Quels sont tes rapports avec les acteurs du milieu ? J’ai d’excellents rapports avec la plupart des promoteurs et des Sound Systems du milieu et j’en suis très reconnaissant. Les Sounds locaux m’invitent à jouer dans leurs soirées et j’ai également la chance de connaître quelques promoteurs gambiens qui me contactent régulièrement. A Genève, Sunglassezz fait partie des promoteurs avec lesquels je travaille souvent. J’en profite pour remercier Raph et tout le crew. Le respect et l’intérêt doivent venir des
Est-ce que tu parviens à vivre de la musique ? Il y a des factures à payer donc la semaine, je travaille dans le domaine médical et je mixe le week-end. Pendant le temps libre qu’il me reste, je m’occupe de ma famille. Qui fait partie de Zion Gate? J’ai fondé Zion Gate Sound avec deux amis : Frankie, qui vit maintenant en Suède et Sam, le second MC qui est ici à Genève. Mais toi-même tu sais, toutes les bonnes personnes font partie de Zion Gate !
Valentin Dupanloup Chroniqueur Dancehall
Quelles sont tes influences? Je n’en ai pas une en particulier mais j’apprends beaucoup en discutant avec les gens. Quand je suis arrivé en Suisse, j’allais toujours aux soirées de DJ Postman. J’adorais sa manière d’être et de jouer, très à l’aise. J’allais aussi à celles d’Asher Selector que j’apprécie également beaucoup. J’apprends à tirer le meilleur de toutes les rencontrer et situations. C’est enrichissant. On peut dire que chaque fois que tu joues dans un club, le public apprécie largement ton travail. Comment l’expliquestu ? En tant que DJ, tu te dois de connaître le public. Il
as le soutien de la gente féminine, ça aide beaucoup ! Quels sont tes clubs préférés à Genève? J’apprécie beaucoup le Chat Noir. C’est petit, mais c’est pratiquement toujours plein et l’accueil est toujours très chaleureux. J’aime bien aussi la Halle W, car Pierre, le responsable des soirées « Welcome 2 Dancehall », est très impliqué dans la culture Reggae/ Sound-Systems. Il sait comment les choses se passent. Le MàD est un club que j’apprécie également et qui a un bon public mais je pense que la sécurité devrait parfois se comporter de manière plus professionnelle. L’Undertown est égale-
“J’AI D’EXCELLENTS RAPPORTS AVEC LA PLUPART DES PROMOTEURS ET DES SOUND SYSTEMS DU MILIEU ET J’EN SUIS TRES RECONNAISSANT.” fait partie du mouvement et sans lui tu n’arriveras à rien. Il faut le faire participer à la soirée du mieux que tu peux. Si le club se vide, c’est que tu vas dans la mauvaise direction et qu’il faut rectifier ta sélection. Je crois aussi que Zion Gate joue un peu différemment des autres Sounds. On essaie de parler un peu moins au micro et de laisser jouer la musique un peu plus longtemps. J’ai compris que ça plaisait au public en discutant avec un fan un jour. Il avait raison car ça marche plutôt bien. J’ai remarqué aussi que si tu
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ment un très bon endroit. C’est juste dommage qu’il soit éloigné du centre-ville et que les horaires soient assez restreints. Actu & info Retrouvez Zion Gate Sound le 6 juin à la Halle W pour la Dancehall Beach Party, avec Bad Yard, Ma Gash et GC Sound, et le 12 juin au I Club. + d’info : Facebook: Zion Gate
Valentin Dupanloup Chroniqueur Reggae / Dancehall
© Freshblood Prod
DANCEHALL
animal le phenomene
Serge alias « ANIMAL » est chorégraphe-danseur, professeur de dancehall et vainqueur du « JUSTE DEBOUT Dancehall 2014 ». Rencontre avec un phénomène, fraîchement arrivé à Genève. Raconte-nous ton parcours. Je suis né en Côte d’Ivoire. Je danse depuis tout petit. J’ai commencé par la danse africaine, car ma mère était danseuse traditionnelle. À l’âge de 11 ans, j’ai quitté l’Afrique et suis parti rejoindre ma mère en Guyane française. Pendant 7 ans, j’ai découvert la culture dancehall entre Cayenne et Saint-Laurent. La danse dancehall n’étant pas une danse d’école mais de rue, je l’ai apprise sur le terrain. Le dancehall trouve sa source en Afrique, je n’ai donc pas vraiment été dépaysé, même sur un autre continent ! J’ai rejoint Paris à 18 ans pour suivre mes études et
continuer à développer ma danse en dancehall mais aussi en hip-hop, en break et en house. J’ai grandi sur 3 continents et je me suis récemment installé à Genève et je compte y ouvrir des cours réguliers de dancehall. Quelles sont tes activités aujourd’hui ? Je danse ! J’enseigne le dancehall et j’essaie de transmettre cette culture à travers mon histoire et ma vision de la danse. Je me déplace régulièrement à travers le monde pour donner des stages, juger des événements, présenter des spectacles ou chorégraphier des artistes.
Le Dancehall Training, c’est quoi ? Le “Dancehall Training by ANIMAL” c’est un événement-concept que j’ai créé il y a plus de 2 ans sur Paris et qui allie training et dancehall. C’est un entraînement cadré et intensif ! Cet événement a pour but de développer sa danse, son freestyle grâce à des exercices sur mesure. Il est aussi dédié à l’apprentissage et donc à la mise en pratique. La prochaine édition aura lieu pour la première fois en Suisse à Lausanne le 28 juin prochain, au CDOL de Bussigny. Peux-tu faire un parrallèle entre Genève et Paris en matière de dancehall? La scène dancehall suisse
est toute fraîche,t encore timide et se développe à son rythme. Il y a un bon potentiel de danseurs et de plus en plus d’évènements qui intègrent la danse dancehall. On est donc sur la bonne voie. A Paris, les danseurs dancehall et les professeurs sont plus nombreux et la dynamique est déjà bien rodée. Par contre, d’un point de vue underground, Genève n’a rien à envier à Paris ! Ici le feu a pris, il doit maintenant s’embraser. Je souhaite contribuer à ce développement à Genève et dans le reste de la Suisse en partageant mon expérience et en essayant de connecter tous les acteurs. + d’info : Facebook: A NI Mal
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